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Terriers de blaireaux en milieu vicole Quelle attitude adopter ? Pourquoi le blaireau choisit-il des secteurs cultivés ? Les blaireaux sont des mammifères craintifs et inof- fensifs. Très territoriaux, ils affectionnent la plupart du temps des secteurs calmes, loin des activités humaines et préservés de dérangement. Passant l’essentiel de la journée au fond d’un terrier, ils ont besoin d’un terrain suffisamment meuble et bien drainé pour installer leurs galeries. En Alsace, ce sont notamment les pentes du piémont vosgien qui ont leur préférence (même si l’on trouve des blaireaux sur l’ensemble de la région, de la plaine aux Hautes-Vosges). Les blaireaux ont deux types de terriers : le « princi- pal », qui est occupé par le clan toute l’année, et le ou les terriers dits « secondaires », qui accueillent un ou plusieurs individus ponctuellement, à la ma- nière de l’usage que certains d’entre nous font de leurs résidences secondaires. Le terrier princi- pal est généralement composé de nombreuses gueules (ouvertures donnant accès à une galerie), tandis que les terriers secondaires n’en possèdent qu’une ou deux. Ce sont en général ces derniers terriers qu’on trouve dans les cultures. Les blaireaux creusent parfois leurs terriers dans des vignes ou dans des cultures. Les galeries peuvent alors fragiliser le sol, qui peut s’effondrer au niveau de l’entrée et provoquer le renversement des tracteurs. Ce problème de sécurité peut être une réelle entrave aux activités agricoles et représente un risque humain à prendre en compte. Toutefois, détruire les animaux « gênants » ou obturer leur ter- rier ne fait que repousser le problème : une nouvelle famille s’installera inévitablement dans le même secteur à court ou moyen terme, car tout territoire vacant est réoccupé. D’autres solutions, pérennes, doivent donc être recherchées et apportées.

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Page 1: blaireaux en milieu viticole - Association Oiseaux Nature | … · vidus sur un territoire donné : il peut aller du couple jusqu’à une quinzaine d’individus. La vie sociale

Terriers de blaireaux en milieu viticole

Quelle attitude adopter ?

Pourquoi le blaireau choisit-il des secteurs cultivés ?

Les blaireaux sont des mammifères craintifs et inof-fensifs. Très territoriaux, ils affectionnent la plupart du temps des secteurs calmes, loin des activités humaines et préservés de dérangement. Passant l’essentiel de la journée au fond d’un terrier, ils ont besoin d’un terrain suffisamment meuble et bien drainé pour installer leurs galeries. En Alsace, ce sont notamment les pentes du piémont vosgien qui ont leur préférence (même si l’on trouve des blaireaux sur l’ensemble de la région, de la plaine aux Hautes-Vosges).

Les blaireaux ont deux types de terriers : le « princi-pal », qui est occupé par le clan toute l’année, et le ou les terriers dits « secondaires », qui accueillent

un ou plusieurs individus ponctuellement, à la ma-nière de l’usage que certains d’entre nous font de leurs résidences secondaires. Le terrier princi-pal est généralement composé de nombreuses gueules (ouvertures donnant accès à une galerie), tandis que les terriers secondaires n’en possèdent qu’une ou deux. Ce sont en général ces derniers terriers qu’on trouve dans les cultures.

Les blaireaux creusent parfois leurs terriers dans des vignes ou dans des cultures. Les galeries peuvent alors fragiliser le sol, qui peut s’effondrer au niveau de l’entrée et provoquer le renversement des tracteurs. Ce problème de sécurité peut être une réelle entrave aux activités agricoles et représente un risque humain à prendre en compte. Toutefois, détruire les animaux « gênants » ou obturer leur ter-rier ne fait que repousser le problème : une nouvelle famille s’installera inévitablement dans le même secteur à court ou moyen terme, car tout territoire vacant est réoccupé. D’autres solutions, pérennes, doivent donc être recherchées et apportées.

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Tuer un blaireau ou boucher l’entrée de son terrier : des opérations inutiles et inefficaces

Les blaireaux sont très attachés à un territoire. Si les galeries sont bouchées, ils creuseront facile-ment une nouvelle ouverture ou contourneront l’obstacle, même si celui-ci est sensé les en dissua-der (branches, pierres,...).

L’élimination des ani-maux n’est pas plus efficace, car cela revient à rendre le territoire dis-ponible pour d’autres individus, à court ou moyen terme : la so-lution n’est alors que temporaire, et donc non satisfaisante, voire contre-productive.

Terriers de blaireaux en milieu viticole : comment réagir ?Lorsque des terriers de blaireaux sont situés dans une zone cultivée, la première chose à faire est de vérifier si ces terriers provoquent des gênes avérées à l’activité agricole ou pas.

