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Bullen de Santé du Végétal - Auvergne Petits fruits Directeur de publication : Gilbert Guignand Président de la Chambre Régionale d’Agriculture novembre 2015 - Bulletin n°08, page 1 Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt Animateur filière : FREDON Auvergne www.fredon-auvergne.fr Globalement ces ravageurs ont été un peu plus présents qu’en 2014 avec une pression assez importante et quelques dégâts significatifs surtout sur remontantes. Thrips Ils ont uniquement été détectés sur fraises remontantes à partir de mi-mai puis les populations ont faiblement augmenté sans dépasser le seuil de nuisibilité en fin de première récolte. Par la suite, ils ont été assez peu présents sur les récoltes suivantes hormis sur une parcelle où le seuil de nuisibilité a été franchi mi-septembre mais sans dégât important. Anthonome C’est encore le ravageur qui a posé le plus de problèmes en 2015 puisqu’il a été présent de manière généralisée et a été responsable de pertes de récolte. C’est toujours un très gros problème dans la région, particulièrement sur les parcelles d’altitude. Cet insecte était déjà visible début mai sur la moitié des parcelles puis sa présence s’est généralisée à la plupart des parcelles au moment de la floraison avec des fréquences d’attaque significatives et des intensités assez fortes avec des dégâts visibles (moins de fruits formés sur certaines parcelles). La pression élevée s’est maintenue jusqu’à la première récolte des remontantes. Campagnols On note encore des dégâts récurrents assez importants (galeries avec destruction de plantes) dus à des campagnols des champs et campagnols terrestres sur de nombreuses parcelles surtout au printemps, mais moindres par rapport à l’année précédente. Punaise terne Les Lygus sp. ont été un peu moins présentes cette année : les attaques sont restées éparses et quelques rares dégâts non significatifs (déformation de fruits suite aux piqûres) ont été vus sur le deuxième jet de fleurs en fraise remontante. Tarsonème Ces minuscules acariens ont été plus présents cette année du fait d’un climat très favorable à leur développement. Les tarsonèmes ont été détectés sur les fraises remontantes en hors-sol lors de la deuxième récolte avec quelques dégâts au final puisque certaines rangées de plants ont du être abandonnées lors de cette récolte. Verticilliose Le nombre de parcelles atteintes a été assez faible cette année mais, par contre, les dégâts sur ces dernières ont été graves avec des pertes importantes atteignant 70% de la récolte. Fraise Les quantités produites sont plutôt satisfaisantes cette année. Pucerons Les pucerons sont encore restés très discrets en 2015 : ils sont apparus sur un très faible nombre de parcelles dès mi-mai mais les populations n’ont jamais augmenté ensuite (les intensités sont restées très faibles). De même, pas d’évolution des populations au cours de la suite de la campagne et aucun dégât sur les plantes. Acariens jaunes Les acariens étaient présents très tôt dans les deux tiers des parcelles avec un dépassement très net du seuil de nuisibilité sur une parcelle de hors-sol et un risque très fort à cette période sous tunnel. Ensuite, on a constaté peu d’apparition de nouveaux foyers en plein champ pendant le printemps et l’été et les intensités d’attaque sont restées assez faibles et en-dessous du seuil de nuisibilité. Les variétés remontantes cultivées en hors-sol ont vu leurs niveaux de population augmenter significativement pendant l’été suite aux fortes chaleurs mais sans atteindre le seuil de nuisibilité. Cela a nécessité une surveillance accrue des parcelles. Bilan de campagne 2015 Dans ce bulletin Fraise Framboise Groseille Mûre Drosophila suzukii

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Page 1: Bulletin de Santé du Végétal - Auvergne Petits fruitsdraaf.auvergne-rhone-alpes.agriculture.gouv.fr › IMG › ... · Petits fruits Directeur de publication : Gilbert Guignand

Bulletin de Santé du Végétal - Auvergne

Petits fruits

Directeur de publication : Gilbert GuignandPrésidentde la ChambreRégionale d’Agriculture

novembre 2015 - Bulletin n°08, page 1

Direction Régionalede l’Alimentation,de l’Agricultureet de la Forêt

Animateur filière :FREDON Auvergne

www.fredon-auvergne.fr

Globalement ces ravageurs ont été un peu plus présents qu’en 2014 avec une pression assez importante et quelques dégâts significatifs surtout sur remontantes.

Thrips

Ils ont uniquement été détectés sur fraises remontantes à partir de mi-mai puis les populations ont faiblement augmenté sans dépasser le seuil de nuisibilité en fin de première récolte. Par la suite, ils ont été assez peu présents sur les récoltes suivantes hormis sur une parcelle où le seuil de nuisibilité a été franchi mi-septembre mais sans dégât important.

