texte de poupie a toi que nous appelons ton papa et moi le grand, je dédie ces quelques lignes...

Post on 04-Apr-2015

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Texte de Poupie

A toi que nous appelons Ton papa et moi le grand,Je dédie ces quelques lignesRemplies d’amour et d’émotion.

Même si le temps a effacé,Tous nos tourments,Je garde en moi les souvenirs De cette période où tu n’étais encoreQu’un bébé.A jamais dans ma mémoire,Ils resteront gravés.Toi à qui j’ai donné la vieUn si beau lundi de Pâques,De par ta corpulence,Déjà tu nous as étonnés..Gros poupon de quatre kilos,Tu ressemblais à un bébé d’un mois.

Plus d’un en était surprisDe grands yeux tu écarquillais,Tu buvais chacune de mes paroles,Tu écoutais chacun de mes motsQuel merveilleux moment,Celui de ta naissance,C’est si magique,Qu’on en oublie les heures de souffrance !Les battements de mon cœur Résonnaient dans tout mon corpsEt mes yeux ne regardaient Plus que toi.

Toi mon bébé d’amour, mon angeAvec ton frère tu as grandiComme bien d’autres enfants.Tu t’éveillais à la vie, tu jouais,Tu découvrais, tu riais Toi mon enfant,Tu grandissais, mais tu n’étais Qu’en sursis face à cetteCochonnerie de maladieEspiègle, invalidante,A mes soins, à mes traitementsElle demeurait indifférente.

De celle-ci tu as du affronterLes attaques !Tu venais d’avoir dix huit moisQuand sur toi ce terrible malS’est posé !Qu’entendais-je ce soir d’octobre ?Un grondement, un tremblementDe terre, non ce n’était que toiQui essayait en vain de trouverUn semblant de respiration.Le dépourvu m’envahissait ;Dans la torpeur, j’étais plongéeA tes côtés, je demeuraisImpuissante et je culpabilisais,De ne pouvoir t’aider.Toi mon petit bambin,Tant d’efforts il te fallait Chercher au plus profond de toi,Tu t’épuisais et ta petite mineEtait à faire peur !

Pourquoi une telle chose Faire souffrir mon petit garçon.Mon amour et mes baisers,N’y pouvaient rien changer.Oh toi mal insidieux !Que l’on appelle ASTHME !Tu pourrissais la vie àCe bambin si gentilEt si mignon, il ne respiraitQu’avec des spasmesEt des douleurs, j’aurais vouluQu’à moi elles soient donnéesPour délivrer ce petit corps !D’enfant enfermé dans Cette prison, où l’airSe fait si rare et défendu,Qu’on croit qu’il est En train de vivre Sa dernière journée.

J’ai si souvent pleuré,Imploré ce Dieu encore et encore,Tant d’années à te soigner,Et à espérer, trop de nuits blanchesSans sommeil, des crises successivesEn avalanche, Trop de journées sans soleilToi si frêle et si menu,Il fallait que ça cesse,Tu n’en pouvais plus !Mais un jour, mes prièresOnt été entendues.

Aujourd’hui, tu es un homme,Je sais que tu n’as pas oubliéCombien ton enfance fût chaotiqueLe temps fera en sorte Que tu ne connaisses plus Un tel supplice et que Tu aies un avenirPlus sympathiqueLa mise pour toi,J’en suis sûre seraA nouveau bonneSouviens-toi seulementQu’on ne remporte pas Une victoire sur la vieSans y être confondu.Saches que pour toi,J’aurais donné le meilleur De ma santé si je l’avais pu

Ta maman qui t’aime POUPIE

Diaporama réalisé par KimgraphismeSur un poème écrit par Poupie

Musique : « Twenty Years ago  »Mars 2008

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