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LA REVUE SEMESTRIELLE GRATUITE DE LA LIGUE REIN ET SANTÉ OCT. 2013 • AVRIL 2014 CAHIER SPÉCIAL GLOSSAIRE DES TERMES ET ABRÉVIATIONS

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LA REVUE SEMESTRIELLE GRATUITE DE LA LIGUE REIN ET SANTÉ

OCT. 2013 • AVRIL 2014

CAHIER SPÉCIAL GLOSSAIRE

DES TERMES ET ABRÉVIATIONS

[ REIN ÉCHOS N°15 | WWW.REIN-ECHOS.FR ] 2DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

DOSSIER SPÉCIAL

Le Groupe FRESENIUS MEDICAL CARE est le premier fournisseur mondial de produits et de services pour le traitement de l’insuffi sance rénale chronique.Fort de ses 30 ans d’expérience consacrées à l’innovation théra-peutique et de son savoir-faire en tant qu’opérateur de soins (3 160 établissements, 260 000 patients), FRESENIUS MEDICAL CARE offre les produits et thérapies les plus évolués et les mieux adaptés à ces patho-logies. FRESENIUS MEDICAL CARE propose également des traitements innovants pour les patients en insuffi -sance rénale aiguë, dans le domaine de la greffe.

MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

CE LIVRET A ÉTÉ RÉALISÉGRÂCE AU SOUTIEN INSTITUTIONNEL DU GROUPE DE SANTÉ FRESENIUS MEDICAL CARE

Pour tout exemplaire supplémentaire, n’hésitez pas à en faire la demande auprès de :

Fresenius Medical Care FranceDépartement Communicationet Evénementiel Parc Médicis, 47 av des Pépinières94832 Fresnes CedexTél : 01.49.84.78.84e-mail : [email protected]

[ REIN ÉCHOS N°15 | WWW.REIN-ECHOS.FR ]

[ OCTOBRE 2013 - MARS 2014 ] 3 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

ous lisez actuellement Rein échos et vous ne connaissez pas la L.R.S. (Ligue Rein et

Santé) c’est tout à fait normal. En effet notre association, reconnue d’intérêt général, n’a pas pour but de se mettre en avant, juste d’informer (travail dépourvu d’actions commerciales et totalement bénévole) et d’être utile.

La nécessité de comprendre les termes employés le long de notre parcours de santé par notre environnement médical, nous a incité à une première collaboration avec ceux qui ont déjà travaillé sur un glossaire visant la santé rénale.

Partant de ce qu’ils ont déjà réalisé et avec leur accord nous avons entrepris de réaliser à terme et avec tout ceux qui voudront bien partager du savoir (corps médical, patients, autres) une encyclo-pédie virtuelle dédiée au savoir basique

en santé rénale, via des contenus contri-butifs interactifs sur les maladies des reins et du diabète (aujourd’hui en français et demain en toutes langues).

Nous commençons ici par un glossaire de termes utilisés en IRCT et d’abrévia-tions qui ne pourra que s’enrichir des apports de chacune et chacun, tel un « Wikipédia spécialisé » et gracieux ; destiné à tout ceux qui voudront l’uti-

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ÉDITO

La Ligue Rein et Santé –Rein échos est une association à but non lucratif qui offre un multimédia gratuit en santé rénale pour mieux comprendre la maladie et ses conséquences.Sa revue papier Rein échos, associée à ses sites Web, son annuaire des centres de dialyse et sa présence constante sur les réseaux sociaux, font de cette association un lien utile patients médecins pour partager les savoirs et ralentir les conséquences de l’insuffi-sance rénale chronique. www.rein-echos.fr

YOMI (M.R.C.) LANCEMENT DUPROJET DE L’ENCYCLOPÉDIEVIRTUELLE YOMI

liser. Un outil de plus que la Ligue Rein et Santé Rein échos met à la bdispo-sition du public, assumant sa devise « être utile ».

Pour pouvoir réaliser ce cahier spécial sur papier, le tirer et le distribuer gra-cieusement à 5 000 exemplaires, l’asso-ciation à fait appel au soutien de l’un de ses partenaires santé. \\\

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[ REIN ÉCHOS N°15 | WWW.REIN-ECHOS.FR ] 4DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

Acide Un acide est un composé chimique généralement défini par ses réactions avec un autre type de composé chimique com-plémentaire, les bases. Le pH d’une solu-tion obtenue en dissolvant un acide dans l’eau est inférieur à 7.

Abord vasculaire Terme général décri-vant la région du corps où le sang est pré-levé pour être mis en circulation dans un circuit d’hémodialyse. Un abord vascu-laire peut être une fistule artérioveineuse, une prothèse ou un cathéter.

