bezons infos-mai-2013

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Magazine municipal d’information mai 2013 n ° 339 www.ville-bezons.fr BEZONS Dossier Forte mobilisation pour le commissariat (p. 5) REV'Arts 2013 : Ernest Pignon-Ernest, une star au service d'une manifestation populaire (p. 18 à 20) pages 10 à 13 Nouvel hôtel de ville : un repère se dévoile

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Magazinemunicipald’informationmai 2013

n° 339

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Dossier

Forte mobilisation pour le commissariat (p. 5)

REV'Arts 2013 :Ernest Pignon-Ernest,une star au service d'unemanifestation populaire (p. 18 à 20)

pages 10 à 13

Nouvel hôtel de ville :

un repère se dévoile

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

3Sommaire

Chacun connaît la place particulière qu’occupe une mairie dansla vie d’une commune.Parce que c’est un service public de proximité que l’on fréquenterégulièrement, il faut donc que les habitants et les personnelsterritoriaux s’y sentent bien, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Au fil des années, il faut en convenir, le fonctionnement de cetteancienne école transformée en mairie devenait de plus en pluscompliqué.Inadaptée et trop exiguë pour y accueillir tous les services muni-cipaux, aujourd'hui dispersés aux quatre coins de la ville, vos dé-marches administratives relèvent davantage du parcours ducombattant !

C’est pourquoi, l’idée d’une nouvelle mairie a fait son chemin.Mais comme tout projet majeur, entre la volonté de faire etla réalisation, il faut du temps ! 15 années auront été néces-saires pour acquérir les terrains situés au carrefour de la Grâce-de-Dieu. Et la réflexion s’est poursuivie afin de placersa construction comme l’une des réalisations majeures d’uncentre-ville nouveau, accueillant des activités culturelles,commerciales et de loisirs.

La nouvelle mairie dont nous poserons la première pierre à larentrée nous permettra de réunir, en un même lieu, tous lesservices dédiés à la population. Avec cette réalisation nous feronsdes économies importantes sur les coûts de fonctionnementpuisque nous n’aurons plus à honorer les diverses charges etlocations de bâtiments accueillant actuellement nos activités.

Le développement économique et la bonne santé de nosfinances communales nous permettent d’envisager sa réalisa-tion sans conséquences sur nos feuilles d’impôts, grâce à unemprunt à un taux très bas.

Pour répondre aux exigences actuelles de construction, nousréaliserons un projet de Haute Qualité Environnementale, dont leséconomies d’énergie constituent un axe majeur.

Vous retrouverez les grandes lignes de ce projet dans les pagesdossier de ce numéro, ainsi que dans nombre de nos publicationset nul doute que nous y reviendrons au fur et à mesure de l’avan-cement du dossier.

Dominique LesparreMaire de Bezons,

Conseiller général du Val-dOise

Ce logo dans Bezons infos rappelle que laville de Bezons rejette l’accord général surle commerce et les services (AGCS) quiprévoit la privatisation des services publics.

Une nouvelle mairie

pour tous les Bezonnais

4 Zoom

5 À travers la ville

5 Commissariat : les Bezonnais

manifestent leur mécontement

6 Les commerçants unissent

leurs savoir-faire

7 Signature du contrat local de santé

9 Solidarité

Cours de cuisine au Nicaragua

10-13 Le dossier

Découvrez le nouvel hôtel de ville

14 Agenda

15 Bezons mémoires d'avenir

1er mai, fête des travailleurs

17 Portrait

Daniel Lemêle, une guerre pour la vie

18 Culture

18 REV'Arts, rencontre

avec Ernest Pignon-Ernest

19 REV’Arts, l’art en pratique

20 Une œuvre « living art »

à la médiathèque

21 Symphonie familiale

22 La danse, à portée des retraités

23 Infos sports et jeunesse

23 Festival international de foot

24 USOB judo, le combat à la carte

25 Jeunesse, bien utiliser le PIJ

26 Santé

27 Association

28 Activités retraités

30 Expression des groupes

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Bezons infos n° 339 - Mai 2013 - Magazine municipald’information de la ville de BezonsÉdité par la direction de la communication de la mairie de Bezons - Rue de la MairieTél. : 01 34 26 50 00. Directeur de la publication : Dominique Lesparre -Directrice de la communication : Irène Fasseu - Rédacteur en chef : Olivier Ruiz -Tél. : 01 34 26 50 18 - [email protected] - Journalistes : Pierrick Hamon,Catherine Haegeman, Cynthia Severino, Dominique Laurent. Tél. : 01 34 26 50 64 -Secrétaire de rédaction : Sandrine Gouhier - Maquette : Bruno Pommay -Crédit photos : Gilles Larvor, Service publications - Imprimerie : Public Imprim -Publicité : Médias et publicité - Tél. : 01 49 46 29 46 - Distribution : Régie des quartiers.

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4Zoom

Pour la mémoire et pour la paix Le mercredi 8 mai, la ville de Bezons célèbrera le 68e anniver-saire de la victoire sur le nazisme. Cette capitulation sans condi-tions des forces hitlériennes, mit fin à la guerre en Europe le8 mai 1945, et bientôt dans le monde, grâce au sacrifice desFrançais de métropole ou d’outre-mer, résistants de l’intérieurou de l’étranger, et bien sûr de leurs alliés. Toutes les victimesciviles et militaires méritent donc qu’on honore leur mémoire.Cette commémoration doit aussi nous rappeler que les fanatis-mes, les nationalismes et les inégalités menacent la paix, laliberté et les droits de l’homme.Pour l’avenir, il faut se souvenir des jours sombres et œuvrer pourla solidarité entre les peuples.Rendez-vous donc le mercredi 8 mai à partir de 11 h 30,square Yves-Morel, à l’angle des rues Villeneuve et Édouard-Vaillant.Co

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Bords-de-Seine

Rénovation urbaine : équipements

publics et logementsLe 5 avril dernier, les habitants du quartier des Bords-de-Seine ont bénéficié d’une journéed’information sur l’avancée des chantiers de la rénovation urbaine (ANRU) en cours. Tousles partenaires avaient répondu présents à l’appel de la Maison des projets. Deux poses depremière pierre ont conclu ce moment d’échanges.La première a été celle du bâtiment qui abritera le futur centre social du Colombier, unecrèche multi-accueil et une salle de quartier au milieu de 66 logements proposés en ac-cession libre à la propriété. Ils trouveront place le long de la rue Camille-Desmoulinsredressée et ont été conçus par l’architecte Roland Castro. Venu présenter ce « projet à dimension collective », le concepteur espérait que « ses habitants ressentiront de lafierté » à y loger. Yann Doublier, le PDG de Nexity qui construit ce bâtiment, se félicitait queles logements soient « livrés à 90 % à des primo-accédants ». Les premiers propriétairessont attendus début 2015.Seconde opération à démarrer, la résidence Rosenberg face à l’hôtel de ville. Ce sont32 logements locatifs cette fois, qui devraient voir le jour grâce à AB-Habitat d’ici à la finde l’année.Ces deux opérations montrent le souci de la ville de créer les conditions d’un parcoursrésidentiel complet en permettant la construction de logements diversifiés.La conseillère régionale, Marie-Josée Cayzac, a fustigé le désengagement financier duconseil général du Val-d’Oise dans ces projets. Dominique Lesparre, le maire, a rappeléson attachement à la question du logement dans un département où une vingtaine devilles ne respecte pas les 20 % d’habitat social, imposés par la loi SRU.Le 18 avril, c'est au 39-41 du boulevard Gabriel-Péri que AB-Habitat a également posé lapremière pierre d’un programme de trois bâtiments comptant 16 appartements. Les loca-taires devraient arriver début 2014.

Aquathlon :

le plein de plaisirLe 5e Aquathlon Gilles-Galtié, organisépar la section triathlon de l’USOB, a tenutoutes ses promesses, autour de la pis-cine Jean-Moulin, le 31 mars. En ce di-manche pascal, la course fédérale a attiré90 triathlètes de Bezons, Houilles, Issy-les-Moulineaux, Sannois, Vélizy et mêmede province. Ils étaient près de 80 àprendre le départ de la très priséeépreuve famille qui comptait pour lechallenge clubs de l’USOB. À noter, unebelle participation : des licenciés de lanatation, du canoë-kayak et même dutennis étaient de la partie. En parallèle,une quarantaine de bénévoles encadraitsportifs et spectateurs. Le maire a remisplusieurs trophées.

P.H.

Le printemps

des œufs

au parc Sacco

Le 1er avril, l’association de familles duquartier Chênes-Val, « Convivial Quar-tier » organisait comme chaque annéela chasse aux œufs de printemps dansle parc Sacco-et-Vanzetti. 150 enfants,accompagnés de leurs parents, se sontacquittés de leur participation symboli-que. Leur mission : retrouver l’œuf durportant leur numéro… pour l’échanger en-suite contre un sachet de bonbons.Même si les bénévoles ont été un peu dé-passés par le succès de la manifesta-tion, le plaisir de l’immense majorité a faitoublier la déception de quelques-unsarrivés trop tard.

Animation

Roland Castro est venu présenter son projet rue Camille-Desmoulins aux habitants duquartier, devant Dominique Lesparre, le maire, et Yann Doublier, le PDG de Nexity.

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5À travers la ville

Les Bezonnais ont droit à un commissariat. Et ils l'ont dithaut et fort le 13 avril dernier : ils étaient environ 500 à s'êtrerassemblés à l'appel de Dominique Lesparre, le maire, et desdeux principaux syndicats de police.

L e bruit strident des sifflets et les longshurlements de sirène ont animé le débutdu rassemblement organisé le samedi

13 avril dernier devant le commissariat. Afin depréserver leur tranquillité et la sécurité auxquel-les ils ont droit, environ 500 Bezonnais étaientréunis pour réclamer le maintien du commissa-riat et le renfort de ses effectifs. Avec la pétitionqui a recueilli 2 500 signatures en quelques jours,ce sont les signes d’une véritable mobilisationpopulaire.« On n’a déjà pas assez de policiers, s’ils nousmettent un bureau de police, on n’aura plus per-sonne », s’inquiétait une maman, suivie de troisenfants armés de sifflets colorés. Aux côtés descitoyens, des représentants d’associations etdes commerçants réclamaient eux-aussi lapossibilité de mener leurs activités en toute tran-quillité. Pour eux, sans la présence de la policenationale, l’atmosphère de la ville pourrait sedégrader, un sentiment d’insécurité pourraits’installer où il n’existe pas aujourd’hui.

Une crainte justifiéeCette crainte est justifiée, partagée avec les syn-dicats de police. « La transformation du commis-sariat en poste de police se traduirait par letransfert d’environ 45 policiers de Bezons vers

Argenteuil »,estimait Ludovic Collignon, le repré-sentant départemental de Alliance Police. « Celaveut dire moins d’occupation de la voie publi-que et pour les victimes une obligation de se dé-placer dans la commune voisine ». FrédéricJung, son homologue de Unité SGP Police, ci-tait lui l’exemple de Saint-Leu-la-Forêt. « Les ef-fectifs du bureau de police ont diminué jusqu’àdisparaître. Ils ont été remplacés par une policemunicipale qui n’a pas les mêmes outils juridi-ques. La police nationale, la police de l’État estle véritable chef d’orchestre judiciaire. L’État doitassurer la sécurité des Français de la même ma-nière sur tout le territoire. »

Ne pas baisser les brasPour Dominique Lesparre, le maire, « fermerle commissariat, c’est nier le droit desBezonnais à vivre en sécurité. Compte-tenu dudéveloppement de notre ville, cette décisionserait incompréhensible. Comme les Bezon-nais aujourd’hui, nous n’accepterons pas cela ». Prochaine étape si la mobilisation citoyennen'était pas entendue : le dépôt des signatures dela pétition en préfecture. « Pas question de bais-ser les bras », concluait le maire.

Olivier Ruiz

Devant le commissariat, les Bezonnais ont manifestéleur mécontentement.

En bref

CCASBourses scolaires :les inscriptions sont ouvertesLe centre communal d’action sociale(CCAS) a ouvert les inscriptions pour lesdemandes de bourses scolaires, jusqu’auvendredi 31 mai inclus. D’un montant de55 € pour les collégiens et 90 € pour leslycéens et étudiants, Bezonnais unique-ment, ces aides communales sont attri-buées en fonction des revenus du ménage,sous forme de chèques « habillement-culture ».Pour les formalités, adressez-vous au CCAS01 34 26 50 10.

Vide-greniersRendez-vous le 26 maipour les Puces du ValLes Puces du Val se dérouleront le diman-che 26 mai, de 8 h à 18 h, rue de Sartrou-ville entre le rond-point de la rue du Maineet la rue Potdevin qui seront fermés à lacirculation. Le tarif est fixé à 11,25 € la sec-tion de 2 mètres linéaires. Petit rappel :aucun marchand sédentaire ne seraaccepté. Ce vide-greniers animé par des artistes derue, entre autres, sera placé sous le signe dela biennale REV’Arts. Renseignements au centre social La Berthieau 01 30 25 55 53.

