baromètre des entrepreneurs odoxa/aviva novembre 2017

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Sondage réalisé pour Baromètre « Les Français et les entrepreneurs » Novembre 2017 LEVEE D’EMBARGO LE 18 NOVEMBRE 2017 A 08H00

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Economy & Finance


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Sondage réalisé pour

Baromètre « Les Français et les entrepreneurs »

Novembre 2017

LEVEE D’EMBARGO LE 18 NOVEMBRE 2017 A 08H00

Méthodologie

Triple Enquête

Echantillon

-Echantillon de Français interrogé par Internet du 11 au 12 octobre 2017-Echantillon d’entrepreneurs potentiels interrogé par Internet les 11-12 et 18-19 octobre 2017.-Echantillon de chefs d’entreprise interrogé par Internet du 16 au 18 octobre 2017

Français : Echantillon de 992 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans etplus. La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes :sexe, âge, niveau de diplôme et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Entrepreneurs potentiels : 446 personnes ayant envie d’entreprendre ou reprendre une entreprise,issues d’échantillons représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus.

Entrepreneurs : 305 chefs d’entreprise (créateurs ou repreneurs)

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur. Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’unsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée. La marge d’erreur dépend de la taille del’échantillon ainsi que du pourcentage observé.

Si le pourcentage observé est de …

Taille de l’Echantillon 5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 40% ou 60% 50%

200 3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1

400 2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0

500 1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5

600 1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1

800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5

900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3

1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1

1 500 1,1 1,5 2,0 2,3 2,4 2,5

2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2

3000 0,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8

Précisions sur les marges d’erreur

Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].

Principaux enseignements du sondage (1/2)

BAROMETRE DES ENTREPRENEURS : ENFIN LA CONFIANCE REVIENT !

Volet barométrique :1. Près de 3 Français sur 10 (28% ; en hausse de 4 points en un an) et surtout plus de deux jeunes sur trois (67% ; +10

points en un an) ont désormais envie d’entreprendre !2. Et ce n’est ni pour l’argent, ni par peur du chômage : les motivations à entreprendre sont plus positives (exercer un

métier qui passionne) que négatives (ne plus être commandé par un chef, créer son propre emploi) et pas du toutvénales (seulement 1 sur 10 le ferait pour l’argent)

3. D’ailleurs notre baromètre montre un spectaculaire retour de la confiance de tous les acteurs : désormais largementmajoritaire auprès des entrepreneurs (56% ; +28 points en un an !) elle a aussi progressé de manière inédite auprèsdes Français (+15 points) comme des entrepreneurs potentiels (+14 points)

La réforme du code du travail déplaît aux Français mais est très bien accueillie par les entrepreneurs :1. Cette réforme enchante les entrepreneurs qui sont plus de 6 sur 10 à penser que c’est une bonne réforme, qu’elle

permettra d’augmenter la compétitivité en France, et qu’elle favorisera l’emploi ! Mais elle ne convainc clairementtoujours pas les Français qui pensent que c’est une mauvaise réforme (53%) et qu’elle ne favorisera pas l’emploi (55%).

2. Pourtant une seule mesure de la réforme ne passe pas : le plafonnement des indemnités prud’homales (58% de rejet) ;à elle seule cette mesure détruit tout le bien que les Français penseraient sinon de cette réforme (66% d’adhésionmoyenne sur les 5 autres mesures)

3. Cette mesure est d’ailleurs celle qui suscite le moins d’enthousiasme auprès des entrepreneurs : ils ne l’approuvent« qu’à » 59% alors que leur enthousiasme oscille entre 69% et 81% pour les 5 autres mesures.

Malheureusement, l’enthousiasme des entrepreneurs pour cette réforme ne se traduira pas nécessairement par unehausse des embauches :

1. La simplification des contrats de travail n’est guère citée parmi les facteurs potentiels d’embauche et seulement unentrepreneur sur dix envisage de recruter grâce à cette réforme – dont seulement 1% qui en sont « certains » -

2. D’ailleurs, l’entreprise idéale de l’entrepreneur est désormais une entreprise sinon sans salariés, du moins avec lemoins de salariés possibles

3. Un autre facteur limitant l’impact de la réforme du code du travail tient à ce que tout le monde pense que celle-ciprofitera avant tout aux grandes entreprises et pas tant que cela aux PME

4. Enfin, le « Plan pour l’investissement et la croissance des entreprises » est diversement apprécié : la baisse de l’IS et latransformation du CICE en allègement de cotisations patronales sont plébiscités par les entrepreneurs et par lesFrançais, les autres mesures (l’IFI notamment), elles, peinent à convaincre

➢ Retrouvez la synthèse détaillée du sondage en p.7

Principaux enseignements du sondage (2/2)

L’avis de l’expert

Les résultats de ce baromètre sont très éclairants sur l'état d'esprit des entrepreneurs et de ceux qui souhaitent le devenir !