Adoucissement Procédé de traitement destiné à éliminer la dureté de l’eau (due à la présence des sels alcalino-terreux : car-bonates, sulfates et chlorures de calcium et de magnésium). L’eau adoucie n’est pas incrustante et mousse facilement avec le savon. L’adoucissement est effectué par passage de l’eau à travers un échangeur de cations (permutation des ions calcium avec les ions sodium) régénéré avec du chlorure de sodium.

Amylose Maladie dans laquelle une subs-tance s’accumule dans un ou plusieurs organes. Cette substance ne peut pas être dégradée et gêne le fonctionnement nor-mal de ces organes. Les personnes en dia-lyse depuis plusieurs années développent souvent une amylose parce que les mem-branes artificielles utilisées pour la dialyse ne parviennent pas à filtrer suffisamment hors du sang cette substance.

Bicarbonate de potassium Le bicar-bonate de potassium ou hydrogénocarbo-nate de potassium, ou encore carbonate acide de potassium est un sel basique inco-lore et inodore.

Bicarbonate de calcium ou hydrogé-nocarbonate de calcium : sel présent dans les eaux d’origine calcaire et qui est une des causes de leur dureté. De formule Ca (HCO3)2, il est instable en solution aqueuse et tend à se décomposer en CaCO3 et H2CO3 (acide carbonique). La chaleur accé-lère cette transformation qui conduit au dépôt de calcaire (tartre) sur les parois des récipients, ou des conduites contenant de l’eau bicarbonatée, et au dégagement de gaz carbonique.

Bolus Injection rapide et brève d’une substance dans un vaisseau sanguin. Une dose unique d’un médicament ou autre préparation médicinale donnée en une seule fois.

Buttonhole Pour canuler une fistule artério-veineuse (FAV), on utilise classi-quement une technique en échelle (rope-ladder technique), où l’on canule toute le long de la FAV. On évite de canuler tou-jours dans le même endroit (area tech-nique), ce qui risque de blesser le vais-seau et de favoriser le développement de sténose ou d’anévrisme. La technique de la boutonnière (buttonhole technique), moins populaire, consiste à créer un tun-nel que l’on utilisera pour canuler la FAV à chaque séance de dialyse. Cette dernière technique diminuerait les douleurs liées au piquage, les échecs de canulation et la formation d’hématome. http://dqad.blogspot.fr/2012/11/methode-du-button-hole-creation-de-la.htmloir : http://dqad.blogspot.fr/2012/11/methode-du-button-hole-creation-de-la.html

GLOSSAIRE REIN ÉCHOS NOTRE VOCABULAIRE SPÉCIFIQUE EN IRC

Ce vocabulaire emprunté à nos différentes connaissances (avec leur autorisation) est destiné à bien comprendre les termes qui sont employés dans la revue. Nous envisageons une encyclopédie virtuelle contributive et participative, personnalisée sur la santé rénale, avec votre aide. Capteur de fuites Un tel capteur est

utilisé sur l’accès vasculaire pour aver-tir le patient en cas de fuite de sang causée par une aiguille déplacée acci-dentellement ou la connexion incor-recte d’une ligne centrale. Le patient doit être informé que l’appareil de dia-lyse n’émettra pas nécessairement une alarme sonore si une aiguille veineuse venait à se déplacer.

Centre lourd Les patients très âgés en hémodialyse conventionnel ont des struc-tures appropriées, avec le renfort de per-sonnel que nécessite leurs morbidités. Certains se trouvent dans des structures plus légères, telle que l’Unité de dialyse médicalisée (UDM). L’Unité d’autodia-lyse (UAD) est plutôt réservée aux plus jeunes patients. D’autant que les patients de plus en plus âgés ou fatigués, pris en charge en dialyse sont de moins en moins motivés pour l’autodialyse, où il faut monter son générateur, « se gérer », net-toyer la machine en fin de séance.

Détecteurs de fuite de sang Toute modification de coloration du dialysât déclenche une alarme. Toute fuite de sang à partir de la membrane de dia-lyse est ainsi détectée, ce qui nécessite le changement du dialyseur.

Capteur de pression Une pression dans le circuit sang, trop faible ou trop forte, entraîne l’arrêt des pompes.

Cathéter Tube introduit à travers la peau dans un vaisseau sanguin ou une cavité dans le but de prélever un liquide corporel ou de perfuser un liquide. En dialyse péritonéale, un cathéter est uti-lisé pour introduire la solution de dia-lyse dans la cavité abdominale et l’en drainer.

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B C

[ OCTOBRE 2013 - MARS 2014 ] 5 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

Cavité péritonéale Espace situé à l’in-térieur de l’abdomen dans sa partie infé-rieure, entre la paroi abdominale et les organes internes, délimité par la mem-brane péritonéale.

