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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Bibliothèque nationale de France www.notesdumontroyal.com

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Page 1:  · ARGUMEN T ANALYTIQUE DU HUITIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE. Alcinoüs tient conseil avec les principaux des Phéaciens; on décide de reconduire Ulysse dans sa patrie (1-45). Les

Notes du mont Royal

Cette œuvre est hébergée sur « No­tes du mont Royal » dans le cadre d’un

exposé gratuit sur la littérature.SOURCE DES IMAGES

Bibliothèque nationale de France

www.notesdumontroyal.com 쐰

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ARGUMEN T ANALYTIQUE

DU HUITIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE.

Alcinoüs tient conseil avec les principaux des Phéaciens; on décide

de reconduire Ulysse dans sa patrie (1-45). Les Phéaciens se réunis-sent pour un banquet dans le palais d’Alcinoüs; Démodocus chante

la querelle d’Ulysse et d’Achille (46-96). Après le repas, on se rend

sur la place publique, où les jeunes gens exécutent des jeux variés

(97-130). Euryale invite Ulysse à prendre part aux jeux , et, sur sonrefus, lui adresse des paroles outrageantes (131-164). Ulysse répondavec colère, lance un disque beaucoup plus loin que les autres Phéa-

ciens, et provoque ceux qui voudront se mesurer avec lui (165-233).Alcinoüs intervient, et, sur son invitation , de jeunes garçons exé-cutent des danses (234-265). Démodocus chante les amours de Marset de Vénus et la vengeance de Vulcain(266-369). Deux jeunes Phéa-

ciens s’exercent à lancer le ballon; UlySSe admire leur adresse(370-384). Ulysse reçoit des présents des principaux Phéaciens;Euryale l’apaise en lui oiTrant une épée magnifique (385-422). Alci-

noüs fait préparer un bain à Ulysse avant le repas du soir; la reinedispose dans un coffre tous les présents offertsà l’étranger (423-468).

Ulysse rend honneur au chanteur Démodocus , et le prie de faire en-tendre l’histoire du cheval de bois (469-498). Tandis que Démodocus

chante, Ulysse ne peut contenir son émotion (499-531). Alcinoüsl’entend gémir, et lui demande le récit de ses aventures (532-586).

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OMHPOY

OAYZ Z E 1A2

PAlFQAIA e.

7HtLoç 8’ fiptyëvata (poilu; êoôoôdxruloç ’Hdiç,

Côpvur’ oïp’ êE sûvîç Îspèv p.5’voç îAlxwéow ’

av 8’ cipal AtOYEV’hÇ (âpre m’oh’nopOoç ’Oôuccsuç.

y xrl5?

aI I N, I h(1101:1,me rît-(09m0 , il çtv sapai muai résume. 5

Taie-tv 8’ flysuôvso v uévoç ’AÀxwo’ow

3 uElôôvreç ôâ xaîôilov ê-rri Es raie-t 1&0th

TrMct’ow 8’ o’tvà aïno net-(fixera Hum; ’A6’âv-q ,

sièope’vzq xipoxz Eai’çpovoç ’Alxwo’mo ,

l a N un: l IVOGTGV Oeuoam ysyaÀn-ropt gnrtowaa ’

xai est émierai (sont waptorauévn apéro 930w - n-u A551? 0175, (Darrîxwv fiy’rjropsç fiôè nérîovrsç,

Quand parut la fille du matin , l’Aurore aux doigts de roses, ledivin et robuste Alcinoüs sortit de sa couche ; le noble destructeur desvilles, Ulysse, se leva aussi, et Alcinoüs le mena vers l’assemblée des

Phéaciens, qui se tenait auprès des vaisseaux. lis prirent place l’un

auprès de l’autre sur des sièges de pierre polie; Minerve , occupée du

retour du magnanime L’lysse, parcourait toute la ville, et , prenantles traits d’un héraut du prudent Alcinoüs, elle s’approchait de

chaque citoyen et lui adressait ces mots:u Allons, chefs et conducteurs des Phéaciens, rendez-vous à l’as-

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HOMÈRE.

L’ODYSSÉE.

CHANT VIH.

1Hue; 8è Qu’un] ’thç

fipwéveuæ

poôoôa’txru).oç,

ispàv pévoç ’Alxwôozo

(bravera âpu âE avivie-Asoyevùç 8è ’Oôvaaeùç

mohinopôocâvâipro ripa.

’Iepôv 8è pévog ’Ahmvômo

fiyeuôv eue roîaw

àyopv’ivôe d’atfixwv ,

fi rérux’rô son

napà vnvaiv.’Elflôvrsç 8!

xâôttov nhnoiovhi n°0101. Escroi’o-w’

û 6è noumène ’Aôfivn

partiaire émût dieu) ,

eiôopévn râpent

ôutcppovoç ’Ahwôoco ,

unttôwaa vômovpeyotl-51109: ’Oôuaoiî’

and pot naptarapévn

miro imamenfin-(p (punî’

a ’Ayayôeüte,

ùY’ÂTOpEÇ fiôè uéôoweç

(butinera ,

Et quand parut l’Aurore

qui-nait-le-matinaux-doigts-de-roses,la sainte vigueur d’Alcinoüs

se leva donc de sa couche;et le noble Ulyssedestructeur-de-villesse leva donc aussi.Et la sainte vigueur d’Alciuoüs

guida ceux-civers l’assemblée des Phéaciens,qui avait été préparée à eux

auprès des vaisseaux.Et étant arrivés

ils s’assirent auprès l’un de l’autre

sur des pierres polies;et Pallas Athéné

s’avançait par la ville,

ressemblant au hérautdu prudent Alcinoüs,méditant le retourpour le magnanime Ulysse;et donc se-tenant-auprèselle disait ce discoursà chaque homme:

a Çà ici ,

conducteurs et chefsdes Phéaciens,

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un, -.

168 OAYEZEIAZ e.38K âyop-hv îe’vat’, ô’cppot Esivoto 1113011605 ,

I a I 1 A.3g veov AÀxwooio Satppovoç î’xero 8mm ,

I a -novæov entnÀanôeïÇ , Sénat; âôavoïroww 6mm. n

a N ,fic; sinow’ (impuni-z ptévoç nui Oupèv excisa-ou. 15

I 9 Y NKapnuhptoç 8 surfins-0 [Spot-on âyopat’ ce mi ê’ôpat

3 I t zaypoyevœw nonoz 8’ à’pa enfieavro îôovrsç

Ch I lu, N , Y î ’ [qUtOV Aasptao ôatçpova. Te) 3 up A01; m

Osanecinv xa’re’xeus xdpw napel? ce mi (buen; ’ ’

mi pu paxpôrspw mi Troie-com ôïxav idéation , 20CI(et; xev d’atv’jxscat çûoç minent yévono,

85tv6; 1’ aïôoîo’ç ce , nazi êxteÀe’cszev âs’OÂooç

«011065 rob; d’aimer; ënstpv’iaavr’ ’Oôucîîoc.

Aôràtp Émis 15’ fiyepôsv ôunyapëeç 1’ s’ys’vovro,

n aTOLO’W 5 ’AÀxivooq âyopvîcotro mi parsemai: ’ 25

I I« Kexlurs’, 01:1;wa fiyr’fiopsç au péôovreç,

Y ’ Y Iocpp enta) tu (Le Gogo: êvi 01-665mm filmiez.

semblée pour apprendre que! est cet étranger nouvellement arrive

dans la demeure du prudent Alcinoüs après avoir erré sur la mer, et

et dontle corps est semblable a celui des immortels. sC’est ainsi qu’elle excitait la curiosité et l’intérêt de tout le peuple.

Bientôt tous les siéges de l’assemblée sont remplis de citoyens; tous

contemplent avec admiration le prudent fils de Laërte. Minerve avait

répandu sur sa tète et sur ses épaules une grâce divine, et le faisaitparaitre plus grand et plus fort, afin qu’il fût chéri de tous les Phéa-

ciens, et que, redoutable et respecté, il sortit vainqueur de toutesles luttes dans lesquelles ils éprouveraient sa vigueur. Quand ils fu-rent tous réunis, Alcinoüs prit la parole au milieu d’eux:

a Écoutez, chefs et conducteurs des Phéaciens, afin que je disece que mon cœur m’inspire. Cet étranger que je ne connais point

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L’ODYSSÈE , un. 169iÉVŒL si; âyopfiv,

ôçpa nüônaôe

Eaivozo,

ô; haro véovBains: ôuiepovo; ’Aixrn’mo,

âmniayzûziç névrov ,

égaie; àôotvo’tromt

ÔÉtLŒÇ. n

Einoüca (à;

(Emma trêve;x11 Gond: étaieroit).’Ayopui 53’ TE mai. Ëïpott

Ëuninvro xaprraliuw;[Sponîiv àypous’vwv’

n°1102 6è 6291 iôôvre;

fin-écouta

adiepovz uîôv Antéçwo.

"Aôv’jvn 6è aima

xarézeue ru") pipo: Osons-inlaçait?) TE xai (hum:and fifi-4è (Le;

uuxpôrepov x1ÏfiàGO’OVŒ

métreur,

à); yévowô ne e00:

mîvreact (hammam ,ôezvô; se aiôoiô; ra,nui êxnhéo’atev

déifiai); «anoxie ,

rob; «rama;à’l’tëtp’ÎjUŒVTO ’Oôu’rfioç.

Aûràp àrrai par

fiyepesvëyévovrô ra ôp:qyspéa;,

’AMÉVOO; 5è àyopfiauto

x11 agréeurs TOÎO’t’

u Kéxloîs, fiYYîI’O’î:

me Manne; Œdi’âxwv,

capa and)tôt Ovni); êvi ar’hescca

xalsüat ne.

tinrssrîE, Vil].

il faut aller a l’assemblée, .111:afin que vous entendiez-parler 33.de l’étranger,

qui est arrivé nouvellement [noüs,

dans la demeure du prudent Alci-ayant erré sur la mer,semblable aux immortelspar son corps. n

Ayant parlé ainsi

elle excita la vigueuret le cœur de chacun.Etle lieu-de-l’assemblée et les 5’16ng

se remplirent promptement Ide mortels se réunissant; Ï.et beaucoup donc ayant vu ’admirèrentle prudent fils de Laerte.Et Minerve doncversa a lui une grâce divine

et sur la tête et sur les épaula a; iet elle établit (m) lui fplus haut (grand) et plus gros là voir.afin qu’il devint ami

à tous les Phéaciens,

et imposant et vénérable, ,.et qu’il accomplit ules luttes nombreuses, vpar lesquelles les Phéacicnséprouvèrent Ulysse.

Mais après que doncils se furent rassembléset furent réunis,Alcinoüs alors parlaet dit à eux :

a Écoutez, conducteurset chefs des Phéaciens,

afin que je dise les chosas ”que le cœur dans la poitrine:invite moi à dire.

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«ne 4A 1.

170 OAYZËEIAÈ (9.

tv , . a , m, 013x otô ô’ç-rtç, o’mwpsvoç ïxer’ êptèv 80),

H * 1 e r a lne 7:90; - ou») 71 EGTîSPttOV avôpœrrœv r

v s a I v a I a! a ’Ë’noua-av o OTPUVEL xou ItLO’GST’ll. epnreoov Etvatt. 30N7

( - a I"turc me TE) Râpe; rap anorpokusOa fiOlLTITÎV.

v v I r i . lOÔSE 7’19 0655 ne 6000;, 6’11; x’ ânon Bonsaï? bisqua,

a I-u a-s I a x I d Navette ooupogew; onpov pavai ervexa natta-m. ,

’ N l - -ADN d’ye, v-qoz pélmvav êpoccoyev’ si; 90a 8m;

l I l si NI v rapomoerOOV zoopto o; and) mu nevrnxovra 35h Nxptvoicôœv muon ônuov, 360L mime aîsiv ciste-.01.

3

l

’ N i r: wAnonymat a EÜ Traîne; êm firman; spa-ruât

a! 6 1. a’i si et a) l H."- N n-ex ne «11.449 ETtEtTOt ont: a ta-[uvhc coma,

r I v ’2’ Nfigerepovô’ êlôo’vreç ’ gym 8’ au 7m51 ripât.»

7 I v N r 3 M t r a! Khoupoww [1.5V mur entrsltlogut’ atours 0L «hm , in

N a. 3 v v n l vextatooxot [51500359 spa n90; comme: Milan

à, 7 a! V N 3 i l x f .897.560 , 01??!1 ÇîlVGV 5V! HSTMPÛICI çllÆUflLEV

est arrivé errant dans ma demeure, venant des contrées du lovant

ou de celles du couchant; il nous presse, il nous supplie de con-sentir a le reconduire dans sa patrie. En bien , selon notre coutmnc,préparons son départ; jamais l’hôte qui entre sous mon toit ne reste

longtemps ici à gémir après son retour. Allons, lançons sur la mer

divine un noir vaisseau qui n’ait pas navigué encore; choisissons

parmi le peuple cinquante-deux jeunes garçons , les plus habiles de

tous. Hâtez-vous d’attacher les rames sur les bancs du navire, puis

allez dans mon palais préparer promptement le repas; je veux vous

traiter tous. C’est aux jeunes gens quej’adresse mes ordres; quant a

vous, rois qui portez le sceptre , venez dans ma demeure, afin que

nous y recevions l’étranger comme un ami. Que personne ne refuse."

pua"..- .-

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"085 Eeîvo; ,

î Î I!aux enôon oçrn; .

àlmuevo; haro

L’onrssÉE, vm. 17 t lCet étranger-ci, .je ne sais qui il est, a, r.errant est arrivé ,74âuôv 663 ,

il; mais; âvôpobrrwv finie)»

il êa-rrepiwv’

ÔTpÛVEt 6è

zani Macaron:aopnfiv eivonn ëpnaôov.’Hpeï; 5è à); nô mipo; me

ênorpuvdvusôon nourrrjv.

osas yônp oùôe’ ne âne; ,

au; 7.5V ira-rent âuà dépura,p.5’ven ônpôv ëvûan

ôôupôpevoç

naïve-non nounfiç.

’Aitlàn dive,

êpüacopsv si; 60.an au.»

via pélonnvonvfimeO’fiXOOV’

8600 6è x0690)

zani nevrfixovranxptvo’naûwv nant-à afinov,

acon néper,

sîaiv âpnavon.

Ho’nvre; 8è ancaîjœvm 55

êpetpà êni xknï’anv

Exânre’

aürônp Errata àXEYÛYSTS

activa Gofiv,êXÜôvre; fluèrepôvôe’

émir 8è nonpéino 55

ado-tv.’Ertn-réliouonn pèv 11’310.

xoÛpom’tv’

anü’cànp oî aillai,

BaaÙÂS; axnnvoüxon,ëpXEG’ÜE

1:96; étui 1004i amputa ,5.391 enla’ovpev Esïvov

dans ma demeure, [levant ,venant soit de chez les hommes du-soit de chez cette: dit-couchant ;

et il presse iet prie [de le reconduire).la conduite être fixée (qu’on décide U IEh bien nous connue précédemmentpressons cette conduite. Fig,Car non plus nul autre,qui soit arrivé dans mes demeures, , hne reste longtemps icise lamentant jà-cause-de la conduite. il"Mais allons,tirons dans la mer divineun vaisseau noir

naviguant-pour-la-prcmièrc-fois ; ’et que deux jeunes-garçonset cinquante arec euxsoient choisis dans le peuple,tous-ceux-qui auparavantsont (ont été reconnus) les meilleurs.

Et tous ayant attaché bienles rames sur les bancs Ï

sortez; vmais ensuite occupez-vous [ment],d’un repas rapide (préparé prompte-

étant venus dans notre demeure;et moije fournirai bien ce qu’il (au:à tous.J’cnjoins a la vérité ces choses

aux jeunes-garçons;mais Tous les autres,

rois portant-le-sceptre, vvenezvers ma belle demeure , [l’étranger

afin que nous traitions-amicalement

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I h d n i ’159mm, ora-r, Gogo; marginant oisiastv. n 45v se!-l

(1U. ETÏGVTOÜ v l éQ; angon poivnaonç fiy’qcaro’ roi r3 ,

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c]s’, .. A, 2j I hl a en, .feu a si vortq) Tf,V*( nargueur; onuîonp

l ç V S I vs .I, a I auBon p ltLEV Alznvoono ôançpovoç a; tLSYï soigna.

Appelez le divin chanteur Démodocus; car le dieu lui a donné un au

sublime pour nous charmer tous, lorsque son cœur l’invite a faire

entendre ses chants. n

Il dit, et ouvre la marche; les rois ornés du sceptre suivent ses

pas, et le itérant va chercher le divin chanteur. Cinquante deux

jeunes garçons, choisis d’après l’ordre d’Alcinoüs, se rendentan bord

de la mer inféconde. Quand ils sont arrivés sur le rivage , ils lancent

le vaisseau sur les flots profonds, placent dans le navire noir le mat

et les voiles, disposent les rames chacune a sa place avec ses courroies

de cuir, et déploient les blanches voiles. Ils mouillent le vaisseau dans

un endroit profond, puisils se dirigent vers la vaste demeure du pru-

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L’oDYssEE, Vlll.

ëvi payementunôe’ TLÇ àpveîo-ôw’

xaléaaaôa 8è àovôàv Oaïov,

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056; vip par86m5 a?) àmôùv «épi.

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ënî vfia 7352:. Silurien ,oïys uèv

ëpucaav V’ÎJŒ pélawav

Bévôoçôe âkôçt

ériôevro 6è larôv ra ml me;êv mi palabra,fip’rüvatvto 8è râpe-ruât

êv monel: ôepparivom.mina navrât poîpavl

, , ,avaneraacav meioda leu-1.0L"Qppacocv 8è

Tfivye

64105êv vorîqi’

aibràp émirat

[36W pas

îpev ê; uéyoc 5(5me

ôa’içpovo; ’Akxwo’ow.

173

dans le palais;et que quelqu’un ne refuse pas;

et appelez le chanteur divin ,Démodocus;

car le (lieu donc [ment,a donné à lui le chant supérieure-pour réjouir les hommes,quand son cœurl’excite à chanter. n

Ayant parlé donc ainsi

il marclia-en-tete;et les rois portant-le-sceptresuivirent en-même-temps;et un héraut

alla-vers le chantre divin.Mais deux jeunes-garçonset cinquante avec euxayant été choisis allèrent,

comme il l’avait ordonné,

vers le rivage de la mer infertile.Mais lorsque donc ils furentarrivésau vaisseau et a la mer,ceux-ci à la vérité

tirèrent le vaisseau noirdans la profondeur (le la mer;et ils mirent et un mât et des voilesdans le vaisseau noir,et ils ajustèrent des ramesdans des courroies (le-cuir,toutes choses selon la convenance;et ils déployèrent

les voiles blanches.Et ils mouillèrent

celui-ci (le vaisseau) [fondlprofondément (en un endroit pro-dans l’espace humide;

mais ensuiteils se-mirent-en-marche doncpour aller dans la grande demeuredu prudent Alcinoüs.

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Toïo’w 8’ ’Alvxïvooç Suoxaïôexa [1398 lépsuaev,

and) 3’ O’tPYIÔÔOVTtXç me, 8150 Vsïkïrroôotç fioüç’ (se

rob; ês’pov, égalai 6’ gTEOV TETÔXOVTô ra BŒÎT, êpurewvîv.

K’Îpoî 8’ s’yyt’iôav filles], ï-(tov épi-490v 991803,

«I16v népt Maïa" ëçllcqoa , otâou 8’ aî-(aôo’v TE mxo’v rs’

ôçôalluôîv (Lèv cluses-5’, ôiôou 8’ ’âîaîav iozE-rjv.

T1?) 8’ à’p’x Havro’voo; (.er ôpâvov &Wugo’nkov os

145’669) Butruyovow, n92); 7.49m par)»; êpslcaç’

xàô’ô’êr "ou- 00”"?! "5 N T ’. .. Je «311. .p-y.otcsv fortune 47mm,

a «un v .«mon ônèp xscpwmç, un êm’çpaas ylspclv êXs’c’Jut

I a l l I l511651. xavsov xfl’qv ra mamelon,

dent Alcinoüs. Bientôt le portique, les cours et les salles du palais sont

remplis de convives; jeunes gens et vieillards se réunissent en foule.Alcinoüs immole en leur honneur douze brebis, huit porcs aux dentséclatantes de blancheur, et deux bœufs au pas lent. On les dépouille;

on prépare, on dresse un agréable festin.Le héraut s’avança; il amenaitl’aimable chanteur chéri de la Muse,

qui lui avait donné et le bien elle mal: elle l’avait privé de la lumière,

mais lui avait accordé une voix délicieuse. Pontonoüs plaça pour lui,

au milieu des convives, un siège aux clous d’argent, qu’il appuya

contre une haute colonne; il suspendit à une cheville au-deSsus desa tète la lyre harmonieuse, et lui montra comment il pourrait laprendre avec sa main; puis il mit devant lui une corbeille, une tiblemagnifique et une c0upe de vin, afin qu’il pût boire quand son cœur

en aurait le désir. Alors les convives étendirent la main vers les plats

servis devant eux.

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L’ODYSSÉE, VllI. 175Aieovaou 85’ TE Sapa

mati prsat and ôôpmfilin-to àvôptîu âypoue’ilœv’

ne) loi 6è riper âme:véot ’hôè maniai.

’A).xivoo; 6è tapioca 107:6:

Euoxaîôsxa piler,rimai) 6è 150:; âpYLÔÔOVTOtÇ,

5-50 6è Box"); eîltinoôatg’

rob; 851w).âuçïsnôv ce Tsrûxovré TE

51km êçmrewfiv.

Kiwi 6è i169: àyyüiiav.5270.»! épi-n90; àozîov,

16v Moüooc émince Trépt,

Eiôou TE

âyoctlôv ce mon): 15’

(impers p.èv ôç’lct).ptîôv,

668m) 6è fiôzîrxv ôterait.

IIovrôvoog 5è 5.911

017,15 16:)

Opôvov àpyupôv.).0v

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wpoxeiusva.

Et les portiques doncet les cours et les salles [blant;se remplirent d’hommes se rassem-et donc de nombreux étaient

jeunes et vieux. -Et Alcinoüs immola pour eux

douze brebis,et huit porcs aux-dents-blanches,et deux bœufs aux-pieds-de-travers;lesquels ils écorchèrent,

et ils soignèrent et apprêtèrentun repas agréable.

Et le héraut vint auprès d’eux,

amenant l’aimable chanteur,que la Muse aima supérieurement,et à qui elle donnaet le bien et le mal :elle le priva de ses yeux,mais lui donna le doux chant.Et Pontonoüs doncplaça pour celui-ciun siégé aux-clous-d’argent

au milieu des convives, [hautcgl’ayant appuyé contre une colonneet le héraut

suspendit a une chevillela lyre harmonieuse, fleur) ,au-dessus de la tète de lui (du chan-et lui montra à la. prendrede ses mains;et il plaça-auprès-de luiune corbeilleet une belle table,et auprès une coupe de vin,pour boire (pour que le chanteur bût)quand son cœur l’y inviterait.Et ceux-ci (les convives)jetaient leurs mainsvers les mets préparés -placés-devant eux.

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Quand ils eurent apaisé la faim et la suif, la Muse inspira auchanteur de redire la gloire des héros de ce chant dont la renom-mée s’élevait alors jusqu’au vaste ciel : c’était la dispute d’L’lysse et

d’Achille, fils de Pelée, qui se querellèrent jadis avec des parolesamères dans le splendide festin des dieux; le cœur du roi des hom-mes , Agamemnon, se réjouissait de voir la discorde parmi les pre-miers des Achéens. Apollon le lui avait prédit jadis dans la divinePytho, lorsqu’il franchit le seuil de pierre pour consulter l’oracle.Alors commençait à se dérouler, par la volonté du grand Jupiter,cette longue suite de maux réservés aux Grecs et aux Troyens.