Si ce n’est pas le cas (présence sur un talus ou en marge des cultures), il est important

de laisser les animaux dans ce terrier, en l’état. En effet :

• le dérangement ou la destruction d’un terrier non problématique peut inciter les animaux à quitter ce terrier et à en creuser un nouveau dans un site proche, où il posera de réels pro-blèmes (par exemple, au milieu d’une culture).

• maintenir un clan sur place permet de mieux se familiariser avec ses habitudes et de savoir préci-

sément où sont ses ga-leries et comment elles évoluent.

• la présence de ce clan empêchera l’ins-tallation d’une nouvelle famille à proximité.

• si une seule gueule du terrier est gênante, il est possible de ne neutraliser que celle-là.

Si la présence de terriers de blaireaux peut pro-voquer des renversements d’engins viticoles,

les principes de sécurité exigent de neutraliser le problème.

Une des solutions d’urgence consisterait à ce que l’exploitant agricole cesse de cultiver cette partie de la parcelle, la réservant ainsi entièrement aux animaux, le temps de trouver une solution accep-table pour toutes les parties. Cette étape doit être suivie de mesures concrètes, réalisées par exemple après la récolte (cf. paragraphe page ci-contre).

Les blaireaux rouvrent facilement un terrier bouché ou creusent à côté

Terrier situé sur un talus, non gênant pour la viticulture

Le blaireau, quel statut en Alsace ?Dans le Bas-Rhin, la chasse est interdite ; elle est réglementée dans le Haut-Rhin. Le blaireau n’est pas inscrit sur la liste nationale des espèces dites nuisibles : il ne peut donc pas être piégé.

Un animal gênant ?En dehors des terriers qu’il construit parfois dans des endroits qui perturbent les activités agricoles, le blaireau est discret (c’est la nuit qu’il est le plus actif), farouche et inoffensif.

Amateur de vers, d’escargots, de limaces et occasionnelle-ment de rongeurs, il est même considéré comme un au-xiliaire des cultures, aidant à réguler les pullulations de ces espèces.

S’agissant des dégâts aux cultures, n’oublions pas que le blai-reau est solitaire quand il part à la recherche de nourriture. Par conséquent, les dégâts qu’il occasionne parfois dans un champ de maïs sont minimes (contrairement aux sangliers dont les groupes peuvent atteindre plusieurs dizaines d’indi-vidus).

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Placide, discret et farouche, le blaireau n’est gênant que dans certaines circonstances.

dites nuisibles : il ne peut donc pas être piégé.

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Comment faire fuir durablement des blaireaux d’un secteur où les terriers posent problème ?Faire en sorte que des blaireaux dé-sertent un terrier revient à rendre ce terrier inhospitalier ou impropre aux animaux sur le long terme. Diverses méthodes ont fait leur preuve ; elles sont présentées dans le document annexe. La plus simple consiste à uti-liser des produits répulsifs olfactifs. Plus rarement, la pose d’un clapet an-ti-retour ou d’une clôture électrique peuvent être des alternatives plus effi-caces.

Ces méthodes doivent impérative-ment être entreprises en dehors de la saison de reproduction des blai-reaux (voir p.4). Dans tous les cas, de-mander l’avis d’un expert limitera les erreurs et améliorera les chances de succès.

Il reste essentiel d’avoir à l’esprit que la famille de blaireaux qui fuit un sec-teur se déplacera nécessairement sur un autre secteur pour créer un nouveau terrier. Réserver un espace potentiellement favorable (bosquet, talus végétalisé,...) à l’espèce, dans un rayon proche du terrier neutralisé, peut inciter les blaireaux en recherche d’un site alternatif à s’y installer. Les avantages de cette solution, si elle fonctionne, est que les animaux conti-nueront d’occuper un territoire sur le même secteur (donc ne permettront pas l’intrusion d’un nouveau clan) et que leur terrier ne gênera plus l’acti-vité agricole.

Présence d’un terrier : qui l’occupe ?Le blaireau n’est pas le seul à creuser des terriers et à les occuper. Renards et lapins de garenne ont ainsi les mêmes mœurs ; ces deux espèces utilisent d’ail-leurs parfois les terriers du mustélidé, voire cohabitent avec lui. Avant d’agir, il est donc primordial de s’assurer qu’il s’agit bien de blaireaux. Les indices à repérer sont les suivants (au moindre doute, contactez-nous) : • une ou plusieurs gueules (ouvertures) distantes d’une douzaine de mètres

environ,• coulées : sentiers empruntés par les animaux qui passent systématique-

ment au même endroit pour se déplacer en dehors du terrier, laissant des traces nettes, où l’herbe ne repousse pas ou peu,

• gouttières (voie d’accès à l’intérieur de la gueule) ; le blaireau n’entre et ne sort pas en ligne droite de son terrier mais en suivant une trajectoire courbe, en forme de virgule et creusée,

• galeries descendantes (et non horizontales),• empreintes similaires à celle d’un ours, en modèle réduit,• présence éventuelle de latrines (dépression dans le sol dans lequel l’animal

laisse ses déjections),• cône de déblais de terre devant la gueule, • déblais d’herbes sèches ou de feuilles mortes devant la gueule (les blaireaux

remplacent régulièrement ou aèrent leur litière).

