siam conseils magazine 2013
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Siam Conseilsmanagement de projets URBains
www.siamconseil.com
: )
2013
L’équipe de S
IAM Conseils
vous adresse
ses Meilleur
s
Voeux pour l’an
née 2013 !
v L’année 2012 aura marqué, pour notre équipe, le début d’une nouvelle ère. Le pari qui consistait à regrouper en une seule structure les deux compétences d’urbanisme et de développement durable est en passe d’être couronné de succès.
La signature de contrats importants pour la mise en œuvre de projets de développement durable a pu être enregistrée : à Niort pour un projet de plus de 1000 unités, Fondettes sur un programme de taille équivalente, Giberville (14), Douvres (14) et Pithiviers (45) sur des surfaces de près de 50 ha, Mardié (45), dans des communes plus petites pour des projets ambitieux.
Cette année 2012 aura cependant été marquée par l’approfondissement de la crise : économique, mais également immobilière, crise des finances publiques et enfin crise politique au sens de la gouvernance.
v La demande d’assistance à maîtrise d’ouvrage en aménagement devient chaque jour plus forte et précise. Programmation des opérations de développement urbain, examen de la faisabilité financière, montage fiscal, sécurisation juridique et procédurale, coordination des équipes, conduite du projet et enfin organisation des consultations d’aménageurs constituent le cœur de la demande des collectivités.
Cette demande s’est naturellement renforcée dans le domaine du renouvellement urbain : transformation du site d’une caserne (à Saint Jean D’Angély), aménagement des cœurs de ville (Limours, L’Aiguillon su Mer etc.…)
Moins de bling – bling, des opérations adaptées aux besoins des habitants et aux moyens des communes … mais en même temps des opérations qualitatives et innovantes.
v Le dialogue participatif, que nous avions abordé comme une tendance émergente l’an dernier, s’est confirmé (au-delà de nos prévisions) comme une demande lourde des collectivités. Pas un appel d’offres qui n’inclut aujourd’hui son volet gouvernance.
Une quinzaine d’expériences (dont certaines qui se poursuivent actuellement) conduites dans le cadre d’élaboration de projets d’éco quartiers à vocation résidentielle mais également, comme à Saintes, pour des aménagements de zones d’activités importantes, nous ont permis d’approfondir nos pratiques et méthodes de travail. Les élus communaux ont trouvé là, après une certaine phase de défiance, matière à enrichir la « copie » communale, mais également une légitimation de leur projet. Nous pensons que ces pratiques vont continuer de se développer et prendre de l’ampleur, notamment en phase opérationnelle, avec l’implication des futurs résidents à la définition de leur cadre de vie.
L’expérience vécue par l’agence à Fribourg, avec la visite des quartiers de Vauban et surtout de Rieselfeld, continue de nous aiguiller et de nous conforter dans l’idée qu’un autre urbanisme est possible : plus souple moins réglementaire, plus concerté et plus durable.
Forts de cet aiguillon nous continuerons notre combat :
• pour une ville souple et douce : une ville qui ne se construit pas à coups de ratios de densité, d’obligations de respect de typologies et de règlements inadaptés car appliqués sans discernement et sans aucune réflexion sur les impacts.
• Pour une ville du « vivre ensemble » dans laquelle des espaces de convivialité et des équipements viennent donner un cadre pour un mode de vie plus solidaire.
• Pour une ville qui se construit ensemble, de la phase de conception initiale jusqu’à la définition participative des espaces publics et de convivialité avec les futurs résidents.
• Mais, dans le même temps, pour une ville sociale et accessible, adaptée aux moyens tant des futurs résidents que des collectivités ayant la charge de leur développement.
Ce combat, dans un moment difficile et à la veille d’élections municipales, mobilise toute notre agence.
Je voudrais profiter de cette tribune pour adresser, en mon nom et au nom de toute l’équipe, nos vœux les plus urbains à toutes les communes qui nous font confiance et remercier l’ensemble de nos partenaires (architectes, paysagistes, bureaux d’études) pour leur collaboration.
Gilles Gallichet, gérant.
4 - 6
HABITAT
7
ACTIVITÉS
10 - 13
DIALOGUE PARTICIPATIF
14 - 15
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Siam Conseilsmanagement de projets URBains
: )
Magazine Siam ConseilsDirecteur de publication : Gilles Gallichet
Mise en page : Florence TostTirage : 2.000 exemplaires
Impression : Numériscan (37)Maquette : Diego Movilla Sans format
Siam Conseils : 109 bis, rue Jules Charpentier 37000 Tours
Tél. : 02 47 36 20 21 Fax : 02 47 36 92 36
Email : contact@siamconseil.com www.siamconseil.com
Blog : www.liaisons-urbaines.comS.A.R.L au capital de 14 440 €
RCS de Tours 408 092 286 APE : 7112B - Siret : 408 092 286 00033
TVA intracommunautaire : FR 03408092286
8 - 9
RIESELFELD
v Plusieurs facteurs ont provoqué une déstabilisation forte de ce secteur vital pour l’économie française. Les crises financière, économique, sociale successives ont fini par déstabiliser ce secteur dont on dit qu’il est le baromètre de nos activités.Nous venons d’assister à une des chutes les plus violentes de l’activité de l’immobilier et du bâtiment. ET POURTANT les besoins vont grandissant : le déficit de production de logements devient vertigineux. Les primo accédants trouvent très difficilement à se loger alors qu’ils constituent la cible première des élus qui décident de lancer une opération d’aménagement.Les maires qui le décident ont aujourd’hui beaucoup de mérite. Le franchissement des différents écueils qui se dressent sur leur route confine à l’acte de bravoure. L’étape de la planification constitue un premier pas, long et semé d’embûches. L’application de ratios nombreux et inappropriés (densité, respect de typologies ne correspondant pas au marché et aux recherches des candidats à l’accession) conduit les équipes municipales dans des impasses : inadaptation de la programmation au marché, déséquilibre des bilans d’aménagements découlant de ces programmations, etc.Les maires vertueux qui auront choisi la ZAC comme mode de réalisation de leurs opérations, se verront imposer un carcan administratif, long, non compréhensible aux non-initiés, et de multiples contrôles par des administrations lointaines et n’intervenant qu’a posteriori.Beaucoup de communes de toutes tailles ont, dans ce
contexte, décidé de prendre leur destin en main : elles retiennent, contraintes ou forcées, la régie communale comme mode de réalisation de leurs aménagements à long terme. La réalisation de l’opération en plusieurs macro-lots ouverts aux promoteurs – lotisseurs devient un mode privilégié de mise en œuvre.La qualité des opérations d’aménagement continue cependant d’interpeller et de mobiliser nos élus. Si le terme d’éco quartiers ne fait plus recette tant il est galvaudé, les communes restent néanmoins soucieuses de qualité. La mixité est devenue un concept bien admis. La densité et son corollaire, la diminution des emprises réservées aux diverses typologies bâties, se traduit par une diminution importante des surfaces réservées aux opérations d’aménagement. Les élus comprennent également que la densité doit être compensée par la création d’espaces de convivialité et d’espaces et équipements de proximité. La demande enfin de petites opérations favorisant le rapprochement inter générationnel devient une des préoccupations majeures des élus locaux.Enfin le dialogue participatif, vécu de manière expérimentale en 2011, s’est révélé comme un mode opératoire nécessaire et apprécié tant des élus initiateurs que des membres des comités consultatifs impliqués.L’aménagement déserte-t-il doucement le champ technique pour intégrer celui du développement social et humain partagé ?
Etival-lès-le-Mans
v Nous le disions ... beaucoup de maires font de « l’éco quartier » sans le savoir ou plus exactement en se moquant des étiquettes trop faciles !
