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3132 ntlia vela k U k Système universitaire de documentation Éplucher, émincer, cuire… 2 3 N° 38 avril - mai - juin 2005 genda 19 Terre, océans et environnement… Bibliothèque et cartothèque Sciences dures et/ou sciences humaines Une originalité : l’ESGT L’esprit réseau de l’ENSAM Sciences de la mer 6 10 12 14 16 Éruption volcanique sous-marine Der Erdball - seine Entwicklung und seine Kräfte, August SIEBERG © Esslinger Verlag J. F. Schreiber GmbH Vue sur mer… depuis la bibliothèque La-Pérouse Photo © IFREMER Fonds documentaire… Les ouvrages à la bibliothèque La-Pérouse

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ntliavela

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Système universitaire de documentation

Éplucher, émincer, cuire…

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N° 38 avril - mai - juin 2005

genda19

Terre, océans et environnement…Bibliothèque et cartothèque

Sciences dures et/ou sciences humaines

Une originalité : l’ESGT

L’esprit réseau de l’ENSAM

Sciences de la mer

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Éruption volcanique sous-marineDer Erdball - seine Entwicklung und seine Kräfte, August SIEBERG © Esslinger Verlag J. F. Schreiber GmbH

Vue sur mer… depuis la bibliothèque La-PérousePhoto © IFREMER

Fonds documentaire… Les ouvrages à la bibliothèque La-Pérouse

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Système universitaire de documentation

Sur la une

Submariner Vulkanausbruch. Entstehung der Insel Ferdinandea bei Sizilien im Jahre 1881.Tafel XXXIIIAugust SIEBERG, Der Erdball - seine Entwicklung und seine Kräfte, Verlag von J. F. Schreiber, Esslingen und München, 1908© Esslinger Verlag J. F. Schreiber GmbH

Marktplatz 19 D 73728 Esslingen La planète Terre : son évolution et ses forces

Vue sur mer… depuis la salle de lecture de la bibliothèque La-Pérouse – Architecte : Bruno GaudinPhoto © IFREMER

Fonds documentaire… Répartition par domaines scientifiques du fonds en sciences de la mer de la bibliothèque La-Pérouse Près de 36 000 ouvrages et plus de 3 000 collections de revues dont 500 titres de périodiques en cours. Voir p. 16

Un grand pas dans l’amélioration desoutils d’informatique documentaire

mis à la disposition de la communauté del’enseignement supérieur et de la rechercheest fait avec l’ouverture du portaildocumentaire du Sudoc (Systèmeuniversitaire de documentation).

C’est la démonstration que l’Agencebibliographique de l’enseignement supérieuressaie toujours de suivre les attentes desétudiants, enseignants, chercheurs… enmatière de système d’information.Par ailleurs ce numéro continue à proposerle panorama des fonds thématiques desétablissements membres du réseau Sudoc.Les pages qui suivent montrent que leSudoc s’ouvre à des thèmes et donc descentres de documentation de plus en plusspécialisés ce qui est un intérêt majeur pourla recherche française.

Sabine BarralDirectrice de l’ABES

Éditorial

Système universitaire de documentation

Éplucher,émincer,cuire…

Bibliothèque et cartothèqueLe CADIST de la BIUSJ

Sciences dures et/ou sciences humainesLe « vilain petit canard » de Bordeaux-III

Une originalité : l’ESGTCoopération universitaire donc documentaire

L’esprit réseau de l’ENSAMUne école nationale à organisationrégionalisée

Sciences de la merAu service de l’enseignement supérieur et de la recherche :la bibliothèque La-Pérouse

Agenda

Sommaire

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L’École de l’IHL

Une expo: Art Dico

Congrès de l’ABF et Salon I-expo

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L’Agence bibliographique de l’enseignementsupérieur a le plaisir de vous annoncerque le portail documentaire Sudoc a étéouvert le 1er mars dernier.* Vouspouvez découvrir cet outil à l’adressesuivante :http://www.portail-sudoc.abes.fr/Ce portail est conçu pour effectuer desrecherches bibliographiques multicritèressur un ensemble de bases et decatalogues interconnectés. L’une desrichesses du portail Sudoc se situe dansla possibilité d’accéder également à unensemble de textes intégraux indexés, surlesquels les utilisateurs habilités pourronteffectuer des recherches ciblées.Système évolutif, son champ de ressourcess’élargira dans les mois à venir, vous pourrezen consulter la liste mise à jourrégulièrement sur le site.Outil fédératif conçu en collaboration avecla société Archimed, il vise à lavalorisation de la recherche et dupatrimoine universitaire.

Au chapitre des services, le portaildocumentaire Sudoc offre, sous conditions,un espace personnalisé qui permet demémoriser les recherches effectuées afinde pouvoir les relancer à la demande.Le portail servira également de point d’accèsaux revues électroniques pour lesquellesles établissements ont souscrit desabonnements.Une base d’assistance est à votredisposition, n’hésitez pas à y recourir pournous faire part de vos remarques etsuggestions.Celles-ci sont essentielles pournous permettre d’améliorer l’outil et defaire évoluer les contenus.Une plaquette plus détaillée est disponiblesur le site de l’ABES http://www.abes.fret en version papier.Vous souhaitant une bonne navigation !

* Sous le titre « Portail documentaireSudoc : nouvel accès aux textes intégraux »,le no 80 de VIE UNIVERSITAIRE,daté février 2005,lui consacre toute sa page 10.

www.portail-sudoc.abes.fr/

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Des notices qui divaguaient enliberté...Avant le milieu du XXe siècle,les bibliothèques décrivaient les documentsselon leurs propres règles.Pendant des siècles,elles ont travaillé avecdes inventaires,des listes de titres,plutôt que des catalogues,qui permettentde rassembler les ouvrages d’un même auteur ou sur le même sujet.Depuis quelques décennies, les bibliothèques cataloguent leur fondsselon des règles internationales :en 1971,la publication de la premièrenorme « ISBD (M) » (International Standard Book Description forMonograph Publications) donne aux bibliothécaires un langage commun.Mais si cette normalisation suffisait pour harmoniser des cataloguessur papier,elle ne suffit plus à l’ère de l’échange de données informatisées :il faut aussi que les données aient un format compris de tous lesprogrammes. On ajoute donc à une description qui suit les mêmesrègles un format international d’échange. Ce format, l’UNIMARC(pour UNIversal MARC) remonte à 1977,et a été adopté en Francecomme « format national d’échange » en 1993.1

Les bibliothèques peuvent échanger leurs données pour quel’utilisateur ait accès à tous leurs documents ;un grand chantier restecependant ouvert :la « conversion rétrospective » des notices rédigéessur un support papier (fiches ou registres) en notices dématérialiséesau format UNIMARC.Quelques sociétés se partagent le marché,etsi les techniques diffèrent – saisie manuelle ou numérisation directe –le résultat obtenu est toujours différent de ce que serait une noticecréée directement sur un logiciel de catalogage, selon les règles envigueur aujourd’hui.

…aux notices génétiquementmodifiéesPour un catalogue informatisé,les notices de conversion rétrospectivesont parfois aussi indigestes que la tambouille d’une gargote : ellessont marquées du code « i » (notice partiellement conforme à l’ISBD)ou même « n » (non conforme à l’ISBD) dans le label UNIMARC,en position 18.En quoi cela est-il un problème de santé pour un catalogue (et pourses gestionnaires) ? Parce que l’information sur la publication décriten’est pas bien répartie dans les zones ad hoc, qui n’existaient paslors de la rédaction de la notice :les notices sur papier ont été saisiestelles quelles,ou presque,et « reformatées »,c’est-à-dire découpéesselon le format UNIMARC.« Mais encore ? » dira celui pour qui la gestion des catalogues estune sinécure.En fait,les programmes informatiques,bien moins avisésque les bibliothécaires, ne savent pas toujours retrouver lesinformations :par exemple ils ignorent le nombre de pages d’un documents’il est ailleurs que dans la sous-zone UNIMARC dédiée.Il faut préciserici que ce format se découpe en zones et sous-zones,où une zone estidentifiée par une « étiquette » à trois chiffres,et une sous-zone parun code (une lettre) introduit par le signe dollar « $ ».Le nombre de pages d’un document devrait se trouver dans la zone215, sous-zone $a, exclusivement. Et lors d’un chargement, lorsquel’on compare aux notices du Sudoc celles que l’on veut y faire entrer,il faut,pour que la comparaison ait un sens,que les éléments de chaquenotice soient dans les zones dédiées du format.

Le défi de l’intégration dans le Sudoc de ces notices de conversion rétrospectivenon-ISBD conduit à élaborer des recettes originales pour éviter une formegrave d’intoxication : la « doublonnite aiguë ». Le service Données del’ABES utilise à cette fin des moulinettes qui recomposent les noticesau moment de la conversion.Les moulinettes d’importation sont une obligation : le format internedu Sudoc n’est pas l’UNIMARC,mais un format propriétaire,le Pica+.Il faut donc convertir les notices du format national d’échange auformat interne. On profite de l’occasion pour rapprocher autant quepossible les notices reçues des notices produites actuellement.Comment savoir où se trouvent la mention de responsabilité, le lieud’édition, la collation, ces éléments indispensables de l’identificationd’une publication ?Pour y parvenir, il faut mouliner les seuls éléments disponibles : laponctuation et le vocabulaire.

Éplucher le titreRetrouver le début du titre et mettre à sa place la mention de responsabilitéest la première étape de la recette.C’est en ISBD un élément localisédans la « zone du titre et de la mention de responsabilité »,en UNIMARCla zone 200.L’identification du début du titre, qui marque le premier caractèreindexé, permet de ne pas avoir de mots parasites qui craquent sousla dent, tel l’insecte dans la salade. Par ailleurs, à l’autre extrémitédu titre,les mots qui peuvent introduire la mention de responsabilité,doivent être repérés,pour être les marqueurs de la sous-zone spécifique.Mais la sauce ne peut être liée qu’à l’aide d’une ponctuation décisiveet identique d’une notice à l’autre.Pour rendre ces lignes moins indigestes,on ne décrira pas l’identificationdes autres éléments de la zone, ni les indicateurs.

