Asbl Trempoline - 3 Grand Rue à 6200 Châtelet - contact : +32 71 40 27 27 info@trempoline.be - www.trempoline.be

N° entreprise : 0431.346.924 - N° Convention INAMI : 7.73.012.78

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“VISION ET

STRATÉGIE DE

TREMPOLINE:

2015-2020

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L'asbl Trempoline est une communauté thérapeutique qui accueille les personnes confrontées à des problèmes liés à des consommations de drogues légales ou illégales. La vocation de Trempoline est d’accompagner des personnes ayant des comportements de dépendance aux drogues dans un processus d’apprentissage basé sur l’expérimentation et l’entraide afin qu’elles puissent devenir autonomes et s’insérer en société.

ADRESSES: Premier Contact et Admissions: du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 ou sur rendez vous 25, Rue Grégoire Soupart - B6200 Châtelet Tel : +32 (0) 71 40 27 27 Fax : +32 (0) 71 38 25 92 premiercontact@trempoline.be

Siège administratif: du lundi au vendredi de 8h30 à 17h00 3, Grand Rue - B6200 Châtelet Tel : +32 (0) 71 40 27 27 Fax : +32 (0) 71 38 78 86 info@trempoline.be

AGENDA 2016 DES VISITES INSTITUTIONNELLES : Les vendredis : 29/1, 26/2, 25/3, 29/4, 27/5, 24/6, 30/9, 28/10, 25/11. Pour tout renseignement et/ou inscription, veuillez-vous adresser par téléphone au 071/40 27 27 ou par courriel à paulina.aguila@trempoline.be ou sv.resources@trempoline.be ou via le site internet: www.trempoline.be

www.facebook.com/asblTrempoline

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Sommaire : P3: Edito, C Thoreau P4: Les « Trempo-Brèves », F.Vanbersy: Nos projets en cours, L’écho des visiteurs Le selfie du mois! P5: A la découverte de nos travailleurs, G.Devlieger P9: 2016-2020, découvrez notre plan stratégique. P17: Donnons la parole à nos résidents, comment vivent ils leur programme?C.Delmarcelle P19: Que deviennent nos anciens?P.Barraccato P21: Nos projets en 2016 P25: Les n° précédents

EDITO : CHRISTOPHE THOREAU, DIRECTEUR GÉNÉRAL

La fin de l’année approche, les préparatifs des fêtes s’élaborent petit à petit avec les résidents et Trempoline reçoit, avec un peu d’avance, deux superbes cadeaux sous le sapin ! Le premier prend la forme d’une récompense pour les efforts accomplis par l’ensemble du personnel dans sa volonté d’améliorer encore et toujours ses services envers les bénéficiaires. Il s’agit du Prix Wallon de la Qualité remis ce 27 novembre par le Mouvement Wallon Pour la Qualité. Ce prix

« booste » les équipes et renforce notre crédibilité envers les pouvoirs subsidiants et nos partenaires !! Le deuxième cadeau est le fruit d’un travail harassant de plus de 8 ans débouchant sur l’octroi d’une subvention pour les travaux de restauration des façades et de la rotonde de notre bâtiment à la Grand’Rue. Les travaux débuteront en mars et s’étalonneront sur un an. Je vous donne rendez-vous en 2017 pour une journée “Portes Ouvertes” afin de découvrir la cure de rajeunissement de notre superbe bâtiment ! Il me semble important de vous partager ces bonnes nouvelles, vous les compagnons de route du « projet Trempoline » qui nous soutenez au jour le jour... Dans ce numéro, vous découvrirez la vision de Trempoline pour les années 2015-2020, c’est-à- dire ce que nous souhaitons réaliser sur ces 5 années. Cette vision stratégique se décline sur 7 axes, eux-mêmes traduits en plusieurs objectifs. C’’est un travail réalisé avec le personnel et il constitue le fruit de notre “intelligence “collective”. Dans ces pages, nous avons choisi de vous présenter un des nombreux objectifs qui illustrent chacun des 7 axes. Ce travail sur la vision fait partie de la démarche Qualité dans laquelle Trempoline s’est inscrite et a constitué un élément important dans l’attribution du Prix reçu dernièrement. Je vous souhaite une agréable lecture et au nom du personnel et des résidents, je vous souhaite ainsi qu’à vos proches d’excellentes fêtes de fin d’année. C.Thoreau, Directeur Général

Trempoline reçoit le Prix 2015 du Mouvement Wallon

pour la Qualité! Une belle reconnaissance du travail accompli au quotidien par chacun des membres de notre équipe ; le jury tient à mettre en lumière la démarche entreprise par Trempoline pour améliorer ses services à ses bénéficiaires.

