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N° 9 / 106e annéeNovembre 2014Paraît 10 fois l'anPrix du numéro Fr. 4.-
Mensuel des paroisses catholiques - chrétiennes de Suisse rom
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Notre dossier du mois
• REFLETS DU 31E CONGRÈSINTERNATIONAL DES VIEUX-CATHOLIQUES À UTRECHTET CÉLÉBRATION DES 125 ANSDE L’UNION D’UTRECHT
Photo: La cathédrale d’UtrechtPhoto Franz Oswald
MOTS CROISÉS 232
SommaireNovembre 2014
3 EditorialBernard Boulens
4-13� Dossier : Reflets du31e CongrèsInternational desvieux-catholiques àUtrecht
14� Horaire des cultesEnsemble méditons
15 De la Parole au gesteNassouh Toutoungi
16-17 Une messe émouvanteFabrice Delay
18 EscapadesPierre Uldry
PAROISSES19 Genève. Chêne. Lancy20 La Chaux-de-Fonds
Neuchâtel. Lausanne21 Bienne. Saint-Imier.
Tessin22 Bloc-Notes
Lectures bibliques, Livre Radio - TV
23 Mots croisés
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www.catholique-chretien.ch
Plateforme JeunesseMise au concours du poste d’animateur / animatrice
Type d’engagement : Engagement fixe (contrat à durée indéterminée), tauxd’occupation : 20%, qualification / formation : formation professionnellesupérieure ou en formation, domaines d’activité : travail pour la jeunessedans le cadre de l’Église, gestion de projet, description du poste : animateur/ animatrice de jeunesse, institution : Plateforme Jeunesse de l’Églisecatholique-chrétienne de la Suisse.
Homepage : www.plateforme-jeunesse.ch
Entrée en fonction : De suite ou à convenir, lieu de travail : sur tout le terri-toire de la Suisse
Description du poste
La Plateforme Jeunesse est un service pour la jeunesse pour l’ensemble del’Église catholique-chrétienne de la Suisse. Elle met en réseau les activitésdes paroisses dans le cadre de l’animation de jeunesse et complète leursoffres. L’équipe de la Plateforme Jeunesse est composée d’une aumônièrepour la jeunesse, d’un animateur / d’une animatrice de jeunesse et d’unesecrétaire.
Les tâches principales de la Plateforme Jeunesse sont les suivantes :Initialisation de projets propres et de camps, collaboration aux projets pourla jeunesse initiés par les paroisses, publication de manifestations et d’évé-nements pour la jeunesse, soutien et accompagnement lors de la mise surpied de groupes de jeunes, mise en réseau et échanges-métier avec d’au-tres équipes d’animation de jeunesse et avec les paroisses.
Vos domaines d’activités :
Gestion de projet, Collaboration avec les paroisses, maintien des contactsavec les jeunes des paroisses, organisation et réalisation de projets et demanifestations spécifiques pour la jeunesse, relations publiques, collabora-tion avec les médias catholiques-chrétiens, gestion du site internet, collabo-ration avec l’aumônière pour la jeunesse.
Votre profil
Formation achevée ou en cours dans le domaine de l’animation sociocultu-relle (ou formations équivalentes). Motivation à travailler avec les jeunes.Expérience dans l’animation jeunesse. Esprit d’équipe, flexibilité, créativité,sens de l’organisation et bonnes connaissances en informatique.Disponibilité à accepter de travailler avec des horaires irréguliers (soirs,week-ends). Membre de l’Église catholique-chrétienne ou d’une autre Égli-se appartenant à la communauté de travail des Églises chrétiennes enSuisse (CTEC-CH). Bonnes connaissances des langues allemande et fran-çaise indispensable
Avons-nous éveillé votre intérêt ?
Nous vous prions d’envoyer votre candidature par écrit avec les documentshabituels par courrier postal ou par e-mail à la Plateforme Jeunesse, à l’at-tention du curé Lars Simpson, Augustinerhof 8 8001 Zurich
E-Mail [email protected]
Mme Antje Kirchhofer (tél. 079 874 32 69), notre aumônière jeunesse setient volontiers à votre disposition pour de plus amples renseignements.
Délai pour le dépôt des dossiers de candidature : 15 novembre 2014
Horizontalement1. Où Jésus prêcha.2. Contrariété (parfois mélancolique).
Lac germanique.3. Partie à deux. Boire d’un trait.4. Ce que fit Jésus à la mort de Lazare.5. Pied de vigne. Peintre suisse contemporain.6. Attribuait.7. Du pain. Manifeste sa joie. Princesse grecque
phonétique.8. Troublé. Elles baignent.9. Correspondance physiologique. Règle de
conduite.10. Possessif. Absence de mémoire
Verticalement1. Substrat de guérison.2. Gouvernance générale. Usée.3. Orientation. Expression de tristesse.4. Personnel.5. Sauf ici.6. Renouvelai l’ambiance. Elle a un sentiment
phonétique.7. Du bruit en conserve.8. Dieu parmi nous. Résidu.9. Voyelle triple. Article.10. Nos colocataires.
Solution du problème précédent : Horiz. :1. Jérusalem. – 2. Usines. Due. – 3. Damée. Oint. – 4. Eue. Mouton. – 5. Utopie. – 6. Trône. Un.
7. Or. Rires. – 8. Panama. Go. – 9. Tiède. Écru. – 10. Entérinées.Vert : 1. Judée. Opte. – 2. Esaü. Train. – 3. Rimeur. Net. – 4. Une. Tocade. – 5. Sermon. Mer. – 6. As. Opéra.
7. Oui. En. – 8. Éditeur. Ce. – 9. Muno/(t). Nègre. – 10. Etna. Sou.
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LÈVE-TOI ET MARCHE !
Tel était le thème retenu pour ce 31e CongrèsInternational des vieux-catholiques, qui marquait égale-ment la célébration des 125 ans de l’Union d’Utrecht. Voustrouverez dans ces pages quelques reflets de cet évène-ment, marqué notamment par la messe solennelle célé-brant les 125 ans de l’Union et l’homélie de notre évêqueHarald Rein. Cette messe était honorée de la présence dela princesse Beatrix d’Orange-Nassau, qui fut reine desPays-Bas de de 1980 au 30 avril 2013, date à laquelle elleabdiqua en faveur de son fils, Willem-Alexander.
Avec près de 320'000 habitants, Utrecht est la quatrièmeville des Pays-Bas, derrière Amsterdam, La Haye etRotterdam. Le Dôme est la cathédrale de la ville, dédiée àSaint-Martin, et l’une des plus anciennes églises, construiteentre 1254 et 1517.
L’histoire de la ville est intéressante, et c’est ici qu’en 690vient s’installer le missionnaire irlandais Willibrord. En1813, le Traité d’Utrecht met fin à la guerre de successiond’Espagne, et en 1723, l’Évêché qui avait été abandonnéen 1529, est rétabli dans la foi vieille-catholique. Le resteest bien connu : la Déclaration d’Utrecht est publiée le 24septembre 1889 et devient le document fondamental del’Église vieille-catholique.
Willibrord fut le premier évêque d’Utrecht et il est le saintpatron des Pays-Bas. On parle beaucoup de lui dans cenuméro de Présence, grâce notamment à Fabrice Delay quia assisté au mois d’août à une messe exceptionnelle àMunich, précisément dans l’Église vieille-catholique Saint-Willibrord.
J’espère que les pages qui suivent vousdonneront suffisamment d’informationssur ce Congrès et je vous en souhaiteune bonne lecture.
Bernard Boulens
3EDITO
Présencecatholique-chrétienneMensuel édité par les paroisses
catholiques-chrétiennes de Suisse romande
RédactionBernard BoulensCase postale 645
CH-1212 Grand-Lancy 1Tél. 076 585 23 14
Courriel: [email protected]
Comité de rédactionBernard Boulens
Jean-Claude MokryHélène Quélen-MokryAurélie Ethuin-LanoyNassouh Toutoungi
AdministrationJean-Luc Biolay
Chemin du Vernay 141185 Mont-sur-Rolle
RéalisationImprimerie Lenzi - Vernier
AbonnementsSuisse : Sfr 40.-
Abonnement de soutien : Sfr 60.-CCP 23-5767-7 St-Imier
IBAN : CH64 0900 0000 2300 5767 7
Etranger : Sfr 50.00 € 45.00Règlement par transfert bancaire
en faveur de Postfinance :BIC / Swift : POFICHBEXXX
Délai pour le N°10/2014décembre 2014 – janvier 2015
Lundi 3 novembre 2014Ce numéro sera disponible débutdécembre dans les paroisses
brant les 125 ans de l’Uniond’Utrecht au Dôme, en présen-ce de la princesse royaleBéatrix d’Orange-Nassau et denombreux invités des autoritéspolitiques, des représentantsdes milieux œcuménique,notamment Mgr. Matthias Türk,représentant du cardinal Koch,président du Conseil pontificalpour la promotion de l’unité deschrétiens, d’autre représentantsde l’Église catholique romaine.