Anthonome

C’est encore le ravageur qui a posé le plus de problèmes en 2015 puisqu’il a été présent de manière généralisée et a été responsable de pertes de récolte. C’est toujours un très gros problème dans la région, particulièrement sur les parcelles d’altitude.

Cet insecte était déjà visible début mai sur la moitié des parcelles puis sa présence s’est généralisée à la plupart des parcelles au moment de la floraison avec des fréquences d’attaque significatives et des intensités assez fortes avec des dégâts visibles (moins de fruits formés sur certaines parcelles).

La pression élevée s’est maintenue jusqu’à la première récolte des remontantes.

Campagnols

On note encore des dégâts récurrents assez importants (galeries avec destruction de plantes) dus à des campagnols des champs et campagnols terrestres sur de nombreuses parcelles surtout au printemps, mais moindres par rapport à l’année précédente.

Punaise terne

Les Lygus sp. ont été un peu moins présentes cette année : les attaques sont restées éparses et quelques rares dégâts non significatifs (déformation de fruits suite aux piqûres) ont été vus sur le deuxième jet de fleurs en fraise remontante.

Tarsonème

Ces minuscules acariens ont été plus présents cette année du fait d’un climat très favorable à leur développement. Les tarsonèmes ont été détectés sur les fraises remontantes en hors-sol lors de la deuxième récolte avec quelques dégâts au final puisque certaines rangées de plants ont du être abandonnées lors de cette récolte.

Verticilliose

Le nombre de parcelles atteintes a été assez faible cette année mais, par contre, les dégâts sur ces dernières ont été graves avec des pertes importantes atteignant 70% de la récolte.

FraiseLes quantités produites sont

plutôt satisfaisantes cette année.

Pucerons

Les pucerons sont encore restés très discrets en 2015 : ils sont apparus sur un très faible nombre de parcelles dès mi-mai mais les populations n’ont jamais augmenté ensuite (les intensités sont restées très faibles). De même, pas d’évolution des populations au cours de la suite de la campagne et aucun dégât sur les plantes.

Acariens jaunes

Les acariens étaient présents très tôt dans les deux tiers des parcelles avec un dépassement très net du seuil de nuisibilité sur une parcelle de hors-sol et un risque très fort à cette période sous tunnel. Ensuite, on a constaté peu d’apparition de nouveaux foyers en plein champ pendant le printemps et l’été et les intensités d’attaque sont restées assez faibles et en-dessous du seuil de nuisibilité.

Les variétés remontantes cultivées en hors-sol ont vu leurs niveaux de population augmenter significativement pendant l’été suite aux fortes chaleurs mais sans atteindre le seuil de nuisibilité. Cela a nécessité une surveillance accrue des parcelles.

Bilan de campagne 2015

Dans ce bulletin�Fraise �Framboise �Groseille �Mûre�Drosophila suzukii

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Bulletin de Santé du Végétal - Auvergne

Petits fruits

Fraise (suite)

Oïdium

Ce champignon a été plus présent cette année avec de

nombreuses parcelles atteintes mais des intensités d’attaque

faibles.Apparition des premiers symptômes mi-mai puis de nombreuses parcelles de plein champ ont été atteintes à partir de mi-juin avec des fréquences d’attaque faibles hormis sur une parcelle hors réseau.Ensuite, ce champignon a été plus présents en hors-sol sur remontantes à partir de la fin de printemps.

Botrytis Ce champignon a été bien moins présent qu’en 2014 du fait du climat très sec cette année.

Phytophthora fragariae

Cet Organisme Réglementé a été détecté sur une parcelle (déjà atteinte en 2014) mais avec une intensité moindre cette année.

FramboiseLe rendement de 2015 est en baisse par rapport à 2014.

Acariens jaunes

Les premiers acariens étaient présents début mai sur une parcelle de hors-sol. Ensuite, au cours du printemps, les populations ont peu augmenté.

Par contre, dès la mi-juillet, c’est à dire en pleine période de récolte, les fréquences d’attaque ont légèrement augmenté et surtout, les intensités d’attaque sont devenues fortes sur certaines parcelles avec des dégâts très forts et un feuillage grillé en quelques jours.

Ces ravageurs ont posé des problèmes importants en 2015, en augmentation par rapport à l’année passée.

Puceron vert Les premiers grands pucerons verts ont été détectés mi-mai sur plus de la moitié des parcelles mais les fréquences d’attaque étaient assez faibles. Ensuite, les populations ne se sont pas beaucoup développées au cours de la saison même si la présence de pucerons s’est généralisée à quasiment toutes les parcelles au moment de la récolte.