Khalil Ammar, psy-chologue et éduca-teur au centre de réhabilitation Le Cénacle de la Lu-mière-Beyrouth-

LIBAN. « Le stage de formation à Trempoline a été bé-néfique pour moi en ce qui concerne les tech-niques et les moyens d’intervention du staff. Je voudrais remarquer que les nouvelles tech-niques et les idées dif-férentes qu’on a com-mencé à adopter au Cénacle de la lumière porteront bientôt leurs fruits vu ce que j’ai ex-périmenté sur le ter-rain. »

Le Projet Parentalité! Il est sur les rails....en effet, dans notre service Premier Contact, un local a été rénové et aménagé pour l’accueil spécifique des parents avec enfants. En communauté, c’est un bureau qui a été rénové et ré aménagé afin de permettre au résident-parent de passer des moments avec leurs enfants en toute intimité.

LES « TREMPO-BRÈVES », FABIENNE VANBERSY

Rénovation de la façade du bâtiment principal de

Trempoline. Le chantier débutera en 2016! En effet, l’accord écrit du Ministre Wallon Maxime Prévot est arrivé sur la table de Trempoline en ce début décembre. Les maîtres d’œuvres ont été soigneusement choisis ... Première étape: mars 2016

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PARTONS À LA DÉCOUVERTE DE NOS TRAVAILLEURS, GAELLE DE VLIEGER .

Gaelle a passé un moment avec notre collègue Domenico Senese, éducateur en phase communauté thérapeutique.

« Domé ? C’est moi. J’ai bientôt 45 ans… dois-je le dire ? Je suis arrivé à Trempoline d’abord en tant que résident en 1998, via le service Alter Ego. J’ai clôturé ma réinsertion en février 2000. J’étais alors cuisinier de formation. J’avais fait mes études à l’école hôtelière de Namur, assez réputée. J’ai donc beaucoup travaillé dans l’horeca.

Mais, durant mon programme, j’ai réévalué mes projets de carrière. Je me suis dit « Non ! Les restos, les horaires coupés, le milieu fes-tif… basta ! ». A Trempo, j’ai vu qu’il y avait une formation « cuisine » qui se donnait et je me suis dit que ça me plairait bien. La formation « cuisine », pour moi, c’était bien plus que d’apprendre aux résidents à cuisiner ! Mon ob-jectif personnel était d’assouvir un côté nourricier qui est propre à ma personnalité, à ma culture, à ma famille. C’était aussi transmettre le plaisir. Il s’agit d’apprendre à savoir se faire plaisir, à savoir donner, à savoir transmettre ! C’est bien plus que la production d’un cuisinier dans un resto. Ainsi, séduit par ce poste, j’en ai parlé avec deux staffs et en 2001 j’ai donc été engagé comme formateur à mi-temps ; mon autre mi-temps étant consacré à un travail chez un traiteur. J’ai travaillé ainsi pendant 7 ans avec égale-ment, pendant 3-4 ans, un jour/semaine à Phénix (Centre de jours pour personnes toxicomanes) en tant que formateur-cuisine éga-lement.

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En 2008, Trempoline n’a plus pu offrir cette formation à ses rési-dents. Fort de mon expérience, cer-tains collègues m’ont demandé si je ne m’intéresserais pas à une car-rière d’éduc. Je ne le cache pas, ça me faisait peur. Je me disais : « ou-lala, non ! Moi, arriver le matin et écouter les problèmes des gens… c’est un truc de fou ». Je ne voulais pas de ça. Mais l’occasion d’un con-trat de remplacement, les encoura-gements de certains travailleurs ai-dant, je me suis dit « Pourquoi pas ? Essayons ! » Je me suis donc lancé en Communauté Thérapeu-tique, directement, le 2 janvier 2008. Après 2-3 mois d’essai, j’étais con-vaincu que c’était CE que je voulais

faire ! Il me fallait donc reprendre des études. J’étais motivé à le faire, bien que, j’avais des inquiétudes quant à une place possible après la fin de mon contrat de remplacement. Mais au retour d’écartement de ma collègue, Trempoline m’a offert une place. J’ai donc poursuivi mes cours en pro-motion sociale à Roux pendant 3 ans ! Ce n’était pas toujours facile de combiner études, vie de famille et boulot ! C’était parfois chaud ! Mais voilà ! Le jeu en valait la chan-delle car j’ai pu obtenir un A1, ce qui n’est pas négligeable ! Me voilà donc lancé comme éduc ! Directe-ment en communauté. Cela fait maintenant 8 ans que je suis dans la communauté que j’adore !

