analyse de non infériorité

34
Sup´ eriorit´ e Non-Inf´ eriorit´ e Protocole Exemple ef´ erences ´ Equivalence et Non-inf ´ eriorit ´ e ´ El´ ements d’Introduction Lionel RIOU FRAN¸ CA INSERM U669 Mars

Upload: trinhxuyen

Post on 05-Jan-2017

226 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Equivalence et Non-inferioriteElements d’Introduction

Lionel RIOU FRANCA

INSERM U669

Mars

Page 2: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Essais cliniques de superiorite

Exemple d’Introduction

Donnees tirees de Brinkhaus B et al. Arch Intern Med.2006;166:450-57.

Evaluation de l’acupuncture dans le traitement de lalombalgie :

Acupuncture,Acupuncture « minimale » (aiguilles en dehors despoints d’acupuncture),« Liste d’attente » (pas d’acupunture avant 8 semaines).

Critere de jugement : intensite de la douleur (VAS).

Page 3: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Essais cliniques de superiorite

Taille d’Echantillon

« The study was powered to detect a group difference of 10mm in the main outcome measure with 80% power, assumingan SD of 22.5 mm in the primary outcome in both groups anda 2-sided significance level of 5%. »

n =(Z1−α

2+ Z1−β

)2 σ20 + σ2

1

(µ0 − µ1)2 = (1.96+0.84)2 2 ∗ 22.52

102≈ 79

N.B. Les auteurs optent pour un schema de randomisation2:1:1 (!), on a au final 140 acupunctures, 70 minimaux et 74temoins evalues (resp. 147, 75 et 79 randomises).

Page 4: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Essais cliniques de superiorite

Decision Classique

2 hypotheses en competition :

H0 : µ0 = µ1 (pas de difference entre les groupes),H1 : µ0 6= µ1 (les deux groupes different).

2 risques d’erreur :

Accepter H1 alors que H0 est vraie (erreur α de type I),Accepter H0 alors que H1 est vraie (erreur β de type II –1− β = puissance du test),

Decision :

Calcul de p, la probabilite d’observer une difference aumoins aussi importante que celle de l’essai, si H0 estvraie,p < α⇒ rejet de H0.

Page 5: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Essais cliniques de superiorite

Resultats – 8e semaine

Critere de jugement : evolution de la douleur depuis larandomisation (Dt0 − Dt8).

Temoins : µ0 = 6.9, σ0 = s0 = 22.0, n0 = 74,

Minimalistes : µ1 = 23.6, σ1 = s1 = 31.0, n1 = 70,

Acupuncture : µ2 = 28.7, σ2 = s2 = 30.3, n2 = 140.

Test t de Student :

t =µ0 − µ1√

(n0−1)s20 +(n1−1)s2

1

n0+n1−2

√1n0

+ 1n1

Acupuncture vs. Temoins : t = −5.47, p < 0.01,

Acupuncture vs. Minimalistes : t = −1.14, p = 0.26.

N.B. Tests multiples !

Page 6: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Essais cliniques de superiorite

Les Essais de Superiorite

Gold Standard : Essai contre Placebo. Controle :

l’evolution spontanee de la maladie,la regression vers la moyenne,l’effet placebo.

Permet, avec une taille d’echantillon minimale (differentield’efficacite maximise), de demontrer la superiorite del’intervention testee.

Mais problemes ethiques et pratiques :

Pertes de chance si traitement efficace existe,Recrutement difficile si le patient sait qu’il risque d’etredans un bras placebo,Arrets de traitement plus frequents si inefficacite percue.

Page 7: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Principe

Alternatives et Nomenclature

Essai de superiorite : B est plus efficace que A.

Essai d’equivalence : B et A sont therapeutiquementequivalents.

Essai de non-inferiorite : B n’est pas plus mauvais que A.

L’essai de superiorite demande de definir une differenceminimale d’efficacite ∆sup que l’on veut mettre enevidence avec une puissance suffisante (calcul de tailled’echantillon).

L’essai d’equivalence demande de definir une marged’equivalence a partir d’une grandeur ∆eq qui corresponda la plus grande perte d’efficacite que l’on peut tolererpour conclure que l’un des traitements n’est pas inferieura l’autre. ∆eq < ∆sup.

Page 8: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Principe

Justification d’un Essai de

Non-Inferiorite/Equivalence

Il existe deja un traitement comparateur ayant fait lapreuve de son efficacite contre placebo,

L’innovation n’est pas superieure en efficacite, maisapporte d’autres avantages (tolerance, cout, facilited’utilisation. . .).

