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Voyage avec le Coran : Essai de commentaire de cer- tains versets coranique. Page 3 Actualité: Une délégation d’ira- nien chez nous pour une visite de cour- toisie P. 6 Ce que font les autres : Chan- dra Swami Page 7 Supplications : A lire au cours du mois Page 4 ا ات ه و وني ا دار اان : Adresse : P.O. Box : 101 Koutaba. Tel : (237) 70 22 79 10 – 94 03 56 96 Email : [email protected] BINOUR est une revue de l’association DAROU MAHDI. Enregistrée sur le récépissé de déclara- tion d’association n° 016/RDA/F32/BAPP . Rédacteur en chef : CHANGAM Ali Youssouf أت آأت و Dogme : Les réfutations de Buhlûl P. 4 Hadiths du mois : page 6 Sur le chemin du paradis : Pourquoi Dieu nous a crée? Chronique des savants: Cheik Hassan Chérif parle P. 6

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Voyage avec le Coran :

Essai de commentaire de cer-tains versets coranique. Page 3

Actualité: Une délégation d’ira-nien chez nous pour une visite de cour-toisie P. 6

Ce que font les autres: Chan-dra Swami Page 7

Supplications: A lire au cours du mois Page 4

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: ���ان Adresse : P.O. Box : 101 Koutaba. Tel : (237) 70 22 79 10 – 94 03 56 96 Email : [email protected] BINOUR est une revue de l’association DAROU MAHDI. Enregistrée sur le récépissé de déclara-tion d’association n° 016/RDA/F32/BAPP . Rédacteur en chef : CHANGAM Ali Youssouf

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Dogme : Les réfutations de Buhlûl P. 4

Hadiths du mois: page 6

Sur le chemin du paradis: Pourquoi Dieu nous a crée?

Chronique des savants: Cheik Hassan Chérif parle P. 6

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L ouange à Dieu qui a fait de la louange une clef pour l’évoquer, qui a

crée les choses parlant de sa louange et de son remerciement. Que la prière et la paix soient sur son prophète Mouhamad dont le nom est dérivé de son nom « le loué » (Ahamad) et sur les mem-bres purs de sa famille, détenant noblesse et générosité. Certains de nos lecteurs nous ont fait part de leur préoccupation qui consiste à intégrer dans la revue une partie en arabe, bien qu’ils soient minoritaires, nous avons penser résoudre leur problème en y intégrant une nouvelle rubrique int i tu lée « Quismou al-arabiya »(section arabe). Nous leurs prions en toute humi-lité de bien vouloir être très indul-gent de la syntaxe des textes qui ne sera pas toujours parfait pour deux raisons :

•Nous n’avons pas des appareils ou logiciels adapter pouvant effi-cacement résoudre tout le problè-me ;

•Nous n’avons des connaissan-ces approfondies de la langue ara-be. Mais avec l’aide d’Allah qui est le Savant par excellence, et vos critiques et suggestions nous par-viendrons même comme aucune

œuvre humaine ne soit parfaite. Nous voilà à la porte de Rajab et s’ouvre à nous une période de trois mois très riches en Béné-dictions, en Miséricorde, en No-blesse et en toutes sortes de ri-chesses.. Effusions divines in-cessantes et abondantes à ne pas laisser échapper ; étape annuelle indispensable pour préparer nos provisions de l’année et nous remplir de lumières pour ce monde et l’Au-delà. Nombreux sont les propos rapportés sur les faveurs de ce mois. Nous cite-rons à titre d’exemple : « Rajab est le mois de Dieu le Grandiose. Aucun des mois ne l'approche du point de vue de son caractère sacré et de ses faveurs. Le com-bat contre les incroyants durant ce mois est interdit. Voyons ! In-sistait le Prophète(s), Rajab est le mois de Dieu, Sha'aban est mon mois et Ramadan est celui de ma Nation ! » et « Rajab est le mois de la demande de pardon [à Dieu] de ma Nation. Alors, multipliez la demande de pardon [à Dieu] durant ce mois, car Il est Celui qui pardonne, le Très-Miséricordieux. Rajab est appelé « Al- Asabb » (« le plus coulant » ou « déversant ») parce que la Miséricorde est déversée à flots sur ma Nation durant ce mois. » » (Du Messa-ger de Dieu(s), de l’Imam as Sâ-deq(p))

