blyton enid série mystère détectives 1 le mystère du pavillon rose 1943 the mystery of the burn...

8/9/2019 Blyton Enid Srie Mystre Dtectives 1 Le mystre du pavillon rose 1943 The Mystery of the Burn Cottage.doc

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Enid BLYTTON

LE MYSTRE DU PAVILLON ROSE

Qui a mis le feu au pavillon de M.

Brick? M. Groddy, le policeman,souponne tout le monde et s'embrouilledans les nombreuses pistes. Il s'yembrouille d'autant mieu !ue cin!enfants et un c"ien se trouvent sans cessedans ses #ambes.

$ Cirrculez! % ru&itil ( tout instant.)eine perdue * +atty, le &ros vantard, etson c"ien +oy, arry et -aisy, )ip etBetsy sont bien rsolus ( lucider avanttout le monde le myst/re du pavillonros.

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DU MME AUTEUR

dans la mme collection

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M456783

-9 G:+3 B393 M456783 -3 ;


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ENID BLYTON

LE MYSTEREDU PAVILLON ROSE

ILLUSTRATIONS DE JEANNE HIVES

HACHETTE

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TABLE

1. e pavillon en flammes D0.


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CHAPITRE PREMIER

LE PAVILLON EN FLAMMES

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II appela sa sNur O$ -aisy, viens voir* :n dirait !u'il y a le feu au villa&e. %-aisy, en c"emise de nuit, entra dans la c"ambre et

re&arda par la fenKtre.$


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une petite maison de deu pi/cesR maintenant, M. Brick a faitabattre la cloison et il se sert du local comme d'un cabinet detravail, pour y ran&er ses collections. Il ne doit pas en rester

&randc"ose * %arry avait raison O le pavillon tait une vieille btisse (colomba&es, revKtue de crpi ros et coiffe d'un toit de c"aumeRla paille du toit flambait all/&rement.

M. Groddy, le policeman, tait l( O il donnait des ordres auvilla&eois !ui apportaient des seau d'eau. -/s !u'il vit lesenfants, il cria en roulant les r

$ * dis donc, tu ne peu pas faire attention?)ardon* rpondit l'autre, un &aron bien potel, bien "abill

et fort satisfait de luimKme.


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$ Monsieur Brrick, #'ai bien dP rre&rret ( vous fairre

savoirr !ue votrre cabinet de trravail a brrPl, dit le policeman.:n a fait ce !u'on a pu pourr le sauver. )eine perrdue.


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monsieur* =ous m'avieF interdit d'entrer dans votrecabinet de travailR sinon, #'aurais pu m'apercevoir !ue le feutait en train de prendre.

U a porrte tait ferrme ( clef, dit le policeman. 'aiessay d'ouvrrirr et #e... %9n &rand bruit l'interrompit O les murs venaient de

s'crouler ( l'intrieur. es flammes mont/rent encore plus"aut. es assistants recul/rent, car la c"aleur devenaitintolrable.

6out ( coup, M. Brick saisit M. Groddy par le bras et se

mit ( le secouer dans tous les sens. :n aurait cru !ue lepropritaire du pavillon tait devenu fou.$ Mes papiers* "aletaitil. Mes vieu documents, si

prcieu* Ils taient tous l(dedans. 5auveFles, sauveFles* ;llons, allons, monsieur, soyeF rraisonnable, dit M.

Groddy en contemplant le brasier. =ous saveF bien !ue c'estimpossible.

Mes papiers * % "urla M. Brick, et il voulut se prcipiterdans le feu.

:n le retint de force.$ Ils taient donc si rrarres !ue a, vos papiers? demanda

le policeman. Irremplaables * rpondit M. Brick en &missant. Ils

valaient des milliers de livres, pour moi.'esp/re !u'ils taient assurs, dit un villa&eois.

:ui, dit M. Brick, mais ils valaient plus !ue de l'ar&ent. Que veut dire assurer ? % demanda Betsy ( voi basse.arry le lui epli!ua O$ 5i tu poss/des !uel!ue c"ose de prcieu !ui ris!ue de

brPler ou d'Ktre vol, tu donnes un peu d'ar&ent ( unecompa&nie d'assurances, tous les ans, et, en cas de vol oud'incendie, la compa&nie te rembourse tout le pri de l'ob#et

!ue tu as perdu.

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e comprends %, dit Betsy.3lle observait M. Brick et lui trouvait l'air un peu drle.


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ensemble. e suis tout seul dans cet "tel en face de lamaison de M. Brick et #e m'ennuie *

3" bien... %

arry ne trouvait pas l'air d&a& de ce &aronprcisment ( son &oPt.$ 3" bien... si nous passons par l(, nous irons te prendre. -'accord, dit le &aron. ;llons, +oy, arrive* :n

rentre.%e petit terrier rattrapa son maTtre et ils disparurent tous

les deu dans l'obscurit.

$ Quel insupportable &ros plein de soupe* s'cria -aisy.3t il s'ima&ine !ue nous avons envie de faire sa connaissance*-is donc, )ip, si on allait voir les ruines du pavillon ensemble,demain matin?

;vec plaisir, dit )ip. =iens, Betsy, tu dors debout. %arry et -aisy remont/rent l'alle #us!u'( leur

maison, en billant.$ )auvre M. Brick, dit -aisy. Il avait l'air boulevers (

cause de ses vieu papiers perdus* %

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CHAPITRE II

CINQ, DTECTIVES ET UN CHIEN

33@-3M;I@, arry et -aisy all/rent ( la rec"erc"e deBetsy et de )ip. Ils les entendirent #ouer dans le #ardin et les

appel/rent aussitt O$ )ip* Betsy* :n arrive* % )ip se montra et Betsyaccourut derri/re lui. $ e parie !ue vous Ktes d#( alls voirles ruines du pavillon ros ce matin, dit arry.

:ui, rpondit )ip. 3t saistu ce !u'on raconte? Il paraTt!ue c'est !uel!u'un !ui a mis le feu epr/s.

3pr/s? se rcri/rent arry et -aisy. Qui donc irait

faire une c"ose pareille?Myst/re, rpondit )ip. 'ai entendu des &ens !ui

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disaient !ue les inspecteurs de la compa&nie d'assurancetaient venus, et !u'un epert a dclar !ue le feu avait t allumavec du ptrole*

;lors, dit arry, c'est !ue M. Brick avait des ennemis? 5Prement, ac!uiesa )ip. 3t le p/re $


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3t comment* dit le &ros &aron. -'ailleurs, #'ai souponn lecoup avant tout le monde.

; d'autres* fit arry, incrdule.

3couteF. '"abite dans l'"tel !ui est en face du #ardin de M.Brick et "ier soir, #'ai vu un va&abond !ui rdait dans les para&es.La doit Ktre lui !ui a mis le feu.

)our !uoi faire? demanda )ip. 6u crois !ue les va&abondspassent leur temps ( arroser les maisons de ptrole?

@on, mais ce va&abond pouvait avoir des &riefs contre M.Brick, !ui a mauvais caract/re. )eutKtre !ue M. Brick l'avaitc"ass de c"eF lui le matin mKme.

;llons dans la tonnelle pour discuter de tout cela, proposa)ip.


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6u es trop petite* % s'cria )ip.Betsy faillit en pleurer.$ @ous trois, !ui sommes les plus &rands, nous ferons de

fameu dtectives, dit arry, les yeu brillants. )ip, -aisy et moi Otrois fins limiers* 3t moi? demanda le &ros &aron. e suis tr/s

intelli&ent, vous saveF* %es autres le re&ard/rent sans conviction. 5'il l'tait, il n'en

avait pas l'air.$ :n ne te connaTt pas, ob#ecta arry. e m'appelle +rederick ;dalbert 6rotteville, dit le &aron.

3t vous? Moi, aJrence -aykin, dit arry. 'ai treiFe ans. Moi, Mar&aret -aykin. 'ai douFe ans, dit -aisy. Moi, )"ilip >ilton. 'ai douFe ans aussi, dit )ip. 3t voici

ma petite sNur 3lisabet". :ui, dit le &aron. Mais personne ne vous appelle #amais

comme a, n'estce pas? Moi, on m'appelle +rederick tout court. %es autres se mirent ( rire. e &aron parlait d'une voi

pointue, affecte O ce nom de +rederick ;dalbert 6rotteville luiallait tr/s bien*

$ + pour +rederick, ; pour ;dalbert, 6, pour 6rotteville, dit)ip. Il n'y a plus !u'( continuer et a donne +atty, comme l'acteurde cinma !ui est si &ros et drle. La te va comme un &ant. %

+rederick ;dalbert 6rotteville parut tout d'abord courrouc,puis il sourit O

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$ Moi aussi, #e voudrais faire partie du club, repritil. ;pr/stout, c'est moi !ui vous ai parl du va&abond.

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=ous Ktes ( !uatre contre un. Mais dites donc, il est midi etdemi pass O il faut !ue #e m'en aille.

8endeFvous ici ( deu "eures prcises, dit arry. :nva parler d'indices. Qu'estce !ue c'est, le dindiss# demanda Betsy. e ne

sais pas parler cette lan&uel(, moi.6u l'apprendras* dit )ip, mo!ueur. 3n attendant, #e

me demande bien !uel dtective tu vas faire* %

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CHAPITRE III

PREMIER CONCILIABULE

; -39A >39835, les cin! dtectives et leur c"ientinrent leur premier conciliabule dans la tonnelle de )ip.

$ Ici, dit )ip, ce sera notre !uartier &nral. :n est tout

au bout du #ardin et personne ne peut entendre ce !ue nousdisons. %Ils s'assirent sur le banc de bois !ui faisait le tour de la

tonnelle. +oy sauta de nouveau sur les &enou de arry,ce !ui fit plaisir ( arry et ne parut pas a&acer +atty.

$ Bon, commena arry, puis!ue c'est moi !ui nouscommande, #e vais commencer par rsumer ce !ue nous

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savons, et puis nous allons discuter des mesures (prendre.

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U 6r/s #uste, -aisy, approuva arry. =oil( un des pointsimportants ( dcouvrir O !ui avait une dent contre M. Brick?

U 6out le monde, rpondit )ip. @otre #ardinier dit !ue M.

Brick est tr/s mc"ant et !ue personne ne l'aime.U Il faut c"erc"er des indices, dit +atty, !ui ne pouvaitpas se taire plus lon&temps.

