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11èreère REUNION DU COMITE SCIENTIFIQUE REUNION DU COMITE SCIENTIFIQUE
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DOCUMENT DE TRAVAIL
Tunis, 15 – 17 octobre 2008
DOCUMENT DE TRAVAILTunis, 15 – 17 octobre 2008
PROGRAMME
14 OCTOBRE 200815H00-18H00 : ENREGISTREMENT DES DELEGUES17H00-19H00 : REUNION PREPARATOIRE (SESSION RESTREINTE)
Président : M. le Président du Comité ScientifiqueParticipants: -Secrétaire Général UPDEA
-Rapporteur Général Sortant-Coordinateurs sortants, personnes ressources de Comités d’Etudes
Examen préliminaire du projet de redynamisation du Comité Scientifique.15 OCTOBRE 2008
08H00-08H45 : ENREGISTREMENT DES DELEGUES09H00-10H00 : SEANCE D’OUVERTURE
- Allocution du Président du Comité Scientifique de l’UPDEA- Allocution du Secrétaire Général de l’UPDEA- Discours d’ouverture de M. le Président Directeur Général de la STEG - Conférence sur le thème : « MAITRISE DE L’ENERGIE &
ENERGIES RENOUVELABLES, LE DEFI DE L’AFRIQUE »
10H00-10H30: PAUSE CAFE10H30-11H15: SESSION 1: SÉANCE PLENIERE
Président : M. le Président du Comité ScientifiqueRapporteur : Rapporteur Général entrant
- Rappel des principales résolutions et recommandations du 16ème congrès de l’UPDEA par le Secrétaire Général de l’UPDEA.
- Présentation du rapport sur la redynamisation du Comité Scientifique par le Secrétaire Général de l’UPDEA.
Echange de discussions.
11H15-12H30 : SESSION 2 : TRAVAUX EN COMMISSIONS (3)Président de Commission : A désignerRapporteur de Commission : A désigner
Examen du rapport sur la redynamisation du Comité Scientifique.
12H30-14H00: DEJEUNER14H00-15H45: SESSION 3: SÉANCE PLENIERE
Président: M. Abel Didier TELLA Secrétaire Général UPDEA Rapporteur : Rapporteur Général sortant- Présentation des résultats des travaux en commission par les rapporteurs- Synthèse des propositions et adoption des mesures de Redynamisation.
15H00-15H45: - Présentations : - Expérience de la STEG sur l’électrification rurale par M. JAMIL
KORKED Directeur de la région distribution nord
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COMITE SCIENTIFIQUE
TUNIS 15-17 OCTOBRE 2008
- Présentations par des membres affiliés 15H45-16H00 PAUSE CAFE
16H00-17H00: SESSION 4: SÉANCE PLENIERE Président: M. Abel Didier TELLA Secrétaire Général UPDEARapporteur : Rapporteur Général sortant du Comité Scientifique
- Constitution des différents Comités d’Etudes- Constitution du bureau du Comité Scientifique
17H00-17H45 : SESSION 5 : TRAVAUX EN COMITE D’ETUDESConstitution des bureaux des Comités d’Etudes
17H45 : FIN DE LA JOURNEE
16 OCTOBRE 20089H00-10H00 : SESSSION 6 : TRAVAUX EN COMITE D’ETUDES
Elaboration des thèmes pour le mandat 2008-2011
10H00-10H30: PAUSE CAFE
10H30-12H00: SESSION 7: PLENIEREPrésident : M. Abel Didier TELLA Secrétaire Général UPDEARapporteur : Rapporteur Général entrant
-Présentation des nouveaux bureaux des Comités d’Etudes -Présentation des thèmes retenus par les Comités d’Etudes -Synthèse des propositions et adoption des différents thèmes
12H00-14H00: DEJEUNER
14H00-15H00: SESSION 8 : TRAVAUX EN COMITE D’ETUDESElaboration du programme d’activités détaillé 2008-2011
15H00-15H30 : REUNION DE COORDINATION (SESSION RESTREINTE)
Président : M. le Président du Comité ScientifiqueParticipants : - Secrétaire Général UPDEA -Rapporteur Général
-Coordonnateurs des Comités d’Etudes 15H30-16H00: PAUSE CAFE
16H00-17H30: FINALISATION DU RAPPORT DE LA REUNION ET DES MOTIONS
Rapporteur Général et Rapporteurs CE17H30-18H30: SEANCE DE CLOTURE
- Lecture du rapport final du Comité Scientifique par le Rapporteur Général- Mot de remerciement du Secrétaire Général de l’UPDEA- Allocution du Président du Comité Scientifique- Motions de remerciement- Discours de clôture par le Président Directeur Général de la STEG
20H30-23H00 : DINER GALA
17 OCTOBRE 2008 VISITE TECHNIQUE
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RAPPORT D’ACTIVITES DES COMITES D’ETUDES
RAPPORT D’ACTIVITES
COMITE D’ETUDES EXPLOITATION, MAINTENANCE ET DEVELOPEMENT DES
SYSTEMES ELECTRIQUES
(CE1) DE L’UPDEA
2005 - 2008
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1. Membres
Les membres de ce Comité d’études sont :
SONELGAZ, Algérie (Coordinateur) PHCN, Nigéria
VRA, Ghana (Vice Coordinateur) EDEL, Angola
ESKOM, Afrique du Sud (1er Rapporteur) ZESCO, Zambie
SNEL, DRC (2ème Rapporteur) KPLC, Kenya
CIE, Côte d’Ivoire KENGEN, Kenya
SOGEM, OMVS ELECTRO-GAZ, Rwanda
ECG, Ghana AES-SONEL, Cameroun
SENELEC, Sénégal EEHC, Egypte
ENRECA, RCA ENE, Angola
SONABEL, Burkina Faso NEC, Soudan
2. Introduction
La première réunion du Comité scientifique a eu lieu à Nairobi, Kenya après le 15ème congrès tenu à Accra, Ghana. L'objectif principal était de développer des programmes de travail pour les trois années à venir.
3. Les Objectifs pour la période 2005 - 2008
Les objectifs définis par le comité pour la période indiquée est d’accomplir le travail à travers deux groupes de travail de la manière suivante :
Groupe de travail 1 qui sera dirigé par KenGen avec les activités suivantes :
L'achèvement de la carte électrique d'Afrique, qui est une activité de la période précédente mais n'a pas été accomplie à cause des difficultés rencontrées pour avoir toutes les diverses cartes électriques des pools énergétiques africains. Cette activité sera menée par ESKOM.
Stratégie de développement de la production/transport dans la perspective des réseaux interconnectés. Cette activité sera menée par SONELGAZ.
Groupe de travail 2 dirigé par SENELEC avec les activités suivantes :
Directives opérationnelles pour les réseaux interconnectés. Cette activité sera menée par SENELEC/ESKOM.
Directives pour les meilleures pratiques d’exploitation et de maintenance des réseaux électriques. Cette activité sera menée par ECG/CIE.
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Les thèmes qui ont été choisis pour le 16ème congrès étaient comme suit :
Bonne gouvernance exemple pour les meilleures pratiques d’exploitation et de maintenance dans les sociétés d’électricité
Accès à une à l'électricité de qualité pour les populations africaines.
4. Rapport d'activités du Comité d'études
C'était une période très difficile car un certain nombre de tâches ont été partiellement accomplies. La raison principale était que les ateliers qui avaient été organisés par le passé ne l’ont plus été. Il y avait des changements au niveau de ceux qui avaient été nommés par les sociétés pour mener les tâches assignées aux groupes de travail du Comité scientifique ; et la faible participation aux réunions du Comité scientifique de ceux qui avaient été nommés pour exécuter des travaux spécifiques. Ceci semble être devenu une norme plutôt qu’une exception ; à moins que les sociétés prennent sur elles-mêmes l’initiative de soutenir l’UPDEA, ce problème continuera.
Les tâches qui suivent sont des activités en cours/achevées comme indiqué ci-dessous :
La carte électrique de l'Afrique, cette tâche a été achevée ; Stratégie sur le développement de la production, transport dans la perspective des
réseaux interconnectés. Cette tâche est encore en cours; Guides d’exploitation pour les réseaux interconnectés. Le travail exige un certain
examen et un complément ; la tenue d’un atelier sera nécessaire pour terminer cette tâche ;
Directives pour les meilleures pratiques d’exploitation et de maintenance des réseaux électriques. Des documents ont été distribués, un atelier sera nécessaire pour poursuivre l'achèvement de ce travail ;
Des présentations ont été faites au cours de la deuxième réunion du Comité scientifique tenue du 24 au 26 octobre 2006 à Luanda sur la maintenance sous tension et des discussions ont eu lieu sur la façon dont ces méthodes pourraient être adoptées pour d'autres lignes de basse tension ;
Des présentations ont été faites sur les innovations techniques visant à augmenter l'espérance de vie des transformateurs en empêchant leur explosion.
5. Recommandations
Le travail toujours en cours devrait être effectué dans la période prochaine et des ateliers devraient être programmés à l'avance pour mener à bien ces travaux.
6. Conclusion
Le travail entamé doit se poursuivre.
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RAPPORT D’ACTIVITES
COMITE D’ETUDES ELECTRIFICATION RURALE (CE2) DE L’UPDEA
2005 - 2008
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1.0 VISION
Concevoir et mettre en œuvre des programmes durables pour sortir l'Afrique de l'obscurité en accélérant l'électrification rurale en Afrique pour atteindre les 60% de couverture sur le continent.
2.0 MISSION
Harmoniser les expériences d'électrification rurales des diverses nations du continent africain dans l’intention de recommander les meilleures pratiques pour l'adoption et identifier également des sources de financement durables pour mettre en œuvre des programmes d'électrification rurale en Afrique à la lumière de la bonne gouvernance de l'industrie électrique.
3.0 OBJECTIFS DU COMITÉ : 2006-2008
Développer des stratégies dans le cadre de la bonne gouvernance de l'industrie de l'électricité pour l'implantation des thèmes suivants adoptés pour la période 2006-2008 :
Électrification rurale transfrontalière Développement des systèmes d'information géographique Électrification rurale décentralisée (systèmes hors réseaux) Création des fonds d'électrification rurale Gestion de la demande
Les groupes de travail suivants ont été mis sur pieds pour manipuler les thèmes qui ont été adoptés par le comité pour la période :
Groupe 1, Chef de groupe : VRA, GHANA
Électrification transfrontalière Examen des termes de référence pour la mise en place des fonds pour l'électrification
rurale
Groupe 2, Chef de groupe : AES - SONEL, CAMEROUN
Systèmes d'Informations Géographiques Examen des termes de référence pour la mise en place des fonds pour l'électrification
rurale
Groupe 3, Chef de groupe : KENGEN, KENYA
Électrification Rurale Décentralisée (hors réseau) Gestion de la Demande Examen des termes de référence pour la mise en place des fonds pour l'électrification
rurale
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4.0 COMPOSITION DU BUREAU DU COMITÉ D’ETUDES
La première réunion du Comité d'Etudes Electrification Rurale s'est tenue au cours de la réunion du Comité Scientifique, à Nairobi, Kenya du 15 au 17 février 2006. Cette réunion a adopté la composition du bureau du comité d’études électrification rurale. Il a été décidé ce qui suit :
Coordinateur - STEG (Tunisie)
Vice Coordinateur - SENELEC (Sénégal)
Rapporteur - SOPIE (Cote D’Ivoire)
Vice Rapporteur - PHCN (Nigeria)
GROUPES DE TRAVAIL ET CHEFS DE GROUPE
GROUPE 1, CHEF DE GROUPE: VRA, GHANA
GROUPE 2, CHEF DE GROUPE : AES –SONEL, CAMEROUN
GROUPE 3, CHEF DE GROUPE: KENGEN, KENYA
MEMBRES
Les membres suivants ont été identifiés:
SENELEC – SENEGAL PHCN – NIGERIA VRA – GHANA ECG – GHANA SOGEPE – COTE D’IVOIRE ESKOM – AFRIQUE DU SUD KENGEN – KENYA AES-SONEL – CAMEROUN STEG – TUNISIE SOPIE – COTE D’IVOIRE SONEL-GAZ ALGERIE NIGELEG- NIGER SBEE – BENIN EDG – GUINEE SEEG – GABON SNEL –RD CONGO ENE – ANGOLA SOMELEC – MAURITANIA ZESCO – ZAMBIE SNE – CONGO BRAZAVILLE
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5.0 RAPPORT D’ACTIVITÉS /REALISATIONS
5.1 La méthodologie pour réaliser le programme
La méthodologie adoptée par le Comité d'études électrification rurale pour effectuer ses activités qui ont été adoptées au cours de la réunion du comité scientifique tenue en février 2006 au Kenya, est la suivante :
Coïncider les réunions du Comité d'études et celles du Comité scientifique pour examiner et discuter des documentations sur divers sujets ou les questions liées aux thèmes adoptés.
Participer aux ateliers organisés et aux conférences sur les expériences d'électrification rurale. Faire des présentations et des contributions pendant les ateliers et examiner les décisions prises aux conférences et aux ateliers à partir desquels des recommandations peuvent être faites sur les divers thèmes adoptés.
5.2 Un résumé des résultats de la période :
Période Activités Lieu Résultats15-17 Fev. 2006
1ère réunion du CS & de la réunion du CE
Electrification Rurale
Nairobi, Kenya Définir des thèmes, le programme de travail et des stratégies pour la mise en œuvre. Examen du document sur le FADER
20 – 22 Sept 2006
Atelier sur l’Electrification
Rurale
Tunis, Tunisie Présentations, examen, discussions par les principales parties prenantes dans l'industrie, les sociétés, financiers, bailleurs de fonds bilatéraux
24-26 Oct. 2006
2ème réunion du CS & de la réunion du CE
électrification Rurale
Luanda Angola
Examen des présentations, discussions et recommandations de l'atelier en vue d’une conservation éventuelle, examen du document sur le FADER.
3 – 5 Avr. 2007
3ème réunion du CS & de la réunion du CE
Abidjan
RCI
Recommandations/conclusions de l'atelier de Tunis et du FADER. Plan de la conférence de Marrakech sur l’ER.
20 – 22 Sept 2008
Atelier sur l’Electrification
Rurale
Marrakech, Morocco
Présentations, examens, discussions par les principales parties prenantes dans l'industrie, technique et transfrontalière.
12 – 14 Mars 2008
4ème réunion du CS & de la réunion du CE
électrification Rurale
Ouagadougou, Burkina Faso
Examen des présentations et discussions et recommandations de la conférence en vue d’une adoption, discussion du rapport du congrès
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5.3 Les documents suivants ont été examinés,
TERMES DE REFERENCE POUR LA CRÉATION D’UN FONDS AFRICAIN POUR LE DÉVELOPPEMENT DE L'ÉLECTRIFICATION RURALE ET DES RÉGIONS PERI-URBAINES (FADER)
Après avoir examiné les termes de référence pour l’étude de faisabilité de la création d’un fonds pour le développement de l’électrification rurale, le sous-comité à sa réunion d'Abidjan a exprimé sa satisfaction et croit que les fonds contribuera immensément à la réalisation des rêves de l'électrification rurale en Afrique et a par conséquent recommandé le choix d'un consultant pour rassembler les expériences des pays membres de l'UPDEA pour la création du FADER.
EXPÉRIENCES DANS LA MISE EN OEUVRE DE L'ÉLECTRIFICATION TRANSFRONTALIERE.
Accélérer la mise en œuvre des projets d'électrification transfrontalière, le sous-comité a recommandé ce qui suit
Les sociétés entreprennent des études de faisabilité au niveau local avant de rechercher le financement
Encourager les pays qui ont achevé les études de faisabilité dans des projets transfrontaliers, soumettre des propositions à leurs pools énergétiques respectifs pour faciliter le financement
Promouvoir la mise en place des comités techniques communs des sociétés impliquées dans la gestion des projets d'électrification transfrontalière
Établir une collaboration plus étroite entre les pays concernés afin de trouver des solutions aux problèmes communs qu'ils rencontrent pendant la mise en œuvre
5.4 Examen de l'atelier sur l'électrification rurale
ATELIER SUR LES EXPÉRIENCES D'ÉLECTRIFICATION RURALE ET DES
APPROCHES INSTITUTIONNELLES ET INNOVATRICES DE FINANCEMENT
Un atelier a été organisé à Tunis sur l'initiative du secrétariat général de l'UPDEA au profit des sociétés d'énergie électrique et des agences nationales d'électrification rurale de divers pays africains. C'était à l'hôtel Mercure El Mechel à Tunis du 20 au 22 septembre, 2006.
Des membres du comité d'études ont participé à l'atelier et les diverses présentations et recommandations de l'atelier ont été examinées par le comité d'études.
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Les trois thèmes traités à la session I relatifs aux questions du financement de l'électrification rurale ont été examinées.
Les thèmes étaient :
Programme d'énergie de l'initiative de NEPAD Objectifs et politique de la banque mondiale dans l’augmentation de l'accessibilité à
l'énergie électrique La justification des approches institutionnelles, innovatrices de financement pour
l'électrification rurale
A partir des présentations il a été convenu que les entreprises d'électricité nationales ont besoin des mesures de soutien appropriées pour relever les défis majeurs de l'électrification rurale en Afrique à travers la mise en place d’Agences Nationales d'Electrification Rurale.