Il est le mois du commencement de la mission du Prophète de l’I-slam (alba‘th), de l’appel géné-ral à l’éducation rationnelle, mo-rale et légale. {Dieu a très cer-tainement fait une faveur aux croyants lorsqu’Il a envoyé chez eux un messager de parmi

eux-mêmes, qui leur récite Ses versets, les purifie et leur en-seigne le Livre et la Sagesse, bien qu’ils fussent auparavant dans un égarement évident !}(164/III Ali ‘Imrân)

Et en premier lieu, un appel à l’é-ducation de la raison, car tant que les passions ne sont pas maî-trisées par la raison, il est diffici-le de prétendre gravir les éche-lons de la spiritualité. « La sa-gesse est la laisse de l’ignorance et des passions qui ressemblent à des animaux sauvages. L’être humain s’égare à moins qu’il ne les dompte. » disait le Messager de Dieu(s). Ainsi, Rajab est le mois de la demande de pardon, des actes d’adoration(1), le mois durant lequel Dieu le Très Elevé multiplie les bonnes actions et efface les mauvaises actions, du-rant lequel Il est avec celui qui Lui tient compagnie, obéit à ce-lui qui Lui obéit, répond à celui qui L’appelle. Dieu a transformé ce mois en une corde qui Le lie à Son serviteur. Celui qui s’y ac-croche L’atteint. Rajab est la première étape pour se préparer à l’Invitation grandiose divine du mois de Ramadan durant lequel toutes les

portes sont ouvertes, où toute chose est offerte à condition d’ê-tre prêt pour recevoir ! (1) voir Mafatîh al-Jinan pour les actes d’adoration recommandés durant ce mois de Rajab

ALI YOUSSOUF CHANGAM

3

… La confrontation avec les épreuves et les problèmes de l’existence fait partie de l’édification même de l’homme et joue un rôle fondamentale dans son pro-grès et son élévation et n’est pas par cette voie que chacun peut réaliser son rang réel dans la vie. Le coran nous met en garde et nous rap-pelle : « les hommes pensent – ils qu’on va les laisser dire : « nous croyons, sans les éprouver ? » C.29/2 ET pour faire face à ses difficultés, le vrai croyant doit faire recours à l’invocation. N’oublions pas de rappeler ainsi que la partie finale du verset qui fait l’objet du commentaire se réfère avec précision et clarté au fait que l’invocation est un acte d’adoration. Car Dieu dit : « invoquez moi, et j’exaucerais vos prières… » Le point qu’il convient de relever à propos du verset que nous étudions ici est que, si le mot adoration qui figure en fin de verset devait être entendu dans le sens de prière, d’invocation qui figure au milieu du verset, ce dernier présenterait une meilleure logique interne, une meilleure cohéren-ce. « … ceux qui sont orgueilleux pour M’adorer entreront prostrés dans la Géheme ». C40/60. Car l’invocation est le culte par excellence, ce qu’il y a de plus signifi-catif dans l’adoration. D’autre part, l’adoration expri-me plus la grandeur du Seigneur, la louange qui lui est due et la gratitude envers les faveurs et bénédictions divines, alors que l’invocation procède des profon-

deurs de l’âme humaine consciente de son impuissan-ce, de la reconnaissance de sa faiblesse et de ses limi-tes. C’est ici que l’on comprend pourquoi l’arrogance, la

vanité stupide des superbes les conduisent à se croire au dessus du besoin d’adresser des prières à Dieu, de reconnaître leur faiblesse, leur indigence ontologique devant la présence Seigneuriale. Voilà pourquoi l’école de la maison prophétique nous enseigne de toujours faire le qunut (l’invocation) dans les prières quotidiennes obligatoire car le fait d’asso-cier prière – invocation ce que les gens orgueilleux re-fusent parce que le sens réel de la sagesse divine les échappe. Louange à Dieu Seigneur des mondes !

