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ÉDITO N°29-30 21 JUILLET 2016 DÉPOT : BRUXELLES X CETTE SEMAINE Coopburo : remise des prix à Malempré ............................2 Les agriculteurs, victimes collatérales du Brexit ........................... 3 Les circuits courts, une tendance qui s’ancre dans la réalité wallonne ..... 4 La Foire de Libramont 2016 ........... 5-11 Chronique bio ...................................... 12 Cadco ...................................................... 13 Concours de Perwez ........................... 14 L’Arsia ................................................ 15-18 C’est à lire ............................................ 19 Concours de Hollogne ....................... 20 La page du CSA .................................... 21 Marchés................................................. 22 Zwischen Eupen und Sankt-Vith ...................................... 23-26 Pleincham p HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be La FWA : aux côtés de tous les secteurs, et de tous les agriculteurs ! La Foire de Libramont ouvre ses portes ce vendredi. Pour les agriculteurs, c’est un rendez-vous incontournable, si les récoltes le permettent. Pour la FWA, c’est l’occasion d’accueillir dans son stand, ses membres pour partager un moment agréable avec eux, mais aussi être à leur écoute, comme nous le sommes par ailleurs tout au long de l’année. Joseph Ponthier Notre stand est un point de rencontre, mais aussi un lieu d’information : de nombreux par- tenaires du secteur y sont présents pour des permanences, pour répondre à vos questions, de même que les membres du personnel, qui sont là pour vous renseigner tout au long de la Foire. Le programme complet des permanences et nom- breux événements qui s’organisent chez nous se trouve dans le dossier « spécial Libramont » pu- blié dans nos pages. Le premier bilan des moissons qui sont en cours en ce moment est plus qu’inquiétant : les rendements sont très faibles, la qualité aussi… La perspective de la réforme du secteur bettera- vier provoque aussi une grande incertitude chez les cultivateurs. C’est l’ensemble des grandes cultures qui voit sa rentabilité mise en danger. La FWA a pris contact avec Synagra afin de chercher des solutions concrètes pour sortir nos producteurs de cette situation désastreuse. Avec nos partenaires de l’Agrofront, nous négocions avec Synagra une diminution des réfactions pour limiter les pertes économiques pour nos céréaliers. La FWA ne quittera pas la table de négociation sans un accord qui prenne en compte la situation exceptionnelle de cette année et qui permette aux cultivateurs de tirer un revenu décent de leur travail ! La FWA est engagée dans un pro- cessus de réflexion en profondeur sur des pistes pour renforcer la filière sur le long terme. Pour le secteur du sucre, les négociations entre la CBB (Confédération des Betteraviers Belges) et les acteurs de l’industrie sucrière belge sont au point mort. La FWA entretient des contacts très réguliers avec la CBB que nous appuyons dans ses négociations, et à qui nous apportons le point de vue de nos producteurs. L’objectif de ces négociations est d’arriver à un accord avec les sucreries, qui permette aux plan- teurs de préserver la rentabilité de cette spécula- tion. Sans accord satisfaisant, c’est l’ensemble de la filière sucrière belge, qui risque de disparaître. La betterave est une culture emblématique à la Région wallonne. La FWA soutient l’ensemble des démarches de la CBB et mettra en place les moyens nécessaires pour que la CBB puisse obte- nir un accord satisfaisant pour nos betteraviers. Le secteur laitier ne voit pas venir la fin de la crise qui le mine depuis de longs mois. Les me- sures proposées par la Commission nous sem- blent une fois encore totalement insuffisantes pour sortir de cette crise. Ce n’est pas seulement d’une aide financière ponctuelle que le sec- teur laitier a besoin, mais bien d’une véritable réforme structurelle qui assure une meilleure stabilité des prix. La FWA revendique la mise en place d’un système de régulation ponctuelle obligatoire qui nous semble être le seul outil en mesure d’intervenir efficacement sur l’inexo- rable chute des prix. C’est pour la mise en place de ce type de mo- dèle que nous militons au sein du COPA, auprès de nos collègues européens. Si certaines déléga- tions européennes refusent encore cette régula- tion, de plus en plus de pays producteurs de lait nous rejoignent dans cette revendication que nous appuyons ensemble. Le secteur de la viande bovine n’est pas mieux loti. En effet, les prix s’érodent depuis des an- nées, tandis que les coûts de production ne ces- sent d’augmenter. La viande porcine souffre également d’une crise sans précédent. De plus, de nombreuses attaques contre la viande tant sur le plan de ses soi-disant impacts sur la santé que sur l’environnement, provoquent une baisse continue de la consommation. Dans ce contexte très difficile, les éleveurs peinent à trouver un revenu. La FWA revendique une promotion ren- forcée de notre viande bovine et porcine et de ses nombreux atouts en matière de santé et d’envi- ronnement! La réforme de la PAC qui a été mise en œuvre cette année a donné lieu à de nombreux retards de paiement des aides dans les exploitations dont les trésoreries sont déjà sous tension. Le budget PAC, et en conséquence, le montant des aides a globalement diminué dans tous les sec- teurs, pourtant largement tributaires du soutien européen pour maintenir une relative rentabi- lité. L’ensemble de ces éléments place le secteur agricole dans une situation économique inquié- tante pour la pérennité des exploitations et des filières d’amont et d’aval qui en dépendent. L’Europe a oublié l’un des fondements de la création de l’Union : mettre en place une poli- tique agricole commune qui assure l’approvi- sionnement alimentaire de nos concitoyens en quantité et qualité, et procurer un revenu décent à ses agriculteurs. A de multiples reprises au cours des derniers mois, la FWA s’est rendue au Conseil européen de l’Agriculture pour rappeler au Commissaire et aux Ministres européens que c’est tout le modèle agricole qu’ils nous propo- sent qui doit être radicalement revu. La situation dans laquelle se trouvent nos spéculations agri- coles démontre qu’il est indispensable de revenir à une PAC qui propose des outils efficaces de ges- tion des marchés. La PAC était un des piliers fondateurs de l’Union européenne. Les agriculteurs ont au- jourd’hui l’impression d’avoir été des cobayes de la construction européenne, et qu’on a oublié la mission essentielle qu’ils remplissent : nourrir nos populations en leur fournissant des produits Pas de Pleinchamp la semaine prochaine. La prochaine édition sera datée du 4 août.

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É D I T O

N°29-3021 JUILLET 2016DÉPOT : BRUXELLES X

CETTE SEMAINE

Coopburo : remise des prix à Malempré ............................2

Les agriculteurs, victimes collatérales du Brexit ...........................3

Les circuits courts, une tendance qui s’ancre dans la réalité wallonne ..... 4

La Foire de Libramont 2016 ........... 5-11

Chronique bio ...................................... 12

Cadco ...................................................... 13

Concours de Perwez ...........................14

L’Arsia ................................................15-18

C’est à lire ............................................ 19

Concours de Hollogne .......................20

La page du CSA .................................... 21

Marchés................................................. 22

Zwischen Eupen und Sankt-Vith ...................................... 23-26

PleinchampH E B D O M A D A I R E D E L A F É D É R A T I O N W A L L O N N E D E L ’ A G R I C U L T U R E

P É R I O D I Q U E D ’ I N F O R M A T I O N A G R I C O L E D I F F U S É L E J E U D I A U P R È S D E T O U S L E S E X P L O I T A N T S A G R I C O L E S D E W A L L O N I E Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be

La FWA : aux côtés de tous les secteurs, et de tous les agriculteurs !La Foire de Libramont ouvre ses portes ce vendredi. Pour les agriculteurs, c’est un rendez-vous incontournable, si les récoltes le permettent. Pour la FWA, c’est l’occasion d’accueillir dans son stand, ses membres pour partager un moment agréable avec eux, mais aussi être à leur écoute, comme nous le sommes par ailleurs tout au long de l’année.

Joseph Ponthier

Notre stand est un point de rencontre, mais aussi un lieu d’information : de nombreux par-tenaires du secteur y sont présents pour des permanences, pour répondre à vos questions, de même que les membres du personnel, qui sont là pour vous renseigner tout au long de la Foire. Le programme complet des permanences et nom-breux événements qui s’organisent chez nous se trouve dans le dossier « spécial Libramont » pu-blié dans nos pages.

Le premier bilan des moissons qui sont en cours en ce moment est plus qu’inquiétant : les rendements sont très faibles, la qualité aussi… La perspective de la réforme du secteur bettera-vier provoque aussi une grande incertitude chez les cultivateurs. C’est l’ensemble des grandes cultures qui voit sa rentabilité mise en danger.

La FWA a pris contact avec Synagra afin de chercher des solutions concrètes pour sortir nos producteurs de cette situation désastreuse. Avec nos partenaires de l’Agrofront, nous négocions avec Synagra une diminution des réfactions pour limiter les pertes économiques pour nos céréaliers.

La FWA ne quittera pas la table de négociation sans un accord qui prenne en compte la situation exceptionnelle de cette année et qui permette

aux cultivateurs de tirer un revenu décent de leur travail ! La FWA est engagée dans un pro-cessus de réflexion en profondeur sur des pistes pour renforcer la filière sur le long terme.

Pour le secteur du sucre, les négociations entre la CBB (Confédération des Betteraviers Belges) et les acteurs de l’industrie sucrière belge sont au point mort. La FWA entretient des contacts très réguliers avec la CBB que nous appuyons dans ses négociations, et à qui nous apportons le point de vue de nos producteurs.

L’objectif de ces négociations est d’arriver à un accord avec les sucreries, qui permette aux plan-teurs de préserver la rentabilité de cette spécula-tion. Sans accord satisfaisant, c’est l’ensemble de la filière sucrière belge, qui risque de disparaître.

La betterave est une culture emblématique à la Région wallonne. La FWA soutient l’ensemble des démarches de la CBB et mettra en place les moyens nécessaires pour que la CBB puisse obte-nir un accord satisfaisant pour nos betteraviers.

Le secteur laitier ne voit pas venir la fin de la crise qui le mine depuis de longs mois. Les me-sures proposées par la Commission nous sem-blent une fois encore totalement insuffisantes pour sortir de cette crise. Ce n’est pas seulement

d’une aide financière ponctuelle que le sec-teur laitier a besoin, mais bien d’une véritableréforme structurelle qui assure une meilleure stabilité des prix. La FWA revendique la mise en place d’un système de régulation ponctuelle obligatoire qui nous semble être le seul outil en mesure d’intervenir efficacement sur l’inexo-rable chute des prix.

C’est pour la mise en place de ce type de mo-dèle que nous militons au sein du COPA, auprèsde nos collègues européens. Si certaines déléga-tions européennes refusent encore cette régula-tion, de plus en plus de pays producteurs de laitnous rejoignent dans cette revendication que nous appuyons ensemble.

Le secteur de la viande bovine n’est pas mieux loti. En effet, les prix s’érodent depuis des an-nées, tandis que les coûts de production ne ces-sent d’augmenter. La viande porcine souffre également d’une crise sans précédent. De plus, de nombreuses attaques contre la viande tant sur le plan de ses soi-disant impacts sur la santéque sur l’environnement, provoquent une baissecontinue de la consommation. Dans ce contexte très difficile, les éleveurs peinent à trouver un revenu. La FWA revendique une promotion ren-forcée de notre viande bovine et porcine et de sesnombreux atouts en matière de santé et d’envi-ronnement!

La réforme de la PAC qui a été mise en œuvre cette année a donné lieu à de nombreux retards de paiement des aides dans les exploitations dont les trésoreries sont déjà sous tension. Le budget PAC, et en conséquence, le montant desaides a globalement diminué dans tous les sec-teurs, pourtant largement tributaires du soutieneuropéen pour maintenir une relative rentabi-lité.

L’ensemble de ces éléments place le secteur agricole dans une situation économique inquié-tante pour la pérennité des exploitations et desfilières d’amont et d’aval qui en dépendent.

L’Europe a oublié l’un des fondements de lacréation de l’Union : mettre en place une poli-tique agricole commune qui assure l’approvi-sionnement alimentaire de nos concitoyens enquantité et qualité, et procurer un revenu décentà ses agriculteurs. A de multiples reprises au cours des derniers mois, la FWA s’est rendue auConseil européen de l’Agriculture pour rappeler au Commissaire et aux Ministres européens quec’est tout le modèle agricole qu’ils nous propo-sent qui doit être radicalement revu. La situation dans laquelle se trouvent nos spéculations agri-coles démontre qu’il est indispensable de revenirà une PAC qui propose des outils efficaces de ges-tion des marchés.

La PAC était un des piliers fondateurs de l’Union européenne. Les agriculteurs ont au-jourd’hui l’impression d’avoir été des cobayes dela construction européenne, et qu’on a oublié lamission essentielle qu’ils remplissent : nourrirnos populations en leur fournissant des produits

Pas de Pleinchamp la semaine prochaine. La prochaine édition sera datée du 4 août.

A C T U A L I T É S

2 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

d’une qualité irréprochable, tout en prenant soin des paysages et de l’environnement.

La FWA ne cessera pas d’aller le rappeler aux décideurs européens à chaque fois qu’ils se ras-sembleront pour décider de l’avenir de notre sec-teur.

Au niveau fédéral, la campagne de vaccina-tion contre la fièvre catarrhale n’a pas vraiment été organisée de façon à faciliter la vie de nos éleveurs! Malgré le fait que nous avons pu dis-poser de doses, l’avis du secteur n’a pas été pris en considération dans l’organisation de la cam-pagne de vaccination, d’abord par l’interdiction de vaccination par l’éleveur même. Nous le re-grettons d’autant plus que les problèmes que craignaient les autorités se sont quand même produits. Mauvaise gestion des stocks de vaccins et de leur distribution, manque d’informations des vétérinaires, gaspillage de doses de vaccins… la gestion chaotique de la campagne nous a fait prendre le risque d’une mauvaise couverture de notre cheptel, et de pertes de marchés qui aggra-veraient encore la crise économique en élevage.

Par ailleurs, avec Accueil Champêtre en Wallonie, la FWA travaille à assouplir les normes imposées pour la transformation et la vente pour les petits producteurs. Au sein de l’AFSCA, la FWA défend aussi le point de vue des exploitants qui transforment et commercialisent leurs produits à la ferme avec pour objectif constant de préser-ver la faisabilité et la rentabilité de leur activité.

Au niveau wallon, la mise en œuvre de la nou-velle PAC a été laborieuse. La FWA exige que les retards pris cette année ne se reproduisent plus pour les années à venir.

L’installation de jeunes agriculteurs et l’inves-tissement dans les structures existantes sont capitaux pour l’avenir du secteur. Le traitement des dossiers ADISA prend trop de temps, et les agriculteurs qui attendent leurs aides sont blo-qués dans leurs projets. La FWA est intervenue de nombreuses fois et continuera à le faire pour que le retard pris soit résorbé rapidement et que les demandeurs puissent enfin avancer. Faudra-t-il prévoir un projet 2 ans à l’avance pour espérer voir son dossier traité avant le début de l’investis-sement ? Ces dossiers doivent être traités, et vite.

La FWA a travaillé depuis de longs mois, à pro-poser des solutions concrètes pour simplifier les tâches administratives nombreuses auxquelles sont soumis les agriculteurs, notamment et sur-tout en ce qui concerne les normes environne-mentales.

Les agriculteurs ont toujours travaillé avec la nature. Ils ont toujours géré l’environnement avec bon sens et respect. La terre est leur outil de travail, ils ont tout intérêt à la protéger. Au fil du temps, ils se sont adaptés et ont réalisé de très nombreux efforts pour répondre au mieux aux exigences imposées par l’Europe, via la Région. Mais aujourd’hui, lorsqu’on évoque l’environ-nement, les agriculteurs ont des poussées d’ur-ticaires. Gérer l’environnement, oui, mais pas si l’on alourdit sans cesse le travail administratif qui s’ajoute aux tâches quotidiennes qu’exige notre métier.

Pas non plus si on impose des décisions non concertées, qui ne tiennent pas du tout compte des réalités techniques et économiques du sec-teur.

Gérer l’environnement, oui, nous l’avons tou-jours fait, c’est notre métier, et nous le maîtri-sons mieux que certains responsables politiques qui imposent des décisions qui rapportent peut-être des voix, mais ne sont pas réellement basées sur des éléments objectifs.

A Libramont, nous aurons aussi l’occasion de rencontrer de nombreux responsables po-litiques : ce sera l’occasion de leur rappeler une fois encore nos revendications, pour tous les sec-teurs, et de leur rappeler l’importance de notre secteur tant en termes d’économie que d’em-plois.

Nous vous attendons très nombreux tout au long de la foire !

