cadre d’accélération des objectifs du millénaire pour … · infantile de trois quarts et le...
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Cadre d’aCCélération des objeCtifs du Millénaire pour le développeMent
La garantie d’une santé materneLLe et infantiLe améLiorée
octobre de 2013
Copyright @gouvernment du Burundi et Pnud
tous droits réservés,
Crédits photos:
undP Burundi, uniCef Burundi et unfPa Burundi
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taBLes des matiÈres
préfaCe............................................................................................................................................8
Glosario......................................................................................................................................10
introduCtion................................................................................................................................14
CHapitre i - oMd 4 : réduire la Mortalité des enfants de Moins de Cinq ans........261.1 Le contexte général..................................................................................................................................................271.2 Progrès, problèmes et défis....................................................................................................................................281.3 interventions prioritaires..........................................................................................................................................361.4 analyse des goulots d’étranglement..................................................................................................................421.5 accélérer les progrès vers l’omd4 : identifier les solutions..........................................................................48
CHapitre ii - oMd5 : aMéliorer la santé Maternelle........................................................842.1 Le contexte général...................................................................................................................................................852.2 Progrès, problèmes et défis.....................................................................................................................................862.3 interventions stratégiques......................................................................................................................................962.4 analyse des goulots d’étranglement.................................................................................................................1002.5 accélérer les progrès vers l’omd 5 : identifier les solutions......................................................................104
ConClusion..................................................................................................................................................................144
anneXes...........................................................................................................................................................................1461. Liste de la bibliographie et des sources des données....................................................................................1462. Brève description des méthodes de collecte des données........................................................................1463. détail de la consultation nationale.....................................................................................................................1464. Liste des partenaires impliqués..............................................................................................................................147
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Liste des figures et taBLeauX
figure 1.1.1 : évolution du taux de mortalité infanto-juvénile au Burundi entre 1990-2010 selon les sources..........................................................................................................29
figure 1.1.2 : tendance du taux de mortalité infanto-juvénile au Burundi (décès pour 1000 naissances vivantes).......................................................................................................................29
figure 1.1.3 : part de la mortalité néonatale et de la mortalité infantile dans la mortalité des enfants de moins de cinq ans au Burundi.......................................................................30
figure 1.1.4 : taux de mortalité infantile entre zéro et un mois........................................................................30
figure 1.2.1 : évolution de la couverture vaccinale des enfants de 12 mois contre la rougeole au Burundi..................................................................................................................31
figure 1.2.2 : causes de mortalité des enfants de moins de cinq ans au Burundi en 2010.....................32
figure 1.3.1 : évolution du taux de mortalité infanto-juvénile au Burundi de 1990 à 2015...................34
figure 2.1.1 : mortalité périnatale selon l’âge de la mère...................................................................................85
figure 2.2.1 : évolution du taux de la mortalité maternelle au Burundi........................................................87
figure 2.2.2 : taux de la mortalité maternelle dans les pays de la Communauté de l’afrique de l’est.....................................................................................................................87
figure 2.2.3 : évolution du taux d’accouchements assistés depuis 2000......................................................88
figure 2.2.4 : évolution du taux d’accouchements assistés au Burundi.........................................................88
figure 2.2.5 : comparaison du taux des accouchements assistés en milieux de soins pour l’année 2011 par province...........................................................................................89
figure 2.2.6 : évolution du taux de prévalence de la contraception moderne............................................90
figure 2.2.7 : évolution des besoins non satisfaits en planification familiale...............................................91
figure 2.2.8 : disparités provinciales de l’utilisation de la contraception......................................................92
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tableau 1 : tableau synoptique de la situation des omd au Burundi.............................................................16
tableau 2 : quotients de mortalité des enfants selon certaines caractéristiques socio-économiques (eds 2010).....................................................................................................27
tableau 3 : liens entre documents de planification et les interventions retenues.....................................39
tableau 4 : synthèse des interventions prioritaires retenues..............................................................................40
tableau 5 : synthèse des goulots d’étranglement affectant les interventions prioritaires retenues...45
tableau 6 : synthèse des solutions retenues pour l’accélération des progrès de l’omd 4......................50
tableau 7 : plan d’actions pays pour l’accélération de la réalisation de l’omd 4........................................62
tableau 8 : plan de mise en œuvre et de suivi.........................................................................................................70
tableau 9 : synthèse des différents indicateurs en rapport avec la santé maternelle au Burundi........94
tableau 10 : synthèse des interventions prioritaires retenues........................................................................100
tableau 11 : synthèse des goulots d’étranglement affectant les interventions prioritaires retenues...102
tableau 12 : synthèse des solutions retenues pour l’accélération des progrès de l’omd.....................108
tableau 13 : plan d’actions pays pour l’accélération de la réalisation de l’omd 5...................................122
tableau 14 : cadre logique du suivi-évaluation du Cao (omd 5)..................................................................132
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PréfaCe
depuis 1990, une série de conférences et de sommets mondiaux ont eu lieu sous l’égide de l’organisation des nations unies (onu) dans le but d’établir un programme d’actions comportant des objectifs internationaux de développement quantifiables, assortis de cibles chiffrées et d’indicateurs permettant de mesurer les progrès accomplis dans chaque domaine. ainsi, le 8 septembre 2000, 191 pays dont le Burundi ont adopté à new York une résolution de l’assemblée générale des nations unies, appelée « déclaration du millénaire ».
Cette « déclaration du millénaire » a défini une vision à l’horizon 2015 d’un monde débarrassé de l’extrême pauvreté, d’un monde où grâce à la scolarisation universelle l’égalité des chances pour les filles et les garçons existerait tant à l’école que - plus tard - dans la vie socio - économique et politique, d’un monde où la mortalité des enfants serait très réduite et où la mortalité maternelle liée à l’accouchement serait beaucoup moins élevée, etc. en un mot : « un monde meilleur pour tous ! ».
Les objectifs du millénaire pour le développement (omd) contenus dans la « déclaration du millénaire » constituent une plate-forme de huit (8) objectifs, déclinés en dix-huit cibles (18) ou sous-objectifs quantifiés. Parmi les objectifs du millénaire pour le développement dont les progrès sont mesurés en se référant aux chiffres qui prévalaient en 1990, le quatrième a pour cible la réduction de la mortalité infantile de trois Quarts et le cinquième vise l’amélioration de la santé maternelle moyennant la réduction de la mortalité maternelle de 75% et l’accès universel à la santé génésique.
depuis que cet engagement mondial a été pris en 1990, la région africaine a lancé une série d’initiatives à travers différentes déclarations portant sur l’amélioration des systèmes de santé et sur l’offre des soins de santé maternelle, notamment la déclaration de maPuto de Juin 2004 et ouagadougou en 2008 etc. Le Burundi a fait siennes toutes ces initiatives et les résultats déjà obtenus en rapport avec la réduction de la mortalité infantile, infanto-juvénile, néonatale et maternelle sont encourageants.
des avancées significatives ont été enregistrées au Burundi vers l’atteinte des omd 4 et 5 et ces progrès résultent d’une série d’initiatives et stratégies entreprises par le Burundi en vue d’accélérer l’atteinte desdits omd, notamment : la politique de gratuité des soins aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes ou qui accouchent, en vigueur depuis 2006 ; la stratégie de financement du secteur de la santé sur la base des performances des structures sanitaires mises en œuvre depuis 2009 ; le renforcement à partir de 2007 du système de référence et contre-référence des urgences obstétricales et médico-chirurgicales, ainsi que les capacités des ressources humaines sur l’offre des soins obstétricaux et néonatals d’urgence de base et complets (sonuB et sonuC), la technologie contraceptive etc.
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Cet engagement ferme du Burundi à améliorer la santé de la mère et de l’enfant se manifeste à travers tous les documents de politique et de stratégies du Burundi entre autres le document de Politique nationale de santé 2005-2015, le document du Cadre stratégique de Lutte contre la Pauvreté iième génération, le Plan national de développement sanitaire (Pnds ii 2011-2015), la feuille de route nationale pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile 2009-2015, etc.
néanmoins, le Burundi est encouragé à fournir encore plus d’efforts pour atteindre les cibles fixées pour les omd 4 et 5 d’ici à 2015 et surtout pour consolider les acquis des réalisations antérieures, d’où l’élaboration de ce document du Cadre d’accélération des omd précités. Les analyses faites dans ce document du Cadre d’accélération des omd au Burundi montrent clairement que l’atteinte des omd 4 et 5 restent possibles à condition que soient mises en avant des interventions à haut impact dans des domaines clés et en engageant des actions à résultats rapides.
nous voudrions avant de terminer remercier tous les partenaires qui, de près ou de loin, ont bien voulu accompagner le Burundi dans ce processus d’élaboration de ce document du Cadre d’accélération des omd 4 et 5. notre gratitude va aussi par anticipation à l’endroit de tous les partenaires qui voudront bien apporter un soutien tant technique que financier à la mise en œuvre du plan d’action contenu dans ce document.
Honorable dr sabine ntaKarutimanaMinistre de la santé publique et de la lutte contre le sida
madame rosine sori-CouLiBaLYCoordinatrice résidente des activités opérationnelles du système desnations unies au burundi
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gLossaire
aCt : Combinaison à base d’artésunate anJe : alimentation du nourrisson et du Jeune enfantaPd : aide publique au développementarV : antirétroviralasC : agent de santé CommunautaireBad : Banque africaine de développementBds : Bureau du district sanitaire Bif : franc burundaisBm : Banque mondialeBPs : Bureau de la Province sanitaireCao : Cadre d’accélération des omdCarmma : Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en afriqueCdmt : Cadre de dépenses à moyen termeCds : Centre de santéCmam : gestion Communautaire de la malnutrition aiguëCmam: Prise en Charge de la malnutrition aiguë selon l’approche CommunautaireCPn : Consultation PrénataleCPon : Consultation PostnataleCPsd : Cadre de concertation des Partenaires pour la santé et le développementCsLP : Cadre stratégique de la Lutte contre la PauvretéCtB : Coopération technique BelgedBC : distribution à base communautaire des méthodes contraceptives non prescriptiblesdgP : direction générale de la PlanificationdgPs : direction générale de la Protection socialedgssLs : direction générale des service de santé et de la Lutte contre le sidadise : direction des infrastructures et équipements dods : direction de l’offre et de la demande des soinsdPae : direction Provinciale de l’agriculture et de l’élevagedPPs : direction des Programmes et des Projets de la santédPsHa: direction de la Promotion de la santé, Hygiène et assainissementdtC3 : diphtérie tétanos Coqueluche dQs : outil d’autoévaluation de la qualité des donnéeseaC : east africa Community eaPHLn : east african Public Health Laboratory networkeB-sonu : évaluation des besoins en soins obstétricaux néonatals d’urgence
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eds : enquête démographique et de santéena: actions essentielles en nutritionePs : éducation pour la santé farn : foyer d’apprentissage et de réhabilitation nutritionnellefdr : feuille de routefmi : fond monétaire internationalfnuaP : fonds des nations unies pour la populationfosa : formations sanitairesgaVi : global alliance for Vaccination and immunisationgiZ : agence allemande de Coopération internationalegnud : groupe des nations unies pour le développementidH : indice de développement humainieC/CCC : information, éducation, Communication/ Communication pour le Changement de Communicationigme : groupe inter-agences des nations unies pour l’estimation de la mortalité infantileimC : international medical Corpsist : infection sexuellement transmissibleJiCa : agence Japonaise de Coopération internationalemiCs : enquête à indicateurs multiplesmiiLda: moustiquaires imprégnées d’insecticide à Longue durée d’actionmmeig : maternal mortality estimates interagency group msf : médecins sans frontièresmsPLs : ministère de la santé Publique et de la Lutte contre le sidann : mortalité néonatalentiC : nouvelles technologies d’information et de CommunicationoCde : organisation de Coopération et de développement économiqueoHi : organisation Hydrographique internationaleomd : objectifs du millénaire pour le développementoms : organisation mondiale de la santéong : organisation non gouvernementalePam : Programme alimentaire mondialPBf : financement basé sur la performancePCime : Prise en Charge intégrée des maladies de l’enfantPeV : Programme élargi de VaccinationPf : Planning familial
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Pma : Paquet minimum d’activitésPnds : Plan national de développement sanitairePniLP : Programme national intégré de la Lutte contre le PaludismePnLs : Programme national de la Lutte contre le sidaPnn : mortalité postnatalePnsr : Programme national de santé de la reproductionPnud : Programme des nations unies pour le développementPronianut : Programme national intégré d’alimentation et de nutritionPsnn : Plan stratégique national de nutritionPtf : Partenaire technique et financierPtme : Prévention de la transmission du ViH/sida de la mère à l’enfantQuiBB : Questionnaire sur les indicateurs de Base et du Bien être rdC : république démocratique du CongorgPH : recensement général de la Population et de l’Habitatrss-gaVi : renforcement du système de santé-global alliance for Vaccination and immunisationsg : secrétaire généralsnis : système national de l’information sanitairesnu : système des nations uniessone : soins obstétricaux néonatals essentielssonu : soins obstétricaux néonatals d’urgencesonuB : soins obstétricaux néonatals d’urgence de BasesonuC : soins obstétricaux néonatals d’urgence Completssr : santé de la reproductionssP : soins de santé primairesssr : santé sexuelle et de reproductiontiC : technologie de l’information et de la communicationtPi : traitement Préventif intermittentua : union africaineue : union européenneuniCef : fond des nations unies pour l’enfanceusaid: united states agency of international development ViH/sida : Virus de l’immunodéficience Humaine/syndrome d’immunodéficience acquise
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introduCtion
UNFPA Burundi
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Le Burundi est un pays situé à cheval entre l’afrique de l’est et l’afrique Centrale. il est entouré de trois pays : le rwanda au nord, la tanzanie au sud et à l’est, et la république démocratique du Congo (rdC) à l’ouest. sa superficie est de 27 834 km2 incluant la surface des eaux territoriales. il est situé à 3°22’ 34’’ de latitude sud et à 29°21’36’’ de longitude est.
son relief est dominé par de hauts plateaux au centre et le reste du territoire est occupé par la plaine de l’imbo à l’ouest, la dépression de Kumoso à l’est ainsi que les lacs dont le plus grand est le lac tanganyika.
son climat est tropical avec quatre saisons, une petite saison des pluies (d’octobre à décembre), une petite saison sèche (janvier à février), la grande saison des pluies (de mars à mai) et la grande saison sèche (de juin à septembre).
sa population était estimée à 8 053 574 habitants en 2008 avec 50,8% de femmes et 49,2% d’hommes et une croissance démographique annuelle de 2,4%1. L’indice synthétique de fécondité est de 6,42 enfants en moyenne par femme, ce qui est très élevé. si ce rythme se maintient au cours des deux prochaines décennies, le Burundi pourrait compter 10,2 millions d’habitants en 2018, et 11,5 millions en 2023. avec une densité démographique de 310 habitants au km² au niveau national, le Burundi est classé parmi les pays les plus peuplés d’afrique Cette population vit essentiellement en milieu rural, soit 9 habitants sur 10. La population est majoritairement jeune, avec 56,1% de moins de 20 ans dont 44,1% de moins de 15 ans.
Le Burundi est un des pays les plus pauvres du monde en situation de postconflit et de consolidation de la paix. il se trouve dans une phase de transition de l’humanitaire vers le développement qui s’inscrit dans son Cadre
stratégique de lutte contre la pauvreté de deuxième génération (CsLP ii). Le rapport mondial sur le développement humain 2011 du Pnud le classait 185ème sur 187 avec un indice sur le développement humain (idH) de 0,316. en 2012, des progrès notables ont été réalisés grâce aux performances du secteur de l’éducation puisque : sur les 186 pays répertoriés, le Burundi est classé en 178ème position avec un idH de 0,355.
les proGrès vers la réalisation des oMd dans le pays
adoptés en septembre 2000 au sommet du millénaire à new York par les dirigeants du monde entier, les objectifs du millénaires pour le développement, omd en sigle, constituent des engagements historiques pris par tous les gouvernements du monde et représentent un projet conçu pour permettre de cheminer vers une société mondiale plus juste, moins frappée par la pauvreté et moins incertaine. dès le départ, le Burundi a été une partie prenante de ce processus et a incorporé les omd dans les documents de stratégie de réduction de la pauvreté.
Le troisième rapport national sur les objectifs du millénaire pour le développement, édition 2012, préparé par le gouvernement avec l’appui de l’équipe pays du système des nations unies au Burundi, montre globalement que le chemin à parcourir reste encore long et que la plupart des cibles fixées sur les omd ne pourront pas être atteintes à l’horizon 2015 (voir tableau n°1 : situation des omd au Burundi en 2012). en effet, s’il est possible d’atteindre l’omd 2 en rapport avec l’éducation primaire pour tous et d’enregistrer des avancées significatives au niveau des omd relatifs à l’amélioration de la santé, l’élimination de l’extrême pauvreté et de la faim n’appartient par contre pas au domaine du possible.
1. Cette donnée se réfère au RGPH 2008 2. EDS 2010
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Cible État des indicateursIndicateur Possibilité d’atteinte en 20154
Cible 1: réduire de moitié entre 1990 et 2015 la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour.• Basederéférenceen1990:35%• Objectif2015duBurundi:17,5%
en dessous du seuil de pauvreté.
Cible 2 : réduire de moitié la proportion des personnes qui souffrent de la faim entre 2000 et 2015.
Base 1990 : 30,2% ; objectif 2015 : 15,1%
Cible 1 : de 2000 à 2015, donner à tous les enfants, garçons et filles partout dans le monde, les moyens d’achever un cycle complet d’études primaires.
Cible 1 : éliminer les disparités entre les sexes dans les enseignements primaire et secondaire de 2000 à 2005, si possible et à tous les niveaux de l’enseignement en 2015 au plus tard.
• 67%en2006avecuneprojectionquiindique45%en2015.
• 36,4%en2006et33,3%en2011.
• 9%en2006.
• 26,9%en2010.
• Plusde50%delapopulationen2010.
• 96,1%en2010/2011.
• 51,2%en2010.
• 77,6%en2010.
• Primaire99%en2011.• Secondaire72%en2011etSupérieur54%en2011.
• 77,6%en2011
• Nondisponible
• 32%en2010
• Proportiondelapopulationdisposantdemoinsd’undollarparjour.
• Indiced’écartdelapauvreté0 [incidence de la pauvreté X degré de pauvreté].
• Partducinquièmelepluspauvredelapopulationdanslaconsommationnationale.
• Pourcentaged’enfantsdemoinsdecinqansprésentantuneinsuffisancepondérale.
• Proportiondelapopulationn’atteignantpasleniveauminimald’apport
calorique.
• Tauxnetdescolarisationdansleprimaire.
• Proportiond’écolierscommençantlapremièreannéed’étudesdansl’enseignement primaire et terminant la cinquième.
• Tauxd’alphabétisationdes15à24ans.
• Rapportfilles/garçonsdansl’enseignementprimaire,secondaireetsupérieur.
• Tauxd’alphabétisationdesfemmesde15à24ansparrapportàceluideshommes.
• Pourcentagedesfemmessalariéesdanslesecteurnonagricole.
• ProportiondesiègesoccupéspardesfemmesauParlementnational.
improbable
improbable
Probable
improbable
Possible
• Probableauprimaire
• Possibleausecondaire
• Improbableausupérieur
Tableau 1 : Tableau SYNOPTIQue De la SITuaTION DeS OMD au buRuNDI3
OMD 1 : ÉlIMINeR l’eXTRÊMe PauVReTÉ eT la FaIM
OMD 2 : aSSuReR uNe ÉDuCaTION PRIMaIRe POuR TOuS
OMD 3. PROMOuVOIR l’ÉGalITÉ DeS SeXeS eT l’auTONOMISaTION DeS FeMMeS
3. Toutes les sources de données sur l’état des indicateurs sont chaque fois indiquées dans le texte.4. PROBABLE = haute possibilité ; POSSIBLE = moyenne possibilité ; IMPROBABLE = faible possibilité
Ledit rapport invite les pouvoirs publics à redoubler d’efforts pour introduire les réformes structurelles nécessaires, améliorer le climat des affaires, mobiliser des ressources et élargir l`espace budgétaire, dans le but d`investir dans les secteurs prioritaires pour induire une croissance durable qui aidera à sortir progressivement de la pauvreté.
Ceci suppose en particulier de surmonter les quatre pièges décrits par Collier (2007), à savoir le piège des conflits, le piège de la dépendance des ressources naturelles, le piège de l’enclavement, et le piège de l’insuffisance de gouvernance ousimplement de la mauvaise gouvernance.
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Cible État des indicateursIndicateur Possibilité d’atteinte en 20154
Cible 1 : réduire de deux tiers entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.• Base1990:183• Objectif2015duBurundi:67
Cible 1 : réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.• Base1990:1100• Objectif2015duBurundi:275
Cible 2 : assurer en 2015, l’accès universel à la santé de la reproductionobjectif 2015 du Burundi.
Cible 1 : d’ici à 2015, avoir stoppé la propagation du ViH/sida et commencé à inverser la tendance actuelle.
Cible 2 : de 2000 à 2015, avoir maîtrisé le paludisme et d’autres grandes maladies et avoir commencé à inverser la tendance actuelle.
• 142pourmilleen2010.
• 42pourmilleen2010.
• 92%en2010.
• 800en2010selonMMEIG.
• 500selonEDS2010.
• 68%en2012.
• 25,3%en2012(RapportPNSR).• 11%en2010(EDS).• Aumoinsunevisite:100%en2012(RapportPNSR).• Aumoins4visites:79,9%en2012(RapportPNSR).• 31%en2010(EDS).
• 1,4%en2011.
• 21,9%en2010.
• 140000en2010.
• Tauxdedécès:1,9%en2006.
• 38%delapopulationgénérale,45,3%desenfantsdemoinsde5anset50%defemmes enceintes dorment sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide de longue durée d’action en 2010.
• 162pour100000habitants en 2010.
• Tauxdedétectionen2010:70%;tauxdescassoignés:79%. en 2005 contre norme de 85%.
• Tauxdemortalitédesenfantsdemoinsdecinq(5)ans.
• Tauxdemortaliténéonatale.
• Proportiond’enfantsvaccinéscontrelarougeole.
• Tauxdemortalitématernelle(décèssur100000naissancesvivantes).
• Proportiond’accouchementsassistéspardupersonneldesantéqualifié.
• Tauxdeprévalencecontraceptive.
• Tauxdeféconditéchezlesadolescentes
• Couvertureenconsultationprénatale(aumoinsunevisiteetaumoins4visites).
• Besoinsnonsatisfaitsenplanificationfamiliale.
• TauxdeprévalenceduVIHparmilesfemmesenceintesâgéesde15à24ans. • Utilisationdupréservatif.
• Nombred’enfantsorphelinsduSida.
paludisme
• Tauxdeprévalencedupaludismeettauxdemortalitéliéàcettemaladie.
• Proportiondelapopulationvivantdansleszonesàrisquequiutilisentdesmoyensdeprotectionetdestraitementsefficacescontrelepaludisme.
tuberculose
• Tauxdeprévalencedelatuberculoseettauxdemortalitéliéàcettemaladie.
• Proportiondecasdetuberculosedétectésetsoignésdanslecadredetraitement de brève durée sous surveillance directe.
improbable
Possible
Possible
Possible
Possible
OMD 4. RÉDuIRe la MORTalITÉ DeS eNFaNTS De MOINS De CINQ aNS
OMD 5. aMÉlIOReR la SaNTÉ MaTeRNelle
OMD 6. COMbaTTRe le VIH/Sida, le PaluDISMe eT D’auTReS MalaDIeS
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Cible État des indicateursIndicateur Possibilité d’atteinte en 20154
Cible1 : intégrer les principes de développement durable dans les politiques nationales et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources environnementales.
Cible 2 : réduire de moitié, de 2000 à 2015, le pourcentage de la population qui n’a pas accès de façon durable à un approvisionnement en eau de boisson salubre.
• Objectif2015:73,5%avecaccèsà l’eau potable.
Cible 3 : réussir, de 2000 à 2015, à améliorer sensiblement la vie d’au moins 100 millions d’habitants des taudis.
Cible1 : Poursuivre la mise en place d’un système commercial et financier ouvert, fondé sur des règles, prévisible et non discriminatoire.
Cible 2 : traiter globalement la dette des pays en développement, par des mesures d’ordre national et international propres à rendre leur endettement viable à long terme.
Cible 3 : en coopération avec les pays en développement, formuler et appliquer des stratégies qui permettent aux jeunes de trouver un travail décent et utile.
Cible 4 : en coopération avec l’industrie pharmaceutique, rendre les médicaments essentiels disponibles et abordables dans les pays en développement.
Cible 5 : en coopération avec le secteur privé, faire en sorte que les avantages des nouvelles technologies, en particulier des technologies de l’information et de la communication, soient accordés à tous.
• 6,7%en2010.
• 5,6%en2008.
• Nondisponible.
• 0,0234en2010.
• 72,72%en2010.
• 46%en2010.
• Nondisponible.
• 39,64%en2010.
• Tauxdecouvertureducommerce:20%en2010.
• 1,2%en2010.
• Nondisponible.
• Nondisponible.Le niveau d’accès reste bas à cause de la pauvreté.
• Fixes:3,9pour1000hab. en 2010.• Mobiles:137,2pour1000hab.en2010.
• 10%delapopulationen2008.
• Proportiondezonesforestières.
• Superficiedesterresprotégéespourpréserverlabiodiversité.
• PIBparunitéd’énergieconsommée(rendementénergétique).
• Emissiondedioxydedecarbone(CO2),tonnesmétriquesdeCO2partête(CdiaC).
• Proportiondelapopulationayantaccèsàunesourced’eaumeilleure.
• Proportiondelapopulationayantaccèsàunmeilleursystèmed’assainissement.
• Proportiondelapopulationayantaccèsàlasécuritéd’occupationdeslogements.
• APDreçueparlepaysendéveloppementenpourcentagedeleurrevenunational brut
• Accèsaumarché:Proportiondesexportations.
• Viabilitédeladette:Servicedeladette,enpourcentagedesexportationsdebiens et de services.
• Tauxdechômagedes15à24ans.
• Proportiondelapopulationayantdurablementaccèsàdesmédicamentsdebase à un coût abordable.
• Nombredelignestéléphoniquespour1000habitants.
• Nombred’utilisateursd’Internetpour1000habitants.
improbable
Possible
improbable
improbable
Possible
improbable
OMD 7. aSSuReR uN eNVIRONNeMeNT DuRable
OMD 8. MeTTRe eN PlaCe uN PaRTeNaRIaT MONDIal POuR le DÉVelOPPeMeNT
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les problèMes passés et éMerGents
Les efforts de mise en œuvre des interventions, visant l’atteinte des omd en rapport avec la santé, sont confrontés aux problèmes passés et émergents suivants :
Le coût de la crise sociopolitique de la décennie 1990 pèse encore sur le décollage effectif de l’éco-nomie. entre 1990 et 2002, le PiB a diminué de près de 20% et la pauvreté extrême s’est considé-rablement accrue, passant de 35% à 81,3% entre 1990 et 1998 avant de baisser progressivement pour atteindre 67% en 20065. L’espérance de vie est tombée de 51 ans en 1990 à 49 ans en 20086 pour remonter à 50 ans en 20107. ainsi, le coût social et humain de la guerre est dramatique. en dix ans de crise, la plupart des indicateurs de développement humain ont régressé de 15 ans, notamment celui de la pauvreté.
La crise financière mondiale a des conséquences néfastes sur le système de santé en général et sur les interventions ciblant les enfants et les femmes en particulier. d’une part, la réduction du volume de l’aide internationale va affaiblir les ressources financières affectées aux programmes du secteur de la santé et, d’autre part, la réduc-tion du nombre d’emplois, occasionnée par la baisse des investissements, risque de diminuer la capacité financière contributive des ménages et de limiter leur accès aux soins.
La démographie galopante freine sensiblement le développement socio-économique du Burun-di. en effet, la forte fécondité accentue la pres-sion sur les ressources alimentaires et augmente la pression de la demande sur les services de santé en général, et ceux de la mère et de l’enfant en particulier.
Le Burundi est affecté par l’augmentation mon-diale du prix des denrées alimentaires et du carburant. Les importations alimentaires sont cruciales pour compléter une production agri-cole structurellement déficitaire. La pression démographique et les changements climatiques contribuent à la déforestation du pays avec comme conséquence, par exemple, l’augmenta-tion du prix du charbon qui représente la source principale de combustible et près de 95% du bilan énergétique globale du pays. L’envolée du prix des denrées alimentaires et des combus-tibles et la pression démographique ont aggravé l’insécurité alimentaire au Burundi ; les ménages les plus pauvres ne sont plus en mesure d’assurer unealimentationsuffisantepoureux-mêmesetpour leurs enfants.
Les aléas climatiques récurrents, tels que les déficits hydriques et les inondations auxquels le Burundi fait face depuis les années 2000, ont poussé certains ménages à moins investir dans certaines cultures de bonne valeur nutrition-nelle, notamment pour l’alimentation des en-fants et des femmes (céréales et légumineuses), et à préférer les tubercules.
l’initiative Cao
Le sommet 2010 sur les omd a été marqué par l’examen exhaustif de l’état d’avancement des omd ; il s’est également penché sur l’impact de nouveaux défis et de nouvelles réalités, telles que les crises financières et économiques mondiales, les changements climatiques, et les nouvelles données et innovations de nature à accélérer et à soutenir les progrès vers les omd. au niveau des pays, cet examen devrait contribuer à l’identifica-tion des goulots d’étranglement et des solutions requises pour accélérer les progrès des omd, en retard dans le cadre des processus de planifica-tion existants.
