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ACTUALITES...ACTUALITES...ACTUALITES...ACTUALITES... Analyse de la presse n°600 du 25 mai au 1er juin 2017 Tous droits réservés Fédération Nationale des Travaux Publics Analyse de la presse L’ESSENTIEL DE L’ACTUALITÉ par la Direction de la communication Contrairement à ce que peut faire croire notre carte de France, il y a moins de distance entre Paris et Nice qu’entre Verdun et Bar-le-Duc, deux villes pourtant situées dans le même dépar- tement. Aujourd’hui, la proximité n’est pas simplement liée au nombre de kilomètres qui séparent deux points géographiques, mais aux moyens qui permettent de se déplacer entre ces deux points et de relier deux territoires. L’intitulé du ministère de la Cohésion des territoires est un marqueur fort du sens donné à l’action gouvernementale : il ne s’agit pas d’un ministère du logement ou des infrastructures, comme si le ministre n’était que le chef d’un ensemble d’administrations centrales. C’est un authentique « ministère de mission », porteur d’un objectif d’intérêt général bien identifié : renforcer la cohésion de nos territoires et la cohérence de l’espace français. L’enjeu politique est de taille : le démographe Hervé Le Bras avait analysé le vote frontiste « bien plus comme un vote de malaise dans la moder- nité économique, sociale et territoriale que comme un vote de colère ». Nous, entreprises de Travaux Publics, savons combien le maintien et la modernisation du réseau routier, la remise en état du réseau ferroviaire, l’investissement dans les réseaux de distribution d’énergie, la réduction des fuites d’eau des canali- sations d’eau, la couverture du territoire national par le très haut débit, ont un impact majeur sur le quotidien des Français. Ces réseaux d’infrastructures sont comme des vaisseaux sanguins indispensables à l’irrigation et au développement de nos terri- toires. Conscients de ces enjeux, nous organisons des débats participatifs aux quatre coins de la France pour prendre le pouls de la société et en mesurer les besoins et les attentes. Nous faisons appel aux entrepreneurs locaux, au tissu associatif, aux conseils de quartier et aux élus. Le sentiment de déclassement est notamment le résultat d’une inégalité d’accès aux services publics, bien souvent en lien avec des carences d’infrastruc- tures. Nous avons déjà rencontré des centaines de citoyens à Angers, Caen, Besançon, Verdun, Agen ou Saint-Etienne. Ce que l’on entend partout, c’est que les Français ont besoin de sens et de projection vers l’avenir, à l’image de cet homme d’origine espagnole, rencontré à Saint-Etienne, qui à son arri- vée en France avait participé à la construction d’autoroutes et d’aéroports. Aujourd’hui, il ne voit plus ce que l’on construit pour nos enfants. L’inquiétude face à l’avenir et le sentiment de dé- classement sont notamment le résultat d’une inégalité d’accès aux services publics, bien souvent, en lien avec des carences d’infrastructures. A Agen, un père de famille déplore qu’un ado- lescent ne puisse plus s’inscrire au lycée agricole de son choix car il n’a pas de moyens de transport pour s’y rendre. A Verdun, une sage-femme, face à la diminution du nombre de materni- tés, s’émeut de l’état de la route « pour aller accoucher, même loin, mais en toute sécurité ». Les infrastructures permettent l’accès physique à l’école ou aux services publics ; elles accom- pagnent aussi les mutations dans la relation entre l’administra- tion et l’usager à travers la dématérialisation ou les services en ligne. Mais, comme l’explique une habitante d’un village près d’Agen : « Quand on n’a même pas la 2G chez soi, on doit se rendre au McDonald’s à vingt minutes en voiture pour avoir accès à Internet. » Même chose à Verdun, où des adolescentes déplorent que les portables ne passent pas dans les environs. Dans son programme, Emmanuel Macron prévoit un plan d’investissement intégrant les enjeux de la cohésion territo- riale. Reste à créer les instruments de la gouvernance et du pilotage. Nous proposons que, au sein d’un Conseil d’orienta- tion, expertise privée et publique, élus, opérateurs et usagers des infrastructures travaillent ensemble pour définir et mettre en oeuvre une politique ambitieuse au service de la cohésion des territoires. Les Echos 31/05/2017 > L’ ACTU DE LA SEMAINE Tribune de Bruno Cavagné : « Investissons pour améliorer le quotidien de nos concitoyens » NUMÉRO 600 du 25 mai au 1er juin 2017 1 > NOMINATIONS RATP Marie-Anne Bacot a été nommée PDG par intérim de la RATP. Marie-Anne Bacot était déjà administratrice de la RATP depuis 2014 en qualité de représentante de l’État (membre du Conseil général de l’environnement et du développement durable). Elle est dipômée d’HEC (1974), de l’ENA (1986) et de l’Institut Français des administrateurs (2016). A.F.P. 30/05/2017