Le manque d'appui a mené à la faible extension de l'électrification dans les régions rurales en Afrique, en particulier en Afrique Sub-saharienne (une moyenne de 8 % pour plus de 70 % de toute la population de ces pays).
Les points culminants de la session ont été les suivants :
Les états, les services publics, les communautés rurales et les bénéficiaires directs doivent être de principaux acteurs avec l'appui des bailleurs de fonds pour atteindre les niveaux d'électrification rurale exigés en Afrique
Le besoin des états d'incorporer l'électrification rurale dans leurs programmes de développement ruraux et d'augmenter les fonds assignés à l’ER a été considéré comme impératif et nécessaire pour juguler la pauvreté efficacement ;
La nécessité d'adopter de nouvelles technologies appropriées et l'utilisation raisonnable des ressources disponibles comme facteur important dans la réduction des coûts de l’électricité qui sont actuellement excessivement hauts (30 % en moyenne plus haut que dans certains pays asiatiques) ;
L'utilisation de l'électrification frontalière en tant que moyens d’accélération de l'électrification rurale à moindre coût en Afrique ;
L'urgence de la mise en place du FADER (fonds africain pour le développement de l'électrification rurale) afin de faciliter le financement de l'électrification rurale en Afrique.
Au cours des sessions suivantes, les sujets suivants ont été également abordés ;
Des tarifs peu convenables ont été identifiés comme facteur de la démotivation des investisseurs privés dans l'électrification rurale en Afrique ; par conséquent il a été vivement recommandé de libéraliser les tarifs sous contrôle de l’état et mettre en place des mécanismes de financement qui réduirait la part réelle des fonds privés en ce qui les coûts des projets.
La participation des banques locales et des institutions financières décentralisées par la disponibilité des lignes de crédit pour des projets d'électrification rurales doit être initiée et soutenue par tous les partenaires.
Les pays devraient tenir compte de l'impact social positif (le contrôle de l’exode rurale, de l'accès à l'eau potable, de l'amélioration de l’état de santé et d'éducation, de l'accès à l'information, etc.) et les opportunités offertes dans le développement des activités génératrices de revenus (incorporation des PME, modernisation des arts et des métiers, irrigation, etc.) dans la poursuite du programme d’électrification rurale plutôt que le profit économique et financier immédiat.
Des techniques d'électrification à moindre coût, édification de réseau électrique privée à moindre coût et des options pour relever les défis financiers et institutionnels ont été
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abordées au cours d’en une autre session pendant laquelle les observations suivantes ont été faites ;
Il a été accepté que les techniques d'électrification à moindre coût réduisent le coût de l'investissement initial dans les projets d'électrification rurale particulièrement ceux qui doivent s’autofinancer et cela doit s’appliquer là où cela est possible. Le coût pourrait parfois être élevé particulièrement lorsqu’il s’agit de passer d’un système triphasé à un système monophasé.
Il a été noté qu’il existe diverses sources de financement non explorés. Les modalités pour accéder à ces fonds ont été décrites par les diverses agences.
5.5 Examen de la conférence sur l'électrification rurale
CONFÉRENCE INTERNATIONALE SUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE (CIER)
Lors du 3ème comité scientifique tenu à Abidjan, le Comité d'étude électrification rurale a examiné la proposition du programme de la conférence internationale sur l'électrification rurale programmée pour le Maroc et a recommandé d’ajouter un thème pour traiter les mécanismes de financement de l'électrification rurale. Le comité a également recommandé qu'un thème sur l'électrification transfrontalière soit ajouté.
Des membres du comité d'étude ont été encouragés à participer à la conférence et à également présenter des communications. Les présentations et les ateliers de la conférence devaient être examinés et les meilleures pratiques et leçons recommandées pour adoption.
La conférence a attiré des participants de diverses disciplines de l'industrie de l'électricité comprenant les opérateurs, les financiers, et les universités de différents continents.
Dans le programme il y a eu 4 conférences et 4 ateliers séparés, une exposition de matériels électriques (en grande partie fabriqués au niveau local) et des visites techniques.
Conférences/Ateliers
Au cours des présentations, le niveau bas de l'électrification particulièrement en Afrique sub-saharienne a été décrié, les participants ont également noté que beaucoup plus pourrait être réalisé avec une volonté politique et un véritable engagement comme dans le cas du Maroc.
Il a été également convenu que l'électrification rurale favorise le fonctionnement des infrastructures de développement telles que l'eau potable, les banques, l’irrigation et la petite et moyenne industrie.
Il a été observé que les Etats doivent utiliser ou adopter des techniques d'électrification qui soient adaptés à leur environnement puisqu’il n'y a pas une solution unique pour l’électrification rurale.
Il a été décidé des ateliers que les projets d'électrification rurale doivent être soigneusement préparés et incorporés dans un plan directeur pour exécution, le coût optimal et le choix du tarif doivent être appliqués et les technologies d'énergie renouvelable doivent être prises en compte là où il le faut.
Visites techniques/Exposition
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Divers matériels électriques en grande partie fabriqués au Maroc ont été présentés par des exposants : des câbles, transformateurs, isolants etc. Des exposants étrangers ont aussi présenté des disjoncteurs, cellules, etc.
Des visites ont été faites au village solaire où les habitants étaient servis par différents kits d'éclairage solaire et à une communauté électrifiée par le réseau national, complètement facturée par compteur prépayé.
Conclusion de la conférence
La conférence a été une véritable réussite où les participants ont eu à échangé de riches informations et idées.
6.0 OBSTACLES / ENTRAVES AUX COMITÉS DE TRAVAIL
Leadership Confirmé
Les membres désignés du bureau du sous-comité, le coordonnateur (STEG, Tunisie) et le rapporteur (SOPIE) ont peu participé aux réunions du Comité Scientifique. Le manque de leadership confirmé a donc été un échec au progrès du travail du comité.
Faible communication / Participation aux réunions
Il a été également noté que le manque de communication a mené à la participation faible aux activités du comité.
Il serait également mieux que les sociétés maintiennent les membres du comité plutôt que de nommer différents membres pour assister à des réunions à différents moments.
En outre, la circulation de l'information entre le secrétariat de l'UPDEA, le coordonnateur et parmi les membres du comité devra être énormément amélioré.
7.0 Perspectives d’avenir
Le comité d'étude devra travailler étroitement avec le secrétariat de l'UPDEA pour mettre en œuvre les recommandations faites pendant les sessions précédentes ;
Mise en place des agences nationales d'électrification rurales pour les nations identifiées
Etablissement de programmes directeurs nationaux pour l'électrification rurale (projets pilotes)
Développement des systèmes d'informations géographiques comme outil pour faciliter l'électrification rurale
Poursuite de la mise en œuvre des projets d'électrification transfrontalière identifiés Mise en place du FADER
8.0 Conclusion
Des progrès significatifs ont été accomplis dans le secteur de l'électrification transfrontalière et l'examen des Termes de Référence du FADER. Les conférences et les ateliers organisés pendant la période ont débattu convenablement des questions de l'électrification rurale en
termes de sources de financement, d’options technologiques et stratégies de mise en œuvre.
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RAPPORT D’ACTIVITES
COMITE D’ETUDES GECTION CLIENTELE (CE3) DE L’UPDEA
2005 - 2008
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1. Mandat du Comité d’Etudes Gestion Clientèle
L’UPDEA est partie du constat que dans le domaine de la fonction commerciale, les Sociétés Africaine d’Electricité présentaient beaucoup de faiblesses. C’est pourquoi lors du 12ème Congrès qui s’est tenu à Alger en juin 1996 le Comité d’Etudes Gestion Clientèle a été. Depuis douze ans il a travaillé sur de nombreux thèmes du domaine commercial.
2. Rappel des objectifs programmés pour la période 2005 - 2008Pour la période 2005– 2008, suite au 15ème Congrès tenu à Accra (GHANA), le Comité d’Etude Gestion Clientèle a eu pour mission la réflexion sur les thèmes ci dessous :
THEMES 1 : Quelle stratégie pour l’amélioration du processus « Facturation – Recouvrement »
THEMES 2 : Gestion de l’offre et de la demande
Colloque : Expérience des Sociétés Africaines d’électricité sur les deux thèmes
3. Composition du Comité d’Etude Gestion Clientèle3.1 – Noyau d'animation du Comité
Le noyau qui a assuré l’animation au cours des trois années se présente comme suit:
Un Coordonnateur représenté par la CIE (Côte d'Ivoire) Un Coordonnateur Adjoint représenté par ESKOM (Afrique du Sud) Un Rapporteur représenté par SBEE (Bénin) Un Vice Rapporteur représenté par LEC (Lesotho) Deux chefs de groupes de travail représentés par :
o ESKOM (Afrique du Sud),o VRA / ECG (Ghana).
3.2- Autres sociétés participant comme membres
Les membres représentés par les autres Sociétés Africaines d'Electricité membre de l'UPDEA ci-dessous ont participé à des degrés moindres aux activités du Comité:
ECG (Ghana), PHCN (Nigeria), EDEL (Angola), KenGen (Kenya), AES SONEL (Cameroun), EDM (Mali), SONABEL (Burkina Faso), SNEL (RDC), ENERCA (Centrafrique), NAWEC THE (Gambie), SNE (Congo).
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4. Rapport des activités
4.1 – Méthodologie pour réaliser le programme
La méthode utilisée au cours de la période a été l’organisation de réunions planifiées en accord avec le comité scientifique et les échanges par E-mail entre les différents membres des groupes. Les différentes réunions tenues au cours de la période sont :
NAIROBI (Kenya) : 15 au 17 Février 2006 COTONOU (Bénin) : 26 au 28Juillet 2006 ABIDJAN (Côte d’Ivoire) : 03au 5 Avril 2007 LUANDA (Angola) : 24 au 26 Octobre 2006 CAPE TOWN (Afrique du Sud) : 28 au 29 Mai 2007 OUAGADOUGOU (Burkina Faso): 12 au 14 Mars 2008
Toutes les dates indiquées ci dessus comprennent les réunions ordinaires du Comité d’Etude ainsi que celles du Comité scientifique.
4.1.1 – Participation des membres aux réunions
Le tableau ci dessous résume le calendrier des réunions et le taux de participation des différentes sociétés.
Taux de participations aux réunions des différentes Sociétés membres
Noyau d’animation Fonction
Nairobi
15 – 17 Février 2006
Cotonou
26 – 28 Juillet 2006
Luanda
24 – 26 Octobre 2006
Abidjan
3 – 5 Avril 2007
Ouagadougou
12 –13 Mars 2008
Colloque
Cape Town
28 – 29 Mai 2007
Taux
participation.
%
CIE (Côte d'Ivoire) Coordonnateur X X X X X X 100%
ESKOM (Afrique du Sud)) Vice Coordonnateur X X X X X 83%
SBEE (Benin) Rapporteur X X X X 67%
LEC (Lesotho) Vice Rapporteur 0%
VRA (Ghana) Chef de Groupe X X X X X 83%
ESKOM (Afrique du Sud) Chef de Groupe X X X X X 83%
Sociétés
Membres
ECG (Ghana) Membre X X X X X X 100%
PHCN (Nigeria) Membre X X X 50%
17
EDEL (Angola) Membre X 17%
ENE (Angola) Membre X 17%
KenGen (Kenya) Membre X X X X X 83%
AES SONEL (Cameroun) Membre X 17%
EDM (Mali) Membre X 17%
SONABEL (Burkina Faso) Membre X X X 50%
SNEL (RDC) Membre X 17%
ENERCA (Centrafrique) Membre X 17%
NAWEC THE (Gambie) Membre X 17%
NEC (Soudan) Membre X 17%
SNE (Congo) Membre X 17%
KPLC (Kenya) Membre X 17%
TOTAL
SOCIETE
7 6 9 7 12 7
La moyenne de participation du noyau d'animation aux activités est de 83% hors LEC (Lesotho) Vice rapporteur dont la participation est 0%. On note la non participation du rapporteur LEC (Lesotho) durant les trois (3) années de mandat.
4.1.2 – Difficultés rencontrées
La principale difficulté rencontrée au cours cette première période a été : Le mauvais fonctionnement des groupes de travail. Bien q'une méthode de travail avait été élaborée
lors de la première réunion de Nairobi, aucun des groupes n'a pu la tenir. Une relance avait été faite aux Chefs de groupe (VRA et ESKOM). Malheureusement ces dispositions n'ont pas pu améliorer la situation. Cela a eu une forte incidence sur l’élaboration du rapport final.
La Société LEC (Lesotho) désignée comme Vice Rapporteur du comité d'étude n'a pu réellement assumer sa fonction compte tenue de ses absences aux différentes réunions.
4.2 - Réalisations
Malgré les difficultés signalées plus haut, les paragraphes ci-dessous donnent les différentes recommandations sur les thèmes traités.
4.2.1 - Thème de réflexion « Quelle stratégie pour l’amélioration du processus Facturation - Recouvrement »
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Le préalable pour l’amélioration de ces processus est la volonté politique de la Direction Générale de la société. C'est-à-dire que la responsabilité de la Direction doit être engagée. Cette Direction doit :
Définir clairement sa politique et sa stratégie sur les domaines de la « Facturation et du Recouvrement »
Déployer cette politique à l’ensemble des collaborateurs du domaine de la clientèle Faire élaborer toutes les procédures et instruction de travail associées concernant les thèmes
cités plus haut, les déployer et s’assurer de leurs mises en œuvre par l’organisation de revues périodiques
La réflexion sur ce sujet s’est faite par l’analyse du processus « Facturation – Recouvrement ». A partir des dysfonctionnements identifiés, des retours d’expérience des différentes sociétés ayant participé aux travaux et des échanges que nous avons eus, nous pouvons recommander ce qui suit.
Recommandations
Considérant que la facturation et le sont recouvrement sont les processus vitaux pour la société et observant le poids de plus en plus élevé des pertes non techniques et particulièrement celui dû à la fraude, nous recommandons qu’il faille :
1. Mettre en place une adresse structurée au niveau du pays. Les Directions Générales des sociétés doivent en faire une préoccupation afin de porter cette difficulté au niveau des Etats.
2. Mettre en place un système d’information géographique (SIG)3. Faire une numérotation des supports à intégrer à la codification des clients4. Mettre en place un logiciel de gestion clientèle simple et convivial.5. Recruter le personnel adéquat et les former pour maîtriser la facturation.6. Ne pas confier l’activité de relevé d’index à des structures extérieures7. Traiter efficacement les rapports après facturation.8. Corriger effectivement les anomalies après saisie9. Traiter rapidement les réclamations de la clientèle relatives à la facturation.10. Contrôler régulièrement le travail de distribution des factures, prendre des mesures correctives et
des sanctions en conséquence.11. Organiser des recensements périodiques des compteurs.12. Responsabiliser les collaborateurs aux points critiques du processus13. Responsabiliser les collaborateurs et signer des contrats d’objectifs avec ceux-ci14. Faire un suivi strict du Ratio de facturation par la pose des compteurs sur les départs des
postes sources, frontières et surtout les postes de distribution publiques afin de faire une mesure plus fine.
15. Créer un environnement juridique favorable à la répression de la fraude sur les installations électriques.
16. Affirmer la volonté de la Direction de l’entreprise par la mise en place de structures opérationnelles pour la lutte contre la fraude.
17. Faire une large sensibilisation des usagers et des agents des sociétés sur les risques encourus18. Adopter les stratégies principales pour réduire les pertes non techniques comprenant les
actions ci dessous :
Mener des audits fréquents et obtenir l’appui des communautés locales et autres intervenants.
Déconnecter les raccordements illégaux de manière fréquente. Contrôler strictement les ventes d’électricité et le résultat financier de ces ventes de
manière à s'assurer que l'argent perçu lors des ventes est effectivement encaissé. Ne tolérer aucune activité frauduleuse de la part du personnel ou des sous traitants
(entrepreneurs). Assurer le remplacement des compteurs avariés ou truqués de manière à
empêcher la fourniture d’électricité sans contrepartie financière. Initier tout processus en vue d’assurer la poursuite en justice des récalcitrants y
compris le processus de rechercher le soutien des autorités politiques et judiciaires.
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Réduire la tentation aux connections illégales offerte par la présence des quartiers voisins non électrifiés, en électrifiant les quartiers résidentiels.
Assurer la formation continue du personnel, des agents de vente et des sous traitants sur la politique de l’entreprise y compris les procédures à suivre.
Traiter effectivement les rapports sur les faibles consommations et les ventes sans recettes.
Introduire les nouvelles technologies telles que la lecture automatique des compteurs (AMR) et les dispositifs de comptage intelligents [Télégestion].