Champ stérile Un champ stérile est une étoffe non tissée entourant la région du corps sur laquelle est pratiquée une inter-vention.

Charbon actif Matériau poreux à haute capacité d’adsorption, obtenu par la car-bonisation de végétaux ou de minéraux tels que bois, tourbe, anthracite, noix de coco. Le charbon actif existe en poudre ou en grains. Sa surface spécifique est consi-dérable : de l’ordre de 1000 m2/g. Utilisé en traitement des eaux pour l’élimination des goûts, des odeurs, des micropolluants (phénols, métaux lourds, hydrocarbures, détergents, pesticides, etc ..).

Coagulation Réduction ou annulation, sous l’action de «coagulants» tels que le sulfate d’aluminium ou certains poly électrolytes cationiques, des charges élec-triques négatives portées par des parti-cules colloïdales en suspension dans l’eau, rendant possible leur agglomération, leur floculation et leur précipitation.

Condensats Eau distillée sous forme liquide, obtenue par condensation de la vapeur, produite par une chaudière. (Syno-nyme : retours de purges)

Conductivité Aptitude d’une eau à per-mettre le passage du courant électrique. La conductivité, inverse de la résistivité, est proportionnelle à la concentration en minéraux dissous ionisés.

Cycleur Machine qui effectue des échanges de solution de dialyse périto-néale suivant des cycles réguliers.

Débit de sang Volume de sang traver-sant un organe par unité de temps.

Décarbonatation Procédé d’épuration des eaux destiné à éliminer les bicarbo-nates qu’elles contiennent à l’état dissous : par précipitation à la chaux, s’il s’agit de bicarbonates alcalino-terreux, avec forma-tion de carbonates insolubles, par échange d’ions avec dégagement de dioxyde de car-bone, les chlorures et sulfates restant en solution. Une eau simplement décarbo-natée n’est que partiellement adoucie puisqu’elle peut toujours contenir des sels de calcium et de magnésium autres que les carbonates. ABSud utilise AQUABION avec une garantie de 5 ans.

Détecteur colorimétrique Le détecteur colorimétrique détecte le sang, la machine affiche un message : « Sang détecté – Dia-lyse Démarrer »

Détecteur d’air Il est placé en regard du piège à bulle. Si le circuit situé entre l’ai-guille artérielle et la pompe à sang n’est pas étanche, de l’air est aspiré et poussé dans le dialyseur par la pompe. Cela peut se produire en cas de mauvaise connexion entre l’aiguille artérielle et la tubu-lure, l’air est aspiré. S’il ne s’agit que de quelques bulles, elles sont arrêtées par le piège à bulles, mais elles peuvent être très nombreuses et le piège à bulles se remplit

de mousse, laissant passer dans la circu-lation des microbulles. Le danger est plus important si une grande quantité d’air est injectée, c’est l’embolie gazeuse qui peut être mortelle.

Détecteur de niveau Détecteurs de niveau pour liquides. Détecteur de niveau de désinfectant

Détecteur de PV Pression veineuse affiche la pression de retour régnant dans le circuit de sang

Dialyse Processus de nettoyage artificiel des déchets du sang. Cette tâche est nor-malement accomplie par les reins. En cas de dysfonctionnement rénal, le sang doit être nettoyé artificiellement au moyen d’un équipement spécial. Les deux formes majeures de dialyse sont l’hémodialyse et la dialyse péritonéale.

Dialyse péritonéale (DP) Nettoyage du sang utilisant comme filtre le revêtement de la cavité abdominale ou membrane péritonéale. Un liquide de nettoyage, appelé solution de dialyse, est drainé depuis une poche vers l’intérieur de l’ab-domen. Les liquides et les déchets du sang s’écoulent à travers le revêtement de la cavité et restent « piégés » dans la solution de dialyse. La solution est ensuite drai-née de l’abdomen, éliminant les liquides

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5 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

[ REIN ÉCHOS N°15 | WWW.REIN-ECHOS.FR ] 6DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

en excès et les déchets de l’organisme. Il existe deux types principaux de dialyse péritonéale : la DPCA et la DPCC.

Dialyse péritonéale continue ambu-latoire (DPCA) Type le plus courant de dialyse péritonéale. Elle ne nécessite aucune machine. En DPCA, le sang est nettoyé en continu. La solution de dialyse s’écoule à l’intérieur de l’abdomen depuis une poche en plastique, par le biais d’un cathéter. Le cathéter est scellé et la solu-tion reste dans l’abdomen. Au bout de plusieurs heures, la personne utilisant la DPCA draine la solution dans une poche jetable. Elle remplit ensuite de nouveau l’abdomen avec une solution fraîche par le même cathéter, afin de recommencer le processus de nettoyage.