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Analyse de la presseL’ESSENTIEL DE L’ACTUALITÉ

par la Direction de la communication

Contrairement à ce que peut faire croire notre carte de France, il y a moins de distance entre Paris et Nice qu’entre Verdun et Bar-le-Duc, deux villes pourtant situées dans le même dépar-tement. Aujourd’hui, la proximité n’est pas simplement liée au nombre de kilomètres qui séparent deux points géographiques, mais aux moyens qui permettent de se déplacer entre ces deux points et de relier deux territoires. L’intitulé du ministère de la Cohésion des territoires est un marqueur fort du sens donné à l’action gouvernementale : il ne s’agit pas d’un ministère du logement ou des infrastructures, comme si le ministre n’était que le chef d’un ensemble d’administrations centrales. C’est un authentique « ministère de mission », porteur d’un objectif d’intérêt général bien identifié : renforcer la cohésion de nos territoires et la cohérence de l’espace français. L’enjeu politique est de taille : le démographe Hervé Le Bras avait analysé le vote frontiste « bien plus comme un vote de malaise dans la moder-nité économique, sociale et territoriale que comme un vote de colère ». Nous, entreprises de Travaux Publics, savons combien le maintien et la modernisation du réseau routier, la remise en état du réseau ferroviaire, l’investissement dans les réseaux de distribution d’énergie, la réduction des fuites d’eau des canali-sations d’eau, la couverture du territoire national par le très haut débit, ont un impact majeur sur le quotidien des Français. Ces réseaux d’infrastructures sont comme des vaisseaux sanguins indispensables à l’irrigation et au développement de nos terri-toires. Conscients de ces enjeux, nous organisons des débats participatifs aux quatre coins de la France pour prendre le pouls de la société et en mesurer les besoins et les attentes. Nous faisons appel aux entrepreneurs locaux, au tissu associatif, aux conseils de quartier et aux élus. Le sentiment de déclassement est notamment le résultat d’une inégalité d’accès aux services publics, bien souvent en lien avec des carences d’infrastruc-tures. Nous avons déjà rencontré des centaines de citoyens à

Angers, Caen, Besançon, Verdun, Agen ou Saint-Etienne. Ce que l’on entend partout, c’est que les Français ont besoin de sens et de projection vers l’avenir, à l’image de cet homme d’origine espagnole, rencontré à Saint-Etienne, qui à son arri-vée en France avait participé à la construction d’autoroutes et d’aéroports. Aujourd’hui, il ne voit plus ce que l’on construit pour nos enfants. L’inquiétude face à l’avenir et le sentiment de dé-classement sont notamment le résultat d’une inégalité d’accès aux services publics, bien souvent, en lien avec des carences d’infrastructures. A Agen, un père de famille déplore qu’un ado-lescent ne puisse plus s’inscrire au lycée agricole de son choix car il n’a pas de moyens de transport pour s’y rendre. A Verdun, une sage-femme, face à la diminution du nombre de materni-tés, s’émeut de l’état de la route « pour aller accoucher, même loin, mais en toute sécurité ». Les infrastructures permettent l’accès physique à l’école ou aux services publics ; elles accom-pagnent aussi les mutations dans la relation entre l’administra-tion et l’usager à travers la dématérialisation ou les services en ligne. Mais, comme l’explique une habitante d’un village près d’Agen : « Quand on n’a même pas la 2G chez soi, on doit se rendre au McDonald’s à vingt minutes en voiture pour avoir accès à Internet. » Même chose à Verdun, où des adolescentes déplorent que les portables ne passent pas dans les environs. Dans son programme, Emmanuel Macron prévoit un plan d’investissement intégrant les enjeux de la cohésion territo-riale. Reste à créer les instruments de la gouvernance et du pilotage. Nous proposons que, au sein d’un Conseil d’orienta-tion, expertise privée et publique, élus, opérateurs et usagers des infrastructures travaillent ensemble pour définir et mettre en oeuvre une politique ambitieuse au service de la cohésion des territoires.