A imer l’Imam al-Mahdî(qa) L’amour (ou l’affec-tion) est une question

de cœur et pourtant l’amour à l’é-gard des Imams de la famille du Prophète Mohammed(s) a été ren-du obligatoire au croyant.

{ Dis : « Je ne vous demande pas de rétribution si ce n’est l’amour/affection pour mes proches. »} (23/42 La Consultation) Et les « proches » sont les Imams(p) de la famille du Prophète(s). Le Messager de Dieu(s) raconta que la

nuit où Dieu Tout-Puissant le fit voyager secrètement, Il lui(s) parla des Imams(p). Puis il(s) continua :

« Dieu me demanda : -« Ô Mo-hammed, aimerais- tu les voir [les Imams, de ‘Alî jusqu’au der-nier] ? -Oui ! -Avance devant toi. » Je me suis avancé (devant moi) et [je vis] ‘Alî fils d’Abû Tâleb, Hassan fils de ‘Alî, Hussein fils de ‘Alî, Alî fils de Hussein, Mo-hammed fils de ‘Alî, Ja‘far fils de Mohammed, Moussa fils de

Ja‘far, ‘Alî fils de Moussa, Mo-hammed fils de ‘Alî, ‘Alî fils de Mohammed, Hassan fils de ‘Alî et l’Argument (al-Hujjah ), le Sustentateur (al-Qâ’im) qui était comme un astre au milieu d’eux. -« Ô Seigneur, qui sont-ils ? -Ceux-là sont les Imams et celui-là le Sustentateur (al-Qâ’im) qui rendra licite Mon Licite et illicite Mon Illicite ; il Me vengera de Mes ennemis. Ô Mohammed, ai-me-le parce que Je l’aime, et J’aime ceux qui l’aiment. » »

(du Messager de Dieu(s), Bihâr, vol.36 pp222-223 H21) revue lumière spirituelles

4

C ela se passait au temps de l’Imam al-Kâzhem(p). Alors qu’il(p) diffusait son savoir

lumineux puisé à la source ori-ginelle, des savants égarés vin-rent argumenter avec lui(p), pour réfuter trois de ses dires. La première chose était qu’ils contestaient le fait que Dieu ne pouvait pas être vu. Selon eux, il est impossible qu’une chose qui existe soit invisible. La seconde se rapportait au diable : selon les propos de l’I-mam(p), Satan serait jeté dans l’Enfer des Enfers qui le brûle-ra. Est-il possible que le feu brûle le feu, puisque Satan a été créé à partir du feu ? La troisième chose concernait les actes des hommes. Selon l’I-mam(p), l’homme est responsa-ble de ses actes, dans la mesu-re où Dieu, le Très-Savant, le Très-Sage, l’a créé avec une raison, une volonté.. et il ne doit

pas rejeter sur Dieu la respon-sabilité de ses péchés. Selon eux, comment cela est-ce pos-sible alors que c’est Dieu qui guide les hommes, et que c’est vers Lui que reviennent toutes les choses ? De plus, ce serait, toujours selon eux, nier l’Unicité de Dieu et Sa Seigneurie. Bu-hlûl, présent, entendit leurs pro-pos. Il se leva, prit un morceau de brique faite d’argile et le jeta sur l’un d’entre eux. Très en co-lère, ces savants se rendirent chez le roi abbasside Harûn ar-Rashîd pour se plaindre à lui du comportement de Buhlûl. Ce dernier fut emmené devant Ha-rûn. Pour sa défense, il lui dit qu’il n’avait fait que répondre aux trois réfutations faites par les savants à l’Imam al-Kâzhem(p). Et avant même de leur lais-ser le temps de réagir, il expli-qua : « Ces hommes disent que Dieu existant doit être visible. Maintenant, l’un d’entre eux ne