C’est notamment le cas du maire d’Etival dans la Sarthe qui conduit avec obstination une démarche originale de création d’un quartier en extension urbaine … seul, dans le cadre d’une maîtrise d’ouvrage communale.
• Mixité sociale.• Voiries étroites.• Priorité aux déplacements piétonniers et discipline de l’auto-
mobile.• Orientation des habitations.• Aménagements d’espaces de convivialité et d’espaces pu-
blics.• Traitement des effluents.
Plan de composition - Concepteur : Milène Catala-Farré, 3A Studio.
Commune d’Etival-lès-le-Mans (72)
Un secteur en mutation permanenteHABITAT
4 Siam Conseils
w Communauté de Communes du Val de Sarthe.w 2100 habitants.w Référent : Maire : Emmanuel FRANCO.
Aménagement du secteur de Pont Chabeau
w Maîtrise d’Ouvrage publique.w Procédure : Permis d’aménager.
w Un programme de 83 logements dont 16 logements locatifs sociaux, 8 logements en accession sociale et 59 terrains à bâtir libres de constructeurs de 300 à 830 m².w Un parc paysager d’environ 7 500 m² et des espaces de convivialité.w Surface de 5,76 hectares.
Calendrier : Études de faisabilité : Janvier 2011.Dépôt du permis d’aménager : début 2013.
Céline CLÉMENT
Plan de composition - Concepteur : Milène Catala-Farré, 3A Studio.
HABITAT 5
Master plan ? Plan guide ?
v L’année 2012 aura permis à notre agence d’approfondir sa pratique de l’urbanisme « directeur ». Comment intègre-t-on un amé-nagement sur des surfaces importantes (de 40 ha à plus de 100 ha) dans la ville ? Quelle greffe, quels grands équilibres, quelle morphologie, quelles affectations ? Cette phase de la réflexion, éminemment politique, suppose un dialogue argumenté, des scénarisations, des estimations d’impacts. Elle suppose encore des éléments de programmation com-préhensibles. Elle suppose enfin de ne pas griller les étapes et de ne pas contraindre le choix des élus par des schémas trop précis et qui closent prématurément les débats. 4 opérations d’envergure nous ont permis en 2012 de poursuivre notre approche de cet urbanisme directeur si impor-tant dans la construction d’un projet.
NIORT (79) : opération Vallée Guyot : Siam Conseils, programmiste, et Format 6, concepteur. 1100 logements et équipements publics.
DOUVRES (14) : opération des Hauts Prés : 700 unités logements. Siam Conseils, programmiste, et Jean Yves Barrier, concepteur.
CAEN la MER (14) : élaboration d’un plan Guide pour l’aménagement d’un vaste secteur de 100 hectares. A terme urbanisation d’un secteur de 800 unités sur Giberville et d’une zone d’activités de 4 ha sur la ville de Colombelles. Siam Conseils, programmistes, et Guillaume Sevin, pay-sagiste-concepteur.
FONDETTES (37) opération du Grand Ormeau et des Grands Champs (centre-ville élargi) : 1000 unités logements. Siam Conseils, program-miste, et Jean Yves Barrier, concepteur.
Plan de composition et vue 3D - Concepteur : Forma 6.
Commune de Niort (79)w 56 878 habitants.w Référents : Adjoint à la vie participative : Jacques TAPIN et Adjoint à l’urbanisme : Franck MICHEL.
Études d’aménagement de la Vallée Guyot
Les éléments de programme :w Environ 1 200 logements mixtes, réserve pour équipement public, réserve pour l’innovation, espaces publics.w Surface de 50 hectares.
Calendrier : Études de faisabilité : 2011.Consultation de l’équipe de maîtrise d’oeuvre : début 2012.Création de la ZAC : fin 2013.
SCEN 28 / 11 / 2012
ETUDE DE CONCEPTION URBAINE / VALLEE GUYOT A NIORT fORMA 6 / LAURE PLANCHAIS / CITYZEN / ECR ENVIRONNEMENT / URBAN ECO
SCENARIOS D‘AméNAGEmENT8
néchelle 1/5000
s c é n a r i o 1 : u n q u a r t i e r p a s s a n t( s u r l a b a s e d e p r o g r a m m a t i o n b â t i e s I A M )
s u r l ’ a v e n u e d e l i m o g e s ( s u p p o r t p r i v i l é g i é d e s d é p l a c e m e n t s b u s ) , a u c o e u r d u n o u v e a u q u a r t i e r, p l a c e o r g a n i s a n t u n g r a n d é q u i p e m e n t d ’ é c h e l l e v i l l e v o i r e a g g l o m é r a t i o n , d e s c o m m e r c e s ( d o n t s u P E R u ) , d e s s e r v i c e s , d u t e r t i a i r e e t d e s l o g e m e n t s ( c o l l e c t i f s / i n t e r m é d i a i r e s ) .
P l a c e t t e s d e c o n v i v i a l i t é a u c o e u r d u q u a r t i e r ( e s p a c e p u b l i c , j e u x . . . ) s t r u c t u r é e s p a r d e s l o g e m e n t s i n t e r m é d i a i r e s / i n d i v i d u e l s g r o u p é s .
G r a n d p a r c o u r s b o i s é e n f o n d d e v a l l é e ( C R A PA , g e s t i o n d e l ’ e a u . . . ) .“ O n d e ” d e l o g e m e n t s c o l l e c t i f s a c c o m p a g n a n t c e t t e c o u l é e v e r t e .
ty p o l o g i e s d e m a i s o n s i n d i v i d u e l l e s ( tA B o u o p é r a t i o n s g r o u p é e s ) e n c o e u r d e s i t e e t e n r e l a t i o n a v e c l e p a v i l l o n n a i r e e x i s t a n t ( n o t i o n d e r e s p e c t d e s v o i s i n a g e s ) .
R é s e a u d e n s e d e v o i e s p a r t a g é e s , g r e f f é a u t i s s u v i a i r e e x i s t a n t , e n “ b a i l l o n n e t t e s ” p o u r u n q u a r t i e r p a s s a n t , m a i s p a c i f i é .
l i a i s o n s d o u c e s i n s c r i t e s d a n s l a c o n t i n u i t é d e s p r o m e n a d e s d u t e r r i t o i r e .
f r a n g e t e r t i a i r e “ a c o u s t i q u e ” l e l o n g d e M e n d è s f r a n c e e t d e l a v o i e f e r r é e .
EQUip.
place
p
prairie
prairie
parcours boisé
super u
frange tertiaire
onde de logementscollectifs log. int.
sur placettes
frange tertiaire
logementscollectifs
haiesexistantes
p l a c e / p l a c e t t e s / c a r r e f o u r s p a r t a g é s
v o i e s p a r t a g é e s
l i a i s o n s d o u c e s e n s i t e p r o p r e
e s p a c e s v e r t s p u b l i c s
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m u r s e x i s t a n t s p r é s e r v é s
a r b r e s e x i s t a n t s o u p r o j e t é s
programmemixte
nouveaucentre de transfert dechetterie ?
vers le chemindu 3e millenaire
quartier souché
passage sous la voie ferréea élargir
liaisons doucesen encorbellementau-dessus de la voie ferrée
.29.36
.38.30
.36 .30
.31
.48
.42.35
.48
.35
.35
.36 .41
.35
safer
place g.clopeau
Communauté d’Agglomération Caen-la-Mer (14)w 215 528 habitants.w Référents : Maire de Colombelles : Colin SUEUR, Maire de Giberville : Gérard LENEVEU.
Plan guideLes éléments de programme :w Un périmètre d'études de 100 hectares sur 4 communes : environ 35 hectares destinés à la réalisation de logements, 50 hectares à de l'activité, une réserve de 6 hectares pour la réalisation d'une centralité et de services et 6,5 hectares de parc paysager.