U Qu'estce !ue c'est !ue des indices? demandaBetsy.

U -es indices, ce sont des c"oses !ui permettent detrouver ce !ue l'on c"erc"e, dit arry. )ar eemple, dans une"istoire polici/re !ue #e lisais l'autre #our, un voleur avait laisstomber un bout de ci&arette dans le ma&asin !u'il tait en trainde cambrioler et la police s'tait aperue !ue ce n'tait pas uneci&arette ordinaire. ;lors les policiers ont c"erc" !ui fumait desci&arettes comme cellel(, et ils ont trouv le voleur.


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et si on nous demande ce !ue nous faisons, nousrpondrons !ue nous c"erc"ons un s"illin&.


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CHAPITRE IV

LES INDICES CIRRCULENT!

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$ ;u travail * c"uc"ota arry. =oyons si nous pouvonstrouver !uel!ue c"ose d'intressant. %

Manifestement, il tait inutile de c"erc"er dans la partie

du #ardin !ue sauveteurs et badauds avaient pitine la veille.es enfants se spar/rent donc et se mirent ( fouiller lesbuissons et les "aies surplombant les fosss !ui entouraient le#ardin.

+oy, lui aussi, per!uisitionnait, mais comme il taitpersuad !u'on c"erc"ait des lapins, il introduisait son neFdans tous les terriers et &rattait le sol de toutes ses forces.

$ Quel domma&e, se disaitil, !ue ces imbciles de lapinsfassent des tunnels si troits !ue les c"iens ne peuvent pasentrer dedans* 5inon, !uelles c"asses ( courre* %

$ 8e&ardeF, +oy !ui c"erc"e des indices* % s'cria )ipen clatant de rire.

es enfants c"erc"aient des traces de pas. Il n'y en avaitpas sur le sentier, !ui tait cendr, ni dans l'"erbe tout autour.

)ip s'loi&na #us!u'( un foss, dont l'etrmit taitbouc"e par des &lantiers, et, l(, il trouva aussitt !uel!uec"ose. ; voi basse, mais mue, il appela les .mires O

$ >* -ites donc, veneF voir* %3n un instant, il y eut foule autour de lui. +oy tait l(

aussi, les narines frmissantes.$ Qu'estce !u'il y a? % demanda arry.)ip indi!ua le foss boueu ( ses pieds. es orties !ui y

poussaient avaient t crases. =isiblement, !uel!u'un taitdemeur l( un certain temps. Qui, ( moins de vouloir secac"er, irait faire un s#our prolon& dans un foss boueuplein d'orties?

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enfants constat/rent !ue des branc"es et de petits rameauavaient t casss de faon ( former une br/c"e.

$ :"* o"* fit -aisy en car!uillant les yeu.


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Larry !"ro"#a $r!"autionneuse%ent le $etit la%&eau

gris

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$ Maintenant, il ne nous reste plus !u'( trouver !uel!uVun!ui porte un costume de flanelle &rise dc"ir, et nous tenonsle bon"omme* s'cria -aisy, ravie.

U @ous sommes nettement plus intelli&ents !ue$


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pr, il tait impossible de trouver !uoi !ue ce fPtR aussis'&aill/rentils #us!u'au parties dnudes !ui le bordaient. (,-aisy trouva encore !uel!ues empreintes de part et d'autre d'unespace pav !ui reliait le pr ( la route.

$ 3stce !ue vous croyeF !ue ce sont les mKmes? %demandatelle.

es autres arriv/rent en courant. arry se penc"a.

$ e crois !ue oui, rponditil. 8e&ardeF.


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e suis sPr !ue tu vas bientt trouver un indice sensationnel*%es enfants retourn/rent tous ( la troue dans la "aie et

s'introduisirent de nouveau dans le #ardin. +atty courut c"eF luipour c"erc"er du papier et un crayon. es autres se &roup/rentaupr/s des ruines du pavillon.

$ Qu'estce !ue vous faites ici? ru&it tout ( coup une voifroce. =ouleFvous bien cirrculer?

)as de c"ance*


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d/s !u'ils se trouv/rent sur la route. $ II s'ima&ine !ue lesenfants ne sont bons ( rien. 5'il savait ce !ue nous avons d#(dcouvert, il rirait #aune.

6u crois? demanda Betsy, tr/s intresse.


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arry, apr/s avoir re&ard sa montre. 8endeFvousdemain, ( di "eures du matin, dans la tonnelle de )ip. @ousavons bien travaill, au#ourd'"uiW. e vais noter tous les indices

!ue nous avons trouvs. -cidment, le mtier de dtective estpassionnant* %

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$ :n va se payer sa tKte * %)ip sourit en se demandant ce !ue arry avait l'intention de

faire.

arry prit le dessin et l'eamina d'un Nil criti!ue.$ e trouve mKme !ue c'est tr/s bien, dclaratil. Mais tun'as pas russi la !ueue. %

)ip renc"rit aussitt O$ 3t puis, les oreilles, ce n'est pas eactement a. 3n tout cas,

la droite cloc"e. %+atty en resta bouc"e be et reprit son dessin pour vrifier

!ue c'tait bien celui !ui reprsentait les empreintes. :ui, il ne

s'tait pas tromp. Que voulaient donc dire )ip et arry?$ 8emar!ueF, les professeurs disent tou#ours !ue ce !u'il y a

de plus difficile ( dessiner, ce sont les mains, dit arry enpenc"ant la tKte de ct pour mieu dtailler le cro!uis. e crois!u'ils n'ont pas tort, et !ue +atty devrait s'eercer ( dessiner lesmains. %

-aisy cac"ait avec difficult son envie de rire. Betsy,stupfaite, c"erc"ait la !ueue, les oreilles et les mains dontparlaient les &arons. +atty devint rou&e de col/re.

$e suppose !ue vous faites encore de l'esprit* s'criatil, enarrac"ant le dessin ( arry. =ous saveF tr/s bien !ue a reprsenteles empreintes...

;" * bon, ce sont les empreintes * dit )ip d'un ton surpris.Mais voyons, arry, bien sPr *


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+atty s'tait lev pour sortir. Maintenant, il se rassit.es autres souriaient d'un air un peu &Kn O c'tait vraiment

trop facile de se mo!uer de +atty. Mais aussi, pour!uoi taitiltou#ours si content de lui?$'ai pris !uel!ues notes sur nos dcouvertes d'"ier %,

annona arry en tirant un petit carnet de sa poc"e.Il l'ouvrit, et lut la liste d'indices !u'ils possdaient d#(.

)uis, il s'empara du dessin de +atty O$ @ous allons le classer avec le carnet, dclaratil. e vais

&arder l'ensemble avec le petit bout de flanelle &rise. Bientt, ces

indices peuvent devenir tr/s importants. Mais #e me demande oSnous allons cac"er tout cela? -erri/re toi, rpondit aussitt )ip, il y a une planc"e

du mur !u'on peut dplacer. Quand #'tais aussi petit !ue Betsy, #ecac"ais tou#ours des c"oses dans l'espace derri/re. @ouspourrions y ran&er nos arc"ives. )ersonne n'irait les c"erc"erl(. %

II dsi&na la planc"e, !ui parut intresser toutparticuli/rement +oy. e c"ien se dressa sur ses pattes de derri/reet se mit ( &ratter.

$ II croit !u'il y a un lapin* % dit Betsy.e carnet, la boTte d'allumettes contenant le lambeau de

flanelle, et le dessin de +atty furent soi&neusement cac"s derri/rela planc"e !ue l'on remit ensuite en place. es enfants taient ravisde disposer d'une cac"ette pareille *

$ 3t maintenant, !ue faisonsnous au#ourd'"ui? demanda )ip.Il faut !ue nous poursuivions notre en!uKte. ;utrement, la policeva tout dcouvrir avant nous.

3" bien, !ue l'un de nous aille intervieJer MmeMinns, la cuisini/re de M. Brick %, dit arry.

3t comme il vit !ue Betsy ne comprenait pas le mot $intervieJer %, il epli!ua O

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Pi$ era le guet...

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" Quel prtete lui donneronsnous pour epli!uer notrevisite? demanda -aisy.

e n'en sais rien, rpondit le c"ef. )enseFy vousmKmes.

5i tu ne trouves pas, )ip trouvera O un dtective doit avoir de l'(propos. @e partons pas tous ensemble, dit )ip. )arteF les

premiers, toi et +atty, et voyeF si le c"auffeur est ( son travail.-aisy et moi, nous nous mettrons en route un peu plus tard. %

arry et +atty partirent donc. Ils suivirent la route #us!u'( lamaison de M. Brick, !ui tait situe en retrait de la route, aubout d'une avenue prive. e &ara&e tait ( ct de la maison.:n entendait un "omme siffler un air et de l'eau couler de cectl(.

$ II est en train de laver la voiture, dit arry ( voi basse.=iens. @ous allons faire semblant de c"erc"er !uel!u'un !uin'"abite pas l(, et puis nous lui demanderons s'il veut !ue nousl'aidions. %

es deu &arons remont/rent l'alle. Bientt, ils arriv/rent

en vue du &ara&e, arry aborda le #eune c"auffeur !ui arrosait lavoiture avec une lance.$ Bon#our, monsieur, dit arry. 3stce !ue Mme 6"ompson

"abite par ici? @on, rpondit le c"auffeur. La, c'est la maison de M.

Brick. )as de c"ance, fit arry, d'un ton du. Quelle belle

voiture * s'criatil ensuite.9ne 8olls8oyce, rpondit le c"auffeur. ;&rable i$conduire. Mais elle est bien sale, au#ourd'"ui. 3t il faut !u'ellesoit propre pour !uand M. Brick en aura besoin.

@ous allons vous aider, proposa arry. e vais l'arroser (votre place. 'ai l'"abitude O #e le fais souvent pour papa. %

;ussitt, les deu &arons se mirent au travail, eton en vint bientt ( parler de l'incendie du pavillon ros.

$ -rle d'"istoire, dit le c"auffeur, en frottant le

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capot avec une peau de c"amois. M. Brick tait toutboulevers en apprenant !ue ses papiers taient dtruits. 3tpuis voil( !u'on raconte maintenant !ue c'est !uel!uVun !ui a

fait le coup epr/s* 8emar!ueF !ue, d'apr/s >orace )eeks, s'ily a ( s'tonner, c'est de voir !ue personne n'a encore donn uneracle ( M. Brick, avec sa faon de traiter les &ens.