FormalitésPapiers : n'attendez pas l'étéL’été approche et les congés avec. Si vouspartez en voyage, vous devrez peut-êtrerefaire vos papiers d’identité. Alors pourlimiter les délais d’attente et d’obtention,rendez-vous au plus tôt en mairie pour votrecarte d’identité. Pour vos passeports, c’està la mairie d’Argenteuil, équipée d’unestation biométrique, qu’il faut vous rendre.Plus d’infos sur Internet :www.interieur.gouv.fr

VéloBalade familiale le 2 juinDimanche 2 juin, comme l’an dernier,une balade à vélo est organisée dans toutel’île-de-France, la « Convergence franci-lienne». Départ prévu à 9h30 devant la mai-rie pour un parcours d’environ 25 km parles quais de Seine, Saint-Denis, La Villette,pour arriver au Champs-de-Mars vers 13 heu-res où un grand pique-nique est organisé.Renseignements : www.mdb-idf.org

Commissariat : les Bezonnaisveulent le garder

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6À travers la ville

Agnès Poisson, de Fleurs d'Arum, et Franck Le Flem, de la Cave du Roy, proposentdepuis Noël 2010 des créations communes aux Bezonnais.

Des commerçants unissentleurs savoir-faire

Le centre social arrive aux Brigadières

C omme un clin d’œil, Doisneau revientaux sources. Né aux Brigadières en1994, le centre social y rouvre ce

mois de mai, après une parenthèse de16 ans, cité Delaune. Le nouveau local, plusgrand (80 m2) et labellisé très haute qualitéenvironnementale (THQE), reste implantédans le quartier de l’Agriculture, plus à l’Est,aux Brigadières. Les usagers vont profiter d’un accueil plusconfidentiel. « Nous bénéficierons en plusd’une salle de réunion, se réjouit MarionEche, la directrice. Nous voulons que tout lemonde s’approprie les lieux : les habitants,les partenaires et notre quarantaine de bé-névoles. »Les visiteurs seront accueillis par Fatiha, qui

arrive tout juste, ainsi que Christine etNaïma. « L’accueil dans un centre socialreste la clé de voûte. Pour nombre d’habi-tants, c’est aussi un premier accès au droit.Nous sommes là pour aider et orienter »,souligne Marion Eche. Soutien dans lesdémarches administratives, accès au télé-phone, au fax… autant de mains tenduesdans cette « structure de proximité » qui seveut conviviale. Les deux agents de dévelop-pement local, Leïla et Sandrine, continue-ront de concocter des animations. « Nousfaisons aussi de l’accompagnement à la pa-rentalité avec des animations familiales.L’idée est d’y développer une vie de quar-tier », rappelle Marion Eche.

P.H.

Notez-bien. En attendant la ligne fixe,le centre social reste joignable au06 25 13 19 17.

U ne bouteille de champagne surmon-tée d’une orchidée de collection. Voicil'une des multiples créations commu-

nes d’Agnès Poisson et Franck Le Flem. Elle metde la couleur dans la vie des Bezonnais chezFleurs d’Arum au pied de la cité Delaune. Lui ré-gale les papilles des amateurs de vins et de pro-duits du terroir à la Cave du Roy, rue Édouard-Vaillant. Ensemble, la trésorière et le vice-trésorierde l’Association des commerçants de Bezons,harmonisent leurs savoir-faire.

« L'union dans la qualitéet l'innovation a de l'avenir »

« Il y a plein de choses à créer en association,croit Franck Le Flem. Il faut essayer. L’union dansla qualité et l’innovation a de l’avenir. »« Nous défendons un art de vivre et une manièredifférente de consommer », expliquent-ils.La fleuriste est persuadée que « les petitscommerces de charme ont toutes leurs chan-ces à Bezons où il y a une réelle demande deshabitants ». Elle insiste sur le devoir de « privilé-gier les produits et les métisser pour tous les prixet dans toutes les formes. » « On n’est pas sur

catalogue mais dans le sur-mesure, imageFranck Le Flem. L’artisanat de qualité, c’est notrefond de commerce. »Le travail d’équipe, Agnès Poisson connaît.« J’avais commencé avec Christian Chambrier,le coiffeur de Start’Hair au Grand Cerf. Notreslogan, c’était « Christian coiffe, Agnès fleurit ».La commerçante a récemment orné unecomposition florale d’un ballotin de truffes au cho-colat et fleuri… des macarons. Des produitsfournis par la boulangerie Aux trésors dessaveurs (lire ci-contre).

Pierrick Hamon

Le centre social Robert-Doisneau déménage. L'époque du 32 boulevard Gabriel-Péri est révolue. Place désormais à celle du 24 rue Mozart pour les habitants duquartier de l'Agriculture.

Boulangerie :du nouveau rue Maurice-BerteauxIlhame Hadji et son mari Xavier ont reprisla boulangerie Aux trésors des saveurs, au119 rue Maurice-Berteaux, le 13 septem-bre dernier. Le couple, originaire de Cergy,commence déjà à imposer sa patte dansle quartier des Chênes avec ses maca-rons, chocolats, viennoiseries et pains detoutes sortes. Les boulangers, qui ontadhéré à l’association des commerçantsde Bezons, aimeraient bientôt faire desanimations.

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7À travers la ville

En 2014 la réformedans les écolesbezonnaises

Le rôle du centre de santé reconnu

Jean-Luc Nevache, le préfet du Val-d'Oise (à gauche), Yves Manzini(à droite), délégué territorial del'agence régionale de santé (ARS), etDominique Lesparre, le maire, ontofficialisé le renforcement de lapolitique de santé sur Bezons.

Rythmes scolaires

L e contrat local de santé (CLS) forma-lise les pratiques de travail entre l’ARSet la ville de Bezons. Il concerne la

division santé et d’autres services munici-paux comme l’habitat, les sports, les retraités,le développement durable, le CCAS, la po-litique de la ville. Sous la houlette du repré-sentant de l’État qu’est le préfet, les deuxpartenaires ont signé le 17 avril dernier.

Un choix, un effort« Malgré la longueur et la difficulté quenous avons connues pendant les négocia-tions, nous sommes heureux aujourd’huide signer ce contrat local de santé », s’estfélicité le maire, Dominique Lesparre, en in-troduction de la signature officielle. Pour

Yves Manzini, « l’important est que noussoyons d’accord sur l’attention qu’il faut por-ter aux populations les plus fragiles, surle rôle des établissements comme votrecentre de santé dans ces secteurs quirisquent la désertification médicale ».Une importance confirmée par Jean-LucNevache : « l’équilibre économique detelles structures n’est pas évident à trouvermais il faut y parvenir au regard de leur action,notamment en matière de prévention ».

Pas de moyens financierssupplémentaires

Pour Florelle Prio, adjointe au maire délé-guée à la santé, « la municipalité a ob-tenu ce qu’elle escomptait par dessus

tout : la reconnaissance du centre muni-cipal de santé ». Même si, le docteurGuirec Loyer, directeur du CMS, déplore« une signature sans moyens financierssupplémentaires pour toutes les actions ».Mais il ne désespère pas car « c’est évo-lutif. On pourra à l’avenir y faire entrer denouvelles dispositions ».« Le CMS est un choix de notre majoritéqui fait porter un effort financier impor-tant à la ville », rappelle Mme Prio. « Maisc’est un outil formidable pour les soins depremier recours (médecine générale, oph-talmologie, dentaire, gynécologie) à des-tination de tous les habitants. »

Olivier Ruiz

L a ville envisageait d’appliquer la réforme des rythmes scolaires à la rentrée2013. Mais au regard des nombreuses incertitudes et des interrogations desenseignants, parents d’élèves et agents municipaux directement concernés, la

municipalité a décidé de reporter l’application de cette réforme à la rentrée de sep-tembre 2014.

Dans le dialogue avec tous et dans l'intérêt des enfantsElle fait ainsi le choix de prendre le temps de répondre, en dialoguant avec tous lesacteurs concernés et en plaçant les élèves au centre des préoccupations, aux ques-tions qui restent en suspend : quelle organisation et quelles activités sur le tempspériscolaire ? Quelle utilisation des locaux ? Quelles conséquences financières pourla collectivité ? Quel projet partagé avec l’Éducation nationale, et quelle implicationdes équipes éducatives ?

O.R.

En brefLe 31 mai, c'estla Fête des Voisins !

Le vendredi 31 mai prochain, la Fête desVoisins se déroulera pour la deuxièmeannée à Bezons. Avec le soutien de la ville,les amicales de locataires, les copropriétaireset toutes les bonnes volontés organisent desmoments conviviaux au pied de chez vous.C’est l’occasion pour chacun de rencontreret de connaître ses voisins autour d’unrepas partagé, d’un jeu pour les enfantsou simplement d’une conversation.Lancé en 1999, ce qui était alors Immeublesen Fêtes, se développe. Une vingtaine derendez-vous avait animé Bezons l’an dernieret ils devraient être un peu plus nombreuxcette année. Notez bien le 31 mai dans votreagenda (ou un jour proche).

Organisateurs, la ville est un partenaire quipeut vous fournir du matériel à cette occa-sion. Renseignements auprès de la Vie asso-ciative en mairie au 01 34 26 50 60.

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9Solidarité

Jean-Pierre Allo, le responsable de la cuisine centrale de la ville,est parti une semaine au Nicaragua en mars donner des coursde cuisine dans une école, avec l'association Basic.

Cours de cuisine au…Nicaragua

D ouze apprenties, une cuisine de 12m2,des ingrédients locaux et un chef. Lascène ne se déroule pas à la cuisine cen-

trale de Bezons, où sont préparés les repas descantines, mais dans une école de la communautéde Passo Caretta, village de la banlieue de Sebacoau Nicaragua. Du 3 au 13 mars, la délégationbezonnaise de l’association Basic, s’est envoléeen mission dans cet état d’Amérique centrale avecqui des liens perdurent depuis une décennie.

Le bonheur des enfantsDix jours très forts humainement. Le trio a reçuun accueil formidable dans la famille où il était hé-bergé, comme à l’école où il a donné des coursde cuisine. Drapeau français en papier crépon,danse du pays, discours. « Ils n’ont rien, mais ilssont très généreux », résume Jean-Pierre Allo.Le responsable de la cuisine centrale évoque lebonheur de voir les enfants, dont la plupart n’avalequ’un repas par jour, se délecter de préparationaux antipodes du plat traditionnel, le gallo pinto,ce mélange de riz, de haricots rouges etd’oignons. En cinq jours, le groupe a concocté omelette à l’es-pagnole, crêpes bretonnes, pâtes bolognaises,quiches, poulet rôti, purée de pommes de terre etcarottes, flan aux œufs, yaourts, tomates farcies,etc. Le cuisinier a dû apprendre à ses élèves le portdes gants, de la charlotte et du masque dans unpays où la vision de l’hygiène est différente. « Onleur a expliqué que les chiens et les poules ne peu-vent pas circuler dans la cuisine ». Les mamansd’élèves ont également eu le droit à un cours dediététique. Le professeur était fier d’elle. « Ellessont vraiment très dégourdies et courageuses.Elles travaillent dans les rizières dès 6 h tous lesjours pour 3 dollars la journée. Elles avaient pris

une semaine de congés pour notre venue. »Un deal a été passé : les mamans qui cuisinentpour les enfants de l’école essaieront de faire unerecette apprise par semaine.

Pluches à la machette et crocodileÀ l’heure de retourner en France, restaient debeaux souvenirs… et des anecdotes : les réveils à5 h par les klaxons, les charançons dans les pâtes,ce gratin dauphinois préparé dans une cocotte ouencore ces légumes épluchés à la machette« aussi précis qu’à l’économe ».Sans oublier cettefrayeur, avec cet accident de pirogue dans unerivière remplie de… crocodiles. « On relativisequand on rentre à Bezons », glisse le chefbezonnais qui avoue ne pas en être « revenuindemne ». Avant de lancer un appel : «Allez-y,apportez un savoir-faire. »

Pierrick Hamon

En bref

Un café-débatet des vocationsLe café-débat, au foyer des Sycomoresle samedi 23 mars, était consacré aux« métiers qui ne connaissent pas la crise ».Le rendez-vous du Service municipalde la jeunesse (SMJ) a été riche enenseignements puisque certains partici-pants, après l’intervention de Bally Bagayoko,responsable du développement à la RATPdans le Val-d’Oise, ont décidé immédiate-ment de remplir un dossier d’embauche àla RATP, via le contrat de professionnalisa-tion, aidés par le personnel du SMJ.Dans le secteur de la santé, MagaliTrigance, chargée de la mission préventionsanté de la ville, a dépeint avec passion sonmétier d’infirmière. Nathalie Roudaix, duSSIAD (service de soins infirmiers à domi-cile), a témoigné sur son expérience d’aide-soignante. Côté animation, Karine Péguet,coordinatrice des centres de loisirs à laville, et Joël Oucenie, de la fédération descentres sociaux du 91 et du 94, ont parlédes différents diplômes existants dans lafilière. Les BP JEPS (jeunesse, de l’éduca-tion populaire et du sport) et les Bafa ontparticulièrement retenu l’attention.

AfricaBezonsL'Afrique à Bezonsdès le 4 juinAfricaBezons se déroulera cette annéele samedi 8 juin à l’espace Aragon. Leprochain numéro de votre magazine yreviendra. Mais avant cela, un prélude estorganisé le mardi 4 juin, également à l’es-pace Aragon. Un spectacle chorégra-phique «Ala Té Sunogo (Dieu ne dort pas) »de BlonBa sera donné à partir de 20 h 30.

Fêtes de quartierRendez-vous le 2 juinpour les Bords-de-SeineLe quartier des Bords-de-Seine sera enfête le dimanche 2 juin. Le rendez-vousest donné dans l’enceinte de l’écoleMarcel-Cachin comme l’an dernier.Ateliers et animations seront au rendez-vous tout l’après-midi.Pour plus de renseignements, téléphonerau centre social (91, rue Jean-Jaurès)au 01 39 47 13 30.