Calendrier : Plan guide : janvier 2013, lancement des études de faisabilité sur la commune de Giberville : février 2013.
SCEN 28 / 11 / 2012
ETUDE DE CONCEPTION URBAINE / VALLEE GUYOT A NIORT fORMA 6 / LAURE PLANCHAIS / CITYZEN / ECR ENVIRONNEMENT / URBAN ECO
SCENARIOS D‘AméNAGEmENT12
“ O n d e ” d e l o g e m e n t s c o l l e c t i f s e n a c c o m p a g n e m e n t d u p a r c o u r s b o i s é . . .
Forma 6 / Laure Planchais / ECR, Chartres de Bretagne (35)
Principe de répartition - Extrait du Plan guide - Concepteur : Guillaume SEVIN.
Gilles GALLICHET
v Le concours ne représente cependant pas la panacée. Dans certaines ZAC, il sera jugé préférable de choisir le concep-teur sur références et de construire le projet de manière concertée entre l’opérateur et la Ville. Notre agence assiste les élus dans ce
débat entre les diverses formules. Dans tous les cas, l’implication des élus communaux, dans cette phase de conception, est cru-ciale.
HABITAT
6 Siam Conseils
La qualité dans les opérations d’aménagement
v Nous poursuivons cette année encore notre quête de la qualité dans les opérations d’aménagement. Nous avions insisté, l’an dernier, sur l’intérêt de l’outil RÉFÉRENTIEL d’aménagement. Nous mettrons en avant cette année un des outils à la disposition des communes : le CONCOURS D’AMÉNAGEMENT.
Nous rappellerons cependant dans quel contexte un CONCOURS peut présenter un intérêt dans la démarche de construction d’un Eco quartier.
La commune de Marennes (17) a confié à l’agence Siam Conseils une mission de programmation pour la mise en oeuvre d’un aménagement de plus de 300 unités logements sur un foncier de 17 ha environ. Cette mission a permis, suite à des Tables Rondes de l’Immobilier, d’arrêter un programme de 300 unités répartis entre des typologies et financements divers.
Les élus ont souhaité inscrire leur réflexion dans le cadre d’une démarche partici-pative : plusieurs comités se sont réunis avec une vingtaine de membres assidus. Ceux-ci ont participé au choix de l’équipe issue du concours.
Trois équipes ont été retenues dans la phase de candidature. Elles se sont vues remettre un cahier des charges précis rédigé par notre agence. Après un mois et demi, les projets ont été analysés par les élus et les membres du Comité. Après un mois d’intense réflexion, l’équipe municipale a retenu son lauréat : le Cabinet D.M.P.
Bilan :
• Une consultation qui arrive au bon moment (après une longue réflexion des élus sur le programme).
• Des rendus très qualitatifs.
• Un support très pédagogique pour la mise au point du programme et pour la concertation à venir.
• Une équipe qui accepte d’infléchir certains aspects du projet et de modi-fier son projet au gré de la discussion en cours.
• Le temps « perdu » dans cette phase sera « rattrapé » dans la phase suivante du dossier de réalisation vu le degré de précision déjà atteint par le projet à cette étape.
• L’équipe municipale réfléchit au mode opératoire de la future ZAC : Concession ou RÉGIE ?
1DMP Denerier Martzolf Pascarel, architectes-urbanistes Physalis, paysagistes POP, architectes BETOM Ingénierie, bureau d’étudesCommune de Marennes Étude d’Aménagement du Secteur de La Marquina - Schéma d’Aménagement
implantation bâtieréaliser une couture urbaine entre le nouveau quartier et le tissu existant, complétant la trame des ilôts existants au sud et ménageant des perméabilités au nord.
trame viairecompléter le maillage en hiérarchisant et limitant le nombre et l’emprise des voie créées.Les premières accroches se font sur les rues constituées du Dr Roux et du Mal Leclerc. La trame pourra être complétée de façon cohérente avec le développement du secteur nord.
cheminements douxdissocier les cheminements piétons et cycles de la trame viaire.créer un maillage dense permettant de relier chaque îlot aux équipements.
equipementsscolaires et administratifs
port / parc / loisirs commerces hôpital et extension
corridor vert équipement sportif
polaritésconnecter les divers secteurs d’attractivité de la ville (commerces, équipements et espaces de détente et loisirs)
trame verteun espace paysager central structurant le quartier et ses relations au tissu existant, armature d’un corridor écologique qui mène au canal de Bridoire.
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leMarennes - La Marquina
Un écoquartier développé autour du paysage, à travers la notion du bien-vivre ensemble
P l a n d ’ e n s e m b l e 1 / 1 0 0 0 e
U N E S T R A T É G I E U R B A I N E C O H É R E N T EÀ L ’ É C H E L L E D E L A C O M M U N E
centre ville
Jardinsfamiliaux
Liaison vers l’espace du canal
Liaison vers le centre ville et les équipements
Le Four à Chaux Le Fief de Feusse
Hôpital
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Route de Rochefort
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extension future de l’hôpital
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Schéma de principe - Extrait du concours. Concepteurs : Agence DMP - paysagiste : Physalys - BET : BETOM.
2DMP Denerier Martzolf Pascarel, architectes-urbanistes Physalis, paysagistes POP, architectes BETOM Ingénierie, bureau d’étudesCommune de Marennes Étude d’Aménagement du Secteur de La Marquina - Schéma d’Aménagement
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C ’ E S T D A N S L E PAY S A G E Q U E L E P R O J E T P U I S E S O N I D E N T I T É , A U T O U R D E L U I Q U ’ I L S E C O N S T R U I TLE JARDIN A L’ANGLAISELe parti pris paysager est résolument inspiré des Jardins Anglais. Le projet de parc consiste à jouer avec les échelles. Du grand paysage, avec un jeu d’Eye-Catcher au micro paysage, par la reconstitution de zones humides associées à la noue. L’identité de la traverse, avec sa composition de parc irréguliére, s’organise selon des cheminements sinueux ouvrant sur des points de vue « pittoresques » .L’espace du cœur vert est délimité alternativement par des ha-ha quand il s’agit d’entrée de parc, la noue et sa prairie humides pour délimiter des espaces non construits et un système de mur pour délimiter les îlots privés de l’espace public.Les ha-ha, dispositif imaginé par les architectes paysagistes anglais.
L’ECOPATURAGE URBAINL’introduction de caprins sur le site est un moyen pédagogique pour réintroduire la notion de biodiversité locale en ville. C’est aussi un retour de l’animal en ville et la préservation d’une espèce.Véritable programme de gestion différencié, ce système permet d’entretenir de grands espaces à faibles coûts mais aussi développe de véritables niches écologique et zones de replis des micro-animaux.
LES PAYSAGES OSTREICOLESLes eaux de la noue sont récoltées dans des bassins de rétention. Ceux-ci s’inspirent du graphisme géométrique caractéristique des bassins ostréicoles de Marennes. La référence aux bassins est d’autant plus significative que le site s’ouvre sur le canal de la Seudre qui irrigue en aval les parcs à huîtres.
LES ZONES HUMIDESLa composition paysagère se veut la plus naturelle possible, structurée autour d’une noue paysagère sur un axe Est/Ouest, et consolidé par un maillage de quatre traverses sur l’axe Nord/Sud. Les zones humides présentent une grande qualité paysagère ainsi qu’une forte valeur écologique. Ces espaces de transition, entre terre et eau, abritent des espèces végétales telles que le limonium binervosum, le lychnis flos cuculi et le cirsium palustre. Elles participent à la régulation des cours d’eau, absorbent les excédents de précipitation et soutiennent les étiages des cours d’eau en restituant progressivement de l’eau. Par ailleurs elles participent à l’épuration des cours d’eau de par leur végéta-tion phytorémédiantes.
