bulletin gfagse janvier 2009

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GROUPE DES FORMATIONS AERIENNES DE LA GENDARMERIE LYON Editorial: une année 2009 importante La fabuleuse légende d’Apollo L e programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 – 1975 qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hom- mes sur la Lune. Il a été lancé par John F. Kenne- dy le 25 mai 1961, en ré- ponse aux succès rem- portés par l'aérospatiale russe. L e pro- gramme avait pour objectif de poser un homme sur la Lune avant la fin de la décennie : le 20 juillet 1969 cet objectif était atteint par deux des trois membres d'équipa- ge de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Les modules lunaires de cinq autres missions ont par la suite alunis et ont permis de rapporter près de 400 kilogrammes de roc he lunaire. Le programme Apollo a succédé au programme Gemini qui avait permis de mettre au point un grand nombre de techni- ques spatiales. Pour at- teindre la Lune, la Nasa a développé la fusée géan- te Saturn 5, le module de service Apollo et un mo- dule lunaire chargé de transporter les hommes sur la Lune depuis l'orbite lunaire. L'ensemble du projet a bénéficié d'un budget considérable (135 milliards de $ valeur 2005) et mobilisé jusqu'à 400 000 personnes, a per- mis de développer un grand nombre de nouvel- les technologies en parti- culier dans le domaine de l'informatique et des ma- tériaux. - Deux types de lanceurs ont été utilisés lors des missions Apollo : Saturn IB pour les missions en orbite terrestre et Saturn V pour les missions lunai- res. - 9 missions amenèrent 3 astronautes chacune dans la banlieue lunaire ou sur la Lune (Apollo 8 à Apollo 17, sauf Apollo 9, resté dans la banlieue terres- tre). - 4 vaisseaux Apollo ont été, par la suite, utilisés pour les missions Skylab 2, 3, 4 et ASTP (Apollo Soyouz Test Program). Par abus de langage, cet- te dernière est parfois appelée Apollo 18. - 3 pilotes firent deux voyages vers la Lune : Jim Lovell, John W. Young et Eugene Cernan, ce qui ramène à 24 le nombre d’astronautes à s’être éloignés de la Terre. - 12 astronautes, tous dif- férents, marchèrent sur la Lune, au cours de 6 mis- sions réussies (Apollo 11 à Apollo 17, à l’exception d’Apollo 13). 23/01/2009 Janvier 2009 C.E. CISOWSKI La vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier GFAG MAG Armstrong put fouler le sol lunaire pendant 2 heures 31 minutes, durée pendant laquelle il parcourut environ 250 m. Armstrong et Aldrin déployèrent plusieurs instruments de mesure et procédèrent à la collecte de 22 kg de roches lunaires. Dans ce numéro : Légende d’Apollo 1 Insignes GFAG 2 La Vanoise 2 Repas de cohé- sion à LYON 2 Nos passions 3 En anglais dans le texte 3 Bilan opération- nel 2008 3 Concours photo 4 C ette nouvelle année sera une an- née charnière pour la gendarme- rie et pour les formations aériennes. Le projet de loi sur le passage au mi- nistère de l’intérieur de la gendarme- rie se poursuit et doit aboutir très vite. Sans renoncer au statut militaire de la gendarmerie, des adaptations vont être nécessaires pour pouvoir mieux optimiser les moyens de la gendarme- rie et de la police. Les hélicoptères seront au premier plan et le travail de mutualisation qui a déjà commencé depuis deux ans va se poursuivre. Pour autant la spécificité des unités aériennes en montagne devra être maintenu et notamment sa part pré- pondérante dans l’organisation des secours et dans le traitement judiciai- re ou administratif des accidents. Il faudra faire preuve de souplesse et de détermination pour poursuivre dans le lignée des excellents résultats de 2008. Le rapprochement n’est pas la fusion. Chaque entité au sein du ministère de l’intérieur garde une chaine hiérarchi- que et une organisation dis-

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Bulletin GFAGSE janvier 2009

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GROUPE DES FORMATIONS AERIENNES DE LA GENDARMERIE LYON

Editorial: une année 2009 importante

La fabuleuse légende d’Apollo

L e programme Apollo est le programme

spatial de la NASA mené durant la période 1961 – 1975 qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hom-mes sur la Lune. Il a été lancé par John F. Kenne-dy le 25 mai 1961, en ré-ponse aux succès rem-portés par l'aérospatiale russe.