Les Echos 31/05/2017

> L’ACTU DE LA SEMAINETribune de Bruno Cavagné : « Investissons pour améliorer le quotidien de nos concitoyens »

NUMÉRO 600 du 25 mai au 1er juin 2017

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> NOMINATIONS

RATP

Marie-Anne Bacot a été nommée PDG par intérim de la RATP. Marie-Anne Bacot était déjà administratrice de la RATP depuis 2014 en qualité de représentante de l’État (membre du Conseil général de l’environnement et du développement durable).

Elle est dipômée d’HEC (1974), de l’ENA (1986) et de l’Institut Français des administrateurs (2016).

A.F.P. 30/05/2017

A n a l y s e d e l a p r e s s e n ° 6 0 0 d u 2 5 m a i a u 1 e r j u i n 2 0 1 7 • To u s d r o i t s r é s e r v é s • F é d é r a t i o n N a t i o n a l e d e s Tr a v a u x P u b l i c s2

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> ÉCONOMIE - FINANCES - RÉGLEMENTATION

L’entreprise Charier amplifie le recyclage des déchets produits sur ses chantiers de construction ou d’entretien routier. Cet effort a pour objectif d’aider les collectivités à respecter les nouvelles contraintes imposées par la loi de transition énergétique. D’ici 2020, au moins 70% des déchets produits sur les chantiers devront être réemployés ou recyclés. En parallèle, 60% des matériaux utilisés devront être issus d’une filière de recyclage. Si le recyclage des matières est aujourd’hui courant (84% des déchets sont revalorisés en Pays de la Loire), l’usage de matériaux issus de cette filière est encore trop faible, il ne représente que 20% des matières premières. En effet, 80% des matières résul-tant du recyclage sont attribués au réaménagement des carrières ou valorisés hors construction. L’entreprise Charier s’engage à utiliser de plus en plus de matériaux recyclés mais aussi à sensibiliser les respon-

sables techniques et élus de collectivités locales. Elle s’appuie pour cela sur un réseau de 16 sites de recyclage qui traitent entre 200 000 et 250 000 t de matériaux de déconstruction dont 90 000 t d’enrobés. Quelques sites sont des carrières en cours d’exploitation qui reçoivent des matériaux, les trient en leur donnant une seconde vie, soit les uti-lisent pour le comblement de la carrière et sa remise en état. Planète Recyclage à La Rochelle est pour sa part une plateforme entièrement dédiée au recyclage des déchets inertes. Après tri et concassage, les matériaux sont réutilisés en sous-couches routières pour les granulats, soit en combustibles de chaudières industrielles pour le bois.