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Au départ, j’avoue, j’appréhendais ce job. Je me disais « quel truc de fou » car j’imaginais d’emblée arriver et devoir écouter les soucis des gens mais j’ai appris qu’il y avait une méthode et qu’on organisait son travail. Avec les résidents de CT, on a fi-nalement plus de recul aus-si : On va, on vient. On n’est pas constamment avec eux. Ce n’est pas comme à l’Accueil où le staff doit être beaucoup plus présent.

Au début c’était parfois compli-qué… et ça reste compliqué car… l’humain est compliqué ! De temps en temps, je retournerais bien dans mes casseroles (rire)… mais non… je ne pourrais plus ! Les casseroles, tous les jours, non mer-ci ! Pour mon plaisir, peut-être, mais je suis bien là où je suis ! Je sais que ce serait enrichissant pour moi d’aller voir ailleurs, comme en phase d’accueil par exemple, mais mon cœur est ici en CT. La CT, c’est ce qui me botte le plus ! On y travaille plus intensément le côté émotionnel, ça de-mande une créativi-té importante, des stratégies, des ana-lyses cliniques, des observations… et le lien avec les rési-dents est différent de par ce travail émotionnel. Et puis, c’est la phase la plus longue donc l’accroche est toute particulière avec les résidents. Pour moi, c’est le gros du tra-vail qui y est fait. L’Accueil est une « accroche », une sorte de phase prépara-toire et la Réinsertion permet au ré-sident de s’épanouir avec tout ce qu’il aura travaillé en CT. Ma particularité est que personnel-lement je suis majoritairement dans l’observation, la réflexion, le partage en équipe ! Déjà en tant que forma-teur-cuisine, j’avais du mal à rester

à ma place. De par ma connais-sance du programme et de mon ex-périence en tant que ex-toxicomane, je suis d’autant plus clairvoyant dans les mécanismes que les résidents peuvent avoir. Comme ils disent : à moi, « on ne me la fait pas à l’envers ». Mainte-nant, comme je le disais, je suis assez en retrait avec les résidents. Souvent mes référés me disent en fin de programme : « toi, on ne te voit pas souvent mais tu es toujours au courant de tout ». Je sais donc rester en retrait tout en étant très

attentif et en ren-voyant ce qu’il faut dans le groupe. Et c’est là aussi le propre de l’approche com-munautaire. J’anime donc pas mal de groupes mais je fais peu d’entretiens indivi-duels, je suis beaucoup plus dans l’observation, l’analyse, les liens, la production de feed-back, la mise en place de con-

trats, d’expériences 1 . C’est

un travail constant de réajustement. Finalement, ce qui est important dans le travail en CT c’est de ne

1 Divers outils de la Communauté Thérapeutique.

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jamais réagir ; par contre, il s’agit de faire réagir. Ça, je ne l’ai pas appris en cours mais à Trempoline même avec Hugues (ancien staff) qui était un spécialiste dans le domaine. C’est le fameux principe de la maïeutique : faire prendre cons-cience à l’autre. Lui faire com-prendre les choses de manière indi-recte, parfois via une situation ou une question : en lui demandant, par exemple, « tiens, tu trouves normal qu’untel est occupé à faire cela ? », l’autre va réfléchir, se re-mettre en question, et va agir. Evi-demment, en tant que staff, en tant qu’individu, on a parfois fortement envie de réagir mais si on fait ça, on ne joue plus le jeu de la Communauté. Ceci était d’autant plus difficile pour moi qui suis un Ex, qui suis passé par la Communauté Thérapeutique, parce que justement on m’a appris à réagir ! C’est donc tout un travail. Toute une méthode. Alors, c’est vrai, Trempoline a la réputation d’être exi-geante. Et ça l’est, car sortir de la dépendance est quelque chose de difficile. Je crois que nous pouvons nous adapter, nous re-

mettre en question… les partages, les voyages, … nous sommes en constante évolution et ça, c’est notre force pour le résident. C’est ce qui est gai. Trempoline n’est pas une boite figée. Nous sommes constamment en réflexion, en adap-tation… ce qui peut être fatigant aussi ! Cet atout peut donc créer aussi une forme d’inconfort. On veut toujours mieux, toujours mieux, toujours mieux ! Alors oui, c’est parfois in-confortable mais nécessaire si on veut continuer à être performant pour nos résidents ! »

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Ensemble, nous construisons notre avenir....

STRATEGIE

VISION 2015-2020...

