arena magazine été 2015

Nouvelle collection hiver 2014-15 maillots et accessoires

Nouvelle collection printemps-été 2015 Maillots, accessoires, textile sport

Magazine

SommaireSaison printemps-été 2015

L'été prochain, plongez en l'Italie avec Arena ! Clichés d'un week-end à Rome version patchwork multicolore, espressos colorés, drapeaux pêle mêle en clin d'oeil à l'exposition universelle 2015 à Milan... Découvrez la sélection de produits été 15 spéciale nageurs intensifs, une invitation haute en couleur à la Dolce Vita !

12-19Arena, quatre décennies de réussite

Quadragénaire au top de sa forme, Arena n’en finit pas de donner des ailes (et des maillots) à la natation. De Spitz à Ciélo en passant par Gould, Biondi, Popov, Manaudou ou bien encore Bernard, les plus grands champions peuvent en témoigner.

20-25Le fabuleux destin de Charlotte Bonnet

De Brest à Nice, retour sur le parcours… gagnant de Charlotte Bonnet. Ou comment la petite fille prometteuse a choisi de quitter amis et famille pour vivre pleinement sa passion et devenir l’une des stars montantes de la natation française.

6-1126-32

4 www.facebook.com/arenafr @arena_france arenafrance

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Collection été2015

ITALYswim in

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La nouvelle matière Maxlife remplace la matière Waternity.

Elle est extrêmement résistante au chlore et au soleil et conçue pour avoir une durée de vie très longue.

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du soleil

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Résistant au chlore

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Training femme

50 W FLAGS ONE PIECE

Référence. 1A347 Colour. 50Black, multiSize. 32-44

W FLAGS ONE PIECE

Référence. 1A348Colour. 50Black, multiSize. 32-44

W FLAGS TWO PIECES

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Collection printemps-été 2015

Référence. 1A370Colour. 53Black, mango 73Navy, yellow starSize. 32-44

W ESPRESSO TWO PIECES

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Référence. 1A506 Colour. 50Black,yellow starSize. 32-44

W DOLCE VITA ONE PIECE FL

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Référence. 1A501 Colour. 5050 Black, multi 70Navy, multi 86Peacock, multi Size. 32-44

HOLIDAyS CHALLENGE BACk ONE PIECE

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Référence. 1A366 Colour. 53Black, mango 73Navy, yellow starSize. 32-44

ESPRESSO CHALLENGE BACk ONE PIECE

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Training femme

Référence. 28844 Colour. 55Black, metallic silver 45Red, metallic silver 50Mango, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 94Rose violet, metallic silverSize. 32-44

MAST HIGH

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Référence. 24082Colour. 45Red, metallic silver 55Black, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 19White, bright violetSize. 36-48

LACy

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Référence. 28683Colour. 45Red, metallic silver 50Mango, metallic 55Black, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 93Rose violet, metallic silverSize. 32-46

MAkINAS HIGH

45 5550

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Référence. 28844 Colour. 55Black, metallic silver 45Red, metallic silver 50Mango, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 94Rose violet, metallic silverSize. 32-44


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Training homme

Référence. 1A393Colour. 50Black, multi 70Navy, multiSize. 65-110

M EXPRESSO LOW WAIST SHORT


M FLAGS LOW WAIST SHORT

50 5070

Référence. 1A354Colour. 70Navy, multi 86Peacock, multi 50Black, multiSize. 65-110

M HOLIDAyS LOW WAIST SHORT

Référence. 1A507Colour. 50 Black, multiSize. 65-110

M DOLCE VITA SHORT FL

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M FLAGS BRIEF


DOLCE VITA BRIEF FL

5050

Référence. 20120Colour. 45Red, metallic silver 55Black, metallic silver 50Mango, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 80Peacock, metallic silverSize. 65-110

SQUARED SHORT

M DOLCE VITA SHORT FL

45 55 50 72

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Référence. 27830Colour. 45Red, metallic silver 55Black, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silverSize. 65-110

SAREDOS

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Créée en 1973, Arena a connu une ascension fulgurante. Au point de devenir en 2013, le n°1 des équipementiers en termes de résultats lors des Championnats du monde de Barcelone. Retour sur une épopée liée aux plus grands noms de la natation…

Septembre 1972, Munich. Mark Spitz remporte sept médailles d’or et éblouit de sa classe tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au sport. Dans les gradins de la piscine olympique, Horst Dassler, le fils du fondateur d’Adidas, n’échappe pas à la «Spitzmania» et dé-cide que l’entreprise familiale doit elle-aussi «s’investir» dans les bassins pour ne pas rester à l’écart d’un marché du maillot de bain en pleine expansion.