se plaint-il pas d’une douleur à la tête à cause de la brique re-çue ? Peut-il nous montrer sa douleur et pourtant elle existe, n’est-ce pas ? Comme sa dou-leur existe et nous ne la voyons pas, Dieu existe sans que nous Le voyions de nos yeux. Ils di-sent également que le feu ne peut pas brûler Satan (Iblis) parce qu’il est de feu. Alors, comment a-t-il pu ressentir le coup de la brique d’argile ? L’homme n’est-il pas fait d’argi-le ? Et cette brique avec laquel-le je l’ai frappé n’est-elle pas également d’argile ? Ainsi, si l’argile peut faire du mal à ce qui a été créé à partir d’argile, le feu peut aussi faire du mal et brûler ce qui a été créé à partir du feu. Enfin, ils disent que les hommes ne sont pas responsa-bles de leurs actes mais que c’est Dieu qui les fait. Alors, pourquoi veulent-ils me punir pour un acte que je n’ai pas

Les réfutations de Buhlûl

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«Ô celui en qui je place mon espoir pour tout bien et dont je suis assuré contre Sa colère lors de tout mal, Ô Celui qui donne beau-coup [en échange] de peu, ô Celui qui don-ne à celui qui Le sollicite et qui donne à celui qui ne Le sollicite pas et à celui qui ne Le connaît pas, par Tendresse et Misé-ricorde de Sa Part, donne-moi, par ma demande qui T’est adressée, tout le bien de ce monde et tout le bien de l’Au-delà, écarte de moi, par la demande que je T’a-dresse, tout mal de ce monde et de l’Au-delà, car ce que Tu donnes, nul ne [peut] le diminuer et augmente-moi de Tes Faveurs, ô Très-Généreux ! » Extrait des Invocations de Rajab, de l’Imam as-Sâdeq(p) in

Mafâtîh al-Jinân p502 aux Ed. B.A.A

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Q uestion que tout le monde se pose, surtout au moment des malheurs, des épreuves, des difficultés où

l’on perd goût à la vie, où l’on s’in-terroge sur le sens de la vie. Pour-tant la réponse est simple et connue de tous. Dieu, qu’Il soit glorifié, a envoyé 124 000 Prophètes(p) pour la donner aux gens et nous l’a rappe-lée dans le noble Coran : {Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent. Je ne veux pas de subsistance d’eux, ni ne

veux qu’ils Me nourrissent. En vérité, c’est Dieu, Lui, Celui qui pourvoit, Celui qui détient la for-ce, l’Inébranlable.}(56-58/LI) Dieu explique cela pour nous qui avons besoin de justification, nous qui vi-vons dans le monde de la causalité. Dieu, Lui, n’a pas besoin de nous pour subsister et la création ne cor-respond pas à une finalité en Lui ou pour Lui. Dieu (qu’Il soit Exalté) est au-dessus de tout cela. Les lois de la causalité ne concerne que le monde de la création. Dans ce verset, Dieu nous révèle en même temps un des secrets de la création. Quelles que soient nos convictions, que nous croyons ou que nous ne croyons pas en Dieu, l’adoration de Dieu est l’essence, la substance de notre