Constructioncayola.com 29/05/2017

Charier s’engage dans la transition énergétique

Les énergies renouvelables continuent leur progression : elles ont couvert, en moyenne, 19 % de la consommation d’électricité en France, sur les 12 derniers mois. Les parcs installés n’ont cessé de croître et atteignent 90 % des objectifs fixés pour 2018. Les gestionnaires de réseaux de transport et de distribution de l’électri-cité (RTE, Enedis, ADEeF) sont formels : les énergies renouvelables progressent. Dans leur panorama de l’électricité renouvelable, ils annoncent que ces sources ont participé à hauteur de 19 % à la couverture de la consommation de courant en France sur les 12 derniers mois (et 18 % au cours du premier trimestre de 2017). Sur les trois premiers mois de l’année, le parc national a progressé de +462 MW, porté par l’éolien et, dans une moindre mesure, par le photovoltaïque, ce qui amène le total à +2.370 MW en une année. La puissance totale des renouvelables en France s’établit désor-mais à 46,4 GW, ce qui représente 90 % de l’objectif fixé par la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) pour l’année 2018. Plus en détail, le parc éolien domine largement le panorama. Les turbines représentent maintenant plus de 12,1 GW de puissance installée, avec +380 MW raccordés au cours du premier trimestre. La production, qui dépend des conditions météorologiques et de la disponibilité des machines, est en recul par rapport à l’année

précédente, avec 20 TWh (-14 %), ce qui représente 4,1 % de la consommation électrique française. De son côté, le parc solaire photovoltaïque dépasse les 6,8 GW de puissance, avec une légère augmentation de +81 MW sur les trois premiers mois de l’année. Les gestionnaires de réseaux notent que les raccordements ont ra-lenti, par rapport à la période précédente, mais que cette tendance devrait s’inverser au cours de 2017, «avec le raccordement des projets lauréats des appels d’offres lancés en novembre 2014 et mars 2015». Sur 12 mois, la production a été de 8,5 TWh (+12 %), ce qui permet à l’électricité solaire de couvrir 1,8 % de la consom-mation nationale. Les experts soulignent que le rythme de raccor-dement devra être drastiquement augmenté (multiplié par 4) pour espérer atteindre l’objectif 2018 fixé par la PPE. Quant au vétéran des parcs renouvelables, celui des barrages hydroélectriques, il est resté stable à 25,47 GW de puissance établie depuis plusieurs an-nées. Sa production, qui découle des précipitations hivernales, est en net recul par rapport au début de 2016 : seulement 14,8 TWh (-18 %). Un niveau de production faible qui «traduit une conjonc-ture hydrique défavorable». L’hydroélectricité couvre entre 10,3 et 11,6 % de la consommation nationale.

Laviedesreseaux.fr 24/05/2017

Panorama de l’électricité renouvelable en France

Les nouveaux défis de l’assainissement

La demande en eau pourrait augmenter de 50 % d’ici à 2030. Or, avec le changement climatique, les rivières, lacs et nappes phréatiques risquent de subir des stress hydriques. Dans cette perspective, l’ONU encourage les Etats à réutiliser les eaux usées et traitées dans des sta-tions d’assainissement. Les champs d’application sont vastes. « Cer-taines villes dans le monde et en France réutilisent les eaux usées pour nettoyer les chaussées, arroser les golfs ou les espaces verts, irriguer les champs », indique Marc-Yvan Laroye, directeur adjoint chargé de l’appui aux acteurs de l’eau et de l’environnement à l’Office international de l’eau. La prochaine étape sera de recharger les nappes phréatiques. En France, où l’on dénombre 3.800 stations de traitement des eaux usées de plus de 2.000 équivalents habitants, une réglementation est à l’étude. Elle pourrait autoriser notamment la réalimentation des rete-nues d’eau ou de rivière. Vendée Eau, un gestionnaire d’eau potable qui approvisionne 264 communes du département, espère explorer cette dernière piste. Son projet s’inscrit dans la continuité du programme de recherche européen Demoware (2014-2016), auquel il a participé avec 26 autres partenaires. Financées à hauteur de 10 millions d’euros, les recherches ont permis de tester la récupération des eaux usées de Tar-

ragone (Espagne) par une technologie d’osmose inverse pour un usage industriel. « Notre projet vise à construire un démonstrateur d’ici à 2019 qui traitera les eaux usées sortant de la station d’épuration du Petit Plessis (Vendée) à l’aide d’une unité d’affinage membranaire ou par osmose inverse basse pression, ou encore par électrodialyse », indique Jérôme Bortoli, directeur général de Vendée Eau. Une fois traitées, les eaux seront transférées sur environ 25 kilomètres dans le milieu natu-rel. Plus précisément, dans la rivière du Jaunay, qui sert à alimenter une retenue d’eau et une usine de traitement d’eau potable. Pour le moment, Vendée Eau cherche à collecter des financements pour ce démonstrateur. L’enjeu étant d’étudier l’ensemble des impacts - dont l’acceptation sociale et sociétale du projet. La perspective de réutiliser les eaux usées soulève des questions sur l’abattage des micropolluants au niveau des stations d’épuration. « Pour l’heure, les gestionnaires n’y sont pas obligés mais des réflexions à ce sujet sont en cours, rapporte Marc-Yvan Laroye.