Tels étaient les récits de l’illustre chanteur; mais Ulysse , saisissant

de ses mains puissantes son manteau de pourpre , le faisait retombersur sa tête et voilait son beau visage; car il avait honte que lesPhéaciens vissent les larmes rouler sous ses paupières. Quand le divinDémodocus cessait de chanter. il essuyait ses pleurs, rejetait son

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L’oovssige , vin.

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épov miam; ami. èômüoç,

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àsvôa’uavou fléau

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tLÉ’YŒ «pipo; nopçupsov

sipuaae navrât aveuli]; ,actinium 5è 100.5: npôow’ïrat’

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(116510 (banque.Y TOI. été àovôàç Gaïa;

Mina oisiôwv,àquEa’tuevoç ôoîxpva

177Mais quand ils eurent enlevé (chassé) ’le désir du boire et du manger, .7:la Muse donc excita le chanteurà chanter les gloiresdes héros de ce chant,duquel alors donc la gloire.allait au large ciel :

la querelle d’Ulysse . .et d’Achille fils-de-Pélée.connue jadis ils se disputèrent

dans le festin exquis des dieux puavec des paroles violentes; ’et le roi des hommes Agamemnon

se réjouissait dans son esprit,tandis que les meilleurs (premiers) .des Achéens

se querellaient.Car Phébus Apollon prophétisantavait prédit ainsi à lui

dans l’ytlio divine, q,lorsqu’il franchit le seuil (le-pierre rdevant consulter-l’oracle;

car alors doncle commencement du fléause déroulait et contre les Troyenset contre les Grecspar les conseils du grand Jupiter.

Donc le chanteur très-illustrechantait ces événements;

mais Ulysseayant pris de ses mains robustesson grand manteau de-pourprele tira sur sa tête,et couvrit son beau visage ;car versant des larmes

sous ses sourcils [ciensil avait-honte des (devant les) Phéa-

Or quand le chanteur divin v.avait cessé chantant (de chanter),ayant essuyé ses larmes

8.

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Y x I CI - I »(’ *Ibcomme voar’qoaç ocaov mpvyvyvop.;) outlaw

lal? I x (l «M7TUÇ ce nalottcgtocuw, ce xat aliteront me rossas-w. a:31), 31’ .l fi 5*]? , i :9 rf’ a Lbflfq’r--., 1.451 Hammam, masaro To! a ou. c..Jl.J.

manteau sur ses épaules, et, prenant une large coupe, olfrait deslibations aux dieux. Mais lorsqu’il recommençait, et que les chefsdes Phéaciens l’engageaient a reprendre ces chants et ces récits dont

ils étaient charmés, Ulysse se couvrait de nouveau la tête et sanglo-

tait. De tous les convives, nul ne vit couler ses larmes; Alcinoüs seuls’en aperçut, car il était assis auprès de lui, et il entendait ses pro-

fonds soupirs. Aussitôt il dit aux Phéaciens amis de la rame:a Écoutez, chefs et conducteurs des Phéaciens; déjà nos cœurs sont

rassasiés du festin et de la lyre, compagne des banquets délicieux;

sortons maintenant, essayons-nous à toutes sortes de jeux, afin quel’étranger, de retour dans sa patrie, puisse dire a ses amis combiennous l’emportons sur tous les autres hommes dans les exercices du

pugilat, de la lutte, du saut et de la course. nIl dit et s’avance le premier; tous les autres le suivent. Le héraut

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L’ourssÉE, vm. 179flaqua du?) lascar]; (pipo;nazi àhbv ôértot; àuçvxüttsklev

cmieowxe Osoïotv.Aüràtp

ôte âpxono été),

nui 0l &pto’mt

(Pou-fixant

ôrpüveiow àsiôew.

êrrsi réprrov-ro ê-na’aïaw,

au); xa’rorxotludao’tpsvo; 1,05417.

’Oôuaeù; pédalai.

’Evôot 15660»: êoîxçuat

êXo’wBave uèv poivrot; inox,’Alxivoo; 5è oîoç

ênsçpo’taaro fi’ôè êvôncé (mV ,

’71(J.EV0; 6177i azimut

o’éxous ôà orevdxoivro;

papé.

Aida 6è parotide:(limitasse-t çvl.*r,ps”ruotct’

u Kéxlura, fiy-firope;fiés péôovrs; (bat-âxmvr

flan uèv maternâmes:Bupôv

douté; étau;

ÇÔPHiYYÔ; ra,

"il écrin. covfiopo;

Souci Galantvüv 6è âEélflmpav

nui flêtpfleûuë’l nivïwv démon,

à); ô Eeîvo;

vannera; oixotôabien) xav cirai. (pileuse:ôacov nepiyiyvôpeôv. mais»

7:65 TE macao-(maman T5mû étique-w

fiée amassai. »

(brome-ou; clips: (Il);fiy’hcotto’

0l 6è ënovro ânon.

il retirait de sa tète le manteauet ayant pris une coupe doubleil faisait-des-libations aux dieux.Maislorsqu’il commençait de nouveau,

et que les meilleurs (premiers)des Phéaciensl’excitaient à chanter,

car ils étaient charmés de ses vers ,de nouveau ayant voilé sa têteUlysse gémissait.

La versant des larmes des autres,il échappait a (n’était pas vu de) tous

et Alcinoüs seul

remarqua et vit lui,étant assis près de lui;et il l’entendit gémissant

pesamment (profondément).Et aussitôt il ditaux Phéaciens amis-de-la-rame :

a Écoutez, conducteurs

et chefs des Phéaciens;déjà nous nous sommes rassasiesen notre cœurd’un festin égal

et de la lyre,qui est compagnedu festin exquis;mais maintenant sortonset essayons toutes les luttes,afin que l’étranger

étant retourné dans sa demeure

dise a ses amis [d’autrescombien nous sommes-supérieurs aet au pugilat et à la lutteet aux sautset aux pieds (à la course. ) »

Ayant parlé donc ainsiil marcha-en-tete;et ceux-ci Suivirent ensemble.

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180 OAYÈZEIAZ G).

i N! N) a l r .Kate o ex Ramdam xpspotcev goguenot Itiystotv, 105

- ml, a! cl I tu t y? 3Aqgtoooxou a 87.9. Lama un eçaysv ex payoipovo

ou si, ’3’ . «v N a v si l ux7190; 119;; Os 1p «UTIN 600v, 54va oî ailler ,

l a(Dort-4x0»; oî triplerai, créma Oœuuava’ovrsç.

i N) a! a w I l s xBoul o tusv et; ayopnv, otite: 8’ garera ROUAUÇ 351.21.09

I , 1 M r ; . . .(topiez OtV o îaTavro V50! fi0)t)v0l ce mai acOAot’. li)

752910 (Lev ’Axpo’vsoîç’ se Xfll. a9.x.13o0toç nui ’EXŒTPELÇÇ,

Nommé; 15 Hpungeôç TE mû ÎX-Mt’oûtoç xai ’Iîpsrgteüç.

Hava-ad; te prpetîç te, 960w ’Avatë’qot’vstôç ".5 ,

’AuapioÙxô; 0’, uîèç HOlUVTîOU Tsxmvïôao’

av 8è mû P2596110; , Marcher-(Ç in; vAp’qï , ut.Notuëoltiônç 6’, 3; à’ptaro; ê’r,v sîôôç ra Sénat; ce

mîvrœv (bat-rivetoit (LET, duüpova Aaoaoïttavrot’

Ètv 8’ gŒTŒV tpsiç raïas; duôuovoç Ahtvo’ovo,

Aaoôoîpaç 0a UAÀvo’; "ce xai o’tvrt’Oso; micron-40:

suspend à la cheville la lyre harmonieuse, prend Démodocus par la

main, le mène hors du palais, et le conduit par la même route qu’a-

vaient prise les plus illustres des Phéaciens pour admirer les jeux. lis

se rendirent à l’assemblée, suivis d’une multitude innombrable, et

une foule de jeunes garçons pleins de valeur se présentèrent. Ceux

qui se levèrent d’abord furent Acronée, Oeyale, Élatrée, Nuitée,

Prymuée, Anchiale, Éretmée, Poutée , Prorée , T hoon, Anabésinée,

Amphiale, fils de Polynée issu de Tectonis, puis Euryalc, pareil à

l’homicide Mars, et Naubolide , le plus gracieux et le plus beau de tous

les Phéaciens après l’irréprochable Laodamas; enfin les trois fils du

noble Alcinoüs, Laodamas, Halius et Clytonée semblable a un dieu. ils

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L’ODYSSÉE, vm.

KfipuE 5è

xavexpépotsev êx turriculée:

cpôpuiyyot liyevow ,tu 8è xsîpot Ampo’o’o’xov

nazi ëEuysv êx usyo’tpow’

fiels 5è se")

afirhv 686v,fivmp ol dinar,0l tigreraid’acnxmv,

Gauuavs’ovœ; distillai.

Bàtv 6è

iuev si; àyopfiv,épile; 8è 1:01.311);

écrasa émoi ,

pupiorvéct 5è

«me; ra. lai écolo:àviarowro.’Axpôvsoô; ra pèv (1197:0

ami 127.00.10; mi ’Elot-tpsüç.

Naureû; ra llpupvsu; senul lyxiako; xai ’Eperp.süç,

HOVTEÛ; TE llpwpaü; TE,

960w ’Avotônaiveœ; T5,

’Attcpioiltô; se,

nib; Holuvfiou TaxrovirîototEûpüotltoç 8è mi. div,

in; ’Apn’t’ BpOTOÂOLYÇ).

Notuôolaïônç ce,

a; Env épiera;5’186; TE

Séisme ra

no’LV-rwv (l’atrium:

parât àpüpova. Aoroôo’tuatvrot’

rpeï; 85 notifie;âpûpovo; ’Ahwôom

àvéo’tow,

Aaoôo’tpotç se "Aidé; TE

mi Kim rama; àvrifieoç’

1 8lEt le héraut

suspendit a une cheville.la lyre harmonieuse,et prit la main de Démodocus

et le fit-sortir du palais;et il précédait celui-ci

par le même chemin,par lequel étaient allés les autres ,

les meilleurs (premiers) 515des Phéaciens, [luttes À .devant admirer (pour admirer) lesEt ils se-mirent-en-marche . ’pour aller a la place publique,et une foulünombreusesuivit en-méme-temps ,d’innombrables spectateurs ,-

et des jeunes-gens

et nombreux et braves ,. ,se levaient. Vi-Et Acrouée se levaet Ocyale et Élatrée,

et Nautée et Prymnéeet Anchiale et Éretmée,

et Pontée et Prorée,

Thoon et Anabésinée,

et Amphiale,fils de Polynée issu-de-Tectonis;et Euryale aussi se mit debout,

pareil à Mars fléau-des-mortels, ..

et Naubolide,qui était le meilleur (le premier)et pour la forme (beauté)

et pour le corps (la stature)de tous les Phéaciensaprès l’irréprochable Laodamas ;

et les trois filsde l’irréprochable Alcinoüs

se levèrent, tet Laodamas et Haliuset Clytonée égal-a-un-dieu;

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182 causera: o.c I tu t a I laOl TO! TCPwTGV (LEV ETËSlP’qGflVTO WOÔSUGW. 1’20

i :I l«au navra;- Q v ,Tüth 8’ auto mon; réa-am épouti; ’ ci 8

I Ixaprrathpwç ên’erovro xoviovrs; même.

r tu v I a!l’on de 055w a]: o’t’pwro; 37W Kluro’imoç alpine»; °

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Q N m I -m NOt 0è T’s’ŒItŒlCzLOG’UVTjÇ «Asyëwn; 375197:61er ’

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nav- hl!sIlAigu". 5’ ’Ap’çiotlto; mon.» 74203929527er

a! N m lclamp o on? n’aime»: fin) dép-retro; in ’ILÂot-rpsôç °

x N v -mai 8 oui Aœoôcîpotç, oiyafioç mu; ’AÀxivo’ovo. 130

7

a t v lAurotp s’aratô’r) trévire; ërsp’aô’qcav spahi o’tëOÀOtç,

.. a! hl I a a s l101.; «pat Aaootzuaç perso?) mu; AI.XLVOGtO ’

N N I J Ktv Aune, (pilai, et». Estvov êptop.503t, si rw’ asine;

3 s l v a N I l t a l aon: TE mu. meunier tau-av 75 (1.5V ou une; EG’rtV,

f I t a, N:J.’I)POUÇ vs XV’qluOt; ra xott quipo) [ergote Unapôsv 135

luttèrent d’abord à la course. Depuis la borne s’étendait une longur:

carrière; ils s’élancèrent tous ensemble d’un vol rapide, soulevant la

poussière à traversla plaine. L’irréprochable Clytonée était bien su-

périeur à tous les autres à la course : il devança ses rivaux et leslaissa derrière lui de toute la longueur du sillon que trace dans unchamp un attelage de mules. Ils s’essayèrent ensuite à la lutte terri-

ble, et Euryale triompha des plus habiles. Amphiale fut vainqueurà l’exercice du saut; Élatrée se montra le plus adroit à lancer le dis-

que; Laodamas, le noble fils d’Alcinoüs, eut les honneurs du pugi-lat. Lorsqu’ils eurent égayé leur cœur par ces jeux , Laodamas, fils

d’Alcinoüs, leur dit: ’u Allons, mes amis, demandons a l’étranger s’il est instruit dans

quelqu’un de nos exercices; il n’a point une apparence méprisable ,

mais ses cuisses , ses jambes, ses mains et son cou robuste décèlent

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L’ODYSSÉE , Vin. 183ci. 81’) ver êrrstpfiaowro pèv

npôrov 11665061.Apôp.o; 6è TéTthO 1:07.châne) vüca-nç’

oî ôè enivra; âpot

êrtérovro xaprrotltipw; maintemviovreç.’Apôpwv 8è Klvtôirm;

Env 61a âpl’ITO; 153VÔÉEW’

fia-cm ce râlez 0590i;flpiovoîi’v

ëv verdi,

rôcaov lite-tofinexnpoea’wv iotoüç,

ci. 8è ê’Airrovro.

Oi 8è natp-âootvro

mû.ortopoaüv*r,; àkyswfiç1:?) 6è ouï-te Eüpüa’m;

ànexotivuro poivrot; écrierez);’Appîothc 6è

ne npoqaeps’o’rot’to; activeur;

diluai-Vou”) 6è ’Ela’tpsbç

fis 7min) déprave; no’w-rwv

ôioxcp ’ ubi 5è

Aaoôo’tpotç 065 ,

6:74:66; nui: ’AMwômo.

Arbràp êTEElô’h rotins;

èréppônoav cppévot

déblaie ,

Aaoôo’tpaçâpot, TIŒÏÇ ’A).7.WÔ’)’.0.

paréo?) TOÎO’L’

a A5615, olim,âçéueliot m Esïvov

si. oiôe’ ce nui ôsôdnxe

rivât &eôlov-

où psy éon xaxôç

çufiv y:

p-qpoüç ce xvfipot; TE

ceux-ci donc firent-épreuved’abord avec les pieds.Et la carrière s’étendait loin à eux

depuis la borne;et ceux-ci tous à-la-fois [plainevolaient rapidement à lrarers lasoulevant-la-poussière.Mais l’irréprochable Clytonée

était beaucoup le meilleurde ceux-ci

pour courir;et aussi grand qu’est l’espace

de deuxsmules (labouré par deux

dans un champ, [mulesiautant il arrivadevançant les autres citoyens,et ceux-ci restèrent-en-arrière.Puis ils essayèrentla lutte pénible;et dans celle-ci à-son-tour Euryalevainquit tous les meilleurs (plus ha-

Et Amphiale [bilcs).fut le plus excellent de tousau saut;et à-son-tour Élatrée

fut de beaucoup le meilleur de tousau disque; et au pugilatLaodamas a-son»tour l’emporla,noble fils d’Alcinoüs.

Mais après que tousse furent réjouis en leur cœurpar les luttes ,Laodamas donc , fils d’Alcinoüs,

dit parmi eux :a Çà , mes amis,

demandons a l’étranger

si et il sait et il a apprisquelque lutte ;il n’est pas de-mauvaise-mine

pour la taille du moinset pour les cuisses et les jambes

v0

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184 - OAYZEEIAE a.aôxa’va 15 crtëapèv (1.530: se côévo; ’ oôôs’ Tl. fiâ’qç’

Saut-non , am: xaxoîct auve’êênxwt Troll-fadais].

Où 7&9 ê’Yinye’ ri sinua zaxo’nspov 0’000 Galice-n;

à’vôpa "ce ouyxëüai, si mi tuile: xup’rapbç sin. n

Tbv 8’ (136 Eôpôaloç a’uraptsïësro cpév-qcs’v ta s H0

a Aaoôoïyux , pélot 10’510 ËTtOÇ xa’ràt [.LOÎPOW gent-59

At’irbç vUv npoxoîÀsccott En mati néepuôs yÜÔov. v

Aûràtp tînt-:1 réf ixouc’ o’qaôôç mû; ’AÂxwôoto,

:» 1 a I si v 3 n N I5.4 ê a; uscaov ton x00. Couacna npoçeemev.

.--iN y a I N I nil Asup’ mye xou au , Eau»: narsp, naira-nanti &ëôliwv,

Y I v Ïet rivet nov âaôd-qxotç ’ EOLXE 55’ 6’ lOlAEV aîs’ôÀouç.

a v i n 2 a I a l v "a’Ou [1.5V 70:9 tallai; Mao; avspoç 92990: xev 7mm,

q a I I» v . v in»71 a Tl noaaw vs (35.351. mu Lepotv 556W.

’AH’ oïye , n’aie-licou, axéëacov 5’ 917:2) 7.718541 Goya-3’

une force puissante. ll ne manque point de vigueur, mais il a été,

brisé par bien des souflraiices; car j’ose dire qu’il n’y a rien de plus

terrible que la mer pour abattre l’homme même le plus fort. i-

Euryale lui répondit: « Laodamas, tu viens de parler avec sagessr:

va donc toi-même inviter l’étranger et adresse-lui la parole. n

A peine le noble fils d’Alcinoüs a-t-il entendu ces mots, qu’il s’a-

vance au milieu de l’assemblée et dit à Ulysse: a Allons, vénérable

étranger, essaye-toi aussi dans nos luttes, s’il en est que tu con-

naisses, car tu parais instruit dans les jeux. Il n’est pas de plus

grande gloire pour-l’homme durant sa vie que les œuvres de ses pieds

et de ses mains. Viens, essaye, et bannis la tristesse de ton cœur; ton

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L’ourssiïs , Vin. 185xai 66mm pipa;Ünepôev

«(axeriez ra artêapôvpéya TE aôévoç’

066:1; ôEÛETaÎ u

fiât: 9me ouvéëènzrat7:0).É80’0’L xaxoîo-w.

’Eywye voir, sur:

ou) u aïno

xaxétepov Oaldaon;auyzeüai TE âvôpa .

si asti sin rufian xaprapoç, v»Eùpüalo; 5è ouïra

ânapsiâero m (plasma ra"u Aaoôo’tpa, ëatm; miro ilÎÛÇ

p.504: nard uoîpav.A2318); vüv ith

zpoxo’tkaaai

mai néppaôe püeov. u

Aüràtp titrai

àv’abè; fiai; ’Aifiuvrjow

àxouce roye ,51-71 5a

idw à; péaaovnazi npoçe’emev ’Oôuaafia.’

a Aeüpo dive nazi r76,Eei’ve fiât-rap,

peigne-ou. àe’ôlwv,

si nov ôeôo’mm’t; 11v 7:

zieuta 8è

ce iôuev àe’filouç.

Où p.ÈV vous paîëov néo;

àva’po;

6:99: 7.5V fiatv,’r, 5 TL (35’251.

nouai TE nazi 533L 15950:.

am: cive, neipnoat ,cxéôacov ôà M851 duré flupoù’

unun0’10; CE

et les deux mainsdans-la-panie-supérieureet le cou robusteet la grande vigueur;et il ne manque pas en quelque choscde vigueur-juvénile ,mais a été brisé

par de nombreux maux.Car moi-du-moins j’alIirmc Lcliosrne pas être (qu’il n’est pas) une autre

plus funeste que la merpour abattre aussi un homme,quand même il serait tout à fait ferla

Et Euryale à-son-tourrépondit à celui-ci et dit :

a Laodamas, tu as dit cette paroletout à fait selon la convenance.Toi-môme maintenant étantallë

invite-leet dis-lui la parole. in

Mais après quele noble fils d’Alcinoüs

eul entendu ceci ,il s’arrêta donc

s’étant avancé au milieu

et dit-à Ulysse :a Ça allons aussi toi,

étranger mon père (vénérable)

essaye les luttes, [qu’une ;si peut-être tu en as appris quel-mais il est-vraisemblabletoi connaître les luttes.Car il n’est pas une plus grande gloire

d’un (pour un) hommetant qu’il est (existe),

que ce qu’il accomplira

et par ses pieds et par ses mains.Mais allons, essaye ,et dissipe les chagrins de ton cœur;et le voyage

a l- .Vym

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186 oarzinA: o.i a Ri 9 I h kcor 8 600; OUXSTL Enpov o’mésœmt, abritai 1:0! sa] 150

N Î i f a.v-rjuç TE xa’ratpucrat, mu snapréeç eioiv ËTOHPOI. n

V bi N7 3 I I I 510v o annuaiëouavoç toccata-q 7tOÀU.u.’I]TlÇ Oôuoczu’; ’

I I Nu Actoôajwt, Tl. p.5 raturai XEÀEÔETE xsgrous’ovrsç;

IN I h Nmesa puai mu panov âvi opsaiv fixera 0120101,

’i l l I I I 3 a! K Io; npw un [Lulu 7mm errat90v xai violât, êuoy’nca’ 135

N Ni , C l 3 N ’ h I?vuv os p.56 ouatera?) «7091] vos-.010 jerrican

Ï? I «a I l Nnuoit , ittccogœvoç fiactisqa ce navra ra 8741.0). n

N a a l lTov 8’ ouï: laühsuatloç &nuuuÊEro veinas: 1’ à’n’m’

a l , 5K! a. n l v siu Ou yatp c euse, Eatvs , compatit (pour une)

a! ’° I v a I«mon, oie: TE renta p.513 avÜpumowt nélovrou’ 160

a t cl l. 72alita T p, 0(6’, élut: wjv woloxlrjtôt OctuiÇuw,

1 x y y N siŒPZOÇ vaorawv, cire wprnxr’rjpsç 516W,

’ I I 1 t a I Ï (N lpoprou ra pimpant mu entcxonoç par; 05mm2’

c, Nzspês’wv 0’ âpnaiis’ow- et)": àÛÏTS’flrÇt aux. v»

Tv «a a! a c l: P :Pt -f ’1’" x ana . - 70; ’l’. aov o up onoapx tamv "psy, ,.0,.Jll.fj.lç ducat), lu.)

départ ne se fera plus longtemps attendre, mais déjà le vaisseau aété lancé à la mer et tes compagnons sont prêts. n

Le prudent Ulysse lui répondit : w Laodamas, pourquoi me railleren m’invitant à vos jeux? Mon âme est plus occupée de ses chagrins

que de plaisirs, carj’ai enduréjusqu’a cejour bien des maux et (les

fatigues; et maintenant je suis assis dans votre assemblée, soupirant

après le retour et implorant le roi et tout le peuple.Euryale, l’outrageant en face, lui répondit : a En elïct, étranger,

tu ne ressembles guère à l’homme instruit dans les jeux variés qui

exercent les mortels, mais à l’homme assis sur les bancs d’un navire,

à un chef de nautonniers occupés de négoce, qui tient note de lacargaison et veille sur la marchandise et sur le gain du à la rapine ;non, tu n’as pas l’air d’un athlète. n

Le prudent Ulysse le regarda avec colère et lui dit : a Étranger,

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L’ODYssÈE, Vlll. 187oüxéu àrcéaaemi 60L ônpôv,

600ml fion mu; TExwreipuo-rai son ,mi érotîpoi eidtv émigrés;

nomma; 8è ’Oôuaaaù;ânauatâôuevo; npoçéç’r. 16v*

))

a Aaoôoiuot ,ri neleüsre’ ne TŒÜTot.

usprope’ovreç;

xfiôeo’t p.01. êvi «posai

mai paner: finet) oiaôim ,8; 7:in pèv épaterai:

poila fientât

nui énoncez

trolle?vîiv 6è [Milan ’IÔUTOLO

fluai. perà. onction iyoçîr.).l.60’Ôp-EVOÇ pacifiai ce

minot T8 ôfiuov. aEüpüaûcç ôâ est

ànausiâsro 182vveixecé TE d’avenir

a Eeîve ,

où yàp oüôè ê’ioxoi ce

çwri ôaipow àôhov ,

ont 1:5 nélovrott nonidiparât àvôpu’mowtv’

tintât r5), 635,oint: 011;).ijminoluxhfiôt ,âpxôç vauto’tœv,

oi’re Enta-t armas-"695;,

fiai influant TE çôproomati ênioxonoç ôôotiwv

uspôs’wv ce âpmùàœv-

oüôè Ëomaç âôlnript. a

"omll’fiîl; ôè 5.91 ’Oôuaceù;

iôtbv imôôpa

apoçéqm rôv’

ne sera plus éloigné pour toi long-mais déjà et un vaisseau [temps,a été tiré à, la mer pour toi ,

et des compagnons sont prêts. nEt l’ingénieux Ulysse

répondant dit-à celui-ci :

a Laodamas , [chosespourquoi engagez-vous moi a cesme raillant?les chagrins sont à moi dans l’esprit

encore plus que les luttes,à moi qui auparavant ai souffertdes maux tout à fait nombreuxet ai accompli-avec-fatiguedes travaux nombreux;et maintenant souhaitant le retourje suis assis dans votre assembléesuppliant et le roiet tout le peuple. »

Et Euryale a-son-tourrépondit à celui-ciet l’outragea en face:

u Étranger, [toic’est qu’en effet je ne compare pas

à un homme instruit des luttes,telles qu’elles se sont nombreusesparmi les hommes;niaisa cet homme, qui, [fréquentejen-meme-temps fréquentant (qu’ilun vaisseauaux-nombreux-banes-de»rameurs.chef de nautonniers,qui sont des commerçants , [gaisunserait et gardant-mémoire de la car-et surveillant des marchandiseset des gains acquis-par-rapine;et tu ne ressembles pas aun athlète. n

Et donc l’ingénieux Ulysse

l’ayant regardé en dessous

dit-à lui :

vu

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188 UAl’EzEIAZ e).-- u au :ÆJV î b 9’, ou xatlxov semaç’ âracôoiltp o’wôpi 50mm.