Trois points forts semblent se dégager de ce nouveau baromètre.

Tout d’abord, l'importance de la confiance. Leur confiance en l'avenir se renforce et c'est primordial. D'abord parce qu'elle se trouve aucœur de leur projet d'entreprendre et de leur statut d’entrepreneur ; ensuite parce que la confiance est au cœur du dynamismeéconomique d'un pays. La confiance retrouvée, cela signifie des investissements, des emplois, une activité économique qui bat son plein.Nous pouvons donc nous en réjouir !

Le deuxième enseignement que nous pouvons tirer de ce baromètre est le besoin de simplification du cadre règlementaire dans lequel lesentrepreneurs évoluent. Ils nous le redisent, ils ont besoin d'évoluer dans un environnement simplifié notamment en ce qui concerne lasécurité sur l’activité quand on en vient à la projection à court ou long terme et la création d’emploi. L’environnement devient alors propiceà une plus grande prise d’actions.

Et enfin, le troisième point est l’importance pour eux d’être bien entourés au quotidien. Les entrepreneurs souhaitent être accompagnéset veulent pouvoir progresser dans un cadre sécurisé !Et c'est une excellente nouvelle ! Car c'est exactement la philosophie de notre approche avec nos agents généraux : faciliter la vie desentrepreneurs et chefs d'entreprise en les accompagnant au quotidien, leur fournir un service personnalisé et être à leur coté pour qu'ilspuissent ne se préoccuper que d'une chose : leur activité !

Bruno de SeguinsDirecteur du Marché des Professionnels

Directeur de la Distribution Aviva France

I - Indicateurs barométriques : envie d’entreprendre et moral économique

1) 28% des Français ont envie de créer ou reprendre une entreprise dans les années à venir. Ce chiffre, en hausse de 4 points, atteint même 67%auprès des 18-24 ans !Parmi ces entrepreneurs en puissance, 35% se projettent davantage sur une création d’entreprise, 23% sur une reprise d’entreprise existante, et 42%envisagent tout autant une création qu’une reprise.Ce sont les services (39%) qui arrivent en tête des domaines dans lesquels entreprendre, devant le commerce (27%), l’industrie et le BTP (11%) et lesecteur agricole ou agroalimentaire (6%). 17% n’ont pas de préférence quant au secteur d’activité dans lequel ils souhaiteraient entreprendre.Si les Français sont nombreux à souhaiter entreprendre, c’est avant tout le fait d’exercer un métier qui les passionne (23%) mais aussi d’êtreindépendant (19%) et de pouvoir concrétiser une idée dans laquelle ils croient (14%) qui les y incitent.En résumé, la bonne nouvelle révélée par notre sondage est de montrer que les motivations à entreprendre des Français se révèlent finalementbeaucoup plus « positives » (exercer un métier qui passionne) ou « constructives » (concrétiser une idée qui vous tient à cœur, créer des emplois) quenégatives (ne plus être commandé par un chef, « créer son propre emploi » sous-entendu pour s’en garantir un) ; et surtout, ces motivations ne sontpas du tout vénales : seulement un Français sur dix (11%) souhaite entreprendre pour gagner plus d’argent.

2) Confiance dans la situation économique de la France et dans sa propre situation : flambée de la confiance en l’avenir des Français comme desentrepreneursSur nos indicateurs de « moral » ou de confiance dans l’avenir, les chefs d’entreprise apparaissent comme les plus confiants, autant sur le plan microque macro. Ainsi ils sont 56% (+28 pts en 1 an !) à être plutôt plus confiants pour l’avenir de la situation économique du pays, et 59% (+21 pts en 1 an !)s’agissant de l’avenir de la situation économique de leur propre activité.Les Français sont plus pessimistes que les entrepreneurs : une majorité est toujours pessimiste que ce soit sur l’avenir de la situation économique de laFrance (59% de défiance) ou sur l’avenir de leur propre situation économique personnelle (65% de défiance).Les entrepreneurs potentiels, c’est-à-dire les Français qui envisageraient d’entreprendre à l’avenir sont eux aussi plus pessimistes que lesentrepreneurs, se situant à un niveau intermédiaire entre Français et Chefs d’entreprise : les entrepreneurs potentiels sont respectivement 43% et 42%à se dire plutôt plus confiants concernant l’avenir de la situation économique du pays, et de leur propre situation.

Synthèse détaillée (1/7)

MAIS l’information principale que fournit le baromètre ne se situe pas sur le niveau de confiance actuelle de nos concitoyens, mais bien sur latendance. Et cette tendance est à la hausse de manière spectaculaire !