19. Pour le recouvrement, il faut mettre en place : Des équipes spécialisées de coupures. Un système de motivation directe de l´équipe de coupure á partir des pénalités de remises
payées par les clients Une équipe de contrôle de l´effectivité des coupures Un système d’information permettant le suivi de l’activité de recouvrement
4.2.2 - Thème de réflexion « Gestion de l’offre et de la demande »
Pour une bonne approche de la gestion de la demande, il faut une démarche d’information, d’éducation et sensibilisation. Les initiatives prises doivent toucher les domaines :
Industriel, Commercial, Résidentiel
Vu du côté de la gestion clientèle, nous pouvons recommander ce qui suit.
Recommandations
Considérant que très souvent l’insuffisance de la production et aussi l’indisponibilité de nos ouvrages, ce qui réduit l’offre par rapport à la demande de clientèle, il faut :
1. Entreprendre une vaste campagne de communication portant sur les « économies d’énergie ». 2. Utiliser outre les voix classiques de communication lors du lancement de nouveaux produits, les
« leader d’opinion » et « certains retraités » qui peuvent permettre de faire une bonne campagne.
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4.2.3- Colloque « Gestion clientèle et amélioration des prestations de service»
L’objectif du ce colloque qui a été organisé à Cape Town (Afrique du Sud) du 28 au 29 Mai 2007 était d’échanger les expériences sur les thèmes « Facturation – Recouvrement » et « Gestion de l’offre et de la demande ». Des échanges d’expériences que nous avons eues, nous pouvons recommander ce qui suit.
Recommandations
Considérant les différents échanges d’expérience et vu l’importance que revêt la facturation et recouvrement cœur de la société, nous recommandons qu’il faille :
1. Elaborer, déployer les procédures et instructions de travail associées au processus de facturation et de recouvrement
2. Réaliser les revues périodiques des processus « Facturation » et « Recouvrement » afin de rentrer dans une dynamique d’amélioration continue.
3. Mettre en place dans le cas du recouvrement des factures de l’Administration, un protocole d’accord avec le gouvernement prévoyant :
L’octroie de crédits de consommation d’électricité au profit de toutes les structures de l’Etat lors du vote du budget de l’année ;
Le paiement d’acomptes trimestriels par le Ministère des Finances au titre des consommations des structures de l’Etat ;
Le règlement du solde dû par l’Etat après balance, certifiée par les deux parties, entre le montant réel des consommations de l’année et les acomptes perçus, à la fin du mois de Février de l’année suivante.
4. Créer les conditions favorables pour attirer les investissements dans le secteur tout en pratiquant autant faire que se peut la vérité des prix par une tarification conséquente. Il faudra pour cela les gouvernants prennent à cœur le règlement des problèmes de gestion de nos sociétés.
5. Associer tous les acteurs du secteur : Clients, Sociétés distributrices, Collectivités Locales, Gouvernements pour la mise en place d’une politique efficace de recouvrement.
6. Mettre en place un système informatisation gestion clientèle prenant en compte le processus « Recouvrement », accessible aux services commerciaux et financiers et offrant les éléments de suivi.
7. S’appuyer sur les nouvelles technologies de communication, intégrer le client et inclure tous les modes de paiement dans le processus de recouvrement pour être plus performant.
8. Mettre en œuvre une politique de lutte contre les pertes non techniques (Fraude). Pour cela, il faut :
L’engagement de la Direction et des collaborateurs La mise en place mettre en place d’une politique de punition sévère et de
découragement de la fraude et avoir des équipes de surveillance permanente des installations
Eviter les actions isolées au profit d’actions permanentes sur le terrain La nécessité d’investissements pour réduire et maintenir les pertes sous
contrôle s’impose. Valoriser les « pertes non techniques » pour mieux apprécier leur portée afin
d’engager les actions à mener.
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5. Publication ou Rapport d’études à publier
Les thèmes ci-dessous étudiés au cours des périodes 1999 - 2005 et qui ont fait l’objet de rapport peuvent faire l’objet de publication. Il s’agit des rapports sur :
La réduction des pertes non technique Le colloque dont le thème était « Sécurité, Qualité de la Fourniture et Services à la Clientèle:
Expériences des Sociétés Africaines d’Electricité pour un meilleur service » s’est tenu du 1 au 3 Avril 2004 à BAMAKO (Mali).
La synthèse des travaux du Comité d’Etude Gestion Clientèle de la période 1999-2002 portant sur le thème « Innovation technologique au service de la clientèle »
6. Perspectives dans le secteur d’activités du Comité d’étudesPour le Comité d’Etudes Gestion Clientèle, les défis futurs à relever portent sur les thèmes suivants :
Quel système d’information gestion clientèle [Logiciel de gestion clientèle] pour l’amélioration de la gestion?
Gestion de la clientèle par un système d’information géographique Gestion du recouvrement, notamment la maîtrise du circuit de paiement de
l’administration Perte non technique et Ratio de facturation
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RAPPORT D’ACTIVITES
COMITE D’ETUDES NORMALISATION (CS 4) UPDEA
2005 - 2008
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1. Préambule
Le comité d'études a été organisé en deux groupes de travail, pour continuer le travail de la période des trois précédentes années, avec pour thème principal, la facilitation et le soutien à l'établissement de la Commission Electrotechnique Africaine de Normalisation (AFSEC).
Pour la continuité de cette activité majeure, le coordonateur et son adjoint sont restés les mêmes pour la période 2002-2005, ce sont :
M. P. A. JOHNSON, Eskom, Afrique du sud (coordonateur) et
M. C. KOUTOUA, CIE, Côte d'Ivoire.
2. Membres
Les membres incluaient des représentants de :
ESKOM, SA (coordonnateur)
CIE, Côte d'Ivoire (Coordonateur adjoint)
PHCN, Nigéria
VRA, Ghana
ECG, Ghana
EDEL, Angola
KenGen, Kenya
AES-SONEL, Cameroun
ZESCO, Zambie
3. Réunions formelles du Comité d'études 4
Date lieu hôte notes
15 – 17 Février 2006 Nairobi, Kenya KenGen En même temps que la réunion du comité scientifique
Juillet 2006 Bingerville,
Côte d’Ivoire
CIE
24 – 26 Octobre 2006 Luanda ENE/EDEL En même temps que la réunion de comité scientifique
3 – 5 Avril 2007 Abidjan,
Côte d’Ivoire
CIE En même temps que la réunion de comité scientifique
12 – 14 Mars 2008 Ouagadougou, Burkina Faso
SONABEL En même temps que la réunion de comité scientifique
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4. Les événements se sont tenus sous les auspices du Comité d'étude
Date lieu hôte Type de l’évènement
19 Octobre 2005
Cape Town, Afrique du Sud
Eskom et le Comité National Sud Africain de la CEI
Atelier AFSEC : tenue en même temps que l’Assemblée Générale de la CEI
28 – 29 Mai 2007
Cape Town Eskom Colloque et forum des parties prenantes : Commission Electrotechnique Africaine pour la Normalisation: défis et opportunités
26-28 Février 2008
Accra VRA & ECG en collaboration avec Ghana Standards Board
Inauguration et Assemblée Générale Constitutive de l’AFSEC
5. Résumé des activités et des résultats obtenus
Groupe de travail 1 : Normes pour l’AFSEC
Ce groupe de travail avait principalement pour tâche d’obtenir et d’analyser les normes déjà utilisées par les membres de l'UPDEA en vue de faire des propositions pour l'harmonisation. Il a essayé d'obtenir ces informations par des questionnaires. Du fait qu’il ait eu seulement quelques réponses aux questionnaires, le travail est loin d’être fini et il sera vital qu’il y ait un véritable engagement des membres de l'UPDEA au sein des comités techniques de l'AFSEC. Il est recommandé que ce groupe de travail soit rétabli avec un dossier semblable pour la période 2008-2010.
Groupe de travail 2 : Soutien à l'établissement de l'AFSEC
L’activité principale du groupe de travail 2 était d’organiser l'atelier des parties prenantes. Plusieurs des membres du Comité d'études ont contribué par des présentations à ce forum, qui a eu lieu à Cape Town en mai 2007, et qui a agi comme précurseur à l'inauguration de l'AFSEC. Ce groupe de travail a ainsi avec succès accompli son mandat.
6. Engagement des parties prenantes
6.1 Groupe de travail des parties prenantes pour l'établissement d'AFSEC
Il a été reconnu que, pour que l’AFSEC soit établie avec succès, l’UPDEA doit s’engager avec d'autres parties prenantes appropriées. Par conséquent, en raison des résolutions du congrès de l'UPDEA tenu à Accra en juin 2005, un groupe de travail de parties prenantes chargées d'organiser la mise en place de l'AFSEC a été constitué, sous la présidence du directeur exécutif de la Commission africaine d'énergie, AFREC, DR H. Elhag.
Le coordonateur et son adjoint du CE 4 ont représenté les membres de l’UPDEA, et le représentant du Secrétariat de l'UPDEA était M. A. ANANI. Un représentant de VRA a été coopté dans le groupe de travail pour la liaison avec le comité d'organisation ghanéen, responsable de l'Assemblée générale constitutive de l'AFSEC. L'Organisation Africaine de Normalisation (ARSO) et les organismes nationaux de normalisation africains (le Kenya et le Nigéria) étaient également membres de ce groupe de travail.
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Le coordonateur du CE, Paul Johnson, Eskom a assumé le rôle de Secrétaire Exécutif intérimaire pour l’AFSEC, et Eskom a mis en place et a abrité le site Web de l'AFSEC.
Les réunions du groupe de travail pour l'installation de l'AFSEC se sont tenues comme suit :
Date lieu commentaires
18-19 Juillet 2005 Addis Abeba Incluant la délégation de l’UA
Février 2006 Nairobi, Kenya En même temps que le Centenaire de la CEI
16-18 Avril 2007 Addis Abeba
Septembre 2007 Accra
Février 2008 Accra Préparatifs finaux de l’Assemblée Générale Constitutive de l’AFSEC
6.2 Représentation au forum des parties prenantes
L'engagement des parties prenantes incluait également la participation par des représentants du Comité d'études à plusieurs événements d'autres parties prenantes pour favoriser l'installation de l'AFSEC. En particulier :
Date lieu évènement commentaires
Février 2006 Nairobi Centenaire de la CEI
Février 2006 Caire AG ARSO
Mars 2006 Addis Abeba /AUC
Conférence des Ministres Africains responsables de l’électricité
La Conférence a décidé que l’ASFEC soit établie comme succursale de l’AFREC
Février 2007 Sénégal AG ARSO
Novembre 2007 Khartoum AG extraordinaire ARSO
Février 2008 Alger Conférence des Ministres Africains de l’Energie
La conférence qui a inauguré l’AFREC, a déclaré l’installation de l’AFSEC
7. Inauguration de l'AFSEC
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L'inauguration et l'Assemblée Générale Constitutive de l'AFSEC ont eu lieu à Accra, Ghana du 26 au 28 février 2008. Un rapport séparé de cet événement a été fourni au Secrétariat de l'UPDEA.
Le comité d'études note avec honneur l'élection du coordonateur adjoint, de M. KOUTOUA Claude comme président de l'AFSEC, et la nomination du coordonateur, M. Paul JOHNSON, comme Secrétaire Exécutif.
8. Conclusion
Après avoir mené avec succès l'établissement de l'AFSEC, le comité d'études normalisation de l'UPDEA devrait maintenant réévaluer son rôle, et réfléchir aux activités qui pourraient ajouter de la valeur aux membres de l'UPDEA pour la prochaine période.
Il a été suggéré qu'en plus de convoquer à nouveau un groupe de travail qui recueillerait et analyserait des normes potentielles à proposer à l’ AFSEC comme normes africaines harmonisées, le comité d'étude devrait songer à établir un nouveau groupe de travail qui se focalise sur des questions liées à l'évaluation de conformité ; en particulier pour inventorier là où existe des facilités d’accès à des installations d'essais et des schémas de certification par des tiers pour les sociétés d'électricité Africaines qui l’exigent, ce qui est essentiel pour l'utilisation efficace des normes. Des recommandations à cet égard peuvent alors être soumises au comité d'évaluation de conformité de l'AFSEC.
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RAPPORT D’ACTIVITES
COMITE D’ETUDES RESTUCTURATION ET FINANCEMENT DU SECTEUR ELECTRIQUE
AFRICAIN (CE5) DE L’UPDEA
2005 - 2008
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1. RAPPEL DU MANDAT DU COMITÉ D’ETUDES
Le Comité Restructuration et Financement du Secteur Electrique en Afrique tient son existence de la nécessité pour l’UPDEA d’être la sentinelle qui suit la réalisation des réformes institutionnelles en cours en Afrique depuis les années 1990, et en même temps qu’il joue son rôle traditionnel d’initiateur des activités de l’Union en matière de financement du secteur électrique.
La mission assignée au Comité Restructuration et Financement du secteur électrique est donc double :
faire de temps en temps le point des restructurations du secteur électrique africain,
œuvrer à la mise en place d’outils, de moyens, de méthodes et de mesures appropriés pour la gestion, le financement et le développement du secteur électrique en Afrique.
2. GROUPES DE TRAVAIL2.1 Composition des groupes de travail
Les deux groupes de travail existants avant le congrès d’Accra ont été maintenus, avec la composition suivante, en ce qui concerne les membres – clé.
Groupe de Travail 1: Restructuration Groupe de Travail 2: Financement
1 ECG (W. Kyeremateng) -- Chef de Groupe
1 CIE (Kakou Dominique) – Chef de Groupe
2 PHNC (Godwin. Okoturo) 2 KENGEN (Henry Nyachae)
3 SENELEC (Moussa Sene) 3 VRA (Edwin Gbekor)
4 VRA (Martina Addo) 4 STEE (Kassir Gogo Hamid)
5 RTE (Philippe Michal/Guy Stalens) 5 CEB (Kolani Sanwogou)
6 SOGEPE (Gabriel Sibide) 6 SOGEPE (Tanoé Bilé)
7 KENGEN (Elizabeth Njenga)
8 SONELGAZ (Moussi)
9 ESKOM (Maboe Maphaka)
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2.2 Bureau du Comité d’Etudes
TANOE BILÉ SOGEPE COTE D’IVOIRE (Coordinateur)
MABOE MAPHAKA ESKOM SOUTH AFRICA (Vice Coordinateur)
MARTINA ADDO VRA GHANA (Rapporteur)
ELIZABETH NJENGA KENGEN KENYA (Vice Rapporteur)
3. PRINCIPAUX OBJECTIFS DU COMITE D’ETUDES
Activité 1: Questionnaire sur les expériences des sociétés d’électricité en matière de restructuration
Objectif : Collecter les informations sur les expériences des sociétés d’électricité en matière de restructuration et fournir des données pour l’atelier.
Activité 2 : Atelier
Thème de l’Atelier: “ Restructuration des Sociétés d’électricité et Bonne Gouvernance”.
Objectifs:
Permettre aux participants de partager leurs expériences respectives en matière de restructuration;
Etablir des critères de référence en matière de bonne gouvernance, en ce qui concerne la restructuration des sociétés d’électricité.
Activité 3 : Financement des Projets d’Electrification Transfrontalière
Objectif : Faciliter le financement des projets d’électrification transfrontalière en identifiant les points de blocage, grâce à un questionnaire adressé à toutes les sociétés concernées par ces projets.
Résultat attendu : Rapport d’analyse des réponses qui servira de base pour élaboration d’un plan d’action pour dénouer les points de blocage au financement des projets d’électrification transfrontalière
Activité 4 : Elaboration d’un guide pour l’évaluation des propositions des bailleurs de fonds et la négociation des financements.
Objectif: Elaborer un guide pour l’évaluation des propositions des bailleurs de fonds et la négociation des financements
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4. RAPPORT D’ACTIVITES
4.1 Restructuration du Secteur de l’Electricité
Le Comité d’Etudes a fait circuler un questionnaire à toutes les sociétés membres afin de recueillir les informations pertinentes sur leurs expériences en matière de restructuration.
Dix sociétés membres on répondu à ce questionnaire. Ce sont SBEE, PHNC, CIE, KENGEN, ESCOM, VRA, ECG, NEC, LEC (Liberia) et SENELEC.
Au cours de la réunion du Comité Scientifique d’Angola en Octobre 2006 et de la séance du Comité Exécutif du Caire en Novembre de la même année, le Comité d’Etudes a fait des communications sur les expériences de restructuration
Malgré de nombreuse relances auprès des sociétés n’ayant pas répondu, aucune autre réponse supplémentaire n’est parvenue au Comité d’Etudes.
C’est donc pour faciliter la réalisation de cette étude, que l’UOPDEA a obtenu un financement de la facilité ACP BizClim de l’Union Européenne pour faire réaliser par le Consultant IDC, une étude sur le bilan des réformes institutionnelles.
Les objectifs de cette étude sont les suivants :
a) Faire l’état des réformes entreprises en Afrique, le point de l’implémentation des ces réformes, et en évaluer l’impact.
b) Identifier les pilotes et les facilitateurs du succès des réformes du secteur de l’électricité, ainsi que les raisons des échecs, dans l’optique d’engager un débat entre les décideurs politiques, sur la meilleure façon d’accroitre l’accès à l’électricité dans le continent.