L e pro-

g r a m m e avait pour objectif de poser un homme sur la Lune avant la fin de la décennie : le 20 juillet 1969 cet objectif était atteint par deux des trois membres d'équipa-ge de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Les modules lunaires de cinq autres missions ont par la suite alunis et ont permis de rapporter près de 400

kilogrammes de roche lunaire. Le programme Apollo a succédé au programme Gemini qui avait permis de mettre au point un grand nombre de techni-ques spatiales. Pour at-teindre la Lune, la Nasa a développé la fusée géan-te Saturn 5, le module de service Apollo et un mo-dule lunaire chargé de transporter les hommes sur la Lune depuis l'orbite lunaire. L'ensemble du projet a bénéficié d'un budget considérable (135 milliards de $ valeur 2005) et mobilisé jusqu'à 400 000 personnes, a per-mis de développer un grand nombre de nouvel-les technologies en parti-culier dans le domaine de l'informatique et des ma-tériaux. - Deux types de lanceurs ont été utilisés lors des missions Apollo : Saturn

IB pour les missions en orbite terrestre et Saturn V pour les missions lunai-res. - 9 missions amenèrent 3 astronautes chacune dans la banlieue lunaire ou sur la Lune (Apollo 8 à Apollo 17, sauf Apollo 9, resté dans la banlieue terres-tre). - 4 vaisseaux Apollo ont été, par la suite, utilisés pour les missions Skylab 2, 3, 4 et ASTP (Apollo Soyouz Test Program). Par abus de langage, cet-te dernière est parfois appelée Apollo 18. - 3 pilotes firent deux voyages vers la Lune : Jim Lovell, John W. Young et Eugene Cernan, ce qui ramène à 24 le nombre d’astronautes à s’être éloignés de la Terre. - 12 astronautes, tous dif-férents, marchèrent sur la Lune, au cours de 6 mis-sions réussies (Apollo 11 à Apollo 17, à l’exception d’Apollo 13).

23/01/2009 Janvier 2009

C.E. CISOWSKI

La vérité de demain se nourrit de l’erreur d’hier

G FAG M A G

Armstrong put fouler le sol lunaire pendant 2 heures 31 minutes, durée pendant laquelle il parcourut environ 250 m. Armstrong et Aldrin déployèrent plusieurs instruments de mesure

et procédèrent à la collecte de 22 kg de roches lunaires.

Dans ce numéro :

Légende

d’Apollo

1

Insignes GFAG 2

La Vanoise 2

Repas de cohé-sion à LYON

2

Nos passions 3

En anglais dans le texte

3

Bilan opération-nel 2008

3

Concours photo 4

C ette nouvelle année sera une an-née charnière pour la gendarme-

rie et pour les formations aériennes. Le projet de loi sur le passage au mi-nistère de l’intérieur de la gendarme-rie se poursuit et doit aboutir très vite. Sans renoncer au statut militaire de la gendarmerie, des adaptations vont être nécessaires pour pouvoir mieux optimiser les moyens de la gendarme-rie et de la police. Les hélicoptères seront au premier plan et le travail de

mutualisation qui a déjà commencé depuis deux ans va se poursuivre. Pour autant la spécificité des unités aériennes en montagne devra être maintenu et notamment sa part pré-pondérante dans l’organisation des secours et dans le traitement judiciai-re ou administratif des accidents. Il faudra faire preuve de souplesse et de détermination pour poursuivre dans le lignée des excellents résultats de 2008.

Le rapprochement n’est pas la fusion. Chaque entité au sein

du ministère de l’intérieur garde une chaine hiérarchi-que et une organisation dis-

«Quizz quel est le record du monde de vitesse en avion ?»

Réponse en fin de

bulletin...

joint, le Général de Brigade COMMUN. Monsieur Gilles BIDON res-ponsable de la base sécurité civile et le chef d'escadron CISOWSKI commandant le GFAG SE ont voulu montrer l'exemplarité de la coordina-tion des moyens aériens sur LYON et la réalité de la spé-cialisation des flottes dans le seul intérêt du service public. Les missions d'évacuations sanitaires sont réalisées prio-ritairement par les hélicoptè-res rouges et les missions de police sont assurées par les bleus. Lorsque le besoin est avéré chacun est en mesure d'épauler l'autre et de le ren-