Toute une histoire…

Au commencement était… le Skinfit

Aussitôt dit, aussitôt fait… Dès l’année suivante et les Championnats du monde disputés à la piscine Tasmadjian de Belgrade, Arena (puisque tel est le nom déposé par… Adidas France dont Horst Dassler est alors le président) fait son ap-parition dans les bassins. Et une appari-tion remarquée puisque le Britannique David Wilkie remporte le 200 mètres brasse revêtu d’un maillot en Skinfit®. Mise au point en quelques mois dans les laboratoires et ateliers de la dernière née des marques de natation, cette nouvelle matière a la double particularité d’être ul-tralégère (18 grammes pour un maillot) et de coller au corps «comme une deux-ième peau». Révolutionnaire !

Clairement positionnée sur le «marché» de la performance dès le début de «l’aventure», Arena souhaite très vite se lier avec les plus grands champions de l’époque. Et comme on pourra le voir

dans ce qui suit, l’histoire de la marque va être effectivement indissociable de celle des stars successives de la discipline.

Après Mark Spitz, qui associe son image à celle d’Arena, c’est ainsi l’Australienne Shane Gould (5 médailles dont 3 d’or lors des J.O. de Munich) qui signe un con-trat sponsoring en 1974. L’année suiv-

44 médailles aux J.O. de Montréal

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Marquées par un développement d’Arena vers la gymnastique, le fitness, le triath-lon et le surf, les années 1980 sont aussi celles de nouveaux succès dans les bas-sins. Grâce en particulier à Matt Biondi qui remporte sept médailles (dont 5 en or) lors des J.O. de Séoul en 1988 et premier homme à couvrir le 100 mètres nage libre en moins de 50 secondes.

1992 est une nouvelle étape dans l’histoire de la marque. Au plan économique tout d’abord avec «l’indépendance» d’Arena vis-à-vis d’Adidas (qu’un certain Bernard Tapie vient de racheter) et l’installation

ante, Arena va encore plus loin en créant un véritable «team» regroupant 10 des plus grands champions de l’époque, les Américains Mark Spitz, Don Schollander, Steve Furniss, Gary Hall, Miki King, Shir-ley Babashoff, le Britannique David Wilkie, les Italiens Klaus Di Biasi et Novella Cal-ligaris et la Suédoise Ulrika Knape !

Avec une telle armada et un maté-riel toujours aussi compétitif, les Jeux Olympiques de Montréal sont un vérita-ble triomphe pour Arena qui remporte 44 médailles à cette occasion.

L’innovation est à nouveau au rendez-vous chez Arena à l’occasion des cham-pionnats du monde de Berlin en 1978. L’Américain Tracy Caulkins y porte en ef-fet pour la première fois le Flyback® (82% polyamide et 18% élasthanne), un mail-lot de compétition doté de bretelles fines libérant les épaules et dégageant le dos afin de laisser une totale liberté de mou-vement à l’Américaine qui remporte cinq médailles d’or. Lors de cette compétition, 62 médailles (près de 75% du total dis-tribué) et 9 records mondiaux tombent dans l’escarcelle des athlètes vêtus en Arena !

Biondi et Popov, prophètes au pays du sprint

Arena s’installe à Libourne


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d’une unité de production à Libourne, à coté de Bordeaux. La-même où Arena France prend ses quartiers l’année suiv-ante et où la filiale les a encore aujourd’hui.

Au plan sportif ensuite avec la consécra-tion d’Alexander Popov lors des Jeux de Barcelone où il devient double champion olympique sur 50 et 100 mètres nage libre avec le Skin Fit®. La renommée du «tsar», liée à jamais à celle d’Arena dont il devient le nouvel «ambassadeur», grandit encore quatre ans plus tard quand le Russe, qui porte cette fois le nouveau Aquaracer® aux excellentes qualités hydrodynamiques, conserve ses deux titres à Atlanta.