Qui est >orace )eeks? demanda arry, dressantl'oreille.

Moiti valet de c"ambre, moiti secrtaire, rpondit lec"auffeur. Mais il n'est plus l(. Il est parti le #our de l'incendie.

)arti? )our!uoi cela? demanda +atty d'un toninnocent.Mis ( la porte, dit le c"auffeur. M. Brick lui a pay ses

"uit #ours, et il est parti. Mais avant a, ils ont eu une de cessc/nes*

; propos de !uoi? demanda arry. 5i #'ai bien compris, M. Brick avait dcouvert !ue

)eeks lui empruntait de temps en temps sescostumes. =ous compreneF, )eeks et le patron, ils sont ( peupr/s de la mKme taille, et )eeks aimait faire le &andin.Moi !ui vous parle, #e l'ai vu parader dans le costumebleu fonc de M. Brick, avec la cravate bleue ( pois rou&es deM. Brick et la canne ( pommeau d'or de M. Brick*

" La, alors* dit +atty. 3t !uand M. Brick l'a dcouvert, ila dP prendre une belle col/re et mettre )eeks ( la porte. )eeks

ne devait pas Ktre content non plus.=ous penseF bien !ue non, dit le c"auffeur. Il est venu me

voir, et il m'a parl du patron en des term.es*... 'tais &Kn del'entendre. )uis, vers onFe "eures, il est parti. 5a vieille m/re"abite dans le villa&e ( ct, et #e pense !u'elle a t tonnede voir son fils >orace rentrer ( la maison ( une "eure pareille,ses ba&a&es sur l'paule.

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es deu &arons, simultanment, avaient pens O$ 3t si c'tait )eeks !ui avait brPl le pavillon? Il faudraaller voir )eeks pour lui demander ce !u'il faisait ce soirl(. %

;. ce moment, des ru&issements retentirent, en provenancede la maison O

$ ;lors, 6"omas? La y est, cette voiture? =ous aveF fini deraconter votre vie? 3stce !ue #e vous paie pour raconter votre

vie, 6"omas?


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$ Maintenant, nous allons l'appeler Bric(brac, proposatil. Il ne mrite pas autre c"ose, avec son c"armant caract/re *

e parie !ue c'est )eeks !ui a mis le feu. Qu'estce !ue

tu en penses, arry? Moi, #e me demande si -aisy et )ip auront fait desdcouvertes aussi sensationnelles !ue nous. 'ai l'impressiond'avoir entendu leurs voi !uel!ue part. 8etournons ( latonnelle O nous verrons bien s'ils nous apportent du nouveau. %

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CHAPITRE VI

LES BAVARDA%ES DE MADAME MINNS

-;I54 et )ip, eu aussi, s'taient rvls d'ecellentsdtectives. 3n approc"ant du #ardin de M. Brick, ils s'taientdemand sous !uel prtete ils pourraient s'introduire dans

la cuisine. ; ce moment, ils avaient entendu un faiblemiaulement.-aisy re&arda dans la direction d'oS provenait le &r'"t($ 6u as entendu? % demandatelle.e miaulement reprit.es deu enfants se mirent ( c"erc"er et ils trouv/rent un

petit c"at blanc et noir !ui avait &rimp dans un arbre et !ui nesavait plus redescendre.

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$ )auvre minet* dit -aisy. 6u ne pourrais pas l'aider,)ip? %)ip escalada l'arbre et redescendit avec le petit c"atR il le

donna ( -aisy !ui se mit ( le caresser.$ e me demande ( !ui il est? fit la petite fille. 5Prement ( Mme Minns, la cuisini/re, repartit )ip. -e

toute faon, voil( notre prtete tout trouv.


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$


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;ussi bavarde !ue corpulente, la cuisini/re oublia saptisserie et entreprit le rcit de ses mal"eurs, tandis !ue -aisycaressait tous les c"ats ( la fois.

$ +i&ureFvous !ue #'tais l(, dans ma cuisine, en train deprendre une tasse de c"ocolat et de discuter de c"oses etd'autres avec ma sNur, dit Mme Minns. 'avais pass ma#ourne ( nettoyer mes &ardeman&er et #'tais "eureuse depouvoir m'asseoir et me reposer un brin. 3t puis voil( tout (coup !ue ma sNur me dit O $ Maria, a sent le brPl* %

es enfants, passionns par son rcit, ne !uittaient pas

Mme Minns des yeu, et la brave femme tait ravie d'avoir unpublic aussi attentif*$ ;lors moi, #e dis ( ;nna ;nna, c'est ma sNur O $ e

brPl? !ue #e lui dis.


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$ ... et %e vois le &eu au &ond du %ardin

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deu. Bon dbarras, !ue #'ai dit, !uand il est parti. 3t ane m'tonnerait pas !u'il soit mKl ( cette "istoire d'incendie. %

; ce moment, ily intervint O

$ M. )eeks est beaucoup trop bien lev pour se mKlerd'une "istoire d'incendie, dclaratelle, en #etant son balaidans un coin. 5i vous vouleF mon avis, c'est M. 5mellie !ui afait le coup.

=oil( encore un drle de bon"omme, celuil(* renc"rit lacuisini/re. e me demande ce !ue peut bien faire sa&ouvernante. 3lle ne lui rpare rien du tout. Il se prom/ne avec

des trous ( ses c"aussettes, ses vKtements dc"irs, sonc"apeau pas bross* 3t pourtant on dit !u'il est tr/s savant, et!ue pour ce '!ui est des vieu &rimoires, il en sait plus !uen'importe !ui.

)our!uoi s'estil !uerell avec M. Brick? demanda )ip. 5aiton seulement* dit Mme Minns. Ils ne font pas

autre c"ose, ces deul(. Ils, sont savants l'un et l'autre,mais ils ne sont pas d'accord sur ce !u'ils savent. -e toutefaon, le vieu M. 5mellie, il a !uitt la maison en bou&onnantet il a cla!u la porte si fort, en sortant, !ue mes casseroles ensont pres!ue tombes du mur* Mais pour ce !ui est de mettrele feu ( la maison, il ne faut pas couter ily. M'est avis !ueM. 5mellie ne saurait mKme pas se servir d'une allumette*M. )eeks, lui, a ne m'tonnerait pas !u'il ait asseF d'astucepour se ven&er de ce !ue M. Brick lui a fait.

amais* dit ily, !ui paraissait dcide ( dfendre le valetde c"ambre.


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$ )arleFnous du va&abond, fit )ip. ; !uel moment M. Brickl'atil surpris?


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ou ce dont il avait envie ce #ourl(.


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; ce moment, M. Brick aperut les deu enfants et parut

aussi mcontent de les voir !u'il l'avait t en voyant les petitsc"ats.$ 3t ces enfants* s'criatil. Qu'estce !u'ils font ici? ;"*

madame Minns, #e ne sais pas ( !uoi vous penseF d'embouteillervotre cuisine avec une tribu de c"ats et une tribu de &osses plusinsupportables les uns !ue les autres* -itesleur de me dbarrasserle planc"er. %

II dposa sur une table le verre !u'il avait ( la main, et !uitta

la pi/ce. Mme Minns le suivit d'un re&ard furibond et lors!u'ellefut bien sPre !u'il ne pouvait plus l'entendre O

$ 5i votre pavillon tait encore debout, #'irais y mettre le feude ce pas* % criatelle.

)ussy se frottait ( sa #upe en ronronnant. Mme Minns sepenc"a pour la caresser O

$ e &rand mc"ant monsieur, il t'a marc" dessus?

demandatelle d'une voi tendre. Il a dit de vilaines

2


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c"oses sur tes c"ers petits c"atons? ;llons, allons, il nefaut pas l'couter, )ussy.

U @ous allons partir %, dit -aisy, crai&nant !ue M. Brick

n'entendTt les rcriminations de la cuisini/re et ne revTntencore plus furieu. $ Merci beaucoup pour nous avoir permisde #ouer avec les petits c"ats et pour nous avoir racont tant dec"oses, madame Minns.


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CHAPITRE VII

LE VA%ABOND, CIRRCULE) ET FATTY

35!uatre enfants se retrouv/rent dans la tonnelleR ilsavaient tous !uel!ue c"ose ( raconter. 5euls Betsy et +oyn'taient pas encore rentrs, mais il n'tait pas !uestion de lesattendre. $ @ous avons vu le c"auffeur. Il s'appelle 6"omas,

dit arry. Il nous a parl d'un valet de c"ambre, )eeks. )eeks at c"ass le #our de l'incendie parce !u'il portait les "abits deM. Brick.

U e suis sPr !ue c'est lui !ui a fait le coup, dit +atty. Ilfaudra !ue nous nous rensei&nions sur lui. Il "abite dans levilla&e d'(ct.

U :ui, dit -aisy, mais couteF O a pourrait aussi Ktre levieu M. 5mellie. %

D


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3lle raconta ( arry et ( +atty tout ce !ue Mme Minns avaitdit. )uis, )ip parla du va&abond !ui avait t pris ( voler des Nufs.)uis, -aisy dcrivit l'attitude de M. Brick !uand il tait entr dans

la cuisine et !u'il avait &rond Mme Minns ( cause de la c"atte.$ Ils se sont !uerells pour de vrai, dclara -aisy, et MmeMinns a dit, !uand M. Brick est parti, !ue si son pavillon n'avaitpas d#( brPl, elle l'aurait brPl ellemKme avec plaisir.

U ;lors, dit arry, c'est peutKtre elle, l'incendiaire. 5i cetteenvie lui est venue au#ourd'"ui, elle a tr/s bien pu lui venir aussi ily a deu #ours. 5i !uel!u'un avait des facilits pour le faire, c'estbien elle.

U -#( !uatre suspects, annona +atty. e va&abond, M.5mellie, M. )eeks et Mme Minns. -cidment,nous pro&ressons.U La, #e n'en sais rien* rpli!ua arry. )lus nous trouvons

de suspects, plus l'en!uKte devient difficile. e ne vois pas dutout comment nous allons faire pour dcouvrir le coupable.