Première étape : repérer les indices de présence pour s’assurer qu’il s’agit bien d’un blaireau

Plantigrade, le blaireau laisse des empreintes non confondables, similaires à celles d’un ours miniature.

3 cm

5 cm

terrier principal

terrier secondaire

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ActivitéLe blaireau est actif essentiellement la nuit, hormis en plein été où il sort avant la tombée du jour pour disposer de suffi-samment de temps pour trouver sa nourriture. Cette activité se déroule toute l’année, même en hiver (pas d’hibernation).

HabitatMilieu : on trouve des blaireaux sur l’ensemble du territoire alsacien. Les milieux qu’il affectionne le plus allient un bon couvert végétal et des sols meubles et bien drainés.Terrier : le terrier du blaireau s’étend sur 10 à 15 m de long et 5 m de large (parfois plus). Il présente plusieurs entrées (ou gueules) et est toujours doublé de terriers dits secondaires, qui servent ponctuellement de refuge, tout au long de l’année  ; ces derniers peuvent être localisés à plusieurs centaines de mètres des principaux.Cohabitation : le blaireau peut cohabiter avec d’autres mam-mifères, tels que lapins et renards. Une fois abandonnée, sa galerie peut servir de gîte au putois, à la salamandre, au chat sauvage...

NourritureLe blaireau est omnivore. Ses sens les plus développés sont l’ouïe et l’odorat. Son régime alimentaire varie d’une région et d’une saison à l’autre. En Alsace, sa préférence se porte ma-joritairement sur les lombrics et les limaces, ainsi que sur les gros insectes, les baies sauvages, les fruits, les céréales et les amphibiens. En hiver, il consomme occasionnellement des charognes et des rongeurs. Sa réputation de mangeur d’œufs ou de petit gibier à plumes est injustifiée.

Vie socialeLes blaireaux ne sont généralement pas des animaux solitaires. La structure d’un groupe varie en fonction de la densité d’indi-

vidus sur un territoire donné : il peut aller du couple jusqu’à une quinzaine d’individus. La vie sociale est très développée. Les femelles donnent généralement naissance à 2 ou 3 petits, qui sont élevés au fond de leur terrier jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de 6 semaines. Le succès de la reproduction est toutefois faible (seule une femelle sur 3 met bas), faisant des blai-reaux une espèce peu prolifique.

MenacesEn Alsace, le blaireau n’a pas de prédateurs naturels. L’espèce souffre principalement du morcellement et de la disparition de son habitat, des collisions contre les véhicules et du braconnage (ou de la chasse dans le Haut-Rhin).

EffectifsL’étude menée en Alsace depuis les années 2000 montre que la population de blaireaux n’est plus en augmentaion depuis une quinzaine d’année (rappelons que l’espèce a frôlé l’extinc-tion dans les années 80 suite au gazage mené massivement pour lutter contre la rage vulpine ; seul l’arrêt de ce gazage a permis aux effectifs de remonter et d’atteindre les niveaux actuels, stables).

CARTE D’IDENTITE

Nom : Blaireau d’Europe (Meles meles)

Famille : mustélidés (le plus grand d’Europe)

Taille : entre 70 et 90 cm (corps) + 20 cm de queue. 30 cm au garrot.

Poids : entre 12 et 20 kg (au début de l’hiver)

Le blaireau est actif essentiellement la nuit, hormis en plein

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LPO AlsacePôle Médiation Faune Sauvage8 rue Adèle Riton - 67000 Strasbourg03 88 22 07 35http://alsace.lpo.fr

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Neutraliser un terrier : comment procéder

Cohabitation possibleLorsqu’il est possible de cohabiter avec l’animal, privilégier cette solution présente l’avantage de stabiliser la situation. Un blaireau ou une famille non dérangé n’a en effet pas tendance à se dépla-cer ou à agrandir son terrier outre mesure.

Afin de sécuriser durablement le site, il peut être utile d’enterrer des traverses de chemin de fer ou des poutrelles aux endroits problématiques, là où les engins agricoles passent et sont sucseptibes de basculer.