En effet, à l’instar des chefs d'entreprise dont la confiance a progressé de manière exponentielle depuis un an (+28 points sur le moral « macro »), laconfiance des Français comme celle des entrepreneurs potentiels a connu une formidable poussée depuis l’élection d’Emmanuel Macron.Avec 41% de Français confiants en l’avenir contre 26% l’année dernière, le moral économique des Français a connu une hausse inédite de 15 points enun an !Celui des entrepreneurs potentiels a connu la même hausse (14 points), passant de 29% l’année dernière à 43% cette année.

Les deux mesures de « moral » des Français effectuées à quinze jours d’intervalle par Odoxa (les 11-12 puis 25-26 octobre) montrent d’ailleurs qu’ilexiste à la fois une poussée structurelle du moral économique (mi-octobre le moral « macro » se situait « déjà » à 37% contre 26% un an auparavant)et aussi une poussée conjoncturelle, le moral des Français ayant encore progressé de 4 points entre mi-octobre et fin-octobre sans doute aprèsl’annonce des très bons chiffres du chômage en septembre.

3) Parvenir à maintenir son chiffre d’affaires est toujours la principale préoccupation des chefs d’entreprise, comme l’imaginent d’ailleurs bien lesentrepreneurs potentiels et les Français ; en revanche, les entrepreneurs semblent désormais avoir un peu moins peur des aléas législatifs oufiscaux

Près d’1 entrepreneur sur 2 (46%, +11 points en un an) estime que sa principale préoccupation dans son activité pour l’année à venir est de pouvoirmaintenir voire accroître son chiffre d’affaires. C’est la priorité des chefs d'entreprise, loin devant le maintien de son revenu personnel (31%), le faitque ni les réglementations ni la fiscalité n’évoluent négativement (29% et 28%), ou encore que les frais externes augmentent (26%). Quant à la fin de lacrise économique et financière (14%), au fait de pouvoir accroître le nombre de ses salariés (6%) ou pouvoir obtenir des financements pour investir(6%), il s’agit là de préoccupations secondaires pour les entrepreneurs.Français et entrepreneurs potentiels placent bien le maintien du CA en tête des préoccupations (mais de peu !) : 32% des Français et 28% desentrepreneurs potentiels citent à juste titre cet item, juste devant l’évolution négative de la fiscalité (cité par 27% des Français et 26% desentrepreneurs potentiels) et la crainte de voir les frais externes augmenter (26% des Français, 22% des entrepreneurs potentiels).

Synthèse détaillée (2/7)

4) Tous – entrepreneurs, entrepreneurs potentiels et Français – sont convaincus de l’importance d’être entouré de bons professionnels pour réussirdans son business : rien ne serait possible sans l’expert-comptable, le banquier, l’assureur et, dans une moindre mesure, l’avocat

Autre point sur lequel entrepreneurs, personnes souhaitant entreprendre et ensemble des Français se retrouvent : l’importance d’être entouré debons professionnels pour réussir son projet d’entreprise.L’expert-comptable semble déterminant : plus de 90% des Français, entrepreneurs et entrepreneurs potentiels jugent en effet qu’il est importantd’avoir un bon expert-comptable à ses côtés, et près de 50% de chacune de ces populations estiment même que cela est très important.Jugés importants également à plus de 80% : avoir un bon banquier et un bon assureur apparaissent également comme des éléments cruciaux dans laréussite de son projet d’entreprise.S’agissant d’avoir un bon avocat, si plus des trois quarts des Français (78%) et entrepreneurs potentiels (77%) estiment que c’est important, les chefsd’entreprise eux ne sont « que » 66% à juger la présence d’un bon avocat importante à leurs côtés.

Synthèse détaillée (3/7)

II – Actualité : réforme du code tu travail & plan pour l’investissement et la croissance des entreprises

1) Réforme du code du travail : un jugement globalement très positif de la part des entrepreneurs… nettement moins de la part des Français

Pour 60 à 65% des entrepreneurs, la réforme du code du travail est une bonne réforme, qui permettra à la fois d’augmenter la compétitivité de laFrance et de favoriser l’emploi.Tandis que le son de cloche est tout autre du côté des Français : à l’inverse ils sont une (courte) majorité à déclarer que cette réforme du code dutravail n’est pas une bonne réforme (53%), ne permettra pas d’augmenter la compétitivité de la France (51%), ni de favoriser l’emploi (55%).

Dans le détail, 5 des 6 mesures de cette réforme que nous avons testées dans notre enquête sont soutenues par les Français. La mesure qui « coince »,comme nous avons pu l’observer au fil de nos enquêtes d’opinion, est encore et toujours le plafonnement des dommages et intérêts aux prud’hommes: les Français sont 58% à estimer qu’il s’agit d’une mauvaise mesure.