Comment aborder l'année 2009 de manière originale ? Alors que l'intégration au sein du ministère de l'intérieur est lancée, les hélicoptéristes de la Région ont décidé de faire preuve d'originalité en orga-nisant un repas commun entre les services de la section aé-rienne de la gendarmerie et ceux de la sécurité civile ba-sés tous deux sur l'aéroport de BRON. Cette initiative a pris encore plus de valeur avec la présence du Général de Division GRANDCHAMP commandant la région de gendarmerie et la gendarme-rie pour la zone de défense sud est. et celle de son ad-

forcer. Dans ce panache colo-ré, le SAMU complète le dis-positif avec son hélicoptère blanc, il effectue les trans-ports inter-hospitaliers entre les petites structures hospita-lières et les grands centres de LYON. Bleu, blanc, rouge, quoi de plus imagé pour montrer la complémentarité des moyens aériens sur la deuxième ville de France. Ceci ne peut que servir d'exemple dans le ca-dre de la réflexion menée depuis plus d'un an sur l'ave-nir des flottes et l'optimisation de l'engagement des moyens de l'état.

Quelques insignes officieux des unités aériennes

Lyon: repas de cohésion avec la sécurité civile

Le parc de la Vanoise

Page 1

GFAG MAG

En 1943, la France lance une réflexion pour la création d'une réserve naturelle dans le massif de la Vanoise, qui de-vient le premier Parc national français en 1963. Les parcs de la Vanoise et du Grand Paradis, ju-melés depuis 1972, cou-vrent ensemble 1250 km², soit l’espace proté-gé le plus étendu d’Euro-pe occidentale. Trois grands objectifs répon-dent à cette mission :

protéger les espèces et le milieu, accueillir de nombreux visiteurs et participer au développe-ment local. Entre les hau-tes vallées de Maurienne et Tarentaise le parc compte de nombreux sommets et glaciers culminant à plus de 3000 mètres. Son territoire recèle 1200 espèces vé-gétales et la plus grande colonie alpine de bou-quetins et de chamois.

A l’issue du repas au sein de la CRS 45

22 octobre 2008 16 mai 2009

exposition du mardi au samedi de 13 h à 18 h sauf jours fériés et 2 janvier 2009 entrée libre

Riches mémoires de l’aéronautique

en région lyonnaise

Archives municipa-les de Lyon

1, place des Archives cours Charlemagne 69002

Lyon téléphone : 04 78 92 32 50

www.archives-lyon.fr

Ces insignes ne sont pas validés par le DGGN et n’ont qu’une valeur symbolique loca-le. Il n’y a qu’un insigne officiel pour toutes les unités aériennes du GCFAG.

Insigne officiel GCFAG

PAGE 2

Nos passions: Origines et présentation du Malamute

Bilan opérationnel GFAG SE 2008

Page 1

JANVIER 2009

Igor Sikorski’s mosquito crash... With financial backing from his sister Olga, Sikorsky returned to Paris in 1909 to study aeronautics and to purchase aircraft parts. At the time, Paris was the center of the aviation world. Sikorsky would meet with aviation pioneers, to ask them questions about aircraft and flying. In May 1909, he returned to Russia and began designing his first helicopter, which he began testing in July. Despite his progress in solving technical pro-blems of control, Sikorsky realized that the aircraft would never fly. He finally disassembled the aircraft in October 1909, after he determined that he could learn nothing more from the design.

Sikorsky built the two-seat S-5, his first design that was not based on other Euro-pean aircraft. Flying this original aircraft, Sikorsky earned his pilot license; Fédé-ration Aéronautique Internationale (FAI) license No. 64 issued by the Imperial Aero Club of Russia in 1911. During a

demonstration of the S-5, the engine quit and Sikorsky was forced to make a crash landing to avoid a wall. It was discovered that a mosquito had flown into the gasoli-ne and had been drawn into the carbure-tor, starving the engine of fuel. The close call convinced Sikorsky of the need for an aircraft that could continue flying if it lost an engine. His next aircraft, the S-6 held three passengers and was selected as the win-ner of the Moscow aircraft exhibition held by the Rus-sian Army in February 1912.

In Spring 1912, Igor Sikorsky became Chief Engineer of the aircraft division for the Russian Baltic Railroad Car Works (Russko-Baltiisky Vagonny Zaved or R-BVZ) in Saint Peters-burg. In 1914, he was awarded an hono-rary degree in engineering from Saint Petersburg Polytechnical Institute.