L’asbl Trempoline a l’ambition de se positionner en tant qu’acteur incontournable dans le champ de la

prévention et du traitement des personnes dépendantes et de leur en-tourage tant au niveau belge qu’européen.

offrir à la personne dépendante et à son entourage un processus de ré-tablissement en fonction de ses capacités physiques, psychologiques, mentales, émotionnelles et sociales.

permettre à la personne dépendante de (re)trouver sa place dans la so-ciété et de contribuer au progrès de celle-ci

Fixer des objectifs cohérents mis en œuvre dans différents domaines et

à différents niveaux à Trempoline Mobiliser l’ensemble du personnel autour d’un projet

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AXE 1: LES BÉNÉFICIAIRES

“Elargir notre offre aux personnes dépendantes” Eu égard aux changements des profils, des modes et des types de consommation des personnes dépendantes s’adressant à Trempoline, nous avons fait le choix depuis quelques années de réfléchir à comment adapter notre offre de soins basée sur le rétablissement. L’ouverture du service Quai Jeunes et la diminution du seuil d’accessibilité pour intégrer le

programme résidentiel rentrent dans cette perspective. En 2015, nous avons mis sur pied des trajectoires individuées pour les résidents qui ne sont pas prêts à suivre le programme résidentiel classique; 5 résidents ont pu bénéficier de ce nouveau dispositif en 2015.

Focus sur : la trajectoire individuée. “L’individuation est un processus de distinction d’un individu des autres de la même espèce ou du groupe, de la société ou communauté dont il a fait partie”. c. g. Jung La proposition de créer cet outil est venu directement des équipes du pédagogique pour aider des « résidents au profil atypique » à recevoir quand même une réponse adéquate à leurs demandes d’aide. Donc dans notre programme communautaire, la trajectoire individuée c’est la possibilité de bénéficier d’un programme adapté.

Umberto, Chargé de projet

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AXE 2: LES RESSOURCES

HUMAINES

“Favoriser la mobilité interne du personnel” La mobilité du personnel entre les différentes équipes de Trempoline permet d’une part d’éviter la routine, la lassitude voire les risques de burn-out et d’autre part, de renforcer les équipes au regard du nombre de résidents et/ou d’absence d’un travailleur. Finalement, la mobilité offre la possibilité d’appréhender les réalités de travail des autres en renforçant ainsi la cohé-rence des actions pédagogiques envers les bénéficiaires ; la cohérence cons-tituant un pilier de notre approche psychopédagogique.

On ne fait pas « carrière » dans un secteur, on sait que tôt ou tard, on sera amené à changer. Chaque secteur a ses spécificités et les compétences de chacun sont utilisées. Le changement a lieu pour deux raisons : le besoin institutionnel ou la demande du personnel. Aujourd’hui, Trempoline a décidé d’utiliser au mieux les ressources et de rendre le changement « provisoire ». Par exemple : moins de besoins sur Quai Jeunes pendant les vacances ? L’équipe vient donner un coup de main à l’Accueil. Une personne malade en CT? On demande de l’aide à l’équipe de la réinsertion… Le système montre déjà ses effets bénéfiques : l’acquisition de savoir pour la personne qui vient en renfort et le soutien pour les équipes en déficit de personnel.

« J’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de bénéficier de cette facilité chez Trempoline et d’effectuer des prestations dans tous les services pédagogiques ; je trouve cela particulièrement intéressant et enrichissant sur le plan personnel. Cependant, il faut que cette mobilité soit encadrée, planifiée et que les périodes soient suffisamment longues pour pouvoir s’intégrer et finaliser ce que l’on met en place en arrivant avec les bénéficiaires. Le sentiment d’appartenance à une seule équipe peut également souffrir de ce système, il faut en être conscient.”

Aynur, Educatrice à Trempoline.

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AXE 3: LA QUALITÉ

“Tendre vers une gestion optimale de la qualité” Trempoline s’est inscrit depuis quelques années dans une démarche Qualité afin d’offrir à nos bénéficiaires un service qui soit le plus approprié face à leurs difficultés. Cette démarche permet à l’ensemble du personnel de se remettre en question, de réfléchir à ses pratiques et d’adapter si nécessaire l’offre de soins de Trempoline.