5. SQUIB 20066. RGPH 20087. SWOC
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dans le cadre d’un Cao au regard des tendances du passé et des retards déjà enregistrés. après plusieurs interactions et analyses, le gouverne-ment a décidé de cibler les omd 4 et 5 pour la mise en œuvre du Cadre d’accélération de la réa-lisation des omd au Burundi en se basant sur les facteurs et raisons ci-dessous :
- les progrès notables réalisés au cours des der-nières années et les engagements politiques de haut niveau qui prévalent depuis 2005 en faveur des soins de santé des enfants de moins de cinq ans et des femmes qui accouchent ;
- les concepts de continuité et d’intégration des soins de santé dans l’offre des soins de qua-lité au couple mère-enfant qui, entre autres, confirment l’inséparabilité du couple mère-enfant ;
- l’engagement du système général des nations unies (snu) à travers la « stratégie globale pour la santé de la mère et de l’enfant », sa campagne « chaque femme, chaque enfant » et d’autres évidences scientifiques en faveur du couple mère-enfant ;
- le souci d’alignement du snu sur les objectifs du gouvernement, conformément à la décla-ration de Paris, en ayant à l’esprit :
o les engagements pris par le gouvernement du Burundi pour la mise en œuvre de la stra-tégie mondiale de la santé des femmes et des enfants ;
o les récents engagements pris par les pays, dont le Burundi, les 14 et 15 juin 2012 à new York en matière de survie de l’enfant pour mettre fin aux maladies infantiles évitables. À ce sujet, la ministre en charge de la santé a recommandé de considérer le couple mère-enfant pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile au Burundi, lors de la séance de restitution de cette rencontre ;
Pour faciliter ce résultat, les nations unies ont élaboré et testé un Cadre d’accélération des omd (Cao). Ce dernier a été entériné par l’initia-tive africaine en faveur des omd qui est présidée par le secrétaire général des nations unies et qui comprend la Commission de l’ua, la Commission de l’ue, la Banque mondiale, le fmi, la Banque africaine de développement (Bad) et l’oCde.
Les exercices d’application du Cao ont pour but d’accélérer la réalisation des omd en mauvaise voie dans les pays, régions et/ou groupes de po-pulation concernés. ils reposent sur une volonté d’identifier les obstacles qui freinent les pro-grès et de trouver des solutions ayant fait leurs preuves pour éliminer ces obstacles.
L’élaboration du Cao débouche sur la rédaction d’un plan d’action complet visant à accélérer la progression des omd sélectionnés. Ce plan s’aligne sur les plans de développement natio-naux et régionaux en vigueur et rassemble les différents partenaires autour d’objectifs et résul-tats communs au niveau national. Le plan d’ac-tion du Cao tient compte des problèmes d’iné-galités entre zones géographiques et groupes de populations et propose des solutions adéquates à ces problèmes.
dix pays pilotes, dont quatre en afrique (ghana, tanzanie, togo et ouganda), ont formulé leur Cao en 2010. Les résultats encourageants obte-nus dans les pays pilotes militent en faveur d’une application du Cao dans un plus grand nombre de pays. Le Cao a par la suite été approuvé par le groupe des nations unies pour le développe-ment (gnud). sa mise en œuvre a été étendue à d’autres pays et, aujourd’hui, une dizaine de pays ont adopté et expérimenté cette approche.
Le gouvernement burundais, en collabora-tion avec ses partenaires au développement, a constaté en juillet 2012, exception faite de l’omd 2, que tous les autres omd pouvaient être ciblés
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ministère de l’agriculture et l’élevage, du minis-tère de la solidarité nationale du genre et des droit de la personne humaine, du ministère des finances et de la Planification du développe-ment, du ministère de l’intérieur et des cadres des agences du snu (oms, fnuaP, uniCef, Pnud). Ce groupe de travail avait pour responsa-bilité de conduire le processus d’élaboration du Cao et de son plan d’action jusqu’à sa validation et sa soumission.
À l’issue d’une collecte et d’une analyse prélimi-naire de la documentation disponible et l’élabo-ration d’une note conceptuelle par le groupe de travail, les travaux d’élaboration du Cao se sont poursuivis en novembre 2012 par l’identifica-tion des domaines et interventions prioritaires, l’analyse de leur performance, l’identification des goulots d’étranglement et les propositions de solution.
en février 2013, avec l’appui technique d’un conseiller régional du Pnud à dakar, le groupe de travail sur le Cao a organisé deux ateliers du 12 au 15 et du 20 au 22 février 2013 qui ont permis de parcourir méthodologiquement les étapes du Cao et de réaliser les trois premières étapes du processus : 1) finaliser l’identification des interventions né-cessaires à la réalisation des omd 4 et omd 5 ;
2) analyser les goulots d’étranglement qui han-dicapent la mise en œuvre de ces interventions prioritaires et
3) identifier des solutions de court terme suscep-tibles de lever lesdits goulots et leur priorisation.
en mars 2013, un séminaire a été organisé à gi-tega du 04 au 08 mars 2013 en vue de rédiger le document du cadre d’accélération des omd 4 et omd 5, y compris le plan d’action selon le cane-vas requis. La première ébauche du Cao produite
o les recommandations issues de l’atelier multipays organisé à ouagadougou du 21 au 23/6/12 sur la redevabilité pour la santé de la femme et de l’enfant, au cours duquel il a été fortement recommandé aux pays d’élaborer une feuille de route (fdr) à partir d’un canevas harmonisé partagé. Les pays ont par ailleurs été informés que les parte-naires s’engagent à contribuer à la mise en œuvre de cette feuille de route à travers un fonds catalytique de 250 000 usd par pays qui aura soumis sa fdr. Le Burundi doit saisir cette opportunité ;
o la mise en place par le ministère de la santé publique et de la Lutte contre le sida d’une plate-forme multisectorielle pour la réduc-tion de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en vue d’atteindre les omd 4 et 5 ;
o le Plan d’action de maputo ;
o la Campagne pour l’accélération de la réduc-tion de la mortalité maternelle en afrique (Carmma) ;
o la déclaration du sommet de l’union afri-caine de 2010 sur les actions à mener en faveur de la santé maternelle, néonatale et infantile.
la desCription du proCessus Consul-tatif du Cao au burundi
La réflexion sur l’élaboration du Cao pour le Burundi date du mois d’avril 2012 sous l’initiative du Pnud, en concertation avec le gouvernement du Burundi.
en septembre 2012, le gouvernement a mis en place un groupe de travail sur le Cao. il s’agit d’une équipe multisectorielle composée des cadres du msPLs (Pronianut, PnLs, PeV, Pnsr, dPsHa, PniLP, dods, dPPs, dgP), des cadres du
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a été remise à toutes les parties prenantes/tous les Ptf en les invitant à non seulement enrichir le document de leurs observations, mais aussi à s’engager notamment financièrement à soutenir la mise en œuvre du Cao. Le groupe de travail a ensuite pris note des observations et des enga-gements des partenaires.
Le document final a été adopté le 28 Juin 2013 par le Cadre de Concertation des Partenaires pour la santé et le développement (CPsd) qui regroupe toutes les parties prenantes du secteur, notamment les représentants du gouvernement, des Partenaires techniques et financiers (Ptf) ainsi que ceux de la société civile. Ce groupe sec-toriel est coprésidé par la ministre de la santé et de la Lutte contre la sida et la Belgique qui est le chef de file des Ptf.
Vu que le Burundi a choisi deux omd 4 et omd 5 dans le cadre d’accélération des omd, nous développerons les chapitres suivants en deux parties, l’une sur l’omd 4 (chapitre ii) et l’autre sur l’omd 5 (chapitre iii).
Les femmes et les enfants sont des populations essentielles pour le développement et un fort investissement dans ce domaine présente plu-sieurs avantages, dans la mesure où il pourrait contribuer à accélérer le rythme de réduction de la pauvreté en stimulant la productivité et la croissance économique. en plus, cet investisse-ment apporterait aux femmes et enfants la pos-sibilité de réaliser leurs droits fondamentaux en tant qu’êtres humains.
en œuvrant pour les omd 4 et 5, les autres omd seraient positivement affectés.
i. oMd 4 : réduire la Mortalité des enfants de Moins de Cinq ans
UNFPA Burundi
27
1.1 - Le ConteXte généraL selon les résultats de l’enquête démographique et de santé (eds) 2010, le taux de mortalité infantile est estimé à 59 décès/1000 naissances
vivantes tandis que le taux de mortalité infanto-juvénile est de 96 décès/1000 naissances vivantes. Ces taux varient selon la résidence, la région, le niveau d’instruction de la mère et les quintiles de bien-être économique comme l’indique le tableau ci-dessous.
QuOTIeNTS De MORTalITÉ DeS eNFaNTS SelON CeRTaINeS CaRaCTÉRISTIQueS SOCIO-ÉCONOMIQueS (eDS 2010)
tableau 2 :
Caractéristique socio-économique
Quotients de mortalité néonatale, post-néonatale, infantile, juvénile et infanto-juvénile pour la période des dix années ayant précédé l’enquête, selon certaines caractéristiques socio-économiques, burundi 2010-2011
Mortalité néonatale (NN)
Mortalité post-néonatale (PNN)1
Mortalité juvénile (4q1)
Mortalité infantile (1q0)
Mortalité infanto-juvénile ((5q0)
résidence
urbain
rural
région
Bujumbura mairie
nord
Centre-est
ouest
sud
niveau d’instruction de la mère
aucun
Primaire
secondaire ou plus
quintiles de bien-être économique
Le plus pauvre
second
moyen
Quatrième
Le plus riche
ensemble
22
38
20
38
34
44
35
40
35
18
37
36
38
42
30
37
26
43
22
55
38
45
29
47
38
15
59
51
43
33
21
42
49
81
42
93
72
89
64
87
73
33
96
86
81
75
51
79
32
54
29
68
52
52
39
59
48
15
62
56
62
50
31
53
79
131
69
155
120
136
101
141
118
47
152
137
139
121
80
127
1. Calculé par différence entre les taux de mortalité infantile et néonatale.
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qui constituent le socle de Protection sociale précisé, figure l’accès à un ensemble de biens et services définis à l’échelle nationale comme étant des soins de santé essentiels, y compris les soins de maternité, qui répondent aux critères de disponibilité, d’accessibilité, d’acceptabilité et de qualité.
1.2 ProgrÈs, ProBLÈmes et défis 1.2.1 - les proGrès des Cibles en Matière d’atteinte de l’oMd4
1.2.1.1 - La mortalité infanto-juvénile
selon les estimations du groupe inter-agences des nations unies, le taux de mortalité infanto-juvénile du Burundi est passé de 183 décès pour 1000 naissances en 1990 à 142 en 2010. La moyenne annuelle de réduction au cours de cette période se situe entre 1,3% et 2,8% en fonction des sources, ce qui est insuffisantpour atteindre l’objectif. La moyenne minimale annuelle de réduction requise se situe entre 4,8 et 5,4. Cependant, l’enquête démographique et de santé de 2010 estime ce taux à 96 décès pour 1000 naissances vivantes.
depuis 2006, la couverture vaccinale en vaccin antirougeoleux est constamment supérieure à 80%. Les résultats de l’eds 2010 montrent que 94% des enfants de 12 à 23 mois sont vaccinés contre la rougeole mais seulement 89% des enfants le sont à l’âge de 12 mois.
malgré les efforts consentis, différentes épidémies ont été enregistrées dans certains districts sanitaires en 2009, en 2010 et en début d’année 2011. il s’agit des districts sanitaires Kabezi et isale (Bujumbura rural), des districts sanitaires zone nord et zone centre (mairie de Bujumbura), des districts sanitaires de mabayi et mpanda ainsi que des districts sanitaires de Vumbi et mukenke.
La santé des enfants reste au cœur des préoccupations du gouvernement du Burundi. en vue d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement, dont l’omd 4 qui vise à réduire de deux tiers le taux de mortalité infanto-juvénile entre 1990 et 2015, le gouvernement a intégré dans ses documents de politique le Plan national de développement sanitaire (Pnds i et ii) ainsi que de lutte contre la pauvreté (CsLP i et ii ), et a adopté des mesures visant à améliorer la situation et à réduire les taux de mortalité, notamment par la mise en place de la politique de gratuité des soins de santé des enfants de moins de cinq ans, le renforcement de la vaccination de routine, la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant, le renforcement des activités de prise en charge des cas de malnutrition et de paludisme, et la prise en charge des indigents. À ce titre, en procédant à la réorganisation du ministère de la fonction Publique, du travail et de la sécurité sociale, le gouvernement a mis en place en 2008 une direction générale de la Protection sociale (dgPs). il a par la suite adopté en avril 2011 une Politique nationale de Protection sociale qui a pour objectif d’étendre la couverture de protection sociale à l’ensemble de la population. Parmi les quatre garanties,
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ÉVOluTION Du TauX De MORTalITÉ INFaNTO-juVÉNIle au buRuNDI eNTRe 1990-2010 SelON leS SOuRCeS
TeNDaNCe Du TauX De MORTalITÉ INFaNTO-juVÉNIle au buRuNDI (DÉCèS POuR 1000 NaISSaNCeS VIVaNTeS)
fiGure 1.1.1 :
fiGure 1.1.2 :
Source des données : (EDS) Enquête démographique et de santé, (RGPH) Recensement Général de la population et de l’habitat ; (MICS) Enquête à indicateurs multiples ; (IGME) Groupe inter-agences des Nations Unies pour l’estimation de la mortalité infantile.
Source des données : IGME po
30
PaRT De la MORTalITÉ NÉONaTale eT De la MORTalITÉ INFaNTIle DaNS la MORTalITÉ DeS eNFaNTS De MOINS De CINQ aNS au buRuNDI
TauX De MORTalITÉ INFaNTIle eNTRe zÉRO eT uN MOIS
fiGure 1.1.3 :
fiGure 1.1.4 :
Source des données : IGME
Source des données : UNISTATS
31
ÉVOluTION De la COuVeRTuRe VaCCINale DeS eNFaNTS De 12 MOIS CONTRe la ROuGeOle au buRuNDI
fiGure 1.2.1 :
Le taux de mortalité infantile (enfants 0-1 an) est estimé en 2010 à 88 décès/1000 naissances vivantes, ce qui représente 24 000 décès par an (contre 27 000 en 1990) comparé à 110 décès/1000 naissances en 1990. une des principales causes de cette mortalité infantile est la mortalité néonatale (0-1 mois) qui est estimée à 42 décès/1000 nais-sances vivantes en 2010, soient 12 000 décès par an (contre 12 000 en 1990).
si l’on constate un déclin de la mortalité infanto-juvénile durant la dernière décennie, la mortalité néonatale reste stagnante pour plusieurs raisons, notamment la faible qualité des soins aux mères et aux nouveau-nés, et l’absence de la mise en œuvre de certaines interventions essentielles et à haut impact sur la survie du nouveau-né, et ce malgré l’amélioration de l’accès aux soins par les femmes enceintes et les enfants du fait de la politique natio-nale de gratuité à l’égard de ces cibles.
1.2.1.2 - La couverture vaccinale antirougeoleuse des enfants
depuis 2005, des améliorations de la couverture vaccinale ont été observées à travers tout le pays. en effet, les couvertures systématiques en Vaccin contre la rougeole sont respectivement de 91% en 2009 et de 92% en 2010 et 2011. Ces performances ont été réalisées grâce à la conduite d’activités de vaccination de routine ainsi que de campagnes nationales de rattrapage et de suivi avec le soutien technique et financier des partenaires dont gaVi . Comme résultat, la rougeole qui était la première cause de mortalité chez les enfants burundais au début des années 80 n’est plus qu`un problème de santé publique au Burundi depuis 2008 et ne figure même plus dans la liste des 10 premières causes de mortalité infantile en fin 2009. Ces bonnes perfor-mances seront renforcées par l’introduction en jan-vier 2013 de la deuxième dose du vaccin contre la rougeole dans la vaccination systématique au Bu-rundi pour les enfants de 12-23 mois. Cependant, cette maladie se manifeste encore dans les districts à faible couverture vaccinale de routine par des cas notifiés et des épidémies.
Source des données : UNISTATS
32
1.2.2 - les problèMes
Les principales causes des décès des enfants de moins de cinq ans au Burundi sont les causes néonatales (31%, y compris la prématurité/faible poids à la naissance, l’asphyxie et les infections), la pneumonie (17%) et la diarrhée
Le progrès observé sur ces indicateurs s’est heurté à la détérioration des conditions de vie des ménages pendant une longue période de crise sociopolitique. en outre, ce taux de mortalité reste élevé à cause de l’état de pauvreté en général et de la sous-alimentation.
(14%) ; viennent ensuite le ViH/sida (6%) et le paludisme (4%)8. d’autre part, on estime que plus d’un tiers des décès d’enfants sont imputables à la malnutrition. au Burundi, 58% des enfants de moins de cinq ans présentent une malnutrition chronique9.
Cette mortalité des enfants du Burundi est influencée par certaines caractéristiques socio-économiques. en effet, la partialité infanto-juvénile est plus élevée en milieu rural, dans la région nord, chez les enfants dont la mère a un faible niveau d’instruction ou dont l’âge de la mère à la naissance est de moins de 20 ans.
CauSeS De MORTalITÉ DeS eNFaNTS De MOINS De CINQ aNS au buRuNDI eN 2010
fiGure 1.2.2 :
Source : Adapté du compte à rebours jusqu’en 2015 - Le rapport de 2012 - OMS/CHERG 10
8. Le rapport de 2012 - OMS/CHERG9. Enquête Démographique et de Santé, EDS 201010. Groupe de référence pour l’épidémiologie de la santé de l’enfant
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Les autres problèmes, limitant les performances des cibles de l’omd 4, sont d`ordre institutionnel et opérationnel et liés aux stratégies d’interventions sanitaires mises en œuvre au niveau de services de santé et dans la communauté. Ces problèmes sont relatifs à :
i) La faible allocation des ressources pour assurer la disponibilité et l’accessibilité des soins de qualité aux enfants. selon le Cdmt 2011-2013, environ 3141 millions de Bif ont été alloués en 2011, soit 1% du montant total ;
ii) un faible accès et une utilisation des interventions à haut impact telles que la PCime et la Ptme11, liés au manque de capacités techniques de prise en charge et d’organisation des services de santé ;
iii) une faible intégration des activités de promotion et de prise en charge nutritionnelle ;
iv)unequalité insuffisantedes interventionsensanté maternelle notamment dans le domaine des soins obstétricaux et néonatals d’urgence, y compris les soins postnatals.
il est important de noter que la réduction de la mortalité infantile et juvénile est viscéralement tributaire de la performance du pays dans les autres omd, notamment la réduction de l’extrême pauvreté et de la faim, l’amélioration de la santé maternelle, la lutte contre le ViH/sida et le paludisme, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement et le niveau d`éducation des mères. Ceci apparaît comme un défi majeur.
1.2.3 - les défis
• LeBurundiest l’undespays lespluspauvresdu monde en situation de postconflit et de consolidation de la paix. il se trouve dans une phase de transition de l’humanitaire vers le développement et reste confronté à d’énormes contraintes budgétaires. Le
Budget de l’état dépend à environ 50% des financements extérieurs, et les trois dernières années ont été marquées par une baisse des appuis budgétaires suite à la crise en zone euro. La crise financière mondiale devrait donc avoir des conséquences néfastes sur le système de santé en général dans la mesure où les projets et les réformes en cours - qui ont un impact direct sur l’omd 4 (tels que la gratuité des soins aux enfants de moins de cinq ans, la gratuité des aCt et des arV, le PBf et la Carte d’assurance maladie) - risquent d’être difficiles à pérenniser du fait qu’ilsdépendent en grande partie de financements extérieurs. d’autre part, la crise financière, de par la réduction du nombre d’emplois qu’elle occasionne, risque de diminuer la capacité financière contributive des ménages et de limiter leur accès aux soins.
• La croissance démographique représenteun grand défi pour le développement socio-économique du pays. en effet, la fécondité élevée12, la forte densité de la population (310 hab./km2) et l’accès limité des ménages à la terre accentuent la pression sur la disponibilité et le coût des ressources alimentaires, tout en augmentant la pression de la demande sur les services de santé infantile.
• Les changements climatiques : depuis lesannées 2000, le Burundi fait face à des aléas climatiques récurrents tels que les déficits pluviométriques et les inondations entraînant souvent des déplacements des populations. Les perturbations climatiques ont poussé certains ménages à moins investir dans certaines cultures à bonne valeur nutritionnelle telles que les céréales et les légumineuses. Le réchauffement climatique a modifié l’écologie de certains vecteurs de maladie, notamment les moustiques, entraînant la recrudescence du paludisme.
11. Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant, PTME12. 6,4 enfants par femme selon l’EDS 2010
34
ÉVOluTION Du TauX De MORTalITÉ INFaNTO-juVÉNIle au buRuNDI 1990 à 2015
fiGure 1.3.1 :
moins de cinq ans a diminué de 35% passant de 88 décès pour 1000 naissances vivantes à 57 en 201013. Le rythme annuel de régression se situait autour de 1,9% entre 1990 et 2000 et de 2,5% entre 2000 et 2010. Cependant, pour atteindre l’objectif visé, le taux moyen annuel de réduction attendu était de 13,5%.
au Burundi, la moyenne annuelle de réduction de la mortalité infanto-juvénile au cours de la période 1990-2010 se situe entre 1,3 et 2,8% en fonctiondessources,cequiest insuffisantpouratteindre l’objectif visé. La moyenne minimale annuelle de réduction requise se situe entre 4,8 et 5,4%.
d’après l’igme, si le Burundi progresse selon les tendances actuelles le taux de mortalité infanto-juvénile en 2015 serait de 135,5% au lieu des 61% attendus.
• Lacrisealimentaireeténergétique:leBurundiest affecté par l’augmentation mondiale du prix des denrées alimentaires et du carburant. Les importations alimentaires sont cruciales pour suppléer à une production agricole structurellement déficitaire. La pression démographique et les changements climatiques contribuent à la déforestation du pays avec, pour conséquence, l’augmentation du prix du charbon qui représente la source principale de combustible.
1.2.3.1 - Évaluation globale des progrès pour atteindre l’OMD 4 en l’absence d’un CAO et d’une justification de la nécessité d’entreprendre une action collective
au plan mondial, des progrès substantiels ont été faits pour atteindre les cibles de l’omd 4. entre 1990 et 2010, la mortalité des enfants de
urce des données : UNISTATS
UNDP Burundi
36
en conclusion, bien que le Burundi ait enregistré des progrès au cours des dix dernières années de la mise en œuvre des omd, il lui reste un che-min important à parcourir pour réaliser l’omd 4. Comme il ne reste que trois ans pour tenir l’échéance de cet omd, le Burundi doit accélé-rer ses efforts en collaboration et avec l’appui de ses partenaires au développement s’il veut réali-ser cet objectif. au vu du potentiel national, de l’existence d’interventions à haut impact influant sur cet omd, des investissements en cours et attendus, ainsi que de l’engagement national, le Burundi a choisi cet omd pour la mise en œuvre du cadre d’accélération.
1.3 - interVentions Prioritairesdans le contexte du Cao, une intervention est définie comme une prestation de biens, services et/ou infrastructures dont le but est d’atteindre des objectifs et des cibles précis du développement avant une date donnée. de manière générale, le Cao cherche à prioriser les interventions qui auront un impact à proche échéance. il peut néanmoins comporter des interventions à effet plus tardif, telles que le renforcement et la construction d’infrastructures physiques. Les interventions doivent être fondées sur des constatations factuelles et des actions aux impacts démontrés.
après une analyse des performances et des pro-blèmes affectant les progrès dans la réalisation de l’omd4, trois (3) domaines d’intervention prioritaires ont été définis comme essentiels pour développer des interventions fondées sur des constatations factuelles et des actions qui ont eu des impacts démontrés sur cet omd, à savoir :
i) les soins du nouveau-né ;
ii) la gestion intégrée des maladies de l’enfant ;
iii) la nutrition du nourrisson et du jeune enfant. Pour chaque domaine d’intervention prioritaire, on a ensuite procédé à l’identification et à la priorisation des interventions stratégiques en cours d’exécution ainsi que de celles qui ne sont pas encore mises en œuvre, mais à haut impact.
1.3.1 - les soins du nouveau-né La survie des nouveau-nés est viscéralement dépendante de la qualité des soins donnés à chaque nouveau-né. au Burundi, cette qualité est affectée par la rareté des services spécialisés dans la prise en charge des nouveau-nés et particulièrement les prématurés et les enfants de faible poids à la naissance. Les prestataires en nombre insuffisant - qui ne possèdent pasles compétences adéquates et qui ne disposent pas des moyens nécessaires pour assurer la prise en charge des nouveau-nés - n’appliquent pas certains gestes susceptibles de sauver le nouveau-né, ce qui explique le nombre élevé de décès dans cette catégorie. C’est cela qui a fait que le taux de mortalité néonatale est resté élevé, et est estimé à 31 décès pour 1000 naissances vivantes, influençant ainsi le taux de mortalité infanto-juvénile global. Cette analyse a conduit dans le cadre de l’élaboration du Cao à prioriser ce domaine pour doter le système de santé du Burundi des interventions devant inverser cette tendance d’ici à 2015. Ces interventions sont :
- la promotion de la protection thermique étendue à tous les nouveau-nés pour éviter l’hypothermie : les pratiques de protection thermique après la naissance, comme la méthode Kangourou, ne sont pas encore utilisées à l’échelle nationale. Ce sont les couveuses, souvent insuffisantes et demauvaise qualité, qui sont privilégiées ;
37
américains ou environ 700 millions de francs burundais. Cette forte dépendance extérieure du financement de la vaccination reste une préoccupation du pays quant à la pérennité de cette intervention.
- la stratégie de « prise en charge intégrée des maladies de l’enfant » (pCiMe) introduite dans 14 provinces sanitaires sur 17 (Bujumbura rural, muyinga, Kayanza, Cankuzo, Cibitoke, mwaro, gitega, Karusi, ruyigi, Bururi, makamba, muramvya, ngozi, rutana), sa mise en œuvre n’est pas encore effective.Lepersonnelforméresteinsuffisant(une unité par Cds a été mise en place à la PCime clinique dans 14 provinces sanitaires) et le suivi des interventions PCime reste problématique. La PCime communautaire introduite dans 7 provinces sanitaires sur 17 (makamba, rutana, muyinga, gitega, Kayanza, Cankuzo, Cibitoke) se limite aux activités de prévention.
- la stratégie de « protection de la transmission du viH/sida de la mère à l’enfant » ptMe : les enfants nés des mères séropositives ayant accès aux soins sont estimés à 24,6%. Ce taux reste très faible et le gouvernement du Burundi fait des efforts pour l’intégration de ce service dans toutes les structures de soins de santé.
- l’utilisation des Moustiquaires imprégnées d’insecticide à longue durée d’action (Miilda) :
les résultats de l’eds2010 montrent que plus d’un enfant sur deux n’avait pas dormi sous une moustiquaire la nuit ayant précédé l’enquête (54%). Les résultats varient selon certaines caractéristiques sociodémographiques et socio-économiques. en effet, plus l’enfant avance en âge et moins il dort sous moustiquaire (52 % pour les moins de 12 mois contre 39% pour les enfants de 48 à 59
- la promotion et la prestation des soins hygiéniques du nouveau-né : cette intervention n’est pratiquée que dans les structures de soins et seulement une seule fois après l’accouchement ;
- l’amélioration de la qualité de la prise en charge des septicémies, de la méningite et de lapneumonienéonataledansleshôpitaux:laprise en charge des trois principales causes de décès du nouveau-né n’est pas standardisée et le matériel de diagnostic et de prise en charge estencoreinsuffisant.
1.3.2 - la Gestion intéGrée des Maladies de l’enfant
Les principales maladies incriminées dans la mortalité des enfants de moins de cinq ans au Burundi sont la pneumonie (17%), la diarrhée (14%), les septicémie/méningite/tétanos néo-natal, le ViH/sida (6%), le paludisme (4%) et la méningite (3%)14. Le gouvernement du Burundi a mis en place les interventions ci-dessous pour pouvoircontrôlercesmaladies:
- la vaccination : les taux actuels de couverture vaccinale maintenus à plus de 90% sont parmi les meilleurs de l’afrique centrale. malgré les efforts consentis, différentes épidémies de rougeole ont été enregistrées dans certains districts sanitaires à faible couverture vaccinale en 2009, en 2010 et au début de l’année 2011.
tout en poursuivant son objectif de protéger tous les enfants contre les maladies évitables par la vaccination, le Burundi compte introduire en 2013 le vaccin contre le rotavirus dans la vaccination de routine, puis le vaccin contre le papillomavirus en 2014 et le vaccin conjugué contre la méningite en 2015. Le budget du Burundi ne contribue que pour 4% des achats de nouveaux vaccins, soit 476 000 dollars
38
après la tenue du forum national sur la sécurité alimentaire et la nutrition en 2011 et l’adhésion du Burundi à l’initiative sun (scaling up nutrition – renforcement de la nutrition)), le Burundi procède actuellement à la finalisation de l’élaboration d’un plan multisectoriel de lutte contre la malnutrition ainsi que d’autres documents de référence.
Les principales interventions en cours pour améliorer l’alimentation et la nutrition du nourrisson et du jeune enfant sont les suivantes : la prise en charge de la malnutrition aiguë selon l’approche communautaire (Cmam), les farn, les actions essentielles en nutrition (ena) dont la promotion de l’allaitement maternel, la promotion d’une alimentation de compléments, les soins nutritionnels des enfants malades et malnutris, la promotion de la nutrition des femmes, la lutte contre les carences en vitamines a, la lutte contre l’anémie et la lutte contre les troubles liés à la carence en iode.
mois). Les résultats montrent aussi que 63 % des enfants vivant en milieu urbain avaient utilisé une miiLda contre 44% en milieu rural. Le pourcentage d’enfants ayant dormi sous moustiquaire augmente également avec le niveau du bien-être économique. il passe de 33% dans les ménages du quintile le plus pauvre à 59% dans les ménages du quintile le plus riche. en outre, les résultats montrent que dans les ménages possédant une miiLda, seulement 75% des enfants ont dormi sous ce type de moustiquaire, et cette proportion présente les mêmes variations que celles de l’ensemble des enfants ayant dormi sous une miiLda.
1.3.3 - la nutrition du nourrisson et du jeune enfant
La nutrition du nourrisson et du jeune enfant au Burundi est caractérisée par une faible consommation énergétique journalière (environ 1600 kcal contre les 2300 kcal requises), un niveau d’allaitement maternel exclusif jusqu’à six mois de 69%, et un faible niveau de pratique d’aliments de complément après six mois (18% ont une alimentation appropriée).