Les 5 autres mesures testées sont approuvées par la majorité des Français : 56% approuvent l’inversion des normes, 65% l’élargissement du CDI deprojet et 66% la possibilité pour les petites entreprises de conclure un accord d’entreprise avec un représentant du personnel en dehors des syndicats.Plus encore, 70% soutiennent la possibilité d’organiser un référendum d’entreprise à l’initiative de la direction dans les entreprises de moins de 20salariés sans élus du personnel, et 72% estiment que le droit au télétravail est une bonne mesure.

À elle seule, le plafonnement des indemnités prudhommales est donc une mesure qui détruit tout le bien que les Français penseraient sinon de laréforme du code du travail : au total on enregistre en effet 66% d’adhésion moyenne sur les 5 autres mesures.

La décision du gouvernement à ce sujet est d’autant plus surprenante que cette mesure, majoritairement réprouvée par les futurs entrepreneurs – entous points identiques aux Français dans tous leurs jugements – est aussi celle qui suscite le moins d’enthousiasme auprès des entrepreneurs : ils nel’approuvent « qu’à » 59% alors que leur enthousiasme oscille entre 69% et 81% pour les 5 autres mesures.Or, comme cette mesure si impopulaire était justement conçue pour eux – l’idée étant de les rassurer sur les possibilités de licencier afin de les inciterà ne plus avoir peur d’embaucher – il est dommage qu’elle ne suscite que si peu d’enthousiasme auprès d’eux.D’autant plus que l’impact de ce type de mesure sur les velléités d’embauche des entrepreneurs semble, on va le voir, très limité…

Synthèse détaillée (4/7)

2) Mais une réforme du code du travail qui risque fort d’avoir peu d’impact sur les recrutements : seuls 12% des entrepreneurs prévoient derecruter des salariés qu’ils n’auraient pas recrutés sans cette réforme ; une baisse des charges patronales serait selon eux plus incitatif à l’embauche

Si 60% des entrepreneurs pensent que cette réforme du code du travail permettra effectivement de favoriser l’emploi, en revanche ils sont peunombreux à envisager eux-mêmes de recruter dans leur entreprise.Nous avons demandé aux entrepreneurs s’ils ont prévu, dans les six mois à venir, de recruter des salariés qu’ils n’auraient pas recrutés sans cetteréforme du code du travail : seuls 12% d’entre eux répondent par l’affirmative, et pour la plupart cela est « probable » et non « certain » (seulement1% !)Ainsi, pour 88% des entrepreneurs cette réforme ne les incite pas à recruter davantage, ou du moins ne change en rien leurs plans de recrutements.

Ce qui inciterait le plus les entrepreneurs à embaucher ? Une baisse des charges patronales.Près d’un entrepreneur sur deux (45%) estime que c’est ce qui les inciterait le plus à embaucher.Au regard des réponses des chefs d’entreprise, ce levier apparait bien plus incitatif que l’apport de visibilité sur le carnet de commandes et la santé del’activité (29% de citations), qu’une stabilité réglementaire concernant son activité (8%)… ou encore que la simplification des contrats de travail (17%),qui est justement tout le sujet de la réforme du code du travail.

Synthèse détaillée (5/7)

3) D’ailleurs, l’entreprise idéale de l’entrepreneur est désormais une entreprise sinon sans salariés, du moins avec le moins de salariés possible

Changer les mentalités sera difficile et nécessitera plus qu’une réforme et même un peu plus de confiance en l’avenir : pour les entrepreneurs,l’entreprise idéale est celle qui a le moins de salariés possible !

Bien sûr, ce n’est pas dit comme cela, mais tout de même : 62% des entrepreneurs rêvent d’une entreprise « qui reste à taille humaine et n’embauchepas de nombreux salariés » alors que seulement 37% idéalisent plutôt une « entreprise qui se développe et embauche de nombreux salariés ».Les entrepreneurs ne sont sans doute pas de dangereux écolo-anarchistes adeptes de la « décroissance », ni des misanthropes détestant tellementleurs salariés qu’ils ne souhaitent pas les voir se reproduire ; c’est simplement, l’expérience, « à l’usage » qui les a incités à revoir leurs ambitionsd’embauches à la baisse.En effet, à l’origine, les entrepreneurs étaient probablement beaucoup plus nombreux à rêver de nombreuses embauches : ainsi les entrepreneurspotentiels (ce que tout entrepreneur a été avant de se jeter à l’eau), eux, sont ainsi une proportion inverse à voir l’entreprise idéale comme uneentreprise qui « se développe et embauche de nombreux salariés » (60%) plutôt que comme une entreprise « qui reste à taille humaine et n’embauchepas » trop (39%).

Il a donc fallu beaucoup d’ennuis, de tracasseries et de nœuds au cerveau liés à l’embauche pour que ces « serial employeurs » en puissancedeviennent si rétifs à l’embauche. Il ne suffira donc pas de faciliter les licenciements aux prud’hommes ou de proposer quelques mesures sur le contratde travail pour modifier cette perception.