Focus sur: L’enquête de satisfaction au sein de l’institution Trempoline

« L’objectif est multiple : -évaluation de l’appréciation des résidents pour identifier les éventuelles op-portunités d’amélioration -Identifier des points faibles, causes d’insatisfaction et/ou de dysfonctionne-ment -Communiquer avec nos résidents, mettre en évidence leur rôle d’acteur de leur thérapie et témoigner du fait que les professionnels sont attentifs à leur égard - Rester à leur écoute pour mieux capter leurs attentes, leurs exigences, leurs besoins. Le questionnaire couvre les appréciations des résidents sur tous les secteurs: la qualité de l’information reçue, l’accueil reçu, l’hébergement, les relations avec les professionnels, la cohérence, les repas. L’anonymat des questionnaires est garanti. Le vocabulaire est simple, les items sont constitués d’affirmations auxquelles le résident marque son accord, son désaccord ou son incertitude. Des espaces sont prévus pour rédiger des commentaires, suggestions .. Le questionnaire est présenté au résident à chaque départ d’un processus, soit parce que le résident passe dans le processus suivant, soit lorsque le résident termine tout son programme thérapeutique, soit parce que le résident rompt son programme thérapeutique. Il n’est pas obligatoire; néanmoins nous encourageons fortement les résidents à le compléter. Les résultats obtenus sont communiqués à l’ensemble du personnel qui prend en compte ces données dans leurs pratiques quotidiennes. L’enquête de satisfaction est un formidable outil d’amélioration continue et un indicateur important de la performance de la prise en charge. » Orlandina, du service « Recherches et Développement ».

75 questionnaires sur les 6 premiers mois de

2015

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AXE 4: LE BÂTIMENT

“Valoriser l’ancienne chapelle” Après quelques adaptations, c’’est aujourd’hui un « grand volume », lumineux chauffé, raccordé à l’eau et muni de toilettes. Cependant, afin de pouvoir accueillir tant les travailleurs des services Premier Contact / Alter Ego que ses bénéficiaires, des aménagements importants sont nécessaires. Ainsi, nous avons imaginé une salle d’attente et des salles d’entretien insonorisées au rez-de-chaussée et une salle multifonctionnelle pour nos réunions d’équipe et nos rencontres avec nos collaborateurs à l’étage. Ce projet nous tient à cœur !. En effet, le centre résidentiel pourra être démystifié dès la première rencontre avec le bénéficiaire. D’un simple regard,

ce dernier pourra se projeter dans un environnement de vie qui pourrait être le sien durant les quelques mois du programme. Les rendez-vous de préadmission gagneront en humanité avec la possibilité éventuelle pour les personnes intéressées de pouvoir s’entretenir avec d’autres staffs et pourquoi pas avec des résidents disponibles. Les procédures d’admission seront simplifiées, facilitées et plus sécurisées. Les familles auront l’occasion de saluer plus chaleureusement leur proche entrant dans le centre. En effet, rapprocher le service Premier contact des secteurs résidentiels facilitera les rencontres entre les résidents et leur référent admission durant son séjour. Pour les travailleurs, la proximité géographique encouragera les équipes à se rencontrer, à se conseiller, à se soutenir et à se dépanner mutuellement. Ce sera aussi une plus-value pour nos collaborateurs extérieurs qui auront une vision plus globale des prises en charges dispensées par Trempoline.

“Ce projet est un magnifique challenge. De par son importance, de par ses avantages, mais aussi de par ses deux enjeux majeurs : son financement et la pérennisation de la sécurité des prises en charge. En effet, en se rapprochant du centre de post-cure, notre rôle en tant que professionnels sera de continuer à garantir la confidentialité des bénéficiaires, tant celle de ceux résidant à Trempoline que celle de ceux en premier contact. Il s’agira également de protéger les résidents, déjà inscrits dans un processus de rétablissement thérapeutique, des contacts potentiels avec une population en demande d’aide qui se situe encore dans un processus de consommation active”. Gaelle Devlieger, Admissions.

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AXE 5: LES FINANCES

“Maintenir l’équilibre financier” Sans les pouvoirs publics, Trempoline ne pourrait pas exister. Une gestion fi-nancière saine est indispensable pour assurer la pérennité de l’institution. C’est pourquoi, Trempoline a mis en place un « monitoring financier » afin de répondre adéquatement aux besoins liés au projet à court, moyen et long terme auxquels nous devons répondre (encadrement, bâtiment, frais de fonc-tionnement,…).

“Dans un premier temps, tous les projets subsidiés ont fait l’objet d’une étude au niveau de leur pertinence et des moyens affectés. Les projets liés directement aux bénéfices des résidents sont prioritaires. En même temps, Trempoline a mis en place des outils de gestion reprenant une analyse des différents projets. Tableaux comptables, tableau de suivi des activités, tableau de trésorerie, tableau du personnel. Ceux-ci sont analysés chaque mois par le comité de direction et chaque trimestre par le conseil d’administration. Lors de l’élaboration du budget, le personnel est associé à la réflexion afin de communiquer au comité de direction leurs besoins en terme d’encadrement, de logistique, toujours en lien avec la vision stagtégique 2015-2020. Plus qu’une simple formalité demandée par les pouvoirs subsidiants, le budget constitue un véritable outil de travail qui guide le financement de nos diverses activités.”. Denis Goemanne, directeur financier.

