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V A I L L A N T
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végétalisationconsciente &participative
un projet pour le 50 rue Edouard Vaillant
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Une végétalisation consciente du 50 Edouard Vaillant présente de nombreux avantages qui rendent sa mise en œuvre indispensable. Parmi eux, un impact énergétique positif, mais aussi une diminution prouvée des nuisances acoustiques, et une réduction significative de la pollution.
Une végétalisation participative vise quant à elle à inclure ses principaux bénéficiaires. Les habitants deviennent acteurs de l’amélioration de leur envi-ronnement. La végétalisation participative renforce le lien social, fait prendre conscience aux résidants du patrimoine remarquable qu’ils occupent, et créent en eux le désir de le préserver durablement.
Une végétalisation, pas seulement ornementale, mais résolument tournée vers l’amélioration du bien-être des habitants, en les incluant dans un projet d’agriculture ur-baine ouvert à tous et pérenne est le moyen le plus effi-cace de mener à terme le projet de réhabilitation de l’hab-itat social qui est entrepris au 50 rue Edouard Vaillant.
les avantagesécologiques d’une
végétalisation consciente
La végétalisation urbaine présente de nombreux avantag-es pour un lotissement tel que le 50 rue Edouard Vaillant. Les toits végétalisés ont un impact prouvé dans la régulation de la température, et agissent comme une climatisation naturelle et écologique.
Le 50 rue Edouard vaillant étant une construction de taille impor-tante, elle ne bénéficie pas d’om-bre qui pourrait la mettre à l’abri durant les mois de fortes chaleurs. Végétaliser le toit est une solution efficace pour renforcer l’isolation thermique de l’immeuble face à des épisodes caniculaires de plus en plus sévères.
La végétalisation de la résidence permet quant à elle de lutter ef-ficacement contre les nuisances sonores occasionnées par la prox-imité d’un périphérique à l’air libre. En effet, aucun dispositif de réduc-tion du bruit n’est présent entre la porte de Montreuil et la porte de Bagnolet.
Les résidants du quartier des Cou-tures et en premier lieu ceux du 50 rue Edouard Vaillant, sont séparé du périphérique par un simple gril-lage. Ils sont en proie aux nuisanc-es intenses et constantes générées par le trafic automobile.
La création d’une ceinture végétale aux abords de la résidence à l’aide de plantations hautes et denses, permet de réduire significative-ment les nuisances occasionnées par le périphérique, en effet, les végétaux atténuent la réverbér réverbération des sons, et diminu-ent significativement les vibrations.
Réduction des îlots de chaleurs
Confort acoustique
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L’Organisation mondiale de la santé estime que la pollution est à l’orig-ine de près de 7 millions de morts prématurées. La pollution est l’en-nemi numéro 1 des citadins.
Parmi les polluants les plus redout-ables, les particules fines, classées comme cancérogènes certains par l’OMS et responsables de trou-bles cardio-vasculaires. Le trans-port routier et l’industrie sont les principaux émetteurs de dioxydes d’azote entraînant des affections respiratoires et de composés or-ganiques volatils.
Les habitants du 50 rue Edouard Vaillant vivent à proximité d’un périphérique à ciel ouvert, et le di-oxyde de carbone émit par les au-tomobiles contribue à augmenter les températures et à rendre l’at-mosphère des villes irrespirable en été.
Qualité de l’Air
La ville de Bagnolet, qui est cernée par des axes routiers, s’est engagé à mettre en œuvre des solutions pour contrer les effets de la pol-lution.
La solution la plus efficace est de multiplier les plantations, et par-ticulièrement la plantation d’ar-bres, qui permettent de réduire la pollution atmosphérique, en agis-sant comme un purificateur d’air. Ils améliorent significativement et durablement la qualité de l’air, en produisant de l’oxygène et en ab-sorbant les particules polluantes présentent dans l’atmosphère.
La végétalisation participative :
un vecteur de lien social
Ce projet d’aménagements des es-paces extérieur permettra aux hab-itants de se réapproprier un habi-tat dont ils se sentent dépossédés, principalement en raison des nom-breux trafics qui sévissent depuis plus de vingt ans aux Coutures, et dont le 50 rue Edouard Vaillant est le cœur névralgique.