Où commence le titre ?Identifier le début du titre propre a l’air simple et dépourvu de pièges :c’est compter sans le fait qu’en UNIMARC, le titre doit comporterdes caractères de non-tri encadrant l’article initial présent.La BNFs’est servi de ces caractères de non-tri d’une façon originale, dansles notices dites « CGI » (Catalogue général des imprimés).Les fiches saisies commencent parfois par le nom de l’auteur,au lieudu titre. Dans ce cas, l’auteur est encadré de caractères de non-tri,et la moulinette sait où commence vraiment le titre propre.Par exemple$a<Nicodème Paillon. >Aux origines de la socca2

Où < et > représentent les codes des caractères de non-tri.Le programme de conversion utilise cette chaîne de caractères « NicodèmePaillon », qui doit être ignorée, pour trouver le premier caractèredu titre : il la replace dans la mention de responsabilité,c’est-à-diredans le $f, tout en traitant correctement l’article si besoin est.Et si la zone ne peut pas fournir de $f (si utile quand le titre se résumeà « Œuvres complètes »),on peut aller plus loin dans la notice,cherchers’il existe une zone 700 (auteur personne physique) ou 710 (auteurcollectivité) ou 720 (auteur nom de famille),et l’y copier,en inversantles éléments du nom de personne.$a@Aux origines de la socca$fNicodème Paillon

Éplucher, émincer, cuire…

…/…

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Parfois les notices n’ont aucun caractère de non-tri : il faut alorsscruter le premier mot de la zone titre,et si c’est un article à éliminer(présent dans une liste noire) c’est après lui que l’on place le caractèrequi marque le vrai début du titre.Voici la structure « farcie » que l’on rencontre dans un lot de noticesde thèses.$aUniversité de Nice. Faculté de cuisine. La pissaladière,sa préparation,sa cuissonIci,il faut tester le premier mot du titre :si c’est « Université »,avancezjusqu’au point suivant.Puis regardez le mot qui suit le premier point :si c’est « Faculté »,avancez encore jusqu’au point suivant.Cela relèveautant du jeu de l’oie que de la moulinette à notices.Et enfin,n’oubliezpas que La est sur la liste noire, c’est un article.Le résultat sera :$aLa @pissaladière, sa préparation, sa cuissonoù @ marque le début du premier mot indexé du titre.

Où finit le titre ?Les mots utilisés par les bibliothécaires pour introduire une mentionde responsabilité entrent dans une liste longue mais, heureusement,pas infinie.En éminçant la notice selon la ponctuation, et en analysant si dansun des fragments obtenus on lit paron retrouve la mention de responsabilité.

Trouver la bonne adresseUne autre zone nécessaire à l’identification du document est celle del’adresse.La ponctuation ISBD permet de distinguer « lieu : éditeur,date », que l’UNIMARC codifie $a, $c, $d. Mais dans des noticesde conversion rétrospective,on peut trouver un état mixte entre ponctuationet marquage par sous-zones,comme :« lieu, éditeur$ddate ».Il fautdonc pouvoir distinguer les deux premières sous-zones par la présencede la virgule.C’est trop facile,car un programme informatique balaie la notice dansl’ordre où elle se présente, sauf si on le force à revenir en arrière.Donc, on sait que la première virgule rencontrée introduit l’éditeur.La date sera l’élément qui suit le $d.Elle peut être entourée de parenthèses,suivie d’un point,ou d’une date plus précise,tous éléments à identifieret éliminer proprement.Mais tout se complique, hélas, après la date de publication.Dans une bonne partie des notices, les éléments de la collation nesont pas dans la zone prévue (215), mais directement à la suite dela date, en 210$d, comme ceci :210$aBarcelona, Libreria Bosch$d1947. In-8°, XII-463 p., fig. etpl.

Prendre une petite collationUne fois de plus, il faut recourir à l’alliance du vocabulaire et de laponctuation.

.In- signale le début de la zone de la collation,qui commence par le format,et non pas par lenombre de pages, comme dans les noticesstandard. Mais ce peut être aussi . Gr. in- etpourquoi pas .Grand in-.Gare à celui qui voudrafaire le malin en réduisant la recherche à Gr,chaîne commune aux deux expressions :une sous-zone commençant par Grenoble sera traitéecomme de la pagination, et non comme le lieud’édition !Comment retrouver cette pagination ? Il fautque la rondelle obtenue contienne p. Oui,maissi ce sont des colonnes, et pas des pages ? Untest de plus.Quant aux illustrations,elles sont dans le fragmentde zone qui n’entre ni dans la catégorie pagination,ni dans la catégorie format.« Il suffit » donc de découper la zone. Maisen fait, il ne faut pas moins de cinq étapes deconversion des tronçons de zones dans des sous-zones intermédiaires pour arriver au bout dela zone de la collation.

. In-8°, XII-463 p., fig. et pl.devient215 $aXII-463 p.$cfig. et pl.$dIn-8°

.../... Éplucher, émincer, cuire…

Deux exemplesLa ratatouille dans tous ses états, par Charles Nissartscindée en deux tronçons par la virgule, peut donner

$aLa @ratatouille dans tous ses états$fpar Charles Nissartoù $f marque le début de la mention de responsabilité.La version ci-dessus est rendue tout à fait digeste pour le cataloguemaisLa ratatouille niçoise par Charles Nissartsans aucune ponctuation, donnera au mieux

$aLa @ratatouille niçoise par Charles Nissartoù le contenu du $a englobe le nom de l’auteur : la ratatouille est trop lourde, lachaîne de caractères fait une longueur double de ce qu’elle devrait faire.

Car imaginez que l’on ait ce titreLa culture de la blette par les paysans de l’an mil, rédigé par Alphonsine Trognon

Si l’on suppose que par suffit pour trouver la mention de responsabilité, on obtient$aLa @culture de la blette$fpar les paysans de l’an mil, rédigé$g par AlphonsineTrognon

Alors que si la ponctuation et les mots clés sont reliés dans l’analyse de la structurede la chaîne de caractères, on retrouve un titre correct$aLa @culture de la blette par les paysans de l’an mil$frédigé par Alphonsine Trognon

À cet aromate doux-amer qu’est la ponctuation (absente / présente) s’ajoute une décisionà prendre à propos de la casse des mots utilisés comme marqueurs : faut-il les chercheruniquement en minuscules,ou étendre la recherche aux éléments comportant des majuscules ?Seule une analyse poussée du fichier à convertir peut le dire.

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Éviter les faussesnotesEn continuant le balayage deszones ISBD,on arrive aux notes :UNIMARC zone 300 (notegénérale),morceau de choix !On y trouve tout ce qui n’a passa place dans le corps de lanotice :mention de collection(225), titre traduit par lecatalogueur (541), mentiond’extrait d’un périodique (305),liste des œuvres contenues(327),résumé de la carrière del’auteur (pourquoi pas 330),supplément à un périodique(311),mention de thèse (328),ou encore des notes relatives àun exemplaire,qui n’ont pas leurplace dans le corps de la noticed’un catalogue collectif.Une salade pas très niçoise,cettezone 300 !

Cuire à feu vifLes méthodes maintenant éprouvées permettent une cuisson à feu vif, sans que les noticesattachent au fond du serveur.Faire gratiner est tout à fait néfaste, car le temps de traitement d’un lot serait augmentéde la durée de récurage du programme.

Servir tièdeUne fois que la recette est élaborée,on fait venir les goûteurs : le mets est présenté sur trois plats,trois formats différents de la même notice (format reçu en entrée,format interne Pica +,format decatalogage du Sudoc).Les trois plats doivent avoir la même saveur,même si l’aspect en est différent.La réaction des goûteurs est essentielle : leur digestion est surveillée une semaine durant. Aumoindre signe de malaise,il faut revenir sur le programme de conversion,ajouter un peu de basilicsur la collection, écumer les notes surabondantes, lier la mention de responsabilité.Ce n’est que lorsque le cuisinier est sûr que les goûteurs ont survécu à l’ingestion des notices quele catalogue est alimenté à son tour.

200 $a<L’Abbé Desanges.>De l’art de faire des beignets de fleurs de courgettes210 $aAspremont, Librairie du Château$d1925 (25 octobre). In-8°, 25 p., ill. portr.300 $aCollection Cuisine du terroir

200$a@De l’art de faire des beignets de fleurs de courgettes$fl’Abbé Desanges210$aAspremont$cLibrairie du Château$d1925215$a25 p.$cill. portr.$dIn-8°225$aCollection Cuisine du terroir M. Teissèdre

[email protected] Pour en savoir plus sur les formats et leur utilisation :www.rnbm.org/rencontres_2004/leresche-marc.pdf2 Toute ressemblance d’un exemple avec des notices existant ou ayant existé ne serait qu’une amusantecoïncidence

Sciences de la terre, des océans et del’environnement terrestre,tel est l’intitulé deschamps d’activités du CADIST implanté à labibliothèque interuniversitaire scientifique Jussieu– BIUSJ. Arabesques a emprunté à ce centred’acquisition et de diffusion de l’informationscientifique et technique son appellation, pouren faire le thème de son numéro 38 ; thèmequi avait été arrêté avant le 26 décembre dernier.Les éléments se sont chargés de rappeler,à quis’occupe de documentation universitaire dansces disciplines, toute leur actualité.Et,en effet,l’eau,la terre et le ciel,le climat,lescatastrophes naturelles mobilisent de plus en plusd’enseignants et de chercheurs… et sont doncdes centres d’intérêt privilégiés pour lesbibliothèques de l’enseignement supérieurconcernées par ces sujets.Les collaborations à ce numéro le soulignent,les exemples donnés ne pouvant être que desaperçus ;on remarque l’étendue et la diversitéde la documentation,la multiplicité et l’originalitédes recherches, la multitude et la densité desinformations et des « sites ».Arabesquesa ouvert ses pages à des « anciens»du Système universitaire de documentation,au« CADIST de la BIUSJ » qui a hérité descollections de la Sorbonne et au service communde la documentation de l’Université du Mainequi fut un des sept sites pilotes ;mais aussi àune petite bibliothèque associée qui voudrait l’intégreret, enfin, à deux « nouveaux » : une école àorganisation régionalisée, l’École nationalesupérieure d’arts et métiers,et une bibliothèquede finisterre qui a pris le nom d’un arpenteurde mer,La Pérouse.

S. Salvit [email protected]

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Éplucher, émincer, cuire…Illustration de l’auteur M. T. [email protected]

Miroir de faille dans la vallée du Cinca en Aragon – EspagneCette surface subverticale, engendrée par lacassure, a été polie par le frottement des deuxcompartiments. Elle donne, lorsque l'érosionaltère un des compartiments, un miroir de faillesur lequel on voit des stries qui matérialisent ladirection du mouvement – faille normale.Photo prise par Philippe Razin, maître deconférences à l'EGID – voir p.10

[email protected]

Terre, océans etenvironnement…

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Bibliothèque et cartothèqueLe CADIST de la BIUSJ

L’e CADIST des sciences de laterre, des océans et del’environnement terrestre,centre

d’acquisition et de diffusion de l’informationscientifique et technique,est constitué d’unebibliothèque et d’une cartothèque, tousdeux départements de la BIUSJ – Bibliothèqueinteruniversitaire scientifique Jussieu.La BIUSJest un service interétablissements decoopération documentaire qui dessert lesuniversités Paris-VI et Paris-VII.Créée parconvention en 1978, elle a pris la suite despremières bibliothèques implantées, dès1968,sur le site Saint-Bernard,actuel campusde Jussieu. Elle a hérité des collectionsscientifiques de la Sorbonne qu’elle acontinué à enrichir et à développer.