U @ous devons vrifier les occupations des !uatre suspects,dit +atty raisonnablement. )ar eemple, si nous dcouvrons !ueM. 5mellie tait ( cent kilom/tres d'ici le soir oS le pavillon ros abrPl, nous pouvons le rayer de la liste. 5i nous trouvons !ue>orace )eeks a pass la soire avec sa m/re, nous pouvons lerayer aussi. 3t ainsi

de suite.U @ous dcouvrirons probablement !ue les !uatre suspects

se trouvaient dans les environs du pavillon ros, dclara

)ip, pessimiste. 3t comment faire pour retrouver le va&abond?9n va&abond, a va&abonde. La fait des diFaines de kilom/tres etpersonne ne sait oS a va.

U e va&abond, ce sera difficile, dit -aisy. 6r/s difficile.@ous ne pouvons pas or&aniser une battue pour le retrouver. 3t sinous ne le retrouvons pas, nous ne

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pouvons &u/re lui demander si, oui ou non, il a mis le feu aupavillon ros.

U Inutile, ma petite* rpli!ua arry. 6u oublies nos

indices.U


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(o)y s'!tait %is * grogner...

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U ;lors, #'ai suivi +oy en essayant de ne pas faire debruit, reprit Betsy. e croyais !ue nous trouverions un c"at ouun rat de l'autre ct du "an&ar.


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-e l'autre ct, un vieil "omme d&uenill dormait. Il avaitune barbe &rise tout emmKle, des sourcils touffus, un neF rou&e etde lon&s c"eveu mal pei&ns !u'on voyait apparaTtre sous un

"orrible vieu c"apeau. +atty le dvisa&ea et alla retrouver sesamis.$ :ui, c"uc"otatil, c'est bien celuil(. Mais comment faire

pour carter son impermable de faon ( voir s'il porte une veste&rise? 3t ses pieds sont replis sous lui. Il va falloir se mettre (plat ventre pour voir comment sont ses semelles.

'y vais, dit arry. =ous autres, attention ( +oyet faites le &uet. %

; son tour, arry contourna le tas de foin et s'approc"a sansbruit du va&abond, !ui ronflait tou#ours. arry s'assit ( ct de luiet tendit le bras pour carter l'impermable et voir la couleur de laveste. e pantalon !ui dpassait par en bas tait si vieu et sale!u'il tait impossible de deviner de !uelle couleur il avait t danssa #eunesse.

e va&abond bou&ea et arry retira sa main.Il dcida d'essayer de re&arder la semelle des souliers du

vieil "omme. Il s'accroupit donc, et appli!ua sa tKtecontre le sol.5oudain, le va&abond ouvrit les yeu. Il re&arda arry avec

l'air du plus profond tonnement.$ Qu'estce !ue tu fais? % demanda le vieu.arry sursauta violemment.$ 6u me prends pour le roi d';n&leterre?


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faudrait attendre !ue l'importun s'en allt. arry re#oi&nit sesamis.

$ Qu'estce !ui se passe? demandatil.


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$ 8e&arde* Il a le mKme dessin !ue nous* Il a copil'empreinte. Il est plus malin !ue nous ne le pensions. %

$


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pas bris les os. a col/re du policeman ne connut plus debornes.

$ =ouleFvous descendre de l("aut* ru&itil. 6ou#ourrs des

enfants dans mes #ambes* ;ttendeF un peu !ue le ferrmier vousattrrape* 3n voil( des faons, d'espionner les &ens* %+atty poussa un &missement terrible. e policeman, parta&

entre son dsir de courir apr/s le va&abond et son envie de tirer lesoreilles ( +atty, se #eta sur la victime la plus proc"e.

$ @e me touc"eF pas* &lapit +atty. e me suis cass la #ambedroite, le bras &auc"e, dislo!u les deu paules et lul'appendice* %

5inc/rement, il se croyait ( moiti mort.;vec un cri de frayeur, Betsy sauta ( bas du tas de foin, poursecourir +atty, et les autres descendirent ( sa suite, tandis !ue+oy ecutait une danse &uerri/re autour des c"evilles de $


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soupira -aisy. e me demande oS le va&abond a pu aller.U Moi, #e rentre, dit +atty, d'un ton piteu. e ne me sens

pas bien du tout.

U e vais te ramener, rpondit -aisy. =iens avec nous,Betsy. 3t vous deu, vous alleF peutKtre essayer de retrouverle va&abond?

U


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CHAPITRE VIII

A PROPOS DE BOTTES;884et )ip prirent le pas &ymnasti!ue et rencontr/rent

bientt un paysan ( !ui ils demand/rent s'il n'avait pas vu unva&abond s'loi&ner dans la direction !u'ils suivaient.

$ )our sPr !ue #e l'ai vu* rpondit l'"omme. Il est parti parl(bas. %

3t il indi!ua un petit bois, ( !uel!ue distance de l(. es&arons repartirent en courant et se &liss/rent dans les fourrs.Ils sentirent bientt une odeur de fume et, se &uidant au flair,ils dbouc"/rent dans une clairi/re. (, assis sur un troncd'arbre, ils trouv/rent le vieu va&abond en train de faire cuire!uel!ue c"ose sur un

DE


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feu de bois. Il avait t son c"apeau, et ses c"eveu crasseupendaient en m/c"es autour de son visa&e.

3n apercevant arry, il frona le sourcil.

$ 3ncore toi? s'criatil. =eutu t'en aller d'ici* Qu'estce!ue c'est !ue cette manie de me suivre partout? e n'ai rien fait.U 5i, dit arry, sans reculer. =ous aveF essay de voler des

Nufs dans le poulailler de M. Brick. Mais ce n'est pas pour cela!ue nous vous c"erc"ons.

U M. Brick* Il s'appelle M. Brick, celuil(, rpta leva&abond. 3" bien, #e ne lui ai rien vol du tout. e ne suis pas unvoleur O tout le monde vous le dira.

U ;lors pour!uoi vous cac"ieFvous dans le foss, au fonddu #ardin? % demanda arry.e va&abond parut surpris.$


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rien savoir du tout, #e parie. 3t re&arde sa veste O elle estverte de vieillesse, pas &rise.

U Qu'estce !ue vous c"uc"oteF encore? demanda le

va&abond. ;lleFvousen, #e vous dis. 3stce !ue #e ne peu plusvivre en pai? e ne fais de mal ( personne, et voil( !ue les &osseset les policiers ne me laissent plus une minute de pai. e serais"eureu comme un roi si seulement #'avais une paire dec"aussures ( ma taille. =ous n'aveF pas de c"aussures !uim'iraient?

U Quelle pointure c"ausseFvous? demanda )ip,pensant !u'il pourrait demander ( son p/re de vieilles bottes

usa&es pour le pauvre va&abond !ui avait mal au pieds.U


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une vieille paire de bottes dont il n'aurait plus besoin?U )our !uoi faire? demanda Mme >ilton.ZZ )arce !ue #e connais !uel!u'un ( !ui cela rendrait service,

dit )ip. Il a les orteils !ui lui sortent par le devant des souliers.U ilton. +inis de man&er, et apr/s#e c"erc"erai s'il n'y a pas une paire de vieilles bottes !ue tupourrais prendre. %

-/s !u'il eut termin son repas, )ip courut retrouver Betsysous la tonnelle.

$ Betsy*


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U :ui, mais ce n'est pas lui !ui tait cac" dans le foss ni!ui s'est pris la veste dans les ronces, dit )ip. @ous avons vu sessouliers et sa veste. Il a entendu toutes les sc/nes !u'a faites M.

Brick. @ous allons l'interro&er demain, arry et moi, !uand ilviendra c"erc"er ses bottes. e crois !u'il nous dirait des tas dec"oses s'il tait certain !ue nous ne mettrons pas la police apr/slui. )eutKtre mKme atil vu la personne !ui se cac"ait dans lefoss.

U :"* fit Betsy, impressionne. -is donc, )ip, n'estce pas!ue c'tait drle !uand le va&abond s'est rveill et !u'il a trouvarry a&enouill devant lui, et apr/s $


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et de toutes les dimensions. Indniablement, c'taient detr/s beau bleus.

$ e n'en ai #amais vu d'aussi superbes* s'cria )ip,

incapable de cac"er son admiration. Moi, #e n'en ai #amais, desbleus comme a*


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Bien sPr* % s'cri/rent tous les enfants, et +oy remuala !ueue.

$ II faut voir le valet de c"ambre, )eeks.


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CHAPITRE I+

A LILY DE JOUER!

+;664 se sentait tout courbatu et n'avait plus envie defaire de rec"erc"es ce #ourl(. ;ussi arry, )ip et -aisy lelaiss/rentils dans le #ardin, ( lire tran!uillement, encompa&nie de Betsy et de +oy. $ ;llons voir Mme Minns,

proposa -aisy. -'accord, ac!uiesa arry. -'ailleurs, il faudrait !uenous re&ardions d'un peu plus pr/s si Mme Minns n'a pas pu,ellemKme, mettre le feu ( la maison. 'ai l'impression !ue cen'est pas elle, mais un dtective ne doit pas se fier ( sesimpressions. 3t puis, il nous faut l'adresse de >orace )eeks.

@ous allons porter du poisson ( )ussy, la c"atte,

E2


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dit -aisy. e crois !u'il en reste et #e pense !ue lacuisini/re me le donnera. Mme Minns sera ravie de nous voirsi nous apportons des &teries ( )ussy. %

a cuisini/re leur donna une tKte de poisson, enveloppedans du papier. +oy voulut suivre -aisy, mais +atty le retintfermement par le collier.

$


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un &rand c"apeau ( fleurs, venait de s'arrKter devant la porte dela cuisine. 3lle parut surprise de voir les enfants.$ Bonsoir, madame ones, dit ily d'un ton mal&racieu. Mme

Minns est en "aut, en train de se c"an&er. 3lle sera l( dans uneminute. %Mme ones entra et se laissa tomber dans un rockin&c"air, touten reprenant son souffle.$ Quelle c"aleur, au#ourd'"ui* fitelle. Qui sont tousces enfants? @ous "abitons un peu plus loin, sur la route, dit )ip. @ousavons apport une tKte de poisson pour )ussy. :S sont tous les petits c"ats? demanda -aisy, en apercevant lepanier vide. :"* fit ily, #'esp/re !u'ils ne sont pas monts. Mme Minnsm'avait recommand de &arder la porteferme.

