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Décembre 2012 N° 76 Médecin traitant et économies Autrefois, le médecin de famille était l’ami et le confident de toute la famille. Dans le système de san- té moderne, il permet de réduire les coûts. AZB 3000 Bern 65 Le journal des clients d’Atupri Caisse-maladie Décembre 2012 N° 76 Page 2 Page 3 Page 7 Page 8 Focus sur les études de marché L’économie et les médias adorent les statistiques et prévisions des insti- tuts d’études de marché. Comment ceux-ci arrivent-ils à leurs résultats? Back-stage et gestion des cas Pour les longues guérisons, notre équipe de case management conseille et accompagne les assurés et fournis- seurs de prestations, sur mandat du médecin-conseil. A l’orée du bois d’Atupriville Nico, Barbara et Davide décorent le sapin de Noël. Cette fois-ci à l’orée du bois avec leurs amis. Sans oublier un super concours à la … Comme notre peau est exposée chaque jour à de nombreuses influences, les problèmes de peau sont largement répandus. Selon les estimations, près d’un quart de la population souffre de maladies de la peau (dont 10% de névroder- mite, 5 à 10% d’eczéma chronique comme le psoriasis). Les pro- blèmes de peau sont à l’origine de 5 à 10% des consultations du médecin traitant. Qui n’a jamais eu de boutons, coups de soleil, mycoses, plaques rouges ou piqûres de moustique? Rassu- rant: la plupart des affections cutanées se soignent et se gué- rissent. Et beaucoup disparaissent d’elles-mêmes. Le plus gênant reste l’aspect, la douleur ou la démangeaison. Nous avons inter- rogé un dermatologue-vénéro- logue au sujet des risques et possibilités de traitement des affections cutanées, des symp- tômes qui requièrent de la pru- dence, et des maladies de la peau les plus répandues. La pharmacie est souvent le premier point de contact. Nous avons donc deman- dé à un pharmacien de la princi- pale pharmacie de Suisse des détails sur le déroulement de la consultation et du traitement, sur les cas dans lesquels il est préfé- rable de voir un médecin, et si cer- taines maladies de la peau ou maladies vénériennes sont plus fréquentes que d’autres. Lisez les infos sur le thème de la peau et les conseils des experts aux … pages 4 et 5 Quand la peau souffre ou fait souffrir Editorial Avec les années, la peau se ride, et l’es- prit se ratatine par manque d’enthou- siasme. Bien malgré nous! Nous voulons à tout prix rester uniques et pouvoir vivre selon nos principes et nos convictions intimes, et ainsi nous sen- tir bien dans notre peau, avec toutes nos différences. La peau qui nous enve- loppe diffère elle aussi d’un individu à l’autre: elle ne peut être ni uniformi- sée, ni standardisée. Pour en savoir plus sur la sensibilité de l’organe le plus étendu du corps humain, lisez le cahier central de ce numéro. Atupri est heureuse de vous accompa- gner dans votre épanouissement per- sonnel, tout au moins en ce qui concerne votre santé. L’assurance com- plémentaire Comforta vous aide par exemple à vous sentir mieux dans votre peau (page 2). Vous pouvez aussi opter pour un «programme actif» unique, original et divertissant (page 6). Même si nous voulons préserver notre individualité, il existe une tendance de plus en plus forte à l’uniformisation, dans laquelle nous sommes rendus anonymes sous forme de chiffres et de numéros, et où nous finissons tous par exister dans la même peau. Nous pour- rions ainsi changer de peau. Nos aspi- rations et envies personnelles ne seraient plus primordiales. Aucun ser- vice ne nous aiderait plus, nous ne prendrions plus aucune décision nous- mêmes, tout serait réglementé au niveau global. Ne préférons-nous pas rester des indi- vidus à part entière? Sur cette question, je vous souhaite, chère lectrice, cher lecteur, de passer Noël dans la joie et la sérénité et vous présente mes meil- leurs vœux pour la nouvelle année. André Zangger Responsable de la rédaction Attestation fiscale Les frais de traitement, aides visuelles, soins dispensés à des proches malades et autres dépenses de maladie sont parfois déductibles fiscalement. Cela vaut la peine de conserver ses décomptes de prestations. Comme Atupri adresse des décomptes de prestations détaillés pour les factures remises, nous renonçons à l’envoi généralisé d’une attestation fiscale. Si toute- fois des documents vous manquent, nous vous aidons volontiers en vous faisant parve- nir une attestation fiscale. Elle contient entre autres les primes, le total des factures traitées, les montants payés au prorata par la caisse-maladie et par vous-même, ainsi qu’un aperçu des frais de traitement avec les dates corres- pondantes et des informations sur l’organisme de facturation. Le plus simple est de commander le justificatif sur www.atupri.ch, en entrant le terme de recherche: attestation fiscale. Vous pouvez aussi envoyer un courriel ou télé- phoner à votre Service Center. S’inscrire maintenant à Atupri eNews! Aujourd’hui, qui n’a pas d’adresse email et Internet? Dans ce cas, pourquoi ne pas lire Atupri News en ligne? Et économiser ainsi du matériel, de l’énergie et de l’argent! Pour plus d’infos: www.atupri.ch/fr/enews L’individualité et l’enveloppe Contactez-nous! Service Center Berne Tél. 031 555 08 11 Fax 031 555 08 12 [email protected] Atupri Krankenkasse Zieglerstrasse 29, 1. Stock Postfach 8721 3001 Bern Service Center Lausanne Tél. 021 555 06 11 Fax 021 555 06 12 [email protected] Atupri Caisse-maladie Avenue Benjamin-Constant 1 Case postale 5075 1002 Lausanne Service Center Lucerne Tél. 041 555 07 11 Fax 041 555 07 12 [email protected] Atupri Krankenkasse Töpferstrasse 5 Postfach 2064 6002 Luzern Service Center Zurich Tél. 044 556 54 11 Fax 044 556 54 12 [email protected] Atupri Krankenkasse Baumackerstrasse 42 Postfach 5245 8050 Zürich Oerlikon Heures d’ouverture: du lundi au vendredi, de 8h à 17h, au téléphone et au guichet Service Center Lugano Tél. 091 922 00 22 Fax 091 924 26 44 [email protected] Atupri Cassa malati Piazza Cioccaro 7 6900 Lugano Heures d’ouverture: du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, au téléphone et au guichet Veuillez envoyer vos factures à votre centre de prestations pour la Suisse alémanique et le Tessin: Centre de prestations Zurich Atupri Krankenkasse Leistungscenter Andreasstrasse 15 Postfach 8050 Zürich pour la Suisse romande: Centre de prestations Fribourg Atupri Caisse-maladie Centre de prestations Bd de Pérolles 55 Case postale 32 1701 Fribourg www.atupri.ch www.facebook.com/atupriactive

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Page 1: ATN 76 F

Décembre 2012 N° 76

Médecin traitant et économies

Autrefois, le médecin de famille était l’ami et le confident de toute la famille. Dans le système de san-té moderne, il permet de réduire les coûts.

AZ

B30

00 B

ern 65

Le journal des clients d’Atupri Caisse-maladie Décembre 2012 N° 76

Page 2 Page 3 Page 7 Page 8

Focus sur les études de marché

L’économie et les médias adorent les statistiques et prévisions des insti-tuts d’études de marché. Comment ceux-ci arrivent-ils à leurs résultats?

Back-stage et gestion des cas

Pour les longues guérisons, notre équipe de case management conseille et accompagne les assurés et fournis-seurs de prestations, sur mandat du médecin-conseil.

