année universitaire 2012-2013 plan de cours

Année universitaire 2012-2013

Plan de cours

PHI 1000 – Méthodologie de la pensée écrite

Session d’automne 2012

Place du cours dans le programme

• Cours préalables : Aucun • Cours concomitants : Aucun • Cours subséquent : TOUS

Saint-Bruno-de-Montarville, le 4 octobre 2012

Montréal, le 8 septembre 2003

3 crédits

Théorie : 30 heures

Pratique : 15 heures

Travail personnel : entre 90 et 135 heures

Session d’automne 2012 PHI 1000 – Méthodologie de la pensée écrite

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1. Professeur ��

Pierre-Rodolphe Forcier, Ph.D.

Au Canada :

• Bureau : W-5230 • Local de cours : À déterminer • Horaire : Le jeudi de 14h00 à 17h00 • �� Courrier électronique : [email protected] • ℡℡℡℡ Téléphone : (514) 987-3324 ext. 9357# • ��Disponibilité : Sur rendez-vous seulement

2. Descriptif/ Contenu / Objectifs

2.1 Descriptif Ce cours poursuit deux types d'objectifs, tous les deux reliés à l'art de penser avec rigueur: les premiers

concernent la lecture; les deuxièmes, l'écriture. Dans le premier cas, il s'agit de développer des aptitudes à

saisir l'organisation d'un texte, et ce, à trois niveaux: a) procédés d'exposition; b) sujets traités; c)


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argumentation. Quant aux objectifs du deuxième type, il s'agit d'abord d'apprendre les techniques propres

aux résumés, aux comptes rendus et aux autres formes relativement fixes d'écriture; puis d'apprendre, en

vue de la recherche, à problématiser un thème; à consulter des répertoires bibliographiques; concevoir une

stratégie de recherche et d'exposition; planifier la rédaction. Enfin, sur le plan pédagogique, on prévoira en

classe un certain nombre d'exercices d'application. De plus, ce cours fait faire des expériences d’écriture

dans le but de développer les aptitudes : 1) à exploiter les ressources documentaires, lorsqu’il y a lieu ; 2) à

reconnaître la diversité des traditions écrites ; 3) à différencier les exigences propres au résumé de lecture, à

l’analyse de texte, à la dissertation et au texte de recherche. Le cours permet d’expérimenter

méthodiquement, à l’aide d’outils appropriés, des opérations telles que : la problématisation d’un sujet, la

construction des plans (celui des thèmes, celui des procédés discursifs, celui des thèses) ; la segmentation

d’une démarche en procédés et la composition de procédés en une démarche ; la synthèse de la pensée d’un

auteur sur un point de doctrine ; la délimitation d’un corpus ; la compilation d’une bibliographie ; le recours

aux moyens para-textuels d’expression ; etc.

2.2 Contenu

Le contenu du cours n'est rien d'autre que ce qui est décrit ci-dessous aux rubriques « Objectifs » puisque

la totalité de l'intervention du professeur consiste à préparer les étudiants à réaliser les exercices et que les

seuls objectifs poursuivis sont ceux que poursuivent les exercices. Ce cours est méthodologique. On y

développe principalement des méthodes de rédaction. Le cours portera sur les formes standards de textes

dépendants et autonomes, dont principalement la dissertation, perçue comme un champ d’expérience de la

pensée, comme résolution du ou des problèmes au moyen d’une argumentation rigoureuse. Les principaux

axes de la méthode de la dissertation seront exposés (cerner le sujet, conceptualiser, questionner, etc.) de

même que les défauts majeurs qu’il faut éviter d’y retrouver (le défilé des doctrines, le hors-sujet, etc.). De

plus, pour s’initier à la problématisation, ce cours suit un itinéraire de recherche précis et méthodique. On y

trouvera non seulement les bases théoriques de la dissertation, mais aussi des exercices d’application dans

le but de se familiariser concrètement avec les règles et les méthodes. Le cours dégagera aussi la nature de

l’explication, explicitera l’approche permettant de mettre à jour la problématique ou le problème d’un texte.

Il s’agira à ce stade de clarifier le problème contenu dans un texte en pénétrant le thème et la thèse, puis

d’en dégager l’organisation conceptuelle et, enfin, de procéder à une étude réflexive sur les lignes

proposées.

2.3 Objectifs généraux À titre d'objectif principal, ce cours entend développer les aptitudes intellectuelles qui servent à saisir

l'organisation des idées dans le texte qu'on lit et à créer l'organisation des idées dans les textes qu'on écrit.

