au 14 mai l au djihad en syrie parmi le groupe · internationale qnet, spécialisée dans la vente...

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Photos : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Comment liquider tous les dollars qui rentrent dans les caisses de l'Etat sans voler, sans aucune illégalité ? En faisant monter la facture d'importation à 60, voire 70 milliards de dollars. Comment ? En important tout ce qui bouge et ne bouge pas ! Les pierres, l'eau douce... Ils sont tellement pressés de liquider le pays qu'ils importent les chaussettes une par une, ainsi que divers produits qui sont empaquetés et emballés à l'étranger. Non, pas question de faire travailler les industries d'emballage locales ! Ils ont la haine du pays qui les nourrit. Ils veulent le détruire. La réponse doit être un état d'urgence économique. Il y a assez de quincaillerie importée qui dort dans les hangars qu'on devrait en interdire l'importation pour une ou deux années. Limiter au strict minimum la liste des produits autorisés à entrer, lutter contre la surfacturation et la corruption dans les ports, instaurer des licences d'importation dans certains secteurs à forte valeur, planifier les besoins des ménages et de l'économie : voilà des mesures salutaires à prendre au plus vite. Il n'est plus possible de continuer à importer pour 100 millions d'habitants alors que nous ne sommes que 40 millions ! [email protected] P. S.1 : A part quelques râleurs, nous avons des réactions positives à la campagne «Consommons algérien». Malika me signale «les anti-rides Vénus, meilleurs que ce qui est importé». Slimane est emballé par les meubles berbères «conçus avec du vrai bois et ça fait travailler nos ébénistes». Kamel salue la robinetterie de Aïn Kebira et souligne : «Ses produits sont si bons que les importateurs en font des contrefaçons en Chine !» La liste est longue... P. S. 2 : Dans mon billet d'hier, je n'ai porté aucun jugement de valeur sur les gens qui mangent ou ne mangent pas le porc. C'est leur affaire. Je m'élève plutôt contre les hypocrites qui en interdisent la vente, l'élevage et s'opposent même aux battues — salutaires —de sangliers alors qu'ils autorisent le transfert des devises pour importer le jambon et la viande porcine ! Nous sommes 40 millions et nous importons pour 100 ! l ACQUISITION DE LA VIGNETTE AUTOMOBILE Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 Par Nour-Eddine Boukrouh (P. 8 et 9) JEUDI 30 AVRIL 2015 - 11 RADJEB 1436 - N° 7471 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Pâture pour chiens l CONGRÈS DU FLN Le groupe Belayat menace de tout bloquer l 59 VOYAGEURS EN PARTANCE POUR LA TURQUIE REFOULÉS À L’AÉROPORT D’ALGER Des candidats au djihad en Syrie parmi le groupe l Parties dans le cadre d’un voyage organisé par la Société internationale Qnet, spécialisée dans la vente en ligne, 59 personnes, hommes et femmes, tous membres de cette société et envoyés en voyage en récompense pour leur collaboration réussie ; «bons commerciaux» ; ont été surprises, vendredi dernier, par la police des frontières de l’aéroport international Houari-Boumediène d’Alger, qui leur a refusé l’embarquement. l 6 TERRORISTES ABATTUS À L’EST DE TIZI-OUZOU Katibat Ennour décimée l C’est un très rude coup que l’ANP a porté, mardi, à un groupuscule de ce qui reste de l’organisation terroriste Katibat Ennour, affiliée à Al-Qaïda au Maghreb après avoir écumé les lieux sous la bannière du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), activant depuis plusieurs années dans la région allant de Aïn-El-Hammam, au sud de Tizi-Ouzou, à la partie Est de la Kabylie notamment sur le vaste territoire que constituent la daïra d’Azazga et une partie d’Azeffoun, un peu plus au nord. PAGE 5 PAGE 5 Le délai prolongé au 14 mai L e ministère des Finances a annoncé, mardi après-midi, la prorogation du délai d’acquittement de la vignette automobile 2015 jusqu’au 14 mai 2015 à 16h. Initialement, la date-butoir de la vente de la vignette automobile 2015 était fixée au jeudi 30 avril 2015 à 16h, mais «suite à la décision du ministre des Finances, le délai d’acquittement de la vignette automobile 2015 est prorogé au jeudi 14 mai 2015 à 16 h», a indiqué la Direction générale des Impôts dans son communiqué, sans donner d’explication. La DGI rappelle à l’ensemble des propriétaires de véhicules de tourisme, utilitaires et de transport de voyageurs que la vente de la vignette automobile 2015 s’effectue auprès des recettes des Impôts et des bureaux d’Algérie Poste. La pénurie des vignettes dans certains points de vente au courant du mois d’avril, notamment celles de 300, 1 000 et 1 500 DA, a sûrement contraint le ministre à proroger le délai de la vente pour donner l’occasion aux retardataires de s’acquitter de la vignette à temps. Ahmed Ammour l PROCÈS DE L’AFFAIRE AUTOROUTE EST-OUEST Les Chinois et les Japonais nient en bloc l Les Chinois de Citic nient être impliqués dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest. Son président-directeur général déclare que sa société n’est en aucun cas concernée par cette affaire. C’est là le principal fait marquant de ce quatrième jour du procès de l’autoroute Est-Ouest. PAGE 4

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Le Bonjour du «Soir»

Comment liquider tous les dollars quirentrent dans les caisses de l'Etat sans voler,sans aucune illégalité ? En faisant monter lafacture d'importation à 60, voire 70 milliards dedollars. Comment ? En important tout ce quibouge et ne bouge pas ! Les pierres, l'eaudouce... Ils sont tellement pressés de liquider lepays qu'ils importent les chaussettes une parune, ainsi que divers produits qui sontempaquetés et emballés à l'étranger. Non, pasquestion de faire travailler les industriesd'emballage locales ! Ils ont la haine du paysqui les nourrit. Ils veulent le détruire.

La réponse doit être un état d'urgenceéconomique. Il y a assez de quincaillerieimportée qui dort dans les hangars qu'ondevrait en interdire l'importation pour une oudeux années. Limiter au strict minimum la listedes produits autorisés à entrer, lutter contre lasurfacturation et la corruption dans les ports,instaurer des licences d'importation danscertains secteurs à forte valeur, planifier lesbesoins des ménages et de l'économie : voilàdes mesures salutaires à prendre au plus vite.

Il n'est plus possible de continuer àimporter pour 100 millions d'habitants alors quenous ne sommes que 40 millions !

[email protected]

P. S.1 : A part quelques râleurs, nous avonsdes réactions positives à la campagne«Consommons algérien». Malika me signale «lesanti-rides Vénus, meilleurs que ce qui est importé».Slimane est emballé par les meubles berbères«conçus avec du vrai bois et ça fait travailler nosébénistes». Kamel salue la robinetterie de AïnKebira et souligne : «Ses produits sont si bons queles importateurs en font des contrefaçons en Chine !»La liste est longue...

P. S. 2 : Dans mon billet d'hier, je n'ai portéaucun jugement de valeur sur les gens qui mangentou ne mangent pas le porc. C'est leur affaire. Jem'élève plutôt contre les hypocrites qui eninterdisent la vente, l'élevage et s'opposent mêmeaux battues — salutaires —de sangliers alors qu'ilsautorisent le transfert des devises pour importer lejambon et la viande porcine !

Nous sommes40 millions et

nous importonspour 100 !

l ACQUISITION DE LAVIGNETTE AUTOMOBILE

Editio

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N III

I - 00

74

Par Nour-Eddine Boukrouh(P. 8 et 9)

JEUDI 30 AVRIL 2015 - 11 RADJEB 1436 - N° 7471 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Pâturepourchiens

l CONGRÈS DU FLNLe groupeBelayat

menace detout bloquer

l 59 VOYAGEURS EN PARTANCE POUR LA TURQUIEREFOULÉS À L’AÉROPORT D’ALGER

Des candidatsau djihad en Syrieparmi le groupe

l Parties dans le cadre d’un voyage organisé par la Sociétéinternationale Qnet, spécialisée dans la vente en ligne, 59personnes, hommes et femmes, tous membres de cettesociété et envoyés en voyage en récompense pour leurcollaboration réussie ; «bons commerciaux» ; ont été

surprises, vendredi dernier, par la police des frontières del’aéroport international Houari-Boumediène d’Alger, qui

leur a refusé l’embarquement.

l 6 TERRORISTES ABATTUS À L’EST DE TIZI-OUZOU

Katibat Ennourdécimée

l C’est un très rude coup que l’ANP a porté, mardi, à un groupuscule de ce qui restede l’organisation terroriste Katibat Ennour, affiliée à Al-Qaïda au Maghreb après avoirécumé les lieux sous la bannière du Groupe salafiste pour la prédication et le combat(GSPC), activant depuis plusieurs années dans la région allant de Aïn-El-Hammam, ausud de Tizi-Ouzou, à la partie Est de la Kabylie notamment sur le vaste territoire que

constituent la daïra d’Azazga et une partie d’Azeffoun, un peu plus au nord.

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Le délaiprolongéau 14 maiLe ministère des Finances a annoncé,

mardi après-midi, la prorogation du délaid’acquittement de la vignette automobile

2015 jusqu’au 14 mai 2015 à 16h. Initialement,la date-butoir de la vente de la vignetteautomobile 2015 était fixée au jeudi 30 avril2015 à 16h, mais «suite à la décision duministre des Finances, le délai d’acquittementde la vignette automobile 2015 est prorogé aujeudi 14 mai 2015 à 16 h», a indiqué la Directiongénérale des Impôts dans son communiqué,sans donner d’explication. La DGI rappelle àl’ensemble des propriétaires de véhicules detourisme, utilitaires et de transport devoyageurs que la vente de la vignetteautomobile 2015 s’effectue auprès des recettesdes Impôts et des bureaux d’Algérie Poste. Lapénurie des vignettes dans certains points devente au courant du mois d’avril, notammentcelles de 300, 1 000 et 1 500 DA, a sûrementcontraint le ministre à proroger le délai de lavente pour donner l’occasion aux retardatairesde s’acquitter de la vignette à temps.

Ahmed Ammour

l PROCÈS DE L’AFFAIRE AUTOROUTE EST-OUESTLes Chinois

et les Japonaisnient en blocl Les Chinois de Citic nient être impliqués dans l’affaire de l’autorouteEst-Ouest. Son président-directeur général déclare que sa société n’est

en aucun cas concernée par cette affaire. C’est là le principal fait marquantde ce quatrième jour du procès de l’autoroute Est-Ouest. PAGE 4

Nombreux sont les cadres des entreprisesNombreux sont les cadres des entreprisespubliques qui pensent que si lepubliques qui pensent que si legouvernement veut réellement encourager lagouvernement veut réellement encourager laproduction nationale, un regard devrait êtreproduction nationale, un regard devrait êtrejeté sur les modalités de rédaction des appelsjeté sur les modalités de rédaction des appelsd’offres des entreprises et organismesd’offres des entreprises et organismespublics. La refonte des textes régissant lespublics. La refonte des textes régissant lesappels d’offres devrait être penséeappels d’offres devrait être penséerapidement.rapidement.

Manque et absencede formation

Il y a quelque temps, le responsable de l’Anemfaisait remarquer, sur les ondes de la radionationale, les difficultés à satisfaire les demandesdes entreprises en coffreurs et autres métiers du

secteur du bâtiment. Que fait laformation professionnelle

pour encourager les jeunesà choisir ces métiers ?

Par ailleurs, lesentreprises mixtes onttoutes les difficultésadministratives du monde à

ramener du personnelde l’étranger pourcombler cemanque.

PP

Formation en radioet télévision

C’est ce 18 mai prochainque l’on connaîtral’organisme qui aura lacharge de la formation dupersonnel deT D A(Télédiffusiond’Algérie) surla télévisionet la radion u m é r i q u e sterrestres.

Un jour, un sondage

OUI Sans opinionPensez-vous que les ministres cités dans des affaires de

corruption devraient déposer leur démission enattendant les conclusions des procès et des enquêtes ?

Pensez-vous queAmar Saâdani varéussir à tenir lecongrès du FLNavant la fin dumois de mai ?

NON

ERISCOOPERISCOOPJeudi 30 avril 2015 - Page 3

[email protected]

Réformer les appels d’offres

Oui : 85,98%

Non : 12,4%

Sans opinion :1,62%

Moi, je veux bien consommer algérien.Et rien qu’algérien. Du pain algérien avecde la farine algérienne cuit dans des foursde fabrication algérienne, humectée avecde l’eau algérienne, et salée avec du selalgérien. Surtout le sel algérien, il estexcellent. Puis je me ferais une loubiaalgérienne avec des haricots blancsalgériens, de la sauce tomate algérienne etun morceau de viande de bœuf. Il faut quele bœuf soit algérien pour que sa viande lesoit aussi. Et j’arroserais tout cela d’unCoca algérien, eau algérienne, main-d’œuvre algérienne, machine algérienne,marketing algérien. Puis je prendrais ducafé algérien cent pour cent et j’écouteraisle discours algérien du président algérienet de quelques-uns de ses ministres quiconsomment, bien entendu, algérien debout en bout comme moi.

A. [email protected]

DIGOUTAGESurtout le sel algérien...

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Résultat sondage

C’EST MA VIELe parcours altruiste de Khellaf

Si la mort en martyr de son père fut sa première leçon depatriotisme, d'autres épreuves jalonneront sa vie mouvementéemarquée par d'autres tribulations. A six ans déjà, il est confronté

au froid et à la canicule avec ce métier de bûcheron et decharbonnier auquel l'initia très jeune son paternel.

VOYAGE CULINAIRETahboult el merka, la fierté de la Kabylie

Pour notre voyage culinaire de cette semaine, on a choisi unplat traditionnel qui nous vient directement de Kabylie, cetterégion montagneuse aux paysages rustiques qui préserve

encore son côté pittoresque.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESAssistante sociale, un métier en quête d’assistance

«Une étude est en cours pour examiner la possibilité de reprise de l’activité del’assistante sociale, en tant qu’acteur efficient dans la société algérienne, au vude son rôle et de son importance.» C'est une déclaration de la ministre de laSolidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, MouniaMeslem. Mais qu'en est-il réellement, un an après ces propos ? Témoignages.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«Une profession qui n’est pas reconnue à sa juste valeur»

L’allure altière, le verbe facile, une femme de tête et à principes qui ne mâche pas ses mots quand elle parledes déboires du métier d’assistante sociale, qu’elle a exercé dans un combat de tous les jours. Dans cet

entretien, elle explique aussi la dévalorisation de la profession, qui peine à être reconnue.

SSommaireommaire Retrouvez ce samedi le n°171 de Soirmagazine

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - C’est à 17 h 40 que le jugeHellali a appelé à la barre le patrondu groupe chinois. Ce dernier décla-re d’emblée : «Nous n’avons aucunerelation avec Chani Medjdoub.»«Mais Chani dit vous avoir proposéde régler des problèmes administra-tifs», lui rappelle le juge. «C'est vrai.On a recouru au maître d'ouvrage,l'ANA, et à la société-mère. Je nesuis pas au courant de Chani»,rétorque le représentant chinois quiajoute n’avoir nullement versé despots-de-vin à Chani. Des propos quecontredit Kheladi. Ce dernier, inter-rogé de nouveau par le juge Hellali,déclare que «le contrat est signéentre la DPN et le P-dg de Citic-CRCC. Celui-ci a pris la poudred'escampette dès que l'affaire aéclaté». Le passage à la barre dupatron de la société chinoise n’a rienapporté à l’affaire. Il a évité derépondre aux questions du présidentdu tribunal criminel. Ce qui a conduitle magistrat à suspendre le procèspour qu’il reprenne quinze minutesaprès. Le quatrième jour de ce pro-cès a vu le passage des frèresAdou, à savoir Tedj-Eddine et Sid-Ahmed. Ce même jour, il a été éga-lement question d’interroger lessociétés citées dans l’arrêt de renvoiet poursuivies pour «corruption».Mais avant l’audition des patrons

des sociétés canadienne, suisse,portugaise et espagnole, le jugeHellali a entendu les sœurs Ghrieb.Ces dernières sont au nombre detrois. Elles sont accusées d’avoirreçu des virements dans leurscomptes bancaires de pots-de-vin. C’est le cas de Widad, épouse

de Hamdane. Elle raconte commentdes individus ont fait irruption chezelle accompagnés de son mari«dans un piteux état». «Ils m'ontdemandé de leur remettre de l'ar-gent, en contrepartie, ils me ren-draient mon mari. Je leur ai remisdeux millions de dinars. Ils ont pris lamême somme chez ma sœur. Pourmoi, c'était une rançon.» «Maispourquoi avez-vous nié avoir reçude l'argent jusqu'à ce que la com-mission rogatoire prouve le contraire?» lui demande Hellali. «Vu ce qu'onnous a fait subir, je n'avais rien àdire», a-t-elle répliqué. Mais avantl’audition de Widad Ghrieb, le jugeinterroge son époux SalimHamdane. Ce dernier était anciendirecteur de la planification au minis-tère des Travaux publics. Selon l’ar-rêt de renvoi, il est accusé «d'avoirfourni des informations sur les socié-tés qui allaient soumissionner àChani». «C’est faux», indique-t-il.Comme les autres prévenus, il affir-me qu’il a été enlevé par le DRS,dont les éléments l'ont déshabillé,

torturé, empêché de dormir et des'asseoir. Son témoignage fait plon-ger la salle dans un silence totale.Puis, il demande au juge qu’il nepeut continuer son témoignage enprésence de sa famille dans la salle.Aussitôt le magistrat suspend l’au-dience et demande à la famille dumis en cause de quitter temporaire-ment l'audience. Le parquetier luidemande comment il se fait que lesenquêteurs aient trouvé un flash-disk contenant des informations.Hamdane répond : «Cela estlogique, ils l'ont sorti du micro setrouvant dans mon bureau et lecontenu est le fruit de ma produc-tion.» Les auditions des frères Adouétaient également un des momentsforts du quatrième jour de ce procès.Ainsi, que ce soit Tadj-Eddine ou

Sid-Ahmed, ils ont tous les deux niéles accusations contenues à leurencontre dans l’arrêt de renvoi. Tadj-Eddine dément être associé avecAmar Ghoul dans un projet depêche. Le juge insiste sur IGIS. Le pré-

venu est catégorique : «Ce sont leséléments du DRS qui me l'ontdicté.» Il indique également au jugene pas connaître la majorité des per-sonnes mises en cause dans cetteaffaire et qu’il les «croisées pour lapremière à la prison». «Mais c'estvous qui avez mis Khelladi en rela-tion avec Sacha», lui signale lemagistrat. Et Tadj-Eddine derépondre : «C'était pour prendre encharge son fils handicapé. Sansplus.» Tadj-Eddine nie avoir payé levoyage à Paris à Khelladi. Et Chani

? demande le juge. «Je l'ai connu àSerkadji dans la cellule numéro 8»,répond-il. Le mis en cause fait uneautre déclaration concernant sarelation avec l’ex-ministre desTravaux publics. «C'était à l'occasion du mariage

de mes neveux. Je ne l'ai plus revujusqu'en 2003, il était ministre de laPêche. Nous nous sommes échan-gés nos numéros, mais je n'aijamais osé le contacter», dira Tadj-Eddine Addou. Il dira aussi qu’il n’ajamais été aidé par Amar Ghoul touten précisant que l’ex-ministre de laPêche, Smaïl Mimoun, l’avait encou-ragé et proposé d'investir dansl'aquaculture. Même stratégie deSid-Ahmed Adou qui a nié, lui aussi,toutes les accusations portées à sonencontre. Etant intervenu durant unequinzaine de minutes, le neveu deTaj-Eddine a déclaré au juge :«L’argent se trouvant dans moncompte est un héritage familial et jene suis nullement concerné parcette affaire.» «J’ai toutes lespreuves de ce que je dis. Croyez-moi M. le juge, je ne suis concernéni de près et ni de loin par cette affai-re», a-t-il expliqué. Le procès va sepoursuivre ce jeudi. Il est attendul’audition des premiers témoins. Leréquisitoire de l’accusation est atten-du probablement pour la même jour-née. Notons que le fait marquant decette journée reste incontestable-ment le rejet des accusations par lesresponsables des sociétés chinoiseet japonaise (Citic-Cojaal) conte-nues dans l’arrêt de renvoi.