Page 9: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Procedure de Test : Non-Inferiorite

Essai de Non-Inferiorite

On veut montrer que les deux traitements sontcomparables, mais on accepte que le traitement fasse unpeu moins bien que la reference : ∆ = µ1 − µ0 > −∆eq.

H0 : ∆ ≤ −∆eq (traitement inferieur a reference).

H1 : ∆ > −∆eq (non-inferiorite).

Page 10: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Procedure de Test : Non-Inferiorite

Demonstration de la Non-Inferiorite

Procedure de test (unilateral) :

∆ = µ1 − µ0.

t = ∆√s2(

1n0

+ 1n1

) suit une loi de Student decentree a

parametre de decentrage h =−∆eq√

s2(

1n0

+ 1n1

) .

t′

= t − h suit une loi de Student centree a(n1 + n0 − 2) ddl.

Approche par intervalle de confiance a 1− α1 de ∆ :

1Controverse. L’EMEA recommande un IC unilateral a 1− α2 ou un IC

bilateral a 1− α, la coutume en bioequivalence est d’utiliser l’IC bilaterala 1− 2α.

Page 11: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Procedure de Test : Non-Inferiorite

Demonstration de la Non-Inferiorite

Page 12: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Procedure de Test : Equivalence

Essai d’Equivalence

On veut montrer que |∆| = |µ1 − µ0| < ∆eq.

H0 : ∆ ≤ −∆eq ou ∆ ≥ ∆eq (non equivalence).

H1 : −∆eq < ∆ < ∆eq (equivalence).

Page 13: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Procedure de Test : Equivalence

Demonstration de l’Equivalence

Procedure de test (bilateral) :

∆ = µ1 − µ0.2 hypotheses nulles :

H′

0 : ∆ = −∆eq,

H′′

0 : ∆ = ∆eq.

⇒ 2 parametres de decentrage h et −h et 2 statistiquesde test t

′= t − h et t

′′= t + h.

p = max(p

′, p

′′)

.

Approche par intervalle de confiance a 1− 2α de ∆ :

Page 14: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Procedure de Test : Equivalence

Demonstration de l’Equivalence

Page 15: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Taille d’Echantillon

Nombre de Sujets Necessaire

Le calcul depend :

Du risque α de rejeter H0 a tort,

Du risque β qui determine la puissance 1− β de montrerl’equivalence/non-inferiorite quand elle existe,

De la difference δ d’efficacite entre les deux traitements(en general, on postule δ = 0),

De σδ,

De la marge d’equivalence et donc de ∆eq.

Page 16: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Taille d’Echantillon

Nombre de Sujets Necessaire

Dans le cas d’une difference de moyennes,

Superiorite : n = 2σ2

(∆sup)2

(z1−α

2+ z1−β

)2,

Equivalence : n = 2σ2

(∆eq−δ)2

(z1−α + z1−β

2

)2

,

Non-inferiorite : n = 2σ2

(∆eq−δ)2 (z1−α + z1−β)2.

Comme ∆sup >> ∆eq, les tailles d’echantillon sont plusimportantes en non-inferiorite qu’en superiorite.

Page 17: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Design d’Etude

Aspects du Protocole

Essais tres sensibles a la qualite du protocole.

Calquer au maximum l’essai qui a etabli la superiorite dutraitement de reference (→ demontrer l’equivalence dunouveau traitement dans le contexte ou on sait letraitement de reference efficace).

Memes criteres d’inclusion, memes patients que dansl’essai de superiorite,

Meme critere de jugement,

Bon choix du traitement de reference,

Bon choix de la marge d’equivalence.

Page 18: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Design d’Etude

Choix du Traitement de Reference

Efficacite etablie, contre placebo (non-inferieur a untraitement evalue contre placebo ne suffit pas),

Memes conditions d’usage (dose, administration. . .) quedans l’essai de superiorite,

« Assay sensitivity » : capacite de l’etude a distinguer untraitement efficace d’un traitement inefficace.

Validation interne (mieux) : bras placebo dans l’essaid’equivalence.Validation externe (moins bon) : montrer que l’efficacitedu traitement de reference dans l’essai de non-inferioriteest la meme que dans l’essai de superiorite.

Page 19: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Analyse

Population d’Analyse : Recommandations

Analyse en Intention de Traiter (ITT) : tous les patientsrandomises, dans leur groupe de randomisation.Recommande pour l’essai de superiorite, deconseille enequivalence.