Collections, conversionet numérisationLe CADIST des sciences de la terre possèdedonc une collection ancienne,particulièrementintéressante du fait que la faculté de la Sorbonnea été la première à créer, à la fin du XVIIIe

siècle,une chaire d’enseignement de géologie.Huit mille ouvrages de géologie régionale,destratigraphie et de paléontologie constituentun fonds important d’histoire de la discipline.Comme une partie de ces fonds n’est pas encorecataloguée, la BIUSJ a prévu dans le cadredu prochain contrat quadriennal de l’UPMCune opération de conversion rétrospective,afinque l’ensemble de ces collections soitaccessible dans le Système universitaire dedocumentation,le Sudoc,et sur son catalogue(http : www.bius.jussieu.fr, page catalogue,cliquer sur catalogue sur Internet). LaBIUSJ a également inscrit dans ce contratun projet de numérisation,pour des ouvragesreprésentatifs de l’histoire de la discipline etde son enseignement et pour des documentsdescriptifs de sites géologiques aujourd’huiprofondément modifiés ou disparus.Les périodiques anciens, comme lesAnnales des Mines ou les bulletins de sociétés

géologiques françaises ou étrangères,proviennent également des fonds de laSorbonne, tout comme trois importantescollections de tirés à part, l’une enmicropaléontologie, l’autre en géologie et latroisième en pétrologie.Les collections contemporaines,essentiellement en anglais,se répartissent dela façon suivante :2 390 titres de périodiques,dont 300 titres vivants à ce jour et 113 d’entreeux disponibles en ligne, 20 000 ouvrages,750 cédéroms, 150 vidéos documentaires,4 000 thèses sur microfiches et 20 000 thèsessur papier. Un portail est en cours pourrassembler la page de signets (régulièrementmise à jour avec l’aide d’une enseignante-chercheuse de l’UPMC), les liens vers tousles périodiques en ligne,la liste des nouvellesacquisitions…Les collections cartographiques sontcomposées de 7 500 titres de cartes, soitenviron 53 000 feuilles, de nombreux atlaset enfin de cartes sur cédéroms, dontl’importance est en train de s’accroître. Deplus, le CADIST commencera en 2005 àsignaler les sites cartographiques et les carteslibres de droit disponibles sur Internet. Lecatalogage des cartes dans le Sudoc constitueun travail de longue haleine puisque chaquecarte doit au préalable être « géoréférencée ».Dans le Sudoc, fin 2004, il y avait 14 543notices bibliographiques de cartes localiséesà Jussieu,dont 3 500 feuilles cataloguées cestrois dernières années.La BIUSJ s’est « réinformatisée », en2002,avec un nouveau système informatiséde gestion de bibliothèque – SIGB Horizon –,développé par la société Dynix.

Nouveaux champsdocumentairesLe budget du CADIST pour l’année 2004s’est élevé à 75 000 euros de crédits defonctionnement délégués par la BIUSJ et282 000 euros de subvention ministérielle,

des sommes en nette augmentation par rapportaux années précédentes. Ces mesures,amorcées en 2003,ont permis de maintenirle noyau dur des abonnements,qui se trouvaitfortement menacé, et de relancer lesacquisitions d’ouvrages après quelquesquatre années d’interruption. Depuis 1999,le nombre d’abonnements supprimés a étéconsidérable,puisque la bibliothèque est passéede 1000 à 300 titres vivants,malgré l’arrêtde tout achat de monographie.Cela s’expliqueautant par l’inflation des coûts que par ladiminution des dons et échanges.Les champs documentaires du CADIST,plusou moins développés suivant les ressourcesdisponibles dans les autres centres dedocumentation ou bibliothèques universitairesparisiennes de la discipline, sont au nombrede vingt : astronomie et planétologie,climatologie et atmosphère, environnementet changement global, étude du littoral etsédimentologie marine, géochimie, géologierégionale,géophysique,hydrogéologie et étudedes zones humides, hydrologie,minéralogie,océanographie, paléontologie, pédologie,sédimentologie, sismologie et tectonique,stratigraphie, télédétection.Mais le développement de recherchestransdisciplinaires s’est accru : commel’expliquent les chercheurs, il s’agit moinsaujourd’hui d’étudier la planète Terre et lesautres planètes du système solaire,disciplinepar discipline, que de comprendre lefonctionnement global, actuel et passé, dusystème Terre (processus chimiques,physiqueset biologiques) et sa réaction aux pressionshumaines croissantes, en écho aux grandesquestions environnementales actuelles.La gestion des déchets,la gestion des ressourcesen eau, le changement climatique ainsi quela prévention et l’étude des catastrophesnaturelles sont les nouveaux thèmes derecherche des utilisateurs et les nouveauxdomaines d’acquisition de la bibliothèque.La base de données la plus utilisée à labibliothèque est Georef.

L’eau, les déchets, le climat, les catastrophes naturelles sont les nouveaux thèmes de recherche… et les nouveaux domaines d’acquisition de la bibliothèque.

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Produite par l’AGI (American GeophysicalInstitut),elle dépouille les articles parus dans4 000 revues,essentiellement anglo-saxonnes,depuis 1785 pour l’Amérique du Nord et depuis1933 pour le monde entier. Autres basesimportantes : Soil CD et Water resources.

« Allô ici la terre »Le public potentiel est d’environ 2 000 personnes.Les géologues en activité, chercheurs etenseignants en géosciences sont un millier en France. Le campus Jussieu en accueille 200 qui dépendent de l’Université Pierre-et-Marie-Curie, de l’Université Denis-Diderot, de l’Institut de physique du globe deParis (IPGP) ou encore de l’Institut fédératifPierre-Simon-Laplace (IPSL).Les étudiantsen mastère et les doctorants inscrits dans cesdifférentes structures sont environ 700. Leschercheurs étrangers accueillis dans leslaboratoires et les étudiants du programmeErasmus constituent une autre part, nonnégligeable,du public.Tous apprécient de trouverla totalité des collections en libre accès et depouvoir, sous certaines conditions, emprunterdes périodiques.Enfin,la bibliothèque est également largementfréquentée par des chercheurs, enseignants-chercheurs et doctorants de toute l’Île-de-France,et ses collections utilisées, via le prêt entrebibliothèques (PEB), par des universités etorganismes situés un peu partout en France.Il est d’ailleurs à noter que le PEB,après unenette diminution ces cinq dernières années, arepris de l’ampleur depuis 2004 et reste de toutesfaçons une activité importante du CADIST.À l’intention de ses différents interlocuteurs,l’équipe du CADIST rédige une lettreélectronique intitulée « Allô ici la terre ».Sielle a servi,en 2003,à alerter la communautéscientifique sur la chute vertigineuse desabonnements,cette gazette a permis par exemplecette année de signaler l’achat de titres importantset de rappeler la participation du CADIST àdifférentes manifestations comme le Mois dufilm documentaire ou la Fête de la science.L’équipe compte actuellement neuf personnes – bibliothèque et cartothèque. Il faudrait treizepersonnes pour faire fonctionner le futurétablissement dont l’ouverture est prévue en 2008,en face du campus.Le bâtiment sera construit àla fois pour l’IPGP et pour le CADIST par le cabinetYves-Lion – Équerre d’argent en 2003 pour satrès belle ambassade de France à Beyrouth.

Actuellement,ce projet architectural est en phased’APD (Avant-projet définitif).Dans un espacede 1 750 m2,au lieu de 950 m2 aujourd’hui, leCADIST offrira l’ensemble de ses collections enles présentant par thème, indépendamment dusupport. Il proposera des horaires élargis, ainsique de nouveaux services comme la possibilitépour le public de scanner les cartes libres de droitet de se les envoyer,un espace d’exposition et unesalle de formation.Face aux profondes modifications qu’entraîne laprésence croissante du numérique tant pour lespublications périodiques que pour les cartes, leCADIST des sciences de la Terre a entamé unevaste opération de modernisation de ses services,sur place et à distance.Des contacts étroits existent entre le CADISTet les bibliothèques ou centres de documentationtraitant d’eau de mer et d’eau douce,grâce augroupe OMER (réseau des bibliothèques et centresde documentation de la mer et des eaux),dontles journées d’étude annuelles se tiennent à chaquefois dans une structure différente.La commission documentation du CFC – Comitéfrançais de cartographie – permet quant à elledes réunions trimestrielles avec les représentantsde nombreuses cartothèques – BNF, BRGM(Bureau de recherches géologiques et minières),MNHN (Museum national d’histoire naturelle),IRD (Institut de recherche et développement),IGN (Institut géographique national)… Avec lesautres structures,les liens passent par la consultationdes sites et des catalogues pour une politiquedocumentaire raisonnée.Certains centres importants pour nos disciplinesne sont pas dans le Sudoc,comme l’IFP,l’Institutfrançais du Pétrole, à Rueil-Malmaison(http://www.ifp.fr),la Maison de la télédétectionou la Maison de l’eau,toutes deux à Montpellier,et dont les ressources sont accessibles via un toutnouveau portail intitulé « bibliothèque ouverte»(http://www.bomlr.info).On peut le consulter aussidepuis le site d’Agropolis :http://www.agropolis.fr.Mais le Sudoc donne accès à tout ou partie desressources des bibliothèques de nombreuxétablissements, dont la liste ci-dessous n’est pasexhaustive :BRGM,CEA (Centre de l’énergieatomique), CEMAGREF (Centre régional du

machinisme agricole,du génie rural et de l’exploitationforestière),EOST (École et observatoire des sciencesde la terre) de Strasbourg,École des Mines,Écolepolytechnique,IPGP (Institut de physique du globede Paris), IRD, Institut océanographique,MNHN,Observatoire de Paris,Société géologiquede France,Ifremer…

A. [email protected]

Centre d’acquisition et de diffusion del’information scientifique et techniqueSciences de la terre, des océans et del’environnement terrestreAnne Chatellier

01 44 27 52 84 39 45CADIST [email protected]

BIUS Jussieu - Bât. Esclangon Boîte 131 - 4 place Jussieu 75252 PARIS CEDEX 05La BIUS est un service interétablissementsde coopération documentaire des universitésParis-VI (à laquelle le SICD est rattaché)et Paris-VII.Paris-VI Gilbert Béréziat, président de l’Université Pierre-et-Marie-Curie 4 place Jussieu 75252 PARIS CEDEX 05Paris-VII Benoît Eurin, président de l’Université Denis-Diderot 2 place Jussieu 75251 PARIS CEDEX 05

August SIEBERG, Der Erdball - seine Entwicklung und seine Kräfte© Esslinger Verlag J. F. Schreiber GmbH

Tafel XIIIdeal-Profil durch die Gesteinsablagerungen der Erdkruste

Coupe stratigraphique de la croûte terrestre

Isabelle Kratz, directrice de la bibliothèque interuniversitaire scientifique Jussieu [email protected]

BIUSJ 01 44 27 52 81 ou 82 52 80 4 place Jussieu 75252 PARIS CEDEX 05

…/…

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L’Institut océanographique est une fondation française de droit privé,

reconnue d’utilité publique et non subventionnée par l’État. Elle a été créée, en 1906,

par Albert Ier, prince de Monaco. Elle se compose de deux établissements.Le Musée océanographique, sur le rocher de Monaco,a été inauguré le 29 mars 1910pour abriter ses collections et poursuivre ses recherches ; le Musée océanographiqueest célèbre pour son cadre prestigieux et ses collections historiques. Ses aquariums – et sa bibliothèque – en font un pôle d’attraction de notoriété internationale.À Paris, l’Institut océanographique proprement dit, inauguré le 23 janvier 1911, estle siège de la fondation.Sa vocation est la diffusion de connaissances concernant l’océan. Ses activités en fontun lieu d’accueil pour tous ceux qui s’intéressent à la mer et un lieu de rencontre pourles étudiants et les chercheurs.La bibliothèque, fondée en 1911 à Paris, accueille aujourd’hui étudiants, chercheurs,ingénieurs et tous ceux qui s’intéressent à la documentation en océanographie.Les deux bibliothèques de l’Institut océanographique,celle de Paris et celle de Monaco,participent au Système universitaire de documentation à travers leurs milliers de périodiquesqui sont présents dans le Sudoc-PS, le Système universitaire de documentation pourles publications en série.