Étaient également représen-tées les Églises orthodoxe, pro-testantes, anglicanes, luthérien-ne, Le Conseil Œcuméniquedes Églises, ainsi que les repré-sentants des Églises en lien avecl’Union d’Utrecht.
En tout, ces trois processionsreprésentaient une soixantainede personnes, au nombre des-quelles on remarquait lesévêques émérites Fritz-RenéMüller et Hans Gerny, HaraldRein et, bien entendu l’arche-vêque d’Utrecht JorisVercammen. Dans son homélie,Harald Rein avait pris pour
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Du 18 au 21 septembre, cesont plus de 500 personnes quiont participé à ce CongrèsInternational des Vieux-catho-liques, marquant le 125e anni-versaire de l’Union d’Utrecht,avec une affluence record lesamedi pour la messe solennel-le des 125 ans.
Le jeudi était réservée à l’ac-cueil des congressistes, leurrépartition dans les logementsrespectifs, ainsi qu’un instant derecueillement à la cathédraleSainte Gertrude puis desmoments de rencontre entre lesgroupes pour faire connaissan-ce.
Le vendredi, après la prièredu matin, au Dôme, la journéeétait réservée à la présen-tation d’une pièce de théâtre« L’Eunuque de Cadaque » auDôme, puis à des ateliers lematin et l’après-midi.
Le principe annoncé à l’avan-ce était de parler et méditer surla Réceptivité au cœur de lavie, écouter ce qui se passe et
ce que la parole de Dieu peutnous en raconter, l’Alliancesoit réaliser des relations entreDieu et les hommes, laParticipation, soit croire,c’est participer et coopéreravec Dieu. Au nombre des 21ateliers prévus, tous multilingue,il y avait notamment« L’expérience dans l’œcumé-nisme » par le Pr. Ben Smit desPays-Bas, « Être une commu-nauté aujourd’hui » par JanRenkema des Pays-Bas, et deuxateliers animés par nos gene-vois : « La crise financière » parJean-Luc Biolay et « LaPlateforme inter-religieuse » ani-mée par Jean-Claude Mokry,Hélène Quélen Mokry et le Dr. Tawala Dhammika, dontvous pourrez prendre connais-sance de son adresse à l’occa-sion de ce Congrès ci-après
Le samedi était la grande jour-née de ce Congrès, ouvert parla prière du matin à l’égliseSaint Jean et un témoignage deKarin Schaub, diacre de laparoisse de Bâle. Ensuite, c’était la grande messe célé-
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Un Congrès impressionnantBernard Boulens
thème « Planter, croître et récol-ter », se basant sur les lecturesdu jour, notamment l’Évangilede Jean au chapitre 15. Il consi-dère que L’Église et les Églisesne sont pas un produit fortuit de l’histoire ou d’associationslibres fondées par les humains.
Elles sont une plantation deDieu dans son histoire avec lemonde.
Il continue avec la croissance,signe de vie. Jésus-Christ lui-même nous a recommandé :« Allez donc auprès des gensde toutes les nations et faitesd’eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père, du Fils et duSaint-Esprit et enseignez-leur àpratiquer tout ce que je vous aicommandé. Et sachez-le : jevais être avec vous tous lesjours, jusqu’à la fin du mon-de. » (Matthieu 28,19-20).
À propos de la récolte, il com-pare l’Église à la vigne, qui seu-le tire sa force du sarment qui lasoutient et peut donner du fruit.
Elle reçoit de lui force et jus.Mais, rester attaché à la vignene veut pas dire se fermer auxchangements de l’environne-ment
Enfin, il conclut en déclarantque nous sommes et restons,avec l’aide de Dieu, une Égliseœcuménique pionnière. À tra-vers nous, certaines personnesarrivent à la foi. Elles trouventchez nous un foyer ecclésial.
Le texte de cette homélie estdisponible, avec d’autres docu-ments, sur le site internet
www.catholique-chretien.ch
La journée du samedi se pour-suivait par une réception, puisun spectacle multimédia etsolennel dans une ambiancehistorique « Le vieux-catholicis-me coloré ».
Le dimanche 21, dernier jourdu Congrès avait pour cadre lacathédrale Sainte Gertrude.
Après la célébration de l’eu-charistie il y avait une présenta-tion d’images, d’interview, detémoignages et de musiquepour donner un avenir surl’inspiration de ces journées,dont le thème principal était
« Lève-toi et marche ? »
Puis, après le lunch d’adieu,c’était le moment pour tous lesparticipants de rentrer chezeux.
Vous trouverez de nombreu-ses autres informations sur lesite du Congrès, à l’adresse
www.okcongres2014.com
Bernard BoulensD’après les documents
du Congrès
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Promotion du dialogueinterreligieux dans la
perspective bouddhiste
Dr Tawalama Dhammika
Directeur du Centre bouddhis-te International de Genève,Suisse
Le Bouddhisme est né dansune période de grande diversi-té religieuse. Cette pluralitéreligieuse donnait lieu à denombreux débats et controver-ses. Le canon pali fait référen-ce à la nature des relationsinterreligieuses de cetteépoque et aux principes énon-cés par le Bouddha concernantle maintien de l'harmonie entreles diverses communautés. Cesprincipes ont influencé l'histoi-re du bouddhisme, bien qu'ilsn'aient pas toujours été appli-qués à la lettre par les boud-dhistes eux-mêmes.
A une époque où l'on peutconstater une résurgence desconflits interreligieux quimènent à la destruction et auxhorreurs de la guerre, il peutêtre intéressant de réfléchir auxprincipes de base proposéspar le Bouddha pour éviter lesconflits de ce type.
Dans ses enseignements, leBouddha n'a jamais voulu éta-blir un dogme mais il a présen-té quatre vérités concernantl'existence humaine, vérifia-bles par chacun, et de la plusgrande importance pour quiveut progresser dans sa vie spi-rituelle.
Le Bouddha n'a jamaisaccepté de participer à descontroverses sur des sujetsmétaphysiques abstraits, cequi lui a parfois été reprochépar ses contemporains. Il a tou-jours incité ses disciples àmener une vie simple et ver-tueuse, ce qui contribue àmaintenir une bonne harmoniedans la société. Exposé aux cri-tiques d'autres groupes reli-gieux, le Bouddha enseignait àses disciples de ne pas se lais-ser envahir par le ressentimentou l'animosité envers les aut-res, ces deux sentiments empê-chant de distinguer clairementle vrai ou le faux dans les pro-pos de l'autre.
On dit parfois que, pour pro-mouvoir l'harmonie interreli-gieuse, il faut admettre quechaque religion dit la véritébien que les points de vuesoient très divers dans leurexpression.
Il ne semble pas que leBouddha approuvait cetteposition. En effet, dans sonactivité d'enseignant, leBouddha a relevé les erreurs
d'autres doctrines, est entré endiscussion avec ceux qui lesprofessaient dans le but de cor-riger leur point de vue et amême converti des maîtresd'autres obédiences à sa doc-trine.
Il a été relevé que l'attitudedu Bouddha lorsqu'il seconfrontait à d'autres points devue était très différente de celledes autres chefs religieux del'époque. Il demeurait calme etimperturbable, alors que lesautres se fâchaient et quittaientla discussion.
Le Bouddha ne dénigrait pasles autres mouvements reli-gieux et a même plusieurs foisencouragé de nouveaux disci-ples à respecter leurs anciensmaîtres et à continuer à leshonorer.
Les enseignements duBouddha mettent l'accent surles dangers et les conséquen-ces néfastes du dogmatismereligieux. Il conseillait à sesdisciples de ne pas utiliser sonenseignement pour dénigrerles théories des autre maîtres
spirituels, ni pour se défendreà tous prix des critiques desautres.
Il ne voulait pas que ses dis-ciples considèrent son ensei-gnement comme un dogme ets'y attachent trop fortement, cequi conduit au fanatisme. Ilremarquait que les conflitsnaissaient quand chacun s'at-tachait à ses croyances etadoptait une attitude méprisan-te à l'égard des croyances desautres. « Celui qui a vraimentatteint un haut niveau spirituelne se dispute pas avec les aut-res, disant qu'il a le monopolede la vérité et que les autres setrompent. » Le vrai sage neparticipe pas aux controversesreligieuses. Le Bouddha attirel'attention sur la paix intérieureque l'on peut atteindre en ces-sant toute dispute au sujet de lavérité.
