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REVUE DE LA SCIENCE DE L'INFORMATIONn° 19 • Septembre 2008

Directeur de publicationMohamed BENJELLOUN

Comité de rédaction

Najiba ZHIRINajia ABDALLAOUI MAAN

Ahmed BACHRMouna BENSLIMANEHassan EL OUAZZANI

Hanane EL YOUSFIBoubker SBIHI

Hayat ZEROUALI

Ecole des Sciences de l'Information

Ecole des sciences de l’information (ESI), avenue Allal El Fassi,cité Al Irfane, B.P. 6204 Instituts - Rabat - Maroc

Tél. : 037 77 49 04 / 77 49 13 - Fax : 037 77 02 32Site web : http://www.mpep.gov.ma/esi/index.htm

RéalisationDiwan 3000

Tél. : (212) 037 68 16 96

Les opinions exprimées dans la revue n'engagent que leurs auteurs.

Toute reproduction ou traduction, même partielle, des articles n'est autoriséequ'avec citation de la source et du nom de l'auteur.

Les articles adressés à la revue, même non publiés,ne seront pas renvoyés à leurs auteurs.

ISSN : 1113-4844Dépôt légal : 43/1995

Imprimerie : ImprimElite

TABLE DES MATIERES

Editorial Najia Abdallaoui Maan .......................................................................... 5

Indexation automatique et la recherche d’information dans les documents Seyed Mohammad Mahmoudi, Maître de conférence à l’Université

de Téhéran ............................................................................................ 13

La gestion de los archivos municipales y locales : el caso de la Wilayade Rabat Fayad El Mostafa, Ecole des sciences de l’information ............................ 53

Comptes-rendus de lecture ................................................................... 95

Bloc-Notes ............................................................................................ 99

Agenda ................................................................................................. 107

5.......................................................................................................±KªBU‹

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Le numéro 19 de la RESI prouve que son rayonnement ne cesse de gagnerdu terrain. D’une part, sur les trois articles qu’il comprend, l’un est signé parun chercheur iranien, le deuxième par deux chercheurs syriens, et letroisième par un chercheur marocain, tous de renom. D’autre part, lesquestions examinées avec attention dans ce cadre interpellent, vu l’intérêtqu’elles présentent, aussi bien les milieux scientifiques que les pouvoirspublics et les organismes internationaux.

Abdellatif Soufi et Nour Soufi, respectivement ancien professeur àl’Université de Constantine et Bibliothécaire à l’Université de Los Angeles,ont consacré des développements exhaustifs au rôle déterminant desbibliothèques universitaires en tant qu’espaces d’apprentissage virtuels. Lesnouvelles technologies de l’information permettent, arguments deprofessionnels à l’appui, d’influencer positivement une telle évolution.Encore faut-il arriver à doter les bibliothèques de moyens humains etmatériels appropriés et à lever les contraintes associées à des modesd’organisation de travail, d’utilisation des locaux et d’apprentissage obsolètesou rigides et qui de ce fait empêchent leur bonne marche et réduisentl’efficacité de leurs activités.

Les auteurs de cet article se sont employés à décrire en détail les énormespossibilités de dissémination des connaissances et d’apprentissage sur placeou à distance qu’offrent les bibliothèques universitaires virtuelles. A vrai dire,tel qu’ils l’ont mentionné en conclusion, c’est d’institutions américainesparmi les plus avancées dans le domaine qu’il s’agit. Certainement Abdellatifet Nour Soufi voulaient ainsi faire prendre conscience de la nécessité pourles pays en voie de développement de s’investir sans trop tarder dans cettesphère d’action aux enjeux multiples. Il faut cependant reconnaître qu’en lamatière la tâche de ces pays considérés ensemble ou isolément est loin d’êtrede tout repos. Dans bon nombre de cas, la traduction en langage normaliséde textes en langage naturel est le premier obstacle de taille qui doit êtresurmonté, le premier challenge qui doit être relevé.

Le texte produit par Sayed Mohammed Mahmoud, maître de Conférencesà l’Université de Téhéran, sur « l’indexation automatique et la recherche

EDITORIAL

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d’informations dans les documents» permet à la fois d’apporter un début deréponse à cette interrogation majeure et de toucher du doigt la difficulté del’entreprise. Cette variante d’indexation, il importe de le préciser, figure parmiles applications du traitement automatique des langues naturelles.

L’indexation automatique d’un document revient à identifier et àsélectionner des données informatives, après quoi elles sont isolées etstockées dans une base de données. Celle-ci regroupe l’ensemble deséléments informatifs signifiants répertoriés dans le texte. L’indexationautomatique traduit ainsi le passage de la forme originale du document enlangage naturel à la représentation de son contenu en langage normalisé. Sonutilité n’est plus à prouver surtout à l’heure de la mondialisation. Elle metl’utilisateur averti en condition non seulement de reproduire le contenu d’untexte mais, en cas de besoin, de rassembler des informations jugéespertinentes à l’élucidation d’une question précise et, éventuellement, à laproduction de connaissances nouvelles.

Pour aborder ce thème crucial mais complexe Sayed MohammedMahmoud opte pour une démarche féconde qui repose sur un diagnostic etune thérapeutique. Il porte, dans un premier temps, son regard sur l’étatd’avancement des méthodes de recherche en matière d’indexation et detraduction automatiques de documents. Il propose, dans un second temps,des solutions informatiques pour la conception et la mise en place d’uncatalyseur MS qui rendrait possible la reconnaissance automatique desSyntagmes nominaux en français. Son article, d’une valeur ajoutéeinformative insoupçonnée, laisse cependant ouverte la question de savoir sil’arabe et le persan, deux langues vivantes qui incarnent l’identité culturellede plus de 300 millions de personnes, se prêtent à une (des) application (s)commode (s) du traitement automatique des langues naturelles ?

Même en faisant abstraction de la langue originale des documents àindexer, rien ne dit que dans les pays en voie de développement les fondsdocumentaires obéissent à une réglementation claire à même de garantir leurgestion dans des conditions satisfaisantes afin de pouvoir mettre lesinformations stockées, traitées et fiabilisées à la disposition des utilisateurs.Justement, sur ce plan, l’étude scientifique d’El Mostafa Fayad, professeur àl’Ecole des sciences de l’information de Rabat, centrée sur la « gestion desarchives municipales » de la capitale politique et administrative du Maroc estriche d’enseignements.

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Après avoir rassemblé, non sans difficulté, suffisamment d’élémentsconcordants et d’indices significatifs, l’auteur de cette recherche qui constitueune première qualifie de rudimentaire l’organisation, la gestion et laconservation des archives de la Wilaya de Rabat. L’économie de moyenshumains et matériels prévaut encore à ce niveau et à un degré nettement plusprononcé que dans d’autres activités moins utiles. Naturellement, les effetsnégatifs d’un comportement peu propice à un management éclairé desarchives municipales se font durablement sentir. De l’avis de l’auteur, cetteconduite est à l’origine « d’une perte certaine d’un patrimoine documentairecommunal riche, constitué de sources primaires pouvant permettre auxresponsables de prendre des décisions rapides et pertinentes, aux élus desuivre les transformations politiques, culturelles et économiques de la région,et aux chercheurs d’écrire l’histoire locale ». Afin d’y remédier, El MostafaFayad estime indispensable de mettre en place « un système de gestion desarchives communales basé sur le principe du respect des fonds et la théoriedes trois âges. La théorie des trois âges permettra aux fonctionnaires –producteurs des archives – de désencombrer les meubles de conservation etce, en procédant à des versements réguliers. Ainsi, le repérage del’information sera facile et rapide ».

Les trois contributions scientifiques ainsi présentées ne manqueront pas,une fois lues attentivement, de susciter la naissance d’autres textes quipermettront à leur tour d’enrichir les savoirs développés dans le cadre de lascience de l’information. Ce qu’il paraît nécessaire de souligner c’est que,mieux on est informé, plus on est en mesure de faire des choix favorables au« pas collectif du genre humain » qui « s’appelle le progrès » (V. Hugo).V.G. D’Estaing a fait preuve d’une grande lucidité en soutenant, il y a de celapresque quatre décennies, que « l’obscurantisme n’a jamais conduit qu’àl’éclatement des civilisations alors que les éventuels troubles causés par laconnaissance ne sont en fait que les moteurs du progrès ».

Najia Abdallaoui Maan

■ Learning spaces in the universitylibrariesAbdullatif Soufi & Nour Soufi, p. 7In the 21st century, libraries,especially in the university, arefinding themselves in a dailytransformation due to the rapidimprovement of technologicalknowledge. Advancement in technology andcomputer processing power presentus with opportunities to enrich alllearning experiences. The com-munication and digital mediarevolutions are dramaticallychanging the fabric of our society.In this paper we tried to brieflyintroduce the learning spaces inuniversity libraries and distancelearning from a wide view. Itincludes their meaning, kinds,facilities, new techniques and theirrole in dealing with users.Learning spaces are not justclassrooms, they are any spaceswhere learning can take place-faculty offices, residence halls,lounges, hallways, seminar rooms,classrooms and, of course, libraries,where users discuss scientificproblems within the same field,present papers, homework, watchcultural videos, etc.

■ Automatic indexing & informationretrieval in documentsSeyed Mohammed Mahmoudi, p. 13The applications of automaticprocessing of natural languages aremultiple. Among the principals,which have given rise to a more orless advanced development, we findprincipally the automatic indexingand translating. Automatic indexing, just as manualindexing, consists in identifying andselecting, in every document, themost informative elements whichactually are descriptors or nounphrases (NP). In the case of automaticindexing, the recognition of the nounphrases would allow the compre-hension of the content of thedocument.Thus the aim of this paper is theconception and realization of amorpho-syntactic parser designed forapplications in automatic indexingand computer-assisted instruction ofthe language (CAI). One of the chiefextensions of this research is theautomatic processing of a naturallanguage by the means of artificialintelligence systems. The setting up or conception of such aparser demands, primarily, a correctsegmentation and categorization ofany lexico-syntactic forms in the

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corpus. After having established allthe transcription rules needed for therecognition of simple Noun Phrases inFrench, we shall try to give somecomputer solutions for the conceptionof the morpho-syntactic parser.This paper presents the automaticindexing system currently developedin the SIDO of Lyon team to assisthuman indexers.

■ The management of municipaland local archives : the case of theWilaya of RabatEl Mostafa Fayad, p. 53The main objective of this article isto shed the light on the importanceof our doctoral disseration entitled :

« The organisation of municipal andlocal archives : the case of the wilayaof Rabat », which indeed fills amunicipal legislative and archivalgap in Morocco.In fact, without the conception andthe setting up of a managementsystem dealing with local andmunicipal archives, there will be acertain loss of a rich communaldocumentary heritage. This wealth isconstituted of primary sources wichwill enable the responsibles to takerapid decisions, the elect to followthe political, cultural and economicchanges of the region, theresearchers and the historians towrite the local history.

■ Espaces d’apprentissage dans lesbibliothèques universitairesAbdullatif Soufi & Nour Soufi, p. 7Au XXIe siècle, les bibliothèques, eten particulier celles des universités,se transforment à un rythme rapide,et ceci du fait de l'accroissementcontinu des connaissances techno-logiques. Les progrès en technologieet en traitement informatique nousouvrent de nouveaux horizons dansle domaine de l’accès à laconnaissance. En effet, ces chan-gements dans le domaine de lacommunication et des moyensinformatiques sont en train demodifier en profondeur le visage denotre société.Dans cet article nous présentonsbrièvement les espaces d’ap-prentissage et d’enseignement àdistance dans les bibliothèquesuniversitaires, en mettant l’accent surles aspects suivants : la mission queremplissent les bibliothèquesuniversitaires, leurs types, les moyensdont elles disposent, les nouvellestechnologies qu’elles utilisent, ainsique leur rôle dans la satisfaction desbesoins des utilisateurs.Les espaces d’enseignement ne sontpas uniquement les salles de classe,mais tous les espaces où le savoirpeut être transmis : bureaux desenseignants, résidences universitaires,

salles de repos, halls, salles deséminaires, et bien entendu lesbibliothèques, où les usagersdiscutent de questions scientifiquesau sein d’un même champ d’études,rédigent des articles, effectuent desrecherches, visionnent des vidéosculturelles, etc.

■ La gestion des archives municipaleset locales : cas de la Wilaya de RabatEl Mostafa Fayad, p. 53Cet article a pour objectif principalde mettre en relief l’importance denotre thèse doctorale intitulée,« L’organisation des archivesmunicipales et locales : cas de laWilaya de Rabat », qui vient remplirun vide législatif et archivistiquemunicipal au Maroc.Nonobstant, sans la conception et lamise en place d’un système degestion des archives municipales etlocales, on assistera à une pertecertaine d’un patrimoine docu-mentaire communal riche, constituéde sources primaires pouvantpermettre aux responsables deprendre des décisions rapides, auxélus de suivre les transformationspolitiques, culturelles et écono-miques de la région, et auxuniversitaires et aux historiensd’écrire l’histoire locale.

RESUME

INDEXATION AUTOMATIQUE ET RECHERCHED’INFORMATION DANS LES DOCUMENTS

Seyed Mohammad MahmoudiMaître de conférence à l’Université

de TéhéranE-Mail : mahmoudi@ut.ac.ir

Résumé

Les applications du Traitement automatique des Langues naturelles(TAL) sont multiples. Parmi les principales, ayant donné lieu à desdéveloppements plus ou moins avancés, on trouve principalementl’indexation et la traduction automatiques.

L’indexation automatique consiste, comme l’indexation manuelle, àidentifier et à sélectionner dans le document des éléments informatifs qui,une fois isolés et stockés dans une base de données, permettront àl’utilisateur de décrire le contenu du document concerné et de retrouverultérieurement les informations pertinentes à une question donnée.

L’objectif de cet article consiste donc dans la présentation et ladescription globale des approches et des méthodes d’analyse, en vue desapplications à l’indexation automatique pour la reconnaissance de contenudu texte.

Dans les lignes qui suivent, nous allons d’abord présenter trèsbrièvement un aperçu général de l’indexation automatique et de certainesméthodes de recherches dans ce domaine. Puis nous essayerons de donnerquelques solutions informatiques pour la conception d’un analyseur MS(MS), qui permettrait la reconnaissance automatique des syntagmesnominaux (SN) en Français. Les SN sont en fait considérés comme deséléments parmi les plus informatifs dans le contexte d’une recherchedocumentaire.

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1. INTRODUCTION : INDEXATION AUTOMATIQUE ET TAL

Le développement des systèmes d’information automatique, lié d’une part àl’accroissement de la technologie de l’information (TI), et d’autre part audéveloppement des autoroutes de l’information, a considérablement favorisé ledéveloppement des systèmes d’information spécialisés pour la recherched’information dans un univers infiniment vaste (Mahmoudi, 2002, p. 171-194).

L’une des perspectives ouvertes par l’informatique, particulièrementfascinante, est la conception de “systèmes” et de “machines” quicomprendraient notre propre langue. En fait, un tel objectif est très mal définiet ses applications sont souvent mal connues.

Traditionnellement, le traitement automatique des langues naturelles (TAL)est l’un des domaines essentiels de l’intelligence artificielle (IA). Au vu denombreux résultats incomplets et des tâches inachevées on constate, en effet,que le traitement automatique de documents écrits en langue naturelle dontde nombreux informaticiens et spécialistes de la transmission de l’informationrêvent maintenant depuis près de trente ans n’en est encore qu’au stade de lapetite enfance (Metzger, 88, p. 13). De nombreuses méthodes et approchesde natures très variées ont été mises en œuvre : chacune de ces méthodess’applique à un ensemble de problèmes très limités, aucune de ces méthodesne représente une solution universelle.

L’objectif du TAL est la conception de systèmes et de programmesinformatiques capables de traiter d’une façon automatique des donnéeslinguistiques (écrites ou orales) exprimées dans une langue dite « naturelle »– où langue naturelle s’oppose à langage artif iciel (informatique,mathématique, logique, etc.) –, en vue de la compréhension et de laproduction d’informations ou de connaissances nouvelles.

Les programmes informatiques que conçoit le TAL et leurs applicationsdans des tâches précises ne constituent toutefois que la partie émergée dudomaine. L’informatique est ici au service de la linguistique, comme supportpour la description des phénomènes linguistiques (DAL, Hathout, Namer,2004, p. 3). En effet, l’élaboration de ces programmes suppose un travail enamont qui peut se situer sur plusieurs domaines dont : la linguistique, lalogique, les mathématiques, les statistiques et l’informatique (FUCHS, 1993,p. 13).

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Les applications dans le domaine du traitement automatique des languesnaturelles se sont considérablement étendues et cette tendance s’accroîtcontinuellement. Ces applications peuvent être rangées en deux grandescatégories :

– celles qui nécessitent une “analyse automatique” des textes en vue d’unereconnaissance partielle ou complète des unités qui les constituent : mots,phrases, concepts. On trouvera ici, par exemple la recherche d’information,la correction orthographique et syntaxique, la documentation et la traductionautomatiques, l’interrogation en langues naturelles de bases de donnéesscientifiques et techniques (interface et dialogue homme/machine en langagenaturel), ou de bases de données à la formation et à l’enseignement assistépar ordinateur (EAO), le traitement de la parole, le contrôle de systèmesinformatiques ou automatiques (commande de robots) : dialogue avec unsystème expert ou un robot, extraction d’information ou indexationautomatique de document

– celles qui comportent une “génération automatique” de formeslinguistiques (construction d’une forme syntaxique ayant un sens), pour unsystème de traduction automatique, par exemple, ou bien pour formuler desréponses à des questions et procéder à l’élaboration automatique de résumésde textes. On peut aussi citer la résolution de problèmes en langue naturelle(programmation d’ordinateur, à la limite), la production automatique delettres (par exemple, réponse aux lettres de réclamation).

Parmi les nombreuses applications du TAL, on peut accorder une placeprivilégiée à l’indexation automatique. Cette approche, qui est basée, apriori, sur une analyse linguistique, est féconde et permet des solutionsimportantes au repérage du contenu du texte.

La fiabilité et le bon déroulement de l’indexation automatique, en vue dela reconnaissance automatique du contenu de documents, imposent aupréalable la nécessité d’une réflexion théorique sur les opérations qui enconstituent les composantes. La mise en place d’un système de représentationdu contenu du texte est donc au centre de toute application automatique enlangue naturelle. Ce système doit permettre le cheminement de trois étapesmajeures et étroitement liées :

1. Définir un univers référentiel de la représentation du “contenu dutexte”. Qu’est ce que le contenu du texte ?

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2. Définir une stratégie de traitement qui permettrait, à l’aide de certainsformalismes et des outils théoriques et techniques, le repérage du contenu dutexte. Il s’agit en fait du passage de la forme originale du texte, en languenaturelle, à la représentation de son contenu, en langage documentaire.

3. Constituer une base de données spécifique qui contiendrait l’ensembledes éléments informatifs répertoriés dans le texte. Cette base de données doiten principe permettre aux chercheurs une consultation pertinente sur lesinformations contenues dans le texte.

Dans les lignes qui suivent, nous allons d’abord présenter brièvementquelques approches de la définition de représentation du contenu du texte,puis nous décrirons certaines des plus fréquentes méthodes d’analyse, enparticulier la méthodologie de la conception d’un analyseur MS capable detraiter le contenu du texte.

2. LA REPRESENTATION DU CONTENU DE TEXTE

L’indexation automatique s’effectue par une analyse documentaire. C’est-à-dire par un processus plus ou moins formalisé qui permettrait “l’extractiondu sens des documents” (Gardin, 74, p. 120). Autrement dit l’analysedocumentaire devrait aboutir à la représentation du contenu d’un document.

En fait, une telle définition paraît bien générale et bien ambiguë : qu’est ceque le “sens” d’un document ? Peut-on “extraire” le sens d’un document ?

Il n’existe malheureusement pas encore de procédure qui conduisesystématiquement à une définition encyclopédique et universelle du“contenu”, -i.e. du “sens” d’un document. La plupart des chercheursdéfinissent selon leurs propres préoccupations et en fonction de leurs objectifsparticuliers ce qu’ils entendent par représentation du contenu d’un document.

Afin d’avoir une idée plus précise de la notion du contenu, nousprésentons ici certaines des définitions terminologiques les plus fréquentes.

2.1. Recherche d’information

La recherche d’information (RI) est un ensemble de techniques et d’outilsinformatiques dont la finalité initiale était bibliographique : il s’agissaitd’aider les usagers à trouver, dans des fonds documentaires, les références

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concernant un thème particulier. L’amélioration des capacités de stockagedes ordinateurs a changé la nature du problème, qui n’est désormais plusd’exploiter des notices bibliographiques mais de conserver et d’accéderdirectement aux informations textuelles contenues dans les documents quiconstituent les fonds (DAL, Hathout, Namer, 2004, p. 14).

Les techniques de la recherche d’information qui ont longtemps étéréservées aux spécialistes de la documentation sont aujourd’hui trèslargement utilisées dans la catégorisation et la classification des documentsmultimédias, le catalogage des documents et des références bibliographiqueset l’accès à leur contenu, la production de résumés des textes, et surtoutl’analyse de contenu et l’accès aux informations recherchées à travers lesmoteurs de recherche sur Internet.

Le problème le plus important de la recherche d’information dans unsystème d’indexation automatique est de distinguer dans un ensemble dedocuments volumineux et complexes ceux qui contiennent des informationsde ceux qui ne les contiennent pas. L’opération d’indexation automatique estdonc particulièrement difficile dans la mesure où elle pose le problème del’interprétation et de la représentation du sens du texte.