En termes de temps, on insistera davantage sur les habiletés de lecture, car on les considère comme un

moyen indispensable pour développer les habiletés correspondantes d'écriture. À titre d'objectif secondaire,

ce cours vise à développer quelques habiletés opérationnelles — elles se distinguent des habiletés

intellectuelles, car elles consistent seulement à connaître des procédures à suivre — concernant la

présentation des textes à formes relativement fixes (résumé, compte rendu, dissertation). Dans les cas où la

progression du groupe-cours prend du retard sur l'échéancier adopté en début de session, c'est évidemment

l'objectif secondaire, et non le principal, qui est susceptible d'être sacrifié. De plus, à titre d'objectif, ce

cours entend introduire la personne inscrite au cours dans le contexte de la création de l'organisation des

idées dans les textes qu'elle écrit et développer les aptitudes intellectuelles correspondantes. Ce cours


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apportera une méthode, des principes d’action, des règles de travail, destinés à guider le bon déroulement

des exercices de la pensée.

2.4 Objectifs spécifiques

Il y a d'abord les habiletés ou compétences intellectuelles suivantes:

a) Capacité de reconnaître et de distinguer les trois niveaux d'organisation d'un texte quand il s'agit

d'un texte exposant des idées et des arguments: le niveau pragmatico-rhétorique, le niveau

thématique et le niveau logique;

b) Capacité de déterminer, en contexte de lecture ou d'écriture, les coupures et articulations

rhétoriques, c'est-à-dire la variation et l'ordre des procédés d'exposition qui constituent

l'organisation pragmatico-rhétorique d'un texte;

c) Capacité de déterminer, en contexte de lecture ou d'écriture, les coupures et articulations

thématiques, c'est-à-dire la subdivision des thèmes et l'emboîtement des sous-thèmes, subdivision

et emboîtement qui constituent l'organisation thématique d'un texte;

d) Capacité de déterminer, en contexte de lecture ou d'écriture, les coupures et articulations

logiques, c'est-à-dire les relations qui lient certaines propositions en un raisonnement, celles qui

lient certains raisonnements en une argumentation (ou structure inférentielle) et celles, finalement,

qui lient les diverses autres propositions à l'argumentation. Cet ensemble de relations constitue

l'organisation logique d'un texte;

e) Capacité de déterminer une problématique en vue d'une recherche, le terme « problématique »

étant entendu au sens d' « organisation des problèmes à poser et à traiter au cours de la

recherche ».

Il y a ensuite quelques habiletés ou compétences opérationnelles telles que la capacité de distinguer, par la

technique et la forme, entre le résumé, le compte rendu et la dissertation. Le développement des habiletés

suivantes:

a) Capacité d’exploiter de manière optimale les ressources documentaires.

b) Capacité de déterminer et d’expérimenter, en contexte d’écriture, les étapes de la préparation

de la dissertation.

c) Capacité de déterminer et d’expérimenter, en contexte d’écriture, la variation et l'ordre des

règles et principes dirigeant la réalisation de la dissertation philosophique, sur la base des trois

niveaux d'organisation d'un texte exposant des idées et des arguments (niveaux rhétorique,

thématique et logique);

d) Capacité de déterminer et d’expérimenter, en contexte d’écriture, les étapes de la préparation


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du commentaire d'un texte;

e) Capacité de déterminer et d’expérimenter, en contexte d’écriture, la variation et l'ordre des

règles et principes dirigeant la réalisation du commentaire d’un texte sur la base des trois

niveaux d'organisation d'un texte exposant des idées et des arguments (niveaux rhétorique,

thématique et logique).

3. Méthodes d’enseignement

3.1 Stratégies d’enseignement

Du côté enseignement, il y a essentiellement deux types d'intervention de la part du professeur.

a) Les exposés magistraux faits dans le but de présenter les contextes d'énonciation et les

enjeux des problématiques éthiques; ces exposés magistraux ont principalement pour objet des

concepts ainsi que leur organisation en des réseaux plus ou moins complexes, selon le cas, et

ont principalement comme objectif de fournir à l'étudiant une contextualisation « théorique »

ainsi que des clefs en vue d'une lecture sérieuse et critique des textes et des situations

concrètes. En somme, ces exposés ont l'utilité certaine de présenter des outils et des grilles

d'analyse dont l'utilisateur disposera en terme de contenu cognitif applicable sur des objets bien

précis, à savoir, par exemple, des pratiques éthiques et responsables. De plus, les exposés

magistraux seront aussi le lieu pour accueillir toute interrogation ou toute préoccupation

d'ordre général de la part des étudiants, surtout celles concernant l'intégration de la

méthodologie à un cheminement universitaire spécifique comme peut l'être un certificat ou un

baccalauréat Il s'agit ici d'admettre la portée voire les limites et d'en spécifier davantage les

fondements et la justesse.