Les Echos 01/06/2017

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> RÉGIONS : GRANDS PROJETS ET OUVRAGES

Suite aux inondations qui avaient piégé des centaines d’automobilistes sur l’A10 le 31 mai 2016, Cofiroute a opté pour la construction d’un large tunnel capable d’absorber un fort débit. Il viendra en renfort du tuyau installé sous l’autoroute à la mise en service de l’A10, en 1971, et s’inscrira dans un futur plan d’aménagement global du secteur en lien avec les collectivités et l’Etat. A cela s’ajoutera un mur de béton à la sortie pour éviter que l’eau n’envahisse trop vite les territoires à l’aval, lourdement impactés l’an dernier. « Il est rare qu’on vienne créer une ouverture sous une autoroute existante. Ce sera donc une opération hors norme, réalisée en maintenant la circulation », précise Guillaume Lapierre, directeur opérationnel chez Cofiroute. Pour les trois autres

zones situées en cuvette où l’autoroute avait été coupée, Cofiroute va élargir les bassins de rétention afin d’empêcher le flot de s’accumuler sur la chaussée. Ces travaux s’inscriront dans le programme d’élargis-sement de l’autoroute à deux fois quatre voies prévu dans le secteur d’Orléans. Le montant global initial était chiffré à 219 millions d’euros, mais il faudra majorer cette somme du surcoût de ces nouveaux chan-tiers, qui sera connu lors de l’enquête publique, en fin d’année ou l’an prochain. Quant à la réalisation des travaux, elle est prévue sur sept ans, mais l’exploitant espère que l’ensemble de l’opération sera bouclé bien avant.

Les Echos 31/05/2017

CENTRE-DE-LOIRE

Cofiroute va réaménager l’A10 près d’Orléans

Le Conseil départemental des Hauts-de-Seine investit 14,5 millions d’euros pour l’aménagement d’un demi-échangeur à Châtenay-Mala-bry sur l’A86. Le projet, en partie financé par la région Ile-de-France, la ville du Plessis-Robinson, et l’EPT Vallée sud Grand Paris, a débuté en

janvier 2017 et consiste à créer de nouvelles bretelles vouées à faciliter les déplacements des usagers. Le chantier s’étalera sur 22 mois.

Constructioncayola.com 29/05/2017

ViaRhôna, la voie cyclable qui relie le lac Léman à la Méditerranée, sera terminée d’ici à la fin 2020, ont annoncé la région Auvergne-Rhône-Alpes et la Compagnie nationale du Rhône (CNR), lors d’une conférence de presse. «Il reste 17% du circuit à réaliser en Auvergne-Rhône-Alpes, soit une centaine de kilomètres», a indiqué Nicolas Da-ragon, vice-président de la région délégué au tourisme. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, il faut encore aménager 30 kilomètres de parcours et 80 km en Occitanie. L’itinéraire de 817 km, en bordure immédiate du Rhône sur 65% de son trajet, traverse trois régions et 12 dépar-tements. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, «en plus d’une partie dans l’Isère entre Saint-Sorlin-en-Bugey et Jons, il reste une portion compliquée à réaliser au niveau de la Vallée de la Chimie au sud de Lyon», a expliqué Elisabeth Ayrault, la PDG de la CNR qui se réjouit de l’accélération des travaux depuis quelques mois. La région attend plus de 100.000 cyclistes par an et des retombées économiques «impor-