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)eutKtre sontils alls de"ors, dit arry, en fermant laporte de communication entre la cuisine et le "all, de faon !ueM. Brick n'entendTt pas ce !ui se disait dans la cuisine. 6iens,

voil( )ussy* %a &rande c"atte noire et blanc"e entra dans la cuisine, la!ueue dresse. 3lle avait flair la tKte de poisson et alla droit (-aisy. -aisy dfit le pa!uet et mit son cadeau dans l'cuelle dela c"atte. )ussy retira aussitt la tKte de poisson de l'cuelle et semit ( la man&er par terre.

$ )ussy atelle eu peur, le soir de l'incendie ? demanda)ip, !ui trouvait !u'il tait temps d'entamer le su#et de la visite.

3lle tait toute c"ose, rpondit Mme ones.U


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Maria ne $ouvait $as &ouger, "e soir-l* , r!$onitM%e Jones

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aperut les trois enfants. Il avana sur eu, le doi&ttenduO

$ =ous, #e vous ai d#( mis ( la porte. 3t vous oseF

reparaTtre c"eF moi? %arry, )ip et -aisy ne demand/rent pas leur reste. Ilsprirent leurs #ambes ( leur cou. Ils n'taient nullement poltrons,mais M. Brick avait l'air tellement furieu, !u'il pouvait fortbien les prendre par la peau du cou et les #eter de"ors comme ill'avait fait pour les petits c"ats *

es trois enfants remont/rent l'alle, mais, ( moitic"emin, arry s'arrKta O$ ;ttendons !ue le p/re Bric(brac ait !uitt la cuisine,

ditil, et retournonsy. Il faut absolument !ue nous nousprocurions l'adresse de >orace )eeks. @ous ne pouvons rienfaire sans elle. %

Ils attendirent une minute ou deu, puis revinrentprudemment sur leurs pas. Mme Minns causait avec sa sNur, etily faisait tou#ours son remuemna&e avec des tasses et des

soucoupes. es enfants pass/rent la tKte parla porte.$ 3ncore vous* s'cria Mme Minns en souriant. e vous

avais cru partis pour tout de bon. :n aurait dit une vole demoineau*

U @ous tions en train de parler de l'adresse de >orace)eeks !uand M. Brick est entr, dit arry.

U


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$ Bon#ourr * dit $


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sifflement dans les buissons, derri/re eu. Ils seretourn/rent.

ily sortit des buissons, sa lettre ( la main. 3lle paraissaitterrifie mais rsolue O

$ )ouveFvous mettre cette lettre ( la poste? demandatelle.


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remise. Il n'y avait pas de timbre O ily avait oubli d'en mettreun.

Mais )ip eut une inspiration.

$ ;llons voir )eeks au#ourd'"ui, apr/s le &oPter, proposatil. @ous lui donnerons la lettre de ily de la main ( la main. Bonne ide* s'cri/rent les autres. ;pr/s tout, on ne peut

pas poster une lettre sans timbre, mais on peut tr/s bien aller laporter. %

Ils re&ard/rent l'adresse O

'onsieur ( )ee*s+,illa $Les Lierres % -ilmer .reen

$ @ous irons ( bicyclette, dcida arry. =eneF, il fautprvenir les autres* %

2


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CHAPITRE +

INTERVIE* DE M( HORACE PEE+S

35 trois enfants all/rent donc retrouver +atty et Betsy.+oy courut ( leur rencontre en aboyant #oyeusement. $ ;lors?demanda +atty. ;yeFvous russi? U )as tr/s bien au dbut,rpondit arryR mais ( la fin nous avons eu un coup de

c"ance* %II raconta leurs aventures de l'apr/smidi, et Betsy et+atty l'cout/rent avec beaucoup d'intrKt. Ils se penc"/renttous les cin! sur l'adresse de )eeks.

$ =oil(. Maintenant, -aisy et moi, nous allons abicyclette ( \ilmer Green, dclara arry. Il y a neufkilom/tres, tout au plus. Mais nous allons commencer par

&oPter. Moi aussi, #e veu y aller, dit Betsy.


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Moi aussi, #'aimerais bien, a#outa +atty, seulement#e suis encore trop courbatu.

8este avec Betsy, dit )ip.


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nous racontera sa vie, et nous saurons peutKtre ce !ue nousc"erc"ons ( savoir, c'est(dire oS tait >orace )eeks le soir del'incendie. 5i sa m/re nous dit !u'il tait avec elle, nous pouvons

le rayer de la liste.U Bonne ide* fit arry. 3t moi, #uste avant d'arriver ( lamaison des )eeks, #e d&onflerai mon pneu de devant, et le temps!ue #e passerai ( le re&onfler, nous pourrons discuter encore avecMme )eeks.

U 3ntendu, dit )ip. 6u sais, #e crois !ue nous devenons detr/s fins limiers. %

e villa&e de \ilmer Green tait un endroit c"armant, avec

une #olie mare oS des canards tout blancs na&eaient en rond. esenfants descendirent de bicyclette et commenc/rent ( c"erc"er lavilla des ierres. 9ne petite fille la leur indi!ua O c'tait unemaisonnette tout ( fait ( l'cart du villa&e, adosse ( la foi et.

es enfants all/rent ( bicyclette #us!uel(, mirent pied ( terreet pouss/rent la vieille barri/re de bois !ui fermait le #ardin. arryavait d#( d&onfl son pneu, !ui tait maintenant ( plat.

Ils all/rent #us!u'( la porte, !ui tait ( moiti ouverte. -aisyfrappa doucement.

$ 3ntreF* % rpondit.une voi.-aisy entra la premi/re, suivie des deu &arons. 3lle vit une

vieille femme occupe ( repasser une c"emise.$ Bonsoir, madame %, dirent les enfants poliment.a vieille femme leur #eta un re&ard approbateur. arry,

-aisy et )ip taient de c"armants enfants et savaient tr/s bien se

tenir lors!u'ils le voulaient.$ 3t d'oS veneFvous comme a? demandatelle encontinuant ( repasser.

U -e )etersJood, dit arry. e pense !ue vous ne deveFpas connaTtre ce petit villa&e.

U Mais si* rpondit la vieille femme. Mon fils ytravaillait, c"eF un certain M. Brick.

U :"* comme c'est drle* dit -aisy. @ous tions

E


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#ustement dans le #ardin de M. Brick le #our de 1 incendie.U -e l'incendie? Quel incendie? e n'avais pas entendu

parler de cela. orace* %

es enfants c"an&/rent des coups d'Nil entendus. >oraceavait donc disparu apr/s le t", et n'tait pas revenu avant le soir*Que cela semblait donc suspect* :S avaitil pass la soire? Quoide plus facile !ue de rentrer ( )etersJood ( bicyclette, se cac"erdans le foss, mettre le feu au pavillon pendant !u'il n'y avaitpersonne dans les environs, et rentrer ( \ilmer Green, dans lanuit?

arry se demanda !uelle sorte de c"aussures >orace pouvaitporter. Il re&arda autour de lui dans la cuisine. Il y avait une pairede c"aussures sales dans un coin, !ui attendaient !u'on voulPt bienles cirer. 3lles avaient, ( peu pr/s, la taille des empreintesreleves. Mais leurs semelles semblaient de cuir. )eutKtre )eeksavaitil sur lui les souliers ( semelle de caoutc"ouc? 5iseulement il tait (. la maison*


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$ II faut !ue #'aille re&onfler mon pneu, dit arry. ereviens tout de suite. %

es autres continu/rent ( bavarder avec Mme )eeks, mais

ils ne purent rien apprendre de nouveau. Ils prirent con&d'elle et all/rent retrouver arry.$ 8ien de neuf, souffla )ip. 6iens, tiens, mais !ui vient

donc par l(? e parie !ue c'est >orace en personne* %9n #eune "omme mince et d&in&and approc"ait de la

maison. 9ne boucle de c"eveu mal pei&ns lui pendait sur lefrontR il avait un petit menton d'"omme faible, des yeu bleus,

en saillie, comme ceu de M. Groddy, et il portait une veste deflanelle &rise.6ous les enfants remar!u/rent aussitt ce dtail. e cNur

de -aisy se mit ( battre la c"amade. ;vaientils enfindcouvert le criminel?

$ -'oS veneFvous? demanda >orace. -u villa&e oS vous travaillieF encore il n'y a pas

lon&temps, rpondit -aisy en souriant. @ous sommes de)etersJood.

:ui, #'y ai travaill, rpondit >orace. =ous connaisseFle p/re Brick, peutKtre? Quel caract/re* amais content* =ieu&ri&ou, va*

@ous non plus, nous ne l'aimons pas beaucoup, dit )ip.5aveFvous !u'il y a eu le feu c"eF lui, le #our oS vous l'aveF!uitt?

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Tiens, tiens, %ais ui vient on" $ar l*/

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et lui avec, le sale vieu bon"omme* &ro&na >orace. 'auraisaim voir a, tiens. %

es enfants le re&ard/rent, se demandant s'il #ouait la

comdie ou s'il tait sinc/re.$ ;lors, vous n'y tieF pas? demanda -aisy d'une voi pleined'innocence.

@on, dit )eeks. 'tais oS #e voulais, et a ne vous re&ardepas. orace se penc"a etvit, avec stupfaction, son propre nom sur l'enveloppe.

$ Qu'estce !ue c'est !ue a? demandatil ( arry.


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moment, n'taient pas tr/s claires. Ils roul/rent pendanttrois kilom/tres environR puis, arry sauta ( terre et allas'asseoir sur une barri/re.

$ ;rriveF, vous autres* appelatil. @ous allons discuterun moment et dcider ce !u'il faut penser de toute cette"istoire. %

Ils s'assirent donc, tr/s &ravement, sur la barri/re, tous lestrois, et arry demanda O

$ )enseFvous !ue ce soit >orace !ui ait mis le feu aupavillon?

U es apparences y sont, remar!ua -aisy, d'un tonpensif. Il tait furieu contre le p/re Bric(brac, et sa mamanne sait pas oS il a pass sa soire. 6u n'as pas vu s'il avait desc"aussures ( semelles de caoutc"ouc, arry? 3t s'il avait unaccroc ( sa veste de flanelle?