Confronté à cette situation, le gouvernement a mis en place des mesures pour renforcer le statut nutritionnel du nouveau-né et du jeune enfant. Ces mesures portent sur la mise en place du programme national intégré d’alimentation et de nutrition (Pronianut) en 2010, l’adoption et la mise en œuvre de différents documents de stratégie et de protocole en matière d’alimentation et de nutrition (la prise en charge de la malnutrition aiguë selon l’approche communautaire (Cmam), les actions essentielles en nutrition (ena), le protocole harmonisé de la mise en œuvre des foyers d’apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle (farn) et la stratégie nationale d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant (anJe)).
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Domaines d’intervention Documents de planification Interventions stratégiques
soins du nouveau-né
Gestion intégrée des maladies de l’enfant
nutrition du nourrisson et du jeune enfant
• CSLPII• PNDS(2011-2015)• LesnormesréviséesenSR• PlanstratégiquePNSR• PlanstratégiquePCIME• Planstratégiquemultisectorieldelaluttecontrele
sida• Feuillederoutepouraccélérerlaréductiondela
mortalité maternelle et néonatale au Burundi• Planstratégiquedelaréponsedusecteurdelasanté
face au ViH/sida et aux ist au Burundi pour la période 2010-2015
• PolitiquenationaledelaSantédelaReproduction2007
• CSLPII• PNDS(2011-2015)• PlanstratégiquePCIME• PlanstratégiquePNILP• PlanpluriannuelcompletduPEV• Planstratégiquemultisectorieldelaluttecontrele
sida
• CSLPII• PNDS(2011-2015)• PlanstratégiquePCIME• Protocolenational,priseenchargedelamalnutrition
aiguë selon l’approche communautaire (Cmam)• LeguideharmonisédegestiondesFARN• Lafeuillederoutesurlasécuritéalimentaireetla
nutrition
renforcement de la promotion de la protection thermique pour tous les nouveau-nés pour éviter l’hypothermie, particulièrement dans les centres de santé.
Promotion et prestations des soins Hygiéniques du nouveau-né(cordon ombilical et de la peau, etc.).
amélioration de la qualité de la prise en charge des septicémies, de la méningite et de la pneumonie néonatale dans les hôpitaux.
amélioration de la vaccination systématique y compris les vaccins contre l’Haemophilus influenza, le méningocoque, le pneumocoque et le rotavirus.
amélioration de la prévention et de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (pneumonie, diarrhée, paludisme, etc.) auniveau des fosa et de la communauté.
Prévention de la transmission du ViH de la mère à l’enfant (Ptme) et soins complets des enfants infectés ou affectés par le ViH/sida.
renforcement de l’allaitement maternel exclusif et précoce ainsi que l’alimentation de complément à partir de 6 mois.
renforcement de la supplémentationen vitamine a à partir de 6 mois et la fortification en micronutriments.
renforcement de la prévention, du dépistage et de la prise en charge de la malnutrition.
lIeNS eNTRe DOCuMeNTS De PlaNIFICaTION eT leS INTeRVeNTIONS ReTeNueS
tableau 3 :
40
OMD/CIble prioritaire Indicateurs OMD
Domaines d’Interventions
prioritaires Interventions prioritaires retenues
objectif 4 : réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans
4.1 Taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.
4.2 Taux de mortalité infantile.
4.3 Proportion d’enfants d’un an vaccinés contre la rougeole.
a. soins du nouveau-né
b. Gestion intégrée des maladies de l’enfant
C. nutrition du nourrisson et du jeune enfant
a.1. renforcement de la promotion de la protection thermique pour tous les nouveau- nés pour éviter l’hypothermie particulièrement dans les centres de santé.
a.2. Promotion et prestations des soins hygiéniques du nouveau-né (cordon ombilical et de la peau, etc.).
a.3. amélioration de la qualité de la prise en charge des septicémies, de la méningite et de la pneumonie néonatale dans les hôpitaux.
B.1. amélioration de la vaccination systématique y compris les vaccins contre l’Hémophiles influenza, le méningocoque, le pneumocoque et le rotavirus.
B.2. amélioration de la prévention et de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant PCime (pneumonie, diarrhée, paludisme, etc.) au niveau des fosa et de la communauté.
B.3. Prévention de la transmission du ViH de la mère à l’enfant (Ptme) et soins complets des enfants infectés ou affectés par le ViH/sida.
C.1. renforcement de l’allaitement maternel exclusif et précoce ainsi que l’alimentation de complément à partir de 6 mois.
C.2. renforcement de la supplémentation en vitamine a à partir de 6 mois et la fortification en micronutriments.
C.3. renforcement de la prévention, du dépistage et de la prise en charge de la malnutrition.
SYNTHèSe DeS INTeRVeNTIONS PRIORITaIReS ReTeNueStableau 4 :
UNICEF Burundi
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1.4 - anaLYse des gouLots d’étrangLementCette section identifiera, par une analyse systématique et focalisée, les goulots d’étranglement qui font que les interventions stratégiques prioritaires, mentionnées dans la section précédente, ne peuvent être pleinement mises en œuvre.
Le Cadre d’accélération des omd (Cao) définit un goulot d’étranglement comme étant « une contrainte immédiate et éliminable qui entrave la mise en œuvre d’interventions liées aux OMD ».
on distingue quatre types de goulots d’étranglement :
1. politiques et planification : Les goulots d’étranglement relevant des politiques sont liés aux stratégies nationales ou régionales existantes, aux politiques et plans sectoriels, à la réglementation, aux normes, aux lignes directrices, y compris le cadre juridique et les lois qui sont susceptibles d’affecter la prestation de services ou la mise en œuvre des interventions identifiées.
après une analyse de la situation au Burundi, les goulots d’étranglement relevant des politiques et planification sont :
- L’inexistence d’un protocole standardisé de prise en charge des infections néonatales sévères, car les prestataires n’ont pas de guide de prise en charge et chacun agit selon les moyens dont il dispose.
- L’absence de stratégie nationale de traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie, paludisme) au niveau
communautaire. en effet, la prise en charge de ces maladies est restée au niveau des formations sanitaires (fosa) et certains bénéficiaireséprouventdesdifficultésd’accèsgéographique.
- L’absence d’une stratégie nationale de fortification des aliments. Le niveau de fortification des aliments (en fer et autres micronutriments) au Burundi est encore faible.
2. budget et financement : dans l’identification des goulots d’étranglement pouvant affecter chaque intervention, on se penche sur la quantité et la qualité du financement, notamment sur les ressources financières provenant des revenus nationaux et des ressources extérieures. Parmi les causes fréquentes de goulots d’étranglement, on peut mentionner : des dotations budgétaires insuffisantes,l’absorptionlentedesdépensesprévues au budget (par le niveau des dépenses ou par celui des décaissements), les déficitsdefinancementde l’aideofficielleaudéveloppement, les connexions insuffisantesentre budgétisation et planification, et la budgétisation sur la base d’un exercice unique.
Les goulots identifiés relatifs à la forte dépendance du pays aux financements extérieurs n’ont pas été retenus, car ils ne présentant pas de solutions à court terme (plus de 96% de l’achat des nouveaux vaccins est assuré par les ressources extérieures, ce qui pose un problème de pérennité de l’intervention).
3. prestation de services (du côté de l’offre) : au niveau de l’offre, les goulots d’étranglement peuvent être dus à la disponibilité et au degré de développement des ressources humaines, aux fournitures et à la logistique, à un manque de capacités décentralisées, à
43
un dispositif technique et organisationnel de qualité insuffisante, aux systèmesd’approvisionnement, au profil de la chaîne de valeur, à la gestion et aux institutions du secteur, et à une absence de systèmes de suivi et d’évaluation exhaustifs capables de fournir une information par zone géographique et groupe de la population.
Les goulots d’étranglement identifiés en matière de prestation de biens et de services sur le terrain sont essentiellement :
- l’insuffisance des équipements et kitsd’accouchement et des soins du nouveau-né ;
- l’insuffisancedupersonnelqualifiéauniveaudeshôpitauxdesdistricts;
- l’insuffisance d’équipements au niveau deshôpitauxdesdistricts(18%desFOSAnesontpas alimentées en eau et énergie électrique, chauffage et mesures d’appoint, 23% dans les hôpitaux);
- la faible capacité du personnel soignant des hôpitaux à assurer la prise en charge desnouveau-nés ;
- l’insuffisancedematérieletdemédicamentsadaptés à la prise en charge des infections néonatales sévères (tous les hôpitaux nedisposent pas d’un laboratoire équipé pour le diagnostic de ces pathologies ; 8% disposent d’hémoglobinomètres et 2% de spectrophotomètres. environ 25% à 30% des centres de santé ne disposent pas de médicaments adaptés à la prise en charge de ses maladies : antibiothérapie assurée seulement dans 77% des fosa et 72% des centres de santé, anticonvulsivant dans 77% des centres de santé) ;
- l’insuffisance du mécanisme de suivi desinterventions et de collecte des informations/données ;
- la faiblesse de la chaîne du froid (entretien et renouvellement) assurant la conservation des vaccins (10 districts sanitaires sur 45 ne sont pas connectés au réseau électrique, la rupture fréquente du stock de carburant destiné à l’alimentation des frigos à pétrole dans les centres de santé non électrifiés, les délestages fréquents) ;
- la rupture fréquente des stocks de médicaments indispensables à la prise en charge des maladies de l’enfant (sur un échantillon de 3 provinces où est pratiquée la PCime, 80% des structures de soins disposent de 13 médicaments (cf. évaluation 2010 du Plan stratégique PCime)) ;
- le faible suivi des prestataires dans la mise en œuvre de la PCime (faiblesse des capacités humaines, matérielles, techniques et financières), de la coordination nationale de mise en œuvre de la stratégie PCime (L’unité de coordination de la stratégie est réduite à une seule personne, la forte dépendance du financement extérieur, la concentration des intervenants dans certaines zones) ;
- l’insuffisancedupersonnelforméàlapriseencharge intégrée des maladies de l’enfant dans les fosa et dans la communauté ;
- la faible intégration de la Ptme dans les services de santé de la reproduction ;
- la rupture fréquente des stocks en intrants de traitement et de diagnostic au niveau des sites de prise en charge ;
- la défaillance dans le mécanisme de distribution de la vitamine a ;
- les faibles capacités techniques des agents de santé communautaire en matière de dépistage de la malnutrition ;
- la faible intégration des questions de nutrition dans les soins de santé primaire (ssP) ;
- la rupture fréquente des stocks en intrants de prise en charge de la malnutrition
44
- les premières consultations prénatales trop tardives (après 14 semaines d’aménorrhée) pour permettrel’efficacitédelaPTME;
- le manque d’information de la communauté sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif et de l’alimentation de complément (plus de 30% des mères ne pratiquent pas l’allaitement maternel exclusif ) ; à noter que les pratiques alimentaires inappropriées concernent la pratique de l’allaitement qui n’est pas exclusive jusqu’à 6 mois ainsi que la pratique de l’alimentation de complément qui n’est pas introduite en temps opportun au bout de 6 mois, et dont la qualité et les quantités sont loin de satisfaire les besoins de l’enfant .
1.4.1 Goulots d’étranGleMent transversauX
Insuffisance du suivi et de l’évaluation desactivités et de la supervision du personnel à tous les niveaux.
4. utilisation des services (du côté de la demande) : Les goulots d’étranglement dans l’utilisation des biens et services sur le terrain sont susceptibles de se produire pour les raisons suivantes : les utilisateurs ne sont pas formés pour utiliser les services quand ceux‐ci sont disponibles ; il y a un manque d’information et d’éducation pour expliquer les services ; des lacunes entrent en jeu au niveau du plaidoyer et de la promotion de l’intervention ; ce à quoi s’ajoutent le problème des distances, le coût des services, les obstacles liés au genre, à la culture et aux diverses formes de discrimination.
Les goulots d’étranglement dans l’utilisation de biens et services sur le terrain retenus sont les suivants :
- le manque d’information et de formation (personnel de santé et communautés) sur les techniques de protection thermique (sécher et réchauffer immédiatement l’enfant, le contact peau à peau, différer le bain, la méthode Kangourou) ;
- la méconnaissance des risques d’infection du cordon ombilical du nouveau-né par les mères et la communauté ;
- l’existence de districts qui affichent descouvertures vaccinales inférieures à la moyenne nationale (rwibaga 68%, fota 72%, matana 75%, contre 101% dtC3 au niveau national) imputables à la mauvaise maîtrise du dénominateur ;
-l’insuffisancedel’IEC/CCCsurlaPCIMEauprofitdes populations (59% seulement des enfants dorment sous moustiquaire imprégnée, mis 2012 ; 6% des enfants se lavent les mains au savon ; les mères connaissent à peine les signes de danger relatifs aux maladies des enfants (cf. évaluation 2010 du Plan stratégique PCime) ;
45
Interventions prioritaires
retenues Politique et
Planificationbudget et
financementFourniture de services
utilisation de services
a.1. Renforcement de la promotion de la protection thermique pour tous les nouveau- nés pour éviter l’hypothermie particulièrement dans les centres de santé
a.2. Promotion et prestations des soins hygiéniques du nouveau-né (cordon ombilical et de la peau, etc.)
a.3. amélioration de la qualité de la prise en charge des septicémies, de la méningite et de la pneumonie néonatale dans les hôpitaux
b.1. amélioration de la vaccination systématique y compris les vaccins contre l’Haemophilus Influenza, le méningocoque, le pneumocoque et le rotavirus
b.2. amélioration de la prévention et de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (pneumonie, diarrhée, paludisme, etc.) au niveau des FOSa et de la communauté
Inexistence d’un protocole standardisé de prise en charge des infections néonatales sévères
absence de stratégie nationale de traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie, paludisme) au niveau communautaire.
Insuffisancedeséquipe-ments et kits des soins du nouveau-né.
Insuffisancedupersonnelqualifié au niveau des hôpitauxdesdistricts.
Insuffisanced’équipements au niveau deshôpitauxdesdistricts
Insuffisancedeskitsd’accouchement.
faible capacité du personnel soignant dans leshôpitauxpourassurerla prise en charge des nouveau-nés.
Insuffisancedumaté-riel et des médicaments adaptés à la prise en charge des infections néonatales sévères.
faible qualité du mécanisme de suivi des interventions et de col-lecte des informations/données.
faiblesse de la chaîne de froid (maintenance et renouvellement) pour assurer la conservation des vaccins.
rupture fréquente de stock des médicaments indispensables pour la prise en charge des maladies de l’enfant.
faible suivi des pr-estataires dans la mise en œuvre de la PCime.
Insuffisancedupersonnelformé à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant dans les fosa et dans la communauté.
Insuffisanced’informationet de formation (personnel de santé et communautés) sur les techniques de protection thermique (sécher et réchauffer immédiatement l’enfant, contact peau à peau, différer le bain, méthode Kangourou).
méconnaissance des risques d’infection du cordon ombilical du nouveau-né par les mères et la communauté (à documenter).
existence des poches de résistance à la vaccination dans certains districts du pays.
Insuffisancedel’IEC/CCCau profit des populations sur la PCime.
SYNTHèSe DeS GOulOTS D’ÉTRaNGleMeNT aFFeCTaNT leS INTeRVeNTIONS PRIORITaIReS ReTeNueS
tableau 5 :
46
Interventions prioritaires
retenues Politique et
Planificationbudget et
financementFourniture de services
utilisation de services
b.3. Prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTMe) et soins complets des enfants infectés ou affectés par le VIH/Sida
C.1. Renforcement de l’allaitement maternel exclusif et précoce ainsi que de l’alimentation de complément à partir de 6 mois.
C.2. Renforcement de la supplémentation en vitamine a à partir de 6 mois et de la fortification en micronutriments.
C.3. Renforcement de la prévention, du dépistage et de la prise en charge de la malnutrition.
absence d’une stratégie nationale de fortification.
faible intégration de la Ptme dans les services de santé de la reproduction.rupture de stocks fréquente en intrants de traitement et de diagnos-tic au niveau des sites de prise en charge.
défaillance dans le mé-canisme de distribution de la vitamine a.
faible capacité technique des agents de santé com-munautaire en matière de dépistage de la malnutrition.
faible intégration des questions de nutrition dans les soins de santé primaire.
rupture fréquente de stocks en intrants pour la prise en charge de la malnutrition.
Premières consultations prénatales tardives (après 14 semaines d’aménorrhée) pour permettrel’efficacitéde la Ptme.
Insuffisanced’informationde la communauté sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif et l’alimentation de complément.
Pratiques nutritionnelles inappropriées des ménages particulièrement dans les zones du centre et nord du pays.
Comportement de certains ménages caractérisé par la mise sur le marché des produits à grande valeur nutritionnelle (à cause de la pauvreté).
UNDP Burundi
48
1.5 aCCéLérer Les ProgrÈs Vers L’omd4 :identifier Les soLutionsCette étape porte sur l’identification des solu-tions locales éprouvées pour les appliquer à une plus grande échelle. Les critères de priorisation des solutions utilisés sont : leur bon rapport coût‐rendement, leur impact sur l’accélération de l’omd4 et leur faisabilité (évaluation de la durabilité, du financement, et des capacités de mise en œuvre de la solution). elles permettent au Burundi d’accélérer la réalisation de l’omd4.
Pour améliorer les soins du nouveau-né, les solu-tions prioritaires pour lever les goulots d’étran-glement sont résumés dans le descriptif ci-après : - En vue de pallier l’insuffisance des équipe-
ments et des kits de soins du nouveau-né, il faut équiper les centres de santé (Cds) en matériel de réanimation du nouveau-né, for-mer les prestataires et les cadres du district à l’utilisation des équipements et à leur mainte-nance.
- Le manque d’information et de formation du personnel de santé et de la communauté aux techniques de protection thermiques sera levé à travers l’organisation des séances de sensibi-lisation au niveau collinaire, la formation des prestataires et des relais communautaires, la dotation en matériel et équipement ieC, ainsi que l’organisation d’activités de supervision formative ;
- la méconnaissance des risques d’infection du cordon ombilical du nouveau-né, par les mères et la communauté, sera améliorée à travers la sensibilisation des mères qui ac-couchent à l’utilisation à domicile des kits de soin médicaux ;
- laformationdesprestatairesdeshôpitauxdedistrict à la prise en charge de la septicémie, de la méningite et de la pneumonie néona-tale; l’équipementdes45hôpitauxenmaté-riel adapté et la vulgarisation d’un protocole standardisé de prise en charge des infections néo-natales sévères permettront de lever les goulots relatifs à la faible capacité de prise en charge du nouveau-né.
en matière de gestion intégrée des maladies de l’enfant :
- afin de permettre de lever les résistances et d’améliorer les couvertures vaccinales, il est nécessaire de former des prestataires à la ges-tion du PeV, de fournir l’équipement en chaîne du froid et d’en assurer l’entretien, de rendre disponibles les outils de collecte des don-nées, d’organiser des missions de supervision formatives avec l’utilisation de l’outil d’autoé-valuation de la qualité des données (dQs) et de mettre en œuvre l’approche « atteindre chaque district/chaque enfant » dans les dis-tricts à faible performance.
- L’élaboration et la mise en œuvre d’un pro-tocole de traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie et paludisme) au niveau communautaire, la formation et le suivi /la supervision des prestataires et des re-lais communautaires, la fourniture et la bonne gestion de médicaments et de matériels de diagnostic, et la sensibilisation sur la promo-tion de pratiques familiales contribueront à améliorer la prise en charge des maladies de l’enfant au niveau des Cds et de la commu-nauté.
- Pour renforcer l’intégration de la Ptme dans
les services de santé de la reproduction (sr), en vue de réduire la transmission du ViH de la mère à l’enfant, les infirmiers seront formés au dépistage du ViH et à la prescription des arV,
49
- Pour remédier à la faible capacité technique des agents de santé communautaire (asC) à dépister la malnutrition, il faut mettre à l’échelle les farn, former les asC, les « mères lumières » et les farn à la gestion commu-nautaire de la malnutrition aiguë (Cmam), et faire des visites à domicile pour le dépistage précoce des enfants mal nourris.
- en vue d’améliorer les pratiques nutrition-nelles des ménages, particulièrement dans les zones du centre et du nord du pays, il faut les sensibiliser aux bonnes pratiques nutrition-nelles et promouvoir la diversification alimen-taire.
- dans le but de promouvoir l’intégration des questions de nutrition dans les soins de santé primaires (ssP), il faut renforcer l’intégration de la nutrition dans le paquet de soins de santé primaire et former les superviseurs et les prestataires à la gestion des programmes nutritionnels.
- Les fréquentes ruptures de stocks en intrants de prise en charge de la malnutrition seront résolues, grâce à la mobilisation des res-sources pour la sécurisation des intrants et l’in-tégration de l’approvisionnement des intrants nutritionnels dans le circuit de distribution des médicaments.
- La sensibilisation de la communauté et des ménages aux bonnes pratiques nutrition-nelles, caractérisée par la mise sur le marché de produits à grande valeur nutritionnelle, permettra de changer le comportement de certains ménages.
et tous les Cds offriront les services de sr et seront automatiquement accrédités Ptme.
- au niveau des sites de prise en charge, pour
mettre fin à la récurrence des ruptures en intrants de traitement et de diagnostic, les ac-tions prioritaires consistent à former les pres-tataires à la gestion des intrants, à l’intégration de l’approvisionnement des intrants ViH au système d’approvisionnement de routine, à assurer le suivi de la disponibilité des intrants et à mobiliser les ressources nécessaires pour sécuriser le financement.
- Les visites à domicile, la motivation des mères à consulter précocement, la sensibilisation des couples et des mères célibataires permettront de réduire le nombre des premières consulta-tions prénatales tardives.
dans le domaine de la nutrition du nourrisson et du jeune enfant :
- Pour pallier l’information insuffisante de lacommunauté sur l’allaitement maternel exclu-sif et l’alimentation de complément, il faut organiser des séances de démonstration culi-naire à travers des foyers d’apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle (farn) et des campagnes de sensibilisation pour l’allaite-ment maternel précoce et exclusif.
- Pour améliorer le mécanisme de distribution de la vitamine a il faut évaluer le mécanisme existant de stockage et de distribution, et mettre en place un mécanisme de suivi de la distribution de la vitamine a.
- élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de fortification permettant de lutter contre les déficits en micronutriments.
50 51
OMD Domaine d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Objectif 4 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.
administration locale
a. soins du nouveau-né a.1. renforcement de la promotion de la protection thermique pour tous les nouveau-nés afin d’éviter l’hypothermie, particulièrement dans les Centres de santé.
A.1.1.Insuffisancedeséquipements et kits de soins du nouveau-né.
A.1.2Insuffisancede l’information et de la formation du personnel de santé et des communautés aux techniques de protection thermique.
a.1.1.1. équiper en plaques solaires700 centres de santé n’ayant pas d’électricité pour faire fonctionner les lampes chauffantes.
a.1.1.2. équiper en lampes chauffantes l’ensemble des 835 centres de santé.
A.1.1.3.Approvisionnerles67hôpitauxetles 835 Cds en kits de soins du nouveau-né.
A.1.1.4.Équiperchacundes60hôpitauxayant l’électricité de deux couveuses et de deuxlampeschauffantesparhôpital.
a.1.1.5. former deux prestataires par fosa à l’utilisation des équipements et à la maintenance préventive, plus un cadre pour chaque district sanitaire.
A.1.1.6.Équiper7hôpitauxnonpourvusenélectricité et les doter de deux couveuses et de deux lampes chauffantes.
a.1.2.1. organiser sur chaque colline une séance trimestrielle de sensibilisation sur l’importance des techniques de protection thermique
a.1.2.2. former au moins deux prestataires desoinsparhôpitaletparCDS,etaumoins deux asC par colline aux techniques de protection thermique et autres aspects des soins néonatals.
a.1.2.3. Produire et rendre disponibles aux asC les boîtes à image pour la sensibilisation à base communautaire.
a.1.2.4. doter chaque Cds et chaque hôpitalquin’endisposepasd’unappareiltéléviseur, lecteur dVd et dVd pour l’information et la communication en faveur des méthodes de protection thermique.
fnuaP, Pnsr, JiCa, oms, union européenne, Coopération technique belge, Coopération suisse
uniCef, fnuaP, Pnsr, JiCa, oms, union européenne, Coopération technique belge, Coopération suisse
uniCef, fnuaP, Pnsr, JiCa, oms, union européenne, Coopération technique belge, Coopération suisse
fnuaP, Pnsr, JiCa, oms, union européenne, Coopération technique belge, Coopération suisse, Caritas
uniCef fnuaP, Pnsr, JiCa, oms, union européenne, Coopération technique belge, Coopération suisse
uniCef, fnuaP, Pnsr, JiCa, oms, union européenne, Coopération technique belge, Coopération suisse
msPLs /dPsHa administration locale, Croix rouge-Burundi, Ced-Caritas, msf
uniCef, fnuaP, Pnsr, JiCa, oms, union européenne, Coopération technique belge, Coopération suisse, dPsHa
dPsHa, uniCef, CtB, ue, Coopération suisse,
dPsHa, uniCef, CtB, ue, Coopération suisse, oms, fnuaP, rss-gaVi, usaid
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives 2012–2015
Partenaires potentiels
Tableau 6 : SYNTHèSe DeS SOluTIONS ReTeNueS POuR l’aCCÉlÉRaTION DeS PROGRèS De l’OMD 4
52 53
OMD Domaine d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Objectif 4 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.
administration locale
a. soins du nouveau-né a.1. renforcement de la promotion de la protection thermique pour tous les nouveau-nés afin d’éviter l’hypothermie, particulièrement dans les Centres de santé.
a.2. Promotion et prestations des soins hygiéniques du nouveau-né (cordon ombilical et de la peau, etc.)
a.3. amélioration de la qualité de la prise en charge des septicémies, de la méningite et de la pneumonie néonataledansleshôpitaux.
A.1.3.Insuffisancedupersonnel qualifié au niveaudeshôpitauxdedistricts.
A.1.4.Insuffisanced’équipements au niveaudeshôpitauxdedistricts.
A.2.1.Insuffisancedeskits d’accouchement.
a.2.2. méconnaissance des risques d’infection du cordon ombilical du nouveau-né par les mères et la communauté.
a.3.1. faible capacité du personnel soignant deshôpitauxàassurerla prise en charge des nouveau-nés.
A.3.2.Insuffisancedu matériel et des médicaments adaptés à la prise en charge des infections néonatales sévères.
a.1.2.5. Par trimestre, organiser dans chaquehôpital,danschaqueCDSetsurchaque colline une mission de supervision formative de la mise en œuvre des techniques de protection thermique des nouveau-nés.
a.1.3.1. former/recycler chaque année au moins deux prestataires par fosa sur les soins du nouveau-né selon le protocole national.
A.1.4.1.Acquériretdistribuerauxhôpitauxéligibles des couveuses (au moins 100 couveuses à raison de deux couveuses par hôpital).
a.1.4.2. former le personnel à l’utilisation et à la maintenance préventive des équipements (couveuses, et lampes chauffantes etc.).
A.2.1.1.ApprovisionnerleshôpitauxetCds en kits d’accouchement pour les soins ombilicaux à domicile et à distribuer aux mères qui accouchent.
a.2.2.1. sensibiliser les mères qui accouchent à utiliser les kits de soins ombilicaux à domicile.
a.2.2.2. sensibiliser la communauté sur les risques d’infection du cordon ombilical et sur l’utilisation des kits de soins ombilicaux à domicile (par l’intermédiaire des médias, des agents de santé communautaire, de la radio, etc.).
a.3.1.1. former trois prestataires par hôpitaldedistrictàlapriseenchargedessepticémies, méningites et pneumonies néonatalesdansleshôpitaux.
A.3.2.1.Fourniraux45hôpitauxdedistrictdes équipements et matériels adaptés, selon les normes de la PeC (matériel et équipement pour la réanimation, appareil de photothérapie, etc.) des infections néonatales sévères.
a.3.2.2. équiper les 45 laboratoires des hôpitauxdedistrictenéquipements,matériels et réactifs adaptés pour le diagnostic des infections néonatales sévères.
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs /dPsHa administration locale, Croix rouge-Burundi, Ced-Caritas, msf
msPLs /dPsHa administration locale, Croix rouge-Burundi, Ced-Caritas, msf
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, WorLd Vision
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi, eaPHLn
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives 2012–2015
Partenaires potentiels
54 55
OMD Domaine d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Objectif 4 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.
administration locale
a. soins du nouveau-né
b. Gestion intégrée des maladies de l’enfant
a.3. amélioration de la qualité de la prise en charge des septicémies, de la méningite et de la pneumonie néonataledansleshôpitaux.
B.1. amélioration de la vaccination systématique y compris les vaccins contre l’Haemophilus influenza, le méningocoque, le pneumocoque et le rotavirus.
B.2. amélioration de la prévention et de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (pneumonie, diarrhée, paludisme, etc.) au niveau des fosa et de la communauté.
a.3.3. inexistence d’un protocole standardisé de prise en charge des infections néonatales sévères.
B.1.1. existence de poches de résistance à la vaccination dans certains districts du pays.
B.1.2 faible qualité du mécanisme de suivi des interventions et de la collecte des informations/données.
B.1.3 faiblesse de la chaîne du froid (maintenance et renouvellement) destinée à assurer la conservation des vaccins.
B.2.1 absence de stratégie nationale pour le traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie, paludisme) au niveau communautaire.
a.3.3.1. rendre disponibles et vulgariser dans67hôpitauxlesprotocolesstandardisés de prise en charge des infections néonatales sévères.
B.1.1.1. faire une évaluation des causes réelles de la faible couverture vaccinale dans les districts de fota, matana et rwibaga, et proposer des mesures idoines.
B.1.1.2. organiser des séances de sensibilisation à base communautaire dans les districts à faible couverture vaccinale (fota, matana et rwibaga).
B.1.2.1. rendre disponible les outils de collecte des données (carnet de santé, fiche de consultation du nourrisson, fiche de pointage, registre de vaccination, etc.)