A l’orée du bois d’Atupriville

Nico, Barbara et Davide décorent le sapin de Noël. Cette fois-ci à l’orée du bois avec leurs amis. Sans oublier un super concours à la …

Comme notre peau est exposée chaque jour à de nombreuses influences, les problèmes de peau sont largement répandus. Selon les estimations, près d’un quart de la population souffre de maladies de la peau (dont 10% de névroder-mite, 5 à 10% d’eczéma chronique comme le psoriasis). Les pro-blèmes de peau sont à l’origine de 5 à 10% des consultations du médecin traitant. Qui n’a jamais eu de boutons, coups de soleil, mycoses, plaques rouges ou

piqûres de moustique? Rassu-rant: la plupart des affections cutanées se soignent et se gué-rissent. Et beaucoup disparaissent d’elles-mêmes. Le plus gênant reste l’aspect, la douleur ou la démangeaison. Nous avons inter-rogé un dermatologue-vénéro-logue au sujet des risques et possibilités de traitement des affections cutanées, des symp-tômes qui requièrent de la pru-dence, et des maladies de la peau les plus répandues. La pharmacie

est souvent le premier point de contact. Nous avons donc deman-dé à un pharmacien de la princi-pale pharmacie de Suisse des détails sur le déroulement de la consultation et du traitement, sur les cas dans lesquels il est préfé-rable de voir un médecin, et si cer-taines maladies de la peau ou maladies vénériennes sont plus fréquentes que d’autres. Lisez les infos sur le thème de la peau et les conseils des experts aux … pages 4 et 5

Quand la peau souffre ou fait souffrirEditorial

Avec les années, la peau se ride, et l’es-prit se ratatine par manque d’enthou-siasme. Bien malgré nous! Nous voulons à tout prix rester uniques et pouvoir vivre selon nos principes et nos convictions intimes, et ainsi nous sen-tir bien dans notre peau, avec toutes nos différences. La peau qui nous enve-loppe diffère elle aussi d’un individu à l’autre: elle ne peut être ni uniformi-sée, ni standardisée. Pour en savoir plus sur la sensibilité de l’organe le plus étendu du corps humain, lisez le cahier central de ce numéro.

Atupri est heureuse de vous accompa-gner dans votre épanouissement per-sonnel, tout au moins en ce qui concerne votre santé. L’assurance com-plémentaire Comforta vous aide par exemple à vous sentir mieux dans votre peau (page 2). Vous pouvez aussi opter pour un «programme actif» unique, original et divertissant (page 6).

Même si nous voulons préserver notre individualité, il existe une tendance de plus en plus forte à l’uniformisation, dans laquelle nous sommes rendus anonymes sous forme de chiffres et de numéros, et où nous finissons tous par exister dans la même peau. Nous pour-rions ainsi changer de peau. Nos aspi-rations et envies personnelles ne seraient plus primordiales. Aucun ser-vice ne nous aiderait plus, nous ne prendrions plus aucune décision nous-mêmes, tout serait réglementé au niveau global.

Ne préférons-nous pas rester des indi-vidus à part entière? Sur cette question, je vous souhaite, chère lectrice, cher lecteur, de passer Noël dans la joie et la sérénité et vous présente mes meil-leurs vœux pour la nouvelle année.

André ZanggerResponsable de la rédaction

Attestation fiscaleLes frais de traitement, aides visuelles, soins dispensés à des proches malades et autres dépenses de maladie sont parfois déductibles fiscalement. Cela vaut la peine de conserver ses décomptes de prestations.

Comme Atupri adresse des décomptes de prestations détaillés pour les factures remises, nous renonçons à l’envoi généralisé d’une attestation fiscale. Si toute-fois des documents vous manquent, nous vous aidons volontiers en vous faisant parve-

nir une attestation fiscale. Elle contient entre autres les primes, le total des factures traitées, les montants payés au prorata par la caisse-maladie et par vous-même, ainsi qu’un aperçu des frais de traitement avec les dates corres-pondantes et des informations sur l’organisme de facturation.

Le plus simple est de commander le justificatif sur www.atupri.ch, en entrant le terme de recherche: attestation fiscale. Vous pouvez aussi envoyer un courriel ou télé-phoner à votre Service Center.

S’inscrire maintenant à Atupri eNews!Aujourd’hui, qui n’a pas d’adresse email et Internet? Dans ce cas, pourquoi ne pas lire Atupri News en ligne?

Et économiser ainsi du matériel, de l’énergie et de l’argent!

Pour plus d’infos: www.atupri.ch/fr/enews

L’individualité et l’enveloppe

Contactez-nous!Service Center BerneTél. 031 555 08 11Fax 031 555 08 [email protected] KrankenkasseZieglerstrasse 29, 1. StockPostfach 87213001 Bern

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Heures d’ouverture:du lundi au vendredi,de 8h à 17h, au téléphoneet au guichet

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Heures d’ouverture:du lundi au vendredi,de 8h à 12h et de 13h30 à 17h, au téléphone et au guichet

Veuillez envoyer vos factures à votre centre de prestations

pour la Suisse alémanique et le Tessin: Centre de prestations Zurich Atupri Krankenkasse Leistungscenter Andreasstrasse 15 Postfach 8050 Zürich

pour la Suisse romande: Centre de prestations Fribourg Atupri Caisse-maladie Centre de prestations Bd de Pérolles 55 Case postale 32 1701 Fribourgwww.atupri.chwww.facebook.com/atupriactive

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2Décembre 2012 N° 76

Variantes pour le choix de la division avec participation aux frais

Bon à savoirSanté publique

Il y a 20 ans encore, le médecin de famille évoquait une personne de confiance, un ami inspirant le respect, qui nous connaissait par-faitement depuis la plus tendre enfance, tout comme en général le reste de la famille.

Ce lien étroit avec le médecin traitant s’es-tompe néanmoins: la mobilité dans la socié-té moderne, l’urbanisation, les évolutions dans la formation des médecins, les attentes des jeunes médecins en termes de qualité de vie (temps de travail moins élevé), l’Internet et une puissante mutation structurelle dans la politique sociale ont eu un impact sur les responsabilités et la position du médecin de famille. Pour les assureurs-maladie, les bons médecins de famille sont d’importants partenaires de travail. Dans leur fonction de gatekeeper (gardien), ils évitent une pro-portion élevée de traitements inutiles auprès de médecins spécialistes. Et comme ils connaissent leurs patientes et patients depuis longtemps, ils peuvent mettre en relation des douleurs aiguës avec des maladies anté-rieures et se représenter l’état de santé des intéressés. Une vision globale qui échappe souvent aux spécialistes.

Ce facteur ainsi que d’autres ont conduit la plupart des caisses-maladie à accorder une réduction de primes sensible aux assurés optant pour un médecin traitant reconnu en tant que premier interlocuteur dans le cadre du managed care (soins médicaux intégrés). Dans le modèle du médecin de famille «Care-Med» d’Atupri, le rabais de primes peut atteindre 10%.

La thèse selon laquelle les médecins de famille comme gatekeeper font économiser le système de santé est-elle corroborée selon vous?Dr Müller: Sans aucun doute. Seuls envi-ron 10% des patients doivent être envoyés vers des spécialistes sur la base de l’anamnèse et de l’examen. Vu leur forma-tion et leur très vaste expérience profes-sionnelle, les médecins de famille sont, pour parler familièrement, des «spécia-listes de tous les cas». En conséquence, nous soignons définitivement 80 à 90% des patients, ce qui évite non seulement les consultations à l’hôpital ou chez les spé-cialistes, mais aussi leurs tarifs de soins plus élevés.

Pourquoi avez-vous choisi une carrière de médecin de famille?Médecin de famille, ce n’est pas un titre, mais une activité. Je le dis souvent: plus qu’un métier, c’est une vocation.

Une vocation que vous réalisez depuis près de 30 ans, toujours dans un environnement rural. Pourquoi?Par les circonstances de la vie, et cela me plaît. Car le contact avec la population est étroit et basé sur la confiance, ce qui pré-vaut sur certains inconvénients…

… qui seraient?Disons, une présence permanente. Une semaine de travail de 60 heures et 30 à 40 rendez-vous par jour sont des situations ordinaires, sans inclure le temps de visite des patients à domicile, dans mon cas entre 300 et 400 par année. Je suis aussi de garde un week-end par mois et j’assure un à deux services d’urgence par semaine. Cette charge de travail ne correspond pas à l’idéal de la relève médicale, d’où la pénurie.

Les études de médecine n’attirent donc plus?Oh, si! Mais il y a trop peu de places d’études et les tentations d’une carrière de spécialiste sont trop fortes! La Suisse forme moins de 50% des médecins nécessités à long terme. Ils sont donc importés...