U e n'ai pas pu voir ses semelles, et il n'avait pasd'accroc ( sa veste, rpondit arry. -e toute faon, avec cettelettre, il est prvenu, et il va se tenir sur ses &ardes. %

;pr/s une br/ve discussion, ils dcid/rent de ne pluss'occuper de )eeks pour le moment, et de passer ( M. 5mellie,l'autre candidat. Ils ne pouvaient rien dcider en ce !uiconcernait )eeks avant d'avoir vu 5mellie, bien entendu.

Ils remont/rent donc ( bicyclette et descendirent la cteen roue libre. 3n bas il y avait un vira&e. arry le prit sansralentir et patatras * Il entra en collision avec un piton !u'il

n'avait pas vu* =oil( donc le piton et le cycliste par terre.arry se mit sur son sant et c"erc"a des yeu sa victime,

!ui se relevait pniblement. >orreur*


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$ Qu'estce !ue vous faites? "urla M. Groddy, tandis !uearry remontait sur son vlo.

U e circule* cria arry. =ous ne voyeF pas !ue #e

circule? %3t il partit ( toute allure.M. Groddy suivaitil de nouveau la mKme piste !ue les

enfants? ;llaitil, de ce pas, rendre visite ( >orace )eeks?-e toute faon, >orace avait t prvenu par la lettre de

ily et M. Groddy ne tirerait pas &randc"ose de lui.

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CHAPITRE +I

LE VA%ABOND REPARAIT

I 6;I6 sept "eures du soir !uand les trois en!uKteursapparurent dans l'avenue !ui menait ( la maison de )ip Betsycommenait ( s'in!uiter, parce !uVil tait pres!ue l'"eure, pourelle, d'aller se couc"er, et elle voulait, d'abord, connaTtre les

nouvelles.3n entendant les sonnettes des bicyclettes, Betsy sauta de

#oie. a soire tait dlicieuse, et la fillette se trouvait encore dansle #ardin, avec +atty et +o. +atty avait, de nouveau, eamin sesbleus, et il tait ravi de voir !u'ils avaient vir au violet. Bien!u'ils lui fissent encore mal, il en tait tr/s fier.

$ Quelles nouvelles? Quelles nouvelles? cria Betsy, lors!ue

les trois aTns se montr/rent.

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-es tas de nouvelles* rpondit &aiement arry. ;ttendeFdeu secondes, !ue nous ran&ions nos bicyclettes.%

Bientt, ils furent installs tous les si, en comptant +oy,

dans la tonnelle.$


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3" bien, fit -aisy, puis!u'il "abite tout pr/s de c"eF nous,arry et moi, nous pourrions aller le voir demain. @ouscommenons ( Ktre vraiment forts pour les intervieJs. 5Prement

plus forts !ue $


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rensei&nions sur les c"aussures de )eeks et de M. 5mellie. 3t si elles sont dans un placard? ob#ecta +atty. 3" bien, il faudra c"erc"er dans les placards %, rpli!ua

arry, sans du tout savoir comment ils allaient s'y prendre pourfouiller dans les placards de M. 5mellie. $ 3couteFmoi. Il y a!uatre suspects. Mme Minns a souffert du r"umatisme toute lasoireR d'apr/s sa sNur, elle tait $ coince % dans son fauteuil,donc elle n'a pas pu mettre le feu au pavillon du p/re Bric(brac. Il reste trois suspects. e va&abond n'a pas dec"aussures ( semelles de caoutc"ouc, ni de veste &rise, et il nes'est pas sauv de la r&ion, alors !u'il aurait pu le faire O donc,#e l'limine. Il reste deu suspects.

Moi, dit )ip, #e suis pour >orace )eeks. )our!uoi n'atilpas voulu nous dire oS il avait pass la soire de l'incendie?


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H


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L -&o./ .tr 0'rt"1.t(

HH


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sonna, et les cin! enfants se !uitt/rent. +atty alla dTner (l'"tel, avec son papa et sa maman. arry et -aisy enfourc"/rentleur bicyclette et rentr/rent ( la maison. )ip alla dTner et Betsy se

couc"er. +oy accompa&na son #eune maTtre !ui se mit au litaussitt apr/s avoir dTn, car ses bleus lui faisaient encore mal.+oy les considra attentivement, mais d'un air un peuddai&neu.

$ -emain, !uand le va&abond viendra c"erc"er les bottes!ue maman m'a promises pour lui, nous lui poserons !uel!ues!uestions, dit )ip ( Betsy.

Quelles !uestions?

@ous lui demanderons, tout de &o, s'il a vu )eeks se cac"erdans le foss, dit )ip. 5'il rpond oui, nous serons sPrs de notrefait. %


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dans la tonnelle. (, sur une petite table, il avait dpos lesbottes. es yeu du va&abond brill/rent en les voyant. $ -e bellesbottes* fitil. 3lles m'iront comme des &ants *


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es c"oses devenaient de plus en plus compli!ues. )eutKtre M. 5mellie et >orace )eeks avaientils complot l'incendieensemble? es enfants ne savaient plus !ue penser.

$ 3couteF... %, commena )ip.Mais le va&abond considrait !u'il avait asseF parl.$ -onneFmoi mes bottes, ditil. e ne vous raconte plus rien.

e finirai par Ktre mKl ( des affaires louc"es, si #e ne fais pasattention. e n'y tiens pas du tout. e suis un &ars "onnKte, moi. %

II mit ses nouvelles bottes, !ui taient un peu trop Bandespour lui, mais il n'en tait !ue plus ( l'aise, et s'loi&na d'un airravi.

$ 3" bien, le myst/re s'paissit, dit +atty. ;u lieu d'une seulepersonne dans le foss, il y en avait deu. e premier, c'taitsPrement notre c"er >orace. Mais l'autre? )eutKtre arry et -aisyaurontils des nouvelles fraTc"es pour nous. %

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6out le temps !ue le va&abond avait pass dans latonnelle, +oy n'avait pas cess de &ro&ner et +atty avait dP letenir en laisse pour l'empKc"er de se #eter sur le vieil "omme.

Mais, tout ( coup, le c"ien se mit ( #apper #oyeusement.$ II a entendu arry et -aisy, fit Betsy.


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CHAPITRE +II

M. SMELLIE ET LES(SEMELLESDE CAOUTCHOUC

;884et -aisy pass/rent une matine passionnante. Ilsavaient dcid d'intervieJer le vieu M. 5mellie le plus vitepossible. Ils discut/rent de la meilleure faon de l'approc"er.

$ )uis!ue c'est si pr/s, nous ne pouvons pas aller luidemander un verre d'eau, dit -aisy. e n'ai pas la moindre ide.Quel prtete pourrionsnous bien trouver pour aller le voir? %

;pr/s !uel!ues instants de rfleion O$ 5i nous #etions notre balle dans son #ardin? proposa

arry. 3t puis apr/s?

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U 3t puis apr/s, petite sotte? ;pr/s, nous irions la c"erc"er,en escaladant le mur, et il nous demanderait peutKtre ce !ue noussommes venus faire c"eF lui.

U Bonne ide %, dit -aisy.arry #eta donc sa balle le plus "aut !u'il putR elle passa pardessus les arbres et tomba au milieu de la pelouse, dans le #ardind'( ct. es enfants coururent #us!u'au mur, l'escalad/rent et setrouv/rent dans les buissons !ui formaient le fond du #ardin de M.5mellie.

5ans se cac"er, bien au contraire, arry et -aisy travers/rentla pelouse et se mirent ( c"erc"er leur balle. 3n ralit, ils la

voyaient tr/s bien O elle tait au bord d'un parterre de ross. 6outen c"erc"ant, ils s'interpellaient ( voi forte, pour !ue, del'intrieur de la maison, on pPt les entendre.

Bientt, ainsi !u'ils l'espraient, une fenKtre s'ouvrit, et unvieu monsieur passa la tKte de"ors. Il avait le crnecompl/tement c"auve, mais une barbe "irsute lui descendait#us!u'( mi&ilet. Il portait de &rosses lunettes ( monture d'caill,!ui lui donnaient de tr/s &ros yeu.

$ Qu'estce !ue vous faites? % criatil.arry courut vers lui et rpondit, tr/s poliment O$ 'esp/re !ue cela ne vous dran&e pas, monsieur, !ue nous

c"erc"ions notre balle !ui vient de tomber dans votre #ardin? %9n souffle de vent, !ui #eta les c"eveu de -aisy dans son

visa&e, souleva aussi la barbe de M. 5mellie et, s'en&ouffrant (l'intrieur de la maison, fit voler des papiers !ui se trouvaient sur

le bureau du savant. 'un de ces papiers passa par la fenKtre. M.5mellie essaya bien de le rattraper, mais en vain. e papier tombasur le sol.

$ e voici* dit arry, en ramassant le papier et en le rendantau vieu monsieur. Quel drle de papier* Il est tr/s pais, tout#aune, et l'criture !ui le couvre est bien curieuse aussi.

1


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U


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alors? demanda arry, en recommenant ( essuyer ses pieds,pour prolon&er la conversation.

U 5Prement pas, dit Mlle Mi&&le. Il m'a dit !u'il ne

remettrait #amais les pieds c"eF un personna&e aussi &rossier!ue M. Brick* )auvre M. 5mellie* Il ne mrite pas d'Ktre traitcomme M. Brick s'est permis de le faire. M. 5mellie est un peudistrait, un peu biFarre !uel!uefois, mais il ne ferait pas de mal (une mouc"e.

U Il est sPrement all voir l'incendie c"eF M. Brick? %demanda -aisy.

Mlle Mi&&le secoua la tKte.

$ @on, ditelle.


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cet imbcile de Brick ne cesse de me contredire, et ilm'embrouille.

U =ous aveF dP Ktre impressionn par votre discussion, il y

a !uel!ues #ours %, dit -aisy, sur un ton de condolance.M. 5mellie enleva ses lunettes, les frotta sur sa manc"e etles remit sur son neF.

$ Bien sPr, fitil. e dteste les discussions.


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Mlle Mi&&le tenait un plateau avec des petits pains et unverre de lait. 3lle alla dposer le tout sur une table, dans le bureaude M. 5mellie, !ui continuait ( prorer devant le mal"eureu

arry. -aisy suivit Mlle Mi&&le sur ses talons, dans l'espoir !uepersonne ne remar!uerait l'norme bosse de son pullover.$ 'ai pens !ue les enfants prendraient part avec plaisir (

votre collation, monsieur %, dit Mlle Mi&&le.)uis, se retournant O$ -ieu du


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#et ( la porte. Il m'a tellement fait peur !ue #'en ai oublimes documents c"eF lui.