Coopérer pour innover, tel était le mot d’ordre de l’appel à projet lancé par la coopérative Cera. « Une alliance gagnante que nous avons voulu décliner au monde agricole », expliquait Christophe Kevelaer (Cera) au moment de récompenser les cinq lauréats, jeudi dernier, à la ferme St Martin de Malempré. « Je tiens également à souligner que cette initiative a pu voir le jour grâce à un très large partenariat », continuait-il, citant notamment la FWA et Accueil Champêtre en Wallonie, qui a vu deux initiatives de son réseau remporter un chèque de 3000€ pour un accompagnement sur mesure (Ferm’Emploi et la Ferme St Martin). Une nouvelle preuve du dyna-misme de la structure !

Au total, cinq initiatives ont été primées par le jury :

5 projets innovants et coopératifs primés à MalempréVia son antenne pour l’entrepreneuriat coopératif (Coopburo), la coopérative Cera avait lancé un appel à projet destiné aux agriculteurs qui innovent en coopérant avec d’autres partenaires. Les cinq initiatives retenues par le jury ont été récompensées d’un chèque d’accompagnement de 3000€, destiné à la concrétisation de leur projet. Ces chèques ont été remis jeudi dernier à Malempré dans les installations de Vincent Sepult, un des lauréats. A noter qu’Accueil Champêtre en Wallonie, qui était partenaire de l’initiative au même titre que la FWA, la FJA et l’UAW, a vu deux projets portés par des membres de son réseau primés. Pierre D’HULST

Les Légumes de la Botte : un projet de création d’unhall relais pour fédérer agriculteurs et consomma-teurs, dans la botte du Hainaut. Avec d’une part lacentralisation, la transformation et la commerciali-sation des produits des maraîchers avoisinants, maisaussi d’autre part la volonté d’accueillir des actions desensibilisation à l’alimentation saine et locale.

Les Spamboux : à Lobbes, deux agricultrices ont fait le pari de la complémentarité en partageant un ate-lier de transformation et un magasin commun. On y retrouve notamment des produits laitiers, mais aussides confitures, des quiches ou encore des soupes. Les débuts sont prometteurs, ce qui permet d’aborder lesdéfis à venir avec enthousiasme et optimisme.

Valori’Krok : fruit de la réflexion de trois étudiants de la Haute Ecole de Ciney, cette initiative transformeles résidus issus du pressage de pommes en matièresèche prête à l’emploi pour des produits de boulan-gerie/pâtisserie, sous forme de farine. Le procédé de fabrication de cette farine est au point, reste main-tenant à trouver le financement pour passer à une échelle semi-industrielle, condition nécessaire pourassurer la pérennité du concept.

Ferm’Emploi : Trois agriculteurs de la Province de Liège (Cécile Schalenbourg, Raphael Denys et YvesCadiat) ont décidé de mutualiser leur main d’œuvre.Ils ont donc fondé un groupement d’employeurs quioccupe aujourd’hui deux salariés (une vendeuse et un ouvrier) actifs dans les trois fermes. Ce chèque d’accompagnement va leur permettre de travailler sur leur gouvernance et de trouver des pistes d’amé-lioration. A noter que leur modèle a été conçu pour réunir au maximum 8 utilisateurs, et occuper cinqpersonnes salariées.

Le séchoir en grange de Malempré : innovateurdans l’âme, Vincent Sepult (Président d’Accueil Champêtre en Wallonie) a lancé le projet de construc-tion d’un séchoir en grange. Ce dernier aura deux fonctions : améliorer la qualité énergétique des pla-quettes de bois destinées à la chaudière collective du village, mais aussi garantir aux agriculteurs uneplus grande autonomie alimentaire pour leur bétail grâce au séchage mécanique du foin. A noter quecette technique permet également de proposer un lait de qualité supérieure particulièrement prisé par les fromagers.

Vous l’aurez compris, le monde de l’agriculture ne manque pas d’idées innovantes et encore moins depistes de coopération, et c’est une très bonne nou-velle !

Les lauréats, réunis à Malempré (absents : les représentants des « Légumes de la Botte »).

Vincent Sepult (Ferme St Martin de Malempré et Président d’ACW).

Cécile Schalenbourg et Raphaël Denys (Ferm’Emploi).

Les agriculteurs, victimes collatérales du Brexit

21 JUILLET 2016 - Pleinchamp 3

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BIENVENUE

à la FOIRE

de LIBRAMONT

22-23-24-25/7

stand 91/02

Conséquence directe du Brexit, la Grande-Bretagne devra sous peu se passer du soutien de plus de 3,5milliards € que lui apporte annuelle-ment la PAC. Et elle hypothéquerait ses exporta-tions agricoles et agroalimentaires qui atteignent quelque 24milliards €, dont plus de 60% destinés à l’UE.

Des exportations agricoles hypothéquées

Le soutien de la PAC au Royaume-Uni a atteint, en 2014 3,710 milliards €, soit 7,5 % des fonds agri-coles européens dépensés cette année-là, dont 86,1 % pour les paiements directs, 1,1 % pour les mesures de marché, 32 millions € pour les fruits et légumes, 4,5 millions € pour le lait, et 12,8 % pour le développement rural. Et désormais, le Royaume-Uni devra passer de nouveaux accords commer-ciaux avec l’UE et avec les nombreux pays liés à cette dernière par un accord de libre-échange, entraînant probablement des négociations. Dans l’intervalle, le commerce continuerait, mais dans des termes très différents et peut-être plus mau-vais. Il est d’ailleurs très probable, selon l’OMC, qu’il coûterait plus cher au Royaume-Uni de com-mercer avec les mêmes marchés. Bref, les expor-tateurs britanniques risqueraient d’avoir à payer jusqu’à 7,2 milliards € chaque année en droits de douane sur leurs exportations.

Courage, fuyons!

Le Royaume-Uni compte quelque 175.000 structures agricoles, pour lesquelles les aides européennes représentent environ 55% des reve-nus. Reste à savoir comment la perte de ces aides sera compensée, s’est interrogé l’eurodéputé Marc Tarabella, littéralement effrayé par l’impré-voyance des pro-Brexit qui fuient désormais leurs responsabilités. Un manque à gagner qui sera plus important encore si l’on prend en compte les im-plications pour les partenaires commerciaux, dans les secteurs des fruits et légumes ou des produits transformés : 7 des 10 pays les plus importateurs de produits britanniques sont européens et il en va de même pour les pays les plus exportateurs. Sans compter que les désormais 27 Etats membres pour-raient très bien choisir de se recentrer sur leurs échanges intracommunautaires. Et qu’advien-dra-t-il, commercialement, du Royaume-Uni? Il

Ils se sont majoritairement prononcés en faveur d’une sortie de l’UE, encouragés par des personnalités de premier plan, à commencer par le Ministre britannique de l’Agriculture qui avait suggéré que le chèque lié à la sortie de l’UE pourrait servir à alimenter une nouvelle politique agricole spécifique. Et pourtant, ce sont bien les agriculteurs du Royaume-Uni qui risquent de payer cher l’imprévoyance de leurs dirigeants et l’addition du Brexit qui a secoué l’Europe. Un événement qui pourrait toutefois permettre de redéfinir la PAC en lui offrant une véritable vision à long terme. C’est en tout cas le souhait que formule l’eurodéputé Marc Tarabella.

Marie-France Vienne

pourrait rejoindre l’Espace économique européen, qui réunit actuellement les Vingt-huit, l’Islande, la Norvège et le Liechtenstein. Cette adhésion lui donnerait accès au marché intérieur de l’UE, dont il devrait respecter les règles et normes sans parti-ciper à leur élaboration ni influencer les politiques auxquelles ils seront soumis. Le Royaume-Uni pourrait aussi, comme la Suisse, signer plusieurs accords sectoriels avec l’UE, conclure des accords de libre-échange avec cette dernière ou encore une union douanière, comme la Turquie. Sans accord, il deviendra, pour l’UE, un pays tiers.

Déontologie et dignité

Le Royaume-Uni compte 73 eurodéputés sur 751 et un Commissaire européen. Opposé à la sortie de son pays de l’UE, l’actuel Commissaire britan-nique, Jonathan Hill, chargé de la stabilité finan-cière, des services financiers et de l’Union des mar-chés des capitaux, a décidé de démissionner. Son portefeuille a été repris par Valdis Dombrovskis, vice-Président responsable de l’euro et du dialogue social. Une décision saluée par Marc Tarabella, qui, à l’instar de très nombreux eurodéputés, a éprou-vé tristesse et compassion pour tous ses collègues d’outre-Manche qui ont milité pour le maintien de leur pays au sein de l’UE. Mais ils ne peuvent pas, pour autant, décemment et déontologiquement, garder l’influence qu’ils ont de par leurs fonctions à responsabilités. C’est le cas, par exemple, des Présidents de Commission ou des Coordinateurs de groupe politique qui pourraient toutefois, sou-haite l’eurodéputé socialiste, conserver leur droit de vote tant en plénière qu’en Commission et ce jusqu’à ce le Royaume-Uni quitte l’UE. La situation pourrait déjà se clarifier les concernant dès janvier 2017, au moment clef de la mi-législature quand sont traditionnellement redistribuées toutes les cartes.

Clap de fin pour le célèbre «I want my money back»

Budgétairement, les conséquences agricoles du Brexit se feront principalement sentir au Royaume-Uni, avance Marc Tarabella. Déjà parce que le pays bénéficie toujours du rabais de l’ordre de 3,5 voire 4 milliards € qui avait été négocié à une époque où l’économie britannique était en souffrance et recevait peu d’argent par rapport à sa contribution à l’agriculture. Mais, 30 ans plus tard, la situation n’est plus la même et, objecti-vement, le rabais britannique n’a plus de raison d’être. Il avait été décidé en 1984 à la demande du premier Ministre britannique de l’époque, Margaret Thatcher, auteure sur le sujet de la cé-lèbre sortie «I want my money back». Entre la première utilisation du rabais britannique en 1985, et 2014, dernières années pour lesquelles les informations ont été publiées, le Royaume-Uni a été remboursé d’un total de 111,124 milliards €, ce qui correspond environ au budget de l’UE sur un an. Si les Britanniques ont pu remercier Margaret Thatcher pour cette manne européenne, en vo-tant pour une sortie de l’UE le 23 juin dernier, les partisans du Brexit ont mis un terme au meilleur accord d’adhésion existant entre l’UE et l’un de ses membres. Les conséquences pour les agricul-teurs britanniques seront fonction de ce qui sera négocié mais si l’on se fie aux chiffres, on peut déjà dire que les 3,9 milliards €/an d’aides européennes dont bénéficient 175.000 agriculteurs britan-niques, sont clairement remises en cause. Quoi qu’il en soit, ce sont eux qui seront confrontés au gros du problème, souligne l’eurodéputé belge qui

ne s’attend pas à d’importants bouleversements au niveau du budget de l’UE. Le Royaume-Uni est contributeur net au budget de l’UE, à hauteur de 7,1milliards €. Il y verse quelque 14,1 milliards €, soit 10,5% du budget total, déduction faite de son ra-bais de 6 milliards €, et en reçoit 7 milliards. Selon une analyse du cercle de réflexion Farm Europe, le Royaume-Uni a perçu en 2013 3,9 milliards € via la PAC à laquelle il a contribué à concurrence de 6,8 milliards €. L’impact du Brexit est donc de moins de 5 % du budget de la PAC, soit 2,9 milliards/an. Ces 5 % pourront, estime Farm Europe, être com-pensés sur le plan politique dans les négociations financières post-Brexit de l’UE, puisque le gouver-nement britannique a toujours été le principal avocat du groupe des pays contributeurs nets hos-tiles au maintien du budget actuel de la PAC.

Droits et devoirs des agriculteurs

Dans ce contexte agité, le Président de la NFU (National Farmers Union) a appelé les agricul-teurs britanniques à ne pas paniquer et promet

de travailler avec le futur gouvernement à unepolitique agricole britannique aussi simple que possible, adaptée à aux besoins des agriculteurs et qui garantit l’égalité de traitement avec les agriculteurs européens, qui seront encore leursprincipaux concurrents. Le Commissaire Hogan a pour sa part tout récemment précisé aux agri-culteurs britanniques leurs droits et devoirs enattendant un accord sur le retrait du Royaume-Uni de l’UE. Pendant ce temps, les agriculteurs britanniques continueront donc d’avoir l’accèstotal aux régimes de soutien de la PAC et au mar-ché intérieur de l’UE pour les produits agricoles. Après la date de sortie, la situation dépendra desarrangements transitoires inclus dans l’accordde retrait et de tout accord éventuel entre l’UE etle Royaume-Uni sur leurs relations futures. En retour, le Commissaire Hogan attend des agri-culteurs du Royaume-Uni qu’ils respectent leurs obligations aux termes de la législation de l’UE,en particulier les conditions d’octroi du soutiende la PAC. Le Commissaire a également déclaré avoir confiance dans le fait que cela sera vrai aussipour les autorités britanniques responsables de lagestion et du contrôle des régimes de soutien de la PAC de telle sorte que les dépenses continuentà être distribuées au Royaume-Uni en accord avecles règles de l’UE.

En finir avec les «réformettes» de la PAC

Le coup de tonnerre provoqué par le divorce à l’anglaise pourrait avoir un effet d’électrochoc salvateur et susciter une prise de conscience euro-péenne. Car l’europhilie quasi généralisée voici 30ans a laissé la place au doute, qui a lui-même cédéle pas au désenchantement actuel. Et il ne faudrait pas, prévient Marc Tarabella, que cet état d’esprit

Marc Tarabella regrette la décision du Royaume-Uni et plaide pour une réforme en profondeur et une vision à long terme de la PAC

Le député europhobe britannique Nigel Farage, l’une des figures majeures du vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, est venu s’expliquer devant ses collègues du Parlement européen, réunis en session extraordinaire le 28 juin dernier pour le vote d’une résolution après le référendum britannique.

A C T U A L I T É S

4 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

ne se transforme carrément en détestation. Seule une réforme en profondeur de la PAC pourrait éviter pareil scénario. Pour l’eurodéputé, il est né-cessaire de changer le modèle des aides qui n’est plus adapté à la réalité agricole. Tous les grands acteurs agricoles recouplent leurs aides ou à tout le moins font en sorte que les aides publiques tien-nent compte de la réalité économique, ce qui n’est pas le cas en Europe. Le découplage des aides s’est d’ailleurs accentué depuis 2003 pour s’accélérer en 2010, dans un souci de compatibilité avec les exigences de l’OMC. Et les promesses de recou-plage des aides paraissent insuffisantes au regard des défis à relever pour l’agriculture européenne. Dans un contexte de libéralisation croissante des

échanges et d’hypervolatilité des prix, le métier d’agriculteur a besoin d’une autre forme d’inter-vention publique qui ne se fonde pas sur des aides découplées. Marc Tarabella plaide pour un tra-vail à long terme au niveau de la PAC qui tienne compte de la réalité économique du secteur. L’agriculture, qui reste une activité stratégique visant la souveraineté alimentaire, doit pouvoir se fonder sur une vision tout aussi stratégique à 30 ans pour contrer l’hypervolatilité des prix mais aussi accompagner les jeunes qui souhaitent pé-renniser l’activité agricole familiale ou accéder à la terre. Bref, une réforme en profondeur, et non une série de «réformettes» à 5 ans comme c’est le cas à chaque nouvelle législature…

Créé en 2006, Diversiferm propose sous un nom et un guichet unique un encadrement dans les domaines économiques, technologiques, et hygié-niques afin de développer la vente en circuit court. Cela s’adresse à l’ensemble des acteurs qui inter-viennent dans la transformation et la valorisation des matières premières issues de l’agriculture wal-lonne.

Dix ans au service des producteurs

En 10 ans, Diversiferm a formé et accompagné environ 1.200 producteurs. Les acteurs de ce guichet unique, sont respectivement Gembloux Agro-Bio Tech, qui a en charge l’encadrement hygiénique avec la mise en place de l’autocontrôle et des bonnes pratiques d’hygiène en accord avec la légis-lation en la matière et qui assure également la coor-dination de la cellule. C’est également l’Epasc (Ecole Provinciale d’Agronomie et des Sciences de Ciney) et le Carah (Centre pour l’Agronomie et l’Agro-in-dustrie de la province du Hainaut) assurent quant à eux l’encadrement technologique et forment les agriculteurs, aussi bien théoriquement que prati-quement, par exemple à la transformation laitière. C’est enfin Accueil Champêtre en Wallonie (ACW), le pôle économique qui a développé un service d’en-cadrement pour permettre aux agriculteurs de se lancer dans l’aventure de la transformation et de la vente directe grâce à des études de faisabilité, ren-tabilité, un accompagnement pour l’obtention des aides, des permis ainsi que des conseils en matière de commercialisation.