B.1.2.2. former les responsables des districts de santé et des Cds au mid Level management et à l’approche « atteindre Chaque district/enfant ».
B.1.2.3. organiser à chaque niveau une mission de supervision formative à la vaccination en utilisant l’outil dQs.
B.1.3.1. doter 50 nouveaux centres de santé de frigos et en pétrole.
B.1.3.2. équiper 20 nouveaux districts de santé en congélateurs pour le stockage des vaccins.
B.1.3.3. dans chaque province, recruter localement une maison pour la maintenance préventive et curative des congélateurs et frigos.
B.1.3.4. former 835 prestataires des Cds à la maintenance préventive des frigos.
B.2.1.1. former un asC par sous-colline à la prise en charge de la diarrhée, de la pneumonie et du paludisme (10757 asC).
B.2.1.2. approvisionner toutes les sous-collines (chaque asC) en kits de prise en charge des trois maladies : médicaments et outils de diagnostic et de collecte des données.
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, eu, rss-gaVi, JiCa, Coopération suisse, Ced-Caritas, ConCern, WorLd reLief, WorLd Vision
msPLs, uniCef, oms, CtB, eu, rss-gaVi, WorLd Vision, Ced –Caritas, administration locale
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi , WorLd Vision,Ced-Caritas,
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fnuaP, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, usaid, WorLd Vision,ConCern, Coopération suisse
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, usaid, fonds mondial
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives 2012–2015
Partenaires potentiels
56 57
OMD Domaine d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Objectif 4 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.
administration locale
b. Gestion intégrée des maladies de l’enfant
B.2. amélioration de la prévention et de la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant (pneumonie, diarrhée, paludisme, etc.) au niveau des fosa et de la communauté.
B.3. Prévention de la transmission du ViH de la mère à l’enfant (Ptme) et soins complets des enfants infectés ou affectés par le ViH/sida.
B.2.1 absence de stratégie nationale pour le traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie, paludisme) au niveau communautaire.
B.2.2. rupture fréquente des stocks de médicaments indispensables à la prise en charge des maladies de l’enfant.
B.2.3.Insuffisancedel’ieC/CCC sur la PCime au profit des populations.
B.2.4. faible suivi des prestataires dans la mise en œuvre de la PCime.
B.2.5. manque de personnel formé à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant dans les fosa et la communauté.
B.3.1. faible intégration de la Ptme dans les services de santé de la reproduction.
B.2.1.3. former les équipes cadres des districts et les prestataires des Cds à la supervision des asC.
B.2.1.4. élaborer et mettre en œuvre un protocole pour le traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie et paludisme) au niveau communautaire.
B.2.2.1. rendre disponible et suivre régulièrement l’utilisation et la disponibilité des intrants à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement.
B.2.3.1. élaborer et mettre en œuvre une stratégie ieC pour la promotion des pratiques familiales clé.
B.2.4.1. organiser des supervisions formatives sur la PCime dans les Cds.
B.2.4.2. intégrer les indicateurs de la PCime au PBf en insistant sur la qualité.
B.2.4.3. mettre en place une équipe nationale de coordination de la PCime.
B.2.4.4.Intégrerlescliniciensdeshôpitauxdans les équipes de supervision de district.
B.2.5.1. organiser des formations sur le tas (sur le lieu de travail) en PCime clinique.
B.2.5.2. organiser des formations/recyclage en PCime clinique et communautaire à l’endroit des prestataires (au moins deux prestataires/Cds et au moins deux asC par colline).
B.2.5.3. intégrer les médecins spécialistes dans les équipes de formation et de suivi de la stratégie PCime..
B.3.1.1. former au moins deux infirmiers par Cds en conseils, dépistage du ViH et prescription des arV dans le cadre de la Ptme (cf. la solution sur la non-délégation des tâches).
B.3.1.2. extension de l’autorisation automatique du service de Ptme à toutes les fosa ayant des services sr, conformément à l’ordonnance de mise à l’échelle du tarV.
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, usaid, fonds mondial
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, usaid, fonds mondial
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, rss-gaVi
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives 2012–2015
Partenaires potentiels
58 59
OMD Domaine d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Objectif 4 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.
administration locale
b. Gestion intégrée des maladies de l’enfant
C. nutrition du nourrisson et du jeune enfant
B.3. Prévention de la transmission du ViH de la mère à l’enfant (Ptme) et soins complets des enfants infectés ou affectés par le ViH/sida.
C.1. renforcement de l’allaitement maternel exclusif et précoce ainsi que l’alimentation de complément à partir de 6 mois.
C.2. renforcement de la supplémentation en vitamine a, à partir de 6 mois, et de la fortification en micronutriments
C.3. renforcement de la prévention, du dépistage et de la prise en charge de la malnutrition
B.3.1. faible intégration de la Ptme dans les services de santé de la reproduction.
B.3.2. ruptures fréquentes au niveau des sites de prise en charge des stocks en intrants de traitement et de diagnostic.
B.3.3. Premières consultations prénatales trop tardives pour l’efficacitédelaPTME(après 14 semaines d’aménorrhée).
C.1.1. information insuffisantedelacommunauté sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif et l’alimentation de complément.
C.2.1 défaillance du mécanisme de distribution de la vitamine a.
C.2.2. absence d’une stratégie nationale de fortification.
C.3.1. faible capacités techniques des agents de santé communautaires en matière de dépistage de la malnutrition.
B.3.1.3. 0rganiser des supervisions formatives des infirmiers des Cds.
B.3.2.1. former les prestataires sur la gestion des intrants (estimation des besoins, calcul des Cmm).
B.3.2.2. intégrer l’approvisionnement en intrants ViH au système d’approvisionnement de routine.
B.3.2.3. assurer le suivi de la disponibilité des intrants.
B.3.2.4. mobiliser les ressources nécessaires au financement des intrants.
B.3.3.1. Visites à domicile pour sensibiliser les couples et mères célibataires.
B.3.3.2. motiver les mères qui consultent précocement (pagnes, t-shirts, parapluies multicolores, houes, etc.).
B.3.3.3. sensibiliser les couples et les mères célibataires à une CPn précoce en toutes occasions.
C.1.1.1. organiser des séances de démonstration culinaire à travers les farn.
C.1.1.2. organiser des campagnes de sensibilisation sur l’allaitement maternel précoce et exclusif (cinéma mobile, théâtres, ssme, etc.).
C.2.1.1. évaluer le mécanisme existant de stockage et de distribution de la Vitamine a.
C.2.1.2. mettre en place un mécanisme de suivi de la distribution tenant compte des résultats de l’évaluation.
C.2.2.1. élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de fortification (l’étude de faisabilité a déjà été faite).
C.3.1.1. mettre à l’échelle les farn (provinces déjà couvertes : Bubanza, Cibitoke, Bujumbura, muramvya, Karusi, muyinga et Cankuzo).
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, fonds mondial, World Vision, ConCern
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern , World relief, PatHfinder internationaL
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatH finderinternationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives 2012–2015
Partenaires potentiels
60 61
OMD Domaine d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Objectif 4 : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans.
administration locale
C. nutrition du nourrisson et du jeune enfant
C.3. renforcement de la prévention, du dépistage et de la prise en charge de la malnutrition
C.3.1. faible capacités techniques des agents de santé communautaires en matière de dépistage de la malnutrition.
C.3.2. Pratiques nutritionnelles inappropriées des ménages particulièrement dans les zones centre et nord du pays.
C.3.3. faible intégration des questions de nutrition dans les soins de santé primaire.
C.3.4. ruptures fréquentes des stocks en intrants de prise en charge de la malnutrition.
C.3.5. Comportement de certains ménages caractérisé par la mise sur le marché de produits à grande valeur nutritionnelle.
C.3.1.2. former les asC les «mères lumières» et les farn à la Cmam.
C.3.1.3. Visites à domicile pour un dépistage précoce des enfants mal nourris.
C.3.2.1. sensibiliser la communauté et les ménages aux bonnes pratiques nutritionnelles particulièrement dans les zones centre et nord.
C.3.2.2. Promouvoir la diversification alimentaire.
C.3.3.1. renforcer l’intégration de la nutrition dans le paquet des ssP (planification, supervision des prestataires et suivi/évaluation des activités).
C.3.3.2. former les superviseurs et les prestataires dans la gestion des programmes nutritionnels.
C.3.4.1. mobiliser les ressources pour la sécurisation des intrants nutritionnels.
C.3.4.2 améliorer les capacités de stockage des intrants (magasins supplémentaires) aux niveaux national et périphérique (province).
C.3.4.3. intégrer l’approvisionnement en intrants nutritionnels dans le circuit de distribution des médicaments.
C.3.5.1. sensibiliser la communauté et les ménages aux bonnes pratiques nutritionnelles.
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
msPLs, uniCef, oms, CtB, ue, Pam, World Vision, ConCern ,World relief, PatHfinder internationaL,imC
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives 2012–2015
Partenaires potentiels
62 63
Goulots d’étranglement priorisés Solutions accélératives indicatives 2012–2015
A.1.1.Insuffisancedeséquipementsetkits des soins du nouveau-né.
A.1.2Insuffisanced’informationetde formation (personnel de santé et communautés) sur les techniques de protection thermique
A.1.3.Insuffisancedupersonnelqualifiéauniveaudeshôpitauxdesdistricts.
A.1.4.Insuffisanced’équipementsauniveaudeshôpitauxdesdistricts.
A.2.1.Insuffisancedeskitsd’accouchement.
a.2.2. méconnaissance des risques d’infection du cordon ombilical du nouveau-né par les mères et la communauté.
a.1.1.1. équiper en plaques solaires 700 centres de santé n’ayant pas d’électricité pour faire fonctionner les lampes chauffantes.
a.1.1.2 équiper en lampes chauffantes l’ensemble des 835 centres de santé.
A.1.1.3.Approvisionnerles67hôpitauxetles835CDSenkitsdesoinsdunouveau-né.
A.1.1.4.Equiper60hôpitauxayantdel’électricitéde2couveuseset2lampeschauffantes/hôpital
a.1.1.5. former 2 prestataires par fosa et un cadre pour chaque district sanitaire à l’utilisation des équipements et maintenance préventive.
A.1.1.6.Alimenterenélectricité7hôpitauxn’endisposantpasetlesdoterde 2 couveuses et 2 lampes chauffantes.
a.1.2.1. organiser une séance de sensibilisation sur chaque colline sur l’importance et les techniques de protection thermique par trimestre.
A.1.2.2.Formeraumoins2prestatairesdesoinsparhôpitaletparCDSetau moins 2 asC par colline sur les techniques de protection thermique et autres aspects de soins néonatals.
a.1.2.3. Produire et rendre disponibles les boîtes à image aux asC pour la sensibilisation à base communautaire.
A.1.2.4.DoterchaqueCDSetchaquehôpitalquin’endisposepasd’un appareil téléviseur, lecteur dVd et dVd pour l’information et la communication en faveur des méthodes de protection thermique.
a.1.2.5. organiser, chaque trimestre, 1 mission de supervision formative de la mise en œuvre des techniques de protection thermique des nouveau-nés danschaquehôpital,danschaqueCDSetsurchaquecolline.
a.1.3.1. former/recycler chaque année au moins 2 prestataires par fosa sur les soins du nouveau-né selon le protocole national.
A.1.4.1.Acquériretdistribuerdescouveusesauniveaudeshôpitauxéligibles(aumoins100couveusesàraisonde2parhôpital).
a.1.4.2. former le personnel en l’utilisation et la maintenance préventive des équipements (des couveuses, et lampes chauffantes etc.).
A.2.1.1.ApprovisionnerleshôpitauxetCDSenkitsd’accouchementàdistribuer aux mères qui accouchent pour les soins ombilicaux à domicile.
a.2.2.1. sensibiliser les mères qui accouchent à utiliser les kits de soins du cordon ombilical à domicile.
a.2.2.2. sensibiliser la communauté sur les risques d’infection du cordon ombilical et sur l’utilisation des kits de soins du cordon ombilical à domicile (par mass média, par les agents de santé communautaire, par radio, etc.).
1 775 600
9 973 240
500 000
2 869 680
62 000
600 000
33 500
178 000
320 000
217 081
82 000
160 000
60 000
100 000
60 000
0
2 5000
0
10 000
437 500
1 562 500
0
437 500
20 000
150 000
100 000
0
20 000 + 62 000
100 000
0
80 000
0
0
0
0
ue
ue
ue
-
ue
ue+uniCef
uniCef
-
ue+uniCef
1 77 5 600
8 973 240
62 500
1 307 180
62 000
369 908
13 500
28 000
220 000
217 081
0
60 000
60 000
20 000
60 000
0
25 000
Coûts (uSD)Montant (uSD) Sources
Financement acquisGap de financement (uSD)
Tableau 7 : PlaN D’aCTIONS PaYS POuR l’aCCÉlÉRaTION De la RÉalISaTION De l’OMD 4
64 65
Goulots d’étranglement priorisés Solutions accélératives indicatives 2012–2015
a.3.1. faible capacité du personnel soignantdansleshôpitauxpourassurer la prise en charge des nn.
A.3.2.Insuffisancedumatérieletdemédicaments adaptés à la prise en charge des infections néonatales sévères.
a.3.3. inexistence d’un protocole standardisé de prise en charge des infections néonatales sévères.
B.1.1. existence des poches de résistance à la vaccination dans certains districts du pays.
B.1.2 faible qualité du mécanisme de suivi des interventions et de collecte des informations/données.
B.1.3 faiblesse de la chaîne de froid (maintenance et renouvellement) pour assurer la conservation des vaccins
B.2.1 absence de stratégie nationale de traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie, paludisme) au niveau communautaire.
A.3.1.1.Former3prestatairesparhôpitaldedistrictsurlapriseenchargedessepticémies,méningiteetpneumonienéonataledansleshôpitaux.
A.3.2.1.Équiperles45hôpitauxdedistrictdeséquipementsetmatérielsadaptéset selon les normes pour la PeC (matériel et équipement pour la réanimation, appareil de photothérapie, etc.) des infections néonatales sévères.
A.3.2.2.Équiperles45laboratoiresdeshôpitauxdedistrictenéquipements,matériel et réactifs adaptés pour le diagnostic des infections néonatales sévères.
A.3.3.1.Rendredisponiblesetvulgariserdans67hôpitauxlesprotocolesstandardisés de prise en charge des infections néonatales sévères.
B.1.1.1. faire une évaluation des causes réelles de faible couverture vaccinale dans les districts de fota, matana et rwibaga et proposer des mesures idoines.
B.1.1.2. organiser des séances de sensibilisation à base communautaire dans les districts à faible couverture vaccinale (fota, matana et rwibaga).
B.1.2.1. rendre disponibles les outils de collecte des données (carnet de santé, fiche de consultation du nourrisson, fiche de pointage, registre de vaccination, etc.)
B.1.2.2. former en mid Level management et atteindre Chaque district/enfant les responsables des districts de santé et des Cds
B.1.2.3. organiser pour chaque niveau une mission de supervision formative de la vaccination en utilisant l’outil dQs.
B.1.3.1. doter de frigo et de pétrole 50 nouveaux centres de santé.
B.1.3.2. équiper 20 nouveaux districts de santé en congélateurs pour le stockage des vaccins.
B.1.3.3. recruter localement une maison pour la maintenance préventive et curative des congélateurs et frigos dans chaque province.
B.1.3.4. former 835 prestataires des Cds en maintenance préventive des frigos.
B.2.1.1. former un asC par sous-colline dans la prise en charge de la diarrhée, pneumonie et paludisme (10757 asC).
B.2.1.2. approvisionner en kit de prise en charge : médicaments et outils de diagnostic et de collecte des données des 3 maladies à toutes les sous-collines (chaque asC).
B.2.1.3. former les équipes cadres des districts et les prestataires des Cds dans la supervision des asC.
B.2.1.4. élaborer et mettre en œuvre un protocole de traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie et paludisme) au niveau communautaire.
150 000
200 000
292.500
60 000
10 000
30 000
250 000
45 000
45 000
150 000
40 000
30 000
315 000
269 000
10 757 000
163 000
35000
50 000
20 000
0
41 800
10 000
30 000
5000
25000
15 000
100 000
25 000
5000
15 000
100 000
0
80 000
15000
-
ue+uniCef
-
-
uniCef
uniCef
gaVi
uniCef
uniCef
uniCef
gaVi +uniCef
PeV
ue
uniCef
-
83 000
uniCef
100 000
90 000
292 500
18 200
0
0
245000
20 000
25 000
50 000
15 000
25 000
300 000
169 000
10 757 000
83 000
20 000
Coûts (uSD)Montant (uSD) Sources
Financement acquisGap de financement (uSD)
66 67
Goulots d’étranglement priorisés Solutions accélératives indicatives 2012–2015
B.2.2. rupture fréquente de stock des médicaments indispensables pour la prise en charge des maladies de l’enfant.
B.2.3.Insuffisancedel’IEC/CCCauprofit des populations sur la PCime.
B.2.4. faible suivi des prestataires dans la mise en œuvre de la PCime.
B.2.5.Insuffisancedupersonnelforméà la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant dans les fosa et dans la communauté.
B.3.1. faible intégration de la Ptme dans les services de santé de la reproduction.
B.3.2. rupture de stock fréquente en intrants de traitement et de diagnostic au niveau des sites de prise en charge.
B.3.3. Premières consultations prénatales tardives (après 14 semaines d’aménorrhée)pourl’efficacitédelaPtme.
B.2.2.1. rendre disponible et suivre régulièrement l’utilisation et la disponibilité des intrants à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement.
B.2.3.1. élaborer et mettre en œuvre une stratégie ieC sur la promotion des pratiques familiales clé.
B.2.4.1. organiser des supervisions formatives de la PCime dans les Cds.
B.2.4.2. intégrer les indicateurs de la PCime au PBf en insistant sur la qualité.
B.2.4.3. mettre en place une équipe nationale de coordination de la PCime.
B.2.4.4. intégrer dans les équipes de supervision de district les cliniciens des hôpitaux.
B.2.5.1. organiser des formations sur le tas (au milieu de travail) en PCime clinique.
B.2.5.2. organiser des formations/recyclage en PCime clinique et communautaire à l’endroit des prestataires (au moins 2 prestataires/Cds et au moins 2 asC par colline).
B.2.5.3. intégrer les médecins spécialistes dans les équipes de formation et de suivi de la stratégie PCime.
B.3.1.1. former au moins 2 infirmiers par Cds en conseils, dépistage du ViH et prescription des arV dans le cadre de la Ptme (cf. la solution de la non-délégation des tâches).
B.3.1.2. autoriser automatiquement le service Ptme à toutes fosa ayant des services sr conformément à l’ordonnance de mise à l’échelle du tarV.
B.3.1.3. 0rganiser des supervisions formatives des infirmiers des Cds
B.3.2.1. former les prestataires à tous les niveaux sur la gestion des intrants (estimation des besoins, calcul des Cmm).
B.3.2.2. intégrer l’approvisionnement en intrants ViH au système d’approvisionnement de routine.
B.3.2.3. assurer le suivi de la disponibilité des intrants.
B.3.2.4. mobiliser les ressources nécessaires pour le financement des intrants.
B.3.3.1. Visites à domicile pour sensibiliser les couples et mères célibataires.
B.3.3.2. motiver les mères qui consultent précocement (pagnes, tee-shirt, parapluie multicolore, houes, etc.)
B.3.3.3. sensibiliser les couples et les mères célibataires à une CPn précoce à toutes les occasions.
350 000
90 000
135 000
200 000
0
50 000
126 000
800 000
30 450
530 000
0
60 000
30 450
0
800 000
3000
100 200
400 000
0
50 000
90 000
135 000
0
0
0
0
600 000
0
90 000
0
40 000
0
0
600 000
0
60 000
100 000
0
msH usaid
uniCef
uniCef
-
-
-
-
-
-
uniCef
-
uniCef
-
-
-
-
-
uniCef
-
300 000
0
0
200 000
0
50 000
126000
200 000
30 450
440 000
0
20 000
30 450
0
200 000
3000
40 200
300 000
0
Coûts (uSD)Montant (uSD) Sources
Financement acquisGap de financement (uSD)
68 69
Goulots d’étranglement priorisés Solutions accélératives indicatives 2012–2015
C.1.1.Insuffisanced’informationdela communauté sur les bienfaits de l’allaitement maternel exclusif et l’alimentation de complément.
C.2.1 défaillance du mécanisme de distribution de la vitamine a.
C.2.2. absence d’une stratégie nationale de fortification.
C.3.1. faibles capacités techniques des agents de santé communautaires en matière de dépistage de la malnutrition.
C.3.2. Pratiques nutritionnelles inappropriées des ménages en particulier dans les zones du centre et nord du pays.
C.3.3. faible intégration des questions de nutrition dans les soins de santé primaire.
C.3.4. rupture fréquente de stocks en intrants de prise en charge de la malnutrition.
C.3.5. Comportement de certains ménages caractérisé par la mise sur le marché des produits à grande valeur nutritionnelle.
C.1.1.1. organiser des séances de démonstration culinaire à travers les farn.
C.1.1.2. organiser des campagnes de sensibilisation pour l’allaitement maternel précoce et exclusif (ciné mobile, théâtres, les ssme, etc.)
C.2.1.1. évaluer le mécanisme existant de stockage et de distribution de la Vitamine a.
C.2.1.2. mettre en place un mécanisme de suivi de la distribution qui tient compte des résultats de l’évaluation.
C.2.2.1. élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de fortification (l’étude de faisabilité déjà faite).
C.2.2.2mettre en place la fortification des vivres à domicile chez les enfants de moins de deux ans.
C.3.1.1. mettre à l’échelle les farn (actuellement 7 provinces sont couvertes).
C.3.1.2. former les asC et les mères lumières au Cmam et aux farn.
C.3.1.3. Visites à domicile pour un dépistage précoce des enfants mal nourris.
C.3.2.1. sensibiliser la communauté et les ménages sur les bonnes pratiques nutritionnelles particulièrement dans les zones centre et nord.
C.3.2.2. Promouvoir la diversification alimentaire.
C.3.3.1. renforcer l’intégration de la nutrition dans le paquet des soins de santé primaire (planification, supervision des prestataires et suivi évaluation des activités).
C.3.3.2. former les superviseurs et les prestataires dans la gestion des programmes nutritionnels.
C.3.4.1. mobiliser les ressources pour la sécurisation des intrants nutritionnels.
C.3.4.2 améliorer les capacités de stockage des intrants (magasins supplémentaires de stockage) aux niveaux national et périphérique (province).
C.3.4.3. intégrer l’approvisionnement en intrants nutritionnels dans le circuit de distribution des médicaments.
C.3.5.1. sensibiliser la communauté et les ménages aux bonnes pratiques nutritionnelles.
225 300
30 980
34 000
30 000
15 544 232
940 000
320 900
77 000
40 000
72 000
150 000
300 000
54 000
51 000
225 000
20 000
334 000
200 000
30 000
30 000
30 000
0
360 000
200 000
60 000
40 000
65 000
0
0
32 000
0
200 000
12 000
70 000
uniCef
uniCef
ue+uniCef
uniCef
-
uniCef
uniCef
uniCef
uniCef
uniCef
-
-
uniCef
-
uniCef
uniCef
uniCef
25 300
980
4000
0
15 544 232
580 000
120 900
17 000
0
7000
150 000
300 000
22 000
5 100 000
25 000
8000
264 000
Coûts (uSD)Montant (uSD) Sources
Financement acquisGap de financement (uSD)
70 71
Solutions d’accélération et activités 2013–2015
a.1.1.1. équiper en plaques solaires 700 centres de santé n’ayant pas d’électricité pour faire fonctionner les lampes chauffantes.
indicateur: nombre de centres de santé disposant de plaques solaires installées.
a.1.1.2. équiper en lampes chauffantes l’ensemble des 835 centres de santé.
indicateur: nombre de centres de santé disposant de lampes chauffantes.
A.1.1.3.Approvisionnerles67hôpitauxetles835CDSenkitdesoinsdunouveau-né.
indicateur:Nombred’hôpitauxetdecentresdesantééquipésenkitdesoinsdunouveau-né.
A.1.1.4.Équiper60hôpitauxayantdel’électricitéde2couveuseset2lampeschauffantes/hôpital.
indicateur:Nombred’hôpitauxayantdel’électricitédisposantde2couveusesetde2lampeschauffantes.
a.1.1.5. former 2 prestataires par fosa et un cadre pour chaque district sanitaire à l’utilisation des équipements et maintenance préventive.
indicateur: nombre de prestataires des fosa et de cadres des districts sanitaires formés à l’utilisation et à la maintenance des équipements.
A.1.1.6.Alimenterenélectricité7hôpitauxn’endisposantpasetlesdoterde2couveuseset2lampeschauffantes.
indicateur:Nombred’hôpitauxalimentésenélectricitéetdisposantde2couveusesetde2lampeschauffanteschacun.
a.1.2.1. organiser une séance de sensibilisation sur chaque colline sur l’importance et les techniques de protection thermique par trimestre.
indicateur: nombre de séances de sensibilisation sur les collines sur tout le territoire chaque année.
A.1.2.2.Formeraumoins2prestatairesdesoinsparhôpitaletparCDSetaumoins2ASCparcollinesurlestechniques de protection thermique et autres aspects de soins néonatals.
indicateur: nombre de prestataires et d’asC formés sur les techniques de protection thermique.
a.1.2.3. Produire et rendre disponibles les boîtes à image aux asC pour la sensibilisation à base communautaire.
indicateur: nombre d’asC disposant de boîtes à image pour la sensibilisation à base communautaire.
A.1.2.4.DoterchaqueCDSetchaquehôpitalquin’endisposepasd’unappareiltéléviseur,lecteurDVDetDVDpourl’information et la communication en faveur des méthodes de protection thermique.
indicateur:NombredeCentresdesantéetd’hôpitauxdisposantdesappareilstéléviseurs,lecteurDVDetDVDpourl’information et la communication en faveur des méthodes de protection thermique.
100
100
100
0
00
0
3000
1680 prestataires formés
0
0
500
500
600
120 couveuses et 120 lampes chauffantes
45 cadres des districts et 1804 prestataires
14 couveuses et 14 lampes chauffantes
10 000
142 prestataires et 6000asC formés
10 757 boîtes à image distribuées
860 équipements achetés et installés
100
235
202
0
0
0
10 000
0
0
0
dise
dise
dise
dise
dise
Cds
PCime
dPsHa
dPsHa
2013 2014 2015
CalendrierResponsables
Tableau 8 : PlaN De MISe eN œuVRe eT De SuIVI
72 73
Solutions d’accélération et activités 2013–2015
a.1.2.5. organiser, chaque trimestre, 1 mission de supervision formative de la mise en œuvre des techniques de protectionthermiquedesnouveau-nésdanschaquehôpital,danschaqueCDSetsurchaquecolline.
indicateur: nombre de missions de supervisions formatives de la mise en œuvre des techniques de protection thermiquedesnouveaunésdansleshôpitauxparleniveaucentralaccompagnédesdistrictsetBPS,danslescentresde santé par les districts sanitaires et dans les collines du pays par les centres de santé.
a.1.3.1. former/recycler chaque année au moins 2 prestataires par fosa sur les soins du nouveau-né selon le protocole national.
indicateur: nombre de prestataires formés sur les soins du nouveau-né selon le protocole national.
A.1.4.1.Acquériretdistribuerdescouveusesauniveaudeshôpitauxéligibles(aumoins100couveusesàraisonde2parhôpital).
indicateur:Nombredecouveusesdistribuéesauniveaudeshôpitauxremplissantlesconditionsdeleurfonctionnement.
a.1.4.2. former le personnel en l’utilisation et la maintenance préventive des équipements (des couveuses, et lampes chauffantes etc.)
indicateur: nombre de prestataires des fosa et de cadres des districts sanitaires formés à l’utilisation et à la maintenance des équipements.
A.2.1.1.ApprovisionnerleshôpitauxetCDSenkitsdesoinsdenaissanceàdistribuerauxmèresquiaccouchentpourles soins ombilicaux à domicile.
indicateurs: nombre de formations sanitaires approvisionnées en kit de soins de naissance à distribuer aux mères qui accouchent.
a.2.2.1. sensibiliser les mères qui accouchent à utiliser les kits de soins du cordon ombilical à domicile.
indicateur:Nombredeséancesdesensibilisation/semaines/CDSOUhôpitalenfaveurdesmèresquiaccouchentpourl’utilisation des kits de soins du cordon ombilical.
a.2.2.2. sensibiliser la communauté sur les risques d’infection du cordon ombilical et sur l’utilisation des kits de soins du cordon ombilical à domicile (par mass média, par les agents de santé communautaire, par radio, etc.).
indicateur: nombre d’émissions radio sur la sensibilisation de la communauté aux risques d’infection du cordon ombilical et à l’utilisation des kits de soins du cordon ombilical à domicile. A.3.1.1.Former3prestatairesparhôpitaldedistrictsurlapriseenchargedessepticémies,méningiteetpneumonienéonataledansleshôpitaux.
indicateur:Nombredeprestatairesdeshôpitauxdedistrictformésàlapriseenchargedessepticémies,méningiteetpneumonie.
A.3.2.1.Équiperles45hôpitauxdeDistrictdeséquipementsetmatérielsadaptésetselonlesnormespourlaPEC(matériel et équipement pour la réanimation, appareil de photothérapie, etc.) des infections néonatales sévères.
indicateur:Nombred’hôpitauxdedistrictéquipésenéquipementsetmatérielsadaptésetrespectantlesnormespour la PeC des infections néonatales sévères.