Le Nicaragua, en brefLe Nicaragua, c’est un état d’Amériquecentrale de 5 millions d’habitants, coincéentre le Honduras et le Costa Rica, grandcomme le tiers de l’Hexagone, à six fu-seaux horaires de Paris. Le Nicaragua,c’est aussi ce peuple victime de l’em-bargo des pays occidentaux en 1980après un conflit avec les États-Unis ou cepays ravagé par l’ouragan Mitch en1998. Le Nicaragua, c’est encore unenature luxuriante, un océan à 30°, despaysages volcaniques magnifiques, desélèves habillés en bleu et blanc aux cou-leurs de leur drapeau. Et le revers de lamédaille, ces routes défoncées, ces villa-ges façon bidonville, une pauvretéénorme, la pire du secteur après Haïti.

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

ECDM a remporté le concours d'architectes pour le futur hôtel de ville, placede la Grâce-de-Dieu. Emmanuel Combarel, l'un des deux associés ducabinet révèle l'esprit qui entoure cette réalisation majeure pour lesBezonnais. Entretien.

« Un bâtiment fidèle aux de Bezons »

Bezons Infos : Comment avez-vous pensé le futur hôtel de villede Bezons ?Emmanuel Combarel : C’est un bâ-timent simple, sobre, pensé autourdu partage et de l’échange. Ce seraun espace citoyen, la maison desBezonnais, loin des bâtiments mo-numentaux en vogue. Nous avonsvoulu un ensemble accessible etproche des administrés.

B.I. : Quels en sont les principauxtraits ?E.C. : Le style porte les valeurs denotre époque. Le bâtiment est éco-énergétique. Il s’agit d’une structurebéton avec un emballage métalliqueréfléchissant. Il mesure 30 mètressur 50 et fera 8 mètres de haut. Onvoulait rester sur un ensemble bascar il est situé près d’une zone pavil-lonnaire. On l’a souhaité ouvert surl’extérieur, afin que le parvis parti-cipe à la vie citoyenne, avec cet au-vent de 10 mètres de profondeur, àla fois protecteur et accueillant.L’idée est de permettre de prolongerla discussion dehors. La nuit venue,

l’hôtel de ville sera éclairé délicate-ment.

B.I. : Faites-nous une visite guidée.E.C. : Après avoir traversé l’espaceextérieur sous le auvent, on pénètre

à l’intérieur du bâtiment dans unlarge espace, idéal pour la mise enplace d’expositions et la tenue d'évé-nements. Les citoyens trouveront unbureau d’accueil rond. Dans l’axe, onaura le patio, qui sera au niveau-1.

Dossier10

Le lauréat du concours, en bref

Fondé en 1993, la cabinet ECDM, comme Emmanuel Combarel-Dominique Marrec architectes, situé dans le 11e arrondissementà Paris, compte aujourd’hui 25 collaborateurs. Quatre architectes,dont les deux associés, planchent sur le projet bezonnais depuisnovembre. « Ce sera notre premier hôtel de ville, confie EmmanuelCombarel. On avait déjà participé à la réflexion sur celui de Bonneuil(77). » La spécialité : le logement et les équipements publics.Derniers en date, en région parisienne, une crèche dans le18e arrondissement, le centre bus RATP deThiais (94), des résidences étudiante, àArgenteuil rue Maréchal-Foch et à Épinay-sur-Seine (93), ou encore le futur centre campusde formation ErDF à Saclay (91). Le cabinetrayonne également sur tout l’Hexagone.Il conçoit un ensemble bureaux-commerces-logements à Saint-Étienne et vient de rempor-ter un concours du projet urbain LyonConfluence sur des logements passifs.

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Bezons Infos : Quelle a été votre premièreréaction devant l'architecture du futurhôtel de ville ?Dominique Lesparre : Nous voulions un bâti-ment simple, beau et moderne. Je crois qu’ence sens, c’est réussi. L’équipe Combarel abien sû traduire nos attentes. Parmi les quatreprojets qui nous ont été soumis, il n’est pasprovocateur, pas démesuré. En cette périodedifficile, c’était important. Ça ne l’empêcherapas de s'installer dans la villecomme un véritable repère et, jesuis prêt à le parier, une fiertépour les Bezonnais. Même s’il n’apas fait complètement l’unani-mité, il a déjà très largement ralliéles avis du jury composé d’élus etd’experts.

B.I. : Quels étaients les autres critèresdemandés ?D.L. : Il faut rappeler que c’est une histoire quia débuté il y a 15 ans. Nous avons constituéles réserves foncières nécessaires à la Grâce-de-Dieu pour répondre au besoin de centra-lité de la ville et à la volonté de constituer unpôle administratif. En regroupant les servicespublics, même s’ils sont aujourd’hui malme-nés, et les services municipaux, on facilite lavie des habitants. De plus, cet hôtel de villeviendra remplacer l’actuelle mairie qui atteintses limites en termes de qualité d’accueil etde conditions de travail pour les agents. Cesdeux derniers critères étaient prioritaires. Lafuture mairie offrira une qualité d’accueil im-portante dans un espace agréable, que l’onsouhaite ouvert, accessible. Prolongé par uneesplanade, j’aimerais qu’il soit complètementperméable à la population, pour qu’au-delàde ses besoins, elle ait envie d’y pénétrer.

Il est conçu pour faciliter le travail en transver-salité de nos services, gage d’efficacité, quenous prônons depuis plusieurs années. Dansce lieu de démocratie réelle, nous pourronsapporter des réponses plus fiables et plus ra-pides aux habitants.

B.I. : C’est un projet d’ampleur, ambitieux.La ville en a-t-elle les moyens ?

D.L. : Évidemment. C’est unprojet ambitieux pour les Bezon-nais mais rationnel et à la hau-teur de ce que la communepeut supporter. Grâce à la pro-cédure d’appel d’offres (concep-tion/réalisation), nous avonsdes garanties sur le prix, parl’architecte et son partenaire qui

va construire. Il sera compris entre 15 et16 millions d’euros TTC. Comme le bâti-ment sera très performant en matière de dé-veloppement durable, nous allons bénéficierd’emprunts à des taux très intéressants. Surce type d’investissement, nous récupérons laTVA, soit environ 20 % du montant. Moinsgourmand en énergie (chauffage, éclairage)et rassemblant des services éparpillés pourl’instant, nous allons aussi réaliser des écono-mies. Pendant la période de rembourse-ment, ce sont ainsi plusieurs millions d’eurosqui ne seront plus dépensés. Vous le voyez,il n’y a rien de pharaonique dans ce futurhôtel de ville. Il est bien préparé, bien penséet sera bien piloté par les services. C’est unoutil dont la ville et ses habitants ont besoinet qu’ils peuvent financer. Il est beau et estfait pour durer…

Propos recueillis par Olivier Ruiz

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Le futur hôtel de ville dévoile son architecture. Ellemarque le passage à la concrétisation d'un projet engestation depuis 15 ans et un choix nécessaire, assuméet financé dans les capacités de la commune.

Dominique Lesparre, maire de Bezons

« Un repère, une fierté »

valeurs

L’ensemble sera fermé par une ver-rière gonflable transparente quidiffusera une lumière naturellegénéreuse. Au-dessus du rez-de-chaussée, on aura deux niveaux. Onmontera aux étages par un escalierouvert. C’est l’une des particularités.L’escalier ne sera pas cloisonnécomme dans beaucoup d’hôtels deville. Il constituera un moment de vi-site du bâtiment.

B.I. : De quelle manière avez-vousperçu la ville ?E.C. : On a essayé de mettre enscène un bâtiment fidèle aux valeursde Bezons. Une ville modeste, qui asu se recréer après avoir subi la mu-tation industrielle. J’y viens depuis25 ans et la transformation est stu-péfiante. Tout me semble pourtantmesuré, à l’image de cette ville avecdes gens de bon sens, attachés àdes valeurs simples. Bezons a gardé,de par son histoire, beaucoup d’in-dépendance d’où découle un vraicaractère.

Propos recueillis

par Pierrick Hamon

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Derrière la façade, il y aura une organisation destinée à accueillir le public dansles meilleures conditions. Autour de l'atrium, les services municipaux seronttournés vers les habitants. Explications d'architecture...

La maison communevous ouvre ses portes

P orteur d’un symbole fort, la façade de l’hôtel de ville seral’image des valeurs de citoyenneté, d’égalité. Le bâti-ment, généreux, est recouvert d’une « peau métallique »

constituée d’un plissé de tôle perforée. Les verticales marquéespar l’alignement à tous les niveaux d’embrasures longilignes,accentuent l’effet voilure de la façade. Un système de brise-soleil métallique est placé devant les parties vitrées du bâti-ment pour pouvoir profiter de la vue. Cette résille donnera uneidentité visuelle forte et reconnaissable par tous les usagers dela ville.

De nuit comme de jourPour ne pas être vécu comme un bâtiment tertiaire qui hiberneune fois la journée de travail terminée, une mise en scène lumi-neuse permettra à l’hôtel de ville de continuer à vivre la nuit.Cette présence rassurante offre au secteur un autre visage.Bien intégré dans l’actuel, il se fondra dans le nouveau quartierquand le projet de cœur de ville verra le jour, sans lui imposerun parti pris architectural trop fort, trop marqué. Rentrons main-tenant derrière ces premières impressions...

Un grand atrium centralQuatre niveaux dont un sous-sol autour d’un large patio. Sousune membrane transparente qui fera pénétrer la lumière natu-relle jusqu’à son cœur, le futur hôtel de ville abritera élus etagents. Un imposant porte-à-faux dessinera la façade, ouvrant

la salle du conseil municipal sur la ville grâce à une large baievitrée. Sous cet abri, l’entrée vient en continuité de l’esplanadeet s’ouvre sur un espace d’accueil, près de 300 m2 marqués parla végétation qui montera du patio et les habillages en bois.C’est un espace citoyen où circulent et s’échangent les informa-tions et les services de la ville en direction des habitants. Le halld’entrée d'un hôtel de ville qui se veut la maison commune detous les Bezonnais.

Olivier Ruiz

5 bonnes raisons pour…construire un nouvel hôtel de ville

•Faciliter les démarches en regroupant les services

•Améliorer la qualité du service public (accueil, rapidité…)

•Faire naître une centralité (avec activités commerciales,sportives, loisirs et pôle administratif)

•Créer un repère (identité, reconnaissance)

•Faire des économies d’énergies et financières dans unsouci de développement durable

Sur les photos ci-dessous, vous découvrez ce volume, traversé par desescaliers tout en légèreté et la salle du conseil ouverte sur la ville.

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Houria Faraji, à Bezons depuis35 ans.

C’est un projet in-téressant. Moi, ilne me fait paspeur ! Je regardeles émissions consa-crées à l’architec-ture. J’aime bienl’allure du bâtimentde la nouvelle mai-rie. Pour moi, de lacité Roger-Masson,ce sera plus faciled’y aller. Avec saposition plus centrale, la future mairie seraplus accessible pour tout le monde. Je medéplace à pied, mais je me demande où se-ront les parkings.En réunissant tous les services, ce sera pluspratique. Quand il faut aller en mairie, au ser-vice des sports, et au service habitat, il ya beaucoup de déplacements. Un bâtimentmoderne sera mieux pour tout le monde,ceux qui ont des formalités à accompliret ceux qui y travaillent.La démolition de la mairie me fera un petitquelque chose. Ce sera vraiment intéressantsi la ville fait des économies de fonctionne-ment. C’est important pour Bezons d’avoirune mairie moderne. Il faut améliorer l’ac-cueil.

Paul Courtois, 85 ans, citoyen actif

Je trouve le projet superbe. Chapeau, c’estbeau ! J’apprécie la modernité de l’architec-ture, la luminosité de la nouvelle façade.Mais, il faut quele bâtiment soitconçu pour durer.Cette grande fa-çade vitrée sur laville est intéres-sante. Avoir beau-coup de lumièrenaturelle amélio-rera le confort deceux et celles qui ytravailleront.Je ne vis à Bezonsque depuis 25 ans. Pour les plus anciens be-zonnais, ce sera une étape marquante. Lanouvelle mairie est un vrai progrès pourtout le monde. Elle est devenue indispensa-ble. J’ai participé à la vie de la commune,je m’y intéresse. On cherchait toujours dessalles pour organiser des réunions.Le projet est à la mesure de l’évolution dela ville. Heureusement, Bezons ne devientpas résidentielle. Les activités et les em-plois se développent. Moderniser la villesans moderniser ses équipements publicsne me paraît pas possible. La nouvelle mai-rie est symbolique de l’évolution de Bezons.

Patrick Rousseau, retraité des servicesmunicipaux

Des bâtiments modernes auraient changé mavie professionnelle ! Le déplacement de l'es-pace Aragon en face de la nouvelle mairie vadonner de nouvelles possibilités. L’ensemblepeut devenir un vrai centre de vie. Je compte bienen profiter comme bénévole au repas des an-ciens par exemple.Avoir un avis sur une esquisse est difficile. La nou-velle mairie fera un contrepoint au bâtimentChristophe-Colomb juste à côté. Vitrée, très ou-verte sur l’extérieur, ellele rééquilibrera esthé-tiquement. Regrouperles services commu-naux est importantpour les habitantscomme pour les em-ployés communaux.L’actuelle mairie étaitune école à l’origine.Les bâtiments ont étéadaptés à l’usage maisn’ont jamais été conçuspour cela. Une nouvellemairie favorisera les échanges et permettra lepartage de bons moyens techniques. Des bâti-ments modernes et bien adaptés seront moti-vants pour le personnel et agréables pour lesBezonnais, mieux accueillis.