Pour le Bouddha, l'enseigne-ment religieux devrait consisterà guider les disciples dans lapratique d'une bonne condui-te, à les aider à cultiver lasagesse et l'introspectionnécessaires à une bonne vie.Le prosélytisme ne devrait pasêtre la base de l'engagementreligieux car il conduit aux ten-sions et aux conflits interreli-gieux, ce qui anéantit le butmême de l'engagement reli-gieux.
Le Bouddha considérait quela communauté religieuse,étant constituée de personnesqui se consacraient sincère-ment à promouvoir le bien,jouait un rôle essentiel dans lasociété. Suivant cet exemple,les dirigeants bouddhistes ontsoutenu tous les mouvements
religieux engagés dans la pro-motion des valeurs spirituelles.
L'exemple du roi Ashoka, quiavait mené des campagnesmilitaires particulièrement san-glantes avant de se convertirau bouddhisme, est particuliè-rement parlant. Il a radicale-ment changé d'attitude et apassé le reste de sa vie à pro-mouvoir les valeurs bouddhis-tes, pacifiant son pays. En tantque religion missionnaire, lebouddhisme n'est jamais entréen conflit avec les croyances etvaleurs existantes, le but n'é-tant pas d'établir une hégémo-nie sectaire mais de contribuerà l'élévation spirituelle desindividus.
Les gouvernants bouddhistesse sont généralement abstenusde toucher à la liberté religieu-se.
Les persécutions religieusessont un phénomène générale-ment inconnu dans l'histoirepolitique du bouddhisme. En
revanche, le bouddhisme aconnu dans divers pays desépisodes de répression et depersécution. En résumé, leBouddha a fait appel à la bon-té et à la raison de l'hommemais s'est abstenu d'imposerun dogme quelconque à sescontemporains. C'est cet exem-ple qui pourrait être suivi parnos dirigeants.
On peut espérer que lesbouddhistes puissent contri-buer à ce lent processus dechangement des attitudessociales dans la sphère desrelations humaines.
Dr Tawalama Dhammika
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Au début, nous ne pensionspas y aller.
Professionnellement, je suisindépendant. J’assure un servi-ce d’assistance informatique àdomicile sur appel. Ainsi monagenda ne se laisse pas ampu-ter de deux jours ouvrables,même en fin de semaine, sansque je ressente quelques trahi-sons. Certes, personne ne me lereprocherait, mais le sens dudevoir est là, raide, impitoya-ble, un peu comme celui d’unpompier toujours prêt à faireface à la prochaine alerte. Etc’est ainsi que je vis depuisbientôt 20 ans.
Arrivés, mon épouse Suzanneet moi, il n’y a qu’une paired’années à l’Église catholique-chrétienne, nous nous y sommessentis accueillis – et bien plus —par le clergé, mais aussi par lacommunauté tout entière. Notrevie ecclésiale a retrouvé unepartie de notre enthousiasmed’antan, celle d’une spiritualitévécue et féconde, de complici-tés amicales respectueuses etde contributions pratiquesdiverses sans verser dans rienqui ne put sembler de l’activis-me ou du conformisme irréflé-chi.
Et puis, considérant la partici-pation à cet événement commeun point d’orgue à la formationque nous avons eu l’avantagede suivre au long de l’an der-nier au sujet de l’Église catho-lique-chrétienne, à la décou -verte de son histoire, de ses
À part quelques personnes ausurvêtement jaune à l’entrée,l’endroit était désert. Nous rou-lons nos valises près de nous etnous asseyons, contents denous reposer ainsi des longuesheures du voyage. Très vite, unepersonne vient nous demander– en hollandais puis en alle-mand — si nous sommes là pourle congrès.
Elle nous désigne une cham -bre annexe où entreposer nosbagages puis nous indique lacour dans laquelle les autrescongressistes se sont rassem-blés, pour les discours et lespetits fours d’accueil. Dès cetinstant nous étions entrés dansle moule organisé par des béné-voles plus ou moins efficaces etplus ou moins doués de tact,mais tous animés de la volonté
valeurs, de ses règles et statutset des perspectives qu’elle ouvre à une vie chrétienne com-me nous la concevons, je mesuis ravisé.
Le conseil de paroisse nous ya aussi encouragés en nousoffrant les cartes d’inscription,qu’il en soit ici remercié.
Alors nous voilà dans l’avionpour une ville dans laquelle jene me suis jamais rendu, à ladécouverte d’un pays degrands voyageurs qui cultiventles tulipes et les fleurs sur d’im-menses surfaces gagnées sur lamer et se baladent en vélo.Image d’Épinal, certes, ellem’est cependant apparue,lorsque les nuages se sont dissi-pés sous l’avion, puis lorsquedans les rues de la vieille villed’Utrecht, nous cherchions lechemin de notre premier ren-dez-vous, tirant force bagagessur les pavés qui faisaient souffrir les roulettes de nos vali-ses.
Très en retard, nous pénétronsle porche d’une église cossuequi sent l’encens froid et l’air unpeu confiné des vieux édificesurbains, leur conférant unesolennité, même lorsque lesfidèles et le clergé en ont quittéles lieux.
La réverbération particulièredu son et la lumière tamisée desvitraux font que n’importe quel-le personne étrangère à l’en-droit y parle à voix basse et s’ydéplace lentement.
Photo Utrecht Onedrive Live
Le Congrès International vieux-catholiqued’Utrecht tel que je l’ai vécu
Jean-Claude Vouillamoz
de tout faire le plus parfaitementpossible. Nous y retrouvonségalement Jean-Claude etHélène ainsi que la petite poi-gnée de francophones deSuisse, de France et deBelgique, peut-être une vingtai-ne.
Un soin particulier a étéapporté à faire en sorte que lesparticipants, de sept languesdifférentes, se comprennent entre eux, avec les organisa-teurs, le clergé et les conféren-ciers.
Naturellement notre plurilin-guisme fédéral est venu ausecours des quelques inévita-bles lacunes, inéluctableslorsque des amateurs créent unrassemblement de plus de 500Européens ressortissants de cesdivers pays.
Arrivés à contretemps nousnous joignons — tardivement —aux événements de cette pre-mière soirée, procession, célébration, collation, puisenfin, au fond de la nef de l’égli-
se, face à des tables montéessur des chevalets : inscription.Pratiquement tous les congres-sistes, arrivés au début de l’a-près-midi, avaient effectué leursdevoirs administratifs et rejointleur hébergement. Nous pas.Une organisatrice cherche lon-guement notre dossier puis letrouve, mais sans clé pour lachambre.
Elle téléphone à la personnequi gère le lieu qui arrive plustard, un sac sur le dos, essouffléet quelque peu inquiet. Il mar-monne en hollandais, transpire,fouille et retourne son sac. C’est 22 h. passé. Pas de clés !Et les chambres sont loin.L’archevêque Joris Vercammen,serrant quelques mains etsaluant chaleureusement lesattardés de la nef — dont noussommes — s’enquiert de ce quise passe. Informé, il s’offre ànous conduire à nos chambres,avant de trouver d’autrescongressistes, partageant lemême lieu, qui nous ont finale-ment pris en charge en voiture.Notre chambre avait été don-
née, par erreur, à des derniersvenus non-inscrits. À 23 h 30nous étions étendus sur nos lits,sur la couverture, encorehabillés, mais enfin détendus. Et puis cette première nuit
nous a été douce. L’aventure unpeu loufoque a montré que cha-cun dans ce mouvement chré-tien, du plus éminent au plushumble, prend à cœur le sort del’autre.
Le lendemain, après une piè-ce de théâtre montée par ungroupe local visiblement éprisde cette forme de communi -cation, ce sont les ateliers, paraffinités d’intérêt et de langue.Pas trop bons élèves, nousavions choisi, pour le matin, ladécouverte des canauxd’Utrecht, histoire de commen-cer par apprivoiser un peu lemilieu. Ce n’est pas tous lesjours que nous faisons un telvoyage, et la touche culturellenous titille aussi.
Évidemment incapables debien comprendre, nous finis-sons dans un groupe hollandaisépris de nature – sensibilité ultraécolo entre rêve et émotion – àfaire des jeux de découvertedes fleurs, des champignons etdes singularités de la créationque nous sommes doctementinstruits à préserver… Étonnan-te circonstance, mais l’humanitéchrétienne souffrante a manifes-tement besoin de toutes les bon-nes volontés ! Ce fut récréatif,sans plus. L’après-midi, nousétions inscrits – et décidés – àl’atelier consacré à l’interreli-gieux, animé en français parJean-Claude et Hélène, assistésde deux moines bouddhistes.L’introduction était concise etappelait un partage très ouvertqui nous a tous enrichis. LesPhoto Utrecht Onedrive Live
moines nous ont invités à la pra-tique d’une méditation façonbouddhiste, très simple et pourle bonheur de tous.