Autre compétition, autre innovation tech-nologique, les Championnats du monde de Perth en 1998 sont l’occasion pour Arena de lancer le X-Flat®. Constitué de 72% de polyamide et de 28% d’élasthanne, ce tissu à la fois indémaillable et très lé-ger (146g/m2) maintient parfaitement

le corps sans le compresser. Ses plus grandes qualités résident cependant dans sa très faible absorption d’eau (40% de son poids) et sa faible résistance à l’élément liquide (4,8% inférieure à celle de la peau). C’est avec sa version féminine – et son dos Fast Back® aux bretelles extra plates– que Roxana Maracineanu devient la première championne du monde de l’histoire de la natation française.

Seule nageuse tricolore médaillée olympique à Sydney, Roxana porte cette fois le Powerskin® conçu spécialement pour les Jeux de 2000. Encore plus léger et plus élastique que le X-Flat, ce tissu qua-siment hydrophobe permet une réduction toujours plus importante des frottements et donc de la résistance du nageur dans l’eau. Déclinée sous plusieurs versions, du maillot à la combinaison quasiment inté-grale, le Powerskin® fera le bonheur des athlètes qui l’utilisent.

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Alexander Popov, qui retrouve les som-mets de la hiérarchie internationale lors des Championnats du monde à Barce-lone en 2003, ou la toute jeune mais déjà très talentueuse Laure Manaudou, qui signe son premier contrat avec Are-na cette même année, sont de ceux-là. Comme eux, 45 nageurs et plus de 60% des clubs français font à ce moment-là confiance à Arena et à sa capacité d’innovation.

A raison puisqu’en 2004 le Powerskin® Xtreme® révolutionne une nouvelle fois l’univers de l’équipement de compé-tition. S’appuyant sur une technologie déjà utilisée dans l’aéronautique et la construction navale, cette matière ner-vurée sur ses deux faces emprisonne des molécules d’eau microscopiques pour réduire encore un peu plus le frotte-ment, la pression et la traînée induite !

Tandis que Laure Manaudou, champi-onne olympique du 400 mètres nage li-bre à Athènes (50 ans après le succès de Jean Boiteux à Helsinki), brille au firma-

Que Laure soit… et Laure fut !Pékin : Alain Bernard écrase la concurrence


ment de la natation mondiale et multiplie titres et records, Arena poursuit ses re-cherches. A l’approche des Jeux de Pékin, ce sont ainsi trois technologies différen-tes qui sont proposées aux athlètes avec le Powerskin®1, le Powerskin®R-évolution et le Powerskin®R-évolution + qui marque l’arrivée du polyuréthane dans la composi-tion des combinaisons.

Séduit par la variété et la qualité des produits Arena, Alain Bernard, cham-pion olympique du 100 mètres nage li-bre en Chine, rejoint à son tour le Team. Tout comme le Brésilien Cesar Cielo qui devance le Tricolore sur sa distance de prédilection lors des championnats du monde de Rome où la Powerskin® X-Glide (100% polyuréthane) «remporte» 52 des 120 médailles distribuées.

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En 2013, quarante ans après son ap-parition dans l’univers de la natation, Arena devient n°1 des équipementiers en termes de résultats puisqu’à Barce-lone, 23 champions du monde (sur 46) le sont en Arena ! Parmi eux, l’Australien James Magnussen (100 nage libre), la Néerlandaise Ranomi Kromowidjojo (50 nage libre), les Sud-Africains Cameron Van Der Burgh (50 brasse) et Chad Le Clos (100 et 200 papillon), la Hongroise Katinka Hosszu (200 et 400 4 nages) ou encore la toute jeune Lituanienne Ruta Meilutyte (100 brasse).

Côté tricolore Jérémy Stravius, Gré-gory Mallet, Charlotte Bonnet et depuis le mois d’avril… Yannick Agnel sont les chefs de file d’un Team Arena France fort de 43 nageurs.