À votre avis

Que pensez-vous du futur hôtel de ville ?

Recueilli par Dominique Laurent

Un espace de convergences

S i l’emplacement de l’hôtel de villeest défini depuis longtemps, sonenvironnement est en mouvement

et porte quelques interrogations, quel-ques revendications aussi. Central, il devraen effet articuler plusieurs paysages ur-bains, relier différents quartiers de la villequi sont en mutation aujourd’hui ou vontse transformer demain.

Le prolongement du T2Ainsi, le prolongement de tramway versle Nord est réclamé par la municipalité etles habitants. À longue échéance, ce pro-jet doit pourtant être pris en compte dèsaujourd’hui. C’est pourquoi figurent sur lespremières perspectives qui vous sont pré-sentées dans ce numéro de Bezons Infos,la coulée verte entourant les rails, symbo-lisant la volonté des élus de voir un jour

une station du T2 nommée « Hôtel-de-Ville » à Bezons et le souhait de mettreen service un bus en site propre dans undélai très court pourrait permettre d’atten-dre mais avec les mêmes contraintes surla circulation.

Une traversée pacifiéeCarrefour de la ville, en proximité avec lefutur « cœur de ville » et ses espacesverts, de loisirs, sportifs, ses commerceset l’ensemble des services publics, il doitêtre accessible de tous côtés. Pour paci-fier la cohabitation entre le flux automo-bile de la départementale 392 (boule-vard Gabriel-Péri), celui des artèresstructurantes de la ville (rue Édouard-Vaillant), mais aussi les piétons et lesvélos, la Grâce-de-Dieu sera repensée. Lagrande esplanade qui amènera à la future

mairie participera de cette ambition. Enplus de la mettre en valeur, ce parvis per-mettra des rassemblements en toutesoccasions, privée comme un mariage oupublique pour un conseil municipal extra-ordinaire par exemple.Divers équipements (nouvelle salle poly-valente) devraient également participer àune attraction maîtrisée du lieu en s’ins-tallant à proximité. L’hôtel de ville et sonenvironnement seront un véritable es-pace de convergences et d’échanges.C’est donc à toutes ces exigences que de-vront répondre cet équipement public etses abords. En harmonie, intégré maisidentifiable, il constituera bien un repèreet contribuera à la centralité dont la villea besoin.

Olivier Ruiz

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14Agenda - Mai/juin

Mai

Commémoration68e anniversaire de la victoire surle nazisme – 11 h 30Square Yves-Morel – p. 4

Mercredi 8

JeunesseFête de l’Europe PIJ – Espace jeunes – p. 25

Mercredi 15

SpectacleLe Monde Diplodocus – 16 h 30Théâtre Paul-Eluard – p. 22

Samedi 18

SportFestival international de footStade Auguste-Delaune – p. 23

Du 18 au 20 mai

DanseTumulte / Pour Igor – 21 hThéâtre Paul-Eluard – p. 22

Vendredi 24

Puces de ValVal-Notre-Dame à partir de 8h – p. 5

Dimanche 26

RetraitésJournée à Vallangoujard – 9 hp. 28

Lundi 27

RetraitésAprès-midi dansant – 14 hEspace Aragon – p. 28

Mardi 28

ConvivialitéFête de quartier Bords-de-Seinep. 6

Dimanche 2

AfricaBezonsMardi 4 – 20 h 30Samedi 8 – 11 h 30Espace Aragon – p. 6

Mardi 4 et samedi 8

SportOpen de tennis de l’USOB Complexe Jean-Moulin – p. 24

8 au 23

Juin

REV'ArtsVernissage mardi 28 – 19 hHôtel d'agglomération – p. 19

Du 28 mai au 14 juin

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15Mémoires d’avenir

C’ est un 1er mai, en 1906, que les ouvriers dechez Rattier se mettent en grève par solida-rité avec des terrassiers de Villeneuve-la-

Garenne sur qui la police avait tiré à balles lors d’unemanifestation. Ils se battent pour « 8 heures de travail,8 heures de loisirs, 8 heures de sommeil. » Le 1er mai1931, un millier de manifestants défile entre les usinesde la Cellophane et du Joint Français. La dispersion dela manifestation par les gardes mobiles fait de nom-breux blessés. L’aspect revendicatif du 1er mai a tou-jours marqué son histoire à Bezons.

Un nombre croissant d'ouvriersAu début du 20e siècle, la ville accueille un nombrecroissant d’ouvriers. En 1931, ils sont 4 000, quatrefois plus qu’en 1911 ! Le syndicalisme se développe.La Cellophane, dite la « Cello », la Société industriel-les des Téléphones (SIT), la Lorraine, Otis-Pifre sontrejointes en 1924 par un autre poids lourd : Le JointFrançais.Toutes ces entreprises fabriquent des pro-duits à la pointe du progrès technologique, et em-ploient une importante proportion d’ouvriers trèsqualifiés.

De vives revendicationsEn 1936 et en 1968, les mobilisations revendicativessont particulièrement vives. Le 1er mai 1936 - annéeélectorale - est singulier : Bezons, deux jours plus tard,contribuera activement à l’élection de Gabriel Péri, leplus connu de ses députés. En mai 36, le mouvementsocial flambe. Dès le 2 juin, la SIT, la Cello, Otis-Pifre,Le Joint Français sont en grève et occupées. Dix joursen moyenne, mais parfois jusqu’à dix-sept !

1968, plus qu'un brin de muguetEn 1968, la fête des travailleurs s’inscrit une nouvellefois dans un contexte de luttes particulièrement dyna-miques. Dino Belhocine dans ses « Mémoires demai » dans une usine de Bezons « Hier à la Cello » ne

mentionne pas de défilé dans les rues de Bezons le1er mai… Mais les grévistes y manifesteront en nombrele 24 mai. « 10 000 grévistes pour 43 entreprisessont recensés le 23 mai », précise le fils de El MadhiBelhocine, charismatique délégué syndical CGT de laCello.

Le 20 mai Le Joint Français rejoint la Cello dans lagrève. Les revendications sont affutées. L’outil indus-triel est soigneusement préservé par les grévistes quiorganisent aussi des spectacles. Certain(e)s qui vou-laient arrêter la grève et celles et ceux qui voulaientpoursuivre, l’achèvent ensemble après trois semaines,dans la compréhension mutuelle. Les ouvrier(e)s de laCello y gagnèrent la reconnaissance du droit syndicalà l’intérieur de l’usine, sans compter la moyenne dessalaires augmentée de 13 %. Bien plus qu’un brin demuguet !

Dominique Laurent

Jour férié, chômé et payé depuis 1947 pour tous les salariés, le1er mai est d’abord la Fête des travailleurs. C’est dans le cortègeparisien que les Bezonnais(e)s sensibles à cet aspect portentaujourd’hui leurs revendications. Et clament leur solidarité entresalariés, chômeurs, jeunes, retraités, quelle que soit leur origine.Il n’en fut pas toujours ainsi.

1er mai : la fête destravailleurs combatifs

Les ouvriers n’ont pas attendu1968 pour se faire entendre.Depuis le début de 20 e siècle,les mouvement sociaux ontpoussé le progrès et les salairesdans les usines.

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PortraitPrésident de la FNACA à Bezons depuis 1996, le Normand de naissancecontinue à faire vivre la mémoire de ceux qui ont vécu le « conflit »d'Algérie. Derrière les hommages, se cachent des histoires dures, deguerre, comme la sienne. Récit.

Daniel Lemêle,une guerre pour la vie

L e 8 mai, Daniel Lemêle et les porte-drapeaux de la FNACA*assisteront à la cérémonie de la fin de la Seconde guerre mondiale.Le président du comité, présent depuis la fondation aux côtés

d’Yves Deniau le 17 octobre 1972, poursuit son combat pour la mémoire.La sienne et celle de ses camarades soldats d’Algérie. Comment oublierses 28 mois passés dans l’armée, sous le sceau de la guerre ? Le p’tit garsde la Chapelle-d’Andaine (Orne) a 20 ans quand il est appelé sous lesdrapeaux. « J’avais une lettre et un billet de train gratuit », se rappelle lenatif du 14 mai 1938.

Dix-huit mois entre routine et horreurSa crainte, à l’époque, encore plus que l’aventurequi l’attend : « la séparation avec mes parents ».Son père est charron (fabricant de charrettes) et samère, au foyer. Terminés les coups de main aupaternel. Direction Pontoise. Une année passe à faireses classes et se former au métier de radio. Ilembarque finalement en juillet 1959 de Marseille.« C’était ma première croisière »… Après unejournée passée à Alger, « la veille du 14 juillet », ilreçoit son paquetage avec un fusil garant « sanscartouche ». Il est affecté au Sud, dans le 226e

bataillon d’infanterie. S’en suit un voyage en camionde plus de 300 km direction le PC de Bou Saadaet la compagnie près du col de Slim. Le temps passe, au gré des opérations, petites etgrandes, avec accrochages ou pas. Le quotidien estcantonné aux barbelés du camp et à sa guitoune,surchauffée le jour et glaciale la nuit. « Plusieurscopains de ma compagnie sont tués. Il ne faut pasm’en parler de trop », se braque Daniel Lemêle. Tout juste veut-il bienévoquer ce jour où son « ami cuistot s’est fait tiré comme un lapin ».Lui-même l’a échappé belle, un mois avant la « quille » lorsqu’ilest braqué et enlevé par deux pauvres hères en djellaba à la fin d’unevacation radio. Il en réchappe, par chance. « Ce souvenir me hante encorecertaines nuits. »

« À mon retour, j'étais perdu »Octobre 1960, le caporal Lemêle peut enfin rentrer en France. « À monretour j’étais perdu. Ayant interrompu mes études, je n’avais pas de travailet surtout pas envie de me relancer. »Celui qui ne veut alors plus entendreparler de l’armée « traîne » six mois en Normandie. Il atterrit finalement àParis, dans le 10e arrondissement, « logé dans une chambre de bonne au6e étage ». Dix mois après son arrivée dans la capitale, « l’expatrié » estembauché dans une petite boîte. L’entreprise coule mais le jeune homme

décroche un emploi chez Thomson. Suivront Sud-Aviation puis Rhône-Poulenc.Entre temps, il rencontre sa future femme « en vacances » dans un villagevoisin en Normandie. Avec elle, ils ont trois enfants (une fille, et deux fils) ;et aujourd’hui huit petits-enfants. La famille débarque à Bezons en 1965,rue Lemonnier. Puis rue Maurice-Berteaux, non loin de l’actuel local de laFNACA. Sa deuxième maison où avec ses copains, tous âgés aujourd’huientre 72 et 80 ans, ils ont fait le serment de commémorer tous les ans le19 mars, le 28 avril, le 8 mai et le 11 novembre. « J’ai la chance d’avoir le soutien efficace de cette équipe qui me supportedepuis plus de 40 ans ».

Le 19 mars, un autre combat Les années ont défilé depuis la guerre, mais le souvenir demeure vivace.« La FNACA, c’est la reconnaissance de l’amitié qu’on avait là-bas. Je mesouviens bizarrement plus des bons moments que des mauvais. Pourtant,comme beaucoup d’anciens combattants, pendant deux ans, on ne pouvaitou on n’avait pas envie d’en parler. »Aujourd’hui, Daniel Lemêle s’attacheà faire reconnaître encore et toujours la date de l’armistice de la guerred’Algérie, le 19 mars. Un combat gagné à Bezons « grâce aux mairessuccessifs et aux membres du bureau de la FNACA ».Daniel Lemêle déploreau plan national une date « pas encore reconnue à la hauteur de notresacrifice », même si un premier pas a été franchi cette année par legouvernement.

Pierrick Hamon

*Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie

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18Culture

Rencontre avec Ernest Pignon-Ernest. Grand artiste contem-porain, il est invité de l’édition 2013 de REV’Arts.

Quand l’art fait le mur

I maginez un homme sortantla nuit pour placarder sur lesmurs des villes, de Paris à

Naples et de Soweto à Ramallah,des centaines de sérigraphiesd’un prodigieux réalisme, qu’ilabandonne aussitôt, au hasarddes intempéries, sans même lesavoir signées. La démarche artis-tique d’Ernest Pignon-Ernest estunique. Inscrire des représenta-tions humaines, grandeur na-ture, dans un lieu, pour en faireun espace plastique.Puissantes, poétiques, et politi-ques, les images d’Ernest Pignon-Ernest subliment l’histoire et lamémoire par leur présence aussinécessaire qu’éphémère. Ren-contre avec l’invité d’honneurde REV’Arts, dans un lieu mythi-que de Paris, la cité des artistesLa ruche où ont vécu Chagall,Soutine, Léger… Et bien d’au-tres.

Bezons Infos : Pourquoi avez-vous accepté d’être l’invitéd’honneur de REV’Arts ?

Ernest Pignon-Ernest : C’estvrai, ce n’est pas dans mes ha-bitudes de parrainer ou d’accep-ter d’être l’invité d’honneur d’unemanifestation. Mais mon amiHenri Cueco, présent à l’édition2011, m’en a dit beaucoup debien et m’a donné envie de dé-couvrir l’événement. Je me sensproche de l’esprit de cette initia-tive.Comme mes œuvres sont éphé-mères, elles ne peuvent pas êtreexposées. Ce sont donc desétudes préparatoires, premièrespensées, esquisses, ébauches,sérigraphies, et même, les tâ-tonnements qu’au bout ducompte je n’ai pas retenu, que lesvisiteurs verront.