2
300
0
0
0
ok
1
40
0
4
1504
100
1804 infirmiers et 45 cadres formés des districts
902
ok
8
161
45
4
0
0
0
0
ok
10
0
0
dods
dods
dise
dise
dise
Chaque fosa
dPsHa
dPPs, PCime, dods
dise, dods, PCime
2013 2014 2015
CalendrierResponsables
74 75
Solutions d’accélération et activités 2013–2015
A.3.2.2.Équiperles45laboratoiresdeshôpitauxdedistrictenéquipements,matérieletréactifsadaptéspourlediagnostic des infections néonatales sévères.
indicateur:Nombredelaboratoiresdeshôpitauxdedistrictéquipéspourfairelediagnosticdesinfectionsnéonatalessévères. A.3.3.1.Rendredisponibleetvulgariserdans67hôpitauxlesprotocolesstandardisésdepriseenchargedesinfectionsnéonatales sévères.
indicateur:Nombred’hôpitauxdupaysdisposentetutilisentlesprotocolesstandardisésdepriseenchargedesinfections néonatales sévères.
B.1.1.1. faire une évaluation des causes réelles de faible couverture vaccinale dans les districts de fota, matana et rwibaga et proposer des mesures idoines.
indicateur: un document d’évaluation des causes réelles de faibles couvertures vaccinales et de proposition des mesures idoines d’amélioration dans les districts de fota, matana, et rWiBaga est élaboré, validé et utilisé pour améliorer la couverture vaccinale. B.1.1.2. organiser des séances de sensibilisation à base communautaire dans les districts à faible couverture vaccinale (fota, matana et rwibaga).
indicateur: nombre de séances de sensibilisation par colline et par trimestre organisées dans les districts de fota, rWiBaga et matana.
B.1.2.1. rendre disponible les outils de collecter des données (carnet de santé, fiche de consultation du nourrisson, fiche de pointage, registre de vaccination, etc.).
indicateurs: nombre de centres de santé et de district disposant des outils de collecte des données.
B.1.2.2. former en mid Level management et atteindre Chaque district/enfant les responsables des districts de santé et des Cds.
indicateur: nombre de prestataires des districts et centres de santé formés sur le mLm et sur la stratégie atteindre chaque district.
B.1.2.3. organiser pour chaque niveau une mission de supervision formative de la vaccination en utilisant l’outil dQs.
indicateur: nombre de missions de supervision formative organisées par chaque niveau sur la vaccination en utilisant l’outil dQs.
B.1.3.1. doter de frigos et de pétrole 50 nouveaux centres de santé.
indicateur: nombre de nouveaux centres de santé dotés de frigos et de pétrole pour le service de vaccination.
B.1.3.2. équiper 20 nouveaux districts de santé en congélateurs pour le stockage des vaccins.
indicateur: nombre de nouveaux districts de santé équipés de congélateurs pour le stockage des vaccins.
B.1.3.3. recruter localement une maison pour la maintenance préventive et curative des congélateurs et frigos dans chaque province.
indicateur: une maison pour la maintenance préventive et curative des congélateurs et frigos dans chaque province est recrutée.
0
0
non
oui
100 Cds et 10 districts
400
2
10
10
oui
45
45
oK
oui
735 Cds et 35 districts
480
4
50
10
suivi
0
0
suite
oui
0
0
4
0
0
suivi
dise
PCime, dods, dPPs
PeV
PeV
PeV
PeV
PeV
PeV
PeV
2013 2014 2015
CalendrierResponsables
76 77
Solutions d’accélération et activités 2013–2015
B.1.3.4. former 835 prestataires des Cds en maintenance préventive des frigos.
indicateur: nombre de prestataires formés en maintenance préventive des frigos.
B.2.1.1. former des asC des 10 757 sous-colline dans la prise en charge de la diarrhée, pneumonie et paludisme (10 757 asC).
indicateur: nombre d’asC formés dans la prise en charge de la diarrhée, pneumonie et paludisme.
B.2.1.2. approvisionner les 10 757 asC de toutes les sous-collines en kit de prise en charge : médicaments et outils de diagnostic et de collecte des données pour les 3 maladies.
indicateur: nombre d’asC disposant des kits de prise en charge de la pneumonie, diarrhée et paludisme.
B.2.1.3. former 1939 cadres des équipes des districts et les prestataires des Cds dans la supervision des asC.
indicateur: nombre de prestataires des districts et Cds formés sur la supervision des asC.
B.2.1.4. élaborer et mettre en œuvre un protocole de traitement intégré des maladies de l’enfant (diarrhée, pneumonie et paludisme) au niveau communautaire.
indicateur: un protocole de traitement intégré des maladies de l’enfant est élaboré, diffusé et utilisé.
B.2.2.1. rendre disponible et suivre régulièrement l’utilisation et la disponibilité des intrants à tous les niveaux de la chaine d’approvisionnement.
indicateur: nombre de jours de rupture de stocks en intrants et une mission de suivi de l’utilisation des intrants est organisée. B.2.3.1. élaborer et mettre en œuvre une stratégie ieC sur la promotion des pratiques familiales clé.
indicateur: La stratégie ieC sur la promotion des pratiques familiales clés est élaborée, diffusée et mise en œuvre.
B.2.4.1. organiser des supervisions formatives annuelles de la PCime dans les Cds.
indicateur: nombre de séances de supervisions formatives annuelles organisées dans chaque centre de santé chaque année.
B.2.4.2. intégrer les indicateurs de la PCime au PBf en insistant sur la qualité.
indicateur: des indicateurs de qualité de la PeCime sont intégrés dans la vérification des données quantitatives.
B.2.4.3. mettre en place une équipe nationale de coordination de la PCime.
indicateur: une équipe nationale de coordination de la PeCime est nommée et fonctionnelle.
B.2.4.4.Intégrerdansleséquipesdesupervisiondedistrictlescliniciensdeshôpitaux.
indicateur:Pourcentaged’équipesdesupervisionsdesdistrictssanitairesintégrantdescliniciensdeshôpitaux.
B.2.5.1. organiser des formations sur le tas (au milieu de travail) en PCime clinique.
indicateur: nombre de séances de formation du personnel des Cds sur le tas organisées dans chaque Cds en PCime par an.
400
0
0
100
oui
oui
élaboré
4
indicateurs définis
oui
≥80%
oui
435
10 757
10 757
1839
application
oui
mise en œuvre
4
indicateurs intégrés dans le PBf
oui
≥80%
oui
0
0
0
application
oui
mise en œuvre
4
indicateurs intégrés dans le PBf
oui
≥80%
oui
PeV
PCime, dods, dPPs
PCime, dPPs, dods
PCime, PniLP, dods, dPPs
PCime, dods, dPPs
PeCime, dods, dPPs
dPsHa
PCime, dods, dPPs
Ctn-fBP, PCime, dods, dPPs
dgssLs, PCime, dods, dPPs
dgssLs, dods
PCime, dods, dPPs
2013 2014 2015
CalendrierResponsables
78 79
Solutions d’accélération et activités 2013–2015
B.2.5.2. organiser des formations/recyclage en PCime clinique et communautaire à l’endroit de 1804 prestataires des fosa et 10 757 asC (au moins 2 prestataires/Cds et au moins 2 asC par colline).
indicateur: nombre de prestataires et d’asC formés ou recyclés en PCime clinique et communautaire.
B.2.5.3. intégrer les médecins spécialistes dans les équipes de formation et de suivi de la stratégie PCime.
indicateur: nombre de séances de formations et de suivi de la PCime dans les provinces et districts impliquant les médecins spécialistes.
B.3.1.1. former au moins 2 infirmiers par Cds en conseils, dépistage du ViH et prescription des arV dans le cadre de la Ptme (cf. la solution à la non-délégation des tâches).
indicateur: nombre d’infirmiers formés dans le cadre de la Ptme au conseil, au dépistage du ViH et à la prescription des arV.
B.3.1.2. autoriser automatiquement le service Ptme à toutes fosa ayant des services sr conformément à l’ordonnance de mise à l’échelle du tarV.
indicateur: toutes les fosa ayant le service de sr sont des sites Ptme.
B.3.1.3. 0rganiser des supervisions formatives des infirmiers des Cds.
indicateur: nombre de supervisions formatives des infirmiers organisées chaque trimestre et dans chaque centre de santé sur la Ptme.
B.3.2.1. former les prestataires à tous niveaux sur la gestion des intrants (estimation des besoins, calcul des Cmm).
indicateur: nombre de prestataires formés sur la gestion des intrants (logiciel CHanneL).
B.3.2.2. intégrer l’approvisionnement en intrants ViH au système d’approvisionnement de routine.
indicateur: nombre de réquisitions des intrants des districts qui intègrent les intrants ViH.
B.3.2.3. assurer le suivi de la disponibilité des intrants.
indicateur: Pourcentage de supervisions sur le terrain qui intègrent le suivi de la disponibilité des intrants.
B.3.2.4. mobiliser les ressources nécessaires pour le financement des intrants.
indicateur: nombre de réunions annuelles de mobilisation des ressources pour le financement des intrants qui sont tenues.
B.3.3.1. Visites à domicile pour sensibiliser les couples et mères célibataires.
indicateur: nombre de ménages visités pour la sensibilisation des couples et mères célibataires à adhérer à la Ptme.
B.3.3.2. motiver les mères qui consultent précocement (pagnes, tee-shirt, parapluie multicolore, houes, etc.)
indicateur: Pourcentage des mères motivées qui consultent avant 14 semaines d’aménorrhée.
B.3.3.3. sensibiliser les couples et les mères célibataires à une CPn précoce à toutes les occasions.
indicateur: nombre de séances de sensibilisation organisées sur les CPn précoces par Cds/aire de santé.
500 prestataires
≥50%
1000
Continue
oui
100
≥80%
≥80%
1
10 dans chaque aire d’attraction des Cds
50%
oui
1304 prestataires et 10 757 asC
≥60%
670
Continue
oui
1704
≥80%
≥80%
1
50
70%
oui
0
≥60%
o
continue
oui
0
≥80%
≥80%
1
50
80%
oui
PCime, dods, dPPs
PCime, dods, dPPs
CnLs, PnLs/ist
CnLs, PnLs/ist
Bureaux de district sanitairesethôpitaux
dPmL, Pnsr, PnLs/ist%
dPmL, PnLs/ist
dPmL, Pnsr, PnLs/ist
PnLs /ist
CHaQue Cds
Chaque Cds
médecins lors des consultations, Cds lors des séances d’ePs, asC lors des sensibilisations etc.
2013 2014 2015
CalendrierResponsables
80 81
Solutions d’accélération et activités 2013–2015
C.1.1.1. organiser des séances de démonstration culinaire à travers les farn.
indicateur: Pourcentage de farn intégrant les séances de démonstration culinaire au moins une fois par jour dans chaque farn pendant les sessions de 12 jours.
C.1.1.2. organiser des campagnes de sensibilisation pour l’allaitement maternel précoce et exclusif (ciné mobile, théâtres, les ssme, etc.)
indicateur: nombre de campagnes de sensibilisation sur l’allaitement maternel organisées par an.
C.2.1.1. évaluer le mécanisme existant de stockage et de distribution de la Vitamine a.
indicateur: un document d’évaluation du mécanisme existant de stockage et de distribution de la vitamine a est élaboré, validé et diffusé.
C.2.1.2. mettre en place un mécanisme de suivi de la distribution qui tient compte des résultats de l’évaluation.
indicateur: un nouveau mécanisme de distribution de la Vit a qui se base sur les résultats de l’évaluation est adopté.
C.2.2.1. élaborer et mettre en œuvre une stratégie nationale de fortification (l’étude de faisabilité déjà faite).
indicateur: La stratégie nationale de fortification des vivres est élaborée, validée et diffusée.
C.3.1.1. mettre à l’échelle les farn (actuellement 7 provinces sont couvertes).
indicateur: Pourcentage des districts du pays mettant en œuvre l’approche farn dans ses collines selon les normes nationales.
C.3.1.2. former les asC et les mères lumières au Cmam et aux farn.
indicateur: 14000 asC et mères lumières sont formés au Cmam et aux farn.
C.3.1.3. Visites à domicile pour un dépistage précoce des enfants mal nourris.
indicateur: 80% des ménages bénéficient des visites à domicile pour un dépistage précoce des enfants mal nourris.
C.3.2.1. sensibiliser la communauté et les ménages sur les bonnes pratiques nutritionnelles particulièrement dans les zones centre et nord.
indicateur: une séance de sensibilisation est organisée sur chaque colline en faveur de la communauté et des ménages sur les bonnes pratiques nutritionnelles particulièrement dans les zones centre et nord du pays.
C.3.2.2. Promouvoir la diversification alimentaire.
indicateur: nombre de ménages ayant introduit de nouveaux aliments dans leur repas.
C.3.3.1. renforcer l’intégration de la nutrition dans le paquet des soins de santé primaire (planification, supervision des prestataires et suivi évaluation des activités).
indicateur: nombre de districts ayant planifié les activités de lutte contre la malnutrition au cours des années 2013, 2014 et 2015.
C.3.3.2. former les superviseurs et les prestataires dans la gestion des programmes nutritionnels.
indicateur: 45 médecins chefs de district et 835 titulaires des centres de santé sont formés en gestion des programmes nutritionnels.
100%
2
rapport d’évaluation du mécanisme de stockage et de distribution.
oui
Validation de la stratégie.
9 provinces restantes.
4000
30%
oui
10%
45
45 médecins
100%
2
application des mesures prises par l’évaluation.
oui
mise en œuvre de la stratégie.
mise en œuvre.
10 000
50%
oui
80%
45
835 titulaires des Cds.
100%
2
oui
mise en œuvre de la stratégie.
mise en œuvre.
0
oui
10%
45
0
mères lumières
Pronianut, dPPs
Pronianut
Pronianut
Pronianut
Pronianut
districts et Cds
tous les districts et Cds
Chaque Cds et asC
BPs et dPae
dgP
Pronianut et uniCef
2013 2014 2015
CalendrierResponsables
82 83
Solutions d’accélération et activités 2013–2015
C.3.4.1. mobiliser les ressources pour la sécurisation des intrants nutritionnels.
indicateur: nombre de lettres de plaidoyer et de réunion de mobilisation des ressources faites pour la sécurisation des intrants nutritionnels.
C.3.4.2 améliorer les capacités de stockage des intrants (magasins supplémentaires de stockage) aux niveaux national et périphérique (province).
indicateur: nombre de nouveaux stocks construits pour le stockage des intrants nutritionnels.
C.3.4.3. intégrer l’approvisionnement en intrants nutritionnels dans le circuit de distribution des médicaments.
indicateur: nombre de réquisitions de districts ayant intégré les intrants nutritionnels.
C.3.5.1. sensibiliser la communauté et les ménages sur les bonnes pratiques nutritionnelles.
indicateur: nombre de séance de sensibilisation par trimestre et par aire d’attraction de la communauté et des ménages sur les bonnes pratiques nutritionnelles.
1
10 districts
1 sensibilisation dans chaque aire d’attraction des Cds
réunion de mobilisation des partenaires
5
45 districts
4 sensibilisations dans chaque aire d’attraction des Cds
2
45 districts
4 sensibilisations dans chaque aire d’attraction des Cds
Pronianut
dise, Pronianutet uniCef
Bds et BPs
Cds et asC
2013 2014 2015
CalendrierResponsables
ii. oMd5 : aMéliorer la santé Maternelle
UNICEF Burundi
85
2.1 Le ConteXte généraL
La santé de la mère et du nouveau-né fait partie des principales préoccupations du gouvernement du Burundi. en 2010, le taux de mortalité maternelle est de 500 décès pour 100 000 naissances vivantes15 alors que des améliorations notables des indicateurs de processus sont enregistrées. Le taux d’accouchement assisté se situe à 68 % et le taux de prévalence contraceptive à 25,3% en 2012.
selon l’évaluation des besoins en soins obstétricaux néonatals d’urgence (eB-sonu), faite en 2010, les décès maternels sont dus principalement aux complications obstétricales
directes telles que les hémorragies, les dystocies et les infections. L`hémorragie est la cause la plus fréquente des décès maternels, et l’hémorragie post-partum occupe plus de 72% des cas d’hémorragie. L’eB-sonu a montré que la rupture utérine est la principale cause de décès. Le taux de létalité par hémorragie (3,3%) est trois fois plus élevé que le taux de létalité acceptable qui est de 1%.
Le taux de mortalité périnatale varie selon l’âge de la mère à la naissance de l’enfant ; celui-ci est plus élevé chez les mères de moins de 20 ans et les mères âgées de 40 à 49 ans comme l’indiquent les données de l’edsB ii, 2010 (fig. 8) pour la période des cinq années ayant précédé l’enquête.
15. Source : EDSBII,2010
MORTalITÉ PÉRINaTale SelON l’âGe De la MèRefiGure 2.1.1 :
86
une réduction globale de 27%. La moyenne annuelle de réduction est d`environ 1,5%, soit 15 décès maternels sur 100 000 naissances vivantes par an. si ce rythme est maintenu, le Burundi atteindra en 2015 un taux annuel de 725 décès maternels comparé à la cible de 275 pour 100 000 naissances vivantes. Cependant, les données issues de l’eds indiquent un taux de 500 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes en 2010.
Cependant, la performance du Burundi reste légèrement plus faible par rapport à la performance des autres pays membres de la Communauté de l’afrique de l’est selon les données des différentes eds, comme le montre la figure 2.2.2 ci-dessous.
La figure 2.2.3 ci-dessous montre l`évolution du taux d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié surtout depuis 2000. en 2006, les soins aux enfants de moins de cinq ans et aux femmes enceintes ou qui accouchent ont été déclarés gratuits au Burundi. on peut remarquer une bonne progression de cet indicateur à partir de 2006. sur une période de 11 ans, la progression est annuellement située autour de 4,2%, et en se basant sur une projection sur 2015, dans les mêmes conditions, le Burundi arrivera à un taux d’accouchements assistés de 81,3%. au regard de ces progrès, la cible de 2015 (85%) pourra être atteinte moyennant le maintien de la gratuité des soins et l’amélioration de la qualité des services.
au sujet de la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes et des adolescents, la précocité des rapports sexuels est la constatation la plus évidente parmi les problèmes de santé chez cette population cible. selon les résultats de l’edsB ii 2010, 11% des adolescentes16 de 15 à 19 ans ont déjà commencé leur vie féconde : 7% d’entre elles ont déjà eu, au moins, un enfant et 3% étaient enceintes d’un premier enfant. Le rapport annuel du ministère de l’enseignement primaire et secondaire pour 2010-2011 fait état de 1287 cas de grossesses non désirées dans les écoles secondaires et de 707 dans les écoles primaires. enfin, les résultats de l’eds 2010 indiquent que les grossesses précoces sont plus élevées parmi les jeunes filles non instruites (23 %) par rapport à celles ayant un niveau secondaire ou plus (6%). Pour ce qui concerne la connaissance du statut sérologique au ViH chez la femme enceinte, seules 41% des femmes ayant été dépistées positives connaissent leur statut durant les consultations prénatales (CPn), l’accouchement et en postpartum immédiat17.
2.2 ‐ ProgrÈs, ProBLÈmes et défis 2.2.1 - les proGrès
Le taux de mortalité maternelle connaît une tendance décroissante au Burundi depuis 1990. selon les estimations de maternal mortality estimation interagency group (mmeig), le taux de mortalité maternelle est passé de 1100 à 800 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes entre 1990 et 201018, soit
16. Source EDSB II, 201017. Plan d’élimination de la TME18. Ces estimations n’ont pas encore pris en compte les résultats de l’EDS 2010 et seront ajustées dans les prochaines estimations
87
Source : Conçu par les auteurs avec les données de MMEIG 2010
ÉVOluTION Du TauX De la MORTalITÉ MaTeRNelle au buRuNDI
TauX De MORTalITÉ MaTeRNelle DaNS leS PaYS De la COMMuNauTÉ De l`aFRIQue De l`eST
fiGure 2.2.1 :
fiGure 2.2.2 :
Source : Données EDS des pays
88
Source des données : Rapports du Programme National de Santé de la Reproduction
ÉVOluTION Du TauX D’aCCOuCHeMeNTS aSSISTÉS DePuIS 2000
ÉVOluTION Du TauX D’aCCOuCHeMeNTS aSSISTÉS au buRuNDI
fiGure 2.2.3 :
fiGure 2.2.4 :
89
toutefois, la moyenne nationale des accouchements assistés cache des disparités
en ce qui concerne les soins prénataux, le pourcentage de femmes ayant eu au moins une visite est passé de 79% en 1987 à 99% en 2010. Le pourcentage des femmes ayant eu au moins quatre visites prénatales avant l’accouchement était de 7,1% en 2005 et de 41% en 2012 (rapport provisoire 2012 Pnsr).
il y a de nettes différences entre les provinces en ce qui concerne les accouchements assistés : dans les provinces de muramvya et mwaro le taux n’atteint pas les 50% et dans plusieurs autres provinces, notamment Bubanza, makamba et Cibitoke, plus des trois quarts des accouchements sont assistés en milieux de soins.
interprovinciales comme l’illustre la figure suivante :
Le taux de couverture en Ptme est passé de 11,3% en 2009 à 38% en 2011 d’après le rapport PnLs 2011.
Source : Rapport PNSR 2011
COMPaRaISON Du TauX DeS aCCOuCHeMeNTS aSSISTÉS eN MIlIeuX De SOINS POuR l’aNNÉe 2011 PaR PROVINCe
fiGure 2.2.5 :
90
et les provinces du pays : la carte ci-dessous indique ces disparités provinciales de l’utilisation de la contraception moderne dont les facteurs explicatifs sont :
• Laprisedeconscienced`unefortepressionsurlesterrescultivables.LarégionNordaffichelestaux de contraception les plus élevés
• Laparticipationcommunautaireà lacréationde la demande et de l’offre des services de planification familiale, ainsi que le partenariat public-privé (ngozi et Kayanza)
• Le niveau d`instruction de la population enMairiedeBujumburaquiaffichedes tauxdecontraception plus élevés
• Les barrières culturelles, particulièrementles croyances religieuses, qui empêchent l’utilisation des contraceptifs modernes.
À propos de la planification familiale, les données disponibles montrent une utilisation croissante des méthodes modernes de contraception : de 4% en 1990 à 21,9% en 2011. Cette évolution est liée notamment à l’absence de rupture de stock en contraceptifs depuis 2006, à la formation des prestataires sur les méthodes de longue durée d’action (diu et implant) et au financement basé sur la performance. sur une période de 11 ans, la prévalence contraceptive a connu une progression moyenne annuelle de 1,7%. La projection sur l’année 2015 donne une prévalence de 28,9%. en maintenant le même rythme et en intensifiant les méthodes de longue durée d’action, la cible de 40% sera atteinte en ce qui concerne cet indicateur. Cette progression de la moyenne nationale cache des disparités importantes entre les régions
Source : Rapports du Programme National de Santé de la Reproduction et EDS 2010
ÉVOluTION Du TauX De PRÉValeNCe De la CONTRaCePTION MODeRNefiGure 2.2.6 :
91
Les besoins non satisfaits en planification familiale montrent une augmentation significative entre 1990 et 2010 en raison de l’intensification des activités de communication pour un changement de comportement. Cependant, l’inaccessibilité, particulièrement dans les zones desservies par les confessions religieuses qui n’offrent pas la contraception moderne (représentent 30% des formations sanitaires), demeure un obstacle.
Source : EDS 2010
ÉVOluTION DeS beSOINS NON SaTISFaITS eN PlaNIFICaTION FaMIlIalefiGure 2.2.7 :
92
enfin, les résultats de l’eds 2010 indiquent au sujet de la fécondité des adolescentes que les grossesses précoces sont plus élevées parmi les jeunes filles non instruites (23 %) par rapport à celles ayant un niveau secondaire ou plus (6%).
Source : Rapport 2010 du PNSR
DISPaRITÉS PROVINCIaleS De l’uTIlISaTION De la CONTRaCePTIONfiGure 2.2.7 :
93
2.2.2 les problèMes et les défis
Les grossesses trop précoces, trop nombreuses, trop rapprochées et trop tardives soutenues par une mentalité pronataliste des Burundais n’est pas de nature à contribuer à la réduction de la morbi-mortalité maternelle.
Les défis à relever pour améliorer la santé maternelle et néonatale sont : le faible développement des services de santé maternelle y compris la planification familiale au niveau communautaire, l’insuffisance du personneltant en qualité qu’en quantité particulièrement la catégorie des sages-femmes (le pays ne compte que 71 sages-femmes diplômées,parmi lesquelles seules 24 travaillent dans les services de maternité), le manque d’intégration des services conviviaux aux adolescents et aux jeunes dans le système de santé du Burundi, la faible intégration des interventions en rapport avec le ViH dans le paquet de soins sr et la faible coordination des actions pour la réduction de la mortalité maternelle - tant au niveau des partenaires qu’au niveau des programmes du msPLs -, la faible qualité de l’offre des services particulièrement les sonu à cause de la capacité limitée du système sanitaire en général et du système de référence et contre-référence en particulier, sans oublier les trois causes de retard (retard à prendre la décision de recourir aux soins, retard à arriver jusqu’à la structure de soins et retard à recevoir les soins appropriés), - autant d’écueils qui freinent les progrès vers l’atteinte de l’omd5.
La sous-notification des décès maternels, tant au niveau communautaire qu’au niveau des formations sanitaires, ne permet pas d’orienter les interventions dans les zones de forte mortalité maternelle.
L’évaluation des besoins en soins obstétricaux et néonatals d’urgence, réalisée en 2010, a révélé que le Burundi ne dispose que de 5 centres de santé assurant 7 fonctions sonuB sur les 66 recommandées par l’oms-uniCef-fnuaP, et que17sur les62hôpitauxdupaysassurent les9 fonctions SONUC, affichant une disparité auniveau de la répartition provinciale.
Par rapport à l’offre de services conviviaux aux jeunes et aux adolescents, il faut noter qu’il n’existe que très peu de centres de santé offrant des services adaptés et spécifiques aux besoins de cette catégorie de population. seuls 10 Cds publics et 7 cliniques de sr de l’association burundaise pour le bien-être familial (aBuBef) offrent des services conviviaux aux jeunes et adolescents. Cependant, une politique d’intégration de la santé sexuelle et de reproduction (ssr) des adolescents et des jeunes dans les structures de santé a été validée et le processus est en cours d’exécution. en outre, il existe un réseau d’associations des jeunes très actif dans la santé de la reproduction (sr) des jeunes.
2.2.3 - évaluation Globale des proGrès vers les oMd en l’absenCe d’un Cao et rappel de la néCessité d’une aCtion ColleCtive
au plan mondial, des progrès substantiels ont été réalisés pour atteindre les cibles de l’omd5. entre 1990 et 2010, la mortalité maternelle a diminué de 47% passant de 400 décès pour 100 000 naissances vivantes à 210 en 2010. Le rythme annuel de régression se situait autour de 3,1% entre 1990 et 2010.
La synthèse des différents indicateurs en rapport avec la santé maternelle au Burundi est présentée dans le tableau suivant.
94
OMD 5 Indicateurs Points de départ
Situation actuelle
Cible (2015)
Source
améliorer la santé maternelle.
taux de mortalité maternelle :
Proportion d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié :
taux de contraception :
taux de fécondité parmi les adolescentes de 15 à 19 ans :
Couverture des soins prénatals (au moins une visite) :
Couverture des soins prénatals (au moins quatre visites) :
Besoins non satisfaits en matière de planification familiale :
_
1100 (1990)
11,4% (1993)
4% (1993)
79% (1987)
7,1% (2005)
23% (1987)
500 (2010)
800 (2010)
68% (2012)
25,3% (2012)
11% (2010)
99% (2010)
41 % (2012)
31% (2010)
--
275
80%
40%
8%
100%
50%
25%
eds
maternal mortality estimation interagency group
Bilan Pnsr
Bilan Pnsr
eds
eds
Bilan Pnsr
eds
SYNTHèSe DeS DIFFÉReNTS INDICaTeuRS eN RaPPORT aVeC la SaNTÉ MaTeRNelle au buRuNDI
tableau 9 :
structures sanitaires et des prestataires de soins, ainsi qu’au partenariat public-privé dans la création de la demande et de l’offre des services de santé maternelle, y compris la planification familiale.
en nous référant aux tendances, il est possible d’atteindre l’omd 5 si des efforts importants, en termes d`investissements dans ce domaine, sont consentis de la part du gouvernement et des partenaires au développement du Burundi en 2015. C’est la principale raison pour laquelle l’omd5 a été retenu dans le Cadre d’accélération des omd adopté à l’unanimité par le gouvernement et les nations unies.
au Burundi, la moyenne annuelle de réduction de la mortalité maternelle au cours de la période 1990 -2010 –¬ selon les estimations du MMEIG–estde1,5%,cequin’estpassuffisant.Cependant, les bons résultats des autres indicateurs sont attribuables à l’engagement politique de haut niveau en faveur de la santé maternelle, à travers la politique de gratuité des soins aux femmes enceintes ou qui accouchent, à l’adoption de la déclaration de politique démographique nationale, au financement basé sur la performance des services de soins, au plan d’élimination de la transmission du ViH de la mère à l’enfant, à la disponibilité permanente des produits contraceptifs à tous les niveaux, au renforcement des capacités techniques des
UNFPA Burundi
96
2.3 ‐ interVentions stratégiQuesun processus participatif a permis au gouverne-ment du Burundi et à ses partenaires d’identifier trois domaines prioritaires d’interventions qui permettraient d’accélérer l’atteinte de l’omd 5. il s’agit de :
- soins obstétricaux et néonatals d’urgence (sonu) ;
- soins obstétricaux et néonatals essentiels (sone), à savoir les consultations pré et postnatales et les accouchements assistés par un personnel de santé qualifié ;
- La planification familiale.
Les domaines mentionnés ci-avant s’alignent sur la Vision 2025 du Burundi et s’inscrivent dans les documents de politique, planification stratégique et plans d’actions opérationnels du pays, notamment la politique nationale de santé, Pnds ii 2011-2015, le plan stratégique de santé de la reproduction révisé 2013-2015, la feuille de route pour la redevabilité des résultats et ressources en santé maternelle et infantile.
Les critères qui ont guidé le choix de ces domaines sont les suivants :
• l’existence d’un impact supplémentaire enaméliorant les interventions en faveur des cibles prioritaires des omd ;
• une population ciblée qui comprend lesbénéficiaires directs du programme (les femmes en âge de procréer, leurs partenaires, les adolescents et les jeunes) ;
• l’avantage qu’offre l’unité de ressourcesconsacrée à l’intervention ;
• le temps nécessaire pour ressentir le pleinimpact de l’intervention ;
• l’historiqueetl’impactdelamiseenœuvredel’intervention dans d’autres contextes.