Bibliothèque de Paris8 000 livres : ouvrages et thèses spécialisésUne collection des premiers rapports d’expéditions océanographiquesUn millier de périodiques scientifiques, dont plus de 250 sont toujours reçusEnviron 1 200 cartes marines (bathymétriques et de navigation)Des atlas des différentes mers et océansUne collection (incomplète) d’instructions nautiques

Lucien Laubier, directeur de l’Institut océanographique de ParisBibliothèque : Nicole Momzikoff [email protected] ✆ 01 44 32 10 74 ou 75 01 40 51 73 16 195 rue Saint-Jacques 75005 PARIS

August SIEBERG, Der Erdball - seine Entwicklung und seine Kräfte

© Esslinger Verlag J. F. Schreiber GmbHTafel VI

comprendre les phénomènesgéologiques,

développer des méthodologies et destechniques nouvelles,

produire et diffuser des données,

mettre à disposition les outilsnécessaires aux politiques publiques degestion du sol,du sous-sol et des ressources,de prévention des risques naturels et despollutions, d’aménagement du territoire.

Il a huit domaines thématiques.

1 Ressources minérales

2 Eau

3 Aménagement

et risques naturels technologiques

4 Environnement et pollutions

5 Métrologie de l’environnement

6 Cartographies et connaissances

géologiques

7 Géothermie

8 Séquestration géologique du Co2

BRGMwww.brgm.fr

http://infoterre.brgm.frLes collections sont interrogeablesdans le Système universitaire dedocumentation ou via InfoTerre.Le portail d’accès géographique etthémat ique à l ’ in tégra li t é desdonnées des sciences de la terre estdisponibles au BRGM.

Marielle Arregros Ressources documentaires

[email protected]

Le BRGM – Bureau de recherches géologiques et minières – est un établissement public à caractère industrielet commercial, créé en 1959.

Il a pour objectifs de :

Philippe Vesseron, président du Bureau de recherches géologiques et minièresDidier Houssin, directeur général délégué BRGM ✆ 02 38 64 34 34

Centre scientifique et technique BP 6009 - 3 avenue Claude-Guillemin 45060 ORLÉANS CEDEX 2

.../... Bibliothèque et cartothèque

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L’IRD – Institut de recherchepour le développementwww.mpl.ird.fr/documentation/ –,ex ORSTOM, créé en 1944, est unétablissement public à caractèrescientifique et technologique (EPST)de 2 083 agents (source : Rapportd’activité de l’IRD 2003), dont lestrois missions principales sont larecherche, l’expertise et la formationen coopération dans les pays du Sud,dans l’objectif de contribuer à leurdéveloppement. Dans les domaines dessciences de la Terre, océanographiee t envi ronnement globa l , deuxdépar tements « Mili eux e tenvironnement » et « Ressourcesvivantes » fédèrent 52 unités derecherche et unités de service (l’IRDen compte 83 au total). Ils ontcomme thèmes cen t raux derecherche : l e c limat , ladésertification, les risques naturels,l ’ océanographie phys ique,l’écosystème marin, les ressourcesha li eu t iques , l e s re s sourceshydro logiques , la pédo logie e tressources en sols, la biodiversité.

Documentation

La documentation de l’IRD a suiviles évolu t ions et implantationssuccessives de l’ORSTOM-IRD ;créé en 1952, l e cen t re dedocumentation de Bondy abrite ledépôt centralisé des travaux deschercheurs, publications et littératuregrise, accessibles via la base dedonnées bibliographiques en ligne« HORIZON-PLEINS-TEXTES »,depuis 1985. Sur 62 000 publicationsIRD, 65 % sont numérisées.Sur ce total, les sciences de la Terree t d e l ’ envi ronnement globa lreprésentent 32 000 documents.Les documents non numérisés sontaccess ibl e s au cen t re dedocumenta t ion de Bondy – consultation sur place, prêts entrebibliothèques, etc.

Les cen t re s d e documenta t ionmét ropo li t a in s , s i t ué s à Bondy,Montpellier et Orléans, possèdentu n e c o l l e c t i o n d e 5 0 0 0monographi e s d e s c i ences d e l aTerre, également repérables dansla base Horizon, ainsi qu’environ400 t i t r e s d e r evues . D ’au t re ss t ru c t u r e s d o c u m e n t a i r e s o n td e s c o l l e c t i o n s im p o r t a n t e s ,r evues ou ouvrages , comme laMai son d e s s c i ences d e l ’ eau àMontpel lier – 78 t i tres de revuese n h y d ro l o gi e – o u l ’ I R D àNouméa – 234 t i t r e s d e r evues ,envi ron 2 200 monographi e s eno c é a n o g r a p h i e , g é o p h y s i q u e ,p ê c h e s . L e c e n t r e d edocumentat ion de Bondy possèdeun fonds spécia li s é en pédo logiet rop i ca l e . P l u s l a rg emen t , l adocumenta t ion di spos e dans l emonde de structures de taille trèsva r i ab l e , p rop r e s à l ’ IRD oufédéra t ive s avec l e s in s t i tu t ionslocales. Le s i te web central de ladocumenta t ion donne tou te s ce sp i s t e s .

Sudoc et Sudoc-PS

La documenta t ion d e l ’ IRD e s téga lement par t i e p renante d e lab i b l i o t h è q u e L a - P é r o u s e * , àBres t . . . qu i e s t en t r ée dans l eS y s t è m e u n i v e r s i t a i r e d ed o c u m e n t a t io n , l e S u d o c , e n2004 .Les centres de documentat ion deBondy, d e Montpel l i er e t d e l aMai son d e s s c i ences d e l ’ eaupar t i c ipen t , pour l e s r evues , auréseau du Sudoc-PS, le Sys tèmeuniver s i ta i r e d e documenta t ionpour l e s publi ca t ions en s é r i e .

L’IRD propose, par ailleurs, viaInternet, l’accès à la cartothèque ducentre de Bondy – Base Sphaera –a in s i qu ’ à une impor t an t ephotothèque multidisciplinaire ausiège – Base Indigo. Les cataloguesdes édit ions et des films sontégalement accessibles en ligne.La délégation à l’information et àla communication (DIC) donneacc è s à p l u s i e u r s p rodu i t sd’information : fiches d’actualitéscientifique, revue « Sciences auSud », dossiers de presse…

E. [email protected]

Emmanuelle Aldebert - Centre de documentation de Bondy ✆ 01 48 02 55 51

01 48 47 30 8832 avenue Henri-Varagnat

93143 BONDY CEDEX

www.ird.fr/fr/science/dme/

www.drv.ird.fr

www.bondy.ird.fr/pleins_textes/

www.bondy.ird.fr/documentation/

www.agropolis.fr/documentation/mse.html

www.ird.fr/fr/sommaires/information.htm

www.ird.fr/fr/sommaires/actualites.htm

* Les publi ca t ions d e l ’ IRD engeosciences représentent environ 1 %du fonds de la bibliothèque La-Pérouse.

Jean-Francois Girard, président de l’Institut de recherche pour le développementSerge Calabre, directeur général www.ird.frDocumentation de l’IRD : M. Dominique Cavet [email protected]✆ 01 48 03 76 14 213 rue La-Fayette 75480 PARIS CEDEX 10

Vallée du rio Puritama, près de San Pedro d'Atacama au Chili© IRD Photo de Pierre Chevallier

[email protected]

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Le centre de documentation del’institut « Environnement -Géo-ingénierie - Développement »

(EGID) de Bordeaux-III (UniversitéMichel-de-Montaigne) possède une doublecaractéristique, géographique etdisciplinaire.En effet, l’institut EGID de Bordeaux-IIIest installé, depuis 1999, dans l’ancienbâtiment du Bureau de recherchesgéologiques et minières (BRGM) rénovéet agrandi, sur le campus de Bordeaux-I(Université de sciences et technologies),d’où un éloignement géographique deBordeaux-III.L’EGID accueille plus de 100 étudiantspar an qui suivent leurs études en L3(Licence~IUP), M1 (Master~IUP),IUP3, DESS G2R (Géoressources etrisques),DESS Image et DESS Ingénieriede l’eau - Mesures et méthodes,ainsi qu’unedizaine de doctorants.Les thèmes représentés dans le fondsdocumentaire sont le reflet del’enseignement et de la recherche àl’institut : environnement, eau,géoressources, risques naturels,géoimagerie,écologie, modélisation, génie civil. Parconséquent le centre de documentation – CDD – est à consonance « sciences dures »au sein de l’université des lettres et sciences

humaines, Bordeaux-III, qui s’est donnéle nom de Michel de Montaigne. Cettespécificité induit des difficultés de gestionévidentes pour le service commun de ladocumentation de l’université Bordeaux-IIIlorsque l’on aborde des sujets comme lapolitique documentaire ou,plus récemment,la mise en commun des besoins en vue duchoix de revues électroniques dans le cadredu consortium Couperin.

Une associée quisouhaite s’intégrerLe centre de documentation de l’EGIDest une petite bibliothèque associée au SCDde l’université Bordeaux-III, qui souhaitedevenir intégrée. Elle dispose de 32 placesassises pour une superficie de 230 m2

englobant la salle de lecture plus les deuxréserves ; elle offre 24 heures d’ouverturehebdomadaire. Dotée d’un budget de6 000 € pour 2004-2005, financéeentièrement par l’institut EGID, elleconsacre 1 700 € aux abonnements depériodiques et 2 500 € aux achatsd’ouvrages et de cartes, le reste étant affectéau fonctionnement de la bibliothèque.La moitié des étudiants de l’EGID estreprésentée parmi les 100 lecteursrecensés en 2004-2005 au centre de

documentation. Il y a aussi les enseignants-chercheurs de l’EGID automatiquementinscrits et des lecteurs extérieurs, desuniversités de Bordeaux ou non. Labibliothèque possède un fonds spécialisédans l’environnement et très diversifié :plus de 2 000 monographies, plus de 700périodiques (titres morts compris), plusde 3 500 cartes, environ une centaine devidéos, des photos aériennes, desdiagraphies,des cédéroms et une importantelittérature grise avec plus de 1 500 thèses,des mémoires d’étudiants, des rapportsinternes (travaux de l’EGID, du BRGM,etc.), des actes de colloques, ainsi que despublications de chercheurs – des tirés àpart essentiellement.

