projet de creation d’une entreprise de services
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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION
ET DE SOCIOLOGIE
DEPARTEMENT DE GESTION
Option : Finances et Comptabilité (2005-2006)
Mémoire de Maîtrise
• Présenté par :
Mademoiselle RALISOA Marie Raymonde
• Sous la direction Pédagogique de :
Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier
Maître de conférences à l’Université d’Antananarivo
• Sous l’encadrement professionnel de :
Monsieur ROSAAS Johannès, Ingénieur Consultant en Management
Promotion : TARATRA
AU 2005 -2006
Session : 22– Décembre 2006
PROJET DE CREATION D’UNE ENTREPRISE DE
SERVICES INFORMATIQUES ET BUREAUTIQUES
« NETMONDE » A MANANJARY
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SCHEMAS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Description du projet
Section 2 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE OU VISE ET ASPECT MARKETING
Section 1 : Etude de Marché
Section 2 : Aspect marketing du projet
CHAPITRE III : RAPPEL DE LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET
CRITERES D’EVALUATION
Section 1 : Les outils
Section 2 : Les critères d’évaluation
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : ENTREPRISE DE SERVICES
Section 1 : Les caractéristiques d’une entreprise des services
Section 2 : Applications d’Internet
Section 3 : Prestations de services offertes par NETMONDE
Section 4 : Les équipements nécessaires
CHAPITRE II : CAPACITE D’ACCUEIL
Section 1 : Année de démarrage
Section 2 : Evolution des Prestations (année 2à5)
CHAPITRE III : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Les différents postes et taches Section 2 : Organigramme fonctionnel Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Investissements nécessaires
Section 2 : Plan de financement initial
Section 3 : Tableau des amortissements
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET DE FAISABILITE
Section 1 : Les comptes de gestion
Section 2 : Comptes de résultats prévisionnels
Section 3 : Flux de trésorerie prévisionnel
Section 4 : Bilans prévisionnels des 5 premiers exercices
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES ABREVIATIONS Amont : Amortissement
CD : Compacts disques
DRCP : Document de stratégie’ pour le Réduction de la Pauvreté
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
DRS : Délai de Récupération Simple
DRA : Délai de Récupération Actualisé
DTS : Diplôme de Technicien Supérieur
FTP : File Transfer Protocol
FRI : Fond de Roulement Initial
HTTP : Hypertext Transfer Protocol
HTML : Hypertext markup Language
ICCC : International Conference on Computer Communication
IP : Indice de Profitabilité
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
NTIC : Nouvelles Technologie Informatiques et Communications
ROI : Return On Investment
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TIC : Technologie Informatiques et Communications
URL : Uniform Resource Locator
VAN : Valeur Actuelle Nette
WWW : World Wide Web
REMERCIEMENTS
La réalisation de ce mémoire qui consacre la fin du second cycle Universitaire n’a pu
être faite sans la contribution de plusieurs personnes, auxquelles nous voulons adresser
nos sincères remerciements :
- Monsieur RAJERISON Wilson, Professeur titulaire et Président de
l’Université d’ Antananarivo, pour ses efforts constants d’assurer l’excellence.
- Monsieur ANDRIAMARO Ranovona, Maître de conférences, Doyen de la
Faculté DEGS.
- Monsieur RALISON Roger, Maître de conférences, Chef du Département
GESTION.
-Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, Maître de conférences,
encadreur pédagogique.
- Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférences, Directeur du
centre d’Etudes et de Recherches en Gestion (CERG)
-Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, Professeur option Organisation.
Qu’il me soit permis d’adresser mes sincères remerciements à mon encadreur
Professionnel Monsieur ROSSAAS Johannès, Ingénieur consulting en Mangement.
-A tous les professeurs permanents et vacataires de la Faculté DEGS
-Aux membres de Jury
-A tout le Personnel administratif de la Faculté DEGS
-A mes Parents, frères et sœurs qui ont tant fait pour que je puisse avoir une
éducation.
-A toute ma famille et amies qui m’ont soutenue dans les épreuves.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Répartition de la superficie par sous-préfecture………………………..10
Tableau n°2 : Répartition des établissements scolaires publics……………………….12
Tableau n°3 : Répartition des établissements scolaires privées……………………….13
Tableau n°4 : Répartition du personnel dans l’enseignement primaire public année
Scolaire 1998-1999……………………………………………………...14
Tableau n°5 : Répartition du personnel dans l’enseignement secondaire……………...14
Tableau n°6 : Répartition du personnel dans le niveau III……………………………..15
Tableau n°7 : Répartition des enseignants dans l’enseignement spécialisé dans le
Niveau I…………………………………………………………………15
Tableau n°8 : Répartition des enseignants dans l’enseignement spécialisé dans le
Niveau II………………………………………………………………..16
Tableau n°9 : Répartition des enseignants dans l’enseignement spécialisé dans le
Niveau III………………………………………………………………..17
Tableau n°10 : L’analyse comparative de prix
Tableau n°11 : Effectif des élèves et enseignants………………………………………20
Tableau n°12 : Les particuliers…………………………………………………………21
Tableau n°13 : Les Touristes…………………………………………………………...22
Tableau n°14 : Accès à l’Internet……………………………………………………....55
Tableau n°15 : Tableau récapitulatif des activités de la première année………………56
Tableau n°16 : Tableau récapitulatif (année 2 à 5)…………………………………….57
Tableau n°17 : Coût des équipements nécessaires……………………………………..64
Tableau n°18 : Coût des matériel et mobilier de bureau……………………………….65
Tableau n°19 : Récapitulation des investissements ……………………………………66 Tableau n°20 : Fond de Roulement Initial (FRI)……………………………………….67
Tableau n°21 : Financement initial……………………………………………………..69
Tableau n°22 : Les amortissements sur cinq prochains exercices……………………...70
Tableau n°23 : Tableau de remboursement des emprunts……………………………..72
Tableau n°24 : Achats non stockés de matières et fournitures…………………………74
Tableau n°25 : Récapitulation achat consommés………………………………………74
Tableau n°26 : Services extérieurs……………………………………………………..75
Tableau n°27 : Divers impôts et taxes………………………………………………….76
Tableau n°28 : Charges de personnels…………………………………………………77
Tableau n°29: Dotations aux amortissements………………………………………….77
Tableau n°30 : Récapitulation des charges de l’année de démarrage …………………78
Tableau n°31 : Les charges de l’année suivante (2 à5 ans)…………………………….79
Tableau n°32 : Produits pendant l’année de démarrage………………………………..80
Tableau n°33 : Les produits des cinq premiers exercices………………………………81
Tableau n°34: Compte de résultat par fonction…………………………………….......82
Tableau n°35 : Compte de résultat par nature………………………………………….83
Tableau n°36 : Flux de trésorerie prévisionnel…………………………………………84
Tableau n°37 : Bilans prévisionnels des cinq premiers exercices……………………...85
Tableau n°38 : Valeur ajoutée………………………………………………………….86
Tableau n°39: Marge Brute d’Autofinancement……………………………………….87
Tableau n°40 : Délai de Récupération Simple (DRS)………………………………….88
Tableau n°41: Délai de Récupération Actualisé (DRA)……………………………….89
Tableau n°42: Retourne sur Investissement (ROI)……………………………………..90
LISTE DES SCHEMAS
Schéma n°1 : Carte de localisation de la région de VATOVAVY……………………11
Schéma n°2 : La stratégie PUSH………………………………………………………24
Schéma n°3: La stratégie PULL………………………………………………………..25
Schéma n°4 : Organigramme fonctionnel……………………………………………...60
Schéma n°5 : Chronogramme…………………………………………………………..61
Schéma n°6: Schéma de financement…………………………………………………..69
LISTE DES ANNEXES
Annexe n°1 : Notre Logo
Annexe n°2 : Modèle1 d’un courrier électronique
Annexe n°3 : Modèle2 d’un courrier électronique
Annexe n°4 : Formation et fonctionnement d’un ordinateur
1
INTRODUCTION
Les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
(NTIC) ont changé la face du monde. Elles ont favorisé la rapidité et la fiabilité des
relations entre les personnes, où qu’elles se trouvent dans le monde, pourvu qu’elles
soient en possession des équipements pour accéder à INTERNET. Le réseau
international des ordinateurs permet depuis quelques années à envoyer ou à recevoir
des messages, ou à obtenir des informations sur la toile ou le web, en un temps record.