Dialyse péritonéale continue cyclique (DPCC) C’est un traitement où on utilise une machine appelée «cycleur» pour infu-ser, drainer et laisser en stase la solution de dialyse. L’ensemble de ces 3 phases est appe-lée «cycle». Le processus s’effectue en géné-ral de nuit, pendant le sommeil.Il existe différents programmes de traite-ment: le nombre de cycles, le volume infusé par cycle, la durée de stase de la solution à chaque cycle et le volume restant ou non dans l’abdomen à l’issu de la nuit de trai-tement est prescrit par le médecin en fonc-tion des besoins de dialyse. Un traitement habituel dure de 7 à 10h, comprend de 3 à 10 cycles, utilise un volume total de 10 à 15L

Dialyseur Partie du système d’hémo-dialyse. Le dialyseur est un filtre qui pos-sède deux sections, séparées par une mem-brane. Une section contient la solution de dialyse, l’autre contient le sang du patient.

Dureté (d’une eau) Teneur en calcium et magnésium, s’opposant à la formation de mousse avec le savon et permettant le dépôt de sels insolubles et incrustants (tartres ou incrustations). Le titre hydro-timétrique TH (ou TH total, ou dureté totale) indique globalement la concen-tration en ions calcium Ca2+ et magné-sium Mg2+, Le titre hydrotimétrique calcique (ou TH calcique, ou dureté cal-cique) exprime la concentration en ions calcium Ca2+, Le titre hydrotimétrique magnésien (ou TH magnésien ou dureté magniésienne) exprime la teneur en ions magnésium Mg2+. Les titres hydrotimé-

triques s’expriment en degrés français. La dureté carbonatée indique la concentra-tion en ions calcium et magnésium sus-ceptibles de précipiter sous forme de car-bonates. Elle est égale au TAC si le TH est supérieur au TAC, ou égale au TH si le TH est inférieur au TAC. La dureté temporaire (notion abandonnée au profit de la notion de dureté carbonatée) indique la concen-tration en calcium et magnésium qui pré-cipitent après ébullition prolongée d’une eau. La dureté permanente indique la concentration en calcium et magnésium qui restent en solution après ébullition prolongée

Fistule artérioveineuse (FAV) Communi-cation directe entre une artère et une veine créée chirurgicalement, le plus souvent dans l’avant-bras, chez des patients devant être traités par hémodialyse (voir Dialyse). La fistule AV entraîne un gonflement de la veine, qui permettra les insertions d’ai-guilles répétées requises par l’hémodialyse.

Gauge : Qu’est ce qu’une gauge ? L’unité de mesure affectée aux aiguilles, cathéters et microperfuseurs est la gauge. Elle correspond au diamètre interne du matériel. Plus précisément, c’est le nombre d’aiguilles que l’on peut mettre dans un gabarit en forme de cylindre d’un diamètre de 1 pouce (1 pouce = 2,54 cm).

Glucose sanguin Le glucose est un type de sucre. Le taux de glucose sanguin peut être mesuré par un test sanguin. Certaines personnes diabétiques doivent prendre des médicaments pour équilibrer leur taux de glucose sanguin. Chez d’autres, un régime alimentaire suffit.

Hémodialyse Utilisation d’une machine pour nettoyer les déchets du sang après une défaillance des reins. Le sang s’écoule à travers une tubulure jusqu’à un dialy-seur, qui élimine les déchets et le liquide en excès. Le sang nettoyé revient ensuite dans l’organisme, à travers une autre tubulure.

Hydrolyse Décomposition d’une subs-tance chimique par l’eau avec dissocia-tion simultanée de celle-ci. Dans le cas d’un sel, la réaction est du type : A.B + H2O --- > A.OH + B.H. Les sels d’acides faibles ou de bases faibles ou des deux, sont partiellement hydrolysés en solu-tion aqueuse : les esters peuvent être hydrolysés en alcool et acide.

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G

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Erythropoïétine (EPO) Hormone fabri-quée par les reins, qui stimule la produc-tion de globules rouges par les cellules de la moelle osseuse. Des versions synthé-tiques sont disponibles (époétine alpha) et prescrites sous forme d’injections. L’ab-sence de l’hormone conduit à l’anémie.

Evaluation de la fonction rénale Des tests sanguins et urinaires indiquent l’ef-ficacité de fonctionnement des reins, afin que le médecin puisse déterminer le pour-centage de fonction rénale résiduelle.

[ OCTOBRE 2013 - MARS 2014 ] 7 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

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Hypertension artérielle Pression arté-rielle élevée, souvent causée chez l’insuffi-sant rénal soit par une quantité excessive de liquide dans les vaisseaux sanguins, soit par un rétrécissement de ceux-ci.

Insuffisance rénale Perte de la fonction rénale. (Voir aussi insuffisance rénale terminale, Insuffisance rénale aiguë et insuffisance rénale chronique et insuffi-sance rénale chronique terminale).