Je joins en annexe un extraitreprésentatif de la riche docu-mentation mise à notre disposi-tion, c’est une prière vraimentinterreligieuse. Le lendemain, àl’ordre du jour, une émission deTV en direct de l’une des églisesde la ville. Le témoignage deKarin Schaub, diacre très enga-gée à Bâle. Les congressistesétaient invités dans la nef.C’était long, très long. Bons élè-ves une demi-heure, nous noussommes évadés ensuite vers lemarché aux fleurs juste à côté.Quelle vie, quelle lumière, quel-les odeurs, quelle truculencedans cette ville d’Utrecht qui melaisse vraiment quelques souve-nirs marquants. Puis, attablés àune terrasse, nous savouronsune consommation en obser-vant les gens, les vélos, les sta-tues, l’architecture, dans unsoleil un peu blafard. Les idéesau repos, nous nous immer-geons dans cette ambiance, his-toire de garder souvenir de sen-sations qui toutes ne se laissentpas dire.
L’après-midi, c’est l’événe-ment prestigieux de ce congrès.La messe anniversaire des 125ans de l’Union d’Utrecht, enprésence de 7 évêques et deSon Altesse Royale la princesseBeatrix des Pays-Bas, princessed’Orange-Nassau, princessede Lippe-Biesterfeld. Tout est trèsméticuleusement organisé. Leslieux sont investis par les orga-nes de sécurité. Nous sommesplacés tout derrière, face à ungigantesque pilier de pierre surlequel est fixé un grand écrande télévision. De là, nous sui-
porté nos imperfections etque l'Immortel, par la mort etla résurrection de Jésus, atransfiguré notre mortalité.
Avec nos frères et sœurs enhumanité bouddhistes, nousconfessons que la réalité ulti-me est inexprimable. Et diffé-remment d'eux, nous confes-sons que l'inexprimable s'estexprimé, non comme «vide»impersonnel (shunyata) maiscomme personnalité quis'est« vidée» (Kénose).
Avec les religions del'Orient, nous confessonsque Dieu est silence et souf-fle. Avec les religions juive etmusulmane que Dieu estparole. Et différemment detoutes, nous confessons queDieu est tout à la fois silence,parole et souffle, Père, Fils etEsprit, que la source silen-cieuse s'est faite parole quela parole s'est faite chair etque par le souffle de la paro-le toute chair peut devenirune parole animée à lalouange de Dieu au-delà detout...
Avec tous nos frères etsœurs en humanité sans reli-gion et de bonne volonté,nous confessons que lesdroits de l'homme et de lafemme sont inaliénables. Etdifféremment d'eux, nousconfessons que l'humain estimage du divin.
Avec l'apôtre Paul et tous lesChrétiens de tous les temps,nous confessons la divinitél'incarnation, la mort, larésurrection et l'élévation deJésus, Fils de Dieu reconnucomme Messie, venu et quivient (cf. Philippiens 2 5-11).Et cette confession communenous réjouit intensément.
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vons la cérémonie, guettantquelques visages connus et par-ticipons ainsi à une messe trèsspéciale. Ensuite, bien sûr, unsuper apéritif dinatoire estoffert, en l’honneur de tous lesillustres présents. Je n’ai pastout détaillé. Les autres momentsétaient faits de découvertes, decomplicités, de méditations per-sonnelles et parfois de rêveries.
Jean-Claude Vouillamoz
Une confessionchrétienne du Dieu vivant
Pasteur Shafique KeshavjeeLausanne
Avec tous nos frères etsœurs chrétiens, nous confes-sons que le Dieu Unique estPère -au-delà de tout et detous - Fils - s'approchant detout et de tous - et Saint-Esprit– au-dedans de tout et detous. Nous confessons que leDieu trois fois Saint est mystè-re d'infinité et de proximité,de communion et de commu-nication, de tendresse et dejustice.
Avec nos frères et sœurs enhumanité juifs, nous confes-sons que Dieu est le Créateurde l'univers et qu'il est leSaint. Et différemment d'eux,nous confessons que leCréateur s'est fait créature etque le Saint s'est incarné.
Avec nos frères et sœurs enhumanité musulmans, nousconfessons que Dieu est leTout Puissant, le Parfait etl'Immortel. Et différemmentd'eux, nous confessons quele Tout-Puissant a acceptéd'être fragile, que le Parfait a
Une partie de la journée duvendredi était consacrée à des« workshops » sur des thèmesvariés. Il y avait une vingtainede groupes à disposition et lesparticipants devaient s’inscrireau préalable, en sachant quel’atelier était animé une fois lematin et une fois l’après-midi.
L’Archevêque Joris Vercammenm’a demandé d’animer un deces ateliers avec pour thème« la crise financière ». Étantd’une nature positive j’ai accep-té et seulement après je me suisdemandé comment j’allais pouvoir mener à bien cette mission en sachant que le sujetdes « finances » peut-être assezrébarbatif.
Il était important pour moi quecet atelier soit un lieu d’échan-ge entre les participants et pasun monologue, en essayant tantbien que mal d’expliquer lepourquoi du parce que de la cri-se financière. Je décidais doncde prendre l’exemple de 2paroisses, largement inspiré demon expérience genevoise,d’expliquer comment les finan-ces ont réagi durant la crisefinancière et des mesures quiont été prises afin d’essayer deles pérenniser pour le futur.
Après avoir donné quelqueschiffres sur la crise financière(chute des marchés boursiers enmoyenne de 30 % et taux d’in-térêt quasi à 0), j’aiexpliqué la situation demes 2 paroisses, lesconséquences et lesmesures prises.
Cette introduction aduré une vingtaine deminutes puis nousavons pu échangerpendant une bonneheure sur les expérien-ces de chacun. L’atelierétant « bilingue fran-çais/anglais » la diffi-culté consistait à tradui-re les interventions dechacun car il y avait despersonnes qui ne maitri-saient qu’une des 2 lan-gues.
La composition des groupesétait très hétéroclite et on pour-rait regrouper les participantsen 3 sous-groupes :
– Les européens avec unecommunauté relativementimportante (allemands, hollan-dais, suisses, autrichiens)
– Les européens avec unepetite communauté (français,belges, espagnols, portugais)
– L’outre-mer (philippins)
Les échanges ont porté princi-palement sur comment équili -brer les finances et commentdévelopper les communautés.
Congrès d’Utrecht - Atelier sur la crise financièreJean-Luc Biolay
Photo Site officiel du Congrès Photo Site officiel du Congrès
CONGRÈS D’UTRECHT 2014 13
Comment équilibrer lesfinances ?
Pour le premier sous-groupe(européens avec une commu-nauté relativement importante)les sources de revenus prove-nant quasi exclusivement desdons directs ou des impôts, ilfaut adapter les dépenses auxrecettes.
Cela entraine parfois desregroupements de communau-tés, des prêtres employés àtemps partiel ou des ventes debiens immobiliers, afin d’équili-brer le budget pour les parois-ses ayant quelques difficultésfinancières. Pour celle déga-geant un bénéfice les difficultésrésident dans l’utilisation de cebénéfice :(épargner / investir pour lesgénérations futures, distributiond’une partie à des communau-tés plus pauvres ou dans desprojets humanitaires).
Pour le deuxième sous-groupe(européens avec une petite com-munauté), c’est un peu le systè-me « D » : regroupement avecles anglicans, prêtres bénévolescar à la retraite, création d’unecommunauté qui arrive à s’auto-financer.
Pour le troisième sous-groupe(les philippins), l’équilibre desfinances n’est pas un sujet cen-tral. En effet, le rôle de l’Églisedans ce pays est un rôle poli-tique de lutte contre la corrup-tion, les injustices etc…
Chaque membre de la com-munauté participe à la hauteurde ses possibilités, mais pas for-cément en argent sonnant et tré-buchant, en nourriture ou en ser-vices rendus à la communautépar exemple.
Comment développerles communautés ?
Pour les 2 sous-groupes euro-péens les voies explorées sontles mêmes, rendre notre Égliseattractive (le terme marketing aété utilisé par un des partici-pants) pour que les personnesrecherchant une « spiritualité »nous rejoignent.
Il y a aussi le rapprochementavec les Églises sœurs. Pour letroisième sous-groupe le pro -blème ne se pose pas exacte-ment sous cette forme. En effetl’Église des Philippines a plusque 8 millions de membres et leproblème n’est pas de dévelop-per la communauté mais com-ment accueillir les membresexistants !
J’ai vraiment pris beaucoupde plaisir à animer ces ateliers.En effet les participants ont« joué le jeu » en étant actifs, endonnant leurs avis et chacun apu tirer des enseignements despratiques d’autres communau-tés.