A. B.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 30 avril 2015 - PAGE4

PROCÈS DE L’AFFAIRE AUTOROUTE EST-OUEST

Les Chinois et les Japonais nient en bloc

OPPOSITION

Les reprochesde Ahmed Dane

Le secrétaire général du Mouvement deconstruction nationale réfute le mot consen-sus, estimant que ce concept est la négationmême de la démocratie.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Invité, hier mercredi, duforum du quotidien El Wassat, Ahmed Dane explique que«le consensus est impossible en Algérie, un concept quis’oppose aux valeurs démocratiques». Pour lui, il est plusque jamais temps de «se départir de la mentalité de l’hom-me providentiel ou encore celle de l’homme du consen-sus». Pourtant membre de l’Instance de suivi et deconcertation de l’opposition, l’ancien cadre dirigeant duMSP n’a pas manqué de lui reprocher sa propension à pri-vilégier les activités des salons à la proximité avec lepeuple. Ceci en même temps qu’il s’inscrit en faux contrela philosophie de la CNLTD, membre de l’Isco. Car, Dane pense que la revendication d’une présiden-

tielle anticipée «n’est pas une préoccupation majeure», luipréférant plutôt «une réforme et pas une révision constitu-tionnelle». Car c’est là un projet qui exige davantage deréflexion et de débats » invitant, dans la foulée, les partisà s’y impliquer. Le secrétaire général du Mouvement deconstruction nationale invite également ses pairs de l’op-position à «ne pas trop focaliser leur action sur une per-sonne». Une action ou plutôt des actions communes dontDane dit se réjouir dans le cadre d’alliances réalistes etpas idéologiques avec comme axe majeur les priorités dupeuple, notamment les jeunes. Ces derniers auxquels ondoit extirper la mentalité beylik-Ansej qui leur ont faitperdre les valeurs du travail. «Nos jeunes veulent tousêtre des chefs d’équipe», ironise-t-il, estimant que c’est làune «menace réelle pour le pays». Par ailleurs, Dane affirme que le pouvoir «ne com-

prend pas la rue qui, pourtant, ne détruit pas l’Etat». Pourlui, les libertés, toutes les libertés, sont «garantes dudéveloppement de tout pays».Sur un autre registre, le premier responsable du MCN

met le projet de régionalisation modulable prôné par leRCD sur le compte «d’agendas étrangers» à l’effet defaire éclater bien de sphères. Il estime que l’heure «estaux regroupements régionaux et pas à l’effritement».

M. K.

Les Chinois de Citic nient être impliqués dans l’affairede l’autoroute Est-Ouest. Son président-directeur généraldéclare que sa société n’est en aucun cas concernée parcette affaire. C’est là le principal fait marquant de ce qua-trième jour du procès de l’autoroute Est-Ouest.

C'est avec une céléritédéconcertante que le ministèrede l'Intérieur a répondu favora-blement à une demande dépo-sée seulement la veille parAmar Saâdani pour l'organisa-tion du 10e congrès du Front delibération nationale. Commenous l'annoncions dans notreprécédente édition, le congrèsaura donc lieu à la Coupole ducomplexe olympiqueMohamed-Boudiaf, du 28 au 30mai. Ce qui scandalise le chefde file des contestataires deSaâdani, l'ancien ministreAbderrahmane Belayat.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -«La date du congrès et sa convocationsont du ressort du seul comité central,à l'exclusion de toute autre source. Or,le comité central ne s'est pas encoreréuni», nous dira, en guise de premièreréaction, Abderrahmane Belayat. Et,cela va de soi, «pour nous, si l'autori-sation est effectivement délivrée, elleest illégale». Toujours est-il, une multitude d'ac-

tions est prévue par les contestataires,à commencer par l'installation de«comités de vigilance et de refus».Selon notre interlocuteur, ces comités ,qui seront installés au niveau des mou-hafadhas, «comprennent desmembres du comité central, des dépu-tés et des sénateurs, des élus locauxainsi que les secrétaires de kasma. Ils

seront également ouverts à l'ensembledes militants du parti». Les tout pre-miers comités ont été mis sur pied, dèshier mercredi à Sétif, El-Harrach et àTiaret. Belayat nous révélera égale-ment que chacun de ces comités«adressera un appel destiné au prési-dent du parti (Abdelaziz Bouteflika,ndlr) ainsi qu'à l'administration qu'ilsexhorteront de faire respecter les sta-tuts du FLN». C'est un moyen de pres-sion qui s’ajoutera à bien d'autres.«Elle viendra en renfort à l'action enjustice que nous lancerons en référé». Pour rappel, une action en justice

similaire avait été introduite par les«redresseurs» pour faire interdire lasession du 29 août 2013 du comitécentral. Malgré une décision favorable

prise en leur faveur par la chambreadministrative le 28 août dans l'après-midi, une autre «décision venue d'enhaut» autorisera, de force, la tenue decette session qui intronisait AmarSaâdani ! Reste, enfin, l'action poli-tique directe : «En tout état de cause,nous dira Belayat, et quelle que soit lasuite que l'administration et la justicedonneront à cette affaire, le comitécentral doit se réunir avant le congrès.Il (Saâdani) aurait fixé la date du 27mai pour cela. Eh bien, nous allons yprendre part et nous ferons tout cham-bouler. Et personne ne pourra nousempêcher d'y assister.» Un cas defigure qui augure, d’ores et déjà, uncongrès sous haute tension...

K. A.

FLN : AMAR SAÂDANI FIXE LA DATEDU CONGRÈS AU 28 MAI PROCHAIN

Le groupe Belayat menacede tout bloquer

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Sid.

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amir

Sid.

Le Soird’Algérie Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 5Actualité

En fait, ces 59 voyageurs, dont lamajorité ne se connaissent ni d’Eveni d’Adam, des hommes et desfemmes qui ont bénéficié d’un voya-ge organisé de 15 jours en Turquie,ont été piégés par le concours de cir-constances.

Les services secrets qui sur-veillent toutes les agences de voya-ge qui organisent des circuits vers laTurquie depuis que ce pays estdevenu la plaque tournante et lepays de transit des islamistes detous les pays qui veulent rejoindrel’Etat islamique ou Daesh en Syrie,via les frontières terrestres trop per-missives par ailleurs, avaient à l’œilcette société internationale depuisplusieurs mois. Une société spéciali-sée dans tous les commerces enligne, en fait leader mondial dans legenre de vente directe ou VDR(vente directe réseau), ayant à soncompte des prix internationaux etdes médailles de mérite dans cedomaine, et qui active en Algérie viades réseaux en ligne et posséderaitmême un agent, alors qu’ailleurs, ellecompte des bureaux et des agencesofficiels dans certains pays commeles EAU, les Etats-Unis, l’Australie, laFrance, l’Angleterre, l’Indonésie, laChine et la région administrative deHong-Kong, Etat où se trouve lesiège social.

Aussi, la vigilance des servicessecrets algériens a été accentuéecette fois-ci par le circuit proposé auxheureux membres de ladite société ;un circuit qui avait intégré une certai-ne ville appelée Ozan Koze ; l’unedes villes frontalières avec la Syrie ;celle parmi lesquelles transitent lesdjihadistes des autres pays en par-tance vers la Syrie pour rejoindreDaesh. Ce fut pour cette raisond’ailleurs que le groupe complet,évalué à 59 personnes, a été interditde quitter le territoire ; les 59 per-sonnes étaient gardées sous sur-veillance accrue des services de la

police et ceux chargés de la lutteantiterroriste pendant 48 heures,pour des fins d’interrogatoire appro-fondi et individuel avant de les libérerle dimanche. Cela étant, nos sourcesne précisent pas si tout le monde aété libéré et invité à rentrer chez lui,mais ce qui est sûr, c’est que le voya-ge pour ces personnes a été toutsimplement annulé et les services desécurité auraient, par cette interven-tion, réussi, selon nos sources, àdéjouer une autre tentative desrecruteurs de Daesh qui activentdans presque tous les pays musul-mans et même européens et qui uti-lisent tous les moyens pour envoyerdes éléments djihadistes nouveauxvers «le front», c’est-à-dire vers laSyrie. Selon toujours nos sources,des enquêtes se poursuivent pourdéterminer qui est derrière l’infiltra-tion de cette société pour lui injecterdes candidats destinées pour leDaesh mais qui se sont présentés et

ont collaboré au niveau de la sociétépendant longtemps afin de gagnerson estime et bénéficier d’un bonus ;celui d’un voyage gratuit ou trèsréduit vers la Turquie en compagniede personnes innocentes et totale-ment étrangères à ces manigances.

Qui est Qnet ?Concernant les activités de la

société internationale Qnet, qui a étécréée en 1998 par le Malaisien VijayEsmaran, et selon nos sources,

celles-ci sont légales puisqu’elle agitdans le cadre des sociétés VDR,c’est-à-dire des sociétés qui ont optéaprès l’avènement de l’internet pourune vente directe par réseau (VDR)dans le cadre du modèle vente multi-niveau ou MLM (Multi LevelMarketing). Une sorte de «structuredu réseau de vente dans laquelle lesrevendeurs (ou distributeurs) peu-vent parrainer de nouveaux ven-deurs, et être alors en partie rémuné-rés par une commission évaluée en

pourcentage sur les ventes desrecrues».

Depuis, la société Qnet s’estdiversifiée dans le commerce enligne pour toucher une grande varié-té de produits incluant vacances,produits d'énergie, de gestion dupoids, de nutrition, de soins person-nels, d'entretien domestique, deluxe, et d'accessoires de mode.

Cela étant, et même si lesméthodes de cette société, du moinsdans le cas qui nous concerne, s’as-similent à un système de vente pyra-midale ou «vente à la boule deneige» ; tant elle utilise auprès deses clients le système pyramidal etavec un secret absolu entre lesmembres qui ne doivent pas seconnaître ; il reste que les commis-sions proposées à ses membres sontlégales puisqu’elles sont proposéessous forme de bonus ou de réductiondu prix à chaque nouveau recrute-ment compté au profit de cemembre. En somme, un modèle quiest, à notre avis, aux antipodes de laméthode pyramidale ou «effet boulede neige» qui est une méthode illé-gale et punie par la loi car se basantsur du mensonge, avec générale-ment des produits virtuels ou demoindre valeur, et qui sont proposésaux clients avec des sommes exces-sives.

H. M.

59 VOYAGEURS EN PARTANCE POUR LA TURQUIE REFOULÉSÀ L’AÉROPORT D’ALGER

Des candidats au djihad en Syrie parmi le groupeParties dans le cadre d’un voyage organisé par la

Société internationale Qnet, spécialisée dans la vente enligne, 59 personnes, hommes et femmes, tous membresde cette société et envoyés en voyage par récompensepour leur collaboration réussie ; «bons commerciaux» ;ont été surprises, vendredi dernier, par la police des fron-tières de l’aéroport international Houari-Boumedièned’Alger, qui leur a refusé l’embarquement.

Le voyage pour ces personnes a été annulé.

Le 22 avril dernier, sur la radio France-Inter,Bernard-Henri Lévy était interrogé par la jour-naliste Léa Salamé sur le drame des 800migrants partis d'une plage libyenne et mortsnoyés en Méditerranée. Lui rappelant qu'ilavait poussé à une intervention militaire enLibye, la journaliste lui a alors demandé s'ilavait quelque chose sur la conscience. Et quecroyez-vous que «ce grand homme» a répon-du ? Eh bien, expliquant, sans se démonter,que la plupart de ces migrants cherchant àgagner l'Europe étaient syriens, il a imputé lamort des 800 migrants en Méditerranée, «cettehécatombe en mer», à la non-intervention occi-dentale en Syrie. Or, en serait-on là si les capi-tales occidentales avaient privilégié une solu-tion politique en Syrie au lieu de parier sur unremake du scénario libyen en encourageant eten armant les insurgés syriens ?

A l'en croire, la situation en Libye «est bienmeilleure aujourd'hui» que sous le règne deKadhafi. «Il vaut mieux ça que cette chape deplomb qui pesait sur les Libyens» s’est-il excla-mé. Quant à la présence des djihadistes deDaesh dans l'ex-Djamahyiria, pas de crainte :notre philosophe a affirmé qu'ils étaient assié-gés à Syrte par les milices de Misrata, les-quelles milices sont «les mieux à même de

chasser l'Etat islamique» de ce pays que BHLet Nicolas Sarkozy ont contribué à libérer !

Les milices de Misrata ? C’est une vraiequestion. Eh bien parlons-en ? Il s'agit essen-tiellement de Fajr Libya, bras armé du Parti dela justice et de la construction (PRC), la vitrinepolitique de la branche libyenne des Frèresmusulmans.

Ces grands démocrates devant l'Eternel sesont illustrés en juillet 2014 en refusant le ver-dict des urnes : en effet, le PRC a été le grandvaincu des élections du 25 juin 2014, n'obte-nant que 30 sièges sur les 200 en lice alorsque ses rivaux libéraux (non-islamistes) del'Alliance des forces nationales en ont obtenu50. Du coup, les islamistes ont perdu la majo-rité qu'ils détenaient dans le Parlement sortant.De plus, dans l'est du pays, les partisans d'unrégime fédéral, hostiles aux islamistes, ontraflé 28 sièges. Quant au reste des sièges, il aété remporté par des indépendants» opposésà l'islam politique.

Les islamistes du PRC et son bras arméFajr Libya ont alors eu recours aux armes pourinvalider le scrutin et imposer ce qu'ils n'ont puobtenir par les urnes.

Le 23 août, à l’issue de combats contre lesbrigades de Zenten favorables au nouveau

Parlement élu, Fajr Libya et les groupes fidèlesà l'ex-djihadiste Abdelkrim Belhadj (aujourd'huigouverneur de Tripoli) prennent le contrôle deTripoli, contraignant le Parlement et le gouver-nement d'Abdallah Theni qui en est issu às'exiler à Tobrouk, à 1 000 km de la capitalelibyenne. Deux jours après, le 25 août, le PRCet son bras armé nomment un des leurs, l'isla-miste Omar Al-Hassi, Premier ministre, lequelforme un gouvernement, et le 6 septembre, ilsrétablissent le Parlement d'avant le 25 juin, leCongrès général national (CGN). Reste que lacommunauté internationale ne reconnaît queles institutions élues le 25 juin 2014, institu-tions aujourd'hui basées à Tobrouk. Voilà pourles faits.

Pour en revenir aux migrants africains etautres qui défient la mort en prenant la merpour se rendre en Italie, il faut savoir qu'ils par-tent des plages situées dans l'Ouest libyen quisont sous contrôle des milices de Fajr Libya, sivantées par BHL. Aucune embarcation, aucunmigrant, ne peut quitter la Libye sans l'aval deces milices.

Fajr Libya peut à tout moment arrêter cetrafic. Mais ce n'est pas le cas. Selon l'envoyéspécial du Monde daté du 23 avril, «les autori-tés d'Aube de la Libye (Fajr Libya) qui contrô-

lent l'ouest du pays, assurent qu'elles ne peu-vent ’’assumer seules le fardeau’’ de la gestionde l'immigration». «Tripoli (qui est sous leurcontrôle, ndlr), écrit le journal, conditionne sacoopération à une reconnaissance par l'Unioneuropéenne». Cela s'appelle du chantage. EtBHL et ceux qui ont poussé en 2011 à l’inter-vention militaire en Libye, à l’origine du chaosactuel et de ces flux migratoires sans précé-dent, ne peuvent l’ignorer. «Le reste, comme ill’a affirmé sur France-Inter, c’est de la discu-taillerie».

H. Z.

CE MONDE QUI BOUGE

BHL et la tragédie des migrants en Méditerranée

Sans que rien ne le présageait,selon des sources à Azazga et sesenvirons, l’armée a engagé, en fin dematinée de mardi donc, une opéra-tion qui, à se fier à des sources sécu-ritaires, a été déclenchée après qu’il

eut été confirmé l’information selonlaquelle des individus suspectsavaient été repérés, déjà la veille,dans la région de Hendou, un villageau nord de la commune d’Azazga,situé pas loin de la forêt de Tamgout

et la commune d’Akerrou, là où unfournisseur de l’armée en denréesalimentaires a été froidement assas-siné il y a un peu plus d’un mois.

Selon plusieurs sources àAzazga, les premiers coups de feuont retenti peu après midi alors qu’unmouvement de troupes de l’ANPavait été constaté moins d’une heureplus tôt. Au tout début de l’embusca-de, le bilan faisait état de deux terro-ristes abattus avant que leurs com-plices, l’effet de surprise passé, répli-quent pour ce qui donnera lieu à unlong accrochage. Des détonationsrésonneront alors sur plusieurs kilo-mètres à la ronde jusqu’au coucherdu soleil, lorsque les coups de feu ne

se firent entendre que par intermit-tence. Finalement, c’est vers 20 hque prendra fin l’opération à laquelleont pris part les éléments du 43ebataillon de parachutistes.

Selon un communiqué du minis-tère de la Défense, publié dans lasoirée de mardi, six terroristes ontété mis hors d’état de nuire, et tousseraient d’anciens membres desgroupes de salafistes armés qui sesont succédé depuis une quinzained’années en Kabylie.

Cinq PM kalachnikov, un pistoletautomatique, des munitions et desexplosifs ont été récupérés lors decette opération.

A. M.

SIX TERRORISTES ABATTUS À L’EST DE TIZI-OUZOU

Katibat Ennour déciméeC’est un très rude coup que l’ANP a porté, mardi, à un

groupuscule de ce qui reste de l’organisation terroristeKatibat Ennour, affiliée à Al-Qaïda au Maghreb après avoirécumé les lieux sous la bannière du Groupe salafiste pourla prédication et le combat (GSPC), activant depuis plu-sieurs années dans la région allant de Aïn-El-Hammam,au sud de Tizi-Ouzou, à la partie Est de la Kabylie notam-ment sur le vaste territoire que constituent la daïrad’Azazga et une partie d’Azeffoun, un peu plus au nord.

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Par Hassane Zerrouky

Le Soird’Algérie Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 6Actualité

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Réunion hier de l’ensemble desdirecteurs de l’éducation et despartenaires sociaux autour despréparatifs des examens de find’année. Celui du baccalauréatfocalisant comme toujours l’atten-tion, la ministre de l’Education alancé des messages rassurants àl’adresse des candidats.

Une commission d’inspecteursest sur le terrain, dit-elle. Elle estchargée de collecter des informa-tions précises sur le degré d’avan-cement des cours, ce qui, selonses dires, permettra de concevoirdes sujets tout à fait conformes auprogramme dispensé. Les exa-

mens de fin d’année qui mobili-sent une logistique importantetant au plan humain que maté-riel. En effet, pas moins dedeux millions de candidats dansles trois paliers de l’éducationsubiront les épreuves entre le 2et le 16 juin. Ceux du primaireouvriront le bal le 2 juin, suivrontles candidats au bac du 7 au 11juin puis, enfin, les collégiens quipasseront les épreuves du BEMdu 14 au 16 juin.

Pas moins de 600 000 sur-veillants seront mobilisés durantcette période. Noria Benghebritaffirmait, hier, que toutes lesconditions étaient réunies pour le

bon déroulement des examensnon seulement, dit-elle, grâce à lamobilisation des cadres du sec-teur mais également au «sensdes responsabilités» des parte-naires sociaux. Cette année, les

candidats au baccalauréat serontplus nombreux en raison de lacohabitation des deux cohortes.

La ministre de l’Education s’in-quiète néanmoins du faibleengouement pour les branches

mathématiques et mathématiquestechniques. En effet, ils serontplus de 40% de candidats ensciences exactes contre seule-ment 7% en mathématiques tech-niques et 3% de maths.

Nouria Benghebrit affirmait,hier, qu’en parallèle de la prépara-tion des examens, son départe-ment s’attelait à préparer la pro-chaine rentrée scolaire.