C, N0ere): ou rmiv-recrcrt1 050i Zapievra ôtôouotv

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v i r NANtoç p.5v yap 1’ eiôoç oixzôvo’rspo; râlai oiwÇP,

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- 1 I . r DTePTEOjLSVOl Àsuceoue-tv 0 8 &cœaks’w; «ai-(opalinI

SN au A I b Ni ’amer. pedum , para os 7:95am oiyçogts’vomtv’

r l I M a t i aeyppsvov o me: ois-ru 650v (à; siçopôoiotv.a Ë’N l.

V x a a l - aAM0; ô mûr a a; un didyme; aôavoitomv’

x!gr3))6 v p K l a q l a Ia. ou or [apte quotnepzcrsçpa’rat maso-cm. l

si v v "a tfig un 00v. eiooç psy oigtrrpsnéç, 0555, xav ointe;

vs; A [r z m q ,, . .une: 0;oç rangera ’ voav o «zoarium; son.

y Ithvaç pet Guy)»: âvi armant (POUMON,

’ i i 1 «a.aviron où muret xocuov ’ ê-(ti) 8’ où vrac déthy,

c l A» «J.a); cru-(s puôswt, (EN êv npdirowiv (ne) 180a

V - al. 7 ,Clp. : I Saunent, 0,99 mg te nenovôsa 759m r. au Îo’tv.

ton langage est peu convenable; tu parais être dépourvu de sens.C’est ainsi que les dieux n’accordent pas tous les donsa tous les mor-

tels, beauté, sagesse, éloquence. L’un est de chétive apparence,

mais un dieu embellit son visage par le charme de la parole; lesyeux s’attachent sur lui avec plaisir; il parle sans se troubler avec une

douce modestie, et brille au milieu des assemblées; quand il s’avance

a travers la ville, on le contemple comme un dieu. Un autre , pourla beauté, est semblable aux immortels; mais la grâce n’est pas ré-

pandue sur ses discours. Ta beauté est resplendissante, un dieumême n’y voudrait rien changer; mais ton esprit est grossier. Partes paroles inconvenantes, tu as soulevé la colère dans ma poitrine;

non, je ne suis point inhabile aux combats, comme tu le prétends,et je pense même avoir figuré aux premiers rangs, tant que j’ai pu

être lier de majeunesse etde mon bras. Mais maintenantje suis acca-

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L’envssi’se, Vlll.

cr Eeïvs ,

00x 55m5; 7.an-ëovxotç àvôpi âTaGÜoi).Q).

Otite) 650ioù ôtôoüat névreaotv àvôpict

xapievw,cirre suiv où’re zip quêta;

ours àyopmüv."A110; pfev yo’tp se àv’hp

flûtai àxtôvôrepo: ciao; ,60.101 0&6; GTÉÇEL ,LOPÇ-i...’

ËTEEGW’

ci. 69’ se ).eüscoucw à; œil-.9»;

rapatronnerô 8è àyopeüet chapelée);

otiôoî panai-ç ,

mye-nu 6èparât âypoue’vomw’

sicopo’wat 6è du; ou»;

êpzo’pevov and dicta).

’ADio; (Te ouïra

ailé 1L0; àôavdromtveiôoç uâv’

aillât pipi;con âpçtrtsotote’ps’rat

émise-air: oi.

"Q; eiôo; ne; àpmpsrtà;Küi coi,oüôà 05’;

oûôà mais 15v me;ËO’ai 8è rincerons; vo’ov.

’pro’t; [.LOl. Ovuôv

ëvi 6115195661 ÇÜOIG’LV,

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âytb 8è où mît; àéÛ).tov,

à); aüye notifiait,

and bio) étageai.êv agérate-w,

appui armement fiât, ceépie-i TE XEÇÜÏ.

c Étranger,

tu n’as pas dit une belle parole;tu ressembles à un homme insensé.Ainsi les dieuxne donnent pas à tous les hommesles dans aimables,ni la beauté ni donc la sagesseni l’éloquence.

Car un autre hommeest inférieur par la forme (la beauté;.

mais un dieu orne sa ligurepar les paroles (l’éloquence);

et les autres regardent vers luise réjouissant (avec plaisir);et celui-ci parle sans-trouble [mie],avec une modestie douce-comme-et se distingueparmi les hommes assemblés;et ils regardent comme un dieului marchant par la ville.Et un autre a-son-tourest semblable aux immortelsen forme (beauté);mais la grâcen’est pas répandue-autour

des paroles a (de) lui.Ainsi une beauté très-brillante

est aussi a toi ,et pas même un dieune la façonnerait autrement;mais tu es frivole d’esprit.Tu as soulevé à moi le cœur

dans ma poitrine chérie,ayant parlé non selon la convenance;et je ne suis pas ignorant des luttes.comme tu le dis,mais je crois être (avoir été,

parmi les premiers,tant que je me suis fié et à ma jeu-

et à mes mains. [liesse

189

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I I I(LELCOVŒ me. TVAZSTOV, ortâapeârepov 06x ôliyov rap,

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3 v si a a! Eavôpt cette; eixotat ’ 57:0; 1’ 370v.” à): 1 évaporiez t

I ’9 a I w Nu Kan x 00419; rat, Estve , ôtaxpivsts To (mua in:

w l a v si l à Iagaçatpoow’ errai OUTIL yÆjJJYjLSVOV scriv 6904;),

blé par le malheur et les souffrances; carj’ai enduré bien des peines

en traversant les combats des guerriers et les flots courroucés. Cepen-

dant, bien quej’aie souffert tant de maux, je m’essayerai dans vosluttes; car ton discours m’a mordu le cœur, tes paroles m’ont animé. n

Il dit, et, s’élançant sans quitter son manteau, il saisit un dis-

que plus grand, plus épais et beaucoup plus pesant que ceux dontles Phéaciens s’étaient servi entre eux. Il le fait tourner et le lance

de sa main robuste. La pierre gronde , et les Phéaciens aux longues

raines, les illustres navigateurs se baissent d’effroi vers la terre , aumoment où le disque part; il s’échappe vivement de la main d’UlySSe

et vole au delà de toutes les marques; Minerve, qui avait pris lestraits d’un mortel, place un signe et s’écrie:

a Étranger, un aveugle même reconnaîtrait ta marque en tâton-nant; car elle n’est point perdue dansla foule, mais se trouve bien au

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L’onvssÉE, vui. 191Nov 6è ËXOlMIL

xaxôrmt nui thyadeërlnv yàtp pontai,mipœv næoiépou; ce âvôptîrz

nuitard TE aieyewo’t.

une nui à);1:10th nommât 1017.64

ratafia-open àe’OXœv’

p.560ç yàp entichai:aî’mbv 6è êtrtbrpuvoi; p.3. w

7H Fiatnui o’wot’i’iaç

cpo’tpet (zou?)

M65 êioxov ruileraxai ndxerov,oûx ô).iyov n59 ortâaptôrapov

a oitpd’on-47.3; èâicxsov

âÀÀÂÏOIGZ.

flapie-mérita; pat w,

fixai: (in?) lape; 016219.71:11100; 6è tactisme;(l’ai-axa; 5è Goittz’âcarpm .

chope; vauctxkuroi.nattent-450w nori yai’ij .

un?) piaf]; Ââog’

ô 8è Ûnépmaro

minaret amurai .05’wv évinça:

ana x5tpo;’’AB-àvn 65’,

aimait: àvôpi Sénat;

Gina répuava’

épaté TE erre; èEovôuaÇe 13’

a Kori (ilote;ôtaxpivené ne To cipal rot.EEÎVE, àp’potcpôwv ’

rimai oÜ’rt êc’ti peptypévov

6Pi11?!me noie) apôrov’

Mais maintenant je suis possédé

par le malheur et les douleurs;car j’ai enduré de nombreux maux,

traversant et les guerres d’hommeset les flots terribles.Mais même ainsi

ayant souffert de nombreux mauxj’essayerai les luttes ;

car ton langage est mordant-le-cœur;et ayant parlé tu as excité moi. n

Il dit doncet s’étant élancé

avec son manteau mêmeil prit un disque plus grandet plus’épais, [sautnon pas un peu (beaucoup) plus pe-que celui avec lequelles Phéaciens lançaient-le-disque

les uns au milieu des autres.Ayant fait-tourner donc celui-ciil le lança de sa main robuste ;et la pierre gronda;et les Phéaciens aux-longueS-rames,hommes illustres-navigateurs,s’accroupirent contre terre,par-suite-du jet de la pierre;et celle-ci vola-au-delàde toutes les marques,courant rapidementhors de la main d’Ulysse;

et Minerve ,ressemblant à un homme par le corps,

mit des marques;et elle prononça une parole et dit :

u Même un aveugledistinguerait la marque a (de) toi,étranger, en tâtant;car elle n’est pas mêlée

a la foule des marques,mais est de beaucoup la première

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192 OAI’ZEEIAÉ (a.z

aillât Troll) arpiÏvwv ’ si: 3è 01,955! :rvîs y a «I nstemm t

V I I et?ourtç (l’ait-4x0»; rovy’ garou oôô’ imaginai. »

Ü I l l I N 3 xQç outra ’ y’qôncsv de nolurla; ôte; Gauss-56: ,

l ’ PI l ’ f n. 3 l [ m , NLançon cuvez eratpov EVI,EŒ lause s’y ayant. 200

v ’ IKan rocs xoutporepov narcotines (l’ai-fixant;-

N11 î A: N l ’a lourov vuv oiqotxsaôs vs’Ot’ cdya o Ocrspw «unCI

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:uw l 16,13, qa. I- T, ,n)1rx-F I- r! .-c.l.VOÇ 7:19 pro e Tl. tç av fi. mais! suffira,

., «v u l v a x x h lnappe» on xewo; ys un consona; une; 177,9,0v.que Setvoôoxcp Ëptâot manip-ami cis’Olwv, 2H)

Sigle) ëv cilloôomtîi ’ â’o 8’ «0:03 minot valorisa.

delà des autres. Sois tranquille pour ce combat ; aucun des Phéaciens

ne pourra l’atteindre ni la dépasser. n

Elle dit, et le patient et divin Ulysse se réjouit, heureux de trou-

ver dans l’assemblée un compagnon bienveillant. Alors il parla aux

Phéaciens avec plus d’assurance :

u Atteignez maintenant ce but, jeunes gens; bientôt, j’espère , je

pourrai lancer un autre disque aussi loin, et même plus loin encore.Que celui de vous qui se sent excité par son courage s’avance et s’essaye

avec moi, puisque vous m’avez tant irrité, soit au pugilat, soit a

la lutte , soit à la course; carje ne refuse aucune épreuve. De tousles Phéaciens je n’excepte que le seul Laodamas; il est mon hôte, et

qui voudrait combattre l’homme qui le reçoiten ami? C’est un insensé

et un homme de rien, celui qui, chez un peuple étranger, se pose dans

les jeux comme le rival de son hôte : il anéantit lui-même toutes ses

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L’oansÉn, Vlll. 193si) 6è Oo’tp’w.

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n°161741; 6è ôïoç ’Oôuassù;

Môme,xaipœv où’vexa Élevage;

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Kai TÔtE xouçorepovILEïEun’WES d’arène-cr

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a?) En gaïacol.

TÜV 5è 6:va

81:th matai?) Onyx); TE militiez,85590 âne, quinquina),Énei ËXOXÔO’MTS’ ne Han.

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à mi nociv,min payaipw,névrtnv (l’attfixwv,

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Aaoôo’ipavroç aüroù.

"051-: 7&9 êori par Esi’vo;

ri; 8è udxouopûéovn;

xei’vô; 75 âvùp 813

113’161. âçpwv

nui oôrtôavôç,

am; «poçépmat

épiât: «en»;

Estvoôôxtp,

êv aine) àMoôa-rrqr

ODYSSÉE, Vlll.

et toi aie-confiancepour cette lutte-ci du moins:aucun des Phéaciensn’arrivera à ce disque-ci

ni-ne lancera-au -delà. nElle dit ainsi:

et le très-patient et divin Ulyssese réjouit,

étant-content parce qu’il voyaitdans l’assemblée

un compagnon bienveillant.Et alors plus légèrement (hardiment)il dit-au-milieu des Phéaciens :

a Jeunes-gens ,arrivez maintenant à ce disrfuc;mais bientôt plus tardje pense devoir en envoyer un autreou aussi-loinou encore plus loin.Mais celui des augesque son cœur et son esprit y imite,çà allons, qu’il essaye, [ment,puisque vous avez irrité moi forte-ou au pugilatou a la lutte

. ou même aux pieds (a la course),je ne refuse rien,quique ce soit de tous les Phéaciens,excepté du moinsLaodamas lui-même.Car celui-ci est pour moi un hôte;or qui voudrait combattre [ment?un homme qui l’accueille-amicale:cet homme du moins assurémentest insensé

et de-nulle-valeur,qui proposeraitune rivalité de luttesa son hôte,chez un peuple étranger;

9

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194 OATZEEIAE e.

N, V îr nm a a V Ilow o «Mon ou 7:59 rw’ âvaivouau 068 oiôepiëm,

ià) ’ Élie-Île) ïôpsv xou. watpnOirÇistat o’ivrnv.

Habitat 7&9 01’) xaxo’ç situ, par, o’wôpcîctv 5600i. OÎEOML

1’15 uèv ro’îov 0Î8a ëôîoov o’tu’ça’poiaaôou ’ 215

fipôTOIÇ x’ 613’390: [3000415 ôïareôcaç s’v 541.041)

N

È ouvopmv ôuçjLevsÏwv, si mi p.004 fientai. groupez Pu

9c77; wapzcrozîev xai roEaCoicxro çtorôv.

N I llac on 51.5 (MM-417,711: àrœxat’vuro 70’317), O

871,514? En Tpu’mv, 5’15 nimbiez-26’ ’A [and 220

163v 8’ sillon gué (91,113. Trolls nçoçaps’crspov EÎVDU...

8660i vUv figerai slow êrri Xôovi GÎTOV êBovrsç.

’Avôpaïct 6è nporépotaw s’ptCs’iLav oôx êOel’r’fiw,

OÜÔ’ eraxNÏjï , 06":, 13091319) OEZaPliîgï ,

aï par mi. âqudroww ËpiCeoxov rugi rôîmv t 225

êni fin;îN v Ntop par mu midi, ËOowav uâyaç EÜpu-roç, 006

ressources. Quant aux autres, je n’en refuse et n’en dédaigne aucun;

mais je veux essayer et me mesurer devant ce peuple. Certes, je nesuis point inhabile dans les luttes diverses où s’exercent les hommes.

Je sais manier comme il faut l’arc poli; le premier je frapperais un

homme en lançant une flèche dans la foule des ennemis, quandmême de nombreux compagnons seraient a côté de moi l’arc à la

main. Philoctète seul l’emportait sur moi avec son arc , chez le peuple

troyen, quand nous autres Grecs nous lancions nos flèches; maisj’ose dire que je suis bien supérieur a tous les hommes qui mangent

le blé de la terre. Je n’oserais le disputer aux mortels des anciens

âges, ni a Hercule, ni a Eurytc d’OEchalie , qui luttaient avec l’arc

contre les dieux eux-memes; aussi le grand Euryte mourut soudain

et n’alteignit pasà la vieillesse dans son palais : Apollon irrite le

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L’ODYSSÉE, vm. 195minéral 6è car il mutile (détruit)minot go m3100. tous les avantages de lui-même.’Avotivopat 6è oùôè 605;,ij Mais je ne refuse ni ne dédaigne

cil-rivai 1:59 1qu 601w, aucun toutefois des autres,and êôs’lm tapa, mais je veux les connaîtremi raipnûfinevat âvtnv. et les éprouver en face. lbileiOù yo’tp situ. une; Car je ne suis point mauvais (inha-m’wm en tous points (du tout)6630i. âeôlm

parât àvOptZwmtaw.

Oiôa prix: 65 âueaçiaaûaz

tôEov êÜEoov’ un arc bien-poli;11913164 xe palatin àvôpy, le premierj’anrais frappénn homme,ôîa’teÛO’a; ayant lancé-la-flècheêv épile) âvôpôv êu;p.aus’mv. dans une foule d’hommes ennemis,

xai si érotipoc même si des compagnonspoila «and tout à fait nombreux«aimanta div; se tenaient auprès de moixai rogaton-to et lançaient-des-fleches(poux-(3v. sur les hommes (ennemis)filouta-:11: 8?] oie; Or Philoctète seulàrtexalwté p.5 mais, surpassait moi avec l’arc,ëvi. (Bitte) Tptbwv. chez le peuple des Troyens.51’s ’AXouol lorsque nous autres AchéensToÉaCoîpaOoc ’ nous lancions-des-flcches ;(mut 6è site sima mais j’affirme moi être (que je suis«on «pocpspémspcv trin 113mm beaucoup supérieur aux antres,

6mm piperai aie-t MÜV dtousles mortelsquisoutmaintenant

En! x00vî sur la terreëôovre; airov. mangeant du pain. [le-disputer067. élisait-âge) 6è àfnZiyÆv Mais je ne voudrai (prétendrai) pas

aux hommes précédents (anciens),

ni a Hercule,ni a Euryte d’-0Echalie,

qui donc le-disputaientmême aux immortelsau-sujet-des arcs;c’est-pourquoi donc aussi

le grand Euryte mourut soudain,et n’arriva pas a la vieillesse

dans tous les combats qui sontparmi les hommes.Je sais bien manier

àvôpo’zo-i ergo-répons],

01315 illpazirîji,ours Plüçü’rtp OÏXŒÏIÎL

cl (En. êpiCEO’xov

sial âôavo’wotm

fiêpî 1&th

16,3 par nuiuéya; Eüpuro; âOavav 2’247,

oüôè bien en T7191;

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19b OAYZZEIÀË G.il F î a 1 l . l ) I v a AX-T av psyapotot [in tœaauevoç 7a? AmAÀwv

ï dsxravsv, ouvsxoî pu npoxoûliîsro TOEŒICEO’ÜŒI.

l î l .. NAcupt 8 âxowtÇw, ô’o’ov 061 01Mo; ri; 61mg»

ilOtowtv 35ï80txat "mali! par; Tic p.5 711.937.073 230

I od’un,wa ’ Mm 75:9 cisaille); sôagtoîconv

I s a q 3 -v s xv v Nmucron: av 7re un; 511:1 au XOjMG’Ij mm mon

3’ a I N A ne r45v enneruvoç’ ftp par cyme: yuw labrit-ou. n

a i I s NQ; seau)” oî 8’ sipo: navtzç o’M-fiv àys’vovro stem-r, I

a z 1 N p rAÀxtvooç de un: oîoç D’ijLElGOjLEVOÇ wpoçsemsv ’ :35

If.7,tu.1:! - 3 a J a a I ) c v w D a la -ew , 87k! eux ŒÏÆPLO’TŒ p.56 mm; Tarot myopie

a a! a l a v i l -I -ah 509m; «pet-1p; env CP’AlVEyÆV, 71 "cor aman,

 I cl 7 ’Ë’ 1 l s a N vA0)O.’J.EVOÇ on a euro; env-49 av ayant raguerai:

I 1 v w .vaixsesv, t5); ont G’Àv alpes-m lisera; orin; ô’vono ,

d I " i v iOÇTt; Ëmcrottro fiat cppsatv OtPTlOt fiançant, ne

El N I Y SI a! ui003 etje, vuv 511.565»; çoviat avec , oçpa Kari oille)

tua, parce qu’il le provoquait au combat de l’arc. Je lance le javelot

plus loin qu’un antre n’envoie sa flèche. A la course seule je crains

que quelqu’un des Phéaciens ne me devance, car j’ai été cruelle-

ment dompté par de nombreuses vagues; je n’ai pas toujours été

sur un navire avec une nourriture abondante, et mes membres sontépuisés. n

Il dit, et tous gardèrent un profond silence; Alcinoüs seul lui ré-

pondit:s Étranger, ton langage ne nous déplait point; tu veux faire voir

la valeur qui est en toi, irrité de ce que cet homme est venu t’inju-

rier au milieu de l’assemblée; nul ici ne médira de ton courage,

pour peu qu’il sache parler sensément et avec justice. Mais allons ,

écoute-moi à présent, afin qu’un jour, quand tu seras à table dans

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L’onvssÉE, Vlll. 197ëvi [AEYÉPOIO’LV’

’Artôllwv yôtp XoÂweo’LpÆvoç

Excavev,olivine: npoxaliterô (LEVTOEÉCEOÛŒL.