B.I. : Votre travail, parlons-en.Vous sentez-vous proche duStreet art ?

E.P-E : Dans ce mouvementStreet art, on met beaucoup dechoses qui ne m’intéressent pas,auxquelles je me sens étranger.Comme, par exemple, ces graphsqui sont les mêmes au Chili, enAfrique du Sud ou à Bezons.Mon travail ne consiste pas àcoller une image dans la rue.Quand je réalise un dessin, jesais où il sera placé, car le lieu faitpartie du dessin. Mon travail estpensé en amont. Du lieu, j’es-saie d’appréhender à la fois cequi se voit, les espaces, les ryth-mes, les couleurs, la lumière et,simultanément, ce qui ne se voitpas, l’histoire, les souvenirs, maisqui marque les lieux souventbien plus que le visible. Dans celieu réel, je viens inscrire un élé-ment de fiction, une image. Cetteinsertion vise à la fois à faire dulieu un espace plastique et à entravailler la mémoire, en révéler,perturber, exacerber la symboli-que.

B.I. : Pourquoi la rue ?

E.P-E : En 1966, alors que jem’installais dans le Vaucluse, ony implantait la force de frappeatomique. J’essayais, bien sûr,d’exprimer ça avec la peinture :des milliers d’Hiroshima enfouissous les lavandes. Après desmois de travail, des centainesde dessins, j’arrivais à ce constat,qu’il était impossible d’exprimercela sur une toile, que c’était leslieux mêmes qui étaient char-gés de potentiel de mort et quec’était eux qu’il fallait saisir.Puis j’ai été invité à participer àune exposition sur la Commune

de Paris. Là encore, j’ai senti l’im-possibilité d’exprimer cela dansun tableau. Je souhaitais diretellement ! En réfléchissant,il m’est apparu nécessaire de té-lescoper deux événements : laCommune de Paris et la guerred’Algérie. Les communards pié-tinés permettaient de parler dece qui s'était passé de l’autrecôté de la Méditerranée. Convo-quer deux événements diffé-rents, je continue à procéderainsi en élaborant ce genre d’ana-chronisme.

B.I. : Les rencontres font aussipartie de votre travail. Est-cepour cela que vous avez ac-cepté de participer à un débatdans le cadre de REV’Arts ?

E.P-E : J’aime aller vers les gens.Pour que mon travail fonctionne,je dois trouver des relations avecles lieux mais aussi approcherles habitants. Mes œuvres sontnourries de ces échanges.

Propos recueillis par

Catherine Haegeman

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L’art en pratique

A près la poésie et le cinéma, la villede Bezons se tourne vers l’artcontemporain. En amont de REV’Arts,

de nombreux services municipaux - retrai-tés, jeunesse, médiathèque, centres so-ciaux, direction de la politique de la ville -proposent visites de musées et de galeriesmais aussi des ateliers créatifs menés pardes plasticiens. Du côté des écoles, de multiples actionsont été mises en place sur le temps sco-laire et périscolaire. Exemple d’un atelierinitié en place par la politique de la ville,destiné aux enfants de l’accompagnementà la scolarité. Nous sommes un mercredi après-midi dumois d’avril et une vingtaine de jeunes be-zonnais, âgés de 10 à 12 ans, s’est réuniedans une des salles de l’école Louise-Michel. Pour la plasticienne qui les accom-pagne dans leur démarche artistique, lapriorité reste le plaisir. « Même si je pro-pose des ateliers avec une approche del’art de la rue, dans la mouvance de ErnestPignon-Ernest, je leur fais dessiner ce

qu’ils aiment tout en leur faisant découvrirdifférentes techniques. Je m’interdis deleur mettre la pression. » Ensemble, ils ontdéjà réalisé une fresque, une affiche, destableaux en mosaïque, fabriquer des po-choirs, des stickers.

Avec des objets du quotidienL’approche des arts plastiques ne se ré-sume pas à la pratique. Crayon en main,Abdel-Hakim ou Alicia évoquent leur visiteà l’atelier Portes ouvertes Chez Robert, ruede Rivoli. « Nous avons été surpris de dé-couvrir une sculpture réalisée avec despots de yaourt. Pour créer une œuvre, onne pensait pas, que les artistes, pouvaientse servir d’objets du quotidien. »Armés de leur nouveau bagage artistique,les enfants clôtureront ce cycle par la visitede REV’Arts. L’occasion de poursuivre leuréducation par la rencontre avec les plasti-ciens, de développer leur esprit critique. Etdémystifier peut-être aussi l’image de l’ar-tiste.

C.H.

REV'ArtsDates à retenir

Mardi 28 mai 2013, 19 h : vernissage

Le week-end des 8 et 9 juin se tiendrale village d’artistes, aux pieds de l’hôteld’agglomération. Ouvert aux artistesexposants, c’est un temps fort de larencontre entre les plasticiens et leshabitants.Ce week-end sera également consacréaux enfants puisque les participants auxateliers d’arts plastiques municipauxseront exposés lors du traditionnel ArtTycho !Samedi de 14 h à 19 h et dimanche de12 h à 19 h

Débat avec Ernest Pignon-Ernest :Date à préciser : rendez-vous surwww.ville-bezons.fr

Hôtel d’agglomération203, rue Michel-Carré – Bezons

L’art pour tous, tous pour l’art

«L a présence de la Seine à nos piedsva irriguer l’exposition centrale. »Inspiré par l’hôtel d’agglomération,

site qui accueillera REV’Arts, le commissaired’exposition Ronan Le Grand, a intitulé cetteseptième biennale “Les deux rives”. « À cha-que fois, nous recherchons un lieu pourl’exposition centrale, symbole de nouvel-les perspectives d’actions pour notrecommune », rappelle Jackie Chérin, conseil-ler municipal en charge de la culture, insis-tant aussi sur « la volonté des élus, de fairecirculer l’art contemporain dans différentsquartiers de la ville, pour favoriser la rencon-tre des habitants avec les arts plastiques. »Première du genre en Île-de-France, REV’Arts

est le résultat d’une volonté à la fois politiqueet citoyenne, d’actions menées par le collec-tif des plasticiens bezonnais. « Non seule-ment, ils seront présents pendant l’expo-sition centrale pour accompagner les visi-teurs et échanger autour de leurs œuvres,explique Jackie Chérin, mais ces artistess’impliquent, aussi, dans les multiples initia-tives développées en amont. REV’Arts vientconforter l’action menée au quotidien au-tour des arts plastiques et s’inscrit vraimentdans une démarche d’éducation populaire. »Cette grande fête pour tous autour de l’artqui se tiendra, du 28 mai au 14 juin pro-chains, réunira les œuvres d’une cinquan-taine de plasticiens bezonnais mais aussi de

nombreux autres artistes et d’un invité mili-tant de l’art populaire : Ernest Pignon-Ernest.Comme, le souhaite, Ronan Le Grand « autravers les œuvres et leur mystère, j’espère quechacun pourra méditer sur la période que nousvivons. Les artistes ont des visions prémoni-toires, mais savent aussi calmer le jeu. »

C.H.

REV’Artsdu 28 mai au 14 juin - Hôtel d’agglomérationHoraires :Exposition centrale : du lundi au vendredi : de 8 h 30 à 19 h, samedi et dimanche : de 14 h à 19 hnocturnes vendredis 31 maiet 7 juin jusqu’à 21 h 30.

Culture

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

CultureDix Bezonnais d'horizons divers réalisent une œuvrede « living art » qui sera exposée allée des Tournesols,pendant REV'Arts. À la baguette, une artiste et lamédiathèque. Récit d'une gestation.

Ils créent une œuvrevivante ensemble

D u 28 mai au 14 juin, un étrange écran plasma occupera l’allée des Tournesols.Quand quelqu’un s’en approchera, la photo affichée cèdera place à une autre.Cet art de faire entrer le spectateur en interaction avec l’image s’appelle le

« living art ». L’œuvre est créée par des habitants, guidés pendant neuf semaines par Damaris Risch.L’artiste, spécialiste de la discipline, mène, avec Mélanie Lemogne de la médiathèque, cebeau projet où chacun essaie de faire ressortir l’artiste enfoui au fond de lui, autour d’unthème qui lui est cher.

Un beau travail photoEn premier lieu, Damaris et Mélanieont initié le groupe aux nouvelles tech-nologies, à raison de deux jours detravail toutes les deux semaines, à l’es-pace multimedia. Le « club des 10 »a eu droit à un cours de photo. Cha-cun s’est créé un TumblR, c’est à direun blog pour insérer et s’échanger desphotos. Ils ont dû rechercher desimages qui les touchaient et en réali-ser eux-mêmes. « On ne se baladeplus sans appareil », plaisante Jean-Jacques. Ce jeune retraité s’est concentré sur la

renaissance après ses diverses opérations. Pierre, en partant de la vente de la maisonfamiliale de sa femme, a travaillé sur l’idée de « tourner la page ». Paule s’est focaliséesur l’évasion et prend plaisir à aller dans les parcs prendre des photos. Michel a lui réalisédes centaines de clichés de trèfles et autres porte-bonheurs pour illustrer son thème :« Comment gagner au loto » !Une osmose entre les participants est née. Certains se sont même retrouvés de leurpropre initiative. Pierre est ravi : « Pour moi l’art, c’était la peinture dans les musées,je n’imaginais pas qu’il était aussi vaste. » Le résultat est surprenant. Curieux, venez rêverallée des Tournesols.

Pierrick Hamon

Au milieu du XIXe siècle,l’artiste sort de son ate-lier. Il s’équipe de tubesde peinture et d’un che-valet portatif et se lanceà la conquête de la nature.Les toiles, les musées etgaleries d’art débordentalors de forêts et autrescours d’eau, impression-nistes ou réalistes.Depuis les années 1970,l’artiste a renforcé sonalliance avec la naturepar un geste créatif plus appuyé qui lui permetde se fondre en elle. Le « land art » est uncourant, un mouvement, un embellissementqui magnifie les éléments naturels et s'intègredans l’éco-système de façon éphémère oupérenne. Le livre d’Ambre Viaud et FlorianeHerrero est un voyage en plein air, une invita-tion à l’émerveillement et à la création.

Les élèves bezonnais de CM2 vont pouvoirfeuilleter ce tour du monde en 50 créateurs.Comme il est de tradition, la caisse des écolesde la ville offre un livre à chaque élève deCM2. Cette année, en relation avec la manifes-tation REV’Arts et sur la proposition de la mé-diathèque, le choix s’est porté sur ce livre deséditions Palettes. À cette occasion, AmbreViaud, un des deux auteurs viendra à la ren-contre des élèves... et en plein air, commeil se doit, le 11 juin, au centre de loisirs Croky.

La médiathèque en mode REV'Arts

Le livre du mois de la médiathèque

Land Art de Floriane Herreroet Ambre Viaud Recueil photographique

Le groupe d’artistes, de gauche à droite : Pierre,Brigitte, Chantal, Damaris Risch, Jean-Marie, Michel,Jean-Jacques, Paule, Mélanie, Emilia et Martine.

•Petite enfance. Dans les différentes structures, interventionsur les albums traitant de l’art.

•Centres de loisirs maternels. Visite spécifique sur le site deREV’Arts, à l’hôtel d’agglo.

•Écoles élémentaires. Les CM2 réunis autour du livre « LandArt » (cf. livre du mois).

•Collèges. Atelier d’écriture autour de l’iconographie imaginaire.Adultes. Travail sur l’iconographie imaginaire à travers la vidéo.

Renseignements : Médiathèque Maupassant - 6 et 12, allée desTournesols. Tél. : 01 39 47 11 12. Ouverture : mardi, 14 h-18 h 30 ; mercredi, 10 h-18 h 30 ; vendredi, 14 h-18 h 30 ;samedi, 10 h-18 h.

L’équipe de la médiathèque organise divers ateliers à l’occasion de REV’Arts.

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Culture

Symphoniefamiliale«D ans la famille “Cuivres”, je vou-

drais Pierre, le grand-père, Arielle,la mère, Maxime, Loïc et Théo,

les trois fils. » Chez les Clément-Mangeard, onest musicien de génération en génération.Pierre joue de l’euphonium, Arielle du saxo-phone alto et, les plus jeunes ont choisile cornet. Tous sont unanimes. « Aucunecontrainte, aucune obligation, chaque choixest personnel. Il n’a jamais été question de sedire : il nous faut un orchestre de cuivres.Chacun a choisi son instrument, a mêmeéventuellement changé d’instrument et seforge petit à petit son parcours dans le mondemusical. »Une éducation musicale que Loïc, Maxime etThéo, âgés respectivement de 20, 17 et 14 ans,ont commencé à 3 ans, avec l’éveil musicalproposé par l’école de musique et de danse.Et ils y sont restés. « L’ambiance est très sympa.On y fait de la musique pour se faire plaisir etça, c’est agréable. » Et ajoute Théo, un petitsourire aux lèvres, « le prof, Fabrice Marie, esttrès patient ! »

« Famillaudition »Conscients de vivre une aventure familialetrès forte, ils ont à cœur de la faire partager àun public. Et c’est avec joie que toute la familleparticipera, le samedi 25 mai prochain, au

concert intitulé “Famillaudition”. Un rendez-vousqui permet aux membres d’une même fa-mille, inscrits à l’EMD, de jouer ensemble. Unaprès-midi familial soutenu par les professeurs,notamment Aline Heitzmann, professeur depiano et de musique de chambre qui assureles répétitions. La famille Clément-Mangeard,forte du succès rencontré l’an dernier, a pourcette deuxième édition carte blanche afin d'as-surer la seconde partie de ce moment musi-cal intergénérationnel.Jouer devant un public ne leur fait pas peur.Leur engagement à l’Armée du Salut, conduitrégulièrement la famille à participer à desconcerts. Le chef d’orchestre du Brass Bandde cette organisation humanitaire n’est autrequ’Arielle Mangeard, professeur de musique.Chez les Clément-Mangeard, la musique estaussi complice des réunions familiales. Imagi-nez ! Lorsque oncles, tantes et cousins, seréunissent, voilà une famille qui compte plusde musiciens qu’une gamme ne comportede notes de musique !