Les préparatifs, dit-elle, vontbon train avec le lancement duconcours de recrutement desenseignants et la conférenced’évaluation du cycle secondairequi se tiendra cet été.

En présidant la conférencenationale dédiée aux préparatifsdes examens, la ministre del’Education a appelé les directeursde l’éducation à être encore plusproches de la famille de l’éduca-tion et des partenaires sociaux.

N. I.

EXAMENS DE FIN D’ANNÉE

Les assurances de Benghebrit

POUR BOOSTER LA PRODUCTION NATIONALE

Des producteurs plaident pour la suppression de plusieurs taxes

Rym Nasri - Alger (Le Soir)- Le recours de l’Algérie à l’im-portation de tous les produits estune «catastrophe», pour le pré-sident de l’APCC. «Même lamain d’œuvre est importée,pourtant nous enregistrons untaux de chômage à deuxchiffres», a-t-il indiqué hier, àAlger.

Hôte de l’UGCAA (Uniongénérale des commerçants etartisans algériens), Hakim Laribiévoque plusieurs secteurs oùl’investissement a réussi enAlgérie. Il a cité ainsi la produc-tion des boissons alcoolisées etnon-alcoolisées, des jus, desproduits détergents et du tabac.D’ailleurs poursuit-il, «la concur-rence a favorisé l’amélioration de

la qualité de tous ces produits». Il a ainsi insisté sur la relance

de l’agriculture afin dit-il, «debooster la production nationa-le». Selon lui, ceux qui activentactuellement dans le domaineagricole ne sont que des «spé-culateurs» et des «bricoleurs».

«Il faut développer l’agricul-ture de plusieurs végétaux,notamment la betterave à sucre,les fruits, le tournesol, le ricin, lecolza, le soja et autres. Un mil-lion d’hectares de plantes àl’huile suffira pour la consomma-tion nationale et même pour enexporter», dit-il.

Evoquant le Conseil nationalde l’investissement, le présidentde l’APCC appelle à sa suppres-sion. Pour lui, ce conseil censé

faciliter l’investissement entravede nombreux dossiers. Il plaideaussi pour l’exonération destaxes douanières sur les produitsimportés destinés à la productionnationale ainsi que la réductionde la TVA de 17% à 9% pourtous les produits locaux.

Il appelle aussi à l’annulationdes charges patronales actuel-lement fixées à 35% sur lessalaires des employés. «Lescharges patronales poussentsouvent les entreprises à recou-rir au recrutement au noir», sou-tient-il.

Autre revendication del’APCC : revoir à la baisse l’IBS(impôt de bénéfices sur lessociétés). «Cette année, l’IBS aété unifié pour les entreprisesproductrices et importatrices. Ilest passé de 19% pour lesentreprises productrices et de25% pour les entreprises d’im-portation à 23%. Nous appelonsà ce que cette taxe soit réduite

de 23% à 10% pour les entre-prises productrices», a-t-il ajou-té. Concernant l’IRG,l’Association des producteursde produits de parfumerie, deproduits cosmétiques et de pro-duits chimiques prône carré-ment son annulation.

Quant à la règle 51/49, elleappelle à sa levée. «Cela per-mettra aux entreprises et IDE des’installer de façon durable»,explique encore Hakim Laribi.

Pour sa part, le porte-parolede l’UGCAA, Hadj TaharBoulenouar, appelle le gouver-nement à revoir sa politiqueactuelle des subventions. Selonlui, les produits subventionnésproviennent tous de l’importa-tion. «La subvention de ces pro-duits ne fait qu’encourager l’im-portation», dit-il. Or, poursuit-il,«l’Etat ne doit subventionnerque ce qui est de productionnationale».

Ry. N.

Toutes les conditions sont réunies pour le bon déroule-ment des examens de fin d’année. La ministre del’Education est affirmative : le taux d’avancement descours pour les élèves de terminale est très satisfaisant endépit des mouvements de grève que le secteur avaitconnus.

L’examen du bac focalise l’attention de la ministre.

Afin d’explorer des nouvellespistes pour la promotion desexportations de l’huile d’olive,l’Agence nationale de promotiondu commerce extérieur (Algex) aorganisé, hier, une journée d’étudesur la filière oléicole qui a vu laparticipation d’une dizaine de pro-ducteurs et transformateurs.

Salah Benreguia - Alger (Le Soir) - Al’instar des autres filières, l’activité oléicolesubit de plein fouet les conséquencesdirectes de «pratiques traditionnelles.» Pis,l’absence de label et de volonté de valoriserce produit du terroir en le considérantcomme produit «exportable» sont, entreautres, les entraves qui empêchent ce cré-neau de se développer. D’ailleurs, entermes de statistiques, les chiffres présen-tés par l’Algex montrent clairement despetites «évolutions», mais insignifiantes si

on prend en considération le potentiel quepossède l’Algérie.

En 2013, la production oléicole n’a pasdépassé les 70 000 tonnes dont 60% duvolume produit provient uniquement de larégion de Kabylie. Toutefois, le montant desexportations en 2013 n’a pas dépassé les200 000 dollars ! Même si la quantité expor-tée a connu une légère progression de 20%par rapport à 2012, son volume n’a pasdépassé 260 tonnes. Le président del’Association nationale des oléiculteurs algé-riens (ANOA) a plaidé, dans son interven-tion, pour la nécessité de prendre en chargecette filière, et ce, dans tous les volets, àsavoir «l’organisation des infrastructures,réglementation, l’encouragement des pro-ducteurs…».

M. Bekhtaoui a, à titre comparatif, mis envaleur les statistiques et les résultats réali-sés aux Etats-Unis, précisément dans larégion de la Silicon Valley, alors quel’Algérie possède, à ses yeux, un peu plus

de superficie agricole mais surtout lesmêmes caractéristiques géo-climatiques.«Les Etats-Unis produisent près de 4 mil-liards de litres et possèdent 3 milliardsd’hectares. Alors que nous possédons 10fois plus la superficie de la Silicon Valley,nos volumes de productions et d’exporta-tions sont minimes», reconnaît-il. Et d’appe-ler tous les transformateurs et producteurs àintégrer une approche et une vision profes-sionnelle dans leurs activités afin, assure-t-il, de produire suffisamment et d’exporter degrosses quantités.

D’ailleurs dans le volet exportation, ledirecteur général de l’Algerac, l’organismealgérien d’accréditation a mis l’accent sur lanécessité de faire certifier ce produit agrico-le afin de devenir «exportable», regrettant,au passage, l’absence de laboratoires spé-cialisés pouvant accréditer et certifier cegenre de produit.

S. B.

FILIÈRE OLÉICOLE EN ALGÉRIE

Une activité au stade embryonnaireCOMMUNIQUÉ DU

MINISTÈRE DE LA SANTÉ

Précisions du MSPRH relative à l’acquisition

d’accélérateurs pourles centres de luttecontre le cancer

En réponse aux affirmations fantaisisteset dénuées de tout fondement reprises par lapresse quotidienne du mercredi 29 avril2015, le ministère de la Santé de la Popula-tion et de la Réforme hospitalière (MSPRH)oppose un ferme démenti à ces allégationset apporte les précisions suivantes :

A partir de fin 2012, et afin d’être enphase avec l’ouverture des différentsCentres de lutte contre le cancer (CAC), leMSPRH a négocié un contrat programmerelatif à la fourniture, l’installation et la miseen service d’équipements médicaux deradiothérapie, avec les deux seuls grandsconstructeurs mondiaux d’accélérateurslinéaires à savoir l’américain Varian et lesuédois Elekta. Les projets de marchés ontété entérinés par le gouvernement en datedu 30 juillet 2013, soit avant que l’actuelministre de la santé, M. Abdelmalek Boudiafne soit nommé.

Afin d’éviter la situation monopolistiquequi pouvait résulter du choix d’un seulconstructeur, le ministère de la santé avaitdécidé de retenir conjointement les deuxconstructeurs. Les différents contrats et mar-chés avec les deux constructeurs ont étéconclus et signés avec les maisons mèresde ces entreprises, dont le siège social setrouve aux Etats-Unies pour l’une et laSuède pour l’autre. Chacun des deuxconstructeurs étant chargé de la fourniture,l’installation, la mise en service d’équipe-ments médicaux de radiothérapie de la moi-tié des centres anti-cancer prévus, ainsi quela formation initiale et continue pour le per-sonnel utilisateur.

A préciser que le MSPRH ne pouvait paset ne peut pas imposer des partenaireslocaux de Varian et d’Elekta pour la créationde leur représentation en Algérie. Cesreprésentations créées après la conclusiondes contrats ne sont pas concernées par lesmarchés de fourniture et d’installation deséquipements de radiothérapie ainsi que laformation qui relèvent de la seule compéten-ce des maisons mères respectives.

L’Association des producteurs de produits de par-fumerie, de produits cosmétiques et de produits chi-miques (APCC) appelle à la suppression et la révisionde plusieurs taxes imposées. Selon son président, ilest question de booster la production nationale.

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Réseau routier urbain dont on aabandonné l’entretien et la répara-tion depuis des années, des entre-prises qui n’ont cessé de défoncerchaussées et trottoirs, qui n’hono-rent pas leurs engagements, desfouilles mal colmatées ou pas col-matées du tout à l’issue des tra-vaux effectués, des amoncelle-ments d’ordures de toutes sortes,partout des fuites de conduitesd’eau, qui ne se comptent plus,d’un réseau de distribution pour-tant neuf, des rues plongées dansl’obscurité, de maigres espaces deverdure qui dépérissent faute d’en-tretien, un marché informel qui agangrené tout le centre de la ville,tel est le spectacle de laideurqu’offre la cité à ses habitants ainsiqu’aux visiteurs qui par hasard ontla malchance de traverser KhemisMiliana. Pour les responsables et les

élus, la justification de cette situa-tion est simple «nous n’avons pasles moyens humains et matérielspour pouvoir y remédier». On vajusqu'à désigner comme boucsémissaires les services de laWilaya et les différents respon-sables de secteurs qu’on accusede faire des blocages en rejetantdes dossiers pour un oui ou pourun non et de procéder à des res-trictions quand il s’agit de dotationde postes d’emploi dans le cadredes différents dispositifs.Renseignements pris auprès

de la Direction de l’emploi, on aappris par l’APC, qu’au titre del’année 2014, les dotations dans lecadre du dispositif Aide à l’inser-tion professionnelle, de 153 postespour les C.I.D (contrats d’insertiondes diplômés licenciés et techni-

ciens supérieurs), 137 postesémargeant au titre des contratsd’insertion professionnelle, niveausecondaire ou formation profes-sionnelle), 105 au titre des CFI(Contrats de formation profession-nelle), 105 au titre des CTA(Contrats de travail aidé), soit 596postes au total, rien que de la partde la Direction de l’emploi. Dans le cadre du dispositif

Algérie Blanche, régi par la DAS(Direction des affaires sociales),en 2015, l’APC de Khemis Milianaa bénéficié de 12 tâcherons de 7employés payés à 18 000 DA leposte, majoré de 6 300 DA d’assu-rance, soit une mensualité de 52920 DA et 1,512 milliard par an.Ce n’est là que ce dont il s’agit

des 2 dispositifs sans compter leDAIS (Dispositif d’aide à l’insertionsociale). La réalité paraît tout autre. En

effet, une récente réunion, qui aregroupé, sous la présidence duchef de daïra, toutes les partiesconcernées dont le directeur dewilaya de l’emploi et le représen-tant de l’Anem, a permis d’appor-ter un tout autre éclairage sur lasituation de l’emploi.Il est apparu que le dossier de

l’emploi au niveau de la communede Khemis Miliana souffre grave-ment d’une gestion des plus irra-tionnelles à savoir le manque decoordination flagrant, l’absence dedonnées réelles et effectives desbesoins, des tâches vaguementdéfinies ou pas définies du tout,absence de suivi dans l’exécutiondes travaux, une très faible renta-bilisation des postes de travailouverts et attribués, une déperdi-tion des postes réaffectés, «don-

nés pour ainsi dire» à d’autresorganismes «par clientélisme ou àdes fins politiciennes de la part decertains élus pour s’attirer unéventuel électorat», a affirmé undes élus qui a donné un exempleflagrant, «un agent (une femme) asollicité une réaffectation à l’uni-versité, une demande qui lui a étérefusée pour les besoins du servi-ce, par un vice-président de lamairie». Il rapporte que le lende-main, l’agent en question est reve-nu exhibant un avis favorablesigné par l’ancien maire. Ce quiavait froissé l’adjoint qui s’est vurépondre «le maire c’est moi»,pour toute réponse à une deman-de d’explication sur un pareil com-portement.Ce qui a été fortement décrié

par plus d’un participant à cetteréunion, c’est le dispositif appelécommunément le CIP (Contratd’insertion professionnelle). LaDAS a octroyé à la commune 201postes dans ce cadre.

Selon des avis concordants, lespersonnes affectées dans le cadrede ce dispositif ne font aucun tra-vail, ne se présentent même pas etse contentent d’encaisser en fai-sant pression sur les responsablespour que leurs feuilles de présen-ce soit signées sans qu’aucuneabsence ne soit signalée. On rap-porte que certains, durant plus de5 ans, n’ont jamais vu sur leur étatde «présence» une seule journéed’absence notée alors qu’ils n’ontjamais été présents et qu’ils conti-nuaient à activer dans le marchéinformel, tout en continuant à per-cevoir leurs indemnités. Pire, a-t-on signalé, un nombre

important de personnes encais-sent tout en restant chez elles,sans fournir le moindre travail enéchange. «C’est un dispositif quisuscite de l’engouement chezbeaucoup parce qu’il permet detoucher régulièrement une primecomme une sorte d’allocation chô-mage», a-t-on dit. Aussi, ce dispo-

sitif est non seulement très forte-ment décrié mais en plus sa dispa-rition a été souhaitée. Ce qui est paradoxal, c’est que

l’APC continue à demander denouvelles dotations. Selon le directeur de l’emploi, si

les responsables locaux arrivent àassainir la situation, l’APC pourraitnon seulement pourvoir tous lespostes mais dégagerait même unexcédent de main-d’œuvre. Dans ce cadre, pour mettre le

holà à ces déperditions, il a étéenjoint aux responsables de pro-céder à une épuration de la situa-tion et de rompre tous les contratsdes personnes qui n’effectuent pasun travail effectif. Certains avouentleur incapacité à assumer cetteresponsabilité par peur des repré-sailles, ayant subi des pressions etmême des menaces. Par ailleurs, certains ont quand

même assumé cette responsabilitémais ils se sont heurtés et rappe-lés à l’ordre par le responsabled’un des dispositifs qui leur auraitenjoint de cesser les ruptures decontrats.Un plan de redressement de la

situation décidé pour une meilleuregestion du dossier de l’emploi,dossier qui requiert toute l’atten-tion, vu son impact sur le bien-êtresocial, un emploi étant une sourcede revenus pour une famille. La directive express est donc

dans l’immédiat de déterminer lestâches à accomplir par ordre depriorité, de planifier leur exécution,de quantifier les besoins réels nor-malisés en main-d’œuvre, d’apurerles listes de ceux qui émargentaux différents dispositifs. Uneautre réunion est prévue pour fairele point et prendre les décisionsqui s’imposent.

Karim O.

Le Soird’Algérie Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 7Le Soir du Centre

KHEMIS MILIANA

Gestion anarchique de l’emploi par l’APCLes habitants de la commune la plus importante de la

wilaya continuent à pâtir d’un cadre de vie qui ne cesse dese dégrader.

Dans le sillage d’une convention paraphée le 21 févrierdernier à l’occasion de la Journée internationale deslangues maternelles, entre les deux collèges, une soixantai-ne de collégiens du CEM Abdelhamid-Karboua d’El Khroub,de la wilaya de Constantine, ont séjourné, trois jours durant,vendredi, samedi et dimanche derniers, au collège des

frères Aït-Amer-Méziane de Bouabderrahmane, dans lacommune des Ouacifs, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. L’objectif étant de permettre à ces collégiens arabo-

phones du Constantinois de se frotter à la langue amazigheet de plus près. Une opération «bain linguistique» qui com-mence à donner ses tout premiers fruits puisque ces collé-giens constantinois sont repartis chez eux avec, dans leursbagages, un lexique amazigh d’une vingtaine de motsusuels. Lors de leur séjour aux Ouacifs, ces collégiens onteu droit à un cours modèle en tamazight et une projection dufilm Fadhma n Soumeur réalisé par Belkacem Hadjadj. Ils

ont également eu à se frotter aux populations locales à tra-vers une tournée touristique qui les a menés dans nombrede villages et de sites (Ath-Yenni, Aïn El Hammam, entreautres) où ils se sont inclinés à la mémoire de l’illustreMouloud Mammeri et ont visité un atelier de bijouterie kaby-le,…).Pour rappel, ce séjour linguistique est le second du genre

dans le cadre de ce jumelage. Des élèves de ce collège desOuacifs se sont rendus, en mars dernier, à El Khroub poursix jours, avec le même objectif.

M. K.

FRUIT D’UN JUMELAGE ENTRE DEUX COLLÈGES DE TIZI-OUZOU ET DE CONSTANTINE

Opération inédite de bain linguistiqueOpération inédite que celle de ce jumelage

linguistique scellé entre deux établissementsscolaires du pays, l’un de Haute Kabylie etl’autre de Constantine.

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«Des efforts importants ontété consentis par les élus desAPC, APW et les directeurs desdifférentes structures de l’Etat. Ilen a résulté des réalisationsdans tous les domaines socioé-conomiques au profit des 650000 habitants. Il faudrait queces efforts soient mis en éviden-ce pour stimuler les énergiesdes uns et des autres», a estiméle wali par intérim MostefaLimani. Il s’était exprimé lors del’ouverture de la séance pléniè-re de l’Assemblée populaire dela wilaya (APW) à laquelle pren-nent part les représentants desdouze APC ainsi que ceux de lasociété civile. La présentation du secteur

de la santé sur la base des don-nées 2014 intervient quelquesheures après la décision delimogeage du directeur de l’hô-pital mère/enfant El Bouni. Cependant, force@ est de

dire que la gestion de ce secteurest en nette amélioration com-parativement aux précédentesannées. Ce qu’a tenté de mettreen relief Ridha Lehtihet, direc-teur de la santé, en affirmant :

«Notre secteur bénéficiera denombreuses structures de santétant dans le domaine hospitalieruniversitaire que sanitaire. Toutest prêt pour le lancement destravaux du nouveau CHU ElBouni d’une capacité d’accueilde 500 lits, d’un centre régionalde transfusion sanguine, de plu-sieurs polycliniques dont une àla nouvelle-ville de Draâ Erich etl’extension de l’hôpital El Bouniavec plus de 120 autres lits. S’yajoutent le Centre anti-cancer etcelui des urgences Frantz-Fanon. Nous comptons mettreen place un pôle médical.»Cependant, si dans son rapport,la commission de l’APW n’a pastari d’éloges en ce qui concerneles acquis enregistrés dans tousles domaines dans la wilaya deAnnaba, il n’en est pas demême dans les propos du rap-porteur. Ce dernier a pratiquement

pointé du doigt différents ser-vices et structures de la santéen termes de laisser-aller. C’estainsi que le représentant de lacommission sociale a soulignéde nombreuses insuffisances.

Telles que celles de la prise encharge des enfants scolarisés. Ilressort que 23 unités de dépis-tage scolaire activent avec seu-lement 30 médecins pour 134000 élèves, que les structureshospitalières sont confrontées àl’insuffisance d’incinérateurs, lavétusté des polycliniques et deslocaux à l’image de ceux del’hôpital Dorban dont la restau-ration a été rejetée par leContrôle technique de laconstruction. Le même rappor-teur a également dénoncé lanon-utilisation des équipementsmédicaux acquis inopérantsalors qu’ils ont été importésavec de gros moyens financiers,l’absence totale de soutien psy-chologique au profit desmalades atteints de cancer.Que dire alors de ce chiffre

en nette augmentation descitoyens atteints de différenteset graves pathologies à l’imagedes 508 cas de tuberculoseextra-pulmonaire. La mêmesituation est vécue au niveaudes maladies chroniquescomme les 29 715 cas de diabè-te et 23 982 de HTA. Ce qui aimposé à un des membres del’APW, Mohamed Ayad, d’affir-mer haut et fort que la prise encharge des malades est globa-lement en deçà des investisse-ments consentis par l’Etat.