Également, le professeur considère la classe comme un lieu d’apprentissage où les membres

font partie d’un même groupe délibérant s’aidant mutuellement à atteindre des objectifs

préétablis. Dans cette perspective, le professeur établit la meilleure stratégie, des objectifs

réalistes, un calendrier d’exécution, une répartition des rôles et des critères d’évaluation

d’atteinte des objectifs pédagogiques de l’UQÀM. Il s’agit véritablement d’une responsabilité

socio-psychologique et éthique qui lie le professeur à ses étudiants et qui implique, entre

autres, un partage de rôle dans l’apprentissage, où chacun est responsable de 50 % de l’atteinte

des objectifs du cours. Finalement, en classe, les heures de cours seront consacrées aux

explications théoriques, aux discussions et aux travaux pratiques.

b) Les interventions critiques et polémiques. Il s’agit ici des actions verbales et perlocutionnaires du professeur qui interviendra dans une

situation, nommément un débat, en faisant l’examen et l’appréciation de l’authenticité des faits


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et de la valeur d’un discours. En somme, il s’agira pour le professeur d’analyser et de juger les

positions théoriques et les thèses qui les sous-tendent dans le cadre d’un vif débat.

c) les démonstrations qui montrent comment réaliser les exercices;

d) les corrigés présentés en classe (seulement pour certains exercices).

Du côté exercices, il s'agit toujours, pour la personne inscrite au cours, d'accomplir des tâches spécifiées

dans des questionnaires; en tenant compte des modalités mentionnées ci-après, on peut distinguer trois

sortes d'exercices:

a) les exercices qui sont faits individuellement à la maison et auxquels le professeur assigne une

note;

b) les exercices qui sont faits individuellement à la maison et auxquels le professeur n'assigne pas

de note; ces exercices — on les appellera parfois des « pratiques » — ont seulement pour but de

permettre à l'étudiant ou à l'étudiante de vérifier sa compréhension et sa performance à l'égard de

tâches dont le niveau de difficulté est égal ou inférieur à celui des exercices notés (c'est-à-dire

ceux mentionnés en a) ci-dessus);

c) les exercices faits en classe, individuellement ou en petits groupes, et non notés.

3.2 Moyens d’enseignement

Divers moyens d’enseignement seront utilisés dans ce cours, notamment :

• Recours aux notes et aux dossiers préparés par le professeur.

• Recours à des livres et documents à la bibliothèque ou sur Internet.

• Exposés magistraux.

• Projection d’images et de textes au moyen d’un rétroprojecteur.

• Projection d’images et de textes au moyen du projecteur numérique.

• Discussion.

• Recours aux questions d’analyse et de synthèse.

3.3 Thèmes et contenus

PREMIÈRE PARTIE : Les commodités de l’analyste : la notation arbitraire des textes et la recherche bibliographique conventionnée

1. Le volet théorique des conventions de notation


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1.1 L'aspect linéaire et non linéaire du texte

1.2 Le triangle organisationnel élémentaire

1.2.1 Les notions fondamentales

1.2.1.1 La notion de coupure

1.2.1.2 La notion d'intervalle

1.2.1.3 La notion de niveau d'articulation

1.2.1.4 La notion d'emboîtement

1.2.2 Les dimensions organisationnelles élémentaires

1.2.2.1 La dimension hiérarchique

1.2.2.2 La dimension associative

1.2.3 Les relations organisationnelles élémentaires

1.2.3.1 La relation de subordination

1.2.3.2 La relation de coordination

2. Le volet technique des conventions de notation

2.1 Le système de notation numérique

2.1.1 Les symboles particuliers

2.1.1.1 Le symbole " - "

2.1.1.2 Le symbole " f "

2.1.1.3 Le symbole " m "

2.1.1.4 Le symbole " / "

2.1.1.5 Le symbole " [] "

2.1.1.6 Le symbole " () "

2.1.2 Les unités matérielles de texte notées UMT

2.1.2.1 Les UMT quant à la portée de x

2.1.2.2 Les UMT quant à l'énonciation de x 2.1.3 Les conventions du décompte des paragraphes

2.2 Le système de notation numérique à plusieurs décimales

2.3 Les représentations des analyses

2.3.1 La représentation tabulaire

2.3.2 La représentation arborescente

2. La recherche bibliographique

DEUXIÈME PARTIE :