Le bureau de Comité d’Eudes et le Secrétariat Général de l’UPDEA ont tenu la réunion de démarrage de cette étude en septembre 2007 à Abidjan, avec le Consultant.
L’objet de cette réunion était d’examiner :
a) les termes de référence de l’étude
b) la méthodologie et le plan de travail proposés par le Consultant.
Le Résumé Exécutif de cette étude figure en Annexe 1
Sur la base de ce rapport, l’UPDEA et Bizclim ont organisé un atelier à Bruxelles sur le thème « Les réformes du secteur de l’électricité apportent-elles des solutions aux défis du secteur ». Le rapport de cet atelier figure en Annexe 2.
4.2 Financement des Projets d’Electrification Transfrontalière
Dans ce domaine, le Comité d’Etudes n’a pas réalisé beaucoup d’activités durant cette période. Toutefois, le Comité d’Etudes considère toujours que c’est une activité importante pour assurer l’accès à l’électricité aux populations africaines. Aussi, ce projet sera poursuivi pendant la prochaine période.
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4.3 Elaboration d’un guide pour l’évaluation des propositions des bailleurs de fonds et la négociation des financements
Dans ce domaine, le Comité d’Etudes n’a pas réalisé beaucoup d’activités durant cette période. Toutefois, le Comité d’Etudes considère toujours que c’est une activité importante pour faciliter l’accès au financement. Aussi, ce projet sera poursuivi pendant la prochaine période.
Toutefois, le Comité d’Etudes a remis au Secrétariat général de l’UPDEA un répertoire des partenaires au développement, des institutions et organismes de garantie, ainsi qu’une liste des différentes formes de mobilisation des financements.
5. RECOMMANDATIONS
5.1 Expériences de restructuration
Les réformes sont indispensables dans tous les pays africains pour permettre d’améliorer la qualité de service et développer le secteur électrique.
Réformes ne signifie pas nécessairement privatisation du capital ou de la gestion. La première reforme que les gouvernements africains devraient mettre place en place consiste en l’instauration d’une discipline de gestion du secteur qui définit et observe clairement les rôles et les responsabilités des différents acteurs : Pouvoirs publics (planification, contrôle, régulation), Opérateurs (gestion courante et prévisionnelle) et Clientèle, (consommation et paiement des factures). Tout système, même privatisé où il n’existe pas cette discipline est voué à l’échec.
La segmentation ou démembrement de la société nationale d’électricité en plusieurs compagnies n’est pas nécessaire si le marché intérieur est de faible dimension particulièrement dans des pays géographiquement petits.
Vu les difficultés de financements dans beaucoup de pays africains, l’intervention du secteur privé est vivement recommandée. Cependant les gouvernements doivent Très Bien négocier les contrats afin d’établir des partenariats gagnant-gagnant pour toutes les parties.
5.2 Financement des Projets d’Electrification Transfrontalière
Les pays et les sociétés membres qui disposent de projets d’électrification transfrontalière doivent être encouragés à entreprendre des études de faisabilité de ces projets, en utilisant des dons.
Les pays et les sociétés d’électricité sont encouragés à entreprendre de petits projets transfrontaliers sur leurs ressources propres et à rechercher les financements pour des projets d’envergure plus importante qu’ils ne pourraient pas financer.
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6. PERSPECTIVES
6.1 Restructuration du secteur de l’électricité
Le rapport final du Consultant qui n’est pas encore disponible, devra permettre d’envisager les actions futures du Comité sur ce point.
6.2 Financement du Secteur de l’Electricité
Activité 1 : Financement des Projets d’Electrification Transfrontalière
En tenant compte des difficultés rencontrées pour obtenir des réponses aux questionnaires, le Comité d’Etudes souhaiterait que le Secrétariat général recherche un financement pour entreprendre une étude, sur la base d’une mise à jour de la liste des projets transfrontaliers déjà identifiés, lors de la réunion de Kinshasa en 2005.
Le Comité d’Etudes se mettra à la disposition du Secrétariat général pour préparer les Termes de Référence de cette étude et revoir la méthodologie du Consultant qui serait retenu.
Activité 2: Elaboration d’un guide pour l’évaluation des propositions des bailleurs de fonds et la négociation des financements
En étroite collaboration avec le Secrétariat Général, le Comité d’Etudes ajoutera l’élaboration du guide au répertoire actuellement disponible.
==================================
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Annexe 1
RAPPORT GENERAL
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CONFERENCE SUR L’ELECTRICITE EN AFRIQUE : Les réformes apportent-elles les solutions aux défis du
secteur
la Facilité Climat des Affaires ACP (BizClim), IDCun programme du Groupe des Etats ACP CONSULTINGet de la Commission Européenne
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ELECTRICITE EN AFRIQUE: LES REFORMES APPORTENT-ELLES LA SOLUTION AUX DEFIS DU
SECTEUR?
RAPPORT GENERAL DE LA CONFERENCE
TENUE LES 27 ET 28 MARS 2008 A BRUXELLES
I. INTRODUCTION
A l’initiative de l’UPDEA (Union des Producteurs, Transporteurs et Distributeurs d’Electricité en Afrique), une étude portant sur le bilan des réformes menées dans le secteur électrique africain a été réalisée par une société de conseil indépendante sur financement de l’Union Européenne à travers BizClim.
Les résultats de cette étude ont fait l’objet d’une présentation aux acteurs du secteur lors de la Conférence tenue à Bruxelles, à l’hôtel Plaza, les 27 et 28 Mars 2008, sur le thème « Electricité en Afrique : Les réformes apportent – elles la solution aux défis du secteur ». La liste des participants est jointe en annexe.
La séance d’ouverture était présidée par le Docteur Bernard ZOBA, Commissaire de l’Union Africaine chargé des infrastructures et de l’énergie en présence du Secrétaire Général de l’UPDEA, Monsieur MUTIMA SAKRINI Herman et de Monsieur Gary QUINCE, Directeur AIDCO/ACP représentant le Commissaire Européen au Développement et à l’Aide Humanitaire, Monsieur Louis MICHEL.
Pendant la conférence les participants ont suivi plusieurs exposés présentés par l’équipe du Consultant IDC (Bertrand PAULY, Batchi BALDEH, Bilé TANOE) et par d’autres orateurs, à savoir :
MM Joel KOLKER, Regional Program Leader (PPIAF)
Ibrahima THIAM, Président de la Commission de Régulation du Secteur de
l’Electricité (Sénégal)
Moctar TOURE, Président de la Commission de Régulation du Secteur de
l’Electricité et de l’Eau (Mali)
Olivier STINZY Représentant du Club des PPP (France)
Brou TIEMOKO, DGA d’Azito O&M (Côte d’Ivoire)
36
Les sessions ont été présidées successivement par :
MM. ASSI Benié Joseph représentant le Ministre des Mines et de l’Energie de la Côte d’Ivoire, M. Léon Emmanuel Monnet (Session 1)
M’Hamed CHERIF, Directeur du programme BizClim (Session 2)
MUTIMA Sakrini Herman, Secrétaire Général de l’UPDEA (Session 3)
BARANDEREKA Bernard, Consultant en Energie à l’Union Africaine (Session 4)
Honorable Dr Mamphono Khaketla, Ministre par intérim des Ressources Naturelles du Lesotho (Session 5)
Son Excellence M. René MAKONGO, Ambassadeur de la République Gabonaise près les Etats du Benelux et de l’Union Européenne (Session 6), représentant le Ministre d’Etat, Ministre des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures, de l’Energie, des Ressources Hydrauliques et de la Promotion des Energies Nouvelles, M. Casimir OYE M’BA.
Les paragraphes ci-après comprennent les objectifs de l’Etude, les constats, les facteurs d’échec ainsi que des recommandations.
II OBJECTIFS ET DEROULEMENT DE L’ETUDE
L’étude avait pour objet d’évaluer de manière aussi objective que possible l’impact des réformes sur les performances globales du secteur électrique en Afrique. Elle a concerné un ensemble de 19 pays situés dans les différentes sous-régions du continent.
Le consultant avait également pour mission de décrire le cadre institutionnel de chaque pays, de préciser les objectifs de la réforme, ses promoteurs et de décrire le processus de réforme afin de pouvoir en tirer des enseignements sur les facteurs de succès et d’échecs.
Enfin, il était demandé de proposer des enseignements pour améliorer la pertinence et l’efficacité des systèmes institutionnels du secteur de l’électricité en Afrique.
Les pays concernés par l’étude ont été sélectionnés en fonction de leur expérience en matière de réformes. Il s’agit de : Algérie, Egypte, Sénégal, Mali, Guinée Conakry, Côte d’Ivoire, Togo, Gabon, Nigeria, Cameroun, Rwanda, Tchad, Botswana, Zimbabwe, Afrique du Sud, Kenya, Tanzanie, Lesotho, Ouganda.
Le déroulement de l’étude s’est effectué comme suit :
. Une réunion de lancement s’est tenue au siège de l’UPDEA à Abidjan fin Septembre 2007.
. Un questionnaire a été préparé par le Consultant à l’attention des responsables sectoriels des pays.
. Ce questionnaire devait être renseigné par les organisations sectorielles locales (opérateurs, régulateurs, Ministères).
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.Les consultants se sont rendus dans chaque pays pour réaliser des entretiens qualitatifs avec les responsables et pour valider et compléter les données quantitatives déjà collectées dans les pays.
.L’ensemble de ces données a été par la suite analysé par rapport aux objectifs de la réforme dans chacun des pays, notamment, la capacité de production, l’accès à l’électricité et les performances du secteur.
Les conclusions de l’étude ont servi de base aux débats lors de la conférence.
III. CONSTATS
a) Impact sur la Capacité de Production
1. La libéralisation de la production a permis le développement des investissements privés ou publics dans certains pays étudiés (Côte d’Ivoire, Egypte, Kenya, Afrique du Sud, Ouganda, Tanzanie).
2. Le coût du kWh produit par les producteurs indépendants d’électricité est compétitif lorsque les investisseurs jugent que le risque pays est faible et que la gouvernance et le climat des affaires sont positifs.
3. Dans certains cas, le lancement de la réforme a pu provoquer des suspensions ou des retards d’investissements préjudiciables au secteur et au succès de la réforme.
b) Impacts sur le développement de l’accès à l’électricité
1. Les Délégations du Service Public de l’Electricité au secteur privé par la voie de privatisations, de concessions ou d’affermage n’ont pas eu d’impact significatif et décisif sur le développement des taux de desserte.
2. Les pays où on a constaté un développement rapide du réseau sont des pays où la distribution est restée publique (Afrique du Sud, Algérie) et où la logique de rentabilisation directe n’était pas dominante.
c) Impacts sur les performances du secteur
Aucune conclusion générale sur un lien éventuel entre le type de gestion du réseau et le niveau de performance ne ressort de l’étude. Certains contrats de management ont pu avoir des résultas positifs (Lesotho) et d’autres non (Tanzanie). Il en est de même pour les privatisations ou les concessions. On peut donc en conclure que ce sont les conditions de définition et de mise en œuvre des contrats qui sont le principal déterminant du succès plus que le choix du type de réforme lui-même.
IV. FACTEURS D’ECHEC
a) Une cause majeure d’échec est le manque de réalisme des décideurs. Certains pays ont considéré que la privatisation était en elle-même la solution aux difficultés du secteur et par conséquent n’ont pas accompagné cette privatisation de mesures adéquates de suivi et d’évaluation.
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D’autres causes d’échecs sont :
b) Objectifs contractuels irréalistes, incompatibles avec les revenus et les capacités à payer des consommateurs, fixés le plus souvent sans modélisation financière et tarifaire fiable du secteur.
c) Principe de recouvrement intégral des coûts à partir du consommateur parfois inadapté, incompatible avec les évolutions des coûts pétroliers et des prix des biens d’équipement ainsi qu’avec la capacité de payer des abonnés.
d) Gestion non concertée du processus de restructuration, par les différents acteurs, à savoir, les Banques Conseil, les Bailleurs de Fonds, les Gouvernements et les sociétés d’électricité, qui ont chacun leur propre agenda.
e) Précipitation dans la phase préparatoire des réformes.
f) Longs délais de mobilisation des financements.
g) Mauvaise qualité du management des sociétés après la restructuration.
h) Non respect des cahiers de charges par les opérateurs notamment en termes d’investissement.
i) Fixation au secteur privé d’objectifs d’investissements irréalistes.
V. RECOMMANDATIONS
a) LE ROLE DE L’ETAT MAINTIEN DE L’ETAT AU CENTRE DU PROCESSUS
L’Etat doit rester le pilote de tout le processus de réforme, depuis la décision d’opportunité jusqu’à la conception et à la mise en œuvre.
Il doit également s’efforcer de rester maître du calendrier afin d’éviter des décisions précipitées et injustifiées.
DEFINITION D’OBJECTIFS HIERARCHISES, ADAPTES AUX SITUATIONS LOCALES ET REALISTES
Il est important de ne pas organiser le secteur en fonction de la présomption sur l’existence à court terme d’une possibilité de concurrence effective sur la production ou la fourniture de l’électricité.
Il est essentiel que l’Etat dispose d’un outil fiable de modélisation financière du secteur afin de pouvoir établir des objectifs de développement réalistes avec les opérateurs.
Les principes de financement du secteur doivent également être réexaminés par les Gouvernements à la lumière des évolutions récentes. Le principe général de couverture de la totalité des coûts de l’électricité par le consommateur interconnecté n’est-il pas devenu irréaliste dans de nombreux pays alors que le coût du carburant et des équipements importés a subi des augmentations considérables depuis quelques années ? Le moment est vraisemblablement venu de reconsidérer ce principe et d’imaginer des modes de cofinancement public/privé.
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CHOIX DU SCHEMA DE REFORMELa réforme du cadre institutionnel a pour objectif l’amélioration des performances du secteur pour garantir un meilleur accès à l’électricité y compris en milieu rural. Le schéma doit donc être adapté aux spécificités économiques du secteur national.
La privatisation de la gestion du système n’est pas une réponse générale même si elle peut être une solution dans certaines configurations.
La libéralisation de la production est favorable sous réserve que les conditions économiques et contractuelles soient correctement négociées et que la prime de risque pays demandée par les investisseurs ne soit pas trop élevée.
Il n’est pas nécessaire de procéder à une segmentation (unbundling) totale en l’absence de concurrence et en présence d’un marché de faible dimension.
IMPLICATION PRIORITAIRE SUR LES PROJETS REGIONAUXLes grands projets d’infrastructures porteurs d’avenir sont pour la plupart régionaux. Les Etats doivent veiller à développer leur capacité de gestion de ces projets. L’Etat devra éventuellement prévoir des structures spécifiques dans cette perspective.
b) L’IMPLICATION DES PARTENAIRES SOCIAUXLes syndicats et l’ensemble du personnel doivent être associés à toutes les étapes de la réforme, y compris au diagnostic préalable à la décision de restructurer le secteur de l’électricité.
Un effort d’information doit être mené également auprès des parlementaires et hommes politiques, dés lors que la restructuration nécessite une refonte du dispositif législatif.
c) LA REGULATIONLes entités de régulation doivent être opérationnelles dès le début du processus de réforme.
Les membres de l’autorité de régulation doivent être choisis sur la base de critères clairs de compétence et d’intégrité. La durée du mandat de chacun de ces membres doit être fixée de façon à permettre une certaine stabilité du régulateur.
Les principes garantissant l’autonomie financière et l’indépendance opérationnelle des entités de régulation doivent être observés pendant la mise en place de ces entités et durant leur fonctionnement.
Les normes de fourniture et de qualité de service doivent être discutées avec tous les acteurs concernés. Ces normes doivent être réalistes et ajustées en fonction de l’évolution du système électrique.
d) LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTSLe Partenariat Public Privé (PPP) peut être une solution pour financer les infrastructures en Afrique. Comme les autres schémas de financement, il n’est pas la solution miracle et ne sera choisi qu’après vérification de son surcroît d’efficacité par rapport aux autres schémas.
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Les chances de succès sont renforcées par l’implication d’opérateurs locaux dans les consortiums et par la mobilisation de ressources financières faisant intervenir des opérateurs nationaux.
VI.. CONCLUSION
Les réformes sont indispensables dans tous les pays africains pour permettre d’améliorer la qualité de service et développer le secteur électrique.
Réformes ne signifie pas nécessairement privatisation du capital ou de la gestion. La première reforme que les gouvernements africains devraient mettre place en place consiste en l’instauration d’une discipline de gestion du secteur qui définit et observe clairement les rôles et les responsabilités des différents acteurs : Pouvoirs publics (planification, contrôle, régulation), Opérateurs (gestion courante et prévisionnelle) et Clientèle, (consommation et paiement des factures). Tout système, même privatisé où il n’existe pas cette discipline est voué à l’échec.
La segmentation ou démembrement de la société nationale d’électricité en plusieurs compagnies n’est pas nécessaire si le marché intérieur est de faible dimension particulièrement dans des pays géographiquement petits.
Vu les difficultés de financements dans beaucoup de pays africains, l’intervention du secteur privé est vivement recommandée. Cependant les gouvernements doivent Très Bien négocier les contrats afin d’établir des partenariats gagnant-gagnant pour toutes les parties.