Jean-Luc Biolay
Photo – Utrecht Onedrive Live
CONGRÈS D’UTRECHT 201412
Communiqué de la Conférence Internationaledes Évêques vieux catholiques (CIE)
La Conférence Internationaledes Évêques vieux-catholiques(CIE) s’est réunie en séanceextraordinaire du 14 au 18 sep-tembre, avant le jubilé du 125e anniversaire de l’Uniond’Utrecht avec les évêques de l'Église syriaque MarThoma, de l'Iglesia FilipinaIndependiente, de la ReformedEpiscopal Church d'Espagne etde l'Église vieille-catholique desMariavites.
Le but était de travailler encommun sur un texte de convergence publié par laCommission Foi et Constitution‚The Church « Towards aCommon Vision ». Soutenuepar des théologiennes et desthéologiens de différentes Égli-ses, une prise de position a étéproduite, qui montre ce quepourrait être une communionglobale.
La Conférence internationaledes évêques vieux-catholiques a aussi pris connaissancedurant cette séance que pour l'Église vieille-catholique desMariavites une discussion inter-ne était absolument nécessaireaprès l'accord et la déclarationdu 1er avril de cette année.
La réintégration décidée del'Église vieille-catholique desMariavites n'aura effectivementpas lieu tant que ce processusde discussion n'aboutisse à laconvocation d'un Synode, évé-nement qui a eu lieu il y a envi-ron 70 ans. La CIE et l'évêque L. Jablonski expliquent qu'ilsmaintiennent le but fixé : que l'Église vieille-catholique desMariavites réintègre l'Uniond'Utrecht.
Mais il faut attendre le proces-sus de discussion interne avantd'entreprendre de nouvellesdémarches.
La CIE décidera lors de saprochaine séance ordinairequelles seront les retombées dela situation actuelles concernantle statut d'invités des évêquesmariavites au sein de la CIE.
Amersfoort/Berne29 septembre 2014
Maja Weyermann
Chargée de l'information de laConférence Internationale des
Évêques vieux-catholiques
Remboursement des frais de la carte pour le Congrès d'Utrecht
Tous les catholiques-chrétiens en Suisse ayant pris part au Congrès ont la possibilité de se faire rem-bourser les frais de la carte du Congrès auprès du fond IAAK.
Pour cela, vous êtes invités à envoyer jusqu'au 31 décembre 2014 la dite carte du Congrès,accompagnée d'un bulletin de versement dûment rempli, à l’adresse ci-dessous :
Administration des finances de l'Eglise catholique-chrétienne de la SuissePeter Hagmann, Postfach 82, 3612 Steffisburg.
Maja WeyermannCentre d'information de l’Église catholique-chrétienne de la Suisse
DE LA PAROLE AU GESTE 15CULTES14
Les lieux de la liturgie : l’emplacement de la chorale et des orgues
Après avoir suivi l'évolu-tion des lieux du baptême,nous continuons notredécouverte des lieux de laliturgie, notamment de l'em-placement de la chorale etdes orgues.
Issu de la tradition synagogalejuive, le chant liturgique chrétienétait assuré par un groupe declercs et de moines, auxquels,plus tard, se joignirent desenfants. Il suffit de penser auxschola cantorum, lieux de forma-tion au chant choral pour des jeu-nes, principalement des gar-çons. Ils prenaient place autourou devant l'autel jusqu'au chan-cel de cet autel. C'est pourquoid'ailleurs l'ensemble du péri mè -tre de l'autel prit le nom dechœur. Le jubé aussi et, à l'é-poque baroque, la galerie dansla partie arrière de l'église furentutilisés par la chorale. Il y eutégalement des tribunes, desgaleries et des oriels (« nids d'hi-rondelles »), à côté, derrière etau-dessus de l'autel, cette derniè-re position se retrouvant surtoutdans les églises protestantes.
La réforme liturgique attribueaux membres de la chorale unvéritable ministère liturgique. Ony inclut aussi tous les fidèles quicoopèrent musicalement à laliturgie, en particulier les orga-nistes. Les chantres et organistesdoivent apparaître clairementcomme faisant partie de la com-munauté rassemblée, et la placede la chorale doit être telle quechacun de ses membres pourraobtenir la pleine participation àl'ensemble de la célébrationeucharistique. De là vient que ladiscussion sur la place optimale
pour la chorale peut vivements'animer.
Dans les années trente et qua-rante du 20ème siècle, on avaitprévu dans quelques églises« modernes », comme place dela chorale la proximité immédia-te de l'autel. C'est assurémenttrès possible dans beaucoup denouvelles églises où le périmètrede l'autel est largement dégagé.Avant de s'intéresser à l'empla-cement de l'orgue, faisons d'a-bord connaissance avec l'instru-ment lui-même. Il serait né enGrèce au 3e siècle avant Jésus-Christ. Il aurait été créé par unGrec d'Alexandrie, Ctésibios.Cet instrument portant le nomd'hydraule, fonctionne avec del'eau servant à égaliser la pres-sion de l'air. Il est utilisé aucirque lors des courses de chars.
Orgue Silbermann de l’église catho-lique-chrétienne des Dominicains àBâle, construit en 1769. On constatela structure classique : orgue sur unetribune pouvant accueillir le chœur oudes musiciens, au fond de l'église.
Des fragments d'orguesromains sont découverts, mais ildisparaîtra d'Occident aumoment des invasions barbares.
L'orgue devient l'instrument dela pompe impériale après letransfert du siège de l'Empireromain. Un orgue a été offert parune ambassade de Constantin V,empereur de Byzance, à Pépin leBref en 757. Cette réintroductionde l’instrument en Occident, n’ad’abord servi qu’à rehausser lapompe profane des palais.
Petit à petit, il a acquis enOccident une fonction importan-te dans la liturgie. La place del'orgue et des organistes posedes problèmes plus difficiles.C'est seulement à la fin duMoyen Age qu'on a des don-nées concrètes concernant saplace. Dans les églises catho-liques du 19e siècle, c'est engénéral la galerie du fond de l'église qui s'impose. Plus récem-ment, la tendance se renforce dedonner aussi à l'orgue une placeproche de l'autel, soit une tribu-ne latérale, soit in plano.Toutefois, pour permettre l'unitéd'espace pour la chorale et pourl'orgue - car souvent l'organisteest aussi directeur de la chorale -, on devra se contenter d'un petitorgue (supplémentaire) dechœur. Essayer de n'installerprès de l'autel que la console, enlaissant le buffet sur la tribune aufond de l'église, suscite de gra-ves réserves de la part des fac-teurs d'orgue, qui craignent unediminution de la qualité du jeud'orgue, si l'on remplace latransmission mécanique par uneélectrique. Aussi, dans nombred'églises, la question de la placeoptimale de l'orgue et de la cho-rale reste-t-elle sans solution.
Nassouh Toutoungi, curé
Horaires des cultes en Suisse romande
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Dimanche 2 novembre 21e dimanche après Pentecôte
10 h !
10 h !
10 h !
Dimanche 9 novembre Antépénultième après Pentecôte
10 h !
10 h !
18 h !
9 h 30 !
Samedi 15 novembre 17 h 30 !
Dimanche 16 novembre Avant dernier après Pentecôte
10 h !
10 h !
18 h Prière de Taizé
9 h 30 !
Dimanche 23 novembre Dernier après Pentecôte
10 h !
17 h !
10 h !
18 h !
9 h 30 !
Dimanche 30 novembre
1e dimanche de l’Avent
10 h !
10 h !
9 h 30 !
Dimanche 7 décembre
2e dimanche de l’Avent
10 h !
10 h !
17 h !
Célébration
St-Nicolas
10 h !
! Messe (eucharistie) " Liturgie de la Parole # prière du soir $ célébration œcuménique
1 - Commencement
L’évangile de Marc commence par ce mot.Goutons l’espérance contenue dans ce mot.Rien n’est perdu, rien n’est fermé, rien n’estfini pour Dieu. Quelque chose peut toujourscommencer, recommencer. L’évangile est nais-sance. Il n’est pas un texte figé, une doctrinefermée, une perfection à réaliser mais uneexpérience de vie. La foi commence par unenaissance. « Naître de nouveau »Qu’est-ce j’aimerai qui commence dans mavie ?
2 - Bonne nouvelle de Jésus
Que de trésors dans ces 3 mots !Bonté ; Nouveauté ; Jésus.C’est bon, c’est nouveau et c’est Jésus. Jésusest une bonne nouvelle. C’est lui la « nouvel-le », la nouveauté, l’irruption de la bonté àl’état pur. Une bonté qui fait vivre. Cette bon-
té est un bon guide qui nous permet de dis-cerner : ce que je dis, ce que je fais, ce que jedécide est-ce une bonne nouvelle pour moi,pour d’autres, est-ce que cela révèle un Dieubon ? En quoi cela ouvre un espace pour quela vie passe, pour que du neuf survienne ?Pour moi, en quoi Jésus est une bonne nou-velle, en quoi apporte-t-il du radicalementneuf
3 - Préparez le chemin du Seigneur.