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www.trempoline.be

AXE 6: LE MARKETING

“Renforcer notre communication basée sur notre mission/valeurs” Nous sommes convaincus que Trempoline doit « prendre la parole » afin de promouvoir le concept du rétablissement des personnes dépendantes. Nous devons non seulement le promouvoir mais également montrer nos résultats afin de clamer que le rétablissement des personnes dépendantes est possible!

Focus sur: notre page facebook

Depuis mai 2015, Trempoline est présente sur les réseaux sociaux. Objectif: faire connaitre plus largement les missions de notre association ainsi que de susciter échanges et témoignages. Et cette page a du succès! Outre de faire connaitre les évènements de notre quotidien et la vie de la communauté, elle permet de partager les bonnes nouvelles et de rester en contact avec les anciens résidents...suivez nous sur : www.facebook.com/asblTrempoline

Le projet Quai Jeunes a également ouvert une page spécifique et plus privée afin de toucher leur public cible de façon moins formelle et conventionnelle.. Rejoins cette équipe sur www.facebook.com/quaijeunes

http://www.facebook.com/asblTrempolinehttp://www.facebook.com/quaijeunes

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AXE 7: LE RÉSEAU

« Consolider la relation de confiance avec les pou-voirs subsidiants publics et privés » La création et le maintien d’une relation de confiance entre Trempoline et nos partenaires subsidiant est cruciale pour l’avenir de l’institution. Inviter ces partenaires à venir découvrir Trempoline de l’intérieur en présence du personnel et de quelques bénéficiaires concoure à entretenir ce lien de confiance. Dans cette optique, nous avons reçu en 2015 deux parties prenantes indispensables pour Trempoline : les médecins directeurs des mutuelles et les Présidents des 4 partis francophones traditionnels (MR, CDH, PS et Ecolo). L’objectif en rencontrant les mutuelles est de démontrer quel est l’impact de notre programme psychopédagogique sur le rétablissement de leurs affiliés. Outre la présentation des résultats, nous avons laissé les médecins directeurs avec des résidents pour leur expliquer leur vécu à Trempoline et leur faire visiter les lieux. En invitant les Présidents des partis, nous souhaitons les sensibiliser, dans le contexte économique et sociétal actuel, de l’importance de maintenir une offre de soins basée sur le rétablissement des personnes dépendantes. Cette rencontre s’est déroulée de façon conviviale autour d’un petit déjeuner en compagnie d’une représentation du personnel et des résidents.

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DONNONS LA PAROLE À NOS RÉSIDENTS…, C. DELMARCELLE.

Le groupe de rencontre est un outil fondamental au sein des communautés thérapeutiques. Puisant ses origines dans les différentes interactions entre ses membres (dynamique de groupe), il réunit des personnes qui ont en commun leur conviction d’être en difficultés, d’avoir besoin d’aide et d’être incapables de « s’en sortir seuls ». Ce groupe permet au résident d’explorer sa sphère émotionnelle et de travailler la prise de conscience sur la nécessité de modifier un modèle

négatif de comportements, de sentiments et/ou de pensées, étape initiale au processus de rétablissement. Au sein du groupe, on partage les difficultés du moment en toute confiance et en étant honnête avec soi-même, on accepte de se rencontrer au travers les regards des autres membres du groupe, de se confronter et de se remettre en question. Au sein du groupe, on est disponible pour écouter l’autre, le comprendre, partager ses difficultés et le soutenir.

Antoine (prénom d’emprunt), un résident de la communauté thérapeutique, partage son expérience du groupe rencontre : Comment expliquerais-tu un groupe rencontre ? A quoi sert-il ? « Un groupe rencontre, il permet de nous exprimer sur nos émotions. Chose que je ne connaissais pas avant. J’exprimais toujours ma colère, je la mettais toujours en avant. Derrière cette colère, il pouvait y avoir un autre sentiment : de la tristesse ou de la peur. On se revit ce qui se passe ici ou ce qui s’est passé dans le passé à travers les sentiments. Et on travaille dans le groupe nos émotions, nos sentiments. »

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Peux-tu nous raconter une expérience de groupe rencontre qui t’a le plus marqué au cours de ton programme ?