Fait à Bruxelles, le 28 Mars 2008
_________________________
Avec le soutien de
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Annexe 2
ETUDE SUR LE BILAN DES REFORMES INSTITUTIONNELLES REALISEES DANS LES
SOCIETES AFRICAINES D’ELECTRICITE
SYNTHESE DU RAPPORT FINAL
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1. OBJECTIFS ET CONTENU DE L’ETUDE
La présente étude a été réalisée à la demande de l’UPDEA (Union des Producteurs, Transporteurs et Distributeurs d’Electricité en Afrique).
Elle a été financée par l’Union Européenne au travers de la « facilité BizClim ».
Son objet essentiel est de mettre à la disposition des responsables africains du secteur de l’Electricité un dossier concret et aussi objectif que possible sur le bilan des réformes du secteur électrique en Afrique.
Les attentes sont définies comme suit par les termes de référence :
Description des réformes réalisées en prenant en considération le contexte économique, social et politique
Examen en profondeur du rôle des acteurs de la réforme (initiateurs, pilotes, facilitateurs) et mise en évidence des facteurs clés de succès ou d’échec
Analyse des tendances en matière de financement des investissements dans le secteur et identification des conditions essentielles pour attirer des investisseurs
Evaluation de l’impact des réformes dans le secteur et analyse des problèmes actuels et perspectives
Propositions concrètes et réalistes pour accroître les investissements et le taux de desserte
Par ailleurs, les principales conclusions de l’étude ont fait l’objet d’une présentation aux acteurs de secteur lors de la Conférence tenue à Bruxelles les 27 et 28 Mars 2008 sur le thème « Electricité en Afrique : Les réformes apportent-elles la solution aux défis du secteur ? »
2. METHODOLOGIE
Le déroulement de l’étude s’est effectué comme suit :
3. Une réunion de lancement s’est tenue au siège de l’UPDEA à Abidjan fin septembre 2007
4. Un questionnaire a été préparé par le Consultant à l’attention des responsables sectoriels des 19 pays sélectionnés par l’UPDEA
5. Ce questionnaire devait être renseigné par les acteurs locaux (Opérateurs, Régulateurs, Ministères) et par les consultants qui se sont rendus dans les pays pour valider les données et réaliser les entretiens nécessaires.
6. Réalisation des déplacements et collecte des données des pays
7. Analyse et rédaction du rapport
8. Présentation des principaux résultats à l’atelier de Bruxelles
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3. NOTE DE SYNTHESE
L’étude a pour objet de fournir des éléments d’appréciation objectifs et si possible chiffrés sur les réformes entreprises dans 19 pays Africains et sur leurs effets.
Elle a également pour but de dégager des pistes de réflexion à partir de l’observation de ces expériences réelles.
Dans cette note de synthèse, nous présentons les analyses et propositions qui nous semblent les plus significatives.
3.1 TROIS CATEGORIES DE PAYS, TROIS LOGIQUES DE REFORME
Les résultats de l’étude montrent l’utilité de distinguer pour l’analyse trois groupes de pays. Chaque groupe est caractérisé par la prédominance de l’un ou l’autre de ces objectifs fondamentaux de réforme
La recherche de la performance par la création et le renforcement de la concurrence partout où cela est possible.
La recherche prioritaire de financements extérieurs et notamment concessionnels La recherche de la performance par des réformes de structure et/ou des réformes portant
sur la propriété du capital.
Il semble que les réformes soient conçues et menées différemment selon ces trois catégories
1. Même si la plupart des responsables des pays étudiés sont convaincus de l’intérêt d’une concurrence réelle et loyale, on doit constater qu’à ce jour, la concurrence « sur le marché » n’existe dans aucun pays de notre échantillon. Pour la plupart d’entre eux, la seule concurrence envisageable est une concurrence « pour le marché »
2. Certains pays considèrent toutefois qu’une concurrence effective entre producteurs et fournisseurs est possible à terme et que c’est elle la source principale d’amélioration des performances. L’objectif dominant de leur réforme est alors de créer progressivement des marchés plus ouverts et concurrentiels. Seuls les pays dotés d’un marché important et/ou d’interconnexions internationales existantes ou à venir peuvent relever de ce groupe: L’Algérie, l’Egypte et l’Afrique du Sud. Actuellement, seule l’Algérie décide et agit clairement dans cette perspective mais il est vraisemblable que les autres pays suivront. Cette priorité donnée à une politique de moyen terme aboutit à une démarche prudente et progressive privilégiant la sécurité et la continuité du service :
Le cadre institutionnel comprend généralement la libéralisation juridique immédiate, ou à terme fixé, de la production et de la fourniture, un régime d’Accès des tiers au Réseau et le dégroupage des activités (unbundling). Il s’agit donc d’un schéma comparable à celui de l’Union Européenne où l’objectif majeur est la création d’un marché de l’énergie et où la question de la propriété et de la privatisation éventuelle n’est pas centrale.
La réforme se fait sans urgence ni dramatisation et les évolutions sont maîtrisées.
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La démarche est progressive et pragmatique. On notera à cet égard que l’Algérie et l’Egypte, pays pourtant les plus riches de notre échantillon et électrifiés à 100%, continuent à subventionner les consommateurs.
3. Le deuxième groupe est constitué par les pays aux marchés et revenus les plus faibles. La contrainte majeure est celle des financements. Leur priorité est donc de définir un cadre institutionnel adapté aux exigences des organismes de financement et à leurs instruments.
Ce fut par exemple le cas de la Guinée, du Mali et du Sénégal.
Le processus de réforme est souvent rapide, sinon brutal. Il est également vécu comme une contrainte plus que comme une opportunité. En général, l’état du secteur après les réformes ou tentatives de réforme n’a pas été amélioré et a été parfois dégradé.
4. Le troisième groupe est constitué des pays convaincus que les réformes de structure et la privatisation de la gestion sont la meilleure solution pour l’amélioration de la performance.
Ces pays sont pour la plupart des pays à revenu intermédiaire et les résultats sont plutôt positifs (Ouganda, Gabon, Cameroun, Côte d’Ivoire).
3.2 RESULTATS BRUTSPour chaque pays, les résultats ont été analysés par rapport aux objectifs initiaux de la réforme.
Objectif : Développement de la capacité installée
1. Les réformes ont permis de bénéficier d’IPPs dans de nombreux pays : Ouganda, Sénégal, Côte d’Ivoire, Egypte etc.
2. Le coût de l’énergie fournie par les IPPs est souvent jugé excessif. Ce n’est pas ce que nous avons constaté lorsque le pays bénéficie d’un bon potentiel économique et d’un bon climat des affaires (Egypte et Côte d’Ivoire). C’est exact lorsque le risque pays est jugé élevé ou lorsque le rapport de force est en faveur de l’investisseur (urgence, faible concurrence, interdiction faite à l’opérateur historique d’investir). Dans certains pays, une trop faible capacité de négociation ou un contrôle insuffisant de la légalité peuvent générer des contrats défavorables.
3. L’intérêt de l’ouverture institutionnelle du secteur de la production à l’investissement privé n’est pas mis en question. C’est l’opportunité et la faisabilité d’un projet donné qui doit être analysé en fonction de paramètres propres au pays et de la possibilité de mobilisation de financements alternatifs.
4. Les délais de mise en œuvre des réformes et des premiers IPPs ont provoqué des retards dans la mise en service des unités programmées. Cela a été très préjudiciable dans des pays tels que le Sénégal
5. Les délais imputables aux bailleurs de fonds ont également provoqué des reports d’investissements et des préjudices réels : Projet Energy II en Guinée, annulation des projets au Togo.
6. Dans certains pays (Gabon, Cameroun) l’installation de nouvelles capacités thermiques s’est effectuée dans l’urgence et sous la contrainte de la mauvaise hydraulicité. Le développement d’ouvrages hydroélectriques après les privatisations s’avère problématique. D’une part, il ne peut être fait recours à des IPP, d’autre part la durée de remboursement des emprunts excédant la durée résiduelle de la convention de concession, c’est l’Etat qui se charge de développer ces ouvrages.
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Objectif : Accroissement des réseaux et du taux de desserte
1. Lorsque nous avons pu le mesurer, l’impact des privatisations ou des mises en concessions privées sur le taux de desserte n’est pas significatif. (Le nombre d’abonnés a des évolutions généralement plus favorables mais il ne traduit pas les mêmes réalités). Cela montre probablement que dans des pays à faibles revenus le privé n’a pas intérêt à développer naturellement un réseau à l’usage des petits consommateurs. Il y aura donc peut-être lieu à l’avenir de réfléchir en termes de PPP (Participation Public Privé) et de répartition plus réaliste des risques entre le public et le privé pour les projets de développement de réseaux pour ces pays. Dans certains pays (Gabon, Cameroun), les objectifs de desserte ou de nouveaux abonnés ont été contractualisés, ce qui a permis d’atteindre des résultats probants.
2. Les pays qui ont développé rapidement leur réseau l’ont fait plutôt sous gestion publique (Afrique du Sud, Sénégal après la renationalisation) et avec des objectifs plus sociaux qu’économiques
3. L’affermage (Guinée) n’a pas donné de meilleurs résultats en raison du déséquilibre financier du secteur et de l’absence de ressources publiques.
Amélioration de la performance du secteur
1. Aucune conclusion générale ne ressort. Les résultats dépendent des conditions de mise en œuvre.
2. Le contrat de management en Tanzanie n’a pas eu d’impact favorable alors que le contrat de management au Lesotho a eu de très bons résultats. La réussite du contrat de management au Lesotho s’explique notamment par la pertinence du système d’incitation et de pilotage, la qualité et la transparence des systèmes de reporting et la sensibilité des managers sélectionnés aux réalités locales.
3. Les privatisations menées en Ouganda, au Gabon, au Cameroun ou au Kenya (ouverture minoritaire) ont permis d’obtenir des améliorations sensibles des indicateurs de performances. Celles du Mali, du Sénégal du Togo ont fait l’objet de résiliations plus ou moins rapides après constat d’un échec
4. Les concessions ont donné de bons résultats les premières années. Elles ont fini par des résiliations au Mali, au Sénégal et au Togo
5. Les affermages ont obtenu des évolutions assez favorables dans les premières années en Côte d’Ivoire et défavorables en Guinée.
6. En cas de maintien du mode de gestion historique de la distribution, les indicateurs ne montrent pas d’évolution significative : Egypte, Afrique du Sud, Algérie,
Conclusions
Les résultats ne permettent pas d’établir de corrélation claire entre le type de réforme et le niveau de réussite.
Ce sont plutôt les facteurs de succès ou d’échec identifiés dans les « études pays » qui permettent de tirer des enseignements et recommandations.
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3.3 LES ERREURS DE CONCEPTION PAR MANQUE DE REALISME
Les échecs constatés sont imputables aux conditions de mise en œuvre et très rarement aux choix eux-mêmes.
Les seules causes d’erreur identifiées au niveau de la conception de la réforme sont liées au manque de réalisme. Nous mentionnerons deux types fréquents d’illusion.
L’illusion de croire que la concurrence sur le marché est possible alors qu’elle ne l’est pas, même à moyen terme. Même dans des pays relativement riches tels que l’Egypte ou l’Algérie, les investisseurs refusent de prendre le moindre risque autre que celui de l’exploitation. Tous les IPPs observés fonctionnent sous un régime de « take or pay ». (sauf en Algérie mais il y a d’autres mécanismes de garantie). En ce cas, le dégroupage des activités de l’opérateur système ou du transporteur et du distributeur ne s’impose plus. Il relève de choix stratégiques (privatisation de la distribution) ou économiques. Sur des marchés restreints, l’intérêt du dégroupage total n’est plus évident.
L’illusion de croire ou de faire croire que la privatisation (ou la concession privée) est « la » solution qui va résoudre tous les problèmes du secteur (cas du Mali et du Sénégal).Les gouvernements ont parfois tendance à faire de la survente lorsqu’ils communiquent sur leurs projets, naturellement controversés, de libéralisation et de privatisation. L’expérience a montré que la privatisation n’a pas toujours amélioré la capacité d’investissement du secteur, surtout pour les réseaux (l’investisseur stratégique n’apporte pas sa garantie à la société locale). La désillusion qui en résulte inéluctablement aboutit à la remise en cause de la privatisation, et parfois d’autres aspects de la réforme, par certains groupes d’intérêt. La privatisation peut améliorer la performance du secteur mais généralement elle ne peut résoudre à elle seule la question de l’équilibre financier du secteur ou redresser des situations trop dégradées.
En revanche, contrairement à une idée souvent avancée, nous avons constaté que les choix de réforme prenaient souvent en compte le contexte pays, même si cela n’est pas toujours explicité dans les relevés de motif.
Le vrai problème se situe plutôt au niveau du manque de réalisme dans la fixation des objectifs contractuels.
3.4 LES PRINCIPAUX FACTEURS D’ECHEC
3.4.1 Les caractéristiques de la réforme ne permettent pas d’assurer durablement l’équilibre financier du secteur.
Les échecs de certaines privatisations (Mali) paraissent en grande partie liés au fait que les engagements d’investissements pris dans les contrats de concession impliquaient des hausses tarifaires inacceptables par le consommateur et le pouvoir politique.
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Lorsque les investissements de rattrapage ou de développement sont importants, il peut être illusoire de vouloir équilibrer le secteur par le seul tarif. Le choix de la concession doit donc reposer sur une modélisation financière et tarifaire préalable fiable afin de déterminer des engagements réalistes.
Si le modèle montre que l’équilibre de long terme exigerait un niveau tarifaire incompatible avec les capacités à payer des consommateurs, les décideurs doivent décider du mode de « financement » du déficit : les contribuables en cas de subvention (Algérie, Egypte) les générations futures en cas de non renouvellement transitoire des actifs selon les normes reconnues (Côte d’Ivoire depuis un certain nombre d’années). A défaut de modélisation et de clarté, les conflits entre le concédant et le concessionnaire sont inévitables et destructeurs.
La responsabilité de ces échecs est imputable en premier lieu à l’Etat qui parfois n’a pas le courage politique suffisant.
Il faut noter qu’à la base des réformes, il y avait un principe implicite, à savoir que le consommateur urbain interconnecté devait assumer la totalité des coûts de l’électricité.
Si l’on suppose que le prix du pétrole va rester durablement au-dessus des 100$ le baril, le pouvoir politique des pays les plus fragiles va devoir s’interroger sur la viabilité de ce principe. Il n’est pas économiquement irrationnel de subventionner la partie du coût correspondant à des effets externes socio-économiques. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ce sont les pays les plus riches de l’échantillon qui subventionnent leurs consommateurs. C’est une question politique de définition des priorités budgétaires. L’attitude des bailleurs de fonds pourrait également évoluer sur cette question.
3.4.2 La non sécurisation de l’exploitation de court terme
Les réformes ne produisent leurs effets positifs qu’avec le temps. En revanche, elles peuvent provoquer une détérioration rapide du secteur à cour terme pour deux motifs :
La suspension des programmes d’investissements de capacité. Ce grave inconvénient a été observé dans plusieurs pays où la réforme recommande ou exige le recours aux IPPs. La mise en place du cadre institutionnel et l’organisation des appels d’offres peut demander plus de 5 ans et le pays peut se trouver en insuffisance de capacité. Il semble que les promoteurs des réformes et les bailleurs de fonds éventuels devraient accepter le fait qu’il faut définir des règles du jeu adaptées pour sécuriser la période de transition
Les conflits sociaux exprimés, ou pire, larvés dans les premiers temps de la privatisation. Cela peut se traduire par des sabotages ou des coupures ciblées (Cameroun). On peut expliquer cela par des erreurs commises dans la gestion du processus de privatisation (communication, apurements financiers préalables, gestion sociale).
On constate également que les repreneurs ne font pas toujours usage des meilleures pratiques professionnelles lors de la prise de contrôle, notamment en matière de motivation du personnel et du management : non utilisation des compétences clés existantes (Cameroun, dans les premières années), apport excessif de cadres du repreneur (18 cadres au Mali par exemple), mauvaise communication.
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En cas de forte dégradation du système électrique à court terme, la réforme sera beaucoup plus difficile à réussir.