Insuffisance rénale aiguë Perte soudaine et temporaire des fonctions rénales. (Voir aussi Insuffisance rénale chronique.)

Insuffisance rénale chronique (IRC) Perte lente et progressive des fonctions rénales sur plusieurs années, qui conduit souvent à une insuffisance rénale perma-nente. En cas d’insuffisance rénale per-manente, une dialyse ou une transplan-tation est nécessaire afin de remplacer le travail des reins.

Insuffisance rénale chronique termi-nale (IRCT) Insuffisance rénale totale et permanente. En cas de dysfonctionne-ment rénal, l’organisme retient le liquide et les déchets dangereux s’accumulent. Une personne en IRCT doit recevoir un traitement afin de remplacer le travail des reins défaillants. Insuffisance rénale complète Moins de 10 % de la fonction rénale.

Ligne artérielle Ligne à sang qui conduit le sans au dialyseur par l’intermédiaire de la pompe à sang. En circuit extra-corporel : Ligne «artérielle» : allant du patient vers le dialyseur. Ligne «veineuse» : allant du dia-lyseur vers le patient.

Ligne veineuse Elle restitue le sang épuré au patient. En hémodialyse, tubu-lure qui ramène le sang dans le corps depuis le dialyseur.

Membrane Fine feuille ou couche de tissu qui tapisse une cavité ou sépare deux parties du corps. Une membrane peut jouer un rôle de filtre, permet-tant à certaines particules de passer d’une région du corps à une autre tout en maintenant les autres là où elles se trouvent. La membrane artificielle d’un dialyseur filtre les déchets du sang.

Membrane péritonéale Revêtement de l’abdomen.

Membrane semi-perméable Mem-brane perméable à un liquide (solvant) et imperméable (ou peu perméable) aux substances dissoutes dans le liquide (soluté). Il existe des membranes semi-perméables naturelles (certains tissus animaux et végétaux) et des membranes synthétiques (polyamides, acétate de cel-lulose) utilisées en osmose inverse.

Néphrons Petite unité du rein, consti-tuée de petits vaisseaux sanguins (glo-mérules) et de tubules qui produisent de l’urine.

Osmose Diffusion naturelle d’un sol-vant à travers une membrane semi-per-méable, à partir d’une solution diluée vers une solution concentrée. La diffé-rence de concentration engendre une pression dite osmotique dont l’effet est d’égaliser les concentrations de part et d’autre de la membrane, et par suite, de diluer la solution la plus concentrée. L’osmose joue un rôle capital dans la cir-culation de l’eau dans les organismes vivants.

Osmose inverse Définition de l’os-mose inverse L’osmose inverse est l’hy-per-filtration d’une solution au travers d’une membrane semi-perméable qui sépare le fluide initial en perméat (eau débarrassée de l’essentiel de ses sels) et en retentât ou concentrât (effluent contenant les sels retenus par la mem-brane) sous l’effet d’une pression supé-rieure à la pression osmotique. Procédé de séparation par membrane destiné à extraire un solvant d’une solution (ex : eau pure à partir d’eau salée). Il consiste, par inversion du processus naturel de l’osmose, à appliquer à une solution en contact avec une membrane semi-per-méable, une pression supérieure à la pression osmotique et à recueillir le sol-vant de l’autre côté de la paroi. Ce pro-cédé fait appel à des pressions de 3 à 100 bars et permet d’éliminer des particules de dimensions comprises entre 0,2 et 10 nm (presque tous les ions et solutés).

N

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7 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

[ REIN ÉCHOS N°15 | WWW.REIN-ECHOS.FR ] 8DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

Péritonite Inflammation de la mem-brane péritonéale, généralement provo-quée par une infection. Perméat Portion de l’alimentation qui passe au travers de la membrane.

Piège à bulles veineux Ligne veineuse sur laquelle il y a un piège à bulles. la coa-gulation s’initiant au niveau du piège à bulle veineux. Il comprend un filtre pour éviter de restituer au patient des caillots de sang

pH (potentiel hydrogène) Mesure de l’acidité, de l’alcalinité ou de la neutra-lité d’une solution aqueuse, exprimée par le logarithme (base 10) de l’inverse de la concentration de la solution en ions hydro-gène [H+]= 10-pH exprimée en mole/L. Le pH varie entre 0 et 14; 7 étant le pH corres-pondant à la neutralité. Une eau est d’au-tant plus acide que son pH (inférieur à 7) est plus près de 0, et d’autant plus alcaline que son pH (supérieur à 7) est plus près de 14. Une eau à pH = 2 contient 10 000 fois (104) plus d’ions hydrogène (et est 10 000 fois plus acide) qu’une eau à pH = 6. Le pH varie en fonction de la température et se mesure à l’aide d’indicateurs colorés, ou mieux, à l’aide d’un pH-mètre.