tantes». «Une étude montre qu’un cycliste dépense en moyenne 70 euros par jour, soit 30 euros de plus qu’un automobiliste», a déclaré Nicolas Daragon qui espère que ViaRhôna intègrera le réseau euro-péen Eurovelo. Son modèle La Loire à Vélo, un parcours de 800 km terminé en 2012 et intégré à Eurovelo, a accueilli 935.000 cyclistes en 2015. «Les retombées économiques sont d’environ 30 millions d’euros par an et l’objectif est de dépasser le million de visiteurs cette année», a indiqué la région Pays de la Loire. D’un montant total de 51,5 millions d’euros, l’infrastructure ViaRhôna est financée à hauteur de 13,2 millions d’euros par la région Rhône-Alpes et 15 millions par la CNR, la société chargée de l’aménagement hydraulique de la vallée du Rhône, le reste l’étant par les collectivités territoriales.

A.F.P.com 26/05/2017

Depuis le début de l’année, le quotidien des usagers de la ligne B du RER est très fortement pertubé. Une situation d’autant plus difficile à vivre que cette ligne, qui traverse Paris du Nord au Sud a vu sa régu-larité augmenter de 7 points en 2016, selon Philippe Martin, direc-teur général adjoint de la RATP en charge des opérations de transport et de maintenance. Cette dégradation est dûe aux travaux de la gare d’interconnexion d’Arcueil Cachan de la future ligne 15 sud du Grand Paris Express qui ont débuté en février 2017. Cette construction sous la ligne B du RER a contraint les opérateurs à réduire la vitesse des trains de 90 à 30 km/h sur un tronçon de 500 mètres tout en maintenant l’offre de transport à 20 trains par heure. Résultat «une exploitation très tendue , avec aucune marge et des retards qui s’accumulent au moindre incident», expliquent en chœur Philippe Martin et Alain Krako-vitch, directeur général de SNCF Transilien. Pour le seul mois de mars, les deux opérateurs ont constaté 40 incidents majeurs qui ont entrainé

des retards voire des suppressions de trains. Une situation qui exas-père Valérie Pécresse : «Je n’accepterai pas que les travaux du Grand Paris Express, qui doivent durer dix ans, se traduisent par une pénali-sation dramatique du quotidien des usagers». Une trentaine de gares d’interconnexions doivent en effet être construites dans les années à venir, la plupart en souterrain sous les gares actuelles. La présidente de la Région assure qu’elle n’avait pas été prévenue des conséquences possibles de ces travaux. Ce que dément la Société du Grand Paris (SGP) : «Notre méthode de travail depuis le début c’est la coconstruc-tion avec tous nos partenaires», indique la SGP, expliquant que dans tous les comités techniques, comités de pilotage et comités de suivi qui jalonnent les travaux, «tous les partenaires sont présents», dont le Stif, sans compter «une coopération transversale», pour les appels à projets innovation, l’intermodalité, etc.

Mobilicités.com 31/05/2017

ILE-DE-FRANCE

Les travaux du Grand Paris perturbent le RER B

AUVERGNE-RHÔNE-ALPES

Du lac Léman à la Méditerranée : ViaRhôna terminé fin 2020

ILE-DE-FRANCE

A86 : un demi-échangeur à Châtenay-Malabry

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> SOCIAL - FORMATION

Les entreprises face aux nouvelles actions de groupe

Compte pénibilité : le Premier ministre promet une « simplification »A sa sortie de l’Elysée où il rencontrait le président de la République dans le cadre des négociations sur la réforme du Code du travail le 23 mai dernier, François Asselin président de la Confédération des PME (CPME) avait affirmé qu’Emmanuel Macron comptait organi-ser un « moratoire » sur l’application du compte pénibilité, dont les critères seraient « renégociés avec les partenaires sociaux ». L’U2P (artisans) avait elle conclu de son entretien que le président comptait simplement « faire évoluer le dispositif ». Mardi 31 mai, le Premier ministre, Edouard Philippe a précisé la position du gou-vernement. Interrogé sur France 2, il a indiqué vouloir simplifier

le dispositif d’ici à « la fin de l’année ». « Notre objectif, c’est de dire: nous avons jusqu’à la fin de l’année pour discuter et pour essayer de mettre en oeuvre un dispositif plus simple », a annoncé le Premier ministre, qui a fustigé la « complexité redoutable » du compte. Mais il ne s’agit « en aucun cas de revenir sur le principe et en aucun cas de revenir sur les droits qui sont acquis ». « Il n’est pas question de revenir sur une mesure qui est constitutive d’une justice sociale à laquelle nous sommes attachés », a-t-il martelé.