3.4.3. Une trop grande rigidité.
Il est frappant d’observer que les choix de réforme tiennent peu compte des éventualités de rupture de l’environnement et donc des modifications de priorités qui pourraient intervenir. Or il semble que l’introduction de rigidités excessives peut avoir de graves conséquences dans des pays pouvant être exposés à des risques de changement de leur environnement
Une crise monétaire va amener le gouvernement à donner une priorité nouvelle à l’économie de devises. C’est à la suite de la dévaluation importante de sa monnaie en 2003 que l’Egypte a décidé d’arrêter son programme de recours aux IPPs. Il fallait que le cadre institutionnel le permette (ce que n’aurait pas permis le premier schéma sénégalais qui interdisait l’investissement public en production)
Une crise socio-politique donnera la priorité à la continuité du service et atténuera les exigences de développement. Un concessionnaire ne pourra alors assurer la continuité du service aussi facilement qu’un fermier. Si nous prenons le cas de la Côte d’Ivoire, beaucoup pensent aujourd’hui qu’un contrat de concession eut été préférable dès l’origine. Et pourtant, c’est grâce au choix de l’affermage que le service a pu être maintenu durant les troubles récents
3.4.4 Gestion du processus de privatisation : un système d’incitation peu efficace
Tous les acteurs du processus sont en général incités à obtenir rapidement la signature des contrats de privatisation ou de concession, surtout lorsque ces derniers constituent des conditionnalités pour d’autres aides internationales.
o Les « Banques Conseil » trouvent leur intérêt naturel dans la conclusion de la cession (part de la rémunération au résultat)
o Les responsables des bailleurs de fonds ont des calendriers à respecter et ont le souci de respecter les échéances
o Les pays ont également intérêt à conclure pour obtenir le déblocage de fonds
En revanche, il y a peu d’incitation directe des acteurs à réussir les privatisations. En cas d’échec, le secteur peut s’en trouver pénalisé mais pas ceux qui ont été chargés de la privatisation.
En cas de privatisation, l’objectif prioritaire de la phase de préparation devrait donc être modifié : C’est le travail sur les conditions de succès du secteur après la privatisation, autrement complexe et important, largement délaissé, qui devrait devenir prioritaire
3.4.5 Des contrats mal définis et mal vécus
De très nombreux contrats de concession ont été insuffisamment étudiés. Les multiples incertitudes et ambiguïtés dans les contrats génèrent des conflits perpétuels entre les parties et, à terme, la rupture. La notion même de contrat de délégation de service public et de privatisation sous contrat de concession est souvent mal comprise.
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Nous avons entendu par exemple ce commentaire étrange « il n’y a pas de rapport d’activité ; l’entreprise est privée ». Inversement dans d’autres pays, les habitudes d’ingérence dans l’entreprise privatisée ont du mal à disparaître.
3.5 AUTRES ENSEIGNEMENTS
Les contrats entre le secteur public et les entreprises privées sont très difficiles à modifier par négociation ( demande de partage de la rente issue de l’augmentation des prix pétroliers dans le cadre d’une indexation des contrats d’achats de gaz sur les indicateurs internationaux : cas ivoirien par exemple) ou pour s’adapter à des réalités nouvelles (l’Etat reproche aux privé de ne pas respecter ses engagements alors que l’une des conditions n’a pas été réalisée (retard des investissements du programme Energy II en Guinée, suspension des prêts IDA prévus au Togo etc.).
De même, toutes les tentatives visant à faire évoluer un contrat d’affermage vers un contrat de concession se sont soldées par un échec.
A priori, l’affermage ne peut être considéré comme solution de transition
Dans certains cas, le refus du Concessionnaire de s’engager dans certains projets à longue durée de remboursement peut conduire l’Etat à emprunter lui-même directement, alors que le secteur est sous le régime de la concession, avec privatisation des actifs. Cette question de l’incompatibilité de la durée de la concession et de celle des investissements a été résolue dans de nombreux pays européens : soit par la pratique des amortissements de caducité, soit par une clause contractuelle où le concédant s’engage à verser une indemnité au concessionnaire pour les biens non amortis.
3.6 NOUVELLES TENDANCES
Les disponibilités financières internationales pour le secteur de l’électricité en Afrique se sont considérablement accrues ces dernières années.
Les priorités internationales sont données aux programmes régionaux : grands projets hydroélectriques, interconnexions HT
Les bailleurs de fonds traditionnels sont devenus généralement plus prudents et pragmatiques dans leur approche des réformes dans le secteur électrique.
Le processus de constitution de véritables marchés régionaux de l’électricité semble maintenant bien lancé.
L’accroissement du prix des produits pétroliers paraît s’inscrire dans la durée. L’ensemble de ces tendances lourdes va certainement dans le sens d’un renforcement de la responsabilité active de l’Etat (investissements non finançables par le secteur privé, montage de projets régionaux, nouveaux principes de financement du secteur etc.).
3.7 RETOUR AU PASSE OU ADAPTATION DES REFORMES ?
Les résultats parfois modestes ou décevants des premières réformes incitent certains responsables à plaider pour un retour actif de l’Etat au niveau du financement du développement du secteur.
Cette position est renforcée par la grande prudence des investisseurs internationaux traditionnels et le retour des institutions de développement sur le secteur.
Il revient bien sûr à chaque pays de trouver le système qui favorise la mobilisation efficiente des ressources financières. Certains pays à faible marché pourraient considérer que la concession n’est
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plus adaptée au contexte actuel et que les exigences du développement requièrent des programmes volontaristes d’investissement public. Il est aussi possible d’imaginer des formules de PPP adaptées.
Il serait toutefois très dommageable d’abandonner les autres objectifs de la réforme
Pour les pays tels que l’Algérie, l’Egypte ou l’Afrique du Sud, les motivations principales de réforme, à savoir la création d’un marché concurrentiel de l’énergie sont toujours d’actualité
Pour les pays les moins riches, le souci d’amélioration la performance est renforcée par l’accroissement du coût du fuel. On ne peut donc éviter la question de l’opportunité de la participation du privé. Il ne peut y avoir d’idéologie dans ce domaine.
Les nouvelles tendances renforcent la nécessité de réformer pour améliorer l’efficience du système.
Mais cette réforme doit être compatible avec le souci d’efficacité et de prise en compte des externalités sociales, économiques et environnementales.
++++++++++++++++++++++++++
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RAPPORT D’ACTIVITES
COMITE D’ETUDES RESSOURCES HUMAINES (CE6) DE L’UPDEA
2005 - 2008
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1. COMPOSITION
La composition du CE6 est la suivante :
VRA, Ghana (Coordinateur) EDEL, Angola
CEET, Togo (Vice Coordinateur) PHCN, Nigeria
KenGen, Kenya (1er Rapporteur) ESKOM, Afrique du Sud
CEB, Benin-Togo (2ème Rapporteur) KPLC, Kenya
CIE, Côte d’Ivoire SONABEL, Burkina Faso
SOGEPE, Côte d’Ivoire SNE, Congo Brazzaville
ECG, Ghana ENE, Angola
SENELEC, Sénégal NAWEC, Gambie
2. VISION
Etre le partenaire stratégique de choix des entreprises de service public du 21ème siècle en Afrique, en déplaçant la fonction des ressources humaines (RH) de sa position marginale au centre de l’action.
3. MISSION DU COMITÉ
Fournir un forum pour l'interaction et l’échange d’idées entre les praticiens de la gestion des ressources humaines et les autres parties prenantes sur les tendances modernes et les meilleures pratiques de gestion de ressources humaines afin d'améliorer la qualité des ressources humaines, des méthodes de travail pour revitaliser le capital humain et l'utiliser de manière efficace pour atteindre les objectifs des sociétés.
4. TERMES DE REFERENCES
4.1 Installer le Comité d'Etudes et les Groupes de Travail.
4.2 Nommez Les Coordonnateurs des Comités d'Études et les Chefs d'Équipe.
4.3 Définir les programmes 2006 et 2008 pour le Comité d'étude.
4.4 Les points 4.1 et 4.3 doivent être en conformité avec le thème du congrès du 16ème Congres de l'UPDEA ‘’bonne gouvernance des secteurs électriques nationaux, facteur principal pour la réalisation de l'accès à l'électricité pour tous les peuples d'Afrique"
5. BUT VISE
Organiser un colloque au Ghana en 2007 basé sur le thème de la bonne gouvernance.
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6. ACQUIS pour 2006-2008 :
Depuis la réunion de Nairobi de février 2006, les étapes importantes suivantes ont été notées :
Affinement du programme d’activités du Comité d'Etudes RH Planification et Activités Préparatoires pour le Colloque Organisation du colloque sur les ressources humaines au Ghana
6.1 Rappel des objectifs principaux atteints pendant la période février 2006 - août 2008 comme suit :
Réunion Date Objectif Faits majeurs
1. Comité Scientifique
15-17 Février 2006, Nairobi
Planification et mise en place des programmes pour 2006-2008
Désignation du Bureau du Comité RH Passage en revue des décisions de la
réunion du CE ressources humaines tenue au Bénin
Elaboration d’un projet de plan basé sur le thème du congrès 2008
Choix des thèmes et sous-thèmes pour le colloque
2. CE Ressources Humaines
Direction et Général
24-28 Septembre 2006, Lomé
Réunion préparatoire des membres du Bureau des ressources humaines
(24/9/06)
Examen et élaboration des programmes et des objectifs
Personnalisation du thème et des sous-thèmes pour le colloque
Programmation des principales étapes du colloque
Préparation du projet de brochure etc. pour l'appel à présentations
Mise en place du Comité d’Organisation pour le colloque RH
Adoption du thème et des sous-thèmes des activités ordinaires des ressources humaines
3. Comité Scientifique
24-26 Octobre 2006, Luanda
Consolidation des programmes retenus à Lomé et de ses
résultats
Finalisation des résultats de la réunion de Lomé
Une présentation sur "L’amélioration des performances des sociétés d'électricité par la motivation du personnel" a été donnée par le coordonnateur du CS ressources humaines
4. Différents
(ECG/RH
CS/UPDEA)
Novembre 2006 Août 2007
Planification & activités préparatoires pour le colloque par :
(a) Comité d’organisation du CE RH
(b) Comité d’organisation ECG
(c) UPDEA
Mise en place à ECG d’un Comité d’Organisation du colloque (avec 6 sous-comités)
Appel pour Synopsis/Exposés, traduction et examen
Choix des communications finales par le Comité d’organisation des RH
Diverses réunions préparatoires (RH/ECG, CE/ UPDEA)
5. Comité 3-5 Avril, 2007, Elaboration d’un Sous- Le même thème choisi pour le
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Scientifique Abidjan Thème pour le 16ème congrès de l'UPDEA.
Consolidation des dispositions prises pour le colloque.
Sensibilisation des membres des ressources humaines sur les questions
d'amélioration de la santé du personnel
colloque a été maintenu Réunion d'évaluation Pré -Colloque par
le CE RH et finalisation des plans Une présentation sur la gestion du
stress a été faite aux membres des ressources humaines par le coordonnateur des ressources humaines
Colloque RH 7-9 Août 2007, Accra
Améliorer la qualité des services des ressources humaines en assurant la pratique de la bonne gouvernance
Tenue avec succès du Colloque 13 Communications faites sur 5 sous-
thèmes Participation de plus de 120 délégués
de plus de 15 sociétés, et de plus de 10 pays
6.2 Le Comité d’organisation du CE RH pour le colloque
Le Comité de planification des ressources humaines suivant a été mis en place :
Coordonnateur du CE RH -- Président Mme Efua Garbrah-Sarfo
Coordonnateur adjoint -- M. Abi Kao
1er Rapporteur -- Mme. Mary Gachuhi
2ème Rapporteur -- M. Adeniye Salaou
Représentant ECG – Société hôte -- M. Robert Sarpong
Rôle de Conseiller -- M. Antoine Kouassi
6.3 Objectifs du colloque
Le colloque, qui a eu lieu du 7 au 9 août, sous les auspices de l'UPDEA et abrité par ECG, a servi de forum de discussions et d'échange d’idées entre les experts des ressource humaines et les autres parties prenantes sur les tendances modernes en ressources humaines ses rapports avec la bonne gouvernance.
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En choisissant le thème et les sous-thèmes pour le colloque, les membres ont exprimé le désir de s'assurer que la fonction de ressources humaines est vue dorénavant comme un partenaire d’affaires par leurs collaborateurs techniques, avec chaque groupe visant à atteindre le meilleur pour la société. Le but du comité est de prouver que les ressources humaines peuvent ajouter de la valeur aux objectifs et aux résultats de la société.
6.4 Thème et Sous-thèmes
Le thème choisi était : "bonne gouvernance dans les sociétés d’électricité : Le rôle stratégique de la gestion des ressources humaines". Il en est dérivé les cinq Sous-thèmes suivants :
1. Ethique de Gestion et Développement Durable : Défi du 21ème Siècle pour les sociétés africaines d’électricité.
2. En quête de Bonne Gouvernance en Afrique : les spécialistes en RH sont-ils des Gestionnaires ou des Leaders ?
3. Le Rôle des Travailleurs dans un Système de Bonne Gouvernance.4. Les Experts de la RH comme Partenaires Stratégiques dans la Gestion des
Compagnies.5. Plan de Succession : Est-ce une menace pour le Gestionnaire ?
Au Kenya en février 2006, 3 thèmes et 16 sous-thèmes ont été retenus car il n’y avait pas assez de temps pour les débattre complètement et choisir les plus appropriés. Lors des réunions suivantes, cependant, la liste succincte ci-dessus a été élaborée pour le colloque.
Un total de 13 communications a été présenté sur 5 sous-thèmes, attirant plus de 120 délégués de plus de 15 sociétés d’électricité, de plus de 10 pays. Les recommandations suivantes ont été faites à la fin du colloque :
6.5 Recommandations du colloque
Sous-Thème 1 : Ethique de Gestion et Développement Durable : Défi du 21ème Siècle pour les Sociétés Africaines d’Electricité
Deux présentations ont été faites sous le Sous-thème 1 avec les recommandations suivantes :
1. Les organismes devraient inciter à l'autonomie dans la prise de décision et la réduction de la main mise et l’ingérence du gouvernement.
2. Les organismes devraient mettre en œuvre un code de conduite.
3. Les sociétés devraient appliquer des tarifs réalistes et intensifier le recouvrement pour améliorer le service réduisant ainsi les pratiques non-conformes à l’éthique.
4. La nécessité de créer un environnement où les employés sont encouragés à développer leur autonomie morale.
5. Pour encourager la bonne éthique et la gouvernance, l’encadrement devrait encourager le personnel à s'exprimer librement, assurer une formation sur l’éthique et la morale dans les sociétés et être disposé à entendre des points de vue discordants.
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6. Communiquer les valeurs et l'éthique de la société à tout le personnel et au nouveau personnel dès la prise de fonction.
Sous-Thème 2 : En quête de Bonne Gouvernance dans les sociétés africaines : les Spécialistes des ressources humaines sont-ils des Gestionnaires ou des Leaders ?
Les recommandations suivantes ont été faites par le seul présentateur :
1. Les ressources humaines doivent créer des dirigeants par la formation et le développement durable et structuré.
2. Les entreprises de service public se doivent de développer et intégrer des procédures, politiques et pratiques pour recruter, maintenir, développer et utiliser les employés pour permettre à l’entreprise d’atteindre les objectifs visés.
Sous-Thème 3 : Le Rôle des Travailleurs dans un Système de Bonne Gouvernance.
Trois présentations ont été données sous ce Sous-thème 3 avec les recommandations suivantes :
1. La consultation et les réunions régulières entre les syndicats et l'administration devraient être tenues.
2. Les syndicats ne devraient pas être considérés comme des adversaires de l’administration.
3. Les employés devraient avoir leur mot à dire dans la formulation de l’élaboration de la politique et faire des propositions concernant les questions qui les affectent directement ou indirectement.
4. Les ressources humaines devraient être plus proactive et s’arranger de telle sorte à augmenter l’efficacité de la bonne gouvernance.
5. La nécessité de satisfaire les attentes des employés afin de leur maintenir un moral haut entre eux.
6. Chaque employé dans une organisation doit ressentir son appartenance à un groupe.
Sous-Thème 4 : les Experts de la RH comme Partenaires Stratégiques dans la Gestion des Compagnies
Les recommandations suivantes sont sorties des six présentations faites sous le Sous-Thème 4 :
1. Les employés devraient connaître la culture de leur entreprise et travailler dans ce sens.
2. La nécessité pour le personnel des ressources humaines de se former pour devenir des experts dans le domaine car ce ne sont pas tous les agents des ressources humaines qui ont les compétences requises pour être des professionnels des Ressources Humaines.
3. La nécessité de former le groupe de directeurs qui ne sont pas des ressources humaines et de les aborder avec tact, afin que leurs relations avec les directeurs des ressources humaines soient bonnes.
4. Créer et mener des changements.
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5. Maintenir un intérêt d’affaires.
6. Promouvoir le respect individuel, la culture et les normes sociales.
7. Mener de manière transparente les activités de gestion des ressources humaines.
8. Encourager l’innovation et admettre les erreurs.
9. Recrutement interne avant le recrutement externe.
10. Évaluation du personnel.
11. Paiement des gratifications sur la base de la performance
Sous-Thème 5 : Plan de Succession : Est-ce une menace pour l’Encadrement Supérieur ?
Une présentation a été faite sous le Sous-thème 5 avec les recommandations suivantes :
1. Les ressources humaines doivent créer des leaders à travers une formation structuré et pérenne.
2. La nécessité d’encadrer particulièrement les nouveaux employés.
6.6 Recommandations supplémentaires/Sous-thèmes
Avant la tenue du colloque, quelques membres avaient exprimé le souhait que deux thèmes supplémentaires soient traités : c.-à-d. : « Renforcement des capacités/ Formation et rôle du genre dans la gestion des ressources humaines ». Il a été convenu que ces thèmes pourraient être traités à une date à venir à partir du moment où le colloque sur les ressources humaines du Gabon en 2004 pris en compte lesdits thèmes.