Phosphore Le phosphore est un élément présent dans l’organisme et contenu dans de nombreux aliments, qui est normale-ment filtré par le rein. Lorsque les reins commencent à mal fonctionner, le phos-phore s’accumule dans l’organisme et peut endommager les os. Poids sec Le poids sec, les prises de poids entre 2 séances (qui reflète en litre la sur-charge hydrosodée accumulée) et les pro-blèmes métaboliques du patient.

Point critique Break point Point bas de la courbe en forme de N représentant la variation de la teneur en chlore résiduel d’une eau à traiter, en fonction de la teneur en chlore introduit. Ce point correspond à la dose de chlore pour laquelle il ne subsiste plus de chloramines résiduelles dans l’eau. Pour une chloration supérieure au point critique, la quasi-totalité de l’oxydant rési-duel se trouve sous forme de chlore libre (non combiné). Le contrôle d’un tel traite-

ment nécessite des méthodes de dosage permettant de distinguer les différentes formes de chlore résiduel.

Poly phosphates Produits minéraux obtenus par polycondensation d’ortho phosphates, caractérisés par la répéti-tion du même motif structurel PO3M. Ces polymères se présentent sous forme de chaînes, plus ou moins longues, plus ou moins ramifiées, voire cycliques. Les poly phosphates complexent de nom-breux cations tels que Ca2+, Mg2+, Fe2+, Mn2+, et agissent comme dispersants ou comme opposants à certaines réactions chimiques. Leurs applications essentielles concernent la prévention de l’entartrage et la stabilisation du fer et du manganèse. Les poly phosphates sont décomposés par l’eau (hydrolyse) dès leur mise en solution. La vitesse d’hydrolyse, faible à tempéra-ture ambiante (10 - 20°C), s’accélère avec l’élévation de température pour devenir quasi instantanée à l’ébullition.

Pompe anti-coagulation Pour éviter la coagulation, un débit constant d’anticoa-gulant est injecté en permanence dans le circuit artériel.

Pompe à sang La pompe à sang est tou-jours nécessaire pour réaliser la circula-tion extra-corporelle. Il existe plusieurs variétés de pompes à sang. La plupart fonc-tionne par écrasement d’un segment de la tubulure de la ligne artérielle au moyen de galets ou d’une roue excentrée. Pour que le débit sanguin soit satisfaisant, il importe que le réglage de ces pompes soit correct, que les galets ou la roue soient ser-rés avec précision sur la partie de la tubu-lure artérielle que l’on appelle « corps de pompe ». Sinon ce débit reste faible, voire nul, et le sang est mal épuré.

Pompe HDF Pompe spécifique à l’hémo-diafiltration.

Pompe uniponcture La technique d’hé-modialyse transitoire en uniponcture sur fistules natives. La technique d’hémodia-lyse transitoire en uniponcture par double pompe s’est largement répandue depuis une quinzaine d’années comme une alter-native au cathétérisme veineux en cas d’ac-

cidents de canulation des fistules natives (et des greffons synthétiques) et plus récem-ment lors de l’initiation programmée de l’hémodialyse périodique afin de permettre la maturation des fistules natives.

Potassium Elément minéral qui aide les muscles et les nerfs à fonctionner correcte-ment. Les reins sains éliminent le potassium en excès apporté par l’alimentation et dont votre organisme n’a pas besoin. Des reins endommagés ne sont pas toujours capables d’éliminer suffisamment de potassium. Pression artérielle Pression du sang contre les parois internes des vaisseaux sanguins. La pression artérielle varie en fonction de l’état de santé, de l’âge et du niveau de stress. Pression artérielle vei-neuse PV : suivi de la pression artérielle du patient dans la ligne veineuse

Purges de déconcentration Souti-rage vers l’égout d’une fraction du volume d’eau contenu dans une installation pour évacuer, sous forme concentrée, les miné-raux apportés sous forme diluée par l’eau d’appoint. Les purges de déconcentration sont destinées à limiter l’accroissement progressif de la teneur en éléments dis-sous de l’eau des installations dans les-quelles des pertes d’eau pure (par évapo-ration partielle) sont compensées par des appoints d’eau plus ou moins riche en élé-ments dissous.

Régénération (en échange d’ions) Opération effectuée sur une résine échan-geuse d’ions saturée, de façon à la ramener à son état initial. La régénération consiste à faire percoler sur la résine, une solution appropriée (acide, basique ou saline), de haute pureté. La régénération est toujours suivie d’un rinçage lent, puis d’un rinçage rapide.