“Ce matin j’ai travaillé la colère. J’ai mon rôle de chef secteur cuisine à tenir. Je donne des consignes à un résident et je vois que la consigne n’est pas respectée. J’aime que les choses aillent comme je veux moi. Quand je suis arrivé en cuisine, il n’y avait rien de prêt et ça m’a mis en colère. J’ai gardé cette colère pour moi, je me suis énervé. J’ai fait le travail moi-même alors que normalement ce n’est pas à moi de le faire vu que je suis chef secteur cuisine. J’ai attendu le groupe de rencontre pour travailler tout ça et m’apaiser. A force d’accumuler certaines choses, ça peut aller à l’extrême et péter. Le groupe rencontre permet de se vider émotionnellement. Le groupe m’a permis de dire à l’autre ce qui va ce qui ne va pas, ce que j’ai vécu sur cette situation. Il n’y a pas que sur la colère que j’ai pu travailler.”

“Personnellement, au début, je ne croyais pas trop dans le groupe rencontre. J’avais toujours la colère, encore la colère. Maintenant que j’évolue dans le programme, je sens qu’il y a beaucoup de tristesse chez moi. Ca m’a permis de différencier mes émotions. Souvent derrière la colère, il y a autre chose. Pour ne

pas montrer que je suis triste, je mets la colère en avant.”

QUE DEVIENNENT NOS ANCIENS RÉSIDENTS?

Cette nouvelle rubrique prend des nouvelles de nos anciens

résidents...que deviennent ils? Comment vont ils? Jean (prénom d’emprunt) a quitté Trempoline, il nous donne de ses nouvelles: « Voilà, après une dizaine d’années de toxicomanie, j’ai effectué un sevrage à l’ ASBL Transition de Gilly. Bien conscient (après un nombre incalculable d’essais infructueux) que je ne m’en sortirais pas sans un long travail thérapeutique, je me suis mis à la re-cherche d’un centre de postcure. C’est donc dans ce contexte que je suis arrivé à Trempoline fin de l’année 2000. Je retiens surtout de mon parcours un programme difficile, riche en émotions, que j’ai pu accomplir grâce à une grande motivation mais aussi au soutien de mes pairs et de ma famille. J’ai le sentiment d’avoir investi le plus possible tous les moyens qui m’étaient offerts par l’institution, et plus particulièrement les groupes de travail. Ceux-ci m’ont apporté énormément dans ma reconstruction. C’est ainsi que qu’au bout d’un an et demi je suis revenu à la vie ! Mon petit appart, la reconstruction de mes liens avec ma compagne, ma famille, trouver un travail, me recréer une vie sociale, voilà quels étaient mes nouveaux dé-fis ! La crainte de rechuter était bien présente dans un premier temps mais je me sen-tais bien outillé par mes acquis du programme et bien soutenu, tant par mes proches que par mes relations construites pendant mon programme. Par la suite, les évènements se sont assez vite, et tout naturellement enchainés : ma-riage, achat d’une maison, reprise des études, et, cerise sur le gâteau deux magni-fiques enfants ! Actuellement, je suis responsable d’une équipe d’éducateurs dans l’aide aux per-sonnes, un travail qui m’épanouit beaucoup et qui, d’une certaine manière me permet également de proposer aux autres le soutien dont j’ai pu bénéficier et qui m’a permis d’être celui que je suis aujourd’hui ! En guise de conclusion, j’écrirais que ceci n’est pas un conte de fée, c’est l’histoire d’un homme banal qui a pu profiter de ce qui lui a été proposé, qui utilise ses acquis, viscé-ralement ancrés, pour surmonter ses difficultés. Chaque année, je me rends donc au barbecue à Trempoline, pour avoir le plaisir de revoir mes anciens compagnons de programme, pour mes éducateurs qui sont deve-nus de véritables ami(e)s et pour continuer à soutenir cette belle institution ! »

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RE-SOURCES SERVICE DE FORMATION CONTINUE DES

PROFESSIONNELS

ET DE PRÉVENTION GLOBALE ET INTÉGRÉE DES ASSUÉTUDES

Que faisons-nous ?

Former, soutenir et accompagner les personnes et les équipes confrontées à des comportements problématiques en matière de consommation: usage de psychotropes, abus ou dépendance afin qu’elles puissent remplir au mieux leurs missions avec ce type de public.

Rompre le silence sur les signes de détresse afin de résoudre les problèmes de façon constructive plutôt que d’attendre une crise grave et plus généralement lutter contre les tabous et les stéréotypes liés aux consommations de psychotropes.

Former des professionnels qui travaillent avec des jeunes à des méthodes et techniques de prévention efficaces afin que les adolescents soient capables de faire des choix responsables et de les assumer.