Un « avant » et un« après » SudocL’ancien logiciel documentaire GESSICAT,installé en 1991 à l’EGID, a permis ledémarrage de l’informatisation du fondsmais il n’y avait pas de catalogueinformatique consultable par les usagers.Un seul PC servait au catalogage et àl’interrogation, il fallait alors se renseignerauprès de la responsable du centre dedocumentation. De plus, le cataloguereprésentait très mal le fonds documentaire,

Sciences dures et/ou sciences humainesLe « vilain petit canard » de Bordeaux-III

« Environnement - Géo-ingénierie - Développement »L’institut EGID de Bordeaux-III

Aquarelle de Mimi Lamaison [email protected]

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car il n’était pas mis à jour. Bien quedonnant une bonne représentation de lalittérature grise, les périodiques étaientmanquants puisque non « catalogables »sur GESSICAT. L’adhésion, en 1993, auCatalogue collectif national des publicationsen série (CCN-PS) a permis de localiser243 titres de publications en séries dansle Système universitaire de documentation,le Sudoc ; ceci grâce au CR du Sudoc-PS (Centre régional du Systèmeuniversitaire de documentation pour lespublications en série). Afin de rendre larecherche documentaire plus indépendanteaux lecteurs, des catalogues sur papieront été mis à leur disposition en 1999.En 2004, afin d’amorcer l’interrogationdocumentaire du fonds à distance pourles lecteurs, la documentaliste a crééquelques pages web sur le site de l’EGID,pour le centre de ressources dedocumentation, avec accès aux référencesde littérature grise ; cette littérature n’estpas prioritaire pour le catalogage. Celapermet, concomitamment, de pallier leproblème de référencement des mémoiresd’étudiants soumis à la confidentialité enutilisant des liens vers l’intranet. Depuis1998, plusieurs actions ont été menéesen vue de cette intégration :- le rangement des documents par typeset non plus par thèmes,- la mise en place de la cotation avec laclassification Dewey,- le repérage des documents les plusconsultés afin d’établir un ordre de prioritédans le catalogage,- le catalogage papier de chaque documentavant la localisation dans le Sudoc.Le centre de documentation, fin 2004, aintégré le Sudoc; ainsi le catalogage aeffectivement débuté en septembre 2004.Les notices de GESSICAT n’étant pasrécupérables pour travailler dans lesystème Horizon / Sudoc, un gros travailde « recatalogage » est à faire.La prioritéa été donnée logiquement aux nouvellesacquisitions ; sinon, le catalogage en 2005concerne les monographies de la salle delecture car, dès l’année prochaine, il estprévu de débuter l’informatisation du prêt.N’ayant pas de personnel particulier affectépour le catalogage et afin de faciliter cetravail, la documentaliste y consacre une

journée en fermant le centre dedocumentation aux usagersSi l’on fait le bilan des 300 titres localisésà l’EGID dans le Sudoc, on s’aperçoit quele taux de recouvrement sur le thème del’environnement est très bon (92 %), quele fonds de l’EGID permet unenrichissement des collections deBordeaux III, ce qui était prévisible auvu de sa caractéristique « sciencesdures ». Précisons que les 8 % de noticescréés sont souvent dérivés de notices dela base d’appui RLG (Research LibraryGroup).

Incontournable SudocLes projets et perspectives sont decontinuer à enrichir le catalogueinformatique afin d’avoir une meilleurereprésentation du fonds documentaire pourles monographies, d’éliminer ainsi lesdemandes de prêt entre bibliothèques maldirigées et d’assurer l’accès à un maximumde documentation à tout lecteur intéressé.Fin 2005, il s’agira de mettre à jour lesétats de collection et de créer les titresde publications en série manquants dansle Sudoc afin que ce fonds soit égalementbien représenté. Dans le même temps nousmettrons en place l’informatisation desprêts,afin de commencer à gagner du tempsdans ce domaine.L’intégration au Sudoc est une démarcheincontournable pour le centre dedocumentation.Elle a permis de nombreusesaméliorations :

•engager l’intégration future du CDD auSCD de Bordeaux-III,

•faciliter le travail en commun dans leréseau des bibliothèques de Bordeaux-III,ce qui n’était pas évident a priori au vudes deux caractéristiques du CDD (Cf. ci-dessus),

•être plus actif dans les réseaux de

documentation où nous sommes citéscomme partenaires et, entre autres,apporter des renseignements statistiquesplus précis au SCD,

•posséder un catalogue informatiquereprésentatif du fonds faisant appel auxtechniques les plus récentes afin de mieuxdiffuser les informations documentaires ;une augmentation sensible des lecteursextérieurs et des demandes de PEB se faitdéjà sentir,

•gagner du temps dans le catalogage,dans les recherches documentaires (uncatalogue en ligne est disponible pour laconsultation) et bientôt sur les empruntsest très appréciable pour une petitebibliothèque gérée par une seuledocumentaliste.La difficulté réside dans la quantitéd’informations reçues par semaine poureffectuer à bien le travail dans le Sudoc.Ceci reste inévitable lorsque l’on travailleen réseau, mais il est nécessaire de garderune formation permanente des catalogueursafin de remettre à jour régulièrement leursconnaissances.

F. [email protected]

Michel Ricard, directeur de l’institut « Environnement - Géo-ingénierie -Développement »Florence Bartholin – Documentation

05 57 12 10 04 10 01EGID Université Bordeaux-III 1 allée Daguin 33607 PESSAC CEDEX

Carte de Blayecirca 1777Fonds de la Société de géographieBibliothèque plurisdisciplinaire du SICODPhoto : service de communication de l’Université Montesquieu Bordeaux-IV

M. Singaravelou, président de l’université Bordeaux-IIIJoël Guérin, directeur du service commun de la documentation

[email protected] SCD 05 57 12 47 43 47 53

Bilan des notices localisées dans le Sudoc

Titres cataloguésdans le Sudoc

Christine Girard, directrice du SICD [email protected] SICOD 05 56 84 86 87 86 96 4 avenue des Arts 33607 PESSAC CEDEX

Service interétablissements de coopération documentaire – SICD –,rattaché à Bordeaux-IV,le SICOD concerne les quatre universités de Bordeaux.

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Une originalité : l’ESGTCoopération universitaire donc documentaire

La nouvelle bibliothèque de l’Université du Maine Cette vue extérieure de l’espace des périodiques figure sur la médaille de l’université.Vue de la façade sud

Photo de Gérard [email protected]

Architectes Emmanuelle et Laurent Beaudouin

L’Université du Maine estpluridisciplinaire.Rappelons que sonservice commun de la documentation

a fait partie des sept sites pilotes pourl’expérimentation du Système universitairede documentation, le Sudoc,en tant que site« hors source ».Très vite cela a permis deproposer un service nouveau, collectif quia été tout de suite utilisé et fort appréciédes usagers. Pour l’occasion, il s’agit desusagers universitaires qui se consacrent auxsciences de la terre, des océans, del’environnement, qui font le thème de cenuméro d’Arabesques.Même si l’Université du Maine offre l’imagede la pluridisciplinarité, ces sciences neconstituent pas un secteur fort del’enseignement scientifique :uniquement unespécialité dans la mention « biologie,biochimie géosciences » en licence de scienceset technologies.Au niveau de la recherche,il convient de mentionner le laboratoire degéodynamique des rifts et des margespassives.Et pourtant,par la présence d’uneécole d’ingénieurs spécialisée, on peut

considérer que le site du Mans participeau développement des connaissances dansce domaine. L’enseignement supérieur surle campus universitaire du Mans ce sontdonc aussi les écoles d’ingénieurs.Quelques700 étudiants se répartissent entre les troisécoles qui sont situées à proximitéimmédiate les unes des autres. L’ENSIM,École nationale supérieure d’ingénieurs duMans, est une « composante article 33 »de l’université du Maine.Elle forme de futursingénieurs généralistes en instrumentationet mesures industrielles avec un enseignementrenforcé en capteurs ou vibrations. Lapremière promotion a été intégrée en 1995.L’ISMANS,Institut supérieur des matériauxet mécaniques avancés, a été créé en 1987par la chambre de commerce et d’industrie,la CCI,du Mans et forme de futurs ingénieursexperts maîtrisant les outils de conceptiondes matériaux et leur intégration dans lesprocessus industriels. L’ESGT, Écolesupérieure des géomètres topographes,dépenddirectement du CNAM, le Conservatoirenational des arts et métiers.

L’ESGT

L’École supérieure des géomètrestopographes, créée en 1974, s’estinstallée au Mans en septembre 1997.Elle délivre le diplôme d’ingénieurgéomètre et elle est la formationprépondérante en France dans cedomaine. La formation se déroule surtrois années et s’organise, outre lesenseignements de culture générale,autour de matières à dominantejuridique et technique.Le juridique se décline en droit foncier,aménagement, urbanisme, économie etvie de l’entreprise.Les techniques topographiques etgéomat iques concernent la topographie générale assistée parordinateur, la géodésie, la métrologie,la topométrie sou terra ine, laphotogrammmétrie, la télédétection,le système d’information géographique(SIG), la géomorphologie et, enfin,la cartographie.

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Deux filières sont proposées en 3e annéeavec approfondissement des domainessuivants :- gestion et aménagement du patrimoinefoncier,- géomatique, géodésie, métrologie etSIG.Une activité de recherche s’est aussidéveloppée dans les domaines destechniques géographiques : géodésie,photogrammétrie, métrologie appliquéeà la géodésie, télédétection et SIG.L’école propose également des modulesde formation continue et deux mastèresspécialisés en association avec deuxautres écoles, notamment concernantla photogrammétrie numérique.

Coopérationuniversitaire et soutiendocumentaireLa coopération avec l’université semanifeste avec la spécialité e2i, quipermet l ’ intégration aux écolesd’ingénieurs.l’UFR de sciences de l’Université duMaine a mis en place, depuis 2001-2002, en partenariat avec les troisécoles d’ingénieurs du campus, unpremier cycle universitaire permettantaux étudiants d’intégrer l’une des troisécoles à l’issue des deux années deDEUG. Avec l’introduction du systèmeLMD (Licence – Maîtrise – Doctorat),cette formation s’intitule « spécialitéPréparation aux grandes écoles » enseconde année de la licence « Scienceset techniques », mention Physique-Chimie. Les étudiants qui souhaitentintégrer l’ESGT doivent suivre etvalider l’option « géomesure » dontles modules sont enseignés à l’école.En 2004-2005, l’option Géomesurede l’ESGT compte 28 étudiants.