C’est la vocation de Jean le baptiste. Et c’estla nôtre aussi.Nous étonner : pourquoi Jésus a-t-il besoinque nous lui préparions le chemin ?
Préparer…Comme on prépare une table.Mais ce sera quelqu’un d’autre qui apporteral’essentiel, c'est-à-dire la nourriture durepas. Préparer, c’est d’abord son propre
cœur. Car Dieu est impuissant devant un cœurfermé. Préparer, c’est s’ouvrir, désirer, ouvrirles mains, les avoir vides pour accueillir, c’estconsentir à un manque que je n’essaie pas decombler par moi-même.
Préparer, c’est la part active qui nous revient.Mais c’est Dieu qui donnera.Que puis-je préparer en moi pour l’ac-cueillir ?
Sr Michèle Jeunet, rcreligieuse de ND du Cé[email protected]
blog : http://aubonheurdedieu-
soeurmichele.over-blog.com
Ensemble méditonsS’ouvrir à la nouveauté - Marc 1 / 1 - 3
MESSE 17MESSE16
Au cours d’un récentséjour effectué à Munich,la capitale bavaroise, j’aisaisi l’occasion de me rendre à la messe domini-cale du 3 août 2014 dansl’Église vieille-catholiqueSt-Willibrord, située Blu -men stras se 36, à la péri-phérie de la Vieille Ville.
Au vu de mes connaissancesen allemand pour le moins rudimentaires, je m’attendais àsouffrir quelque peu, mais un événement imprévu m’atten-dait : la commémoration ducentenaire du début de laPremière Guerre mondiale.Ainsi, les communautés anglica-ne et vieilles-catholique de laville se tenaient côte-à-côte, lacélébration de la messe alter-nant les interventions et chantsen anglais et allemand.
L’église était pleine, la liturgieparticulièrement émouvante.Quant au sermon du prêtreanglican, il retraçait un sièclede péripéties tour-à-tour amica-les et douloureuses entre lesdeux communautés. Il m’a faitforte impression, d’autant que,natif d’un petit pays neutre, jen’ai pas vécu les grands tour-ments du XXe siècle. Souhaitantpartager un peu de cette histoi-re à la fois locale et internatio-nale avec les membres de notrecommunauté, je me proposed’évoquer ici ce sermon, dont leRévérend Steve Smith a eu l’a-mabilité de me donner la ver-sion papier à l’issue de la célé-bration.
L’Église vieille-catholiqueactuelle St-Willibrord est le fruitd’un don de la part des autori-tés munichoises, celui du terrainoù elle fut construite.
Ces mêmes autorités avaienten effet estimé qu’il serait bonque les communautés anglaiseset américaines disposent chacu-ne de leur propre lieu de culte.Pour ce qui est de la communau-té anglaise, la construction del’Église anglicane St-Georges(le premier nom de St-Willibrord) s’acheva en 1913.Elle fut financée pour une bonnepart et de manière très généreu-se par des dons américains,alors même que la communautéaméricaine peinait à lever desfonds pour la construction deson propre bâtiment, l’Église del’Ascension, à la Salvatorplatz.À Saint-Georges, les travauxdébutèrent en 1911 et durèrentdonc deux ans.
Le jour de la dédicace de l’É-glise, au printemps 1914, l’é-vêque de Londres écrivit au mai-re de Munich afin de remercierles autorités municipales pour ledon du terrain.
À cette occasion il fit la décla-ration suivante : « Je crois queles relations amicales ayantcours entre nos deux nationssont larges de signification etqu’elles pourraient représenterun exemple illustre de la maniè-re dont deux nations peuvent s’yprendre pour d’avantage enco-re se rapprocher. » Deux moisplus tard, la Grande Guerrecommençait...
Étant donné que les États-Unisn’étaient pas entrés en guerrecontre l’Allemagne, l’Égliseaméricaine de l’Ascension purapidement se transformer enhôpital destiné à soigner les soldats allemands blessés.
Une messe particulièrement émouvanteFabrice Delay
En outre, elle mit sur pied unprogramme de repas pour unecentaine d’enfants allemandsdont les pères se trouvaient aufront et qui restaient donc livrésà eux-mêmes. Il fut soudainurgent de s’initier aux soinsmédicaux et infirmiers.
Les dons et les volontairesfurent recrutés par le biais dubulletin paroissial ou à traversla presse. Mais si l’Église améri-caine put poursuivre son activi-té, sous une forme certes parti-culière, l’Église anglicaneSt-Georges fut, elle, forcée defermer ses portes, l’Angleterreétant entrée en guerre contrel’Allemagne. À l’issue de laPremière Guerre mondialel’Angleterre se retrouva sansambassade à Munich, et lacongrégation anglicane aban-donna l’usage de l’Église St-Georges aux protestantsréformés et aux vieux-catho-liques. En 1929, le mouvementvieux-catholique racheta finale-ment le bâtiment et le renommaÉglise St-Willibrord, fort à pro-pos puisque Willibrord, évêqued’origine anglaise ayant évan-gélisé aux Pays-Bas, est un saintvénéré par l’Église anglicane.
Cette marque d’affection etde reconnaissance de procheparenté entre les deux Églises,au sein de la grande famillechrétienne, se confirma dès1931 par l’entrée dans la plei-ne communion, décision entéri-née par l’Accord de Bonn. Ilsemble à peine croyable qu’a-près cette guerre horrible, puisdans le cadre d’une Allemagneen proie à la reconstruction, l’in-flation haute et le chômage, lesennemis d’hier aient pu s’as-seoir à nouveau à la mêmetable et décider que, malgré le
passé, ils veuillent rester amisen Christ. Mais il faut ajouterque vieux-catholiques et angli-cans ont toujours beaucoup par-tagé : une tradition liturgique,une théologie, une philosophieet une sociologie similaires, ycompris leurs positions concer-nant l’ordination de prêtresféminins et homosexuels.
Dans les années 1940, dèsl’entrée en guerre des États-Uniscontre l’Allemagne, l’Égliseaméricaine de l’Ascension futfermée par les nazis puis détruite durant la DeuxièmeGuerre mondiale. Comme lemontre la photographie ci-des-sous, l’Église vieille-catholiqueSt-Willibrord fut elle aussi trèssévèrement endommagée en1944.
Elle fut entièrement reconstrui-te en 1949. Après la guerre, lacommunauté anglophone futgénéreusement accueilliedurant une vingtaine d’annéespar la communauté vieille-catholique de St-Willibrord, letemps pour les anglicans deconstruire une nouvelle église.Une nouvelle démonstration de
la manière dont les deux com-munautés surent dépasser laguerre.
L’ancien Cimetière Sud de laville de Munich, situé non loinde St-Willibrord, garde la tom-be du fameux prêtre, historienet théologien allemand Ignazvon Döllinger (né en 1799 àBamberg et décédé en 1890 àMunich), personnage marquantde l’histoire du vieux-catholi -cisme. Dans la deuxième partie du XIXe siècle déjà il cultivait des amitiés dans les rangs de l’Église anglicane (voirPrésence 9/2000, p. 9).
De fait, le lien qui rassembleles deux communautés, anglica-ne et vieille-catholique, ne s’estjamais démenti au fil du temps.En soi, l’histoire mouvementéede l’Église St-Willibrord est unebelle démonstration de cetteunité. Souhaitons pouvoir yfêter le centenaire de l’Accordde Bonn, en 2031
Fabrice Delay
La tombe de Döllinger
ESCAPADES18 19
Catéchisme. Samedis 1er et15 novembre à Lancy pour tousles groupes. Pour tous rensei-gnements prendre contact avecla cure 022 794 06 54Groupe des visiteuses.Séance le jeudi 27 novembre à10h à la salle paroissiale deLancy. En cas d’hospitalisationou le souhait d’une visite,veuillez prévenir (ou faire préve-nir) la cure 022 794 06 54(répondeur si absence) Mme Chauvet 022 311 71 92ou Mme Savoy 022 782 11 17
Semaines des Religions.Ces semaines sont organiséeschaque année en Suisse à l’ini-tiative d’IRAS-COTIS. Elles sontrelayées à Genève par laPlateforme interreligieuse deGenève (PFIR). Un programmede visites est proposé, à télé-charger sur le site de la PFIRwww.interreligieux.ch
LancyEglise de la Trinité,
2, Av. Eugène-Lance, Gd-Lancy.Tram 15. Arrêt Mairie de Lancy.
Accueil du métropoliteJoseph à Lancy. La paroisseorthodoxe roumaine (qui célèbretous les 15 jours dans l’église dela Trinité) accueillera le diman-che 2 novembre, le métropoliteJoseph, archevêque pour l’Euro -pe occidentale et méridionale del’Eglise orthodoxe roumaine.