Une approche «circuit court»

On parle beaucoup de circuits courts. En plein essor, ils ont désormais dépassé l’effet de mode pour s’inscrire dans une réalité qui répond plus que jamais à une demande croissante des consom-mateurs. Mais où en est-on dans le domaine en Wallonie? Stéphane Winandy, du Centre de Référence des Circuit Courts, a essayé, début 2016 lors des «Rendez-vous de la Diversification» à Gembloux, de dessiner les contours de cette nou-velle réalité. La demande croissante est une réalité et à ce jour on estime à 7, 43 % les fermes wallonnes qui font de de la vente en circuit court. La notion de circuit-court se définit différemment selon les territoires. En Wallonie, le circuit-court est défini comme un mode de commercialisation des pro-duits agricoles entre producteurs et consomma-teurs avec, au maximum, un seul intermédiaire. Au niveau de l’UE, la définition mentionne aussi un nombre limité d’opérateurs mais dépasse le champ strictement agricole. Le Centre de Référence des Circuits courts, quant à lui, complète la définition wallonne en y incluant les notions de: de rappro-chement (relationnel et géographique) des produc-

Les circuits courts, une tendance qui s’ancre dans la réalité wallonneUn projet de diversification en circuit court demande souvent des compétences, des savoirs et du temps supplémentaires. Qu’il s’agisse d’une conversion professionnelle, d’une création ou d’une extension de ses activités, les démarches sont assez similaires. Chaque projet de diversification nécessite une phase de réflexion et de mûrissement avant sa mise en place, afin de prendre en compte tous ses aspects : financements, circuits de commercialisation, réglementations ou encore aspects techniques. Autant de questions auxquelles trouver une réponse est parfois difficile, d’où l’importance d’une structure d’encadrement pour soutenir les producteurs locaux, et valoriser les filières courtes. C’est le cas de DiversiFerm qui accompagne les producteurs tout au long de leur parcours. Marie-France Vienne

teurs et des consommateurs, de revenu équitable pour le producteur et de prix juste pour le consom-mateur, de transparence dans la filière, de la qualitédes produits et évoque la proximité. Une définitionplus large qui reflète bien les préoccupations et motivations des agriculteurs lorsqu’ils décident dese lancer dans l’aventure. C’est un cheminementpersonnel durant lequel on se pose beaucoup dequestions, on doit faire des choix, des constats…Ce qu’ont très bien mis en exergue Martine DeNijs et Maryvonne Carlier, Accueil Champêtre en Wallonie- pôle économique de DiversiFerm, à tra-vers leurs exposés: «Réussir sa diversification pas à pas : la faisabilité de son projet» et «Vendre sesproduits au juste prix». Pour un agriculteur, prati-quer la transformation et la vente directe, c’est faireappel à 3 compétences simultanément : produire,transformer et vendre ! 3 métiers, 3 compétences souvent inégalement maîtrisées. Les critères deréussite sont nombreux, la réalisation au préalable d’un business plan est primordial mais l’adhésionde la cellule familiale au projet l’est tout autant : le projet doit être réfléchi et discuté avec toute la cel-lule.

La Région wallonne en soutien

Lors des « Rendez-vous de la Diversification » en janvier dernier, José Renard, Chef de Cabinet ad-joint de René Collin a rappelé combien les circuits courts et la diversification sont des thèmes chers au Ministre. Il s’agit d’un savant mélange de sa-voir-faire, de marketing, de créativité, de gestion dutemps de travail et de l’hygiène. A l’heure où des dé-cisions ont été prises à la COP21 en faveur du climat,il faut réaffirmer que l’agriculture wallonne pro-pose des solutions dans la lutte contre le réchauffe-ment climatique grâce à ses pratiques et celle rela-tive au circuit court y participe. Le développement des circuits courts passe par plusieurs axes: toutd’abord celui de la recherche qui doit favoriser lessynergies entre les différents acteurs du secteur et assurer le transfert de connaissances vers les agri-culteurs, au moment où on peut observer un hiatusentre la recherche et les besoins du monde agricoleainsi qu’un cloisonnement entre les acteurs. José Renard a souligné l’importance du deuxième axe, celui de l’encadrement avec le travail des équipesde DiversiFerm qui forment au quotidien des pro-ducteurs. Troisième axe, celui de la promotion et dela valorisation des produits qui font la richesse d’unterroir. Et enfin, le dernier axe, consacré au soutienlogistique par le biais des halls relais agricoles, unoutil qui favorise l’émergence d’initiatives locales en proposant des réponses logistiques aux soucisde commercialisation rencontrés par les agricul-teurs. En 10 ans, DiversiFerm a accompagné plus de

1.200 producteurs

Martine Denijs, Chargée de mission ACW auprès de DiversiFerm

Quelqu’un Malmedy … Des bulles de silence, le désert des bruits, au détour du cône de l’ombre comme on quitte la fourrure de la nuit. L’été fut, fuit s’appuie sur des coupes débordant de mélodie, puis le silence se cambre, entre Malmedy et Stavelot. Fabienne Remacle y a développé de nouvelles pensées, un prolongement d’idées, des projets de vie pour lesquels elle a été accompagnée. Marie-France Vienne

Agricultrice à Stavelot, Fabienne Remacle tra-vaille sur son exploitation composée de 140 Bleues Mixtes et de prairies permanentes. La crise de 2009 la pousse à se poser la question de la trans-formation du lait qu’elle produit sur sa ferme et au printemps 2010, elle suit une formation de base en fromagerie à Bilstain dispensée par le pôle techno-logique de Diversiferm.

La vie en bleu

Avec son troupeau de Bleues Mixtes, une race, qui par sa rusticité convient à son exploitation, elle rejoint le projet BlueSel. En 2013, elle suit, avec son mari, une formation sur le Pavé bleu, un fromage

atelier de transformation existant. La conseillère de Diversiferm l’oriente vers la Ferme Grodent à Malmedy dont la fromagerie éponyme produit du fromage depuis plusieurs décennies. Raphaël Grodent, qui ne traie plus, propose de lui remettre la fromagerie. Fabienne Remacle reprend ainsi le matériel et loue les infrastructures de la Ferme Grodent, ce qui lui permet de lancer sa propre acti-vité de diversification, à 10kms de chez elle.

Un accompagnement à 360°

Depuis le 1er août 2014, elle exploite la fro-magerie et demande, dans la foulée, conseil à la FWA pour pouvoir intégrer officiellement son fils Jérôme dans l’exploitation familiale. Pour l’heure, et en attendant que sa propre fromagerie soit opé-rationnelle, Fabienne Remacle se partage encore entre son exploitation de Stavelot, où elle traie et la fromagerie de Malmedy où elle transforme son lait avec l’aide de Florence Hurlet, employée à la Fromagerie Grodent depuis 15 ans et qui a décidé de poursuivre l’aventure à ses côtés. Elle propose ac-tuellement à la vente du fromage blanc, du beurre, de la maquée au babeurre, du yaourt nature, le Malmedy et le Fleuri, deux fromages à pâte molle, le Vieux Herdier qui est médaille d’or à Harzé, le Crémeux nature ou en déclinaisons basilic ou ail et fines herbes. Son but est de pouvoir bientôt dé-velopper le Pavé bleu dans ses propres infrastruc-tures. Fabienne Remacle a pu bénéficier de l’entiè-reté des services proposés par Diversiferm, que ce soit le pôle économique pour l’accompagner dans l’information relative à la législation, l’analyse de faisabilité et rentabilité en vue d’assurer la mise en place de l’activité ainsi que l’évolution et la dura-bilité de celle-ci que le pôle hygiène pour respecter l’ensemble des normes de sécurité alimentaires ainsi que le pôle technologique pour maîtriser les techniques de fabrication et se développer dans la typicité de ses produits.

à pâte molle et persillée, créé par le Lycée agricole du Quesnoy, dans le nord de la France, sous la conduite de l’équipe BlueSel. Le Pavé Bleu est des-tiné aux éleveurs de Bleues Mixtes qui souhaitent développer une production à la ferme mais aussi à des ateliers fromagers prêts à s’approvisionner en lait de Bleue Mixte. Cette démarche a pour objectif de permettre aux éleveurs de cette race d’apporter de la valeur ajoutée à leur lait.

L’aventure de la transformation

Décidée à se lancer dans la transformation, elle contacte le pôle économique de Diversiferm qui lui conseille, dans un premier temps, de nouer un partenariat avec un producteur ou de trouver un

De gauche à droite: Florence Hurlet et Fabienne Remacle

Un Coq de cristal 2016 pour la «Ferme des Grandes Fagnes» dans la catégorie du «fromage de vache à pâte molle et croûte fleurie»

21 JUILLET 2016 - Pleinchamp 5

Les cathédrales éphémèresLes flèches les mâts, une houle devenue statique, au loin une chorégie, on perçoit les notes qu’elle enfile en file. Des allées, des venues, cette foule elle se noie. Ecrin et craint la lourdeur de la lumière la caresse estivale sa poussière et ses bruits le cliquetis qui s’oublie. Hauts chapiteaux, des tentes, ce brouhaha avale, dévale le champ de foire. Libramont cathédrale, son chœur parvis quatre jours durant. Des nouveautés, des évolutions, une grande fête de la ruralité au centre de l’été. Marie-France Vienne

Une nouvelle fois, le site de la Foire de Libramont 2016 sera occupé à 100% et s’apprête à accueillir plus de 220.000 visiteurs sur quatre jours. L’événement Libramont, ce sont 1.000 exposants dont plus de 90% renouvellent leur confiance année après année, se sont réjoui les organisateurs de la Foire. En 2016, près de 25% des exposants proviennent à nouveau des pays limitrophes, contre 17% il y a 5 ans. Une dizaine de nationalités sont représentées. Après la Belgique se classent par ordre d’importance la France, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Grand-Duché de Luxembourg, mais également l’Italie, la Suisse, le

cause, des prix anormalement bas et volatils, la multiplication des contraintes de tous ordres, la fermeture de certains marchés ou encore la sur-production. Dans ce difficile contexte, les organi-sateurs de la Foire ont décidé de défendre l’idée que les prix des matières alimentaires doivent dépendre d’une négociation avec les agriculteurs et doivent couvrir leurs coûts de production et leur offrir un revenu équitable. C’est pour cette raison que La Foire demande à chacun de porter le badge «L’agriculture, une question de vie» et de signer la pétition «Payons un prix équitable aux agriculteurs», un moyen de demander aux pouvoirs publics, à la distribution et à l’industrie agroalimentaire de mettre en place un système transparent fournissant au consommateur lors de son achat une information simple qui permet de juger du caractère équitable du prix payé à l’agriculteur.

Le concept Libramont & Co

L’évolution majeure de la Foire est la création de Libramont & Co, le 1er Forum interprofession-nel du monde agricole et de la ruralité. La vision qui émane de ce nouveau concept est de faire de Libramont un espace où s’expriment, se recher-chent, se créent les ferments de l’agriculture du futur. Ses missions sont de devenir un espace de rencontre majeur pour les professionnels du secteur qui devront y trouver les réponses aux questions fondamentales qu’ils se posent. Cet espace mettra en lumière les innovations d’ici et d’ailleurs, génèrera la créativité dont les entre-preneurs ont besoin et sera strictement orienté solutions pour que l’optimisme prime. La Foire, qui restera le rendez-vous majeur de cette com-munauté, en sera largement renforcée : elle de-viendra plus innovante, plus scientifique, plus

permettent l’organisation d’événements pro-fessionnels pointus et ouverts sur le monde tout au long de l’année. Une plate-forme numérique connectera les membres à une source d’informa-tions pratiquement illimitée, elle leur apportera une visibilité inédite et des moyens de commer-cialisation nouveaux. Les moyens mis en œuvre pour réussir cette ambition sont également in-tellectuels. Les partenariats avec les Universités, centres de recherches et pôles de compétences sont essentiels et en phase de renforcement actif ont expliqués les organisateurs de la Foire.

Création d’un pôle Lait

Cette nouvelle zone de rencontre et d’échanges s’inscrit dans la foulée du pôle Santé animale. Il sera installé en Zone 34, sous chapiteau en connexion directe avec le Hall 2 et les rings de concours. Son inauguration aura lieu le vendredi 22 à 11H30. Les éleveurs laitiers sont invités pour un cocktail à 16H00.

L’élevage au cœur de la Foire

L’Awé rassemblera sur son stand l’ensemble des activités et encadrements des éleveurs wal-lons. Bovin, ovins, caprins et porcins prendront place au cœur d’un large espace à l’entrée du Hall 2. Au niveau des concours, il faudra noter un changement dû au contexte actuel dans le sec-teur laitier, puisque le Herd-book Holstein a pris la décision d’annuler le concours du vendredi en raison d’un nombre trop limité d’éleveurs. Le Herd-Book Holstein sera toutefois présent pour assurer la visibilité de la race auprès des éleveurs et du grand publicet a prévu une exposition de 6 animaux sur le stand de l’Awé ainsi que deux génisses dans l’exposition des races de la Foire de Libramont. Le samedi 23, au terme des concours, l’Awé récompensera Jean pour son 100ème ver-rat entré en station de performance. Quatre types de races seront exposés sur le stand: des porcs Piétrain et Piétrain résistants au stress, une truie de race Landrace belge ainsi que des por-celets croisés Duroc de type élevage en Plein air. Rendez-vous incontournable pour les éleveurs, et vitrine du savoir-faire pour les visiteurs, les activités des concours rythmeront les journées

Royaume-Uni, la Pologne, l’Espagne, l’Autriche, la Hongrie, l’Irlande, la Lettonie et la Chine. Cette année, près de 10% de nouvelles firmes sont ins-crites, dont un tiers d’internationaux, d’abord dans les secteurs de la mécanisation, ensuite dans celui du matériel d’élevage, du matériel d’entretien des espaces verts et forestier et, en-fin, dans les secteurs des équipements et pro-duits pour élevage laitier et santé animale ainsi que des énergies renouvelables.

Les rendez-vous à ne pas manquer sur le stand de la FWA• Vendredi 22 juillet vers 12H30; inauguration du stand FWA – UAW – FJA avec la tradition-nelle Orval accompagnée de tartines au fro-mage.

• Samedi 23 juillet vers 14H30 au stand: remise du prix UAW-FCE

• Dimanche 24 juillet: vers 12H00 Apéritif pour tous les membres ACW

• Lundi 25 juillet vers 12H30: Apéritif FJA

Die Landwirtschaftsmesse 2016 in Libramont

Seien Sie willkommen am Stand der FWA anlässlich der Landwirtschaftsmesse vom 22. – 25. Juli 2016 in Libramont. Dort erwarten Sie unseren Sachberatern um ein Gespräch Ihnen zu führen. In der Hoffnung Sie, am FWA-Stand zu begrüßen verbleiben wir mit den besten Grüßen,Yvan Hayez, Generalsekretär - Joseph Pontier, Präsident

des deux premiers jours de la Foire. Le vendredi 22 sera dédié au 24ème Concours de la raceLimousine avec environ 90 animaux inscrits. A noter qu’une quinzaine d’animaux seront pro-posés à la vente par leurs propriétaires. Ce seraégalement l’heure du 19ème Concours de la raceBlonde d’Aquitaine avec environ 58 animaux inscrits. Plus tard dans la journée sera déroulera les Championnats des concours Blonde d’Aqui-taine et Limousin. Le samedi 23 sera consacré au 28ème Concours National BBB avec environ 240 animaux inscrits pour 118 éleveurs, suivi duConcours des Porcs Piétrains, du 14ème Concours de la race Charolaise et des Championnats duconcours spécial Blanc-Bleu Belge suivis de l’élec-tion du super champion. Le samedi sera aussi consacré aux ovins avec le Concours interpro-vincial Moutons où seront présentées environ 300 bêtes de races Texel, Texel Bleu, Suffolk, Bleu du Maine, Texel Français, Hampshire Down,Vendéen et Zwartbles.

internationale et mieux connectée aux évolu-tions. Les moyens mis en œuvre pour ce faire sont physiques et numériques : le site et les infras-tructures de Libramont Exhibition & Congress

L’agriculture, une question de vie

L’ampleur et la profondeur de la crise que tra-verse le secteur agricole sont sans précédent. En

Mobilisation générale contre le gaspillage alimentaireC’est la lutte contre le gaspillage alimentaire qui sera le fil conducteur de la Foire 2016. Un défi mondial dans lequel les organisateurs ont décidé de s’inscrire et une démarche déjà entreprise par la Région wallonne et son Gouvernement qui se sont engagés depuis l’année dernière dans le cadre d’un Plan qui s’étalera jusqu’en 2020. La thématique, qui implique autant les organisateurs, que les agriculteurs, les exposants que les visiteurs de la Foire se déclinera tout au long des 4 jours sous la forme d’une expo, d’une charte et de plusieurs tables rondes. Marie-France Vienne

6 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

C’est impressionnant, ont souligné les organi-sateurs de la Foire, de savoir qu’à l’horizon 2050 la terre accueillera deux milliards d’êtres hu-mains supplémentaires tandis qu’une personne sur huit pourrait souffrir de sous-alimentation ou de faim.