Régénération à contre-courant Pro-cédé de régénération des échangeurs d’ions, consistant à faire circuler la solu-tion régénérante dans le sens inverse (de bas en haut du lit de résine) de celui suivi

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[ OCTOBRE 2013 - MARS 2014 ] 9 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

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Liste non exhaustive à retrouver sur : www.rein-echos.fr

9 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

par l’eau à traiter. Le rendement est alors meilleur que dans le cas d’une régénéra-tion à co-courant.

Résines (en échange d’ions) Terme générique désignant les matériaux granu-laires utilisés en échange d’ions.

Sel Substance résultant de l’action d’un acide sur une base. Parmi les sels utilisés en traitement des eaux, on peut citer : le chlorure de sodium NaCl, le silicate de sodium Na2SiO3, le chlorure ferrique FeCl3, le sulfate d’aluminium Al2 (SO4), 18 H2O. Le sel utilisé pour la régénéra-tion des adoucisseurs d’eau est consti-tué de chlorure de sodium de très grande pureté. Sodium Elément minéral que l’on trouve dans l’organisme et dans de nom-breux aliments.

Solution de dialyse Liquide de net-toyage utilisé dans les deux formes majeures de dialyse : l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. La solution de dialyse contient du glucose (un sucre) et d’autres substances chimiques similaires à celles présentes dans l’organisme. Le glucose attire les déchets et le liquide en excès de l’organisme vers la solution de dialyse.

Stérilisation Opération à caractère stable, effectuée sur un milieu clos, et conduisant à l’absence totale de germes revivifiables (voir aussi désinfection).

Sur chloration Addition de chlore dans l’eau, conduisant à une teneur en chlore supérieure au point critique.

TA (titre alcalimétrique simple) Mesure de la teneur d’une eau en alcalis (hydroxydes) et de la moitié de sa teneur

en carbonates alcalins et alcalino-terreux, déterminée par addition de la quantité d’acide sulfurique nécessaire au virage de la phénophtaléine du rouge à l’incolore à pH 8,3. Si le pH est inférieur à 8,3, le TA est nul et l’eau ne contient pratiquement que des bicarbonates. Le TA s’exprime en degrés français (°f). La notion équiva-lente allemande est le [pWert], exprimé en degrés allemands (°dH).

TA tension artérielle Pression de sang dans l’artère du patient.

TAC (titre alcalimétrique complet) Teneur d’une eau en alcalis (hydroxydes), en carbonates et en bicarbonates (ou hydrogénocarbonates) alcalins et alca-lino-terreux, déterminée par addition de la quantité d’acide sulfurique nécessaire au virage du méthylorange (ou hélian-thine) du jaune à l’orangé à pH 4.3. Le TAC s’exprime en degrés français (°f). La notion équivalente allemande est le [mWert] exprimé en degrés allemands (°dH).

Technique de la boutonnière Pour l’instant la technique de la boutonnière est la ponction de choix pour les patients en hémodialyse en centre avec FAV.

Température artérielle veineuse Elle est suivie et maintenue pendant la séance de dialyse

Temps de stase En dialyse périto-néale, durée pendant laquelle une poche de solution de dialyse reste dans la cavité abdominale du patient lors d’un échange.

TH (titre hydrotimétrique) Cf. Dureté de l’eau.

Toxines Poison. Certains des déchets pro-duits par l’organisme sont toxiques. Ils doivent être éliminés par les reins ou par dialyse, afin de ne pas empoisonner l’or-ganisme.

Ultrafiltration Procédé de filtration sur membranes de synthèse, minérales ou organiques, se situant entre la microfil-tration et la nanofiltration.

Ultraviolets Rayonnement émis par des lampes à vapeur de mercure avec une longueur d’onde voisine de 256 nano-mètres, agissant sur les molécules d’ADN des micro-organismes, et utilisé pour la désinfection des eaux.

Urée Déchet présent dans le sang, qui provient de la dégradation des protéines alimentaires. Les reins filtrent le sang pour éliminer l’urée. En cas de défail-lance des reins, le taux d’urée dans le sang augmente.

Urémie Accumulation de déchets dans le sang, entraînant un état pathologique. Une personne urémique peut souffrir de nausées, perdre du poids, présenter une pression artérielle élevée et/ou avoir des troubles du sommeil.