Catherine Haegeman

FamillauditionSamedi 25 maiRenseignements à l’école de musique au01 30 76 25 09

Prix Chronos :un vote festif

Après deux mois et plusieurs rencontres(lire Bezons infos de février et avril),c’était le grand jour du vote à Bezons,pour le prix Chronos, le 2 avril, à l’espaceAragon. L’équipe de la médiathèque,qui organisait ce prix littéraire intergéné-rationnel national à Bezons, avaitconcocté un après-midi animé entrequiz, espace lecture et spectacle de lacompagnie Alyopa.

Un vote plus vrai que natureLes votants (CM1 de Marcel-Cachin,CM2 de Paul-Vaillant-Couturier, 6e deGabriel-Péri, 6e d’Henri-Wallon, aînés,agents de la médiathèque et profs)avaient pensé à amener leurs cartesconçues pour l’occasion. Le service po-pulation avait même prêté des urnespour un vote aussi vrai que nature. Lesrésultats ont été divulgués par JackieChérin, conseiller municipal délégué àla culture.

« Rue Stendhal »de Yaël Hassan

Les lauréats sont Rue Stendhal de YaëlHassan dans la catégorie 6e-5e et Undépart en fanfare de Gilles Abier et Pé-nélope Paicheler dans la catégorie CM1-CM2. À noter que dans cette dernièrecatégorie, les élèves avaient fait triom-pher Voisins, Voisines et Jules le chat deBarbara Constantine ; mais c’est le votecumulé enfants-adultes qui est pris encompte.

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CultureEn résidence au TPE depuis plus d’un an la compagnie Kubilaï Khan investigationsmultiplie les interventions dans la ville ! Début avril, deux danseurs étaient au foyerPéronnet pour une première.

La danse, à portéedes retraités

«V ous êtes en caoutchouc ! », s’ex-clament les retraités, tout en ap-plaudissant chaleureusement

Frank Micheletti et Ikue Nakagawa pour leur in-terprétation de «Coupures ». Entraînés, dans desterritoires insoupçonnés par la performanceartistique des danseurs, les spectateurs netarissent pas d’éloges. « Formidable, vous nousavez emmenés en voyage, bravo pour lasynchronisation, nous avons vécu un momentde contemplation avec une musique qui nousa transportés hors de notre réalité… »

Partager avec le plus grandnombre

Loin de la scène du théâtre Paul-Eluard, cemardi 2 avril, le chorégraphe en résidence aexporté sa pièce « Coupures », dans la sallepolyvalente du foyer Péronnet. « Les retraitésont parfois des difficultés à se déplacer.Alors, nous sommes venus à eux. » La démar-

che de Frank Micheletti et de sa compagnieKubilaï Khan investigations est simple : fairepartager au plus grand nombre de Bezonnais,l’art chorégraphique en se produisant aussien dehors du TPE, devant d'autres publics. Pour le foyer Péronnet, recevoir des danseurscontemporains, était une première. Une ini-tiative, mise en place par le TPE, en partena-riat avec le service municipal aux retraités,dans le cadre des actions de sensibilisationde la résidence. Comme aime à le répéter,Frank Micheletti, « j’aime danser à proximitédu public, car on ressent l’écho de ce quel’on propose. Les spectateurs sont très pro-ches de nous, dans la lumière et, on peut croi-ser leurs regards. » Et pour ces derniers, cerapprochement crée une relation exception-nelle entre eux et les danseurs. « C’est plusconvivial. On perçoit mieux la présence desdanseurs, et ainsi se fondre dans le mouve-ment. »

S’adapter à son publicPour ce public retraité, Frank Micheletti alaissé le rythme de côté, pour prendre letemps. Une chorégraphie plus lente permet-tant aux danseurs d’ouvrir une brèche danslaquelle les spectateurs pouvaient entrer.L’opportunité pour chacun de ressentir le duopar rapport à son vécu, de créer son proprevoyage.Un après-midi synonyme de découverte, deconvivialité. Une expérience enrichissante etbeaucoup de plaisir pour les seniors, séduitsaussi par la simplicité et la générosité desdanseurs à échanger après la représentation.

C.H.

C’est le printemps au TPESamedi 18 mai, 16 h 30 au TPE« Le Monde Diplodocus »,Nicolas Berton.

Qui a dit que les dinosaures étaientmorts ? Voilà plus de soixante-cinq mil-lions d’années qu’un tel évènement nes’était produit… Ils sont revenus ! Dans ceMonde Diplodocus, les dinosaures pren-nent vie en 3D, interpellent les enfants,donnent la réplique à une comédiennefilmée en arrière-scène. Même pas mortsd’effroi, les musiciens s’amusent et on ycroit. Entre vidéo et chanson, que diriez-vous de rencontrer Vanda, petite allosaurusqui n’aime pas la bagarre ? Ou d’observer,bien caché, le méchant T. Rex qui trans-forme tout en steak tartare ? Papi, quant àlui, peut tout nous raconter : il les a co-toyés… Ambitieux et novateur, ce specta-cle est tout bonnement surprenant.Atelier en famille, le 15 mai.

Vendredi 24 mai, 21 h au TPE,« Le Sacre du Printemps »,précédé de « Tumulte »,et « Pour Igor », Jean-ClaudeGallotta.

Un sacre ? Encore… Oui, mais alors celuide Jean-Claude Gallotta a un goût irré-sistible… Baigné d’une lumière bleutéeet nourri de l’énergie rythmique deStravinsky dans sa version initiale, cesacre-là est jubilatoire ! Double cerisesur le gâteau, l’artiste vous servira sur leplateau deux gourmandises chorégra-phiques Tumulte et Pour Igor.Conférence à 19 h en lien. Le stageprogrammé le 25 mai est complet.

TPE – 162, rue Maurice-Berteaux.Renseignements et réservations au01 34 10 20 20. 22 G

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

Sports

Les jeunes amateurs de ballon rond ont rendez-vous au festival international deBezons, du 18 au 20 mai, au stade Auguste-Delaune. Pour sa 34e édition l'USOBfootball innove : le tournoi U9 évolue et attire des pointures.

Football : un festival relevéS eize équipes dans chacun des trois

tournois, des U9 aux U13, sont at-tendues sur les terrains synthétiques

du stade Delaune, du 18 au 20 mai. Prin-cipale nouveauté, le tournoi U9, le lundi dePentecôte, qui passe sur demi-terrain, avec8 joueurs par équipe au lieu de 6. « Cetteévolution nous permet d'attirer de belles for-mations comme le Red Star, le Paris FC,Poissy, Sannois ou encore Torcy », noteLudovic Coelho de l’USOB football.

Un trophée Michel-CômeLe vainqueur de ce tournoi U9 remporterale trophée Michel-Côme, en hommage autrésorier de la section, décédé en septem-bre dernier.Si le plateau a belle allure chez les tout-petits, il sera alléchant également en U12-U13, le dimanche. Les lauréats 2012, lesHongrois de Szekszard, remettront le chal-lenge Eugène-Roze en jeu. Le samedi,les U10-U11 se disputeront le trophéeJacques-Leser. Les matchs seront arbitrés par des enfants

du club (des U13 et U15) qui passent leurdiplôme. La convivialité reste la marque defabrique du tournoi, avec buvette, restaura-tion et tombola. Tous les participants repar-tiront avec une médaille.

Tableau.U9. Bezons (2 équipes), Chatou, Poissy,Deuil, Le Bourget, Garges, Red Star, Paris FC,Carrières, Marly-la-Ville, Jouy-le-Moutier,Sarcelles, Espérance Paris 19, Sannois, Torcy.

U10-U11. Bezons (4 équipes), Sannois, Cergy-Pontoise, Garges, Aubervilliers, Paris FC, LeBourget, Avrais (Eure), Vaires, Marly-la-Ville,Groslay, Ivry-sur-Seine, Neuilly-sur-Seine.

U12-U13. Bezons (4 équipes), Fontenay-le-Fleury, Saint-Mard, Rueil-Malmaison,Garges, Crégy-les-Meaux, Sannois, UAC Paris,Paris FC, Avrais, Poissy, Groslay, Szekszard(Hongrie).

P.H.

Renseignements : www.usob.fr

Lors de la précédente édition sur le stade Delaune.

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24Sports

Loisir ou compétition, c'est au choix pour les adhérents de cette dynamiquesection de l'USOB, désireuse de poursuivre son développement.

Judo : le combat à la carte

P lus de 250 judokas enfilent cette sai-son le kimono sur les tatamis de lasalle Frassin. Les curieux peuvent

tester le célèbre art martial japonais dès4 ans, sans limite d'âge. « Le doyen a 60 ans,glisse José Nodin, le président. Il faut avoirun minimum de condition physique pourtenir le rythme et encaisser les ippons (prisevictorieuse où le dos de l’adversaire tou-che le tatami). »Le club offre deux séances gratuites auxdébutants. À l’adhésion, la section vend deskimonos. La progression passe par l’assi-duité à l'entraînement. « Le judo enseigne enplus le respect et la maîtrise de soi, ajouteJosé Nodin. On apprend la lucidité et l’an-ticipation. Après une bonne séance, on sesent vraiment détendu. »

Deux ceintures noires en 2013Chaque judoka est libre de choisir sa voie :loisir ou compétition. Car Bezons s’affirmecomme une pépinière de champions.Quentin Buyssens vient de décrocher saceinture noire. Il devrait être suivi bientôt

par Fabrice Léonard. Quentin (16 ans, -81kg)fait d’ailleurs parler de lui dans divers tour-nois comme ses compères Mickaël Ferreira(16 ans, -55 kg), vainqueur à Saint-Gratienle week-end de Pâques, et Lorena Nodin(13 ans, - 63 kg). Sous la houlette du coor-dinateur sportif Pascal Honoré, bien entourépar Jonathan et Valentin, les jeunes compé-titeurs sont à la bonne enseigne, entre lesentraînements et le stage des vacances d’hi-ver, malheureusement annulé cette année.Prochaine étape pour eux, la coupe deFrance, le 2 juin.

Rêve de tournoi et fête du clubLa section aimerait un jour organiser son pro-pre tournoi. « Pour cela, il nous faut dispo-ser de bonnes infrastructures et un inves-tissement des bénévoles », insiste JoséNodin. En attendant, le club vit bien et cultivela convivialité, notamment à travers la fêtedu club qui se tiendra cette année lesamedi 8 juin, au gymnase Jean-Moulin.

Pierrick Hamon

Le judo est une des disciplines que l’on peut pratiquer avant l’âge de 6 ans.

En bref

Tennis : la saisondes tournoisL’open de tennis de l’USOB se dérou-lera, du 8 au 23 juin, sur les six courtsdu complexe sportif Jean-Moulin.« C’est un moment fort du club, tanten terme d’animation que d’éduca-tion des enfants », souligne Adé Ché-rif, le président. Doté de 560 € deprix (plus des lots), le tournoi, ouvertà tous les licenciés, devrait environregrouper 170 participants. Dans le même temps, depuis le15 mars, se déroule le premier tour-noi interne officiel et homologué parla Fédération française de tennis. Lafinale se jouera aussi le 23 juin. Ilssont près de 80 (femmes et hommes)en lice sur les 330 licenciés.

Inscriptions et renseignements :06 71 33 14 14 / 01 30 76 29 04,[email protected]

Courses contre la faim

Comme l’an passé, les collègesGabriel-Péri et Henri-Wallon partici-peront à la course contre la faim. Lesélèves de Péri courront le vendredi17 mai (date nationale), le matin pourles 4es-3es et l’après-midi pour les 6es-5es. Ceux de Wallon seront sur lepont.

PratiqueEntraînement, le mardi, jeudi et samedi.Vendredi, ju-jitsu (mélange de judo avecpieds-poings façon karaté).Inscription : 160 € adultes loisirs, 200 €licence compétition (dès la catégoriebenjamins).Tél. : Pascal Honoré au 06 70 51 10 44.Renseignements sur www.usob-judo.fr

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

25Jeunesse

PIJ : le connaîtreet l’utiliser

Samedi 6 avril, Farida Hilem,informatrice au Point InformationJeunesse, rencontrait les collégiens etleurs parents à l’occasion des portesouvertes du collège Gabriel-Péri.