Des chiffres vertigineux

Paradoxalement, et dans le même temps, on se rend compte que 41 tonnes de nourriture sont gaspillées par seconde dans le monde et l’on es-time à 750 milliards € le gaspillage alimentaire

annuel, ce qui représente 7 fois le montant de l’aide au développement dans le monde. D’après la FAO, chaque année, en moyenne, pas moins de 30% de la production alimentaire mondiale serait perdue ou gaspillée. Cela représente envi-ron 1,3 milliard de tonnes de nourriture destinée à la consommation humaine et jusqu’à 1,6 mil-liard de tonnes de produits de base si l’on ajoute production comestibles et non-comestibles. Seraient ainsi perdus en moyenne chaque année 45% des fruits et légumes et des racines et tu-bercules, 35% des poissons et fruits de mer, 30% des produits céréaliers, 22% des oléagineux et

légumineux et 20% de la viande et des produits laitiers. Cela représente donc une perte écono-mique notable pour les agriculteurs et autres producteurs de denrées alimentaires. En effet, 28% de la superficie agricole mondiale, soit 1,4 milliard d’hectares, et 250 km3 d’eau, un volume d’eau trois fois supérieur à celui du Lac Léman, seraient utilisés pour produire de la nourriture qui est soit perdue, soit gaspillée. Cette produc-tion inutilisée parce que perdue ou gaspillée contribuerait au rejet dans l’atmosphère de 3,3 milliards de tonnes de CO2 équivalent gaz à effet de serre, sans parler du méthane dégagé par les décharges dans lesquelles cette nourriture finit.

Plan quinquennal wallon et Charte «anti-gaspi»

Dans nos régions industrialisées, 42% du gas-pillage alimentaire sont le fait des ménages, suit l’industrie agroalimentaire qui est respon-sable du gaspillage à hauteur de 39%, puis la distribution pour 5% et 14% pour la restauration. C’est dire que les efforts doivent commencer à l’échelle individuelle. La Foire va accueillir plus de 200.000 personnes qui sont la principale cible du message qu’elle veut faire passer. Le gaspillage représente 175€/an/ménage en Wallonie qui a déjà pris cette thématique à bras le corps. La dé-clinaison régionale est incarnée par le Plan wal-lon anti-gaspi qui s’échelonne sur 10 ans, de 2015 à 2025 et qui a été officiellement présenté lors de l’édition 2015 de la Foire. Son objectif est de ré-duire le gaspillage alimentaire de 30% d’ici 2025. Cette année le thème régional se découvrira dans quelques heures puisque le Ministre Di Antonio présentera le «Rest-O-Pack» qui permet au client de reprendre ce qu’il n’a pas consommé lors d’un repas au restaurant. Une grande expo se tiendra dans le Hall 3 et 4 colloques seront organisés sous forme de tables ronde. La Foire a également signé une charte « anti-gaspi » avec les établissements Horeca partenaires de l’événement. Enfin, un parcours consacré au gaspillage alimentaire est prévu pour les visiteurs. Ce concept de parcours, qui permet de déambuler à travers le champ de foire au travers d’un fil rouge, est d’ailleurs une des nouveautés de cette édition 2016. Avec ses partenaires Horeca, la Foire s’est fixé comme ob-jectif ambitieux de réduire de 20% le gaspillage alimentaire, déjà fortement limité l’année der-nière à moins de 15g par visiteur.

Une priorité pour l’UE

La lutte contre le gaspillage et les pertes ali-mentaires doivent être une priorité absolue si l’on veut satisfaire les besoins nutritifs croissants dans le monde tout en veillant à l’impact environ-nemental de la production agricole. La multipli-cation des initiatives en la matière ces dernières

années tendent à montrer que les mentalitéscommencent à évoluer. Les Institutions euro-péennes en ont même fait l’une de leurs priori-tés. Depuis le 1er juillet 2009, la Commission a ainsi assoupli les règles de calibrage et de pré-sentation pour 26 fruits et légumes. Les fruits et légumes non calibrés, n’ayant donc pas uneesthétique parfaite car trop petits ou trop gros ou présentant des défauts, sont donc autorisés à la vente. En revanche, ne sont pas concernés par cet assouplissement de nombreux fruits comme les agrumes, les fraises, les pommes, les pêches et nectarines, les poires et les tomates. LaCommission a également publié un rapport sur le gaspillage alimentaire en octobre 2010 qui in-dique que, si rien n’est fait, celui-ci augmenteraitde 40% d’ici 2020. En 2012, le Parlement européen a adopté quant à lui une résolution qui visait à réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025 et à améliorer l’accès à la nourriture pour les personnes les plus déshéritées. 2014 a été également l’année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire. Enfin, la Commission européenne a publié en octobre 2015 une vaste enquête d’opinion sur cette question. Lesconsommateurs européens paraissent être ainsi conscients de leur responsabilité puisque 76% des personnes interrogées estiment que cesont eux qui ont un rôle clef à jouer dans la pré-vention du gaspillage alimentaire, devant les distributeurs et la restauration collective (62%), l’industrie agroalimentaire (52%) et les autorités publiques (49%).

Quatre tables rondes

Les débats qui auront lieu à la Foire seront l’oc-casion d’aborder une série de questions autour du thème du gaspillage alimentaire: le don, la sé-curité alimentaire, l’industrie agroalimentaire, les emballages et la gestion de leurs déchets, la prévention, l’alimentation des animaux d’éle-vage …

• Samedi 23 de 10h30 à 12h00, Salle LEC 1: Gaspillage alimentaire: la guerre des chiffresavec Pascal Léglise, Carrefour – ComeosAnn Nachtergaele, FeviaChristian Ferdinant, SPF Economie

• Samedi 23 de 15h30 à 17h00, Salle LEC 1: Les pouvoirs publics et le gaspillage alimentaire, qui fait quoi? avec les Ministres Willy Borsus et Carlo Di AntonioMarc Tarabella, Parlement européenMustapha Sinaceur, FAO

• Lundi 25 de 10h30 à 12h00, Salle LEC 1: Gaspillage alimentaire, le point de vue des agriculteursavec le Ministre René ColinMarianne Streel, Présidente de l’UAW Mamadou Cissokho, Agriculteur et Président d’honneur du Roppa Stéphane Delogne, Fugea

• Lundi 25 de 14h30 à 16h00, Salle LEC 1: Comment réduire le gaspillage alimentaire en préservant l’aide alimentaire?avec Marianne Streel, Présidente de l’UAWOlivier Neufkens, Foodwe Jacques Vandenschrik, Fédération belge des Banques alimentairesPascal Léglise, Carrefour – ComeosAnn Nachtergaele, Fevia

Rendez-vousà la Foire

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Mecanic Show 2016: retour à l’essentiel! Pour cette année 2016, la commission «Machines et Produits» de la Foire de Libramont a sélectionné 19 matériels innovants. Cette année, les innovations se tournent vers l’optimalisation des performances des machines afin de les faire travailler au maximum de leur capacité.Gaëtan Dubois (* ) - Olivier Miserque (**)

Au niveau des tracteurs, Case IH propose sur son nouveau tracteur puissant et compact Optum CVX, une prise de force avant à 2 régimes avec changement de vitesse électronique de-puis la cabine. Avec le dispositif de surveillance de la pression de pneus TPMS, l’Optum surveille la pression des pneumatiques du tracteur via l’écran AFS 700 mais également celle des pneus des outils.

La série N de Valtra vient d’être complétée par le modèle Direct, un tracteur articulé avec 5 modes de conduite pour plus de maniabilité et de confort. JCB lance sa nouvelle version de téles-copique AGRI PRO avec en exclusivité mondiale, la transmission Dualtech VT qui combine les avantages des transmissions powershift et hy-drostatiques.

de limiter les volumes morts à seulement 3,7 litres. En matériel de récolte des fourrages, sept innovations ont été retenues. La nouvelle com-binaison de fauche Pöttinger Novacat A10 maxi-mise automatiquement sa largeur de travail en fonction de l’angle de braquage du tracteur afin d’éviter des zones non fauchées dans les courbes tout en gardant une largeur de travail optimale. De plus, il est possible d’adapter rapidement dif-férents types de conditionneurs afin de répondre aux diverses demandes de la clientèle. Kuhn pro-pose une presse – enrubanneuse compacte de conception unique permettant d’enrubanner directement la balle sur la partie inférieure de la chambre de pressage. L’I-Bio+ innove également avec son concept de liage par film plastique à partir de deux porte-bobines permettant de dé-poser le film sur la face cylindrique de la balle.

dix couteaux en même temps. Ce système mo-bile est universel et peut recevoir également des couteaux d’une presse ou d’une autre autochar-geuse.

Le nouveau concept d’entraînement par cour-roie du tambour de coupe et d’alimentation de l’autochargeuse Krone ZX 470 permet d’une part une transmission de puissance jusqu’à 400 che-vaux sur la prise de force et d’autre part de rece-voir un ramasseur et un rotor plus larges.

En lançant son modèle SW 4014, Kuhn pré-sente une enrubanneuse non-stop entièrement automatique des balles sans intervention de l’opérateur. Le poids des équipements d’épan-dage du lisier est souvent la contrainte principale à l’augmentation des largeurs de travail. Pour pouvoir proposer des équipements plus larges, Fliegl et Joskin ont développé de nouveaux outils. Fliegl a conçu une rampe à pendillards alimentés par des vis. Le lisier est transporté dans la struc-ture de la rampe afin de réduire le poids ainsi que la longueur des tuyaux pendillards pour une meilleure alimentation au démarrage.

Deux nouveautés sont proposées sur le ton-neau à lisier Joskin Xtreme; d’une part le nouvel injecteur Solodisc d’une largeur de 8,25 m équipé de deux répartiteurs verticaux et, d’autre part la technologie d’analyse en temps réel de la compo-sition du lisier (NIRS) en collaboration avec John Deere. Emily innove et propose Aero’Sweep, une balayeuse andaineuse sans roues permettant au balai de suivre parfaitement les irrégularités du

sol à l’aide d’un pilotage hydraulique, sans au-cune intervention du chauffeur.

La charte Zéro Phyto pour les services pu-blics débute en 2019. Pellenc propose la tête de coupe City Cut sur sa débroussailleuse électriqueExcelion permettant un désherbage mécanique sans projection lors du travail en milieu urbain. En matériel d’entretien des paysages, la fau-cheuse débroussailleuse Kuhn Pro-Longer GIIdispose d’un bras avancé avec une cinématiqueà parallélogramme permettant de piloter simul-tanément les 2 bras avec une seule commande.L’encombrement de la tête de coupe a été réduitgrâce à la transmission mécanique brevetée.

Enfin, le broyeur de branches Linddana TP 275 Mobile se caractérise par son unité de com-mande tactile et du réglage en continu de la hau-teur de la goulotte d’éjection.

Les matériels sélectionnés seront exposés dans le parc spécialement aménagé et présentésdans le Grand Ring le vendredi 22, samedi 23, di-manche 24 juillet à 13h30 et le lundi 25 juillet à11h45.

(*) CRA-W – Unité Machines et infrastructures agricolesPrésident du comité de sélection(**) DGO3 / DEMNA – Direction de l’Analyse Economique AgricolePrésident de la commission «Machines & Produits»

Matermaco propose sur ses semoirs mono-graine un châssis original à gestion hydraulique des éléments semeurs sur la barre Easy-Set. En mode transport, les 12 éléments semeurs coulis-sent vers la partie fixe de la poutre pour atteindre une largeur de transport réduite. La précision d’épandage des distributeurs d’engrais ne cesse de s’améliorer. La technologie Argus Twin d’Ama-zone permet la surveillance de l’orientation des nappes d’engrais projetés par les deux disques grâce à des capteurs fixes et corrige automati-quement les réglages si nécessaire. En matière de pulvérisation, l’appareil traîné Vega de Lemken dispose d’un circuit d’eau innovant permettant

L’électronique va optimiser le débit de chan-tier des presses à haute densité. Grâce à la nou-velle régulation automatique de la pression de pressage APC (Automatic Pressure Control), la presse Claas Quadrant 5200 travaille en perma-nence à la limite de ses capacités. Pour main-tenir une productivité élevée, la presse Case IH LB434S Isobus va prendre le contrôle de la vitesse du tracteur par l’intermédiaire du nouveau lo-giciel Isobus assurant la gestion du contrôle de charge et le contrôle de la densité de la balle. Lely a développé une unité mobile d’affûtage des couteaux pour leur nouvelle remorque auto-chargeuse. Cette unité permet d’affûter jusqu’à

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au Village Agriculture de Wallonie quartier bien-être et santé.

Venez nous rejoindre, participer à notre grand quiz (avec Preventagri et Agricall)

et gagnez 8h de remplacement ainsi que d’autres lots.

sur le stand de l’AWELes SRA distribueront

du lait et des biscuits

soutenant notre agriculture.

Les Services de Remplacement Agricoles de Wallonie seront présentsà la Foire Agricole de Libramont 2016

04/366.00.47 • www.fsraw.be Avec le soutien de

Régularisation du Coût Vérité Assainissement: des questions?

Vous avez reçu un courrier de la SPGE concernant la régularisation du CVA ? Vous vous posez des questions ?

A notre demande, la SPGE sera présente sur notre stand le dimanche et lundi de la Foire pour répondre à vos questions. Pour pouvoir vous aider au mieux, munissez-vous de vos factures d’eau de 2015.

8 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

Nitrawal: un module de choix de couverts à découvrir à la Foire de LibramontCette année, Nitrawal proposera aux agriculteurs de venir tester en primeur le tout nouveau module de choix de couvertures de sol. Cet outil informatique gratuit permet de définir les espèces les mieux adaptées à leurs critères et leurs objectifs tout en respectant les normes fixées par le PGDA et le verdissement. Venez le découvrir sur le stand 91.03.Amaury Goubau (*)

Moutardes, phacélies, ray-grass, avoines, vesces… le choix est vaste. D’autant plus que ces couverts ont des avantages et des inconvé-nients, mais tous ont aussi des intérêts qui les distinguent. Pour vous aider dans vos choix et réflexions, Nitrawal a développé un module de choix de couverts.

En quelques clics, vous aurez un conseil personnalisé quant aux espèces à semer.

Sélectionnez les critères qui correspondent à vos objectifs et le module vous proposera un panel de couverts pouvant être emblavés sur vos par-celles. Chaque espèce proposée est accompagnée d’une fiche technique qui reprend, entre autres, les périodes et la facilité de semis, les techniques de destruction les plus appropriées, le coût des semences et leur rendement, les différents avan-tages et inconvénients… Tout en respectant les réglementations du PGDA et du verdissement. Durant la Foire de Libramont (stand 91.03) du 22 au 25 juillet, toute l’équipe de Nitrawal sera ra-vie de vous faire la démonstration de ce nouvel outil informatique facile d’utilisation et gratuit. Vous n’aurez pas l’occasion de venir nous voir à Libramont? Ce n’est pas grave, ce module sera aussi disponible sur le site internet de Nitrawal: www.nitrawal.be.

(*) Nitrawal

Lutte contre les coulées boueuses: agir… avec le miscanthus!Les écoulements boueux impactent non seulement la collectivité mais également les agriculteurs, qui voient parfois une partie significative de leurs (bonnes) terres de culture disparaître.

Face à l’urgence, des mesures extrêmes peu-vent être prises par les communes, par exemple en empiétant sur les parcelles agricoles pour aménager des fosses, des digues. Pourtant, des solutions peu coûteuses et ne réclamant pas d’entretien sont disponibles pour les agriculteurs qui sont confrontés à des phénomènes d’érosion sur leurs terres. Culture pérenne, le miscanthus constitue un dispositif environnemental à l’ef-ficacité de mieux en mieux démontrée dans la prévention et la lutte contre l’érosion. Implanté en bande ou sur des parcelles entières, il permet une gestion à long terme des problèmes d’écou-

lements boueux rencontrés dans le paysage ru-ral wallon. Trois agriculteurs wallons (Burdinne,Ernage et Nivelles) ont implanté des bandes de miscanthus pour gérer les écoulements boueux. La bande miscanthus d’Ernage a ainsi livré ses premiers résultats: bien implantée, elle a effica-cement protégé le quartier résidentiel situé encontrebas.

Retrouvez ValBiom à la Foire de Libramont dans le Village de l’Agriculture (stand 17.1G dans le Hall 3). Durant quatre jours, l’équipe sera à votre disposition pour répondre à vos questions et vous conseiller.