Synthèse détaillée (6/7)

4) Le dernier facteur limitant l’impact de la réforme du code du travail tient à ce que tout le monde pense qu’elle profitera surtout aux grandesentreprises et pas tant que cela aux PME

Avec près de 40% de citations (38% des Français et entrepreneurs potentiels, 41% des entrepreneurs), les grandes entreprises apparaissent comme lesgagnantes de cette réforme aux yeux des Français, personnes ayant envie d’entreprendre, et entrepreneurs avérés.A cela s’ajoute un quart environ des Français (27%), entrepreneurs potentiels (24%) et avérés (25%), estimant que les grandes entreprises et les PMEsont toutes deux autant avantagées.Seuls 21% des Français, 25% des entrepreneurs potentiels et 23% des entrepreneurs perçoivent les petites et moyennes entreprises comme les seulesgagnantes de cette réforme.

Le solde net – écart entre les réponses « grandes entreprises » et les réponses « PME » - de ceux qui seraient les principaux bénéficiaires de la réformeest ainsi clairement en faveur des grandes entreprises plutôt que des PME : 17 points d’écart (en faveur des grandes entreprises) selon les Français, 13points selon les entrepreneurs potentiels et 18 points selon les entrepreneurs.Bref, ce sont bien les grandes entreprises qui sont perçues par tous comme les « gagnantes » de cette réforme. Or, elles ne représentent quasimentpersonne en termes d’entrepreneurs (la plupart des entrepreneurs sont dans les PME, pas dans les grands groupes) et finalement pas tant de salariésque cela, tant en volume qu’en nombre d’embauches annuelles.

Enfin, ils sont près d’1 sur 10 (Français-entrepreneurs et entrepreneurs potentiels) à juger que ni les PME ni les grandes entreprises ne sont gagnantesdans cette réforme du code du travail.

5) Enfin, le « Plan pour l’investissement et la croissance des entreprises » est diversement apprécié : la baisse de l’IS et la transformation du CICE enallègement de cotisations patronales sont plébiscités par les entrepreneurs et par les Français, les autres mesures (l’IFI notamment), elles, peinent àconvaincre

La dernière « trouvaille » du gouvernement, le « Plan pour l’investissement et la croissance des entreprises » est diversement apprécié : nous avonstesté dans notre sondage l’efficacité perçue des 4 principales mesures annoncées dans le cadre de ce plan présenté par Edouard Philippe.

Synthèse détaillée (7/7)

Le résultat est très ambivalent, 2 mesures phares suscitent un accueil très enthousiaste des Français comme des patrons (et des futurs entrepreneurs),et 2 mesures – à l’inverse – sont largement perçues par les uns comme par les autres comme largement inefficaces pour encourager l’investissementet la croissance.

Ainsi, la baisse de l’IS et la transformation du CICE en allègement de cotisations patronales sont des mesures aussi bien plébiscitées par lesentrepreneurs que par les Français :69% des Français et 87% des entrepreneurs pensent que « baisser progressivement le taux d’impôt sur les sociétés de 33% à 25% » est une mesure« efficace pour encourager l’investissement et la croissance ».60% des Français et 73% des entrepreneurs pensent de même s’agissant de la transformation « du CICE en allègement de cotisations patronales ».

En revanche, cet accueil enthousiaste ne se retrouve pas sur les deux autres mesures clés.L’instauration d’un « prélèvement forfaitaire unique de 30% sur les revenus du capital » est non seulement perçue comme inefficace par les Français(56%), certes moins concernés, mais aussi par les entrepreneurs (53%) et futurs entrepreneurs (53% aussi) qui, eux, le sont directement.L’accueil est encore plus glacial s’agissant de la transformation de l’ISF en IFI ou « impôt sur la fortune immobilière » : 65% des Français, mais aussi 61%des futurs entrepreneurs et 60% des entrepreneurs estiment ainsi que cette mesure sera particulièrement inefficace pour encourager l’investissementet la croissance.

Adeline Leblond-Maro & Gaël SlimanOdoxa

Vous personnellement, souhaiteriez-vous créer ou reprendre une entreprise dans les années à venir ?

Les Français ayant envie d’entreprendre

Oui, vous souhaiteriez créer une entreprise9%

Oui, vous souhaiteriez reprendre une entreprise existante7%

Oui, vous souhaiteriez aussi bien reprendre une entreprise qu'en créer une

12%

Non, vous ne souhaiteriez ni créer ni reprendre une

entreprise71%

(NSP)1%

ST Oui : 28%

67% des 18-24 ans (+10*)

Français

*Baromètre des entrepreneurs Odoxa pour Aviva de novembre 2016

Vous personnellement, souhaiteriez-vous créer ou reprendre une entreprise dans les années à venir ?