Les systèmes de recherche d’information doivent ainsi disposer d’unmodèle de la représentation des informations contenues dans les documents,et d’une procédure permettant de déterminer leur pertinence commeréponses à une requête particulière.

Un tel objectif est malheureusement très difficile à atteindre en TAL, étantdonné la nature et la structure complexe de la langue qui répond mal auxformalismes bien structurés de l’informatique. Les systèmes de recherched’information peuvent donc au mieux analyser et repérer approximativementle sens des informations, et évaluer leur proximité avec celui de la requête,de façon à classer les documents en fonction de leur pertinence commeréponses à la requête.

Pour concevoir un système de recherche d’information documentaire leplus adapté possible, les approches les plus utilisées à l’heure actuellerelèvent de techniques comme l’élaboration d’un analyseur MS permettant derepérer des expressions particulières ou des SN, qui sont en fait les élémentsles plus informatifs d’un document. Nous verrons infra comment on peutconcevoir un analyseur MS.

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Les réponses, souvent médiocres, des systèmes de recherche d’informationcomme les moteurs de recherche montrent que des progrès importants restentà faire. L’utilisation de représentations linguistiquement motivées est l’une despistes qui pourrait conduire à l’amélioration des résultats des systèmes derecherche d’information. Bien que de nombreuses expériences d’intégrationd’outils de TAL dans des systèmes de RI n’aient pas été concluantes, laquestion de l’apport du TAL à la RI reste ouverte (DAL, Hathout, Namer,2004, p. 15).

2.2. Les mots-clés

Pendant longtemps, l’analyse documentaire a été réduite à un ensembled’opérations systématiques par lesquelles on constituait une base de donnéesqui contenait quelques enregistrements dont chacun contenait un certainnombre de champs et un ensemble de mots dits “mots clés” repérés dans letexte au cours de l’analyse.

Dans une application documentaire, les mots clés s’employaient souventcomme des références pour désigner le contenu du texte. Rappelons quedans de telles analyses, les mots vides comme des articles et des prépositionsainsi que les caractères non alphabétiques (chiffres, signes de ponctuation,trait d’union etc.) ne sont pas pris en compte comme des élémentsd’indexation.

Ce type d’indexation utilisé en particulier par IBM dans STARIS (StorageAnd Information Retrieval System) a pour avantage sa très grande simplicitéde mise en œuvre informatique. Il présente néanmoins de nombreuxinconvénients, notamment en ce qui concerne la portée informative trèsfaible de ces mots. Il est donc nécessaire de préciser que les mots clés ne sontque des mots de la langue, c’est-à-dire les mots du lexique.

Voici quelques inconvénients de l’indexation automatique basée sur lesmots clés :

1. Il n’y a pas de normalisation des mots. Les deux mots « système » et« systèmes » sont différemment perçus.

2. Du fait de l’absence d’une analyse plus profonde, comme l’analysesyntaxique, et à défaut de certain mots vides, chaque élément des syntagmesnominaux, des mots composés et des expressions variées serait isolé et

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interprété indépendamment de son contexte ; ce qui fausse effectivement lerésultat d’une analyse et introduit inutilement du bruit.

Par exemple, le mot composé “Royaume-Uni” devient :

“Royaume” (uni terme) et “Uni” (uni terme).

Le syntagme nominal “chemin de fer”, après élimination des mots vides,devient :

“chemin” (uni terme) et “fer” (uni terme).

Rappelons que dans des systèmes plus élaborés, les mots-clés sontdéterminés automatiquement par l’élimination des mots fonctionnels (motssupposés « non informatifs » comme l’article, la préposition, l’auxiliaire, etc.)de l’ensemble des mots du corpus. Ceux qui restent après filtrage obtiennentle statut de mot-clés au sens du mot « informatif ».

3. Les synonymes et les homonymes ne sont pas distingués.

4. Les ambiguïtés morphologiques des mots ne sont pas résolues. Dans lecas du français, 30 % en moyenne des mots pris isolément sont ambigus.L’amélioration des systèmes d’indexation automatique passe par la définitionde procédures plus rentables que les mots-clés et la sélection de termes demanière plus fine rend l’indexation plus efficace (Sidhom, 2002, p. 37).

2.3. Les descripteurs

On a souvent employé la synonymie généralement admise entre “mot clé”et “descripteur” pour désigner les éléments de la langue considérés commedes descripteurs d’un fonds documentaire. En fait une telle confusion est trèsfâcheuse car les systèmes documentaires n’ont pas en principe pour finalitéde fournir à l’utilisateur des renseignements sur les mots mais sur les choses.

En effet, dans la pratique documentaire, il est inadmissible de confondreles “descripteurs” et les “mots clés”. Alors que les mots clés ne sont que lesmots de la langue, c’est à dire des symboles, des éléments du lexique, « ledescripteur, quant à lui, signifie une unité, une substance au sens dephilosophie d’Aristote. Le descripteur ne peut donc pas être considéré, àl’instar des mots de la langue, comme un symbole sans référence. Onpourrait vouloir le caractériser comme le mot de la langue actualisé dans lediscours, mais cela n’est pas tout à fait suffisant. (...) Le descripteur n’est donc

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pas mot de la langue, mais syntagme du discours, ou plus exactementsyntagme-type par rapport aux syntagmes-occurrences des énoncés »(Le Guern, 91, p. 23, 24).

2.4. Les syntagmes nominaux

Un syntagme est un groupe de mots formant une unité à l’intérieur de laphrase (Ex. le plus beau jour ; passant par là) (Petit Robert). Pour Saussure(cours de linguistique générale), le syntagme se compose toujours de deux ouplusieurs unités consécutives (re-lire ; contre tous ; s’il fait beau temps, noussortirons). Plusieurs grammairiens, avec Charles Bally, estiment que toutsyntagme peut être considéré comme binaire, c’est-à-dire formé de deuxéléments : un déterminé et un déterminant. Pour la grammaire dite«nouvelle», toute phrase verbale est constituée par deux syntagmes. Lesyntagme nominal et le syntagme verbal sont solidairement unis : Les petitsruisseaux/font les grandes rivières (extrait de M. Grevisse : le Bon usage,2001, p. 27).

Pour Michel Le Guern « le syntagme nominal est la plus petite uniténominale de discours susceptible de servir de base à une relation référentielleautonome qui permet de désigner un objet. Dans un système d’informationautomatisé, les descripteurs sont les syntagmes nominaux des documentsconstituant le corpus » (Le Guern, 91, p. 24).

Ainsi, le caractère référentiel du SN, pour distinguer les unités de naturesyntagmatique et non syntagmatique, est au centre de toute considération surles SN. A ce propos Jean Paul Metzger écrit : « au sein d’un discours (≈ untexte), certaines unités peuvent être distinguées par leur caractère référentiel :elles représentent des éléments – des objets, des phénomènes, ... – d’uneréalité – un espace ? – non linguistique dans laquelle le discours sedéveloppe, réalité dans laquelle se situe le locuteur (l’auteur) et sur laquelle ilformule un certain nombre de propositions.

Ces unités sont essentiellement des occurrences de syntagmes nominaux (/lepetit chien du voisin/), de noms propres (/Paul/, /Paris/), de pronoms (/moi/, /je/,/nous/,...) mais aussi de certains “adverbes” (/ici/, /hier/, /tout de suite/,...) et decertaines marques flexionnelles du verbe qui relèvent de la notion de temps.

C’est autour de ces unités, de nature syntagmatique et non lexicale, que seforment ensuite les énoncés du discours sous la forme de propositions, de

phrases, de “périodes”,...qui ont pour fonction d’apporter de l’”information”sur la réalité ainsi référencée » (Metzger, 88, p. 26).

Chercher à décrire le contenu d’un document exige donc la mise enévidence des parties du discours à valeur référentielle. « A travers lesyntagme nominal, considéré comme la plus petite partie du discoursporteuse de référence à la réalité extralinguistique, il est possible dedévelopper une méthodologie de conception de base de données textuelles »(Bouché, 88, p. 1).

Le fait d’indexer un document par l’ensemble des syntagmes nominauxqu’il contient représente de nombreux avantages par rapport aux systèmesdocumentaires classiques. En effet, cette représentation est riche eninformation et est représentative du contenu. La non-détection de synonymiesentre les syntagmes nominaux est un facteur de silence. La non-prise encompte des relations d’hyperonymie/hyponymie va dans le même sens.

Pour lutter contre le silence dans ce tel mode d’indexation, il estnécessaire de rendre compte des relations de synonymie et d’hyperonymie/hyponymie entre les syntagmes. Dans certains cas, ces relations sontperceptibles à travers l’analyse morpho-syntaxique et dans d’autres cas, il estnécessaire d’intégrer dans le travail un thésaurus en permutant certainstermes du syntagme, puis de relancer à nouveau la recherche (Sidhom, 2002,p. 77).

3. LES METHODES D’ANALYSE POUR LA REPRESENTATION DUCONTENU

3.1. Méthodes statistiques

Jusqu’à une date très récente, de nombreux systèmes d’indexationutilisaient encore des méthodes statistiques pour sélectionner les éléments“significatifs” d’un corpus donné. En fait dans la méthode statistique, lesystème en place calcule la fréquence des mots ou des termes significatifspour évaluer la pertinence de ces mots dans le texte. Ainsi, lorsque lafréquence des mots est calculée, le système effectue ensuite une comparaisonentre cette fréquence et une table de fréquence moyenne pour un domainedonné. Dans ce contexte, les termes qui ont un taux d’apparition supérieur à

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la table de fréquence sont retenus comme des termes d’indexation. Cestermes pourraient représenter le contenu du texte.

Les difficultés rencontrées par cette approche sont essentiellement duesaux faibles fréquences observées. Les hapax (mots n’apparaissant qu’une fois)sont en effet très fréquents, surtout en français. La situation devient encoreplus impossible si on essaye de prendre en compte des expressions, leurfréquence ne pouvant être que plus faible (Bouché, 88, p. 2).

Aujourd’hui la plupart des chercheurs sont d’accord pour estimer que lesméthodes statistiques ne sont guère applicables sans une analyse linguistiquepréalable et approfondie.

3.2. Méthode de projection

Il s’agit ici de projeter le document sur un univers référentiel, structuré apriori. Cet univers qui est construit selon un modèle de réseau sémantiquereprésente le même domaine de la connaissance que le document. Dans laphase de projection, les éléments du document qui sont en accord avec laréférence sont retenus.

La réalisation d’une relation d’inférence entre les parties d’un document etla représentation référentielle d’un univers est extrêmement difficile. Cetteréalisation nécessite en fait la structuration de nombreuses relationscomplexes et la mise au point d’un thesaurus et un réseau sémantique, touten utilisant des techniques de l’intelligence artificielle.

Du fait de nombreuses difficultés concernant les caractéristiques propresde la langue naturelle, cette méthode n’est pas, à ce jour, parfaitementréalisable. Les dérivations morphologiques (genre, nombre, flexions verbales,etc.), et les variations syntaxiques (insertion d’adjectif, adverbe, etc.), qui sontà l’origine de nombreuses fluctuations de forme des mots, rendent leproblème extrêmement complexe.

3.3. Analyse de bruits de fond

Ce type d’analyse (voir aussi Townsend, 88) permet une recherche plussimpliste. L’analyseur balaie la phrase pour retrouver simplement certainsmots clés ou balises. Le reste est simplement ignoré ; ce sont les bruits defond. Les balises activent ensuite les fonctions prévues dans l’ordinateur.

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Cette analyse peut être correcte pour des environnements restreintsimpliquant un vocabulaire limité et peu de commandes associées. L’un desinconvénients est que l’analyse ne se réalise pas correctement sur une phrasecontenant une demande ambiguë. Le programme par exemple reçoit la syntaxecorrecte mais, sans analyse sémantique, il ne peut exécuter la commandeconvenable : la non-prise en compte du contexte provoque une erreur.

3.4. Analyse morpho-syntaxique

Dans une application en TAL, nous sommes confrontés à un doubleproblème : utiliser une théorie linguistique est très complexe, ne pas enutiliser est trop restrictif et aucune des deux démarches n’est réellementsatisfaisante si on prend en compte les paramètres fondamentaux que sont lacohérence, la généralité, l’efficacité et la réutilisabilité, mais aussi la gestiondu développement des descriptions (Blache, 2001, p. 115). Nous proposonsainsi une approche linguistique explicite basée sur la conception d’unanalyseur MS.

L’analyseur MS est probablement le mieux adopté et le plus universel pourl’indexation automatique des documents. Cet analyseur, qui est le pluspuissant, mais aussi le plus complexe, permet ainsi d’extraire les syntagmesnominaux.

Traditionnellement, la conception d’un analyseur MS s’effectue enplusieurs grandes étapes dont les deux premières sont l’analysemorphologique et l’analyse syntaxique. L’analyse syntaxique proprement dites’effectuera une fois l’analyse morphologique réalisée. Mais du fait desnombreuses ambiguïtés rencontrées au cours de l’analyse morphologique,une analyse syntaxique partielle s’impose avant même l’analysemorphologique proprement dite.

3.4.1. Analyse morphologique

Les premiers objectifs de l’analyse morphologique sont : segmenter lecorpus, c’est-à-dire le diviser en segments qui représentent chacun un seulmorphème ; classer ces segments en morphèmes et catégoriesmorphologiques, leur attribuer des traits métalinguistiques.

Il est clair qu’une analyse morphologique non ambiguë facilite l’analysesyntaxique qui suit. En d’autres termes, « l’imbrication des phénomènes

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morphologiques et syntaxiques introduit la nécessité de construire unegrammaire de reconnaissance où les règles sont dépendantes du contexted’occurrence de chaque constituant. Analyse morphologique et syntaxiques’entre-déterminent donc et devront ainsi être constamment entremêlées »(Berrendonner, Bouché, Le Guern, Rouault, 1981, p. 3-28).

3.4.2. Analyse syntaxique

En règle générale lorsque l’analyse morphologique est réalisée on peuteffectuer une analyse syntaxique. Cependant, comme Michel Le Guern leprécise, « pour résoudre les ambiguïtés morphologiques, il convient d’avoirpréalablement commencé une analyse syntaxique partielle ». Il conviendraaussi de prendre en compte le contexte et le contenu logique de chaqueforme dans la phrase. Car « pour des raisons historiques et formelles,l’analyse syntaxique entretient d’étroites relations avec la logique » (Blache,2001, p. 43).

L’analyse syntaxique, effectuée par des analyseurs syntaxiques, consiste àexplorer les textes préalablement traités sur un plan morphologique et lexicalpour en extraire les règles de construction et d’agencement des mots, demanière à pouvoir analyser la structure des phrases. Diverses méthodes sontutilisées par les analyseurs syntaxiques pour rechercher ces différentes façonsde regrouper les mots. Les uns utilisent des démarches formelles, élaborées àpartir de 1955 par des linguistes et des logiciens, comme les grammairestransformationnelles, descriptives, catégorielles, conçues à l’origine pouraborder avec rigueur les difficultés posées par la traduction automatique, ouencore de toutes nouvelles grammaires, dites à réseaux de transitionaugmentés (“augmented transition network”) ou grammaires à fonctionlexicale (“lexical function grammars”), plus proches du formalismeinformatique. D’autres utilisent des démarches probabilistes et statistiques,pour étudier en priorité les formes de regroupement de mots les plusvraisemblables ou les plus probables. Aucune grammaire formelle neparvient certes à résoudre toutes les difficultés grammaticales et logiques quepose une langue donnée. Ainsi la syntaxe permet de définir des règles deréécriture ou plutôt de combinaison et de ré-agencement de mots et aussid’élaborer des programmes informatiques de reconstruction et de recréationde textes (Voir aussi Vuillemin, 87).

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3.5. Analyse logico-sémantique

Le traitement de l’écriture, pour être efficace, doit associer les phases dereconnaissance morphologique avec les contraintes dues au contexte(Ollivier, Weinfed, 2000, p. 221).

L’approche morpho-syntaxique, qui est souvent utilisée par de nombreuxchercheurs en TAL, est basée principalement sur une grammaire horscontexte. Cette limitation de connaissances ne fournira pas tout à fait untraitement adéquat et exhaustif ; il faudra donc envisager d’autres analyses etconnaissances, comme l’analyse logico-sémantique, pragmatique et ducontexte, pour minimiser l’ampleur de nombreuses ambiguïtés qui sontgénérées par l’analyseur.

L’analyse logico-sémantique, qui est calquée sur des théories logiques, estcruciale pour le TAL. Cette analyse consiste en fait à définir un modèlesémantique, c’est-à-dire un ensemble de concepts et de règles qui permettentl’interprétation de formes purement syntaxiques.

L’approche logico-sémantique joue un rôle très important pour déterminerle contenu référentiel du texte. Cette approche se démarque des autresanalyses (par exemple l’analyse MS) par sa propre définition de “référence”.

3.5.1. Les propositions

Comme nous l’avons vu auparavant, l’approche linguistique et surtoutsyntaxique considère les syntagmes nominaux ou les descripteurs comme desunités ou des petites parties de discours qui sont porteuses de sens et fontréférence à la réalité extra linguistique du discours ; dans cette analyse on netient pas compte, ni de la coordination (C), ni de l’apposition (T), ni duverbe (V).

Dans un formalisme logico-sémantique, s’appuyant sur une réflexionlinguistique, les propositions sont, en fait, considérées comme desénonciations qui dénotent une valeur de vérité (ou une valeur référentielle).Notons que la logique classique analysait toute proposition en sujet, copuleet prédicat : S ε P (S est P). Le rôle du sujet est de désigner des objets, le rôledu prédicat est d’exprimer une propriété sur ces objets. Le verbe être (lecopule) relie le sujet au prédicat. Ces prédicats sont à rapprocher desfonctions logiques à un argument ou propriété f(X). Plus généralement, on

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peut extrapoler la notion de prédicat à la partie de la proposition qui “ditquelque chose”, par opposition au reste qui est censé désigner. On rejointalors la notion de fonction logique (extrait de Dupont, 90, p. 296).

Exemples : [le chien] [aboie] ou [le chien] (est) [aboyant]

[Paul reçoit une lettre] ou [Paul] (est) [recevant une lettre] ou

[Paul] reçoit [une lettre]

[Marie] envoie [une lettre] à [Paul]

On distingue ainsi des termes (Paul, Marie, une lettre, le chien) et desprédicats ou fonctions logiques (reçoit, envoie-à). On remarque immédia-tement qu’un SN a, dans le cadre de telles analyses, le statut d’un terme.

Le caractère référentiel du SN associé à son contenu prédicatif sembledonc faire du SN une unité informationnelle centrale.

3.5.2. Les quantificateurs

Il est certain que les propositions contribuent aussi à la représentation del’information contenue dans le discours, cependant parmi toutes lespropositions, certaines sont plus “informatives” que d’autres. La questionqu’on se pose c’est de savoir comment les distinguer. La réponse est lasuivante :

Le degré informatif d’une proposition dépend en fait de la propriété duquantificateur qu’elle possède. Il faudra donc étudier de près lesquantificateurs.

L’étude des quantificateurs permet de mettre en place l’opposition centraleentre « discret » et « continu », et suggère déjà une utilisation de la logiquede Montague (Le Guern préface pour Dupont, 90, p. 6).

Les quantificateurs linguistiques, comme leur homologue logique, ont lacharge de lier une variable. Ici nous avons “extrapolé” cette opération dans lepassage du continu au discret. Les quantificateurs linguistiques sontapproximativement représentés par les prédéterminants. Une quantificationlinguistique est une opération qui a pour effet de fermer un assemblageouvert. Explicitée par l’antirelation <continu/discret>, la quantification opèrele passage du continu au discret. Le quantificateur linguistique opère sur unnom commun. Mais un groupe quantifié est aussi susceptible de fermer un

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assemblage ouvert, c’est à dire de le faire glisser du contenu vers le discret(Dupont, 90, p. 297-298).

Exemples : chien noir --------- > continu

son chien noir --------- > discret intermédiaire

le chien noir --------- > discret

Le degré d’ouverture/fermeture, continu/discret, dépend essentiellementdu degré de l’individualisation de l’univers du discours. De ce fait nousconcluons que plus l’univers du discours est fermé, plus il est discret et plus ilest concret et informatif.

3.5.3. Logique extensionnelle et intensionnelle

Ce paragraphe utilise, essentiellement, le document (Lainé, Larouk,Vidalenc, 88, p. 1-11).

L’emploi simultané des logiques intensionnelle et extensionnelle en TALest aussi indispensable. La logique extensionnelle s’oppose à la logiqueintensionnelle par l’existence ou non d’un univers de référentiel dans lequelsont pris les objets manipulés. Autrement dit cette opposition s’illustre dansl’opposition entre langue et discours.

On peut définir l’extension d’un concept par l’ensemble des objetsauxquels ce concept s’applique. Par exemple, l’extension du concept“homme” est la classe des objets dont on peut dire qu’ils vérifient la propriété“homme” dans l’univers de référence.

La logique extensionnelle n’est autre que la logique des classes (i.e. lalogique classique). La logique intensionnelle porte sur des prédicats libressimples au moyen de l’opérateur binaire de composition que nous noterons*,pour construire des prédicats libres complexes.