création, de notre existence qui ne se sépare jamais de notre réalité. Et si Dieu, le Glorifié et le Très-Elevé, nous ordonne de L’adorer et de nous soumettre à Lui, ce n’est pas pour en tirer profit dans le cadre d’un rap-port de domination de « maître » à « esclave » comme ce que nous connaissons sur terre, mais pour nous faire parvenir à notre perfec-tion, à notre pleine existence, à no-tre bonheur éternel, perpétuel ; pour que nous atteignions notre puissan-ce, la perfection, la majesté, la gran-deur et la sainteté. Car nous venons de Dieu et nous revenons à Lui. Et cela ne tient qu’à nous, en fonction de notre degré de proximité d’avec Dieu le Très-Elevé. On peut déduire de ce verset que cette nécessité, ce besoin de rechercher Dieu, cette soif de l’Absolu, cette quête de la Vérité, sont inscrits en nous, en notre nature première. Ceux qui cherchent à ré-pondre à ces besoins par des moyens détournés, ne seront jamais satisfaits et deviendront de plus en plus mal-heureux, alors que le croyant va pas-ser la majeure partie de son temps à chercher ce que veut Dieu de lui, va chercher le secret de son existence. Il n’y a rien de plus important pour lui que cette connaissance. Et la pre-mière chose qu’il va découvrir c’est que Dieu le veut entièrement pour Lui , qu’il ne doit rien Lui associer dans son adoration de Lui : {On leur avait seulement ordonné d’a-dorer Dieu en Lui rendant un culte pur.}(5/XCVIII) La traduc-tion dans la vie quotidienne, à tout instant, du sens profond, réel de l’U-nicité de Dieu sans rien associer à Lui est d’adorer Dieu comme Dieu veut qu’on L’adore, et pas comme nous le voulons (et qui est ce « nous » ?). {Dis : « En vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort sont à Dieu, Seigneur des mondes.}(162/VI) Ceci implique que l’on sache ce que Dieu veut. Ensuite, le croyant découvre que

Dieu Très-Elevé ne l’a créé à ce mo-ment et en ce lieu que pour qu’il réalise un certain service dans la marche de l’humanité. Quand l’I-mam al-Hussein(p) dit : « Mon Dieu, ma dispersion dans les traces

implique l’éloignement du lieu de la Rencontre, alors concentre-moi sur Toi par un service qui me conduit à Toi. » La Réponse au serviteur/sujet sincère fut : « Ô Hussein ! C’est qu’il y a pour toi auprès de Dieu Très-Elevé un degré que tu n’attein-dras que par le martyre. » Alors, il s’attache à la législation de Dieu et suit tout ce que Dieu a décrété, l’o-béissance à Son Messager(s) et l’o-béissance au détenteur de l’autorité. { Ô vous qui avez cru, obéissez à Dieu, obéissez au Messager et à ceux qui détiennent l’ordre (walî-l amr).}(59/IV) (D’après Sermons de ‘Ashûrâ’ de S. Hassan. Nasrallah

et Safar ilâ-l-Malakût de S. A. Noureddine)

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L ’islam en tant que religion est basée sur une conception fondamentale dont ne peut être musul-man que celui qui l’accepte et étant la religion la plus monothéiste, l’unicité de Dieu créateur (al-tawhid) est le premier pilier de sa conception, suivis de la justice divine, la prophétie, le tutorat ou imamat et enfin la croyance à un jour de fin qui sera le jour de la rétribution du bien et de la

punition du mal. Il est à rappeler que cette conception est celle enseigné par les membres purs de la fa-mille du prophète détenteurs du savoir divin.

Contrairement à la conception des écoles dites Sunnites qui selon eux attributs les pratiques religieuses à la conception et à tort car le prophète (saw) et sa famille nous ont enseigné que l’islam est diviser en deux grandes parties : la concep-tion (oussoul) et les pratiques (fourou). Donc tant que la conception n’est pas acquise, les pratiques ne serviront à rien ! Ce sont deux choses distinctes. A quoi servira-t-on de prier Allah lorsqu’on ne reconnait pas qu’Il est unique et sans associé, de jeûner lorsqu’on ne croit pas à la rétribution du jour dernier ou enfin de visiter le saint prophète (saw) et d’autres prophètes lors du hajj lorsqu’on ne croit pas à leurs prophéties, n’est ce pas absurde ?

Hassan Cherif Abdouraman Enseignant et Théologien

On rapporte du Prophète (saw) qu’il a dit :

« Rajab est le mois de Dieu Grandiose,

aucun des mois ne l’approche du point de

vue de son caractère sacré et de ses faveurs.