Eye-catcher Gestion différenciée Ha-ha
Parcs à huitresCaillebotis Prairie humide
Citernes RepèreToujours dans cette volonté de jouer avec le vocabulaire des jardins anglais, l’espace central paysagé est jalonné d’Eye-Catcher, attrape-regards. Cette notion a été déve-loppée par les architectes-paysagistes, on parle aussi de point d’appel visuel. Les citernes positionnées en fond de perspective offre de la profondeur et créent une succes-sion de scènes.C’est un ensemble de petites structures ayant pour fonc-tion première de récupérer les eaux de pluie, et servent également à piéger le regard et guider le visiteur d’une séquence paysagère à l’autre. Ils constituent également des signes identitaires pour chacun des îlots à proximité : chaque « quartier » a son attrape-regards.
Parcs à huitres
LA TRAME VERTE
LE TRAME BLEUE
Noue Ha-ha
Bassins de rétention
Traverse
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Citerne repère
Av. du Maréchal Leclerc Entrée Est Ha-ha Citerne Passerelle Jeux pour enfants
Prairie humide Noue Placette Jeux pour enfants Citerne Sente Bassin de rétention
Prairie humide Noue Citerne Placette Terrains de sport
Ha-ha
entretien des espaces de prairie
citerne-repère
production d’énergie
traverse vers le parc des sports
logements intermédiaires
espaces de jeux et de rencontre
cheminement vers les coeurs d’îlot
Florence TOST
ZONE D’ACTIVITÉS
De nouvelles exigences !
ZONE D’ACTIVITÉS 7
v L’aménagement des zones d’activités constitue en-core, pour l’agence, un vaste champ de réflexion.
Les lignes seraient- elles en train de bouger ? L’aménagement du-
rable en ZA s’inspire de plus en plus largement des thèmes rete-nus en secteur d’habitat. La prochaine étape pourrait concerner le renouvellement urbain dans les ZAE : vaste chantier !
v Les thématiques du développement durable gagnent progressivement les zones d’activités. Peu à peu, les pratiques du management de projet des espaces résidentiels inspirent
les opérations de ZAE : densité-compacité, mobilité, nouvelles gouvernances...Ces nouvelles exigences et ces nouvelles pratiques sont mises en œuvre aux trois stades du projet.
v La Communauté de Communes d’Ecommoy (72) avait anti-cipé en 1999 l’extension de son pôle économique de l’échangeur A28 en créant une ZAC sur 30 ha. En 2011, soit une dizaine d’années plus tard : comment poursuivre la procédure ? Faut-il revoir le schéma initia-lement prévu ? Quelles missions pour une équipe de maîtrise d’oeuvre ? La collectivité a initié une commande générique d’assistance juri-dique et financière pour réaliser l’aménagement. L’AMO menée par Siam Conseils a consisté à formaliser dans une CHARTE D’AMÉNAGE-MENT les objectifs de la maîtrise d’ouvrage, et d’en décliner les modali-tés opérationnelles.
AVANT : phase d’études
Thierry HAYSCroquis d’ambiance- Concepteur : SETUR.
PENDANT : élaboration des dossiers
APRÈS : phase opérationnelle
v La Commu-nauté d’Agglomération de Saintes (17) a engagé l’exten-sion du Parc Atlantique sur près de 60 ha. La mise en œuvre d’une démarche partici-pative a permis de poser les bases d’un projet « innovant». L’espace consommé par les ouvrages primaires devra être compensé par la COMPACITÉ DES ESPACES CONSTRUITS. La rationalisation des par-celles doit être prolongée dans l’espace public, en dévelop-pant le concept de HAMEAU D’ENTREPRISES. Enfin, la créa-tion d’un PÔLE DE VIE ET DE SERVICES doit contribuer à la limitation des déplacements journaliers.
v Tous les maîtres d’ouvrages de zones d’activités concentrent au-jourd’hui leurs efforts sur la qualité paysagère des programmes. Depuis quelques années, il faut admettre que l’aspect verdoyant des nouvelles ZA a considérable-ment amélioré les entrées de villes. Le défi se porte aujourd’hui sur le terrain des constructions. La qualité de l’aménagement a un coût. Le prix de revient de 25 à 35€ du m² cessible conduit les entrepreneurs à davantage de modération sur leur besoin de terrain. Inspirée des pratiques en secteur résidentiel, la démarche d’accompagnement des projets d’entreprises formalisée par l’AMO est me-née depuis 2 ans par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle (17) pour l’extension de la ZA de Sainte-Soulle (RN11).
Accompagnement paysager du bâtiment entreprise HARENGER-Concepteur : Tendre Vert.
Siam Conseils, PLAN
D’AMEN
AGEMEN
T DE LA ZA DES COTEAU
X, 20/08/2012
Echelle sortie A3
Schéma de principe - Concepteur : Tendre Vert .
De retour de Fribourg...RIESELFELD
8 Siam Conseils
« A comparer, la mixité des typologies, la densité, le cadrage des vues lointaines sont tout autant maîtrisés dans des projets français. L’architecture est certes différente mais là n’est pas l’essentiel. On peut donc engager la route du retour en toute séré-nité… A moins que : comment se fait-il qu’on s’y sente si bien ?
Et si la réponse passait par une petite dose de « bazar » à injecter dans l’organisation de notre domaine public. Et si ce dernier était en partie restitué aux habitants sous forme d’espaces communs ? Et si l’organisation collective assumait une partie de l’effort ? » TH.
v De retour de Fribourg une question nous taraude ou plus exactement une intuition se confirme. La visite du Quartier Vauban en 2008 ,comme un touriste « à l’œil avisé » m’avait permis de ressentir cette qualité sociale qui transpirait de tous les pores de ce quartier paci-fié, verdoyant.
La visite, cette fois, du quartier Rieselfeld en compagnie de guides « chevronnés » nous a ouvert les yeux sur une fa-cette plus discrète, moins connue : le mode de production urbaine du quartier.
GG.*En légende photos : les premières réflexions des membres de l’agence.
« Pourquoi tant de monde dans les rues ou les parcs du quartier de Rieselfeld à Fribourg quand les espaces publics sont désertés dans nos quartiers ?...Actifs, jeunes parents, enfants de tous âges, personnes âgées…se côtoient dans des espaces extérieurs - privatifs, collectifs ou
publics- dont les aménagements sont souvent sommaires : quelques jeux pour enfants, des rues pacifiées, des bancs,… Des espaces simples, tout simplement dictés par les habitants eux-mêmes ! » FT.
« Nos rencontres dans ces quartiers ont permis de toucher du doigt une autre caractéristique commune à ces deux projets, nettement plus difficile à percevoir par une simple visite du quartier, puisqu’il s’agit du processus d’élaboration du projet basé sur la participation des habitants.Le coordonnateur place une roulotte sur le terrain et un travailleur social à l’intérieur, dont la mission est de collecter l’ensemble
des remarques, questions, suggestions des habitants. Dans cette roulotte, se retrouvent les élus, les concepteurs et les premiers habitants qui s’impliquent dans le projet. L’esquisse est produite à plusieurs mains, plusieurs voix, et surtout à grosse maille. » JL.
RIESELFELD 9
« Le quartier Vauban est l’un des plus grands quartiers solaires d’Europe. L’îlot « énergie Plus » - correspondant à la 1ère tranche sortie de terre - produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Sur cette 1ère tranche du quartier, un ensemble d’environ 150 logements est conçu selon la norme des maisons passives. La
forme des constructions : en bande et avec des volumes compacts - constituent le socle de la performance énergétique. Les ouvertures principales donnent toutes vers le sud et la distance entre les constructions permet d’extraire toutes les façades des ombres portées. » PLM.