9 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

[ REIN ÉCHOS N°15 | WWW.REIN-ECHOS.FR ] 10DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

AAH Allocation adultes handicapés

ABM Agence de biomédecine

AERAS Assurer et emprunter avec un rsique aggravé de santé (convention)

AFSSA Agence française de sécurité sani-taire des aliments

AFU Association française d’urologie

AIS Anti-inflammatoire stéroïdien

ALB Albuminémie

ALD Affection de longue durée

AMD Aide médicale à domicile

AME Aide médicale d’Etat

AMELI Assurance maladie en ligne

AMI Acte médical infirmier

AMM Autorisation de mise sur le marché

ANAES Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (devenue HAS)

ABRÉVIATIONS USUELLES ADAPTÉES POUR L’IRC ET SES PATHOLOGIES

AP-HM Assistance publique des hôpitaux de Marseille

AP-HP Assistance publique des hôpitaux de Paris

ARH Agence régionale de l’hospitalisation (devenue ARS)

ARS Agence régionale de santé (ex ARH)

ASMR Amélioration du service médical rendu

AVC Accident vasculaire cérébral

BEH Bulletin épidémiologique hebdomadaire

CCLIN Centre de coordination de lutte contre les infections nosocomiales

CHI Centre hospitalier intercommunal :

CHR Centre hospitalier régional

CHS Centre hospitalier spécialisé

CHRU Centre hospitalier régional universitaire

CHU Centre hospitalier universitaire

CISS Collectif inter associatif sur la santé

CLUD Comité de lutte contre la douleur

CMU Couverture maladie universelle

CNAM Caisse nationale de l’assurance maladie

CNAMTS Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés

COPIL Comité de pilotage

COTER Comité technique d’orientation et de reclassement professionnel

CPAM Caisse primaire d’assurance maladie

CRU – CRUQ – CRUQPC Commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge

CVC Cathéter veineux central

CVP Cathéter veineux périphérique

D Dialyse (forfait)

DAS Direction de l’action sociale

DASRI Déchets d’activités de soins à risque infectieux

DCCRF Direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes

DCI Dénomination commune interna-tionale (médicaments)

DGOS Direction générale de l’offre de soins (ex DHOS)

DHOS Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (devenue DGOS)

DM Dispositif médical

DMP Dossier médical personnel

DP Dialyse péritonéale

[ OCTOBRE 2013 - MARS 2014 ] 11 DOSSIER SPÉCIAL MIEUX COMPRENDRE LA DIALYSE

DPA Dialyse péritonéale automatisée

DPCA Dialyse péritonéale continue ambu-latoire

ECBU Examen cytobactériologique des urines

ECG Electrocardiogramme

Effet indésirable Manifestation nocive et non recherchée, attribuée à un produit ou à une activité

EHPAD Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes

EPO Erythropoïétine

EPP Evaluation des pratiques professionnelles

ETP Education thérapeutique du patient

FAV Fistule artério veineuse

FHF Fédération hospitalière de France

FHP Fédération de l’Hospitalisation Privée

HAD Hospitalisation à domicile

HD Hémodialyse

HLA Human Leucocyte Antigen (antigène des leucocytes humains)

HTA Hypertension artérielle

ICALIN Indice composite des activités de lutte contre les infections nosocomiales

IDE Infirmier diplômé d’Etat

IFSI Institut de formation en soins infirmiers

IGAS Inspection générale des affaires sociales

IMC Indice de masse corporelle

INPES Institut national de prévention et d’éducation pour la santé

INS Identifiant national de santé

INSERM Institut national de la santé et de la recherche médicale

INVS Institut national de veille sanitaire

IRC Insuffisance rénale chronique

IRCT Insuffisance rénale chronique ter-minale

IRM Imagerie par résonance magnétique

IU Infection urinaire

IVS Institut de veille sanitaire

LEEM Les entreprises du médicament

Loi HPST Loi hôpital, patients, santé, terri-toires (loir du 21 juillet 2009)

MDPH Maison départementale des per-sonnes handicapées

MT Médecin traitant

MT2A Mission tarification à l’activité

NC Numerus clausus

OMS Organisation mondiale de la santé

PA Pression artérielle

PU-PH Professeurs des universités – Prati-ciens hospitaliers

RCP Résumé des caractéristiques du produit

RCT Recours contre tiers

REIN Réseau épidémiologique d’infor-mation en néphrologie

SAMU Service d’aide médicale urgente

SARTANS Antagonistes des récepteurs AT1 de l’angiotensine (médicaments anti-hypertenseurs)

SEP Sclérose en plaques

SMR Service médical rendu (pour les médicaments)

Soin Prolongé Soin destiné aux patients atteints de maladies chroniques invali-dantes entraînant un risque de défaillance des fonctions vitales et nécessitant une sur-veillance médicale constante.

SP Soins palliatifs

SROS Schéma régional d’organisation sanitaire

SSR Soins de suite et de réadaptation

T2A – TAA Tarification à l’activité

TASS Tribunal des affaires de sécurité sociale

UAD Unité d’autodialyse dialyse

UDM Unité de dialyse médicalisée

UFR Unité de formation et de recherche

UM Unité médicale

URPS Union régionale des professionnels de santé

VAD Visite à domicile

VSL Véhicule sanitaire léger

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