Comme en 2014, on n’a pas constaté d’explosion des populations et, au final, ce ravageur a été assez peu gênant en 2015.

Ver des framboises

Les premiers adultes de byturus ont été détectés mi-mai sur 3 parcelles de plein champ du réseau. Ensuite, augmentation du nombre de parcelles atteintes au cours de la floraison et présence régulière des byturus sur les parcelles avec des intensités d’attaque moyennes et quelques dégâts significatifs.

Ces insectes ont donc été assez préjudiciables à la culture cette campagne comme en 2014.

novembre 2015 - Bulletin n°08, page 2

Anthonome

Cet insecte a été assez présent cette campagne avec une présence généralisée à toutes les parcelles dès le début floraison puis un niveau d’attaque assez élevé pendant toute la floraison et des dégâts significatifs (boutons coupés) sur plusieurs parcelles avec une maîtrise des populations délicate.

Leptosphaeria

Fréquence de détection assez faible de cette maladie cette année du fait du printemps sec donc très peu de dégâts.

Phytophthora

Ce champignon a été beaucoup plus présent qu’en 2014 : apparition précoce début mai dans certaines parcelles suite à l’automne et l’hiver pluvieux puis augmentation du nombre de plantes atteintes en juin surtout hors réseau ; la conséquence de ces attaques est la destruction des plantes avec de fort dégâts sur certaines parcelles.

Oïdium

Ce champignon a été assez peu détecté cette année : cette maladie a surtout concerné une variété sensible (cascade delight) hors réseau sur feuilles et fruits mais les symptômes sont restés faibles.

Botrytis

Très peu présent cette année du fait du climat très sec.

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bilan de campagne 2015 (suite)

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Bulletin de Santé du Végétal - Auvergne

Petits fruits

Framboise (suite)

Rouille

Ce champignon a été moins présent qu’en 2014 : les premières pustules sont apparues précocément fin mai sur de très nombreuses parcelles mais à des fréquences très faibles. La maladie ne s’est ensuite plus développée au cours de la campagne du fait du climat très sec et n’a eu aucune conséquence sur les cultures.

Cochenille blanche

Ce ravageur (Atrococcus palidinus) a posé quelques problèmes hors réseau sur 2 parcelles avec développement de fumagine sur feuilles et perte significative de vigueur des plants atteints.

Groseille

Bon rendement cette année supérieur à 2014.

Cochenilles du cornouiller

Les grosses larves étaient présentes en sortie d’hiver sur de nombreuses parcelles mais on ne voyait pas de foyers importants.Mais, au cours du printemps et de l’été, les fréquences d’attaque sont

novembre 2015 - Bulletin n°08, page 3

restées faibles de même que les intensités d’attaques.Ainsi, les rares jeunes larves n’ont causé aucun dégât (pas de production de miellat). La fumagine a donc été très rare sur les feuilles et les fruits. Ce ravageur a donc posé beaucoup moins de problèmes cette année.

Cochenille farineuse

La cochenille du pommier (Phenacoccus aceris), cochenille blanche farineuse, était beaucoup plus présente dès le printemps sur les rameaux de quelques parcelles

Les fréquences d’attaque étaient fortes dans de nombreux secteurs avec de nombreux individus (grosses femelles) sur le bas des tiges. Ces insectes commençaient déjà à produire du miellat. De plus, on notait aussi de la fumagine noire sur les tiges atteintes l’année précédente.

Les fréquences et intensités d’attaque sont restées élevées pendant le printemps et le début de l’été. Suite à l’éclosion des jeunes larves mobiles, la quantité de miellat produite est restée faible jusqu’en septembre, période à laquelle la fumagine noire a commencé à se développer. Cela a posé quelques problèmes surtout lors de dernière partie de récolte, mais bien moindres qu’en 2014.

Autres cochenilles

Deux autres espèces, la cochenille pulvinaire floconneuse du cassissier et la cochenille blanche

farineuse (Atrococcus palidinus) ont été détectées début mai n’ont pas posé de problème sur la culture.

Pucerons Les pucerons verts foncés ont posé quelques problèmes cette année. Ils sont apparus de manière soudaine fin mai dans la moitié des parcelles avec des fréquences d’attaques assez faibles mais quelques tiges déformées de façon définitive.

Ensuite, au cours du mois de juin, ces fréquences n’ont pas augmenté. Les auxiliaires étaient aussi bien présents et ont permis de réguler les pucerons. Ensuite, aucune nouvelle colonie n’est apparue et les pucerons n’ont plus été génants pour la culture.