2.3.1 soins obstétriCauX néonatals d’urGenCe (sonu)
Les résultats de l’eB sonu au Burundi montrent qu’il y a une carence en matière d’offre de soins obstétricaux et néonatals d’urgence de base (sonuB). Les sonu permettent de prendre en charge les causes principales de décès mater-nels (hémorragie, dystocie, éclampsie, infections, avortements). ils ciblent toutes les femmes qui présentent ces complications obstétricales res-ponsables de décès maternels. il est admis que 15% des femmes enceintes vont développer des complications obstétricales. L’investissement dans les sonu est donc une stratégie clé de lutte contre la mortalité maternelle et néonatale.
Les interventions stratégiques adaptées au contexte national pour renforcer les sonu sont :
• l’améliorationdeladisponibilitédesSONUdequalité, particulièrement dans les provinces qui n’en disposent pas ;
• lerenforcementdusystèmederéférenceetdecontre-référence ;
• l’améliorationdeladisponibilitéd’unsangdequalité ;
• l’institutionnalisation des audits/revues desdécès maternels (fosa et communauté)
2.3.1.1 amélioration de la disponibilité des sonu de qualité, particulièrement dans les provinces n’en disposant pas
L’enquête sonu a révélé que le Burundi dispose de 22 formations sanitaires en soins obstétricaux et néonatals d’urgence (fosa sonu), dont 17 sonuC et 5 sonuB sur les 274 fosa enquêtées, mais que les provinces de Cankuzo, muramvya et mwaro n’ont aucune fosa sonu. seules les provinces de rutana et Bujumbura mairie disposent d’au moins un sonuC par district sanitaire. Le pays n’a que 5 fosa sonuB sur les 66 recommandées par les normes internationales.
97
trop cher, le système de communication radiophonique, mis en place à l’occasion du système de référence et de contre-référence, est vite tombé en panne dans la quasi-totalité des localités géographiques. actuellement, le système de téléphonie mobile peut relayer les communications d’autant plus que toutes les zones géographiques du Burundi sont couvertes par des réseaux de téléphonie mobile.
en renforçant le système de référence et de contre-référence, le problème des retards d’accès aux services sera jugulé.
2.3.1.3 amélioration de la disponibilité d’un sang de qualité
en matière de transfusion sanguine, le Burundi dispose d’un centre national et de quatre centres de transfusion sanguine : en région nord à l’hôpitaldeNgozi;enrégionCentraleàl’hôpitaldeGitega ;en régionSudà l’hôpitaldeBururi ;et en région ouest à Cibitoke. il a été noté que 25% des hôpitaux n’ont pas de réfrigérateurspour conserver le sang et 58% n’avaient pas de poches de sang au moment de l’enquête sonu. Les résultats révèlentque13%deshôpitauxnedisposaient pas de réactifs pour déterminer le groupe sanguin au moment de l’enquête, et par conséquent ne transfusaient pas.
La disponibilité d’un sang de qualité permettra de faciliter le traitement des hémorragies qui sont la première cause de décès maternels.
2.3.1.4 institutionnalisation des audits/revues des décès maternels (fosa et communauté)
il n’existe pas de politique nationale de déclaration des décès maternels. À l’heure actuelle, le msPLs réfléchit à la question de l’élaboration de cette politique en s’inspirant des expériences réussies des autres pays. Les
Ces fosa sont localisées dans les provinces de Cibitoke, Karusi, makamba, muyinga et rutana et sont gérées par des missions religieuses (fosa confessionnelles). Pourtant, 25 Cds n’ont besoin que d’une seule fonction pour être sonuB. La fonction manquante est soit l’administration d’utérotoniques par voie parentérale, la délivrance manuelle du placenta, l’extraction des produits résiduels et, dans la plupart des cas (80% des 25 Cds), l’accouchement par voie basse avec assistance instrumentale. en renforçant ces 25 Cds avec la seule fonction manquante, le pays passerait de 5 à 30 fosa sonuB. L’eB sonu indique que le Burundi atteint les 55% des lits requis pour la maternité (n=3113) et les 46% des tables d’accouchement (n=1269). aucune province ne satisfait aux normes sanitaires du Burundi.
2.3.1.2 renforcement du système de référence et de contre-référence
Le système de référence et de contre-référence du Burundi permet d’assurer la référence des patientsentrelesCDSetleshôpitauxdedistrictsitués à proximité ou d’assurer une référence d’un hôpital de district vers un hôpital dedeuxième référence. une ambulance par district eststationnéeàl’hôpitaldedistrictetestmiseenréseau de communication par radiophonie avec tous les Cds de son ressort.
Les résultats de l’eB sonu indiquent que tous les hôpitauxdedistrict dupaysdisposentd’unvéhicule motorisé. L’enquête a découvert la présence d’ambulances dans 10 Cds. notons que ces ambulances, quoique disponibles, sont pour la plupart usagées et non opérationnelles. signalons également que 20% des fosa ont recours au vélo, à la moto ou à d’autres moyens de transport pour prendre leurs malades en charge. La communication entre la communauté et les fosa d’une part, et entre les fosa et l’ambulanced’autrepart,estinefficace.Quoique
98
selon les résultats de l’eds en 2010, 99% des femmes enceintes utilisent les services de consultations prénatales. Cependant, la qualité est à améliorer, car seulement un tiers des femmes (33%) ont effectué au moins quatre visites prénatales, et 21% ont effectué la première visite prénatale à un stade précoce de la grossesse ; c’est-à-dire à moins de 4 mois. La tension artérielle n’a été prise que chez 46% des femmes et seulement 36% des femmes ont été informées des signes de complication de la grossesse.
depuis près de 10 ans, le traitement préventif intermittent (tPi) chez la femme enceinte n’est pas pratiqué au Burundi. il a pourtant été prouvé que la molécule (sulfadoxine Pyrimétamine) resteefficacepour lapréventiondupaludisme,même dans un contexte de résistance dans le curatif. il faut noter que le tPi a été retenu dans les normes sanitaires du Burundi, même s’il n’est pas encore réintroduit dans le Paquet minimum d’activités (Pma). malgré la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide (miLda) dans les services de routine et en campagne, selon l’objectif de couverture universelle depuis 2009, seulement 50% des femmes enceintes dorment sous miLda. La même enquête révèle que 19% des femmes entre 15 et 49 ans sont anémiques, que 71% des femmes sont supplémentées en fer et que 82% des dernières naissances ont été protégées contre le tétanos néonatal. Le dépistage du ViH est pratiqué durant la consultation prénatale mais l’intégration de la Ptme/sr n’est pas encore effective dans toutes les fosa. d’après les résultats de l’eB sonu 2010, 23% seulement des établissements disposent d’antirétroviraux.
Les résultats de l’eds 2010 montrent que 60% des naissances se sont déroulées avec l’assistance d’un prestataire de santé. dans la
atouts pour la mettre en place existent, entre autres le système de santé communautaire en cours de développement, le système national d’information sanitaire fonctionnel et les moyens de communication (nouvelles technologies d’information et de communication ntiC).
Le système de surveillance des décès maternels et de riposte est en place mais n’est pas encore institutionnalisé : la déclaration des décès maternels n’est pas obligatoire ; la pratique de revues des dossiers de décès maternels relève de la volonté des prestataires et le suivi de cette pratique n’est pas encore inclus dans les missions de districts et du régulateur. afin de renforcer les capacités nationales dans la conduite des audits de décès maternels, 155 prestataires et responsables de 45 districts sanitaires ont été formés aux techniques de revues/audits des décèsmaternels. En 2012, environ 28 hôpitauxde districts ont introduit la pratique des audits des décès maternels, mais on observe des faiblesses par rapport à la notification et à la mise en œuvre des recommandations. on note une faible implication des institutions de formation médicale et paramédicale dans la formation sur la pratique des audits des décès maternels.
La pratique des audits de décès maternels a une incidence indirecte sur la réduction de la mortalité maternelle, mais elle est importante pour la planification et le suivi/l’évaluation des stratégies mises en œuvre.
2.3.2 les soins obstétriCauX et néonatals essentiels (sone)
2.3.2.1 - Consultations pré et postnatale, et accouchements assistés par un personnel de santé qualifié
Ce domaine vise le renforcement de la qualité des services des consultations prénatales, des accouchements en milieu de soins et des consultations postnatales.
99
en vue de renforcer le programme de communication efficace en SR/PF, quelquesactivités ont été amorcées et sont à poursuivre comme : l’organisation des réunions avec les leaders religieux et les élus locaux avec l’implication des hautes autorités du pays ; la distribution de supports et dépliants ; la tenue de séances de sensibilisation par les asC, la promotion de la distribution à base communautaire des méthodes contraceptives modernes, y compris les injectables et l’organisation des séances de cinéma mobile. toutes ces interventions contribueront à susciter un changement de comportement, particulièrement en direction des groupes vulnérables.
La mise en place des postes secondaires de soins, offrant les services de sr/Pf, aidera à minimiser les barrières géographiques aux populations se trouvant dans les aires de santé desservies par les fosa confessionnelles qui n’offrent pas les services de contraception modernes. L’introduction de ces postes a commencé et on compte 7 postes secondaires déjà fonctionnels.
Pour ce qui est de l’accès à l’information et aux services de la santé sexuelle et de reproduction des adolescents et des jeunes, des actions sont entreprises et ont déjà prouvé leur efficacité: mise en place d’un cadre de collaboration interministérielle (éducation, jeunesse, santé) et avec les ong ; aménagement des espaces attractifs et organisation des services pour offrir aux jeunes des services conviviaux dans les Cds.
quasi-totalité des cas, ce sont les infirmiers/sages-femmes (94%) qui ont fourni cette assistance. Pour environ une femme sur cinq (21%), l’accouchement s’est déroulé avec l’assistance d’une accoucheuse traditionnelle. La proportion de femmes ayant accouché avec l’assistance d’un prestataire de santé varie de manière importante selon le milieu et la région de résidence, de 88 % en milieu urbain à 58% en milieu rural et de 90% à Bujumbura mairie à 55% dans les régions nord et Centre-est.
Plus des deux tiers des femmes (68%) n’ont reçu aucun soin postnatal. Cette proportion varie selon les caractéristiques sociodémographiques et socio-économiques des femmes. sont concernées : 56 % des femmes vivant en milieu urbain contre 69 % en milieu rural ; 53 % des femmes vivant à Bujumbura mairie contre 74 % vivant dans le Centre-est ; 46 % des femmes ayant atteint au moins le niveau secondaire contre 73 % des femmes n’ayant aucun niveau d’instruction et 57 % des femmes des ménages du quintile le plus riche contre 76 % des femmes des ménages du quintile le plus pauvre.
2.3.2.2 - planification familiale
Ce domaine mettra un accent particulier sur :
• le renforcement du Programme decommunication efficace en santé de lareproduction/planification familiale (sr/Pf) ;
• la mise en place des postes secondaires desoins offrant les services de sr/Pf
• l’améliorationdel’accèsàl’informationetauxservices de la santé sexuelle et de reproduction des adolescents et des jeunes.
100
OMD/CIble prioritaire Indicateurs OMD
Domaines d’Interventions
prioritaires Interventions prioritaires retenues
objectif 5 : améliorer la santé maternelle
Cible 5a : réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle
Cible 5b : rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015
5.1 Taux de mortalité maternelle.
5.2 Proportion d’accouchements assistés par du personnel de santé qualifié.
5.3 Taux de contraception.
5.4 Pourcentage d’adolescents ayant commencé leur vie procréative.
5.5 Couverture des soins prénatals (au moins une visite et au moins quatre visites).
5.6 besoins non satisfaits en matière de planification familiale.
d. soins obstétricaux néonatals d’urgence (sonu)
e. Cpn/accouchement/Cpon
f. planification familiale
d.1. amélioration de la disponibilité des sonu de qualité particulièrement dans les provinces qui n’en disposent pas.
d.2. renforcement du système de référence, contre-référence.
d.3. amélioration de la disponibilité du sang de qualité.
d.4. institutionnalisation des audits/revues des décès maternels (fosa et communauté).
e.1. renforcement de la qualité des services en consultation prénatale, en accouchement en milieu de soins et en consultation postnatale
f.1. renforcement du Programme de communicationefficaceenSR/PFafindesusciter un changement de comportement, particulièrement en direction des groupes vulnérables.
f.2. mise en place des postes secondaires de soins offrant les services de sr/Pf afin de minimiser les barrières géographiques aux populations se trouvant dans les aires de santé desservies par les fosa confessionnelles.
f.3. amélioration de l’accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services de la santé sexuelle et de la reproduction.
SYNTHèSe DeS INTeRVeNTIONS PRIORITaIReS ReTeNueStableau 10 :
le financement, (c) les prestations de services et (d) l’utilisation des services qui affectent directement la réalisation des interventions prioritaires pour l’omd 5.
2.4 - anaLYse des gouLots d’étrangLement dans ce chapitre, nous avons analysé des goulots d’étranglement spécifiques en rapport avec (a) la politique et la planification, (b) le budget et
101
C - au niveau de la fourniture de services
il importe de souligner que nombreux sont les goulots d’étranglement qui ont été identifiés dans le domaine de la fourniture des services. en ce qui concerne les sonu, on note qu’il y a insuffisance de FOSA offrantles sonu par manque de compétence des prestataires et d’équipement adéquat (ex : tables d’accouchement et gynécologiques, kits d’accouchement etc.), et en raison de la non-disponibilité des médicaments récemment inclus dans la liste des médicaments essentiels (ex : sulfate de magnésium, le misoprostol, les utérotoniques, etc.). L’on a également noté une absence de délégation des tâches sur l’utilisation de certains produits et pour l’accouchement instrumental.
de plus, l’on a constaté une faible vulgarisation, dissémination et utilisation des protocoles thérapeutiques récemment élaborés au niveau national. Quant au système de référence et de contre-référence, on note que le nombre des ambulances en état de circuler est insuffisantau niveau des districts sanitaires et un manque de matériel de communication entre les ambulances,lesCDSetleshôpitauxderéférence.dans le cadre de la mise en œuvre des sonuC, l’analyse a révélé l’insuffisance des banquesdu sang et une faible capacité de gestion des banques au niveau périphérique/régional, la faible mobilisation des donneurs potentiels et l’insuffisance d’équipements/matériels pour leprélèvement,lecontrôledequalité(réactifs)etlaconservation du sang.
L’autre contrainte observée est la faible intégration notamment des services de Ptme, CPn/accouchement, Pf et prévention du paludisme chez la femme enceinte ainsi que la déficience de la supervision formative intégrée et du suivi de la mise œuvre des acquis de différentes formations organisées à l’endroit des
a - au niveau des politiques et de la planification
L’analyse des goulots d’étranglement au niveau des politiques et de la planification a montré, sur le plan du système de référence et de contre-référence (rCr), l’inexistence d’un manuel de procédures de gestion du système de rCr et la non-harmonisation des directives d’opérationnalisation du système rCr à l’échelle nationale.
en ce qui concerne l’institutionnalisation des audits de décès maternels, le constat est qu’il n’existe pas de directives pour une pratique systématique des audits dans les structures de soins et au niveau communautaire. on note aussi des faiblesses du snis en matière de déclaration obligatoire des décès maternels et un manque de complétude dans la déclaration et l’enregistrement des décès maternels au niveau des outils de notification mensuelle.
on a constaté également une faible vulgarisation des protocoles relatifs aux sonu, la non-intégration du tPi dans la politique nationale de lutte contre le paludisme, ainsi que la non-intégration de l’éducation sr/Pf dans les programmes scolaires.
b - au niveau du budget et du financement
Le goulot d’étranglement constaté au niveau du budget et du financement a essentiellement trait aux ressources financières limitées allouées par l’état aux services et programmes de santé en général et santé de la reproduction en particulier, et surtout à l’achat des produits contraceptifs. Bien plus, la gestion des ressources disponibles est moins décentralisée, ce qui gêne le fonctionnement des niveaux opérationnels plus proches des bénéficiaires.
102
prestataires de soins et acteurs communautaires. on remarque aussi une faible intégration des services sr/Pf spécifiques aux adolescents et aux jeunes dans le paquet minimum d’activités des fosa, due aux capacités limitées des ressources humaines et aux locaux non adaptés à l’offre de services conviviaux.
d - au niveau de l’utilisation des services
au sujet de l’utilisation des services, il est à noter de façon générale une faible implication des acteurs communautaires dans la stimulation de la demande et de l’offre de soins curatifs et préventifs.
Interventions prioritaires
retenues Politique et
Planificationbudget et
financementFourniture de services
utilisation de services
amélioration de la disponibilité des SONu de qualité, particulièrement dans les provinces qui n’en disposent pas
Renforcement du système de référence, contre-référence
amélioration de la disponibilité du sang de qualité
faible dissémination du document sur l’opérationnalisation du système rCr et inexistence d’un manuel de procédures de gestion du système rCr.
financement limité des programmes de santé.
InsuffisancedeFOSAquioffrentle paquet complet en sonu (17 sonuC sur 45,5 sonuB sur 66).
disponibilité limitée des médicaments récemment inclus dans la liste des médicaments essentiels.
absence de délégation de tâches dans l’utilisation de certains produits et pour l’accouchement instrumental.
faible dissémination et utilisation des protocoles thérapeutiques.
Insuffisancedesambulancesfonctionnelles dans les districts sanitaires.
Insuffisancedeséquipementsde communication entre les ambulances, les Cds et les hôpitauxderéférence.
inexistence des mécanismes de référence du niveau communautaire envers les Cds.
Insuffisancedesbanquesdusanget faibles capacités de gestion des banques au niveau périphérique/régional.
faible mobilisation des donneurs potentiels.Insuffisanced’équipements/matériels pour le prélèvement, le contrôledequalité(réactifs)etlaconservation du sang.
SYNTHèSe DeS GOulOTS D’ÉTRaNGleMeNT aFFeCTaNT leS INTeRVeNTIONS PRIORITaIReS ReTeNueS
tableau 11 :
103
Interventions prioritaires
retenues Politique et
Planificationbudget et
financementFourniture de services
utilisation de services
Institutionnalisation des audits/revues des décès maternels (FOSa et communauté)
Renforcement de la qualité des services en consultation prénatale, en accouchement en milieu de soins et en consultation postnatale
Renforcement du programme de communication efficace en SR/PF afin de susciter un changement de comportement, particulièrement en direction des groupes vulnérables
inexistence de directives/document d’institutionnalisation des audits des décès maternels.
Insuffisancedusnis en matière de déclaration obligatoire de décès maternel.
manque de complétude dans la déclaration / enregistrement des décès maternels au niveau des outils de rapportage mensuel.
faible vulgarisation des protocoles relatifs aux soins obstétricaux et néonatals (sone).
non intégration du tPi dans la politique nationale de lutte contre le paludisme.
Insuffisancedelapratiquedesaudits de décès maternels au niveaudeshôpitauxetinexistencede la pratique de l’autopsie verbale au niveau communautaire.
délégation de tâches techniques au personnel non qualifié dans les fosa lors des consultations prénatales et postnatales.
faible intégration et complétude du Pma notamment des services de Ptme, CPn/accouchement, Pf et prévention du paludisme chez la femme enceinte.
Disponibilitéinsuffisantedesmédicaments préventifs chez la femme enceinte dans les fosa.
Insuffisancedescapacitéstechniques des prestataires pour offrir des services de qualité et intégrés.
déficience de la supervision et du suivi de la mise œuvre des acquis de différentes formations organisées à l’endroit des prestataires de soins des fosa.
faiblesse des capacités des acteurs communautaires dans la distribution des produits contraceptifs.
faible intégration des services Pf au reste des services du Pma.
faible implication des acteurs communautaires dans l’amélioration de la demande et de l’offre.
Barrières socioculturelles et religieuses en matière de Pf.
104
Interventions prioritaires
retenues Politique et
Planificationbudget et
financementFourniture de services
utilisation de services
Mise en place des postes secondaires de soins offrant les services de SR/PF afin de minimiser les barrières géographiques aux populations se trouvant dans les aires de santé desservies par les FOSa confessionnelles
amélioration de l’accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services de la santé sexuelle et de la reproduction
non-intégration de l’éducation sr/Pf dans les programmes scolaires.
manque d’espaces et de locaux pour abriter les postes secondaires de soins offrant les services sr/Pf.
manque d’équipements nécessaires à l’offre des services sr/Pf par les postes secondaires.
Insuffisantedisponibilitédesressources humaines dans les postes secondaires.
faible intégration des services sr/Pf spécifiques aux adolescents et aux jeunes dans le paquet minimum d’activités des fosa, due à des capacités limitées des ressources humaines et à des locaux non adaptés à l’offre de services conviviaux.
Barrières socioculturelles du personnel des fosa pour offrir des infos et services sr/Pf aux adolescents et aux jeunes.
faible utilisation des nouveaux modes de communication (ntiC, espaces attractifs aux jeunes, visites aux fosa) pour donner l’information sr/Pf aux adolescents et aux jeunes.
2.5 - aCCéLérer Les ProgrÈs Vers L’omd 5 : identifier Les soLutionsPour remédier aux goulots d’étranglement prioritaires identifiés dans le Chapitre 2.4, nous avons proposé des solutions dans les trois domaines prioritaires, sur la base de l’ampleur, de la rapidité et de la durabilité de leur impact et de leur faisabilité pour accélérer les progrès sur l’omd 5. Les solutions clés proposées ci-dessous sont présentées par domaine d’intervention.
2.5.1 - doMaine d’intervention i : les soins obstétriCauX et néonatals d’urGenCe (sonu)
2.5.1.1 amélioration de la disponibilité des sonu de qualité particulièrement dans les provinces qui n’en disposent pas
1. augmenter la disponibilité de fosa qui offrent les sonu : passer de 17 à 45 sonuC (soit un sonuC dans chaque district sanitaire) et de 5 à 66 sonuB en ayant recours aux équipements des fosa et en formant des prestataires
105
2. renforcer la délégation des tâches (de médecinstravaillantauniveaudel’hôpitalauxinfirmiers travaillant au niveau des centres de santé) dans l’utilisation de certains produits et pour l’accouchement instrumental, conformément aux nouvelles normes et aux nouveaux protocoles
3. assurer, en passant par le niveau central vers le niveau opérationnel, la dissémination et l’utilisation des protocoles thérapeutiques
4. rendre disponibles les médicaments récemment inclus dans la liste des médicaments essentiels
5. améliorer les financements des programmes et services de santé, en particulier pour l’achat des produits contraceptifs et des médicaments qui sauvent.
2.5.1.2 - renforcement du système de référence et de contre-référence (rCr)
1. doter les districts sanitaires d’ambulances fonctionnelles selon les besoins ;
2. Équiperlesambulances,lesCDSetleshôpitauxde référence en matériel de communication et en assurer la bonne marche ;
3. élaborer le manuel des procédures de gestion du système de rCr et la dissémination des documents harmonisés sur l’opérationnalisation du système de rCr ;
4. mettre en œuvre et harmoniser les mécanismes de référence de la communauté vers le Cds à travers la stratégie e-Health en cours de développement.
2.5.1.3 - amélioration de la disponibilité du sang de qualité
1. rendre disponibles les banques du sang au niveau décentralisé, et renforcer les capacités de gestion des banques au niveau régional ;
2. renforcer la mobilisation des donneurs potentiels ;
3. fournir les équipements et matériels nécessaires pour le prélèvement, le contrôlede qualité (réactifs) et la conservation du sang.
2.5.1.4 - institutionnalisation des audits/revues des décès maternels (fosa et communauté)
1. élaborer des directives/documents d’institutionnalisation des audits des décès maternels au niveau communautaire et de fosas ;
2. intégrer la déclaration obligatoire de décès maternel dans le snis ;
3. améliorer la complétude dans la déclaration/enregistrement des décès maternels au niveau des outils de notification mensuelle
4. améliorer la pratique des audits de décès maternelsauniveaudeshôpitauxetcelledel’autopsie verbale au niveau communautaire.
2.5.2 - doMaine d’intervention ii : Cpn/aCCouCHeMent/Cpon
2.5.2.1 - renforcement de la qualité des services en consultation prénatale, en accouchement en milieu de soins et en consultation postnatale au niveau des fosas
1. La délégation des tâches techniques au personnel qualifié dans les fosa pour les consultations prénatales et postnatales
2. La vulgarisation des normes et protocoles en sr
3. L’intégration et la complétude du Pma notamment des services de Ptme, CPn/accouchement, Pf et prévention du paludisme chez la femme enceinte
4. disponibilité permanente des médicaments préventifs chez la femme enceinte et des médicaments sonu dans les fosa
5. Le renforcement des capacités techniques des prestataires à offrir des services de qualité et intégrés
6. Le renforcement de la supervision et le suivi de la mise œuvre des acquis des différentes formations organisées à l’endroit des prestataires de soins des fosa
7. L’intégration effective du tPi pour les femmes enceintes dans la politique nationale de lutte contre le paludisme.
2.5.3 - doMaine d’intervention iii : planifiCation faMiliale
2.5.3.1 - renforcement du programme de communication efficace en sr/pf afin de susciter un changement de comportement, particulièrement en direction des groupes vulnérables
1. renforcer l’implication des agents de santé communautaire dans l’amélioration de la demande des services de Pf
2. améliorer le dialogue et la communication avec les leaders religieux et communautaires pour lever les barrières socioculturelles et religieuses en matière de Pf.
2.5.3.2 - Mise en place des postes secondaires de soins offrant les services de sr/pf afin de minimiser les barrières géographiques aux populations se trouvant dans les aires de santé desservies par les fosa confessionnelles
1. mettre à disposition des espaces et locaux pour abriter les postes secondaires de soins offrant les services sr/Pf
2. fournir des équipements et matériels nécessaires à l’offre des services sr/Pf pour les postes secondaires
3. mettre à disposition les ressources humaines dans les postes secondaires.
2.5.3.3 - amélioration de l’accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services de santé sexuelle et de la reproduction
1. L’intégration des services sr/Pf spécifiques aux adolescents et aux jeunes dans le paquet minimum d’activités des fosa, à travers le renforcement des capacités des prestataires et l’adaptation des locaux pour l’offre des services conviviaux
2. L’utilisation renforcée de nouveaux modes de communication (ntiC, espaces attractifs aux jeunes, visites d’information des prestataires de santé dans les écoles) pour délivrer l’information sr/Pf aux adolescents et aux jeunes
3. L’intégration de l’éducation sr/Pf dans les programmes scolaires.
107
2.5.3.4 - passage à l’échelle de la distribution à base communautaire des produits contraceptifs modernes
1. extension dans l’ensemble des districts de l’implication des agents de santé communautaire dans la distribution à base communautaire des produits contraceptifs non prescriptibles
2. implication des tPs dans l’offre des contraceptifs injectables au niveau communautaire dans tous les districts.
2.5.3.5 - approvisionnement en produits contraceptifs et diversification des sources de financement
1. acquisition de produits contraceptifs conformément au plan d’approvisionnement
2. Plaidoyer pour augmenter le budget de l’état destiné à l’achat des produits contraceptifs
3. identifier de nouveaux partenaires et mobiliser les ressources, y compris dans le secteur privé pour l’achat des produits contraceptifs et médicaments qui sauvent la vie.
108 109
OMDDomaine
d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Goulots d’étranglement
priorisésSolutions accélératives indicatives
2012–2015 Coûts (uSD) Partenairespotentiels
Objectif 5 : améliorer la santé maternelle.
Cible 5a : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Cible 5b : Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
a.1.1.1. doter en équipements manquants au moins 61 Cds pourqu’ilsdeviennentdesFOSASONUBet28hôpitauxpourqu’ils soient sonuC.
a.1.1.2. renforcer les capacités des prestataires dans les FOSASONUexistantsetdansles61CDSet28hôpitauxdedistrict nouvellement rendu sonu sur la pratique de toutes les fonctions essentielles en sonu selon le niveau de l’offre des soins.
a.1.1.3. fournir des médicaments essentiels en sonu (qui sauventlavie)àaumoins61CDSet28hôpitauxpourqu’ilsoffrent les services de sonu.
a.1.1.4. doter en matériel didactique/support de formation les centres de formation sonuB.
a.1.2.1. rendre disponibles et accessibles les médicaments essentiels qui sauvent la vie en sonu dans le circuit habituel de distribution du médicament au Burundi.
D. Soins obstétricaux néonatals d’urgence
a.1. amélioration de la disponibilité des SONu de qualité particulièrement dans les provinces qui n’en disposent pas.
A.1.1.Insuffisancedefosa qui offrent le paquet complet en sonu (17 sonuC sur 45, 5 sonuB sur 66).
a.1.2 disponibilité limitée des médicaments récemment inclus dans la liste des médicaments essentiels.
1 302 310
654 748
1 279 882
93 597
Cf. budget activité a.1.1.3
MSPLS/PNSR, BPS/BDS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA
MSPLS/PNSR, INSP BPS/BDS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, AMAGARA MEZA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, CAMEBU BPS/BDS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, INSP, BPS/BDS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, CAMEBU BPS/BDS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
Tableau 12 : SYNTHèSe DeS SOluTIONS ReTeNueS POuR l’aCCÉlÉRaTION DeS PROGRèS De l’OMD
110 111
OMDDomaine
d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Goulots d’étranglement
priorisésSolutions accélératives indicatives
2012–2015 Coûts (uSD) Partenairespotentiels
Objectif 5 : améliorer la santé maternelle.