Les véhicules de la pensée

1. Le volet théorique de l'organisation rhétorique

1.1 Les procédés d'exposition dans une situation de communication

ou dans une interaction communicationnelle

1.1.1 La nature et la fonction de la rhétorique

1.1.2 La reconnaissance des procédés

1.1.2.1 Les procédés dominant et les procédés dominés

1.1.2.2 La subdivision rhétorique du texte

1.1.3 La typologie des procédés d'exposition

1.2 Les langages


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1.2.1 Le langage objet

1.2.2 Le métalangage

1.2.2.1 Les définitions du métalangage

1.2.2.1.1 Le métalangage au sens large

1.2.2.1.2 Le métalangage au sens strict

1.2.2.2 Les types de métalangage

1.2.2.2.1 Le métalangage orienté langue

(noté M-Langue)

1.2.2.2.2 Le métalangage orienté texte

(noté M-Texte)

1.2.2.2.3 Le métalangage orienté langue et texte

(noté M-Lantex)

1.2.2.2.4 Le métalangage réflexif

TROISIÈME PARTIE : Les objets de la pensée

1. Le volet théorique de l'organisation thématique

1.1 Les niveaux de complexité

1.1.1 Le concept

1.1.2 La jugement

1.1.3 Le raisonnement

1.2 Le concept et son objet

1.2.1 L'intension du concept

1.2.2 L'extension du concept

1.3 La subdivision conceptuelle

1.3.1 Les principes de subdivision

1.3.2 L'homogénéité conceptuelle

1.3.3 Les relations d'emboîtement

1.3.3.1 La relation d'appartenance

1.3.3.2 La relation d'inclusion

1.3.3.3 La relation méréologique

2. Le volet pratique de l'organisation thématique

QUATRIÈME PARTIE : La raison risquée

1. Considérations adventices

2. L'organisation logique

2.1 Le volet théorique de l'organisation logique

2.1.1 Le texte comme une organisation de propositions

2.2.2 Les définitions de base

2.2.2.1 Le raisonnement


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2.2.2.2 Les prémisses

2.2.2.3 La conclusion

2.2.2.4 Le postulat

2.2.2.5 L'argument

2.2.2.6 L'inférence

2.2.3 La reconnaissance des raisonnements isolés dans les textes

2.2.3.1 Les marqueurs explicites de prémisses

2.2.3.2 Les marqueurs explicites de conclusions

2.2.3.3 L'établissement des listes et construction des raisonnements

2.2.3.4 La représentation arborescente des raisonnements

2.2 Le volet pratique de l'organisation logique

3. Le volet théorique du plan logique

3.1 La rhétorique en contexte de l'analyse logique

3.1.1 Les liens rhétoriques entre les thèses

3.1.2 L'élagage des textes

3.1.3 L'établissement de la liste d'exclusion

3.1.3.1 Les définitions

3.1.3.2 Les explicitations

3.1.3.3 Les exemples

3.1.3.4 Les transitions

3.1.3.5 Les commentaires

3.2 La représentation tabulaire du plan logique

3.2.1 Les conventions de présentation

3.2.2 L'emboîtement et la succession des thèses

3.2.3 L'énonciation et la portée de la thèse

3.3 La représentation arborescente du plan logique

4. La théorie des raisonnements fallacieux

4.1 Le clivage entre la croyance et la connaissance

4.2 La distinction entre l'action de convaincre et l'action de justifier

4.3 La distinction entre le sophisme et le paralogisme

4.4 Les formes standards des sophismes

4.4.1 La forme du subjectivisme

4.4.2 La forme de la demande de privilège

4.4.3 La forme de l'appel au groupe

4.4.4 La forme de l'appel à la majorité

4.4.5 La forme de l'appel à l'autorité

4.4.6 La forme de la condamnation à l'origine

4.4.7 La forme de l'argument ad hominem

4.4.8 La forme du procès d'intention

4.4.9 La forme de l'appel à la tradition

4.4.10 La forme de l'appel à la nouveauté

4.4.11 La forme de l'appel au préjugé

4.4.12 La forme de l'appel aux sentiments

4.5 Les types de paralogisme

4.5.1 L'équivoque


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4.5.2 L'amphibologie

4.5.3 La confusion du sens composé et du sens divisé

4.5.4 L'erreur d'accent

4.5.5 L'erreur due à la forme d'expression

4.5.6 La question complexe

4.5.7 L'association injustifiée

4.5.8 La fausse opposition

4.5.9 L'énumération incomplète

4.5.10 La généralisation hâtive

4.5.11 La définition tautologique

4.5.12 La définition trop générale

CINQUIÈME PARTIE : Penser et construire

1. La problématisation d'un sujet de recherche

1.1 La problématique de la construction de l'objet

1.2 Les objets de la recherche

1.2.1 Le clivage entre l'objet posé et l'objet cherché

de la recherche

1.2.2 Le clivage entre l'objet interrogé et non

interrogé de la recherche

1.3 La notion de problème en contexte de recherche

1.3.1 Détermination du problème principal

1.3.2 Détermination des sous-problèmes

1.3.2.1 Les problèmes réflexifs ou les méta-

problèmes

1.3.2.2 Les problèmes méthodologiques

1.3.2.3 Les problèmes dérivés thématiquement

1.3.2.4 Les problèmes dérivés de la subdivision

conceptuelle

1.4 La mise en ordre des problèmes

1.5 La recherche bibliographique

1.6 L'élaboration des plans

3.4 Modalités de participation des étudiants

L’autonomie, l’initiative et la rigueur des étudiants sont des éléments essentiels, qui articulent et