«Se rendre au service desurgences le soir dans une quel-conque structure de santé de lawilaya constitue un véritableparcours du combattant. Au pro-blème de la prise en chargemédicale très aléatoire réaliséepar des médecins internes sansaucune expérience profession-nelle, il y a les risques d’agres-sion à l’intérieur même de cesstructures. Les praticiens nesont pas épargnés par lesdépassements des délinquantset autres malintentionnés.»Les critiques du genre n’ont

pas cessé tout au long des inter-ventions des élus en ce quiconcerne le secteur de la santé. Ilfaut préciser que prévu pour êtremis en exploitation le mois de juin2014 et différé à septembre de lamême année, le Centre anti-can-cer pourrait être opérationnel aucourant du mois de septembre2015. C’est en tout cas l’engage-ment, une nouvelle fois, duministre de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hos-pitalière lors de sa dernière visitede travail à Annaba. La session de l’APW devrait

se poursuivre aujourd’hui avecd’autres dossiers très impor-tants que sont l’hydraulique,l’agriculture, les forêts, la pêcheet le tourisme.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 7Le Soir de l’Est

APW ANNABA

Le secteur de la santé à la loupeAvec 14% de taux de consommation du bud-

get de l’année 2014, la wilaya de Annaba seclasse au milieu du tableau de celles desrégions de l’Est du pays.

FRUIT D’UN JUMELAGE ENTREDEUX COLLÈGES DE TIZI-

OUZOU ET DE CONSTANTINE

Opération inédite de bainlinguistique

Opération inédite que celle de ce jumelagelinguistique scellé entre deux établissementsscolaires du pays, l’un de Haute Kabylie etl’autre de Constantine.Dans le sillage d’une convention paraphée le 21 février der-

nier à l’occasion de la Journée internationale des languesmaternelles, entre les deux collèges, une soixantaine de collé-giens du CEM Abdelhamid-Karboua d’El Khroub, de la wilayade Constantine, ont séjourné, trois jours durant, vendredi,samedi et dimanche derniers, au collège des frères Aït-Amer-Méziane de Bouabderrahmane, dans la commune desOuacifs, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. L’objectif étant de permettre à ces collégiens arabophones

du Constantinois de se frotter à la langue amazighe et de plusprès. Une opération «bain linguistique» qui commence à don-ner ses tout premiers fruits puisque ces collégiens constanti-nois sont repartis chez eux avec, dans leurs bagages, unlexique amazigh d’une vingtaine de mots usuels.Lors de leur séjour aux Ouacifs, ces collégiens ont eu droit

à un cours modèle en tamazight et une projection du filmFadhma n Soumeur réalisé par Belkacem Hadjadj. Ils ont éga-lement eu à se frotter aux populations locales à travers unetournée touristique qui les a menés dans nombre de villages etde sites (Ath-Yenni, Aïn El Hammam, entre autres) où ils sesont inclinés à la mémoire de l’illustre Mouloud Mammeri et ontvisité un atelier de bijouterie kabyle,…).Pour rappel, ce séjour linguistique est le second du genre

dans le cadre de ce jumelage. Des élèves de ce collège desOuacifs se sont rendus, en mars dernier, à El Khroub pour sixjours, avec le même objectif. M. K.

Cette campagne d’information et desensibilisation a pour objet de promou-voir la prévention des accidents du tra-vail et des maladies professionnelles.Cette action de la Cnas intervient dansle cadre des orientations du ministèredu Travail, de l’Emploi et de la Sécuritésociale qui commémore, chaque annéedepuis 2004 la Journée mondiale desécurité et santé au travail (SST) sousle thème adopté par le Bureau interna-tional du travail (BIT). La Journée mondiale de la sécurité

et de la santé au travail a lieu tous lesans, le 28 avril. C’est une campagneinternationale destinée à promouvoirun travail sûr, salubre et décent. CetteJournée constitue un outil importantpour sensibiliser l’opinion à la façon derendre le travail sûr et salubre et à la

nécessité de donner un plus grandpoids politique à la prévention desrisques professionnels. Selon l’Organisation internationale

du travail (OIT), aujourd’hui, 865 000personnes seront blessées ou décéde-ront sur leur lieu de travail. Chaqueannée, 2 800 milliards de dollars sontabsorbés par le temps de travail perdu,le coût des traitements, des indemnitésversées et de la rééducation suite auxblessures et aux maladies profession-nelles. «Il est de notre responsabilité àtous de s’assurer de conditions et d’en-vironnements de travail décents, sûrset salubres. «Une culture nationale desécurité et de santé au travail est uneculture où le droit à un milieu de travailsûr et salubre est respecté à tous lesniveaux, où les gouvernements, les

employeurs et les travailleurs partici-pent activement à sécuriser l’environ-nement de travail par la mise en placed’un système de droits, de responsabi-lités et d’obligations bien définies, et oùle principe de prévention se voit accor-der la plus haute priorité», estime l’OIT. Pour cette année, les responsables

de la Cnas ont voulu, par le biais decette manifestation dédiée à la promo-tion de la prévention des accidents dutravail et des maladies professionnellesen général, donner un coup de projec-teur sur la prévention des chutes dehauteur dans le bâtiment et les travauxpublics (BTP), compte tenu de la pré-valence et de la gravité des accidentsde travail enregistrés dans ce secteuret des dépenses qui en résultent. Dans le secteur du BTP, un profes-

sionnel est exposé continuellement àdes chutes de hauteur. Parmi les tra-vailleurs les plus exposés : les ouvrierscouvreurs, les charpentiers et les faça-diers d’entreprises de petites tailles.Mais tout le secteur est concerné parce risque majeur. Face à ce constat, leministère du Travail, à travers la Caissenationale d’assurances sociales s’estmobilisé afin de lancer une campagnede prévention.

Selon les statistiques de la Cnas, ilressort qu’un tiers des accidents de tra-vail enregistré au niveau national sontlocalisés dans les activités du bâtimentet travaux publics, dont 22% concernentles chutes de hauteur (chute avec déni-vellation). Les conséquences deschutes dans le BTP sont dramatiquespour les salariés, les entreprises et lacollectivité. Depuis des années, la Caisse natio-

nale d’assurances sociales a déclaréprioritaire la réduction de ce risque.Toutefois, malgré les mesures de pré-vention déjà engagées, les progrèsstagnent et la sinistralité reste élevée.«En 2009, nous avons enregistré à Sétif534 accidents de travail au niveau dubâtiment et des travaux publics. En2014, le nombre d’accidents était de 736dont 134 étaient jugés très graves et quiont causé le décès de 27 personnes,majoritairement dû à des chutes de hau-teur», a affirmé M. Boualem Houideche,directeur de la Cnas De Sétif.Les journées portes ouvertes organi-

sées par la Cnas permettront auxemployeurs et travailleurs de s’enquérirauprès des professionnels de la Caisse(médecins, ingénieurs, inspecteurs etcontrôleurs de prévention, ...) des

connaissances et des outils nécessairesà la mise en œuvre de la prévention desrisques professionnels. Aussi, lors de cette manifestation, il

est mis à la disposition des visiteurs desstands d’information et de sensibilisationsur les risques professionnels en géné-ral et les risques liés aux activités duBTPH en particulier, afin d’aider lesemployeurs et les salariés à remplir aumieux leurs obligations légales et régle-mentaires en vigueur. «Le risque de chute de hauteur est

un enjeu majeur pour le secteur. (…)Nous souhaitons accompagner lesentreprises sur le terrain, les aider àidentifier les actions nécessaires à laprévention et leur proposer des aidespour leur donner les moyens de lesmettre en place. Sauver des vies estl’enjeu principal de cette action. Derrièreles mots, il y a des hommes», a expliquéle directeur de la Cnas de Sétif.Grâce au lancement de cette cam-

pagne, la Direction générale de la Cnasespère sensibiliser les secteurs concer-nés, et rappeler que ce risque représen-te un enjeu de sécurité majeur au regardde la vie des personnes et de la perfor-mance des entreprises.

Imed Sellami

SÉTIF

Les chutes de hauteur dans le collimateur de la CnasA l’instar des autres caisses du pays, la Caisse nationa-

le des assurances sociales des travailleurs salariés(Cnas) de la wilaya de Sétif organise pour la quatrièmeannée consécutive les 28, 29 et 30 avril 2015 des journéesportes ouvertes sur la prévention des accidents du travailet des maladies professionnelles sous le thème : «Pourune culture de la prévention des accidents du travail etdes maladies professionnelles.»

1994, date d'application d'unenote ministérielle interdisant l'acti-vité des centres de soins situésdans des coins isolés, pendant lanuit, pour des raisons sécuritaires.L'absence d'un point de gardedans cette région, qui abrite plusde 4 000 habitants, fait des mécon-

tents chez l'ensemble des citoyensqui se trouvent obligés de sedéplacer, en cas d'urgence, vers lechef-lieu de wilaya situé à une qua-rantaine de kilomètres, ou bienvers l’établissement hospitalierpublic de proximité de Bouguirat,dans la wilaya de Mostaganem.

En effet, cette situation, selondes citoyens, perdure malgré lebond prodigieux réalisé en matièrede développement local. La réhabi-litation des routes menant vers leswilayas limitrophes a rendu la cir-culation sur cet axe assez dense.

Un phénomène qui a favoriséles accidents de la route, ce quinécessite une bonne prise en char-ge des malades et des blessés sur-tout pendant la nuit, et donc, uncentre de santé qui fonctionne à

plein temps. Il est vrai que desmesures ont été prises par les res-ponsables du secteur de la santé,ces derniers jours, après les ins-tructions fermes données par lewali dans le but d'améliorer les ser-vices sanitaires à travers toute lawilaya, mais il semble que ce n'estpas suffisant.

Les habitants expliquent queleur polyclinique a bénéficié, seule-ment, d'une prolongation desheures de travail jusqu'à 16

heures. Plusieurs malades ontrendu l'âme pendant le transfert, vule problème de l'éloignement duchef-lieu de la wilaya, nous dit-onencore. Face à cette situation, lescitoyens de ladite localité deman-dent au premier responsable de lawilaya de prendre en charge ceproblème, en ordonnant l'ouvertured'un point de garde permanent afind’alléger les souffrances de cettepopulation.

A. rahmane

Le Soird’Algérie Jeudi 30 avril 2015 - pAge 7Le Soir de l’Ouest

RELIZANE

Beniktir, un quartier oubliéL'unique polyclinique que compte la localité de

Beniktir, une région relevant de la commune de Yellel,située à l’extrême ouest de Relizane, continue à vivre unesituation critique depuis 1994.

Les habitants de Tirkount, unhameau distant de 10 km au nordde Aïn-Sefra, ont, durant l’après-midi de mardi dernier, bloqué laRN6, reliant le nord au sud endressant des barricades depneus enflammés.

Les manifestants réclament un pro-gramme de développement de cettelocalité pouvant améliorer un tant soit

peu le cadre de vie des habitants. Lespoints essentiels relevés dans lesrevendications concernant le manqued’assainissement dans certaines habi-tations qui utilisent à nos jours, desfosses septiques, leur quota des pro-grammes de l’Algérie blanche , le centrede santé qui est souvent fermé, ainsique d’autres problèmes à l’exemple del’état des routes, des trottoirs etc. Lepremier responsable de la daïra, qui

s’est rendu sur les lieux à la tête d’unedélégation, a, lors d’une rencontre avecles représentants des protestataires,tenu à rassurer la population que toutesles doléances seront prises en charge,qu’une enveloppe a été dégagée pourle développement local des trois locali-tés (Tirkount, Mékalis et Belhandjir),relevant territorialement de la communede Aïn-Sefra.

B. henine

TIRKOUNT (AÏN-SEFRA)

Les habitants ferment la RN 6

SIDI-BEL-ABBÈS

Les chauffeurs de taxi interwilayas en colère :«il y a trop d’autorisations d’exploitation»

Selon nos sources, lesexploitants de taxis et lestransporteurs se sont réunisen présence du secrétairegénéral du Syndicat nationaldes chauffeurs de taxi ettransporteurs pour débattrede la dernière instruction quivient de les perturber.

En effet, alors que dans lepassé, les chauffeurs de taxiinterwilayas étaient soumis àun système de roulement, àsavoir l’exploitation d’uneligne interwilayas par alter-nance, et ceci afin que tousles chauffeurs de taxi aientles mêmes chances enmatière d’activité lucrative ;la dernière instruction vient

de mettre fin à ce mode d’ex-ploitation. Désormais, ilssont tenus d’exploiter régu-lièrement la même ligne. Unedécision contre laquelle ils

s’insurgent car, disent-ils, sicertaines lignes connaissentun trafic régulier et important,d’autres sont carrémentsaturées par les voyageursqui préfèrent se rabattre surles transports en commun àcause de leur tarification.

Les chauffeurs de taxidemandent à ce que cettedernière instruction soit

annulée. De plus, ajoutent-ils, il y a trop d’autorisationsd’exploitation qui ont été déli-vrées, et ce qui devait renfor-cer l’activité a fini par la tuerhélas, déplorent-ils.

La plupart d’entre nouspassent la journée à attendred’éventuels voyageurs pourgagner leur journée.

A. m.

Dans la journée de mercredi dernier, leschauffeurs de taxi et les transporteurs ont, lorsd’une rencontre régionale à Sidi-Bel-Abbès,manifesté leur colère suite à la nouvelle circu-laire qui vient de les pénaliser.

INCENDIE À LA STATION D’ESSENCE

DE BOUISVILLE (ORAN)

Explosion de 12 bouteillesde gaz butane

Une catastrophe a été évitée de justesse avant-hiersuite à une fuite de gaz, suivie de l’explosion de 12 bou-teilles de gaz butane au niveau d’une station d’essencedans un quartier de Bouisville, commune de Aïn Turk(Oran) où un important incendie s’est déclaré.

Grâce à l’intervention efficace de la Protection civile, lepire a pu être évité.

La panique s’est emparée de tous les habitants duquartier et aux alentours surtout que les flammes ontatteint le hangar où étaient stockées 100 bouteilles degrand volume remplies de gaz butane.

Les pompiers ont pu venir à bout de cet incendie etépargner 78 bouteilles, le reste a été carbonisé.Heureusement, on ne déplore aucune victime. Uneenquête a été ouverte pour déterminer les causes de cetincendie.

Amel Bentolba

5 personnes dont 1 militaire arrêtées lors d’une rixe

Dans la journée du mardi dernier, les services de sécurité de sidi-Bel-Abbès ontété alertés au sujet d’une rixe dans un bidonville à la périphérie du quartier lerocher à la sortie de la ville. sur les lieux, 5 personnes dont un militaire et unefemme ont été arrêtées.

selon nos sources, tout ce beau monde passait de bons moments lors d’unesoirée arrosée lorsque, dans des circonstances que l’enquête élucidera, une rixe aéclaté entre eux. Des armes blanches ont été retrouvées sur les lieux.

A. m.

MOSTAGANEM

Arrestation d’un trafiquantde drogue en possession

de 3 kg de cannabisLes éléments de la brigade de lutte contre les stupéfiants

de la 9e Sûreté urbaine ont réussi à mettre la main sur 3 kilo-grammes de kif, a indiqué mardi dernier la cellule de commu-nication de la Sûreté de wilaya.

Agissant sur information et après une filature qui a duréquelques jours, les enquêteurs ont arrêté un quinquagénaireà bord d’une vieille voiture sur la route d’Arzew et la fouilleminutieuse dans le véhicule a abouti à la découverte d’unequantité de 3 kg de cannabis dissimulée sous le siège arriè-re, prête à être écoulée sur le marché ainsi qu’une sommed’argent estimée à 22 000 DA. Présenté devant le parquet deMostaganem, le mis en cause a été placé sous mandat dedépôt pour le chef d’inculpation de détention de stupéfiants àdes fins de commercialisation.

A. B.

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 8

Quand, au printemps 2011, l’an-ge de la mort se présenta à luisous l’image floue et chaotiqued’une révolte populaire, Kadhafin’en crut pas ses yeux et pensad’instinct à un complot tramé parla CIA dont il avait une peur irrai-sonnée depuis le bombardementde sa résidence sur ordre de Rea-gan, en 1986, et l’affaire «Locker-bie». Les yeux hagards, les che-veux ébouriffés et le visage défi-guré par l’incompréhension, ilhurlait devant les caméras de télé-vision depuis le balcon de «Babal-Azizia» : «Man antoum ?» («Quiêtes-vous ?») Comme s’il s’adres-sait à des extraterrestres invi-sibles venus du ciel spécialementpour lui nuire.

Kadhafi ne comprenait pas et, à saplace, on le comprend parfaitement : lepeuple libyen qui lui avait été soumispendant quarante ans entra brusque-ment en rébellion contre lui et proclamad’emblée qu’il n’aurait de cesse qu’il

n’ait vu son sang couler dans un fossé.Peut-être, Dieu seul le sait, s’est-il rap-pelé à l’instant fatidique où on l’a lyn-ché qu’enfant il avait assisté à desscènes semblables, sinon avec deshommes du moins avec des bêtes, luiqui appartenait à la tribu des «Gued-daf-ad-dam» («ceux qui font gicler lesang»). Ceausescu et sa femme pré-sentaient aussi un air semblable aumoment d’être fusillés sans jugementpour apaiser la colère du peuple rou-main entré en révolte contre leur des-potisme devenu incongru à leur insu.Saddam Hussein a, quant à lui, proba-blement eu le temps de se préparer àson sort en lisant durant sa captivité,non plus le bréviaire du baâthisme deMichel Aflak, mais le Saint Coran.Quand, pendant la démoniaque

décennie noire, les Algériens décou-vraient avec horreur les massacres col-lectifs commis en chaîne par le terroris-me islamiste, beaucoup d’entre eux,refusant d’y croire, répétaient ensecouant la tête comme dans une crised’épilepsie, soit en signe de certitudesoit pour interdire à l’idée d’y entrer :«Non ! Ce n’est pas possible ! DesAlgériens ne peuvent pas faire ça àd’autres Algériens !» Vains propos decitoyens meurtris et profondémentremués mais ignorant beaucoup dechoses sur eux-mêmes, sur leur histoi-re cahoteuse et sur le magma decontradictions qu’ils appellent tantôt«valeurs», tantôt «constantes» natio-nales. Mais si, mes frères, mais si !C’est bien nous, et non des agents du

Mossad ou des harkis infiltrés, quiavons commis ces horreurs quin’étaient pas les premières et ne serontpas les dernières. Nous en commettrons d’autres à

l’avenir, en gros ou en vrac, en vrac eten gros, il n’y a aucun doute. Personnene peut prédire quand ni pourquoi,mais le plus probable est que ça aura àvoir avec le faux «îlm» qui est en trainde démanteler l’Etat dans l’esprit des«croyants», ou les prix du pétrole.Avant d’accuser les autres, nousaurions mieux fait de nous demanderen parodiant Kadhafi : «Man nahnou ?»(«Qui sommes-nous ?») Ne l’ayantjamais su, personne n’a pu répondre àla question posée par Boudiaf en 1964— «Où va l’Algérie ?»—, comme per-sonne n’est en état de répondre à cellede la jeunesse d’aujourd’hui : «Win al-harba, win ?» Notre culture sociale a habitué notre

inconscient collectif au versement dusang dans la joie comme dans lapeine. L’Aïd, la «touisa», la circonci-sion, le mariage, le coulage d’unedalle, le succès au bac du fils ou de la

fille, etc, sont autant de circonstancesoù on fait couler le sang sous les yeuxravis des enfants à qui on apprend, àl’occasion, comment saigner et dépe-cer une bête pour être un musulmanaccompli. Même quand on veut vanterune amitié exemplaire entre deux per-sonnes on lâche, admiratif et joignantd’émotion les deux doigts : «Ces deux-là, le même couteau les égorgera !»(«mouss wahed yadhbah houm !»)C’est dans notre culture, ça vient de loinet ça a encore de l’avenir. Qui nedétient, sinon une arme à feu, du moinsune épée, une hache, un hachoir deboucher ou un couteau à la maison,dans la voiture ou sous ses vêtements ?Et pourquoi faire à votre avis ?Il arrive aussi que, médusés par le

sort fait à notre pays, par la manièredont il est gouverné et le pillage de larichesse nationale autorisé, voirerecommandé ou ordonné, nous nousexclamions : «Ce n’est pas possible !On n’est pas gouvernés par des Algé-riens.» Et de citer le Maroc, la Franceet, depuis Chakib Khelil, les Etats-Unis.Mais non, mes frères, mais non ! Si lesactuels dirigeants ne sont pas tous devrais Algériens, il en fut qui l’étaiententièrement et qui ne firent pas mieuxavant et après l’indépendance.