Si les lettres envoyées par la poste mettent plusieurs jours pour arriver à leurs
destinataires, le courrier électronique met un temps infiniment court, si bien
qu’actuellement qu’Internet est le concurrent redoutable.
Madagascar s’est mis à l’heure de l’Internet. Le nombre des utilisateurs
d’Internet ou «Internautes » croît d’année en année. Les coûts d’accès, encore trop
élevés pour la plupart des gens, ont subi quand même des réductions très conséquentes
qui ont contribué à augmenter le nombre des demandeurs d’accès. Beaucoup de
« cybercafés » ont ainsi vu le jour, surtout dans la capitale et dans les principales villes
des provinces. Internet est ainsi devenu incontournable. L’usage des micro-ordinateurs
se généralise, non seulement par l’extension des cybercafés, mais aussi dans les autres
services tels que la bureautique, la microédition, la lecture ou gravure des compacts
disques ou CD. On peut citer à part les services de photocopie, qui bien n’utilisant pas
directement un micro-ordinateur, constituent une activité à part entière, qui peut
facilement aller ensemble avec Internet, ainsi que d’autres prestations telles que la
reliure et la plastification.
Pour toutes ces raisons nous avons pensé qu’il serait opportun de créer à
MANANJARY une entreprise de services comprenant toutes les prestations que nous
venons de citer. Cette entreprise sera dénommée « NETMONDE » pour faire allusion à
Internet et au nom de la fondatrice.
2
Quel intérêt « NETMONDE » présente t-il ? Cet intérêt peut en tout cas être
envisagé suivant un double point de vue. Premièrement, ce sera l’occasion pour nous de
mettre en pratique les connaissances théoriques acquises à l’université d’Antananarivo
surtout dans le domaine de la gestion des investissements et des projets, sans oublier les
autres matières qui y contribuent pleinement, tels que le marketing, la production, les
finances et les ressources humains. Deuxièmement, ce projet apportera notre
contribution au développement durable de Mananjary dans le domaine des NTIC,
surtout l’accès à Internet.
Il va de soi que ce projet présente également un caractère d’actualité puisque
non seulement il sera facteur de progrès pour la région dans la technologie de pointe
pour permettre au segment de la population « pauvre » de disposer de moyens de
communication à moindre coût, rapides et efficaces, suivant les dispositions du
Document de Stratégie pour la Réduction de la Pauvreté (DSRP).
Les problèmes généralement rencontrés par tout promoteur de projet
résident dans la recherche de financement. Or chacun sait que les prêts octroyés par les
institutions financières posent des problèmes, vu les coûts élevés, qui découragent plus
d’un investisseur potentiel. Non seulement contracter un emprunt bancaire n’est pas
coûteux, mais exige aussi des garanties. Donc autant s’en passer. Le problème de
financement du projet sera réalisé entièrement par apports propres, bien que ce ne soit
pas toujours facile. Nous ne pouvons pas nous attendre à une aide quelconque, encore
moins à des subventions.
La réussite de notre projet dépendra essentiellement de la mobilisation de la
population de Mananjary. Par conséquent, la méthodologie retenue est la descente sur
terrain pour sensibiliser les gens sur les avantages que représente le progrès
technologique. Pour cela nous avons visité les lycées et collèges qui constituent la
principale cible avec les jeunes qui sont férus d’Internet, mais aussi les particuliers des
professions libérales (médecins, avocats, petits commerçants), les agriculteurs etc. Nous
avons ainsi interviewé toutes ces couches de la population de Mananjary.
3
Du point de vue documentation, nous avons eu recours aux différentes
bibliothèques, exemple: bibliothèques universitaires, et organismes divers (CITE par
exemple).
Pour organiser notre travail, nous avons établi un plan composé de trois
parties distinctes.
Dans la première partie, a été livrée une identification du projet consistant à
le présenter, du point de vue de son implantation et de ses caractéristiques. Il a été
procédé ensuite à une étude du marché visé ou ciblé, à une analyse de l’offre, de la
demande et de la concurrence des prestations offertes. Nous indiquerons enfin la
stratégie marketing envisagée ainsi que celle de communication concomitante, stratégie
« PUSH » (pousser) ou « PULL » (tirer).
Enfin dans cette première partie, nous avons jugé utile de rappeler la théorie
sur les outils et critères d’évaluation d’un projet, parce que le projet devra y répondre
avant la prise de décision finale de la réaliser.
La seconde partie est consacrée à la conduite du projet en commençant par
expliciter ce qu’est une entreprise de service et en indiquant la démarche suivie. Il sera
certainement nécessaire de donner une formation préalable aux futurs internautes, et la
bureautique. Nous continuerons ensuite à établir la liste de matériels et équipements
requis pour l’exploitation de « NETMONDE ». La capacité d’accueil a été ensuite
déterminée en vue de rentabiliser l’activité, que ce soit du côté accès à l’Internet que des
autres prestations (photocopie, saisie impression, reliure et plastification).
La troisième et dernière partie de ce travail consistera à faire l’étude
financière du projet. Elle débutera par l’établissement du montant des investissements
initiaux et du plan de financement. Ensuite les comptes de gestion seront analysés afin
de sortir le compte de résultat: compte de gestion, compte de résultat par fonction et par
nature, les plans de trésorerie et les bilans prévisionnels des cinq premiers exercices.
4
Toutes les données acquises serviront ainsi au calcul du taux de rentabilité interne,
élément essentiel de la prise de décision, d’autres critères seront ensuite examinés, pour
voir s’il n’a pas de contradiction apparente, incompatible pour la poursuite du projet.
En guise de conclusion générale, nous verrons les perspectives d’avenir de
l’entreprise « NETMONDE », dans un monde complexe et changeant.
PREMIERE PARTIE :
IDENTIFICATION DU PROJET
5
Dans cette première partie, nous identifierons le projet tant du point de vue de
son implantation que des ses caractéristiques. Ensuite une étude de marché sera
effectuée pour analyser l’offre, la demande et la concurrence ainsi que la stratégie
globale à adopter. Nous terminerons sur une note de rappel de la théorie des outils et les
critères d’évaluation d’un projet.
6
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Il nous semble opportun de faire la connaissance du lien d’implantation du
projet, à savoir la ville de Mananjary, dans la région de Vatovavy Fito Vinany. Ensuite
les caractéristiques du projet seront aussi décrites.
SECTION 1 : DESCRIPTION DU PROJET
Il s’agit de donner l’historique du projet et de faire connaissance avec
Vatovavy Fito Vinany.
1.1. Historique
Le terme INTERNET (Inter Network) est d’origine américaine Sa première
utilisation documentée remonte à octobre 1972 par Robert Kalin au cours de la
première International Conférence on Computer Communication (ICCC) à Washington.