L e Point Information Jeunesse, situéau rez-de-chaussée du service mu-nicipal de la jeunesse (SMJ), a pour

mission d’informer et d’accompagner lesjeunes autour de problématiques tellesque la santé, l’emploi, la formation, le lo-gement etc.Ce samedi matin au collège, un père etses deux enfants découvrent le stand duPIJ : « Je connais le SMJ depuis des an-nées. J’ai d’ailleurs souvent conseillé àma fille d’aller se renseigner sur les activi-tés proposées… Mais entre « connaître »et « utiliser », il y a un monde ! », expliqueRachid Sahnoun. Sa fille Cynthia, élève en

classe de 3ème, ne sait pas encore quelle fi-lière elle choisira d’intégrer l’an prochain.En discutant avec Farida, elle comprendqu’elle pourrait trouver au PIJ une aideprécieuse concernant son orientation.« Même si nous aidons nos enfants,ajoute Rachid, il y a certains domainespour lesquels nous manquons d’informa-tions. Savoir que le PIJ peut pallier cesmanques, c’est rassurant. Mais je trouvequ’il faudrait que ce service soit encoreplus visible pour toucher toutes les famil-les bezonnaises ».Le PIJ a bien cerné le problème… il ne suf-fit pas d’exister entre les quatre murs du

SMJ pour être efficace et profiter au plusgrand nombre. C’est pourquoi, l’équipedu PIJ circule entre les centres sociaux,les collèges et lycées bezonnais. « Notrebut au PIJ, c’est que plus aucun jeune dela commune ne baisse les bras face àune difficulté. S’il est pris à temps, cha-que problème trouve sa solution »,conclut Farida.

C.S.

Pour tout renseignement, contacter :PIJ39, rue VilleneuveTél. : 01 78 70 72 16

Jeunes : votre moisde mai, en bref

AB Emploi :la carte dela proximité

L’agglomération a mis en place un siteInternet ainsi qu’une application pourles « smartphones » et tablettes recen-sant les offres d’emploi ouvertes surBezons et Argenteuil. Alors que seule-ment 20 % des emplois du bassin éco-nomique sont occupés par ses habi-tants, ce service est actualisé tous les30 jours et permet des recherchesparmi 8 domaines d’activité différents.Il permet en tout premier lieu aux de-mandeurs d’emploi de consulter plu-sieurs centaines (800 étaient réperto-riées début avril) d’offres près de chezeux, mais aussi des stages ou des for-mations.En plus, ce dispositif est égalementpour les entreprises locales qui peu-vent y déposer directement et gratuite-ment leurs offres et pour les servicesdes collectivités comme la ville.Consulter immédiatement :h t t p : / / a r g e n t e u i l - b e z o n s .tagemploi.com/

Fête de la Jeunesse :produisez-vous sur scène !

À l’occasion de la fête de la Jeunesse, le7 juillet, la scène sera ouverte aux jeunes ar-tistes bezonnais, de 17 h 30 à 19 h 30,avant le grand concert du soir. Une présélection est organisée sur dossier.Plusieurs critères ont été retenus par l’équipedu SMJ : 16 ans minimum et un membre dugroupe originaire de Bezons. Tous les stylesmusicaux sont acceptés (hip-hop, rock, jazz,chanson…). Le choix final se fera lors d’uneaudition à l’école de musique et de danse,courant juin. Pour retirer un dossier, rendez-vous à l’espace jeunes.

Un Pass spécial « mode »Le programme du pass jeunesse, du 29 avrilau 10 mai, est placé sous le signe de lacréation mode pour les 24 jeunes partici-pants. Le but : dessiner et concevoir les cos-tumes pour les défilés lors de la fête duquartier de l’Agriculture, le 15 juin, et du

quartier Chênes-Val-Notre-Dame, le 29 juin.L’activité se poursuivra les samedis entremai et juin.

Fête de l'EuropeL’Europe sera en fête au PIJ ce mois-ci. Lemercredi 15 mai, une intervenante du cen-tre d’information jeunesse du Val-d’Oise (CIJ95) testera les connaissances des jeunes surl’Union européenne à travers des quiz. Lematin pour les collèges de Bezons, et l’après-midi pour le public de l’espace jeunes. L’après-midi du samedi 18 mai, en partenariat avecle comité de jumelage, sera consacré authème du rire en Europe. Un film humoris-tique sera projeté.

Pratique. Service municipal de la jeunesse(SMJ), espace jeunes - 39, rue Villeneuve.Tél. : 01 78 70 72 10.Point information jeunesse (PIJ), au rez-de-chaussée.

P.H.

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

26Santé

Numéros utiles de la mairieStandard : 01 34 26 50 00

Action sociale : 01 34 26 50 10

Service population : 01 34 26 50 01

Elections : 01 34 26 50 09

Communication : 01 34 26 50 64

Services techniques : 01 34 26 50 08

Direction enfance-écoles : 01 39 61 86 24

Centre de loisirs primaire Louise Michel :06 24 98 04 75

Centre de loisirs primaire Croky :01 30 76 66 20

Petite enfance : 01 39 47 96 45

Crèche collective Pinocchio :01 78 70 72 18

Crèche familiale l’Ombrelle : 01 30 76 72 37

Crèche familiale du Colombier :01 78 70 70 21

Crèche familiale des Sycomores :01 39 81 53 90

Halte-garderie : 01 78 70 70 22

Médiathèque Maupassant : 01 39 47 11 12

Ecole de musique et de danse :01 30 76 25 09

Théâtre Paul-Eluard : 01 34 10 20 20

Ecrans Eluard : 01 34 10 20 60

Espace jeunes : 01 78 70 72 10

Maison de la citoyenneté : 01 30 76 10 39

Centre social Robert-Doisneau :01 30 76 61 16

Centre social du Colombier :01 39 47 13 30

Centre social du Val-Notre-Dame :01 30 25 55 53

Service retraités : 01 30 76 72 39

Centre de santé : 01 30 76 97 13

P.M.I. : 01 30 76 83 30

Service des sports : 01 30 76 21 66

À votre service

Cette rubrique d’annonces gratuites estréservée aux annonces des Bezonnais(particuliers ou associations). Leur contenun’engage que leurs auteurs.Les annonces sont à adresser à : Bezons infos :Mairie, CS 30 122 - 95875 Bezons Cedex.

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Réussir son bac avecl’option petit déjeuner

B ien manger, sans excès par exem-ple de soda sucré ni de kebab ouhamburgers industriels gras, est

un des piliers d’une bonne santé. Est-ilpossible d’y faire réfléchir les jeunes, etmême de les amener à changer leurshabitudes alimentaires ? Mais oui ! Toutest dans la manière. Le projet nutrition dé-veloppé depuis deux ans en partenariatpar le lycée Eugène-Ronceray et le cen-tre municipal de santé (CMS) deBezons en apporte la preuve.

Une ressource précieuse« Lors de nos actions de prévention,nous abordions rarement les problèmesde nutrition. Le travail avec la ville est uneressource précieuse », explique Marie-Thérèse Gral, l’infirmière du lycée. L’équipepédagogique est elle aussi partie pre-nante dans ce projet mené en secondel’an passé, en première cette année. « Lesélèves ont l’initiative. Ils peuvent parlerlibrement. Moi-même j’ai appris des cho-ses sur le petit déjeuner par exemple »,observe Judith Aubertin, professeur prin-cipal.« Pour être efficace, sans perdre de vuele programme, il faut s’adapter à leurquotidien et leurs centres d’intérêt. Jem’appuie sur du concret. Lors de laséance consacrée à l’importance de l’ali-mentation dans le sport, nous avons

parlé foot et Roland-Garros. Sinon, onperd leur attention », explique MagaliTrigance.

« J'ai beaucoup appris »La séance de travail consacrée au petitdéjeuner s’est déroulée au réfectoire dulycée avec de vrais ingrédients, en prisedirecte avec la vie des lycéens. « J’aibeaucoup appris. Maintenant, je prendsun petit déjeuner. Je sens la différence.Je bois beaucoup plus d’eau. Je mesens mieux, moins fatiguée. Et j’ai mêmeperdu quelques kilos », se réjouit Ilam,16 ans. « La malbouffe, c’est un peuabstrait. Je voulais en savoir plus. Maisen dehors de ce qu’on nous a proposéau lycée, je n’aurais peut-être rien fait.C’est une vraie incitation », témoigneStéphane, 16 ans. Il se lève désormaisplus tôt, lui aussi pour prendre un petitdéjeuner.« Certains n’avaient rien mangé depuisla veille au soir », souligne MagaliTrigance, chargée de mission préventionsanté au CMS. Lina, elle, assure « mangeravec modération. Je n’ai jamais fait de ré-gime pour maigrir. Je sais maintenant quecertains sont dangereux et d’autres tota-lement inutiles. J’y regarderai à deux foissi un jour je décidais de faire un régime.J’en parle avec d’autres ».

D.L.

L’inauguration de l’exposition réalisée par la classe de 1re ES a, le 29 mars dernier, couronné septséances de travail consacrées à apporter les bases sur les familles alimentaires et l’équilibre auquotidien. Lors de deux séances de travail, les participants ont dû mettre en forme les connaissan-ces acquises et les présenter à l’oral. Désormais, ils les transmettent.

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

27Associations

Eau : haro au gaspillage

Conseil pratique du CCAS

Surveiller le compteurUn relevé régulier permet de surveiller sa consom-mation et détecter les fuites. Les chiffres noirsinscrits sur fond blanc (ou vice-versa) indiquentla consommation en m3. Ces chiffres, appelésindex, sont repris sur la facture. Les chiffres rou-ges sur fond blanc (ou vice-versa) correspondentaux litres. Ils peuvent servir pour contrôler lesconsommations.

Adopter les bons réflexes•Préférer la douche au bain (cinq fois moins d’eauconsommée).•Ne pas laisser couler l’eau inutilement : couperquand on se savonne les mains, un gobelet parbrossage de dents, rincer la vaisselle dans le bacde l’évier plutôt que sous le robinet.•Choisir des appareils économes en eau.•Faire une machine à laver bien pleine et non deuxà moitié remplies.

Penser à la robinetterie•Protéger ses tuyaux (risque d’explosion et de fuite)et son compteur contre le gel.•S’équiper d’une chasse d’eau à deux vitesses.Sinon, possibilité de réduire le volume de stockageen mettant une brique dans sa chasse d’eau.

•En cas d’absence de plus de trois jours, couperle robinet d’alimentation générale en eau.

Traquer les fuites•Un robinet qui fuit, c’est 120 l d’eau perdus parjour, la consommation d’une personne.•Une chasse d’eau qui fuit, c’est 600 l d’eauperdus par jour, la consommation d’une famille dequatre personnes.•Penser à entretenir et surveiller régulièrement sesinstallations (robinetterie, chasse d’eau, ballond’eau chaude).•Les fuites peuvent provenir de joints usés, d’écroude robinet mal resserré, de flotteur de chassed’eau déplacé…•Pour avoir confirmation d’une fuite : fermer lesrobinets et relever chiffres rouge et noir du comp-teur avant de se coucher, ne pas consommerla nuit et relever le compteur au petit matin. Si leschiffres ont changé, l’installation fuit.

Répartition de la consommationd'eau dans un foyer

Bains et douches (39 %), sanitaires (20 %), linge(12 %), vaisselle (10 %), divers (6 %), cuisine (6 %),jardin et voiture (6 %), boisson (1 %). Chiffresissus d’une enquête de Véolia.

Accéder à l’universitésans le bacGrâce au diplôme d’accès aux étu-des universitaires (DAEU), la « fac »est ouverte à tous ceux qui n’ont paseu leur baccalauréat. Avec ses parte-naires que sont l’université de ParisXIII Villetaneuse, la mission locale etl’école de la 2e chance, l’aggloméra-tion Argenteui-Bezons a organiséune préparation au DAEU sur le cam-pus universitaire du territoire. Ouverte aux 19-25 ans, cette forma-tion est d’une durée d’un an, autorisela poursuite d'études supérieures etouvre également certains concourspost-bac. Les cours ont lieu en soiréepour permettre aux salariés d’y accé-der aussi. Intégralement financée parl’agglo, elle concerne 25 candidatspar an.Les candidats potentiels intéressésdoivent s’adresser à la mission localeou l’école de la 2e chance.

L’école de la 2e chance (95, avenuePaul-Vaillant-Couturier à Argenteuil).Tél. : 01 39 96 42 70.Permanences de la mission localeà la Maison de l’emploi (4, alléeAntoine-de-Saint-Just à Bezons).Tél. : 01 34 23 48 10.Sur Internet : http://www.mde-ab.fr.

Info

pratique

La fondation d’aide à la recherche sur la sclérose en plaques (ARSEP) financedes projets de recherches visant à améliorer les traitements des malades atteintsde sclérose en plaques et à trouver l’origine de cette maladie auto-immune.Une antenne existe à Bezons.

Les beaux jours arrivant, il faut veiller à surveillersa consommation d'eau. Quelques astuces.

L’ARSEP : Vivre avec la sclérose en plaques

L a sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux.Elle est dégénérative : elle évolue progressivement, ou par poussées, et pro-voque des troubles visuels, moteurs ainsi que des pertes de sensibilité,

d’équilibre etc.

Rendre sa vie la plus belle possible« Ma femme a été diagnostiquée en 1996. En tant qu’aidant, j’ai voulu me battre à sescôtés et être actif. J’ai commencé par être bénévole à l’ARSEP avant de devenir déléguérégional du Val-d’Oise », raconte Lionel Houssaye. Au fait des difficultés rencontrées parles malades et leurs familles, il explique qu’en apprenant le diagnostic, les personnes s’iso-lent, pensant que leur vie s’arrête. « Or, c’est totalement faux, dit-il, avec mon épouse nousavons beaucoup voyagé depuis qu’elle a appris sa maladie. On a des projets, on essayed’avoir la vie la plus normale possible et on pense vraiment à nous. Notre devise depuisdes années : ne rien changer à notre vie et essayer de la rendre la plus belle possible ».À l’ARSEP, comme dans d’autres associations dédiées à la sclérose en plaques, tout estfait pour que malades et aidants acceptent la maladie et apprennent à vivre avec (l’Asso-ciation des Paralysés de France, par exemple, propose un « groupe convivialité SEP » ainsique des soirées thématiques pour les aidants).