Cible 5a : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Cible 5b : Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
a.1.3.1 élaborer une politique de mobilisation des ressources et de plaidoyer pour accroitre le budget alloué au secteur de la santé jusqu’à un minimum de 15% des dépenses publiques selon la déclaration d’aBuJa.
a.1.3.2. élaborer une stratégie de mobilisation des ressources en faveur de la santé maternelle et néonatale.
a.1.4.1. former les prestataires des Cds sur les fonctions sonuB (l’utilisation correcte de la ventouse et des médicaments sensibles comme le syntocinon, sulphate de magnésie, misoprostol) dans les fosa selon les protocoles du msPLs.
a.1.5.1. multiplier le document des normes et protocoles en sr.
a.1.5.2. multiplier et distribuer les ordinogrammes de prise en charge des complications obstétricales et néonatales.
a.1.5.3. faire un suivi de l’utilisation des ordinogrammes et protocoles sr au niveau opérationnel.
a.2.1.1. acheter 90 ambulances à raison de deux ambulances par district sanitaire.
a.2.1.2. mettre en place une stratégie et des mécanismes de collecte des contributions de toutes les parties prenantes au sein des districts (ménages, communes, fosa) pour assurer le bon fonctionnement du système de référence et contre-référence (maintenance, carburant, chauffeur).
a.2.1. 3. assurer le fonctionnement du système rCr (carburant, chauffeur, accompagnement de l’ambulance etc.).
a.2.2.1. élaborer et distribuer un manuel des procédures de gestion du système de référence et contre-référence par district.
a.2.3.1. mettre en place un système de communication par téléphoniemobile(detypeflotte)entrel’hôpitaldedistrict,l’ambulancier et les centres de santé.
D. Soins obstétricaux néonatals d’urgence
a.1. amélioration de la disponibilité des SONu de qualité particulièrement dans les provinces qui n’en disposent pas.
a.2. Renforcement du système de référence, contre-référence.
a.1.3. financement limité des programmes de santé.
a.1.4. absence de délégation de tâches dans l’utilisation de certains produits et pour l’accouchement instrumental.
a.1.5. faible dissémination et utilisation des protocoles thérapeutiques.
A.2.1.Insuffisanced’ambulances opérationnelles dans les districts sanitaires.
a.2.2. faible dissémination du document sur l’opérationnalisation du système rCr et inexistence d’un manuel de procédures de gestion du système rCr.
A.2.3.Insuffisancede l’équipement de communication des ambulances, des Cds et des hôpitauxderéférence.
226 190
18 767
(Prise en compte dans l’activité : a 1.1.2)
30 000
55 000
83 073
5 400 000
18 613
302 400
44 200
240 000
MSPLS/PNSR, Groupes parlementaires, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, société civile, Medias
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, AMAGARA MEZA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, AMAGARA MEZA, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, AMAGARA MEZA, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
Communautés bénéficiaires
MSPLS/PNSR/ DGSSLS/AMAGARA MEZA, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DSNIS/DGSSLS/AMAGARA MEZA, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
112 113
OMDDomaine
d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Goulots d’étranglement
priorisésSolutions accélératives indicatives
2012–2015 Coûts (uSD) Partenairespotentiels
Objectif 5 : améliorer la santé maternelle.
Cible 5a : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Cible 5b : Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
a.2.4.1. mettre à contribution les ntiC pour renseigner toutes les complications obstétricales et les décès maternels survenant dans la communauté (à domicile)
a.3.1.1. Créer 12 nouvelles banques du sang au niveau des hôpitauxdedistrict.
a.3.1.2. renforcer les capacités techniques des banques des centres régionaux de collecte du sang (sud, nord, Centre, est et ouest) : formation des prestataires et équipements et matériels nécessairespourleprélèvement,lecontrôledequalité(réactifs) et la conservation du sang.
a.3.2.1. mettre en place des stratégies de mobilisation de la population cible pour le don du sang (par exemple médias, tiC, asC).
a.3.2.2. instaurer des mesures incitatives pour les donneurs de sang potentiels.
a.4.1.1. élaborer les directives nationales (note/ordonnance/circulaire, note de désignation des comités d’audit) et les outils (canevas de déclaration obligatoire ou formulaire de notification, format de rapport d’audit) pour l’institutionnalisation des audits de décès maternels
a.4.2.1. multiplier et distribuer les outils pour la mise en œuvre des audits
a.4.3.1. assurer des supervisions formatives des prestataires de soins sur la complétude de la notification des décès maternels et du suivi de la mise en œuvre des recommandations des audits des décès maternels.
a.4.4.1. institutionnaliser la pratique des audits des décès maternels au niveau des fosa (note d’instructions, comité d’audit à tous les niveaux: central, intermédiaire et opérationnel).
D. Soins obstétricaux néonatals d’urgence
a.2. Renforcement du système de référence, contre-référence.
a.3. amélioration de la disponibilité du sang de qualité
a.4. Institutionnali-sation des audits/revues des décès maternels (FOSa et communauté)
a.2.4. inexistence des mécanismes de référence du niveau communautaire envers Cds
A.3.1.Insuffisancedebanques de sang et faibles capacités de gestion des banques au niveau périphérique /régional
a.3.2. faible mobilisation des donneurs potentiels
a.4.1. inexistence de directives/document d’institutionnalisation des audits des décès maternels.
A.4.2.InsuffisanceduSNISen matière de déclaration obligatoire de décès maternel.
a.4.3. manque de complétude dans la déclaration/ enregistrement des décès maternels au niveau des outils de rapportage mensuel.
A.4.4.Insuffisancedelapratique des audits décès maternels au niveau des hôpitauxetinexistencedela pratique de l’autopsie verbale au niveau communautaire.
3 116 975
120 000
836 093
204 931
137 667
3686
373 236
286 765
Pas de budget nécessaire.
MSPLS/PNSR/ DPSHA/ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DGSSLS/CNTS/ ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DGSSLS/CNTS/ ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, Croix-Rouge, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, Croix-Rouge, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DGSSLS/AMAGARA MEZA, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, AMAGARA MEZA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, AMAGARA MEZA, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DGSSLS/ ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
114 115
OMDDomaine
d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Goulots d’étranglement
priorisésSolutions accélératives indicatives
2012–2015 Coûts (uSD) Partenairespotentiels
Objectif 5 : améliorer la santé maternelle.
Cible 5a : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Cible 5b : Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
a.4.4.2. instaurer un système de la notification au sis des cas de décès des femmes et des nouveau- nés survenant dans la communauté.
a.4.4.3. mener des séances des audits des décès maternels au niveau communautaire (autopsie verbale) par une équipe multidisciplinaire par district sanitaire.
B.1.1.1. multiplier et distribuer les protocoles sone aux fosa.
B.1.1 2. former les prestataires sur l’utilisation des protocoles sone.
B.1.2.1. appuyer l’ouverture de 489 nouveaux sites de Ptme complet dans les centres de santé assurant les CPn.
B.1.2.2. fournir des réactifs, arV, autres matériels et consommables nécessaires à 680 sites Ptme accrédités.
B.1.2.3. instaurer le tPi chez la femme enceinte dans le Pma à travers l’intégration du tPi dans la politique nationale de lutte contre le paludisme au Burundi.
B.1.3.1. fournir des produits pour la supplémentation en fer (fer +acide folique) et pour le traitement prophylactique intermittent du paludisme “ tPi” (sulfadoxine Pyrimetamine) chez la femme enceinte.
B.1.4.1. intégrer l’évaluation de l’offre des sone dans les grilles d’évaluation de la qualité des services dans le cadredu fBP.
B.1.4.2. former les prestataires de soins des Cds sur la CPn recentrée et la CPon.
D. Soins obstétricaux néonatals d’urgence
e. CPN/accouchement/CPoN
a.4. Institutionnali-sation des audits/revues des décès maternels (FOSa et communauté)
b.1. Renforcement de la qualité des services en consultation prénatale, en accouchement en milieu de soins et en consultation post-natale.
A.4.4.Insuffisancedelapratique des audits décès maternels au niveau des hôpitauxetinexistencedela pratique de l’autopsie verbale au niveau communautaire.
B.1.1 faible vulgarisation des protocoles relatifs aux soins obstétricaux et néonataux (sone).
B.1.2. faible intégration et complétude du Pma notamment des services de Ptme, CPn/ accouchement, Pf et prévention du paludisme chez la femme enceinte.
B.1.3. disponibilité insuffisantedesmédicaments préventifs chez la femme enceinte dans les fosa.
B.1.4..Insuffisancedescapacités techniques des prestataires à offrir des services de qualité et intégré
Voir budget activité a.2 .4.13
10 000
4500
75 456
160 000
76 190
12 759
360 528
Pas de budget nécessaire.
151 646
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, DGSSLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, DGSSLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, DGSSLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ PNLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ PNLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ PNLIP, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ PNLIP, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, DGSSLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
116 117
OMDDomaine
d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Goulots d’étranglement
priorisésSolutions accélératives indicatives
2012–2015 Coûts (uSD) Partenairespotentiels
Objectif 5 : améliorer la santé maternelle.
Cible 5a : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Cible 5b : Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
B.1.5.1. renforcer les supervisions conjointes et intégrées du niveau central vers les niveaux décentralisés pour s’assurer de la restitution et la mise en œuvre des acquis des formations reçues.
B.1.5.2. renforcer les supervisions formatives et intégrées des équipes cadres des districts (eCd) dans les fosa.
B.1.6.1. réintégrer la sulfadoxine pyrimethamine (fansidar) sur la liste des médicaments essentiels du Burundi.
C.1.1.1. former les asC sur les techniques de communication efficacepourl’offredesservicesdupaquetcommunautaire(formation sur le paquet complet).
C.1.1.2. doter les asC d’outils de travail (supports de communication, outils de notification …) adaptés à l’offre des services du paquet communautaire (sensibilisation, distribution, relance des abandons).
C.1.1.3. assurer l’encadrement et la supervision des asC par le tPs dans les plans d’action des centres de santé.
C.1.2.1. Constituer une banque de messages (produire et diffuser les supports de communication) adaptés pour assurer la mobilisation et la sensibilisation de la population sur l’importance de la planification familiale.
C.1.2.2. Poursuivre le plaidoyer auprès des leaders administratifs et religieux pour éviter les contre-messages en rapport avec la contraception moderne.
C.1.3.1. former les asC élus par sous-colline sur la dBC.
C.1.3.2. assurer l’approvisionnement aux asC/tPs des produits de distribution à base communautaire par les Cds.
C.1.3.3. organiser des réunions de suivi mensuel des asC.
C.1.4.1. Promouvoir l’organisation intégrée et inclusive des services du Pma en vue d’éviter des occasions manquées notamment en Pf (Vaccination, maternité, CPon, CdV etc.).
e. CPN/accouchement/CPoN
F. Planification familiale
b.1. Renforcement de la qualité des services en consultation prénatale, en accouchement en milieu de soins et en consultation post-natale.
C.1. Renforcement du programme de communication efficace en SR/PF afin de susciter un changement de comportement, particulièrement en direction des groupes vulnérables.
B.1.5. déficience de la supervision et du suivi de la mise œuvre des acquis de différentes formations organisées à l’endroit des prestataires de soins des fosa.
B.1.6. non-intégration de tPi dans la politique nationale de lutte contre le paludisme
C.1.1. faible implication des acteurs communautaires dans l’amélioration de la demande et de l’offre
C.1.2. Barrières socioculturelles du personnel des fosa pour offrir des infos et services sr/Pf aux ados et aux jeunes.
C.1.3. Barrières socioculturelles et religieuses en matière de Pf.
C.1.4. faible intégration des services sr/Pf spécifiques aux adolescents et aux jeunes dans le paquet minimum d’activités des fosa.
70 920
452 739
Pas de budget.
1 173 595
809 500
225 440
39 029
150 000
Prise en compte dans l’activité C.1.1.1
distribution des produits sr déjà disponibles en stock.
124 200
32 111
MSPLS/PNSR/ DGSSLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, AMAGARA MEZA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, DGSSLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DPSHA/ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DPSHA/ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
SPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/IEC, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR/ DPSHA/ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
118 119
OMDDomaine
d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Goulots d’étranglement
priorisésSolutions accélératives indicatives
2012–2015 Coûts (uSD) Partenairespotentiels
Objectif 5 : améliorer la santé maternelle.
Cible 5a : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Cible 5b : Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
C.2.1.1. renforcer le plaidoyer auprès des autorités administratives locales pour rendre disponibles les locaux lors des travaux communautaires en vue d’abriter les postes secondaires dans les zones desservies par les fosa confessionnelles.
C.2.1.2. réhabiliter 80 locaux identifiés avec l’administration communale pour abriter les services du poste secondaire dans les zones desservies par les fosa confessionnelles qui n’offrent pas les services de Pf.
C.2.1.3. Construire 20 locaux identifiés avec l’administration communale pour abriter les services du poste secondaire dans les zones desservies par les fosa confessionnelles qui n’offrent pas les services de Pf.
C.2.2.1 doter les postes secondaires construits ou réhabilités des équipements et matériels nécessaires à l’offre.
C.2.3.1. redéployer le personnel de quelques centres de santé vers les postes secondaires mis en place.
C.3.1.1. renforcer les capacités techniques des prestataires de soins des fosa sur l’offre des services conviviaux aux adolescents et aux jeunes.
C.3.1.2. équiper les espaces adaptés pour l’offre des services conviviaux aux ado/jeunes au sein des fosa amis des jeunes
C.3.2.1. former/sensibiliser les prestataires des Cds amis des jeunes en matière de communication et organisation des services adaptés aux adolescents et aux jeunes.
C.3.2.2. mettre en place un mécanisme de suivi/évaluation et d’échanges d`expériences sur les services conviviaux des adolescents et aux jeunes.
C.3.2.3. organiser des réunions de plaidoyer et de sensibilisation des parents et autres leaders communautaires sur la problématique des grossesses précoces.
C.3.2.4. Produire et distribuer des supports de Communication pour un changement de comportement sur la sraJ.
F. Planification familiale
C.2. Mise en place des postes secondaires de soins offrant les services de SR/PF afin de minimiser les barrières géographiques aux populations se trouvant dans les aires de santé desservies par les FOSa confessionnelles.
C.3. amélioration de l’accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services de santé sexuelle et de reproduction.
C.2.1 manque d’espaces et locaux pour abriter les postes secondaires de soins offrant les services sr/Pf.
C.2.2. manque d’équipements nécessaires à l’offre des services sr/Pf par les postes secondaires.
C.2.3.Insuffisantedisponibilité de ressources humaines dans les postes secondaires.
C.3.1. faible intégration des services sr/Pf spécifiques aux adolescents et aux jeunes dans le paquet minimum d’activités des fosa, due au fait des capacités limitées des ressources humaines et de locaux non adaptés à l’offre de services conviviaux.
C.3.2. Barrières socioculturelles du personnel des fosa pour offrir des infos et services sr/Pf aux ados et aux jeunes.
Pas de budget.
114 612
371 826
667 080
Pas de budget nécessaire.
160 124
178 350
353 136
4500
218 150
419 610
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, DGSSLS, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR,ONG,FNUAP,UNICEF, OMS,Pays-Bas,BM,GIZ,JICA, secteur privé et associatif
120 121
OMDDomaine
d’intervention prioritaire
Interventions indicatives2012–2015
Goulots d’étranglement
priorisésSolutions accélératives indicatives
2012–2015 Coûts (uSD) Partenairespotentiels
Objectif 5 : améliorer la santé maternelle.
Cible 5a : Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité maternelle.
Cible 5b : Rendre l’accès à la médecine procréative universel d’ici à 2015.
total
C.3.3.1. intégrer les services de sraJ dans le Pam des fosa.
C.3.4.1. amorcer, en collaboration avec le ministère de l`éducation, l`élaboration des modules sur l`éducation sexuelle et de la sr à intégrer dans les programmes scolaires.
C.3.4.2 Produire et diffuser les supports didactiques sur la sraJ.
C.3.4.3. former les enseignants et encadreurs des clubs scolaires sur les modules relatifs à la sraJ.
C.3.5.1 assurer l’acquisition du pays en produits contraceptifs.
C3.5.2. Plaidoyer pour augmenter le budget de l’état destiné à l’achat des produits contraceptifs.
F. Planification familiale
C.3. amélioration de l’accès des adolescents et des jeunes à l’information et aux services de santé sexuelle et de reproduction.
C.3.3. faible utilisation des nouveaux modes de communication (ntiC, espaces attractifs aux jeunes, visites aux fosa) pour donner l’information sr/Pf aux adolescents et aux jeunes.
C.3.4. non-intégration de l’éducation sr/Pf dans les programmes scolaires.
C.3.5Insuffisantediversification des sources de financement pour l’acquisition des produits contraceptifs.
96 396
95 249
368 433
529 340
17 164 518
voir budget activité a.1.3.1
22 364 286
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
MSPLS/PNSR, ONG, FNUAP, UNICEF, OMS, Pays-Bas, BM, GIZ, JICA, secteur privé et associatif
KFW, FNUAP, USAID, Fonds mondial, Ambassade des Pays-Bas
122 123
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives Gap de financement 2012–2015
Coûts (uSD)Financement acquis 2013
Montant en uSD sources
a.1.1. Insuffisance de FOSa offrant le paquet complet en SONu (17 SONuC sur 45, 5 SONub sur 66).
a.1.3. Financement limité des programmes de santé.
a.1.4. absence de délégation des tâches dans l’utilisation de certains produits et pour l’accouchement instrumental.
a.1.5. Faible dissémination et utilisation des protocoles thérapeutiques.
a.2.1. Insuffisance d’ambulances opérationnelles dans les districts sanitaires
1 302 310
654 748
1 279 882
93 597
226 190
18 767
(Prise en compte dans l’activité : a 1.1.2)
30 000
55 000
83 073
5 400 000
a.1.1.1. Doter en équipements manquants au moins 61 CDS pour qu’ils deviennent des FOSa SONub et 28 hôpitaux pour qu’ils soient SONuC.
a.1.1.2. Renforcer les capacités des prestataires dans les FOSa SONu existants et dans les 61 CDS et 28 hôpitaux de district nouvellement rendus SONu sur la pratique de toutes les fonctions essentielles en SONu selon le niveau de l’offre de soins.
a.1.1.3. Fournir des médicaments essentiels en SONu (qui sauvent la vie) à au moins 61 CDS et 28 hôpitaux pour qu’ils offrent les services de SONu.
a.1.1.4. Doter en matériel didactique / support de formation les centres de formation SONub.
a.1.3.1. Élaborer une politique de mobilisation des ressources et faire le plaidoyer pour accroître le budget alloué au secteur de la santé jusqu’à un minimum de 15% des dépenses publiques selon la déclaration d’abuja.
a.1.3.2. Élaborer une stratégie de mobilisation des ressources en faveur de la santé maternelle et néonatale.
a.1.4.1. Former les prestataires des CDS aux fonctions SONub (utilisation correcte de la ventouse et des médicaments sensibles comme l’Ocytocine, sulphate de magnésie, misoprostol) dans les FOSa selon les protocoles du MSPlS.
a.1.5.1. Multiplier le document des normes et protocoles en SR.
a.1.5.2. Multiplier et distribuer les ordinogrammes de prise en charge des complications obstétricales et néonatales.
a.1.5.3. Faire un suivi de l’utilisation des ordinogrammes et protocoles SR au niveau opérationnel.
a.2.1.1. acheter 90 ambulances à raison de deux ambulances par district sanitaire.
200 000200 000260 00050 000294 000222 12076 190
280 00032 50033 058133 000100 00076 190
296 000
78 000
150 000
76 190
0
10 00010 00010 000
37 00018 000
12 282 30 000 40 791
160 000325 000150 000
KfWBmfnuaPomsJiCaueusaid
fnuaPueomsJiCauniCefusaid
fnuaP
fnuaP
ue
usaid
omsfnuaPgiZ
fnuaPgiZ
fnuaPuniCefKfW
CtBueoHi
0
0
983 882
15 597
0
18 767
0
0
0
4 765 000
Tableau 13 : PlaN D’aCTIONS PaYS POuR l’aCCÉlÉRaTION De la RÉalISaTION De l’OMD 5
124 125
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives Gap de financement 2012–2015
Coûts (uSD)Financement acquis 2013
Montant en uSD sources
a.2.1. Insuffisance d’ambulances opérationnelles dans les districts sanitaires
a.2.2. Faible dissémination du document sur l’opérationnalisation du système RCR et inexistence d’un manuel de procédures de gestion du système RCR.
a.2.3. Insuffisance de l’équipement de communication des ambulances, des CDS et des hôpitaux de référence.
a.2.4. Inexistence des mécanismes de référence du niveau communautaire vers les CDS.
a.3.1. Insuffisance de banques de sang et faibles capacités de gestion des banques au niveau périphérique /régional.
a.3.2. Faible mobilisation des donneurs potentiels
a.4.1. Inexistence de directives/documents d’institutionnalisation des audits des décès maternels.
a.4.2. Insuffisance du SNIS en matière de déclaration obligatoire de décès maternel
a.4.3. Manque de complétude dans la déclaration/l’enregistrement des décès maternels au niveau des outils de notification mensuelle.
18 613
302 400
44 200
240 000
3 116 975
120 000
836 093
204 931
137 667
3686
373 236
286 765
a.2.1.2. Mettre en place une stratégie et des mécanismes de collecte des contributions de toutes les parties prenantes au sein des districts (ménages, communes, FOSa) pour assurer le bon fonctionnement du système de référence et contre-référence (maintenance, carburant, chauffeur).
a.2.2. assurer le fonctionnement du système RCR (carburant, chauffeur, accompagnement de l’ambulance etc.).
a.2.2.1. Élaborer et distribuer un manuel des procédures de gestion du système de référence et contre-référence par district.
a.2.3.1. Mettre en place un système de communication par téléphonie mobile (de type flotte) entre l’hôpital de district, l’ambulancier et les centres de santé.
a.2.4.1. Mettre à contribution les NTIC pour renseigner toutes les complications obstétricales et les décès maternels survenant dans la communauté (à domicile).
a.3.1.1. Créer 12 nouvelles banques du sang au niveau des hôpitaux de district
a.3.1.2. Renforcer les capacités techniques des banques des centres régionaux de collecte du sang (Sud, Nord, Centre, est et Ouest): formation des prestataires et équipements et matériels nécessaires pour le prélèvement, le control de qualité (réactifs) et la conservation du sang.
a.3.2.1. Mettre en place des stratégies de mobilisation de la population cible pour le don du sang (par exemple medias, TIC, aSC).
a.3.2.2. Instaurer des mesures incitatives pour les donneurs de sang potentiels.
a.4.1.1. Élaborer les directives nationales (note/ordonnance/circulaire, note de désignation des comités d’audit) et les outils (canevas de déclaration obligatoire ou formulaire de notification, format de rapport d’audit) pour l’institutionnalisation des audits de décès maternels.
a.4.2.1. Multiplier et distribuer les outils pour la mise en œuvre des audits
a.4.3.1. Supervisions formatives des prestataires de soins sur la complétude de la notification sur les décès maternels et du suivi de la mise en œuvre des recommandations des audits des décès maternels.
0
44 200
350 000139 55045 00012 60093 600
0
0
13000
0
0
33 600 101 40030 00030 000
78 00015 000
Communautés bénéficiaires
ue
uniCefgaViomsKfWgiZ
ue
fnuaPgiZJiCaoms
giZoms
18 613
0
0
240 000
2 476 225
120 000
836 093
191 931
137 667
3686
208 236
193 765
126 127
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives Gap de financement 2012–2015
Coûts (uSD)Financement acquis 2013
Montant en uSD sources
a.4.4. Insuffisance de la pratique des audits décès maternels au niveau des hôpitaux et inexistence de la pratique de l’autopsie verbale au niveau communautaire.
b.1.1 Faible vulgarisation des protocoles relatifs aux Soins obstétricaux et néonatals (SONe). b.1.2. Faible intégration et complétude du PMa notamment des services de PTMe, CPN/accouchement, PF et prévention du paludisme chez la femme enceinte.
b.1.3. Disponibilité insuffisante des médicaments préventifs chez la femme enceinte dans les FOSa.
b.1.4..Insuffisance des capacités techniques des prestataires à offrir des services de qualité et intégrés.
b.1.5. Déficience de la supervision et du suivi de la mise œuvre des acquis de différentes formations organisées à l’endroit des prestataires de soins des FOSa.
b.1.6. Non-intégration de TPI dans la politique nationale de lutte contre le paludisme.
C.1.1. Faible implication des acteurs communautaires dans l’amélioration de la demande et l’offre.
Voir budget activité a.2 .4.1
10 000
4500
106 190
160 000
76 190
12 759
360 528
151 646
70 920
452 739
1 173 595
809 500
a.4.4.3. Instaurer un système de notification au SIS des cas de décès des femmes et des nouveau- nés survenant dans la communauté.
a.4.4.4. Mener des séances des audits des décès maternels au niveau communautaire (autopsie verbale) par une équipe multidisciplinaire par district sanitaire.
b.1.1.1. Multiplier et distribuer les protocoles SONe aux FOSa.
b.1.1 2. Former les prestataires sur l’utilisation des protocoles SONe
b.1.2.1. appuyer l’ouverture de 489 nouveaux sites de PTMe complet dans les centres de santé assurant les CPN.
b.1.2.2. Fournir des réactifs, aRV, autres matériels et consommables nécessaires à 680 sites PTMe accrédités.
b.1.2.3. Instaurer le TPI chez la femme enceinte dans le PMa à travers l’intégration du TPI dans la politique nationale de lutte contre le paludisme au burundi.
b.1.3.1. Fournir des produits pour la supplémentation en fer (fer +acide folique) et pour le traitement prophylactique intermittent du paludisme “ TPI” (Sulfadoxine Pyrimetamine) chez la femme enceinte.
b.1.4.1. Intégrer l’évaluation de l’offre des SONe dans les grilles d’évaluation de la qualité des services dans le cadre du FbP.
b.1.4.2. Former les prestataires de soins des CDS sur la CPN recentrée et la CPoN
b.1.5.1. Renforcer les supervisions conjointes et intégrées du niveau central vers les niveaux décentralisés pour s’assurer de la restitution et la mise en œuvre des acquis des formations reçues.
b.1.5.2. Renforcer les supervisions formatives et intégrées des équipes cadres des districts (eCD) dans les FOSa.
b.1.6.1. Réintégrer la sulfadoxine pyrimethamine (Fansidar) sur la liste des médicaments essentiels du burundi.
C.1.1.1. Former les aSC sur les techniques de communication efficace pour l’offre des services du paquet communautaire (formation sur le paquet complet).
C.1.1.2. Doter les aSC d’outils de travail (supports de communication, outils de notification …) adaptés à l’offre des services du paquet communautaire (sensibilisation, distribution, relance des abandons).
5000
5000
0
30 00076 190
160 000
76 190
12 759
157 250
75 45676 190
30 00040 920
350 00015 00011 54976190
249 405380 000468 00076 190
772 00018 00019 500
fnuaP
usaid
uniCefusaid
oms
usaid
usaid
usaid
uniCefusaid
uniCefgiZ
fnuaPomsKfWusaid
KfWfnuaPgiZusaid
fnuaPKfWgiZ
0
4500
0
0
0
0
203 278
0
0
0
0
0
128 129
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives Gap de financement 2012–2015
Coûts (uSD)Financement acquis 2013
Montant en uSD sources
C.1.1. Faible implication des acteurs communautaires dans l’amélioration de la demande et l’offre.
C.1.2. barrières socioculturelles du personnel des FOSa pour offrir des infos et services SR/PF aux ados et jeunes.
C.1.3. barrières socioculturelles et religieuses en matière de PF
C.1.4. Faible intégration des services SR/PF spécifiques aux adolescents et aux jeunes dans le paquet minimum d’activités des FOSa.
C.2.1 Manque d’espaces et locaux pour abriter les postes secondaires de soins offrant les services SR/PF.
C.2.2. Manque d’équipements nécessaires à l’offre des services SR/PF par les postes secondaires. C.2.3. Insuffisante disponibilité de ressources humaines dans les postes secondaires.
225 440
39 029
150 000
Prise en compte dans l’activité C.1.1.1
distribution des produits sr déjà disponible en stock
124 200
32 111
114 612
371 826
667 080
0
C.1.1.3. assurer l’encadrement et la supervision des aSC par le TPS dans les plans d’action des centres de santé.
C.1.2.2. Constituer une banque de messages (Produire et diffuser les supports de communication) adaptés pour assurer la mobilisation et la sensibilisation la population sur l’importance de la planification familiale.
C.1.2.3. Poursuivre le plaidoyer auprès des leaders administratifs et religieux pour éviter les contre-messages en rapport avec la contraception moderne
C.1.3.1. Former les aSC élus par sous-colline sur la DbC
C.1.3.2. assurer l’approvisionnement aux aSC/TPS des produits de distribution à base communautaire par les CDS.
C.1.3.3. Organiser des réunions de suivi mensuel des aSC.
C.1.4.1. appuyer l’intégration des services du PMa en vue d’éviter des occasions manquées notamment en PF (Vaccination, Maternité, CPoN, CDV etc.).
C.2.1.1. Renforcer le plaidoyer auprès des autorités administratives locales pour rendre disponibles les locaux lors des travaux communautaires en vue d’abriter les postes secondaires dans les zones desservies par les FOSa confessionnelles.
C.2.2.2. Réhabiliter 80 locaux identifiés avec l’administration communale pour abriter les services du poste secondaire dans les zones desservies par les FOSa confessionnelles qui n’offrent les services de PF.
C.2.2.3. Construire 20 locaux identifiés avec l’administration communale pour abriter les services du poste secondaire dans les zones desservies par les FOSa confessionnelles qui n’offrent pas les services de PF.
C.2.2.1 Doter les postes secondaires construits ou réhabilités des équipements et matériels nécessaires à l’offre.
C.2.3.1. Redéployer le personnel de quelques centres de santé vers les postes secondaires mis en place.
86 000139 440
76 190
200 00020 000
fnuaPgiZ
usaid
fnuaPgiZ
0
39 029
73 810
447 080 0
0
130 131
Goulots d’étranglement priorisés
Solutions accélératives indicatives Gap de financement 2012–2015
Coûts (uSD)Financement acquis 2013
Montant en uSD sources
C.3.1. Faible intégration des services SR/PF spécifiques aux adolescents et aux jeunes dans le paquet minimum d’activités des FOSa, due au fait des capacités limitées des ressources humaines et à des locaux non adaptés à l’offre de services conviviaux.
C.3.2. barrières socioculturelles du personnel des FOSa pour offrir des infos et services SR/PF aux adolescents et aux jeunes.