L’envie d’entreprendre : répartition détaillée auprès des entrepreneurs potentiels

Oui, vous souhaiteriez créer une entreprise

35%

Oui, vous souhaiteriez reprendre une entreprise existante

23%

Oui, vous souhaiteriez aussi bien reprendre une entreprise qu'en

créer une42%

Entrepreneurs potentiels

*Baromètre des entrepreneurs Odoxa pour Aviva de novembre 2016

Aux entrepreneurs potentiels :Dans quel domaine d’activité économique souhaitez-vous créer ou reprendre une entreprise ?

Secteurs dans lesquels créer ou reprendre une entreprise

Entrepreneurs potentiels

39%

27%

11%

6%

17%

Les services

Le commerce

L'industrie et le BTP

Le secteur agricole ou agroalimentaire

Peu importe le secteur

Aux entrepreneurs potentiels : Parmi les raisons suivantes, laquelle vous inciterait le plus à vous lancer et à devenir un entrepreneur/ un repreneur d’entreprise ? Est-ce avant tout, le fait…

Raisons incitant à entreprendre

Entrepreneurs potentiels

23%

19%

14%

11%

9%

8%

8%

4%

3%

1%

D'exercer un métier qui vous passionne

D’être indépendant, à son compte

De pouvoir concrétiser une idée à laquelle vous croyez

De gagner plus d'argent

De créer votre propre emploi

De pouvoir être plus libre dans la gestion de votre temps

De créer des emplois

De ne plus être commandé par un chef

D'avoir plus de responsabilités

(NSP)

Volet barométrique

Depuis ces dernières semaines, êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France ?

Confiance dans la situation économique de la France

+15*

+14*

+28*

*Baromètre des entrepreneurs Odoxa pour Aviva publié en novembre 2016

41%

43%

56%

59%

56%

44%

1%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Plutôt plus confiant Plutôt moins confiant (NSP)

Aux Français et eux entrepreneurs potentiels : Et êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de votre propre situation économique personnelle ? Aux entrepreneurs : Pour les 6 prochains mois, êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique de votre entreprise/activité ?

Confiance dans l’avenir de sa situation économique personnelle et de son activité

+1*

-3*

+21*

*Baromètre des entrepreneurs Odoxa pour Aviva publié en novembre 2016

34%

42%

59%

65%

56%

39%

1%

2%

2%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Plutôt plus confiant Plutôt moins confiant (NSP)

Aux Français et entrepreneurs potentiels : Quelles sont selon vous les principales préoccupations d’un entrepreneur en France aujourd’hui ? S’inquiète-t-il avant tout de … 2 réponses possibles

Principales préoccupations d’un entrepreneur : perception des Français…

Français

32%

27%

26%

22%

21%

20%

20%

15%

2%

Pouvoir maintenir voire accroître son chiffre d'affaires

Que la fiscalité n’évolue pas négativement

Que ses frais externes (matières premières, fournisseurs, charges sociales, …) n’augmentent pas

Que les lois et les règlements dans sa profession n'évoluent pasnégativement

Que la crise financière et économique cesse

Pouvoir obtenir des financements pour investir

Pouvoir maintenir voire accroître son revenu

Pouvoir maintenir voire accroître le nombre de ses salariés

(NSP)

Entrepreneurs potentiels

14%

28%

24%

21%

19%

26%

21%

22%

+5

*Baromètre des entrepreneurs Odoxa pour Aviva publié en novembre 2016

+16

+11

+9

+9

+3

+9

NR

5%

Aux entrepreneurs : Quelles sont vos principales préoccupations pour votre activité dans l’année à venir ?

Principales préoccupations d’un entrepreneur : …VS réalité des entrepreneurs

46%

31%

29%

28%

26%

14%

6%

6%

1%

Pouvoir maintenir voire accroître votre chiffre d'affaires

Pouvoir maintenir voire accroître votre revenu personnel

Que les lois et les règlements dans votre profession n'évoluent pas négativement

Que la fiscalité n’évolue pas négativement

Que vos frais externes (matières premières, fournisseurs, charges sociales, …) …

Que la crise financière et économique cesse

Pouvoir maintenir voire accroître le nombre de vos salariés

Pouvoir obtenir des financements pour investir

(NSP)

Entrepreneurs2 réponses possibles

+11

+5

-1

-4

+2

-6

+1

NR

*Baromètre des entrepreneurs Odoxa pour Aviva publié en novembre 2016

Pour réussir son projet d’entreprise diriez-vous qu’il est très important, plutôt important, plutôt pas important, pas important du tout…

L’importance d’être entouré de bons professionnels pour réussir son projet d’entreprise