Cela n’est pas plus mal.Pas du tout. Cette évolution est dangereuse. Elle fait oublier que nous avons nous-mêmes le devoir de former des médecins. Nous pro-voquons une pénurie de médecins dans les pays de provenance de nos confrères étran-gers. Ceux qui arrivent de l’étranger ont en général plus de 50 ans et veulent finir leur carrière dans des conditions soi-disant plus commodes, mais surtout plus lucratives, que dans leurs pays d’origine.

S’il y a une pénurie de médecins traitants, pourquoi les Suisses fraîchement diplômés ne comblent pas la lacune?Ils sont trop rares à quitter les villes. L’instal-lation d’un cabinet médical et les infrastruc-tures coûtent cher. Pour nous les anciens, c’est plus facile. Nos cabinets sont largement amor-tis. A la campagne, nous avons même quelques avantages: nous pouvons dispenser des médi-caments ou – mais pas exclusivement à la campagne – effectuer les examens de labora-toire de routine pour gagner du temps.

Comment les jeunes médecins de famille peuvent-ils sortir de ce dilemme?J’ai l’impression que les cabinets individuels sont un modèle en bout de course. L’avenir appartient aux cabinets de groupe, et pas seulement à la campagne. Ils permettent de se décharger, de mieux gérer le temps et de se partager les investissements infrastructu-

rels. Le groupement en réseaux permet le travail à temps partiel, ce qui arrange les collègues, notamment féminines, ayant des enfants en bas âge.

Vous jouez un rôle actif au sein de Méde-cins de famille Suisse. Quelles sont vos principales revendications dans cette fonction?1. Augmenter le nombre de places d’études!

Dès 2018, les 700 places actuelles seront rele-vées à 1 000. Un petit progrès, même s’il est tardif. 1 300 places seraient nécessaires.

2. Institutionnaliser la formation de médecin de famille! Chaque Uni doit avoir un Insti-tut pour la médecine du médecin de famille.

3. Rémunérer correctement le travail des médecins de famille.

4. Chaque futur médecin de famille devrait travailler en tant qu’assistant dans un bon cabinet médical durant un semestre, ou mieux une année.

Merci pour cet entretien, Dr Müller.

Pharmacie par correspondanceLe thème du coût des médicaments préoc-cupe constamment les médias et les poli-tiques. Le Conseil fédéral a déjà agi en déci-dant de mesures efficaces et concrètes pour réduire les dépenses dans ce domaine.

Vous pouvez vous aussi contribuer à réduire le coût des médicaments en les achetant dans une pharmacie par correspondance: Atupri collabore avec MediService à Zuchwil et met fin à sa coopération avec la pharmacie Zur Rose le 31.12.2012. Dès le 1.1.2013, les clients de Zur Rose peuvent continuer à y commander leurs médicaments, mais sans bénéficier de rabais et avantages.Pourquoi Atupri recommande-t-elle l’achat de médicaments auprès de la pharmacie par correspondance MediService? Ils y coûtent moins cher qu’à la pharmacie et les assurés profitent d’un triple avantage: ils ménagent leur budget en payant moins de participation aux coûts, ils contribuent à réduire les dépenses de santé et bénéficient de presta-tions de services avantageuses. La vente par correspondance convient particulièrement aux personnes prenant régulièrement des médicaments, avec une livraison à domicile simple et commode. Faites un essai et

commandez vos prochains médicaments chez Medi-Service. Réduction cantonale des primes

Si vous voulez être assuré(e) de manière opti-male en cas d’hospitalisation, l’assurance de base ne suffit pas en général. Le libre choix du médecin dans toute la Suisse, et pas seulement dans le canton de domicile, vous intéresse-t-il? Ou tenez-vous au libre choix du médecin, tout en préférant séjourner en division commune? Lorsque l’assurance de base ne prend plus en charge les coûts, vous pouvez bénéficier des prestations de Comforta.

L’assurance complémentaire Comforta est conclue avec l’assurance Mivita. Avec Mivita, vous pouvez déjà choisir librement votre médecin dans toute la Suisse, mais unique-ment en division commune. Pour un plus grand confort hospitalier et le libre choix du médecin, nous vous recommandons l’assu-rance complémentaire Comforta, qui vous propose les options supplémentaires suivantes à des conditions avantageuses:

Demi-privé:– libre choix du médecin en division

demi-privée– chambre à 2 lits– confort supérieur (p. ex.: choix de menu élargi)

Privé:– excellent confort (douche/salle de bains privée)– libre choix du médecin en division privée– chambre à 1 lit

Opti:Avec cette variante, vous décidez seulement au moment de l’entrée à l’hôpital de séjourner en division commune, demi-privée ou privée, avec une participation aux frais pour les pres-tations supplémentaires.

Le médecin de familleSérie «Aspects de la santé publique»

Cette série éclaire les mécanismes du mar-ché de l’assurance de base obligatoire et donne des impulsions pour se forger une opinion. Cet article est consacré au rôle du médecin de famille, à son influence sur les structures de coûts du système de san-té («managed care») et de manière plus générale sur l’approvisionnement médical.

Notre interlocuteur

Dr méd. Marc Müller (57 ans), spécialiste en médecine générale et médecine interne dans un cabinet de groupe de l’Oberland bernois. Président de l’association profes-sionnelle des médecins de famille et de l’enfance (Médecins de famille Suisse)

www.medecinsdefamille.ch

Intéressé(e)?

Pour des infos complémentaires sur la pharmacie par correspondance MediSer-vice: www.mediservice.ch

Opti 1:

Commun Aucune

Demi-privé 40 % maximum 4 000.–

Privé 50 % maximum 8 000.–

Opti 2:

Commun Aucune

Demi-privé 20 % maximum 2 000.–

Privé 30 % maximum 4 000.–

L’assurance Comforta peut être conclue jusqu’à l’âge de 59 ans inclus.

Si la conclusion d’une couverture en demi-pri-vé, privé ou Opti vous intéresse, n’hésitez à

vous renseigner auprès de votre Service Cen-ter (coordonnées en page de couverture). Nous saurons vous conseiller de manière complète et nous nous réjouissons de votre prise de contact!

Les personnes au revenu modeste ont droit à une réduction individuelle des primes d’assurance-maladie (RIP). Cette décision relève de la compétence des can-tons ou de leur autorité correspondante. Votre commune de domicile vous don-

nera volontiers les informations souhai-tées. Sur www.atupri.ch > Privés > Download Center > Listes, vous trouve-rez la liste des offices cantonaux. Cette dernière est également disponible auprès de votre Service Center.

Sans souci à l’hôpital

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3 Décembre 2012 N° 76 EntreprisesBravissima Actif

Les médias, les partis et les entreprises publient souvent des statistiques, sondages et études de marché en expliquant que leurs résultats sont représentatifs. Le sont-ils vrai-ment, ou en partie seulement? Nous en avons parlé avec un expert.

Karl Luca BüelerResponsable [email protected]

Comme tous les grands assureurs-maladie, Atupri ne peut se passer des enquêtes régu-lières auprès du public. Nous avons besoin de savoir comment les assurés jugent nos pres-tations de services, ce qu’ils apprécient par-ticulièrement, et ce que nous pouvons améliorer. Pour ces études de marché, nous participons aux enquêtes de l’institut leader sur le thème des caisses-maladie, amPuls Market Research, à Lucerne.

Monsieur Kronenberg, comment défini-riez-vous la représentativité des résultats d’une enquête?B Kronenberg: Les interviews réalisées doivent donner une image la plus fidèle pos-sible de la population ou du groupe-cible défini. Dans le langage spécialisé, nous appe-lons «univers» cet échantillon de la réalité. Plus les interviews menées reflètent avec pré-cision l’univers, plus les résultats de l’en-quête seront fiables, et donc représentatifs.