’Axovtilw 8è Boopi

600v ne auxorin mon?»

Asiôoncot noaiv clownp.7] ne, d’urhxmv

tarpéien p.5-êôatpo’tcrenv yàp

Mm étameur»;

ëv xüpact novai; ’

Ê’EEÎ minai;

oüx in ënnemvà;laïà via ’

tu?) yuîoc pilet

Xéluvrai p.0t. n’Eqaaro à); ’

0l 8è ripa «givre;êyévovro âxfiv leîtîj ’

oïoç 8è ’AXxivoo;

àpecâôpevoç apogésirre’ un "

« Eeïve ,

ânei àyopeüer; parât ’âpiv

raina aux émargera,am êôélevç camérier

env àpsrfiv,fi àrmôaï roc,

zwôpevoç au 0610; àufipnapaarà; èv àyâm

veixsaé ce ,

à); 061.1; (Sporôç,

ôçrtç êrtiararto ici. sur:

BdCew tigriez,âv 6v0t-ro env àperâv,

600.01 drys ,vüv ’ç’uviet ëfloç âpéôav,

60m nazi siam;

dans son palais zcar Apollon s’étant irrité

le tua,parce qu’il provoquait lui

à lancer-des-flèches.Et je lance avec lejavelot aussi loinque quelque antrene lancerait pas avec la flèche.Je crains pour les pieds seulsque quelqu’un des Phéaciens

ne devance moi ;car j’ai été dompté

trop indignementdans des flots nombreux g

car des vivres (moin’ont pas été continuels (toujours) à

sur un vaisseau;c’est-pourquoi les membres chérisont été détendus (alTaiblis) à moi. r

ll dit ainsi;et ceux-ci donc tousfurent en-se-taisant dans le silence ;mais seul Alcinoüsrépondant dit-à lui :

(r Étranger,

puisque tu racontes parmi nousces choses non désagréables,

mais que tu veux montrerta (la) valeur,qui accompagne toi (est en toi),irrité parce que cet hommese-tenant-auprès-de toi dans l’as-

a injurié toi, [sembléecomme aucun mortel,qui saurait dans son espritdire des choses convenables,ne blâmerait ta valeur,

eh bien allons, [moi,maintenant comprends la parole deafin que aussi tu dises

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198 oarzznmz o.a! f I :I N a run]: qpoxnv, ora 7.8V cor; ev payaporow

’. ! w 9 a I i. ..Santon flapi! or, r dom) xou com. rênes-an,

r l 3 ou I k -npereprjç «perm; pepvnpsvoç , oîoi mi fiptv

r a a i v I a t gr! Nleu; un epyot venet empareras; agar: arzrprov. 245

9 t I- a l 0 I v sOu yap noypoipt sipsv «pourpre; 0’385 WalralO’TŒII,

a l v m Iand Troc-t xpourcvco; Oeogev mi vnuo-iv &ÔLO’TOC’

a v, 3 - , I I l Isite. 8 fion: Bouc r5 (P00) xtôaptç ra yîopoi r5,

cl I av lapura r’ &;’f,jl.ûl60t harpai ra Oeppè mi. gémi.

3 * î Y l ’ dAXA mye, (DŒlTjXOJV p-qrczppovsç, 05cm oïprcror, 250

I cl v - l "noueurs , on; 2’ ô çuvoç âne-avr; eten otitorow,

5’ à I I dcomme VOGT’IjO’OlÇ , ôcoov nepiytyvôpeô’ 60va

l l au v a Nvaurthn xou w006i. zani ôpx-rjorw mi. «0137,.

. ne tu ’° x lquoooup os ri; alain 7.!th poppt-gyoi Mystow

a 1- . . g» a r I l010’541), 7j me fientai. EV’f,f1.ETE;GOlO’l ôouowtv. n 255

ton palais, auprès de ton épouse et de tes enfants, te ressouvenant

de notre vertu, tu dises a un autre des héros quels soins Jupiter

nous impose sans cesse depuis le temps de nos pères. Nous ne sommes

habiles ni au pugilat ni à la lutte; mais nos pieds sont agiles à la

course, et nous excellons à conduire les vaisseaux; nous aimons sans

nous en lasser les festins, la lyre, les danses, les parures nouvelles,les bains chauds et les douceurs de. l’amour. Allons, vous qui êtes

les meilleurs danseurs parmi les Phéaciens, commencez vos jeux,

afin que l’étranger, de retour dans sa demeure, dise a ses amis com-

bien nous l’emportons sur les autres hommes dans la navigation, à la

course, dans les danses et par le chant. Que l’un de vous s’empresse

d’apporter à Démodocus la lyre harmonieuse qui se trouve sans

doute dans ma demeure. a

hart-es A

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L’ODYSSÉE , vni.

and) spam ,6re âv aoïç peyo’tpomt

autvü’q ne

flapi cf] r5 50,6tioral acier. râleriez,pepvnpévoç

atterrions riperas,piot ëpyar

Zeùç êmrlô’qct me: fipîv

ôtaprrspèç

êEérv nerpâw.

OÙ yo’tp eipav

noypo’qor équipove;

oûôè nodale-rad .

me GéopEv xporva);noainul &piorm vouai» -oriel 8è

ont; r5 (tatin ’hpîv

xieapiç r5 lapai ra,amarrai ra ËE’npmâôt

harpai r5 Oeppànazi avivai.’ADtàt cive,

(inro’tppoveç Œatfixwv,

écu-or épierrer,

notions ,d); ô Esivoç,

voo-rv’jootç aimée,

bien) 15v 0Îot piloter;366m fiEplYlYVÔjJÆÜŒ 69.1).(ov

vaurtÀi-g

irai nouaiKari ôpZnaroï zani àorôfi.

TE; 6è ixtdw qui»:

oie-ère) Anuoôôxcp

(pôpptyyot livarotv,fi naîtrai flou

ëv nus-réparai ôôpomw. »

a un antre des héros,lorsque dans ton palaistu prendras-ie-repas

auprès et de ton épouseet de tes enfants,te souvenant -de notre valeur,quels travauxJupiter impose aussi à nouscontinuellementdepuis nos pères.Car nous ne sommes pas

199

[blescombattants-au-pugilat irréprocha-ni lutteurs irréprochables ,mais nous courons rapidement

[vaisseaux ;avec nos piedset nous sommes excellents par noset toujourset le festin est agréable à nouset la cithare etles chœurs-de-danse,et les vêtements de-rechangeet les bains chaudset les couches (plaisirs de l’amour).Mais allons,danseurs des Phéaciens,vous tous qui êtes les meilleurs.prenez-vos-ébats,afin que l’étranger,

étant retourné dans sa demeure,dise a ses amis [trescombien nous l’emportons sur d’au-

par la navigationet les pieds (la course)et la danse et le chant.Et que quelqu’un

étant allé sur-le-champapporte a Démodocus

la lyre harmonieuse,qui se trouve quelque-partdans nos demeures. n

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200 OAÏËËEIAÈ 0.

a a! r a 7 mQ; Sipdï AÀxivooç ôsoeixsloç * (opte 3è xnouî,

Y ’ l l Noromv (pepptyyot ylotçuprjv Ëopou Ex pote-0mm.

a a v , 1Arcupvrjrott 3è xptTOl ëvvéot névrsç avecrotv

a; un A t ’ a N au I fi ri,p. , or M11" anVŒÇ sunpnoccaxov exacte: ’

I a i R NÀewotv de Zopo’v, xoûtov 0’ eÜpovow oi-(rova. 260N v 1 l ’î’K-qpu; 8 ëyyoôsv 11X65, pépon (pépiai-(7: Ài-(stotv

Annoôo’xqi’o 8’ guêtra xi’ 5’; lutée-av ’ oïptpi 8è xoîpoc

P6 Ë, N I 3 Nnpwôr, ont torowro, cannovaç opx’qôpom ’

I a N N7111:1er 8è [opov Oetov rosir aôràp ’Oooo’aeb;

(rapporpuyàtç (haïra noîôv, (inégale 5è Gong). 265

l v A NAôrotp ô (poppa’Çwv aveÊaAÀeto xalov âsiostv

a! a,oiyxp’ Apsoç cptlorrjroç’ auorscpoîvou r’ ’A’opootrnç-

(in; rôt npôra pïy’qoav in: cIl’:patt’o’r0t0 doperoit!

I tlaôprj ’ nono: 8’ ê’ôwxs , héla; 8’ fioxova Kari aüvùv’

t l a! 2KHpatcrow orvaxroç’ drap 85’ et o’t’flsioç -r,z,05v 270

’7 d v I l . z11110:, o ce êvo-rjca pivotëopavouç autor-r51.

Ainsi parla le divin Alcinoüs; un héraut s’élance et va chercher

la lyre recourbée dans le palais du roi. Alors se lèvent neuf arbitreschoisis parmi le peuple, qui disposent tout pour les jeux; ils apla-nissent le sol et élargissent l’arène magnifique. Le itérant revient,

il apporte a Démodocus la lyre harmonieuse. Le chanteur s’avanceau milieu de l’assemblée; autour de lui se tiennentdejcunes garçonshabiles à la danse; ils frappent de leurspieds l’arène divine; Ulyssecontemple leurs mouvements rapides, et son cœur est rempli d’admi-ration.

Démodocus, s’accompagnant de sa lyre, commença un chant ma-

gnifique sur les amours de Mars et de Vénus a la belle couronne; ilditcomment pour la première fois ils s’unirent en secret dans lepalais de Vulcain. Mars avait fait de nombreux présents, et il souillale lit et la couche du puissant Vulcain; mais bientôt le Soleil, quilesavait vus tous deux goûtant les plaisirs de l’amour, vint en instruire

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IÎODYSSÉE, vnl. 201infirma; 0505111510;

Epozro il); ’

xfipuE 8è Forum,

oiawv éx Boum) (identifia;pôppzyyoz ylacpopr’jv.

’Evvéoz 5è alanguirai: 61mm:

xpzroiavés-rom navre: ,aï xozràt àytîwazç

âünpr’jcasaxov ËWXO’ta’

7.5invatv 6è

xopôv,

eüpuvozv 8è naïàv àytïnoz.

KfipuE 6è 9;).65v êyyvôav,

pépœv Apporîôxu.)

pôppzyyaz Myszozv ’

ô 8è Errata xiev ê; (1.5’qu ’

noüpoz 8è

npwûfiôïz ,-

ôotr’jpoveç ôpznôpoïo ,

151:5.er rinçai °

nénlnyov ôà andOeîov yppôv ’

ozùràzp ’Oôuaceù;

ônei’ro papporpuyàz; noôtîw ,

Guépats 8è Garni).

Aùràzp ô

poppiCœv

àve6o’tnero àsiôew x0001

limai «pilonna; ’Apso;’Acppoôirnç ra èücretpo’zvoo ’

à); rôt npâirot

pima-av lilial;s’v 861.1.026’W ’Haatio-rozo I

ëômxe 8è pontai,

frayons 6è héla; nazi aôvrpdvozxro; ’Htpazio-toto ’

&çap 6è "Hltoç,

o avance cespivottopévou; prlôrrjrz.

Alcinoüs semblable-a-un-dieudit ainsi ;et un héraut se leva,devantapporterde la demeure du roila lyre creuse.Et neuf présidents publicset choisisse levèrent tous,

lesquels dans les jeux [chose ;disposaient-comme-il-faut chaqueet ils aplanirentle terrain-de-la-danse,et élargirent la belle arène.Et le héraut vint auprès (s’approcha),

apportant à Démodocus

la lyre harmonieuse;et celui-la ensuite vint au milieu ;et de jeunes-garçonsde-la-prentière-jeunesso,habiles a la danse,se tenaient autour;et ils frappaient de leurs piedsle divin trrrain-de-la-danse;

mais Ulysse [des pieds,contemplait les mouvements rapideset admirait dans son cœur.

Mais celui-ci (Démodocus)

jouant-de-la-lyrecommença à chanter un beau chantsur l’amour de Mars

et de Vénus a-la-helle-cmtronne :comment d’abord

ils s’unirent en-cachctte

dans les demeures de Vulcain ;et Mars donna de nombreux pré-et souilla le lit et la couche [sents,du roi Vulcain;mais aussitôt le Soleil,qui avait vu euxs’unissant par l’amour,

9.

pili-

N

J fr; .5 Pour:

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à,

OAYZËEIAÊ G).v a 1’ NHomo-to; 8 à); ouv Goualye’o: uuôov à’xooo’ev,

N 9 a! a I N l i ifin ê lpÆV a; Aalxeœvcx, mm (posai Buacoôoueüww

, Y ’ Iêv 8 zest oixyoOe’np peyotl: â’xuova, xônte 8è Saouob;

:3 r æ y y Qapânxrouç, dlurouç, 0’99 ëunsôov août uévorsv. 275

Aôràp ê-rrez’ôù 15555 80m, xsxohous’voç mon,

m- lin ê’ ïuav s’ç OaÀauov, 8610i 90m ôe’uvi’ 5m10 ’

1 î a! y u t IF «l lfl r l .ancrai 8 up ëPELLGlV la; Osa-parai mâle) enroua-m

a b unana 85 mû xaôûrrs 90:»: usÀopoo’qaw êîexs’yuvro ,

1. a N x s9101:, «pépiai tentai, roîy’ où’ 7.5, TIC oôoè homo, 280

a a0585 650w uaxoîpmv’ w553i 7&9 êoXôsvw TéTUKTO.

Aôràp êtezâà mina 807m moi ôs’uvw: ysîisv,

v 9 a! - a n- ).. I Iun": tua a: Animal, suxriusvov ruohsôpov,5*; oi youa’wv "mafia (FOŒGIITl Écriv ânaos’wv.

OÔB’ &Àœocxomùv si]; [pue-hm ’Ap-qç, 285

ce dieu. Dès que Vulcain eut appris cette nouvelle douloureuse à

son cœur, il courut à sa forge, roulant dans son âme de sombres peu-

sées, mit sur le billot une large enclume, et forgea des liens indes-

tructibles, indissolubles, que rien ne devait ébranler. Dès qu’il eut

fabriqué le piège, irrite contre Mars, il se rendit dans la chambre

où se trouvait sa couche chérie, disposa les liens de toute part autour

des pieds de son lit, et en laissa retomber d’autres en grand nombre

des lambris; ils étaient minces comme les fils de l’araignée, et l’œil

même des dieux bienheureux n’aurait pu les découvrir, tant ils étaient

arrangés avec art. Quand il eut dressé le piège tout autour de la cou-

clic, il feignit de se rendre à Lemnos, dans cette ville magnifique ,

la plus chère à son cœur entre les cités de la terre entière. Mars

aux rênes d’or faisait bonne garde; des qu’il eut vu l’industrieux

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L’ODYSSÉE , vin. 203mon oî 5177510;

il); 8è 05v "Homo-to;ânonne p.ü00v

Bupalye’a,

sa auïuev à; Xalxed’wa,

Bvacoôopaüwv posaixaxâ’

15.0510 8è uéyow dingo-m

ëv ànuofié-rqo,

atome 8è Beapoùç

empannon; ,alu-roue,ôcppa pévoœv nuât

ëereôov.

Aüràp mon 1751325 661m,xexolœuévo; ’Apu,

en aume: ëç Gélauov,

ëfii Entré oî ôépwioc sûr

zée 8è ripa Béa-noirci

mine.» ànoîvrn

âucpi ëpuîci °

mm 6è un.êEexe’xvvro merlin-:905

nuelailpôcpt ,

91015 lamât àpo’cxvion,

roi 75 OÜTl; OÔËÈ Ï’SOLTÔ xav,

oôôè 056v p.0txo’tpmv °

TÊTUKTO 76:9

fiépl. ôolôevm.

Aùïràp éneiôfi X265

mina 6610.:flapi ôépvioc,

douro îusv ê; Afiuvov,urolieôpov ëüxripsvov,

il écrira et «me cptho’c’m

ânaoéwv yaio’twv.

Oüôè ’Apnç mue-fraie;

Fixes; à).aocxorrw’w,

Vint à lui (Vulcain) comme messager.Et donc dès que Vulcaineut entendu le récit

amigeant-pour-son-cœur,il se-mit-en-marcbe doncpour aller à sa forge, [pritroulant-profondément dans son cs-de mauvais desseins;et il mit une grande enclume

sur le billot, ,et frappa (forgea) des liensimpossibles-à-rompre ,impossibles-à-dénouer,afin qu’ils restassent làd’une-manière-stable.

Mais quand il eut fabriqué le piège,courroucé contre Mars ,

il se-mit-en-marche doncpour aller dans la chambre,où se trouVait à lui le lit chéri;et il répandit donc des liensen cercle partoutautour des pieds du lit;et de nombreux liens aussiétaient versés d’en haut

du plafond ,comme de minces fils-d’araignée,

que nul ne pourrait même voir,pas même des dieux bienheureux;car ils avaient été fabriqués

supérieurement trompeurs.Mais après qu’il eut répandu

tout le piègeautour du lit,il feignit (l’aller à Lemnos,

ville bien-bâtie , [chèrequi est a lui de beaucoup la plusde toutes les terres.Et Mars aux-rènes-d’or

n’eut (ne fit) pas une garde-aveugle,

.1

lial

a

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C n l t a ;H ès vsov impec non-po; Épiaûevs’o; Kpovunvoç

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Y 7 V ( N s 3l 3 il V V î 9 lav r «pot Ol. ou ZEZPt 5m; r spam 5x r ovoyaCev’

a. n l .,a Asupo, gain] , Àsxrpovôs Tpomat’opsv auvnOévz-s.

’ h il a0U yap 56’ IlîfHXtGTOç peraô’r’,p.to;, 500th Trou 91.817

ilA v :v t sa! 1 a Iomirent s; Aquvov para -ivriorç GYPLOÇPUWOUÇ. n

a!) l a» A, a i s I a.-ç cpozro* en o aunaarov EElO’ŒTO XOEIL’TIÔ’QVOH. 215

h tTo; 8’ 5’; Èëuvta Bénite xare’ôpaeov ’ aimai 5è emplit

1 y l C Irap-navre; azoture noltoç’poiloç Ilçutcîùto’

on! N x z 1’ «a, s Neues 1: XlVTp’Œt pinson m ouo «wagon.

fi îKan 161-s 8*), yivaaxov 51’ oôxs’rt (puma: nëltovro.

, NAYZËPJJMV 35: 69’ 71,105 neptzluto; Îxuçiywrzstç. si o

Vulcain s’éloigner, il se dirigea vers le palais de l’illustre dieu, brû-

lant de recevoir les caresses de Cylhérée à la belle couronne. Elle

revenait de visiter son père , le puissant fils de Saturne; elle était

assise quand Mars entra dans sa demeure, lui prit la main et luiadressa ces mots :

a Viens, ma bien-aimée , reposer près de moi sur cette couche;

Vulcain n’est plus en ces lieux , il est parti pour se rendre à Lemnos

chez les Sintiens à la langue barbare. n

ll dit, et ce repos parut plein de charme a la déesse. Bientôt ilss’endormirent sur la couche; autour d’eux se répandirent les liens

forgés avec tant d’art par l’industrieux Vulcain; ils ne pouvaient ni

se mouvoir, ni soulever leurs membres, et alors ils reconnurent qu’iln’était pas possible d’échapper au piége. L’illustre boiteux s’approoha

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L’ODYSSÉE , VIH. 205à); iôav "quwrovxÀUTOtéxvnv

xtôvra vôcqat,

sa 6è iîpevou. «poe 86m1

’Ilçaicrmo moulurai,ioXavômv 90611110;Kuôepsinç éüarscpivou,

’H 8è ëpxopévn véov

fidpà non-:96;ëpwôevs’o; Kpoviwvo;

xaûëtero taïga ’

ô 8è fiat siam Emporte;évéçu ra âpa [api ai.

ËÇITÔ TE âne;

èEovôpaZé ra ’

a Aeüpo, (pin ,rpouteiopev Xéxrpovôasüvnüévre-

"Hçataro; yàp

oint ërt peraôfipto; ,tintât fixe-rai «ou rhô-r.

à; Afipvov

parât Eivrta;àyptoqau’woug. u

(boira ôç’

ëeiaæro 5è âG’ltaO’TÔV ri;

Katpnfifivott.Toi) 8è [3&er à; Eépmz

xaréôpaflov ’

ôecpoi 6è TEXVT’lEVTêç

nolücppovo; ’Hçpaiatom

Exuvro àpupi’

oüôè 71v XW’ÎIO’al

oüôè âvaaîpai TL pelain.

Kent rôra 81’] yiyvœoxov

61L portâtoùxén nélov’ro.

Heptxlurôç 8è ’Apçtyufiuç

filôev àYXËuoXo’v açw,

des qu’il eut vu Vulcainl’illustre-artisanétant allé loin (s’étant éloigné),

mais il se-mit-en-marchepour aller vers la demeurede Vulcain très-illustre ,désirant l’amour

de Cythérée a-la-helle-couronne.

Et celle-ci arrivant récemmentd’auprès de son père

le très-puissant fils-de-Saturnes’asseyait donc; [demeure,et celui-ci (Mars) vint tau-dedans de laet s’attacha donc à la main à elle

et prononça une paroleet dit :

u Çà, chérie,

tournons-nous (allons) vers le litnous étant couchés.

Car Vulcainn’est plus séjournant-dans-ce-pays,

mais il est parti sans-doute déjàpour Lemnosvers les Sintiensau-langage- barbare. n

Il dit ainsi;et il parut agréable à celle-cide se coucher.Et ceux-ci étant allés vers le lits’endormirent;

et les liens faits-avec-artde l’ingénieur: Vulcain

se répandirent autour d’eux;

et il n’était pas possible de bougerni de lever quelqu’un des membres.Et alors donc ils reconnurentque des moyens-de-fuirn’étaient plus.

Et l’illustre boiteuxvint auprès d’eux ,

Je 1:51

,.,nua-s5;

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206 OAYZZElAZ (a.dm ûnoorps’ilmç , upiv Avignon yatïav ixëcôat ’

’Hs’hoç ydp et cxorrtàv Ëlsv aîné ce p.500»).

8:7, 8’ ipevou npoç 88mm, siam: Tertnps’voç sirop

Ëor’n 8’ êv npoôôpowt, 7.61m; 85’ par; à’ypto; ’ÎIîPEl ’

opspôaûts’ov 8’ êGo-qcs yéywve’ TE «sa; (laoîctv ’ ’ 305

u ZE’Ü noirep fiô’ 600m poïxapeç 0501 aièv s’o’vreç,

853W Î’va ê’pya filao-tôt mi oôx êmezxù ici-cotir

(oc Ëpè [oilov Ëôvra A00; Ooyoîr-çp ’A’ppoêt’rn

aïèv GÎTHLOKEL , (pût-fat 8’ o’ti’ô’qlov ’A p’na ,

oüvez’ ô pèv MM; ra Kari aigri-troc, aôràtp s’ywys 310

infâme; yevôp-qv’ drap où’rt (1m aïno; aïno; ,

(me TOXÎE 860i, 1th p91 yeivacôou opalitov.

’AÀ ’ (New, livet 10375 xaôeôôatov Ëv 11’406?th ,

9

3 3 V 3Elç spot 85,me fiévrsç’ 57th a ôpo’wv aimiy’qpat.