D’avoir un bon banquier

ST Important

ST PasImportant

88% 10%

86% 14%

88% 11%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

D’avoir un bon assureur

D’avoir un bon expert-comptable

D’avoir un bon avocat

ST Important

ST PasImportant

85% 15%

74% 26%

84% 15%

ST Important

ST PasImportant

92% 7%

92% 8%

93% 6%

ST Important

ST PasImportant

78% 20%

66% 34%

77% 21%

Pour réussir son projet d’entreprise diriez-vous qu’il est très important, plutôt important, plutôt pas important, pas important du tout…

L’importance d’avoir un bon banquier- Résultats détaillés -

D’avoir un bon banquier

44%

42%

38%

44%

46%

48%

7%

8%

10%

3%

3%

4%

2%

1%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Très important Plutôt important Plutôt pas important Pas important du tout (NSP)

ST Important

ST PasImportant

88% 10%

86% 14%

88% 11%

Pour réussir son projet d’entreprise diriez-vous qu’il est très important, plutôt important, plutôt pas important, pas important du tout…

L’importance d’avoir un bon assureur- Résultats détaillés -

D’avoir un bon assureur

30%

30%

19%

55%

54%

55%

11%

11%

21%

4%

4%

5%

1%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Très important Plutôt important Plutôt pas important Pas important du tout (NSP)

ST Important

ST PasImportant

85% 15%

74% 26%

84% 15%

Pour réussir son projet d’entreprise diriez-vous qu’il est très important, plutôt important, plutôt pas important, pas important du tout…

L’importance d’avoir un bon expert-comptable- Résultats détaillés -

D’avoir un bon expert-comptable

52%

47%

50%

40%

46%

42%

4%

4%

5%

3%

2%

3%

1%

1%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Très important Plutôt importantPlutôt pas important Pas important du tout(NSP)

ST Important

ST PasImportant

92% 7%

92% 8%

93% 6%

Pour réussir son projet d’entreprise diriez-vous qu’il est très important, plutôt important, plutôt pas important, pas important du tout…

L’importance d’avoir un bon avocat- Résultats détaillés -

D’avoir un bon avocat

31%

30%

20%

47%

47%

46%

16%

17%

27%

4%

4%

7%

2%

2%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Très important Plutôt important Plutôt pas important Pas important du tout (NSP)

ST Important

ST PasImportant

78% 20%

66% 34%

77% 21%

Questions d’actualité

RÉFORME DU CODE DU TRAVAIL ET PLAN POUR L’INVESTISSEMENT ET LA

CROISSANCE DES ENTREPRISES

Est une bonne réforme

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Permettra d’augmenter la compétitivité de la France

Permettra de favoriser l’emploi

Satisfaction globale sur la réforme du code du travail

La réforme du Code du travail a été ratifiée par ordonnances par Emmanuel Macron le 22 septembre. D’après ce que vous en savez, diriez-vous que cette réforme du code du travail…

ST Oui ST Non

45% 53%

65% 35%

50% 48%

ST Oui ST Non

47% 51%

64% 36%

54% 44%

43% 55%

60% 40%

50% 48%

ST Oui ST Non

La réforme du Code du travail a été ratifiée par ordonnances par Emmanuel Macron le 22 septembre. D’après ce que vous en savez, diriez-vous que cette réforme du code du travail…

Réforme du code du travail : une bonne réforme ?

Est une bonne réforme

9%

15%

18%

36%

35%

47%

30%

30%

24%

23%

18%

11%

2%

2%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Oui, certainement Oui, probablementNon, probablement pas Non, certainement pas(NSP)

ST Oui ST Non

45% 53%

65% 35%

50% 48%

La réforme du Code du travail a été ratifiée par ordonnances par Emmanuel Macron le 22 septembre. D’après ce que vous en savez, diriez-vous que cette réforme du code du travail…

Réforme du code du travail : un impact positif pour la compétitivité de la France ?

Permettra d’augmenter la compétitivité de la France

12%

17%

16%

35%

37%

48%

36%

31%

27%

15%

13%

9%

2%

2%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Oui, certainement Oui, probablementNon, probablement pas Non, certainement pas(NSP)

ST Oui ST Non

47% 51%

64% 36%

54% 44%

La réforme du Code du travail a été ratifiée par ordonnances par Emmanuel Macron le 22 septembre. D’après ce que vous en savez, diriez-vous que cette réforme du code du travail…

Réforme du code du travail : un impact positif pour l’emploi ?

Permettra de favoriser l’emploi

9%

16%

12%

34%

34%

48%

35%

32%

30%

20%

16%

10%

2%

2%

Français

Entrepreneurs potentiels

Entrepreneurs

Oui, certainement Oui, probablementNon, probablement pas Non, certainement pas(NSP)

ST Oui ST Non

43% 55%

60% 40%

50% 48%

Voici un certain nombre de mesures qui figurent dans les ordonnances de la réforme du code du travail. Pour chacune de ces mesures, dites-moi si vous estimez qu’il s’agit d’une bonne ou d’une mauvaise mesure ?