Ce début de troisième millénaire est également marqué au plan économico-financier par une nouvelle organisation de la «maison Arena». Si le groupe - qui comprend trois organisations commer-ciales que sont Arena France, Arena It-alie et Arena Allemagne - demeure une société dont le Président Directeur Gé-néral est Cristiano Portas, le directoire de cinq membres qui dirige le groupe a décidé de faire appel à des partenaires

financiers extérieurs pour apporter les moyens nécessaires au développement de la société. Après BS Private Equity de 2006 à 2010 et Riverside de 2010 à 2013, c’est le fonds d’investissements zurichois Capvis qui est propriétaire du groupe depuis le 20 décembre 2013. Sans que cela ne change quoi que soit à la gouvernance générale du groupe, toujours assurée par Cristinao Portas, ou à celle d’Arena France dont Nicolas Préault est Directeur Général depuis le 1er mai 2003.

Parallèlement, Arena France ouvre ses premières boutiques en nom propre, à Toulouse, Lyon, Marseille et Paris (Ber-cy Village), ainsi que deux magasins d’usine à Corbeil et à Romans-sur-Isère où le matériel technique (de compétition ou d’entraînement) côtoie le waterwear. Depuis l’origine, Arena a en effet décidé de répondre à toutes les demandes et à toutes les attentes en termes de plaisirs de l’eau comme vous pourrez le con-stater dans ce premier numéro d’Arena Magazine, votre webzine que vous re-trouverez deux fois par an à l’occasion des sorties des nouvelles collections. Mais ceci est déjà… une autre histoire.

Croissez et multipliezDes boutiques Arena à Toulouse, Lyon, Marseille et Paris

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On a souvent associé le terme d’enfant prodige au nom de Charlotte Bonnet, mais raconte nous tes débuts en nata-tion…Maîtres-nageurs tous les deux, Lionel, mon père, et Valérie, ma mère, ont long-temps joué au water-polo. Ma mère a d’ailleurs arrêté sa carrière internationale quand elle a été enceinte de moi. C’est donc presque en toute logique qu’ils m’ont mis aux bébés nageurs, à six mois. Mes parents étant beaucoup pris par leur travail, ce sont mes grands-parents qui m’ont quasiment élevée, à Enghien-les-Bains où je suis d’ailleurs en ce mo-ment. Avec eux, tous les étés, on passait plusieurs semaines dans des campings, avec piscine et j’ai su nager à quatre ans. L’année suivante, papa et maman, qui en

Encore en vacances au moment de cette interview, Charlotte Bonnet a gentiment répondu à nos questions. Rencontre avec une enfant prodige de la nata-tion devenue une jeune femme bien dans ses baskets.

Petite Charlotte est devenue grande

Interview

avaient marre de la région parisienne, ont trouvé deux postes de maîtres-nageurs à Brest et on a déménagé, direction la Bretagne.

Et c’est à Brest que tu as vraiment dé-couvert la natation…Oui, mais pendant trois ans, j’ai fait paral-lèlement du judo. Jusqu’au jour où, com-me les compétitions commençaient à se chevaucher, mes parents m’ont demandé

de choisir. Et j’ai choisi la natation. A 8 ans, je nageais déjà tous les jours. Est ar-rivée ensuite une compétition où Morgan Dufour, l’entraîneur du pôle espoirs du CN Brest était venu pour superviser de jeunes nageurs. Il m’a vu nager et m’a proposé de rejoindre son groupe. J’étais la plus jeune et tous les autres faisaient deux têtes de plus que moi. Au début j’étais tout le temps derrière à l’entraînement, mais je me suis accrochée…

Et quand a eu lieu le déclic ?C’était une compétition à Amiens où j’ai fait les meilleures performances françaises 12 ans sur plusieurs courses. Je crois d’ailleurs que j’en détiens encore quelques unes (ndlr : celle du 200 brasse en 2’43’’87 et du 400 4 nages en 5’19’’94). C’est ce jour-là que je me suis dit que j’avais peut-être un avenir dans la natation.

Si tes qualités techniques ont vite été évidentes, tu as toujours eu égale-ment un tempérament de gagnante, pour ne pas dire de «killeuse»…Je n’aime pas perdre, ça c’est vrai. Même quand je fais une partie de carte ou que je joue à un jeu de société. Je déteste perdre au Monopoly par exemple (rires).