6.7 Activités post Colloque
Des visites ont été faites au parc national de Kakum à Cape Coast et au barrage d'Akosombo. Environ 33 délégués sont allés au parc national de Kakum tandis que 28 visitaient le barrage et la banlieue d'Akosombo. De façon générale, le colloque a connu un véritable succès. Les délégués RH doivent maintenant traduire ce qu'ils ont appris dans leur travail afin d'être acceptés comme collaborateurs plutôt que d’être vue comme fossoyeurs des économies des sociétés.
7. ACTIVITÉS RESTANT A COUVRIR
Le Comité n’a pas pu traiter formellement le 2ème thème RH et ses Sous-thèmes choisis. En effet, il avait été décidé plus tôt que chaque membre du comité d'études traite ces autres Sous-thèmes au sein de sa propre société ; c'est l'espoir du bureau du CE RH que des efforts soient en train d’être faits pour traduire certains de ces Sous-thèmes supplémentaires en actions concrètes sur le front du travail.
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Le 2èmes thème et Sous-thème maintenus sont les suivants :
Gestion Stratégique des RH : l'épine dorsale pour la bonne gouvernance pour lequel neuf centres d'intérêt ont été également identifiés pour le développement comme Sous-thèmes par les membres:
1. Privatisation des sociétés électriques africaines : Implication des Ressources Humaines
2. Développement du capital humain dans les sociétés d’électricité en Afrique : avantages tirés des échangent de programmes
3. L’après traitement et l'intégration des victimes du HIV SIDA dans le lieu de travail.
4. Le stress et la gestion du stress dans le lieu de travail.
5. Les questions d’éthique dans la gestion des ressources humaines.
6. Gestion des compétences : évolution de carrière dans un environnement de concurrence.
7. Gestion de la communication des employés dans les entreprises d'électricité
8. Renforcement de capacité des R H : Condition de base pour une bonne gouvernance.
9. Plan de succession : Mythe ou réalité ?
8. DÉFIS
6.1 La Participation
Le défi principal rencontré pendant la période en examen était l’inconstance avec laquelle les membres participaient au Comité RH lors de chaque réunion du comité scientifique et de chaque réunion du comité RH. Cette situation amenait souvent à faire des retours en arrière pour informer les nouveaux venus sur les activités en projet et celles déjà entreprises, ce qui faisait ainsi perdre beaucoup de temps. Ceci a partiellement contribué à empêcher le Comité d'aborder le deuxième groupe de thèmes et Sous-thèmes en session plénière.
Le comité a dû souvent également faire face aux absences de ses 1ers et 2èmes rapporteurs lors des réunions officielles, ce qui constituait un défi pour l’établissement à temps et de manière professionnelle des rapports de réunions. Toute fois il est à signaler que la CEB (Togo/Bénin) est souvent disposé à fournir un remplaçant au 2ème rapporteur toutes les fois que celui-ci serait indisponible. L’on a observé que la plupart des comités ont fait face à des difficultés semblables concernant les absences répétées de certains des membres de leurs bureaux. Une solution doit être trouvée à cela.
6.2 Communication
Diverses difficultés ont été rencontrées dans le domaine de la communication. Il est recommandé que des améliorations soient trouvées quant aux méthodes de communication employées entre les membres des bureaux des Comités d'étude, entre les membres du bureau du Comité Scientifique et entre les membres du bureau du Comité Scientifique et le Secrétariat/Responsables de l'UPDEA, etc. La question des documents tels que les rapports et procès verbaux disponibles seulement dans une
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seule des langues officielles de l’UPDEA lors des réunions du CS doit également être abordée pour de meilleurs résultats des activités des divers comités d'études.
9. PERPECTIVES D’AVENIR
Les membres du CE RH ont convenu que lors de sa prochaine réunion au Kenya (pendant le congrès 2008) de discuter pour savoir lesquels des domaines suivants seraient abordés au cours des trois années à venir, puis d’élaborer le programme pour le Comité d'étude RH :
1. Privatisation des sociétés électriques africaines : Implication des Ressources Humaines.
2. Développement du capital humain dans les sociétés électriques d’Afrique : avantages tirés des échangent de programmes.
3. L’après traitement et l'intégration des victimes du HIV SIDA dans le lieu de travail.
4. Le stress et la gestion du stress dans le lieu de travail.
5. Les questions d’éthique dans la gestion des ressources humaines.
6. Gestion des compétences : évolution de carrière dans un environnement de concurrence.
7. Gestion de la communication des employés dans les entreprises d'électricité
8. Renforcement de capacité des R H : Condition de base pour une bonne gouvernance
9. Plan de succession : Mythe ou réalité ?
10) Renforcement de capacité/Formation
11) Le rôle du genre dans les RH
12) Développer une base de données des RH pour augmenter le placement du personnel.
13) Encourager l'échange d'informations parmi les entreprises.
14) Augmenter la communication interne pour l’amélioration de la productivité.
15) Gestion de l’information pour les membres et agents de l'UPDEA
16) La gestion de la performance
10. CONCLUSION
Dans l'ensemble les 3 dernières années ont été très passionnantes et bénéfiques. Les anciens et nouveaux membres ont montré de l'engagement au niveau du travail de groupe et ont partagé leurs expertises et riches expériences avec les autres. Nous espérons que de plus grands horizons seront conquis durant les prochaines années et que nos autres collègues dans les diverses disciplines tendront une main fraternelle aux experts RH et soutiendraient ces derniers en leur donnant le meilleur d’eux-mêmes.
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RAPPORT GENERAL DU 16ème CONGRES DE L’UPDEA
Le 10 Juin 2005 à Accra, le 15 è m e Congrès avait retenu comme thème de ce 16è m e Congrès, « La bonne gouvernance des secteurs électriques nationaux, facteur clé pour la réalisation de l’accès à l ’électricité pour tous les peuples d’Afrique »Pour ce 16 è m e congrès qui s’est tenu à Nairobi du 24 au 26 juin 2008, de nombreuses communications ont été reçues et analysées par le Comité Scienti f ique af in de proposer un programme à la hauteur des enjeux du thème retenu. Ainsi nous avons pu débattre autour de 25 (Vingt cinq) exposés présentés par leurs auteurs.
Par ai l leurs, pendant trois ans, les Comités d’Etudes ont essayé dans la mesure du possible d’exécuter les tâches qui leur avaient été confiées.
Ce Congrès nous a donc permis d’une part de poursuivre les échanges d’expérience par des débats autour du thème général et d’autre part de faire un bi lan des activités des Comités d’Etudes au cours des trois années écoulées.
Les points ci-dessous donnent un résumé des échanges et débats qui ont eu l ieu. Mais auparavant, revenons sur la cérémonie d’ouverture.
1 - CEREMONIE D’OUVERTURE
La cérémonie d’ouverture a été présidée par Son Excellence Mwai KIBAKI, Président de la Républ ique du Kenya. El le a débuté par une prière adressée à Dieu Tout puissant créateur de tout l ’univers afin qu’ i l donne à nos Dirigeants et aux Délégués présents la sagesse assurant à nos pays et à nos populat ions la paix et la sécurité et qu’ i l les protège le long de leurs déplacements.
Prenant la parole le premier, Mr Abel Didier TELLA, Secrétaire Général de l ’UPDEA, après avoir remercié le Président KIBAKI, qui par sa présence montre le grand intérêt qu’i l at tache aux act ivi tés de l ’UPDEA, a présenté les chefs des Délégations présentes à ce congrès. Au total, plus de 250 Délégués étaient présents et répartis comme suit :
o 32 Membres Act ifs venant de 24 pays Africains, o 5 Pools énergétiques Africains,o 19 Organisat ions internat ionales et mult inationales industr iel les,o 2 invi tés spéciaux.
I l a par la suite remis deux prix d’honneur, pour l ’ensemble de leurs contribut ions au rayonnement de l ’UPDEA, à M. Herman Mutima SAKRINI, ancien Secrétaire Général de l ’UPDEA et M. Josua Kofi OFEDIE, ancien Président de l ’UPDEA et ancien Directeur Général de VRA (Ghana).
A la suite du Secrétaire Général de l ’UPDEA, M. Owura SARFO, Président sortant de l ’UPDEA et Directeur Général de VRA/Ghana, a indiqué qu’en terre Kenyane, ja lonnée de 20 mil l ions d’années d’histoire de l ’humanité, l ’UPDEA peut se réjouir de ses diverses réalisations depuis 1970. En effet, commencée seulement avec 6 membres, l ’Union comprend aujourd’hui 53 membres acti fs dans 42 pays. Promoteur du développement et catalyseur de l ’accès à l ’électr icité, l ’Union a contr ibué :
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à la création de certains des 5 Pools Energét iques, au lancement de l ’ idée de créat ion du Fonds Afr icain du
Développement d’Electr i f icat ion Rurale (FADER), à la création de la Commission Electrotechnique Africaine de
Normalisation (AFSEC), entre autres.
I l a aussi indiqué que la réali té des défai l lances des systèmes électr iques et le niveau de pauvreté de nos populat ions, nous demandent d’être plus agressifs pour transformer nos idées en programme fiable d’accroissement du taux d’accès à l ’électricité. I l a par la suite remis le fanion au nouveau Président et demandé à tous les Délégués, de lui apporter le même sout ien et la même conf iance, afin qu’ i l cont inue ce combat passionnant du développement de l ’Afr ique.
A son tour, Mr Edward NJOROGE, nouveau Président de l ’UPDEA et Directeur Général de KenGen (Kenya), prenant la parole a rappelé que depuis le 15 è m e Congrès tenu à Accra au Ghana, le déséqui l ibre offre/demande s’est encore dégradé. Le manque de capitaux n’en est pas la raison principale, mais plutôt le Leadership et la bonne gouvernance. I l a formulé le vœu de voir à la tête de nos sociétés d’électr ici té, des personnes méri tantes, eff icaces et qui ont une grande capacité de gest ion. I l a terminé en remerciant l ’équipe du Secrétariat Général de l ’UPDEA et le Comité d’organisat ion du présent Congrès pour le travai l abattu.
Quant à M. Kiraitu MURUNGI, Ministre de l ’Energie du Kenya, i l a d’abord souhaité la bienvenue aux Délégués, leur a demandé de se sent ir chez eux au Kenya. Abordant les problèmes énergét iques, i l a indiqué d’une part que la demande s’est accrue de plus 6% par an depuis 5 ans et que parallèlement l ’offre reste stagnante. D’autre part , seule la bonne gouvernance peut apporter solut ion à ce déséqui l ibre et plus part icul ièrement dans le partage des risques entre les secteurs pr ivé et public. I l a pour terminer exhorté les Délégués à faire de l ’Afr ique, par les solut ions qu’i ls apporteront, un cont inent pas condamné mais plutôt un continent de l ’espoir.
Prenant enf in la parole pour l ’ouverture du congrès, son excel lence le Président Mwai KIBAKI, après avoir souhaité la bienvenue aux Délégués, a rappelé qu’avoir plus de 500 mil l ions d’Afr icains sans accès à l ’électr ici té est inacceptable. I l a exhorté les Chefs d’Entreprises d’Electricité à formuler des stratégies permettant l ’accès à l ’électr icité respectant les normes internat ionales et à des prix compéti t i fs. Avant l ’ouverture solennelle du 16 è m e
Congrès, i l a prescrit un champ de réflexions sur l ’ut i l isat ion de l ’expert ise humaine des Société d’Electricité dans le respect des principes de bonne gouvernance pour les domaines du f inancement, de la restructurat ion et de la qual ité de la fourni ture.
Ainsi que relevé précédemment, notre Congrès comportai t deux axes majeurs :
Des communicat ions et des échanges sur huit (8) sous thèmes ; Le bilan des activités des Comités d’Eudes
2 – SYNTHESE DES COMMUNICATIONS ET DES DEBATS
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Bonne gouvernance et benchmarking Financement et restructurat ion du secteur électr ique africain Electr i f ication rurale Améliorer l ’accès à l ’é lectricité Normalisation et qualité de l ’approvisionnement Comment les fabricants de matériels électr iques peuvent-i ls
contribuer à accroître l 'accès à l 'é lectricité en Afr ique? Pourquoi les sociétés africaines d’électr ici tés doivent el les
promouvoir l ’eff icaci té et la bonne gouvernance ? Quel rôle pour les états africains ?
Bonne gouvernance dans les services publics : le rôle stratégique de la gest ion des ressources humaines
2.1 - Bonne gouvernance et benchmarking
Cette session a été présidée par ESKOM (Afr ique du Sud) et avait comme rapporteurs ZESCO (Zambie) et SNEL (RD Congo)
Au total t rois (3) communicat ions ont été présentées par ENERCA (Centrafr ique), VRA (Ghana), KPLC (Kenya)
De ces communicat ions et débats qui ont suivi, nous ret iendrons que :
o L’élaborat ion d’un code de bonne gouvernance s’ impose à nos Sociétés si el les veulent être eff icaces dans leur gestion et sécuriser les intérêts des part ies prenantes,
o La mise en place d’un des deux modèles de bonne gouvernance - le modèle d’uti l isation équitable et le modèle Carver - permet une gest ion durable et transparente de la fourniture d’électr ici té de sorte à att i rer les capitaux privés,
o La f ixat ion des cornières par l ’ut i l isation de boulons indéboulonnables est une solut ion aux actes de vandalismes perpétrés sur les l ignes à haute tension.
2.2 - Financement et restructuration du secteur électrique africain
Cette session s’est déroulée sous la présidence de SONELGAZ (Algérie) et avait comme rapporteurs STEG (Tunisie) et NAWEC ‘Gambie).
Six (6) communications ont été présentées par VRA (Ghana), SONELGAZ (Algérie), SENELEC (Sénégal), KenGen (Kenya), ESKOM (Afrique du Sud), PHCN (Nigéria)
Des débats qui ont suivi , i l est ressort i :
o La nécessité de réformer le secteur énergét ique en Afr ique af in d’accroître son eff icacité. Celle-ci consistera notamment à la mise en place d’organes de réglementation de sorte à f ixer des tari fs qui reflètent le coût d’exploitat ion.
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o Le manque de volonté pol i t ique des gouvernants pour s’engager dans cette voie
o Les indicat ions pour la meil leure voie à suivre. C'est-à-dire :
Avoir les pol i t iques adéquates, S’acquit ter de ses engagements , Elaborer des règles et réglementations et les faire appl iquer Renforcer les capacités inst i tut ionnelles Renforcer l ’ indépendance du Régulateur Mettre en place des mesures administrat ives transparentes
Quelques exemples de restructurations réussies comme le cas de la SONELGAZ dont la mise en place d’une pol i t ique de bonne gouvernance a permis de réal iser son programme de développement et de maintenir un niveau d’ invest issement élevé. Le cas récent de KenGen dont la nouvelle lo i sur l ’énergie offre des avantages certains, notamment:
Nombreuses opportunités aux techniciens du sous-secteur électr ique
Grande concurrence entre les dif férentes sociétés d’électr icité pour les techniciens
Disponibi l i té et f iabil i té de l ’énergie encouragent les investissements
o Les di ff icultés pour la restructuration de certaines sociétés compte tenu de leurs si tuations f inancières mauvaises (dettes non recouvrées, tari fs inadaptés, etc.).
o La nécessité impérieuse d’ investissement à grande échelle pour les 10 prochaines années. Pour cela, une planif ication stratégique et une gest ion appropriée sont requises dans les entreprises afr icaines d’électricité. I l faudra :
Maintenir de manière constante les infrastructures électr iques Faire des al locat ions budgétaires conséquentes Assurer une formation de qualité du personnel
o La restructurat ion si el le doit se faire, doit tenir dans des délais déterminés et non sans f in. Elle doit être pi lotée par les sociétés d’électricité et non par le gouvernement.
o La gest ion des r isques et l ’at tract ion des invest issements font part ie des solut ions aux problèmes de l ’énergie en Afrique. Pour cela de nouveaux investissements doivent être encouragés par des mesures inci tatives et démasquer le mythe faussement répandu qui veut que les consommateurs paient des tar ifs rémunérateurs, car partout dans le monde existent des subvent ions croisées.
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Au total sur ce thème, i l est recommandé les mesures suivantes :
1. Assurer une bonne gouvernance à tous les niveaux, nat ionaux et sectoriels,
2. Assurer la crédibi l i té et la transparence f inancière,3. Bien définir les limites de responsabilité des différents intervenants dans le
secteur électrique,4. Généraliser à tous les niveaux les bonnes pratiques en matière de gouvernance
de l’entreprise,5. Assurer une bonne gouvernance dans la planification, le développement, la
gestion et la maintenance des ouvrages électriques y compris les interconnexions,
6. Renforcer le rôle de l’état dans le financement de l’électrification rurale pour l’accès des populations à l’électricité,
2.3 – Electrification rurale
Cette session a été présidée par CEB (Bénin-Togo) et avait comme rapporteurs VRA (Ghana) et NIGELEC (Niger).