structurent l’ensemble complexe que constitue la formation universitaire. Ainsi, les étudiants

devront faire les efforts nécessaires pour appréhender la matière enseignée durant les cours, faire

les lectures requises ou suggérées et exécuter les travaux exigés par le professeur. C’est une des

composantes de la réussite académique. En effet, toute activité éducative demande de suivre les

cours de façon assidue, d’exécuter les travaux exigés et de participer aux activités pédagogiques


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proposées durant les cours et les travaux pratiques. De plus, le travail personnel est primordial afin

de bien intégrer les théories, les notions et les concepts enseignés. La participation durant les cours

et les travaux en atelier sont essentiels à l’apprentissage durant ce cours. Tout individu, d’ailleurs,

participe activement au développement de sa communauté. Par conséquent, les étudiants, qu’ils

soient en travail social, en histoire, en administration, en communication ou dans n’importe quelle

autre discipline des sciences de la nature ou des sciences humaines, en apportant leur participation

durant ce cours, démontreront à quel point ils intègrent les comportements rationnels dans leur

apprentissage.

Somme toute, la réussite de ce cours dépend en grande partie de facteurs sur lesquels l’étudiant a un

contrôle. Ainsi, l’effort, la motivation, l’attention et la participation en classe, l’assiduité et la

ponctualité de même qu’une solide éthique et de la méthode dans le travail doivent être privilégiés

en tout temps. Conséquemment, l’étudiant est invité à suivre les règles suivantes :

1. Prévoir 2 à 3 heures d’étude par heure de cours.

2. LIRE les textes proposés correspondant à la matière qui sera vue au cours. Les lectures sont

indiquées aux tableaux de la section 5.

3. Privilégier la compréhension de ce qu’il fait.

4. Consulter son professeur et utiliser les autres ressources pédagogiques offertes par l’Université.

5. Ne pas manquer de cours et arriver à l’heure.

6. Participer aux discussions et ne pas hésiter à poser des questions en classe.

7. Se maintenir à jour dans la matière par un travail constant et régulier.

8. Respecter les autres membres du groupe.

Il est important pour les étudiants de noter que les travaux et exercices exigés suivent de près la

matière enseignée en classe et visent à mettre en application les notions et concepts enseignés. Il est

de la responsabilité de l’étudiant de respecter les échéanciers établis par le professeur.

3.5 Qualité du français L'entente d'évaluation comporte des dispositions pour promouvoir la qualité du français écrit. La

qualité du français sera contrôlée tout au long des cours des travaux. Une pénalité pouvant atteindre

10 % de la note sera appliquée pour sanctionner la mauvaise qualité du français dans les travaux.

3.6 Présence aux cours

La présence aux cours est de rigueur. Il est en effet démontré que la présence aux cours et la

participation aux activités qui s’y déroulent sont des facteurs de réussite académique. Le responsable

du cours ne s'occupe cependant pas de savoir qui est présent aux cours et qui s'absente. Chose

certaine, les absences ont en général un effet désastreux sur les notes, car tous les exercices

comportent des aspects techniques qui ne peuvent être bien connus que de ceux qui assistent aux

cours.


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Remarque sur les retards :

L'étudiant qui arrive en retard dans un cours dérange le professeur et perturbe l'apprentissage des

autres étudiants. L'étudiant qui arrive en retard peut se voir refuser l'accès au cours jusqu’à la pause

par le professeur.

3.7 Plagiat et fraude

L'université veut promouvoir des valeurs d'honnêteté et d'éthique professionnelle chez tous ses

étudiants. C'est pourquoi toute tricherie entraîne des sanctions sévères. Le Régime des études de

premier cycle stipule à l’article 12 que tout plagiat, copiage ou fraude, toute tentative de commettre

ces actes ou toute participation à ces actes constatés dans une classe, une salle d’examens, à

l’occasion de la correction ou autrement entraînent l’une ou plusieurs des sanctions

suivantes :annulation de l’examen ou du travail et attribution de la note zéro pour l’examen ou le

travail; échec du cours ou du travail et attribution de la note zéro pour l’ensemble du cours;

suspension de l’Université pour une ou plusieurs sessions; exclusion de l’Université. Sont

considérés comme des actes de plagiat et de fraude :la copie de travaux d'autres étudiants, la

photocopie d'ouvrages ou d'extraits d'ouvrages sans l'autorisation écrite de l'éditeur; l'insertion

d'extraits d'ouvrages dans un travail de recherche sans mention de la source, etc.