« Donnons quelques repères relatifs à cette maîtrise d’ouvrage si particulière :• Un foncier capté en amont, porté par la collectivité. • Un schéma de composition urbaine fort mais évolutif et adaptable durant toute la durée de l’opération.• Une maîtrise d’ouvrage de l’aménagement assurée par la collectivité et donc non concédée.• Un coordonnateur de l’opération, unique, trait d’union entre les élus de Fribourg, les promoteurs, les Bau Gruppen, les
associations.• Un « animateur social » à l’écoute des habitants (« bottom up ») depuis le 1er jour et toujours présent dans le quartier, en
charge du dialogue avec les habitants et les associations d’usagers. » GG.
« Pour quels résultats me direz-vous ?• Un quartier pacifié dans ses relations avec l’automobile : très faible taux de motorisation dans le quartier, présence du
Tram, circulations douces omniprésentes etc…• Des bâtiments à l’architecture souvent hétéroclite : le mariage dans un même îlot de bâtiments au look toscan ou
maghrébin dans le cadre de promotions, des bâtiments à l’architecture modeste pour des Bau Gruppen de 10 à 20 unités. Pas de systématisme, pas de reproduction d’un même modèle stéréotypé, un foisonnement de styles variés …
• Un quartier vivant … autour de ses équipements et de ses commerces en rez - de- chaussée des avenues principales. • Des espaces de convivialité au cœur de chacune des unités de vie : un traitement de ces espaces, simple, peu onéreux et
réellement adapté aux besoins et pratiques des résidents de l’îlot.• Des fonctionnalités (traitement des déchets, compost, garage et abris etc. ;) traitées de manière souple, souvent non
conventionnelle. » GG.
« Les membres de l’équipe Siam Conseils… trentenaires, et jeunes
parents ont vécu cette visite de ma-nière quasi initiatique : sans aucune
exception, tous se sont pris à rêver de vivre dans ce quartier. » GG.
Repères :
Quartier Vaubanw Surface : 38 hectares.w Habitants : environ 5300.w Début : 1996.w Fin : 2006.
Quartier Rieselfeldw Surface : environ 70 hectares.w Habitants : environ 10 000.w Premières constructions en 1993.w Dernières constructions mi-2012.
Fribourg en Brisgau : 219 665 habitants
v L’ensemble de l’équipe opérationnelle de l’agence s’est déplacée pendant deux jours à Fribourg les 6 et 7 sep-tembre 2012. Voyage initiatique… le terme serait trop fort.
Par contre l’occasion de s’inspirer, de réfléchir et de vérifier un certain nombre de nos intuitions.
DIALOGUE PARTICIPATIF
v Les résultats des démarches menées tout au long de cette année 2012 renforcent notre conviction qu’un dialogue constructif entre les élus et les habi-tants apporte un ferment indispensable à tout projet de développement durable. Que ce soit sur des opéra-tions à vocation d’habitat ou d’activités, ou encore en planification urbaine, les participants montrent un en-thousiasme et une implication motrice pour les élus. A l’issue de ces premiers temps d’échanges, où les
habitants se sont appropriés les enjeux et le cadre du projet, où ils ont exprimé leurs avis, suggestions et interrogations, les participants posent immédiate-ment la question de la suite. Comment leurs propo-sitions seront-elles utilisées ? Seront-ils associés lors des prochaines étapes ?Poursuivre le dialogue devient pour les élus une évi-dente nécessité . JL.
De l’élaboration des projets… vers la participation à la création de son propre environnement ?
10 Siam Conseils
Un dialogue pour définir la qualité des aménagements et le «Vivre ensemble»
w 10 466 habitants.w Référent : Maire : Gérard GAR-RIDO.
Étude de faisabilité du projet de centre-ville élargi
Les éléments de programme :w Environ un millier de logements mixtes, équipements publics, réserve pour activités et services, espaces pu-blics et création d’un parc public.
Commune de Fondettes (37)
Présentation du rapport de restitution des propositions du Comité Consultatif
Fondettes – Faisabilité du projet de centre‐ville – Comité Consultatif ‐ 08/01/2013– p.46
5. Les propositions de répartition des « fonctions » urbaines dans les sites d’études : deux grands scénarios par site d’extension d’urbaine et des nuances – groupe par groupe.
Le Grand Ormeau et environs :• Renforcement de la vocation commerciale du
site centre‐ville avec halle du marché donnant sur l’Av. du Général de Gaulle . Création d’un secteur dense à côté de l’ école Claudel : collectifs pour familles monoparentales et seniors.
• Une voie est‐ouest partagée desservant le site finissant en voie douce à l’ouest pour éviter de créer un raccourci vers le centre‐ville
• Une voie au sud est permettant de retourner vers le lycée agricole.
• Des chemins doux en relation avec l’Av. de Gaulle, l’Av. J.Jaurès et la rue du Petit Locher.
• Des voies « routières » à aménager pour casser la vitesse et rallonger les distances afin de favoriser les déplacements doux.
• La plus forte densité le long de la voie douce, • à proximité du parc• Derrière l’EHPAD
• Le pavillonnaire en transition avec l’existant
• La médiathèque à l’extrémité est du site et du centre‐ville élargi
Présentation du rapport de restitution des propositions du Comité Consultatif
Fondettes – Faisabilité du projet de centre‐ville – Comité Consultatif ‐ 08/01/2013– p.42
5. Les propositions de répartition des « fonctions » urbaines dans les sites d’études : deux grands scénarios par site d’extension d’urbaine et des nuances – groupe par groupe.
Le Grand Ormeau et environs :• La plus forte densité en entrée, côté Av.
De Gaulle puis répartie dans le site.
• Une desserte en étoile autour d’une place
• Disposition en pétales des logements autour d’un cœur commun
• Des continuités végétales irrigant le quartier
• Equipements répartis :
• Un centre culturel / salle polyvalente / gym en entrée ouest, au contact de la place
• Une plaine de jeux dans le parc : plus au centre
• Une crèche derrière l’EHPAD
• Des jardins potagers à l’ouest avec un cheminement reliant au vallon des Guillets
• Un verger sur l’extremité sud‐ouest
• Aire de jeux + pétanque dans secteurs denses.
Le comité consultatif : w 39 inscrits.w 5 ateliers sans les élus.w Le thème : définir les qualités des espaces publics et les équipements à prévoir dans le projet.w Calendrier des séances : de septembre à décembre 2012.
v La définition de l’éco-quartier ou du quartier durable a connu une évolution radicale : l‘approche technique du volet environnemental s’est démocratisée, rele-vant désormais des pratiques habituelles de la conception urbaine. Désormais, l’en-jeu de ces futurs lieux de vie est de faciliter le « vivre-ensemble » : la mixité sociale et intergénérationnelle, la qualité des espaces publics de rencontre, l’émergence de pratiques collectives et solidaires sont les sujets qui ont spontanément émergé des propositions des comités consultatifs.
Justine LELEU
Les apports de la démarche : • Un dialogue réel entre les élus et
les participants.• La sensibilisation aux enjeux d’une
opération d’aménagement d’en-semble.
• Des propositions concrètes ame-nant à étudier des scénarios d’aménagement alternatifs : loca-lisation des équipements, traite-ment de l’entrée de ville, définition des espaces conviviaux, conditions de déplacements dans et autour des sites…
Extraits du rapport de restitution des propositions du Comité consultatif - Siam Conseils.
DIALOGUE PARTICIPATIF 11
w 7 018 habitants.w Référent : Maire : Jean-François DAURE.
Actualisation du dossier de création de la ZAC des Sables
Les éléments de programme :w 200 à 250 logements mixtes, réserve pour équipement public, réserve pour l’innovation, espaces publics.
Le comité consultatif : w 20 inscrits.w 4 ateliers sans les élus.w Le thème : participer à l’élaboration de la charte d’aménagement durable du secteur des Sables.w Calendrier des séances : de février à juin 2012.