C.3.3. Faible utilisation des nouveaux modes de communication (NTIC, espaces attractifs aux jeunes, visites aux FOSa) pour donner l’information SR/PF aux adolescents et aux jeunes.
C.3.4. Non-intégration de l’éducation SR/PF dans les programmes scolaires.
C.3.5 Insuffisante diversification des sources de financement pour l’acquisition des produits contraceptifs.
160 124
178 350
353 136
4500
218 150
419 610
96 396
95 249
368 433
529 340
17 164 518
voir budget activité a.1.3.1
22 364 286
C.3.1.1. Renforcer les capacités techniques des prestataires de soins des FOSa sur l’offre de services conviviaux aux adolescents et aux jeunes.
C.3.1.2. Équiper les espaces adaptés pour l’offre des services conviviaux aux ado/jeunes au sein des FOSa amis des jeunes.
C.3.2.1. Former/sensibiliser les prestataires des CDS amis des jeunes, en matière de communication et d’organisation des services adaptés aux adolescents et aux jeunes.
C.3.2.2. Mettre en place un mécanisme de suivi/évaluation et d’échanges d`expériences sur les services conviviaux rendus aux adolescents et aux jeunes.
C.3.2.3. Organiser des réunions de plaidoyer et de sensibilisation des parents et autres leaders communautaires sur la problématique des grossesses précoces.
C.3.2.4. Produire et distribuer des supports de Communication pour un Changement de Comportement sur la SRaj.
C.3.3.2. Intégrer les services de SRaj dans le PMa des FOSa.
C.3.4.1. amorcer, en collaboration avec le ministère de l`Éducation, l`élaboration des modules sur l`éducation sexuelle et de la SR à intégrer dans les programmes scolaires .
C.3.4.2 Produire et diffuser les supports didactiques sur la SRaj.
C.3.4.3. Former les enseignants et encadreurs des clubs scolaires sur les différents modules. SRaj
C.3.5.1 assurer l’acquisition du pays en produits contraceptifs.
C3.5.2. Plaidoyer pour augmenter le budget de l’etat destiné à l’achat des produits contraceptifs.
30 00037 00093 124
160 00018 350
160 00020 000
210 0008150
366 00024 49229 118
40840488500
360 0001 000 0005 650 000455 0001 639 200
75 000
9 245 764
fnuaPKfWgiZ
fnuaPgiZ
fnuaPgiZ
fnuaPgiZ
fnuaPgiZKfW
giZfnuaP
gouvernement usaidfnuaPKfWambassade des Pays-Bas
fonds mondial
0
0
173 136
0
0
0 7 985 318
11 150 295
132
routine utilisera les outils et mécanismes du système national d’information sanitaire en cours, ainsi que les données de l’enquête démographique et de santé de 2015 ; les enquête en cours de réalisation Pms et fosa pourront expliquer la situation de base de certains de ces indicateurs. il sera fait référence au mécanisme participatif, utilisé pour l’élaboration de ce cadre d’accélération de l’atteinte de l’omd 5, lors de l’examen annuel de l’atteinte des objectifs fixés.Le tableau suivant présente les indicateurs de résultats des interventions planifiées, leurs cibles annuelles, ainsi que leurs indicateurs d’effets et d’impact liés à l’atteinte de l’omd5.
Cadre de suivi-évaluation
Ce cadre de suivi-évaluation vient accompagner la mise en œuvre du plan d’accélération pour l’atteinte de l’omd 5 afin de garantir une démarche de gestion axée sur les résultats. il propose donc un cadre simplifié d’appréciation des performances de la mise en œuvre des interventions retenues pour l’atteinte de l’omd 5. Ce suivi sera basé sur la collecte et la mise à jour de la tendance des indicateurs proposés ci-après. Cette mise à jour est conditionnée par la surveillance aux niveaux central, intermédiaire et périphérique. La collecte des données de
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Calendrier
2013 2014 2015Responsables
a.1.1.1. doter en équipements manquants au moins 61 Cds pour qu’ils deviennent des fosa SONUBet28hôpitauxpourqu’ilssoientSONUC.
indicateurs : - nombre de Cds ayant bénéficié des
équipements pour sonuB - Nombred’hôpitauxayantbénéficiédes
équipements pour sonuC.
a.1.1.2. renforcer les capacités desprestataires dans les fosa sonu existants etdansles61CDSet28hôpitauxdedistrictnouvellement rendu sonu sur la pratique detoutes les fonctions essentielles en sonuselon le niveau de l’offre des soins.
indicateurs : - nombre de Cds ayant des prestataires
formés en sonuB - Nombred’hôpitauxayantdesprestataires
formés en sonuC.
a.1.1.3. fournir des médicaments essentielsen sonu (qui sauvent la vie) à au moins 61CDSet28hôpitauxpourqu’ilsoffrentlesservices de sonu.
indicateurs : - nombre de Cds ayant bénéficié des
médicaments essentiels en sonuB ;- Nombred’hôpitauxayantbénéficiédes
médicaments essentiels en sonuC.
40 Cds20hôpitaux
40 Cds20hôpitaux
40 Cds20hôpitaux
50 Cds30hôpitaux
50 Cds30hôpitaux
50 Cds30hôpitaux
66 Cds45hôpitaux
66 Cds45hôpitaux
66 Cds45hôpitaux
Pnsr
Pnsr
Pnsr
Tableau 14 : CaDRe lOGIQue Du SuIVI-ÉValuaTION Du CaO (OMD 5)
133
Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
a.1.1.4. doter en matériel didactique/supportde formation les centres de formation sonuB
indicateurs : - nombre de centres de formation sonuB
ayant bénéficié du matériel didactique/support de formation
a.1.2.1. rendre disponibles et accessibles lesmédicaments essentiels qui sauvent la vieen sonu dans le circuit habituel dedistribution du médicament au Burundi.
indicateurs : - taux de disponibilité de médicaments
essentiels qui sauvent la vie en sonu dans le circuit habituel de distribution du médicament au Burundi.
a.1.3.1. Plaidoyer pour accroître le budgetalloué au secteur de la santé jusqu’à unminimum de 15% des dépenses publiquesselon la déclaration d’aBuJa.
indicateurs : - Pourcentage du budget alloué au secteur
de la santé.
a.1.3.2. élaborer une stratégie demobilisation des ressources extérieures enfaveur de la santé maternelle et néonatale(partenaires financiers).
indicateurs : - existence d’une stratégie de mobilisation
des ressources extérieures en faveur de la santé maternelle et néonatale
a.1.4.1. multiplier le document des normes et protocoles en sr.
indicateurs : - nombre de documents des normes et
protocoles en sr disponibles.
a.1.4.2. multiplier et distribuer lesordinogrammes de prise en charge des complications obstétricales et néonatales.
indicateurs : - nombre d’ordinogrammes de prise en
charge des complications obstétricales et néonatales disponibles.
20
50%
12%
1
1000
1000
30
100%
13%
1
1000
1000
40
100%
15 %
1
1000
1000
Pnsr
PnsrCameBu
dgr
Pnsr
Pnsr
Pnsr
134
Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
a.1.4.3. faire un suivi de l’utilisation desordinogrammes et protocoles sr au niveauopérationnel.
indicateurs : - nombre de supervisions formatives
sur l’utilisation des ordinogrammes et protocoles sr au niveau opérationnel.
a.2.1.1. acheter 45 ambulances à raison d’uneambulance par district sanitaire
indicateurs : - nombre de districts ayant bénéficié d’une
nouvelle ambulance.
a.2.1.2. mettre en place une stratégie et desmécanismes de collecte des contributions de toutes les parties prenantes au sein desdistricts (ménages, communes, fosa) pour assurer le bon fonctionnement du système de référence et contre-référence (maintenance, carburant, chauffeur).
indicateurs : - Pourcentage de districts ayant déjà mis
en place des mécanismes de collecte des contributions de toutes les parties prenantes au sein des districts (ménages, communes, fosa) pour assurer le bon fonctionnement du système de référence et contre-référence (maintenance, carburant, chauffeur).
a.2.2.1. élaborer et distribuer un manuel des procédures de gestion du système de référence et contre-référence par district.
indicateurs : - existence de manuel ;- Pourcentage des districts utilisant le
manuel.
a.2.3.1. mettre en place un système de communication par téléphonie mobile (detypeflotte)entrel’hôpitaldedistrict,l’ambulancier et les centres de santé.
indicateurs : - Pourcentage des districts disposant
d’un système de communication par téléphonie mobile (de type flotte)
2
5
25%
10%
50%
4
25
50%
1100%
75%
4
45
100%
1100%
100%
Pnsr
Pnsr
Bds
PnsrBds
Bds
135
Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
a.2.4.1. mettre à contribution les ntiC pour renseigner toutes les complications obstétricales survenant dans la communauté (à domicile).
indicateurs : - Pourcentage de districts utilisant les ntiC
pour renseigner toutes les complications obstétricales survenant dans la communauté (à domicile).
a.3.1.1. Créer 12 nouvelles banques de sangauniveaudeshôpitauxdedistrict.
indicateurs : - nombre de nouvelles banques de sang au
niveaudedeshôpitauxdedistrict.
a.3.1.2. renforcer les capacités techniquesdes centres régionaux de collecte du sang(sud, nord, Centre, est et ouest).
indicateurs : - nombre de centres régionaux renforcés.
a.3.2.1. mettre en place des stratégies demobilisation de la population cible pour le don du sang (par exemple medias, tiC, asC).
indicateurs : - Pourcentage de districts ayant mis en
place des stratégies de mobilisation de la population cible pour le don du sang (par exemple medias, tiC, asC).
a.3.2.2. instaurer des mesures incitatives pourles donneurs de sang potentiels.
indicateurs : - Pourcentage de districts ayant instauré
des mesures incitatives pour les donneurs de sang potentiels.
a.3.3.1. fournir des équipements et matériels nécessaires aux centres transfusionnels régionaux et aux banques de sang des hôpitaux.
indicateurs : - nombre de centres et de banques
équipés
9%
3
1
25%
25%
5
50%
6
3
50%
50%
10
100%
12
5
100%
100%
17
Bds
Cnts
Cnts
Bds
Bds
Cnts
136
Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
a.4.1.1. élaborer les directives nationales surl’institutionnalisation des audits de décèsmaternels.
indicateurs : - existence des directives nationales sur
l’institutionnalisation des audits de décès maternels ;
- Pourcentaged’hôpitauxquipratiquentles audits de décès maternels selon les directives nationales.
a.4.2.1. réviser les outils sis pour intégrer le canevas de déclaration obligatoire des décès maternels y compris dans la communauté dans les outils sis.
indicateurs : - existence d’un canevas de déclaration
obligatoire des décès maternels y compris dans la communauté dans les outils sis.
a.4.2.2. former les prestataires sur l’utilisation de nouveaux outils sis intégrant le canevas de déclaration obligatoire des décès maternels.
indicateurs : - Pourcentage des fosa ayant au moins
un prestataire formé à l’utilisation de nouveaux outils sis intégrant le canevas de déclaration obligatoire des décès maternels.
a.4.3.1. sensibiliser davantage les prestataires de soins sur la complétude de la notification des décès maternels.
indicateurs : - Pourcentage de districts ayant mis en
place des mécanismes de sensibilisation des prestataires sur la complétude de la notification des décès maternels.
a.4.4.1. institutionnaliser la pratique des audits des décès maternels au niveau des fosa (note d’instructions, comité d’audit à tous les niveaux : central, intermédiaire et opérationnel).
indicateurs : - Pourcentage des fosa qui disposent des
comités d’audit;- Pourcentage des districts qui disposent
des comités d’audit - existence d’un comité d’audit national.
1
20%
1
0%
20%
20%20%1
1
50%
1
50%
50%
100%100%1
1
100%
1
100%
100%
100%100%1
PnsrBds/BPs
Pnsrdsnis
dsnis
Bds
BdsPnsr
137
Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
a.4.4.2. renforcer la supervision et le suivi dela mise en œuvre des recommandations des audits des décès maternels
indicateurs : - taux de mise en œuvre des
recommandations des audits des décès maternels.
a.4.4.3. mettre en place une équipe multidisciplinaire par district sanitaire pour la pratique des audits des décès maternels au niveau communautaire (autopsie verbale).
indicateurs : - Pourcentage de districts qui ont mis en
place une équipe multidisciplinaire pour la pratique des audits des décès maternels au niveau communautaire (autopsie verbale).
B.1.1.1. former les prestataires sur l’utilisationdes protocoles sone.
indicateurs : - Pourcentage de fosa disposant d’au
moins deux prestataires formés sur l’utilisation des protocoles sone.
B.1.2.1. appuyer l’ouverture de 489 nouveaux sites de Ptme complète dans les centres de santé assurant les CPn.
indicateurs : - nombre de nouveaux sites de Ptme
complète dans les centres de santé assurant les CPn.
B.1.2.2. fournir des réactifs, arV, autresmatériels et consommables nécessaires à 680 sites Ptme accrédités .
indicateurs :- nombre de sites Ptme accrédités fournis
en réactifs, arV, autres matériels et consommables nécessaires.
B.1.2.3. instaurer le tPi chez la femme enceinte dans le Pma.
indicateurs : - existence de directives d’instauration du
tPi chez la femme enceinte dans le Pma.
20%
10%
30%
50
231
1
60%
50%
70%
250
431
1
80%
80%
100%
489
680
1
PnsrBds
Bds
Pnsr
PnLs
PnLsCameBuCnLs
Pnsr
138
Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
B.1.3.1. fournir des produits pour la supplémentation en fer ( fer +acide folique) et pour le traitement prophylactique intermittent du paludisme “ tPi” (sulfadoxine Pyrimétamine) chez la femme enceinte
indicateurs : - Pourcentage de fosa disposant des
produits pour la supplémentation en fer ( fer +acide folique) et pour le traitement prophylactique intermittent du paludisme “ tPi” (sulfadoxine Pyrimétamine) chez la femme enceinte
B.1.4.1. intégrer l’évaluation de l’offre des sone dans les grilles d’évaluation de la qualité des services dans le cadre du fBP.
indicateurs : - existence des sone dans les grilles
d’évaluation de la qualité des services dans le cadre du fBP.
B.1.4.2. former les prestataires de soins des Cds sur la CPn recentrée et la CPon.
indicateurs : - Pourcentage de fosa disposant d’au
moins un prestataire de soins formés sur la CPn recentrée et la CPon.
B.1.5.1. renforcer les supervisions conjointes et intégrées du niveau central vers les niveaux décentralisés pour s’assurer de la restitution et de la mise en œuvre des acquis des formations reçues.
indicateurs : - nombre de supervisions conjointes
et intégrées du niveau central vers les niveaux décentralisés pour s’assurer de la restitution et de la mise en œuvre des acquis des formations reçues
B.1.6.1. renforcer les supervisions formatives et intégrées des équipes cadres des districts (eCd) dans les fosa
indicateurs : - nombre de supervisions formatives et
intégrées des équipes cadres des districts (eCd) dans les fosa
10%
1
40%
2
6 par fosa
50%
1
75%
4
6 par fosa
100%
1
100%
4
6 par fosa
PniLPPnsrPronianut
Pnsr
Pnsr
Pnsr
Bds
139
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Calendrier
2013 2014 2015Responsables
B.1.7.1. réintégrer la sulfadoxine pyrimethamine sur la liste des médicaments essentiels du Burundi
indicateurs : - existence de la sP sur la liste des
médicaments essentiels du Burundi
C.1.1.1. former les asC sur les techniques decommunicationefficacepourl’offredesservices du paquet communautaire(formation sur le paquet complet)
indicateurs : - nombre des asC formés sur les
techniquesdecommunicationefficacepour l’offre des services du paquet communautaire (formation sur le paquet complet)
C.1.1.2. doter les asC d’outils de travail (supports de communication, outils de rapportage …) adaptés à l’offre des servicesdu paquet communautaire (sensibilisation, distribution, relance des abandons).
indicateurs :- nombre des asC dotés des outils de
travail (supports de communication, outils de rapportage …) adaptés à l’offre des services du paquet communautaire (sensibilisation, distribution, relance des abandons).
C.1.1.3. Promouvoir l’intégration de l’encadrement et la supervision des asC par le tPs dans les plans d’action des centres de santé.
indicateurs : - Pourcentage des centres de santé qui
réalisent l’encadrement et la supervision des asC par les tPs.
C.1.2.1. élaborer et mettre à la disposition de tous les secteurs un programme de communicationefficaceenmatièredePf et enjeux démographiques sur le développement.
indicateurs :- existence d’un programme de
communicationefficaceenmatièredePf et enjeux démographiques sur le développement.
1
2000
2000
20%
1
1
6000
6000
50%
1
1
10 000
10 000
100%
1
dPmL
Pnsr
Pnsr
Bds
Pnsr
140
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Calendrier
2013 2014 2015Responsables
C.1.2.2. Constituer une banque de messages (Produire et diffuser les supports de communication) adaptés pour assurer la mobilisation et la sensibilisation de la population sur l’importance de la planification familiale.
indicateurs : - existence d’une banque de messages
adaptés pour assurer la mobilisation et la sensibilisation de la population sur l’importance de la planification familiale.
C.1.2.3. Poursuivre le plaidoyer auprès des leaders administratifs et religieux pour éviter les contre-messages en rapport avec la contraception moderne.
indicateurs : - Pourcentage des districts où ont été
menées des activités de plaidoyer auprès des leaders administratifs et religieux pour éviter les contre-messages en rapport avec la contraception moderne.
C.1.3.1. former les asC élus par sous-colline sur la dBC.
indicateurs : - Pourcentage de sous-collines disposant
d’au moins un asC formé sur la dBC.
C.1.3.2. assurer l’approvisionnement aux asC/tPs des produits de distribution à base communautaire par les Cds.
indicateurs : - Pourcentage des asC/tPs formés
approvisionnés en produits dBC.
C.1.3.3. organiser des réunions de suivi mensuel des asC.
indicateurs : - Pourcentage des districts qui organisent
des réunions de suivi mensuel des asC.
C.1.4.1. Promouvoir l’organisation intégrée et inclusive des services du Pma en vue d’éviter des occasions manquées notamment en Pf (Vaccination, maternité, CPon, CdV, etc.).
indicateurs : - Pourcentage des fosa qui offrent des
services intégrés du Pma.
1
50%
20%
100%
20%
20%
1
100%
40%
100%
60%
50%
1
100%
60%
100%
100%
100%
Pnsr
Pnsr
Pnsr
Pnsr
Bds
PnsrBds
141
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Calendrier
2013 2014 2015Responsables
C.2.1.1. renforcer le plaidoyer auprès des autorités administratives locales pour rendre disponibles les locaux lors des travaux communautaires en vue d’abriter les postes secondaires dans les zones desservies par les fosa confessionnelles.
indicateurs : - nombre de communes mettant à
disposition les locaux lors des travaux communautaires en vue d’abriter les postes secondaires dans les zones desservies par les fosa confessionnelles.
C.2.1.2. réhabiliter 80 locaux identifiés avec l’administration communale pour abriter les services du poste secondaire dans les zones desservies par les fosa confessionnelles qui n’offrent pas les services de Pf.
indicateurs : - nombre de locaux réhabilités pour abriter les
services du poste secondaire dans les zones desservies par les fosa confessionnelles qui n’offrent pas les services de Pf.
C.2.1.3. Construire 20 locaux identifiés avecl’administration communale pourabriter les services du poste secondaire dans lezones desservies par les fosaconfessionnelles qui n’offrent pas les services de Pf.
indicateurs : - nombre de postes secondaires construits
dans les zones desservies par les fosa confessionnelles qui n’offrent pas les services de Pf.
C.2.2.1 doter les postes secondaires construits ou réhabilités en équipements et matériels nécessaires à l’offre.
indicateurs : - Pourcentage des postes secondaires
construits ou réhabilités en équipements et matériels nécessaires à l’offre.
C.2.3.1. redistribuer le personnel excessif de quelques centres de santé vers les postes secondaires mis en place.
indicateurs : - Pourcentage de postes secondaires
disposant de personnel redéployé.
40
40
5
100%
100%
60
60
10
100%
100%
80
80
20
100%
100%
Bds/BPs
Bds/BPs
Bds/BPs
Pnsr
Bds/BPs
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Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
C.3.1.1. renforcer les capacités techniques des prestataires de soins des fosa sur l’offre des services conviviaux aux adolescents et aux jeunes.
indicateurs : - nombre de fosa dont l’équipe est formée
sur l’offre des services conviviaux aux adolescents et aux jeunes.
C.3.1.2. aménager au sein des fosa des espaces adaptés pour l’offre de services conviviaux aux ados et aux jeunes.
indicateurs : - nombre de fosa aménageant des
espaces adaptés pour l’offre des services conviviaux aux ados et aux jeunes.
C.3.2.1. former/sensibiliser les prestataires des Cds amis des jeunes en matière de communication et organisation des services adaptés aux adolescents et aux jeunes.
indicateurs : - nombre de fosa dont l’équipe est
formée en matière de communication et organisation des services adaptés aux adolescents et aux jeunes.
C.3.2.2. mettre en place un mécanisme de suivi/évaluation et échanges d`expériences sur les services conviviaux rendus aux adolescents et aux jeunes.
indicateurs : - existence d’un mécanisme de suivi/
évaluation et échanges d`expériences sur les services conviviaux aux adolescents et aux jeunes.
C.3.2.3. organiser des réunions de plaidoyer et de sensibilisation des parents et autres leaders communautaires sur la problématique des grossesses précoces.
indicateurs : - Pourcentage de districts ayant
organisé des réunions de plaidoyer et de sensibilisation des parents et autres leaders communautaires sur la problématique des grossesses précoces.
20
20
20
1
50%
35
35
35
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75%
45
45
45
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Pnsr
Bds/BPs
Pnsr
Pnsr
Bds
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Solutions d’accélération et activités2013–2015
Calendrier
2013 2014 2015Responsables
C.3.2.4. Produire et distribuer des supports de communication pour un changement de comportement sur la sraJ.
indicateurs : - nombre de fosa amis des
jeunes disposant des supports de communication pour un changement de comportement sur la sraJ.
C.3.4.1. amorcer, en collaboration avec le ministère de l`éducation, l`élaboration d’un set de modules sur l`éducation sexuelle et de la sr à intégrer dans les programmes scolaires.
indicateurs : - existence d’un set de modules sur
l`éducation sexuelle et de la sr intégrés dans les programmes scolaires.
C.3.4.2 Produire et diffuser un kit de supports didactiques sur la sraJ dans les écoles.
indicateurs : - existence de kit de supports didactiques
sur la sraJ dans les écoles.
C.3.4.3. former les enseignants et encadreurs des clubs scolaires sur les modules relatifs à la sraJ.
indicateurs : - Pourcentage d’écoles disposant
d’enseignants et d’encadreurs formés des clubs scolaires sur les modules relatifs à la sraJ.
20
1
1
10%
35
1
1
30%
45
1
1
50%
Pnsr
Pnsr
Pnsr
Pnsr
ConClusion
UNDP Burundi
145
la progression des omd sélectionnés. Ce plan s’aligne sur les plans de développement nationaux et régionaux en vigueur et rassemble les différents partenaires autour d’objectifs et de résultats communs au niveau national. Le plan d’action du Cao tient compte des problèmes d’inégalités entre zones géographiques et groupes de populations et propose des solutions adéquates à ces problèmes.
en accordant la priorité aux solutions de haut impact prouvé, le plan d’action a permis de dégager les budgets nécessaires pour cette accélération et a confirmé les différents partenaires impliqués dans cet exercice.
adoptés en septembre 2000 au sommet du millénaire à new York par les dirigeants du monde entier, les objectifs du millénaires pour le développement (omd) constituent des engagements historiques pris par tous les gouvernements du ,monde, et un projet conçu pour permettre de cheminer vers une société mondiale plus juste, moins frappée par la pauvreté et moins incertaine. dès le départ, le Burundi a été partie prenante de ce processus et a incorporé les omd dans ses documents de stratégie de réduction de la pauvreté.
des résultats considérables dans l’atteinte des omd 4 et omd 5 ont été accomplis grâce à un engagement politique de haut niveau en faveur de la santé maternelle à travers : la politique de gratuité des soins pour les femmes enceintes ou qui accouchent et pour les enfants de moins de cinq ans ; l’adoption de la déclaration de politique démographique nationale ; le financement basé sur la performance des services de soins ; le plan d’élimination de la transmission du ViH de la mère à l’enfant ; la disponibilité permanente des produits contraceptifs à tous les niveaux ; le renforcement des capacités techniques des structures sanitaires et des prestataires de soins ; le partenariat public-privé dans la création de la demande et de l’offre des services de santé maternelle y compris la planification.
L’examen exhaustif de l’état d’avancement des omd a révélé une amélioration des progrès, précisant toutefois que le rythme d’évolution ne permet pas d’atteindre les cibles fixées en 2015. d’où la nécessité d’accélérer les avancées. un cadre d’accélération a été dès lors mis en place, en vue d’identifier les goulots d’étranglement et de trouver des solutions permettant d’accélérer les progrès des omd 4 et omd 5 en retard au niveau des processus de planification existants. L’élaboration du Cao débouche sur la rédaction d’un plan d’action complet visant à accélérer
146
3. détail de la Consultation nationale
Le processus a débuté par une réflexion sur l’élaboration du Cao pour le Burundi datant du mois d’avril 2012 sous l’initiative du Pnud, en concertation avec le gouvernement du Burundi, les autres agences des nations unies et d’autres partenaires au développement du Burundi.
en septembre 2012, le gouvernement a mis en place un groupe de travail sur le Cao. il s’agit d’une équipe multisectorielle composée des cadres du msPLs (Pronianut, PnLs, PeV, Pnsr, dPsHa, PniLP, dods, dPPs, dgP), des cadres du ministère de l’agriculture et de l’élevage, du ministère de la solidarité nationale, des droits de la Personne Humaine et du genre, du ministère des finances et de la Planification du développement économique, du ministère de l’intérieur et des cadres des agences du système des nations unies (oms, fnuaP, uniCef, Pnud). Ce groupe de travail avait pour responsabilité de conduire le processus d’élaboration du Cao et de son plan d’action jusqu’à sa validation.
À l’issue d’une collecte et d’une analyse préliminaire de la documentation disponible et l’élaboration d’une note conceptuelle par le groupe de travail, les travaux d’élaboration du Cao se sont poursuivis en novembre 2012 par l’identification des domaines et interventions prioritaires, l’analyse de leur performance, l’identification des goulots d’étranglement et les propositions de solution.
anneXes
1. liste de la biblioGrapHie et des sourCes des données
- rapport des omd au Burundi
- enquête sonu
- Pndsii 2011-2015
- Vision 2025
- CsLPii
Les différents enquêtes effectuées et donnant des informations sur la santé (eds, mmeig, rgPH, sQuiB, miCs).
2. brève desCription des MétHodes de ColleCte des données
- Consultation des documents ministériels de priorité nationale (plan stratégique des programmes de santé, Vision 2025, CsLPii, Pndsii)
- Consultation des autres ministères du gouvernement (ministère de l’agriculture et de l’élevage, ministère des finances et de la Planification du développement économique, ministère de la solidarité nationale, des droits de la Personne Humaine et du genre , ministère de l’intérieur)
- Consultation des agences des nations unies et des autres partenaires au développement au Burundi
147
4. liste des partenaires impliqués
- Pnud - oms- uniCef - fnuaP - usaid
Le ministère de l’agriculture et de l’élevage, le ministère des finances et de la Panification du développement économique, le ministère de la solidarité nationale, des droits de la Personne Humaine et du genre, le ministère de l’intérieur.
anneXe 1 : Liste des partenaires impliqués dans l’identification des interventions prioritaires
anneXe 2 : Liste des partenaires impliqués dans l’identification des goulots d’étranglement et solutions
en février 2013, bénéficiant de l’appui technique d’un conseiller régional du Pnud à dakar, le groupe de travail sur le Cao a organisé deux ateliers du 12 au 15 et du 20 au 22 février 2013 qui ont permis d’examiner les différentes étapes du Cao conformément à la méthodologie et de réaliser les trois premières étapes du processus :
1) finaliser l’identification des interventions nécessaires à la réalisation des omd 4 et 5 ;
2) analyser les goulots d’étranglement qui gênent la mise en œuvre de ces interventions prioritaires et
3) identifier les solutions de court terme susceptibles de lever lesdits goulots et leur priorisation.
en mars 2013, un séminaire a été organisé à gitega du 04 au 08 mars 2013 en vue de rédiger le document du cadre d’accélération des omd 4 et omd 5, y compris le plan d’action selon le canevas requis. La première ébauche du Cao produite a été remise à toutes les parties prenantes/tous les Ptf en les invitant à non seulement enrichir le document de leurs observations, mais aussi à s’engager notamment financièrement à soutenir la mise en œuvre du Cao. Le groupe de travail a ensuite pris note des observations et des engagements des partenaires.
148
anneXe 3 : liste des présenCes à l’atelier de validation du Cao 4 et 5 pour le burundi 29 Mai 2013
1
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ngaHatemBa Leonard
BiZimana Pascal
KaBisa Jeannette
dr ntiramPeBa Protais
dr Busogoro Jean-françois
dr ntiramPeBa Leonard
dr rirangira Jean
dr naHaYo floride
HaKiZimana Claudine
nduWaYo Polycarpe
dr ndindurWaHa thaddée
ngendaKumana Boniface
dr CiZa alphonse
dr maregeYa emmanuel
dr ndiHoKuBWaYo Hilaire
ButoYi gordien
rusHemeZa arthur
moreira isabelle
Brugard Beth
dr maniraKiZa eric
dr BigaYi théophile
dr isumBisHo maZamBa
dr mBanZaBugaBo richard
ndaBagiYe irénée
dPmL msPLs
Cnts
dPmL msPLs
dPsHa
seP CnLs
Pnsr
seP CnLs
dgssLs
dgsLs Cts
dgssLs
dgssLs Ct fBP
msPLs dise
oms
msH
PnLs ist
PniLP msPLs
Pnud
unfPa
Psi
Pathfinder international
Pnsr
imC Burundi
dgssLs
dPmsLs