• A l’occasion de la Foire, ValBiom publiera un carnet technique pour les agriculteurs inti-tulé «Le miscanthus pour cultiver mes bandes tampons et mes parcelles en pente: j’y pense!». Venez également assister à la conférence sur ce thème le 22 juillet de 13h à 14h30 au LEC 2. Les techniques pour une meilleure gestion de l’éro-sion avec le miscanthus y seront présentées.

• ValBiom propose également une séance d’information intitulée «Une unité de micro-biométhanisation dans mon exploitation agri-cole : j’y pense!» le vendredi 22 juillet de 14h45 à 16h15 au LEC 2. La micro-biométhanisation commence à faire parler d’elle en Wallonie. De plus en plus d’unités sont installées. La raison

principale ? En tant qu’agriculteur, la consom-mation énergétique représente un coût im-portant, notamment chez les éleveurs laitiers. La micro-biométhanisation peut permettre de diminuer la facture énergétique. Pour produire de l’électricité et de la chaleur, elle utilise des matières disponibles sur l’exploitation agri-cole, comme le lisier ou le fumier. Lors de cette séance d’information, un agriculteur viendra présenter son expérience de gestion d’une uni-té de micro-biométhanisation qu’il a installé dans son exploitation laitière. ValBiom vous présentera les aspects pratiques et législatifs à connaître avant de se lancer. Des constructeurs seront également présents pour présenter leur technologie. Le guide pratique «Monter un pro-jet de micro-biométhanisation en ferme sera disponible lors de la conférence, ainsi que sur le stand ValBiom.

ValBiom à la Foire de Libramont

La Clef des Champs fait son retour à LibramontEmission du 22 juillet 2016 à 12h25 sur La Une

Philippe Soreil découvrira le thème de la Foire: «Stop au gaspillage alimentaire». A la veille de l’ou-verture, notre journaliste Pascale Baïdak s’est ren-due chez des exposants et des restaurateurs de la Foire pour voir quelles solutions sont apportées au gaspillage. Lors de la 20ème édition des Journées Fermes Ouvertes, Pascale Baïdak a visité la ferme de Caroline et Cécile Schalenbourg à Haneffe et l’ex-ploitation de Bruno et Benoît Buttiens à Verlaine. Entre-temps, Philippe Soreil déguste une sélection de produits de terroir désignés Coq de Cristal 2016 ou primés par le Concours de Fromages de Harzé en compagnie du Ministre wallon de l’Agriculture, René Collin.

Emission du 23 juillet 2016 à 12h25 sur La Une

Le samedi Philippe Soreil partira à la rencontre des agriculteurs lors des concours bovins pour écouter leurs préoccupations. Nous découvrons une race mixte bien de chez nous mais moins connue: la Rouge Pie de l’Est. Quelques semaines avant la Foire, Pascale Baïdak s’est rendue à Poncelles, à La Campagnarde, pour rencontrer la toute jeune Céline Jacoby. Elle vient d’ouvrir une boucherie dans la ferme de ses parents qui élèvent de la Blonde d’Aquitaine en agriculture biologique. L’actualité est également évoquée avec un sujet de Vinciane Michel sur les conditions difficiles des pro-ducteurs du secteur laitier.

Emission du 24 juillet 2016 à 12h25 sur La Une

Le bio à la cote et cette année, le chapiteau «En terre bio» fête ses 10 ans! Philippe Soreil teste quelques-uns des produits bios présents ici à Libramont. «Le bio c’est trop cher…», «Le bio c’est pour les végétariens…», «Le bio est-il meilleur pour la santé?», Philippe cherche des réponses aux grandes questions que l’on se pose sur le bio. Mais qu’en pensent les visiteurs de la Foire? Pascale Baïdak leur pose la question. La Clef des Champs est partie à la rencontre de Guy Vanhoof et Jean-Pol Mosbeux, deux agriculteurs de Hamoir, qui ont décidé de passer à l’élevage biologique avec deux races et deux approches différentes. Philippe Soreil retrouve les deux voisins en visite à la Foire.

Emission du 25 juillet 2016 à 12h25 sur La Une

Philippe Soreil proposera une émission sous le signe du cheval et des loisirs à la campagne. Le tou-risme à la ferme est très tendance et surtout l’inso-lite comme le golf fermier ou le sentier «pieds nus». Philippe Soreil va le tester pour nous en compa-gnie d’Alexandra Carrara d’Accueil Champêtre en Wallonie. La Foire de Libramont, c’est bien plus que «le rendez-vous des fermiers». Vinciane Michel suit une famille de citadins en visite à la foire : pendant que les parents dégustent une bonne bière, les en-fants testent les cabines de tracteurs derniers cris.

Côté cheval l’attelage attire de plus en plus mais cela ne s’improvise pas. A Champs près de Bastogne, Freddy Schmitz élève des chevaux par passion en croisant des traits ardennais et du pur-sang arabe qu’il présente au concours ce lundi. Tout cela finit en fanfare sur la foire!

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Votre «Partenaire-Conseiller» en diversification agritouristique vous accueille tous les jours sur le stand de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (stand n° 29.17),mais également dans le Village de l’Agriculture, dans le quartier Détente et Tourisme(stand n° H3.17.6a) ainsi que dans le quartier Vulgarisation et encadrement, sur le stand de Diversiferm (stand n° H3.17.1).

Que ce soit pour une visite de courtoisie ou pour nous parler de vos projets, l’équiped’Accueil Champêtre en Wallonie se fera un plaisir de vous accueillir. Participez égale-ment à nos concours et remportez l’un de nos 4 chèques-cadeau d’une valeur de 100€et un d’une valeur de 150 €.

Si vous souhaitez développer une activité d’accueil à la ferme, contactez AccueilChampêtre en Wallonie pour bénéficier d’un accompagnement et d’un encadrement professionnel dès l’ébauche de votre projet : www.accueilchampetre.be - 081 627 458- [email protected]

Accueil Champêtre en Wallonie vous donne rendez-vous à Libramont!

Les pertes agricoles et le gaspillage alimentaire au programme des agricultrices pour Libramont

L’Union des Agricultrice Wallonnes vous ac-cueille tous les jours sur le stand commun FWA-UAW-FJA (stand n° 29.17).

Le samedi, à 14h30, nous mettrons à l’honneur deux dames, une agricultrice et une chef d’entre-prise. L’une a mis en place dans son exploitation un système de lutte contre les pertes agricoles et l’autre, dans son entreprise, un système de lutte contre le gaspillage.

Pour aborder la thématique des pertes agri-coles et du gaspillage alimentaire dans les ex-ploitations, nous vous proposons une exposition photo, des panneaux didactiques ainsi qu’un livret expliquant plus en détail la problématique.

Que ça soit pour venir à la remise de prix, en

savoir plus sur les pertes agricoles et le gaspillage alimentaire, déguster un verre de lait, un café, un orval ou une gaufre préparée par les agricultrices UAW de la province du Luxembourg ou pour dis-cuter avec nous, n’hésitez pas à nous rejoindre sur notre stand.

Codiplan, Vegaplan et Belbeef seront présents à la Foire Agricole de Libramont ce lundi 25 juillet 2016 au stand « VIP » de la FWA.

De plus, lors de la journée dédiée au BBB et autres races viandeuses, le samedi 23 juillet 2016, Belbeef assurera aussi une permanence au stand de la FWA !

N’hésitez pas à venir nous rejoindre pour nous poser toutes vos questions pratiques !

Contact : 02/880.22.00, www.codiplan.be/ www.vegaplan.be / www.belbeef.be

Des questions en matière de certification?

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STAND FWA

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Délais de livraison

48h MAXPanne séche

dans la journée

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Programme de la foire de Libramont 2016

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Chronique

Retrouvez-nous à Libramont!

Des questions sur l’agriculture biolo-gique ou l’engagement de la FWA dans la défense de ce secteur? Venez nous l

Pour toute question, réaction, sug-gestion, interagissez au moyen de [email protected]

La semaine dernière, le CRA-W nous rappelait qu’en bio, il n’y a guère d’al-ternatives offrant une efficacité comparable à celle du cuivre dans la lutte contre le mildiou de la pomme de terre et insistait sur l’efficacité de son frac-tionnement. Ce même fractionnement est limité à 4 par la législation qui fixe la dose totale maximale à 6 kg/ha.

Une dérogation possible…

Au vu de la gravité de la situation, uniquement pour la campagne 2016, et sous certaines conditions, la Direction de la Qualité permet l’octroi d’une dé-rogation qui porterait la dose maximale autorisée à 9 kg de cuivre par hectare.

…sous certaines conditions

La dose maximale pourra être portée à 9kg de Cu/ha à la condition que chaque parcelle concernée par cette dérogation ne soit pas mise en culture l’année prochaine avec une culture nécessitant l’usage du cuivre.

Pour obtenir cette dérogation, l’agriculteur doit notifier à son organisme de contrôle les parcelles pour lesquelles il souhaite demander la dérogation.

L’étoile du vergerAgricultrice, mais aussi bioingénieure et entrepreneure, Mathilde Simon se partage entre les exploitations familiales de Sauvenière et de Cerfontaine où se déploient de larges vergers. Par-dessus leurs arbres, délaissant les grands axes, elle a pris la contre-allée. Avec fruit …Marie-France Vienne

Membre du Groupe de Travail Bio de la FWA depuis deux ans, Mathilde Simon a suivi l’évolution de l’exploitation familiale, lorsque son père, qui ne faisait que des grandes cultures en conventionnel, s’est lancé dans la création d’un verger de prunes sur le site de Cerfontaine, qu’il a décidé de convertir en bio, un peu avant que Mathilde ne sorte diplômée de Gembloux en 2010.

Premiers pas dans le bio

Le bio, c’est un peu le fil rouge de la vie professionnelle et familiale de Mathilde Simon puisqu’elle a commencé, une fois son diplôme en poche, à travailler pendant deux ans à la Faculté d’Agronomie de Gembloux sur des projets de bio-raffinage pour lesquels il s’agissait de trouver, à partir de bois, des substituts aux molécules plastiques issues du pétrole. C’est au moment où son père est en pleine reconversion qu’elle décide de

reprendre la moitié de l’exploitation familiale. Pour avoir accès aux aides ISA, elle effectue un stage chez Toubio à Wanfercée-Baulet, une vaste exploitation horticole familiale qui est dans le bio depuis plus de 30 ans, et dont l’un des fon-dateurs gère la coopérative Interbio. La grande aventure débute au moment où il lui propose d’y écouler ses prunes bio. Mathilde Simon s’est tout d’abord lancée dans la commercialisation des reines-claudes et des prunes de Namur issues du verger planté par son père, mais son projet est, dès le départ, de développer un verger bio mul-ti-espèces avec d’anciennes variétés résistantes. Dès lors, elle a ensuite planté des petits fruits (groseilles, cassis, un peu de framboises et de mûres) et beaucoup de rhubarbe ainsi que des cerisiers, des pêchers, des poiriers, des noyers et des mirabelliers qui ne produisent pas encore. Le verger fait désormais un peu plus de 9ha entiè-rement en bio ou en conversion en fonction du moment où les arbres ont été plantés.

Le déchaumage, ne le négligez pas!En ce moment, les premières parcelles de cultures annuelles se libèrent. Après la récolte, pas de repos pour le cultivateur! Ne négligez pas le déchaumage, au plus vite et au mieux il sera réalisé, au mieux seront les prochaines campagnes culturales.

Quatre objectifs agronomiques du déchaumage.

1. Comme on l’entend dans le terme «dé-chaumage», celui-ci a pour but premier de désolidariser le chaume et ses racines de la terre par un travail rapide et superficiel.

2. La destruction mécanique de la flore ad-ventice. Le déchaumage permet de favoriser la levée des graines tombées au sol pendant la culture précédente et de les détruire par les prochains itinéraires techniques.

3. Homogénéisation de la répartition des résidus de culture et, le cas échéant, des amendements organiques sur la profondeur travaillée. Les pailles mélangées à la terre pourront subir un début d’humidification qui réduit la quantité des débris végétaux en surface, et prive les ravageurs (en particulier les limaces) d’abri pour leur reproduction.

Lorsque le rapport C/N des résidus est élevé, cette humidification favorise le blocage de l’azote mi-néral du sol.

4. Amélioration de la structure du sol. Le dé-chaumage permet de briser une éventuelle croûte de battance, cela facilitera la capacité de rétention et d’infiltration de l’eau et réduira de la sorte les risques d’érosion. Ce déchaumage permettra aussi de fragmenter une partie de la couche travaillée, éventuellement tassée lors de la culture précédente. Enfin, la présence du mulch (mélange de résidus et de terre) en surface, amé-liore la capacité du stockage de l’eau en réduisant son évaporation.

Le déchaumage superficiel et ré-appuyé: la bonne combinaison

Le déchaumage superficiel reste la référence dans une stratégie de faux semi pour épuiser le stock semencier du sol.

Pour être optimal, le déchaumage doit être effectué sur une profondeur maximale de 5cm par deux passages successifs à vitesse élevée au moyen d’un outil équipé d’un rouleau cage pour ré-appuyer au sol les végétaux. Suivant la pres-sion des adventices, cette opération sera renou-velée dans un intervalle de deux à trois semaines avant d’envisager l’implantation éventuelle d’une culture dérobée ou de la culture annuelle suivante.

Biologiquement vôtre

Daniel Collienne

Pomme de terre bio: une dérogation exceptionnelle

Son verger bientôt en bocal

Mathilde veut aller plus loin dans son projet qu’elle souhaite inscrire dans une démarche de lutte contre le gaspillage alimentaire. Dans cette optique, elle a lancé en avril dernier avec sa sœur, également bioingénieure, la SPRL « Mon verger en bocal » qui transformera les surplus de pro-

duction et les fruits hors calibre ou légèrementabîmés. C’est surtout le cas, précise-t-elle, pource qui est des prunes, fruits assez sensibles. Les premiers produits seront disponibles à partir du début du mois de septembre prochain. Les fruits seront transformés en différents produits : une gamme de confitures et de chutneys qui seraétendue à des coulis, des purées. Et les déclinai-sons du projet ne manquent pas car Mathilde et sa sœur ont bien conscience des besoins etdemandes de professionnels, des pâtisseries ou des brasseries, à la recherche de fruits déjà lavés,épluchés, découpés ou dénoyautés. Pour preuve,la jeune SPRL a déjà signé deux contrats concer-nant les prunes. Et ce n’est qu’un début …

Les pluies de ces dernières semaines furent particulièrement fortes et nombreuses. Evidemment, cette pluviométrie est une vraie catastrophe pour la prolifération du mildiou en pomme de terre. Vu le caractère exceptionnel et dramatique de la situation, la Direction de la Qualité a donné son accord pour une dérogation exceptionnelle concernant les doses de cuivre maximales autorisées en pomme de terre bio. Faisons le point sur les conditions de celles-ci.

Caroline Decoster

Mathilde Simon

A C T U A L I T É S

21 JUILLET 2016 - Pleinchamp 13

Dans ce cadre, le carnet de champ du CADCO convient en tant que registre d’utilisation des pesticides et biocides à usage agricole pour vos parcelles et évolue avec les demandes des diverses législations s’appliquant en région wallonne.

La version 2016-2017 du carnet (format

de poche) comprend 88 pages dont :

• une éphéméride ;

• des renseignements utiles notamment

au secteur « céréales » ;

• 38 tableaux permettant de collation-

ner, un par parcelles, les interventions

menées ;

1/4 Le CADCO un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl)

CADCO - Actualité - céréales

LA TRAÇABILITÉ, UN DES PILIERS DE L’AUTOCONTRÔLE

Notre président Joseph Ponthier prendra la parole. Il reviendra évidemment sur l’évènement incontournable du moment qu’est la foire de Libramont.

Chronique syndicale radioSamedi 23 juillet sur La Premièreaprès les infos de 20h

Le Copa a rappelé que les producteurs de fruits et légumes sont toujours dans une situation de crise, notamment suite à la perte du marché russe, lequel constituait l’un des principaux marchés pour les exportations agricoles. Les prix ne sont toujours pas revenus à la normale et les exportations en mars étaient encore inférieures aux niveaux précédents.

Fruits et légumes: une aide insuffisanteL’aide au secteur européen des fruits et légumes qui a été octroyée par la Commission jusqu’en 2017 a été saluée par le Copa qui a toutefois souligné qu’elle sera insuffisante pour avoir un réel impact ou compenser les pertes des producteurs.

Les demandes du Copa

Le Copa estime que le soutien doit être pro-longé du 1er juillet au 30 juin 2017 et regrette que la Commission ait réduit de 70% les quantités éligibles au soutien dans le cadre du nouveau ré-gime d’aide de l’UE et que les compensations ac-cordées aux producteurs pour les retraits soient si faibles. Il l’appelle à établir les quantités maxi-males garanties allouées aux États membres sur la base du volume qu’ils exportaient vers la Russie et de leur production de fruits et légumes ; augmenter le niveau de l’aide compensatoire pour le retrait de produits du marché, en accor-dant la priorité aux fins autres que la distribu-tion gratuite ; garantir que les délais pour le ver-sement des paiements aux agriculteurs soient réduits. Et, enfin, à relever le volume pour les États membres de 3.000 à 5.000 tonnes et leur accorder davantage de flexibilité quant à l’éligi-bilité des produits.