Partir pour progresser

Un tempérament de battante : Charlotte Bonnet n’aime pas perdre… même au Monopoly !

Interview

Tout se passe pour le mieux dans le meilleur des mondes au CN Brest, mais tu décides pourtant de partir. Pourquoi ?C’est clair que je dois beaucoup au CN Brest et à Morgan Dufour avec lequel j’ai super progressé. En particulier dans la polyvalence. Je le dis et je le répète sou-vent, mais c’est grâce à lui que je suis là où j’en suis aujourd’hui. Mais après mes premiers titres sur 200 mètres nage libre. D’abord aux France jeunes en avril 2010 à Rennes, puis en petit bassin à Paris en décembre suivant, je suis arrivée à une évidence : je devais partir, quitter Brest. Parce que Morgan n’avait pas eu de grand champion à gérer et que si je voulais pro-gresser, je devais rejoindre des groupes d’entraînement avec des nageuses plus fortes que moi, qui me tireraient vers le haut.

Tu sais où tu vas aller à ce moment-là ?Non, pas vraiment. Je sais que les meil-leurs clubs du moment sont dans le Sud. On prend un billet d’avion avec ma mère et on va à Marseille, Nice, Antibes. A Nice, je fais un entraînement «d’essai» avec Yan-nick (Agnel) et Camille (Muffat). Je suis impressionnée, mais je sais à la fois que c’est à côté de nageurs comme ça que je progresserai. Et comme mes parents sont rassurés par le suivi scolaire qu’on propose à Nice, je vais finalement à Nice !

A 15 ans, Charlotte choisit Nice pour poursuivre sa déjà prometteuse carrière.

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Tu n’as alors que 15 ans et Brest, où vont rester tes parents, ce n’est pas à côté de Nice ! Comment s’est passée ton acclimatation ?Entre l’école et les entraînements, je n’ai pas vraiment de temps de me poser de questions sur mon adaptation. Mais, franchement, ça se passe super bien. J’ai la chance d’être en famille d’accueil chez les Muffat, les parents de Camille, avec Beryl Gastaldello. Ce sont des gens supers, qui comprennent bien évidem-ment ta vie de sportive, qui sont super disponibles pour toi… Avec eux, j’ai trou-vé le soutien et l’accueil dont j’avais be-soin. C’est plus ma mère qui vivait mal l’éloignement et qui a «craqué» de ne plus voir sa fille unique… (rires). Mes parents ont d’ailleurs demandé leur mutation dans le Sud. Je leur avais dit de ne pas postuler pour Nice, mais fina-lement… ils sont maintenant ici et je vis avec eux depuis trois ans. En fait, j’ai un studio indépendant et je les vois peu. Je pars très tôt le matin quand ils ne sont

pas encore levés et je rentre le soir quand ils sont encore au boulot (rires).Un an loin d’eux disons que ça m’a fait du bien, que ça m’a permis de mûrir, de m’assumer.

Et au niveau de l’entraînement ?A mon arrivée à Nice, quand Fabrice Pel-lerin m’a annoncé que j’allais nager moins que ce que je le faisais à Brest, j’ai eu un peu peur, mais dès les championnats de France en petit bassin, quatre mois après mon arrivée à Nice, je battais mes meil-leurs temps !

«Elevée» à l’école de la polyvalence à Brest, la Niçoise se consacre de plus en plus au crawl comme en atteste ses deux finales sur 100 et 200 mètres nage libre à Berlin.

Interview

Et tes relations avec Camille et Yan-nick se sont également bien passées ?Au début, ça a été bien sûr impression-nant de s’entraîner au quotidien avec deux stars comme ça, surtout quand on a 15 ans, mais Fabrice m’a très vite mise à l’aise en me disant que Yannick et Ca-mille étaient des gens comme les autres… Je m’en suis d’ailleurs rendu compte très vite puisque Camille m’a prise sous son aile. Au club, mais aussi en équipe de France où j’ai partagé sa chambre.En fait, j’ai eu vraiment de la chance de m’entraîner avec eux. Aussi bien tech-niquement que moralement. Ce sont deux supers amis, encore aujourd’hui ; on se raconte tout…

Tu savais donc que Camille allait mettre un terme à sa carrière ?Je savais que ça n’allait pas vraiment bien, mais je crois que j’ai préféré penser que ça allait lui passer… En fait, ça a été le coup de massue pour moi quand c’est «sorti» dans les journaux.