’ I V 7 3l I I I ’ÏOu psv assa; ET 507mm , ptvuvôa «la , xstsp.av ouïe), 315

ï Nxat p.009: flip (ptls’ov-rs ’ rif aux âfleltrîcerov cippe)

siiôaiv ° aîné canoë 86h; mû. 85651.23; ëp-JESL ,

d’eux, car il était revenu sur ses pas avant d’avoir atteint la terre de

Lemnos. Le Soleil veillait pour lui et lui avait porté la nouvelle. Ilrevint donc dans son palais le cœur rongé de chagrin; il s’arrêta dans

le vestibule, et une sauvage colère s’empara de lui; il fit entendreune voix terrible. et cria à tous les dieux :

a Jupiter, mon père, et vous tous, dieux immortels et bienheureux,accourez, afin de voir des actions intolérables et dignes de vos risées.

Parce que je suis boiteux , la fille de Jupiter, Vénus, me méprise,et elle aime le farouche Mars, parce qu’il est beau et bien fait, tandis

que moije suis estropié. Cependant la cause en est a mes parentsseuls, qui auraient dû ne pas me donner le jour. Voyez comme ilsreposent tous les deux sur ma couche, rassasiés d’amour; pour moi,ce spectacle me remplit de’douleur. Je crois cependant que malgrétoute leur tendresse ils ne désireront plus dormir ainsi, même pourun moment; bientôt ils ne voudront plus goûter le repos , mais ce

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Mises, . 7.,

L’ODYSSÉE, Vlll. 207ùnoarpédzaç ouïra,

npîv tuée-0m 7011M A-hpniou-’HÉÂLOÇ yàp

Exe GXOfit’ÎlV oî

aîné TE püfiov.

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ipsvou au); 65mm,TGTLYItLÉVOÇ i109 420w;

son] 6è ëv wpoôôpowt.

xôloç 5è âyptoç üpet (Liv ’

éâônas 3è ampoule-lev

yéywvé TE nant GeoIo-t’

c Zsü itérer)

ses mot 050i pampa;âôvreç aiév,

82615 Yvon tondes

ëpyat filmeraitand 00x êmenxro’t’

(hg ’Aqapoôi-rr. Ouydr’ap Atô;

étripant aièvèpè êôvvot xœkôv,

(pilât-:1. 8è ’Apnot flâniez,

oüvsxa ô pèv 1.00.6; 1:

zani âp-rtrroç,

aûràp Ëywys yevôjmv iraômvô:

drap ana; OÜTL aîné; par ,âÏ’xà 86:» roufle; ,

Tà) p.91 ôtpeMov Ysivaafiau.

NM éminces

in rune xaeeôôerovêv pilât-nu,Borne; cit; étui ÔÉlLVtŒ ’

èyd) 5è ôpôwv àxâx-npou.

Où pèv échet agacez;

netépev ë’rt otite)

pivuvfio’t 75 ,

xairrep odéons poila ’âlLÇù) mixa

oüx èôeh’jo’erov süôew ’

tintât 667m mi ôscpo;

étant revenu de nouveau ,avant d’être arrivé a la terre de

car le Soleil [Lemnos;avait (faisait) le guet pour luiet lui dit le récit (la chose).Et il se-mit-emmarchepour aller vers sa demeure ,affligé en son cœur chéri;

et il se tint dans le vestibule ,etune colère sauvage s’empara de lui;

et il cria d’une-manière-terrible

et fut entendu de tous les dieux :a Jupiter père

et autres dieux bienheureuxexistant toujours ,venez afin que vous voyiezdes actions dignes-de-riséeet non tolérables :comment Vénus fille de Jupiterdéshonore toujours

moi qui suis boiteux,et aime Mars pernicieux ,parce que celui-ci est et beauet ayant-bon-pied ,mais que moi je suis né infirme;or un autre n’en est pas cause a moi,mais mes deux parents en sont cause,lesquels ne devaient pas m’engen-

Mais vous verrez [drer.où ceux-ci dormentdans l’amour,

étant allés vers ma couche;et moi les voyant je suis affligé.Je ne crois pas eux ’devoir aller-se-coucher encore ainsipeur-peu-de-temps même ,quoique s’aimant fortement;tous-deux bientôtne voudront pas dormir;mais le piégé et le lien

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208 oarzzEIAz a.I5îçox5 pet poila névra naràp cirro80305t Ëeôva’,

cl c aq [À E I (s g] 1nacra or. EfYUŒ t a xuvw-rrtooç 5tv5xa noop-qç ’

oüvexa oi. mût-Ë; Ouyarnp, aira? oôx Ëys’ôuptoç. n 320

.0 V ’l N9.; 5,90m” ci 8’ a-(Épovro 050i fieri lalxogarèç au; ’

7EME [Toastôoîtov YŒt’fleZOÇ ’ nm, êptoôv-qç

( a I . 3’ a). v v 5. p AILppemç qÀÔEv o; ava; mail-.970; ’Arroldttov.

QnM’æpat 8è Geai p.5’vov aï8oî oïxot étaiera.

Y mEurav 8’ 5’v TCPOÜL’lp’JLGt 050i, ôter-1,95; éden ’ 325

y 6 ’ Y ’ J N 1 I Nac EGTOÇ 8 ap avoipro Y;).(ÛÇ paxapsoct 050mm

rn 3 l I c l1:5 vaç S!ÇOOOU)GI polos 0voç II OIECTO’O.

un l I çï985 85’ ri: ainsoxav i8th 5’; nX-qct’ov 600m ’

«OÔXO’CETN 31’; a’ *’ r 8”, ’2’p a xa a .py xtAOtVEt TJI. (39mn, (mon

m cl h P!du; xai vuv IIÇPŒIO’TO; ëàiv (âpaob; EÛxEv ”Ap*r,a, 330

ôixôratâv 7:59 êovra 055v o? yOÀup-rrov ê’youotv,

V I I h[coloc s’en, TEZVTjGt’ 1:0 xai petzaypt’ opina. n

piégé et ces liens les retiendront, jusqu’à ce que le père de Vénus

m’ait rendu tous les présents que je lui ai faits pour obtenir cetteépouse impudique; car sa fille est belle , mais ne connaît pas (lefrein. n

Il dit, et les dieux se rassemblèrent dans le palais aux fondementsd’airain; on vit arriver Neptune qui enveloppe la terre, et Mercure,le sage inventeur, et le puissant Apollon qui lance au loin les traits.Par pudeur, les déesses restèrent dans leurs demeures. Les dieux,dispensateurs de tous les biens , se tenaient dans le vestibule, et unrire inextinguible s’éleva parmi les bienheureux immortels, lorsqu’ils

virent les artifices de l’industrieux Vulcain. Chacun disait a sonvoisin :

t Les mauvaises actions ne réussissent jamais; le lent atteint le ra-pide; ainsi Vulcain, qui est lent, a pris Mars, le plus rapide des dieuxqui habitent l’Olympe; le boiteux l’a emporté par ses artifices; Mars

doit le prix de l’adultère. n

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L’ODYssÉE , vm.

êpt’aEet 39:55 ,

cigüe narfipànoôo’wet pet

poila navra 558w ,("Jo-(rot èyyuo’thio’t ai.

civexa x0691]; xuvu’mtôoç’

oüvsxo’t ci Guyarnp mir).

drap oint ëxéôupoç. n

’Eqiaro (be ’

oî 85 050i. àye’povro

fieri. 80T) xaÂxoôa’re’; ’

Hocetôo’twv yatfioxo; me» ’

’Epueia; êptoûvnç 91mn *

âvotE 85 ’Artonwv

êxo’tepyoç

i165.Geai 85 Onkt’irepat

pévov aiôoî

Énée?!) OÎth.

050i 85’, ôwrfipeç éden,

ëorav êv npoôôporot ’

vélo); 85 âpot âO’ËEO’TOÇ

êvtîipro Geoîct paxdpeoow,

eîçopôwo’t 151w;

nolùçpovoç ’Hcpaio-roro.

Tic 85 îôdiv eirrecxev (385

5’; dinov matadora Kaxàt émet

061. éperd ’

ppaôü; roc

Xixo’tvet (limiv-

à); asti vin"Heaume; êàw (5918i);5115i! ’Apna,

èôvrot 1:5p àxüra’tov 056w

o’î Exouaw "0).Up1r0v,

éd»! 1mm; ,

repue-rce» nazi opalin(tollé-19m. u

a, ’ .x un..’ canais-I

209 l f2retiendra eux ,jusqu’à ce que le père

rendra (ait rendu) à moitout a fait tous les présents-de-noce,

que j’ai fournis à lui ’pour la jeune-fille impudente;parce que a lui était une fille belle,mais non maîtresse-de-ses-passions.»

Il dit ainsi;

et les dieux se rassemblèrent tvers la demeure aux-bases-d’airain:Neptune qui embrasse-la-terre vint; I”Mercure très-utile vint;et le roi Apollonqui-lance-au-loin-les-traitsvint.Mais les déesses femellesrestèrent par pudeur

chacune dans sa demeure. i,Et les dieux, dispensateurs de biens,se tinrent dans le vestibule;et donc un rire inextinguibles’éleva-parmi les dieux bienheureux,

contemplant les artificesde l’ingénieux Vulcain.

Et chacun ayant vu (lisait ainsià un autre son voisin:

« Les mauvaises actionsne réussissent pas;mais aSSurément le lent

trouve (atteint) le rapide;comme aussi maintenantVulcain qui est lent

a pris Mars, [Adieuxqui est cependant le plus rapide desqui ont (habitent) l’Olympe ,

Vulcain qui est boiteux ,

le prenant par ses artifices; -c’est-pourquoi aussi il doitl’amende-de-l’adul(ère-flagrant. n

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210 OAYZZEIAÏ. 6.dg; oi p.5v roraÜra 7:98; â)t)x’l,))t0UÇ oi*(6peuov.

’Iîppïjv 85 ÎPOÇEIEITCËV à’vaî, ALE); nid; , ’ATCOIAÏUN’

a CEpp.r:t’a, Atôç nié, 8toixrop5, 863109 Éden, 335Ï; (5a xsv ëv 8ecpo’ïç êOéÀorç xparepoïct meaôeiç

5385W 5’v Àe’xrpowt napà [puce-f, ’AîPPOSIT’fl; n

Tèv 8’ ’I’jpteiëer’ ëTfElTa 8toîxropoç ’A PYEl?OIVT7)Ç’

a Ai 7&9 1051:0 yëvorro , o’t’vaî ëxar’nêo’À’ yA-rroi (ovÏ

Aeo’poi pèv rpiç Tôooot âneipoveç aboi; (gram, 340(31x52; 8’ eïçopo’tp’re 0505 rasai 1:5 Géatvat’

aûràp 576w 538mm napa Xpuos’p ’AppoBir-(j. n

’12; râpait” êv 85 751w: (Épr’ âôavoirow’t anîatv.

0685 H065t8oîoiva 757w); 5’75, Massa-o 8’ aîei

"Homo-50v x)tUTO5PY°IV, 87mg Mastav ’Ap’qa ’ 345X’II p.w cpmwîoaç Ënea TETEptSEVTOt 71:90;7,Û8a’

u AUGOV’ gym 85’ "ce: at’i’côv ÔRIGZOpfit, (in si) XEJxêlJEtç,

TIGELV aimpta navra pas" &Ûavoîrotct Oeoïaw. v

v si g " I x xIov 8 aéra npoçseme neptxmroç Àgjaat-(U-r’fitç’

C’est ainsi qu’ils parlaient entre eux; mais le puissant Apollon, fils(le Jupiter, dit à Mercure:

a Mercure, fils de Jupiter, messager des (lieux, dispensateur desbiens, voudrais-tu, pressé dans ces liens solides, dormir sur cettecouche auprès de la blonde Vénus ? »

Le messager des dieux, le meurtrier d’Argus, lui répondit: a Je le

voudrais, puissant Apollon qui lances au loin les traits. Quand jeserais enveloppé de liens trois fois aussi nombreux , quand tous les

, dieux et toutes les déesses devraient en titre témoins , je consentiraisà reposer près (le la blonde Vénus. s

Il dit, et un rire s’éleva parmi les dieux immortels. Mais Neptunene riait point; il ne cessait de supplier l’industrieux Vulcain de déli-vrer Mars, et il lui adressait ces paroles ailées:

c Délivre-le; je te promets qu’il payera ce qui est juste , commetu l’ordonnes , en présence des dieux immortels. n

L’illustre boiteux lui répondit : c Ne me presse point ainsi, Nep-

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L’ODYSSÈE , Vlll.

’13; oi p.5v

àyôpevovroraürarrpà; ânfikouç.’AvaE 85 ’Arréva, UÎÔÇ Aiôç,

npoçéemev ÏEppeiav t

u ’Eppsia, viè Atôç,

ôtaxrope , 86’509 âa’twv.

fi 86. 15v 5657.01;media; êv 85opoï; aparapoi’owEÜÔEW âv heaumier

napàt ’Aappoôitn [passas ; n

’Enet-rot 85

8to’twropo; ’Apyet’çovrn;

’hpeiôero 16v ’

a Ai yap 1061:0 yévovro,rivai ’Àrronov ânon-46015!

Asapoi p.5v ànsipow;191; réa-cor

51mn à.p.(pi;,Ûpei’; 85 050i

misai ce 05’ouv0u

siçopoqwe ’

aü’rap êydw eüôoipt

napôt ’Açapoôim xpvos’n. n

’Eqaa’ro (Ï); ’

75’103; 85 ËVÛÔPTO

Oeoîatv éteindront.

Féhœçkôè 087. 5x5 Iloaatôawva,

Mode-to 85 airai"Homo-10v flucospyôv,51m); léserai ’Apna ’

xai (panifiera; apog-néîo: gin

5712m fireposvra’

u Aüaov-

57(1) 85 ùrtio’xopai TOt

otù’ràv tiesw,

(hg-61) achéen,

navra orientaparât Beoi’ow &Gavarotot. n

[Isptxku’rc’iç 85 ’Apcptyu-hszg

«païenne 178v 0.575;

Ainsi ceux-ci [au211

ires.disaient de telles choses les uns auxMais le roi Apollon, fils de Jupiter,dit-à Mercure :

a Mercure, fils de Jupiter,messager, dispensateur de bienest-ce que donc tu voudrais

sa

étant pressé dans des liens puissants

dormir dans le litauprès de Vénus d’-or (blonde)? n

Et ensuitele messager meurtrier-d’Argusrépondit a celui-ci :u Si seulement en effet ceci arriroi Apollon qui-lances-au-loin!Que des liens immensestrois-fois aussi-grandstinssent moi tout-autour,et que vous dieuxet toutes les déessesvous me vissiez;mais que moi je dormisseprès de Vénus d’-or (blonde).n

Il dit ainsi ;ct un rire s’éleva

parmi les dieux immortels.Mais le rire ne tenait pas Nepttmais il suppliait toujoursVulcain artisan-illustre ,afin qu’il déliât Mars;

et ayant parlé il dit-à luices paroles ailées :

u Défie-le;

et moi je promets a toilui-même devoir payer,comme tu l’ordounes,

toutes choses justesparmi les dieux immortels. n

Et l’illustre boiteux

dit-à lui a-son-tour :

rait,

me ,

a; in

wS *-4.s i En

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212 OAYZZEIAE e.« Mvî p.5 , H065i8a0v yawîoxe , 1a81a mêlais ° :5085tXai 1o; 8501M 75 xa’t 5776m s’yyuaaoeat.

H5; av 576) ce 850tp.t p.51’ o’tôavoirotct Osoîotv,

si x5v ”A9-r,; o’t’Zot1o , 1950; xai ôeopèv oiMEaç; n

T8v 8’ édit-5 1190;5’5t715 Hooei8oiwv êvoaixôwv-

a: dHîPOttG’T’, 619159 7&9 x5v ’Ap’q; 195Îo; ôrraMEoz; 355

oïx’rrrou cpetîywv, at’i10’; 101 57(1) 10285 floua. n

Tèv 8’ ’r’jp5ï651’ 5715m: peptide-:8; ’Aptptyuvîstç’

« 06x 50".” 0885 ËOLXE 158v 5’110; oi9v7j0aeôat. n

’32; sin-ô» 8569(ZBv âvist 9(5’vo; (Homo-toto.

T8) 8’ 5715i 5’): 856p0’ï0 ).ÜOEV, X9a15908 7159 êévroç, 360

aôrix’ oivaj’îav’rs , ô p51 (Qpfix-qvâe 856mm,

il 8’ 59a Kôrrpov i’xavs (91805455691; ’Acppoôt’r-q ,

5’; Hacpov” ê’vôa 8.5 oî 15’p.5vo; bougé; 15 fieriez;-

Ëvôa 85 pu Xoî9t15; loÜo’av xa’t 79icav 51ans.)

’° xoipt590’1q), oïa 050v; 51:5v-rjv065v aî5v âo’v1aç’ 365

tune qui enveloppes la terre ; c’est une méchante caution que (le ré-

pondre pour des méchants. Comment pourrai-je te contraindre parmi

les dieux immortels , si Mars s’en va , échappant a la fois à sa dette

et a ses liens? nNeptune qui ébranle la terre lui répondit: a Vulcain , si Mars s’en-

fuit et renie sa dette, c’est moi qui te payerai. nL’illustre boiteux repartit: a Il n’est ni juste ni convenable de

refuser ta parole. nA ces mots , le robuste Vulcain les délivre de leurs liens. Des qu’ils

furent affranchis de cette chaîne puissante , ils s’élancèrent aussitôt:

Mars se rendit en Thrace; Vénus, amie des ris, couruta Cypre danslaville de Paphos; la un bois et un autel parfumé lui sont consacrés;les Grâces la baignèrent, l’arrosèrent d’une huile divine réservée aux

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L’ODYSSÉE , vui.

a M9) achevé (t5 mûre: ,

IIooei8a0v 7am675 ’

mi 5776m8;:th 7585titouî 1m

ê77vâacôat.

HG); 57(1) ôtv 8502111 0-5

(and Geoîatv àôavo’troww,

5i x57 ’Apn; 017mm,

mon; 7950; xai 85071.61); nIloaetôaœv 85 évadzfiœv

1190;5’5t115 187 (1815 ’

a "Homo-t5,5’i1159 7619 J’A on;

brroÛtüEot; 795m;

nippai 7.5 (9507(nv,578) ott’it’o;

rien) 1m. 10185. wH59tx).u1à; 85 ÎÀp.’9t7:)*r’,5’;

fip5i651o 18v 5’115t1a -

c Oüx 551w

0385 50mnàpvijcotoôat 1587 5110;. i)

Einùv (il);pévo; ’Hcpaioroto

àviet ôsaptîw.

’E’rtei 85 18)

11’165): 57. ôzapoîo,

êôv1o; 1159 mot-:5905,o’waiîavre aérixa,

ô p.5v B56fiK5t Opifjxnv85,î) 85 o’t9a ’Açpoôim :9t).opp.5t8r.;

have Kü’rtpov, à; niçov’

5v6a 85’ oi 1535570;

Bonté; 15 (twist;-Ëvôot 85 Xo’tpt’re; 105001); pas:

xai mie-av élation) ip6981q),01aêtrevijvoôs

0508; êovrot; ai5’v -

213u N’engage pas moi a ces choses,

Neptune qui-embrasses-la-terre;aussi les cautions

de misérables du moins .’sont assurément misérables

pour servir-de-caution. [toiComment lierais-je (contraindrais-je)parmi les dieux immortels, ’si Mars s’en allait,

ayant évité la dette et le lien? »

Et Neptune qui-ébranle-la-terre vdit-à lui à-son-tour: :31"a Vulcain , ”si-toutefois en effet Mars

ayant évité la dette Ës’en allait fuyant,

moi-mente

je payerai a toi ces choses. nEt l’illustre boiteux ’

répondit a celui-ci ensuite :

a Il n’est pas possible aet il ne convient pas 97de refuser ta parole. s

Ayant dit ainsila vigueur (le Vulcainles relâcha des liens.Et après que ceux-cieurent été délivrés du lien,

quoique étant puissant (solide), ’s’étant élancés aussitôt,

l’un alla en Thrace, 33et donc Vénus qui-aime-les-risse rendit à Cypre, dans Paphos,et la sont à elle un bois-sacréet un autel parfumé;et la les Grâces baignèrent elleet l’oiguirent d’une huile divine

telle que les huiles

qui. courent-sur (parfument)les dieux qui existent toujours;

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214 OATZZEIAZ o.

t, I a.mana 501mm 5’717î9a1a , Oaupa i8éo’6at.

A

0l-(ilR4M)”- 8

’l’a’Ü1’ à’9’ o’t0t88; 01’5185 7159meu1o’; ’ at’)18(9 ’0800’0’5’):

15’97151’ 575 ÇPPEGIV fient âXOÜwV -î,85 xa’t (filet

(l’adapte; 80)tI.X7’]PETILOI. , vaoctxitu10’t dv8959

’AÀxivoo; 8’ ’À’Mov mi Aa08oîpav1a 7.519805): 370

(Loovàtî ôpx-rîcaoôat, 5715i ccptcw 01’511; 5’91C57.

Ci. 8’ 51155 08v apaipav mût-5,7 p.518 [spa-h ê’)œv1o,

repepupévjv, 17,77 69W Ho).t)50; nef-455 8aip9wv,

197v 51590; 9i111acx5 7:01) 75”95a UXLÔEVTŒ ,

i8vœ65i; ônico)’ ô 8’ 02118 [0078; 134165 &5965’2; 375

9nï8iw; peOe’Jtso-xe, 11490; TCOG’W 088m ixs’oôat.

A8189 571568) ccpat’py, à)” îfibv 115i9’r’,oav1o,

(3)9xeicônv 891 5115m: 1101176075 TCOUJxUGOTEt’ij ,

’ êneÂ-rîxeov 8017m ,I, 5 I I N N1529.95 apstëousva) x0u9010

C l a a N x a? e x I a l5010(015; xa1 a7wva , 110k); 0 UTEO x0,u.110; 09(i)95(. 380A8 161’ â’9’ ’AÀxivoov 1190;5’9(i’)v55 8’50; ’O8uooeüç’

3 f - I a x l A.m A7.xw05 x95t0v, navrer; a9105m515 lac»),

dieux immortels, puis elles la couvrirent de vêtements délicieux etadmirables à voir.

Ainsi chantait l’illustre Démodocus; Ulysse et les Phéaciens aux

longues rames , célèbres navigateurs, l’écoutaient avec ravissement.

Alcinoüs invita Halius et Laodamas à danser seuls, puisque nul ne

pouvait rivaliser avec eux. Ils prirent en main un beau ballon depourpre , que l’adroit Polybe avait fait pour eux : l’un, courbé enarrière, le lançait vers les sombres nuées; l’autre, bondissant enl’air, le recevaitsans peine avant de toucher le sol de ses pieds.Quand ils se furent exercés a envoyer le ballon vers le ciel, ils dan-sèrent sur la terre féconde en faisant mille tours variés; les autresjeunes garçons, qui se tenaient parmi les spectateurs, applaudissaient,et un grand bruit s’élevait dans l’assemblée. Alors le divin Ulysse

dit à Alcinoüs :

n Puissant Alcinoüs, le plus illustre entre ces peuples, tu m’avais

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,45?