Trois (3) communications ont été présentées par SENELEC (Sénégal), PHCN (Nigéria), ONE (Maroc).
De ces communications et débats qui ont suivi, nous retiendrons que :
o L’attr ibut ion des concessions d’électr i f icat ion rurale pose un problème d’al location de ressources publ iques. Son analyse sous l ’angle de l ’eff icacité énergét ique et de la bonne gouvernance montre que ces concessions présentent une plus grande rentabi l i té f inancière et économique lorsqu’el les sont intégrées dans la concession
o Le problème qui a conduit à un faible niveau d’électr i f icat ion est certainement l ié aux dif férentes normes d’exploitat ion incluant les fréquences et tensions d’exploitation, les normes des équipements et les modes d’exploi tat ion.
o L’harmonisat ion des normes entraînera à coup sûr, une plus grande disponibi l i té de l ’énergie, une plus grande quali té de service, une plus grande f iabil i té des instal lat ions, une réduct ion des charges d’exploi tat ion et de maintenance et aussi la création des activités génératr ices de revenus.
o Les programmes organisés en partenariat avec la société d’électricité, l ’état, les communes et les usagers semblent être une bonne voie à exploiter pour f inancer le développement des réseaux.
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2.4 – Améliorer l’accès à l’électricité
Cette session s’est déroulée sous la présidence du Secrétaire Exécut if de EAPP (Eastern Africa Power Pool) et avait comme rapporteurs NamPower (Namibie) et CIE (Côte d’ Ivoire).
Cinq (5) communicat ions ont été présentées par SENELEC (Sénégal), KenGen (Kenya), CIE (Côte d’ ivoire), FISUEL (Sénégal), ZESCO (Zambie).
Des débats qui ont suivi , i l est ressort i que pour améliorer l ’accès à l ’électr icité, i l faut :
o Optimiser les processus de gest ion cl ientèle afin d’amél iorer les rendements internes. Cela peut se faire en mettant en place des disposit ions permettant d’accroi tre le taux de recouvrement pour augmenter le chif fre d’affaire. La Sous-trai tance ou l ’externalisat ion de certaines tâches consommatrices de main d’œuvre pour gagner du temps et des ressources peut être une solut ion
o Mettre l ’accent sur l ’ef f icacité énergét ique et la conservat ion énergét ique. Ceci par le choix des technologies, à travers des campagnes de sensibi l isat ions sur l ’ut i l isation rationnelle de l ’énergie et la l ibéral isat ion du secteur de l ’électricité. La formation et le partage d’ information sont des éléments clés.
o Engager une campagne basée sur le principe du cof inancement qui implique toutes les part ies prenantes locales (collect ivités locales, Tutel le, concessionnaire) l ’extér ieur (Union Européenne par exemple) et les populat ions périurbaines.
o Encourager les organismes comme la FISUEL dont la mission porte d’une part sur l ’amél iorat ion de l ’ef f icacité énergétique et l ’accès à l ’électr icité ; d’autre part sur les problèmes de sécurité posés par les branchements anarchiques des quartiers précaires. Son action porte aussi sur la mobi l isation de fonds pour le remplacement des équipements à faible eff icacité énergétique et le développement de réseaux de distribut ion mieux adaptés aux zones à r isque en terme de branchements anarchiques.
o Tirer prof it des énormes ressources hydroélectriques (INGA 40000 MW). Pour ce faire, i l faut :
Construire des infrastructures de transport vers l ’Afr ique du nord, de l ’ouest et australe en uti l isant les technologies de transport en courant cont inu (HVDC) en association avec les systèmes HVAC.
Amener toutes les part ies prenantes impl iquées à supporter le projet, aussi bien sur le plan pol i t ique que sur le plan f inancier.
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2.5 – Normalisation et Qualité de l’approvisionnement
Cette session a été présidée par ONE (Maroc) et avait comme rapporteurs PHCN (Nigeria) et SENELEC (Sénégal)
Trois (3) communicat ions ont été présentées par ERC (Kenya), ESKOM (Afr ique du Sud).
Des débats qui ont suivi , i l est ressort i :
o Le rôle de la Commission de Régulation de l ’énergie est la résolut ion de l ’équation du l ien étroi t qui existe entre la question de l ’accès à l ’électr icité qui demeure un thème actuel dans la plus part des rapports annuels des Etats d’Afrique, et l ’approvisionnement en électr icité et le développement.
o Dans la mise en œuvre de la régulat ion, le pr incipe du tar if minimal est ut i l isé dans le domaine économique et i l est indispensable de disposer d’un code du réseau électrique et d’une charte cl ientèle dans le domaine technique et commercial .
o Le projet Westcor (Western Power Corr idor) consiste en la construction sur le si te d’Inga, sur le f leuve Congo en RDC, de la centrale INGA 3 d’une puissance de 3500 MW et en la construction de l ignes haute tension d’ interconnexion entre la RDC, l ’Angola, la Namibie, le Botswana et l ’Afr ique du Sud. Le projet a été ini t ié en 2004 par les sociétés d’électr ici té des 5 pays concernés. Les études de faisabil i té sont exécutées et le projet est au niveau de la mobil isat ion des fonds. Dans l ’hypothèse opt imiste, les travaux pourraient démarrer en 2010 pour s’achever en 2015.
o Les Sociétés Membres sont invi tées à répondre au quest ionnaire permettant la mise en place d’une base de données identique à celui du Groupe de Travai l C1.9 créé par le CIGRE (Conférence Internat ionale des Grands Réseaux Electr iques). Cette base de données faci l i tera les échanges d’ informations et créera des opportunités d’affaire entre les Sociétés. Le questionnaire comprend les champs ci après :
1- La structure des Sociétés,2- Les approches méthodologiques et les project ions de la
demande en puissance et en énergie,3- Les cri tères de conception et de planif icat ion,4- Les approches et méthodes de planif icat ion,5- Les spécif ications techniques,6- Les besoins en f inancement,7- Les besoins en ressources humaines.
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2.6– Forum des exposants
Cette session a été présidée par VRA (Ghana) et avait comme rapporteurs ECG (Ghana) et SBEE (Bénin). I l avait pour thème « Comment les fabricants de matériels électr iques peuvent- i ls contr ibuer à accroître l 'accès à l 'électricité en Afr ique ? »
Huit (8) communicat ions ont été présentées parmi lesquel les une b rève présentation de l’AFSEC et ses organes a été faite par M. Paul JOHNSON Secrétaire Exécutif de l’AFSEC.
Par la suite les exposants ont fait des communications sur leurs produits et services. Il s’est agit particulièrement des sociétés PIESA, AGGREKO UK, ZESCO, SERGI, NEXANS France, OMNICO, VALMONT. Nous adressons ici nos remerciements aux différents exposants qui nous ont présenté, un aperçu de l’évolution des techniques en matière d’électrification et de développement du secteur électrique.
2.7– Table ronde sur le thème : Pourquoi les sociétés africaines d'électricité doivent-elles promouvoir l'efficacité et la bonne gouvernance? Quel rôle pour les états africains ?
Cette session s’est déroulée sous forme de table ronde. Elle avait comme modérateur le Directeur Général de l’Energie, représentant le Ministre Kényan de l'Energie.
Après l’introduction faite par le Modérateur, cinq(5) communications ont été faites par M. Kouagou M’po Cyr (WAPP – PIPES), ancien DG de la CEB (Bénin-Togo) M. Thulani Gcabashe (Exec.Chairman-Built Africa H.) ancien PDG d’ESKOM- M. Don Priestman , Président Directeur Général de KPLC (Kénya, ) M. Sisala Rhodnie, Directeur Général de ZESCO (Zambie)
Dr Hussein El Hag , Directeur Exécutif de l’AFREC, Représentant la CUA(Commissaire
Infr.& Energie)
Des débats qui ont suivi ces présentations, nous retiendrons que :
o Pour assurer sa réussite, la bonne gouvernance doit obéir à quatre (4) critères essentiels :
1- L’obligation pour la Société, de rendre compte à l’administration publique, sur l’atteinte des objectifs préalablement fixés,
2- La transparence dans laquelle l’administration publique a un droit de regard permanent sur la gestion de la société,
3- La nécessité d’appliquer les meilleures pratiques pour garantir l’efficacité globale
4- Le respect strict des programmes d’investissement préalablement approuvés par l’administration publique.
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o Les difficultés auxquelles font face nos Sociétés se comprennent lorsqu’on se place dans le contexte de l’efficience opérationnelle et de la bonne gouvernance. Sans de bonnes pratiques dans ces domaines, nos Sociétés ne peuvent pas survivre et notamment attirer des financements. Pour se faire la bonne gouvernance doit répondre aux exigences ci après :
Un mandat clair de la direction de la société et qui doit être revu périodiquement,
Une structure du capital compatible avec les contraintes opérationnelles, Une régulation transparente et bien comprise par toutes les parties prenantes
notamment les usagers, Le fonctionnement de la Société adapté aux contraintes de son
environnement socio économique.
o Pour la mise en œuvre de la bonne gouvernance, en plus des conditions et exigences citées ci-dessus, il faut prendre en compte les dispositions ci-dessous :
Dans le domaine de la régulation et des tarifs, la séparation des comptes doit être adoptée pour toutes les fonctions de l’Entreprise et la relation coûts / tarifs doit être équitable afin que soit garantit la fiabilité de l’Entreprise.
La segmentation du secteur ne devrait pas être initiée sans la mise en place des reformes institutionnelles.
Le Conseil d’Administration ne doit pas être une aile du gouvernement, mais doit avoir une mission de contrôle des performances.
La législation doit garantir la transparence, la coordination et surtout la planification des besoins par rapport aux objectifs tracés.
Les taux d’intérêts négociés par le gouvernement doivent être raisonnables.
o La privatisation et la dérégulation ne sont pas une panacée. L’analyse des résultats obtenus de ces processus montre que les gouvernements ne devraient s’y engager qu’après un diagnostic complet de leur situation particulière. Celui-ci devra porter entre autres sur :
les tarifs qui doivent refléter les coûts de fonctionnement, l’autonomie dans la prise de décision, la séparation des rôles entre le Conseil d’Administration et la Direction de la
société, l’efficacité de l’organisation, le choix des meilleures compétences et talents, la programmation des investissements et leur exécution respectant les
échéanciers arrêtés, l’efficacité dans la commercialisation du produit.
o En conclusion de ce thème, nous disons avec insistance à l’endroit des gouvernants, des sociétés et des populations ce qui suit :
Pour les gouvernements
Mettre la Maison Afrique Politiquement en Ordre, Fixer une date cible des objectifs à atteindre, pourquoi pas 2030 ?, Elaborer un budget avec des priorités claires. Faire de l’aménagement du projet INGA, la Maison Africaine de l’Energie.
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Pour les Sociétés
Générer les profits et devenir financièrement viable.
Pour les populations rurales
Permettre aux Communes de devenir maître de leur propre destin, Africaniser les meilleures pratiques internationales dans la réduction des coûts
par l’utilisation des supports à faible coût et de la main d’œuvre locale et la standardisation des équipements.
2.8– Bonne gouvernance dans les services publics : le rôle stratégique de la gestion des ressources humaines
Cette session a été présidée par KenGen (Kenya) et avait comme rapporteurs KPLC (Kenya) et SNE (Congo)
Deux (2) communications ont été présentées par KenGen (Kenya), VRA (Ghana).
Des débats qui ont suivi, il est ressorti le rôle stratégique de la gestion des ressources humaines dans la promotion de la bonne gouvernance dans les entreprises. Pour ce faire il faut :
o L’utilisation de certains outils, permettant de disposer des rapports de performance pour une prise de décision en temps opportun,
o La mise en œuvre de Tableau de Bord Hebdomadaire,o La mise en place d’une unité de gestion de la performance, comme principales
initiatives de changement,o La mise en oeuvre d’une politique de formation pour doter le personnel des capacités
appropriées de gestion,o La création des unités médicales, afin que la Société assume ses responsabilités
socialeso le renforcement de la contribution de l’encadrement, par l’obligation de rendre
compte, la transparence, la capacité à faire des prévisions.o la capacité à être un partenaire stratégique dans l’Entreprise,o la décentralisation de la fonction RH dans les bureaux locaux,o la promotion du travail d’Equipe dans l’Entreprise,o la gestion de l’équilibre entre les intérêts souvent divergeant du personnel et de
l’Entreprise.
o Adapter législation de travail aux contraintes des nouveaux modes de vie. Pour cela certaines dispositions sont à prendre en compte notamment :
les congés annuels obligatoires, les congés parentaux pour naissances, les pandémies, et plus particulièrement l’intrusion du VIH dans les milieux
professionnels.
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3 – BILAN DES ACTIVITES DES COMITES D’ETUDES
Cette session a été présidée par KenGen (Kenya) et avait comme rapporteurs KPLC (Kenya) et SNE (Congo)
De façon générale, tous les Comités d’Etudes ont pu remplir le mandat qui leur a été assigné pour la période 2005 – 2008 malgré parfois quelques difficultés dues à l’irrégularité de participations des membres de certains comités d’études. Les rapports présentés sont très riches et offrent de nombreuses recommandations qui méritent d’être prises en compte [Voir Rapport des Comités d’Etude]. Les recommandations ci-dessous ont été faites à l’issue des débats :
o La nécessité pour le Secrétariat Général de : Mettre à jour la banque de données de l’UPDEA Assurer le relais pour faire connaître les travaux des Comités d’études et du
comité scientifique
Distinction honorifique des membres des bureaux des Comités d’Etudes
A la fin de la lecture des rapports d’activités, l’UPDEA a décerné pour la première fois des certificats d’Excellence aux différents membres des bureaux des Comités d’Etudes eu égard à leur participation active dans ces comités.
En prévision de la constitution du Comité Scientifique du prochain mandat (2008 – 2011), des fiches d’appel à candidature pour les différents postes au sein des bureaux de Comités d’Etudes ont été distribués aux chefs des différentes délégations.
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4 – CEREMONIE DE CLOTURE
La cérémonie de clôture du congrès a eu lieu le Jeudi 26 Juin 2008 au Safari Park Hôtel de Nairobi au Kenya. Elle a été présidée par son Excellence Kalonzo MUSYOKA, Vice Président de la République du Kenya.
Elle a débuté par la lecture du rapport général du congrès par le Rapporteur Général, M. Isidore Priso KOTTO ainsi que cinq résolutions issues de l’Assemblée Générale tenue le 23 juin 2008, veille du congrès. Ces résolutions ont porté essentiellement sur :
o La désignation des nouveaux membres du Comité de Direction du l’UPDEA pour la période 2008 - 2011 ;
o Le programme d’activités de l’UPDEA pour la période 2008 – 2011 ;o Le lieu et le thème du 17ème Congrès de l’UPDEA . Il a été retenu que le prochain
congrès de l’UPDEA aura lieu à Tunis en Tunisie en Juin 2011 avec pour thème « Développement du potentiel énergétique africain et intégration des réseaux électriques pour un développement durable des pays africains. » Elle sera abritée par la STEG.
o Le lieu et la date de la prochaine assemblée générale. Il a été retenu que la prochaine Assemblée Générale de l’UPDEA (41ème) aura lieu à Abuja au Nigéria en novembre 2008. Elle sera abritée par PHCN.
Le Secrétariat Général de l’UPDEA est chargé de finaliser les dates de ces réunions en relation avec les sociétés hôtes.
Prenant ensuite la parole, le Secrétaire Général de l’UPDEA a lu trois motions de remerciement dont une motion spéciale de remerciement au Président Mwai KIBAKI pour sa présence effective à la cérémonie d’ouverture du 16éme Congrès de l’UPDEA.
Succédant au Secrétaire Général, le nouveau Président de l’UPDEA, M. NJOROGE, dans son intervention a d’abord félicité les congressistes pour le travail abattu durant ces trois jours.
Puis, il est revenu sur les difficultés de l’Afrique en matière d’électrification malgré le potentiel énergétique important dont il dispose. Comme piste de solutions pour relever le défi de l’électrification, il a préconisé entre autre la bonne gouvernance pour attirer les investisseurs locaux et étrangers et le partenariat public privé.
Il a félicité respectivement le Secrétaire Général sortant et le Président sortant de l’UPDEA pour le travail abattu durant leurs mandats. Il a enfin remercié les sponsors et le comité d’organisation du congrès.
Prenant la parole pour la clôture du 16éme Congrès, son Excellence Kalonzo MUSYOKA, Vice Président de la République du Kenya a relevé la pertinence du thème du congrès eu égard aux problèmes d’électrification rencontrés en Afrique. Il a formulé l’espoir que le congrès ait donné l’occasion d’identifier des pistes de solutions.
Il a également relevé le fait que la nomination de Mr NJOROGE, Directeur Général de KenGen, comme nouveau Président de l’UPDEA était un grand honneur pour le Kenya.
Avant de déclarer clos le 16ème Congrès de l’UPDEA, il a souhaité un bon retour à l’ensemble des délégués.
Le Rapporteur Général
Nairobi le 26 Juin 2008
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REFLEXION SUR LA REDYNAMISATION DU COMITE SCIENTIFIQUE
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