Analyse Per Protocole (PP) : patients n’ayant pas eu dechangement/arret de traitement, ni violation deprotocole. Recommandee en equivalence, mais acompleter par une analyse ITT.

Page 20: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Analyse

Population d’Analyse : Justification

ITT : deviations au protocole semblables (en principe)dans les 2 groupes ⇒ homogeneisation des reponses ⇒diminution de l’efficacite estimee. Souhaitable(conservateur) en superiorite, mauvais en equivalence.

PP ⇒ augmentation du contraste entre les groupesattendue. Souhaitable (conservateur) en equivalence. Maisrisque de surestimation de l’efficacite d’un traitement oules non-repondeurs arreteraient systematiquement (i.e.conclure a la non-inferiorite alors qu’il y avait inferiorite).

⇒ Les essais d’equivalence/non-inferiorite doivent se faire enPP, mais tres important de decrire la population PP !

Page 21: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Marge d’Equivalence

Qui Determine la Marge d’Equivalence ?

Bouvenot & Villani : « La methode consiste a faire definirpar les cliniciens (et non par les statisticiens) (. . .), unezone dite d’equivalence, c’est-a-dire un intervalle danslequel il est raisonnable que se situe la difference d’effetobservee entre les deux traitements, si l’on admet qu’ilssont egalement efficaces. »D’Agostino : « To the dismay of some, the statisticiansseem to have taken control of this issue. »EMEA : « The selection of the non-inferiority margin isbased upon a combination of statistical reasoning andclinical judgement. »

Page 22: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Marge d’Equivalence

Comment Determiner la Marge d’Equivalence ?

Deux contraintes :

Montrer que le traitement evalue a une efficacite nonnulle (i.e. superiorite par rapport a placebo) → etapestatistique – inutile si validation interne (bras placebo),

Montrer qu’il n’est pas inferieur au traitement dereference → etape clinique : ∆eq doit etre « cliniquementnegligeable ».

En pratique, enorme variabilite dans les methodes dedetermination de ∆eq et dans les recommandations officiellessur ces methodes.

Page 23: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Marge d’Equivalence

Recommandations EMEA (Etape Statistique)

Meta-analyse → estimation de (R-P), l’effet dutraitement de reference (R) vs. Placebo (P).

L’essai d’equivalence donnera directement (T-R), l’effetdu traitement evalue (T) vs. R et, par comparaisonindirecte, (T-P).

−∆eq : plus petite valeur acceptable pour l’IC de (T-R)qui assure que l’IC de (T-P) ne contienne pas 0.

N.B. Hypothese de « constancy » : l’efficacite du comparateurcontre placebo (essais de superiorite) se maintiendra dansl’etude d’equivalence.

Page 24: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Marge d’Equivalence

Comparaisons Indirectes : Principe

Soit µRP = µR − µP l’effet du traitement R par rapportau traitement P, et V [µRP ] sa variance,Soit µTR = µT − µR l’effet du traitement T par rapportau traitement R, et V [µRP ] sa variance.

Alors :µTP = µTR + µRP ,V [µTP ] = V [µTR ] + V [µRP ].

Page 25: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Marge d’Equivalence

Autres Methodes pour Determiner ∆eq

Prendre la plus petite de toutes les bornes des IC de(R-P),

T doit conserver λ% de l’efficacite relative de R.Coutume : λ = 50%.

« This non-inferiority margin cannot be greater than thesmallest effect size that the active drug would be reliablyexpected to have compared with placebo in the setting ofa placebo-controlled trial. » (guidelines ICH2).

2International Conference on Harmonisation of TechnicalRequirements for Registration of Pharmaceuticals for Human Use

Page 26: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Changement d’Analyse

Ah Ben J’m’a Trompe !

Passage non-inferiorite → superiorite :

Non-inferiorite demontree,δ > 0 (par intervalle de confiance, ou par test statistiquede superiorite).

Passage superiorite → non-inferiorite : jamais3.

3Certains l’admettent si ∆eq est determine a priori et si on argumenteque H0 du test superiorite n’est pas rejete car manque de puissance etpas de difference entre les traitements.

Page 27: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Protocole

Exemple d’Introduction

Donnees tirees de Leblan D et al. Rev Rhum.2000;67:634-40.

Evaluation de l’harpagophyton dans le traitement de lagon/coxarthrose :

Diacerheine 100 mg/j,Harpagophyton 2 610 mg/j.

Critere de jugement : intensite de la douleur (VAS).