Internet est un réseau informatique à l’échelle de la planète TERRE,
reposant sur le protocole de communications IP (Internet Protocol), et qui rend
accessible au public des services comme le courrier électronique (e-mail, mèl, courriel)
et le web (en français « toile » dans le sens « toile d’araignée » ou en Malgache: « trano
kala »). Ses utilisateurs sont désignés par le néologisme internaute.
Internet ayant été popularisé par l’apparition du web (abréviation de WOLD
WIDE WEB, littéralement la toile mondiale), les deux sont parfois confondus par le
public non averti. En réalité le web est une application d’Internet, comme le sont le
courrier électronique, la messagerie instantanée ou le partage de fichiers poste à poste.
Internet est souvent considéré comme une entité indépendante à la quelle
on peut accéder avec tout ordinateur équipé d’un modem (modulateur -démodulateur),
soit par un câble ou même par des paraboles à satellite, réseau auquel on accède en
utilisant un « navigateur ». Bien que ceci soit vrai, Internet est en fait beaucoup plus.
C’est une source d’informations venant du monde entier, un moyen de communication
économique, facile à utiliser, et accessible à tout le monde.
7
Internet tel que nous connaissons aujourd’hui est un standard reconnu par de
nombreuses instances internationales, et aucun gouvernement ou autre entité au pouvoir
ne le contrôle, ce qui a conduit certains pays à le considérer comme un ennemi de l’Etat.
Nombreux sont ceux qui pensent qu’Internet se résume à ce qu’on peut voir
avec un navigateur Web, mais c’est une grossière erreur, puisque Internet est en fait un
nouvel outil de communication à part entière, un outil qui changera la face du monde tel
que nous le connaissons aujourd’hui.
A ses débuts Internet était souvent appelé « autoroute » de l’information, ou
qualifié de « Cyberespace » entre autres, mais ces expressions sont dépassées, étant
donné que de plus en plus de personnes se mettent à utiliser Internet, aujourd’hui, nous
disons plutôt le Net.
La définition de ce qu’est Internet n’est pas évidente à expliciter de manière
précise sans entrer dans les détails techniques, ce qui tend à une vulgarisation de la
définition et facilite les confusions et imprécisions en français. Une des confusions les
plus courantes porte sur le Net (en français « réseau ») et le Web (en français « toile »
dans le sens « toile d’araignée »). En réaction à l’importance croissante du «
phénomène Internet » et la prolifération de termes relatifs à ce phénomène dans le
langage il y a eu diverses publications au journal officiel de la République française.
L’une d’elle indique qu’il faut utiliser le mot Internet comme un nom commun, c’est-à-
dire sans majuscule. L’académie française recommande de dire « l’internet » comme on
dit souvent « le web ».
En anglais, on utilise un article défini et une majuscule pour parler
d’Internet. Cet usage vient du fait qu’Internet est de loin le plus étendu (mondial) et le
plus grand internet du monde Un internet (avec un i minuscule) est un terme anglais
utilisé pour désigner une interconnexion de réseaux informatiques par internetworking
(voir l’article anglais internetworking).
8
L’usage courant fait référence à internet de différentes manières. Outre les
recommandations officielles, il n’est pas rare de rencontrer les termes suivants : « Le
Net » ou « le net », « internet », « l’internet », « Le réseau des réseaux » ou plus
simplement « Le réseau »ou « le réseau »décliné parfois en « le réseau ». Certains
termes sont utilisés à tort pour faire référence à internet, par exemple : « la Toile »,
« web » ou « le Web » (the web en anglais), mais cela désigne la et non pas Internet.
Cette confusion entre web et net existe aussi en anglais.
Internet a été conçu pour relier des réseaux informatiques hétéroclites sur
des distances intercontinentales : universitaires, d’entreprises, gouvernementaux,
domestiques, etc., qui peuvent eux-mêmes relier des sous réseaux et finalement des
ordinateurs.
Madagascar accuse du retard sur l’accès aux technologies informatiques et
communications (TIC). Jusqu’ici la capitale Antananarivo a été favorisée parce que
c’est d’abord la capitale et ensuite le pouvoir d’achat y est le plus fort. La croissance des
services informatiques et surtout des cybercafés y est prodigieuse. Pour combler le
retard de Mananjary, en matière de TIC nous avons décidé de monter ce projet, afin que
sa population jouisse aussi de l’accès à l’Internet, de la bureautique et des autres
services indispensables à notre époque (photocopie, saisie et impression). Ces différents
services sont devenus incontournables, si on veut suivre le progrès technologiques.
C’est donc pour promouvoir tous ces besoins que le projet a été conçu dans la ville de
Mananjary.
1.2. Lieu d’implantation
La ville de Mananjary est située sur la côte Est de Madagascar. C’est un port
Secondaire. Les principales ressources sont examinées dans la suite :
9
1.2.1. Présentation de la région Vatovavy
Actuellement, dans la cadre de la politique de développement rural, la région
De Vatovavy est composée de trois sous-préfectures :
• Mananjary
• Nosy –varika
• Ifanadiana
La région de Vatovavy est limitée :
• Au nord, par les sous-préfectures de Marolambo et Mahanoro,
• À l’Ouest, par celles de Fanandriana, Ambositra, Ambohimahasoa,
Fianarantsoa II.
• À l’Est, par l’Océan Indien,
• Et au Sud, par les sous-prefectures Ikongo, Manakara.
La région de vatovavy s’étend entre :
• 47°33 et48°59 de longitude Est
• 21°71 et 20°27 de latitude Sud.
L’ensemble de ces trois sous-préfectures s’étend sur 13.069 Km2. La répartition
de cette superficie pour chaque sous-préfecture de la région est présentée par le tableau
suivant :
10
Tableau n° 1 : Répartition de la superficie par sous-préfecture
Région Sous-préfectures Superficie (Km2) %
Vatovavy Nosy –varika
Mananjary
Ifanadiana
3 730
5 330
4 009
28.54
40.78
30.68
TOTAL 13 069 100
Source : inventaire des sous-préfectures DGPE/DPGE –service de la politique Générale et de
Méthodologie de planification F.61
La sous-préfecture de Mananjary, la plus vaste couvre plus du tiers de la
région. La liste de sous-préfecture est donnée ci-après :
11
Schéma n°1 : Carte de localisation de la région VATOVAVY
Source : BD 500 FTM/ MAEP/ SAGE
12
1.2.2. Enseignement et éducation
1.2.2.1. Enseignement primaire et secondaire
• Infrastructures
*Enseignement public
Durant l’année scolaire 1998-1999, l’ensemble de la région de Vatovavy
compte 502 EPP, 18 CEG et 3 Lycées comme le montre le tableau suivant :
Tableau n°2 : Répartition des établissements scolaires publics
Région
Nombre d’établissements
EPP CEG LYCEES
MANANJARY
NOSY VARIKA
IFANADIANA
241
124
137
7
5
6
1
1
1
Ensemble Région 502 18 3
Source : MINESEB
Le nombre d’Ecoles Primaires Publiques fonctionnelles a augmenté de 10%
par rapport à l’année scolaire 1994-1995 pour l’ensemble de la région. Toutefois, il
existe encore des écoles fermées dans la région, aussi parmi tant d’autres, 66 à
Mananjary et 44 à Ifanadiana. Concernant les écoles de niveau II (CEG), par rapport à
l’année scolaire 1994-1995, on enregistre une école fonctionnelle dans la sous-
préfecture de Mananjary.