Pour produire un discours, c’est-à-dire le passage de la logique intension-nelle à la logique extensionnelle, le locuteur construit des éléments à partirdes prédicats de la langue. Ces éléments sont des références à des objets dela réalité extra-linguistique. Pour construire l’unité minimale du discours (i.e.le SN), il faut se livrer à une opération logico-sémantique qui est l’opérationde fermeture. Par exemple, dans “le cheval”, l’article “le” est le quantificateurqui réalise l’opération logique de fermeture.

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SN --------- > quantificateur + prédicat

Dans l’exemple suivant : “chien noir à taches blanches”, on n’utiliseaucun article, l’expression se situe donc au niveau de la logiqueintensionnelle. Tandis que “le chien noir à taches blanches”, se situe auniveau de la logique extensionnelle. L’article défini “le” nous permet donc lepassage de la logique intensionnelle à la logique extensionnelle.

La dualité et la complémentarité de ces approches permettent doncd’aboutir à une représentation de la structure logico-sémantique des textestrès pertinente par rapport au contenu effectif du discours.

3.6. Analyse pragmatique

L’analyse pragmatique correspond au dernier niveau d’analyse desprogrammes de compréhension des textes et des TAL. L’analyse qui fait passerde la phrase au «sens», est souvent appelée par les informaticiens : « phasede compréhension ». Les analyses morpho-syntaxiques et logico-sémantiquesprécédentes ayant permis d’aboutir à certaines inférences ou conclusions surle sens latent d’un énoncé, à partir, en somme d’une analyse intrinsèque deses significations, les analyseurs pragmatiques sont d’autres programmes detraitement qui vont essayer de comparer ces résultats ou inférences à ce quel’on peut déduire au contraire d’une analyse extrinsèque du contexte de ceténoncé. En effet, toute phrase écrite par un auteur ou dite par un locuteur estprise dans un réseau de relations et de correspondances avec ce qui a étéécrit ou dit et avec ce qui sera dit ou écrit, implicitement ou explicitement.Seule l’étude de ces contextes peut lever ces ambiguïtés, sous réserve depouvoir définir d’autres règles d’analyse, dites pragmatiques, déductives etinférentielles, capables de parvenir à ce résultat (voir aussi Vuillemin, 87).

4. LA CONCEPTION D’UN ANALYSEUR MORPHO-SYNTAXIQUE

Décrire le contenu d’un document c’est avant tout dégager les parties dudiscours à valeurs référentielles. Dans ce sens, les SN peuvent constituer labase pour représenter des entités du discours.

L’indexation automatique suppose donc la conception d’un analyseur MScapable de repérer automatiquement les SN qui, dans une perspective de

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recherche documentaire, sont considérés comme les éléments les plusinformatifs.

Dans cette partie, nous allons d’abord présenter les différentes étapes de laconception d’un analyseur MS pour la reconnaissance automatique des SNdans les textes rédigés en français, puis nous essayerons de donner quelquessolutions informatiques.

1re étape : Le choix du corpus

Le repérage du contenu du texte nécessite au préalable la définition d’ununivers de travail, c’est-à-dire le choix d’un corpus particulier quicorresponde aux applications envisagées. Le corpus doit réunir un ensemblede textes variés mais homogènes, du point de vue de la forme et du style(littéraire, familier, etc.). A ce titre, il est important de préciser que tout stylede la langue ne se prête pas à une analyse automatique correcte ; danscertains styles littéraires où l’emploi de métaphores est très fréquent il y a uneimpossibilité absolue d’envisager une indexation automatique adaptée. De cefait la première tâche du concepteur en TAL consiste à sélectionner danschaque corpus les textes qui lui permettront d’effectuer l’analyse la moinsambiguë possible.

Le choix d’un corpus adapté pour l’analyse automatique de la languefrançaise, dont la diversité des styles et la richesse font le charme, est unetâche très difficile. A ce propos, il est important de préciser que parmi lestrois styles principaux de la langue, utilisés dans les différentes expressions,comme la langue littéraire, classique et familière, la langue classique oustandard (contemporaine), qui est la langue des journaux, de la radio, desconférences, des livres scientifiques et de l’enseignement dans les écoles etles universités, se prête mieux au TAL, bien que cette langue n’échappe pascomplètement à la tentative grandissante des autres styles pour exercer leurinfluence lexico-syntaxique, d’où de nombreuses irrégularités pour réaliserune analyse correcte de la langue.

2e étape : Analyser les contraintes et les ambiguïtés

Dans une perspective de TAL, les ambiguïtés de la langue française sonttrès nombreuses. La désambiguïsation des différentes formes d’ambiguïtésnécessite une recherche indépendante et approfondie. Dans le cadre de cetarticle nous n’avons pas la possibilité d’analyser et lever toutes les

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ambiguïtés. Cependant nous analysons ici un certain nombre de contrainteset d’ambiguïtés les plus fréquentes.

a. Les propriétés générales

Certaines propriétés caractéristiques de la langue française, qui seretrouvent d’ailleurs dans toutes les langues, indépendamment desréalisations syntaxiques, rendent son traitement automatique délicat. Cespropriétés correspondent aux trois aspects essentiels suivants :

1. La polysémie (homonymie, homotaxie) est le fait qu’à un mot donnépeuvent correspondre plusieurs sens distincts (homonymie) ou qu’à uneforme de phrase donnée correspondent des interprétations diverses(homotaxie).

Pour montrer un cas d’homotaxie l’exemple suivant, qui est devenu unexemple canonique, peut être intéressant : “le pilote ferme la porte”. Cetexemple peut amener la machine à une double analyse :

1. (le pilote)SN fermeV (la porte)SN ;

2. (le pilote ferme)SN laY porteV ;

2. La paraphrase (synonymie, allotaxie, définition) correspond auphénomène symétrique qui fait qu’un même concept peut être énoncé defaçons diverses : plusieurs mots possèdent le même sens (synonymie), desphrases différentes recouvrent la même idée (allotaxie) et des équivalencesexistent entre un mot et une phrase (définition).

3. Le rapport au contexte, qui englobe anaphore, implicite, métaphore,repérage, trope (la catachrèse, la métonymie, la synecdoque, la litote,l’antiphrase, l’hyperbole), implique des références à l’ensemble du discourset à la situation du locuteur pour rechercher les antécédents des pronoms oureconnaître ce que désigne telle ou telle expression (anaphore), pour mettreen évidence ce qui est resté implicite (non dit ou glissement de sens d’un motpar rapport à son sens propre, ce qu’on désigne du terme général de trope),ou pour s’adapter à l’interlocuteur, comprendre ses buts et situer ce qu’il ditpar rapport à sa situation particulière au moment de l’énonciation (repérage).

A ces problèmes il faudra probablement en ajouter d’autres quiassurément ne peuvent trouver de solution que par une analyse plus profondecomme l’analyse du contexte et l’analyse logico-sémantique.

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b. Les mots composés

Définir le mot dans le contexte du TAL n’est pas chose facile. Isoler un motsimple ne présente pas de grandes difficultés ; au contraire du langage parlé,le langage écrit fait apparaître explicitement les séparateurs (espace,ponctuation), mais l’identification des formes composées est un problèmecompliqué. Comment peut-on distinguer un verbe composé constitué d’unnom et d’un infinitif alors qu’ils sont séparés tous les deux par un espace(blanc)? Une forme est en fait une unité de traitement qui est la suite decaractères comprise entre deux blancs et ne comportant aucun blanc. Untexte est défini comme une suite de formes dont chaque forme ne peuts’approprier qu’une seule catégorie grammaticale ou morphologique.

Devant une telle situation, il semble actuellement clair qu’on ne peut paseffectuer une segmentation cohérente et correcte, tant qu’on n’a pasrégularisé manuellement un certain nombre de faits problématiques aupréalable. De ce fait pour ce qui concerne les mots composés nousproposons les solutions suivantes pour éviter des ambiguïtés éventuelles :

– Lorsque le texte est saisi au terminal, au fur et à mesure de la frappe, ilest possible d’enregistrer les mots composés sans aucun espace entre leurséléments constitutifs. En outre, il est aussi possible d’intercaler simplement untrait d’union entre les mots composés; le trait d’union peut souvent jouer unrôle d’union.

Ex.

|valeur*absolue| =====> |valeurabsolue| ;

ou

|valeur*absolue| =====> |valeur-absolue| ;

Certains chercheurs comme A. Eyango et M. De Brito, proposent dansleurs thèses, pour la langue française, un schéma relationnel pour lareconnaissance des formes composées. Dans ce modèle chaque élément dumot composé considéré comme une unité minimale du discours sera intégrédans le lexique ; le repérage des mots composé s’effectuera donc selon desrègles de combinaisons des mots composés, en constituant d’un analyseurmorphologique, dans lequel un schéma relationnel est introduit, et en

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consultant le lexique. Pour ce faire, l’analyseur vérifie si la forme cherchéeest susceptible d’être le premier terme d’une séquence. Pour cela, commeécrit A. Eyango, il faut adjoindre à chaque graphie simple un indiced’appartenance (Ind-App) ou non à une séquence de termes. Il existerait doncune dépendance fonctionnelle du type : graphie --------- > indice App-.

– En ce qui concerne les séquences de mots de hautes fréquences, commeles locutions diverses, dont les éléments constitutifs sont en principe séparéspar un espace, pour éviter tout découpage abusif et les démarchesembarrassantes, comme par exemple l’insertion des traits d’union, etc., onpeut les ranger dans un lexique spécifique comme des unités indépendantes;dans ce cas les espaces internes ne seront pas pris en compte. Le lexiquecontient donc toutes les chaînes de caractères non segmentables comportantdes espaces.

c. Les formes contractées ou affixées

Dans la plupart des langues du monde, il existe un certain nombre deformes ambiguës, “contractées” ou “affixées” qui se prêtent mal à uneanalyse et à une classification morphologique directe. Il est donc nécessaired’envisager une phase de pré-traitement ou de régularisation morpho-syntaxique qui précède l’analyse MS proprement dite pour repérer etrégulariser ses formes.

Le pré-traitement morpho-syntaxique doit, en effet, remplir les tâches etles objectifs suivants :

– décomposer, en des séquences équivalentes de formes catégorisables,certaines formes qui ne pourraient être intégrées dans la classification ;

– dissocier les deux fonctions syntaxiques portées par un seul mot ;

– éliminer de la surface toutes les formes résultant d’un amalgame ;

– réduire le nombre de mots à classer ;

– ramener une séquence exceptionnelle à une séquence plus générale etrégulière ;

– de ne pas avoir à introduire une catégorie particulière.

Dans cette perspective, les solutions que nous proposons pour la languefrançaise consistent à réaliser trois types d’opérations de régularisation de lasurface des textes :

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La décomposition d’amalgames orthographiquesLa décomposition d’amalgames morphologiquesL’analyse des mots en /qu-/

L’amalgame orthographique concerne toute forme de surface que l’onpeut considérer comme la simple concaténation de plusieurs mots.L’opération de régularisation consiste alors à découper une chaîne decaractères. Ex.

lequel ------------- > le + quelduquel ------------- > du + quel

Un amalgame morphologique se distingue de l’amalgame orthographiquepar le fait que n’y sont pas apparentes ses formes sous-jacentes. Unamalgame morphologique n’est pas segmentable comme un amalgameorthographique.

La procédure de régularisation consiste, alors, à substituer à une forme,une suite de plusieurs formes. Chaque amalgame sera ainsi remplacé par lasuite des formes qui lui correspond. Ex.

au ------------- > à ledes ----------- > de les

d. Les amalgames syntaxiques

En effet, la langue française est aussi riche d’amalgames syntaxiques, c’est-à-dire de formes qui résultent du regroupement de deux ou plusieurs formesprimaires, chacune ayant un rôle syntaxique propre. La solution adoptéeconsiste à se donner un nombre très restreint de catégories syntaxiques,chacune ayant un comportement distributionnel bien défini {V, F, Y, D, P, Q,C, W, T}. Le prétraitement de nature morpho-syntaxique précède brièvementl’analyse morphologique dans le but de détecter, dans les séquences deformes, une propriété syntaxique quelconque. Par exemple l’occurrence de laforme {/ce/ + relatif} est de nature pronominale et non prédéterminative(Sidhom, 2002, p. 73).

3e étape : Définir une méthodologie de la segmentation du texte

L’une des premières étapes importantes de l’indexation automatiqueprésentée ici est la segmentation du texte concerné pour l’identification

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d’éléments textuels utiles à l’indexation. Ces éléments textuels, qui sontrépertoriés ultérieurement dans un dictionnaire spécifique, peuvent être destermes, des suites de mots, des phrases, des thèmes, des unités logiques, etc.

Pour découper un texte, il est important de prendre en considérationplusieurs caractéristiques spécifiant le document et favorisant l’”éclatement”d’un texte telles que la nature du texte étudié (technique, scientifique,littéraire, etc.), ainsi que le mode d’organisation du discours (narratif,argumentatif, descriptif, etc.) ou encore la structure physique du document(les attributs typographiques, polices, espaces, etc.) (Akrifed, 2000, p. 374).

La détermination des unités minimales de traitement, au sein d’un textecorrect, est l’une des tâches les plus importantes de l’analyseurmorphologique qui pourrait être élaborée de divers points de vue. Nouspouvons par exemple mentionner, d’une manière distincte, les critères de“sens” et les critères de “forme”. Il n’est peut être pas inutile de souligner iciqu’il y a une distinction nette entre les mots de la langue (mots lexicaux) etles mots du discours qui sont en fait des descripteurs ou les syntagmesnominaux.

Les mots de la langue, en tant qu’ils sont mots de la langue, ne signifientque des propriétés, jamais des entités ; ils signifient des attributs, et non dessubstances, tant qu’ils ne sont pas mis en œuvre dans le discours (Le Guern,1991, p. 23).

Le choix d’une stratégie de segmentation du texte dépend étroitement desobjectifs du traitement. Dans notre analyse MS nous pouvons uniquementsegmenter le texte en phrases et en mots, car ils constituent le supportnécessaire pour la reconnaissance automatique des SN.

Un texte est en fait un ensemble cohérent de phrases. Du point de vue dessolutions informatiques, « le découpage en phrases est une opération simpleet réalisable directement sur la chaîne d’entrée si les frontières des phrasessont repérables en dehors de toute analyse morpho-syntaxique : il suffit deparcourir la chaîne de caractères représentant le texte et d’y repérer lesmarques de fin de phrase (/. / /? / /! / /;/). Le produit de cette opération surle texte est un ensemble totalement ordonné de phrases » (Metzger, 1988,p. 64).

La phrase est constituée par des mots, c’est-à-dire des séquences decaractères formant des unités autonomes susceptibles d’être utilisées dans les

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diverses combinaisons des énoncés. Le mot est en fait l’unité libre minimaledu discours qui dans une perspective informatique correspond à un caractèreou une séquence de caractères inclus entre deux espaces ou entre un espaceet une ponctuation.

Le repérage des espaces et des autres signes de ponctuation, qui jouent lerôle de frontière du syntagme au sein des phrases, permet donc de segmenterchaque phrase en mots.

En raison des opérations ultérieures à effectuer sur les mots, chacun de cesmots doit être représenté comme un ensemble de morphèmes. Lareconnaissance des morphèmes au sein d’un mot est une opération trèsimportante. Sans cela on ne pourra pas déterminer la catégorie morpho-logique d’un mot affixé.

3e étape : Catégorisation

Lorsque le programme de la segmentation du texte est élaboré, il faudraconcevoir un automate à états finis qui essayera d’assigner à chaque unitéminimale du texte (mots ou signes de ponctuation) une valeur symbolique,appelée aussi la catégorie morphologique de l’unité. Pour que l’automate,qui est un analyseur morphologique, puisse mettre en œuvre un modèlelinguistique, il doit être en consultation quasi permanente avec un ensemblede règles et un lexique spécifique.

L’automate est une sorte de machine théorique qui lit un symbole à la foiset, en fonction du symbole, découpe le mot à analyser en sous-chaînesrépertoriées dans le lexique, contrôle l’association de ces sous-chaînes aumoyen d’un ensemble de règles de fonctionnement établies sur des classes desous-chaînes et restitue la ou les classes morphologiques associées au motanalysé, ainsi qu’un certain nombre de variables.

On peut ainsi tenir R, “l’analyse” produite, pour une fonction à deuxvariables : le texte T d’une part, et ce que nous appellerons une “grammairede référence”, G.G est constituée d’un ensemble d’hypothèses portant sur lalangue du texte, et définissant un système de catégories dans lesquelles sesunités peuvent être classées, ainsi qu’un système de traits pertinents qui endéterminent diverses sous-catégories, notamment flexionnelles(Berrendonner, 83).

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En consultant le lexique et les règles de formation des mots, l’analyseurfournit à chaque mot une seule catégorie morphologique respective. Danscertains cas et en fonction du contexte, l’analyseur ne peut pas se décider, ilest en fait confronté à une analyse double. Dans ce cas, on dit que l’analyseest ambiguë. Par exemple, le mot “variable”, qui est désigné dans le lexiquecomme “nom” et “adjectif”, peut entraîner une ambiguïté morphologiquedans le discours.

Le lexique contient à la fois les mots, les règles de formation des mots, etsurtout les catégories morphologiques de chaque mot donné dans le texte. Ladéfinition des catégories morphologiques, qui nécessite une analysemorphologique approfondie, peut être réalisée uniquement par des activitésde recherches d’un analyste expert humain dans ce domaine.

Les catégories que nous présentons dans ce travail diffèrent sensiblementde l’organisation de la grammaire traditionnelle enseignée aujourd’hui dansles écoles. Il ne s’agit pas de l’intention d’innover à tout prix, il s’agit plutôtd’une adaptation et d’une simplification de l’organisation traditionnelle desparties du discours pour adopter des catégories qui correspondentessentiellement aux applications prévues pour le traitement des syntagmesnominaux. Pour la détermination des catégories lexico-syntaxiques noussommes inspirés pour l’essentiel par les suggestions de Michel Le Guern etpar les travaux de Jean Paul Metzger et A. Berrendonner à la suite denombreuses discussions au sein du groupe SYDO (Système documentaire) deLyon pour la langue française.

Liste des catégories :

F : noms-adjectifsD : prédéterminantsP : prépositionsC : coordonnants

Analyseur AM

G

T

R = f (G, T)

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W : adverbesT : signes de ponctuationV : verbesY : pronoms préverbauxQ : subordonnantsI : interjectionsM : modalisation de phrases

Ajoutons que l’analyse en constituants des syntagmes nominaux nécessiteparfois une classification plus fine que celle induite par les « catégoriesprincipales » : certaines règles de réécriture ne s’appliquent que pour certainséléments d’une catégorie. Certaines catégories peuvent ainsi être subdiviséesen sous-catégories ; sous-catégorisation qui peut être établie, aussi, sur desbases distributionnelles (voir aussi Metzger, 88).

Par exemple :

a. Les sous-catégories de la catégorie “F” sont des noms (NOM), desnoms-adjectifs (NAN), des adjectifs (ADJ).

b. Les sous-catégories de la catégorie “D” sont : DEF, NUM, IND.c. Les sous-catégories de la catégorie “W” sont : AAJ, QUA, PRO, TAM.d. Les sous-catégories de la catégorie “Y” sont : IN1, IN2, INN.

4e étape : Constitution d’une base de données textuelle

Toute application en TAL, est une affaire de mémoire (stockage) etd’intelligence ; la mémoire, c’est la base de données; l’intelligence ce sont lesrègles et les programmes.

La mise au point d’un analyseur MS suppose en permanence laconsultation de trois organisations référentielles et informatives qui sontintégrées dans une base de données textuelles :

1. Les données (le corpus) et les résultats, en particulier les SN qui sontrepérés automatiquement dans le texte à partir d’une analyse MS, sontstockés, organisés, et représentés dans la base de données.

2. Un ensemble de règles décrivant le fonctionnement de la langue ; ils’agit des catégories syntaxiques ou des règles de réécriture pour laconstitution des SN.

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3. Un ensemble de connaissances factuelles : le lexique.

Le lexique de l’analyseur fournit les éléments d’information nécessairesdans l’ordre de la morphologie et de la syntaxe. Pour un item donné, ilindique la catégorie et les valeurs prises par les variables pertinentes, qui ontété classées en variables syntaxiques, variables flexionnelles, et variableslexicales. Les variables lexicales portent pour la plupart sur les contraintescombinatoires, à la frontière entre la syntaxe et la sémantique ; leur prise encompte diminue considérablement le nombre des analyses ambiguës.

Le lexique contient donc :

– l’ensemble des mots constituant le corpus et des formes minimales dudiscours qui peuvent être ramenés à leurs bases grâce à des règles deflexion ;

– les catégories morphologiques de chaque mot donné dans le texte ;

– les règles de formation des mots et des formes canoniques.

Chaque entrée lexicale est le lexème lui-même dont les argumentsreprésentent les informations linguistiques associées au lexème. Nousrappelons ici que les unités minimales du texte ou du discours sont desformes, tandis que les unités du lexique sont les unités de la langue, leslexèmes.

Quand le texte qu’on veut étudier est entré dans la machine, le systèmecommence à examiner, un à un, tous les mots du texte. Il consulte d’abordune liste des mots grammaticaux et des mots de haute fréquence qui nenécessitent pas un examen détaillé. La liste des mots est en effetpréalablement intégrée à la mémoire de la machine c’est-à-dire dans unlexique spécifique.