Sous quelle forme? Journée ou cycle de formation thématique pour les travailleurs du non-

marchand Offre d’interventions spécifiques pour les acteurs scolaires et les jeunes Ateliers avec les parents, supervisions, …

Nous proposons notamment la méthode « Unplugged » : un programme de prévention pour apprendre aux jeunes du premier degré du secondaire à se protéger des assuétudes. Nos formations sont conçues pour pouvoir s’adapter à la réalité de chaque institution et à la pratique quotidienne. Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous contacter au :

071/ 24 30 06 ou via paulina.aguila@trempoline.be ou dominique.vitry@trempoline.be consultez notre page sur le site web : www.trempoline.be (onglet prévention)

mailto:paulina.aguila@trempoline.bemailto:dominique.vitry@trempoline.behttp://www.trempoline.be/

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NOTRE PRIORITÉ EN 2016 : LA RESTAURATION DES FAÇADES! Sensibles au maintien et à la rénovation de notre patrimoine et soucieux de donner à nos résidents un cadre accueillant, convivial et confortable, tout en répondant à un besoin de sécurité et d’économie, nous entamons en 2016 une rénovation des façades de notre bâtiment de Châtelet dénommé: le Château Pirmez”. C’est l’entreprise DRUEZ SA de Courcelles qui effectuera cette rénovation. Début des travaux: Mars 2016. Après huit années de démarches, le Gouvernement Wallon a décidé de nous soutenir à hauteur de 549.607€. D’autres subventions et soutiens privés nous

aident également; cependant, il restent 264.721€ à trouver! Les travaux concernent :

La restauration des châssis en façade côté rue, Le remplacement de châssis sur les autres façades La restauration des ferronneries, La rénovation des enduits des façades. La restauration des charpentes et des toitures des deux porches La restauration des gouttières. L’installation de citernes à eau de pluie La rotonde de cet hôtel de maître néoclassique bénéficiera aussi d’une

restauration complète de sa verrière intérieure, des enduits peints imitant le faux marbre, des boiseries et du dallage en marbre.

Nous avons besoin de vous !

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AIDEZ-NOUS À RÉALISER CE PROJET DE RENOVATION QUI SOUTIENDRA DIRECTEMENT

NOS RÉSIDENTS DANS LE CHEMIN VERS LEUR RÉTABLISSEMENT !

Continuer à aider nos résidents, c’est un geste concret de solidarité !

L’asbl Trempoline est très vigilante quant à l’utilisation des dons reçus. Les comptes annuels sont soumis à l’examen d’un expert-comptable agréé. L’asbl Trempoline adhère au code éthique de l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF). Ceci implique, notamment, que les donateurs ont le droit d’être informés au moins annuellement de l’utilisation des fonds récoltés. Ces informations sont disponibles sur simple demande en nous contactant par téléphone (071/40 27 27) ou par mail (info@trempoline.be) ou par courrier (3 Grand’Rue à 6200 Châtelet). Avantage fiscal : Si le cumul annuel de vos dons atteint 40 € ou plus, vous recevez automatiquement une attestation fiscale l’année qui suit votre versement. Don ponctuel ou don permanent : Vous pouvez faire un don ponctuel ou un ordre permanent en faisant un virement au compte général de Trempoline, en indiquant en communication : « nom du projet soutenu » ainsi que votre numéro de registre national (pour l’attestation fiscale) au compte de l’Asbl :

Dexia Dons : BE36 0682 0698 4081.

http://www.vef-aerf.be/http://www.vef-aerf.be/http://www.vef-aerf.be/mailto:info@trempoline.be

Dans le cadre de cette recherche de co-financement, nous lançons également un grand:

“Concrètement, nous vous demandons si vous pourriez céder une ou plusieurs de vos œuvres qui seront mises en vente lors d’une exposition dont les détails restent à définir et à laquelle, bien entendu, vous serez conviés. Pour de plus amples informations, prenez contact avec: Denis Goemanne Directeur Financier denis.goemanne@trempoline.be Tel :+32 (0) 71 40.27.27 Gsm : +32 (0) 486 94 36 30

mailto:denis.goemanne@trempoline.be

Quelques photos de la façade de la Rotonde…

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DANS LES NUMÉROS PRÉCÉDENTS…

Si vous souhaitez recevoir les numéros précédents, veuillez envoyer un mail à « info@trempoline.be » en précisant votre nom et votre adresse complète.

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Services d’Aide et de Soins Spécialisés en Assuétudes, agréé et subventionné par la Région Wallonne.

Si vous souhaitez en savoir plus au sujet de Trempoline, visitez notre site internet : découvrez notre travail sur la vidéo en

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