Pour les écoles de niveau III (LYCEES), les établissements fonctionnels en
1994-1995 le sont toujours en 1998-1999.
13
* Ecoles privées
Dans la région de Vatovavy, le nombre d’établissement privées se trouve encore
insuffisant, notamment les lycées, comme le montre le tableau suivant :
Tableau n°3 : Répartition des établissements scolaires privés
Région
Nombre d’établissements
EPP CEG LYCEES
MANANJARY
NOSY VARIKA
IFANADIANA
9
5
14
3
2
1
Ensemble région 28 5 1
Source : MINSEB
Le nombre des écoles primaires fonctionnelles a augmenté de 33% pendant
l’année scolaire 1998-1999 par rapport à celle de 1994-1995 dans la Région. Cependant,
l’on remarque la fermeture d’un établissement dans la sous-préfecture de Nosy varika.
Concernant le Niveau II, l’ouverture d’un Collège à Ifanadiana a été enregistrée.
Pour le niveau III, les établissements existants pendant l’année scolaire
1994-1995 fonctionnent toujours. En général, la plupart des écoles fermées sont situées
dans les régions inaccessibles.
Les passages cycloniques qui frappent de façon fréquente cette région de
Madagascar endommagent, bon nombre d’établissements et la lenteur accusée pour la
réparation de ces locaux entraîne la fermeture de certaines écoles pendant des années.
14
∗ Enseignement public
a- Niveau I
Tableau n°4 : Répartition du personnel dans l’enseignement primaire public année
scolaire 1998-1999
Région
Effectif Nombre
élèves par
enseignement Elèves enseignements Non en classe
MANANJARY
20 674
418
66
50
Source : MINESEB
Le nombre d’enseignants a relativement augmenté pendant l’année scolaire
1998-1999. En quatre ans, l’effectif des élèves de l’enseignement primaire est passé de
31 114 à 46 833 pour l’ensemble de la région étudiée, soit un accroissement de 66%.
Pour l’année 1998-1999, le nombre d’élèves par enseignant varie entre 49 et77 dans la
région concernée.
b- Niveau II
Tableau n°5: Répartition du personnel dans l’enseignement secondaire année
scolaire 1998-1999
Région Effectif Nombre élèves
par enseignant Elèves Enseignants Non en classe
MANANJARY 1 314 58 58 23
Source : MINESEB
15
Si le nombre d’enseignants a augmenté dans le district d’Ifanadiana, l’on note
une régression dans les autres.
L’effectif des élèves a enregistré un accroissement de 15% environ en 1998-
1999 par rapport à l’année scolaire.
c- Niveau III
Tableau n° 6 : Répartition du personnel dans le niveau III
Région Effectif Nombre élèves
par enseignant Elèves Enseignant Non en classe
MANANJARY 380 24 31 16
Source : MINESEB
Concernant l’enseignement du Niveau III, il y a diminution de l’effectif des
professeurs dans les trois districts.
• Autres entités d’enseignement primaire et secondaire
a- Niveau I
Le tableau suivant montre le personnel dans les autres entités d’enseignement :
Tableau n°7 : Répartition des enseignants dans l’enseignement spécialisé dans le
Niveau I
Région Effectif Nombre élèves
par enseignant Elèves Enseignants Non en classe
MANANJARY 1 735 70 Pm 25
Source : MINESEB
16
En moyenne, un seul enseignant s’occupe de 28 élèves dans la région. Ce qui
n’est le cas pour le district d’Ifanadiana où le ratio maître par élèves est de 1/44. Ceci
dénote l’insuffisance du nombre d’enseignants cette sous région.
En général, on constante l’ augmentation du nombre d’ enseignements dans les
écoles primaires privées pendant l’année 1998/1999 par rapport à celle de 1994/1995,
sauf à Ifanadiana, malgré la hausse du nombre d’ établissements fonctionnels enregistré
dans ce district.
b- Niveau II
Le personnel dans le niveau II pour les autres entités d’enseignement est comme
suit :
Tableau n° 8 : Répartition des enseignants dans l’enseignement spécialisé dans le
niveau II
Région Effectif Nombre élèves
par enseignant Elèves Enseignants Non en classe
MANANJARY
806 29 pm 28
Source : MINESEB
Mise à part le district de Mananjary qui présente une variation négative du
nombre d’enseignants, l’on remarque un accroissement dans les autres districts
possédant des CEG privée.
c- Niveau III
Dans les établissements fonctionnels, en l’occurrence à Mananjary, la
diminution de l’effectif des élèves est flagrante. Mais eu égard au nombre de
professeurs dans le niveau III, l’observe certainement une nette amélioration de la
17
qualité de l’enseignement. Le pourcentage des filles fréquentant les écoles privées est de
40% en moyenne en 1998/1999.
Tableau n° 9 : Répartition des enseignants dans l’enseignement spécialisé dans le
niveau III
Région Effectif Nombre élèves
par enseignant Elèves Enseignants Non en classe
MANANJARY 86 8 5 11
Source : MINESEB
SECTION 2 : CARACTERISTIQUE DU PROJET
Les prestations de services que nous allons offrir à la ville de Mananjary sont
basées essentiellement sur l’utilisation de micro-ordinateur, donc de l’informatique en
général.
2.1. Définition de l’informatique
Le mot informatique est composé de deux termes information et automatique. Il
s’agit donc du traitement automatique de l’information. Avant ces traitements se
faisaient manuellement. Mais grâce aux progrès technologiques et les masses énormes
d’informations à traiter, l’homme a créé des machines de plus en plus sophistiquées et
réduisant les temps de traitement : ordinateurs et imprimantes. (1)
(1) D’ après cours Informatique de Gestion de monsieur RAMINONJATOVO Etienne
18
2.2. Activités principales envisagées
Parmi les activités principales envisagées, il faut compter :
• L’accès à Internet
• La micro-édition
• La photocopie
2.2.1. Internet
Internet vient de l’association de deux mots: International et Network (Inter +
net). Network signifie en anglais réseau. Il s’agit donc de l’interconnexion
d’ordinateurs, qui plus courant en est le courrier électronique ou e-mail ou mèl ou
courriel.
2.2.2. Micro-édition
Il s’agit de la saisie et impression de documents donc tous les travaux de
secrétariat. Elle constitue en fait la bureautique (automatisation des travaux de bureau).
2.2.3. Photocopie
C’est la duplication pure et simple d’un document. A Madagascar, un
photocopie pour être légalisée par les autorités compétentes. Ce n’est plus par exemple
en France, la photocopie est légale.
19
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE OU VISE ET
ASPECT MARKETING DU PROJET
Ce chapitre sera consacré à la description du marché, à l’analyse de l’offre,
de la demande et de la concurrence et à la stratégie Marketing et la politique de
communication.
SECTION 1 : ETUDE DE MARCHE
1.1. La description du marché
Il sera décrit dans cette section de la composition du marché que nous
entendons viser dans ce projet.
1.1.1. Généralités sur le marché
Le marché de services informatiques est encore marginal dans la ville de
Mananjary. Il n’intéresse qu’un petit nombre d’usagers. Par exemple, l’usage
traditionnel des machines à écrire n’est pas encore révolu. Cependant avec le progrès
technologique, cette tendance doit disparaître au profit de la bureautique.
L’accès à Internet est de même encore très limité. Mais ceci résulte plutôt
de la méconnaissance que de l’ignorance.
1.1.2. Evolution du marché
Le marché doit évoluer très vite. En effet, un travail de sensibilisation et de
formation sera effectué surtout en matière d’Internet. Il faut donc s’attendre à un
développement rapide d’Internet dans la ville de Mananjary, à l’image des autres
grandes villes de notre pays.