Le combat avec les incroyants dans ce mois

est interdit. Voyons ! Rajab est le mois de

Dieu, Chaaban est mon mois et Ramadan est

celui de ma communauté. Celui qui jeûne un

jour du mois de rajab aura la satisfaction

grandiose de Dieu…

L e mois dernier a vu la visite de deux inspecteurs pédagogiques venus de l’Iran dans notre pays plus préci-sément à douala siège du centre linguistique iranien dans le cadre des inspections de leur centre. Il y a un peu longtemps que le centre n’avait pas reçu des hôtes de cette envergure, ce qui a été une fierté non seulement pour les élèves et personnels du centre mais également des fidèles musulmans de la ville.

Ils ont tour à tour visité la mosquée centrale chiite de KDD à New-Bell, d’autres lieux de prière de la ville le centre de la fem- me et le dortoir des élèves. Ce der-nier qui a servi de cadre pour les échanges entre les émissaires, les élèves et les prédicateurs présents dans la ville de douala. Ces échanges ont été fructueuses tant pour les élèves qui ont eu des promesses d’obtention de bourse d’étude pour la ville sainte de Qom que pour les prédica- teurs qui ont eu des conseils pédago-giques pour la transmission de l’islam au- thentique ; missions qui, selon les hôtes est d’une grande ampleur aux yeux D’Allah, car ce sont ces prédicateurs qui ont pour lourde responsabilité de porter le message de l’islam à l’arrière pays. Ils ont ensuite féliciter le directeur du centre le Dr Ibrahim Bawé qui a déployer des grands efforts pour donner une nouvelle image au centre linguistique et ont également féliciter ces prédécesseurs et tout les camerounais qui ont mis leurs savoirs et moyens financiers pour l’implantation et le maintient effective du chiisme au Cameroun depuis près d’une décennie en exhortant également tout les musulmans à renforcer la paix et la fraternité entre les membre de la société musulman ou non musulman. Et enfin ils ont promis aux enseignants du centre des cours de recycla-ges en Iran (ce qui n’est pas la première fois) et aux prédicateurs des moyens nécessaires pour l’exercice de leurs taches ; des promesses qui restent encore des promesses. Le plus important sera la réalisation.

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Chandra Swami, un « yogi* » de la lignée brahmatique des

Udasins**

C handra Swami est un ascète qui a choisi de vivre une vie de re-noncement total, pas-

sant de nombreuses années en retraite solitaire, ne parlant à personne, dans un silence total. Encore actuellement, il pratique le« mauna » le silence des lè-vres, ne répondant aux ques-tions que par écrit. Chandra Swami (de son vrai nom Suraj Prakash) naquit le 5 mars 1930 dans le village de Bhuman Shah au Pakistan. Très tôt, il fut bercé par la lecture de la Bhagavad Gita et du Gurubani et grandit au sein de la ferveur spirituelle de ses parents, passant de longues heures sur la tombe d’un mystique très vénéré à son époque, Baba Bhuman Shah (1687-1747). Ce dernier apparut en songe à son père et lui ordonna d’accompa-gner son fils Suraj auprès du maître Shri Girdhari Dass Ji, afin de l’initier au mantra (formule sacrée du brahmanis-me). C’était en 1947. Suraj Pra-kash poursuivit cependant des études d’ingénieur en langue anglaise quelques temps avant de s’adonner à sa Sadhana (sa recherche spirituelle de Dieu) sous la direction d’un maître. Il se fit consacrer moine par un Udasin du Cachemire, Swami Krishna Dass, et prit le nom de Chandra Swami. Revêtu de la robe orange immortalisant les sadhus ù, il passa huit ans en pratiquant une discipline inten-sive au coeur des Himalayas. À 29 ans, il reprend son bâton de pèlerin et choisit d'aller vivre dans une île boisée sur le Gan-ge, à proximité de la ville sainte

d'Hardwar (nord de Delhi) où il passe des années en retraite soli-taire dans un silence total. Il dit avoir atteint sa réalisation ulti-me à l’âge de 35 ans par sa connaissance de lui-même. Des