3.8 Exigences particulières pour le cours

1. Les travaux notés feront appel à l’utilisation de l’ordinateur.

2. Tous les travaux remis au professeur doivent être rédigés à l’ordinateur en respectant la

politique concernant les normes de présentation des travaux des étudiants.

4. Modalités d’évaluation des apprentissages

4.1 Modalités et critères d’évaluation

L’évaluation durant ce cours se fera de façon continue. Il y aura sept travaux comptant pour 100

% de la note globale.

Le tableau de la section 4.3 résume les différentes évaluations qui seront effectuées en précisant la

date, la pondération et le contenu de chacune des évaluations.

4.2 Description des travaux requis des étudiants


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L’évaluation des étudiants portera exclusivement sur des compétences et performances

intellectuelles. Ces compétences et performances (notées « CPs ») sont duales, soit, CPs cognitives,

CPs adaptatives.

Pour le cas des CPs cognitives :

Six (6) travaux comptant pour 80 % du pourcentage total du cours, à raison de 10, 15 ou 20 % selon

le cas par travail, et portant sur la matière du cours.

Pour le cas des CPs adaptatives :

Durant ce cours, les étudiants auront à réaliser un travail de problématisation portant sur un

problème de leur choix ainsi qu’un remaniement ponctuel et évolutif d’une dissertation ou d’un

commentaire de leur choix.

La description détaillée des exercices est donnée sur des polycopiés qui contiennent des notes

explicatives et servent parfois de formulaires-questionnaires.

Remarque concernant la notation :

Les notes assignées respectivement aux différents mandats sont données en pourcentage et

additionnées pour obtenir la note finale; la conversion du pourcentage final en note littérale se fera

selon la table de conversion suivante:

A+ 4.3 90% à 100%

A 4.0 85% à 90%

A- 3.7 80% à 85%

B+ 3.3 77% à 80%

B 3.0 73% à 77%

B- 2.7 70% à 73%

C+ 2.3 65% à 70%

C 2.0 60% à 65%

C- 1.7 57% à 60%

D+ 1.3 54% à 57%

D 1.0 50% à 54%

E 0.0 0% à 50%

Remarque concernant le travail de groupe :

Le travail en équipe est encouragé tant et aussi longtemps qu'il ne concerne pas la rédaction des

travaux qui reçoivent une note; ces derniers doivent être faits individuellement par chacun; le non-

respect de cette règle sera considéré comme du plagiat. A cet effet, le professeur se réserve le droit

d'avoir recours aux sanctions prescrites par l'article 12 du règlement des études de premier cycle.


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Remarque concernant la ponctualité de la remise des travaux :

L'entente d'évaluation comporte des dispositions pour promouvoir le respect de l'échéancier. Seuls

les retards justifiés par un billet de médecin peuvent, dans certaines conditions, être admis sans

pénalité. La bonne marche de l'ensemble de la pédagogie dépend du respect de l'échéancier. Tous les

mandats devront être remis à la date indiquée dans l'échéancier des activités. Si, pour un ou

plusieurs exercices, cette clause n'était pas respectée, l'exercice ou les exercices en question feront

l'objet d'une pénalité de 10% du total des points par jour pour une période maximale de dix jours.

Après ces dix jours, l'exercice ou les exercices en question seront évidemment non recevables et

seront notés "0" dans le calcul de la note finale.

4.3 Tableau synthèse des évaluations prévues

Le tableau suivant résume les différentes évaluations qui seront effectuées en précisant la date, la

pondération et le contenu de chaque évaluation.