Aujourd’hui, les mémoires d’ordinateur sont suffisamment vastes et lestemps d’accès suffisamment courts. De ce fait un lexique organisé en entrées,lemmes, profils, doit permettre l’enregistrement de l’ensemble des mots d’uncorpus textuel important, tels qu’ils apparaissent dans le discours ; lafréquence élevée d’apparition de certains mots ou l’irrégularité de leurformation font qu’il est certainement plus efficace de les faire figurer dans lelexique plutôt que de leur faire subir une analyse morphologique qui les“ramène” à une base ou un ensemble de formants.

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5e étape : Elaboration des règles de réécriture pour la reconnaissancedes SN

1. Reconnaissance des SN

Dans la phase de l’analyse syntaxique, la reconnaissance «des syntagmesnominaux» est au centre d’applications de grande envergure, puisqu’elleapparaît comme préalable indispensable à l’interprétation sémantique desphrases.

Effectivement, la reconnaissance des SN impose a priori une segmentationcorrecte et cohérente du texte, en phrases et en formes. Ainsi lorsque lesphrases sont segmentées en mots, la catégorisation doit être effectuée d’unemanière adaptée et correcte, tout en minimisant les ambiguïtésmorphologiques qui en résultent.

Dans une mesure très large, le repérage des SN simples, étant desséquences “continues” de mots, peut s’effectuer généralement par lareconnaissance “des marques” du début (la tête) et de la fin des SN.

La reconnaissance du début des SN ne posera pas en principe de grandesdifficultés, il suffit de parcourir le segment syntagmatique (phrases, clauses,etc.) et de vérifier si le(s) premier(s) mot(s) analysé(s) est(sont) un(des)élément(s) de la tête ou début d’un SN. Les éléments qui jouent le rôle dudébut de SN ont déjà été répertoriés et rangés dans le lexique comme desmots grammaticaux. Le début d’un SN peut en général regrouper lescatégories suivantes : des déterminants, des démonstratifs, des numéraux, desprépositions, des adverbes.

Pour repérer le début d’un SN, nous allons mettre en place un système derègles des combinaisons possibles entre tous les éléments constituant le débutd’un SN. Ces règles nous permettront de repérer toutes les séquences de motsqui interviennent entre le début de syntagme et le noyau en position de têteou de début du SN.

Dans une représentation syntaxique, tous les éléments d’une phrase nepeuvent pas entrer dans le processus de reconnaissance des SN, certainstermes et expressions variées sont moins “informatifs” que d’autres, il faudradonc diminuer avant tout le nombre des structures syntaxiques. De ce fait, ilsemble possible de supprimer un certain nombre d’éléments “non-informatifs

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ou parasites” afin de n’obtenir que des phrases simples et de ne retenir queles responsables directs de la formation d’un SN.

Ainsi, dans un premier temps nous allons nous attacher à déterminer tousles éléments inutiles au processus de reconnaissance, ce qui suppose uneanalyse morphologique des mots qui entourent le SN, puis une analysesyntaxique proprement dite capable de mettre en évidence les groupementsde mots responsables directs de la formation des SN, afin de les coder et depouvoir les comparer avec des règles de réécriture les concernant. C’est cetteétape qui est la plus délicate du programme, car elle demande l’entrée deplusieurs lexiques.

2. Système de règles

Définir une méthodologie d’analyse et de conception pour élaborer unanalyseur MS, c’est, du même coup, choisir une grammaire de référence,c’est à dire un système générateur de règles remplissant une tâche centrale àla théorie linguistique. La grammaire de référence est en fait un schémaconceptuel formel pour la spécification de phrases autorisées dans le langageindiquant les règles pour la combinaison de mots dans des phrases et desclauses.

Parmi les différentes catégories des règles utilisées en TAL les règlestransformationnelles et les règles de réécriture sont les plus importantes.

– Les règles de réécriture, dites aussi les règles syntagmatiques (ou PS, parabréviation de l’anglais phase structure).

– Les règles transformationnelles. Une règle est dite « transformationnelle »si son applicabilité à une suite dépend, non seulement de la constitution decette suite, mais aussi de la façon dont cette suite a été dérivée, ce qui n’étaitle cas pour aucune des autres règles. Les règles transformationnelles sont doncdes règles qui n’opèrent pas sur des suites, mais sur des arbres. Ces règles sontappelées aussi des règles de “lexicalisation”, qui transforment une catégorielexicale en un mot du lexique (comme : NOM -------> garçon).

Dans notre système de représentations syntaxiques, l’analyse syntaxiqueest présentée sous forme de règles de réécriture : cette présentation a étéchoisie en raison de son adaptation au langage informatique utilisé Prolog.

Pour construire une grammaire générative, on cherche un algorithmeparticulier qui soit capable de générer, c’est-à-dire d’énumérerautomatiquement, les représentations syntaxiques associées par l’analyse enconstituant chaque phrase grammaticale de la langue. Ce faisant, l’algorithmeénumérera les séquences bien formées, en même temps qu’il produira unesimulation. Un tel algorithme s’appelle grammaire de réécrituresyntagmatique (Berrendonner, 83).

Une grammaire de réécriture syntagmatique est un algorithme dont leséléments se spécifient ainsi :

G = {N, T, R, X}

N : ensemble des vocabulaires non terminaux.

T : ensemble des vocabulaires terminaux.

R : ensemble des règles de réécriture.

X : symbole initial de N appelé AXIOME.

Un ensemble de règles de réécriture spécifie les relations permises entredes chaînes formées de symboles de V (vocabulaire total : terminaux ou non).Ainsi par exemple, le fait qu’une phrase (P) puisse être composée d’unsyntagme nominal (SN) suivi d’un syntagme verbal (SV) sera représenté parune règle de la forme : P -------- > SN + SV.

Le + est le symbole de la concaténation, et la flèche se lit comme uneinstruction ordonnant de réécrire le symbole de gauche en utilisant lessymboles de droite. Nous noterons alors l’ensemble des règles de réécriture(SABAH,88,p.43) :

R = {X -------- > Y} avec X, Y ∈∈ V* et X ≠≠ 0

V* est l’ensemble des chaînes engendrées sur v

En passant plus d’informations comme arguments dans les règles deréécriture syntaxiques, on peut rendre le programme capable d’uneinterprétation du contexte limité à la phrase. On peut ainsi déterminer lenombre (par le pluriel des noms, des articles et des adverbes) et conserverl’information pour donner des réponses simples ou multiples. Comme lesdéfinitions grammaticales sont analysées de façon récursive, l’informationinterprétée en tout point peut être passée plus haut ou plus bas dans la chaîned’interprétation. On peut aussi qualifier ou quantifier les variables. Les verbes

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intransitifs peuvent ainsi permettre un contrôle de procédure sans recherched’objets.

Les règles de réécriture, appelées aussi règles de production, sont unmoyen de représentation des connaissances qui s’inspire directement de lalogique (logique des propositions et logique des prédicats) ; ces règlespermettent de rendre compte de la structure interne de la phrase et spécifientles relations permises entre des chaînes formées de symboles terminaux etnon-terminaux.

Une règle de réécriture peut traduire une relation, une informationsémantique ou une action conditionnelle qui contient un granule deconnaissance. Ces règles sont indépendantes les unes des autres : lamodification d’une règle n’a pas d’effet sur les autres. Cette règle estcomposée dans certains systèmes par la présence d’un module chargé devérifier à tout moment la cohérence de l’ensemble des règles. Ce module estlui-même une structure basée sur la connaissance. Les systèmes construits surcette logique comparent les faits observés et les prémisses de règles (filtre).Un progrès consiste à attribuer un coefficient de vraisemblance aux règles. Atitre de comparaison, on note qu’en informatique algorithmique structurée,chaque procédure est un granule. Une règle de réécriture est une expressionde la forme :

Si A Alors B

La prémisse “A” exprime les conditions d’application de la règle. Elle peutcontenir une conjonction de propositions logiques ou de relations. Leshypothèses doivent être vérifiées pour que l’on puisse tirer la conclusion “B”qui peut être une action à effectuer ou une assertion à ajouter dans la basedes faits.

3. L’ensemble des règles syntaxiques

Les règles présentées dans ce travail correspondent uniquement auxsyntagmes nominaux simples. Intuitivement, on appellera Syntagme NominalSimple une unité syntagmatique avec prédéterminant, dont le noyau a le rôlesyntaxique d’un nom, et n’incluant ni relative, ni incise. Ses règles ont étéélaborées, pour une grand part, par l’équipe de Sydo de Lyon.

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Syntagmes Nominaux :

[1] N” ---------> N”+N” le président Jaurès

[4] N” ---------> D’+N’ le président

[5’] N” ---------> NOM-PRO lui

[5”] N” ---------> NOM-PRP Jaurès

Syntagmes Adjectivaux

[6] A” ——-> A’+SPn conseillé par un banquier

[7] A” ——-> A’ assez dynamique

Expression Nominales :

[8] N’ ——-> N+SPn opposant à la loi

[11] N’ ——-> N ministre

Expressions prédéterminatives :

[12] D’ ——-> D-DEF+D-NUM les trois (candidats)

[13] D’ ——-> Prep- “de”+D-DEF de ces (élections)

[13’] D’ ——-> W-QUA+Prep-”de” beaucoup de leur (temps)

+D-DEF

[13”] D’ ——-> W-QUA+Prep-”de” peu de (résultats)

[14] D’ ——-> D le

Centres Adjectivaux :

[16] A’ ——-> A gentil

[15 A’ ——-> W-AAJ+A particulièrement fidèle

[15’] A’ ——-> A+EP teinté de vert (teinté en vert)

Centres Nominaux :

[17] N ——-> N+EP chef de gare[18] N ——-> N+A” projet très populaire

[19] N ——-> A” (le) tout petit

[20] N ——-> A’+N grand sportif

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Nominaux :

[21] N ——-> F-NOM ville

[22] N ——-> F-NAN fenêtre

[23] A ——-> F-NAN joli

[24] A ——-> F-ADJ impartial

Syntagmes prépositionnels :

[28] SP ——-> Prep+N” chef de la gare

Expansion prépositionnelle

[31] EP ——-> Prep+N’ (chef) de gare

6e étape : La conception des solutions informatiques

Dans les étapes qui précédent nous avons essayé de présenter lesdifférentes phases de l’élaboration d’un modèle morpho-syntaxique, c’est-à-dire un ensemble de concepts et de règles qui permettraient le passage d’unsystème naturel vers un système automatique. Il s’agit maintenant de prévoirquelques programmes informatiques qui seraient capables de repérerautomatiquement des SN d’un texte donné en français.

La conception de tels programmes nécessite une recherche indépendanteet approfondie. Dans le cadre de cette recherche nous n’avons pas lapossibilité de donner toutes les solutions informatiques en détail, mais enguise d’introduction nous présentons ici une liste des programmes qui sontnécessaires pour la réalisation de l’analyseur MS :

– un programme « interface/user » pour saisir et sauvegarder des données,les questions, et les réponses aux requêtes ;

– un programme pour la segmentation du texte en phrases et en mots ;

– un automate à états finis pour assigner à chaque unité minimale du texteune valeur symbolique, appelée aussi la catégorie morphologique de l’unité ;

– un programme pour la constitution d’une base de données textuelles,qui contient le lexique et les règles de formation des mots et des SN ;

– un programme pour la réécriture des règles syntaxiques en langageinformatique (par exemple en Prolog). Ce programme permet en effet lareconnaissance automatique des SN.

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Parmi de nombreux langages informatiques, il se trouve que le Prolog, quia été conçu à l’origine pour la description de systèmes de réécriture, estmieux adapté pour la reconnaissance des formes grammaticales. Unanalyseur syntaxique Prolog peut se présenter sous la forme d’un ensemblede clauses, où chaque clause représente une règle de réécriture. On peutconsidérer l’interpréteur comme l’analyseur et le programme Prolog commela grammaire elle même.

Pour élaborer un analyseur MS en Prolog, il faut d’abord commencer parcouper les phrases en composants. On commence par le syntagme nominalet le syntagme verbal, puis il faut poursuivre l’analyse en cherchant lesconstituants de chaque groupe, noms, adjectifs, prépositions, verbes, et autreséléments. L’opération se fait d’une façon descendante c’est à dire de haut enbas et commence par couper la phrase en deux éléments : SN, SV. Ensuite,les groupes (ou les syntagmes) sont étudiés pour leurs constituants propres.

Au sein de l’analyseur on peut introduire les règles morpho-syntaxiques,dites règles de réécriture qui permettent le cheminement de l’analyseur pourla reconnaissance automatique des formes morpho-syntaxiques différentes.Les règles de réécriture peuvent être facilement traduites en langage Prolog.Par exemple, pour représenter le SN “les deux chats de la concierge”, on peutemployer les règles suivantes :

Les règles de réécriture Les règles en Prolog

N”——->D’ + N’ N”(_X,_Y) : -D’(_X,_t) & N’(_t,_Y).

D’ ——-> D_DEF + D_NUM :“les + deux” D’(_X,_Y) : -D_DEF(_X,_t) & D_NUM(_t,_Y).

D’ ——-> D_DEF : “les” . D’(_X,_Y) : -D_DEF(_X,_Y).

D’ ——-> D_NUM : “deux” D’(_X,_Y) : -D_NUM(_X,_Y).

N’——-> N + SP (+SP) :“Chats de la concierge” N’(_X,_Y) : -N(_X,_t) & SP(_t,_Y).

La clause : N”(_X,_Y) : -D’(_X,_t) & N’(_t,_Y) est une façon de montrerqu’il y a un groupe nominal N” situé entre une expression prédéterminativeD’ et une expression nominale N’. De même, elle montre que l’expressionnominale N’ est à son tour située entre un centre nominal N et un syntagmeprépositionnel SP, etc. Prolog est donc utilisé non seulement pour

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programmer les analyseurs syntaxique et sémantique, mais aussi pourreprésenter les connaissances nécessaires à la compréhension.

L’avantage d’un tel système est l’analyse et la reconnaissance de lastructure hiérarchique de la phrase aux niveaux de la syntaxe et de lamorphologie des composants. Les phrases non reconnues sont rejetées.L’analyse est facilement réalisée et implantée en Turbo Prolog. L’inconvénientmajeur tient au nombre important de clauses à définir pour décrire toutes lesformes grammaticales possibles et obtenir un système parfait. Ces prédicatsde définition constituent un dictionnaire des règles syntaxiques de la langue.

Ainsi, lorsque l’analyse MS est achevée et l’organisation des donnéeslexicales est effectuée, l’implémentation de l’analyseur MS et de la base dedonnées en Prolog sera réalisée sous forme de clauses Prolog intégréesdirectement dans le programme. De ce fait, le programme contient au moinstrois types de clauses qui constituent le cœur de l’analyseur :

1. Des clauses représentant des règles de réécriture pour la reconnaissancedes SN, ainsi qu’un certain nombre de restrictions sur la combinatoire desmorphèmes.

2. Des clauses de régularisation qui représentent la grammaire flexionnelle.

3. Des clauses sans prémisses pour les entrées de la base de données quifonctionnent comme l’entrée d’un fichier inversé. Précisons ici qu’une clausesans prémisse exprime un fait, alors qu’une clause suivie d’une suite deprédicats à évaluer énonce une règle d’inférence. Il semble que Prolog,malgré sa structure assez performante pour la constitution du système derègles, ne se prête pas bien à la gestion de système de bases de donnéeslexicales (SGBD). De ce fait nous proposons de confier la tâche de gestion dedonnées lexicales à d’autres systèmes mieux adaptés, tels que les SGBDrelationnels (Ex. en ORACLE ou en ACCESS). Dans ce contexte, lorsquel’analyseur est écrit en Prolog, la communication entre le lexique etl’analyseur s’effectuera par une interface permettant l’interprétation et latraduction des instructions provenant d’un sens ou de l’autre.

Analyseur enProlog

InterfaceProlog/SGBD

SGBDRelationnel

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En règle générale la reconnaissance des syntagmes nominaux ne poserapas de grandes difficultés. Il suffit de parcourir la phrase et conformément auxrègles de réécriture élaborées et donc à partir d’une analyse syntaxiquecomplète repérer les séquences de mots qui sont susceptibles de se rangerparmi les SN.

Après avoir effectué la reconnaissance automatique de toutes les formesdes SN au sein du texte analysé, les résultats de recherche sont intégrés dansune base de données textuelles, qui est conçue au préalable pour cetteapplication. Rappelons que dans le cadre de l’indexation automatique cesinformations sont les seuls éléments pertinents pour décrire le contenu dudocument concerné, qui doivent permettre, en principe, de retrouverultérieurement les informations à une question donnée.

5. CONCLUSION

Les problèmes de la linguistique forment le voyageur. Lorsque l’attentionvoulait se fixer sur le détail d’une sculpture discrète, l’observateur ne pouvaits’empêcher de regarder la totalité de l’édifice. Consciemment ou non, ilregardait tout. Mais a-t-il vu beaucoup de choses?” (Dupont, 83, p. 461).

Concevoir un modèle de représentation du contenu de documents,susceptible de généralité dans ses applications, suppose avant tout uneréflexion profonde sur tous les aspects constitutifs de la langue. Cetteréflexion qui serait basée sur l’intérêt linguistique du traitement, permettraitde rendre compte des différentes factorisations et continuités de la langue. Latâche essentielle d’un concepteur en TAL ne se limite pas en fait à donnerune solution informatique à tout prix ; les outils informatiques sontaujourd’hui en voie de perfectionnement, mais les analyses présentéesjusqu’à présent sont encore loin de la perfection.

Ainsi pour achever ces quelques lignes conclusives, il convient ici d’évoquerrapidement quelques remarques, dans la mesure où on veut développer etperfectionner notre analyse sur la représentation du contenu de texte.

5.1. Se situer dans le contexte général

Le recours à une approche structurée, incluant les notions de «général versparticulier» est crucial. Par conséquent, le processus du TAL peut-être

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considéré comme une activité d’exploration et de définition des problèmes,activité que mènent, au moyen de conversation et transaction, plusieursacteurs en interaction dans des situations caractérisées par l’ambiguïté, leconflit et la complexité des domaines d’application.

D’une façon générale, les différents traitements que subit un texte sontétroitement imbriqués les uns avec les autres. De ce fait le traitement des SNdoit être situé dans un contexte global. Dans cette perspective, lorsqu’on veutpar exemple réaliser l’application informatique de la reconnaissance des SNau sein d’un corpus de textes constitués de phrases complexes, la premièrecondition nécessaire consiste à intégrer dans le système toutes les règlesspécifiques et variées de la phrase qui reflètent la complexité et la variété dela structure morpho-syntaxique du texte. Cela nécessite par ailleurs unecatégorisation correcte des formes morpho-syntaxiques, tout en prenant encompte le contexte et la cohérence des règles de réécriture syntaxiques desSN, SV et des phrases entières.

5.2. Détecter les valeurs référentielles du discours

Dans les pratiques documentaires les plus adaptées, l’indexationautomatique doit viser principalement les objets, les référents, et non lessignifiés. Il est donc indispensable de détecter, dans le discours, tout objet quia une valeur référentielle.

Dans cette perspective, il n’est peut être pas inutile de préciser ici quecertaines distinctions et oppositions qui existent entre les conceptsfondamentaux de la langue méritent une attention particulière en indexationautomatique. Ces distinctions revêtent d’autant plus d’importance qu’elles seheurtent plus fortement à la conception naïve de certains analyseurs. Voiciquelques unes des oppositions les plus importantes :

– les données et les informations (les données deviennent informationslorsqu’elles sont porteuses de sens) ;

– la représentation de forme et la représentation de connaissance ;– la signification lexicale et la signification textuelle ;– la reconnaissance de la forme et la compréhension ;– la forme et le contenu, c’est-à-dire la forme et le sens ;– la langue et le discours ;– la reconnaissance et la génération.

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5.3. Constituer un système de gestion de données textuelles

La mise en place d’un système de reconnaissance automatique deséléments informatifs de documents pourrait être considérée comme unephase préparatoire à la définition d’un schéma de gestion de donnéestextuelles pour les recherches ultérieures. Il s’agit maintenant de savoircomment on peut exploiter l’ensemble des SN repérés, dans une perspectivede recherche d’information.

En fait, les syntagmes nominaux jouent un rôle central dans un systèmed’information. En soi, la liste de tous les SN du corpus, accompagnés pourchacun de la liste des références de ses occurrences, est déjà utile. Rien nenous empêche de définir une base de données qui ne serait construitequ’avec les seuls syntagmes nominaux. Cependant, pour une plus grandeefficacité de l’outil d’interrogation, il convient d’associer aussi à cet ensemblede SN, qui sont les éléments du discours, des prédicats qui sont les élémentsde la langue. Il s’agit de définir un schéma de gestion de données dans lequelvont être représentés les deux ensembles informatifs du document (les SN etles prédicats) et les “liens” qui les unissent et les associent éventuellement àd’autres entités (textes, unités lexicales...).

La définition d’un tel schéma n’est en fait pas très facile à réaliser, car elleimpose l’élaboration d’un modèle relationnel, qui doit non seulement décrireles entités et les phénomènes attestés dans le corpus, mais aussi représenterles relations logico-syntaxiques qui structurent l’ensemble des SN et desprédicats. Mais peut-on envisager une telle réalisation tant qu’on n’a paseffectué au préalable une analyse MS correcte et complète d’un textelibrement en langue naturelle ? Voilà une question qui reste à approfondir.

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LA GESTIÓN DE LOS ARCHIVOS MUNICIPALES YLOCALES : EL CASO DE LA WILAYA DE RABAT

Fayad El MostafaEcole des sciences de l’information

Rabat

Resumen

El presente artículo tiene, como objetivo, resaltar la importancia denuestra tesis doctoral intitulada, « La organización de los archivos locales ymunicipales. El caso de la Wilaya de Rabat », que viene a llenar un granvacío archívistico en Marruecos.