L’ODYSSÉE, Vlll. 215 lazigoteau-av 6è et elles la revêtirentfluant êm’ipara, de vêtements agréables, 3;ÜŒÜle tasseau chose-merveilleuse à voir. I;

’Aonôô; âpa neptxkurà: Donc le chanteur très-illustre a leuse mûm’ chantait ces aventures;azurât) ’Oôuacsùç àxoütm mais Ulysse les entendant

régnera êvi 13m (posoit; était réjoui dans son espritme mi dinar (Daims; et aussi les autres PhéaciensôoXixfiperuot , aux-longues-rames,chape; verve-mimai. hommes illustres-navigateurs.

’Alxivooç 5è itague-r. Mais Alcinoüs ordonna"Ahov KaÎ’AIO’Ôo’tpaVTï Halius et Laodamas iÔÇIfiGŒO’eŒL prouvai; danser isolément (seuls),à-nei m’a-u; ëpizé O’ÇLGW. puisque nul ne le-disputait à eux. 1

’Ertei 5è 06v ai Et après que donc ceux-ciëlovro peut lapai eurent pris dans leurs mainsmm capaîpotv, nopouçé’nv, 1m beau ballon, de-pourpre,

rùv ôwÏgoçwv Héluôoç que l’ingénieux Polybe .

naine-é acptv, avait fait a eux,E1590; ÇEWËOLO’KS îfiv l’un jetait ce ballon .,

«cri VÉÇEŒ endura, vers les nuées ombreuses, IÏôvwôeî: àniam- s’étant courbé en arrière; [terre 3à 6è o’œpôsi; 64.1663 in!) [fait et l’autre s’étant élevé en haut de.

uaôélsaxs émail»; le recevait facilement,néon: ExécOou 0551.: avant d’être arrivé au sol

noaiv. avec ses pieds.Aüràtp émiai] anglican-.0 Mais après qu’ils eurent essayé

«min and me; , avec le ballon lancé en ligne droite,ùpxsioônv 6h Ënenx ils dansèrent donc ensuitenori xôovi nouluâorsip’ç . sur la terre très-nourricière, .âueiôoyévw Tap:péot ’ alternant fréquemment; J;ânon 8è x0690: et les autres jeunes-garçonsémitfixsov , applaudissaient,ËGTŒÔTE; nattât hava,

«on; 5è 16317:0; ûnoptbpst.Aù rôts dom Eïo; ’Oôucaaù:

npoçecpdwasv ’Ahivoov ’

a lipeîov ’Alzivoe,

àptôeixere névrwv mon.mais, àTŒtÂ’nO’aç

se tenant dans l’arène,et un grand bruit s’élevait.

Et alors donc le divin Ulyssedit-à Alcinoüs :

a Puissant Alcinoüs,distingué entre tous ces peuples,et tu avais menacé (promis)

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216 OAI’EËEIAZ 6.

,3 i a Il. r n: , ,«un anet qcaç parquetant; savart. expierai); ,

-* N, y , N I I Ane a9 550190: TSTUXTO ’ caGaç u, 57a eïçopôwvrat. u

Ja l . R I . - vs ç v IQç (pare (150mm o report trêve; ’AÀxrvooto t sa;

7 «v l0(1de os (Damier-Ian C?!)x7]PËîT!J.OiGl tzar-405w

I Ia lxsqu-re , (Parfum; imines; ’Îiôè u.I

(n xmoovrsç’

ô ç - I) a l - l 7,swoç pet la par 00x551 mnvuusvo; avant.

3 î 3’ Q N" n ’ IAU mye m Seiluev EELVYÎLOV, âiç amenez-1;.

AdPCXŒ Mit J à? * r: 1 B «7"n. ( p 7.1.1 Jeux»: aptrerrcsç . aie-mac, 390K,fi I t l l NIapte; Apawouat, rptçxawsxaroç o 5’78) aux Oa

ç.

rôvoi’oîocê’ ’4’") l ’VM’ N. . P 5 XŒCTOB -UTË rUV;Ç ÛJE AlTlt)VŒ

i a lun [pue-010 raïavrov êver’xare rtirfievroç ’

T M l : a , t tattira os navrez ÇsptntLEv molles; , des êvv [spa-w

r a. a]. ) i r v l - v A.getvoç slow sur êoprrov t7) [arçon en (lump. 395

:3 l a! r a i a ! a 1JUPUŒlOÇ os a oui-:0; apaccaaôw 571’556le

and 81990), 37:51 eum 57mg une: p.0?pow élima. v

î 3°Qç 5’910” oîô :1961 naïves; ëTï’âVSOV ne) énantiom-

annoncé d’excellents danseurs , et ta promesse est accomplie; en lesregardant je suis pénétré d’admiration. n

Il dit; le divin Alcinoüs se réjouit, et s’adressant aussitôt auxPhéaciens amis de la rame:

u Écoutez, dit-il, conducteurs et chefs des Phéaciens;cetétranger

me parait être un homme plein de sens. Allons, dirons-lui, commeil convient, un présent hospitalier. Douze rois illustres commandent

à ce peuple, et moi-même je suis le treizième; que chacun d’eux

apporte une robe éclatante de blancheur, une tunique et un talentd’or précieux; réunissons sans tarder ces présents, afin que l’étranger,

les tenant dans ses mains, vienne s’asseoir au festin d’un cœurjoyeux.

Qu’Euryale lui-même l’apaise par des paroles et par un présent,

puisqu’il lui a fait entendre un langage peu convenable. nIl dit; tous l’approuvèrent et donnèrent des ordres; chacun d’eux

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L’ODYSSÉE, vuL

[imdpitovaç eivou. àpiarouç,

hêè ripa

résume âroïim ’

créée; ëxst p.5 eiçopôwvrz. n

(boira d’iç’

taper; 5è pava; ’Ahwo’oro

yfiônasv t

advint 6è panifiât:

(hammam çrlnpérpmot’

c Kéyjurs, infimes;me uéôovrsç (Pour,wa ’

à Eeîvo; ÔOKÉEL par p.604

eÎvott nastwpévoç.

’ADtàt &ye acres; oî

Eavfiîov,

à); émanée.

Aobôem yàtp fiançois;

xpouîvoumv râtelai

xaTÔt ôfipov,

êyd) 8è sexe); rptçxatôéxz’ro; ’

Encre-To; 1thêveixaré oi

(pipo; êürtÀuvèç ùôè [crâna

741i. vélotvrov

[pue-oie TWIÔSVTOÇ ’

aidait 6è étoilée;

çépwpev ardoisa,

Sapa Eeîvoç

ëxwv êvi Xspaîv

in êrtî. ôôprrOV

xaipwv âvi Gratte").Eùpv’aoùoç 5è «me;

ipso-66men) à ânéaoot

xai ôtôpup,

êneî ovin écrin-w âne;

muât poïpotv. n’Eqaoc’to me a

oi 8è oipat néons; Ê’ît’âvsov

73:82-: êxe’kauov

npôeaav 8è ripa:

ÜDYSSËE, VIll.

-’ Eàïfiæ.’ "

217 gtes danseurs être excellents, :3et donc ces promesses

ont été faites accomplies; .-l’admiration tient moi regardant. n

Il dit ainsi;et la sainte vigueur d’Alcinoüs

se réjouit;

et aussitôt il ditaux Phéaciens amisode-la-ranie :

a Écoutez, conducteurs

et chefs des Phéaciens :l’étranger parait a moi fortementêtre sensé.

Mais allons donnons-lui Vun présent-d’hospitalité,

comme ilest convenable.Car douze rois très-illustrescommandent comme chefsdans le peuple,

et moi-même je suis le treizième : .chacun de ceux-ci lÏapportez-luiun manteau bien-lavé et une tuniqueet un talentd’or précieux ;

et aussitôt réunis (tous ensemble)apportons tous ces présents,afin que l’étranger

les ayant dans ses mainsaille vers le repasse réjouissant dans son cœur.Et qu’Euryale lui-même.apaise lui (l’étranger) par des paroles

et par un présent, [pas parlé)puisqu’il n’a pas dit la parole (n’a

selon la convenance. nIl dit ainsi ;

et ceuxoci donc tous approuvèrent ’et donnèrent-des-ordres:et ils envoyèrent donc t

10

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218 oarzinaz o.«ou a, [si 1 x I I I ricoupa o 49 orcepevat 71-905mm xnpuxa exclame.

v v ’3’ r a I .ITov ô azur EupuaÀoç ànapsrÉero otôv-qce’v 15’ 400

, I - A.« AXxwos xpstov, névrwv &ptôsr’xere Mon,

v a v v Nretyap sym rov Estvov épiscopat , à); si) xaku’scç

I r - "80mm oî se? dop 7: vélum, (à) 5m m6117,

a, Q z ) x «v l u l 1aprupcn, x0 teov Os. VEOTrplGTOU flemme;

NIa N A!apotcsmvnmt’ 7:0).é0ç os oî aï du!(tuLev mon. n 405dg F) t z t l ri a I uç une» :V lapai 1105; çupoç apyu;o*r,).ov,

I lxou p.w (pennon; émoi TTTEPOIEVI’CX npoçnüôa a t

a Xaïps, mirap (à Saisie ’ gnon; 8’ aïnsp u 3550(ch

n I v v I a n- e aOELVOV, «ou? To (959019! ŒVŒPTˌnjUŒZ a5)tACXl.

1 ’Xoi 8è 650i oïÀOyâv 1: îôe’ew xai rusois: ÏXÉ’JÜŒI . ne

w 3 Ni ù a l V é IÉmail, urate?) 01.01 (ptkuw une arquera recyev. n

i N, 3Tov o âfidlLêt60’1LEV0Ç npoçëtfrr, ramoner; Oôucroaôç ’

a Kari ou , (900;, p.004 [aux , 650i 55’ TOt 516m aoîev.

envoya un héraut pour apporter les présents. Euryale, de son côté.

répondit au roi :

u Puissant Alcinoüs, le plus illustre entre ces peuples, j’apaiserai .

l’étranger, comme tu m’y invites; je lui donnerai une épée toute

d’airain, dont la poignée est d’argent, et qu’enferme un fourreau I

d’ivoire nouvellement travaillé; ce présent aura du prix a ses yeux. w

En disant ces mots, il dépose dans les mains d’Ulysse l’épée aux

clous d’argent, et lui adresse ces paroles ailées : .« Rejouis-toi, vénérable étranger; si j’ai prononcé quelque pa-

role offensante, que les vents se hâtent de l’emporter. Puissent les

dieux te donner de revoir ton épouse et de rentrer dans ta patrie .car voila bien longtemps que tu soutires loin de les amis. n

Le sage Ulysse lui répondit : l Rejouis-toi aussi, mon ami, et que ’

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L’ODYSSÈE, v1u. 219inane-to; xv’ipuxa

OÏGÊpÆVGt. Eôpoc.

Eüpôako; 5è «été

àrratpeîâero rèv périmaé se ’

«cerîov ’Alxivoe,

ùptôeixe’re uâvrœv lady],

roryàp ,êyàw

àpéaaopat ràv Eeïv0v,

du, où mitaient816cm et 1655 diop

«audlxeov,Ç) ëm même âpyupein ,

noleèv 8èéléçavvoç veosrpîa’rou

âuçtôe’ôivmat ’

ëO’TŒL 65’ ai

âEtov no).éoç. s

Eînùv (à;

riflai ëv lapaiEîpoç àpyupônlov,

and çwvfioaç npoçnûôa in;

Erreur mapôevra’

a Xaîpe,

à) Eeîve mirer. a

ainep 85’ Tl. Erre; ôetvàv

fiéôaxmt ,

àràp zigue". o’waprta’tîaaot:

çépom 16.

650i 8è ôoîév ont

iôéew se éloxov

nui ixéaôm n°2191253. ,

émana?) âneà

fitiGXEt; migrante5m?) pilum. n

IIoMpnriç ôà ’Oôuacaù;

ànapatôôpevo; apogée?) 16v ’

a Kari m’a, (90.09

xaîpe pâlot,

0201 6è ôoi’év ros

616w .

chacun un hérautpour apporter les présents.Et Euryale a-son-tourrépondit à celui-ci et dit :

a Puissant Alcinoüs,

distingué entre tous ces peuples,assurément moij’apaiserai l’étranger,

comme tu l’ordonnes;je donnerai a lui cette épéetoute-d’ai rai n ,

à laquelle est une poignée d’-argent,

et un fetrrreau Vd’ivoire nouvellement-coupé

a été tourné-tout-autour ( l’enve-

et elle sera pour lui [lOppe;valant un grand prix. n

Ayant dit ainsiil mit dans les mains d’Ulyssel’épée a-clous-d’argent,

et ayant parlé il dit-a luices paroles ailées z

a Rejouis-toi ,ô étranger mon père;

et si quelque parole péniblea été prononcée,

eh bien que les vents l’ayant saisieemportent elle.Mais que les dieux donnent à toiet de voir ton épouseet d’arriver dans tu patrie ,

puisque depuis-longtempstu soutires des mauxloin de tes amis. r

Et le très-ingénieux Ulysserépondant dit à lui :

a Aussi toi, ami,réjouis-toi fortement,et que les dieux donnent a toides choses heureuses,

p.4.- .- U

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220 OAYXZEIAE G.l I I I vMas Tl. 1m 51,050; ys n°07, perôrrtcôe yévorro

l Ü m I N ’ I 3 ITOUTOU, o on p.013wxuç, apsccauavoç smeccw. n 415

T I ’ ’ , Y I I IH par, un au? tairont 051:9 impec âpyuporllov.

[36651:6 ’r’ fiéltoç, mi. si?) flot-à 86390: flapies; a

I I 9 7 3 I I I 3 Imu m7 se; A7txw00to cpepov xnpuxeç myotom-

ôsîoîusvor 8’ &th nattés; &uôuovo; Klmvo’ow,

v 7 sa I :0- a sa.primat 11H19 amour, . mon: Régiment ce: campa. neToîctv 6’ fifeuôvsu’ iepôv pévoç ’AÀxwôoro’

êMo’v-reç 8è xoîôtCov Ev ôçnloîm Opôvowtv. v

,Ai fac: rô-r’ Aprîmv npoçéap’r, pive; ’AÀxwo’oro t

ou r I v a I, a! za Asugo, 7mm. , (pape [niez orpin-perce , en; omet-r,

9 N! à N v N à" n v a si Nav o arum ÛEç capoç eumuvaç me ytrwva. 425oa r «1 c v . x a l ç 1 , . aAluçpt a; trop. tabac; mime, (aspirera a douro,

y I I 3s! s ’3’ r l04990: Mao-capelle; se towv r au xstueva navra:

sa l r I a l a IN, a!prî, rat or (Parque; auupovsç svÛao EVEtX’JtV,

les dieux te donnent le bonheur! Puisses-tu ne jamais regretter cetteépée que tu me donnes en m’apaisant par tes paroles! a

Il dit, et suspendit a son épaule l’épée aux clous d’argent. Le soleil

se couchait, et les présents magnifiques étaient arrivés; les illustres

hérauts les portèrent dans la demeure d’Alcinoüs; les enfants de l’ir-

réprochable Alcinoüs reçureutces dons superbes et les déposèrent

auprès de leur vénérable mère. Cependant le divin Alcinoüs pré-

cédait les convives, qui entrèrent dans le palais et prirent place surdes sièges élevés. Alors Alcinoüs dit à Arété:

a Femme, apporte ici un coffre précieux, le plus beau de tous, et

déposes-y une robe éclatante de blancheur et une tunique. Mettezsur le feu un vase d’airain et faites chauffer de l’eau , afin qu’après

s’étre baigné et avoir vu ranger avec ordre tous les présents que les

nobles Phéaciens ont apportés ici, l’étranger se réjouisse de prendre

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L’oansÉE, Vlll. 221pnôé rt 7:00?)

mérou Eipsôç vs,

8 Br; ôôxo’tç par,

àpsaco’tpevoç êrcéeco-t,

yévorrô TOI perôntaôe. w

’H pat,

nazi 6ère émoi durets-t

Eipoç àpyupônlov.

’Héitôç se Bue-ara,

Kari admet adorât

napfie TGVrai râpures; àyauo’t

pépov votreà; ’Alxtvôow’

mafias; 8è tripotàpüvaoç ’AÀXLVÔOLO

ôaëo’tpevm

étiers-av dupât mimi initioit;

ôüipoc répudiée.

’Iepàv 8è prive; ’AMtvôOto

fiyepôveue TOÎO’W a

EXGôvre; 8è xéfittov

êv Opôvomtv Chimioîat.

A13 par vos: trêve; ’AÂxtvÔow

mangés?) ’Apr’irnv ’

a A5690, yüvat,cpépe pas» àpmpenéa,

in; apis-m t0è; 5è êv mûrît

pâpoç êürtituvè; me Xtrtïivot.

’Aptcpttr’ivot’re 85’ oî

xalxôvnupî,

ôéppere 8è. t’iôwp,

ôppot Mecs-étamé; se

îôo’w se 55 xaipevoc

fiâVTU. 8690:

roi (l’aimes; (influeriez,êvemo’tv oi ëvôo’tôe,

réparent ôattri TE

et qu’en quelque chose le regretde cette épée du moins,

que donc tu as donnée à moi,m’ayant apaisé par tes paroles,

ne soit pas à toi dans-la-suite. n

Il dit donc, [épauleset mit autour de (suspendit à) sesl’épée à-clous-d’argent.

Et le soleil se coucha,et les présents magnifiquesétaient-auprès-de lui ;et les hérauts illustresportèrent ces présents

dans la demeure d’Alcinoüs;

et donc les enfantsde l’irréprochable Alcinoüs

les ayant reçus [rableplacèrent près de leur mère véné-

les présents très-beaux.Et la sainte vigueur d’Alcinoüs

guidait ceux-la (les convives) ;et étant venus ils s’assirent

sur des sièges élevés.

Et donc alors la vigueur d’Alcinoüsdit-à Arété :

a ça; femme,apporte un coffre très-brillant,celui qui est le meilleur (le pluset mets dedans lui [beau) ;un manteau bien-lavé et une tunique .Et échauffez pour lui (l’étranger)

de l’airain (un vase d’airain)

par le feu,et faites-chantier de l’eau,afin que et s’étant baigné

et ayant vu bien posés (arrangés)

tous les présentsque les Phéaciens irréprochablesont apportés a lui ici,il soit charmé et par le repas

; î; ne;

f...

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222 OAYZZEIAZ 6.ôam’ ce Tépît’q’t’ou xod 01018175 Üuvov’ &xoüœv.

tKari oi 5’70) 10’8’ à’Àstcov êpÔov neptanÀèç ôrroîaaw, 430

r a, le c 1 a! Ises av p-5Lv-qy.:voç nuera navra.I[puceau 5’99

I i s -creva-(15v: 51.570299 Ali ’r’ à’AÂom’v 15 Geoww. n

6 , 3 NQ; gÇPtXT - Ale-61:71 53. (4513!. ônojnetv ê’smev

3 a ï r. l I C, lau? TEUP amour Tptrroôœ payant 01m TaZlGTd.

Ai. 8è losrpoypôov rein-08’ (fermail s’v rugi xrfAsÏq) ’ 435

s’v 8’ &p’ Üôwp â’yleav, inti) 8è and êtxiov êXoÜeat.

FéCTP’fiV p.5; rpînoîo; :79 cipaye-ire, (lepture 6’ 350,9.

’l’ôçppa 8’ à’p’ aAp’r’fi-r, Eat’vq) neptxana’ot [416v

Ëiëcpepev OaÀoîtLOto , "rifler 8’ Ëvi minuta: 863m,

icôîra ZFUGO’V ra, roi ci. (Dorinxeq Ëômxav ’ Ho

a x) v «a N n. r Ntv à mon] (pape; ônxev xa7tov ra prenez,xai un; çœv’âcao’ émoi firepôavra 3909.1561 ’

a AÛ’rôç vÜv tss mina , 0083; 8’ ëni accueil ïnXov,

mi ru; TOI. xotô’ ôôôv Minceur, ômrô-r’ av mûrs

part au repas et d’entendre un chant mélodieux. Pour moi, je luidonnerai cette belle coupe d’or, afin que, se souvenant de moichaque jour, il fasse des libations dans son palais à Jupiter et auxautres dieux. n

Il dit; Arété commanda à ses servantes de mettre promptementsur le feu un grand trépied. Elles placèrent sur la flamme ardente letrépied destiné pour le bain, y versèrent de l’eau et’apportèrent du

bois qu’elles allumèrent au-dessous. La flamme enveloppait les flancsdu trépied , et l’eau s’échauffait. Cependant Arête alla chercher dans

son appartement un coffre de toute beauté, ou elle déposa les richesprésents , les étoffes et l’or que les Phéaciens avaient donnés à l’é-

tranger; elle y mit aussi le manteau et la belle tunique, et adressaà Ulysse ces paroles ailées:

a Examine toi-meule le couvercle , et hâte-toi de le fermeravec un lien, afin qu’on ne te dérobe rien pendant la route,

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L’ODYSSÉE , vm. 223àxoüœv TE üuvev àetôfiç.

Kari êyà) onde-ou) et1665 &ÂELO’OV êpLÔv mpmafle’ç,

finie-soir,ôcppot neuvnuévoç êuéôev

ambra fluant«mévôn âvi. ueydpq)

Ali TE éructai 1:5 Osoïew. n"EthxTO à); ’

’Apv’nn 6è parsema ôuwfiat

affluai rinçai mapî

neveu rpinoôœôtu TâZlG’TŒ.

Ai 5è imam-or:

êv matai m1519

rpinoôa Rostpoxo’ov,

âvéxsow 8è 68009,

Doivent 6è 515Môaîov 137:6.

IIüp 4m émiait:

16101-an rpirtoôoç,Üôwp 8è Bépuero.

Tôcppot 8è du:

’Ap-r’rm êEérpspa 0016qu

Eeïvtp

xnlôv neptxaméa,

rifler 8è êvi. xdntpnt 505901,

êaôfirot xpucàv ra,

rôt (Daims;ëôwxo’w o’t’

Bine 8è év aÛ’L’î]

apâpoç xalôv 1:5 ZLTÔVŒ ,

mai. çœvfioaca

«(mg-nuât: un:

Erreur mepôavroc-

a A616; vîav

i8: «dinar,êrrinMv 8è Boüçfiôéouôv,

tu?) ne Saine-airai TOLnarrât 656v,

et en entendant la mélodie du chant.

Etje donnerai à lui .cette coupe mienne trèsrbelle,

d’-or, ïafin que se souvenant de moitous les joursil fasse-libation dans son palaiset à Jupiter et aux autres dieux. n

Il dit ainsi ;et Arété dit à ses servantes

de placer sur le feuun grand trépiedle plus promptement que possible.Et celles-ci placèrent

sur le feu ardent [bain,un trépied pour-citautfer-l’eau-du-et versèrent dedans de l’eau,

et ayant pris du boisl’allumaient par-dessous.

Le feu entouraitle ventre du trépied,et l’eau s’échauifait.

Et pendant-ce-temps doncArété apporta de sa chambrepour l’étranger

un coffre très-beau,et mit dedans les beaux présents,les étoffes et l’or,

que les Phéaciensavaient donnés à lui;

et elle mit dans lui (le coffre)un manteau et une belle tunique,

et ayant parlé ielle dit-à luices paroles ailées :

a: Toi-même maintenantvois le couvercle,et mets promptement un lien,de peur que que](1u’un ne trompe toien route,

Hum... 3.," .