Chacun a cassé la Révolution ou lepays à sa manière : dans sa morale, samémoire, sa dignité, son éducation ouson économie. Exprès ou par ignoran-ce, il importe peu. Sous leur règneaussi les meilleurs étaient en bas et lespires en haut, même s’il faut recon-naître qu’aucun n’a été aussi permissif

avec la pourriture que le pouvoir actuel.Et le peuple dans tout cela ? Eh biennous n’avons rien fait pour les uns etpresque rien pour les autres afin quecela cesse ou change dans le bonsens. On ne s’est jamais révolté depuisl’indépendance qu’à cause de la haus-se des prix de la semoule ou de l’huile,et demain, à cause du carburant, dulait ou d’un autre produit de premièrenécessité. A cause de quelque chose,mais jamais pour une cause. Octobre 1988, cessons de nous la

jouer, n’était qu’une grosse émeute.L’éveil démocratique, les mythes, leslégendes, les lauriers, c’est plus tardqu’ils ont été forgés ou tressés. Si l’onveut la vérité, seules les idées isla-mistes et berbéristes se sont battuespour une cause, la leur en propre, etnon celle du pays. Sans préjuger deleur justesse ou de leur fausseté car lesujet n’est pas là. Moi je les ai quali-fiées dès 1989 de «açabiyate» enempruntant le mot à Ibn Khaldoun, l’au-teur de Histoire des enseignements del’histoire des Arabes, des Persans etdes Berbères. Les leçons de notre histoire actuel-

le, nous les tirerons une fois qu’il seratrop tard, quand ça ne servira plus àrien. Ou bien un autre Ibn Khaldoun,venu d’on ne sait où, le fera pour l’Oc-cident, les Martiens ou tout simplementl’histoire des peuples et des nationsdes siècles à venir. On parlera de nouscomme on parle de nos jours despeuples précolombiens quasi totale-ment disparus ou des «peuples de laperpétuelle aurore», comme disait lepenseur espagnol Ortega y Gasset,des peuples qui n’ont jamais vu lesoleil se lever sur eux, bloqués entre lejour et la nuit, comme si leur tempss’était arrêté à l’aube, une aube danslaquelle ils allaient être éternellementfigés.Les âmes innocentes mais inconsé-

quentes de nos compatriotes sontencore sous le choc de la vidéo mon-trant un enfant jeté en pâture à unchien berger allemand comme on jetaitdans la Rome antique des esclaves oules premiers chrétiens en pâture aux

fauves dans une arène pour amuser lepublic. Mais est-ce le pire de ce qu’ona vu dans notre vie récente ou lointai-ne? Que dire du terrorisme pardonnéqui a tué enfants, bébés et fœtus, del’hécatombe routière quotidienne, desaffrontements au sabre récurrentsentre bandes rivales un peu partout, durécent débat parlementaire où onrevendiquait le droit de battre lesfemmes au nom de nos «valeursauthentiques», de la gratuite cruautédes agents de toutes les administrationet services publics envers les usagers,de la corruption impunie, de l’Etatabsent et du climat de sorcellerie

ambiant ? En entendant une cohortede juristes dénoncer la violence contreles enfants et l’absence de textes sur laprotection de l’enfance, en voyant avecquelle rapidité la justice a diligenté uneenquête et les présumés coupablesarrêtés, en suivant sur les médias lesharangues à propos des droits del’homme et du citoyen, je me suis cruen pleine Révolution française de 1789avant de retrouver mes esprits et dem’interroger sur le silence observé ausujet d’autres violations de la Constitu-tion, des lois, de la morale publique... Cette affaire n’est-elle pas un exu-

toire, l’arbre qui cache la forêt ? Car siquelques humanoïdes comme il y en atellement dans nos rues et nos citésont délibérément donné un enfant enpâture à un chien qui n’a pas fait usagede toute sa férocité, les responsablesactuels ont jeté en pâture tout unpeuple à des molosses insatiables quil’ont désossé et continuent de sucer samoelle sans que cela émeuve grandmonde.C’est de ce jeu d’attrape-nigauds,

de ces mauvais exemples, du discourspublic cynique et des crimes impunisque vient la sensation de plus en plusforte que nos valeurs sont des cami-soles de force, nos idées des chaînesd’esclavage, nos visages des façadesfardées, nos paroles de pieux men-songes, nos apparences des déguise-ments, notre vécu une épreuve de tousles instants, notre futur une source

d’angoisse, nos dirigeants une sectesatanique et la pseudo élite une caco-phonie où cohabitent contradictionsdétonantes, lâchetés, jalousies etpetites ambitions. Oui, «win al-harba,win ?». Nous sommes un peuple quiregarde ailleurs depuis un siècle parceque personne ou presque ne porte lesentiment d’être chez lui, en sûreté,d’avoir un avenir, d’être respecté,d’avoir un «home» national stable etdurable. Nous rêvons presque tousd’autres réalités, d’autres rapportssociaux, d’autres modèles d’éducation,d’autres spectacles, d’autresexemples, d’autres dirigeants.

Par Nour-Eddine Boukrouh [email protected]

Notre culture sociale a habitué notre inconscient collectif auversement du sang dans la joie comme dans la peine. L’Aïd,la «touisa», la circoncision, le mariage, le coulage d’une dalle,

le succès au bac du fils ou de la fille, etc, sont autant decirconstances où on fait couler le sang sous les yeux ravis desenfants à qui on apprend à l’occasion, comment saigner et

dépecer une bête pour être un musulman accompli.

Oui, «win al-harba, win ?». Nous sommes un peuple quiregarde ailleurs depuis un siècle parce que personne oupresque ne porte le sentiment d’être chez lui, en sûreté,d’avoir un avenir, d’être respecté, d’avoir un «home»

national stable et durable.

Pâture pour chiens

Nous sommes des émigrants enpuissance, des binationaux potentiels,des «harragas» pour ceux qui n’ont pasde visa et des «harrabas» pour ceux quipeuvent en avoir. Le drame c’est qu’on ne veut de

nous nulle part, ayant trop d’accoin-tances avec le terrorisme et trop declair-obscur dans notre identité. Ni toutà fait des Orientaux en Orient, ni assezOccidentaux en Occident, noussommes voués à passer partout pourdes intrus, des indésirables, des perso-na non grata. Combien, néanmoins, partiraient

s’ils en avaient les moyens et combienresteraient par choix ? La majorité vitavec le sentiment d’être des conscrits,des assignés à résidence, des retenuscontre leur gré, des prisonniers. Ils n’ontpas peur de mourir, écrivent-ils sur lesbanderoles de leurs colères intermit-tentes. Ils sont déjà morts. D’où vient ce pessimisme, ce déses-

poir, cette mort intérieure ? De notreindépendance avortée par la fauted’une génération égoïste, ignare, tyran-nique, corrompue et immorale pour cer-tains, haineuse et quelquefois mentale-ment malade, mais aussi de notre his-toire chaotique tout au long de laquellenous n’avons cessé de passer d’unmodèle culturel à un autre, ayant étédans l’Antiquité un peu païens, un peujuifs, un peu chrétiens puis, avec l’is-lam, un peu chiites, un peu ibadites, unpeu sunnites et, aujourd’hui, des isla-mistes suspectés de pouvoir passer àtout moment à l’action terroriste. Nous avons successivement connu

l’influence phénicienne, carthaginoise,romaine, vandale, arabe, turque et fran-

çaise, mais les tempêtes de l’Histoirene nous ont pas laissé le temps dedevenir nous-mêmes, des Orientauxavec les Phéniciens, Carthage, lesArabes et les Ottomans, ou des Occi-dentaux au temps de Rome, des Van-dales et des Français, car une occupa-tion chassait l’autre.

La conquête arabe a coulé dans nosâmes vacantes l’islam avant de sefondre parmi nous ou de poursuivre sachevauchée vers d’autres destinationsselon les points de vue des spécialistesde la période. En cinquante ans d’indépendance,

nous avons été livrés tels des cobayesau même alternat idéologique, à lamême instabilité psychologique, pas-sant là encore d’un modèle d’inspiration«progressiste», occidentale, à unmodèle religieux d’inspiration salafiste,si bien qu’il est très difficile de tranchersur notre identité réelle ou de spéculersur nos futures orientations sociétales.A mon avis, c’est le modèle taliban quil’emportera au jour où il n’y aura plus depétrole car c’est le plus proche de notreesprit de douar. On le voit déjà.Les brassages et métissages cultu-

rels que nous avons subis depuisl’Homme de Mechta El-Larbi ne peu-vent pas ne pas avoir laissé de tracesdans notre patrimoine génétique. Les

marqueurs orientaux et occidentaux ontimprimé alternativement leur patinedans notre génome dans des propor-tions que nous ignorons mais qui trans-paraissent dans les différences psycho-logiques évidentes d’une région à uneautre de notre pays, certains de noscompatriotes présentant clairement despenchants marqués pour l’archétypeoriental et d’autres pour l’archétypeoccidental, d’où la dichotomie entremodernistes et partisans du «retour auxsources».Notre dénominateur commun est

superficiel, artificiel, provisoire, passa-

ger. Il peut rompre à tout moment. C’estun identifiant géographique et adminis-tratif dépouillé de valeurs et convenantaux quarante millions d’électrons libresque nous sommes, ne gravitant autourd’aucun noyau, d’aucun centre. Nousne partageons pas les mêmes réfé-rents, la même vision du monde et lamême conception de l’avenir car nousne sommes pas ce que nous sommespar choix plébiscité mais par accident,contrainte, résignation ou démission. L’Algérie ? Quarante millions de

«moi», mais pas encore de «Nous» ;des atomes non rassemblés en molé-cules ; des besoins physiologiquesayant pris des apparences écono-miques ; mille milliards de dollars ren-

trés dans les caisses publiques depuisl’indépendance, rien dans les pochesde tout le monde à quelques milliersd’exceptions près ; art de la tromperie,ressources de la fourberie et ruses deDjouha en guise de culture sociale...Nous détestons la beauté, la bonneéducation, la politesse et la distinction ;nous n’avons aucun souci de l’espacepublic ou de l’hygiène publique ; nousnous empoisonnons mutuellement lavie de l’aube au crépuscule ; nous nesavourons le plaisir d’être importantsque si nous humilions ou écrasons lesautres... Pouvait-il surgir de cette macé-doine, de cette «açida», un collectifsoudé, un ensemble uni, une nationdurable ? Non, plutôt, plus logiquementun peuple en vrac sans projet commun,sans boussole, sans raison d’être, prêtà toutes les aventures talibanes, cali-fales ou indépendantistes. Par sonsilence, le pouvoir a l’air de dire :«Après moi, vous vous débrouillerez !Je vous aurais laissé une situation etdes précédents tels que vous ne vousrelèverez jamais…»Il ne s’intéresse pas à l’avenir du

pays mais seulement au temps qui luireste, prêt à dilapider tous les moyens,à hypothéquer les réserves de gaz deschiste et la nappe de l’Albien, à endet-ter le pays pour maintenir la paix socia-le et la poursuite de la rapine et de lagabegie. En regardant l’horrible vidéo,c’est ce que j’ai ressenti : nous sommesde la pâture pour chiens sous les yeuxamusés de Caligula ou Néron, deuxempereurs romains qui ont sapé lesbases morales de l’Empire romain. Il nes’est plus relevé à ce jour.

N. B.

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 9

Nous détestons la beauté, la bonne éducation, la politesseet la distinction ; nous n’avons aucun souci de l’espace public

ou de l’hygiène publique ; nous nous empoisonnonsmutuellement la vie de l’aube au crépuscule ; nous ne

savourons le plaisir d’être importants que si nous humilionsou écrasons les autres...

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ContributionLe Soird’Algérie Jeudi 30 avril 2015 - Page 10

Le projet de loi en question énoncedeux définitions du livre.La première est universelle : le livre est «une œuvre de l’esprit,

…destinée à la diffusion de la pensée,de la culture, de l’enseignement, dessciences, du savoir et de la connais-sance». La seconde concerne le livre pour

enfants. Elle est conjoncturelle : le livre scolaire et parascolaire est

«un ouvrage didactique, destiné parles pouvoirs publics à une utilisationobligatoire, conformément aux pro-grammes officiels». Le livre peut-il faire l’objet de deux

définitions, l’une pour adultes, l’autrepour enfants ?Le livre pour l’enfant d’Algérie n’est

donc pas destiné à «la diffusion de lapensée, de la culture, de l’enseigne-ment…». Le livre pour enfants est auservice de programmes officiels, ilrépond à une commande.Dans les faits, nous sommes

en présence de deux programmesofficiels :1- La loi d’orientation de l’éducation

nationale du 23 janvier 2008 parue auJournal officiel et qui reste à ce jourlettre morte.2- Les instructions du ministère de

l’Education nationale datant du XXesiècle et en particulier, celles de 1990portant sur l’enseignement préparatoi-re. Le projet de loi ne nous dit pas àquel programme officiel il se réfère.L’édition scolaire et parascolaire dansson ensemble nous révèle qu’il s’agitbel et bien des programmes prescritsen 1990. Voir(*) : Document de référen-ce pour l’enseignement préparatoire.Vision de la langue dans les instruc-

tions de 1990 : Plusieurs définitions sont avancées :1- «La langue est une liste fermée destructures.» Page 34 «De plus, il n’est pas nécessaire d’en-seigner toute la liste…» Page 342- La langue est un catalogue demots : «La langue est une liste de motsconcrets…» Pages 32 et 33. 3- «La langue est un répertoire de dia-logues, des thèmes de dialogues sontprescrits» Pages 32 et 33. «Entraînement de l’enfant à l’expres-sion et au dialogue à l’aide de ces

structures et phrases.» Page 34.4- La langue est simple : «La languearabe à utiliser dans l’enseignementpréparatoire doit être simple et correc-te.» Page 37.Les termes : «structure», «phrase»

«mot» sont confondus entre eux. Mot = structure grammaticale =

structure linguistique = concept = phra-se = notion logico-mathématique.La liste des structures grammati-

cales imposée par les instructions de1990 est une liste restreinte. Nous sommes face à une grammai-

re amputée. La notion de quantité qui donne

accès au nombre (à l’arithmétique) nefigure pas sur la liste. Linguistique et psychologie cogniti-

ve sont confondues. Les notions d’es-pace et de temps sont enseignéescomme des mots de vocabulaire. Or,ces notions ne s’enseignent pas. Elles sont acquises naturellement,

par l’exploration, le tâtonnement, l’ex-périence, le vécu. Le mouvement estla condition première pour la compré-hension de ces notions. On peut lire à ce propos en page 38

du même document : «Entraîner l’enfant à la posture

assise.» Le livre tel qu’énoncé par la deuxiè-

me définition du projet de loi est préci-sément un instrument qui maintientl’enfant assis. L’enfant aborde lesnotions d’espace et de temps à traversdes centaines d’exercices qui le main-tiennent assis. Ce modèle de livre s’at-taque à l’inné.

Le mode de transmissionde la langue est prescrit :

«Dialogues à partir d’images.»Page 35. «La langue est une liste demots concrets… qui doivent être illus-trés.» Pages 32 et 33. La transmission se fait donc par le

truchement des yeux et non plus parles oreilles, comme dans la transmis-sion naturelle. L’image sert de stimu-lus. L’acquisition se fait par le stimulus-réponse. Nous concluons que ladeuxième définition du livre énoncéepar le projet de loi relatif au livre n’estdonc qu’un arrangement au servicedes pouvoirs publics de 1990.

Les normes du livre scolaire et para-scolaire sont donc définies par les pou-voirs publics de 1990. Or ce sont desreprésentants de ces mêmes pouvoirspublics, qui interviennent directementdans l’édition comme producteurs(auteurs). Une situation inédite ! Ces «auteurs» se substituent à El

Mutanabbi et à Mouloud Mammeri. Ilss’imposent comme valeur culturelle.Les éditeurs du scolaire et parasco-

laire appliquent strictement les instruc-tions de 1990.Exemples : Document 1 : Edition Hatier-Algérie /parascolaireDocument 2 : Livre catalogue. HatierAlgérieDocument 3 : Edition Hatier-France.ParascolaireDocument 4 : Edition Hatier-France.ParascolaireDocument 5 : Editeur algérien. Para-scolaireDocument 6 : Livre catalogue. Editeuralgérien. Langue = énumération demots. Mot-image. Document 7 : Instructions 1990.Document 8 : Liste des structures àenseigner. (Une grammaire amputée)Hachette - Algérie, Hatier-Algérie ainsique tous les éditeurs algériens du sco-laire et du parascolaire trompent les uti-lisateurs en déclarant se référer à la loide 2008 alors qu’en réalité, ils se réfè-rent aux directives ministérielles de1990. Voir document 1 et document 5.La deuxième définition avancée par

le projet de loi débouche concrètementsur deux modèles de livres. Voir docu-ments 2, 3 et 4. Les livres de Hatier-France corres-

pondent à la définition universelle dulivre. En revanche, les livres de Hatier-Algérie correspondent à la deuxièmedéfinition du projet de loi. Le projet deloi relatif au livre n’est donc là que pourentériner et pérenniser cette situationde fait. Nos députés seront prochaine-ment face à un choix douloureux : l’En-fant ou les pouvoirs publics de 1990. Lalangue civilisatrice ou la table rase.

M. B.

Le sort de l’enfant dans le projet deloi relatif au livre et auxactivités autour du livre

Par Malika Boudalia, membredu bureau du Syndicat

national des éditeurs du livre(SNEL)

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 30 avril 2015 - PAGE14

HANDBALLCOUPE D'ALGÉRIE SENIORS MESSIEURS (8es DE FINALE)

Beaucoup d’élitistesrisquent gros

Les Messieurs aborde-ront les huitièmes de finale: Skikda-Aïn Touta : le chocen plus de cette détonanterencontre entrel’Espérance de Skikda etl’Étoile d’Aïn Touta, deuxautres af f iches sont àsuivre de près, pour ce tourdes huit ièmes de f inale,tant elles ne laissent pasindifférents les amoureuxde la petite balle. D’autrepart, ce tour voit la présen-ce d’un «cendr i l lon» enl’occurrence El Harrouchqui évolue au niveau régio-nal. En outre, les huit ren-contres pourraient causerune sortie prématurée d’aumoins deux équipes de ladivision Excellence puisquedeux rencontres oppose-ront des pensionnaires dece palier alors que les sixautres confrontations res-

tantes vont engendrer deprobables éliminations declubs de l’élite et ceux dela nationale une. Entamonsnotre épi logue avec leschocs entre les élitistes.D’abord, la salle d’OuedAthmania abritera le chocentre deux des meilleuresformations à l’heure actuel-le au plan nat ional et i ls’agit de la JSE Skikda etde l’ES Aïn Touta. Ce serades retrouvailles après leurprécédente opposition du 3

avril dernier pour le comptedu play-of f où lesAuressiens se sont impo-sés difficilement (23-22).Mais depuis quelquessemaines, c’est l’hécatom-be au sein de l ’ef fect i fauressien. A la veille decette confrontat ion, lecoach Kheraïfia est désem-paré suite au forfait de sesmeilleurs éléments. Celal’obligera à présenter uneéquipe composée de rem-plaçants face à l’armadaskikdie qui carbure à fondet qui a les possibilités des’imposer. L’autre affiche àmettre en exergue seracel le devant opposer leMouloudia de Saïda auChabab de Baraki. Aprèsleur première rencontre duplay-off marquée par la vic-to i re des banl ieusardsd’Alger, il faudra s’attendre

à un probable succès duChabab, vu le parcoursdiamétralement opposé deces deux ensembles. Pourla t ro is ième af f iche àsuivre, ce sera celle pro-grammée à Baraki entre leMouloudia d’Oran et leChabab de ChelghoumLaïd. Là, le Chabab, bienqu’ i l soi t euphorique enchampionnat devra seméfier de ce Mouloudia.Quant aux confrontations,certaines ne manquent pasd’intérêt. Aux Issers, le Widad de

Rouiba et la Jeunesse deKabylie s’affronteront etl ’ issue de cette part iesemble indécise même siles Tiz i -Ouzéens ont levent en poupe en cham-pionnat. Par contre, lesgros bras que sont le GSPétroliers et le Chabab deBordj Bou-Arrér id j , lehasard du tirage au sortleur a of fer t des adver-saires assez limités. Pourles Pétroliers, ce sera l’oc-casion de se refaire unesanté et se mettre dubaume au cœur après leurparcours «catastrophique»en championnat.