Pour les étudiants souhaitant intégrerl’ISMANS, le même principe despécialisation dans le domaine concernéest bien sûr appliqué.Le recrutement de l’ENSIM pour lesétudiants inscrits dans cette spécialités’effectue sur dossier et entretien.Les étudiants de l’ESGT disposent dedeux centres de ressources.Le premier est la bibliothèque de l’école,dont le fonds documentaire est àvocation technique et professionnelleet qui compte quelque 3 500documents : ouvrages, revues, mémoiresd’ingénieurs…Le catalogue es t informatisé(Alexandrie) mais il est accessibleuniquement sur l’intranet de l’école.Le second est le service commun dedocumentation de l’université ; dèsl’implantation de l’école au Mans il aété convenu que la bibliothèqueuniversitaire serait accessible auxélèves de l’école dans, exactement, lesmêmes conditions que pour les étudiantsde l’université : accès libre pour laconsultation sur place et acquittementd’un droit d’inscription pour l’empruntd’ouvrages.

C. Mé[email protected]

Les étudiants, chercheurs, enseignantsde l’ESGT sont,évidemment,directementintéressés par la documentationconcernant les principaux débouchés etthèmes de recherche qu’ils privilégient.Débouchés63 % géomètres18 % bureaux d’études, travaux publics,aménagement, urbanisme15 % topographes, SIG9 % services techniques secteur public etparapublic6 % informatique et recherche scientifiqueQuelques exemples d’actions de recherchePositionnement par GPSGravimétrie mobileDétermination du géoïdeDéveloppement de systèmes de prises de vuesaéroportés guidésCoordonnées des trois écoles… etautres sites sur les phénomènesgéologiquesENSIM http://ensim.univ-lemans.fr

[email protected] 43 83 35 93 37 94 Université du Maine - rue Aristote

72085 LE MANS CEDEX 09ESGT http://www.esgt.cnam.fr

[email protected] 43 43 31 18 31 02 1 bd Pythagore 72000 LE MANS

ISMANS http://[email protected]

02 43 21 40 00 40 39 4 avenue Frédéric-Auguste-Bartholdi

72000 LE MANSwww.ipgp.jussieu.fr – Institut de physique du globe de Pariswww.futura-sciences.comwww.la-terre.net

Maurice Henry, président de l’Université du MaineCéline Ménil, directrice du service commun de la documentationSCD 02 43 83 30 48 35 37

Avenue Olivier-Messiaen 72085 LE MANS CEDEX 09

www.abes.fr

Dans le fonds…Une collection demémoires d’ingénieurs de 1940 à nos jours…

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rabesques n° 38 avril - mai - juin 2005

L’École nationale supérieured’arts et métiers – ENSAM –fondée en 1780 par le duc de La

Rochefoucauld-Liancourt a formé plusde 75 000 ingénieurs qui ont marqué deleur empreinte l’histoire du développementindustriel français. De 1806 à 1997, huitcentres d’enseignement et de recherche(CER) sont créés à travers tout le territoirefrançais. En 1990, un nouveau statutrassemble les écoles en un grandétablissement. Ce réseau coordonné parune direction générale fait ainsi del’ENSAM une « école nationale àorganisation régionalisée ». Elle devientétablissement public à caractèrescientifique, culturel et professionnel – EPSCP –, placé sous la tutelle duministère de l’Éducation nationale.De 1995 à 2000, trois instituts derecherche et de formation postdiplômeviennent compléter le réseau, qui s’estélargi à l’École navale et à l’École spécialedes travaux publics, du bâtiment et del’industrie – ESTP. L’institut de Chambéry,dédié à l’environnement, en particulierà « l’éco-conception » et au managementenvironnemental, a donc vu le jour en 1994sur le technopôle de Savoie-Technolac,lui offrant un cadre privilégié à proximitédu plus grand lac naturel de France, lelac du Bourget.Devenir « ingénieur Arts et Métiers »,c’est se former, non pas à UN métierd’ingénieur mais à DES métiersd’ingénieurs. Il faut permettre à chaqueélève de devenir un ingénieur citoyen, detrouver sa vocation et de construire sonprojet professionnel, autour non seulementde savoirs, d’un savoir-faire, mais aussid’un savoir-être. Cet objectif se déclinesuivant quatre axes. Le cursus estscindé en deux périodes ; la 1re annéeest adaptée aux connaissances desélèves en fonction de leurs filières derecrutement, la 2e période,« semestrialisée », est composée des 2e et 3e années. À l’occasion de la 2e période, chaque étudiant peut personnellement orienter et bâtir son cursus en France et à l’étranger.La formation permet d’appréhenderl’ensemble des domaines technologiquesqui constituent la spécificité

« Arts et Métiers » : la conception etla réalisation des produits et dessystèmes de production. L’élève ingénieurpourra ainsi maîtriser les savoirsfondamentaux nécessaires à la foisdans sa formation initiale et dans son futurenvironnement professionnel.

Écologie industrielle à ChambéryLe développement durable imposed’inventer des modes de production, deconsommation et d’organisation visantà passer de l’exploitation du monde à sagestion. Sa traduction concrète, dansl’enseignement et la recherche, est la miseau point et la diffusion d’outils innovantsde conception et de managementpermettant de limiter la consommationde matière et d’énergie et l’émission desubstances polluantes induites par lesproduits et les processus industriels. Lesthèmes suivants sont développés àl’institut :1 la prise en compte de l’environnement

dès la conception des produits pour laminimisation de l’ensemble de leursimpacts tout au long de leur cycle devie,

2 le développement de systèmes demanagement environnemental,

3 l’intégration des concepts dudéveloppement durable dans laproblématique industrielle.

Les ingénieurs peuvent être formés à cesproblématiques par le biais d’un mastèrespécialisé « éco-conception et managementenvironnemental ».Le fonds documentaire de l’institut estdonc très spécialisé pour répondre auxbesoins des thématiques traitées avec desouvrages, actes de congrès, thèses(environ 900 titres au total) et despériodiques dans le domaine de l’ « éco-conception », des déchets, du managementenvironnemental et de l’écologie. Le publicest essentiellement composé d’étudiantsen mastère, en troisième cycle et dechercheurs. Des étudiants de l’universitéde Savoie et le personnel des entreprisessituées sur le technopôle viennent parfoisconsulter les ressources qui sont en libreaccès. Les ressources traitant de

l’environnement ne sont pas uniquementcentralisées à l’institut, certains CERcomme à Aix-en-Provence ou Parisdisposant de rayonnages spécifiques, grâcenotamment à une subvention du CNL(Centre national du livre) ; le CER deCluny possède également un fondsconcernant les aspects environnementaux,économiques et sociaux (développementdurable, mondialisation) acquis grâce àune subvention régionale ; et l’ESTP vientcompléter ce domaine en abordantd’autres thématiques, commel’assainissement ou la « haute qualitéenvironnementale ». La dispersion desouvrages traitant de l’environnement nepose plus de problèmes aux étudiants etchercheurs de l’ENSAM depuis l’adhésionde l’institut au réseau documentaireENSAM-ESTP et la création du cataloguecommun informatisé.

L’événement de 2005 ? l’entréedans le SudocLe réseau documentaire ENSAM-ESTP existe sous sa forme actuelledepuis l’an 2000. Il regroupe les neufcentres de documentation des centreset instituts de l’École nationalesupérieure d’arts et métiers (Aix-en-Provence, Angers, Bordeaux, Chambéry,Châlons-en-Champagne, Cluny, Lille,Metz, Paris) et celui de l’École spécialede travaux publics, associée à l’ENSAM.Cette équipe représente 26 personnesde statuts ITARF, professeurs certifiés(PRCE) et administratifs. Le fondsdocumentaire regroupe environ 90 000 ouvrages, mémoires de find’études et thèses ainsi que 700 périodiquesdans les domaines des sciences del’ingénieur (mécanique, production,matériaux, génie industriel, environnementindustriel) et des travaux publics.Les centres de documentation del’ENSAM se sont constitués en réseaudès les années 1980 en acquérantsimultanément le logiciel Texto et en sedotant d’une méthode de travailcommune – indexation basée sur la listePascal, structures identiques des bases.

L’esprit réseau de l’ENSAMUne école nationale à organisation régionalisée

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En 1996, le centre de Paris a acquisle logiciel Doris VT, de la société Ever,et a constitué un embryon de cataloguecommun avec les centres de Lille et deMetz, alors en création. C’est en 2000que la décision a été prise de fusionnertous les catalogues existants pourcréer un catalogue commun avecl’ESTP. Le marché a été attribué à lasociété Ever pour le logiciel LorisUnimarc en 2001. Nous avons alorsprocédé à la périlleuse manipulation detransformer six catalogues hétérogènes(Texto, Doris VT, Liber Média, fichiersExcel) en un catalogue Unimarc !C’est cette opération, ainsi que l’adhésionde l’ENSAM à Couperin en 2001 quiont représenté les bases du travail denotre réseau : à la fois pour lesutilisateurs qui ont vu l’ouverture ducatalogue commun début 2002 etpour les documentalistes qui ont apprisà travailler ensemble : catalogage,« dédoublonnage », prêt entrebibliothèques, tout cela s’est mis en placepetit à petit et nous permet aujourd’huid’avoir une bonne expérience du travailen réseau pour notre entrée dans leSystème universitaire de documentation,le Sudoc. Le fonctionnement du réseauest soutenu par une équipe d’animationpour les aspects documentaires etinformatiques. Cette équipe donnel’impulsion nécessaire pour organiserles formations, les réunions et développerun « esprit réseau ».L’évènement de l’année 2005 est pournous le déploiement dans le Sudoc. Nousle préparons depuis la constitution ducatalogue commun, en nous efforçantd’obtenir les pré-requis nécessaires – Unimarc, ISBD, Rameau. En procédantà un nettoyage le plus systématiquepossible des nombreux « doublons » quenous avons eus dans le catalogue à lasuite de la mise en commun de nosfichiers précédents. Nous sommes ainsipassés de 72 000 notices en 2002 à 65 000 notices aujourd’hui (horsnouvelles notices), soient 7 200 notices« dédoublonnées » ! Les premiers testsmontrent que notre catalogue seracouvert à environ 85 % par le Sudoc,ce qui nous laisse espérer une diminution

de nos tâches de catalogage. Nouspourrons ainsi nous consacrer pluslargement à la formation et àl’information de nos publics.