Other early work included the construc-tion, as chief engineer, of the first four-engine aircraft, the Russky Vityaz, which he called Le Grand. He was also the test pilot for its first flight, on 13 May 1913. Sikorsky's planes were used by Russia as

bombers in World War I — for example, the Ilya Muromets, the world's first four-engined bom-ber. He was decorated with the Order of St. Vladimir.

After World War I, Igor Sikorsky briefly became an engineer for the French forces in Russia du-ring the Russian Civil War. Seeing little opportunity for him-self as an aircraft designer in

war-torn Europe (and particularly Russia, ravaged by the October Revolution and Civil War), he emigrated to the United States, arriving in New York on 30 March 1919.

ADC (TA) TISS OT DU PONT

2192 m issions

1954 heures de vols

1454 personnes secourues

57 personnes retrouvées

23 découvertes de m alfaiteurs

158 infractions police route

Le Malamute de l’Alaska est le chien de traîneau des Eskimos du golfe de Kotzebue, situé au Nord-ouest de l’Alaska. Il est peut-être le premier chien indigène d’Amérique du Nord.

Son implantation aux USA re-monte aux années 20, et ac-tuellement, on y compte plus de 3000 naissances par an. Le Malamute a commencé à conquérir l’Europe dans les années 60 et, en France, son élevage a débuté en 1975. Un peu plus de 5000 chiens ont été inscrits au LOF depuis cet-te année là et chez nous, il naît un peu moins de 200 chiots par an.

Le Malamute est le plus grand et le plus fort des chiens de traîneau. Son aspect physique est celui de tous les Spitz polai-

res, rappelant un peu le loup, mais la terrible sélection opé-rée par les Inuits l’a doté des caractéristiques nécessaires à l’accomplissement de son travail : tirer de lourdes char-ges sur de longues distances, à allure modérée, dans les conditions polaires les plus rudes.

Sa double fourrure doit donc être très dense, le poil de cou-verture dressé protégeant un sous-poil impénétrable. Son ossature est assez lourde et sa

musculature puissante met en mouvement un corps compact. La démarche est souple et infatigable.

Adapté aux climats et aux ef-forts les plus durs, ce rustique est beau, très beau même. Un Malamute en pleine fourrure ressemble plus à un gros nou-nours qu’à un loup. Sa tête est large, ses petites oreilles, un peu arrondies aux extrémités, sont bien dressées. Le regard franc et amical de ses yeux brun foncé est mis en valeur par un masque qui varie sou-vent d’un individu à l’autre. La puissance de son corps est adoucie par l’épaisseur de la fourrure et le gai va-et-vient du panache ondulant.

Mais le Malamute, aussi beau soit-il, est un chien qui se méri-

te. Sa grande intelligence a été modelée par des siècles de lutte pour la survie en osmose avec le peuple eskimo et la terrible nature qui est leur territoire.

« L’activité du grou-pe en 2008 est restée élevée et un renfor-

cement des missions judiciaires est obser-

vé.

La section aérienne de LYON a effectué

43 missions au profit de la police nationa-

le »

PAGE 3

Réalisé et mis en page au GFAG LYON

GROUPE DES FORMATIONS AERIENNES DE LA GENDARMERIE LYON

Pas de diffusion extérieure à l’arme ...

Réponse au QUIZZ: 11000 km/h X-43A avion sans pilote NASA

P armi le personnel du GFAG nombreux sont ceux qui réalisent de belles photographies.

Nos partenaires également profitent parfois du vol ou des misions pour prendre des clichés, jolis, drôles ou insolites. Pour partager ces ima-ges un concours photo est lancé et les gagnants verront leurs clichés présentés dans le prochain numéro du MAG ainsi que sur le blog GFAGSE. Trois catégories sont proposées: hélicoptère, paysage et insolite. Chacun est libre de partici-per à l’une ou aux trois catégories, le jury sera composé du groupe de commandement du GFAG. Les photos sont à envoyer par unité au GFAG.

L e blog du GFAG a été ouvert en dé-cembre. Vous pouvez y trouver les bul-

letins et des pages libres propos. Le code d’accès des articles protégés est le 0319. Chacun peut y proposer des sujets ou des articles afin de le faire vivre. Un sondage est en cours qui attend votre participation.

Adresse: http://gfagse.unblog.fr

Le plus petit hélicoptère du mon-de pouvant transporter une per-

sonne est japonais.

Mr Yanagisawa en est le concep-teur

INSOLITE