Commune de La Couronne (16)
Commune de Niort (79)w 56 878 habitants.w Référents : Adjoint à la vie participative : Jacques TAPIN et Adjoint à l’urbanisme : Franck MICHEL.
Études d’aménagement de la Vallée Guyot
Les éléments de programme :w Environ 1 200 logements mixtes, réserve pour équipement public, réserve pour l’innovation, espaces publics.
Un projet, deux comités :Le comité consultatif : w 40 inscrits.w 4 ateliers.w Le thème : définir les ambiances des espaces publics à créer et analyser les schémas d’aménagement en cours d’éla-boration.w Calendrier des séances : en cours depuis juin 2012.
Le Comité de suivi technique élargi :w 30 agents des services de la Ville de Niort, de la CAN, du CCAS et du Syndicat de Eaux du Vivier.w 6 ateliers.w En cours depuis octobre 2011.w Le thème : initier les coopérations interservices en amont pour faciliter l’innovation et la mutualisation au service d’un quartier durable.
LES PROPOSITIONS DU COMITÉ CONSULTATIF
Volet 2 - Aménager : respecter le site, son environnement et ses usages ► Valoriser les richesses écologiques et paysagères du site des Sables
UN ÉCOQUARTIER à La Couronne Restitution des travaux du Comité consultatif
13 juin 2012
Informer les acquéreurs de la structure du sol de chaque parcelle (des doutes de certains participants sur la constructibilité d’un secteur des Sables – localisation à préciser ?) Prendre en considération la porte du corps de ferme situé au sud du site des Sables pour la mettre en valeur. Préserver le jardin contigu au corps de ferme.
Propositions / questions du Comité Consultatif
UNE ÉLUE NOUS DIT...
11
Synthèse des propositions du 13 octobre dernier (14 participants)
• Quelles sont les qualités à retrouver dans les espaces publics de la
Vallée Guyot ?
Les espaces de convivialités
3
2
4
5
8 4
2
1
4
0 0
5
4
lieu de rencontre - de rendez-vous
lieu de manifestation
jeux pour enfants
jeux / activités pour adolescents
espaces verts propices à la biodiversité
lieu de jardinage, de culture
espace pédagogique
espace de diffusion culturelle
lieu de pratique sportive
présence de l’eau
lieu de repos, de détente
lieu de promenade
lieu de restauration
Les apports de la démarche :• La constitution d’un socle technique au service du projet.• Le croisement des regards de l’usager et du technicien
comme aides à la décision.• Le confortement et l’enrichissement des principes
d’aménagement.• La définition par les participants des nouvelles pratiques
écologiques et coopératives à accueillir dans le futur quartier.
Les apports de la démarche :• L’implication des riverains et de personnes en recherche de logements dans
la définition du futur quartier.• L’approfondissement des conditions du vivre-ensemble et des propositions
concrètes d’espaces et d’équipements à programmer.Extrait d’un support d’animation de la séance de restitution des propositions du Comité consultatif - Siam Conseils.
Extrait d’un support d’animation de la séance de restitution des propositions du Comité consultatif - Siam Conseils.
Quand Siam Conseils nous a proposé de former un comité consultatif d’habitants comme mode de concertation auprès de la population, nous avons vu un moyen de mettre en application notre volonté de démocratie participative. Or quelques ateliers de sensibilisation plus tard, nous avons trouvé face à nous des personnes avec une conscience élargie des problématiques de la commune.
Les propositions faites par le comité sont nombreuses et variées, certaines ne nous conviennent pas forcément, mais elles sont toutes le résultat d’une réflexion dans le sens de l’intérêt général et non plus des réponses à des problèmes personnels de voisinage ou autres. De même ces personnes deviennent des relais auprès de la population pour communiquer les choix qui seront faits par le conseil municipal grâce à des arguments pleinement compris.
Mme Chartereau.
DIALOGUE PARTICIPATIF
12 Siam Conseils
Spay et Roëzé : dialogues pour l’élaboration du PADD
w 2 772 habitants.w Référent : Maire : Marc GABAY.
Le comité consultatif : w 25 inscrits.w 5 ateliers sans les élus.w 2 séances d’échange avec les élus.w Calendrier des séances : de février à juin 2012.
Commune de Spay (72)
* Projet d’Aménagement et de Développement Durables
w 2 675 habitants.w Référent : Maire : Marc BONHOMMET.
Le comité consultatif : w 20 inscrits.w 5 ateliers sans les élus.w 2 séances d’échange avec les élus.w Calendrier des séances : de février à juin 2012.
Commune de Roëzé-sur-Sarthe (72)
Association des entrepreneurs à l’extension du Parc Atlantique
w 45 700 habitants.w Référent : Président : Jean ROUGER.w Programme : zone d’activités écono-miques de 55 ha avec secteur commercial et secteur d’économie productive.
Le comité consultatif : w 18 inscrits.w 3 ateliers en phase de création.w 2 ateliers en phase de réalisation.w Calendrier des séances : de février à novembre 2012.w Le thème : Élaboration conjointe avec le comité de pilotage d’une charte d’aménage-ment durable.
Communauté de communes du Pays de Santon (17) L’ apport principal de la
démarche : programma-tion d’un espace convivial de services pour les entreprises.
Extrait du schéma de principe - Concepteur : Tendre Vert - BET : Cabinet DEVOUGE / Vue 3D : 3A Studio.
Plan Local d’Urbanisme Commune de Roëzé sur Sarthe Synthèse du PADD
Synthèse du PADD - Extrait du support d’animation de la séance d’échange comité consultatif / élus - Siam Conseils.
Priscille CHUAT
Les apports de la démarche : • Des avis solides et pragmatiques sur les
enjeux de développement des communes.• Le confortement des élus dans les choix des
secteurs à ouvrir à l’urbanisation.
v Le dialogue participatif ne concerne pas seulement l’aménagement, mais s’ applique avec succès à l’élaboration de PADD* ou encore aux projets de zones d’activités. La page ci-contre présente les apports plus détaillés du Comité consultatif dans le cadre du projet de la commune de Marennes.
v Siam Conseils propose aux collectivités des accompagnements «participatifs», «cousus main», adaptés aux contextes locaux et au moment particulier de l’intervention.
La professionnalisation de l’équipe repose aujourd’hui sur une vingtaine d’expériences, dont la moitié en cours.
DIALOGUE PARTICIPATIF 13
Prochaine étape : la co-construction ?
Commune de Spay (72)
w 2 675 habitants.w Référent : Maire : Marc BONHOMMET.
Le comité consultatif : w 20 inscrits.w 5 ateliers sans les élus.w 2 séances d’échange avec les élus.w Calendrier des séances : de février à juin 2012.
w 5 315 habitants.w Référent : Maire : Mickaël VALLET.w Programme : environ 350 à 400 logements dont 20% de logements sociaux et 35 % de logements dédiés à la primo-accession, un parc pay-sager de 4 hectares, 2 îlots intergénérationnels.
Le comité consultatif : w 24 inscrits.w En phase de concours : 4 ateliers sans les élus, participation à l’audi-tion des trois équipes candidates et une séance d’échange avec les élus.w En phase de création : 2 ateliers sans les élus et une séance de res-titution avec les élus.w Calendrier des séances : de décembre 2011 à avril 2012 pour le concours et de septembre 2012 à novembre 2012 pour la phase de créa-tion.