Besoin de bénévoles !Pour faire avancer la recherche, l’ARSEP fonc-tionne grâce aux dons et au bénévolat : la fonda-tion organise des événements culturels, artisti-ques et sportifs (Solidaires en peloton). Seulproblème, elle compte de moins en moins debénévoles. « Les gens ne s’investissent pas tantque ça ne les concerne pas », estime M. Houssaye.Alors, avis aux jeunes ou à toute personne dési-reuse de se rendre utile : l’ARSEP a besoin de vous.

Retrouvez les informations concernant la SEP(recherches, juridiques, événements…) sur leblog : http://sepinfos95.wordpress.comPour toute question, contactez l’antenne bezonnaiseau 06 76 10 50 64

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

28Retraités

Retraités

NaissancesJusqu’au 14 mars 2013

Bienvenue aux nouveauxBezonnais, félicitationsaux parents de :Abdessalam El Bouddounti LouisTrang Wassin Kebkoub RaphaëlMacedo Rayan Galerne SirineKournif Baraka Mina Dracon Manel Zemirli Aya Benjib IsmaëlDany Gaya Mellas Hamza DosSantos Meïssa Okichou ClaudiaWirth Chadine El Khodar NajibRossignol Boudjemaï Ruben Barros

Ava Nabet Fernandes SteveSagou Messy Cuny Sert BéatriceDecencu Aurélien Dupont SofiaGuillion Jade Karamoko MaryaAmlou Léonard Rousseau AbigaëlFrancisco Bakulumba NolanMiksiewicz Marvyn Koakon.

MariagesJusqu’au 30 mars 2013

Ils se sont mariés, tousnos vœux de bonheur à :Ismail Sayhan et Hülya Sezek.Philippe Ribeiro et Katia ArenasOrtiz.Patrick Gün et Marie-ArmelleBenito.Sadath Sanon et Nicole Edouard.Eric Valette et Rachida Kehayil.

DécèsJusqu’au 27 mars 2013

Ils nous ont quittés. La villeprésente ses condoléancesaux familles de :Jacqueline Lévy veuve Sauvin, ElieBrillant, Louis Bich, Maria Tiramaniveuve Provini, Janine Selles veuveCorre, André Hayoun, Jeannine Isayveuve Saux, Marcelle Bohal veuveDelavigne, Gabrielle Boillot veuvePeltier, Suzanne Gabriel divorcée LeGuen, Robert Creveau, BoulayeCamara, François Rigal, FaridRahmouni, Pierre Sabalot, JeanineRondeau veuve Cardinal, Yahia Khatiri,Liliane Dupa divorcée Jouas, RenéeGodeau veuve Le Bail, André Vicente,Saïd Benmerabet, Jacky Nouhant,Jacqueline Denoël veuve Devaux,Fernande Vidy divorcée Pilate.

État civil

Activités du 14 au 28 mai 2013

MairieMairie de BezonsCS 30 122 – 95875 Bezons Cedex01 34 26 50 00

Les élus vous reçoiventLe maire et ses adjoints vous reçoivents u r r e n d e z - v o u s à p r e n d r e a u01 34 26 50 00. Pour éviter tout dépla-cement inutile et obtenir directement unrendez-vous avec l’élu concerné, précisezla question qui vous préoccupe.Courriel : [email protected]

Le conseiller généralvous reçoitDominique Lesparre, vous reçoit sur rendez-vous à prendre au 01 34 26 50 40.Courriel : [email protected]

PermanencesGroupe UMP - Bezons Mon Village- Olivier Régis – 60 rue Edouard-Vaillantà Bezons – Tél. : 06 83 83 28 [email protected]

Union démocrate – Arnaud Gibert12 bis rue des Frères-Bonneff06 11 68 64 33 [email protected]

AnniversairesDéjeuner à réserver auprès des agents dufoyer, mais entrée libre pour la danse (à par-tir de 13 h).Mardi 14 mai, de 12 h à 14 h, au foyer-restaurant Louis-Péronnet.

Après-midi dansant« Amour, boxe et Courteline… » Goûter festif et dansant offert aux seniors etanimé par l’orchestre « Fred Kohler » quivous accompagnera tout l’après-midi enalternant les styles musicaux.Mardi 28 mai, de 14 h à 18 h, espaceAragon.

Exposition « Trompe l'œil »Musée des Arts décoratifs deParis - 75 Visite guidée aux Arts Décos de Paris, uneexposition pleine d’illusions ! De quoi passer un moment improbable… Dela porcelaine qui s’avère être finalement duverre, des terrines qu’on jurerait comestibles,des huiles sur toile ressemblant à s’y mépren-dre à des bas-reliefs… Quelque 400 pièces,très diverses, issues des collections mêmede l’institution, y témoignent de l’usage desprocédés illusionnistes, depuis l’Antiquitéjusqu’à aujourd’hui.Mardi 21 mai. Début du ramassage à12 h 45. Retour à Bezons vers 18 h.

Journée « Plein air et barbecue »Vallangoujard - 95 Venez profiter de cette journée en pleine na-ture où grillades, promenade, pétanque, jeuxet rigolade seront au rendez-vous ! Un espacecouvert est prévu en cas de mauvais temps,tables et bancs sont là pour votre confort.

Pensez à apporter vos boules de pétanque,raquettes de badminton ou autres jeux deplein air, des chaussures confortables et unpull au cas où…Lundi 27 mai. Début du ramassage à 9 h.Retour à Bezons vers 18 h.

Mobi-cité Cette association, avec le soutien de la ville,vous propose le service Mobi-cité afin d’as-surer vos déplacements dans Bezons ouvers l’hôpital d’Argenteuil. Pour adhérer etprofiter de ces services, il suffit de télépho-ner au 01 39 47 60 35 et une personnese rendra à votre domicile afin de procéderà votre inscription. Vous pourrez ensuiteacheter des tickets soit à la régie des quar-tiers située au 2, allée Georges-Bizet, soitdirectement au conducteur. Information complémentaire au :01 39 47 60 35.

Inscriptions et renseignements :Service municipal aux retraitésRésidence Christophe-Colomb6, rue Parmentier Tél. : 01 30 76 72 39

Sorties en Île-de-Franceet ses alentours

www.ville-bezons.fr

Vos contacts

RetraitesRevalorisation au 1er avrilEn application du dispositif législatif,les retraites du régime général sontrevalorisées de 1,3 % à partir du 1er avril2013. Cette revalorisation concerneà la fois les retraites personnelles et deréversion. Les retraités n’ont aucune démarcheà effectuer : cette revalorisation est auto-matiquement calculée sur la retraited’avril qui sera versée le 10 mai.

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Bezons infos n° 339 _ mai 2013

30Expression des groupes

Majorité municipale Opposition municipale

Groupe Socialiste

Au cours des dix dernières années, NicolasSARKOZY, ministre de l’Intérieur puis prési-dent a, par son attitude et ses choix, contri-bué à détériorer les relations entre les citoyens,la police et la justice. Au cours de cette période,l’inflation des lois sécuritaires (42 lois en dixans), les critiques à l’égard de l’action de la jus-tice, la mise en cause permanente, au sommetde l’État, de ces deux domaines régaliensn’ont fait qu’introduire instabilité judiciaire etdonner naissance à des amalgames regretta-bles. L’abandon de la police de proximité, la po-litique du chiffre, et la baisse des effectifs(une trentaine de policiers en moins pournotre commissariat en 10 ans), n’ont en rienrépondu aux attentes des citoyens pour la sé-curité, domaine qui, rappelons nous, lui avaitpermis d’être élu.L’arrivée de la gauche au pouvoir a interrompucette spirale d’« une loi à chaque fait divers »,spectaculaire et donc médiatique. Dans unesituation difficile pour notre pays, au delà dudomaine prioritaire de l’emploi, le budget2013 a confirmé l’augmentation des effec-tifs de la police, de la gendarmerie et de lajustice ; le renforcement des moyens dansces domaines constitue un effort prioritaire au-quel la nation doit consentir pour assurer la sé-curité de tous.

C’est un pas nouveau sur le chemin du retourà une politique qui, dans le cadre national,doit garantir à tous les mêmes droits, en étantadaptée à la réalité des territoires. Il faut toutfaire pour recréer une société pacifiée, en dis-suadant la délinquance par une présence quo-tidienne des forces de police sur l’ensembledes territoires.La sécurité, c’est aussi l’affaire de tous, ettous, nous devons nous mobiliser. C’est pourcela que le groupe socialiste, composante dela majorité municipale, soutient les initiativesorganisées visant à assurer la tranquillité dansles quartiers, en exigeant des pouvoirs publicsle maintien sur notre commune d’un commis-sariat de plein exercice, doté des effectifsnécessaires ; c'est l’objectif que nous poursui-vons par les interven-tions que nous avonsdéjà effectuées au-près du ministère del’Intérieur et que nousrenouvelons tant quenécessaire.

Martin LoloConseiller municipal

Contact : http//bezons.parti-socialiste.fr

Union démocrate

En faire une question politique et s’oppo-ser à sa construction serait idiot (car il estnécessaire), inutile (car il se fera) et contre-productif (car le projet choisi par le Maire neserait pas optimisé).Dans l’intérêt des usagers et des agents quivont y travailler, j’ai choisi de m’investirpleinement dans le Comité de Suivi et d’œu-vrer avec les élus de la majorité. D’y question-ner, d’y critiquer et d’y faire des proposi-tions, pour faire avancer la réflexion etaméliorer le résultat.Fruit du travail commun entre élus de sen-sibilités diverses mais responsables, servicescompétents et architecte ouvert d’esprit, leprojet initial, critiquable à bien des égards,pourrait devenirune belle réalisa-tion.Si toutes les partiesjouent sincèrementle jeu.Pour l’ensembledes Bezonnais .Pour vous.

Arnaud GibertConseiller municipal

Conseiller communautaire

Groupe Bezons citoyenne et solidaireRésolument à gauche avec Dominique Lesparre

Bezons, mon villageUMP et apparentés

Notre commissariat, on y a droit !Futur hôtel de ville

La sécurité n’est ni de droite, ni de gauche. Lettre du préfetdu Val d'Oiseau Maire de Bezons,le 12 mars 2013«Le préfet du Val-d’Oise, Jean-Luc Nevache, exprime sa vivecondamnation quant au contenu de la délibération de la ville deBezons prise le 13 février dernier et décidant d’élever M. MajdiIrhima-al-Rimawi au rang de citoyen d’honneur de la ville alorsque ne pouvait être ignorée l’implication de l’intéressé dansl’assassinat d’un ministre israélien en 2001 à Jérusalem et sacondamnation à 80 ans de prison.Cette initiative, présentée comme la célébration « des liensd’amitié et de coopération qui unissent la ville de Bezons avecla commune de West-Bani-Zeïd» n’a rien à voir avec la coopérationdécentralisée et constitue un manquement à l’obligation deneutralité républicaine.[.]Les services de la préfecture analysent actuellement les conditionsd’un éventuel déféré de cette délibération municipale devant letribunal administratif au titre du contrôle de légalité. »Notre groupe, Bezons monvillage s’est égalementvivement opposé à ceConseil municipal extraordi-naire inadmissible et scan-daleux, en le dénonçant dansla presse et en décidant dene pas prendre part à cesimulacre de démocratiedévoyée.

Olivier Régis,Conseiller municipal et Président du groupe

Bezons mon Village

Samedi 13 avril, à l’appel de notre maire,Dominique Lesparre, nous étions près de 500 àdonner de la voix… et du sifflet devant le commis-sariat.Et nous avions même la police avec nous !En effet, figuraient à nos côtés, les représentantsdes deux principaux syndicats de police AlliancePolice Nationale et SGP Police FO.

Notre mobilisation démontre l’importance que revêtce service public de proximité pour la sécurité desBezonnais.Comme cela a été évoqué ce jour-là : qui peut croireque la fermeture de notre commissariat conduiraità une amélioration du service rendu aux habitants ?

Qui peut croire que les policiers postés à Argen-teuil seraient plus efficaces pour assurer notre tran-quillité ?

Qui peut croire que nos démarches seraient faci-litées pour déposer une plainte, une main cou-rante, connaître les permanences de pharmacie s'ilfaut se rendre à Argenteuil ?

Qui peut croire que la fermeture des lieux, à17 heures, serait un plus pour les Bezonnais ?

Notre maire a rencontré, il y a quelques jours, à cesujet le préfet et ce dernier lui a dit en substancede ne pas s'inquiéter […] que ce n’était pas à l’or-dre du jour, enfin… pas pour tout de suite…

Nous y voyons là une première reculade du re-présentant de l’État qui ne peut que nous invi-ter à ne pas baisser la garde !

Comme le rappelait fort justement notre maire :« ENSEMBLE, nous avons gagné le tramway, c’estENSEMBLE, que nous allons garder notre com-missariat. »Le 13 avril n’était pas une fin en soi et si nous n’avonspas de signes positifs des pouvoirs publics dans lesprochaines semaines, c’est ENSEMBLE que nousnous rendrons à la pré-fecture de Cergy pourremettre notre pétition !

En attendant, conti-nuons de la signer etde la faire signer.

Gérard CaronAdjoint au maire

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