Pues, sin la implantación de una política de gestión de archivos, no sepuede valorar ni conocer a la riqueza documental municipal marroquí, quese custodia en los Archivos de las Administraciones locales, y que seconstituye de un corpus documental de fuentes de información primariaspermitiendo a los responsables de tomar decisiones rápidas, a los eligidosde seguir las múltiples transformaciones económicas, sociales, culturales yadministrativas de la región, y finalmente a los historiadores escribir unahistoria local o administrativa.

Palabras claves

Archivística-Gestión-Archívos municipales-Admistración-História local.locale.

Fayad El Mostafa54

RESI, n° 19, septembre 2008

1. INTRODUCCIÓN

La historia de un país se construye sobre la base de todas las fuentesdocumentales que se conservan acerca de su pasado ; de estas fuentesforman parte los fondos documentales que se encuentran en los archivos. Lainvestigación rigorosa sobre estos fondos es la que permitirá elaborar lahistoria más completa de un pueblo o una ciudad. Los documentos de hoyson la historia de mañana. La vida municipal ha presentado tan brillantesperiodos y ejercido una influencia tan poderosa en el desarrollo social.

Los archivos de la Administración Local, los de las Diputaciones y losMunicipios, son los custodios de un conjunto rico, antiguo y valioso dedocumentación, parte del patrimonio documental (1).

En Marruecos, el tratamiento que se da a estos documentos no siempre esel más adecuado debido a la casi inexistencia de una tradición archivística,la diversidad documental, tipo particular de documentos en varios soportes yla necesidad de adecuar la teoría archivística a las demandas de laAdministración Local y Municipal.

2. EL PORQUÉ Y LOS MOTIVOS DE ESTE TRABAJO « LAORGANIZACION DE LOS ARCHIVOS MUNICIPALES : EL CASODE LA WILAYA DE RABAT »

Una visita realizada en 1996 a la Prefectura de la ciudad de Rabat, revelauna lamentable desorganización de los documentos. Este hecho generó ennosotros una inclinación persistente por los temas archivísticos. De ahí,también, surgió la idea de realizar una obra sencilla y actualizada quecontribuyera a la implantación de una política de gestión de archivosmunicipales en esta Prefectura :

– en un porcentaje muy elevado no hay archivos ordenados en losmunicipios o Prefecturas marroquíes ;

– no hay espacios dedicados exclusivamente al Archivo (edificios) ;

– falta de personal cualificado ;

(1) Cayetano Martín, María del Carmen y al. Los archivos de la administración local. Toledo :Anabad, Castilla-La Mancha, p. 19.

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– existe todavía una falta de mentalización de las autoridades, ya que sonpocos los ayuntamientos que han prestado la atención que merece estafunción ;

– el legislador marroquí no ha hecho nada sobre el tema ;

– el estado de abandono en el que se encuentraba la documentacióndepositada en la Wilaya ;

– no hay ninguna guía, por somera que fuese, dando idea de lo que allí seguardaba ;

– una mirada detenida a los documentos individuales contenidos en losexpedientes de cualquier oficina nos llevó a la conlusión de que una grancantidad son archivados sin rigor. En ocasiones, los responsables de lasoficinas no son capaces de predecir que documentos serán necesarios ;

– otro motivo que nos inclinó a este tema, es la falta de un Archivo Centralen Marruecos propio a los archivos municipales. Por eso, tendremos que daralgunas directrices normalizadoras respecto del funcionamiento de unArchivo Central ;

– incluso, antes de la creación de un Archivo Central, es imprescindible lacreación, en el seno de la Prefectura de Rabat, de un servicio de Archivos.

3. LA SITUACIÓN DE LOS ARCHIVOS DE LA WILAYA DE RABAT(ESTADO DE LA CUESTIÓN)

Enfoquemos ahora la situación concreta y real de los archivos municipalesde la Wilaya de Rabat en el momento actual. Para ello, se enumeran, acontinuación, los problemas de la forma siguiente.

3.1. La ausencia de las “funciónes de archivo”

Los archivos «semi-activos» y «definitivos» son, para los funcionarios,unos papeles viejos sin ninguna importancia. En cuanto al depósito dearchivos, ni siquiera forma parte del organigrama. La teoría de las tres edadesy los valores (administrativo, fiscal, histórico, etc.) son, para ellos, términosvacíos de todo significado.

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3.2. Ausencia de una legislación o reglamentación

En la Prefectura hay una falta de normativas de funcionamiento y dedirectrices técnicas relativas a los archivos. Como resultado de esta ausenciade reglamentación, cada funcionario en la Prefectura tiene su manera deeliminar, de conservar, de clasificar, etc.

3.3. Problemas de orden humano : falta de personal cualificado

El personal de los archivos de la Wilaya todavía es más lamentable, no hayninguna normativa que establezca las condiciones que deben de reunir losfuncionarios que han de ocuparse de los archivos en los distintos niveles segúnlas funciones. Por lo tanto, es el momento de que los responsables de la Wilayase den cuenta de la importancia de los Archivos, de que un archivo bienorganizado es la base y la garantía de una Administración informada y ágil.

3.4. Problemas de tratamiento archivístico

3.4.1. Ausencia de una clasificación de los documentos

Hemos constatado una ausencia de clasificación y de instrumentos deidentificación y localización de los documentos. Cada funcionario clasificalos expedientes a su manera, lo que genera graves problemas en la búsquedade los mismos.

3.4.2. Ausencia de selección, expurgo y eliminación

Las prácticas de gestión de los archivos en la Prefectura no escapan a laarbitrariedad y a la anarquía.

Los funcionarios de la Prefectura no se preocupan por el expurgo(valoración, selección, y eliminación). Son operaciones muy importantesporque permiten identificar los documentos que deben ser conservados frentea los que deben ser transferidos o eliminados.

3.4.3. Incremento indebido de la masa documental

Como resultado del incremento de los archivos, los funcionarios apilan losarchivos en los pasillos, encima de sus escritorios, etcétera.

Este incremento es favorecido por el uso de las técnicas de reproducción yde reprografía.

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3.4.4. El problema de localizar los documentos

Dentro de la Prefectura hay pérdida total o parcial de la informaciónnecesaria para la toma de decisiones debido a la ausencia de instrumentos delocalización de los expedientes. Pues el 28 % de los encuestados nos hanconfirmado haber perdido una pieza o un expediente.

3.4.5. Las condiciones de conservación de los archivos

Las condiciones de conservación de expedientes, tanto en las oficinascomo en el depósito de archivos en la Prefectura de Rabat no respetan lasnormas mínimas de conservación. Además de eso, hay falta de personalcualificado, de medidas de seguridad y falta de una sala para que losinvestigadores puedan consultar los expedientes.

A modo de primera conclusión, podemos decir como los archiverosfrancófonos : « les archives constituent le parent pauvre des responsablesadministratifs».

4. LOS OBJECTIVOS DEL TEMA DE NUESTRO TRABAJO

Antes de empezar a encontrar las soluciones y remediar a esta situación,hemos fijado los siguientes objetivos :

4.1. contribuir a la implantación de un Sistema archivístico municipalmarroquí, e intentar evaluar las necesidades de los usuarios y de losciudadanos en general y mejorar la calidad de los servicios ;

4.2. evitar la destrucción indiscriminada y el abandono del tesorodocumental local ;

4.3. posibilitar un acceso adecuado a los fondos ;

4.4. facilitar la labor a los investigadores y estudiosos ;

4.5. intentar evitar la despectiva discriminación que se hace en lasvaloraciones de documentos históricos, ya sea con criterios cronológicos fijoso con criterios de valoración intrínseca de documentos aislados, catalogandoenteramente sus fondos ;

4.6. unificar criterios sometiéndose a una clasificación única ;

4.7. lograr una sensibilización a nivel municipal y Prefectural que lespermita superar el estado actual en que se encuentran sus archivos ;

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4.8. y, entre otros objetivos, implantar una política de gestión de losarchivos administrativos basada en un cuadro de clasificación.

Para lograr estos objetivos y remediar a la situación en que se hallan losarchivos de la Wilaya, hemos seguido los métodos y herramientas siguientes :

5. METODOLOGÍA DE TRABAJO

Estudiar e investigar en un campo como el de los documentosadministrativos o municipales necesita diversificar los métodos. Por lo tanto,cada una de las partes de este trabajo fue el resultado de una metodología detrabajo diferente :

5.1. El primer método es de carácter bibliográfico, pues, nos ha orientado y

permitido conocer las diferentes experiencias.

5.2. ESTUDIO DE CAMPO

El estudio de campo es vital para el archivero (2), porque creemos que lateoría por sí sola no es suficiente. Por lo tanto, para encontrar y acceder fácily rápidamente a los archivos, teníamos que hacer su censo para conocerlos,clasificarlos y seleccionarlos (3).

El estudio de campo tiende a implantar una gestión de archivos, es deciruna planificación (4).

5.2.1. LEGISLACIÓN O REGLAMENTACIÓN

Se buscó todo tipo de legislación o reglamentación relacionada con losarchivos: disposiciones oficiales, leyes, reglamentos, directivas, etcétera quenos facilitaran la tarea de aplicación de la implantación de una política degestión de los archivos municipales marroquíes (5). Pero, en Marruecos no se

(2) Dictionnaire de terminologie archivistique. C.I.A., K-G-SAUR, Munich, New-York, Londres,Paris 1984, p. 139 ; Derek Charman. Recensement des archives courantes et tableaux de tri :Une étude RAMP accompagnée de principes directeurs. P.G.I., Paris, UNESCO, 1986,p. 86.(3) Guérin-Brot. Les Archives des entreprises. Paris, Archives nationales, 1980, p. 197.(4) Vide capítulo « Delimitaciones conceptuales » de nuestra tesis, p. 38.(5) Roberge Michel, la Gestion des documents administratifs. La Pocatière (Québec), 1983,p. 63 ; Bréjon De La Vergnée, E.B. Classement, tris et éliminations. Instruments de Recherche.

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Paris, Stage technique international d’Archives, 1991, p. 30 ; idem., Archivistique. Rabat, ESI,1986, p. 26.(6) Roberge, M. La Gestion..., op. cit., p. 40.(7) Cuando se trata de una oficina pequeña, el censo y análisis se hacen pieza por pieza dearchivo. Al contrario, cuando se trata de una unidad administrativa (oficina) grande, porejemplo el censo de la Prefectura, nuestro censo y análisis se hacen al nivel del expediente.(8) Roberge, M. op. cit., p. 97.(9) Vide anexos en nuestra tesis, p. 409.(10) La división es la más alta instancia administrativa después del gobernador y el secretariogeneral en la Prefectura y está dividida en servicios.

encontró nada, salvo algunos textos antiguos y no adecuados, dado que eltexto más antiguo remonta a 1926 y 1954 (texto de aplicación).

5.2.2. ANÁLISIS DEL EXISTENTE (6)

5.2.2.1. CENSO DEL PERSONAL

Para este efecto, hemos elaborado un censo de las atribuciones y funcionesrealizadas en la Prefectura, mediante una «ficha de atribuciones», que reflejalas actividades de cada oficina, y el tipo documental producido o recibido.

5.2.2.2 LA ENTREVISTA (7)

Con los responsables o funcionarios de la Wilaya objeto de censo yestudio que nos ha permitido recoger datos que complementan lasinsuficiencias de los cuestionarios (8).

5.2.2.3. LA ENCUESTA POR CUESTIONARIO (9)

Cuyo objetivo es realizar un análisis pormenorizado de la situación actualde los archivos en el seno de la Wilaya de Rabat.

La población objeto de nuestra encuesta fue el conjunto del personal de laPrefectura : los Jefes de 12 divisiones (10) y los funcionarios, es decir,41 servicios.

5.2.2.3.1. Los objetivos de la encuesta. Nuestro cuestionario se articula entorno a dos ejes :

– hacer el diagnóstico de la situación de los archivos de la Prefectura ;

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(11) Repitámoslo otra vez, nos inspiramos en la experiencia española porque, como se nota enla bibliografía general, la bibliografía española es la más abundante en materia de archivosmunicipales y locales.

– hacer unas propuestas y recomendaciones para remediar a talsituación (11).

5.2.2.3.2. El instrumento de la encuesta. Lo hemos elaborado inspirándonosen algunas experiencias conocidas a escala internacional (españolas yfrancesas).

Este cuestionario está constituido por 34 preguntas repartidas en 8 partes :I. Volumen y tipo de documentos o expedientes.II. Espacio y equipamiento de colocación de archivos y expedientes.III. Locales, equipamientos y condiciones de conservación.IV. Gestión y clasificación de archivos y expedientes.V. Instrumentos de trabajo, información y control.VI. Comunicación, acceso y circulación de archivos y expedientes.VII. Selección, expurgo y eliminación de archivos y expedientes y.VIII. Sugerencias para mejorar la organización de archivos y expedientes

en la Prefectura de Rabat.

5.2.2.4. La observación directa. Este procedimiento es un complementofundamental al cuestionario, y nos ha permitido ver de cerca la situación delos archivos.

Sin duda, el cuestionario es una herramienta de apoyo fundamental paratodo trabajo de campo. Así, tales métodos encima citados nos han permitidollegar al diagnóstico siguiente :

EL DIAGNÓSTICO

1. LA REGLAMENTACIÓN DE LOS ARCHIVOS

Al analizar las respuestas de los funcionarios encuestados, el 48 % de losencuestados dicen no disponer de ninguna disposición reglamentaria.

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Cuadro 1

Reglamentación Efectivo Porcentaje

Sí 26 52

No 24 48

Total 50 100

2. EQUIPAMIENTO Y MUEBLES DE COLOCACIÓN Y DECONSERVACIÓN DE LOS ARCHIVOS

2.1. LOS MUEBLES DE COLOCACIÓN

Cuadro 2. Los muebles de colocación

Muebles de colocación Efectivo Porcentaje

Estanterías de madera 3 6

Archivadores metálicos 6 12

Armarios metálicos 15 30

Armarios y estanterías de madera 3 6

Armarios y archivadores 6 12

Armarios de madera 2 4

Armarios (madera y metálico) 5 10

Otros (armarios, encima de los escritorios) 10 20

Total 50 100

El análisis de este eje del cuestionario deja claro que los equipamientos ylos muebles son : los armarios metálicos figuran en primer lugar (30 %), ensegundo lugar los archivadores metálicos (12 %). Las estanterías de madera(6 %), los armarios de madera (4 %), los armarios (madera y metálicos)(10 %), y otros muebles 20 %.

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2.2. El Espacio ocupado

Cuadro 3. Espacio ocupado

Al analizar los cuadros 3 y 4, concluimos que el 20 % de todos losmuebles están ocupados.

Conviene señalar que una parte de los expedientes están colocados en elsuelo y en los pasillos sin la existencia de ningún mueble. El 20 % de losexpedientes están conservados encima de los escritorios de cada oficina.

3. APRECIACIONES SOBRE EL EQUIPAMIENTO UTILIZADO

El 42 % de los encuestados hallan el equipamiento adecuado. Sinembargo, el 52 % dicen que no es adecuado.

Cuadro 4. Apreciación del personal sobre el equipamiento utilizado

Espacio ocupado Efectivo Porcentaje

Menos 20 % 10 20

20-50 % 8 16

50-90 % 22 44

100 % 10 20

Total 50 100

Equipamiento utilizado Efectivo Porcentaje

Adecuado 21 42

Inadecuado 26 52

Otros 3 6

Total 50 100

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4. LOS LUGARES DE CONSERVACIÓN DE LOS ARCHIVOS

El 80 % de los encuestados conservan sus expedientes concluidos o enformación en las oficinas, el 14 % en un local dedicado a la conservación delos archivos pero sin respetar las normas de tranferencias.

4.1. Lugares de conservación de los archivos

Cuadro 5. Lugares de conservación de los archivos

Con este procedimiento, los archivos transferidos están condenados,porque el depósito donde se conservan no dispone de las condiciones ni delmaterial pertinente para una buena conservación.

4.2. Apreciaciones sobre los locales de conservación

Cuadro 6. Apreciaciones sobre los locales de conservación

Conservación de los archivos Efectivo Porcentaje

En las oficinas 40 80

En un local reservado a los archivos 7 14

Otros 3 6

Total 50 100

Apreciaciones Efectivo Porcentaje

Muy adaptados 13 26

Poco adaptados 27 54

No adaptados 10 20

Total 50 100

El 26 % de los usuarios de archivos dicen que los locales de conservaciónson muy adecuados, el 54 % juzgan que son poco adaptados.

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5. LAS CONDICIONES DE CONSERVACIÓN DE LOS EXPEDIENTES

El 22 % de los encuestados hallan las condiciones de conservaciónbuenas, mientras que el 60 % : medianas y el 18 % : peores.

6. CONTENEDORES MATERIALES DE CONSERVACION DE LOSEXPEDIENTES

Cuadro 7. Contenedores materiales de conservación de los expedientes

El 34 % de los expedientes de la Prefectura están conservados en legajoscon correas. Vienen en segundo lugar los cartones con un porcentaje del16 %. Todo esto quiere decir que los contenedores de conservación másmodernos todavía no son utilizados.

7. MEDIOS HUMANOS

Hemos constatado que las personas que se ocupan de los archivos tienen unnivel cultural inferior a la media y sin formación alguna en materia de archivos.

8. EVALUACIÓN CUANTITATIVA DE LOS ARCHIVOS DE LAPREFECTURA

El censo que hemos efectuado en las distintas unidades administrativasnos ha permitido tener una estimación aproximada de los archivos.

Contenedores materiales Efectivo Porcentaje

Dentro de cajas de cartón 8 16

Legajos colgados 1 2

Legajos colgados y cajas de cartón 2 4

Legajos con correas 17 34

Legajos con correas y cajas de cartón 8 16

Legajos (con correas o colgados) 4 8

Legajos y carpetillas 5 10

Otros (Legajos, cajas, Legajos cartonados, carpetas,...) 5 10

Total 50 100

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Cuadro 8. Distribución de los archivos en las divisiones de la Prefectura enmétros lineales

Distribución de los archivos< de 2.5 2.5-5 5-10 > de 10 Totalen las divisiones

Formación 0 0 1 0 1

Recursos humanos 1 1 2 1 5

Técnica municipal 0 2 1 2 5

Técnica prefectural 2 0 2 0 4

Económica y social 3 2 4 4 13

Comunidad urbana 0 0 2 0 2

Colectividades locales 0 1 0 5 6

Asuntos generales 0 0 3 2 5

Administrativa y financiera 1 3 0 0 4

Estado civil (registro) 0 1 1 0 2

Organización y métodos 1 1 0 0 2

Planificación 0 0 1 0 1

Total 8 11 17 14 50

Cuadro 9. Volumen de los archivos y expedientes conservados en metroslineales (12)

Volumen de los archivos Efectivo Porcentaje

Menos de 2.5 8 16

2.5-5 11 22

5-10 17 34

Más de 10 14 28

Total 50 100

(12) Notamos que el 48 % de los archivos conservados en las oficinas son semi-activos ehistóricos y que deben ser transferidos al Archivo Central y al Archivo Histórico.

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9. EL SISTEMA DE ORGANIZACIÓN Y DE GESTIÓN DE LOSARCHIVOS DE LA PREFECTURA DE RABAT

En este punto intentaremos describir el estado de organización de los archivos.

El sistema de clasificación de los archivos de la Prefectura de Rabat esmuy diverso. Cada oficina tiene su propio sistema. Pero, la comprobacióngeneral es que no existe en ellas ningún sistema de clasificación establecidosegún las normas archivísticas.

Cuadro 10. Distribución de los encuestados según el sistema de clasificaciónutilizado

Tipo de Clasificación Efectivo Porcentaje

Geográfico 7 14

Geográfico y numérico 3 6

Geográfico y temático geográfico 1 2

Cronológico 10 20

Cronológico y temático 2 4

Alfabético 5 10

Alfabético y temático 3 6

Alfabético y geográfico 1 2

Alfabético y alfabético 4 8

Ninguna Clasificación 14 28

Total 50 100

Al analizar el cuadro 11, se deduce que el 28 % de los encuestados noutilizan ninguna clasificación y, eso contribuye a una desorganización totalde los archivos. El 20 % de los encuestados adoptan la clasificacióncronológica, (sobre todo los documentos contables).

Para valorar el sistema de clasificación utilizado, el 24 % de ellos estánsatisfechos, el 76 % han reconocido que no es adecuado.

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Cuadro 11. Grado de satisfacción por el sistema de clasificación actual en laPrefectura de Rabat

10. INSTRUMENTOS DE DESCRIPCIÓN Y LOCALIZACIÓN DEARCHIVOS

Se concluye que el 10 % de los encuestados utilizan las listas deexpedientes y 18 encuestados, o sea, el 36 %, utilizan los registros. El 26 %no utilizan ningún instrumento para localizar los expedientes. Así, labúsqueda de información se hace casi imposible.

Cuadro 12. Instrumentos de descripción y localización de archivos

Grado de satisfacción Efectivo Porcentaje

Sí 38 24

No 12 76

Total 50 100

Instrumentos de descripción Efectivo Porcentaje

Base de datos 2 4

Índices 3 6

Registros 18 36

Registros y Base de datos 4 8

Listas de documentos 5 10

Listas de documentos y registros 5 10

Otros 13 26

Total 50 100

Cuadro 13. Satisfacción de los instrumentos de descripción y de localización

Satisfacción Efectivo Porcentaje

Sí 38 76

No 12 24

Total 50 100

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El 24 % de los encuestados no están satisfechos y ello a causa del tiempoperdido en la búsqueda de los expedientes. Los 76 % restantes estánsatisfechos.