Explication des symboles utilisés ci-dessous et /ou à la section 5

a) Le signe « L » indique que des lectures sont demandées à l'étudiant; les chiffres qui suivent le

« L » réfèrent aux fascicules qui seront distribués en classe tout au long de la session et qui

contiennent toute la matière théorique du cours;

b) Le signe « P » indique la possibilité de faire chez soi une « pratique » reliée au mandat dont le

nom suit la lettre « P »: la pratique du mandat ainsi accompli par l'étudiant ou l'étudiante n'est ni

recueillie ni évaluée par le professeur; le professeur donnera un corrigé en classe à la rencontre

subséquente;

c) Le signe « M » accompagné d'un indice souscrit indique un mandat de travail; à la date marquée

par ce signe, le professeur recueille et évalué par une note qui contribue à la note finale;

Date Forme

d’évaluation

Contenu ou éléments de

compétence visés Pondération

Note obtenue

11 octobre 2012

Travail pratique

M1

La notation arbitraire des textes et recherches

conventionnées des sources

bibliographiques

10 %


15

Date Forme

d’évaluation



Note obtenue

25 octobre 2012

Travail pratique

M2

L'organisation

rhétorique des textes :

les procédés

d'exposition et les

articulations

pragmatiques et

rhétoriques dans la

lecture et l’écriture

15 %

8 novembre 2012

Travail pratique

M3

L’organisation thématique des textes :

première partie

La subdivision des thèmes et oppositions

conceptuelles

10 %

15 novembre 2012

Travail pratique

M4

L’organisation thématique des textes :

deuxième partie

L’extraction et la rédaction des plans

thématiques

15 %

29 novembre 2012

Travail pratique

M5

L’organisation logique des textes :

première partie

La reconnaissance des raisonnements isolée

dans un texte

15 %


16

Date Forme

d’évaluation



Note obtenue

13 décembre 2012

Travail pratique

M6

L’organisation logique des textes :

deuxième partie

L’extraction et la rédaction du plan logique d’un texte

20 %

20 décembre 2012

Travail pratique

M7

La problématisation d’un sujet de recherche

15 %

TOTAL 100 %


17

5. Programme détaillé du cours par séance

Travail demandé Séance Date

Contenu et activités

Lectures Travaux

Évaluation

Séance 1

4 oct. 2012

• Présentation du plan de cours.

• Les habiletés à développer dans ce cours; le sens de la démarche que nous suivrons; les trois niveaux d'organisation des textes (exemples); la définition des textes à visée objective; la proposition d'évaluation.

Thème 1 : Les commodités de l’analyste : la notation arbitraire des textes et la recherche bibliographique conventionnée

Les conventions de notation; la coupure, l'articulation; l'intervalle; le triangle organisationnel élémentaire; la dimension hiérarchique et la dimension associative; la relation de subordination et la relation de coordination; niveaux d'articulation; la forme tabulaire et la forme arborescente.

Séance 2

11 oct. 2012

Thème 2 : Les véhicules de la pensée (début) Les procédés d'exposition; les trois formes de métalangage; La différence entre le discours principal et le discours secondaire.

M1 10%

Séance 3

18 oct.

Thème 2 : Les véhicules de la pensée (suite et fin)

Correction de la pratique P(M2);

P(M2)


18



Lectures Travaux

Évaluation

2012 extension de la notion de procédé: « les approches », les stratégies intellectuelles; le plan rhétorique.

Séance 4

25 oct. 2012

Thème 3 : (début) Les objets de la pensée

Les oppositions conceptuelles: les principes de subdivision; l'homogénéité conceptuelle; les relations d'emboîtement, la relation d'appartenance, la relation d'inclusion et la relation méréologique; intension et extension d'un concept.

M2 15%

Séance 5

1 nov. 2012

Thème 3 : (suite) Les objets de la pensée

Correction de la pratique P(M3); lieu et portée d'un thème; subdivisions et emboîtements de thèmes; les techniques standard de subdivision de thèmes en contexte de recherche.

P(M3)

Séance 6

8 nov. 2012

Thème 3 : (suite et fin) Les objets de la pensée

Atelier sur l'extraction du plan thématique.

M3

10%

Séance 7

15 nov. 2012

Thème 4 : (début) La raison risquée

Prémisses, conclusion, inférence; repérage et reconstitution de raisonnements. Argument et argumentation; structure inférentielle d'un texte; atelier sur la reconnaissance des raisonnements isolés à l'intérieur d'un texte.

M4

15%


19



Lectures Travaux

Évaluation

Séance 8

22 nov. 2012

Thème 4 : (suite) La raison risquée

Corrigé de la pratique P(M5). Les liens pragmatico-rhétoriques entre les thèses: transmission d'information, position de postulats et de définitions, explicitation, illustration par des exemples, commentaires, etc.

P(M5)

Séance 9

29 nov. 2012


Corrigé du mandat M5; le plan logique, au sens étroit et au sens large; les représentations tabulaire et arborescente du plan logique.

M5

15%

Séance 10

6 déc 2012


L’Introduction aux raisonnements fallacieux; la différence entre justifier et convaincre.

Les sophismes et les paralogismes

Séance 11

13 déc. 2012

Thème 5 : (début)

Penser et construire Ce que signifie « être en état de recherche »; problématisation d'un sujet de recherche; la logique élémentaire des problèmes; la notion de problème moteur principal et ses sous-problèmes; la notion de problématique.