Lemoniteur.fr 31/05/2017

Travailleurs détachés : la directive européenne «corrigée» dans les prochaines semaines

Le président Emmanuel Macron a voulu rassurer à Saint-Nazaire les salariés du chantier naval STX France sur les travailleurs détachés, promettant que la directive européenne serait «corrigée» dans les prochaines semaines. «Je sais que dans la région, comme dans beaucoup de régions de notre pays, la sensibilité est grande sur l’utilisation des travailleurs détachés, et en particulier sur l’uti-lisation du travail détaché illégal», a déclaré le président, lors de la cérémonie de livraison à l’armateur italo-suisse MSC Croisières du paquebot «MSC Meraviglia», dernier-né du chantier STX. «Le travail détaché, quand il est encadré et conforme au droit euro-péen, participe à un marché unique que nous avons voulu et qui nous rend plus forts. Mais lorsqu’il en vient à contourner la loi, à utiliser des salariés payés la moitié ou le tiers de ce qu’un salarié français touche pour effectuer le même travail, ça n’est pas l’esprit de l’Europe, ça n’est même pas celui du marché unique», a lancé M. Macron en direction des salariés du chantier naval, qui emploie 2.600 personnes et fait travailler quelque 5.000 employés d’entre-prises sous-traitantes, dont des travailleurs détachés notamment

lors des pics de production. «Dans les prochaines semaines, nous allons activement mener une action européenne qui permettra de corriger cela parce que cela nous vous le devons, compte tenu des choix que vous avez fait», a-t-il déclaré, faisant référence à l’accord de compétitivité signé en 2014 par certaines organisations syndi-cales du chantier naval, qui a permis selon le président de «sau-ver STX France» alors qu’»on disait l’entreprise perdue». L’accord devait «être conclu le 15 juin prochain», il «sera décalé pour que nous puissions construire une vraie refondation de cette directive européenne du travail détaché qui permettra à travail égal partout d’avoir un salaire égal, de limiter, de mieux encadrer et de pouvoir mieux contrôler partout sur le terrain la réalité de ce travail détaché (...)», a souligné le président français. S’il ne souhaite pas l’abroga-tion de cette directive européenne, Emmanuel Macron avait, durant sa campagne électorale, préconisé de «renforcer les contrôles» et de «travailler dans le cadre de cette directive pour éviter les distor-sions».

A.F.P. 31/05/2017

Le 11 mai entrait en vigueur le décret d’application de loi «de modernisation de la justice du XXIe siècle» de novembre 2016, élargissant l’action de groupe aux discriminations en entreprises. L’objectif est de permettre aux salariés, qui a priori sont réticents à attaquer seuls leur employeur, d’agir groupés. De quoi inquiéter le patronat. De fait, dès le 23 mai, un huissier remettait au PDG de Safran Aircraft Engines, une filiale du groupe aéronautique Safran, un courrier déclenchant une «class action» pour discrimination syn-dicale. L’initiative est venue de la CGT, la loi réservant aux syndi-cats la possibilité de lancer la procédure dans de tels cas. Selon la centrale, malgré deux accords signés dans les années 2000, 34 élus et mandatés cégétistes auraient été pénalisés, au point d’être «sous-payés» de 180 à 450 euros par mois. «Nous voulons envoyer un coup de semonce, pour faire respecter le droit sur les discrimi-nations», explique Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des ingénieurs, cadres et techniciens. En lançant cette pre-mière action de groupe anti-discrimination, la centrale de Philippe Martinez se fait un beau coup de publicité. En réalité, Safran Aircraft Engines - qui ne souhaite pas s’exprimer sur le sujet - n’est pas encore assigné devant le tribunal de grande instance (TGI), com-pétent en la matière. Le législateur a en effet prévu des garde-fous. Une fois le courrier reçu, l’entreprise a six mois pour prendre des mesures correctrices. Ce n’est qu’à l’issue de ce délai que le