M. Mélé [email protected]

C. Ollendorff [email protected]

Quatre axes à l’ENSAM

1 Développement du bagage initial

2 Adaptation au milieu professionnel évolutif

3 Développement de la personnalité

4 Apprentissage de la responsabilité

ENSAMÉcole nationale supérieure d’arts et métiers

Marianne Mélé – Documentation de l’institut de Chambéry

04 79 25 36 43 36 70http://www.chambery.ensam.fr

Christine Ollendorff – Réseau documentaireENSAM-ESTP

01 44 24 62 41 61 27http://cy-doc.chambery.ensam.fr/loris/cgi/index.pl

Marie Reynier, directrice générale de l’École nationale supérieure d’arts et métiersENSAM http://www.ensam.fr

151 bd de l’Hôpital 75013 PARIS

Cf.Arabesques n° 37 carte p.5

Direction Documentation

LE RÉSEAU DE L’ENSAM

Jean-Paul KiefferCécile Pêcheur

AIX-EN-PROVENCEMarian ReszkaBéatrice Poulain

ANGERSFrançois RoutaboulMonique Prost

BORDEAUXAlain CornierMarianne Mélé

CHAMBÉRYRené DoucetSylvie Albenque

CHÂLONS-EN-CHAMPAGNEJean-Luc DelpeuchChristine Chevignard

CLUNYChristian RombautMichèle Decorte

LILLEGodefroy KugelCéline Laval

METZAlex RémyChristine Ollendorff

PARIS

Serge Eyrolles, directeur de l’École spéciale des travaux publicsNoële Zamant – Documentation

Photo de Richard [email protected]

Architecte : Philippe Guyard

L’ENSAM – l’institut de Chambéry

ESTP http://www.estp.fr 28 avenue Président-Wilson

94234 CACHAN CEDEX

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rabesques n° 38 avril - mai - juin 2005

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Une création partrois établissementsde recherche et d’enseignementsupérieurOuverte depuis près de dix-huit mois, labibliothèque La-Pérouse a été créée àl’initiative conjointe de l’Institutfrançais pour l’exploitation de la mer– IFREMER –, de l’Université deBretagne-occidentale – UBO – et del’Institut de recherche pour ledéveloppement – IRD. Dépourvue depersonnalité morale, elle fonctionnecomme une unité mixte de service, dansle cadre d’une convention de partenariat,sous l’autorité d’un conseil de directionde dix membres, appartenant aux troisétablissements précités. Ce conseil dedirection s’appuie sur un conseilscientifique de quinze membres,représentant, non seulement les troisétablissements fondateurs, mais aussi laBibliothèque nationale de France (BNF),le service hydrographique de la Marine(SHOM) et le Centre national de recherchescientifique (CNRS). Ces instances, ainsique les directeur et directeur adjoint dela BLP, ont un mandat de trois ans.

Des moyens adaptésà l’enjeuPour mener à bien ses missions, la BLPdispose de moyens importants.

Les personnels composent une équipede quinze personnes, dont onze sontissues de l’IFREMER, trois de l’UBOet une de l’IRD.

Le budget annuel est proche de443 000 euros – hors budget defonctionnement du bâtiment et salairedu personnel.

Le parc informatique est riche de plusde 60 postes de travail, dont unetrentaine mise à la disposition desusagers de la bibliothèque.

Le fonds documentaire, sur supportpapier, est pluridisciplinaire et d’unegrande richesse. Il compte près de36 000 ouvrages – monographies, usuels,encyclopédies, atlas, thèses, recueils decongrès, etc. – et plus de 3 100collections de périodiques.Cf. les domaines scientifiques les pluscouverts par les collections – graphiquesp. 1 et 18 et encadré ci-contre.

Près du tiers des collections est mis, enaccès libre, en salle de lecture, à ladisposition des lecteurs. Les deuxautres tiers, représentant la part du fondsacquis avant 1985, font l’objet de misesà disposition sur demandes.

Un portail donne accès à un très largeéventail de ressources documentairessur support électronique, dont descatalogues automatisés, une dizaine debases de données bibliographiques,les bases « current contents », ASFA,GEOREF, PASCAL… – et plus de 3 500revues électroniques – Cf. sitehttp://www.ifremer.fr/blp/

La bibliothèque La-Pérouse a quatre missions principales.

1 Assurer l’accès à l’information scientifique et technique dans le domainedes sciences de la mer, au plan national, à l’ensemble des personnels, étudiantset stagiaires des établissements partenaires, ainsi qu’aux équipes universitaires.

2 Conforter la constitution d’un pôle européen de recherche et dedéveloppement dans le domaine des sciences de la mer en Bretagne.

3 Être l’un des principaux acteurs du « Pôle associé Mer » de la Bibliothèquenationale de France.

4 Répondre aux besoins d’informations des professionnels de la meret des autres acteurs du secteur socio-économique lié à la mer.

À la BPL•La biologie et les

biotechnologies (12-13 %)•La pêche (10 %)•La géologie/géophysique

(9-13 %)•La physique des océans et la

chimie marine (7-8 %)•Les sciences de l’ingénieur (6-9 %)•L’écologie (5-8 %)•L’aquaculture (5-6 %)•Les nuisances et pollutions

(4-10 %)

Un centre de documentation sur la mer à la pointe de la BretagneImplantée sur le technopôle Brest-Iroise, la bibliothèque La-Pérouse, la BLP, centre de documentation sur la mer, aété inaugurée en septembre 2003. Bénéficiant, face à la mer d’Iroise, d’un panorama majestueux, sa salle de lecture,d’une superficie de 600 m2, occupe le cœur d’un bâtiment aux formes originales, mariant harmonieusement courbes etformes anguleuses.D’une superficie totale de 2 500 m2, ce bâtiment abrite également, plusieurs salles de recherche bibliographique, unesalle de séminaire et de formation, un magasin de 500 m2, une salle informatique et une quinzaine de bureaux.

Sciences de la merAu service de l’enseignement supérieur et de la recherche :la bibliothèque La-Pérouse

Une bibliothèque aux missionsambitieuses

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À noter, s’agissant de ces ressources,qu’ellessont accessibles, sur le site,à tous les usagersde la bibliothèque, mais qu’elles ne sont,à l’exception des catalogues, accessiblesen ligne qu’à ceux des usagers appartenantà l’IFREMER. Cette restriction est liéeau fait que les droits d’accès à ces ressourcessont acquis contractuellement, auprès desfournisseurs d’informations, parl’IFREMER.

Les usagers de la BLPLes usagers des services de la BLP sontde deux sortes : les uns viennent à labibliothèque, les autres utilisent sesservices « en ligne ».Sur le site, se trouvent, les étudiants, deniveau mastères I et II, les doctorants etles enseignants-chercheurs de l’Institutuniversitaire européen de la mer (L’IUEMest une composante de l’UBO), ainsi quecertains étudiants de licence de l’UBO, soitprès de 400 personnes. Fréquententégalement le site les chercheurs etingénieurs de l’IFREMER et de l’IRD,auxquels s’ajoutent les stagiaires etdoctorants accueillis par ces organismes,soit potentiellement près de 500 personnesau total. Enfin, la bibliothèque reçoit aussides étudiants des grandes écoles implantéessur le technopôle de Brest-Iroise, ainsi quedes professionnels de la mer.En ligne, sont essentiellement utilisateursde la BLP, les chercheurs de tous les centreset stations de l’IFREMER, en métropoleet outre-mer, soit une population d’usagerspotentiels de 500 personnes.À ces usagers s’ajoutent, pour ce qui estde l’interrogation des catalogues automatisésuniquement, ceux d’autres bibliothèques,dont celles appartenant au Systèmeuniversitaire de documentation – Sudoc.

Une adhésion trèsrécente au SudocLa bibliothèque La-Pérouse adhère auSystème universitaire de documentationdepuis le second semestre 2004. Cefaisant, elle reprend, pour ce qui est dufonds documentaire « mer » de l’UBO,le rôle joué précédemment dans le cadredu Sudoc, par la bibliothèque des sciencesde cette université.

Dans l’état actuel des choses, labibliothèque La-Pérouse a transféré6 581 notices bibliographiques auserveur de l’Agence bibliographiquede l’enseignement supérieur – ABES.Elles correspondent à la majeurepartie du fonds d’ouvrages de la BLPacquis depuis 1985.Le fonds le p lus ancien fera ,ultérieurement, l’objet de transfertscomplémentaires de notices.Par ail leurs, s ’agissant de sescollections de périodiques, la BLP acommuniqué à l’ABES les donnéesrelatives aux revues en cours, soitenviron 500 titres. Ces dernierssont, dans leur très grande majorité,issus des collections de la bibliothèquedu centre de Brest de l’IFREMER,bibliothèque transférée à la BLP en2003.Par rappor t à l ’ ensemble desressources documentaires précitées,la BLP répondra favorablement auxdemandes de prê ts d ’ouvragesémanant des bibliothèques du Sudoc,mais ne pourra consentir de prêts derevues. Ces dernières ne pourront fairel’objet que de copies d’articles.

Un premier bilanencourageantLe bilan de la première annéed ’exercice, peu t s e résumer,notamment , par des chi f f resencourageants. Cf. encadré ci-dessous.

La majeure partie de ces connexions peutêtre, par rapport aux différentes sourcesd’information considérées,ventilée entre deuxbases et le portail :10 338 connexions au serveur de la base« current contents »,6 802 connexions au serveur de la base ASFA( Aquatic Sciences and Fisheries Abstracts),22 797 connexions au portail des revuesélectroniques.Ce premier bilan met, entre autres points,en évidence l’importance de la demande enmatière d’accès aux ressources documentairesélectroniques, dont les revues. Pour ce quiest du bilan des prêts souscrits auprès desbibliothèques du Sudoc ou enregistrés en leurfaveur, il n’est, par contre, nullementreprésentatif de ce que devrait être lacollaboration envisagée entre bibliothèquesau sein du Système universitaire dedocumentation.L’intérêt de cette collaborationne pourra être évalué qu’à l’issue de la premièreannée d’adhésion de la BLP au Sudoc.

Un second exercicemarqué par le dynamisme et le développementLe second exercice est placé sous le signedu dynamisme, du développement departenariats et de la prospective.En effet,à mi-parcours du second exercice, quis’achèvera à l’automne 2005, il est d’oreset déjà possible d’en dégager les traitsmarquants.

Bilan des services rendus• 887 usagers inscrits en bibliothèque• 7 245 passages en salle de lecture, soit une fréquentation moyenne de

30 lecteurs par jour• 3 366 prêts enregistrés au bénéfice des usagers du site, dont

essentiellement (73 %) des étudiants et doctorants de l’UBO• 1 625 documents fournis sur demandes, à ces usagers, après commandes

à des fournisseurs extérieurs – Cf. INIST-CNRS, Sudoc, British Library, etc.• 85 ouvrages prêtés à des demandeurs extérieurs• 302 copies d’articles envoyées à ces mêmes demandeurs• 300 usagers formés, par les documentalistes de la BLP, à la recherche

documentaire et à l’accès aux ressources électroniques• 43 371 connexions aux ressources électroniques enregistrées, dont 14 255

réalisées sur le site de la BLP et 29 116 en ligne

…/…

Vue générale de la bibliothèque La-Pérouse à partir du Goulet de BrestPhoto : Studio Claude/BLP

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Les constats et perspectives, mentionnésci-avant, nous autorisent, au printemps2005, soit un an et demi aprèsl’ouverture de la BLP, à considérer qu’elleremplit déjà de façon satisfaisante lesmissions qui lui ont été confiées parl’IFREMER, l’IRD et l’UBO. Lesannées à venir lui permettront, sans aucundoute, de devenir également un acteuractif et reconnu au sein du Systèmeuniversitaire de documentation.

