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RETOUR EN IMAGE SUR LA SORTIE 2014 DE « CHEMINS A FER » : EXPLORATION DE LA LIGNE PAU - CANFRANC

Benoît Jean-Baptiste

Denis

Thierry

Philippe Robert

Jean-Michel

Thierry

Hans

Romain

Quentin

Lisiana

Josep

Lluis

Patricia

Stéphane

Philippe

Geneviève

Samuel

Jean-Pierre

Luc Daniel

Marie--Ange

Philippe

Paul Marie

El Canfranero

Jeudi 29 mai, une partie du groupe a visité le Fort du Portalet, lieu stratégique de défense des Pyrénées. Un vrai labyrinthe dans un cadre naturel superbe. Pas de frustration chez les ferrovipathes : on aperçoit le défilé de la ligne Pau – Canfranc.

Pendant que le groupe visitait le Fort, Jean-Michel gravissait le chemin de la Mature : photos croisées.

Il est là !

On est ici !

Le soir, le groupe s’est retrouvé pour dîner à Accous, la bière a coulé à flot pour fêter les retrouvailles !

Après la visite du Fort, le Président a retrouvé ses semblables.

Vendredi 31 mai, début de la visite de la ligne. Point de départ à la gare de Bedous, terminus intermédiaire, qui a connu l’époque de la vapeur, d’où le château d’eau et la remise à locomotives. Ici et là, on exhume des vestiges.

Passage dans le bourg de Bedous pour visiter l’exposition consacrée aux travaux de la ligne Oloron – Bedous dont on venait de fêter le centenaire 1 mois plus tôt. Une scénographie remarquable avec des photos de grande qualité rendent un bel hommage aux hommes qui ont travaillé sur les chantiers.

Le pont de la Bigue a été emporté par une crue du Gave d’Aspe. Il n’en reste que les culées.

La culée côté sud.

La culée côté nord, difficile à retrouver.

Découverte des vestiges du Pont de l’Estanguet, lieu du déraillement du train de marchandises en 1970 et début du démantèlement de la ligne. Estanguet signifie en occitan « petit arrêt ».

Un coupon de rail gît isolé dans le sous-bois.

L’association de la Goutte d’eau ouvre grand les portes de la gare de Lescun-Cette-Eygun. On les remercie beaucoup pour leur accueil. On y trouve bon nombre de vestiges ferroviaires.

Rencontre avec Eric Pétetin !

Passage à la gare d’Etsaut, pour aller à la recherche du début de la rampe à 43‰.

Un fois de plus, la route gagne sur le rail !

Plateforme inaccessible, sauf pour Paul et Thierry !

Temps pourri, on abdique !

Dernière étape du jour à Urdos pour la richesse de son patrimoine ferroviaire.

Passage ensuite dans le tunnel du Portalet et parcours dans le défilé où la végétation abonde.

Puis dîner à Etsaut où l’on pouvait observer des planches illustrant la construction de la ligne et son histoire, mises à disposition par l’association « Terres de Mémoire(s) et de Lutte », merci à eux.

Samedi 31 mai, poursuite de la visite de la ligne avec un effectif record ! Montée au pont d’Arnousse affichant une rampe de 34‰.

Un des clous du spectacle était le parcours dans le tunnel hélicoïdal de Sayerce. Le parement présente quelques curiosités à certains endroits avec un mouchetage en béton.

A la sortie, on se rend compte du dénivelé.

Partage des impressions une fois remontés à la surface. Le travail des hommes et des ingénieurs a été salué, ils le méritent bien. Après tant d’années d’abandon, la plateforme est très dégradée. Le Gave a emporté le talus à hauteur du portail nord du tunnel hélicoïdal.

Sitôt le col traversé et l’Espagne atteinte, le soleil fait son apparition ! Découverte de la gare de Canfranc posée à 1200 mètres d’altitude. Nous renouons avec un ferroviaire en activité en voyant un autorail espagnol attendant son départ vers Huesca. Le bâtiment est magistral, une visite-guidée est proposée pour visiter le hall d’accueil. Le Gouvernement d’Aragon a financé la rénovation du toit pour pérenniser la vie du bâtiment.

Malgré l’absence d’entretien, les vestiges de la grande époque perdurent. Escalier en marbre, boiseries finement découpées, carrelage artistique, tout renseigne sur le faste voulu par les commanditaires.

L’immense plateforme de la gare regorge d’objets ferroviaires : rotonde, plaque tournante, halles marchandise, foyer, aiguillages, portiques, anciens wagons, grue à eau etc. De quoi y passer des heures.

On remonte la plateforme jusqu’au tunnel du Somport. De ce côté du tunnel, un laboratoire de physique nucléaire s’est installé pour étudier les composantes du cosmos.

Nous nous sommes un peu trop rapprochés et le centre de sécurité du tunnel est venu nous le reprocher en rappelant que la zone est interdite.

Cours de toponymie occitane avec Lisiana

Le tunnel de Peilhou est barré en raison de chutes de pierre (glissement de terrain).

Retour en France, pour admirer le portail du Somport côté Nord

La gare fantomatique des Forges d’Abel

Retour en Espagne pour prendre le train direction Jaca !

Nous profitons des 40 min d’attente à Jaca pour boire un verre au buffet de la gare !

Notre train est photographié depuis la route. La voie ferrée surplombe le rio Aragon.

Sur une voie moribonde et faiblement desservie (2 allers-retours), la ligne offre un voyage très sympa avec des paysages superbes.

Séance de dédicace de quelques exemplaires achetés à Canfranc

Dîner à Canfranc, comme les anciens voyageurs internationaux. Robert Minguez, auteur de la BD « Paul et le mystère du Pau – Canfranc » nous a rejoint et présente des planches originales. Il témoigne de son émotion et de son attachement à la ligne.

Photo de groupe au débouché du tunnel hélicoïdal, le samedi 31 mai 2014. Un grand merci à tous les participants d’être venus aussi nombreux et d’aussi loin pour saluer l’effort des ouvriers du Pau – Canfranc – Saragosse et contempler leur travail! Montage : Romain.

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