gens commencèrent à se grou-per autour de lui. Durant la mousson de 1970, des change-ments dans le cours du Gange rendirent inaccessible la hotte où vivait Chandra Swami. Ses disciples le supplièrent de s'ins-taller sur l'autre rive où ils lui construisirent un petit ashram « Sewak Nivas » (la demeure des serviteurs) devenu en 1975 « Seekers Trust » (Compagnie des chercheurs). Cet endroit étant devenu trop peuplé et trop com-mercialisé, il se déplaça en 1990 dans un nouvel ashram dans le district de Derha Dun (Uttar Pradesh), à l’endroit où la Ya-muna sort de l’Himalaya, au nord de l’Inde. Là, il passe la moitié de l’année dans l’isole-ment et un silence total et l’au-tre moitié à organiser des séan-

ces de méditation, à répondre aux questions par écrit, à écrire des ouvrages, notamment sur le silence et « l’art de la réalisation ».

Pourquoi son choix du silen-ce ? Au début parce qu’il voulait « entendre la Voix de Dieu ».. En-suite, il dit avoir « été pris lente-ment et progressivement par le silence »… Sa Philosophie ?

« Vivre pour Dieu et pour Dieu seulement. » « Celui pour qui est pleinement

véridique l’affirmation ‘Dieu est’, qui croit en l’existence du Seigneur, à celui-là uniquement échoit la réalisation de Dieu ».

« La Vérité traite grand et petit sur un pied d’égalité. (…) Si un homme peut se procurer une chose, un autre peut tout aussi bien se la procurer, pourvu seu-lement qu’il y mette le juste prix. »

Sa méthode ? Pour cela « Toutes les parties de la personnalité doivent être puri-fiées et éclairées » par le renonce-ment. Ce qui nécessite « une ap-proche intégrale qui inclut médi-tation, dévotion, prière, réflexion, désintéressement et certains exer-cices de respiration. » Même, « il est préférable de tuer le désir dans l’oeuf par la réflexion ou par l’a-mour divin. » (*) ascète hindou pratiquant le yo-ga (**) Les Udasins sont des ascètes brahmanes d’origine Sikh (ù) Le sâdhu veut dire en sanskrit (langue sacrée des Brahmanes) « saint homme » qui choisit de vivre une vie de renoncement total, coupé de tout lien de famille, pour accélé-rer « le processus de la libération de l’illusion, l’arrêt du cycle des renaissances et la dissolution dans le divin, la fusion avec la conscien-ce cosmique. »

8

REPONSE JEU N° 6 : BATOUL

Jeu n° 07 : En quelle année de l’hégire Allah institua la prière comme acte cultuel aux musulmans ?

Envoie vite ta réponse au 94 03 56 96 ou par émail [email protected] en précisant ton nom, ville et contact .

B ien se laver les mains avant de se mettre à table et de manger ! Il est rapporté de l’Imam as-Sâdeq(p) : « Celui qui se lave les mains avant et après le manger, vit dans l’aisance et son corps est guéri de ses maux. »

(in Usûl al-Kâfî vol.6 p 290 - Wasâ’il ash-shî‘at, vol.16 p571 H2)

Il est rapporté de l’Imam as-Sâdeq(p) du Prince des croyants(p) : « Se laver les mains avant et après le manger, prolonge la durée de la vie, éloigne la saleté des vêtements et éclaircit la vue. » (in Usûl al-Kâfî vol.6 p 290 - Wasâ’il ash-shî‘at, vol.16 p571 H3)

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►Le 13 Rajab : 1ère des nuits blanches ; naissance de notre Maitre Ali ibn Abi talib(as) dans la Kaaba. ►Mi Rajab : veiller spirituelle ; ►Le 25 Rajab : martyr de notre maitre Imam Moussa fils de Jaafar à Bagdad en l’an 183 de l’hé-gire ; ►Le 27 Rajab : c’est le jour où Allah désigna Muhammad (saw) comme sceau des prophètes pour l’humanité ; c’était un lundi en l’an 610

١٣ : J,� F���� ة 8,ه��KL رL����اM��9L��ا

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