Chenilles

Au cours du mois de juin, on a pu noté la présence de chenilles de pyrale foreuse (ver de la grappe) qui se trouvaient à l’intérieur des jeunes baies vertes et mangeaient leur contenu. Cela a concerné 2 parcelles hors réseau avec des fréquences d’attaque très fortes et quelques dégâts significatifs.

Acariens

Les acariens ont posé quelques problèmes surtout sur une parcelle avec perte de récolte du fait de la chute des feuilles et des grappes brûlées par le soleil donc non consommables.

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bilan de campagne 2015 (suite)

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Bulletin de Santé du Végétal - Auvergne

Petits fruits

Groseille (suite)

Maladies

Les maladies cryptogamiques ont été assez discrètes cette année du fait du climat estival très sec.

Les premières pustules de rouille sont apparues fin mai sur la plupart des parcelles. Cette maladie s’est ensuite étendue à la majorité des parcelles au cours du mois de juin mais les intensités d’attaque sont restées faibles hormis sur une parcelle hors réseau qui avait un fort niveau d’attaque par la rouille écidienne. L’oïdium a été aussi très discret avec quelques rares symptômes sur fruits verts sur deux parcelles au printemps puis pas d’évolution de la maladie en été.De même, l’anthracnose a été très peu détectée cette année contrairement à 2014 : les premières tâches sont apparues mi-juillet puis le niveau de risque est resté très faible toute la campagne.

Mûre

Erinose

Les minuscules acariens du genre Eriophyes ont été responsables

Ce BSV reprend des observations ponctuelles qui donnent des tendan-ces régionales. La Chambre Régionale et la FREDON Auvergne déga-gent toute responsabilité quant aux décisions prises par les applicateurs de produits phytosanitaires concernant la protection de leurs végétaux.

Rédaction du BSV :FREDON Auvergne

Observations :GIE des producteurs de fruits rouges

des Monts du Velay, FREDON Auvergne

novembre 2015 - Bulletin n°08, page 4

Action pilotée par le Ministère chargé de l’agriculture, avec l’appui financier de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques, par les crédits issus de la redevance pour pollutions diffuses, attribués au financement du plan Ecophyto.

de dégâts notables sur les parcelles au cours de la récolte, avec des décolorations de feuilles et des mâturités décalées de drupéoles au sein des fruits. De plus, cela a favorisé l’installation des drosophiles sur les fruits qui tardaient à mûrir.

Drosophila suzukii

Cette mouche a posé des problèmes importants sur plusieurs parcelles de Haute-Loire, de l’Allier et du Puy-de-Dôme cette année, même si les intensités d’attaque ont été inférieures à l’an passé.

Les attaques de drosophiles ont été plus précoces cette année mais globalement, les dégâts (fruits qui s’abîment très vite avant la récolte et juste après récolte car ces larves consomment la pulpe ce qui entraîne une pourriture suite aux infections fongiques ou bactériennes d’où des fruits invendables) sont moins importants sur toutes les cultures.

Bilan par culture :

- Fraise : La fréquence de parcelles touchées a été moyenne et l’intensité d’attaque très variable (de faible à très forte avec des incidences économiques et des pertes de récolte sur un faible nombre de parcelles).

En plaine (Allier et Puy-de-Dôme), détection très précoce mi-juin des premiers adultes dans les pièges installés dans les parcelles avec des dégâts sur variétés de saison et

remontantes.En Haute-Loire (zone altitude), l’attaque a aussi été plus précoce qu’en 2014 avec globalement peu de dégâts (surtout sur fraises remontantes), maitrisés en majorité par une bonne prophylaxie sur les parcelles. Le climat très chaud et sec a aussi joué un rôle sur les cycles de ce ravageur.

- Framboise : La fréquence de parcelles touchées a été élevée et les intensités d’attaque moyennes à fortes (pertes de récolte significatives).

Dans l’Allier et le Puy-de-Dôme (zone de plaine) : détection très précoce mi-juin des premiers adultes dans les pièges installés dans les parcelles avec des dégâts graves sur remontantes. En zone de montagne (Haute-Loire), l’attaque a aussi été plus précoce que les années précédentes avec les premières captures dans les pièges deuxième décade de juillet. Au final, quelques dégâts sur framboise de saison mais une bonne maitrise grace à des récoltes serrées et à une bonne prophylaxie. Même constat sur variétés remontantes avec un pic de capture en août puis une baisse des niveaux de captures mi-septembre et moins de dégâts visibles.

- Mûre : La fréquence de parcelles touchées a été forte et l’intensité d’attaque forte à très forte avec des dégâts notables (pertes de récolte). Les niveaux de piégeage ont aussi été assez importants autour des mûres avec des dégâts notables.

bilan de campagne 2015 (suite)