)auvre M. 5mellie* compatit -aisy. 3t vous n'aveF

entendu parler de l'incendie !ue le matin suivant?3actement, dit M. 5mellie. @'Ktesvous pas all vous promener dans la direction de

la maison de M. Brick, ce soirl(? demanda arry. 5i vous ytieF all, vous aurieF pu voir le feu !ui commenait deprendre. %

es lunettes de M. 5mellie lui tomb/rent du neF. Il les

ramassa et les remit en place d'une main tout ( couptremblante. Mlle Mi&&le essaya de le calmer O$ =oyons, voyons, ne vous a&iteF pas, monsieur. BuveF

plutt votre lait. =oil( plusieurs #ours !ue vous n'Ktes pas dansvotre tat normal. =ous m'aveF dit vousmKme !ue vous nesavieF pas dans !uelle direction vous tieF all ce soirl(. =ousaveF fait un tour, simplement.

:ui, dit M. 5mellie, en se laissant lourdementtomber dans une c"aise.


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l'incendie. )eutKtre atil oubli !ue c'est lui !ui a mis le feu?:u peut Ktre se le rappelletil, et c'est pour cela !u'il a peur?

" Myst/re* rpondit arry. Il a l'air si dou, !u'on

l'ima&ine mal en train de mettre le feu ( une maison. 3tpourtant, s'il se mettait vraiment en col/re... ;u fait, -aisy,!ue cac"estu donc sous ton pullover?

9n soulier ( semelle de caoutc"ouc, avec un dessincurieu, dit -aisy, en tirant le soulier de sa cac"ette.

:n dirait !ue c'est le mKme motif, dit arry.


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CHAPITRE +III

DES NOUVELLES DE LILY

;884 et -aisy re#oi&nirent les autres dtectives encourant. -aisy brandissait le soulier. $ -aisy, tu as trouv lessouliers ( semelles de caoutc"ouc !ui ont fait les empreintesde la prairie? demanda +atty.

e crois !ue oui, rpondit -aisy, tr/s solennelle. arry etmoi, nous sommes alls voir M. 5mellie, comme nous enavions l'intention, et pendant !u'il causait avec arry, #'aifouill dans le placard du "all, l( oS il ran&e ses souliers ettoute sorte de c"oses. 3t #'ai trouv une seule paire de souliers!ui avait des semelles en caoutc"ouc, et #e suis pres!ue sPre!ue les dessins correspondent.

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:n dirait bien !ue oui, fit )ip. 5Prement, dit +atty. e le sais, parce !ue c'est moi !ui ai

copi l'empreinte.

3t moi, dit Betsy, #e crois !ue ce n'est pas le mKmedessin. Ici, les carrs sont trop &rands. e suis sPre !ue ce n'estpas le mKme soulier.

8idicule, fit )ip. 6u es petite, tu n'y connais rien.+atty, va c"erc"er le dessin dans la tonnelle, pour prouver (Betsy !u'elle dit des sottises. %

+atty courut le c"erc"er. Il le trouva derri/re la planc"e (

secret et le rapporta au autres, !ui attendaient avecimpatience.Minutieusement, ils compar/rent le dessin et la semelle.

3t puis ils soupir/rent profondment, car ils s'taient tromps.$ Betsy a raison, dit +atty. es carrs de la semelle sont

plus petits !ue ceu du dessin. 3t #e suis sPr !ue le dessin estbon, parce !ue #'ai tout mesur tr/s soi&neusement. e suis tr/sfort pour ce '&enre de c"oses. e russis tou#ours (...

6aistoi, dit arry, !ue les vantardises de +atty mettaienttou#ours en col/re. Betsy a raison. Bravo, ma petite Betsy* %

Betsy rou&it de plaisir. 3lle avait dit !u'elle apprendrait ledessin par cNur et elle l'avait fait. Mais elle tait aussi due!ue les autres de constater !ue -aisy s'tait trompe.

$


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)eutKtre M. 5mellie? =ous dites !u'il est sorti ce soirl(, etnous savons !ue )eeks est sorti aussi. Ils ont peutKtre mis le feuensemble.

U )ossible, dit arry, d'un ton pensif. Ils se connaissaientsPrement, et ils ont pu se mettre d'accord pour punir le p/re Bric(brac de sa mc"ancet.


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c"ose pour les c"ats. 3t puis il y a le soulier de M. 5mellie.Quand le lui rendronsnous?

U


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U Inutile, rpondit +atty. 3t si vous continueF ( discutercomme vous faites, ce sera l'"eure du &oPter avant !ue nousn'ayons bou& de place.

U @ous re&arderons ses bleus au retour, c"uc"ota -aisy (arry. Il boude trop, maintenant. %Ils partirent donc pour la maison de M. Brick.$ @ous sommes sPrs !ue le p/re Bric(brac ne nous mettra

pas ( la porte, parce !ue #e l'ai vu !ui passait en voiture, dit )ip.U Il faut se rpartir en deu &roupes, dit arry. es uns

discuteront avec Mme Minns pendant !ue les autres sedbrouilleront pour entraTner ily dans le #ardin et pour la faire

parler. @ous verrons comment les c"oses se prsentent. %II se trouva !ue tout se prsentait bien. Mme Minns taitsortie, et ily tait toute seule ( la cuisine. 3lle fut ravie de voirles enfants et +oy.

$ e vais mettre )ussy et les petits c"ats dans le "all,

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ditelle, et #e vais fermer la porte.


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$ Mais vous aurieF dP le raconter ( tout le monde, dit enfinarry. 5i vous raconteF cela, personne ne pourra plus prtendre!u'>orace a brPl le pavillon. %

es yeu de ily se remplirent de larmes.$ =oyeFvous, epli!uatelle, Mme Minns dit !ue #e suistrop #eune pour me marier, mais >orace )eeks et moi, nous nousaimons. M. Brick me dit !u'il me c"assera s'il me rencontre #amaisen train de me promener avec >orace, et Mme Minns a promis (M. Brick de le prvenir si elle me prenait #amais ( parler ( ce#eune "omme. ;lors, #e n'ose mKme pas aller au cinma avec luiou lui adresser la parole dans la maison.

U )auvre ily* s'apitoya -aisy. ;lors !uand vous aveFentendu !ue tout le monde disait du mal de lui, vous aveF eu tr/speur et vous lui aveF crit.

U :ui, dit ily. 3t si #e raconte oS #'tais, ce soirl(, #eperdrai ma place. 3t >orace ne peut pas dire !u'il tait avec moi,parce !u'il sait !ue #'aurai des ennuis, s'il le dit.

U :S tieFvous alls? demanda +atty.U e suis alle ( bicyclette #us!u'( mic"emin de \ilmer

Green, raconta ily. @ous nous sommes rencontrs c"eF sa sNur!ui "abite l(bas, nous avons &oPt et dTn ensemble. @ous avonsracont ( sa sNur comment >orace avait perdu sa place, et elle adit !ue son mari pourrait peutKtre lui donner du travailavant !u'il trouve un autre emploi. %

+atty se rappela !ue le va&abond avait dit !u'il avait vu>orace )eeks, cet apr/smidil(. ily mentait donc?

$ ]tesvous bien sPre !ue >orace n'est venu ici ( aucunmoment de l'apr/smidi? % demanda +atty.5es petits amis savaient bien pour!uoi il posait cette !uestion

O eu aussi, ils se rappelaient le tmoi&na&e du va&abond.$ @on, non* Il n'est pas venu* % cria ily, terrifie.3lle tordait un mouc"oir dans ses mains.$ >orace n'est pas venu ici. @ous tions c"eF sa sNur.

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-emandeFlui. 3lle vous le dira %, rptaitelle.arry sentit !ue ily avait peur et !u'elle mentait. Il rsolut

de payer d'audace.

$ ily, fitil &ravement, !uel!u'un a vu >orace ici ce soirl(.%ily car!uilla des yeu "orrifis.$ Impossible* criatelle. )ersonne n'a pu le voir.U 3" bien, on l'a vu. % ily se mit ( san&loter.$ Qui, !ui? demandaitelle. Mme Minns et sa sNur taient

dans la cuisine. M. Brick et le c"auffeur taient sortis. Il n'y avaitpersonne. e sais !u'il n'y avait personne.

U orace c"eF sa sNur, il m'a dit !u'ilavait laiss des affaires ( lui c"eF M. Brick, mais !u'il n'osait pasvenir les demander au patron. ;lors #e lui ai dit O $ >orace, M.Brick est $ sorti cet apr/smidi, tu peu venir les c"erc"er pendant$ !u'il n'est pas l(. %

es enfants l'coutaient, en retenant leur souffle. 3nfin, ilsapprenaient la vrit.

ily continua son rcit, tout en tordant son mouc"oir O$ ;lors, nous avons pris une tasse de t", et puis on est venus

( bicyclette #us!u'ici, et on a laiss nos vlos derri/re la "aie.

)ersonne ne nous a vus. @ous avons marc" derri/re la "aie#us!u'au #ardin de M. Brick. )uis, on s'est cac"s dans lesbuissons, pour couter si personne ne venait. %

es enfants ac!uiesc/rent de la tKte. e va&abond avaitentendu )eeks c"uc"oter O c'tait avec ily !u'il avait dPc"uc"oter.

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$ Bientt, continua ily, #e me suis aperue !ue Mme Minnset sa sNur discutaient ensemble O elles pouvaient continuerpendant des "eures, alors #'ai offert ( >orace d'aller lui c"erc"er

ses affaires, mais il voulait le faire luimKme. -onc #'ai fait le &uetpendant !u'il se &lissait dans la maison par une fenKtre ouverte,!u'il reprenait ses effets et !u'il venait me retrouver dans lesbuissons. 3t apr/s a, nous sommes partis sans avoir vu personne.

>orace n'a pas profit de cette promenade pour aller faire untour du ct du pavillon? % demanda arry.

ily eut l'air indi&n O$ 5Prement pas* s'criatelle. -'abord, #e l'aurais vu. )uis, il

n'a pas t parti plus de trois minutes. 3nfin >orace ne ferait#amais une c"ose pareille* ;lors, dit arry, >orace est limin. Il n'est pas

l'incendiaire. %6ous les enfants' pensaient comme lui.$ =ous aveF eu raison de nous parler franc"ement, ily,

reprit arry. Mais en ce cas, #e me demande !ui a bien pucommettre le crime.