Un coup de massue et certainement un regain de pression puisque les journalistes ont très vite fait de toi la nouvelle star de la natation féminine française…Oui, en effet. Je ne pouvais pas rencontrer un journaliste, pas faire une conférence de presse sans qu’il y ait toujours la même question : «alors, après la retraite de Camille, vous êtes désormais la relève de la natation française, patati, patata…» Je suis déjà une angoissée de nature et là, ça a été vraiment «too much» !

Considérée comme la nouvelle star de la natation féminine française, Charlotte a désormais une énorme pression à gérer.

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Je regrette que la natation ait basculé dans le people

C’est ce qui explique tes résultats di-sons décevants des championnats d’Europe à Berlin cet été ?Pour moi, Berlin est clairement un échec, mais ça m’a donné les crocs pour la saison qui arrive et pour celle d’après qui devrait m’amener jusqu’aux Jeux olympiques de Rio. Mais pour répondre à la question, je

ne me cherche pas d’excuse. Les journali-stes et leurs questions, il faut faire avec, même quand on ne les apprécie pas. Par contre, je regrette que la natation ait basculé depuis quelques temps dans le «people», que tu sois jugé plus par ta vie privée que par tes résultats. La natation doit rester un sport !

Depuis Barcelone, la natation est d’ailleurs devenue encore plus qu’une passion, un «métier»…Un métier peut-être pas vraiment, dans le sens où je sais que je ne ferai pas de la natation toute ma vie, mais c’est vrai qu’après mon bac S dont j’ai eu les ré-sultats le jour où je partais à Barcelone (mention Assez Bien), j’ai décidé de me consacrer entièrement à la natation - au moins jusqu’aux Jeux de Rio – et de pren-dre du temps pour moi.

Alors que fait Charlotte Bonnet quand elle ne nage pas ?Cette année, j’ai passé mon permis. Sinon, j’aime bien aller au restau ou au ciné avec des amis, la plupart du temps qui ne sont pas du milieu de la natation. Ça fait beau-coup de bien de voir d’autres personnes, de parler d’autres choses. Sinon et avant tout, je fais du shopping (rires). Tout mon argent passe dans les fringues (rires).

En dehors de la natation, des soirées entre amis et du… shopping, son péché mignon, Charlotte aime retrouver César, son berger blanc suisse.

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Training fille

Référence. 23657Colour. 45Red, metallic silver 55Black, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 94Rose violet, metallic silverSize. 6/7 - 14/15 years

MAST yOUTH

Référence. 26075Colour. 45Red, metallic silver 55Black, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silverSize. 6/7 - 14/15 years

LACy yOUTH

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Référence. 23484Colour. 45Red, metallic silver 55Black, metallic silver 50Mango, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 93Rose violet, metallic silverSize. 6/7 - 14/15 years

MAkINAS yOUTH45 55

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LACy yOUTH

Training garçon

Référence. 21297Colour. 55Black, metallic silver 45Red, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silver 50Mango, metallic silverSize. 6/7 - 14/15 years

SQUARED yOUTH SHORT

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Référence. 21125Colour. 45Red, metallic silver 55Black, metallic silver 72Royal, metallic silver 75Navy, metallic silverSize. 6/7 - 14/15 years

SAREDOS yOUTH

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Collection Printemps-été 2015

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Accessoires Zoom nouveautés printemps-été 2015

Référence. 92354Main Material. Verres polycarbonateJoint TPEElastique : silicone Colour. 17Blue, orange, blue

COBRA MIRROR

Référence. 92355Main Material. Verres polycarbonateJoint TPEElastique : silicone Colour. 77Blue, blue

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Référence. 92338Main Material. verres : polycarbonateMonture, joint, Elastique : siliconeColour. 14Black, white, clear

SPIDER JR

17 77

LUNETTES

Référence. 92399Main Material. verres polycarbonateJOINT TPRElastique : caoutchoucColour. 55Smoke, silver, black 48Red, yellow, black 57Smoke, blue, black