Commune de Marennes (17)
Étude d’aménagement du secteur de la Marquina GT2 - usages et paysage - 22 octobre 2012
24
Hypothèse d’opération intergénérationnelle
sur l’î lot B.1
Espaces Communs - Lieux d’échange Espaces Privatifs
Étude d’aménagement du secteur de la Marquina GT2 - usages et paysage - 22 octobre 2012
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Hypothèse d’opération intergénérationnelle
sur l’î lot B.1
Espaces Communs - Lieux d’échange Espaces Privatifs
Étude d’aménagement du secteur de la Marquina GT2 - usages et paysage - 22 octobre 2012
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Hypothèse d’opération intergénérationnelle
sur l’î lot B.1
Espaces Communs - Lieux d’échange Espaces Privatifs « Certaines personnes âgées ont besoin d’être au calme, d’autres préfèrent rester à proximité des lieux de vie, en particulier les lieux fréquentés par les enfants : les besoins peuvent être différents. »
A propos des jardins collectifs : « des per-sonnes âgées ont le savoir mais plus forcé-ment les capacités physiques pour entre-tenir seules un jardin : un jardin commun, ouvert et accessible à tous, pourrait être une solution. »
PAROLES DE CONSULTES...
Apport de la démarche : programmation d’un espace convivial de services pour les entreprises.
2 3DMP Denerier Martzolf Pascarel, architectes-urbanistes Physalis, paysagistes POP, architectes BETOM Ingénierie, bureau d’étudesCommune de Marennes Étude d’Aménagement du Secteur de La Marquina - Schéma d’Aménagement
Voirie et stationnement
Trame viaire et desserte Stationnement
Traversées et animations Coeur d’îlot: un espace de vie
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‘BIEN VIVRE ENSEMBLE’ : LA CONCRÉTISATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE
Espaces de convivialité
LES COURS MIXTES AU FIL DE LA VENELLE LA SENTE ilôt B ilôt C.1-C.2-C.3 ilôt E.3
L’îlot est parcouru dans sa partie centrale par une allée jalonnée de différents espaces publics: cours
urbaines, placette, aire de jeux… sur lesquels s’ouvrent les accès des logements. Cette sente
mène à un espace distinct de stationnement de surface qui pourra être paysager ou boxé.
Les logements constituent des petites unités de voisinages, organisées autour de cours aux usages partagés dont
l’échelle et la fréquentation permet à la fois le stationnement des voitures et l’appropriation de l’espace par les logements
qui la définissent.
O F F R I R U N E D I V E R S I T É D E S M O D E S D ’ H A B I T E R
d e s l i e u x p a r t a g é s , d e r e n c o n t r e e t d ’ é c h a n g e s à l ’ é c h e l l e d e l ’ î l o t
Programmation
RépartitionLa typologie proposée répond scrupuleusement aux demandes du cahier des charges en terme de répartition. Celle-ci pourra évoluer au besoin, notamment se densifier en terme de typologie, sans remettre en cause l’organisation générale et les principes de fonctionnement des îlots.La répartition imposée comprend un grand nombre de lots libres (seules 25 maisons sur 218 sont à plan masse). Ce programme ne nous permet donc pas de maîtriser l’implantation bâtie proprement dite. Pour cela notre projet propose une réflexion sur l’implantation des parcelles, leur orientation et leur proportion, qui permet en contrôlant la géométrie et les accès de suggérer les implantations bâties.Le projet proposera de réserver l’emprise pour l’équipement public en entrée de quartier en articulation avec la rue du docteur Roux, la voie structurante nouvelle et la coulée verte centrale. afin qu’il s’adresse à la fois au nouveau quartier et en proximité des quartiers. Il constitue ainsi un maillon cohérent avec l’ensemble des équipements et polarités de la commune.
Temporalité Le projet urbain doit se concevoir dans un déroulement temporel probable mais soumis à des imprévus, en privilégiant ce qui constitue l’ossature durable du développement, notamment l’espace public et le paysage, les transports, le projet garanti le maintient de sa cohérence malgré d’éventuelles évolutions programmatiques. Pour une opération de cette envergure, la gestion du temps est un aspect déterminant. Le découpage de lots proposé permet de scindé l’opération aisément et de lancé les opérations en fonction de la demande. La stratégie de phasage sera guidée par une logique d’extension urbaine à partir des secteurs urbanisés situés aux alentours et des accès aux lots. Ainsi les lots A et B pourront être lancés dans un premier temps comme amorce du nouveau quartier. Les lots F et G complètent le tissu existant. Leur accès au sud leur permet d’être lancés de manière autonome.
Mixité socialeIl s’agit de prévoir non pas uniquement une mixité typologique mais également une mixité sociale qui conduit à une véritable recherche de complémentarités typologiques entre îlots. Condition indispensable de la construction d’une urbanité. Le plan proposé à ce stade est une illustration d’une possible répartition typologique des logements. Il répond à une logique de mixité des typologies dans la juxtaposition des îlots, tout en proposant une jauge minimale nécessaire au lancement d’une opération. Ainsi les lots en accession ou en locatif social se trouvent répartis sur le secteur et correspondront de fait à des phases temporelles différentes.
équipementsaccession ou locatif sociallots privéshypothèse de projet communautaire
LOT surface lot RESERVE ACCESSIONMAITRISEE TOTAL
équipement habitatIntermédiaire
maisonsindividuelle
PLUS et PLAI
individuelgroupé
maison à plan masse
TAB 275
individuellibre
TAB 300
individuellibre
TAB 400
individuellibre
TAB 500
1 25 45 10 25 75 70 48 2982000 97,5 200 300 275 300 400 500
1 1 1 1 2 2 2
A 3805 2001 6 6
B 8637 18 2 20
C.1 3710 15 15
C.2 3179 10 10
C.3 3266 9 9
C.4 3312 25 25
C.5 1867 2 2 4
D.1 7692 12 5 1 18
D.2 4819 8 8
D.3 3896 10 10
E.1 7367 16 6 22
E.2 3265 1 1 4 6
E.3 8898 17 6 23
F.1 5714 20 20
F.2 6546 4 10 14
F.3 10577 4 18 22
G 11379 3 15 18
H 8178 25 25
2001 25 45 10 25 69 69 32 275 logements
106107 4002 2437,5 9000 3000 6875 20700 27600 16000 89614,5 m²
25 45 10 25 138 138 64 445 places stat.
LOCATIF SOCIAL LOTS LIBRES
TOTAL
Programmeassietteplace de stationnment
Articuler chaque îlot autour d’un espace commun partagé à l’échelle de l’unité de voisinage. Ce lieu d’échanges (cour, placette ou venelle) contribue à donner une identité spécifique à chaque îlot.
Favoriser le recours aux circulations douces par un maillage dense qui connecte les différents espaces équipés du jardin central et les secteurs du quartier au tissu existant.
Maîtriser l’impact de la voiture: stationnements de surface paysagers non perceptibles depuis l’espace public, boxes intégrés aux logements ou en fond de parcelle.
Réaliser un maillage hiérarchisé (axe principal, venelles) connecté au réseau existant, qui limite l’emprise de la circulation automobile.
LE GRAND COUR ilôt G
Cet îlot se dessine à l’image d’un béguinage. Il s’agit de créer une identité intérieure qui consiste à réaliser une grande cour sur laquelle
donnent des maisons groupées. L’espace de la cour devient un espace intime, partagé entre voisins, calme, sans voitures. Le stationnement est
traité de façon groupée à l’entrée de l’îlot. Des percées dans le mur existant permettent de rejoindre à pied ou à vélo les espaces publics majeurs.