H. C.

StartVendredi 1er mai 2015A Bordj Bou-Arréridj (15h) : HBC El-Biar-CR El-Harrouch A Bordj Bou Arréridj (16h30) : GS Pétroliers -MB Tadjenanet A Baraki salle Laghouazi (15h) : MC Oran-C Chelghoum LaïdA Baraki salle Laghouazi (16h30) : JS Arzew-CRB Mila A Aïn Benian (15h) : ES Arzew-CRB Bordj-ArréridjA Oued Athmania : (15h) : JSE Skikda-ES Aïn Touta A Oued Sly (15h) : MC Saïda-CRB Baraki Samedi 2 mai 2015Aux Issers (15h) : WO Rouiba-JS Kabylie

BOXE : FIN DE LA WSB-TOUR

Aucun Algérien qualifiéd’office aux JO-2016

C’est la fin de la saison pour la World Series of Boxing(WSB) organisée par l’Aiba à l’intention de ses affiliés enquête de représentativité lors des prochains Jeux olym-piques. Une saison 2015 riche en combats (552 au total)durant les quatorze week-ends retenus pour la tenue dequelque 112 confrontations des boxeurs des pays partici-pants. Au finish, 17 boxeurs (cinq Cubains, trois Russes, 2Irlandais, et un lauréat pour l'Azerbaïdjan, la Croatie,l’Italie, le Kazakhstan, le Maroc, le Mexique et le Porto Ricoont arraché leur billet pour Rio de Janeiro. Ces derniers ontpris part à un minimum de cinq tournois engrangeant unmaximum de points (grâce notamment à des K.-O. Douzeparmi ces boxeurs sont autorisés à prendre part aux cham-pionnats du monde si leurs fédérations les engage à cescompétitions. Ces dernières ont également le droit d’en-voyer un autre boxeur dans la même catégorie de poidsaux championnats précités. Si un second boxeur d’unemême fédération obtient le fameux sésame pour Rio 2016,c’est au Comité olympique national d’en choisir un dans lacatégorie en question, et ce, avant le 4 décembre 2015.L’Algérie avait, pour rappel, engagé l’écurie Algeria

Desert Hawks qui, après quatorze matchs joués, a terminébonne dernière au classement (8 points). En 70 combats,les Algériens n’ont reporté que 18 victoires, soit la plusfaible proportion depuis que l’Algérie participe à la WSB (en2012). Lors de cette première participation, les Algériensont réalisé un taux de 38% (contre 26% cette année). Surle plan individuel, le meilleur des boxeurs algériens a termi-né à la 5e place. En 2012 -2013, Bouloudinat Chouaïb adisputé la finale des super lourds.

M. B.

l Dame Coupe sera de passage ce week-endpour choisir les équipes devant l’accompagnerlors des prochains tours. Pour les deux prochainesjournées, il y aura des compétitions chez les mes-sieurs, les dames et les jeunes. Probablement, deséquipes ténors resteront sur le quai et des«petits» réaliseront l’exploit pour s’intégrerparmi les favoris.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 30 avril 2015 - PAGE15

FOOTBALL

Phot

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À J-2 DE LA FINALE COUPE D’ALGÉRIE RCA-MOB

Le jeu en vaut-il la chandelle ?l A trois jours de la finale histo-

rique de la Coupe d’Algérie qui met-tra aux prises au stade Tchaker deBlida le RC Arbaâ avec le MO Bejaïa,tout semble se préparer dans lesmeilleures conditions pour les deuxfinalistes aussi bien pour les équipesque pour les supporters.

Ainsi, après la polémique sur ladésignation du stade devantaccueillir la finale, les deux équipesont mis en place, chacune, sonplan de travail, afin d’être au top aujour J et ne pas rater le grand ren-dez-vous. En plus des stages pro-grammés par les deux finalistes,les supporters promettent d’être engrand nombre et faire la fête. A voirl’engouement qu’a suscité la tour-née du trophée dans les deuxvilles, Béjaïa et l’Arbaâ, tout porte àcroire que cette finale tant attenduesera une grande fête. La finale amême dépassé son cadre sportif ets’est invitée à l'Assemblée populai-re nationale (APN) où le présidentMohamed-Larbi Ould Khelifa a

tenu à encourager les finalistes aucours d'une cérémonie à laquelleétaient présentes plusieurs person-nalités sportives nationales. Côté

organisation, la Fédération algé-rienne de football et la Wilaya deBlida s’activent pour apporter lesderniers réglages pour la réussite

de l’évènement national. Le reversde la médaille, car il y en a, ce sontles derniers résultats négatifs enre-gistrés par les deux équipes fina-listes en championnat de Ligue 1Mobilis. En fait, le MOB, qui étaiten course pour le titre du cham-pionnat national, a été battu à Tizi-Ouzou alors que le RCA a laissédes plumes sur son propre terrainlors de la 26e journée. La raison :les deux finalistes avaient proba-blement la tête à la finale. Une fina-le historique qu’aucune équipe enprésence ne veut rater. L’enjeu dece rendez-vous a pris le dessus surle championnat. Et là, d’aucuns seposent la question, ne fallait-il paslaisser la f inale de la Couped’Algérie à la fin du championnatcomme ce fut le cas il y a encorequelques années ? Dans ce cas,non seulement chaque équipen’aura la tête qu’à la finale, mais lejeu en vaut la chandelle, comme ditl’adage !

Ahmed Ammour

LES 11 000 PLACES ÉCOULÉES EN UN TEMPS RECORD

Désordre et mauvaise organisation à Béjaïal Une totale cacophonie a été

observée hier au stade de l’Opowlors de la vente des billets pour lafinale de la Coupe d’Algérie.

La très mauvaise organisationn’a pas manqué de susciter unevive colère des fans mobistes quise sont déplacés massivement tôtdans la matinée pour se procurerun ticket d’accès au stade Tchakerde Blida. Payés par l’un des action-naires du club, Farid Zizi, les 11000 billets constituant le quota duMOB pour la finale, sont, commerapporté dans notre édition d’hier,

offerts gratuitement aux fans Vert etNoir. Les responsables du stade del’Opow n’ont visiblement pas mesu-ré «l’ampleur» de l’événement pro-voquant ainsi une totale anarchie àl’occasion de cette distribution debillets, ont dénoncé des supportersmobistes. Même les forces del’ordre déployées au stade se sontretrouvées dépassées par cettemarée humaine. «Les responsablesde l’Opow auraient dû prévoir suffi-samment de guichets pour assurerune distribution dans le calme. Lesquatre guichets mis en place sontinsuffisants au vu de l’importante

foule de fans qui s’est déplacée austade», se sont insurgés de nom-breux fans rencontrés au stade.Certains sont allés jusqu’à dénon-cer «la gratuité des tickets sachantque cette décision allait provoquerun grand désordre», a-t-on soute-nu.

Des tickets proposés au marchénoir à … 9 000 DA

Devant cette zizanie et le totaldésordre ayant régné lors de cettedistribution, de nombreux fansmieux «inspirés», en réussissant às’introduire à l’intérieur du stade et

faire la chaîne plusieurs fois, sesont retrouvés avec un nombreimportant de billets. Il aura falluquelques heures seulement pourécouler les 8 800 tickets destinésaux fans. 1 000 tickets, pour rappel,ont été réservés à la direction,1 000aux ultras et 200 aux supporterschargés de l’organisation et de l’en-cadrement des fans à Blida. A la finde la distribution, les tickets sontensuite proposés à la vente au mar-ché noir par certains individus sansscrupules. Des tickets ont été ven-dus à 6 000 DA, 7 000 DA et même9 000 DA au marché noir, ontconstaté des confrères dans lesalentours du stade.

A. Kersani

USM ALGER

Départaujourd’huipour BamakoEn prévision de son match retour des

8es de finale de la Ligue des championsd’Afrique, l’USM Alger ralliera aujourd’huiBamako (Mali) à bord du vol AH 5320prévu à 18h au départ d’Alger. La délé-gation usmiste forte d’une trentaine depersonnes dont 22 joueurs sera domici-liée dans un grand hôtel à Bamako.Deux séances d’entraînement sont pré-vues à Bamako, vendredi et samedi àl’heure du match dont celle de samedisur le terrain devant accueillir la ren-contre afin de s’acclimater et permettreaux joueurs d’avoir leurs repères. Aumatch aller, l’USMA s’était imposée (2-1)au stade Bologhine ; une courte victoireque les camarades du revenant Nadjidevront défendre sur la pelouse du stadeModibo-Keita de Bamako. Une victoireacquise, faut-il le rappeler, sous lesinsultes des supporters usmistes quiavaient reproché aux joueurs les der-nières contre-performances en cham-pionnat. Toutefois, pour ce match retour,les gars d’Otto Pfister se disent opti-mistes d’autant plus qu’ils joueront àBamako car les équipes de la Guinéereçoivent depuis le début des compé-tions africaines au Mali à cause de l’épi-démie d’Ebola qui sévit dans la région.Et avant de s’envoler pour le Mali,l’USMA s’est préparée au centre sportifde Sidi Moussa qui dispose d’une pelou-se de gazon naturel. Le staff techniquedu club de Soustara s’est dit satisfaitd’avoir récupéré les blessés à savoirBeldjilali, Meziane, et Bouchema.

Belaïli, blessé, de la partieBien avant le départ de la délégation

des Rouge et Noir pour Bamako, YoucefBelaïli a ressenti des douleurs au genoulundi. Le meneur de jeu usmiste ne s’estpas entraîné mardi, mais «cela ne vapas compromettre sa participation aumatch de dimanche prochain contre l'ASKaloum, a indiqué l’USMA sur son siteinternet. Le joueur, nous fait-on savoir,sera prêt pour ce rendez-vous».

Nadji de retourAbsent lors des deux derniers matchs

de la Ligue des champions d’Afrique(retour AS Pikine et aller AS Kaloum) àcause de sa suspension par la CAF pourdeux rencontres fermes, l’attaquantusmiste Rachid Nadji sera de retour cedimanche à la compétition africaine etdevrait retrouver sa place à l’occasion dumatch retour des 8es prévu le 3 maicontre l’AS Kaloum.

Ah. A.

COUPE DE LA CAF : CLUBAFRICAIN-ASO CHLEF,SAMEDI PROCHAIN

À EL-MENZAH

Accès gratuit pourles supporters

chélifiens Les supporters de l 'ASO Chlef

auront droit à un «accès gratuit» le 2mai au stade d'El Menzah à l'occasiondu 8e de finale retour de la Coupe de laCAF face au Club Africain (1-1 à l'aller)a annoncé mercredi la formation tuni-soise, ajoutant qu'un quota de 18 000tickets sera réservé à ses propres sup-porters. «Les billets seront vendus auniveau du Parc A, au prix de 3 dinarstunisiens pour la tribune du virage, 5,10 et 20 DA pour les autres tribunes,suivant leur emplacement», a encoreprécisé le club employeur de l'interna-tional algérien Abdelmoumène Djabou.

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (8es DE FINALE, RETOUR),CE VENDREDI (18H) AU STADE DU 8-MAI-45 :

ES SÉTIF-RAJA DE CASABLANCA

Tout pour la qualificationl Quatre-vingt-dix minutes

séparent l’Entente de Sétif du tourdes poules de la Ligue desChampions d’Afrique. Un succès oumême un nul vierge permettra auchampion d’Afrique en titre depasser ce cap des huitièmes definale.

L'Entente joue donc la qualifica-tion sur un match au stade du 8-Mai-45, mais les Sétifiens devront seméfier de la combativité desMarocains et ne pas leur laisser deliberté pour exploiter des contres.

Tout le problème est là, l’ESS se doitd'enflammer le match mais, enmême temps, ne doit pas offrir d'es-paces aux Rajaouis. Si l'Ententerésout cette équation, elle aura alorsson billet pour la suite de la compéti-tion. Pour ce match retour, l’Ententeaura néanmoins la possibilité deréintégrer bon nombre de sesjoueurs, à l’instar de Ziaya et Gasmi,absents lors du match aller àCasablanca. Concernant le cas dumilieu offensif Dagoulou, sa partici-pation demeure incertaine. Pas tota-lement rétabli de sa blessure, le

Centrafricain sera quand même surla liste des 18. Son absence neconstitue plus un handicap majeurpour l'équipe après que le techniciensétifien, Madoui, ait pu trouver denouveaux éléments de rechange. Ilne fait pas de doute que la présencede Ziaya et Gasmi apportera du sou-tien au milieu de terrain et à l’at-taque. Le résultat du match aller (2-2) ne doit pas faire croire auxSétifiens qu’ils sont déjà qualifiés.Pour assurer et rassurer, ces der-niers devront quand même faire lejeu et marquer des buts. I. S.

JOSÉ ROMAO (ENTRAÎNEURDU RAJA CASABLANCA) :

«Nos chancesrestent intactes»«La rencontre de vendredi

sera très difficile pour nous sur leplan tactique par rapport aumatch de l’aller. A Casablanca,nous avons joué contre une gran-de équipe bien organisée défen-sivement, chose qui lui a permisde fermer le jeu à nos attaquantsqui ont trouvé des difficultés àpercer la défense sétif ienne.Vendredi, les Algériens ne vontpas jouer avec la même manière.Au contraire, ils vont essayerd’évoluer plus offensivement envue de se mettre définitivement àl’abri, chose qui va nous per-mettre de trouver des ouverturesqui seront bien exploitées par nosattaquants. Ce n’est pas chosefacile de battre les Sétifiens surleur terrain, mais je reste confiantqu’ils ne vont pas nous poser desproblèmes en attaque et pourquoipas marquer un but qui vabrouiller toutes les cartes. Jereste confiant quant au résultatde la rencontre et nous allonsnous qualifier.»

Des arbitres tunisiens au siffletLa rencontre de ce soir sera

dirigée par un trio d’arbitres tuni-siens composé de MohamedSaïd Kordi (arbitre central) assis-té d’Anouar Hmila et Faouzi Jridi.Slim Jedidi sera, quant à lui, lequatrième arbitre.

Imed Sellami

MADOUI KHEIREDINE (ENTRAÎNEUR DE L'ESS) :

«Faire honneur au pays et à la ville»l «Ce sera un match très dif-

ficile pour les deux équipes.L’Entente, malgré son résultat àCasablanca, devra jeter toutesses forces dans cette rencontre,notamment en attaque pourpouvoir marquer et gérer notrerencontre.

Le match nul obtenu àCasablanca au match aller nousimpose de jouer avec toutes noscapacités, mais en faisant aussitrès attention aux attaquantsmarocains qui possèdent d’excel-lentes individualités pouvant ren-verser la situation à leur profit.

Dans ce cas, nous devons renfor-cer avant tout la défense et lemilieu de terrain, et compter sur lejeu offensif pour marquer d’autresbuts. Il nous faut impérativementgagner la bataille du milieu pourmieux gérer le match et par là,entrevoir la suite des événementsavec sérénité et confiance. Je suistrès rassuré du retour de certainsde mes joueurs absents lors de ladernière confrontation, malgréleurs petites faiblesses sur le côtéphysique, il n’empêche que leurprésence sera d’un grand apportmoral pour le reste du groupe.Surtout que dans ce genre de ren-

contre nous avons beaucoup plusbesoin de l’expérience. Je souhai-te que mon équipe soit dans sonmeilleur jour lors de cette ren-contre et jouera un match dignede son rang et fera honneur aupays et à la ville de Sétif. La suc-cession des échéances, leurimportance aussi, n’a pas changéd’un iota cette rage de vaincre quine cesse de caractériser chacunede nos sorties depuis un certaintemps. Je suis satisfait de la disci-pline du groupe et de son désirrenouvelé de bien faire, dans cecas, nous ferons tout pour nousqualifier Inchallah».

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 16

STADE OPOW DE BÉJAÏA Jeudi 30 avril à 17h : A l'occasion de la10e édition du Semi-marathon internationalde la ville de Béjaïa, concert de GarageBand. Entrée libre.

SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Jeudi 30 avril à 20h30 : Concert de Yous-ra Ben et de Goya Project, à l’occsion de laJournée internationale du jazz.Jeudi 14 mai à 19h : Dans le cadre du 16e

Festival culturel européen en Algérie,chanson française avec IGIT. Entrée surcarte d'accès. Réservation à l’adresse :[email protected]

SALLE EL MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jeudi 7 mai à 19h30 : Concert du ShuluqEnsemble «Le rêve d’Ibn Hamdis : sons etrythmes de la Méditerranée», avec Caloge-ro Giallanza (flûte), Salim Dada (voix etguitare), Andrea Piccioni (percussions),organisé par l’ONCI, en collaboration avecl’Institut culturel italien d’Alger.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE- BACHTARZI (ALGER)

Jeudi 30 avril à 14h : L’Association le 3e

Millénaire organise un hommage à Moha-med Touri, à l’occasion du 56e anniversairede sa disparition.

MUSÉE NATIONAL DES BEAUX- ARTS(EL-HAMMA, ALGER)Samedi 2 mai à 14h30 : A l’ occasion de laJournée internationale de la libertéd’expression, l’association culturelle«Nawafedh thakafia» organise unhommage aux journalistes palestiniensdétenus dans les prisons israéliennes.Projection du film documentaire palestinienrelatant le parcours du caricaturiste Naji AlAli intitulé Fi hodni Handhala et réalisé parFayek Djerada. Exposition photos sur lasouffrance du peuple palestinien par laphotographe et journaliste Fatma Hamdi.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 30 avril : 4e Salon del’audiovisuel et des métiers du spectacle(Sonim). Hommage à Tahar Hannache(1998- 1972), le doyen du cinéma algérien.Jeudi 30 avril à 16h : Dans le cadre duMois du patrimoine, récital de poésie par un

collectif de poètes.

PALAIS DE LA CULTURE MOHAMED EL-AID AL-KHALIFA DE CONSTANTINE Jusqu’au 30 avril : Semaine culturelle dela Palestine. Expositions de photographie,sculpture et calligraphie.MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOUJusqu’au 3 mai : Journées nationales desensibilisation sous le thème :«Consommons algérien » par la directiondu Commerce de la wilaya de Tizi-Ouzou. Jusqu’au 30 avril : Journées portesouvertes sur l’Ecole régionale des beaux-arts d’Azazga.Samedi 2 mai à 14h : Spectacles desateliers pédagogiques de théâtre de lamaison de la culture Mouloud-Mammeri deTizi-Ouzou.

BIBLIOTHÈQUE COMMUNALE DE LARBAÂ-NATH-IRATHEN(TIZI-0OUZOU) Samedi 2 mai à 14h : L’Emev organise uncafé littéraire et philosophique autour del’ouvrage Mouloud Mammeri ou la collineemblématique de Hend Sadi, universitaire,

écrivain. La rencontre sera suivie d’unevente-dédicace de l’ouvrage.