20
1.2. Analyses de l’offre
L’offre est encore marginale puisqu’il n’y a qu’un seul opérateur qui exerce
dans la ville. Cet opérateur ne dispose que de trois ordinateurs, au service des
Internautes (utilisateurs d’Internet).
1.3. Analyse de la demande
La demande potentielle est encore très importante. Elle est constituée par les
différents clients ciblés, parmi les quels se trouvent ceux qui méconnaissent Internet et
les possibilités qu’il offre. Il nous faut donc catégoriser les clients potentiels. Ils sont
constitués par les lycéens et collégiens de la ville et de périphérie, les enseignants, les
fonctionnaires et les particuliers ceux des professions libérales (avocats, médecins,
commerçants, agriculteurs).
1.3.1. Les clients a ciblés
1.3.1.1. Les lycées et collèges dans la ville de Mananjary
Tableau n°11 : Effectif des élèves et enseignants
Niveau II Niveau II
Elèves Enseignants Elèves Enseignants
MANANJARY 1 314 58 380 24
Nombre
d’établissements
7 1
Source : MINESEB
La ville de Mananjary possède un lycée (Niveau III) et sept CEG (Niveau
II).
21
Le nombre total d’élèves est de 1694 en 1998-1999(Niveau II et Niveau III),
mais ce nombre s’est certainement accru par la suite.
Le nombre d’enseignants est de 82.
Ces lycéens et collégiens ainsi que les enseignants constituent notre cible principale.
1.3.1.2. Les particuliers
Ils font aussi partie de notre cible, à savoir les médecins des hôpitaux, les
commerçants, les avocats et les agriculteurs.
Tableau n°12 : Les particuliers
Nombre
Médecins 15
Avocats 5
Commerçants 100
Agriculteurs 120
TOTAL 240
Source : Estimation personnelle
Il est évident que nous n’avons pas l’intention d’accaparer tout ce marché
composé de toutes ces catégories de personnes. Nous comptons cependant acquérir au
moins 30% du marché, la première année de notre activité. Notre objectif est de toujours
faire mieux pour augmenter le nombre de nos internautes, par la qualité de services
d’une part et prix très compétitifs d’autre part.
De plus il faut que nous tenions compte des touristes qui sont de passage à
Mananjary, que ces soient des nationaux ou des étrangers. Pendant leur séjour là-bas, ils
22
auront très certainement besoin de naviguer sur Internet. Nous les estimons à 10.000 par
an, c’est-à-dire seulement 5 % des touristes venant chaque année à Madagascar (300
000 en 2005). Le sud est constitue un pole d’attraction touristique non négligeable.
Tableau n°13 : Les touristes
Touristes étrangers / an
Total en 2005 400 000
Nos estimations 5% 15 000
Source : Estimation d’après les statistiques de visites à Madagascar
1.4. La concurrence
1.4.1. Concurrence actuelle
Dans l’état actuel des choses, il n’y a qu’un seul concurrent opérant à
Mananjary. Le marché est encore très ouvert. Nous n’avons pas pu malheureusement
obtenir d’informations auprès de ce concurrent, sauf par le biais de quelques utilisateurs
y compris nous-même.
1.4.2. La concurrence potentielle
Cependant l’absence d’autres concurrents ne doit pas nous faire manquer de
vigilance. D’autres opérateurs pourront venir et s’installer à Mananjary. Il faudra donc
que NETMONDE ait une politique flexible d’adaptation pour faire face au concurrent le
plus compétitif. En plus « NETMONDE » devra garder son image de marque pour que
ses clients ne puissent être détournés, mais plutôt qu’ils amènent d’autres clients
.Evidemment tout dépendra de la qualité de nos services, outre les prix très compétitifs
que nous pratiquons. La satisfaction totale des nos clients sera un facteur déterminant
pour garder leur confiance. Un client mécontent est un client perdu. Donc le plus grand
soin sera apporté pour n’avoir que des clients satisfaits.
23
1.5. NETMONDE en tant que nouveau venu sur le marché
En tant que tel, NETMONDE entend apporter plus de matériels et de services pour
satisfaire une clientèle potentielle. En plus, NETMONDE mettra à la disposition des
clients du matériel de dernier cri (par exemple écran plat), avec temps d’accès plus
rapide et aussi des services soignés satisfaisant les besoins des utilisateurs.
SECTION 2 : ASPECT MARKETING DU PROJET
Avant de prendre toute décision et d’entreprendre toute action commerciale,
une entreprise doit consulter la consommation (et de manière plus générale le marché).
C’est l’objet du marketing.
Il faut élaborer le produit (service) correspondant aux besoins des
consommateurs. C’est pour cela que nous jugeons utile de donner les différentes
composantes du marketing mix.
2.1. Définition du marketing
Les définitions du marketing sont aussi nombreuses que les auteurs … et
évoluent en même temps que le marketing se renouvelle.
Nous retiendrons la définition classique suivante: « Le marketing est un
ensemble des méthodes et des moyens dont dispose une organisation pour promouvoir,
dans les publics auxquels elle s’adresse, des comportements favorables à la réalisation
de ses propres objectifs ». 1
Une autre définition à retenir et plus courte est que : « Le marketing est une
activité humaine orientée vers la satisfaction des besoins et des désirs à travers des
processus d’échanges ». 2
1 BILLON Dominique et TARDIN Jean Michel. Les nouvelles techniques du marketing 176 pages 2 KOTLER Philip et GARY Armstrong MARKETING: In introduction 595 pages
24
2.2. Les Stratégies
2.2. 1. Stratégie PUSH « POUSSER »
La stratégie PUSH (pousser) se traduit essentiellement pour des actions
commerciales au niveau de la force de vente et de la distribution. Elle utilise les
techniques de la stimulation des vendeurs, de la promotion auprès des distributeurs (qui
peuvent bénéficier de remise, cadeaux,…) et de la promotion auprès des acheteurs
finaux (tête de gondole, démonstrations, bons de réduction, etc.). Toutes ces techniques
visent à mettre en avant le produit, à le pousser vers les clients. On peut représenter de
façon schématique:
Schéma n°2 : Stratégie PUSH
Source : Les nouvelles techniques du marketing de BILLON Dominique et TARDIN Jean Michel.
2.2.2. Stratégie PULL « TIRER »
La stratégie PULL (tirer) fait appel à des dépenses énormes sur la publicité
(Radio, Télévision, Quotidien d’information) et la promotion des consommateurs pour
accroître la consommation. Effectivement les consommateurs demanderont le produit
aux détaillants. Les détaillants feront appel grossiste, et les grossistes éventuellement au
producteur.
PRODUCTEUR Promotion agressive
GROSSISTES Promotion agressive
DETAILLANTS Promotion agressive
CLIENTS
25
Schéma n°3 : Stratégie PULL
Source : Les nouvelles techniques du marketing de BILLON Dominique et TARDIN Jean Michel.
Les petites entreprises industrielles font usage de la stratégie PUSH, autres
utilisent la stratégie PULL et certaines les deux à la fois .Nous adopterons le PULL.