Cohabitation impossibleDans le cas où une cohabitation n’est pas possible, l’idée majeure à retenir est de faire fuir dura-blement tout individu du site, de boucher entiè-rement l’ensemble des galeries, de guêter sur le long terme la venue d’un nouveau clan et d’agir pour dissuader ce dernier de s’installer à son tour.

Agir vite, dès qu’une nouvelle gueule apparaît, s’impose.

Le répulsif olfactif est un produit à base de savon noir et de piments (sans danger pour les cultures) qui, pour un animal ayant un odorat 800 fois supé-rieur au nôtre, représente une véritable agression (un peu comme si l’on remplissait notre habitation avec du gaz lacrymogène). Il est utilisé pour faire fuir l’animal de son terrier, lorsqu’il est avéré que le terrier est occupé (ne pas utiliser le produit de manière préventive !)

Comment utiliser le répulsif• Planter un piquet dans l’entrée du terrier et y

attacher une bande de tissu d’1,50 m environ, imbibée de produit répulsif ;

• Pousser la bande de tissus le plus profondé-ment possible dans le terrier au moyen d’un bâton, de telle sorte à ce que la bande de tis-sus soit tendue à l’intérieur du terrier (l’odeur du répulsif ne doit pas rester simplement dans la gueule du terrier mais doit pénétrer jusque dans les chambres qu’utilise le blaireau) ;

• Vaporiser l’équivalent de 2 bouchons de produit autour de la gueule du terrier (à environ 2 m) ;

• Une fois par semaine, revenouveler les opéra-tions.

A chaque passage, il est important de contrôler l’activité du site. Pour ce faire, disposer des brin-dilles dans la gouttière et dans la coulée menant au terrier (une épaisseur suffisante pour couvrir complètement le sol). Si entre deux contrôles du

site, aucune brindille n’a été déplacée, l’animal n’est pas passé.

D’autres signes montrent la désertion du site : présence d’une toile d’araignée dans la gueule, amoncellement de terre à l’entrée,... (si le blaireau est présent il entretient son habitat, gardant la gueule « propre »).

Après une durée variant entre 3 et 5 semaines sans activité sur le site, une obturation complète du ter-rier peut être réalisée.

Méthode à privilégier : usage de répulsifs olfactifs

La pose d’un tissu imbibé de produit répulsif, remplacé tous les 7 jours, incite une famille à quitter son terrier

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L’obturation du terrierIl est possible de boucher un terrier lorsque la dé-sertion du terrier et du site est avérée.

Pour ce faire, la meilleure méthode revient à dis-poser de la terre à l’entrée des galeries, puis à la faire couler au fond du terrier au moyen d’un flux d’eau. L’objectif est de combler l’ensemble des galeries, sur toute leur profondeur, sous peine de voir l’animal réinvestir les lieux. Avoir une citerne d’eau à proximité, voire deux, permet la réalisation de cette opération.

Le rebouchage peut être terminé, en plaçant de grosses pierres aux endroits où étaient situées les gueules, puis en les recouvrant d’une couche de terre. Ainsi obturées, les galeries ne peuvent être rouvertes.

Le site peut toutefois rester potentiellement inté-ressant pour l’espèce (couvert végétal, pente, sol meuble et bien drainé, proximité d’une source de nourriture…) et implique donc qu’un nouvel ani-mal puisse à court ou moyen terme intaller un nou-veau terrier à proximité.

Seule une vigilance régulière et la pose immédiate de répulsifs rendront petit à petit le site inhospita-lier pour l’espèce et éloigneront durablement les animaux.

La pose de clapets anti-retourDans certaines situations urgentes, il est possible d’installer un clapet an-ti-retour, en dehors des périodes critiques (fé-vrier-juin). A la nuit tombée, l’animal sortira de son ter-rier mais ne pourra pas y re-tourner. La pose de produit répulsif autour des gueules complète efficacement ce dispositif. Un suivi assidu du site est indispensable.

L’installation de clôtures électriqueIl peut être envisagé de dissuader des blaireaux de fréquenter un site en installant une clôture électrique, qui se situera entre le terrier principal et le terrier secondaire (ce dernier étant suscep-tible d’être situé en zone viticole, et donc de gê-ner). Cette clôture devra être suffisament longue et basse. L’intérêt est qu’elle peut également freiner le passage de sangliers, souvent amateurs de raisins.

Les méthodes alternatives

Mesures idéales d’une clôture efficace contre l’intrusion de blaireaux

L’utilisation de ces techniques, pour qu’elles soient efficaces,

suppose une parfaite connaissance des moeurs de l’animal.

L’avis d’un expert s’impose, faute de provoquer

des situtations contraires aux résultats escomptés.

Ligue pour la Protection des Oiseaux - GEPMAService Médiation Faune Sauvage03 88 22 07 35 - [email protected]

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