M. Melguen [email protected]

Quelques sources d’informationsrecommandées par la BLPBien que composé, à plus de 10 %,d’ouvrages et de périodiques traitantde géosciences, le fonds documentairede la bibliothèque La-Pérouse n’est passpécialisé dans le domaine considéré.Certes, la BLP compte plusieurscollections de périodiques dédiés auxrésultats de la recherche en géophysique– Advances in Geophysics, Geophysics,Geophysical Research Letters, MarineGeophysical Researches, Tectono-physics, Reviews of Geophysics, etc. –et est donc susceptible d’apporter deséléments de réponses aux questions quipeuvent se poser concernant, parexemple, l’origine, la fréquence et lescaractéristiques de tremblements deterre de très grande amplitude,générateurs de tsunamis.

Néanmoins, pour disposer rapidementde telles réponses par rapport,notamment, au grand séisme qui s’estproduit au large de Sumatra, le 26décembre dernier, mieux vaut se référerà quelques sites web spécialisés, dontplus particulièrement ceux de l’U.S.Geophysical Survey et de l’Institut dephysique du globe de Paris.Cf. adresses ci-après

Site de l’U.S. Geophysical Survey(http://www.usgs.gov/) qui, par lebiais de réponses à des FAQ (Cf.Northern Sumatra earthquake andtsunami – Frequently Asked Questions),offre une information abondante et degrande qualité.

Site de l’Institut de physiquedu globe de Paris(http://www.ipgp.jussieu.fr/français/rub-actualités/erupt/20041226-s),qui présente un support de conférenceintitulé « Le grand séisme de Sumatraet le tsunami de l’Océan Indien du 26décembre 2004 ». Les auteurs en sontVincent Courtillot, directeur de l’IPGP,et les équipes de l’Institut précité.

Autres sites contenant desinformations sur le séisme de Sumatrahttp://geoscope.ipgp.jussieu/fr/www.insu.cnrs.fr/web/article/rub.php?rub=298www.prh.noaa.gov/itic/www.emsc-csem.org/www.brgm.fr/risques/Sumatra/accueil.htm

M. M.

18

rabesques n° 38 avril - mai - juin 2005

IFREMER – Institut français de recherche pour l’exploitation de la merIRD – Institut de recherche pour le développementUBO – Université de Bretagne-occidentaleMarthe Melguen, directrice de la bibliothèque La-Pérouse BLP www.ifremer.fr/blp/ [email protected] ✆ 02 98 49 88 73 ou 74 88 84

15 rue Dumont-d’Urville BP 70 Technopôle de Brest-Iroise 29280 PLOUZANÉ

.../... Sciences de la mer

Tremblements de terre et tsunamis

IFREMER www.ifremer.frIRD www.ird.fr

UBO www.univ-brest.fr

Fonds documentaire… Les périodiques à la bibliothèque La-Pérouse

Traits marquants du développement• Poursuite de l’adaptation de l’offre de services aux besoins

des usagers de la BLP appartenant aux troisétablissements fondateurs, avec grande attention portéeà la politique d’acquisition des sources d’informations oudes droits d’accès à ces sources

• Mise en œuvre d’une politique volontariste en matièrede valorisation de cette offre auprès des usagers,dontcelle relative à la formation à la recherche documentaireprenant largement appui sur les ressources électroniques

• Développement de partenariats, au plan national etinternational, avec les bibliothèques et centresd’informations spécialisés en sciences de la mer

• La consolidation et l’amélioration permanente de nossystèmes automatisés de gestion et de diffusion del’information, dont le site web de la BLP – Cf.http://www.ifremer.fr/blp/

• La conduite d’une étude prospective relative aux conditionsd’archivage à long terme de ressources électroniques,et ce dans la perspective éventuelle d’un passage très progressifau « tout électronique » en matière de périodiques

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rabesques n° 38 avril - mai - juin 2005

…/…

1905-2005 Einstein, 100 ans de relativitéAu programme de l’AMP 2005 – Année mondiale de la physique –,le cycle de conférences 1905-2005 :Einstein, 100 ans de relativité estorganisé par l’Observatoire de Paris,l’Institut d’astrophysique de Paris et legroupe de recherche « Gravitation etexpérience dans l’espace » – UniversitéParis-VI. Cf. le n° 0 daté solstice d’hiver2004 du Magazine de l’Observatoire deParis

www.obspm.fr 01 40 51 23 01

Bien sûr, Arabesques salue la naissancede cette nouvelle revue.

Dans Le Monde en2005« […] Cette société (Google) a annoncé[…] qu’elle venait de passer accord aveccinq des bibliothèques les plus célèbreset les plus riches du monde anglo-saxon :la New York Public Library et quatrebibliothèques d’universités, Stanford,l’université du Michigan, Harvard(États-Unis) et Oxford (Grande-Bretagne).Accord pour quoi faire ? Rien de moinsque numériser en quelques années 15 millions d’ouvrages afin de les rendreaccessibles en ligne.[…] L’objet - l i v re a t ropd’avantages pratiques par rapportà l’écran pour ne pas subsister trèslongtemps.

Toute l’expérience de l’Histoire montreque dans le passé aucun des nouveauxmodes de communication ne s’estsubstitué aux précédents – les complétantseulement et souvent les valorisant.Le vrai défi est ailleurs, et il estimmense… »*

Jean-Noël Jeanneney

* Extrait de l’article de Jean-Noël Jeanneney« Quand Google défie l’Europe » paru dansLe Monde daté 23 janvier 2005

Président de la BNF, Jean-Noël Jeanneneyest un des quatre membres de droit – avecles directeurs chargés des bibliothèques, dela recherche, du livre et de la lecture – duconseil d’administration de l’Agencebibliographique de l’enseignement supérieur.

Avril

genda

Du lundi 25 au jeudi 28

En collaboration avec la Rare Book School – États-

Unis –, université de Virginie, sont organisés à Lyon les

cinq cours de la quatrième session de l’École de

l’Institut d’histoire du livre ; l’IHL associe l’École

normale supérieure de lettres et sciences humaines,

l’École nationale supérieure des sciences de

l’information et des bibliothèques, l’École des chartes,

le musée de l’imprimerie et la bibliothèque municipale

de Lyon.

IHL http://ihl.enssib.fr

www.abes.fr

Introduction à l'étude des incunables Kristian Jensen

Typographie et calligraphie : 1830-1980 – 2e partieJames Mosley

Les imprimés éphémères à la loupe Michael Twyman

Introduction à la bibliographie matérielle Neil Harris

Reliures françaises à décor doré (1507-1967) Isabelle de Conihout et Pascal Ract-Madoux

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rabesques n° 38 avril - mai - juin 2005 AR

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Directrice de la publicationSabine Barral

ISSN 1269-0589227 avenue Professeur-Jean-Louis-Viala

BP 8430834193 MONTPELLIER CEDEX 5

rabesques ↔ Sylvette Salvit [email protected] ✆ 04 67 54 84 12

Comité de rédaction

ABES ✆ 04 67 54 84 10 04 67 54 84 14 http://www.abes.fr

A. Bretagnolle - É. Coulouma - R. Creppy - J. Faïta-Hugues - S. Salvit

gence bibliographique de l’enseignement supérieur

20

genda

Jusqu’au dimanche 22

À Lyon, depuis le 2 mars, au musée del’imprimerie, une exposition est consacréeà l’univers du dictionnaire.Centenaire d’un dictionnaireLe dictionnaire est aujourd’hui à la modepuisque Christian Lacroix a créé lesbandeaux du Petit Larousse illustré, quifête ainsi, en 2005, son alerte centenaire.Art Dico : le monde en majusculesL’exposition se veut une promenade à traversl’alphabet et quelque soixante dictionnaireshistoriques – de 1685 à 1958.Commissaire de l’exposition :Thora van Male Maître de conférences à l’Institutd’études politiques de Grenoble,Thora van Male publie en ce début 2005Art Dico, Éditions Alternatives.

www.bm-lyon.fr/musee/imprimerie.htm

Lundi 9

Une des trois journées d’études sur « Lesbibliothèques au cœur de la sociétéd’information »organisées par l’Associationdes bibliothécaires français en partenariatavec la médiathèque de la Cité des sciences,la BPI – Bibliothèque publique d’information –et la BNF – Bibliothèque nationale de France.Le titreLogiciels libres et bibliothèques : desalternatives adaptées ?Cinq thèmes• La place des logiciels libres dans lesadministrations et les collectivitésterritoriales• La place des logiciels libres dans lesbibliothèques• De nouveaux acteurs pour le partagedes savoirs : Wikipédia, Framasoft,Télé-Botanica…

• Bibliothèques universitaires et archivesouvertes• Les bibliothèques, médiatrices pourl’accès aux savoirs partagés…ABF www.abf.asso.fr [email protected]

Le 1er et le 2I-expo 2005Le Salon de l’information numérique,veille et gestion de l’information, quiconstitue une plate-forme d’information,d’échanges et de transfert de savoir-faire,se déroule sur deux jours et se tient cetteannée au CNIT – Paris-La Défense.Dans le cadre des « présentations produitsexposants », l’Agence bibliographique del’enseignement supérieur invite les visiteursà une présentation du PORTAIL DOCUMENTAIRE

du Système universitaire dedocumentation,le jeudi 2 juin à 10 heures.Stand de l’ABESAu CNIT,I-expo 2005 se tient dans la hallePierre-Curie.Le stand de l’ABES est situédans l’allée E.

Le 6« Démarrage » pour la 4e vagued’entrées dans le Système universitaire dedocumentation :les bibliothèques intégrantle Sudoc en 2005 commencent à cataloguerdans la base de production.Ces bibliothèques dépendent d’une douzained’organismes différents :- la bibliothèque littéraire Jacques-Doucet,- le CEDOC, centre documentaire de

l’École militaire,- l’ENSAM,École nationale supérieure d’arts

et métiers,et l’ESTP,École spéciale destravaux publics,

- l’INIST, Institut de l’informationscientifique et technique,

- l’INRIA, Institut national de rechercheen informatique et en automatique,

- le LEST, laboratoire d’économie et desociologie du travail,

- les IUFM – Institut universitaire deformation des maîtres – d’Alsace,Créteil,Grenoble, Lyon, Midi-Pyrénées.

Cf.Arabesques n° 37 « À nouvel an,nouvelélan »

Du vendredi 17 au lundi 20L’ABF à GrenobleLe congrès de l’ABF, l’Association desbibliothécaires de France, se tient àGrenoble – Parc des expositions.On y parlera du droit des bibliothèques etde celui des usagers.Stand de l’ABES.Le Salon professionnelouvrira également ses portes à ces dates ;l’ABES y aura son stand.

Musée de l’imprimerie13 rue de la Poulaillerie 69002 LYON

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