Conseil de paroisse. Séancele jeudi 27 novembre à 18h30 àla salle paroissiale de Lancy.
GENÈVE
CANTON DE GENEVE
Secrétariat ECC GenèveCP 645 - 1212 Grand-Lancy 1Mercredi non stop 9h-16h30
022 794 44 15secretariat.geneve@catholique-chrétien.ch
http://blog-ecc-geneve.blogspot.com
Cure ECC Genè[email protected]
022 794 06 54
Jean-Claude Mokry, curé[email protected]. 076 394 06 54
Hélène Quélen Mokry,Assistante pastorale
[email protected]. 076 374 01 98
ANNECY / FRANCESéverin Picchiottino, prêtre
0033 450 57 48 [email protected]
Contributions ecclésiastiques& dons. CCP n°12-847-0
Synode cantonal. Séance lejeudi 13 novembre à 19h à lasalle paroissiale de Lancy. A l’or-dre du jour : élection du nouveauprésident et rapports des respon-sables des secteurs et des man-dataires.
Club 83/Groupe de loisirs.Vendredi 14 novembre. 14h(RDV 13h45 sur place). Visitecommentée de l’expositionCourbet au Musée Rath. Entrée15 Fr./10 Fr. AVS. Guide confé-rencier offert par les paroisses.Bienvenue à toutes et tous !
Fabrication de couronnesd’Avent. Mercredi 26 novem -bre dès 17h à la salle paroissia-le de Lancy, nous ferons des cou-ronnes d’Avent à emporter chezsoi et pour les églises de Lancy etde St-Germain. Merci de vousannoncer à la cure 022 794 0654 afin de prévoir l’achat dumatériel (répondeur en cas d’ab-sence) Partage biblique pendantl’Avent Mercredi 26 novembre. 10h-11hMercredi 3 décembre. 10h-11hMercredi 10 décembre. 10h-11hMercredi 17 décembre. 10h-11hBienvenue à toutes et tous !
GenèveEglise Saint-Germain,
Rue des Granges en vieille-ville
Conseil de paroisse. Séancele jeudi 6 novembre au Centre St-Germain
Paroisse part. de ChêneChapelle de la Transfiguration
13, rue du Gothard à Chêne-Bourg
Eucharistie le samedi 15novembre à 17h30 avec échan-ge autour des textes bibliques etOnction des malades.
Concert dans le cadredes Semaines des reli-gions. . Eglise St-Germain.Dimanche 2 novembre. 17h.RECITAL D'ORGUE parNicolas Dériaz, organiste titu-laire. Entrée libre, collecte. ne.Entrée libre, collecte
Concert dans le cadredes Semaines des reli-gions. Eglise de la Trinité.Dimanche 9 novembre.11h30. Hervé Rousseau,organiste titulaire, etAmandine Gotti, vibraphone.Entrée libre, collecte
Ayant créé le monde,Dieu se met à son écoute.Ce dialogue premier vaengendrer le dialogueuniversel.
L'abeille qui butine fait dialo-guer une fleur avec une autre.L'instinct de dialogue produit legroupe. La fourmi fourmille. Lechien-nature vit en meute et lemouton en troupeau. Avec undominant dialoguant, à safaçon, avec ses congénères.Dieu jugeant qu'il n'était pasbon que l'homme vive seul, Èvedevient pour Adam un vis-à-visavec qui dialoguer. Vivre encouple, en famille, en clan, c'estrépondre à la nature dialogan-te.
À chaque espèce sa forme dedialogue. L'oiseau chante pourmarquer son terrain ou attirer lafemelle. Le sifflement de la mar-motte averti ses compagnesd'un danger. L'aboiement duchien de la ferme signale l'ap-proche d'un inconnu. Chacundialogue à sa façon. Même lemuet.
Le langage articulé ouvre àl'humain des possibilités de dia-logue plus dialogantes.Dialogue il y a au sens plein sil'auditeur répond. Au premierdegré, l'enseignant dans saclasse, et le curé dans sonhomélie, monologuent. Le dialo-gue s'établit si l'auditeur inter-vient ou est invité à s'exprimer.De toute façon celui qui parle etcelui qui écoute sont en état dedialogue. Pour autant que l'au-diteur ne prête pas une oreille
distraite. On peut entendre sansécouter. Risque d'inattention.Risque d'un dialogue fictif.
Déséquilibré par rapport à lavie courante. Toute la semaine,en famille, au bureau, à l'ate-lier, au volant de sa voiture.Dialogue (explicite ou implicite)imposé par les lois de la vie ensociété. Gare aux dialogues desourds. La routine guette ous'impose. Même en Église.Oreille distraite par les sourdesrésonances de la vie sociale. Unsermon dialogué peut être l'an-tidote à l'inattention. Mais ilpréfère un auditoire restreint.Ce qui à vrai dire ne nousdépayse pas tellement.
Tout dialogue parlé nous sortde l'isolement. Branché sur l'es-sentiel chrétien, il rappelle àl'ordre le paroissien replié sursoi-même. Dans le maelstromde l'existence. Dans l'emprison-nement social déshumanisant.Comme l'exprime le professeurd'éthique médicale Spinsanti(Dictionnaire de la vie spirituel-le) : « La technologie sembleavoir causé une régression del'horizon éthique, et donc dessentiments humains. Comme sinotre vision se limitait à ce quise trouve face à notre regard, etseulement à hauteur d'homme.Beaucoup de choses nouséchappent, tant vers le haut quevers le bas. »
Vers le haut, Dieu, plus vrai-ment ressenti comme utile. Versle bas, une société qui s'appro-prie la création comme son bienà tout faire. Problème de notre
dialogue avec le monde. Lanature réduite à son rôle utilitai-re, plus tellement partenaireobligé.
« Cette affirmation (de parte-nariat) a perdu de son évidencepour l'homme technologique.L'éthique contemporaine abesoin d'un urgent changementde cap. Nous ne possédons pasla création, elle nous fait vivre ».
Nature don de Dieu. Dans cetesprit dialoguer avec la nature,c'est dialoguer avec Dieu. Lanature avec sa sagesse intrin-sèque. Avec laquelle nous som-mes invités à vivre en symbiose.
Dieu nous a confié la naturepour en prendre soin (Genèse1, 26-28). Pas pour la galvau-der. Nature dont nous sommesune pièce obligée.
« Détruisons-là, nous som-brons avec ». En rupture de dia-logue. En révolte contre Dieu.
Pierre Uldry.
Nature et dialogue
21BERNE ET TESSIN
CANTON DE BERNE
M. Nassouh Toutoungi, curéTél. 032 341 21 16 (Bienne et St-Imier)Fax 032 341 21 38
E-mail: [email protected]
Bienne
Eglise de l’Épiphanie, rue dela Source 23 (station inférieuredu funiculaire Bienne-Évilard)
CCP N° 25-823-7Merci pour vos dons
Cours « Catholique-chré-tien ? Parlons-en ! » Voirsous St-Imier
CÉLÉBRATIONS ETMANIFESTATIONS
Dimanche 2 novembrePas de messe à Bienne ; messe àSaint-Imier à 10h.Dimanche 9 novembre à9h30Messe en notre église.Mercredi 12 novembre à19h30Assemblée générale de laparoisse à la cure.Dimanche 16 novembre à9h30Messe en notre église.Dimanche 23 novembre à9h30Messe en notre église.Samedi 29 novembre à17hMoment méditatif en souvenirdes défunts au cimetière deMadretsch, avec bougies, silen-ce, musique et textes en alle-mand et en français.Dimanche 30 novembre à9h30Messe en notre église.Dimanche 7 décembrePas de messe à Bienne ; messe àSaint-Imier à 10h.
le conseil de la paroisse deSaint-Imier propose de rééditerle cours. Ce cours est destiné àtoute personne désireuse demieux connaître l'Église catho-lique-chrétienne, qu'elle en soitmembre ou pas. Lundi 3 novembre à 19h30Cours 5 à la cureLundi 24 novembre à19h30Cours 6 à la cureAssemblée générale ordi-naire du 7 décembre 2014Ordre du jour provisoire:1) Appel2) Procès-verbal de l'assembléedu 4 mai 20143) Clocher - information et pré-sentation des deux offres Muffet Rüetschi - voter pour l'une oul'autre4) Budget et exercice 2014 -fixer la quotité d'impôt parois-sial + votation5) réélection /élection- d'un vérificateur des comptes- d'une voire deux conseillère-s/conseiller-s de paroisse6) Information du conseil et ducuré7) Divers
CANTON DU TESSIN
Diacona Elisabetta TisiVia Bovisasca 70 – I-20157
MILANOe chiesa anglicana San
EdouardoVia Clemente Maraini 6900
Site internet: www.ccc-ti.ch
Sabato 1 novembre, ore 17.30a Lugano, S. Messa celebratadalla pastora MarliesDellagiacoma. A seguire, Porta e condividi!Faremo cena tutti insieme pres-so i locali di Casa Benson, afianco della chiesa.