syndicat peut porter l’affaire devant le tribunal, s’il estime que la situation ne s’est pas redressée. «Ces six mois sont indispensables pour engager le dialogue et résoudre ces problèmes», estime-t-on au sein d’une organisation patronale, où on avoue… avoir incité le législateur à prévoir ce délai. Autre protection pour les entre-prises : les faits reprochés ne peuvent qu’être postérieurs à la loi de novembre 2016. Quant aux dommages et intérêts, ils ne réparent que les discriminations se poursuivant après le courrier de mise en demeure de l’entreprise (les réparations antérieures se traitant indi-viduellement aux prud’hommes). «Tout a été fait pour compliquer la tâche des salariés ! tempête Véronique Boussard-Verrecchia, une des avocates des cégétistes. Néanmoins, nous allons montrer que la discrimination syndicale en question ne relève pas d’un fait géné-rateur unique mais est un processus continu, et entre dans le cadre de la loi.» Pour l’instant, le Medef et l’Afep (grands groupes) n’ont pas connaissance d’autres actions de groupe anti-discrimination. Mais la vigilance est de mise. Car la CGT ne cache pas sa volonté d’attaquer d’autres sociétés sur d’autres chefs de discriminations, notamment hommes-femmes. Davantage de personnes seraient alors concernées, avec un coût plus élevé pour les entreprises. D’autant que des personnes supplémentaires peuvent se joindre à l’action, une fois que le juge en a fixé les critères.

Le Figaro 29/05/2017

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Le contrat concerne la station «Juan Diaz», construite par Suez en 2009 pour traiter les eaux usées de la capitale, Panama City, et que le groupe français exploite depuis 2011. Les travaux ont débuté en mai et dureront trois ans, afin de «doubler la capacité de cette sta-tion pour atteindre 475.000 mètres cubes par jour», précise Suez dans un communiqué. L’installation sera aussi «plus autonome en énergie grâce aux technologies (...) permettant de valoriser les boues issues du traitement des eaux usées en biogaz, une énergie

renouvelable utilisée sous forme d’électricité», assure le groupe. Suez poursuivra ensuite «l’exploitation de l’usine pendant huit ans», soit jusqu’en 2028.

A.F.P. 29/05/2017

Panama

C’était en 2012, tout était prêt pour l’ouverture du nouvel aéroport de Berlin. Sauf l’aéroport lui-même. Cinq ans plus tard, on l’attend toujours, une source de honte pour le pays de l’ingénierie, dont l’Allemagne préfère maintenant rire. Supposé aboutissement de travaux débutés en 2006 pour remplacer les deux actuels aéro-ports berlinois saturés, Tegel (ouest) et Schönefeld (est), la mise en fonction de l’aéroport international de Berlin-Brandebourg (BER) avait été annulée moins d’un mois avant. Angela Merkel n’a jamais coupé le ruban devant les 10.000 invités. Le problème initial portait sur des dysfonctionnements du système de sécurité incendie. Puis la boîte de Pandore s’est ouverte : soucis techniques divers, soup-

çons de pots-de-vin, erreurs de planification, défauts de construc-tion, faillites de fournisseurs. Et valse des responsables, jusqu’à faire chuter l’ancien maire, Klaus Wowereit. Depuis le temps passe et le coût gonfle : il pourrait dépasser six milliards d’euros, bien loin du 1,7 milliard initialement calculé. Les visites hebdomadaires du terminal fantôme et des salles d’embarquement vides, à 10 euros par personne, ne vont guère suffire à alléger la facture. Des pistes ont quand même été utilisées, le temps de rénover le vieil aéroport d’à côté, Schönefeld, débordé par l’afflux de touristes dans la capi-tale allemande.

A.F.P. 01/06/2017

Allemagne