2.3. Les politiques marketings
Les définitions que nous avons données reposent sur les éléments
constitutifs du marketing mix à savoir les « 7P » classiques qui sont :
• Produit
• Prix
• Placement (Distribution)
• Publicité
Auxquels s’ajoutent les trois nouveaux « P » issus de l’évolution du concept
marketing .Ces « 3P » sont :
• Physical evidence
• Process design
• Participant
PRODUCTEUR Promotion agressive
Vers
GROSSISTES
DETAILLANTS
CLIENTS
26
2.3.1. Politique de produit
Composante essentielle du marketing mix, la politique de produit
matérialise la réponse de l’entreprise aux attentes du marché. En marketing, un produit
est une association complexe entre les caractéristiques fonctionnelles déterminant la
façon dont le produit remplit sa mission et les caractéristiques non fonctionnelles :
l’aspect, la marque et l’image qu’elle véhicule, le prix ou l’emballage.
- C’est tout d’abord l’approche par les coûts qui consiste à appliques au prix de
revient du produit un coefficient multiplicateur pour obtenir le prix de vente. Cette
méthode est la meilleure garantie contre les ventes à perte mais elle est tributaire des
difficultés liées à la détermination du prix de revient. Elle reflète une logique de
production et non de marketing.
- La seconde approche est liée à l’analyse de la demande. On sait comme
principale de base de la théorie économique que le demande pour un produit dépend de
son prix. Cette relation peut être représentée par élasticité de la demande au prix
séduisant en théorie, cette approche se révèle difficile à mettre en pratique faute
d’information statistique suffisante. Il est préférable d’adopter une démarche plus
pragmatique à base de tests.
- La troisième approche se réfère au prix d’un concurrent de référence ou d’un
groupe de concurrents ; l’entreprise situe son propre tarif en fonction des atouts ou
handicaps qu’elle pense détenir sur d’autres plans que de prix : qualité, ancienneté,
notoriété, force de vente et de négociation. Cette approche est particulièrement
importante dans le cas d’appel d’offre. Les trois approches ne donnent pas
nécessairement le même niveau de prix de vente. L’arbitre est un choix stratégique en
fonction de ses objectifs.
27
Pour le cas de notre produit, un service de bonne qualité sera offert d’où :
- l’utilisation des machines plus performantes
- connexion à haut débit
- qualité d’impression à laser
- qualité de scannerisation
2.3.2. Politique de prix
La politique de prix est une composante très sensible de l’action marketing ; elle
détermine fortement le volume de ventes, la marge unitaire et l’image de l’entreprise sur
ses marchés.
Pour notre projet, en plus de la qualité de service proposé, NETMONDE entend
mettre en place des prix très compétitifs c'est-à-dire les plus bas.
Tableau n°10 L’analyse comparative des prix
Source : Enquêtes personnelles
Les prix, même à Antananarivo, la Capitale varient d’un opérateur à l’autre.
I l n’y a pas d’uniformité, chacun appliquant sa propre politique des prix.
Accès Internet
Ar/ mn
Photocopie
Ar /page
Impression-
saisie
Ar/page
Prix de la
concurrence
60 200 600
Nos prix 20 100 400
28
2.3.3. Politique de distribution ou Placement des produits
Le terme « distribution » recouvre deux réalités :
D’une part, la distribution est un moyen d’action du marketing mix d’une
entreprise, celui qui permet de rapprocher le produit de consommateurs, afin de le
rendre plus accessible. Si un produit est de bonne qualité, d’un prix intéressant qu’il a
une bonne image, mais qu’il est inaccessible (on ne trouve pas, il est loin) peu de
consommateurs se donneront la peine de le chercher ou de se déplacer sur de longues
distances pour l’acheter.
D’autre part, la distribution est un secteur d’activité à part entière, au même
titre, par exemple que l’agriculture, l’industrie textile, le transport … Il rentre dans la
catégorie des activités de services.
On peut définir la distribution comme l’ensemble des activités exercées
entre le moment où le produit est mis en vente par le producteur et celui où le
consommateur en prend possession.
- Les tâches et fonctions de la distribution peuvent être: le transport entre lieux
de production et de consommation; le fractionnement des produits en petites quantités,
la manutention et la stockage de la marchandise; le financement des stockes; le crédit au
consommateurs, l’information de celui-ci; la production et la vente; la mise à
disposition des clients d’un assortiment varié; le service après-vente; la prise en charge
du risque commercial.
- La gestion d’un point de vente ou « merchandising », passe par l’étude de
l’implantation du magasin, de la disposition interne des rayons, du choix de
l’assortiment et de sa disposition, de son animation, et enfin par le contrôle permanent
de son efficacité grâce à des ratios de gestion.
29
- Dans la politique de distribution d’un fabricant les problèmes qui se posent
sont ceux du choix du mode et du circuit de distribution; de la répartition du travail avec
les distributeurs, par des stimulants matériels ou psychologique, enfin du contrôle des
distributeurs par des analyses et des enquêtes périodiques.
Pour le cas de notre projet, au début un point de vente et augmenter le nombre de
point de vente au fur et à mesure des besoins.
2.3.4. Communication- Publicité- Promotion
La communication est un des moyens d’action important du « marketing
mix »; Il ne suffit pas, en effet, d’avoir un bon produit offert à un prix satisfaisant et
distribué correctement, pour vendre; il est en plus nécessaire que le produit soit connu,
et qu’il ait une bonne image. La publicité est in des vecteurs importants, avec la force de
vente, de cette notoriété et de cette image, surtout, ces deux là sont contrôlés par
l’entreprise alors que d’autres vecteurs, comme le bouche à oreilles, ne le sont
nullement.
La publicité, en outre, est sans doute la partie la plus visible du
marketing,
Celle que le public remarque le plus et celle qui( pour cette raison), est aussi
la plus exposée, nous définirons la publicité comme une communication payante,
impersonnelle et unilatérale, par l’intermédiaire de médias et de supports, émanant
d’une organisation industrielle ou d’une firme identifiés dans le message. Cette
définition élimine d’autres techniques de communication comme la vente (personnelle
et à base de dialogue), la promotion des ventes ou les relations publiques (qui ne passent
pas, forcement par des médias et supports et qui, pour les secondes, sont rarement
payantes), la propagande ou publicité politique (n’émanant pas d’une organisation
industrielle ou commerciale).
30
- Le but de la publicité est de communiquer : faire connaître et agir sur les
motivations, attitudes et options et indirectement seulement de vendre. Un des modèles
les plus connus est le modèle AIDA: elle attire d’abord l’attention, puis suscite
l’Intérêt, le désire, et enfin pousse à l’action (achat). Mais pour des produits peu
importants pour l’acheter, le modèle d’implication minimale est plus vraisemblable: la
séquence est alors connaissance - comportement- attitude.
> Les acteurs de la publicité sont :
- Les annonceurs, peu nombreux dans chaque pays et venant surtout des
secteurs de la brasserie, de l’automobile, de l’agroalimentaire, de la savonnerie.
- Les médias et supports : la télévision dont l’impact est grand mais la
couverture encore faible dans la plupart des pays; la radio, très populaire et permettant
le mieux de toucher les campagnes, d’un coût relativement faible au surplus, mais
parfois encore sous-utilisée; la presse, plus variée mais ne touchant encore qu’une
minorité; l’affichage, essentiellement urbain et souvent peu organisé; le cinéma dont
l’impact est le plus grand de tous, mais l’audience limitée par le petit nombre de salles.
L’activité publicitaire s’exerce dans un cadre légal et administratif destiné à
protéger les consommateurs et à faire respecter les normes admises par le public.
Pour le cas de notre projet NETMONDE :
- établir des plaquettes à distribuer aux clients ciblés
- Publicité par radio, la Télévision
- Affiches partout.
31
2.3.5. Les trois nouveaux « P » du marketing mix
L’évolution du marketing mix a amené des spécialistes à adopter d’autres
composants en « P ».