Les doutes sont très fréquents …Ce qui se comprend. Prenons un exemple exa-géré: si une entreprise interroge ses propres clients sur sa notoriété, elle obtiendra, ce qui

n’est pas surprenant, une valeur extrême-ment élevée de 99 ou 100%. Et de commu-niquer: «nous sommes super connus!». D’accord, mais à condition d’indiquer qu’elle n’a interrogé que ses propres assurés. Si la méthode d’enquête, qui reflète la compara-bilité, n’est pas clairement précisée, le résul-tat est sans valeur, et en fait irrecevable. Des enquêtes sur les caisses-maladie avec des résultats peu fiables sont régulièrement publiées dans certaines revues de consom-mateurs. Je souligne toutefois que les entre-prises d’études de marché reconnues, regroupées au sein de l’Association suisse des recherches de marché et sociales (www. vsms-asms.ch), n’autoriseraient jamais des méthodes illicites servant des intérêts per-sonnels.

Comment menez-vous vos enquêtes tant cotées sur les caisses-maladie?Par exemple, si dix assureurs-maladie prennent part à une enquête, nous interro-

geons un échantillon représentatif de 500 clients de chaque participant. Nous réalisons donc 5 000 interviews au total pour obtenir une vue nuancée, et donc représentative, des opinions des clients sur leur assu-rance-maladie. L’approche peut être globale et porter sur la notoriété des différents par-ticipants ou axée sur la qualité du service, avec une comparaison de la manière dont les clients jugent les prestations de la caisse concernée.

Quelle est la principale qualité d’une étude de marché?Comme nous l’avons dit, la méthode et le res-pect des règles de neutralité. Les questions doivent être posées de manière compréhen-sible et neutre, elles ne doivent être ni sug-gestives, ni manipulatrices. Il faut comparer les mêmes choses et les résultats doivent être contrôlés de façon aléatoire. De plus, la taille de l’échantillon est décisive. Autrement dit, les interviews doivent être réalisées en

nombre suffisant. Plus leur nombre est impor-tant, plus les résultats seront précis.

Comment interrogez-vous les gens?Nous employons plus de 200 enquêtrices et enquêteurs dans toutes les parties du pays. Ils réalisent des enquêtes téléphoniques et aussi en face à face, c.-à-d. en contact per-sonnel avec les sondés. A côté de ces types d’enquête, nous menons aussi des enquêtes en ligne. Pour des études approfondies très détaillées, nous mettons sur pied des groupes focus.

Atupri figure dans les enquêtes amPuls depuis plus de 10 ans. Comment résume-riez-vous les valeurs obtenues par Atupri sur cette longue période?De mémoire, je peux vous remettre une éva-luation très positive. Atupri figure toujours parmi les meilleures pour la satisfaction de la clientèle, la fidélisation de la clientèle, l’image et la disposition à recommander. Pour la notoriété, Atupri, une entreprise de taille moyenne, ne fait pas jeu égal avec les grandes caisses-maladie. Selon que l’on compte 200 000 ou un million d’assurés, l’in-fluence n’est bien sûr pas la même. Au cours des cinq dernières années, la solide notoriété d’Atupri est néanmoins passée de 30 à 40%, une progression considérable.

Et quel portrait dresseriez-vous des assurés Atupri?Votre publicité s’adresse aux personnes dyna-miques et curieuses, et à juste titre sans doute.

Merci pour cet entretien, Basil Kronenberg.

La fumée est malsaine. La dépendance au tabac est à l’origine de dépenses de santé extrêmement élevées. Malheureusement, commencer de fumer est plus facile que d’arrêter. Chacun a sa méthode pour cesser de fumer, et ceux qui y arrivent sont d’autant plus fiers. Avez-vous réussi durablement? Donnez-nous votre secret infaillible, et aidez celles et ceux qui voudraient enfin dire adieu à la cigarette!

Que veut dire «représentatif»?

Bravissima Actif: enfin non-fumeur!

Y gagner sur les deux tableaux!

En termes de dépenses, un paquet de cigarettes par jour équivaut à la prime mensuelle de l’assurance de base. Arrê-ter de fumer veut donc dire économiser plus de CHF 200.– par mois et vivre en meilleure santé, sans dépendance!

Avez-vous réussi à arrêter de fumer?

Quelle méthode vous a-t-elle aidé?

Existe-il un secret infaillible pour se libérer définitivement de la cigarette?

Envoyez votre témoignage (photos bienvenues) à redaktion @atupri.ch ou Atupri Caisse- maladie, Bravissima Actif, Zie-glerstrasse 29, 3000 Berne 65. Si vous voulez que votre récit soit publié sous une forme anonyme, n’oubliez pas de le préciser.

Notre interlocuteur

Basil Kronenberg, codirecteur amPuls Market Research, Lucerne

www.ampuls.ch

Facile de commencer, difficile d’arrêterLes gens touchent à leur première cigarette à la légère, sans penser aux conséquences. Ils le font en général dans leur jeunesse, sous la pression collective ou pour suivre de mauvais exemples, souvent ceux de leurs parents! Ce qui était au départ un acte occasionnel devient peu à peu une dépendance! Les performances sportives baissent, la toux du fumeur appa-raît, les maladies cardio-vascu-

laires se multiplient, le risque de cancer augmente dramatiquement ... et, à franchement parler, l’odeur n’a rien de spécial.

Pour gagner, il faut oserLes fumeurs sont d’abord pris au piège. S’ensuivent les premières tentatives d’arrêter ou de fumer moins. Les non-fumeurs ou ceux qui viennent de se libérer de cette dépendance redoublent alors de conseils: chewing-gums à la nico-tine, hypnose, tablettes, acupunc-ture, guides conseil, psychologie, nouveau travail, transfert de dépen-dance, sucreries, thérapie magné-tique, etc. Mais qu’est-ce qui marche? Est-ce une pure question de volonté, existe-t-il des méca-nismes de contrôle, des aides parti-culières, peut-être même ludiques?

Nous cherchons le truc infailli ble pour arrêter de fumerDévoilez-nous votre secret qui marche ou le truc sûr pour se débar-rasser de la cigarette! Les success sto-ries et témoignages publiés dans Bravissima Actif recevront une prime mensuelle. Vos suggestions et expériences nous intéressent en priorité, mais les conseils de san-té sur l’alimentation, l’exercice physique, le comportement sou-cieux des coûts et les remèdes maison sont aussi les bienvenus, avec une récompense à la clé.

L’année prochaine, nous éva-luerons les conseils reçus à ce jour et les publierons dans Atupri News ou sur le site www.atupri.ch < bravissima. Questions thématiques posées jusqu’ici: Comment ai-je atteint mon poids idéal? Com-ment ai-je pu inciter les enfants et les jeunes à passer plus de temps dans la nature ou à faire du sport? En tant que senior, comment met-tez-vous votre expérience au service de la collectivité?

Sur le web se trouvent aussi des conseils de santé utiles d’assurés Atupri à des assurés Atupri. Choisissez entre participation active et lecture saine!

Bravissima Actif

Participez

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Décembre 2012 N° 76 4

Le soleil de midi est particulièrement dange-reux. L’amélioration des connaissances sur les cancers cutanés permet toutefois de les dépis-ter et de les soigner de mieux en mieux.

D’où l’augmentation du nombre de patients chez les dermatologues?Une meilleure information de la population et les campagnes de sensibilisation dans les médias jouent sans doute un rôle. Les gens hésitent moins à consulter un médecin et sont davantage conscients que les maladies existent, mais qu’on peut les soigner. Nom-breux sont ceux qui s’inquiètent trop vite, ou qui s’impatientent lorsque l’apparence phy-sique est en jeu.

La médecine a donc fait des progrès?Enormément! De nos jours, la plupart des maladies cutanées se guérissent, ou du moins se soignent avec toute une panoplie de traitements (antibiotiques, rétinoïdes,

cortisone, inhibiteurs de la calcineurine, trai-tements aux UV, ou depuis peu médicaments biologiques, etc.).

Quel conseillez-vous aux personnes souffrant d’affections cutanées?L’aspect visuel et les démangeaisons sont sou-vent gênants et psychiquement pénibles. Même sous traitement, il faut beaucoup de patience jusqu’à ce que la peau se remette, mais de nombreuses maladies cutanées sont sans danger. En cas de soupçon de cancer de la peau, il ne faut pas tarder à consulter un dermatologue.