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224 OATZEEIAZ e).’I v r! .. Ianti-.4061 ykuxuv unvov, iôw e’v v-r,i ueÀawn. v 445

Al*-; g t I 7 si a. Il X N- a N I4.1.9 -Ttêl. 107 comme ..o or ac me; Ocuoceuç,

3 l I * I N N N saUTlK EfinPTUE mono: , 00mg 0’ sui 5356ro ïnÀev

l I , l tTrotxùov 1, ôv "nocé pu 858m sapeur fiôrvta Kipxn.

lux N) a!Aôrootov o apot uw rapin loécacôat civmyev,

V , I Na; p âaautvôov fiaivô’ ’ ô 8’ cip’ derrowiwç me Gogo) 450

t I ,659114 Àoerp , errai où’rt xoutlouevo’; vs Octutïev,

fla I N N ..emmy; hm 804m Kakuqzouç ’àuxouow-

I I m r N ’3’10:99:: 85 oï xoutôvî 7e Gap dm Ëuweooç nev.

v v p v °’ N N rÎov ô 37:51 06v (Butoir À0u5av xul yptcatv élargi,

v I N z a a.cinq". 8e [.LtV XXatvav xan plan me 711mm, 455

Y ’ 3 I t l Nex ë amputent) [Sac dv5901; item oïvorror-npaç

in. T I N ime ’ bonnement æ 05m aïno millaç épuça

N v r I a»ou) par Tracez craôuèv rayeoç’ «un fiOt’nTOLO’

quand tu dormiras d’un doux sommeil, voguant sur le noir vais-seau. »

Dès que le patient et divin L’lysse eut entendu ces mots, il ajusta

le couvercle et s’empressa de le fermer avec un nœud compliqué que

lui avait enseigné jadis l’ingénieuse Circé. Bientôt l’intendante vint

l’inviter aentrer dans le bain, et il se réjouit dans son cœur en

voyant une onde tiède, car ces soins ne lui avaient pas été prodigués

depuis qu’il avait quitté la demeure de Calypso a la belle chevelure;

mais, tantqu’il était resté auprès d’elle, il avait été soigné comme un

dieu. Après que les servantes l’eurent baigné et parfumé d’essences,

elles le revêtirent d’un beau manteau et d’une tunique, et le héros,

sortant du bain, s’avança vers les convives. Nausicaa , qui avait reçu

des dieux la beauté, se tenait debout auprès de la porte solide;

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L’ODYSSÈE , vnr. 225ômtôre av eüôno’Ba aine

flum’w Ünvov.

Nov

e’v vnt pelain]. nAü-ràp errai ôïoç ’Oôucceùç

trolôflot;dénouas 161e,

enfarina êmfzprue trôna,

nous 8è 6015;ôeouov nomilov,ôv ôéôaé triv atoca

Kipxn m’rwta opeaiv.Aürôôtov 8è dipot tapin

âvœye’ nw loüoaoôott,

êçôo’tvra (au àca’tuweov ’

ô 6è ripa

îôev émacia); Guru?)

1051961 Oeppo’t.

êrrei oÜ-rt Baratte

noutlôuevôç me ,

ènetôù Mare 56mm

Kakuthoüç ramonero-

rôcppot 8è

xorrtôr’] va

fiev êpn’teôo’ç oi

à): est?»

’Eatei 8è 05v ônœod

Mâcon: ’tÔV

mû. xpîaav élatitp,

pâlot: 8è tintai. p.tv

xal’hv finition:

ses XLTGWG ,êxôa’tç par ôte-autveou

me perd o’wôpaç oivorrorfipaçi

Nome-moto: 5è

Excusez une; ànà 055ven?) parnapà araôuèvréyeoç

atermoie «(mon

quand tu dormiras de nouveauun doux sommeil,allant (faisant route)sur un vaisseau noir. n

Mais après que le divin Ulyssetrès-patienteut entendu ceci,aussitôt il adapta le couvercle,et mit promptementun lien varié (compliqué),qu’avait enseigné à lui jadisCircé auguste par l’esprit (l’art).

Et aussitôt donc l’intendante

invita lui à se baigner,étant entré dans une cuve;

et celui-ci doncvit agréablement de cœur

un bain chaud, [rivait pas souvent)earil n’était-pas-fréquent(il ne lui ar-

étant (d’être) soigné certes,

depuis qu’il avait quitté la demeure

de Calypso aux-beaux-cheveux;mais pendant-ce-tempsle soin du moinsétait continuel à lui

comme à un dieu.Mais après donc que les servanteseurent baigné luiet l’eurent oint d’huile,

et eurent jeté autour de luiun beau manteauet une tunique,étant sorti donc de la cuve [vin;il alla vers les hommes buveurs-de-et Nausicaaqui avait reçu la beauté des dieux

se-tint-debout doncprès du jambage de portede l’appartementfait (construit) solidement; .

10.

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ave

OAYÊEEIAË 9.GuépaCev 8’ ’Oôuo’fia e’v ôçôaluoïow ôpôaa,

mati un: couvris-etc, Ërreor mepôevra npoçnôôw 460

î ’h 9 l Ison; ev notrprôt «(ou-qa Xaïpe, Esiv’, ïva xouÏ me

I fl, d lpuma-n errer , on p.01 arrimer] Ctooiypt’ ôoe’ÀÀetç. n

d Î 3 IT-r,v 8 anaperëopevoç npoçs’qm woltünnrtç ’Oôuooeu’; ’

Ia Nauotxaa , Goyarep usyozhîrcpoç arUsttvo’mo,

V N t l à I Nointe vuv Zen; 05m, eptyoounoç fléau; "119m, 4:5

l s I I 2’oixotôe 1 5’)iôep.evou Mi vocrtpov 7,me îôécôav

N I l N N A 5 Ito) xev rat un xetOt 65(1) a); EUXETOtPELflV

s x a! I . x t 1 1p r ,oust nuant navra ou yatp pt EGtœGt’tO, mugi]. n

’II par, mû. êç Opovov me Trap’ ’Altxivoov panifia.

Oe x y: I a si I l "l. O 1107] (LOIPŒÇ T âVEjkOV ZEPOŒVTO TE OÏVOV. I570

7

19191:2 8’ êyyéôev filôev oïytov 5’915qu dotôdv,

A7]

I .. r "uoôoxov, larmer tETLpEVOV’ aies 8 &p’ «612wh

tiédît? SŒLTUjLO’VmV, Tape; m’en gtaxçov êpst’aaç.

l l xAh rote X’I’jpuitï npoçe’orj TrOJtoth-rtç ’Oovmceéç,

elle contemplait Ulysse avec admiration, et lui adressa ces parolesailées:

a Je te salue , étranger; quand tu seras dans ta patrie, souviens-toi de moi, car c’est a moi la première que tu as dû ton salut. n

Le prudent Ulysse lui répondit: a Nausicaa, fille du magnanimeAlcinoüs, puisse l’époux de Junon. Jupiter à la foudre retentis-

saute, m’accorder de rentrer dans mes foyers et de voir le jour duretour! La, je t’adresserai des vœux chaque jour comme à une di-vinité; car c’est toi qui m’as sauvé, jeune fille. n

Il dit, et alla s’asseoir sur un siège auprès du roi Alcinoüs. Déjà les

serviteurs distribuaient les parts et mélangeaient le vin. Un hérauts’avança, conduisant l’aimable chanteur, Démodocus, honoré des

peuples; il le fit asseoir au milieu des convives et l’appuya contre unehaute colonne. Alors le prudent Ulysse dit au héraut, après avoir

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L’ODYSSÉE , vuI. 227Oaûuaëe 8è ’Oôuoia et elle admirait Ulysseoptima èv ô:p60t)p.oîo’., le voyant devant ses yeux, fimi cptovv’joaoot npoçnüôœ nm et ayant parlé elle dit-a lui

eum mepôevm- ces paroles ailées ; 4,u Xaîpe, Eeîvs, a Réjouis-toi (salut), étranger,bien mi store afin que aussi un jourêàw ëv voté-g neurula: étant dans ta terre patrie Il;puritain épata, tu te souviennes de moi,sa ôtpéÂ).Etç par matin-ç, parce que tu doisa moi la première

Cuisinier. n le prix-de-la-vie-sauvée. nHolüunuç 6è ’Oôucaeb; Et le très-ingénieux Ulysseàqrotperâôuevoç arpoçe’cpn rua-r répondant dit-a celle-ci : 5a Notùatxotot, a Nausicaa,ÔÛYtl’rep pean-ijropzr ’..X).y.w«3mo, fille du magnanime Alcinoüs, ,

Zet’aç, que Jupiter,néo-t; êpiyôounoç "Hpnç, l’époux très-retentissant de Junon, Z

Gain vüv oÜrwç, établisse maintenant ainsi,nomma ce aimée moi et arriver dans ma demeure land îôe’oeott iuap vota-tripotai et V0il’ le jour du’l’CËOUI’; I.

et; mi mier pour-quoi aussi lasolerozpunv né un je ferais-des-vœux à toi Ëà); est?) comme a une déesseoriel névrot inara’ toujours tous les jours;où yàp emboué us, car tu as fait-vivre (sauvé) moi,

mon n jeune-fille. n’H par, ll dit donc,mi ilev à; Üpovov et alla-s’asseoir sur un siégenapà (Sacrifice ’Alxivoov. auprès du roi Alcinoüs. [partsOt 6è i381; ËvstLÔV ra untpa; Mais ceux-ci déjà etdistribnaient les Ï

xepômvrô ce oîvov. et mélangeaient le vin. lKfipuE 6è me; ËYYüeev Et un héraut vint auprès (s’avança)âyœv âotôèv épinpoy, amenant le. chanteur aimable,

languide-nov, Démodocus,Tertpe’vov ).onoîaw- honoré des peuples;des 8è âpot whàv ’et donc il fit-asseoir luidécor? ôattupàvwv, au milieu des convives,épatant; l’ayant appuyéme; xiovot puxpôv. contre une colonne haute.Ah rôts nomma; ’Oôoocaù; Et alors le très-ingénieux Ulyssenpoçéqm xv’ipuxa, dit au héraut,

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228 OAYZZEIAz o.I a l J a v ..verrou muon-pompon (un 8è nÀetov êÀÉÂemro) 47s

, a&thOÔOVTO; ôo’ç, OaÀEp-J) 8’ 1’111 &pptç camp-f1.

a K? ur 1’71 8’ 10310 7rd ’ y’ ’19 a! 7h 95 xPEaÇ’ °?P°’ °P°iYïl°Wr

A (si ’ I z; 3. 1 lmaoooxp, xou prix» npoçnruppat, «Avopevoç Trip.

N t IHaro-t yap oivÛpo’nroro-tv ê-myflovtorow â0t8oi

1» a! l a t ax n- et 7 a! l"ripqç ep.p.op0t ElGl. xott moouç, cuvex apoc opeaç 480

a! N . N N s NA.omet; Mouc’ ê8t’8aîe ’ (pornos oè gauler! momon. n

U 3’ 7 ’I j :V t t h tQ; up s’y-q Mp1), 82-; pépon ev lapent :361,er

A! . î au! - t is-fige) Ampooomp ô 8 eOeEcxro, loupe 8e Ôupxp.

Oî 8’ ÉTÉ ôveiaô” ËTOÎËLŒ npoxsipevcx ïeïpaç ioÛÙov.

q hAérap être: micro; mi ëônrôo; êî époi; â’vro, 485

Nt ’ l Non core Appoôoxov npogs’cp-q mlép’mtç ’Ocucceûç-

I N« Angoôûx’, ê’Eoyo 87j ce Bportow aïviCop.’ &TEOÎVTUW’

à l N .O a» a sn 0’575 Meus e8t’8aEe, Atôç 71mg, ce’y’ Arto’AÀow.

coupé sur le des d’un porc aux dents blanches, dont il restaiteueore

la plus grande partie, une tranche revêtue d’une graisse abondante :

c Prends, héraut, et porte cette viande à Démodocus, afin qu’il

en mange ; je veux lui faire amitié malgré mon chagrin. Les chan-

teurs doivent obtenir honneur et respect de tous les hommes quivivent sur cette terre; car c’est la Muse qui leur a enseigné les chants,

et elle aime la race des chanteurs. nIl dit; le héraut porte la viande et la dépose entre les mains du

vénérable Démodocus, qui la reçoit et se réjouit en son cœur. Les

convives étendirent la main vers les plats servis devant eux. Quand

ls eurent apaisé la faim et la soif, le prudent Ulysse dit à Dé-

modocus :

a Démodocus, tu es de tous les hommes Celui quej’honore le plus:

tu as été instruit ou par la Muse, fille de Jupiter, ou par Apollon.

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L’ODYSSÊE , vm. 229ànonporapàw véronûàç &pytôôovroç,

-7r)teîov 8è

ênekelem’ro, -

à).0tqrh 8è Oaiepù

in aimois"

( KU998, 1.7] 51,11trope routa xpe’aç Anitoôôxtp,

avec caïman,ml npoçmüiopoti p.1.v ,àxvüpevôç nep.

’Aorôoi yàtp

eiciv êppoporapi); xai aiôoü;miton; o’wôpu’morow

êmxeoviowtv,oüvexa ripa MOÜO’Œ

èôiôaie «peut aigret; °

(piÀno-e 8è

pülov àotôâ’w. n

’EW ciraxfipuE 8è pépon

ëônxev èv zepoiv

ripe,» Anuoôôztp ’

à, 8è êôéâaro,

xaïpe 8è Guru?»

0l 8è iodle»: xeïpatç

eut ôveiotrat êtoïpa

npoxeinevat.Aüràp ênei. éEe’vro ëp0v

nécro; mi êônrüoç,

81’) me ’Oôuaoeà; nomma;

npoçe’qm Anpôôoxov-

u Anuôôoxe,

aîviCopat 87’] ce

ëëoxa àrro’tvrœv Bponïwt

il. Moücot, arak Atôç,êôïôotEe’aéYe,

il 11:6)le GÉYE.’Aeiôetç yàtp

ayant coupé une partie du dosd’un porc aux dents-blanches,- et une partie plus considérableétait laissée (restait), -

et une graisse florissante (abondante)était tout-autour :

« Héraut, tiens donc,

donne Cette viande à Démodocus,afin qu’il mange,

etje saluerai lui,quoique étant affligé.Car les chanteurs ’

sont obtenant-une-partd’honneur et de respect

chez tous les hommesqui-sont-sur-la-terre ,parce que donc la Musea enseigné à eux les chants;et elle a aimé (aime)la race des chanteurs.»

ll dit donc ainsi;et le héraut portant la viandela mit dans les mainsau héros Démodocus;

et celui-ci la, reçut,et il se réjouissait en son cœur.Et ceux-ci jetèrent les mainsvers les mets préparés

placés-devant eux. [désirMais après qu’ils eurent banni ledu boire et du manger,donc alors Ulysse plein-de-prudence(lit-a Démodocus :

u Démodocus,

je vénère assurément toi

supérieurement à tous les mortels;ou la Muse, fille de Jupiter,a instruit toi,ou Apollon t’a instruit.

Car tu chantes

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230 OAYXZEIAZ o.v v I N NAinv yorp muer xoopov 37;:ro oirov oieiËetç,

(I ! a! 7 il I t FI a ) I 7 Ices epEorv r erraOov TE xorr ces 511,0cher Ayator, 45,0

:I 1 a i t et a a ’wçre mu 7) cru-roc impec»: 7] unau amusa;

J a a! v IAÀÀ mye 871 iresaâ’qôr, mati irriter) xôcpov imam

I ) 3 a8oupareou, TGV laneroç ânoi’qcev du; ’AÔ-rîv-r, ,

a 9 Nov nor’ êç uxpônohv 861w fiyaye Broc ’Oôuooeéç,

a a a» :3 al] fît ’11) a: ) ! f:av PU)V -MTËAQGŒÇ, Jl J9)! 841 iCMT151V. C(a

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a! N ou - yAt xev on par mon merci porporv xamitéçnç ,

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I N 4poivrer; o’rnenlerov, 7!th s’y flasher iœkâvreç,

1’Apyeîor’ Toi. 8 ne?!) o’tyorxïurov âpp’ ’Oôuo’îa

eiorr’ êvi Tpo’xov âyopfi, xexorMppts’vor invrtp’

Tu chantes admirablement le destin des Grecs, leurs exploits, leurssouffrances, leurs fatigues; il semble que tu y aies assisté toi-mémeou

que tu en aies entendu le récit. Mais allons, aborde un autre sujet,et chaule-nous ce cheval de bois, ce piége trompeur, que construisitÉpéus avec l’aide (le Minerve, et que le divin Ulysse introduisit dans

la citadelle, après l’avoir rempli de héros qui saccagèrent Ilion. Si

tu nous redis avec vérité cette histoire , je proclamerai sur-le-champ

devant tous les hommes qu’un dieu bienveillant t’a accordé pour le

chant un génie divin. n

Il dit, et Démodocus , inspiré par un dieu, commença son chant;

il raconta d’abord comment une partie des Grecs s’était éloignée sur

ses solides navires, après avoir mis le feu aux tentes, tandis qued’autres, autour du glorieux Ulysse, se trouvaient déjà sur la place

publique, au milieu de Troie, cachés dans les flancs du cheval , que

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L’ODYSSÈE , vu]. 231101w narrât x66u0vohm: ’AXouâw,

âcre-a ’Axawî

Ëpêav ce êttaôôv ra

mi accot ênôy’nccxv,

΂TE fi and;

napeu’w mu

il âxoüaotç ânon.

IRIS: «in En lLETdêflel,

and àewov xôouovÏfiTEOU ôouparéou ,

16v ’Enecôç ÊfiOÎ’IjO’E

cùv ’Aôfivn ,

av 861w êîoç ’Oô-Jo’o-zù;

fiyayé nonà; àxpônohv,

Quinoa; àvôpdw,aï êëalo’trtaëav ’Duov.

At si,xaraléë’aç ne nm mûron

XŒTà uoîpow,

cab-rixe. êytb nvfifiaoumfiâO’lV àvôpdmoww

à); &pa 056c «ponçantônaaé TOt âmô’àv Géomv. l)

(Daim. d’iç ’

ô 6è épunôeîç 0601")

mare,naïve 6è àozôv’jv,

&th ËVÛEV,

du; ’Apyeîm,

oî [Lev àrre’rtXEtov ,

Bâvreç

ênî vnd’w êüccéluœv,

fialôvreç 71:59 êv x).to-ino-t ’

roi 6è flanand. ’Oôuo-fiot àyafluràv

alette évl àyopîj Tptbœv,

nexaluuue’vm lump.Tpdieç yàp «Moi

grandement selon la convenancele destin des Achéens,toutes les choses que les Achéenset ont faites et ont soulierteset toutes celles qu’ils ont accomplies-

comme ou toi-même [avec-fatigue,y assistant peut-êtreou l’ayant entendu d’un autre.

Mais allons déjà passe à un autreet chante l’arrangement [sujet,du cheval de-bois,qu’Épéus fabriqua

avec l’aide de Minerve,lequel piégé le divin Ulysse

mena (introduisit) un jourdans la citadelle ,l’ayant rempli d’hommes,

qui ravagèrent Ilion.

Si donc [chosestu as raconté (racontes) à moi cesselon la convenance,aussitôt moi je déclareraià tous les hommesqu’assurément un dieu bienveillanta accordé à toi un chant divin. n

Il dit ainsi ;et celui-ci mû (inspiré) par un dieucommença,

et lit-voir (fit entendre) son chaut,ayant pris de la,comment les Argiens,les uns s’éloignaient-en-voguant,

étant montés [ches,sur leurs navires aux-bonnes-plan-ayant jeté du feu dans les tentes;et les autres déjàautour d’Ulysse très-illustre

étaient assis dans la place publiquecachés par le cheval; [des Troyens,car les Troyens eux-mêmes

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"flueriez cinq? aürâv’ mixa ôté www fivôavs poux-,3 ,

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à narrât rupin»! flûteau; êpücavra; êvr’ oïxp’nç ,

’r, êowîz’v pif â’yaÀpLa 655w Galrxr-rjptov sima °

ferai: a?) mu. guêtra caleur-fiaacôm 551.5119. 510Aigu 73:9 gy ânolxs’côat , ânàv mon; aîyptxaûtürlfir,

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flAÀXov 8’ cinq) 61’565 nôltv xspuïïs’ptsv «irrév-

ou’rràtp 30505620: nçori 864mm A-qïgoo’Éow’

l J.[humai "in? VAP’I]! en»; âmOs’qr Madone.

les Troyens eux-mêmes avaient traîné dans la citadelle. Il était la,

et les Troyens, assis autour de lui, poursuivaient une délibération

confuse. Trois avis les partageaient, ou d’eurrir avec le fer cruel les

cavités du cheval, ou de le traîner jusqu’au sommet et de le préci-

piter sur des rochers, ou de le laisser debout comme une immenseoflrande destinée à apaiser les dieux. Le destin voulait que cette (1er

niera résolution s’accomplit, car le sort d’Ilion était de périr quand

ses murs auraient reçu l’énorme cheval de bois qui renfermait tous

les chefs des Argiens, apportant aux Troyens le carnage et la mort.Il chantait encore comment les fils des Achéens, se précipitant hors

du cheval et quittant ses flancs perfides, ravagèrent la cité. Il ciran-tailles héros pillant de tous côtés la superbe [lion , taudis qu’Ulysse,

semblable à Mars, se dirigeait avec le divin Ménélas vers le palais

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L’ODYSSÉE , Vlll.

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233avaient traîné lui (le cheval)

dans la citadelle.Ainsi celui-là était-debout;mais ceux-ci disaientbeaucoup-de paroles indécises,assis autour de lui ;et la décision plaisait à euxde-trois-façons,

ou de fendre le bois creuxavec l’airain (le fer) cruel,

ou de le jeter en bas des rochersl’ayant traîné

au sommet de la citadelle,ou de le laisserpour être une grande olfrandecapable-de-charmer (apaiser) lespar lequel amis donc [dieux;aussi ensuite Vles affaires devaient se terminer.Car le destin était eux périr,après que la villeaurait enveloppé (reçu)

le grand cheval de-bois,ou tous les plus braves des Argiensétaient assis,

apportant aux Troyensle meurtre et la mort.Et il chantaitcomment les fils des Achéenssaccagèrent la ville,se répandant-hors du cheval,ayant quitté l’embuscade creuse.Et il chantait un guerrier d’un côté

et un autre d’un-autre-cOté

piller la ville escarpée;mais Ulysse,comme (semblable à) Mars,être allé vers les demeuresde Déiphobeavec Ménélas égal-a-un-dieu.

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æ hl 1 t n.Aida ce (hammam çL)r-r,ps’rp.o:ct net-quad t 4.15

de Déiphobe. La Ulysse osait soutenir un combat terrible, mais ildemeurait vainqueur, grâce à la magnanime Minerve.

Tels étaient les récits de l’illustre chanteur, mais Ulysse s’atlligeait.

et les larmes qui coulaient de ses paupières mouillaient ses joues. Demême qu’une femme pleure en embrassant son époux chéri, tombé

devant la ville, sous les yeux des citoyens, pour écarter de sa patrieet de ses enfants un sort cruel; elle l’a vu mourant et palpitant, ellese jette sur son corps et pousse des cris perçants. lÎependant les en-nemis frappent de leur lance le dos et les épaules des citoyens, etleur apportent l’esclavage, la fatigue et la misère; pour elle, sesjettes se flétrissent dans un sombre désespoir. Ainsi Ulysse laissaitéchapper (le ses yeux de tristes larmes. Nul des convives ne vit coulerses pleurs; Alcinoüs seul s’en aperçut, car il était assis auprès de lui

et il entendait ses profonds soupirs. Aussitôt il dit aux Phéaciensamis de la rame:

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L’onvssÉE, vnr.

(Poire xeïôt. 51h

rolnficavm nôlenov ontvôrarovurticant nazi ënetra,ôtât peyâôunov 10mm.