Por falta de instrumentos de descripción y de localización, el 28 % de losencuestados dicen haber perdido uno o más expedientes durante eldesarrollo de sus actividades.

Cuadro 14. Pérdida de archivos y de expedientes por los funcionarios

11. EL EXPURGO : SELECCIÓN Y ELIMINACIÓN DE LOS ARCHIVOS

La práctica arbitraria y discrecional de eliminación de documentos esdeclarada por el 20 % de los encuestados, mientras que el 90 % de losencuestados no proceden a la eliminación de archivos, y ello se debe a lafalta de reglamentos.

Cuadro 15. Eliminación de archivos

Pérdida de archivos Efectivo Porcentaje

Sí 14 28

No 36 72

Total 50 100

Eliminación de archivos Efectivo Porcentaje

Sí 5 10

No 45 90

Total 50 100

Cuadro 16. Eliminación total o parcial de los archivos

Eliminación Efectivo Porcentajee

Total 3 60

Parcial 2 40

Total 5 100

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Cuadro 17. Medios e instrumentos utilizados para la eliminación de archivos

Cuadro 18. Razones que empujan a los encuestados a conservar losdocumentos

Medios e instrumentos para la eliminación Efectivo Porcentaje

Una lista de documentos 3 60

Una lista de documentos a conservar 1 20

De una manera arbitraria 1 20

Total 5 100

Razones para conservar los documentos Efectivo Porcentaje

Documentos útiles a la buena marcha de las oficinas 18 40

Ausencia de textos 21 47

Las dos razones al mismo tiempo 6 13

Total 45 100

Se deduce que el 40 % de los encuestados conservan el conjunto de susarchivos en las oficinas. El 40 % puntualizan que los conservan por falta detextos reglamentarios. Por consiguiente, y por la falta de espacio en lasoficinas, los expedientes son apilados en pasillos y en lugares subterráneos.

12. LA CLASIFICACIÓN Y LA SELECCIÓN SE HACEN EN LASOFICINAS

Cuadro 19. Clasificación y selección se hacen en las oficinas

Clasificación y selección se hacen en las oficinas Efectivo Porcentaje

Sí 7 14

No 43 86

Total 50 100

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Se nota, pues, una falta total de calendarios de conservación. Apenas el14 % de los encuestados efectúan la clasificación de los documentos. El86 % de estos encuestados no realizan ni a la selección ni a la clasificaciónde los documentos.

13. COMUNICACIÓN Y CIRCULACIÓN DE LOS ARCHIVOS EN LAPREFECTURA DE RABAT

13.1. El acceso a los archivos

Las respuestas y contestaciones de los encuestados han sido la ssiguientes:el 52 % dicen que hay un texto (el de 1926). Sin embargo, el 48 % dicendesconocer la existencia de una ley sobre los archivos.

Cuadro 20. El acceso a los archivos. Presencia de un texto o una ley dearchivos

El acceso a los archivos Efectiavo Porcentaje

Sí 26 52

No 24 48

Total 50 100

13.2. Apreciación sobre los instrumentos de comunicación y circulaciónde documentos

El 20 % de los encuestados hallan los instrumentos de comunicación buenos,mientras que el 22 % los hallan peores. El 58 % los califican de medianos.

Cuadro 21. Apreciación sobre los instrumentos de comunicación

Apreciación Efectivo Porcentaje

Buenos 10 20

Medianos 29 58

Peores 11 22

Total 50 100

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La razón de insatisfacción es la pérdida de los documentos.

13.3. Instrumento de control de la circulación de los archivos en el senode la Prefectura

Cuadro 23. Instrumento de control de la circulación de los archivos en elseno de la Prefectura

El 46 % dicen que dichos instrumentos existen efectivamente en lasoficinas y figuran en las fichas de transmisión, los formularios de préstamo ylas hojas de envío. Al contrario, el 54 % contestan que en sus oficinas noexisten instrumentos de control.

Cuadro 24. Existencia de instrumentos de control de circulación. ¿Cuáles son?

Instrumento de control Efectivo Porcentaje

Sí 23 46

No 27 54

Total 50 100

En el servicio Fuera del Servicio

Sí No Total Sí No Total

Ficha de transmisión 8 15 23 3 20 23

Formulario de préstamo 2 21 23 0 23 23

Hoja de envío 13 10 23 16 7 23

Otros 5 18 23 7 16 23

14. GESTIÓN DE ARCHIVOS DEFINITIVOS Y SEMI-ACTIVOS

Hemos constatado que los archivos de segunda y tercera edad estántodavía conservados en las oficinas y representan el 48 %.

Para evitar el amontonamiento de los archivos en las oficinas, losfuncionarios raramente los transfieren a un depósito situado en el seno de laPrefectura, pero sin respetar ninguna norma archivística.

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Los archivos definitivos carecen de un cuadro de clasificación. Sinembargo, los encuestados han manifestado la sugerencia de dotarlos de unaclasificación.

Cuadro 25. Distribución de los archivos y expedientes en la Prefectura deRabat

Distribución de los archivos Efectivo Porcentaje

Archivos definitivos 7 14

Archivos intermedios o semi-activos 17 34

Archivos activos 26 52

Total 50 100

Los Cuadros 25 y 26 dejan bien claro que un gran volumen de archivosson definitivos y semi-activos.

Cuadro 26. Fechas de los expedientes más antiguos

Fechas Efectivo Porcentaje

Antes de 1980 21 42

1981-1990 16 32

1990-2001 13 26

Total 50 100

15. EL DEPÓSITO DE ARCHIVOS DE LA PREFECTURA DE RABAT

Las condiciones de conservación en el depósito son precarias yanacrónicas. La climatización, la aeración, la luz, etcétera son inexistentes.

En cuanto a las personas encargadas de este depósito, no tienen ningunaformación : el termino « archivo » u « organización » no tienen sentidoninguno para ellas.

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16. SUGERENCIAS PARA MEJORAR LA GESTION DE LOSARCHIVOS EN LA PREFECTURA DE RABAT

Cuadro 27. Sugerencias para mejorar la gestión de los archivos en laPrefectura de Rabat

Sugerencias para mejorar la gestión Efectivo Porcentaje

Creación de puestos de archiveros 17 34

Informatizar y clasificar los archivos 11 22

Más espacio para la conservación y colocación 7 14de fondos

Material y equipamiento adecuados 5 10

Creación de un depósito de archivos 4 8

Reglamentación del acceso a los documentos 4 8y expedientes

Buena clasificación y expurgos 2 4

Total 50 100

– El 34 % sugieren la creación de puestos de archiveros en la Prefecturade Rabat como una acción prioritaria y urgente.

– El 22 % solicitan una informatización y clasificación de los archivos.

– Los que quieren más espacio representan el 14 %.

– El mismo porcentaje de los encuestados opta por la adquisición dematerial y equipamientos nuevos.

– El 8 % han sugerido la creación de un depósito de archivos.

– La elaboración de un texto o legislación archivística : el 8 % de losencuestados.

– Empezar por la clasificación y expurgo son dos operaciones queconstituyen el conjunto de sugerencias del 4 % de los encuestados.

Ese era la situación que ofrecían los fondos de la Wilaya cuando iniciamosnuestro trabajo.

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Los resultados que se obtengan permitirán determinar las característicasbásicas, así como los principales déficits que presentan estos archivosrespecto a sus organizaciones. Sin duda, el cuestionario es una herramientade apoyo fundamental para todo trabajo archivístico.

Así, el estudio del existente, de las necesidades y las demandas de losfuncionarios de la Wilaya ha dado lugar a este presente diagnóstico. Pararemediar a esta situación, hemos planteado las siguientes soluciones yrecomendaciones que han dado lugar a la configuración y a la estructura denuestro trabajo.

ESTRUCTURA DEL TRABAJO

Nuestro estudio constá de tres partes, con sus capítulos, y cada parte estáestrechamente relacionada con la siguiente. Se han empleado párrafos más omenos cortos para las definiciones de términos o para comparar unoselementos archivísticos entre varias tradiciones.

INTRODUCCIÓN

Para que este estudio pueda plantearse y servir como instrumento auxiliarde aplicación, y para intentar que sea de rápida lectura y fácil utilización, seinicia con una presentación general (introducción) en la cual mostramos losmateriales de investigación y las nuevas perspectivas.

PRIMERA PARTE

En la primera parte, Cuestiones generales de política y planificación deArchivos, se explican nociones fundamentales y la historia de la Archivística,con un doble objeto ; por un lado sirve para conocer y actualizar el estadode la cuestión, y por otro ha sido un trabajo útil pues nos ha servido paraintroducir una nueva ciencia al lector marroquí en general, y al personal dela Prefectura en particular, no familiarizados con esta ciencia que es laArchivística.

El primer capítulo aborda un estudio del desarrollo histórico de losarchivos y la Archivística.

El segundo capítulo expone la evolución histórica de los nuevos conceptosde esta ciencia : la Archivística.

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SEGUNDA PARTE

La segunda parte es La Prefectura de Rabat : ejemplo de una instituciónproductora de archivos municipales y locales.

En el primer capítulo exponemos el marco y la evolución histórica de laAdministración local marroquí desde la antigüedad hasta la época moderna: lasbases administrativas de la organización municipal, (que se fundamenta sobreel Derecho Administrativo) ; y la organización provincial en Marruecos:desarrollo y evolución histórica. Es evidente, que este capítulo nos permiteseguir y comprender las estructuras provinciales a través de la historia, ademásdel conocimiento de la Prefectura de Rabat, sus funciones y sus órganos, quevan a incidir directamente, tanto en la propia creación de los documentos,como en los procesos y tratamiento archivístico que van a recibir.

El capítulo segundo es Contribución a la organización y planificación deun Sistema de Archivo de la Prefectura de Rabat : identificación de lasfunciones. Se exponen e identifican las funciones del personal por categorías:desde el Gobernador hasta los funcionarios y ayudantes dedicados a lastareas más sencillas (véase la ficha de atribuciones).

El capítulo tercero, Los archivos de la Prefectura : información sobre losdocumentos, en realidad es una identificación de los fondos documentalesque dan testimonio de las actuaciones de la Prefectura. Este mismo capítuloes vital, porque, al analizar los cuestionarios, conseguiremos un diagnóstico,es decir, la situación de los archivos (volumen, equipamiento...).

Las recomendaciones y propuestas son el tema del capítulo cuarto, que secentra en La organización (13) de los archivos y sus etapas : clasificación (14),ordenación (15), cuadro de clasificación (16) e instalación (17).

(13) Cruz Mundet, J. R., op. cit., p. 108-109, Duplá Del Moral, Ana., op. cit., p. 99-100.(14) Gallego Domínguez, Olga. « La descripción documental en fondos de archivos o seriescerradas ». En : Irargi. Revista de Archivística. IV (1991) 207 ; M.T. Chabord, les Archives desadministrations... op. cit., p. 26-28 « ...est l’opération, tant intellectuelle que matérielle, quiaboutit au rangement des articles sur les rayonnages... » (p. 28). Fonction archives... op. cit.,p. 37-38 ; Manual d’archivistique, op. cit., p. 115-117, 177 et 187 ; Cartier, la Porte ; ParentRicard. Préliminaires aux méthodes quantitatives. Fascicule 7. Montréal, édition Sciences etculture, 1977, p. 1 et 44.(15) Antes de seguir avanzando, es necesario hacer algunas aclaraciones, partiendo de susequivalencias en otras lenguas ; pero tenemos que reconocer que es mérito de AntoniaHeredia el haber contribuido a fijar el significado de tales conceptos, separando así la

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Se ha dedicado un capítulo también, el quinto, a la descripción de fondosdocumentales. Así, abordamos un estudio sobre todos los elementos dedescripción (guías, inventarios, etc.). Pero antes de ello nos fijamos en ladeinición de la Norma ISAD (G) y su importancia en la descripción (18).

El sexto capítulo lo dedicamos a la conservación de los documentos dearchivo : el expurgo (la valoración, selección y eliminación) (19). Este

clasificación de la ordenación, englobándolas ambas en el concepto de organización, y elhaber señalado la anterioridad de la clasificación a la ordenación, y su simultaneidad en elcaso de los archivos de gestión, en virtud del proceso de producción documental. HerediaHerrera, Antonia. Archivística... op. cit., p. 184. El equivalente de la organización sería el«arrangement» inglés, o « Le classement » francés, o el « ordinamento » italiano, que nodistinguen entre clasificación y ordenación, englobándolos en una única operación, razón porla que no se pueden traducir exclusivamente por clasificación. En el diccionario del CIA, tanto« arrangement » como « classement » incluyen tanto las operaciones intelectualesrelacionadas con la organización de los fondos basadas en el Principio de procedencia y deestructura, como las operaciones físicas complementarias como « numbering », « boxing » y«cotation» y «conditionnement » en francés que nos remiten a la instalación de losdocumentos « ...On entend par classement les opérations de clasification, de codification et derangement des documents actifs sur les rayonnages... » Rousseau, J.Y., les Archives au XXe

siècle... op. cit., p. 231-232 ; « ...Le classement a deux sens : 1. La mise en ordre desdocuments à l’intérieur d’un article, ou des articles à l’intérieur d’un fonds ou d’une série enfonction de critères intellectuelles prédéterminés » la Pratique archivistique française... op. cit.,p. 73, 146-153 et 586 (Glosario). Para más detalles, véase: Mady, J. Pérotin, Yves. « Leclassement et la cotation » dans : Manuel d’archivistique... op. cit., pages. 187-188.(16) Cruz Mundet, J.R., Manual del Archivo... op. cit., 106, Schellenberg, T.R. « ClassificationPrinciples ». En Modern Archives. Principles and Techniques. London, The University ofChicago Press, p. 52-64 « Ce mode de classement permet un regroupement des documents enfaisant appel aux grandes fonctions d’un organisme... » (C. Couture, Rousseau, J.Y, op. cit.,p. 112-115).(17) « El depósito del archivo es la caja fuerte del tesoro ; por lo tanto, debe reunir lascondiciones que permitan no solo una conservación óptima, sino también un servicio óptimo.Espacio en que colocar los documentos con arreglo a su clase y formato, que determinará elsistema de la instalación (estanterías, mapotecas, armarios de microfilme, cintas, etc.) a sucantidad (que obligará a programar las ampliaciones) y la forma (copias en microfilme, xerox,etc.). » (Cortes Alonso, Vicenta. Manual..., op. cit., p. 92-93).(18) Cruz Mundet, J.R. op. cit., p. 149.(19) Couture, C. y Rousseau, J.Y., les Archives au XXe siècle..., op. cit., p. 443 ; Collège duVieux Montréal : Glossaire de la gestion documentaire, 1975, p. 6 ; Duchein, M. « Les respectdes fonds en Archivistique : Principes théoriques et problèmes pratiques ». En la Gazette desArchives, n° 97, 1977, p. 71-96 ; Idem., « Le principe de provenance et la pratique du tri, duclassement et de la description en archivistique contemporaine ». Dans Janus LLIGAL, n° 12(1988), p. 87.

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capítulo pone de relieve la importación de estas operaciones en la vida delos documentos.

Igualmente se ha utilizado el análisis del servicio, es decir, analizar en elseno de la Prefectura las modalidades de acceso a los documentos y elcontrol de la circulación de estos últimos.

Una cuestión muy importante, la transferencia de documentos al ArchivoCentral (20). constituye el tema del capítulo octavo en el cual hemosestudiado -dando ejemplos- las operaciones previas a la transferencia, larelación de entrega y otras operaciones relativas a la transferencia.

TERCERA PARTE

La tercera parte, El Archivo central de la Prefectura de Rabat, se dedica alestudio y creación de un Archivo central en el seno de la Prefectura, queservirá de depósito (21), para recibir, tanto los fondos de la misma Prefecturacomo los fondos de los demás Ayuntamientos y las Prefecturas vecinas opertenecientes al territorio de Rabat.

El primer capítulo de esta parte se centra en el estudio de las funciones ytareas que se desarrollan en el seno del Archivo central (22) :

Así, después de definirlo, exponemos tales tareas, como la recepción delas transferencias (23), el tratamiento archivístico (identificación (24),

(20) Lodoloni, Elio : Archivística, principios y problemas. Madrid, ANABAD, 1993, p. 234 ; LaLey 4/1993, de Archivos y patrimonio documental de la comunidad de Madrid. Art. 13 puntos1 y 2 ; Duplá Del Moral, A. op. cit., p. 137.(21) « No cabe duda que la construcción de edificios y depósitos es vital para cualquier políticade archivos, sobre todo en los aspectos fundamentales de conservación y utilización. Por ellodebe exigirse la máxima responsabilidad a los poderes públicos implicados en los centros,quienes deben también exigirla a los profesionales o entidades que colaboren en la realizaciónde la obra: empresa constructora, arquitectos... » (Fuster Ruiz, Franciso. Política... op. cit.,p. 135) ; Favier, Lucie, et Neirinck, Danièle. « La conservation des documents : Conditions,moyens et techniques ». En Pratique archivistique française... op. cit., p. 467.(22) Dupla Del Moral, A. op. cit., p. 173. M.L. Conde Villaverde añade que el trabajo deanálisis respecto a los valores secundarios deberá ser realizado conjuntamente por el ArchivoCentral y el Intermedio (Ibid., p. 45).(23) « La relación de entrega es una forma de un repertorio númerico simple o detallado segúnlas necesidades » (Naud, G et C. op. cit., p. 204).(24) Dupla Del Moral, A. op. cit., p. 165 ; Conde Villaverde, M.L. op. cit., p. 39 ; Petillat,Ch. op. cit., p. 261.

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clasificación (25), etc.) y la operación de transferencia de los fondos delArchivo Central (26) al Archivo Histórico (27).

En cuanto al segundo capítulo, titulado la informatización de los archivosmunicipales (28), aborda varios aspectos relativos a esta operación, como elpapel de las nuevas tecnologías en la gestión de los archivos, las experienciasespañolas en materia de informatización (29), y la informatización de losarchivos de la Prefectura : un anteproyecto.

Conclusión : Hemos terminado este texto por una conclusión en donde seresumen los resultados más relevantes que vamos a enumerar más adelante.

Bibliografía y documentación

En cuanto a la bibliografía y documentación utilizadas, se recogen todasaquellas publicaciones consultadas para la redacción de este estudio. Claroestá que todas ellas nos han sido de gran utilidad; en unos casos, comoaportación de datos; en otros, como contraste o confirmación de criterios; enotros, por fin, para debatir o perfilar los conceptos. También se hanconsultado textos administrativos, jurídicos, etcétera.

ANEXOS

Como anexos se presentan los cuestionarios. Los formularios y modelos,para mayor comodidad, se han incluido dentro del texto.

En cuanto a los textos legislativos, es obvio que hemos utilizado losantiguos y, sobre todo, los más recientes y actualizados.

(25) Petillat, Ch. op. cit., p. 261. (26) Cruz Mundet, J.R. op. cit., p. 204 ; Charbord, M.T. op. cit., p. 16 ; Rhoads, J.B. « Le rôlede l’administration des archives et de la gestion des documents courants dans les systèmenationaux d’information » une étude RAMP, Paris UNESCO, 1991, p. 6.(27) Dupla Del Moral, A. op. cit., p. 165 ; Petillat, Ch. op. cit., p. 261.(28) Camarero González, Arturo. « Creación de un sistema de gestión integral de Archivos ydocumentación ». En XI Jornadas informática y administración local. Zaragoza 1991, p. 197.(29) Camarero González, Arturo. « Creación de un sistema de gestión integral de Archivos ydocumentación ». En XI Jornadas informática y administración local. Zaragoza 1991, p. 197.

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LOS RESULATOS Y CONCLUSIONES MÁS RELEVANTES

Primero

En Marruecos el nivel de organización de los archivos administrativos(municipales, centrales,...) se encuentra en un estado lamentable e incipiente.Gran parte de estos carecen de tratamiento archivístico (inventariosadecuados, servicios de consulta al ciudadano,...). Tal situación es el reflejode la débil, o mejor dicho, de la inexistencia de tradición archivística, lo queexpresa que la misión de los archivos se considere de menor importancia.

Existe un divorcio lamentable entre la administración municipalproductora de los documentos y los archivos. La ausencia de interés parapreservar la memoria histórica es lo común, cuestión que redunda en trágicasconsecuencias para el patrimonio documental.

Segundo

Se ha iniciado este trabajo con la realización de un censo (mediante uninventario, los cuestionarios, la observación directa y la entrevista) dearchivos y documentos en el seno de la Wilaya de Rabat, para obtener elinventario y el diagnóstico del fondo documental, que sirva en un futuroinmediato, para implantar un sistema de organización y preservacióndocumental, así como para mejorar el acceso a la consulta.

La realización del censo se ha hecho por etapas en un periodo de algunosmeses. La finalidad era diagnosticar y proponer recomendaciones a losresponsables de la Wilaya para adecuar mejor las condiciones deorganización y preservación de la documentación. Este censo nos hapermitido tener una visión completa de los archivos y documentos de laPrefectura (Wilaya) y de realizar una evaluación de las necesidades delpersonal, la utilidad y el valor del patrimonio documental.