Docteur Bloch, merci pour cet entretien.

Thème La peau

Qu’est-ce que la dermatologie?Dr Bloch: La dermatologie englobe le dia-gnostic, le traitement et la prévention des maladies de la peau, des muqueuses proches de la peau telles que la muqueuse buccale, ainsi que des cheveux et des ongles. La véné-rologie en tant que partie de la dermatologie s’occupe des maladies vénériennes ou MST, qui englobent les maladies de la zone géni-tale externe (verrues génitales ou mycoses) ainsi que des muqueuses.

Comment les diagnostics sont-ils posés en dermatologie?En dermatologie et vénérologie, le visuel compte beaucoup. Lors de notre spécialisa-tion, nous apprenons à reconnaître l’aspect typique des différentes maladies de la peau. Chacune d’elles a des signes distinctifs caractéristiques, mais aussi atypiques aux-quels il faut être attentif. Les diagnostics sont d’abord posés à l’œil nu, à la loupe ou au microscope.

Quelles sont les maladies de la peau les plus répandues?Chez les ados de 12 à 25 ans, l’acné est par exemple le principal motif de consultation d’un dermato. Les adultes consultent sou-vent pour l’eczéma, le psoriasis, la névro-dermite et les mélanomes. La névrodermite est très fréquente chez les enfants. En outre, des réactions allergiques de la peau se produisent à tout âge. Elles sont parfois dues à des influences extérieures (soleil, lessive, vêtement), mais il peut aussi s’agir de réactions à certains aliments ou médi-caments.

Les maladies cutanées mentionnées sont-elles dangereuses?Non, elles ne présentent pas un risque mor-tel et ne sont pas non plus contagieuses. Tou-tefois, elles peuvent être à l’origine d’une souffrance psychique importante pour les intéressés, soit parce qu’elles se voient (bou-tons, éruptions, plaques rouges), soit parce qu’elles occasionnent des démangeaisons ou des brûlures.

Qui dit mycose des pieds pense démangeaisons!Tout à fait! Les mycoses, et surtout des pieds, provoquent des démangeaisons désagréables. La contamination se fait en marchant pieds nus à la piscine ou au fitness. D’où la néces-sité d’un traitement rapide. Une crème ache-tée en pharmacie fait en général l’affaire.

Quand est-il nécessaire de consulter le médecin?Il faut prendre rendez-vous chez le derma-tologue lorsque quelque chose de nouveau apparaît et/ou grossit sur la peau. En cas de soupçon de cancer cutané, le recours à un spécialiste s’impose.

Les cancers de la peau sont-ils répandus?La fréquence des mélanomes malins et des basaliomes a triplé depuis les années 70. Cela tient au vieillissement de la population, même si la principale raison est le rayonnement solaire sans protection. Au- jourd’hui, personne ne devrait s’exposer au soleil sans protection solaire suffisante.

Notre peau est en contact permanent avec l’environnement: soleil, air, eau, saleté, savons ou produits cosmétiques. Les agressions du quotidien laissent des traces. De la piqûre de moustique aux boutons, rougeurs et eczémas en passant par le psoriasis, les mycoses, et, dans le pire des cas, les mélanomes malins, la peau est mise à rude épreuve. Quelle est la gravité des différentes affections cutanées et que peut-on y faire? Nos spécialistes, le Dr Peter Bloch, dermatologue, et Yves Platel, pharmacien, vous répondent.

La peau: toujours en contact

Notre interlocuteur

Dr méd. Peter Bloch, spécialiste FMH en dermatologie et vénérologie, spécialiste FMH en allergologie et immunologie cli-nique. Membre du comité de la Société Suisse de Dermatologie et Vénérologie (SSDV).

www.derma.ch

« En cas de cancer de la peau, la détection précoce est la condition impérative de la réussite du traitement. »

« Natura sanat! Bien des choses se guérissent d’elles-mêmes. »

L’A-B-C-D-E pour déceler un cancer de la peau:

Asymétrie lorsque le grain de beauté est asymétrique.

Bordure lorsque les bords sont irré-guliers ou non marqués.

Couleur lorsqu’un grain de beauté a plusieurs nuances de couleur.

Diamètre lorsque le grain de beauté grossit ou a plus de 6 mm de diamètre.

Elévation lorsque le grain de beauté est surélevé ou que sa surface est inégale.

Dans ce cas, il est nécessaire de consulter un spécialiste.

Belle et bien dans la peau.

L’auteur révèle les six clés d’une peau saine, notamment les règles de l’exposition au soleil, l’importance de l’exercice phy-sique et d’une nutrition équilibrée. Le livre aborde aussi les bienfaits des extraits de plantes, des cosmétiques et des soins indi-vidualisés de la peau. Presses du Châtelet 2010, CHF 26.70

S i vous offrez à votre peau l’attention et les soins qu’elle mérite,elle conservera tout son éclat, quel que soit votre âge.

Votre peau est un organe, le seul sur lequel vous pouvez intervenirdirectement. Sa douceur, sa fermeté et son élasticité se modifient aufil des ans. Propres aux différentes périodes de la vie d’une femme,ces changements répondent non seulement à des facteurs physiques,mais aussi, on le sait moins, à des facteurs psychologiques et compor-tementaux. En effet, l’aspect de la peau est déterminé par trois grandsfacteurs: les gènes, le mode de vie et les soins. Si le vieillissement estinévitable, les moyens d’action sont désormais nombreux pour leretarder. Encore faut-il apprendre à relever ce défi…

Le Dr Courtin raconte la naissance de son concept de soins person-nalisés, qui possède déjà de nombreuses adeptes, et livre aux femmesles secrets qu’elles doivent connaître pour conserver une peau superbeau fil de leur vie.

Dès les années 1980, le Dr Olivier Courtin s’intéresse auprocessus de régénération de la peau et s’oriente vers larecherche scientifique, passion finalement bien naturellelorsqu’on est l’un des fils du fondateur de Clarins. En 1994,il rejoint le groupe familial à la tête des laboratoires derecherche. Fin 2007, il lance la ligne My Blend. Un nouveau

concept de soins du visage: une crème à concevoir soi-même en fonction de sonâge, son type de peau et son style de vie.

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www.pressesduchatelet.com en couverture :ph. Jon Feingersh/Getty

ISBN 978-2-84592-321-8H 50-7033-9-1009

14,95 € prix France TTC

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Dr Olivier Courtin

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DANS SA PEAU

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Les secrets d’une peau

parfaite à tout âge

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EXE COURTIN.qxp:Mise en page 1 30/07/10 14:30 Page 1

Page 5: ATN 76 F

Décembre 2012 N° 765

A quel échelon se trouve la pharmacie dans l’approvisionnement sanitaire?Y. Platel: Elle est pour beaucoup le premier recours en cas de petite et moyenne douleur de tout genre. Pour les problèmes de peau, le pharmacien est souvent consulté en premier.

Que faites-vous quand quelqu’un vient avec un problème de peau?Un pharmacien observe l’endroit concerné et l’évalue du regard. Soit nous demandons aux intéressés de voir un dermatologue ou d’aller à l’hôpital, soit nous leur recommandons des produits traitants, apaisants ou couvrants adaptés. Des conseils de soins ou la recom-mandation d’un savon au pH neutre suffisent parfois.

Et le maquillage?Pour les peaux à problème ou malades, la cos-métologie a réalisé d’énormes progrès. Sou-vent, les intéressés s’occupent trop de leur peau et l’agressent. La peau nécessite souvent moins de soins qu’on ne le pense, à condition d’avoir les bons produits. D’où l’étroite colla-boration des pharmaciens avec l’espace cosmé-tique de la pharmacie.

Combien de temps dure une consultation pour un problème de peau en pharmacie?Plus ou moins longtemps selon les besoins des intéressés. Il s’agit le plus souvent de déterminer si des médicaments sont pris et s’il existe d’autres symptômes (indisposition,

fièvre). La pharmacie est le pre-mier recours et fait un

premier tri. Nous pouvons d i -

rectement adresser

des cas

graves, tels que des réactions allergiques aiguës, à des médecins ou pédiatres de garde du service d’urgence.