’Aorôô; rapporta-to;

âetôev ripa mûron ’

«swap ’Oôuo-aeùç 1131210,

faut) 6è fileoâpowtêo’mpu ëôeue tapent.

Dg 6è yuvù

ântpmeaoüca

alevinât nécro: 900v,âcre TEÉG’ino’L

apôofiev èfiç trône:

7&qu TE,àuüvœv oie-rai nui Texëeo’ew

inatp valsé; ’

il (tu êçtôoüaa rôv

Ovfioxovrat nui àanaipovn,xuuévn and. afin?)7.0))032! Myov’

oi se 1e âme-Beyxônvovreç ôoüpeaav.

uevâçpevov en xai (linon;eîçntvo’tyouo’tv eîpepov

Exénev nôvov TE 7.1i àin’av ’

nagerai se fig pliwjôoumvâxe’i eleewovo’trtp-

à); ’Oôvaeù;

eiôev en baguer:ôtixpuov ê).aewo’v.

’EvBot leiôœv ôdxpuat

ê).o’tv0ave nèv fichu; imam,’Ahivoo; 5è oie;

ineptie-trotte and ève-me (un,imam; ému aüvoü’

axone-e 6è crevo’txovro;

(311915.

Aîqflx 8è [LETnÛÔŒ

Ôatfixeaat cth-npe’ritowr

ll disait Ulysse la doncayant osé un combat très-terribleavoir vaincu aussi ensuite,grâce-à la magnanime Minerve.

Le chanteur très-illustrechantait donc ces choses;mais Ulysse se consumait,et sous ses paupièresune larme mouillait ses joues.Et comme une femmes’étant jetée-sur le corps

pleure un époux chéri,

qui est tombé

en avant de sa villeet de ses citoyens,écartant de la cité et de ses enfants

le jour cruel (la mort);celle-ci ayant vu luimourant et palpitant, [sur) luis’étant répandue autour de (jetéegémit d’une-voix-perçante ;

et ceux-ci (les ennemis) par derrièrefrappant de leurs piques [toyens),le dos et aussi les épaules (des ci-leur amènent l’esclavage

pour avoir et fatigue et chagrin ;et les joues de celle-ci dépérissentpar une douleur très-digne-de-pitié ;ainsi Ulysseversait sous ses sourcilsune larme digne-de-pitié.La versant des larmes [les autres,il échappait à (n’était pas vu de) tous

et Alcinoüs seul

remarqua et vit lui,étant assis près de lui;et il l’entendit gémissant

pesamment (profondément).Et aussitôt il ditaux Phéaciens amis-de-la-rame :

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r au ou tu v n-lm vov praos au xeu05 veinant xepaœlre’ozotv,

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E7 ’ 3a ’ CI - 1 I I I[TE mon , OTTt ce xetOt xaleov tramp ra 712117.13 TE , 550

’IÀX a à t si v a Ia 0l 0 , O! XŒTa (16’?!) X1! Ol REPW’XISTŒOUGW.

t Écoutez , conducteurs et chefs des Phéaciens; que Démodocus

fasse taire sa lyre harmonieuse; car ses chants ne réjouissent pastous les cœurs. Depuis que nous mangeons et que le divin chanteurs’est levé , l’étranger n’a pas encore cessé de gémir tristement ; sans

doute la douleur a enveloppé son âme. Qu’il se taise donc, afinque tous, hôtes et étranger, nous goûtions également la joie; il vautmieux qu’il en soit ainsi. Nous avons tout préparé pour le vénérable

étranger, le départ et les présents que nous lui offrons d’un cœurami. L’étranger, le suppliant, est un frère pour l’homme qui n’est

pas entièrement dépourvu de sagesse. Quant à toi, n’use point de

pensées trompeuses, ne me cache rien de ce que je vais te demander;

il est plus convenable de tout me dire. Fais-moi connaître le nomque te donnaient lasbas ta mère, ton père et ceux qui habitent laville et les champs de ta patrie. Nul parmi les hommes, qu’il soit de

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L’onvssÉE , vur. 237a Ke’xhrre, infirmas;

1’18è pe’ôovre; (batfixwv t

Anpoôoxo; 6è i387)

axeee’rm (poputyyot Myetotv-

àeîôet yàtp rotôe

oürtm laptëouevoç nâvveco’tv.

’EE ou ôoprte’opte’v TE

xal tintât); (laïc; épopav,

in roüôe Ô Eeïvoç

061m maie-arayôow ôîlopoio-

potion trou &Xo;naseau tu); cppe’votç.

une âye,à pèv enflera),livet navre;reprrdipeôa ouais,Eetvoôo’xm ne? Eeîvoçt

êrtel 7min) minier: où’rw.

To’tôe «1&9 reconnu

d’un: Seivoto aiôoiow,

nourri) xal ôôpa (siterôt ôtBotLe’v ai.

orleovveç.

Eeîvôç TE ixérn; se

remueront &le xaatyvfitouàve’pt ’licite emmottât. apomiôeoo-tv

ôliyov 7:59.

Ta") vin unôè ai)

xeÜOe volume-t nepôalëowtv

61:11 xev eipwuoti ae’

ëotl 83 une»,ce ÇÉGÜŒZ.

Bitte ôvopot,

ont tria-ring se narflp sexéleôv ce usiez,

tillai. se,aï. nattât Statu

mu a? neptvotteto’touo-w.

u Écoutez, conducteurs

et chefs des Phéaciens;et que Démodocus désormais

retienne la lyre harmonieuse;car il chante ces événements

en ne faisant-pas-plaisir à tous.Depuis que et nous souponset le chanteur divin a pris-son-essor,depuis ce moment l’étrangern’a pas encore cessé

un gémissement lamentable;assurément sans-doute la douleura enveloppé lui dans son esprit.Mais allons,que celui-ci retienne sa lyre,afin que tousnous soyons réjouis également,

hôtes et étranger; [ainsipuisque cela est beaucoup plus beau(Jar ces choses ont été préparées

pour l’étranger vénérable,

la conduite et les présents amisque nous donnons à luil’accueillant-amicalement.Et l’étranger et le suppliant

est à-la-place-de (comme) un frèrepour l’homme

qui touche (a part) a un esprit-sensé

même petitement. [toiC’est-pourquoi maintenantnon plusne cache pas par des pensées ruséesce que j’aurai demandé a toi ;

mais il est plus beautoi le dire (que tu le dises).Dis le nom,duquel et la mère et le pèreappelaient toi la-bas,et les autres,qui habitent dans la villeet qui habitent-tout-autonr.

A ile”): 1.1 .

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r ou cl s l a Cmm, ouvexoc roumi. art-maous; mon artimon.

N l f ne N(DT, nove (barmen âvôpmv eôsçya’a me

noble ou de vile race, n’est sans nom au moment de sa naissance ;mais les parents en donnent toujours un a l’enfant qu’ils viennent de

mettre aujour. Dissmoi aussi quel est ton pays, ton peuple. ta ville,afin que nos vaisseaux intelligents t’y conduisent. Les navires phéaciens

n’ont point de pilotes ni de gouvernail comme les autres vaisseaux ;

mais ils connaissent les pensées et les désirs des hommes; ils connais

sent encore les villes et les grasses campagnes de tous les mortels;ils traversent rapidement le gouffre de la mer, enveloppés dans l’air

et les nuages, etjamais ils ne craignent d’éprouver quelque doru-

mage ou de périr. Cependant, jadis j’ai entendu dire a mon pèreNausithoüs que Neptune est irrité contre nous, parce que,à l’abri du

danger, nous servons de guides à tous les immunes. il ajoutait que ce

dieu ferait périr sur la sombre mer un de nos solides vaisseaux reve-

1’!

vV

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remisses , Vlll.06m; nèv yàtp flétrira)!àvOpo’mwv

’ êarlv âvoivupvoç,

et) lento; ov’iôe ne» ÊGÔÏ.Ô;,

ènùv ce nptîrt’a yévn’rott-

ana mais;êmriôeth 1156W,êtrei ne vexoient.Ei-rrè 8è par refiv se yetîatu

sans: ’re trôle; ra,

699:1 vie:rtruoxôuevott cppeolfiÉjL’irwGÎ ce si).

Kuëepvnrfipeç vip

aux ëaot (l’attfixerrotv,

oüôé ri éon nnôéha,

raire ânonne; exouatv-and avivailouai VO’ÏijŒTa

scat rapt-Eva; dtvôpdw,

mû. laptot trôna;

nui «tous àypoù;névrœv àvfipo’mwv

Mi e’x1tepo’wat’to’t1mw

laitue 6015;,aexotÀuppe’vott étier. 7.1l VE?É)’(,’

oùôe’ 7t0TE. ôéoç ’e’m mon

aure nnpowllîrjvott noûôè ànoÀe’oôott.

’AÀÀàt êytbv 11:015

émue-ct 7683 à);

narpàç Natumôôou eirtôvtoç,

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239

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Car aucun absolument .des hommes i.n’est sans-nom,

ni vil ni noble,après que d’abord il est né;

mais les parentsimposent un nom à tous,après qu’ils les ont enfantés.

Mais dis-moi et ta terre

et ton peuple et ta ville, jafin que nos vaisseauxatteignant ce but par l’esprit

conduisent toi la.Car des pilotesne sont pas aux Phéaciens, (mils, x-et en rien ne sont àeuxles gouver- ’que les autres vaisseaux ont;mais ces vaisseaux eux-méméssavent les pensées

et les sentiments des hommes,et savent (connaissent) les villeset les grasses campagnesde tous les hommes;et ils traversent très-rapidement

le gouffre de la mer,voilés par l’air et la nuée ;

etjamais la crainte n’est à euxni d’être endommagés en quelque

ni de périr. [choseMais moi un jourj’ai entendu ceci ainside mon père Nausithoüs l’ayant dit,

lequel disait Neptuneêtre irrité contre nous.parce que nous sommesconducteurs exempts-dédommage

de tous les hommes. [jouril disait Neptune devoir perdre unun vaisseau bien-travaillédes honnnes Phéaciens

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a l a ’3’ v a I a NIavôpommç, tVOt par mu escouevowtv statu-n.

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nant d’un voyage , et qu’il couvrirait notre ville d’une immense mon-

tagne. Ainsi parlait le vieillard ; que le dieu accomplisse ces parolesou qu’elles demeurent sans effet, selon qu’il plaira a son coeur. Mais

allons, raconte-moi sincèrement ou tu as erré, dans quelles contrées

tu as abordé; décris-moi les peuples et leurs villesflorissantes: étaient-

ils cruels, farouches, injustes, ou bien hospitaliers, et leur âmecraignait-elle les dieux? Dis-moi pourquoi tu pleures et tu gémis aufond de ton cœur en écoutant les destins des Argiens fils de Da-uaüs et ceux d’llion. Ce sont les dieux qui les ont préparés, et qui

ont décidé la perte de tant de héros, pour fournir une matière aux

chants des hommes a venir. As-tu perdu devant llion quelque parent,

un gendre ou un beau-père plein de courage? ce sont pour nousles plus chers des hommes après notre sang et notre propre race;

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vomisses , vm. ’ 241àvvoi’iaav êx nourrît;

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mati ôôv’ipeott ëvôoôt Botta"),

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fiôè ’IMou.

Geai. 8è reDEav pèv 16v,

enfilée-avec 8è ôleflpovàvôpu’mmç,

ive àovôù fiat

aval ècaope’vowtv.

1H tutti. rtç smogàrte’cpôvrô mi 7:98 ’lÀtôôt,

êàw êcôlô; yapôpô;

il nevôepôç,

cire TE).éÔOUGt (aoûtera X’Îjôtc’t’Ot,

(LETà admit me

xal yévoc «616v ;

il itouOnvssée, Vlll.

revenant d’une conduite [cure),sur la mer semblable-à-l’air (obs-et devoir recouvrir la ville à nousd’une grande montagne.

Ainsi parlait le vieillard;mais que le dieuou accomplisse ces événements,

ou qu’ils soient non-accomplis,comme cela a été agréable

au cœur à (de) lui.Mais allons dis ceci à moiet raconte-moi sincèrement,et ou tu as erréet dans quelles contrées d’hommestu es allé;raconte-moi et eux-mémés

et leurs villes bien habitées;ou (et) combien sont faroucheset sauvages et non justes;et ceux qui sont amis-des-étrangers,et si une âme craignant-les-dieuxest a eux.Et dis-moi sur quoi tu pleureset tu gémis au dedans en ton cœur,entendant le destindes Argiens, des descendantsvde-et d’llion. [DanaüsMais les dieux ont préparé ce destin,et ont décrété la perte

pour des hommes,afin qu’un chant soit

aussi pour les mortels futurs.Est-ce que aussi quelque parenta péri à toi devant ilion,étant un brave gendreou un brave beau-père,parents qui sont le plus précieux,après et le sanget la race de nous-mêmes?ou peut-être

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4ly-,242 OATEZEIAE a.95 ri; Trou Mal. émî’poç âvùp XSXŒPlGlLEIVO! sîôéç,

êcôkôç; s’ml où pév u xaclyv-r’rrozo [595(wa 585yïyvewl, 6’; xev Ëmîpoç êôw nanvupe’va défi]. v

ou bien était-ce un brave et charmant compagnon? car il n’est pasmoins qu’un frère, l’ami rempli de prudence. »

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L’ODYSSÉE, Vlll. 243mi Tl; o’wùp âmîpo; aussi quelque homme compagnonami); xsxapwuâva, sachant des chosas agréables,

êcô) 6;; brave?êmi ë; xev êàw érotïpo; puisque celui qui étant compagnoneiôf. TIE7EVUlLÉVot sait des choses senséesoù us’v n zepeiwv n’est pas en quelque chose inférieurxaatyvfi-Egio. n V à un frère. n, .

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NOTES

SUR LE HUITIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE.

Page l68: l. En; flop-Av ia’vou. L’iufiuitif est employé ici avec le

même sens qu’un impératif, connue cela se présente si souvent dansHomère. Nous avons vu, chaut Yl, vers 258 : ’Allo’t uni)? (56’ ëpôsw,

qui équivaut à 147M p.003 (36’ ëpEau. chaut V, vers 342.

- 2. Kan-élevas xeçaij, d)p.0’.;, équivaut à xarézauav si; napalm,

et; Jouet);- 3. Aùràp ânsi, etc. Voy. chant Il, vers 9.- 4. Kéxhire, etc. Ces deux vers se trouvent déjà au chant Vll,

186, 187.Page 170 : 1. ’Epüaaousv, pour le subjonctif êpüaawuav.

Page 172: 1. A-Jràp Ë’KEÎ, etc. Les vers 50-55 se trouvent déjàau IV° chant, 779-785.

Page 174 : 1. ’Qçôaluâw uèv dipÆpce. Dugas Monthel: «Les scho-

liastes cherchent à expliquer ici pourquoi le poète, après avoir ditque la muse aimait Démodocus, ajoute qu’elle le priva de la vue, et,selon leur coutume , ils répondent par une foule de subtilités. Quel-ques-uns ont pensé qu’Homère avait voulu se peindre lui-même dansDémodocus aveugle. Cette cécité (l’Homère n’a, je crois, d’autre au-

torité que l’auteur de la vie anonyme de notre poële; mais cette vie,comme tout ce qu’on a écrit sur Homère , est un tissu de fablesauxquelles il n’est permis d’ajouter aucun crédit. n

- 2. Oi 6’ èn’ àveiatÛ’, etc. Pour ces deux vers, voyez chant I,

148 et 150.Page 176 z 1. ’Avôptïw oiunç. Ces deux génitifs dépendent l’un de

l’autre; Démodocus redit la gloire, les exploits des héros de ce chant,dont la renommée s’élevait alors jusqu’au ciel.

-- 2. Neîxoç.... Emilia; L’oracle avait répondu, dit-on, à Aga-memuou qu’il prendrait Troie quand la discorde se serait mise entreles premiers des Grecs. Après la mort d’Hector, pendant un festin,une querelle s’éleva entre Achille et Ulysse , l’un vantant la bra-

A1.

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nous ses LE vni° CHANT DE L’ODYSSÉE. 245

voure . l’autre exaltant la prudence. Agamemnon se réjouit decette dispute comme d’un présage qui lui annonçait sa prochainevictoire.

Page 180: 1. ’Axpôvewç. Il faut remarquer que presque tous lesnoms des jeunes Phéaciens qui se présentent pour lutter dans lesjeux rappellent l’art de la navigation , que ce peuple cultivait toutparticulièrement : ainsi Acrone’e , celui qui est a la pointe d’un na-

vire; Naubolide, celui qui lance un vaisseau; Anchiale, qui habiteprès de la mer, etc.

Page 182 : 1. "Osa-av 1’ êv vue), etc. Ce passage présente une ellipse

assez forte; cependant on est assez généralement d’accord sur le sens.Homère veut dire que Clytonée devance ses rivaux autant qu’un atte-

lage de mules de labour devance un attelage de bœufs. Le secondterme de la comparaison n’est qu’indiqué par le poële; mais on litdans l’Iliade, chant X , vers 351 :

"Oc-00v 1’ ênioupa néÀov-rou

flutôvwv, ai yo’tp TE 606v nporpepéctepati eîcwéÀxépevau vstoîo.

- 2. Tnexnpoôéœv lotoûç. Matthiæ, S 426, cite plusieurs exem-ples de verbes qui sont ainsi construits avec l’accusant, bien quece cas ne soit pas gouverné par les prépositions qui entrent dansleur composition, comme émiant, èEépxsoeai, êxôaivsw.

Page 184: 1. "llânç ne désigne pas précisément la jeunesse, carUlysse n’est plus jeune, mais cette vigueur juvénile qui se trouveencore chez certains vieillards.

-- 2. Où pèv yàp paîtov. Piudare, Pythiques, X, 35 :

Eüôaiumv 5è xai buvn’rèç 0610; o’wùp yiyverat oocpoïç,

ô; âv xepaîv fi n°56»! zips-têt xpavfiaatç

rôt iLÉYLG’T’ défila»; en] «6qu TE xai aOévet.

Page 186: 1. ny’jpœv. Il n’est pas question ici d’un teneur delivres, puisqu’il parait établi que du temps d’Homère on ignoraitencore l’écriture, mais d’un homme qui était chargé de fixer dans

sa mémoire tous les détails qui intéressaient les opérations commer-

ciales des navigateurs. Cet homme, ordinairement le patron du vais-seau, était une espèce de registre vivant.

. a .- me?

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,51?

246 NOTES SUR LE v1u° CHANT DE L’ODYSSÈE.

Page 188: 1. 06m); où marmot, etc. Claudien, sur le premierconsulat de Stilicon, vers 25 :

Nnnquam siucera bonorumSors ulli concessa viro, Quetn vullus honorat.Dedecorant mort-s.

Page 190 : 1. Mn; çdpet, avec son manteau même, sans se dé-barrasser de son manteau, comme faisaient d’ordinaire ceux quis’apprêtaient à lancer le disque.

Page 200: 1. ’App’ 3950; giorno; On trouve le même récitdans Ovide, Métamorphoses, IY, 171-189, mais il est bien moinsdéveloppé que dans Homère. Quelques critiques ont mis en doutel’authenticité de cet épisode; sans nier qu’il ne soit d’une très-haute

antiquité, ils prétendent que c’est sans doute un fragment d’unhymne postérieur a Homère, transporté dans l’Odysse’e par quelque

rhapsode. Leurs raisons tirées de quelques détails mythologiques quin’étaient pas admis, disent-ils, du temps d’Homère, et de quelques

formes grammaticales qui ne se retrouvent nulle part ailleurs ni dansl’Iliade ni dans l’Odysse’e, ne sont pas parfaitement concluantes.

Knight fait une objection plus sérieuse, quand il fait remarquer queDémodocus n’avait pas été amené dans l’assemblée pour chanter,

mais pour marquer la mesure aux danseurs en jouant de la lyre.D’un autre coté, Bothe, dont l’autorité est loin de manquer depoids, n’a pas le moindre doute sur l’authenticité de l’histoire des

amours de Mars et de Vénus. Nous n’avons pas la prétention dedécider.

- 2 A510; mi eûw’jv est une redondance poétique. On lit de même

dans Juvénal: Alienum leclum Concutere atque sacri Genium con-temnere fulcri.

Page 204 : 1. Zivmtç, les Sintiens; c’était le nom des habitantsde l’île de Lemnos.

Page 208 : 1. ’Eaôva. Cc mot s’entend ordinairement des présents

que le fiancé faisait à sa future épouse; on voit qu’il est questionci de présents faits aux parents de la jeune fille pour obtenir sa

main.-- 2. Ktxo’wet Bpaôù; dixév. Théognis dit de même :

Kod Bpaôùç sùâoülwç entai! TŒXÙV aîvôpa ôtéxwv.

44. --- A .

Page 84:  · ARGUMEN T ANALYTIQUE DU HUITIÈME CHANT DE L’ODYSSÉE. Alcinoüs tient conseil avec les principaux des Phéaciens; on décide de reconduire Ulysse dans sa patrie (1-45). Les

NOTES son LE v111° CHANT DE L’ODYSSÉE. 247

Page 212: 1. ’Eç adam. Virgile, Énéide, 1,419:

Ipsn Paphum sublimis abit, sedesquc revîsitLacta suas, ubi templum illi centumque SabæoTure calent aræ, sertisque recentibus halant.

Page 218 : 1. ’EXE’qutVTOç. Les anciens connaissaient l’ivoire, mais

les éléphants leur restèrent inconnus jusqu’à l’époque de l’expédition

d’Alexandre le Grand dans l’lnde.

Page 222 : 1. ’Aotôïjç envoya. Ou pense que ce vers est altéré, et

qu’il faudrait lire 6101871; oiuov, ce qui est bien probable. C’est ainsiqu’on trouve dans l’hymne à Mercure, vers 450 :

Hui yàtp ëytb Maximum bluta-111618566111 671*462,pas: 1090i ra nélouo-t, nui dyne; aïno; àocôflç.

Page 224 z 1. Dugas Moutbel: t Souvent 55611.64 en grec a la signi-fication de nœud, etle fameux nœud de Gordius, qu’Alexandre tran-cha d’un coup de son épée, est toujours nominé amas; par Plu-tarque. Comme on voit par ce passage, avant l’invention des serruresles anciens se servaient de liens noués avec art pour fermer les cof-fres qui contenaient des objets précieux; ce qui pourtant, commel’observe Eustathe, était moins sûr qu’une clef. Selon ce mêmeauteur, et aussi selon le scholiaste ambrosien , ce furent les Lacédé-moniens qui inventèrent les clefs. Il est assez extraordinaire qu’unetelle invention ait eu lieu chez un peuple où toutes les richessesétaient en commun. Quoi qu’il en soit, le nœud d’Ulysse dont il est

fait mention ici était passé en proverbe pour exprimer une chosescellée avec soin. n

- 2. Hapà 01101161: Téyeoç. Il n’était pas permis à une jeune filled’entrer dans l’appartement des hommes.

Page 228 z 1. 0l 8’ àn’ avatars, etc. Nous avons déjà vu ces deux

vers au 1Va chant, vers 67 et 68, et ailleurs.Page 232: 1. An’tcpéâoto. Après la mort de Paris, Hélène avait

épousé Déiphobe, qui était aussi fils de Priam.

Page 234 : 1. ’Evfl’ dénoua; pév, etc. Voy. les vers 93-97.

Page 280 g: 1. Keîôt, Ià-bas, c’est-à-dire dans ta patrie.fîjltrbîAh’rl’ dyne p.01, etc. Voy. chaut l, vers 169.

"si va