Assemblée générale ordi-naire du 12 novembre2014Ordre du jour:1) Élection des scrutateurs2) Procès-verbal de l'assembléegénérale du 4 juin 20143) Finances3.1) Budget 20153.2) Plan financier 2014 - 20193.3) Fixation de la quotité d'im-pôt paroissial de l'église4.1) Information sur l'étude de larénovation de l'église4.2) Devis ultérieur pour la pour-suite du projet20154) Rénovation 5) Élections à laprésidence du Conseil deparoisse (proposition : PeterDerendinger, vice-président)6) diversL'assemblée sera suivie d'un apéro.
Célébration bilingueDimanche 16 novembre.
Saint-Imier
Eglise Saint-Paul,Rue des Roses 4 et 6
(à proximité du funiculaire)CP 207 – 2610 Saint-Imier+ diaspora du canton du Jura
CCP N° 23-2226-5Merci pour vos dons
CELEBRATIONS ETMANIFESTATIONS
Dimanche 2 novembre à10hMesse en notre église.Dimanche 7 décembre à10hMesse en notre église suivie del'assemblée générale à la cure.COURS « CATHOLIQUE-CHRETIEN ? PARLONS-EN ! » A SAINT-IMIERVoici la deuxième édition ducours « CATHOLIQUE-CHRE-TIEN? PARLONS-EN ! » Du faitde l'arrivée de certaines nouvel-les personnes dans la paroisse,
20 NEUCHÂTEL ET VAUD
CANTON DE NEUCHATEL
Jean Lanoy, curéTél. 032 968 44 13
Natel: 079 344 44 13Le secrétariat est ouvert le lundi,
mercredi et vendredi matinChapelle 5,
2300 La Chaux-de-FondsTél. 032 968 44 13
E-mail: [email protected]
CCP N° 23 – 195 – 9
Merci de tout cœur pour vos dons
LIEU DE PRIERE A L'HOPITAL DEPOURTALESParce que malheureusementnous sommes parfois touchéspar une hospitalisation person-nelle ou par celle d'un proche,nous tenons à vous rappeler quedepuis 2006, une chapelle ditemulticonfessionnelle est situéeau 6ème étage de l'hôpitalPourtalès de Neuchâtel. Ce lieude prière et de méditation,auquel le groupe cantonal dedialogue interreligieux a partici-pé lors de sa réalisation, estouvert tous les jours auxpatients, visiteurs et personnelshospitaliers. Vous trouverezdans ce lieu, décoré des symbo-les des différentes religions, unespace propice à la prière. Deplus, n'hésitez pas à contacter lecuré si lors de votre séjour à l'hô-pital vous souhaitez sa visite.
032 968 44 13
CANTON DE VAUDParoisse de Lausanne et dias-
pora vaudoise, fribourgeoise etvalaisanne.
Adèle Kelham, curéTél. 021 312 65 63
Natel : 076 566 19 [email protected]
Rolf Reimann CuréTél. 032 322 64 [email protected]
Eveline Eichele Vice-présidente
CCP 10-4285-8Merci de tout cœur
pour vos dons
LausanneEglise Ste-Marie-du-ServanChemin Eugène-Grasset 12
(quartier sous-gare)
ANNONCELe souper-loto est annuléen raison de la surchargedes bénévoles membresdu conseil de paroisse.
La Chaux-de-FondsEglise Saint-Pierre
Rue de la Chapelle 7
Dimanche 2 novembre,10h00Messe des mortsLors de cette messe commémora-tive, nous prions à la mémoire detous les défunts qui nous ont quit-tés en particulier depuis uneannée. A l’issue de l’office, unapéritif sera servi à la salle St-Pierre.Mercredi 5 novembre,14h30Éveil à la foi
Dimanche 16 novembre,18h00Célébration œcuméniquePrière de Taizé
NeuchâtelEglise Saint Jean-Baptiste,
Rue Emer-de-Vattel
Dimanche 9 novembre,16h00, à la chapelle del'Hôpital de Pourtalès (6e étage)Témoignage interreligieux surle thème de la prière dans lesreligions.Dimanche 9 novembre,18h00Messe
Dimanche 23 novembre,18h00Messe
Mercredi 26 novembre,14h30Éveil à la foi
Dimanche 30 novembre,18h00Messe avec l’évêque émériteHans Gerny
Dimanche 7 décembre,17h00Célébration de la Saint-Nicolas, avec agape – buffetcanadien à la salle de paroisseSt-Jean-Baptiste. Merci d’appor-ter vos spécialités !
Théâtre LA PHILANTROUPEPrésente une comédie de
Véronique Lassus
LA COUTURIERE
Représentations à la salleSt-Pierre :
Di 16 et 23 novembre à17h00
Sa 15 et 29 novembre à
20h15
Di 14 décembre à 17h00
Entrée libre - Chapeau
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CALENDRIERLITURGIQUENovembre 2014Sa 1 Toussaint (tous les saints)Di 2 21° dim. après Pentecôte Job 42,1-6 / 2 Th 2,13-17 / Jn 9,24-39Lu 3 DéfuntsMa 4Me 5 Zacharie et ElisabethJe 6Ve 7 Wilibrord d’Utrecht, évêque et
fondateur d’Eglise localeSa 8Di 9 Ant. dim. après Pentecôte Ap 21,9-14 / 2 Th 2,1-6 / Mt 24,1-14Lu 10 Martin de Tours, évêqueMa 11Me 12Je 13 Imier, ermite et fondateur d’Eglise
locale Ve 14Sa 15Di 16 Av.-dernier di. ap. Pent.Othmar, abbéHa 1,2-3 et 2, 1-4 / Rm 14,10-13 / Mt 18,15-22Lu 17 Ma 18Me 19 Elisabeth de Thuringe, confesseur de
la foiJe 20 Ve 21Sa 22 Cécile, vierge et martyreDi 23Dernier dim. ap. Pentecôte Coloban, abbé et fond. d’Eglise localeSg 5,15-19 / Eph 6,10-17 / Mt 25,1-13 Lu 24 Clément de Rome, évêque et martyr Ma 25 Catherine d’Alexandrie, vierge et
martyreMe 26 Conrad, évêqueJe 27Ve 28Sa 29Di 30 1er dimanche de l’Avent André, apôtreEs 63,19b-64,8 / 1 Co 6,3-9 / Mc 13,24-32
Les Chrétiens del’Antiquité tardive et
leurs identités multiples(Afrique du Nord, 200-
450 après J.C).
Eric Rebillard. Les Belles Lettres(2014). 25 € 235 pages
On a longtemps pensé que,dans l’Antiquité tardive, juifs,païens et chrétiens étaient desgroupes distincts, avec desidentités fortes en matière decroyance, de rites et de pra-tiques sociales. Or dans cetouvrage, l’auteur montre com-bien les chrétiens d’Afrique duNord, à cette époque, étaientouverts à la vie de la société quiétait la leur. Une approchedéconcertante de la vie ordinai-re de ces chrétiens des premierssiècles. Eric Robillard est professeurd’histoire romaine à CornellUniversity (Ithaca, État de NewYork). Il a notamment publié :les Frontières du profane dansl’Antiquité tardive avec ClaireSotinel (2010) et Religion etSépulture : l’Eglise, les vivants etles morts dans l’Antiquité tardi-ve (2003).
A la Radio en novembre...
A VUE D’ESPRIT14-18 : la grande guerre etla religionDu lundi 3 au vendredi 7novembre 16h30 - Espace 2
A VUE D’ESPRITFemmes et IslamDu lundi 17 au vendredi 21novembre 16h30 - Espace 2
HAUTES FRÉQUENCES
Le catholique polonais et lesjuifs Dimanche 16 novembre 19h - La Première
HAUTES FRÉQUENCES
Les gratte-ciel d’Allah Dimanche 30 novembre19h - La Première
A la TV en novembre...
DIEU SAIT QUOI
Au-delà de la cibleDimanche 9 novembre10h15 – RTS Un.Rediffusion vendredi 14 novem -bre 23h45 - RTS Deux.
DIEU SAIT QUOI
Enfants prêcheurs au BrésilDimanche 23 novembre10h10 – RTS Un.Rediffusion vendredi 31 octobre23h25 - RTS Deux.
FAUT PAS CRO IRE
Les dimanches à 12h05 - RTS Un.Rediffusion les dimanches à18h25 et vendredis vers 14h30 -RTS Deux.
BLOC-NOTES