GALERIE ASSELAH (39, RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 8 mai : Exposition de peinture«Clair-obscur» de Mohammed Klimo Bakli.SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 30 avril à 19h : A l’occasion de laJournée internationale du jazz, concert del’artiste congolais (RDC) Ray Lema. Enpremière partie, concert de Nadjib Gamoura(contrebasse), Arezki Bouzid (saxophone) etNazim Krideche (guitare). Prix du billet : 600DA.- Dans le cadre de la Journée mondiale dela propriété intellectuelle :Vendredi 1er mai à 18h30 : Concerts de ElDey et de Jariste.Samedi 2 mai à 18h30 : Concerts de MinerProd et de Gosto Prod.

COMPLEXE CULTUREL ABDELWAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA) Jusqu’au 30 avril de 8h30 à 18h30 : Dans le cadre de la manifestation

«Constantine, capitale de la culture arabe2015», exposition d’arts plastiques etexposition collective de photos surConstantine avec les artistes SkanderBenmohamed, Djamel Ghazel Hamza, FilaliDjihane Benmaghsoul, Amine Medjoudj etSiham Salhi.

MUSÉE NATIONAL DU BARDO (3, RUEFRANKLIN-ROOSEVELT, ALGER) Jusqu’au 23 mai : Exposition «L’écriture, dessignes aux lettres. Naissance et voyages desécritures».

MUSÉE NATIONAL DE L’ENLUMINURE,DE LA MINIATURE ET DE LACALLIGRAPHIE (PALAIS MUSTAPHA-PACHA, BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 18 mai : Exposition decalligraphie moderne par l’artiste Taïb Laïdi.

GALERIE D’ART SIRIUS (139, BD KRIM-BELKACEM, TÉLEMLY, ALGER)Chaque jour : Exposition collective de peinture par les artistes ValentinaGhanem, Rachid Djemai et Rachid Nacib.

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UN CRIMINEL NOMMÉ ACHIARY D’AMAR BELKHODJA

Le boucher de Guelma suivi à la trace

Cette fois encore, Amar Belkhodja aaccompli un travail sérieux et solide-ment documenté, rendu remar-

quable dans la manière d’éclairer la véri-té historique. Mais pourquoi l’histoirienest-il parti à la poursuite de l’un «des cri-minels de guerre qui peuplent les pagesnoires de la colonisation française depuis1830 jusqu’à 1962» ? D’abord pourentretenir la mémoire algérienne sur lesméfaits du colonialisme, en même tempsque de fournir une autre grille de lectureque celle véhiculée par l’actualité révi-sionniste. En deuxième lieu, il s’agit decombattre les clichés et les images sim-plistes «que nous avons dans l’interpré-tation des faits et des événements del’Histoire». Justement, la mémoire atro-phiée et trahie se nourrit d’idées reçuesou d’idées faites sur mesure. Pour l’his-toirien, le danger est là, bien réel : «Lecantonnement dans ces images dévelop-pe un immobilisme et une sorte de pares-se qui atrophie la capacité de réflexion,

de critique, de questionnement et de dis-cernement. La manipulation et l’instru-mentalisation de l’Histoire aidant, agirontpour camoufler ou travestir la vérité histo-rique.»  Débusquer ce nom de sinistremémoire répond, enfin, au devoir d’«écri-re au lieu de gémir et de verser dans leslamentations stériles et de supplier laFrance officielle à demander pardon àl’Algérie pour ses crimes commis». C’estdans cet esprit que l’auteur a entreprisdes recherches laborieuses sur les mas-sacres de l’Est constantinois. Le résultat,un livre dans lequel il apporte de nou-velles «pièces à conviction» (sic) à ver-ser au dossier. Deux points importantssingularisent la démarche de l’historien,et susceptibles de crever ce qu’il appelle«des

abcès de fixation qui auront tendanceà s’incruster solidement dans la mémoireet la conscience collectives». En premier,c’est cette image figée, fausse, qui donneà croire que «les 45 000 Algériens —

tous âges et tous sexes confondus —furent anéantis en une seule journée,c’est-à-dire le 8 mai 1945». Une contre-vérité historique, répond Amar Belkhodja.«Demblée, rectifie-t-il, il faut affranchir laconscience que le massacre a débuté le8 mai 1945 et va se poursuivre jusqu’aumois de juin et, selon certains écrits, jus-qu’à juillet 1945». Le deuxième point quel’auteur va développer dans son ouvrageest relatif à «une absence de questionne-ment, à savoir pourquoi le drame est tou-jours évoqué à travers les morts, maisjamais par des blessés». La réponse àcette question est très simple, évidentemême : c’est parce que «les massacresde mai et juin 1945 s’identifient à unevéritable opération génocidaire décidéemanu-militari sur un espace déterminé etlimité par des circonstances très particu-lières».

En d’autres termes, «que l’arméefrançaise, exécutant les ordres du généralde Gaulle, ait décidé qu’il n’y ait pas deblessés et uniquement des morts parmiles Algériens, cela dénote amplement ducomportement délibéré et prémédité desauteurs des sinistres exploits et de laconduite des tueries par un criminel desinistre mémoire : André Achiary».

Tout en se lançant sur les traces ducriminel Achiary, Amar Belkhodja revient,dans le détail, sur cette page noire ducolonialisme. Il reconstitue les faits,après enquête, en se basant sur desdocuments écrits, des annales, desarticles de presse de l’époque, des tra-vaux de recherche, des témoignages,des faits datés, des ouvrages d’histo-riens... Surtout, il confronte les diffé-rentes sources pour que la reconstitutionhistorique soit aussi fidèle que précise.Par exemple les divergences et lescontradictions sur la durée, l’ampleur etle bilan exact du massacre. Retour aussisur les émeutes et les attaques de colons(jusqu’au 11 mai 1945, il y a eu 102 mortsparmi les Français d’Algérie), sur la pre-mière apparition du slogan «La valise oule cercueil» (à Sétif), sur la commissiond’enquête dite «Tubert» et dont le géné-ral de Gaulle avait ordonné la suspen-sion, etc. Et l’auteur de relever que «lacommission Tubert eut quant même letemps de consigner quelques actes d’ac-cusation qui désignent le sous-préfetAndré Achiary (sans le nommer expres-sément) comme étant l’auteur d’assassi-nats les plus odieux, sans que destroubles aient été signalés dans la villede Guelma».

Ah ! le fameux «boucher de Guelma»(sic). Portrait de cet individu peu recom-mandable : «D’origine basque, AndréAchiary est né à Tarbes le 10 juillet 1909.Enfant, il séjournera en Kabylie, puis àAlger, comme étudiant.

Un séjour profitable au plan linguis-

tique puisqu’il apprendra à parler enkabyle et en arabe (...). En 1940, il rejointla résistance française après avoir servisous le régime de Vichy en faisant lachasse aux communiste (...). Personna-ge obscur, ambitieux et opportuniste,Achiary a été mêlé dans l’affaire de l’as-sassinat de l’amiral Darlan en décembre1942 (...). Mais c’est sur recommanda-tion de son patron Jacques Soustelle(directeur des services spéciaux à Paris),qu’André Achiary, à 36 ans, est nommé le21 mars 1945 en qualité de sous-préfetde Guelma, à moins de deux mois dudrame qui frappera la ville de Fatma-Zohra Reggui et la paysannerie de toutela région». Procédant par recoupementet citant des auteurs d’ouvrages docu-mentés, Amar Belkhodja retrace alors leparcours sanglant de celui «qui s’estempressé dès le 8 mai 1945 d’organiseret d’armer une milice qui va se lanceraussitôt pendant des journées entièresdans ‘’une grande chasse à l’Arabe’’ etcommettre, aux côtés de l’armée françai-se, les crimes les plus abominables àl’encontre de populations désarmées,c’est-à-dire sans avoir eu la moindre pos-sibilité de se défendre». Parmi lesexploits macabres figurant à son palma-rès : «Le 9 mai, il fit arrêter les neufmembres de la section AML (Amis dumanifeste de la liberté). Ils sont exécutésle lendemain» ; «Fatma-Zohra Reggui,âgée de 30 ans, connue pour sa doubleculture, subit les pires affronts pendantsa détention à Guelma. Elle est torturéeà mort par les miliciens (...), avant d’êtrefusillée par la milice d’Achiary le 17 mai»; après le 9 mai, «les assassinats collec-tifs vont se multiplier en série, sans ins-truction légale, sans procès. C’est parcamions entiers que les malheureux pri-sonniers étaient extraits de leurs lieux dedétention, emmenés aux extrémités de laville et mitraillés lâchement» ; «la terre etles fosses communes n’ayant pu englou-tir les centaines de cadavres, les mili-ciens vont recourir aux fours à chauxpour faire disparaître rapidement descorps sans vie trop encombrants»...Sans compter le pillage, les razzias :«Jusqu’au 26 juin 1945, les milicienspeuplent encore effroyablement le pay-sage, non satisfaits d’avoir rasé et exter-miné les paysans sans armes pour lesdépouiller ensuite comme ces sinistrescharognards, détrousseurs decadavres.» Le racisme, la haine del’autre expliquent aussi pour beaucoup

de tels comportements barbares. Pour-suivant son enquête remarquablementdocumentée, Amar Belkhodja revient surles noms d’autres criminels, qui, commeAchiary, ont été responsables des mas-sacres. A commencer par les membresde la cour martiale, «très active dans lesmises à mort» et que présidait le sous-préfet de Guelma. Ou encore André Les-trade-Carbonnel, préfet de Constantine,«chef hiérarchique du sous-préfet deGuelma qui, non seulement apporte lesoutien à toutes les morbides initiativesd’Achiary mais l’encourage à aller plusloin dans la besogne». Le commissaireJean-Marie Tocquard était, lui, le brasdroit d’Achiary et faisait preuve d’un rareexcès de zèle dans les exécutions. Sonsemblable, «le commissaire Tort de Sétifest certainement fait de la même pâte».L’auteur juge bon de rappeler que, «jus-qu’en 1954, la presse nationaliste necessa de dénoncer les miliciens assas-sins en réclamant qu’ils soient jugés etcondamnés». En vain. Pour en savoirplus sur l’identité de ces criminels, ilrecommande la lecture de deux témoi-gnages : «Celui d’Abdelkader Safir,reproduit intégralement en première par-tie de cette compilation et qui n’a jamaisfait l’objet d’une publication. Le secondc’est l’ouvrage de Marcel Reggui (Lesmassacres de Guelma) publié tardive-ment La Découverte, Paris 2006, ndlr)mais qui demeure aujourd’hui une pièceà conviction accablante.» Amar Belkhod-ja ne perd pas Achiary de vue. Avant des’intéresser à l’itinéraire du criminel après1945, il enchaîne avec une pertinenteanalyse sur les émeutes de Sétif, Kherra-ta et Guelma. Une belle leçon d’histoire,notamment sur la dynamique insurrec-tionnelle, les querelles au sein du mouve-ment nationaliste et les enseignements àtirer de la tragédie. Et revoici Achiary,parfait intrigant et toujours égal à lui-même : il quitte Guelma le 23 mars 1946,rejoint l’organisation criminelle la Mainrouge, reçoit la Légion d’honneur, organi-se l’attentat à la bombe en août 1956 à larue de Thèbes, et est l’un des fondateursde l’OAS... «André Achiary qui a toujoursvécu à contre-courant de l’Histoire meurtà Madrid d’un cancer en novembre 1983.L’Histoire a rendu son verdict et consacrala fin des illusions. Une bien triste fin pourun triste individu», conclut Amar Belkhod-ja en guise d’épitaphe. Dans la partie«Annexes» de l’ouvrage, le lecteur pour-ra prendre connaissance de tous les pré-cieux documents (souvent de premièremain) que l’historien a patiemment col-lectés et rassemblés, qui ont valeur depreuve ou de témoignage : listes nomina-tives de disparus, articles de presse,reportage complet d’Abdelkader Safir surle 8 mai 1945, le 8 mai 1945 dans lapresse nationaliste, les écrits de FerhatAbbas, le 8 mai 1945 dans la pressealgérienne, sans oublier les référencesbibliographiques et autres sources docu-mentaires qui ont inspiré et guidé l’auteurdans son travail.

Hocine Tamou

Amar Belkhodja, Guelma 45, uncriminel nommé Achiary, El KalimaEditions, Alger 2013, 274 pages.

Que sera le monde sans (des) informations ? L'écrivain et scénariste bri-tannique Jesse Armstrong était un accro à l'info. Un beau jour, il décide dese fixer un défi : pas d'info pendant un mois. Sur le site du Guardian, il araconté ce qu’il appelle son expérience de «désintoxication». Au début,c’était difficile : «Quand j'ai commencé mon sevrage, les repères de ma jour-née ont disparu. Si je n'écoutais pas World at One, pourquoi prendre mapause déjeuner à 13h ? […] Sans aucun site d'info à aller regarder, me voilàperdu pendant mes pauses.»Il commence alors à ressentir un appétit dévorant pour les infos qu'il a

laissées en suspens. «Me voilà plein de curiosité et de peur de raterquelque chose.» Les jours passent et Armstrong commence à changer : «Je me sens

légèrement plus joyeux, plus léger. Le matin, je regarde mes mails, et unefois que c'est fait, je n'ai pas d'actu à aller lire. Pas de débat avec moi-même sur Charlie Hebdo. […] Pas de tentative de mettre les événementsen perspective, ou de formuler une théorie sur le libéralisme.»Cette liberté a-t-elle un coût ? s'interroge Jesse Armstrong. «Est-ce

grave que je ne sache pas ce qui se passe en Syrie ? Même si je suisimpuissant, j'ai la sensation que la culpabilité est importante. C'est notretribut de nous sentir coupable face à tout cela.»Jesse Armstrong décrit aussi sa sensation de manque. S’il n'a aucun mal

à renoncer à Twitter, les journaux du week-end, en revanche, sont ceux qu'ilregrette le plus. Il raconte sa panique lorsqu'il entend un collègue évoquer«un scandale HSBC» et qu'il redoute de perdre sa maison.

Avec le temps, il commence à apprécier de ne pas être au courant dece qui se passe : «C'est sans doute important que quelqu'un soit au cou-rant de tout ce qui se passe d'horrible dans le monde. Mais faut-il que cesoit moi ? Je me suis construit mes petites opinions au fil du temps, et j'aidu mal à imaginer qu'une info puisse réellement m'influencer. L'info n'estplus qu'un grand système qui me permet de me conforter dans mes préju-gés sur le monde.»Sa conclusion : «Ce que nous lisons ou regardons est un reflet de ce quinous intéresse et de ce que nous sommes.»

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Cure de jouvence Par Kader Bakou

Dans cet ouvrage, le passionné d’histoire de son payss’est lancé sur les traces d’André Achiary, «un nom deve-nu tristement célèbre dans les massacres commis en mai

et juin 1945 à Guelma».

En librairie

Vente-dédicaceM. Omar Touati procédera

à la vente-dédicace de son livreChroniques bônoises le samedi

2 mai à 14 h, à la Librairie du Tiers-Monde,

place Émir-Abdelkader, Alger.Le public est cordialement invité.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 17

[email protected]

Charlotte à l'ananas

1 petite boîte d'ananas au jus, 1 paquet deboudoirs, 2 sachets de flan à la vanille,

1 l de lait demi-écrémé

Faites chauffer le lait, ajoutez les sachets deflan à la vanille. Disposez dans un moule àcharlotte les tranches d'ananas, puis par-dessus les boudoirs, faites environ 2 rangées,puis versez la préparation au flan dessus defaçon à recouvrir tous les boudoirs. Laissezrefroidir et mettez au frigo au moins 2h. Aumoment de servir, démoulez le gâteau.

Utilisez des crèmes à composition équilibréeLes pertes en eau sont permanentes, la peau a donc besoind'être hydratée au quotidien (matin et soir). Certaines optentpour des gels ou des émulsions très fluides tandis que d'autrespréfèrent appliquer une huile. Entre ces deux extrêmes, il estpréférable d'employer des crèmes à la composition équilibrée,apportant à la fois des agents hydratants gras et non gras,filmogènes et humectants comme les émulsions «eau dans huile».

Hydratationde la peau

Videz régulièrement le grille-pain

Les miettes qui tombent au fond del’appareil peuvent, en s’accumulant,endommager les résistances ou lemécanisme d’éjection, mais aussis’enflammer. Par précaution, et pour éviter un début

d’incendie, ne le posez pas près d’unefenêtre à rideaux. Branchez les machines séparément

Déterminez vos besoins en fonction dunombre de machines. Chaque machine doitavoir sa propre prise de terre, et chaqueprise doit être reliée au tableau électriquepour être protégée individuellement. Nebranchez pas plusieurs machines sur lamême prise et bannissez définitivement lesmultiprises ou les rallonges électriques,pour ne pas avoir à brancher et débranchersans cesse les petits appareils (cafetières,presse-agrumes, mixeur, etc.). Ayez les bons réflexes Si l’huile s’enflamme dans la poêle, netentez pas d’éteindre le feu avec de l’eau.Etouffez les flammes à l’aide d’uncouvercle ou encore d’un linge humide.

Une cuisine en toute sécurité :prévenir les incendies

Olives farcies à la viande

300 g de viande d’agneau, 200 g de viande hachée, 250 g de grosses olives vertes dénoyautées, 2 c. à s.

d'huile, 1 oignon, sel, poivre noir, cannelle, 1 œuf, citron

Faire revenir la viande avec l'huile et l'oignon émincé. Ajouterles épices, couvrir d'eau et laisser cuire. Faire bouillir 2 foisles olives 5 min dans de l'eau bouillante. Ajouter à la viandehachée un œuf, le sel, le poivre, la cannelle et le persil haché.Bien égoutter les olives et les farcir de viande hachée, puisles mettre dans la sauce avec la viande jusqu'à ce que celle-ci cuise.

Grâce à unpetitpeigne, onobtient unmaquillagebeaucoupplus légeret plus finavec unefrange decils moinschargée en

mascara. Cela permet aussi d’utiliser son mascarajusqu'au bout puisque, au fur et à mesure qu’il vieillit —au-delà de deux mois environ —, il a tendance à s’épaissiret à trop charger les cils.

BON À SAVOIRLes cils.. .

Femme et

calciumUne femmeménopausée depuispeu de temps peut seprémunir en : - suivant un traitementhormonal desubstitution à based'œstrogènes. Ils'avère très efficacepour limiter la perteosseuse engendréepar un arrêt deproduction naturelled'œstrogènes. Enabsence detraitement, la perteosseuse est trèsimportante, - pratiquant uneactivité physiquerégulièrement. Marcheen plein air,promenades... rien detel pour bénéficier del'effet combiné del'exercice physique et

de l'ensoleillement. Ilconstitue une sourcede vitamine Dnécessaire àl'absorption ducalcium dansl'organisme ;- consommant ducalcium à raison de1 200 mg par jourpour les femmesménopausées soustraitement hormonal et1 500 mg par jourpour les femmesménopausées nesuivant aucuntraitement. Il estconseillé, après 50ans, de consommerau minimum chaquejour 1 litre de lait oul'équivalent enproduits laitiers.

Quelles sont les solutionspour stopper la mauvaisehaleine ?Beaucoup de personnes seplaignent d’avoir mauvaisehaleine. Les causes peuventêtre multiples : caries,gencives, problèmes dedigestion… La bouche contientdes millions de bactéries qu’ilfaut éliminer pour retrouver unebonne haleine.

10 astuces de grand-mère pourgarder une haleine fraîcheSe brosser les dents après chaquerepasPour combattre les germesprésents dans la bouche, il estimportant de se brosser lesdents. A faire après chaquerepas si possible, pour éliminerles résidus d’aliments coincésentre les dents qui sontresponsables de la mauvaisehaleine.

Nettoyer sa langueOn l’oublie souvent, mais lalangue aussi contient desbactéries ! Brossez-vousdélicatement la surfacerugueuse de la langue pourvous débarrasser des cellulesmortes. Utilisez votre brosse àdents.Boire beaucoupIl est important de boirechaque jour au moins 1,5 litred’eau pour lutter contre lamauvaise haleine. S’hydraterest indispensable pour garderune haleine fraîche. Parexemple, la mauvaise haleinedu matin est due à un manqued’hydratation.Faire régulièrement des bains deboucheLes bains de bouche sont

efficaces pour réduire lamauvaise haleine et combattreles bactéries. Faites des bainsde bouche naturels, plusieursfois par jour si nécessaire :bain de bouche au bicarbonatede soude, bain de bouche auxclous de girofle…Utiliser du fil dentaire, qui estutile aussi.Le citronCet antiseptique natureléliminera les bactéries de votrebouche. Croquer un citron ouboire son jus vous aidera àvous débarrasser de lamauvaise haleine.