Observez-vous une augmentation des problèmes de peau?Très clairement! On note une nette augmen-tation des personnes qui viennent à la phar-macie pour une dermatite, des plaques rouges ou de l’acné. La souffrance psychique liée aux problèmes de peau joue un rôle crois-sant. Un bâton couvrant suffit déjà à camoufler l’endroit concerné.

S’agit-il plus souvent d’une réaction de panique que d’une véritable maladie cutanée?De nombreuses personnes ont peur ou n’ac-ceptent pas que leur problème de peau soit visible et veulent une solution rapide. Sou-vent, ces problèmes disparaissent toute-fois aussi vite qu’ils sont apparus. Aucune raison de s’inquiéter! Dans certains cas, néanmoins, un petit traitement médicamen-teux est indiqué pour éviter les lésions consé-cutives.

Quels groupes d’âge viennent-ils à la pharmacie pour demander de l’aide?Il y a de tout. Le dimanche, les parents trouvent plus de temps pour venir avec leurs enfants. Les personnes âgées demandent souvent conseil pour des croûtes qui démangent et saignent. Il faut alors être vigilant à cause du cancer cutané. Une visite chez le dermatologue s’impose en général.

Quelles sont les affections cutanées les plus répandues?Nous voyons en grande partie des éruptions cutanées absolument pas problématiques, des intolérances, des piqûres de moustique, de tiques, des boutons de fièvre, de l’eczéma, des mycoses (pied, ongles, etc.). L’enjeu est d’ex-clure les maladies plus graves telles que la bor-réliose en cas de piqûre de tique ou une précancérose lorsqu’un grain de beauté saigne.

Et qu’en est-il des maladies vénériennes?Leur fréquence augmente malheureusement. On note une recrudescence des cas de mycoses avec démangeaisons dans les parties intimes et écoulement, chlamydes, gonor-rhée, herpès génital, condylomes ou syphilis. Préservatif obligatoire! Lui seul protège de telles maladies aux complications dange-reuses dans certaines circonstances.

Que faire lorsqu’on soupçonne une modifi-cation de la peau et qu’on doute?Aujourd’hui, nous avons presque tous un téléphone avec appareil photo. Photogra-phiez l’endroit qui pose problème, enre-gistrez la photo et imprimez-la. Observez l’endroit et prenez une 2e photo après

quelques semaines. Si vous constatez un changement, voyez un pharmacien ou

un dermatologue.

Merci pour cet entretien, Yves Platel.

Affections cutanées Thème

Glossaire

L’acné désigne les maladies liées à la sébor-rhée, avec d’abord des points noirs non inflammatoires pouvant se transformer en papules, pustules et nodules inflamma-toires. En langage populaire: boutons.

Le cancer de la peau est un terme géné-rique qui désigne les tumeurs malignes développées aux dépens des cellules de la peau. En langage populaire, il est souvent assimilé au mélanome malin. Selon le genre de cellule dégénérée, on distingue toutefois différents types de cancer de la peau.

L’eczéma est une réaction inflammatoire non infectieuse de la peau, qui se déve-loppe par une succession typique de réac-tions cutanées: rougeurs, vésicules suintantes, formation de croûtes et de squames.

L’herpès simplex est une infection virale provoquée par le HSV (herpes-simplex virus). En langage populaire, on parle d’herpès labial ou génital, ou d’herpès. L’herpès labial se soigne avec des crèmes, des patches et en renforçant les défenses immunitaires. Il se guérit en 10 jours env. et ne laisse aucune cicatrice.

La mycose des pieds est une infection provoquée par des champignons, appa-raissant surtout entre les orteils et sous la plante du pied. L’humidité due à la transpiration, un mauvais essuyage ou des chaussures trop étroites imperméables à l’air favorisent les mycoses. Symptômes typiques: plaques rouges, suintement, squames, démangeaisons, souvent accom-pagnés d’inflammations supplémentaires.

La névrodermite est une affection cutanée chronique non contagieuse qui fait partie des maladies atopiques (avec le rhume des foins et l’asthme). Principaux symptômes: plaques d’eczéma rouges, parfois pru-rigineuses, squames et fortes déman-geaisons.

La précancérose est l’évolution anormale du tissu cutané. A cet endroit, le risque de développer un cancer malin est accru.

Le psoriasis est une maladie de la peau caractérisée par des taches recouvertes de squames abondantes, souvent loca-lisées aux genoux, aux coudes et au cuir chevelu, et pouvant affecter les ongles.

Les couches cutanées

Détails1 Poil2 Glande sébacée3 Veine4 Artère5 Fibre nerveuse6 Muscle érecteur

du poil7 Glande sudoripare8 Papille du poil9 Racine du poil

La peau: toujours en contactNotre interlocuteur

Yves Platel (35 ans), dipl. féd. pharmacien et lic. phil. psychologie, chef de team à la Bahnhof Apotheke de la gare principale de Zurich, la plus grande pharmacie de Suisse.

La pharmacie emploie 120 collaborateurs travaillant en roulement de 7 à 24 h. Un assortiment de 17 000 produits est proposé aux clients, 365 jours sur 365.

La pharmacie est le premier recours

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« La peau est un organe vivant qui nécessite une hygiène de vie: pas de douche trop chaude et trop fréquente, pas trop de savon – la peau s’autorégule! »

« A la pharmacie, nous ne disons jamais: vous n’avez pas pris rendez-vous! »

Couches1 Epiderme2 Derme3 Hypoderme

et tissu adipeuxBelle et bien dans la peau.

L’auteur révèle les six clés d’une peau saine, notamment les règles de l’exposition au soleil, l’importance de l’exercice phy-sique et d’une nutrition équilibrée. Le livre aborde aussi les bienfaits des extraits de plantes, des cosmétiques et des soins indi-vidualisés de la peau. Presses du Châtelet 2010, CHF 26.70

Page 6: ATN 76 F

Journée active

Neige-glace*

Créations en glace

12 janvier 2013

Un grand bloc de glace pure et transparente at-

tend de révéler le secret qu’il renferme. Créer en-

semble une sculpture de glace sollicite et stimule

la créativité. Après une brève introduction à la

glace en tant que matériau et à la manipula-

tion des outils, nous scions, martelons,

limons et assemblons morceau après

morceau.

1

Journée active Cirque*Actif dans le manège27 avril 2013Si vous avez toujours eu envie d’essayer un jour

ce à quoi vous assistiez en tant que simple spec-

tateur dans le chapiteau du cirque, le cirque

suisse Monti vous ouvre ses portes et vous in-

vite à son atelier pratique: faire des acroba-

ties, du trapèze, jongler, jouer au diabolo,

marcher sur une corde, etc. Venez tes-

ter vos aptitudes dans le domaine de la force, de l›endurance et de l’adresse.

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AT

N0

76

Journées actives Atupri 2013:

Réservez dès maintenant ces dates:12 janvier • 9 février • 23 mars27 avril • 1 – 2 juin • 22 – 23 juin20 juillet • 10 août • 31 août – 1er sept. 28 septembre • 26 octobreSous réserve de modification

Abonnez-vous à la newsletter

et restez informé(e) en tout temps.

Infopoint

atupri-actif.ch > Newsletter Actif

Journée active Santé*

S’alimenter sainement, améliorer sa forme phy-sique et sa joie de vivre!23 mars 2013

De quels aspects faut-il tenir compte pour un pi-que-nique équilibré, qui ne reste pas sur l’esto-mac? La randonnée et l’alimentation saine sont au cœur de cette journée. Aux diffé-rents postes de rendez-vous, nous en apprenons beaucoup sur la ma-nière de manger saine-ment.

Journée

active Trekking**

En route avec

les muletiers

1 – 2 juin 2013

Une randonnée nostalgique sur les anciens sentiers

de contrebande. Le temps d’une promenade, vous

revivez au temps des contrebandiers en compa-

gnie d’une vingtaine de mules et leurs muletiers.

Traversée historique des Alpes et temps forts

culturels au milieu d’une impressionnante

flore alpine, avec les imposantes coulisses

des montagnes. Une expérience

authentique!