14 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

Concours de Perwez E L E V A G E

La Grand Place de Perwez a accueilli les 133 animaux présentés aux jurys à l’occasion du concours des régionales de Perwez-Wavre-Jodoigne.Olivia Germeau

Deux championnats pour Thibaut Desmet

L’élevage du Ponceau à Thibaut Desmet rem-porte deux championnats: celui des grosses gé-nisses et primipares avec la bien connue Pippa du Ponceau, en co-propriété avec Ralph Guissart. Sa très grosse boîte et sa très riche arrière-main lui ont permis de devancer sans problème au rappel Ouyse du Chemin de Reves à Marie-Paule Lambillotte, Nahua de la Coutère à Germeau Association et Nacrée de Petit-Rosière à Agnès Tits.

Le deuxième championnat remporté par l’éle-veur est celui des vaches avec Cassis du Ponceau, très ronde de partout. Elle s’est imposée devant Marguerite du Chemin et Isabella du Chemin de Reves à Marie-Paule Lambillotte, Antigone et Jordanie d’Happeau à Sophie Marchal.

Championnat des petites génisses pour Philippe Mélotte

Fée du Cortil Gayot (Hashtag x Occupant) à Mélotte Philippe, emporte le championnat des pe-tites génisses. Ronde, bien ouverte dans le garrot et fine, elle devance Fanie du Cortil Gayot (Goveur x Germinal) et Formule du Cortil Gayot (Cabri

x Benhur) du même éleveur, 3054 du Ponceau (Chocolat x Nodule) à Thibaut Desmet, Gamelle de l’Hourchet (Ultimo) à Flemal Marc, Colombe du Piroy (Nodule x Valli) à Richard Etienne, Jumelle des Sept Bonniers (Orval x Impérial) et Pleine Lune des Sept Bonniers (Kubitus x Nenuphar) à Trémouroux Agri. Formule du Cortil Gayot était la meilleure mais ses aplombs ont été jugés moins correct par le jury.

Championnat des petits taureaux pour Maria De Bleecker

Sarko de Ceroux (Attribut x Occupant) à De Bleecker Maria epse De Cnop Claude rafle le cham-pionnat des taureaux de moins de 10 mois. Il de-vance Fernandel du Cortil Gayot (Loustic x Benhur) à Mélotte Philippe grâce à son caractère plus rond et plus viandeux.

Championnat des taureaux pour Anne-France Renson et Charline Lamarche

Pellet de St Lambert (Hazard x Etna) à Renson Anne-France et Lamarche Charline remporte le championnat des taureaux. Très complet, avec de

Génisses moins de 8 mois (B): Gamelle de l’Hour-chet (Ultimo) à Flemal Marc, Opprebais; Furie du Cortil Gayot (Paravent x Adajio) à Mélotte Philippe, Lathuy; Rumba du Piroy (Langoureux x Manitou) à Richard Etienne, Autre-Eglise

Génisses de 8 à 20 mois (B), série de la cham-pionne: Fée du Cortil Gayot (Hashtag x Occupant) à Mélotte Philippe, Lathuy; Plaisante de Petit Rosière (Attribut x Nitrate) à Tits Agnès, Petit-Rosière; 3051 du Ponceau (Hazard x Impartial) à Desmet Thibaut, Thorembais-St-Trond

Génisses de 8 à 20 mois (D): Pleine Lune des Sept Bonniers (Kubitus x Nenuphar) à Tremouroux Agri, Tourinnes-St-Lambert; 2917 de Notre-Dame (Langoureux x Sjaka-Zoele) à Godfriaux Guy et Johan, Malèves-Ste-Marie; Prunelle du Chemin de Reves (Origan x Galaxi) à Lambillotte Marie-Paule, Nivelles

Génisses et primipares hors normes: 8162 de Notre-Dame (Adajio x Gamin) à Godfriaux Guy et Johan, Malèves-St-Marie

Vaches de 44 mois et + (A), série de la cham-pionne: Cassis du Ponceau (Impérial x Lasso) à Desmet Thibaut, Thorembais-St-Trond; Canelle du Cortil Gayot (Benhur x Occupant) à Mélotte Philippe, Lathuy; Cow Girl d’Happeau (Gamin x Eternel) à Marchal Sophie, Piétrebais

Vaches de 44 mois et + (D): Jordanie d’Happeau (Damier x Chopin) à Marchal Sophie, Piétrebais; Amélie du Castillon (Jalon x Fastueux) à Barbe Vincent, Chastre-Villeroux; Jakarta du Cortil Gayot (Héroïque x Félicien) à Mélotte Philippe, Lathuy

Primipares de 32 à 44 mois B): Nacrée de Petit Rosière (Attribut x Graphite) à Tits Agnès, Petit-Rosière; Polka de Ceroux (Attribut x Orme) à De Bleecker Maria épse De Cnop Claude, Créoux-Mousty; 8168 de Notre-Dame (Adajio x Paysan) à Godfriaux Guy et Johan, Malèves-Ste-Marie

Génisses de 8 à 20 mois (F): Colombe du Piroy (Nodule x Valli) à Richard Etienne, Autre-Eglise; 0936 du Ponceau (Soucieux x Odilon) à Desmet Thibaut, Thorembais-St-Trond; 3357 de l’Hour-chet (Origan) à Flemal Marc, Opprebais

Génisses de 20 à 32 mois (B), série de la championne: Pippa du Ponceau (Attribut x Occupant) à Desmet Thibaut et Guissard Ralph, Thorembais-St-Trond; 6513 du Ponceau (Lionceau x Optimum) à Desmet Thibaut, Thorembais-St-Trond; Falonne d’Hap-peau (Langoureux x Impartial) à Marchal Sophie, Piétrebais

Primipares de 32 à 44 mois (A): Nahua de la Coutère (Shériff x Jaloux) à Germeau Association, Piétrain; 6506 du Ponceau (Argan x Houblon) à Desmet Thibaut, Thorembais-St-Trond; Diablesse du Cortil Gayot (Benhur x Occupant) à Mélotte Philippe, Lathuy

Taureaux de moins de 10 mois (A), série du champion: Sarko de Ceroux (Attribut x Occupant) à De Bleecker Marie epse De Cnop Claude, Céroux-Mousty; 3096 du Ponceau (Hazard x Impérial) à Desmet Thibaut, Thorembais-St-Trond; Président de Petit Rosière (Attribut x Impérial) à Tits Agnès, Petit-Rosière

Taureaux admis ou non (A), série du champion: Pellet de St Lambert (Hazard x Etna) à Renson Anne-France & Lamarche Charline, Gérompont; Important des Sept Bonniers (Impérial x Jonas) à Tremouroux Agri, Tourinnes-St-Lambert; Festif du Cortil Gayot (Occident x Jonas) à Mélotte Philippe, Lathuy

Taureaux admis ou non (D): Origi vd Sijsloberg (Benhur x Germinal) à Pierard Philippe, Jodoigne

Vaches hors normes, série de la championne: Monalysa du Chemin de Reves (Iguane x Kobra) à Lambillotte Marie-Paule, Nivelles; Butée du Cortil Gayot (Adajio x Galopeur) à Melotte Philippe, Lathuy; Creole du Castillon (Panache x Empire) à Barbe Vincent, Chastre-Villeroux

bonnes bases, il s’impose devant 0940 du Ponceau (Chocolat x Impérial) à Desmet Thibaut, Raciste du Valduc (Origan x Kilowatt) à Trémouroux Agri et Origi vd Sijsloberg (Benhur x Germinal) à Pierard Philippe.

Championnat des femelles hors normes pour Marie-Paule Lambillotte

Monalysa du Chemin de Reves (Iguane x Kobra) à

Lambillotte Marie-Paule emporte le championnatdes femelles hors normes. Son beau bassin et sa bonne attache de queue devance 8162 de Notre-Dame (Adajio x Gamin) à Godfriaux Guy et Johan.

C ’ E S T À L I R E

Je suis agriculteur, le livre

21 JUILLET 2016 - Pleinchamp 19

Il était une fois… une ferme en quadrilatère à l’ombre d’un château. L’histoire se passe à Bois-Seigneur-Isaac, dans la campagne brabançonne. Depuis plusieurs générations, une famille y habite et y travaille, mue par l’amour de la terre et des animaux.

A vos agendasEXCURSION UAW du BRABANT WALLONJEUDI 25 AOÛT 2016

P L A N C K E N D A E L

Passionné par la ruralité contemporaine, le photographe Christophe Gillot a enregistré la vie à la ferme au fil des saisons. Au-delà de la carte postale, ses photos expriment avec poésie un quotidien qui n’est pas seulement celui de cette famille, mais aussi celui de la grande famille des agriculteurs un peu partout en Belgique. Partageant avec le photographe la passion de la ruralité, l’écrivain Erik Sven a brossé un portrait

de famille em-preint, lui aus-si, de poésie. Mais comme les photos, son texte va plus loin et n’élude aucun thème. Du bonheur de récolter au défi de la diversifi-cation, en pas-sant par la crise laitière. C’est ainsi que pho-tographe et écrivain emmè-nent le lecteur pour une pro-menade qui lui fera voir, sentir et humer la vie de ceux qui tra-vaillent la terre. Jusqu’à le ques-

tionner sur son propre rapport au monde rural.

« Je suis agriculteur »184 pages, 30€Ed. Weyrichhttp://weyrich-edition.be

Province du Brabant Wallon

Destination de rêve

Venez avec nous découvrir le monde animal et ses nouveaux nés.

Venez avec nous, jouer aux acrobates, par-tager des aventures et découvrir les éléphants dÐAsie, les koalas et kangourous dÐOcéanie, les

lionceaux, le girafon, les lémuriens, les rapaces,les manchots, les coatis, la plaine de jeux, lesaquariums et des possibilités de restauration etde pique-nique

A bientôt

Concours BBB de Hollogne E L E V A G E

A Hollogne-sur-Geer, le concours de femelles et l’expertise supplémentaire de taureaux des régionales de Hesbaye liégeoise a rassemblé la bagatelle de 219 animaux.Olivia Germeau

Six championnes

A Hollogne, on est plutôt généreux pour ce qui est des championnats puisque pas moins de 9 titres de champion ont été décernés, 6 en fe-melles et 3 pour les taureaux.

Toujours très présent à ce rendez-vous, l’éle-vage de Fooz à Eric et Julien Coheur a remporté trois championnats. Celui des petites génisses non-officielles de la série B tout d’abord avec Solution de Fooz, belle génisse avec beaucoup de ligne dans l’arrière-main. Elle a devancé au rappel Armure de Fooz au même propriétaire, Amoureuse de Ferrière à Léon Henry, Paillasse de Waleffes à Manu Laruelle, Induction de Saile à Jean-Louis Elias et Bunny d’Atrive à Louis et Joël Triffaux.

Le second championnat remporté est celui des génisses officielles avec Ricaneuse de Fooz.

Championne des génisses à Hollogne et au na-tional de Libramont en 2015, elle est élue à l’una-nimité : sa pureté, sa finesse et sa très bonne attache de queue ont été très remarquées lors de la journée. Elle a d’ailleurs été déclarée su-perchampionne en remportant le prix Joseph Cardyn. Elle s’est imposée devant Sensation et Souplesse de Fooz, de la même étable, Vivacité de Ferrière à Léon Henry, Idylle de Saile à Jean-Louis Elias et Hautaine du Pont de Messe à Pierre-Henri Christophe.

Le dernier championnat attribué à l’élevage de Fooz est celui des primipares avec Rose de Fooz. Championne des génisses non-officielles en 2014 à Hollogne, sa finesse et sa pureté ont primé sur sa concurrente Garantie du Pont de Messe à Pierre-Henri Christophe.

Premier prix à Libramont en 2014, Léane de Waleffes à Manu Laruelle s’impose dans le très

beau championnat des vaches grâce à son at-tache de queue et surtout son arrière-main. Ses concurrentes étaient Rouanne de la Bosquée à Pierre & Bernard Vanvinckenroye, Orientale et Névralgie de Fooz à Eric et Julien Coheur et Eclipse de Cras-Avernas à José Lallemand-Dantinne. Onction de Fooz à Eric et Julien Coheur en co-propriété avec Michel Denomerenge et José Lallemand s’est classée première en série mais ne pouvait participer au championnat puisqu’elle était la lauréate de 2015. Elle a donc laissé sa place à Olivette de Fooz à Jean-Paul Haeyen.

Désirée des Prés Bénis à Willy Dantinne rafle le championnat des petites génisses non-officielles série A. Un large bassin, très ronde et puissante, elle devance au rappel Vedette de la Bosquée à Pierre et Bernard Vanvinckenroye, Abeille de Waret-l’Evêque à Bernard Lambert, Altesse de Ferrière à Léon Henry, Affective de Fooz à Eric et Julien Coheur et Italique de Saile à Jean-Louis Elias.

Enfin, Galbée de Charlevaux à Michel Denomerenge emporte le championnat des fe-melles hors normes. Elle s’impose grâce à sa pu-reté devant sa concurrente Quessy de la Bosquée à Pierre & Bernard Vanvinckenroye.

Trois champions

La largeur de boîte d’Arbitre de Ferrière à LéonHenry lui permet d’obtenir le championnat des taureaux de moins de 10 mois devant Idéal de l’Empereur à Jean-Philippe Scalais.

Le championnat des taureaux de moins de 10 à 18 mois revient à Oscar d’Omal à Benoît Bolkaerts. Fin taureau, bien ligné, il s’impose de-vant Arrogant de Ferrière à Léon Henry, Impulsif du Grand Faimes à A. Daerden Epouse Delvigneet Impayable du Pont de Messe à Pierre-Henri Christophe.

Terminons cette revue des champions par le multi-primé 1443 de Fermine à Jean-Philippe Scalais, déclaré champion des gros taureaux. Complet, viandeux, avec de bonnes bases, il de-vance Orient de Waleffes à Manu Laruelle.

Génisses de 20 à 32 mois (F), série de la championne: Ricaneuse de Fooz (Origan x Jurassic) à Coheur Eric et Julien Ass. et Insenborghs M., Fooz; Radoteuse de Fooz (Shériff x Etna) à Coheur Eric et Julien, Awans; Rébellion de Fooz (Tilouis x Lasso) à Coheur Eric et Julien, Awans

Génisses et primipares hors-normes, série de la championne : Galbée S/O de Chardeneux (Benhur x Impérial) à Denomerenge Michel, Crisnée

Génisses de 20 à 32 mois non-officielles (F): Italique de Saile (Cabri x Occupant) à Elias Jean-Louis, Hannêche; Océane d’Omal (Attribut x Odilon) à Bolkaerts Benoît, Omal; Baraka d’Atrive (Benhur x Canadian Club) à Triffaux Louis et Joël, Avin

Taureaux de + de 10 mois (B): Impulsif du Grand Faimes (Attribut x Orme) à Daerden A. Ep. Delvigne, Faimes; Kamini de Cras Avernas (Folon x Impérial) à Lallemand-Dantinne José, Hannut; Inattendu du Pont de Messe (Sénateur x Libéral) à Christophe Pierre-Henri, Fexhe-le-Haut-Clocher

Génisses de 20 à 32 mois non-officielles (A): Vedette de la Bosquée (Attribut x Sauveur) à Vanvinckenroye Pierre & Bernard, Cras-Avernas; Spéciale des Tourbières (Héroique x Adajio) à Lejoly Albert, Robertville; Adhésive de St Fontaine (Shériff x Picadilly) à Lejoly Albert & Hubert Pierre, Robertville

Vaches de 44 mois et + (C), série de la championne: Léane de Waleffes (Adajio x Orateur) à Laruelle Manu, Faimes; Liesse de Waleffes (Impérial x Rutabaga) à Laruelle Manu, Faimes; Hallucinante de Grand Hallet (Kimono x Occupant) à Warnant Philippe et Jean-François, Grand-Hallet

Génisses de 20 à 32 mois non-officielles (K): Bunny d’Atrive (Emblème x Satyre) à Triffaux Louis et Joël, Avin; Abbesse de Fooz (Origan x Germinal) à Coheur Eric et Julien, Awans; Bikini d’Atrive (Shériff x Odilon) à Triffaux Louis et Joël, Avin

Taureaux de plus de 10 mois (C), série du champion: Oscar d’Omal (Noceur x Messager) à Bolkaerts Benoît, Omal; Apollon (Kubitus x Argan) à Laruelle Manu, Faimes; Va-nu-pieds de la Bosquée (Attribut x Jalon) à Vanvinckenroye Pierre & Bernard, Cras-Avernas