2.3.5.1. Physical Evidence (évidence physique)
Cette expression concerne la mise en scène de la marque. Elle concerne
l’emballage, la conception du produit (design) qui traduit la spécificité de la marque.
Par exemple:
- La nouvelle coccinelle de wolks wagen, les téléviseurs (Philips, Thomson,
Sony, JVC, Samsung)
- D’une autre mise en scène possible est l’étendue immense de Magasin comme
Sephora sur les Champs Elysées à Paris (1500 m2 de surface), les Virgin Megastor ou
Nike Town de New York (7.900m2). Jumbo Score chez nous fait partie de figurant.
Le projet dispose également des éléments qui peuvent offrir les meilleurs
possibles à la clientèle. Notre lieu de travail est de surface de 45m2
2.3.5.2. Process Design
Il désigne l’ensemble des processus ayant pour objectif de délivrer au client
une valeur supérieure à celle des concurrents. Ceci se traduit dans le processus
d’approvisionnement et d’assortiment des magasins, ainsi que la mise en œuvre de la
différenciation des produits, exemple: « les téléphones mobiles » de plus en plus
sophistiqués: de plus en plus miniaturisés et avec des fonctions nouvelles (3éme
génération de portable) avec camera vidéo et possibilité de transmission d’images.
NETMONDE offre un désir de confort et de convivialité, pour l’utilisation
des machines plus performantes, connexion à haut débit.
32
2.3.5.3. Participant
Ce terme implique la participation du client dans le processus d’achat.
Comment le client va-t-il être aidé par les supports physiques (aménagement de zones
dédiées dans les points de vente, présentation des produits sur les étagères, nature de
l’information produit, interface d’utilisateurs des machines automatiques pour des
consultations à distance: ventes par catalogue via Internet), (le cybermarketing).
La participation du client à un acte d’achat d’un produit ou d’un service
mérite une attention particulière et une réflexion rigoureuse de la part des commerçants.
En ce qui concerne notre projet NETMONDE ces « 3P » sont primordiaux,
dans nos les relations avec les clients: édition de prospectus et de catalogue destinée à
« capturer » leur attention. (« VENEZ NAVIGUER CHEZ NETMONDE »).
33
CHAPITRE III : RAPPEL DE LA THEORIE GENERALE
SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
Il est indispensable de rappeler cette théorie parce qu’elle nous sera utile
dans la détermination de la rentabilité du projet.
SECTION 1: LES OUTILS
Il s’agit premièrement de déterminer si l’entreprise projetée dégage
effectivement un surplus positif entre les recettes et les dépenses.
Nous verrons ensuite sa valeur actuelle nette, son taux interne de rentabilité,
l’indice de profitabilité, le délai de récupération du capital investi, et le retour sur
investissement.
1.1.La Marge Brute d’Autofinancement (MBA)
1.1.1. Définition
La MBA est synonyme des termes « cash – flow ». La MBA d’un exercice
(ou plus généralement d’une période donnée) est le montant des ressources dégagées par
l’activité de l’entreprise, susceptibles de rester à sa disposition définitive ou pour une
durée supérieure à 1 an, une fois payés toutes ses charges et l’impôt sur les sociétés et
encaissées tous ses produit.
1.1.2. Le calcul de la MBA
La MBA d’un exercice se calcule en faisant la somme algébrique (en cas de perte) des
éléments suivants : • Résultat net (Bénéfice ou perte)
• Somme des dotations aux amortissements (y compris les
dotations aux amortissements des frais de premiers
établissements)
• Somme algébrique des dotations aux provisions, s’il y a lieu.
34
1.2. Actualisation de la MBA ou cash-flow actualisé (CFact)
1.2.1. Définition
Le cash-flow actualisé est la somme de tous les cash-flows annuels, qu’il
faut par la suite actualisé.
1.2.2. Détermination et interprétation
• Si CFt est le cash-flow de l’année t, le CFact est égal à :
CFact = ( ) ( ) tN
tt
N
tt
t iCFi
CF −
==
+=+ ∑∑ 1
1 11
Où i est le taux d’actualisation et N le nombre d’exercices considérés, et t= année
• Un cash-flow actualisé positif est souhaitable pour pouvoir poursuivre notre
étude
1.3. Valeur Actuelle Nette (VAN)
1.3.1. Définition
C’est la différence entre le cash-flow actualisé et l’investissement initial, noté Io
1.3.2. Formule
Il découle de la définition que :
VAN = CFact - Io
Evidemment la VAN doit être positif pour assurer le succès du projet.
VAN = ( ) 0
1 1I
i
CFN
tt
t −+∑
=
35
1.4. Taux de rentabilité interne (TRI)
1.4.1. Définition
C’est le taux d’actualisation x qui annule la VAN, c'est-à-dire lorsque le
cash-flow actualiser égalise l’investissement Io
1.4.2. Formule et interprétation
• Il s’en suit que :
Pour x = TRI tel que :
VAN = ( ) 011
=−+∑
=o
N
tt
t Ii
CF
Dans cette équation, c’est x =TRI qui est l’inconnue
Par exemple, cas où N=5
( )TRI
CF
+11 + ( )2
2
1 TRI
CF
++ ( )3
3
1 TRI
CF
++ ( )4
4
1 TRI
CF
++ ( )5
5
1 TRI
CF
+ - Io = 0
• La valeur trouvée du TRI doit être supérieure au taux d’intérêt pratiqué sur le
marché pour que le projet soit rentable. Autrement, il n’est ni faisable ni rentable.
36
1.5. Indice de Profitabilité (IP)
1.5.1. Définition
Cet indicateur est le ratio entre le cash-flow actualisé et les investissements
initiaux.
1.5.2. Formule et interprétation
• Le ratio est égal donc à :
IP = o
act
I
CF
• Un IP supérieur à 1 donne un projet acceptable
Remarque : L’IP est plus proprement appelé indice de rentabilité.
i
5 10 15 20 25 30
CF
TRI
37
1.6. Délai de récupération du capital investi (DRCI)
1.6.1. Définition
C’est le laps de temps que met le projet pour « restituer » le capital investi.
Il existe en fait deux DRCI: le simple et l’actualisé donc nous verrons les avantages et
les inconvénients.
1.6.2. Délai de Récupération Simple (DRS)
Il résulte de la comparaison entre le cumul des MBA et le montant de
l’investissement initial Io
VAN= ∑=
−DRS
tot ICF
1
L’avantage est qu’il est simple à établir. Mais l’inconvénient réside dans le
fait qu’en analyse financière, on ne peut pas ajouter tout simplement des flux acquis
pendant des périodes différentes. Il manque donc l’actualisation, donc manque de
précision.
1.6.3. Délai de récupération actualisé (DRA)
Ici on tient compte de l’actualisation.
VAN= ( )∑=
−+
DRA
tot
t Ii
CF
1 1= o
A priori, le DRA reflète plus la réalité et donne beaucoup de précision.
38
1.7. Retour sur investissement ou Return On Investment (ROI)
1.7.1. Définition
Le ROI est fréquemment utilisé pour mesurer l’efficacité managériale de
l’entreprise.
C’est le ratio qui mesure la rentabilité globale de l’ensemble des actifs nets
de l’entreprise.
1.7.2. Calcul et interprétation
Le calcul se fait de la façon suivante :
ROI =Actifnet
ofitnet
Actifnet
ventes
ventes
ofitnet Pr*
Pr =
• Un ROI supérieur à 1 donne un projet acceptable.
Il est remarqué que chaque exercice présente son propre ROI.