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Référence. 1E048Main Material. 100% EVAColour. 57Black royal 53Black fluo yellow 54Black fluo orange

GOGGLE CASE

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Référence. 92398Main Material. verres polycarbonateJOINT TPRElastique : caoutchoucColour. 17Clear, blue 75Blue, black 54Smoke, red

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La collection accessoires permanente (hors nouveautés saisonnières) est disponible sur le catalogue Teamline Arena (disponible sur demande à Alexandra : [email protected])

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SPIDER JR

56 5756

36

Référence. 80846Semelle & caoutchouc. EVAColour. 69Peacock, geranioSize. 36-43

PERLIS BEACH

Référence. 80848Semelle & caoutchouc. EVAColour. 56Peacock, green, asphaltSize. 36-47

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Référence. 80845Semelle & caoutchouc. EVAColour. 56Asphalt, energy green 57Navy,black, whiteSize. 40-47

PALAU BEACH

Référence. 80634Semelle extérieure. EVASemelle intérieure. PVCEmpeigne. PVC Colour. 36Lime, turquoiseSize. 36-47

MARCO X GRIP BOX + HOOk

Référence. 94168Main Material. 100% siliconeColour. 40Moka navy turquoise 41Moka black peacock 38Aqva black 39Aqva pink 34Drawy black turquosie 35Drawy black grey 42Drawy white fushia

PRINT

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35 42

Référence. 1E016Main Material. 100% siliconeColour. 70Silver

SILICONE CAP NT

70

BONNETS

SANDALES

Nouveautés printemps-été 2015

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Accessoires

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Référence. 1E046Tissu extérieur. 75% nylonRevêtement. 100% polyester Colour. 53Fluo, yellow 59FushiaSize. 55x90cm déplié / 55x35cm fermé

FAST ROLL

Référence. 51281Main Material. 100% cotonColour. 68Energy green, turquoise 87Turquoise, navy 93Agata violet, yellow star 97Rose violet, navy

ARENA LOGO TOWEL

Référence. 1B069Main Material. 100% cotonColour. 82Turquoise 31Yellow star

STRIPES TOWEL

Référence. 1E045Main Material. Maille nylonColour. 53Fluo yellow 56Fluo orange 59Fushia

FAST MESH

EPONGES

BAGAGES

93 97

EQUIPEMENTS

Référence. 95056Main Material. 80% polyéthylène 20% polypropylèneColour. 95Pink, black

FREEFLOW PULLBUOy

95

Newcolor

Référence. 1B069Main Material. 100% cotonColour. 82Turquoise 31Yellow star

STRIPES TOWEL

FAST MESH

Référence. 1D076Main Material. 79% polyamide 21% élasthanneColour. 94Rose violet, asphaltSize. XXS - L

W PERFORMANCE TOP

Référence. 1D077Main Material. 71% polyamide 29% lycraColour. 50Black 53AsphaltSize. XXS - L

W PERFORMANCE BIkING

Femme performance

95

50 53

W PERFORMANCE TOP

Utilisable dans l'eau et à l'extérieur. Utilisable dans l'eau et à l'extérieur.

31

Sport ApparelNouveautés

printemps-été 2015

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Sport ApparelNouveautés printemps-été 2015

Référence. 1D122Main Material. All cottonColour. 50Black 82TurquoiseSize. S - 3XL

M SEPARATES TEE CARBON ADDICTED

Référence. 1D101Main Material. 90% polyester 10% spandex Colour. 53AsphaltSize. S - 3XL

M PERFORMANCE LONG BERMUDA

Homme performance

50 82

53Utilisable dans l'eau et à l'extérieur.

Référence. 1D081Main Material. 80% nylon 20% spandexColour. 94Asphalt, rose violetSize. XXS - L

W PERFORMANCE 3/4 TIGHT

Référence. 1D133Main Material. 80% nylon 20% élasthanneColour. 59Black, rose violet, asphalt 95Rose violet, asphalt, asphaltSize. XXS - L

W PERFORMANCE BRA TOP

59

9559

33

Collection automne - hiver 2014/15

arena magazine été 2015

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