Le persilMâcher du persil après chaquerepas rafraîchit l’haleine !Surtout si vous avezconsommé de l’ail avant…Cependant, vous aurezcertainement du persil coincéentre les dents !

Autre alternative : se rincer la bouche avec uneinfusion de persil :1- Portez un grand verre d’eauà ébullition dans unecasserole.2- Mettez-y 3 brins de persil, 3

clous de girofle et une pincéede cannelle.3- Filtrez et rincez-vous labouche avec l’eau.

Mordre un clou de girofleLe clou de girofle est excellentpour vous donner une bonnehaleine. Vous pouvez mordillerun clou de girofle en fin derepas.

La mentheFinir le repas avec une tisaneou un thé à la menthe vousaidera à garder une haleinefraîche.

Le bâton de cannelleLa cannelle a des propriétésnaturelles pour stopper lamauvaise haleine. Sucer unbâton de cannelle pour avoirune bonne haleine.

Les conseils de nos grands-mèresÉviter l’excès de tabac et unealimentation trop epicée quisont souvent la cause d’unemauvaise haleine.

Note : clin d'œil à une fidèlelectrice. loool

Mauvaise haleine : 10 astuces naturelles

Phot

os :

DR

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 19

Picotement----------------

Fête

Vague----------------

Périsses

Drame----------------Enleva----------------Impôt

Décora----------------

CorbeilleTellure----------------Mesure----------------Blocage

Possessif----------------Pense----------------Balancer

Dans letrain----------------Grecque----------------OsmiumHabitant----------------Nobélium----------------Parti

Gros titre----------------Fer----------------Issus

Saison----------------Traînes----------------Formed’êtreInterjection----------------

Fruits

Poisson----------------Saintespagnol----------------Tester

Sombre----------------Terre----------------Dans le solAttendes

----------------Grasses

Fou----------------

EculaAseptisées----------------Feuilletons----------------Eteintes

Latine----------------Plantes----------------RevenuEtain (inv)

----------------Ane

Roche----------------Gravir----------------PlanteTerres

----------------Gorge

Spécimen----------------Sauter----------------RattachéeClair

----------------Offert

Surveiller----------------

Saints

Possessif----------------Entrée deRome----------------Note (inv)Queue de

souris----------------

QG

Eprouver----------------Apprécier----------------GâteauxIsolées

----------------Sages

Islamisteafghan

----------------Plaisanteries

Etapes----------------

TernesDélit

----------------Capitale

Illégalité----------------Possédait

A l’avance----------------

Fin deverbe

Amuser----------------

Miser

Pourl’absence

----------------Amples

Réunion----------------Magistrats

Distance----------------

EspècesFeinte

----------------Mammifère

Règles----------------

EspaceMéchantes----------------Politesses

Fleur----------------

FriséePochettes

----------------Rejetés

Erbium----------------Additionne

AchevéesComédienalgérien

----------------Grade

Apprendre----------------

OsPareil

Hurle----------------Un à Berlin

Amadouer----------------Rechigner

Arrivées----------------

Vantée

Foot à Lyon----------------

FleuveAttacher

Poisson----------------Extraterrestre

Fin desoirée

----------------Lithium

Humides----------------

MonnaieMer (dés)

----------------Choisir

Ville----------------

Escalada

Arbres----------------Périmètre----------------SacréDans lafinesse

----------------Prix

Touches----------------Touffues----------------EvoqueObéissance----------------

DiplômeValoir

----------------Jeu

Oses----------------Ennuyeux

A point----------------

Situé

Fleuve----------------Possessif

Iridium----------------

Mer (ph)Dissimuler

----------------Sucer (ph)

Acérées----------------

Sodium

Convoquée----------------

PalperSaveurs

----------------Nickel

Instrument----------------

Fatigué

Le Soird’Algérie Publicité Jeudi 30 avril 2015 - PAGE 20

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Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDA-TEURS :

Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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ANNIVERSAIRE

Anep n°321 789 - Le Soir d’Algérie du 30/04/2015

L’Entreprise Portuaire de Béjaïa informe l’ensemble des soumissionnairesintéressés par l’avis d’appel d’offres national et international restreintn°03/DG/2015, ayant pour projet la réhabilitation des postes 1, 2 et 3 du portpétrolier de Béjaïa, que la date limite de remise des offres prévue initiale-ment pour le 30 avril 2015, est prorogée au 20 mai 2015 à 13h30.

L’ouverture des plis se fera en séance publique le même jour à 13h30 ausiège de l’Entreprise Portuaire de Béjaïa sise 13, avenue des Frères Amrani,Béjaïa.

AVIS DE PROROGATION DE DELAIAVIS DE PROROGATION DE DELAIRELATIF AU 2RELATIF AU 2ÈMEÈME AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL

ET INTERNATIONAL RESTREINT N°03/DG/2015ET INTERNATIONAL RESTREINT N°03/DG/2015

Anep n°321 762 - Le Soir d’Algérie du 30/04/2015

Le président-directeur général, les membres du conseild’administration, le comité de participation et l’ensemble dupersonnel de la CNEP-Banque, très attristés par le décès dela mère de

Mlle Smara Habibaemployée à la CNEP-Banque

lui présentent ainsi qu’à sa famille leurs sincères condo-léances et les assurent en cette douloureuse circonstance deleur profonde compassion.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte SaSainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

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maladie digestive très grave et invalidante, totale et définitive, tumeur de rectum à 4 cm de la M.A.classé T3, ayant subi 5 interventions sans succès, cloué au lit depuis 2010, demande à toute âme

charitable de l’aider pour l’achat de couches adultes et lingettes à vie. Tél.: 0556 44 26 93

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pouvant lui venir en aide. Sa fille cadette — universitaire — a perdu un œil à l’âge de 3 ans et,adulte, son état n’a cessé de s’aggraver, seule une intervention en Tunisie pour un implant

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REMERCIEMENTS––––––––––––––––––––Une vie professionnelle s’achève,

après de bons et loyaux services qui luiont valu d’innombrables amitiés et de lareconnaissance.Ainsi, notre très cher époux, père et

grand-pèreOUYED FERHAT

est désormais en retraite.Sa femme, ses enfants Hamid et

Salem, sa fille, et ses petits-enfants, trèsfiers de lui, lui souhaitent de beauxjours auprès d’eux et une retraite pai-sible à la mesure de tout ce qu’il a faitpour nous tous.On t’aime, cher père.

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DÉCÈS––––––––––––––––––––Les familles Yermèche et Bersi

d’Agraradj (Aghribs) ont la douleur defaire part du décès de leur chère et regret-tée

Mme Vve Yermèche El Hadj Amarnée Bersi dite Fatima L’Hocine

ancienne moudjahidasurvenu à l’âge de 89 ans.

L’enterrement a eu lieu le lundi27 avril 2015 à 12h30 au cimetièred’Agouni-Ghezifène (Agraradj). A Dieunous appartenons, à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Cela fait déjà une

année depuis quenous a quittés notrecher et regretté Aggar Mohamed

Amezianelaissant derrière lui unvide que nul ni per-sonne ne pourra combler.

En cette douloureuse circonstance, sesparents, ses frères et sa sœur ainsi que lesamis et les proches demandent à tousceux qui l'ont connu et aimé d'avoir unepieuse pensée à sa mémoire et que Dieule Tout-Puissant l’accueille en Son VasteParadis.

Repose en paix, cher fils et frère.Nous ne t'oublierons jamais.A Dieu nous appartenons et a lui nous

retournons.Ta famille.

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NECROLOGIE

SECOND APPEL AUX DONATEURSSECOND APPEL AUX DONATEURS

Je lance encore une fois un S.O.S. de détresse aux bienfai-teurs pour m’aider à transférer ma mère en France qui est attein-te d’un cancer du foie avec métastase.

Elle ne peut guérir qu’avec la nouvelle technologie de radiolo-gie interventionnelle.

Son état est très critique et chaque jour qui passe est un jourde moins dans sa vie.

J’ai l’espoir que vous comprendriez mon désarroi à l’idée deperdre un être cher et que vous seriez nombreux à contribuer àlui rendre la santé. Merci d’avance.

Nous mettons à votre disposition : documents médicaux,accord et facture pro forma de l’hôpital.

M. BELKACEMI MASSINISSA, étudiant N° Tél. : 0561-53-01-20

Mon premier contact avec Bônedate exactement de soixanteannées ! C'était un passage furtif

à travers deux quartiers coloniaux et jen'en garde qu'un vague souvenir :odeurs de roses, de viennoiseries, deparfums capiteux traînant dans le silla-ge de ces dames en tailleurs stricts, sor-ties tout droit des pages mode deFemme d'Aujourd'hui. J'avais cinq anset je ne comprenais rien à ce voyage quise terminera à l'aéroport des Salines.Auparavant, mon père largua sa 203familiale chez un garagiste et, en m'éloi-gnant de cette grosse vitrine qui laissaitvoir les belles formes de la bagnole demon enfance, j'eus un pincement aucœur et, même, quelques larmes. Cette203 nous emmenait souvent à la fermedu Vieux, à travers la piste rocailleusede Madaure. Elle faisait partie de notrefamille. De couleur bleu ciel, elle étaitnotre coqueluche : nous la lavions avecsoin, l'asticotions délicatement, la dor-lotions. Et voilà que nous la laissons, aufond d'un garage, dans cette ville incon-nue et grouillante de monde.Sur la route, en venant de

M'daourouch, nous croisâmes unimmense barrage militaire à la sortie deDuvivier ( actuellement Bouchegouf).Quelques dizaines de mètres plus loin,un train minéralier dont les wagons,écrabouillés, gisaient de part et d'autrede la voie ferrée, venait de subir l'at-taque des moudjahidine. Nous ralentis-sons et j'entends mon père murmurer :«Bien fait ! Bien fait !» Un wagon avaitmême atteint les eaux de la Seybousequi coulait, majestueuse, plus bas. LaRévolution datait d'une année et celaavait chamboulé notre vie. Jusque-là,mon père menait une vie paisible. Hérosde la Première Guerre mondiale, il étaitconsidéré comme un notable de la com-mune mixte de Sédrata. Les 14 juillet, ilsortait sa Légion d'Honneur et toutesses médailles militaires pour le défilélocal. Il activait également au sein d'unparti nationaliste et les jours de voteétaient une angoisse pour toute la famil-le car il tombait malade inévitablement,ne pouvant supporter la terrible pres-sion qui s'installait dans le village. Lesluttes politiques chevauchaient sur lesrivalités tribales. Mais cette année-là,comme si quelque chose dans l'air

annonçait déjà le grand événement his-torique de Novembre, mon père ne serendit pas au défilé du 14 Juillet et je luien voulus car j'avais un faible pour lespetits gâteaux servis à l'occasion. Et puis, ce fut le déluge de feu !

Comme notre maison se trouvait en basde la cité, juste devant le terre-plein deschemins de fer, bien en face du djebelBoussessou, nous étions en premièreligne des tirs de mortiers lancés par lesrésistants. Certes, ces derniers ajus-taient leurs salves, visant la caserne quise trouvait plus haut, mais ces véri-tables bombardements, qui avaient lieusurtout la nuit, nous terrorisaient car ilspassaient à quelques mètres de notretoiture. Ma pauvre mère ne pensait qu'ànous sauver. Une fois, elle nous enve-loppa dans un grand matelas où nousfaillîmes... suffoquer.Mon père, âgé de 56 ans lors du

déclenchement de la Révolution, souf-frait de maladies pulmonaires chro-niques et je ne le voyais que rarement,quand il pouvait enfin quitter ces sana-toriums qui étaient devenus sa secondemaison. Certes, il était dans l'incapacitéde rejoindre le maquis, mais il fit jouerson autorité morale de chef de tribupour encourager les jeunes de sa famil-le à le faire. Bientôt, les cousins âgés de15 ans et plus furent rares à la maison. Quelques jours avant le voyage vers

Bône, et dans une atmosphère de plusen plus tendue, marquée par des atten-tats presque quotidiens et une férocerépression, nous reçûmes la visite dequelques soldats, encadrés par un capi-taine haineux qui maltraita mon père.Une fouille minutieuse fut opérée et,lorsqu'il tomba sur mon pistolet depacotille, un jouet en acier qu'on pou-vait prendre facilement pour un vrairevolver, le capitaine se déchaîna surmon père. Voir ce papa humilié de lasorte me marquera toute ma vie. Était-ce cette goutte qui a fait déborder levase et incité mon père à quitter leslieux ? Officiellement, j'appris que cevoyage vers Lyon, via Bône, devait meconduire chez un grand professeur enophtalmologie. Et nous voilà à l'aéro-port des Salines. L'avion me paraissaiténorme. Je n'en ai jamais vu aupara-vant. Les hélicoptères qui tournoyaientdans les cieux de mon village avaientcertes une taille impressionnante, maislà, devant moi, l'aéronef qui allait noustransporter jusqu'à Lyon me paraissait

d'une taille gigantesque. Une fois dansles cieux, le Vieux m'invita à contemplerles dernières langues de terre submer-gées par le bleu de l'océan. Les réac-teurs tournaient dans un ciel limpide.La ville française ressemblait à celle

que nous venions de quitter, mais enplus grand. Il y avait même un coursombragé comme celui de Bône. Mais lespigeons me boudaient. Ma main tendueet remplie de mie de pain restera videalors que celle de mon père accueillaitune multitude de volatiles se disputantjoyeusement la nourriture qui s'y trou-vait. Mais Lyon ne fut qu'une simplepause. Nous devions y passer la nuitmais un agent de l'hôtel où nouséchouâmes eut un comportement scan-daleux qui provoqua l'ire de mon pèrequi jura de quitter la cité sur-le-champ.J'ai oublié de vous dire que le Vieux por-tait en tout temps et en tout lieu sa gan-doura immaculée au-dessus d'un costu-me dernier cri. Sa tête était couverted'un «guennour» jaune or qu'il portaithaut. A sa vue, le réceptionniste se per-mit quelques réflexions racistes quifirent sortir mon père de ses gonds. Jele vis alors tirer de sa poche toutes sesmédailles. A la vue de l'une d'entre elles,signifiant que ce bougnoul étaitChevalier de la Légion d'honneur, legars blêmit. Mon père fit ramener lesvalises et prononça cette phrase quirésonne encore dans ma tête : «C'étaitbien la peine de me battre pour votrepays ! C'était bien la peine de risquerma vie pour sauver un soldat français,étendu dans la neige, sous le feu nourrides Allemands. Viens mon fils, tu as lapreuve que ce pays n'est pas le nôtre !Mais nous n'en avons plus pour long-temps...»Un autorail nous déposa à Vichy et la

petite gare romantique me rappela cellede mon patelin, là-bas derrière la mer etles montagnes. Que faisait ma mère ?Mes sœurs ? Mon frère ? Les balles tra-çantes se sont-elles arrêtées et la nuit a-t-elle retrouvé son calme ? Un couple devieillards, proprios d'un hôtel sans étoi-le mais au charme intact, nous atten-dait. On me présenta Jocelyne ouCécile, qu'en sais-je aujourd'hui, unpetit bout de beauté et d'innocence. Elleavait cinq ans comme moi. Elle me don-nera son vélo, ses jouets et son amourde bébé. Tiens, il n'y a pas que desréceptionnistes racistes dans ce pays !Je jouais. Je planais. J'avais oublié le

bled. Mon père sirotait tranquillementson anisette. Il me forçait à boire del'eau de Vichy, directement à la source.Je n'aimais pas. Je préférais le Coca-Cola. Au dîner, une frite fila de ma four-chette. Je me baissais pour la ramasser.Une gifle me fit revenir en arrière. Jepleurais en silence. Je voulais dire àmon père que je n'avais pas l'intentionde manger cette frite, que j'allais ladéposer sur la table. Bien sûr, si c'étaitdu pain, je l'aurais embrassé et porté àmon front. A la manière de chez nous.Mais cette frite ne pouvait rester parterre. «Si, me dit mon père, il fallait lalaisser là où elle est !»La cure, imprévue, remit d'aplomb

mon père. Son visage, généralementpâlot, se colora et une certaine joie devivre se lisait sur ses traits. Il medemanda pardon pour la gifle. J'avaisoublié mais, depuis, je ne ramasse plusles aliments qui tombent. Un coup de fil du bled à la cabine de

l'hôtel. Non ! Nous n'avons pas vu lesnouvelles ? Les frontières du pays vien-nent d'être fermées. Où aller ? Lesvacances ont toujours une fin. Mon pèreopta pour la Tunisie. Un autre avion. Unautre aéroport. Quelques nuits dans unhôtel tunisien. Puis, Korbous, une autrestation thermale ! Décidément ! Un autrehôtel et la certitude que notre vie avaitbasculé. Les jours et les semaines traî-nent dans la nonchalance des plagesbaignées par un soleil excessif. Levoyage tunisien va durer sept années.

M. F.(A suivre)

Bône, ma maladie(1)PANORAMAPANORAMA

Par Maâmar [email protected]

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Intenses préparatifs de la saison estivale. Six…

… Terroristes abattus à Azazga !

Eh non, Tata ! Pas comme ça ! Tu aurais pu prévenir plustôt. Une sorte de préavis. Tu crois que c’est facile, justese pointer et d’exiger de Abdekka qu’il vire les ministresvéreux du gouvernement ? Bien sûr que non ! D’abordd’un point de vue strictement logique, je te fais remar-quer que c’est comme si tu demandais à Al Capone d’em-prisonner Lucky Luciano ! Génériquement, c’est impos-sible. Et puis maintenant, d’un point de vue pratique,avec toute sa bonne volonté, même s’il t’écoute généra-lement avec beaucoup d’intérêt et d’indulgence, mêmes’il dispose de moyens colossaux, tu crois sincèrementque le Raïs adoré peut, d’un coup, sur un claquement dedoigts, virer en bloc les ministres ripoux de l’exécutif ?Non, Tata, non ! Prends, à titre d’exemple, le nombre defourgons cellulaires qu’il faudrait pour une telle opéra-tion. On a beau être le châtelain, diriger le Palais, on nepeut cependant pas réunir en aussi peu de temps autantde fourgons. Et là, je ne parle que des fourgons cellu-laires. N’oublie pas, ma Tata adorée, qu’il faut autantsinon plus de fourgons normaux, basiques pour embar-quer les matériels et matériaux suspects saisis dans les

bureaux de ces ministres. On aura beau faire appel auconcours des concessionnaires spécialisés dans lesvéhicules utilitaires, les mettre tous à contribution, nousn’arriverons jamais à rassembler le nombre suffisant devéhicules de transbordement des preuves et objetsattestant des délits. Ya Sidi, plutôt Ya Sayidati, suppo-sons que le Palais réussisse malgré tout la prouesse dese dégoter tous les camions qu’il faut, as-tu pensé aux …chauffeurs ? Aux déménageurs ? Aux personnels divers,entre agents d’exécution, d’escorte et d’accompagne-ment de ces convois exceptionnels, lesquels, comme tudois t’en douter au moins un peu, vont serpenter sur desdizaines – que dis-je ? — des centaines de kilomètres ?Le plus ambitieux des programmes de recrutement et definancement, les agences d’emploi, les Ansej et les Que-sais-je n’y pourvoiraient pas en aussi peu de temps.Non ! Fallait réfléchir un peu plus avant de balancer enpublic ton idée, ma Tata ! Je ne dis pas qu’elle n’est pasbonne, qu’elle n’est pas généreuse et qu’elle pourrait nepas plaire à Al Capone. Je dis juste qu’elle est irréali-sable. Sauf à en confier la réalisation à Coppola. Mais si! Tu sais bien ma Tata, le mec qui a fait Le Parrain. Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Al Capone, Lucky Luciano et le rêve éveillé de ma Tata préférée !