M6

20%


20



Lectures Travaux

Évaluation

Séance 12

20 déc. 2012

Thème 5 : (Suite et fin)

Penser et construire

Étapes de la préparation d'un travail de recherche; le plan de rédaction; la dissertation; le résumé; le compte rendu; la critique.

M7 15%

6. Bibliographie sommaire

6.1 Matériel obligatoire

Il y a un recueil de textes obligatoire pour ce cours. Il est disponible à la COOP UQÀM.

6.2 Bibliographie surérogatoire Fontanier, P., Les figures du discours, Paris, Éditions Flammarion, Coll. « Champs »,1977, 505 p.

Gauthier, B. (dir. publ.), Recherche sociale: de la problématique à la collecte de données, Sillery,

Presses de l'Université du Québec, 1984, 535 p.

Goulet, L., et G. Lépine, Cahier de méthodologie, Montréal, 1988, 231 p.

Gourinat, M., Guide de la dissertation et du commentaire composé en philosophie, Paris, Éditions

Hachette, coll. « Université », 1976, 207 p.

Guitton, J., Le travail intellectuel, Paris, Éditions Aubier, 1951, 189 p.

Hayakawa, S.I., Language in Thought and Action, London, George Allen & Unwin Ltd., 1965, 350

p.

Lacharité, N., Introduction à la méthodologie de la pensée écrite, Sillery, Les Presses de l'Université

du Québec, 1989, 235 p.

Létourneau, J., Le coffre à outils du chercheur débutant: Guide d'initiation au travail intellectuel,

Don Mills (Ont.), Oxford University Press Canada, 1989, 227 p.


21

Pena Ruiz, H., Philosophie- La dissertation, Paris, Bordas. p.

Perelman, C., Traité d’argumentation, la nouvelle rhétorique, Bruxelles, Éditions de l’Université de

Bruxelles, 1988, 734 p.

Perelman, C., L’empire rhétorique: rhétorique et argumentation, Paris, Éditions Vrin,

coll. « Bibliothèque des textes philosophiques », 1997, 194 p.

Raffin, F., La dissertation philosophique, la dialectique à l’oeuvre, Paris, Éditions Hachette, 1994.

Raffin, F., La Lecture philosophique, Paris, Éditions Hachette, 1995.

Raffin, F., Introduction à la philosophie, Paris, Éditions Armand-Colin, 1998.

Reboul, O., La rhétorique, Paris, Presses Universitaires de France,1984, 125 p.

Riboulet, L., Conseils sur le travail intellectuel, Lyon, Librairie catholique Emmanuel Vitte, 1928,

278 p.

Russ, J., La dissertation et le commentaire de texte philosophiques, Paris, Éditions Armand-Colin,

1998, 169 p.

Russ, J., Les méthodes en philosophie, Paris, Éditions Armand-Colin, 1992, 192 p.

Russell, B., Problèmes de philosophie, Paris, Éditions Payot, 1975, 189 p.

Sève, B. et B. Manin, Exercices philosophiques, Paris, Éditions Hachette, coll. « Université », 1979,

253 p.

Simard, J.P., Guide du savoir-écrire, Montréal, Les Éditions de l'Homme, 1991.

Tremblay, R., Savoir-faire. Précis de méthodologie pratique pour le collège et l'université,

Montréal, Toronto et New-York, McGraw-Hill, 1989, 226


22


23

Octobre 2012

Nom :___________________________________________________________

MÉTHODOLOGIE DE LA PENSÉE ÉCRITE

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

Q1: Combien de cours de niveau universitaire avez-vous complétés jusqu'à présent?

Q2: Avez-vous déjà suivi un cours de méthodologie ou lu quelque ouvrage à ce sujet?

Q3: En quoi consiste pour vous, en première approximation, la méthodologie de la pensée écrite?

Q4: Quelle différence faites-vous entre la méthodologie et la méthode?

Q5: Quelles sont vos attentes quant à un cours de méthodologie de la pensée écrite?


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Q6: Selon vous, qu'est-ce qu'un discours théorique?

Q7: Identifiez la ou les catégories que vous jugez la ou les plus représentatives de vos difficultés quant à

votre rapport à l'écriture

orthographe

syntaxe

sémantique

organisation des idées

exposition des idées

argumentation

Q8: Quels sont les auteurs académiques qui suscitent chez vous un intérêt certain?

Q9: Quelles sont les problématiques dans votre secteur d'activités académique qui vous intéressent

particulièrement?

année universitaire 2012-2013 plan de cours

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