Regard porté sur des mesures détaillées de la réforme du code du travail

72%

70%

66%

65%

56%

40%

26%

28%

32%

33%

42%

58%

2%

2%

2%

2%

2%

2%

Le droit au télétravail, l’employeur qui s’y oppose devra dorénavant justifier son refus

La possibilité d’organiser un referendum d’entreprise à l’initiative de la direction (dans les entreprises de moins de 20

salariés qui ne comptent pas d'élus du personnel)

La possibilité pour les petites entreprises de conclure un accord d’entreprise avec un représentant du personnel en

dehors des syndicats

L’élargissement du CDI de projet à d’autres secteurs que celui du bâtiment

L’inversion des normes pour donner plus d’importances aux accords syndicaux dans l’entreprise (ou la branche) qu’aux

accords décidés avec les syndicats au niveau national

Le plafonnement des dommages et intérêts aux prud'hommesen cas de licenciement abusif

Une bonne mesure Une mauvaise mesure (NSP)

Français Entrepreneurs potentiels Entrepreneurs

70%

81%

69%

59%

73%

77%

74%

68%

57%

42%

68%

63%

Aux entrepreneurs : Dans les six mois à venir, avez-vous prévu de recruter des salariés que vous n’auriez pas recrutés sans cette réforme du code du travail ?

Intention de recruter des salariés dans les 6 mois à venir

Entrepreneurs

Oui, certainement1%

Oui, probablement11%

Non, probablement pas33%

Non, certainement pas55%

ST Oui : 12%ST Non : 88%

Aux entrepreneurs : Parmi les éléments suivants, qu’est-ce qui vous inciterait le plus à embaucher ?

Les meilleures incitations à l’embauche selon les entrepreneurs

Entrepreneurs

45%

29%

17%

8%

1%

Une baisse des charges patronales

Une visibilité plus grande sur la santé devotre activité et votre carnet de commandes

Des contrats de travail plus simples et plussouples

Une stabilité des règlementations quiconcernent votre activité

(NSP)

Aux entrepreneurs et entrepreneurs potentiels : Quelle est pour vous votre entreprise idéale ?

Perceptions des entrepreneurs & entrepreneurs potentiels sur l’entreprise idéale

Entrepreneurs Entrepreneurs potentiels

Une entreprise qui se

développe et embauche de

nombreux salariés

60%

Une entreprise qui reste à

taille humaine et n’embauche

pas de nombreux

salariés39%

(NSP)1%

Une entreprise qui se

développe et embauche de

nombreux salariés

37%

Une entreprise qui reste à taille humaine et n’embauche

pas de nombreux

salariés62%

(NSP)1%

Selon vous, qui sont les « gagnants » de cette réforme du code du travail : diriez-vous que cette réforme avantage plutôt les grandes entreprises ou bien qu’elle avantage plutôt les petites et moyennes entreprises (PME) ?

Les « gagnants » de cette réforme du code du travail

Français Entrepreneurs potentiels Entrepreneurs

38%

27%

21%

13%

1%

Les grandesentreprises

Autant les grandesque les PME

Les petites etmoyennes

entreprises (PME)

Ni les grandes ni lesPME

(NSP)

38%

25%

24%

12%

1%

Les grandesentreprises

Les petites etmoyennes

entreprises (PME)

Autant les grandesque les PME

Ni les grandes ni lesPME

(NSP)

41%

25%

23%

11%

Les grandesentreprises

Autant les grandes queles PME

Les petites etmoyennes entreprises

(PME)

Ni les grandes ni lesPME

Voici un certain nombre de mesures annoncées dans le cadre du « plan pour l’investissement et la croissance des entreprises » présenté par Edouard Philippe. Pour chacune de ces mesures, dites-moi si vous pensez qu’elle est efficace ou inefficace pour encourager l’investissement et la croissance ?

Regard porté sur l’efficacité des mesures pour l’investissement et la croissance des entreprises

69%

60%

42%

33%

29%

38%

56%

65%

2%

2%

2%

2%

Baisser progressivement le taux d'impôt sur les sociétésde 33% à 25 %

Transformer le CICE (crédit d’impôt aux entreprises sur les salaires n’excédant pas 2,5 fois le SMIC) en

allègement de cotisations patronales

Instaurer un prélèvement forfaitaire unique de 30% surles revenus du capital

Transformer l’ISF en un impôt sur la fortune immobilière, en l’appliquant désormais uniquement aux patrimoines

immobiliers supérieurs à 1,3 million d'euros

Efficace Inefficace (NSP)

Français Entrepreneurs potentiels Entrepreneurs

87% 13%

73% 27%

46% 53%

40% 60%

68% 29%

59% 39%

45% 53%

37% 61%