Génisses de 20 à 32 mois non-officielles (B): Abeille de Waret l’Eveque (Hazard x Nodule) à Lambert Bernard, Waret-l’Eveque; Azalée de Fooz (Hazard x Impérial) à Coheur Eric et Julien, Awans; Balsamine d’Au Chêne (Benhur x Impérial) à Lekane Alexandre, Jeneffe

Vaches de 44 mois et + (F): Eclipse de Cras-Avernas (Germinal x Lasso) à Lallemand-Dantinne José, Hannut; Mobile de Fooz (Orme x Germinal) à Coheur Eric et Meisch Raphaël, Fooz; Embuscade de Saile (Occupant x Noyau) à Elias Jean-Louis, Hannêche

Génisses de 20 à 32 mois non-officielles (L), série de la championne: Solution de Fooz (Origan x Germinal) à Coheur Eric et Julien, Awans; Asperge d’Atrive (Embleme x Harisson) à Triffaux Louis et Joël, Avin; Goelette de Chardeneux (Embleme x Odilon) à Denomerenge Michel, Crisnée

Taureaux de + de 10 mois (D): Impayable du Pont de Messe (Député x Benhur) à Chritophe Pierre-Henri, Fexhe-le-Haut-Clocher; Paprika de Waleffes (Légal x Héros) à Laruelle Manu, Faimes; Kristal de Cras-Avernas (Halifax x Casanova) à Lallemand-Dantinne José, Hannut

Génisses de 20 à 32 mois non-officielles (C), série de la championne: Désirée des Près Bénis (Grommit x Impérial) à Dantinne Willy, Braives; Alarme de Fooz (Immense x Shériff) à Coheur Eric et Julien, Awans; Kinzi de Cras Avernas (Hazard x Spécimen) à Lallemand-Dantinne José, Hannut

Taureaux de - de 10 mois (B), série du champion: Arbitre de Ferrière (Shériff x Grommit) à Henry Léon, Lavoir; Paraphe de Waleffes (Horace x Légal) à Laruelle Manu, Faimes; Hérisson de l’Empereur (Fripon x Urbino) à Scalais Jean-Philippe, Moxhe

Primipares de 32 à 44 mois (B), série de la cham-pionne: Rose de Fooz (Argan x Germinal) à Coheur Eric et Julien, Awans; Sinusite de la Bosquée (Attribut x Eternel) à Vanvinckenroye Pierre & Bernard, Cras-Avernas; Rocaille de Fooz (Argan x Joker) à Coheur Eric et Julien, Awans

Taureaux de plus 10 mois (F), série du champion: 1443 de Fermine (Shériff x Indu) à Scalais Jean-Philippe, Moxhe; Octroi de Waleffes (Destin x Quiet) à Laruelle Manu, Faimes

20 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

21 JUILLET 2016 - Pleinchamp 21

Fermiers contre la pauvreté

Les pertes post-récolte: un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire et un défi de taille pour les organisations paysannes!

Cette page mensuelle est réalisée par leCollectifs Stratégies Alimentaires asbl.

Le CSA est une ONG, agri-agence membre d’AgriCord.

Ed. responsable: CSA, D. Van Der Steen184 D, Boulevard Léopold II

1080 Bruxelles. www.csa-be.org

La lutte contre les pertes et le gaspillage alimentaire est un enjeu majeur pour garantir la sécurité alimentaire mondiale. L’Union des Agricultrices Wallonnes a beaucoup travaillé sur cette thématique centrale, tant au Nord qu’au Sud. Lors de son congrès 2015, l’UAW a mis en exergue la dimension internationale de cette question en invitant des représentants d’organisations paysannes (OP) des pays du Sud, partenaires du CSA. Les OP ont en effet un rôle important à jouer dans l’amélioration de la gestion post-récolte et la sécurité alimentaire des agriculteurs familiaux. Cet article revient sur les aspects spécifiques de cette thématique cruciale pour les pays du Sud.

Des pertes alimentaires importantes, mais contrastées au Nord et au Sud

S’il est difficile de mesurer avec précision l’am-pleur des pertes et du gaspillage depuis le pro-cessus de production jusqu’à la consommation, les différentes estimations s’accordent pourtant sur leur importance. Plusieurs sources considè-rent qu’elles seraient de l’ordre de 30% de la pro-duction destinée à l’alimentation humaine !

On note de fortes différences dans l’origine et la localisation des pertes alimentaires entre le Nord et le Sud (voir schéma ci-contre): dans les pays du Nord, elles se situent principalement aux stades de la distribution et de la consommation (on parle de gaspillage alimentaire), alors que dans les pays du Sud, elles se situent essentielle-ment en amont de la chaîne, lors de la récolte et des opérations qui s’en suivent. On parle alors de « pertes post-récolte ».

Notons que la croissance de la population urbaine dans les pays du Sud et l’évolution des systèmes alimentaires (développement des su-permarchés, par exemple) pourrait atténuer ce contraste à l’avenir.

Les pertes post-récolte: des causes diverses

On distingue 2 grands types de causes: - Les causes climatiques et biologiques: rava-

geurs (insectes, rongeurs, micro-organismes…), conditions physiques (humidité, chaleur).

- Des infrastructures inadaptées : l’absence d’équipement de stockage (hangar ou chaîne du froid, par exemple), d’équipement de transfor-mation (notamment pour le séchage), moyens de transport inadéquats, infrastructures rou-tières inexistantes/inadaptées…

La difficulté d’obtenir un financement de-meure quant à elle, une contrainte transversale. Les agriculteurs familiaux sont en effet souvent

exclus des systèmes bancaires et/ou les taux d’intérêt appliqués sont trop élevés (de 10 à 30 % par an!). Il est intéressant de souligner que l’im-portance des pertes peut également dépendre des variétés utilisées : dans le cas du maïs par exemple, les pertes sont plus importantes pour les variétés hybrides que pour les variétés tradi-tionnelles.

Les OP et la gestion post-récolteParmi leurs multiples fonctions, les organi-

sations paysannes offrent à leurs membres, les agriculteurs familiaux, des services visant à amé-liorer la valorisation et la commercialisation de leurs produits. Les OP mettent ainsi en place des structures collectives de stockage et de transfor-mation, et encouragent le recours à de bonnes pratiques en termes de récolte, de séchage, de stockage…

Ces procédés post-récolte, soutenues par le CSA auprès de ses OP partenaires, permettent de réduire les pertes post-récolte. L’encadré ci-contre détaille deux types d’opérations collec-tives des OP entraînant une meilleure gestion post-récolte.

Opérations collectives des OP pour améliorer la gestion post-récolteValorisation de la production

Les OP peuvent se doter de petites unités de transformation pour valoriser la production des membres. Au-delà de l’équipement nécessaire, les OP doivent surmonter plusieurs défisen termes de qualité des produits (pour la rendre homogène), de stockage (un séchage adéquat est souvent nécessaire avant transformation pour adapter le taux d’humidité) et de condi-tionnement (il faut disposer d’emballages et équipement adéquats, comme les trieuses et les chambres froides).

Mise en marché collective

Les OP peuvent organiser la mise en marché collective de la production de leurs membres. Celle-ci implique deux étapes principales: le re-groupement de l’offre (la récolte et la collecte pouvant être collective ou non) et la mise en mar-ché, c’est-à-dire les opérations techniques (pesée, contrôle de qualité, conditionnement éventuel) et les opérations commerciales.

L’organisation collective des producteurs s’étend souvent aux activités de production (achats groupés d’intrants, mise en commun de matériel) et aux activités post-récolte (stockage et transformation par le biais d’installations com-munes).

Les avantages du regroupement de l’offre et de la commercialisation collective sont :

- l’obtention d’un meilleur prix de vente grâce à

la négociation collective des conditions de vente, ce qui réduit le déséquilibre entre le poids du ven-deur et de l’acheteur dans la négociation com-merciale ;

- l’augmentation de la marge perçue par les producteurs en réduisant le nombre d’intermé-diaires (diminution des coûts de transaction) et/ou en améliorant la qualité et la plus-value des produits grâce à diverses actions collectives faci-litées par le regroupement de l’offre (harmonisa-tion de la qualité par le tri, possibilités accrues de nettoyage, séchage, conditionnement...) ;

- un meilleur accès au marché grâce à l’aug-mentation des quantités vendues (accès possible à des marchés « de gros » auparavant inacces-sibles) et/ou à l’augmentation de la qualité et la plus-value des produits.

Notons que les acheteurs peuvent également trouver des avantages à ce système. L’accès à des volumes importants de production sans inter-médiaire, une certaine garantie d’approvision-nement et des facilités relatives à l’uniformité du produit et au contrôle de la qualité, en sont au-tant d’exemples.

Cette année encore, le CSA organise avec l’UAW un jeu-concours sur le stand de la FWA. Participez et ten-tez de remporter un panier gourmand composé de produits locaux et africains, d’une valeur totale de 50 euros.

Rendez-vous sur le stand de la FWA où un question-naire vous attend. Pour y répondre, munissez-vous de votre Pleinchamp et lisez attentivement les panneaux consacrés aux pertes alimentaires !

Jeux-concours Libramont 2016

Stockage des récoltes en sacs hermétiques dans des entrepôts collectifs

Séchage des récoltes sur bâches

Avec le soutien de la DGD (Coopération belge)

22 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

Bonne confirmation 2-2.25 (2-2.25)Assimilés 2.90-3.10 (2.90-3.10)CDP 3-3.25 (3-3.25)Bovins de boucherie/Vache(€/kg)Fabrication 0.70-1 (0.70-1)50% 1.15-1.25 (1.15-1.25)55% 1.45-1.90 (1.45-1.90)Bonne confirmation 1.80-2 (1.80-2)Assimilés 2.20-2.40 (2.20-2.40)CDP 2.60-2.80 (2.60-2.80)Bovins maigres/Génisse(€/tête)PN/PR - 180 à 250kg 290-480 (290-480)PN/PR - 250 à 400kg 490-780 (490-780)PN/PR - 400 à 500kg 740-930 (740-930)PN/PR - pleines 1015-1505 (1015-1505)BBB culard - 180 à 250kg 715-830 (715-830)BBB culard - 250 à 400kg 940-1130 (940-1130)BBB culard - 400 à 500kg 1015-1405 (1015-1405)Bovins maigres/Taureau(€/tête)Ordinaires - 180 à 250 kg 360-585 (360-585)Ordinaires - 250 à 320 kg 535-610 (535-610)Ordinaires - 320 à 370 kg 590-640 (590-640)Ordinaires - > 370 kg 640-740 (640-740)Assimilés - 180 à 250 kg 590-680 (590-680)Assimilés - 250 à 320 kg 690-830 (690-830)Assimilés - 320 à 370 kg 540-1030 (540-1030)Assimilés - > 370 kg 1020-1130 (1020-1130)CdP. - 180 à 250 kg 765-985 (765-985)CdP. - 250 à 320 kg 1015-1155 (1015-1155)CdP. - 320 à 370 kg 1165-1265 (1165-1265)CdP. - > 370 kg 1265-1415 (1265-1415)Bovins maigres/Vache(€/tête)PN/PR - Moyennes 150-900 (150-900)Cat.II - Mixtes 900-1000 (900-1000)Cat.I - Mixtes 1165-1415 (1165-1415)2 à 4 ans - CdP. 1260-2460 (1260-2460)agées - CdP. 1160-2360 (1160-2360)Veaux/Veaux ciney(€/tête)Pie Noir (PN) - - 25-90 (25-90)Pie Noir (PN) - Ordinaire N-C N-CPie Noir (PN) - Mâle N-C N-CPie Noir (PN) - Femelle N-C N-CPie Rouge (PR) - - 25-100 (25-100)Pie Rouge (PR) - Mâle N-C N-CB.B.B. - Ordinaire 75-275 (75-275)B.B.B. - Mâle N-C N-CCdP. - Mâle 450-725 (450-725)CdP. - Femelle 400-650 (400-650)

BIRB03/07/2016

Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse)E - U2 N-C N-CE - U3 N-C N-CE - R2 N-C N-CE - R3 N-C N-CBovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse)A - S2 N-C N-CA - S3 N-C N-CA - E2 N-C N-CA - E3 N-C N-CA - U2 N-C N-CA - U3 N-C N-CA - R2 N-C N-CA - R3 N-C N-CA - O2 N-C N-CA - O3 N-C N-C

Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse)D - S2 N-C N-CD - S3 N-C N-CD - E2 N-C N-CD - E3 N-C N-CD - U2 N-C N-CD - U3 N-C N-CD - R2 N-C N-CD - R3 N-C N-CD - O2 N-C N-CD - O3 N-C N-CD - O4 N-C N-CD - P2 N-C N-CD - P3 N-C N-C

PRODUITS LAITIERS13/07/2016

Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière/Produits industriels(€/100kg)Beurre 310.64 (307.14)Poudre de lait écrémé 174.15 (173.31)Poudre de lait entier 215.02 (212.50)Cheddar 265 (240)

BIRB03/07/2016

Porcs/Porcs(€/100kg carcasse)Classe S 141 (146.80)Classe E 150.70 (137.10)Porcs/Porcelets(€/tête)Classe T 46.50 (46)

SAINT-TROND06/07/2016

Porcs/Porcelets(€/tête)20kg 31.50 (31.50)23kg N-C N-Ckg supplémentaire 0.50 (0.50)Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.48-0.74 (0.48-0.74)

DEINZE06/07/2016

Produits de la ferme/Lapins(€/kg) 1.35-1.35 (1.35-1.35)Produits de la ferme/Volailles(€/kg)Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.14-0.16 (0.14-0.16)Poules brunes 1,8-2 kg N-C N-CPoules blanches 1,6-1,8 kg N-C N-CPoulets à rôtir +/- 1,8 kg 0.88-0.90 (0.90-0.92)

KRUISHOUTEM12/07/2016

Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces)Oeufs de poules élevées en cages aménagées

Prix production Blancs Brunscat.0, 77.5g 5.62 (5.69) 5.97 (6.04)cat.1, 72.5g 4.38 (4.45) 4.73 (4.80)cat.2, 67.5g 4.08 (4.15) 4.48 (4.55)cat.3, 62.5g 3.78 (3.84) 4.23 (4.29)cat.4, 57.5g 3.47 (3.52) 3.92 (3.97)cat.5, 52.5g 3.16 (3.20) 3.61 (3.65)cat.6, 47.5g 2.83 (2.86) 3.18 (3.21)cat.7, 42.5g 2.49 (2.52) 2.84 (2.87)Prix négoceXL 6.32 (6.39) 6.67 (6.74)L 4.78 (4.85) 5.18 (5.25)M 4.17 (4.22) 4.62 (4.67)S 3.33 (3.36) 3.68 (3.71)

Oeufs de poules élevées au solPrix productioncat.0, 77.5g 6.43 (6.46) 7 (7.03)cat.1, 72.5g 5.19 (5.22) 5.76 (5.79)cat.2, 67.5g 5.07 (5.09) 5.57 (5.60)cat.3, 62.5g 4.82 (4.84) 5.32 (5.32)cat.4, 57.5g 4.45 (4.47) 4.82 (4.82)cat.5, 52.5g 3.77 (3.78) 3.89 (3.91)cat.6, 47.5g 3.33 (3.36) 3.28 (3.31)cat.7, 42.5g 2.94 (2.97) 2.94 (2.97)Prix négoceXL 7.13 (7.16) 7.70 (7.73)L 5.77 (5.79) 6.27 (6.30)M 5.15 (5.17) 5.52 (5.52)S 3.83 (3.86) 3.78 (3.81)

La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispo-nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf indication contraire, les prix s’entendent hors TVA.