L’insécurité et les nuisances occa-sionnées par la délinquance créent une situation délétère pour les habitants du 50, notamment parce que leur espace de vie est ouvert à tous vents. Ils ont le sentiment de ne pas avoir leur mot à dire sur qui occupent leur partie commune, et espaces verts.
Réapropriation de l’Habitat & sécurité
Les habitants ont confié à maintes reprises ne pas oser profiter des espaces verts, à la fois, car ceux-ci sont occupés par des personnes extérieurs à la résidence, et parce que leur entretien médiocre, ne les invite pas à en jouir.
L’environnement a un impact di-rect sur les comportements so-ciaux, et le sentiment d’abandon que ressentent les habitants du 50 est un terreau fertile pour un laisser-aller, qui confine à l’inci-visme.
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Au-delà de ses dimensions écologique et esthétique, la végétalisation urbaine présente des fonctions sociales importantes. Notamment, quand elle emprunte les chemins de l’agriculture ur-baine.
Selon la définition de la FAO, l’agri-culture urbaine et périurbaine con-siste à cultiver des plantes à l’in-térieur et aux alentours des villes. L’agriculture urbaine répond à plu-sieurs objectifs : participer à la sécurité alimentaire des ménages, créer du lien social, recycler les déchets urbains, valoriser les es-paces vides et à l’abandon (friche et toits), contribuer à la formation de ceintures vertes, et préparer les villes au changement climatique.
Éducation à l’environnement et la citoyenneté écologique
Aujourd’hui, l’agriculture en ville se développe principalement à travers les jardins maraîchers sur les toits comme par exemple les 3,7 hectares de verdure sur les toits de Paris, créés par le Plan Bi-odiversité. Il s’agit également des jardins associatifs ou partagés, que l’on retrouve dans la plupart des grandes villes françaises, souvent gérées par des collectifs ou des associations de riverains, parfois pour le compte des municipalités sur des terrains communaux, sous forme de parcelles collectives ou temporairement distribuées entre allocataires.
L’agriculture urbaine est un être vecteur d’insertion pour des per-sonnes en difficulté et d’éducation à l’écologie. C’est aussi un vecteur efficace du développement du lien social entre les habitants d’un même quartier.
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Le jardin partagé est un vecteur de liens durables entre les résidants et leur espace.
En octroyant des parcelles de culture même de taille modeste, les habitants du 50 rue Edouard Vaillant se voient confier la responsabilité du développement et de l’enjolivement de leur résidence.
La responsabilisation des habitants encourage les com-portements citoyens, et écologique.
Un jardin partagé au 50 rue Edouard Vaillant
Création de parcelles maraîchère en permaculture entretenues par les habitants. Autour du jardin maraîcher s’organiseront des at-eliers d’agriculture urbaine et de valorisation des déchets.
Des ateliers éducatifs seront spé-cialement réservés aux enfants résidants au 50, et aux enfants du centre de jeunesse des Coutures. Ils auront pour objectif d’accom-pagner les enfants dans la décou-verte de la biodiversité, et de la nature en ville.
Réfection des espaces autour de l’air de jeux, modernisation des jeux collectifs et sécurisation des espaces.
L’objectif est de créer un environ-nement au sein duquel les parents peuvent laisser les enfants jouer en sécurité, sans risque d’intrusions extérieures.
EspaceAgri-urbain
Espacede jeux
Ce jardin comprend deux espaces :
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Références
FAO : Agriculture Urbaine Bacqué, M. H « Gestion de proximité et démocratie participative ». Éric Duchemin, Fabien Wegmuller et Anne-Marie Legault, « Agriculture urbaine : un outil multidimensionnel pour le développement des quartiers ». Bailly, A. et Bourdeau-Lepage, « Concilier désir de nature et préservation de l’envi-ronnement : vers une urbanisation durable en France ». Bourdeau-Lepage, L. et Vidal « Nature urbaine en débat : à quelle demande sociale répond la nature en ville ? ». André Tores et Bourreau Lepage « Quand l’agriculture s’installe en ville… Désir de nature ou contraintes économiques ».
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