Bâti, accès et implantation
Bâti, accès et implantation
Bâti, accès et implantation
Bâti, accès et implantation
Espace commun, identité de l’îlot
conservation du mur existant
Espace commun, identité de l’îlot
Espace commun, identité de l’îlotEspace commun,
identité de l’îlot
Stationnement, accès véhiculesStationnement,
accès véhicules
Stationnement, accès véhiculesStationnement,
accès véhicules
Cette notion d’espace de convivialité s’exprime à deux échelles :- de la ville et du quartier avec la coulée verte centrale et ses traverses - de l’îlot : placettes, venelles, espaces de rencontre
La coulée verte centrale est l’espace du lien, qui connecte les différents tissus par ses accroches nords/sud et les différents cheminements qui la traverse et la prolongent. Cet espace est un lieu équipé et animé sur lequel sont implantés des espaces où se cotoient différentes générations avec des jeux pour la petite enfance, des terrains de sports pour enfants et adolescents, terrains de pétanques... espaces de repos... L’implantation de jardins partagés sont autant d’occasions d’échanges...
Chaque îlot s’articule autour d’un espace commun partagé. sur lequel s’ouvrent les portails des jardins, les portes des maisons. Cet espace à l’échelle de l’unité de voisinage est un lieu de respiration dans le tissu, propice à la rencontre entre voisins, à l’animation du quartier par leur appropriation par les habitants, par les enfants...Ces lieux participent au sentiment d’identité spécifique de chaque îlot (en plus de la diversité typologique et architecturale) par leur traitement différentié. Certains sous forme de cour, de placette... plus ou moins plantée ou minérale, accueillant un banc, des jeux...
La qualité de vie quotidienne se traduit dans le mode de déplacement et de traitement de l’espace public. A pied, à vélo, en bus, mais aussi, secondairement en voiture… tous les modes de déplacement coexistent harmonieusement dans le futur quartier et en continuité avec le cœur de la commune. Le projet d’aménagement consiste à minimiser les axes de circulations automobiles et de favoriser la réalisation d’un quartier calme constitué de placettes et de venelles appropriables par les habitants.
Les membres du Comité consultatif sont à l’origine de la programmation d’îlots intergénérationnels, aux coeurs pacifiés, composés d’une vingtaine de logements à destination de jeunes familles d’une part et de seniors d’autre part.A la demande des habitants et des élus, ces personnes seront associées de nouveau à chaque étape du projet.Ci-dessous : schémas d’organisation d’un îlot intergénérationnel réalisés par l’équipe de conception sur la base des pro-positions faites par le Comité consultatif.
Schémas de principe d’organisation d’un îlot intergénérationnel. Concepteur : Agence DMP - paysagiste : Physalys - BET : BETOM - Programmation : Siam Conseils.
v On le sent ! La demande est forte d’une participation des futurs résidents à la définition concrète de leur cadre de vie. La voie retenue par la Ville de Fribourg dans l’élaboration du quartier de Rieselfeld doit nous inspirer.
MAÎTRISE D’OUVRAGE
v Quand la question venait à se poser il y a cinq ans à peine, la réponse, immanquablement, tournait en faveur de la concession. Un marché immobilier ac-tif qui enregistrait une hausse constante des valeurs, des aménageurs suivis par des banquiers, une priorité donnée aux terrains à bâtir (très rentables) … autant de paramètres qui militaient en faveur de la conces-sion d’aménagement.Depuis ces trois dernières années le contexte a considérablement évolué : le marché s’est tendu, les
contraintes qui pèsent sur la programmation des opé-rations d’habitat se sont aggravées, l’exigence quali-tative des élus s’est renforcée, les conditions d’accès aux financements pour des opérations jugées « peu rentables » se sont durcies …autant d’éléments qui incitent aujourd’hui les élus communaux à se poser la question du choix du mode opératoire.Notre agence accompagne les élus dans leurs ré-flexions. GG.
Concession d’aménagement ou régie communale ?
14 Siam Conseils
Concession d’aménagementv La concession apparaît comme la formule adéquate si l’équilibre de l’opéra-tion permet la rémunération du futur aménageur, si la commune considère qu’elle n’a pas à gérer une opération d’ « essence privée » et si enfin elle constate qu’elle n’aura ni les moyens de pré- financer, ni les moyens humains de gérer une opé-ration complexe.
Dans ce cadre, notre agence accompagne les équipes communales en organisant la consultation d’aménageurs, en analysant les réponses, en participant aux audi-tions, en rédigeant le rapport final et enfin en participant aux côtés des élus à la négociation finale jusqu’à la signature du Traité de concession.
Commune de Vineuil (41)
w 7 119 habitants.w Référent : Maire : Christian MARIE.
ZAC multi sites de 400 logements environ
A l’issue de la création de la ZAC, la ville a confié à Siam Conseils le soin d’organiser la consultation des amé-nageurs. Après auditions, analyse et négociations, la SEM 3 Vals Aménagement a été retenue.
Loic BRUNETSchéma d’organisation - Concepteur : Agence Territoires En Mouvement
v Siam Conseils assiste les collectivités dans la recherche des aménageurs. Moment crucial, la consultation (en règle générale réalisée sur la base de concours de charges foncières) doit permettre de retenir un opérateur en pleine connaissance de cause. Une bonne connaissance du marché, des montages financiers et des conditions juridiques de réalisation sont nécessaires pour franchir, sans encombres, cette étape essentielle.
MAÎTRISE D’OUVRAGE 15
v La régie communale (dite maîtrise d’ouvrage communale) apparaîtra comme la bonne formule si la possibilité de mobiliser un aménageur n’existe pas (choix contraint), si la commune entend conserver une partie des moyens réservés à la rémunération de l’aménageur pour le financement d’équipements communaux ou si la commune entend conserver la maîtrise de ses aménagements et de la qualité des futures réalisations. Dans ce cas, les communes, de plus en plus nombreuses, font le choix de la régie. La réalisation de l’opération sous formes de macro - lots apparaît comme une voie intermédiaire permettant d’une part de garder la maîtrise des aménagements et,
d’autre part, de limiter ses engagements en confiant à des opérateurs le soin de viabiliser et de commercialiser des sous-ensembles du projet global.Dans ce cadre, Siam Conseils accompagne les élus en élaborant l’ensemble des pièces du dossier de réalisation de la ZAC, puis en phase opérationnelle en organi-sant la consultation des macro- lotisseurs.
La régie communale
Commune de Limours-en-Hurepoix (91)
Axonométrie. Concepteur : François-Xavier EVELLIN
Axonométrie et vue 3D. Concepteur : Milène CATALA-FARRE, 3A Studio.
Commune de Saint-Jean d’Angély (17)
w 6456 habitants.w Référent : Maire : Jean-Raymond HUGONET.
Restructuration et aménagement du Cœur de Ville
Dans le cadre de l’aménagement du centre-ville de Limours, la Commune a décidé de lancer la consultation en vue de rechercher l’opérateur pour un premier macro- lot de 28 unités logements (22 en accession et 6 sociaux). Siam Conseils, avec le soutien de Me Jérôme Piton, avocat à la Cour, a organisé la consultation, analysé les offres, participé aux auditions, rédigé le rapport final d’analyse et assisté la commune dans la négociation de la pro-messe unilatérale de vente avec l’opérateur retenu : la société LOGIAL – Domaxia.
w 8 185 habitants.w Référent : Maire : Paul-Henri DENIEUIL. La ville a décidé de retenir la formule de la Régie pour mettre en oeuvre son projet de transformation – réaménagement de la Caserne Voyer, située au coeur de la Ville.
ZAC du Quartier Voyer
w Maîtrise d’Ouvrage publique.w Les éléments de programme : environ 40 unités loge-ments, des réserves pour équipements et services, réhabilita-tion des bâtiments de la caserne Voyer.
Calendrier : w Démarrage des études : mai 2012.
Siam Conseils, par son positionnement à la croisée de ces nouvelles thématiques et pratiques urbaines, s’est résolument inscrite dans cette nouvelle approche d’AMO – DD. Elle accompagne les élus communaux et leurs services dans ces nouvelles approches qui mêlent la nécessité d’une programmation, l’ambition qualitative, le réalisme financier, la rigueur juridique et enfin le dialogue participatif.
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