BATTICE09/07/2016

Bovins de boucherie/Taureau(€/kg)CdP. - S 2.70-3.10 (2.70-3.10)Assimilés - E 2.55-2.70 (2.55-2.70)Bonne conformation - U 1.80-2.10 (1.80-2.10)Taureaux 55% - R 1.50-1.70 (1.50-1.70)Poids lourds - O 1.25-1.50 (1.25-1.50)Bovins de boucherie/Vache(€/tête)Bonne conformation - R 700-900 (700-900)1re catégorie 45% - O 465-640 (465-640)2e qualité 40% - P 215-350 (225-350)De fabrication - P- 150-250 (150-250)Elevage/Vaches(€/tête)Vaches cdp de < 5 ans 1250-2050 (1300-2100)Vaches cdp de > 5 ans 1200-1700 (1200-1700)Bonnes Vaches Ordinaires 700-900 (700-900)Vaches Ordinaires 400-500 (400-500)Elevage/Veaux(€/tête)CdP. 400-700 (400-700)Blanc-bleu 150-275 (150-275)Bleus Holstein 60-120 (60-120)Rouges 60-120 (60-115)Noirs Bonne qualité 50-100 (55-110)Noirs moyenne qualité 0-50 (0-55)

BRUGES06/07/2016

Bovins de boucherie/Génisse(€/kg vif)CdP. - S 2.95-3.25 (2.95-3.25)Assimilés - E 2.65-2.85 (2.65-2.85)Bonne conformation - R 1.65-2 (1.65-2)Ordinaires - P 1.10-1.30 (1.10-1.30)Bovins de boucherie/Taureau(€/kg vif)CdP. < 24 mois - 650 kg 3.05-3.20 (3.05-3.20)CdP. > 24 mois - 650 kg 2.70-2.95 (2.70-2.95)Assimilés 2.40-2.65 (2.40-2.65)Bonne conformation, U 1.85-2.10 (1.85-2.10)60% 1.55-1.80 (1.55-1.80)55%, R 1.30-1.50 (1.30-1.50)Holstein 1.15-1.30 (1.15-1.30)Bovins de boucherie/Vache(€/kg vif)CdP. label, < 78 mois 2.90-3.05 (2.90-3.05)CdP. 2.60-2.85 (2.60-2.85)Assimilées 2.25-2.45 (2.25-2.45)Bonne conformation, R 1.80-2.05 (1.80-2.05)55% 1.30-1.65 (1.30-1.65)50% 0.85-1.05 (0.90-1.10)De fabrication 0.60-0.80 (0.65-0.85)

CINEY08/07/2016

EFFECTIF : 2077Commentaire : Commentaire : stationnaireBovins de boucherie/Taureau(€/kg)55% 1.50-1.60 (1.50-1.60)60% 1.70-1.95 (1.70-1.95)

M A R C H É S

BRUXELLES26/06/2016

Céréales/Blé tendre(€/t)panifiable 163 N-Cfourrager 156 N-CCéréales/Escourgeon fourrager(€/t) 146 N-CCéréales/Triticale(€/t) N-C N-C

FIWAP08/07/2016

Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net)Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm 55-58 (55-56)Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm 35-36 (35-37)Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais(€/100kg net)Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ HTVA N-C N-CChair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix départ HTVA N-C N-CFruits et légumes/Pomme de terre - Industrie(€/100kg net)Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Dispo. - Prix départ HTVA 10-10 (11-12.50)Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria) - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-CHâtive - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Dispo. - Prix départ HTVA N-C N-CBintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-CAutres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria) - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Dispo. - Prix départ HTVA 20-20 (15-20)Hâtive - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-C

SYNAGRA30/06/2016

Céréales/Blé tendre(€/t)standard N-C N-Cpanifiable min 11,5/35/76/220 N-C N-CCéréales/Maïs(€/t)indigène 163.50 (164.50)humidité 30% N-C N-Cplus ou moins €/t/% humidité N-C N-CCéréales/Escourgeon fourrager(€/t) N-C N-C

MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAILCorn Gluten feed(€/1000kg)22% - prix vrac - HTVA 193 (192)Luzerne déshydratée(€/1000kg)16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA 208 (208)Manioc(€/1000kg)prix vrac - HTVA N-C N-CMélasse de canne à sucre(€/1000kg)prix vrac - HTVA 224 (224)Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg)pellets 8mm - prix vrac - HTVA 212 (212)Tourteaux de Colza(€/1000kg)extraction - 34% - prix vrac - HTVA 251 (249)Tourteaux de lin, plaquette(€/t)pression - 40% - prix vrac - HTVA 355 (355)Tourteaux de soja 48%, pellets(€/1000kg)extraction - 43% - prix vrac - HTVA 416 (422)Tourteaux de soja 48%, pellets(€/1000kg)extraction - 49% - prix vrac - HTVA 449 (455)Tourteaux de soja 48%, pellets(€/1000kg)48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 542 (545)Tourteaux de soja 48%, pellets(€/1000kg)extraction - 44% - prix vrac - HTVA 411 (418)Tourteaux de Tournesol(€/1000kg)extraction - 28% - prix vrac - HTVA 219 (223)

MARCHÉ DE CHICAGO15/07/2016

Unité : $/boisseau Éch. Ouv. +Haut +BasBlé 09/2016 439.25 447.75 431Maïs 09/2016 362 373 355.5 Soja 08/2016 1122.75 1141 1079.5

Étant donné le bouclage nettement plus avancé de Pleinchamp,

nous ne sommes pas en mesure de vous fournir une météo actualisée Réponse bureau du journal

Il arrive dans certaines petites annonces qu'au lieu d'unnuméro de téléphone, vous trouviez la mention "Réponse au bu-reau du journal" ou "écrire au bureau du journal" ou encore les abréviations "RBJ" ou "EBJ". Si vous souhaitez répondre à une telle annonce, adressez votre courrier à PleinChamp en faisant claire-ment figurer sur l'enveloppe la mention "réponse à l'annonce n° ....". Nous la transmettrons alors -sans l'ouvrir- à l'auteur de l'annonce

21 JUILLET 2016 - Pleinchamp 27

A G E N D A

LA FJA DU CONDROZ-LIEGEOISa le plaisir de vous inviter à son

Concours de Meilleur Juge BBB et de la Meilleure Agricultrice

LE DIMANCHE 24 JUILLET 2016 dès 19h, chez Dominique et Anthony Goffart, Rue des Condruzes 1 à 4560 Bois-et-Borsu.

Ambiance assurée par Sono DaxLa FJA décline toutes responsabilités en cas de pertes, vols ou accidents

LA FJA D’EGHEZÉEvous invite à leurs

Jeux inter FJACE JEUDI 21 JUILLET 2016

Ouverture des jeux dès 10h30 !Chez Sébastien et Benjamin Geens, Rue Sous Le Bois 27 à 5080 Villers-Lez-Heest.

Présence d’un bar, d’un BBQ et d’un photographe.Afi n de fi nir en beauté,

le repas du soir (cochon à la broche avec crudités)

sera suivi d’une méga soirée, avec une super ambiance comme à chacun de nos événements! 

En espérant vous voir super nombreux et super motivés, pour une superbe journée! 

Que le sort puisse vous être favorable, il n’en restera qu’un!

FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA)

JEUDI 21 JUILLET FJA SOIGNIES: Concours de Meilleur Juge BBB et de la Meilleure Agricultrice,

dès 19h, chez Mr Antoine, Rue Turenne 31 à 7090 Steenkerque. FJA EGHEZEE: Jeux inter FJA, dès 10h30, chez Sébastien et Benjamin Geens,

Rue Sous Le Bois 27 à 5080 Villers-Lez-Heest. (Voir Encart)

DIMANCHE 24 JUILLET FJA CONDROZ-LIEGEOIS: Concours de Meilleur Juge BBB et de la Meilleure

Agricultrice, dès 19h, ch ez Dominique et Anthony Goffart, Rue des Condruzes 1 à 4560 Bois-et-Borsu. (Voir Encart)

DIMANCHE 31 JUILLET FJA HANNUT: Concours de Meilleur Juge BBB et de la Meilleure Agricultrice,

dès 19h, chez S.A 4 épis, Rue du Baron d’Obin 21A à 4219 Ambresin, avec la par-ticipation de l’Elevage d’Atrive de la Famille Triffaux.

VENDREDI 5 AOUT FJA AUBEL: Concours de Meilleur Juge PN Holstein, dès 19h30, chez Christian

et Luc Royen, Rue de la Forge 19 à 4890 Thimister- Clermont.

UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW)

VENDREDI 22 JUILLETUAW ATH ET UAW FRASNES: 13H15 Visite chez un horticulteur, potager

et fleurs de Luc. Covoiturage. Départ du cimetière d’Oeudeghien - Inscription souhaitée.

DU 22 AU 25 JUILLETLIBRAMONT FOIRE DE LIBRAMONT

LUNDI 25 JUILLETUAW BRABANT WALLON: LIBRAMONT La section de Jodoigne organise

un car pour vous rendre à la Foire agricole de Libramont. Départ: Jodoigne, Walhain et Perwez. Contact: MG Decoster 010/81 24 02

MERCREDI 22 AOUTUAW ATH ET UAW FRASNES: 9H30 HARCHIES Visite «Les Marais»

Découverte de la Faune, de la Flore avec un guide - 13H30 Stambruges, fôret domaniale. Co-voiturage, prévoir des chaussures de marche - PAF (petite res-tauration sur place) Fin de la journée à 18H00. Inscription obligatoire chez Rita Boutry 0473/52 26 63 - B Balcaen 0475/94 09 01 - N Vandemergel 068/64 53 88 - E Vanquickelberghe 0473/46 12 06.

VENDREDI 26 AOUTUAW PROVINCE DE NAMUR: A LA DECOUVERTE DE LA MOSELLE Excursion

provinciale départ: 7H55 Fosses carrefour Market - 8H15 Athée Mazameth - 8H30 Ciney AWE. Programme: 11H30 croisière sur la Moselle au départ de Grevenmacher - direction Remich puis retour Grevenmacher. Dînet sur le bateau «Princesse Astrid»: plat, dessert, café (hors boisson) -16H15 retour Grevenmacher - 16H30 Visite des caves Bernard Massart avec dégustation de mousseux. Les maris sont les bienvenus! PAF 69€. Réservation pour le 14 août par téléphone obligatoirement: Myriam Lambillon 0497/57 71 32 - Véronique Brahy 0473/97 01 16. Paiement sur le compte UAW province de namur BE 98 1030 1434 8893 en spécifiant le nom et prénom des personnes inscrites.

MARDI 30 AOUTUAW NATIONALE: 10H00 à 16H00 GEMBLOUX dans les locaux de la FWA - 47,

chaussée de Namur. formation «Module 4 sur la communication: Promotion de l’agriculture et de la ruralité. Actions et rencontres pour plus de synergies» Au programme : 9H30 accueil café – 10H00 à 12H30 - 13H30 à 16H00: Rencontre avec différents organismes en charge de promotionner et de valoriser le tra-vail réalisé par les agriculteurs. Les représentants de l’AFSCA, de l’APAQ-W, de la FRW, de NATAGRIWAL, de NitraWal, du RwDR, de Socopro,… Ils nous ex-pliqueront quels sont leur rôle, leurs missions et comment ils perçoivent la communication au sujet de et avec le monde agricole. 12H30 assiette de ter-roir – Informations & inscriptions obligatoires pour le lundi 22 août auprès de Brigitte Huet, [email protected] - 081 60 00 60 ou 081 62 74 95

MERCREDI 31 AOUTUAW SILLY LENS ENGHIEN: 13H30 SOIGNIES DAO St Vincent, rue Neuve ,

en face du jeu de balle. atelier participatif autour de l’image de l’agriculture grâce à la photographie: principe de base Apportez votre appareil photo et son mode d’emploi. Inscription souhaitée: Sophie 0495/99 18 73 - Magda 068/45 41 84.

DIVERSDU 22 AU 25 JUILLET

LIBRAMONT: Foire agricole, forestière et agro-alimentaire de Libramont. Info: www.foiredelibramont.be

SAMEDI 23 JUILLETLENS: déplacement en car à la Foire de Libramont organisé par le Comice.

Départ de la place de Bauffe à 7h. Prix: 15€, entrée non comprise. Réservation au 0478/65.15.73

TUBIZE-REBECQ: déplacement en car à la Foire de Libramont organisé par le Comice. Départ de la place de Wisbecq à 8h. Renseignements et inscriptions: B. Deflandre 0478/538.840

N É C R O L O G I EMonsieur Remy DUBOIS,

époux de Marie-Thérèse HICKNé à Charneux le 2 décembre 1916

et décédé à Saint-Jean-Sart le 7 juillet 2016✶ ✶ ✶

La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles.

A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F W A

Pays de Herve

Mercredi 3 août

Promenade à 10h30 et barbecue à 12h à la salle Saint-Brice à Hombourg.

Renseignements et inscriptions: Victor Taeter 087/301.326 – 0496/742.306.

Brabant Wallon

Vendredi 29 juillet

Attention: le jeu de cartes prévu le vendredi 15 juillet est ANNULE.Le prochain goûter aux tartes et jeux de cartes se dé-

roulera le vendredi 29 juillet à 13h30, au hall Manifagri à Wavre.

Namur-Luxembourg

Jeudi 29 septembre

Excursion annuelle: visite du musée de l’aviation de Florennes et de Trignolles, village de Toine Culot, et ses musées. Ensuite, visite de la brasserie des Fagnes à Mariembourg. Prix 75 euros: voyage, dîner, souper compris. Départ 8h Ciney, 8h30 Anthée. Lors de l’inscription, il faut obligatoirement renseigner sa date de naissance, son nu-méro de carte d’identité, son numéro national et sa date de naissance et se présenter avec sa carte d’identité au musée de Florennes. Inscription Hélène Delfosse 0472/023.546 ou André Calande 0479/820.129. Vous pouvez laisser vos réfé-rences par SMS pour le 25 août au plus tard. Payement au compte BE51 1031 1496 3862.

Réponse bureau du journalIl arrive dans certaines petites annonces qu'au lieu d'unnuméro de téléphone, vous trouviez la mention "Réponse au bureau du journal" ou "écrire au bureau du journal" ou encore les abréviations "RBJ" ou "EBJ". Si vous souhaitez répondre à une telle annonce, adressez votre courrier à PleinChamp en faisant clairement figurer sur l'enveloppe la mention "réponse à l'annonce n° ....". Nous la transmettrons alors -sans l'ouvrir- à l'auteur de l'annonce

FORMATION DESPÉCIALISATION

Infos et inscriptions

La demande d’inscription se fait en ligne à partir du site web www.fwa.be ou par téléphone au 081/627 460

Fédération Wallonne de l’AgricultureChaussée de Namur, 47 • 5030 GemblouxTéléphone: +32(0)81 60 00 60Mail: [email protected]

Avec le soutien de la Wallonie

MAX20 personnes

DURÉE6h de théorie, 5h de visites de terrain, en journée

LIEUXComines et environs

DATELe 16 août, le 13 et le 20 septembre 2016

LES +Nouvelles manière de produire, renforcement des capacités d’adaptation des agro-écosystèmes, augmentation des effets bénéfi ques du maintien de la biodiversité sur les espaces agricoles (services éco-systémiques), meilleure valorisation des terres les moins productives.

CONTENUMontrer l’importance de la biodiversité pour la société et le rôle de l’agriculteur dans la préservation de la biodiversité. Identifi er les espèces et les habitats phares des agro-écosystèmes. Proposer des actions en faveur de la biodiversité, et en particulier, dans le cadre de sa situation professionnelle. Faire le lien avec les mesures actuelles liées à la conservation de la biodiversité dans le secteur agricole (SIE, MAE, N2000). Optimiser au mieux ses outils en fonction de sa situation professionnelle.

PRÉREQUISAucun

PAFGratuit

PARTENAIRES

*Formation proposée par le centre de formation de la FWA

BIODIVERSITÉ ET AGRICULTURE *Public cibleLes formations s’adressent aux agriculteurs, futurs agriculteurs, aidants, conjoints-aidants, ouvriers agricoles souhaitant optimiser les outils de gestion de la biodiversité sur leurs exploitation.

28 Pleinchamp - 21 JUILLET 2016

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AUTRES VEHICULESA v. cse dble emp Lada Niva 4x4 à rem en état ou pr pièces; BMW 325IS de 1991; Nissan Patrol; div rem et sem-remorques. 0475/612.770 (688)A v. cse d empl Jeep Wrangler 4L Lpg bv man 5 vit treuil élect warn neufs roues at rem trains de pneus divers; divers rem s remorq. 0475/612.770 (689)

BOVINSA v. génisses HF Pie N ou Pie R pleines ou vêlées libres IBR de l’Al-lemagne et génisses de 3-20 mois pour l’élevage ou transplantation d’embryons inscrit ou NI statut I4, brunes suisses et Fleckvieh. 0476/457.347 (218)A v. taureau Salers très brave 3,5 ans origine Cantal (Fourtet) veaux visibles I3. 0492/914.272 (655)

A v. tx saillies BBB statut I4 11 mois 1 Ilot 2 Gardien têtée pendant 4 mois pas de papier. 0473/664.978 (659)A v. cause consanguinité taureau 5 ans brave. 061/216.217 après 20h (683)A v. taureau Bl Aquit 19m calme I3 idem décorné orig fr saillie confir rég Liège. 0476/845.302 (692)A v. taureau de saillie BBB 21 mois inscrit indem des 9 tares I3 orig Langoureux x Dartagnan. 0474/663.685 (695)

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Rédaction : Bernard Kersten, Marie-France Vienne, Pierre D'HulstAbonnement : Martine DewezEditeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire généralTirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de WallonieImprimerie: Corelio - Grand-BigardPrépress: L'AVENIR ADVERTISING

Organe de presse hebdomadaire de la

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