Además, el censo-diagnóstico contiene todos los datos relativos a laubicación de los documentos, los recursos humanos, la infraestructura(muebles de conservación,...), estado de los documentos, etcétera. Y, todoello para proponer una estrategia que establezca la base jurídica, financiera,humana y material que permita rescatar, organizar, conservar y enriquecer losfondos documentales de la Wilaya.

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Tercero

Los resultados y aportaciones, resultado de nuestra labor, llegan en unmomento sumamente oportuno, ya que el problema de la organización delos archivos de la Wilaya está siendo, en los últimos tiempos, una de lasmayores preocupaciones de los responsables de la Wilaya de Rabat.Preocupación que se ha venido incrementado, dándose, en el momentoactual, una mayor demanda de estudios, como el aquí propuesto, queofrecen soluciones a los problemas de la organización de los documentos.Esta es la gran aportación de nuestro trabajo, dado que no servirá tan sólo ala Prefectura de Rabat, sino al resto de Prefecturas marroquíes.

Cuarto

La aportación en este sentido es muy importante dado que las causas sondiversas. Indudablemente el aumento de las actividades de las Prefecturas ylos Ayuntamientos marroquíes está incidiendo lógicamente en el incrementode documentos que generan, complicando su manejo y control. Las oficinasse encuentran con que les resulta difícil cumplir los requisitos legales con laagilidad y transparencia que obliga la ley y que los ciudadanos, cada vezmás exigentes y conocedores de sus derechos, reclaman. Junto a esto,apreciamos, que repetidamente y cada vez con mayor insistencia, lasinstituciones municipales y prefectorales están tomando conciencia de laimportancia de los principios de eficacia, rentabilidad y calidad en la gestiónde documentos.

Quinto

Organizar, poner en orden, hacer que una cosa no sea normal, tipificar,ajustar un fondo totalmente desorganizado y sujeto a la pérdida es una granaportación. Para realizar estas operaciones, nos hemos inspirado en losabundantes ejemplos de la bibliografía publicada por los archiveros y losprofesionales españoles a lo largo del tiempo, de los manuales deArchivística, de los cuadros de clasificación, de los manuales de tipologíadocumental, de las normas de descripción, de las memorias anuales de lasmetodologías para la organización de los archivos de oficina, etcétera.Importantes todos ellos, ya que desarrollan teoría archivística y normalizaninstrumentos de trabajo.

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El hecho de organizar es una aportación no sólo para los archiverosmarroquíes, sino para los archiveros francófonos también. Pues, al consultarcasi toda la bibliografía francófona, hemos encontrado una bibliografía tanrica en estudios sobre los archivos municipales como la española.

Sexto

Siempre en el mismo sentido, el cuadro de clasificación que hemoselaborado va a servir como un instrumento de consulta para reflejar laorganización del fondo documental y aportar los datos esenciales de suestructura, entendiendo a estos como la denominación de las secciones yseries. Este cuadro de clasificación será un instrumento de consulta en lasoficinas que reflejará la organización física del fondo. Y, como se denota delanálisis de los cuestionarios, una gran parte de los encuestados no sigueninguna clasificación.

Séptimo

Otro hecho relevante, es la sensibilización llevada a cabo ante losresponsables de la Prefectura de Rabat con miras a satisfacer la necesidad delpersonal y que los Archivos municipales sean dotados de recursos humanos yfinancieros para hacer frente a la importante misión de salvaguarda ydivulgación del patrimonio archivístico municipal.

Hemos sensibilizado a los responsables, que por falta de información hacenque miles de documentos se deterioren, dado que quienes los manejandesconocen soluciones mínimas que requieren pocos recursos económicos yhumanos. En este sentido, se ha insistido sobre este punto. Además, el estudiopropone el fortalecimiento de canales de difusión e información.

Octavo

Es evidente que toda la documentación que produce la oficinaadministrativa es la historia viva de la Prefectura, es la base de la informaciónpara el investigador del futuro, por tanto los principios de clasificación hande partir de los conceptos básicos del proceder administrativo. Sin embargo,se ha visto conveniente fijar un principio para integrar la documentación alfondo inactivo. Se ha adoptado el criterio de retirar los fondos activos a loscinco años de antigüedad (o dependiendo de la tabla de temporalidad). Deeste modo, se irán formando las series del Archivo Histórico.

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Se ha de señalar que el patrimonio documental de la Prefectura de Rabatrepresenta gran parte de las fuentes primarias para las investigacioneshistóricas de la Región. Sin labor como la propuesta que ofrecemos, cabepreguntarse cuántos de estos funcionarios de la Prefectura se encuentranpreparados para proteger esos valiosos tesoros, y cuántos están preparadospara proporcionar ese encuentro investigador-fuente.

Noveno

El trabajo supervisa la promoción del intercambio de información sobrefondos documentales poco conocidos de los Archivos de las diferentesPrefecturas y no sólo proporcionar la información a los historiadores, sinotambién a los responsables, los políticos, etcétera.

Para ello, se debe promover la creación de redes de cooperación entre lasPrefecturas (y las Instituciones municipales) y personas que trabajan en elcampo de la investigación histórica y gestión de la información. También sedeben divulgar los fondos o colecciones documentales con información, parael conocimiento de la historia de la ciudad de Rabat. Además de eso, operarun sistema cooperativo entre todas las Prefecturas de Marruecos que permitala publicación de bases de datos de los catálogos e inventarios de archivos deproducción intelectual, documentación jurídica, bibliografía en Internet yCDROM, y que éstos puedan copiarse por todas las instituciones del sistemasin tener que pagar.

Décimo

A efectos de garantizar la transformación de los documentos en fuentesefectivas de información, es preciso integrarlos sistemáticamente en unCentro nacional de archivos municipales en la ciudad de Rabat. Para ser másrealista, señalemos que mucho es lo que resta por hacer en la elaboración deuna política nacional de archivos, es decir, la creación de un sistemanacional de archivos, porque en Marruecos, a pesar del esfuerzo emprendidoy de una mayor conciencia, aún no se han planteado debidamente muchosde los problemas relacionados con la organización, preservación y plenoacceso a los documentos.

Décimo primero

Otro punto olvidado o desconocido, tanto por los responsables de laPrefectura como por el resto del personal, es el problema del acceso a la

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información. A través de nuestro trabajo se ha explicado a los responsablesque el acceso a la información pública es un derecho de la ciudadaníagarantizado en todo el mundo, tanto por las Constituciones como por lostextos legales complementarios. Pero la existencia de fondos documentalesno organizados o sin un adecuado tratamiento técnico dentro de los archivosmunicipales, tanto como la existencia de archivos corrientes sin códigos declasificación y tablas de temporalidad, son constantes en la realidad de laadministración municipal y prefectoral y representan un importante factor dedificultad para el pleno ejercicio del derecho del ciudadano al acceso a lainformación.

Se ha llegado a la resolución de que el acceso debe considerarse comouna cuestión central. Sea cual fuere el concepto de información que seadopte, se reconoce que los procesos de transferencia y uso de lainformación en sus diversos matices constituyen el centro del escenario de lacontemporaneidad.

Además de eso, la difusión de los archivos, respetadas las restriccioneslegales pertinentes, protege a la administración y garantiza la rectitud de suactuación y fomenta la eficacia de su control.

Décimo segundo

En lo relativo al personal de la Wilaya de Rabat, los resultados son muynotables dado que muchos funcionarios de archivos o administrativos nocuentan con información mínima sobre la organización y la conservación delos archivos. Es evidente que la inexistencia de una formación, enarchivística, del personal, es decir, los funcionarios de la Wilaya, afecta laintegridad física de los fondos y ha ocasionado su degradación.

Dado el estado de emergencia, no declarado, en que se encuentran losarchivos, consideramos imperioso adoptar estrategias de formación delpersonal. Para ello se recomienda el planeamiento de un programa deformación continua, dirigido a capacitar a funcionarios de archivos y gestoresadministrativos, tanto de la Wilaya de Rabat que las otras Wilaya.

A propósito de la formación, es obvio que es una necesidad y tiene queser de corta duración sobre los archivos de oficina. Se contempla comocomplemento útil en el proceso de implantación de una política de gestiónde los archivos de la Wilaya.

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Décimo tercero

Se ha concebido un Archivo Central de la Prefectura de Rabat cuyaubicación estará en el seno de la Wilaya y recomendamos un rangojerárquico elevado para el órgano responsable de este último. Además deello, y para capacitar mejor a los funcionarios de la Wilaya, se ha sugerido alos responsables que se impartan clases a dichos funcionarios.

En cuanto a la metodología a seguir, se sugiere a los responsables de laWilaya, plantear una buena oferta de cursos de archivística, por la École deSciences de l’Information, a los funcionarios de la Wilaya. Tales cursos sedeberían centrar en el planeamiento, organización y conservación dearchivos. Siempre en el mismo sentido, debemos avanzar que en nuestrotrabajo, el análisis de los recursos humanos tenía una gran importancia dadoque tal análisis es uno de los aspectos fundamentales relacionados con laorganización, conservación y acceso a los archivos de una Prefectura ya que,en última instancia, son las personas las que plantean y desarrollan accionesconcretas en esta institución. Este factor es especialmente importante en elmundo de los archivos.

También hay que elaborar material didáctico sobre archivística para larealización de los cursos-talleres de capacitación, para la sensibilización delos posibles usuarios, es decir, los interesados por la investigación histórica.

Para acabar este aspecto, señalemos que es preciso establecer un amplioplan de capacitación y de formación tanto de los funcionarios asignados a lossectores archivísticos como los gestores de la Wilaya.

A propósito de los cursos de archivística, se ha de señalar el gran provechosacado tanto de este trabajo como del curso que seguido en el Departamentode Información y de Documentación de la Universidad de Murcia. Todos estoshechos han llevado a los responsables de nuestra Escuela a incluir en elprograma general de los cursos la asignatura la gestión de los archivosmunicipales que se está impartiendo actualmente en nuestra Escuela.

Décimo cuarto

Otra cuestión relevante es la referente a la conservación de losdocumentos y archivos municipales. Evidentemente, La conservación es elobjetivo más importante que toda política de organización de archivos debealcanzar. Si en otros países los Archivos Nacionales o Generales son los entes

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rectores de la política archivística del país y coordinan el « Sistema Nacionalde Archivos », en Marruecos nada de esto existe. En el diagnóstico aquírealizado, se ha demostrado el progresivo deterioro de la situaciónarchivística, desde los fondos acumulados a los documentos en etapa deproducción, pasando por la precariedad orgánica, tecnológica y humanarelacionada con este panorama. Cabe insistir, una vez más, que la ausenciade criterios y normas sobre la materia, acarrea para el fondo de la Wilayapérdidas considerables. En consecuencia, el resultado de nuestra laborconsiste en el hecho de alarmar a los responsables, sugiriéndoles hacer unaevaluación de la situación archivística del Estado que nos permita elaborarpropuestas de una política integral de rescate, conservación yaprovechamiento del patrimonio histórico documental.

Décimo quinto

Asimismo, hay que promover y realizar el rescate físico del patrimoniodocumental de la Wilaya de Rabat. Del mismo modo, hay que apoyaractivamente la formación de recursos humanos capaces de manejar de formaadecuada los documentos históricos. Y, que establezcan las condicionesmateriales e institucionales que garanticen el acceso a los archivos, suestudio y eventual reproducción parcial. Debido al problema del tiempo ydel presupuesto, es conveniente efectuar estas acciones bajo la forma de unproyecto a ejecutar por etapas. Pero antes de llegar a esta fase, una de lasprimeras y prioritarias acciones es la de formar a los funcionarios en laconservación preventiva, por lo menos con una duración de un mes y conpreferencia a doce funcionarios de las doce divisiones o departamentosadministrativos de la Wilaya.

Además de eso, son necesarios y prioritarios unos cursos-talleres sobreconservación preventiva, con una duración de una semana, que sedesarrollen en las principales Prefecturas de Marruecos dirigidos a losresponsables y gestores, para que así se pueda rescatar lo más pronto posibleel patrimonio documental municipal no tan sólo de la Wilaya de Rabat, sinode todas las Wilayas o Prefecturas de Marruecos.

Décimo sexto

La descripción es otro objeto importante de este trabajo. Se ha demostradoque es ya el momento adecuado para iniciar el proceso de elaboración de

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normas de descripción, dado que los responsables demuestran interés en lanormalización de la descripción y hemos añadido que el ConsejoInternacional de Archivos ha prestigiado la creación de normasinternacionales para la descripción. Claro está, Marruecos no puede quedaral margen de la evolución que se registra a nivel internacional en laarchivología, pues un atraso en tal sentido segregará a los archivosmunicipales marroquíes, tanto para su público común de marroquíes, comopara eventuales investigadores extranjeros.

Décimo séptimo

Otra aportación importante, figura en el hecho de dar a conocer a losfuncionarios y a los responsables de la Wilaya lo que es la « función dearchivos » o lo que los canadienses llaman « fonction archives ». EnMarruecos, el propio administrador, o el funcionario en general, en ejerciciode su función administrativa, deviene como usuario de las informacionescontenidas en los archivos, ya que las usa incesantemente en su procesodecisorio, muchas veces no atribuye la importancia debida a los servicios.

Para el ciudadano en general, el término archivo todavía está vinculado aun depósito de papeles viejos, sin utilidad práctica. Para que podamosromper esta inercia y esta ignorancia de la función de archivos, se hapropuesto desarrollar una campaña en la Prefectura sobre la importancia delos archivos para la ciudadanía y para la Prefectura, la cual podrá abrircaminos para la modernización y el mejoramiento de las condicionesmateriales y de los recursos humanos.

Décimo octavo

Se ha consultado casi toda la bibliografía francesa, canadiense, yamericana -aunque no estén todas mencionadas en la bibliografía general-sin hallar nada importante sobre los archivos municipales. Al contrario, labibliografía española es muy abundante y rica. Citamos a título de ejemplolos estudios hechos por los archiveros municipales madrileños, sobre todo lapublicación de sus conocidos cuadros de organización de fondos deArchivos municipales. Estos estudios constituyen un auténtico revulsivo en laArchivística española y en el futuro inmediato la Archivística marroquí.

La aparición de los manuales de archivos municipales españoles permitióabrir una nueva vía -para nosotros y para los archiveros extranjeros también-

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en el estudio de la documentación local. Como ya se ha dicho, ladocumentación producida por los Concejos no ha llamado la atención de losarchiveros y profesionales franceses o canadienses. En consecuencia, eltrabajo pionero y cuya influencia es reconocida por casi todos, es el trabajohecho por los españoles. Es evidente que existen diferencias entre los autoresespañoles, no obstante, también es cierto que en bastantes obras los análisisestán bien hechos.

Otro aspecto bastante estudiado en la bibliografía española es el relativoal estudio de la tipología documental municipal, cuestión difícil de encontraren obras fuera de España, como ya se ha señalado. Tal estudio está teniendoun notable incremento en los últimos años coincidiendo con el desarrollo dela Archivística en España.

Claro está, la organización y descripción de la documentación se basa enel conocimiento preciso de las series documentales que forman cada fondo.Y para facilitar su estudio se están publicando en España modelos de análisisde tipología documental. Hay una característica española, que es que elestudio de los tipos documentales actuales constituye la prosecución de losestudios diplomáticos hechos sobre los documentos medievales. A estepropósito, nuestra aportación es adoptar el rigor y la sistematización de estosmanuales españoles como modelos para nuestros archiveros marroquíes.

Décimo noveno

El objeto de próximas aspiraciones, tras este trabajo, es el proyecto deinformatización de los archivos de la Prefectura de Rabat. Pensamos que lamecanización será posible en un plazo breve, con lo que no sólo sesimplificará la compleja labor del archivero sino que la tarea de informaciónal personal y los ciudadanos será más rápida, correcta y eficaz.

Con el advenimiento de las tecnologías de la información y comunicaciónen lo que concierne al control y recuperación de la información hacen que lavisión del archivo como institución de guarda de documentos sea sustituida ala de gestor del sistema de información, integrado en otros sistemas, con elobjetivo más ambicioso de garantizar el acceso del usuario a lasinformaciones necesarias. O sea, que el eje se traslada de la guarda alacceso.

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Vigésimo

Internet es un recurso de enormes posibilidades para la ampliación de losservicios a los usuarios de los archivos. Hemos demostrado (como propuesta)que entre los diversos usos que deben explorarse, sería oportuno analizarmodelos de divulgación de información en línea relativos a los fondosarchivísticos de la Prefectura de Rabat tanto para los funcionarios de la dichaPrefectura como para los responsables de las demás Prefecturas marroquíes.Evidentemente, este esfuerzo presupone la adopción de normas dedescripción archivística, como las que hemos sugerido en el punto relativo ala descripción. Internet permite a través de sites o portales la divulgación delas bases de datos, los inventarios y los catálogos, además de los contenidosde los fondos documentales.

El punto sobre el cual se ha insistido, por lo menos en este momento, es lanecesidad de diseñar una base de datos que permita la sistematización, laconsulta y el rescate del patrimonio documental de la Prefectura. Los datosque alimenten la base de datos deben contener una breve descripción de losdocumentos y las referencias necesarias para su localización. Para ello, elalmacenamiento de la información se diseñará en la misma base de datoscon las definiciones generales y los delimitadores o subcampos, si esnecesario, con la finalidad de realizar una sola captura, para poder asígenerar catálogos, inventarios o índices de acuerdo a las necesidades delusuario.

Vigésimo primero

La adopción de Métrica Versión 3.0 es para nosotros de gran importancia.Es un proyecto que se desarrollará en varias etapas o fases. Nos hemosinspirado en una experiencia-piloto española que era un proyecto a máslargo plazo destinado a la informatización de la Administración Públicaespañola. Hemos muestreado en nuestro trabajo, que para desarrollar esteproyecto se requieren recursos humanos (equipo técnico, grupo académico),y materiales (ordenadores, equipo de informática,...).

Final

Cabe a los responsables tanto municipales como nacionales darimportancia a los archivos. Es particularmente grave, en un nuevo milenio,comprobar que en la mayor parte de 1.500 Municipios y 45 Prefecturas o

La gestión de los archivos municipales y locales 89

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Wilayas de Marruecos, de dimensiones grandes, medianas o pequeñas, losAlcaldes, los Presidentes de las Cámaras y los Gobernadores no seanconscientes de la importancia de la gestión de documentos e informacionesen la Administración Municipal, ni de la necesidad de preservar elpatrimonio archivístico público.

En este sentido, el estudio de una política de institucionalización eimplantación de Archivos Municipales, sobre la base de una práctica degestión documental moderna, contribuirá a definir una política pública quefavorezca el incremento de la eficacia de la administración y se adecue a lapreservación del patrimonio histórico y cultural marroquí. Nuestra labor noes, sino una contribución que va en este sentido iniciando el camino paraque futuros investigadores y archiveros marroquíes puedan completar yperfeccionar lo que aquí hemos hecho.

Problemas y constricciones

Este modesto trabajo no pretende estar completo ni perfecto. Es un trabajoque admite toda clase de reformas y perfeccionamientos, pero, al contrario,no es nada sino un inicio de un camino muy largo para los futurosinvestigadores y que necesita mucho empeño y trabajo.

Al efectuar este trabajo, hemos encontrado bastante problemas y citamosa título de ejemplo :

• Problema de acceso a los expedientes pues, teníamos que esperar másde cuatro meses para tener la autorización para poder distribuir loscuestionarios ;

• El problema de acceso a los expedientes : había algunos funcionarionsque no nos han dejado consultar a sus expedientes, porque como se sabe, laWilaya depende del ministerio de Interior.

Otro problema es que bastante funcionarions no han querido contestar a loscuestionarios, y para coger los que han sido contestados, era una tarea difícil.

• Trabajar sin disponer de una legislación sobre los archivos era una tareadelicada y perigosa, etc.

Por último, estamos convencidos de que esta nuestra investigación y losfrutos que se han seguido puede ser ejemplo para futuros proyectos aconcibir para otras Prefecturas marroquíes.

Fayad El Mostafa90

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Sin embargo, el esfuerzo económico y físico que se ha puesto laclasificación y la ordenación de los fondos archivísticos de la Wilaya deRabat puede resultar vano si nuestro trabajo no tiene continuidad. De nadaservirá si el personal administrativo municipal, por falta de tiempo y ganas,vuelve a dispersar la documentación sin completar los expedientes.

La gestión de los archivos municipales y locales 91

RESI, n° 19, septembre 2008

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COMPTES-RENDUS DE LECTURE

Lecture : revue semestrielle d’information culturelle et éditoriale publiéepar l’Association pour la promotion du livre et la lecture (APEL), n° 1,novembre 2007.

J'ai le plaisir de présenter dans cette rubrique de la RESI la nouvelle revuemarocaine bilingue Lecture, porte parole de l'Association pour la Promotionde l'Edition du Livre et de la Lecture. Cette revue d'information culturelle etéditoriale s'adresse aux professionnels du livre et à tous les types de lecteurset de lectrices. Le secteur du livre est sa principale vocation : « Il est possiblede sortir de l'enlisement que connaît le secteur du livre depuis des années etqui se traduit par une production éditoriale insuffisante, une circulation dulivre confidentielle, une quasi absence des lieux de fréquentation du livre,bibliothèque et librairie », écrit Souad Balafrej Douiri dans l'Editorial dupremier numéro de Lecture.

Dossiers littéraires, grandes figures de l'Art, la revue compte contribuer àla vie culturelle. Le dossier du premier numéro est consacré à Driss Chraibi,grande figure de la littérature maghrébine d'expression française.