5

3

Journée

active Escalade***

Monter par

la force des muscles

20 juillet 2013

Trois via ferratas passent au-dessus de quatre

sommets. Les itinéraires sont toujours tracés

sur l’arête. Ainsi, pendant tout le franchisse-

ment du sommet, notre regard est tourné

vers un paysage impressionnant, au nord et

au sud. Les parcours rocheux de Braunwald

se composent de 3 itinéraires pouvant être

combinés, mais aussi raccourcis ou ral-

longés individuellement. Ils

conviennent donc aussi

aux débutants.

7

i

Journée active Husky**Au contact des chiens de traîneau9 février 2013

Tirés par les chiens de traîneau, nous glissons à travers le paysage hivernal et en appre-nons beaucoup sur la nature de ces ani-maux actifs. Loin d’être en reste, nous parcourons nous-mêmes un tron-çon en raquettes à neige.

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Nuit ac-tive Rando***

Randonnée

exigeante au Tessin

22 – 23 juin 2013

Ceux qui veulent avoir des sensa-

tions extraordinaires marchent

avec nous dans la nuit et pro-

fitent de quelques exclusi-

vités et surprises.

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Journée

active Eau*

Pur sport aquatique!

10 août 2013

Trois ateliers vous donnent l’occasion de

vous familiariser avec des disciplines

sportives aquatiques inconnues ou

tout simplement d›essayer ce dont

vous rêviez depuis longtemps.

Nuitée sous tente op-

tionnelle.

Niveau d’effort * facile

Convient aux personnes ayant une

condition physique de base. Vous de-

vez certes fournir un effort, mais aucune

performance de pointe ne vous est de-

mandée. La promotion de la santé op-

timale pour tous ceux et celles qui

veulent simplement être actifs.

Sans exigences particulières.

8

Niveau d’effort

** moyen

Convient aux sportifs occa-

sionnels ayant une bonne

condition physique. L’activité

doit solliciter l›organisme

et promouvoir la santé.

Niveau d’effort *** exigeantConvient aux sportifs réguliers ayant une excellente condition physique. Ils doivent en quelque sorte relever un défi.

Prénom

Nom

Rue | N°

NPA | Lieu

Année de naissance Portable

Coupon d’inscription

Je m’inscris à la/aux Journée(s) active(s) suivante(e):

À envoyer à: Atupri Caisse-maladie, Sarah Durscher, Zieglerstrasse 29, 3000 Berne 65

Si d’autres personnes s’inscrivent, prière d’indiquer leurs noms et coordonnées sur une feuille séparée et de joindre cette dernière.

ATN

076

Partenaire de patronage:

Inscription en ligne : atupri.ch/fr/journeesactives

Page 7: ATN 76 F

7 Décembre 2012 N° 76

Sur le nouveau sentier de raquettes à travers la val-lée authentique de Safien En hiver 2012, la vallée de Safien a fait fureur avec l’ouverture du 1er téléski solaire au monde. Quasiment en même temps, deux nouveaux sentiers-raquettes ont été ouverts dans la vallée alpine grisonne. Le plus long passe par les cabanes idylliques de Camana et offre une vue sur les alpages préservés des autochtones, les Walser.

Le parcours commence à l’arrêt du car postal, à la bifurcation vers Camana. Suivant le balisage rose, l’itinéraire monte un peu le long de la route qui mène à Camana, puis

vire à gauche dans la forêt. Sous les sapins couverts de poudreuse, des traces fraîches dans la neige tra-hissent le passage d’un renard et d’un lièvre. Légèrement au-dessus, un cerf s’est frayé son chemin avec peine dans la haute neige. La vue des traces permet de comprendre qu’il faut absolument suivre le bali-sage dans la forêt, tandis que l’iti-néraire proposé sur les larges coteaux plus élevés vers les cabanes d’alpage de Camana n’est pas obli-gatoire.

La randonnée continue en passant devant les fermes d’Inder Camana (le bas du hameau), habitées toute l’année. Les aboiements d’un chien de ferme accompagnent la suite de l’ascension vers l’alignement frap-pant de cabanes d’alpage de Cama-

na. Ici, à 1950 mètres d’altitude, 45 huttes en bois ont été construites, utilisées pour la seule fromagerie traditionnelle. Autrefois, les pay-sans montaient tous les soirs au pâturage alpestre proche pour y traire les vaches et y fabriquer sur place le fromage et le beurre. En y regardant de plus près, les anciens alpages sont bien reconnaissables: il y a la cabane («Hütte»), abritant à l’avant la fromagerie et à l’arrière la cave à lait, puis le «Stupli», la pièce où l’on vit et où l’on dort, et enfin l’étable, où se fait matin et soir la traite des vaches. Les diffé-rents types de bâtisses étaient sou-vent associés, la combinaison entre «Hütte» et «Stupli» étant la plus répandue. En foulant la neige le long de la chaîne étirée d’habitats, il est possible d’étudier les diffé-rents types de maisons et de se réjouir de la rénovation des toits de bardeaux visibles par endroits sous la neige.

Devant les dernières maisons, une pancarte rose indique que l’itiné-raire descend vers la droite et l’ef-fort se relâche en direction de Camanaboda (1766 m), avec son musée régional et son auberge ouverte récemment, avec terrasse ensoleillée pour profiter de la vue sur la fin de la vallée avec la chute d’eau et le Weisshorn. Le spectacle du jeu d’ombres et de nuages sur les flancs de la montagne donne envie de s’attarder et de goûter encore à quelques délices régionaux, mais la

descente est imminente: courte et escarpée, directement jusqu’à l’ar-rêt de car postal Mura, ou par la route de jonction vers Hof puis par les versants de prairies ouverts et enfin à travers une portion de forêt

jusqu’à Safien-Platz. Dans le chef-lieu de la vallée de Safien, des spé-cialités locales peuvent être achetées dans le magasin self-ser-vice «Spensa» avant de quitter la vallée en autocar.

Votre team aide les assurés à trou-ver une solution adaptée pour les processus de guérison ou théra-peutiques plus longs. Les collabo-rateurs et collaboratrices du case management ont une responsabi-lité importante dans la gestion des coûts: ils veillent à une utilisation optimale de l’argent des primes et ainsi à ce que les primes restent abordables et justes. Nous avons échangé avec toute l’équipe au sujet des différentes tâches liées à la gestion des cas.

Pour aller à l’essentiel, quelles sont vos tâches?Le case management propose des prestations de conseil et de suivi aux assurés et fournisseurs de pres-tations. Dans la période qui suit une opération (p. ex.: hanche, genou, dos ou cœur), nous évaluons les mesures nécessaires pour que le patient puisse se remettre de manière optimale et reprendre une vie normale au plus vite. Nous devons donc avoir des connais-sances médicales et être au courant des offres et catalogues de presta-tions des établissements de cure, de soins et de réadaptation.

N’est-il pas simplement ques-tion de réduire les coûts?Aussi. Nous déterminons au cas par cas, sur mandat du médecin-conseil d’Atupri, ce qui est nécessaire à la guérison. Nous choisissons ensuite l’offre qui englobe aux meilleures conditions les prestations adaptées aux besoins du patient. Il y a sou-vent des alternatives aux cliniques de réadaptation proposées par le médecin ou l’hôpital.

Quel est l’impact de la gestion des cas sur le montant des primes?Le pilotage des processus au niveau des thérapies en aval et aux inter-

faces contribue à stabiliser les primes et à utiliser l’argent des primes de manière équitable.

Cela ne pose jamais de problèmes?Certaines décisions ne sont pas du tout comprises par les assurés au début. Notre tâche est donc de faire un travail d’explication. Par-fois, la proposition de déplacer un lit du 1er étage au rez-de-chaussée pendant la convalescence suffit, p. ex. en cas d’impossibilité de mon-ter l’escalier après une opération

du genou ou de la hanche. De telles mesures permettent d’éviter un séjour en clinique de réadaptation et de faciliter le travail d’aide et de soins à domicile. En d’autres termes: le but est la responsabi-lisation des assurés.