Il ne reste plus !ue M. 5mellie %, dit innocemment Betsy.5es paroles produisirent le plus inattendu des effets. ily

poussa un cri ai&u et re&arda Betsy comme si elle ne pouvait encroire ses oreilles. a #eune servante ouvrait et refermait sabouc"e ( la mani/re d'un poisson et semblait incapable de dire unmot.

$ Que se passetil? demanda arry, tout surpris. )our!uoi la

petite atelle dit a? c"uc"ota ily.


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Et vous, Lily, $ouruoi $araissez-vous si sur$rise / 0

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nous aveF dit !ue vous n'avieF vu personne !uand voustieF avec >orace.

U orace.

U 3videmment, fit arry. e comprends maintenant

pour!uoi vous n'aveF rien dit au dbut O vous avieF peur. 3"bien, soyeF tran!uille O nous ne raconterons rien ( personne, etnous allons nous occuper srieusement de ce M. 5mellie* %

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CHAPITRE +IV

CIRR%ULE) JOUE LES TROUBLE2FTE

;)875avoir pris con& de ily, !ui se sentait soula&ed'avoir racont ses ennuis ( ses petits amis, les enfants all/rent&oPter c"eF )ip, tout en discutant des informations !u'ilsavaient runies. $ La avance, a avance, dit )ip en se frottant

les mains. e suis persuad !ue )eeks n'a rien ( voir avecl'incendie. e coupable, c'est M. 5mellie.


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II a peutKtre cac" la bonne paire !uel!ue part, dit +atty,de peur !u'on ne le reconnaisse ( ses traces.

3act, approuva arry. 5i seulement nous pouvions

trouver !uel!u'un avec un accroc ( sa veste de flanelle, la!uestion serait r&le.e plus ur&ent, fit -aisy, c'est de c"erc"er les c"aussures.

8appelletoi O il nous a dit !ue Mlle Mi&&le n'avait pas le droitde ran&er son bureau. Il a tr/s bien pu cac"er ses souliers dansun placard, ou derri/re une ran&e de livres.

6r/s #uste, fit arry. 6u dois avoir raison, -aisy.


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+atty passa les minutes les plus a&rables de sa vie (e"iber ses bleus, tous, les uns apr/s les autres et surtout celui!ui ressemblait ( une tKte de c"ien. Mme >ilton ne saisit peut

Ktre pas tr/s bien la ressemblance, mais elle eut l'air intresse.es enfants taient furieu. Ils avaient fait tous leurs effortspour &urir +atty de sa vantardise, et voil( !ue la maman de)ip le faisait retomber dans ses "abitudes.

;u bout de cin! minutes, +atty tait en train de luiraconter l'"istoire du bleu !ui avait eu la forme d'une cloc"e, etde celui !ui avait ressembl trait pour trait ( un serpent.

$ )our les bleus, il n'y a pas ( dire, #e suis dou, dclaratil. 3t encore, au#ourd'"ui, ce n'est rien. =ous verreF demain,!uand #e serai #aune*...

)artons, souffla arry ( )ip. e ne peu pas supporter ce&ros plein de soupe !uand il a une crise* %

es !uatre enfants laiss/rent donc +atty en discussionanime avec Mme >ilton, et s'clips/rent. +oy resta avec sonmaTtre, ( remuer la !ueue, et ( admirer les bleus multicolores.

$ :n va aller faire un tour ( bicyclette, proposa )ip. +attyme porte sur les nerfs, !uand il se &onfle comme a* %

;ussitt dit, aussitt fait. ors!ue Mme >ilton eut !uitt+atty et !ue celuici se retrouva tout seul, il fut "orriblementve, et passa une "eure ( se morfondre.

ors!ue les autres revinrent, il leur dit tout net ce !u'ilpensait d'eu O

$ Bande de lc"eurs* Qu'estce !ui vous a pris de partircomme a? 3n voil( une faon de traiter tes invits, )ip* =ousKtes tous des mal levs*

@ous pensions !ue tu en avais pour une bonne "eure (raconter tes "istoires de bleus ( Mme >ilton, dit arry. @eprends pas l'air si froce, +atty. 5i tu faisais un peu moinsl'idiot^

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demie, environ, et puis nous ferons une reconnaissance pourvoir si le vieu 5mellie est tou#ours dans son bureau. )as la peinede prendre de ris!ues tant !u'il n'est pas couc". 'ennui, c'est

!u'il fait peutKtre partie de la corporation des &ens !ui ne semettent pas au lit avant trois "eures du matin. @ous verrons bien.'y serai ( neuf "eures et demie, dit +atty. :S est le soulier?

-ans la tonnelle? e le prendrai avec moi, il fera noir et personnene verra ce !ue #e porterai. %

3n voyant !u'on lui demandait de participer ( une entrepriseaventureuse, +atty avait oubli de bouder. Il demanda ( arry oSserait le rendeFvous.

$ Moi, dit arry, #e &rimperai pardessus le mur, au fond du#ardin. Mais toi, tu ferais mieu de suivre la route #us!u'( la &rilleet d'entrer dans le #ardin pardevant. )uis tu feras le tour de lamaison et nous nous rencontrerons !uel!ue part derri/re lamaison. =u?

-'accord, dit +atty. e crierai comme la c"ouette pour teprvenir !uand #e serai en place.

6u sais crier comme la c"ouette? demanda Betsy. Bien sPrR coute %, fit +atty.Il mit ses deu pouces l'un contre l'autre et arrondit les

paumes de ses mains. )uis il souffla doucement entre ses pouceset un ululement sinistre retentit aussitt.

$ :"* ce !ue tu es adroit, +atty* % s'cria Betsy, pleined'admiration.

+atty ulula encore une fois. Il ululait vraiment tr/s bien.

$ 5ensationnel* % dit Betsy.+atty ouvrit la bouc"e pour epli!uer !u'il pouvait imitertoute une srie d'autres animau, mais en voyant l'epression dearry, il #u&ea plus prudent de s'abstenir. Il referma la bouc"eprcipitamment.

$ Bon, fit arry, alors tout est r&l. 8endeFvous derri/re lamaison de M. 5mellie, ( neuf "eures et demie. 5i&nal dereconnaissance O le cri de la c"ouette. e pense

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(atty ulula en"ore une ois.

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!ue #'arriverai avant toi et !ue #e serai cac" dans lesbuissons, ( t'attendre. %

3n allant se couc"er, ce soirl(, les enfants taient tout

mus.; neuf "eures di, +atty tei&nit la lumi/re dans sac"ambre et passa la tKte dans le couloir. Il n'y avait personne. e&ros &aron descendit l'escalier ( pas de loup. Il traversarapidement le #ardin de l'"tel et se trouva bientt dans l'avenue,le soulier cac" sous la veste.

; neuf "eures et demie, +atty arriva devant la maison deM. 5mellie. es fenKtres taient teintes. +atty attendit !uel!uesmoments en se promenant pour Ktre sPr !ue la voie tait libre.

Quel!u'un se tenait dans l'ombre, adoss ( un des arbres dela route, mais +atty ne remar!ua rien. Il tait #uste sur le point defranc"ir la &rille lors!u'une poi&ne brutale s'abattit sur sonpaule.

-e peur, +atty faillit perdre .connaissance. Il poussa un cri"orrible et laissa tomber le soulier de M. 5mellie.

$ 3t alorrss? % dit une voi !ue +atty ne connaissait !uetrop bien.9ne torc"e lectri!ue s'alluma et aveu&la le mal"eureu

&aron, et la voi de $


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3t !u'estce !ue vous en faites, de ce soulier? demanda $


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CHAPITRE +V

LARRY ET FATTY EN DAN%ER

9@3@:9=33 +:I5, le pauvre +atty faillit mourir de peur,car !uel!u'un venait de le saisir par le bras. Il s'tait attendu ( unsifflement en rponse ( son ululement, mais arry, cac" derri/re

les buissons devant les!uels +atty se tenait, l'avait aussitta&ripp.$ ;[e* cria +atty.


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$ ;nimal* s'cria le c"ef lors!ue l'ad#oint eut termin. 'unde nos meilleurs indices * 3t tu le donnes ( $


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aperu le placard oS -aisy avait trouv le soulier. Qui sait?)eutKtre avaitelle mal c"erc"? Il dcida d'aller y passer uneinspection ( son tour.

Il se &lissa donc dans le placard et se mit ( tourner et (retourner tous les souliers et toutes les bottes !ui s'y trouvaient. Ils'absorba si bien dans cette intressante occupation, !u'iln'entendit pas !u'on introduisait une clef dans la serrure de laporte d'entre. Il n'entendit pas non plus le maTtre de maisonrefermer la porte, puis traverser le "all tout tran!uillement etentrer dans le bureau... +atty ne s'aperut de sa prsence !uelors!ue le vieu savant eut allum l'lectricit et bien entendu, il

tait trop tard pour prvenir arry.arry fut pris alors !u'il fouillait dans un secrtaire. uiaussi, il ne s'aperut !u'il y avait !uel!u'un dans la pi/ce !uelors!ue la lumi/re #aillit.

>orrifi, il fit volteface. M. 5mellie et le #eune &aron sere&ard/rent O celuici pouvant, celuil( fou de ra&e.

$ =ous Ktes un voleur* dit M. 5mellie. 9n cambrioleur. 9nmc"ant &arnement. e vais vous enfermer et appeler la police. %

-'un bond, il fut sur arry, l'empoi&na d'une maintonnamment robuste et le secoua de toutes ses forces. arry"aletait O

$e vous en prie, monsieur, #e vous en prie*... %Mais M. 5mellie n'avait pas l'intention d'couter ses

eplications. 5es vieu papiers taient ce !u'il avait de plus c"erau monde, et il lui suffisait de voir !uel!u'un y mettre le neF, pour

perdre son san&froid. 6out en marmonnant des menaces terribles,il fit sortir arry dans le "all sans cesser de le secouer. e pauvre+att

blyton enid série mystère détectives 1 le mystère du pavillon rose 1943 the mystery of the burn...

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