La revue vise aussi l'accroissement de la circulation de l'informationéditoriale via la publication de listes des livres qui viennent de paraître, deslivres à paraître, des maisons d'édition, et des librairies marocaines.

Nous saluons l'engagement de la revue dans le secteur du livre, de lalecture et de la culture au Maroc et nous lui souhaitons réussite et pérennité.

Hayat Zerouali

Comptes-rendus de lecture96

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Abdallaoui Maan Najia. Reading Course forMoroccan Learners of English in Tertiary Education,Salé, ImprimElite, 2007, 265 p.

C’est avec plaisir que nous présentons dans cenuméro le manuel d’enseignement de l’anglais à l’usagedes étudiants universitaires que notre collègue MadameNajia Abdalaoui Maân a dernièrement fait paraître sousle titre suivant : « Reading course for moroccan learnersof english in tertiary education ».

Titulaire d’un doctorat d’état en linguistiqueappliquée, Madame Najia Abdalaoui Maân est professeur d’enseignementsupérieur à l’ESI.

Parmi ses domaines d’intérêt, les principaux sont l’enseignement del’anglais à buts spécifiques, l’élaboration de cours d’anglais en tant quelangue étrangère, et la recherche sur les stratégies de lecture.

Ce livre qui vient combler un vide s’adresse tout particulièrement auxétudiants et aux professeurs universitaires. Il comprend deux parties. Dans lapremière partie, l’auteur expose la base théorique du livre, notamment lesthéories et recherches sur la lecture et sur l’enseignement de l’anglais à butspécifique (ESP). Dans la seconde partie, l’auteur propose un ensemble detextes répartis par thèmes et d’exercices correspondants (Education, youth,literacy, new technologies, communication & information, work).

Les textes à thème présentés dans cet ouvrage avec l’autorisation desauteurs ont été sélectionnés à partir de sources académiques et de journauxou magazines américains et britanniques réputés sérieux. Plusieursconsidérations scientifiques et pédagogiques ont motivé leur choix :

– ils sont rédigés dans une langue contemporaine ;

– ils englobent une variété de thèmes et de registres académiques quipourraient permettre à l’apprenant d’être autonome ;

– ils traitent de questions d’actualité susceptibles d’intéresser les étudiantset les inciter à réfléchir et à communiquer avec les autres ;

– ils permettent d’éveiller la curiosité des étudiants, de diversifier etd’approfondir leurs connaissances ;

Comptes-rendus de lecture 97

RESI, n° 19, septembre 2008

– ils fournissent un prétexte à des recherches et lectures plus poussées surles sujets traités et d’autres sujets connexes ;

– au-delà de faits anecdotiques et stéréotypés (par exemple, les Anglaisboivent du thé à 17 heures), ils permettent de saisir les centres d’intérêt d’uneculture et la manière de penser des Anglais et des Américains.

Les exercices accompagnant chaque texte répondent au souci d’amenerl’apprenant à se comporter en lecteur autonome, de l’encourager à participeractivement à la compréhension de l’écrit, à le discuter, l’analyser etl’apprécier à sa juste valeur. Ils l’incitent à prendre conscience de la naturedes arguments dans un discours académique, à distinguer entre l’informationfactuelle et l’opinion de l’auteur, les controverses, et les erreurs deraisonnement. L’apprenant est également amené à juger et à exprimer saréaction personnelle.

Les exercices sont aussi destinés à aider l’apprenant à repérer des élémentslinguistiques et à mesurer leur influence sur le sens du texte (organisation dudiscours, éléments de cohésion, genres, nuances sémantiques etlinguistiques, indicateurs temporels, etc.). Ils requièrent pour ce faire l’usagede différentes compétences de la langue : la lecture, la discussion etl’écriture.

L’apprentissage d’une langue en général et de l’anglais en particulier ne serésume pas à l’apprentissage, sans doute bien utile, d’un certain nombre derègles de grammaire et d’une certaine quantité de vocabulaire.L’apprentissage d’une langue doit avant tout permettre une ouverture sur uneculture différente et le développement de l’esprit critique et de capacités decommunication.

L’ouvrage, en se basant sur des textes soigneusement sélectionnés et desexercices bien conçus, vise à améliorer et à renforcer la compétence delecture et la connaissance de la langue anglaise, donc à faciliter lacompréhension des écrits qui s’y rapportent et des idées qu’ils véhiculent.

Liste des mémoires soutenus pendant les annéesuniversitaires 2006-2007 et 2007-2008

Bachisse Houda. « Les logiciels libres dans les administrations centralesmarocaines : état des lieux et conception d’un portail d’information sur cestechnologies ».

Bahji Salaheddine. « L’ingénierie documentaire au cœur des procédés deManagement des connaissances : cas de la Caisse marocaine des retraites ».

Baki Abdelghani. « Eléments pour la conception d’un Centre dedocumentation au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération ».

Belkas Aida. « Analyse et conception d’un système d’information degestion pour la direction des investissements, ministère des Affaireséconomiques et générales ».

Belyagou Ilham. « Etude du contenu du portail du réseau national del’information industrielle marocaine (RNIIM) : cas des entreprises du secteurdu textile et habillement à la wilaya de Rabat-Salé ».

Bendourou Siham. « Eléments pour l’analyse et la conception du portailinterne des juridictions financières au Maroc ».

El Hayad Nadia. « Eléments d’une stratégie de communication marketingpour la promotion du livre culturel édité par le ministère de la Culture auprèsdes diffuseurs du livre des villes de Rabat et Casablanca ».

El Yaagoubi Hassan. « L’information et la prise de décision en milieuagricole : cas de l’ORMVA de la Moulouya – Berkane ».

Ezzahri Fadoua. « Contribution à la conception d’un systèmed’information documentaire pour le département de la Jeunesse et dessports ».

Ezziyati Jalila. « Eléments d’une démarche pour la gouvernance dusystème d’information : cas de l’ANRT ».

BLOC-NOTES

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Bloc-notes

Gazoulit Fadwa. « Conception d’une stratégie de communication interne :cas de la Direction des entreprises publiques et de la privatisation duministère des Finances et de la Privatisation ».

Gidar Oussama. « Conception et mise en œuvre d’un système de gestionélectronique de la documentation juridique et réglementation régissant lebudget de l’Etat ».

Idrissi Imane. « Eléments d’une stratégie de développement descompétences des informatistes au Maroc : cas des informatistes del’ANCFCC ».

Ilarzeg Samira. « Stratégie marketing pour l’amélioration de l’offre deservices de la Bibliothèque de l’ESI ».

Kabbaj Aida. « Stratégie de développement du contenu Intranet de laDirection générale des impôts ».

Kafif Karima. « Elaboration d’une stratégie de gestion des contenus dessites web des écoles d’ingénieurs marocaines : cas des écoles de Casablancaet de Rabat ».

Lazaar Ilham. « Proposition d’un modèle de système d’informationdocumentaire pour l’Agence de logements et d’équipements militaires ».

Rih Fadwa. « Contribution à la conception d’un réseau d’information pourla jeunesse au Secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse : cas des établissementsde jeunesse des préfectures de Rabat et de Salé ».

Sdigui Nezha. « Contribution à une stratégie de développement decontenus du réseau intranet de la Direction régionale des eaux et forêts duhaut Atlas à Marrakech ».

Souaidy Houda. « Usage et impact des TICs par les professionnels del’information du Haut commissariat au plan : cas des informatistes du CND,de la Direction de la statistique, de l’ESI et de l’INSEA ».

Souiri Najlae. « Eléments d’une stratégie de développement du contenu del’Intranet de la Direction des routes et de la circulation routière ».

Talioua Samira. « Contribution à la conception d’un système de gestionélectronique des arrêts de la cour suprême ».

Zeddari Nezha. « Elaboration d’une stratégie de formation continue àdistance en sciences de l’information : cas de l’ESI ».

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Bloc-notes

Titre du mémoire Etudiants Date limite Encadrants

Conception d’un système de recordsmanagement au sein del’administration de la fondation desoeuvres sociales des travaux publics.

Eléments de conception etd’élaboration du contenu du portaildocumentaire du centre dedocumentation central du ministèrede l’Aménagement du territoire, del’Eau et de l’Environnement.

Conception d’un observatoireéconomique régional au niveau ducentre régional d’investissement deRabat.

Eléments pour la mise en place d’unréseau d’information scientifique ettechnique pour le secteur dubâtiment et des travaux publics auMaroc.

Qualité et management del’information dans les organisations :cas du département de la poste etdes technologies de l’information etdes télécommunications du ministèredu Commerce, de l’Industrie et desNouvelles technologies

Stratégie marketing pour la diffusiondes collections : cas de laBibliothèque Nationale du Royaumedu Maroc.

Le rôle des TIC dans l’enseignement :cas de l’enseignement secondairequalifiant : délégation de Rabat.

Eléments d’une démarche d’opti-misation du système d’information et

Recherches en cours au cycle des informatistes spécialisés

2008

2008

2008

2008

2008

2009

2009

2009

Fayad El Mostafa

ElmqaddemNoureddine

Abrak Saîda

MokhtariMimoune

Ibnlkhayat Nozha

Bachr Ahmed

El Farh Abdenbi

El Farh Abdenbi

Ben Amara Hind

Bakkali Wiame

Idrissi Nezha

Chiguer Houda

TmoucheHasnae

Bennani Lamiae

Ouadi Aicha

Allou Fatima

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Bloc-notes

de documentation du ministère de lacommunication.

Usages et usagers de l’internetmédical : enquête auprès deschercheurs en santé de l’InstitutNational d’Hygiène.

Etude pour la mise en place d’undispositif de veille stratégique au seindu ministère délégué chargé del’habitat et de l’urbanisme pour leprogramme « villes sans bidonvilles »

Eléments pour la conception del’intranet de l’école supérieure detechnologie de Salé et ledéveloppement de son contenu.

Etude conceptuelle de la mise eplace d’un observatoire préfectoralde l’information sociale dédié àl’initiative nationale pour ledéveloppement humain (INDH) : casde la Préfecture d’Agadir IdaOutanane.

Une stratégie pour la vulgarisationde l’information agricole auprès desfemmes rurales : cas des adhérentesaux coopératives D’man dans lazone d’action de l’ORMVA duTafilalet.

Une stratégie pour le développementdes collections : cas de laBibliothèque nationale du Royaumedu Maroc.

Conception du portail de l’Ecolenationale d’architecture.

Eléments d’une stratégie pourl’amélioration de l’usage et de laperception d’Internet au Maroc : casde la ville de Rabat.

2009

2009

2009

2009

2009

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2009

2009

Alli Abderrazaq

Ibnlkhayat Nozha

ElmqaddemNoureddine

ElmqaddemNoureddine

Ibnlkhayat Nozha

Ibnlkhayat Nozha

Sbihi Boubker

Bachr Ahmed

Iklafen Houda

Sibari Ihsane

Bennis Issame

Harif Mohamed

EL KhalidiKarima

Aziz Fatima

AbouliatimImane

Dahbi AlaouiNoufissa

103

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Bloc-notes

Proposition de mise en place d’unsystème de veille des opportunités definancement en matière decoopération internationale au sein dela division de la coopération duministère de l’équipement et dutransport.

Stratégie de communication dans lesétablissements d’enseignementsupérieur : cas de l’Institut Nationalde Statistique et d’EconomieAppliquée (INSEA).

Conception d’une stratégie pour ledéveloppement du contenu del’Intranet du Département del’éducation nationale.

Conception d’une stratégie pour ledéveloppement de contenusd’Intranets : cas de la Direction de laStatistique.

Conception d’une stratégie decommunication interne del’administration centrale duSecrétariat d’Etat chargé de laJeunesse avec ses services extérieurs.

Conception de contenu du portail dela Direction générale des Collectivitéslocales.

Conception d’une stratégie de gestiondes connaissances pour la TrésorerieGénérale du Royaume du Maroc.

La production scientifique deschimistes marocains de l’UniversitéMohammed V de 1994 à 2007 :étude bibliométrique.

Stratégie pour la conception et lagestion d’un contenu pour le portailde la Bibliothèque nationale duRoyaume du Maroc.

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2010

2010

2010

2010

2010

2010

BenslimaneMouna

El Farh Abdenbi

Daoudi Najima

Daoudi Najima

ElmqaddemNoureddine

ElmqaddemNoureddine

ElmqaddemNoureddine

ElmqaddemNoureddineEssadaouiMohammed

ElmqaddemNoureddine

LoudiyiOumhani

Dami Youness

Zahir Nezha

Sikilt Saâdia

Jarachi Asmaa

ChabaaAbdelaziz

El GhoulNisrine &Naciri Nabil

Sabir Aziza

Aakki Hassan

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Bloc-notes

Conception d’un système d’archivesinstitutionnelles à l’universitémarocaine : cas de l’universitéMohamed Premier d’Oujda.

Analyse et conception d’un systèmed’information pour la gestion desarchives de l’ISESCO.

Eléments pour une stratégie degestion des connaissances auministère de l’Intérieur : cas de laDirection des affaires administratives.

Conception d’un systèmed’information pour la gestion del’information législative etréglementaire à la Division dupersonnel de l’enseignementsupérieur.

Eléments d’une démarche deknowledge management au sein del’Association marocaine de luttecontre la corruption – transparencyMaroc –

Eléments d’une stratégie decommunication interne au sein duministère des Affaires étrangères et dela coopération.

Conception d’un systèmed’information pour la gestion intégréede l’information organique dans lafondation Orient-Occident.

Les bases d’une stratégie decommunication interne à la Directionde la sécurité des transports routiers.

Information et prise de décision ausein du ministère de l’Habitat, de

2010

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2011

2011

2011

2011

Bachr AhmedIbnlkhayat Nozha

Daoudi Najima

El MqaddemNoureddine

Sbihi Boubker

Sbihi Boubker

El Farh Abdenbi

Sbihi Boubker

Fayad Mostapha

El Farh Abdenbi

El FarhAbdenbi

Benaissa Nadia

MukengeMbumba Josich

BrahmiMustapha

Idrissi OukiliSanaâ

El Jazouli Siham

Khales Siham

NtunkadiMombo

Kaicer Yassir

El OualladiManal

ImmanouWafaâ

¢b°Od ±Kn «∞∫bÀ «∞πU≤̀ °LRߺU‹

•LU¥W «∞DHu∞W : ±dØe ¢LU̧… ≤Lu–§U.

Bloc-notes 105

RESI, n° 19, septembre 2008

l’Urbanisme et de l’Aménagement del’espace : cas du secteur de l’Habitat.

The international visibility ofmorccan university scholars : 1998-2007.

Evaluation du système d’informationdédié à la mise en œuvre de lastratégie nationale intégrée desécurité routière au niveau duministère de l’Equipement et duTransport.

2011

2011

Bachr Ahmed

El Farh Abdenbi

SouhailMohamed

BousaidKaoutar

• 11-13 juin 2008, Compiègne (France)« Les sciences de l’information et de la communication : affirmation etpluralité »16e congrès de la Société française des sciences de l’information et de lacommunication (SFSIC) http://portail.sfsic.org/index.php?name=News&file=article&sid=1008

• 12-15 juin 2008, Reims (France)« Parcours en bibliothèques : des adonaissants aux jeunes adultes »54e congrès de l’Association des bibliothécaires français (ABF) http://www.abf.asso.fr/rubrique.php3?id_rubrique=320

• 18-20 juin 2008, Lille (France)« Le parcours intellectuel et pratique d’un jeune chercheur en SIC »Seconde édition des journées d’étude ParcourSic organisées par le laboratoireGERIICO de l’université Lille III en partenariat avec l’association ParcourSic http://parcoursic.free.fr/

• 24-27 juin 2008, Nimes (France)« Les TIC : des ponts entre les cultures ? Théories, obstacles, bonnespratiques »6e Conférence internationale sur les attitudes culturelles dans la technologieet la communication (CATaC08) http://www.scils.rutgers.edu/ci/cmcs/events/2008/CATaC08.html

• 26-27 juin 2008, Berne (Suisse)« Archiving 2008 »Conférence organisée par la Society for Imaging Science and Technology http://www.imaging.org/conferences/archiving2008/

• 26-28 juin 2008, Villetaneuse (France)« L’édition de jeunesse francophone face à la mondialisation : histoire,problématiques »Colloque organisé par l’UFR des Sciences de la Communication – LabSic del’université Paris 13, l’UFR des lettres et sciences humaines et sociales,Département des sciences de l’éducation – Experice, en collaboration avec le

AGENDA

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RESI, n° 19, septembre 2008

Agenda

réseau « Littératures d’enfance » (LDE) de l’Agence universitaire de lafrancophonie (AUF) et l’Association française de recherche sur le livre et lesobjets culturels de l’enfance (Afreloce)

• 29 juin-2 juillet 2008, Orlando (Floride, USA)2nd international Conference on knowledge generation, communication andmanagement : KGCM 2008 (http://www.sciiis.org/kcc2008)

• 1er-4 juillet 2008, Villeneuve D’ascq (France)« Les bibliothèques universitaires francophones d’architecture, d’urbanisme etde paysage : réseaux et partenariats, perspectives »Colloque international organisé dans le cadre du réseau Archires par l’Ecolenationale supérieure d’architecture et de paysage de Lille-France, avec lacollaboration des Instituts supérieurs d’architecture Saint-Luc de Bruxelles etde Tournai et de l’Institut supérieur d’architecture de la communautéfrançaise la Cambre de Bruxelles http://www.lille.archi.fr http://www.st-luc-brussels-archi.be

• 4 juillet 2008 - Paris (France)« Réseaux personnels, réseaux professionnels, apports et complémentarité »Journée d’étude organisée par l’Association des professionnels del’information et de la documentation (ADBS) http://www.adbs.fr/site/evenements/journees/journee.php?limit=0&annee=&id=98&version=1

• 21-27 juillet 2008, XVIe Congrès international des archives organisé par leConseil international des archives (CIA) à Kuala Lumpur en Malaisie.Archives, gouvernance et développement, bâtir la société du futurwww.ica.org ou www.arkib.gov.my

• 5-7 août 2008, Montréal (Canada) « Cap sur les jeunes : en cette ère technologique, comment les bibliothèquespubliques peuvent-elles attirer et garder les jeunes (11-17 ans) ? »Congrès satellite à Montréal à la soixante-quatorzième conférence généralede l’IFLA http://www.ifla.org/IV/ifla74/satellite1call-en.htm

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RESI, n° 19, septembre 2008

Agenda

• 5-8 août 2008, Montréal (Canada) Culture and identity in knowledge organization) 10e congrès de l’ISKO http://www.ebsi.umontreal.ca/isko2008/

• 3-6 août 2008, Montréal (Canada)1er Congrès de l’Association francophone internationale des bibliothécaires etdocumentalistes Francophonies et bibliothèques: innovations, changements et réseautage www.aifbd.org/congres

• 4-6 août 2008, Ostrava (République tchèque) La première conférence internationale IEEE sur les applications dul’information numérique et les technologies du web (ICADIWT 2008)http://www.dirf.org/diwt2008/

• 10-14 août 2008, Québec (Canada)Le Congrès mondial des bibliothèques et de l’information : 74e congrès etassemblée générale de l’IFLA. Bibliothèques sans frontières : naviguer vers une compréhension globalehttp://www.ifla.org/IV/ifla74/index.htm

• 14-16 octobre 2008, Sète (France)« Le web collaboratif au service des documentalistes : construire unenvironnement évolutif personnalisé »Journées FRéDoc 2008 (Formation des réseaux de la documentation duCNRS) organisées par Renatis et les réseaux régionaux des documentalistesdu CNRS

• 15-16 octobre 2008, Amman (Jordanie) International arab conference of e-technology (IACe-T’2008), Arab openuniversitywww.iace-t.org

• 16-18 octobre 2008, Lille (France)Colloque international organisé par l’Equipe de recherche technologique enéducation (ERTé) sur l’Education à la culture informationnellehttp://ertecolloque.wordpress.com/

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RESI, n° 19, septembre 2008

Agenda

• 28-31 octobre 2008, Rouen (France)CIFED 2008Dixième colloque international francophone sur l’écrit et le documentorganisé par l’Université de Rouen http://cifed2008.litislab.eu/

• 17-18 novembre 2008, CNAM, Paris (France)Traitements et pratiques documentaires : vers un changement de paradigme ?http://intd.cnam.fr/

• 27-28 novembre 2008, Dijon (France)Société, organisations et nouveaux modèles de savoirs : recherches etpratiques communicationnellesColloque international organisé par le CIMEOS/COSMOS de l’Université deBourgogne http://www.u-bourgogne.fr/cimeos/COSMOS

• 8-9 décembre 2008, Amsterdam (Pays-Bas) GL10 : Grey foundations in information landscapeTenth International Conference on Grey Literature http://www.textrelease.com/

• 9-12 décembre 2008, Asia-pacific services computing conference (IEEEAPSCC 2008), Sponsored by IEEE technical committee on servicesComputingYilan, Taiwanhttp://apscc2008.csie.chu.edu.tw/

• 28-31 décembre 2008, Doha (Qatar) Coopération entre institutions et sources d’informations arabes à l’ère de lasociété de l’information 19e Conférence annuelle de l’AFLIwww.afli.info

• 11-13 mars 2009, Valence (Espagne) New perspectives for the organisation and dissemination of knowledge9th Conference of the ISKO (International society of knowledge organization)Spanish Chapter http://www.iskoIX.org

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