Il peut arriver que les assurés n’acceptent pas une décision.Des problèmes surviennent souvent lorsque les assurés doivent participer aux coûts. Cela peut, même si c’est rare, générer des conflits. Les situa-tions dans lesquelles une réadaptation

a été promise par erreur aux patients sont difficiles, car ceux-ci réagissent par la déception, même si l’établisse-ment de leur souhait ne représente pas la meilleure solution pour eux.

De telles situations peuvent-elles être évitées?Parfois, lorsque toutes les parties impliquées (proches, hôpitaux, médecins) prennent leur respon-sabilité et que les réadaptations, par exemple, ne sont pas pres-crites qu’en fonction du désir du patient, mais d’après l’offre opti-male de prestations. Car le choix de la clinique de réadaptation doit en priorité être conditionné par des prestations adaptées indivi-duellement.

Back-stageSoit dit entre nous

A la recherche de la meilleure solution

A côté de la prise en compte des aspects médicaux, nos décisions sont déterminées d’après les critères imposés par le législateur: un traite-ment est bon s’il est efficace, approprié et économique.

Franziska Zumbrunnen (3e depuis la gauche) et son équipe du case management d’Atupri

Sur le sentier de raquettes près des cabanes de Camana dans la Vallée de Safien.

Journée

active Trekking**

En route avec

les muletiers

1 – 2 juin 2013

Une randonnée nostalgique sur les anciens sentiers

de contrebande. Le temps d’une promenade, vous

revivez au temps des contrebandiers en compa-

gnie d’une vingtaine de mules et leurs muletiers.

Traversée historique des Alpes et temps forts

culturels au milieu d’une impressionnante

flore alpine, avec les imposantes coulisses

des montagnes. Une expérience

authentique!

Journée

active Escalade***

Monter par

la force des muscles

20 juillet 2013

Trois via ferratas passent au-dessus de quatre

sommets. Les itinéraires sont toujours tracés

sur l’arête. Ainsi, pendant tout le franchisse-

ment du sommet, notre regard est tourné

vers un paysage impressionnant, au nord et

au sud. Les parcours rocheux de Braunwald

se composent de 3 itinéraires pouvant être

combinés, mais aussi raccourcis ou ral-

longés individuellement. Ils

conviennent donc aussi

aux débutants.

Surselva: cabanes romantiques et style pur

www.wandern.ch > FRUne randonnée de Suisse RandoTemps de marche: parcours total 3 ¾ h, variante courte Mura 2 ¾ h(plus long selon neige). Degré de difficulté: WT2.Pension & nuitée: – Hôtel Camana: cabane de vacances, restaurant et baquet Camanaboda (baquet sur réservation!), mob. 079 880 85 15. – Gasthaus Rathaus Safien Platz, tél. 081 647 11 06. Musée régional Camana: En hiver, uniquement sur réservation, tél. 081 647 11 06. (au Gasthaus Rathaus)Informations, Surselva Tourismus AG, tél. 081 920 11 00, www.surselva.info, www.safiental.ch.

Page 8: ATN 76 F

8Décembre 2012 N° 76

Bravissima – le guide maniableLe petit livre pratique, avec plus de 100 tuyaux: des conseils excep-tionnels très personnalisés en matière d’exercice physique, d’alimentation et de comporte-ment, ainsi que des remèdes de famille traditionnels éprouvés.

A commander en envoyant un courriel à [email protected] ou au moyen du coupon ci-dessous

Littérature Atupriville

Le sapin de Noël dans la neige!

Cette année, Nico, Davide, Barbara et tous leurs amis d’Atupriville fêtent Noël dans la forêt! Plus précisément à l’orée du bois, car à cet endroit, le sapin de Noël est visible de loin et surtout, il y a plus de place pour les cadeaux! Le moment des préparatifs est venu. Il faut décorer le sapin, emballer joliment les cadeaux. Les souris chanteuses répètent en chœur et l’ange de Noël s’essaie déjà à un mélange joyeux entre flûte et trombone. Les sonorités sont déjà belles et la famille Hirsch bouillonne d’impatience. Passons au concours de Noël: regarde bien l’image et cherche les six objets cachés. Si tu les trouves tous, la chance te sourira peut-être et tu gagneras l’un des nombreux prix! Cela serait un peu comme un deuxième Noël!

Concours pour enfants Atupriville

Que faut-il faire? Regarde bien l’illustration et cherche les six objets figurant sur le coupon ci-dessous.

Puis : Note la case avec l’objet respectif dans le cou-pon de participation au concours. Découpe le coupon, colle-le sur une carte postale et adresse le tout à : Atupri Krankenkasse, «Atu-priville», Zieglerstrasse 29, 3000 Bern 65.

Tu peux gagner les prix suivants:

1er prix 1 bon de loisirs RailAway d’une valeur de CHF 100.–

2ème prix 4 tickets de cinéma d’une valeur de CHF 80.–

3ème prix 1 jeu de société d’une valeur de CHF 30.–

du 4ème au 74 super prix 77ème prix de participation surprise

Concours pour enfants dans le numéro de septembre 2012

Voici nos gagnantes et gagnants du concours de la dernière édition:

1er prix 1 bon loisirs RailAway d’une valeur de CHF 100.– Calvin Rieder, de Ried-Brigue (VS), né en 2004

2ème prix 4 tickets de cinéma d’une valeur de CHF 80.– Theo Christe, de Delémont (JU), né en 2001

3ème prix 1 jeu de société d’une valeur de CHF 30.– Sabrina Torelli, de Wiesendangen (ZH), née en 2005

Coupon de participation A retourner jusqu’au 28 février 2013

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Les enfants non encore scolari-sés peuvent bien sûr se faire aider de leurs parents pour compléter le coupon! Le concours ne fera l’objet d’au-cune correspondance. Tout recours juridique est exclu. Les gagnantes et les gagnants seront avisés par écrit d’ici le 31 mars 2013. Les noms des gagnant(e)s des trois premiers prix seront publiés dans Atupri News.

Atupriville sur Internet:Tu trouveras aussi le con-cours Atupriville sur Internet à l’adresse: www.atupri.ch > Activ > Kids Corner. Maintenant, tu peux téléchar-ger des images Atupriland et les colorier à ta guise. Amuse-toi bien!

Coupon de commande

Veuillez m’adresser gratuitement un recueil (cocher la case souhaitée)

Atupri Memory

BD Atupri «La famille Kunz connaît les ficelles»

Bravissima astuces santé

à l’adresse suivante (à remplir en caractère d’imprimeries SVP):

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A coller sur une carte postale et à envoyer à: Atupri, Kommunikation, Zieglerstrasse 29, 3000 Bern 65

Commandez les publications de votre choix sous www.atupri.ch > Atupri > formulaire de commande, en envoyant un courriel à [email protected] ou encore au moyen du coupon de commande.

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Champ (combinaison d’une lettre et d’un chiffre, par exemple B / 4)

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Atupri emprunte une voie nouvelle: une B.D. née sous la plume talen-tueuse du dessinateur Bruno Fauser dépeint avec humour et de manière parfois caricaturale les comportements typiques des différentes parties prenantes du système de santé, avec les conséquences que l’on connaît et les dépenses qui s’ensuivent.

Un clin d’œil satirique sur la santé publique

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Qui a le plus de mémoire, qui parvient à rassembler le plus de paires par-mi les 64 cartes rigolotes? Un jeu captivant et bien conçu, pour les grands et les petits. A commander par courriel ou avec le coupon de commande ci-dessous. Bien sûr gratuit, disponible jusqu’à épuisement du stock.

Memory Atupri – jogging cérébral pour tous

Impressum Atupri News N° 76/ 2012

Atupri Newsparaît 4 fois par ans en D, F, I18 ème année de parutionReproduction sur autorisation écrite uniquement

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Direction de la rédactionAndré Zangger

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ImpressionVogt-Schild Druck AG, Gutenbergstrasse 1 4552 Derendingen, www.vsdruck.ch

Photosfruitcake.ch, Micha Riechsteiner, Marcel Rickli, Giorgio Balmelli et div. zVg. Bande dessinéeBruno Fauser, Bern, www.fauser.ch

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