Page 28: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Protocole

Motivation de la non-inferiorite

« Le but de cet essai etait de demontrer l’efficacite del’harpagophyton dans l’arthrose pendant une duree detraitement suffisamment longue, egale a quatre mois. Il n’apas ete inclus de groupe placebo dans cette etude car il estsouvent difficile de recruter des patients lorsqu’ils sontinformes du risque (egal a 50 %) d’etre dans un groupeplacebo, et ce d’autant plus que la duree de traitement estparticulierement longue (quatre mois). Il a donc ete choisicomme traitement comparateur un anti-arthrosique d’effetdiffere et prolonge de reference, la diacerheine, qui a faitl’objet de nombreux essais cliniques, demontrant son efficacitea la fois dans des etudes contre placebo ou contreanti-inflammatoires non steroıdiens ».

Page 29: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Protocole

Taille d’Echantillon

« En posant l’hypothese que la difference vraie entre lestraitements etait nulle avec un ∆ de 10 mm, un testd’equivalence unilateral avec un risque α a 0,05, un risque β a0,10 et un ecart type de 18 mm, necessitait l’inclusion de 56patients par groupe. »

n = 2σ2

(∆eq−δ)2 (z1−α + z1−β)2 = 2∗182

102 (1,64+1,28)2 = 55,5.

« Cent vingt-deux patients ont ete randomises dont 92 onttermine l’essai conformement au protocole. »

Page 30: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Protocole

Protocole d’Analyse

« L’hypothese principale a tester etait la suivante : essaid’equivalence unilaterale ou de non inferiorite del’harpagophyton par rapport a la diacerheine sur la douleurspontanee mesuree a l’aide d’une EVA (100 mm). »

« L’analyse statistique a ete realisee perprotocole et enintention de traiter. Le test d’equivalence a ete repete pour cesdeux populations. »

Page 31: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Resultats

Non-inferiorite

On mesure l’evolution de la douleur entre l’inclusion et J120.Comme une difference negative indique une diminution de ladouleur, un δ negatif indique qu’Harpagophyton est plusefficace que la Diacerheine pour diminuer la douleur. Lanon-inferiorite est rejettee si l’intervalle de confiance coupe lavaleur ∆eq = +10.

Analyse Harpagophyton Diacerheine δ IC90%

PP -30,6 -25,5 -5,1 (-13,1 ; 3,0)ITT -28,8 -22,1 -6,7 (-14,2 ; 0,9)

N.B. IC a 1− 2α = 90% employe.

Page 32: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Resultats

Avantages Compares

« La difference de la consommation d’AINS durant les quatremois de traitement etait significative entre les deux groupes,au profit du groupe harpagophyton ».

« Le nombre de patients ayant presente au moins unevenement indesirable a ete significativement plus faible dansle groupe harpagophyton ».

Page 33: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Resultats

« Putative Placebo Analysis »

« Par ailleurs, l’appreciation de l’intensite de l’effet placebodans l’arthrose a recemment ete etudiee. Une revue portantsur 457 patients traites par placebo dans le cadre de six essaiscontroles d’anti-arthrosiques symptomatiques d’action lente amontre que sous placebo, la baisse moyenne de la douleur al’EVA etait de l’ordre de 10 a 16 mm [12]. Par consequent, labaisse observee dans le groupe harpagophyton (-30,6 mm) estnettement superieure a celle habituellement observee sousplacebo. »

Page 34: Analyse de non infériorité

Superiorite Non-Inferiorite Protocole Exemple References

Pour aller plus loin. . .

Bibliographie

Bouvenot G, Villani P. Les essais cliniques d’equivalence en rhumatologie. RevRhum. 2000;67:569-72.

Brinkhaus B, Witt CM, Jena S, et al. Acupuncture in patients with chronic lowback pain. A randomized controlled trial. Arch Intern Med. 2006;166:450-57.

D’Agostino RB, Massaro JM, Sullivan LM. Non-inferiority trials: designconcepts and issues – the encounters of academic consultants in statistics.Statist. Med. 2003;22:169-86.

Elie C, De Rycke Y, Jais JP, et al. Aspects methodologiques et statistiques desessais d’equivalence et de non-inferiorite. RESP. 2008;56:267-77.

EMEA/CHMP. Points to consider on switching between superiority andnon-inferiority. July 2000.

EMEA/CHMP. Guideline on the choice of the non-inferiority margin. July 2005.

Leblan D, Chantre P, Fournie B. L’harpagophyton dans le traitement de lagonarthrose et de la coxarthrose. Resultats a quatre mois d’une etudeprospective multicentrique, controlee en double aveugle, versus diacerheine. RevRhum. 2000;67:634-40.