1 2 3 4 5
ROI
t
1
39
SECTION 2: LES CRITERES D’EVALUATION
Ils sont au nombre de cinq: la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la
viabilité (durée de vie), et l’impact.
2.1. La pertinence
La pertinence mesure la corrélation entre les objectifs du projet et priorités
de développement sur le plan global et sectoriel ou le bien fondé du concept du
programme par rapport aux besoins réels des groupes ciblés. Les objectifs du projet
sont-ils pertinents par rapport aux besoins attentes des bénéficiaires ?
2.2. Efficacité
L’efficacité s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats
(différence entre ce qui était prévu et la réalisation). C’est le degré de réalisation des
objectifs ou des résultats. Voici quelques questions qui relèvent de l’efficacité:
- Quel est le degré de réalisation des objectifs du projet sur le plan qualité,
quantité et respect des délais d’exécution ?
- Ces produits contribuent-ils à la réalisation des objectifs du projet ?
2.3. Efficience
Elle se réfère à l’utilisation optimale des ressources dans la production des
outputs. C’est l’économie dans la poursuite des objectifs. En d’autres termes, il faut
éviter les pertes de temps et les gaspillages de toutes sortes.
2.4. Viabilité (durée de vie)
La viabilité (durée de vie) vise à évaluer la capacité de l’entreprise à
poursuivre ses activités de façon autonome et durable.
40
2.5. Impact
L’impact analyse les effets directs ou indirects du projet.
Par exemple quels sont les effets du projet sur les bénéficiaires ? Quels sont
les effets inattendus du projet sur les bénéficières et au travers d’eux ?
DEUXIEME PARTIE :
CONDUITE DU PROJET
41
Cette deuxième partie spécifiera les moyens matériels et la façon dont le projet sera mis
en place. Il s’agira d’abord de définir ce qu’est une entreprise de services avec ses
caractéristiques. Le prochain chapitre déterminera la capacité d’accueil de
NETMONDE et organisation structurelle.
42
CHAPITRE I : CE QU’EST UNE ENTREPRISE DE
SERVICES
« NETMONDE » sera non pas une entreprise de production mais une
entreprise de services. Par conséquent, il paraît indispensable de bien connaître ce qu’est
un service et qu’elles en sont les différentes caractéristiques. Ensuite il faudra parler de
formation à savoir celle des futurs internautes (utilisateurs d’Internet) s’il en est besoin
.De toutes façons il y en aura certainement beaucoup seront des néophytes. Enfin nous
ferons une description des prestations offerts et des équipements requis.
SECTION 1: LES CARACTERISTIQUES D’UNE ENTREPRISE DE SERVICES
Une entreprise de services ne ressemble pas à une entreprise de production.
Elle possède ses caractéristiques propres. C’est ce que nous allons essayer d’examiner.
1. 1.Définition d’un service
Un service est défini comme toute activité, avantage ou satisfaction offerte à
la Vente. Il est essentiellement intangible et n’aboutit pas à la possession de quelque
chose. Sa production peut ou ne peut pas être lié à un produit physique. Exemples de
service: louer une chambre d’hôtel, faire un dépôt d’argent à la banque, voyager dans un
avion, aller dans un salon de coiffure, etc.- L’acquisition de toutes ces choses consiste à
acheter un service.
1.2. Nature et caractéristiques d’un service
Lorsqu’une entreprise conçoit des programmes marketing, il faut considérer
quatre Caractéristiques attachées à un service :
- Intangibilité
- Inséparabilité
- Variabilité
- Périssabilité
43
1.2.1. Intangibilité
Les services sont intangibles. Ils ne peuvent pas être vus, testés, sentis,
entendus, flairés avant d’être achetés.
Un certain doit existé entre l’acheteur et le fournisseur de service. Dans le
cas de « NETMONDE », il sera fourni essentiellement des services d’accès à Internet,
par exemple. Il résultera la satisfaction ou pas des internautes.
1.2.2 Inséparabilité
Un service ne peut pas exister en dehors de ces fournisseurs, que ce soit des
personnes ou des machines. De même, un service ne peut pas être exposé sur une
étagère pour être acheté par le consommateur, s’il le désir.
Toujours dans notre cas, un internaute ne peut pas s’installer directement
devant un ordinateur sans y avoir été invité par la personne responsable.
1.2.3. Variabilité
Les services sont très variables – Leur qualité dépend de celui qui les
fournit, quand et où ils sont fournis.
Nous prenons des exemples dans notre futur entreprise .L’endroit doit être
attrayant, propre. Utilisateur doit pouvoir accéder à Internet à tout moment, comme il le
souhaite.
1.2.4. Périssabilité
Les services ne peuvent pas être stockés. Ils doivent être complètement
consommés. Ceci avoir aboutir à la satisfaction du client. Le rendez- vous chez un
dentiste par exemple, doit être strictement respecté, sinon vous perdez votre tour et en
plus on risque de payer sans avoir obtenu le service désiré.
44
Cette dernière caractéristique ne joue pas avec « NETMONDE », puisque
ici s’applique le « first come, first served » « premier venu, premier servi » Il n’y a pas
en principe, de rendez-vous pris à l’avance.
SECTION2 : APPLICATIONS D’INTERNET
Deux applications de l’Internet seront offertes dans l’activité de
« NETMONDE » :
- Le courrier électronique (e-mail, mèl, courriel)
- La recherche d’informations sur le web
2.1. Le courrier électronique
L’appellation initiale est E- mail (en anglais) mais ce mot a été traduit en
français par mèl ou courriel. E-mail est un acronyme pur courrier électronique, qui sont
des messages textes simples qui sont transmis sur Internet d’un ordinateur à un autre, où
qu’il soit dans le monde. Les messages sont utilisés dans un nombre de contextes
différents et vous permettent de communiquer avec des amis, des proches, des collègues
ou des âmes sœurs, le tout rapidement et à peu de frais. C’est incontestablement l’un des
services les plus populaires d’Internet.
Il faudrait donc que le futur internaute apprenne à envoyer un message, à
lire un message et à répondre à un message.
> Préalable
Toute personne qui désire communiquer avec une autre personne, doit
posséder un compte Internet. Elle peut pour cela s’abonner chez un fournisseur
(provider ou serveur) d’accès à Internet. L’abonnement est gratuit pour quelques –uns:
yahoo.fr, lexpress.net, refer.mg par exemple, mais les accès sont payants, suivant la
durée de votre connexion. A Madagascar les fournisseurs d’accès sont : dts.wanadoo,
simicro, blue line etc.
45
Dans les faits, votre compte Internet vous donne accès à une boite aux
lettres électroniques. Lorsque l’ordinateur hôte reçoit du courrier (mèl) pour vous, il le
place dans cette boite, à chaque ouverture de session, une des premières choses à faire
est donc d’aller consulter votre boite, si elle contient des messages pour vous.
Votre compte Internet doit inclure votre nom d’utilisateur suivi d’un point et
du nom de votre fournisseur d’accès:
Exemple: nom d’utilisateur @ yahoo.fr
marieralisoa@yahoo.fr
Tout doit s’écrire en minuscules, sans espace, le signe @ (at ou arobase)
peut être traduit le mot « chez ».
Ensuite vous devez avoir un mot de passe connu vous seul, afin de vous
préserver contre toute intrusion dans votre boite aux lettres. Personne d’autre, en dehors
de vous-même, n’aura accès à votre boite. Nous allons maintenant pouvoir décrire
comment envoyer, lire ou répondre à un message ?
> Envoyer un message
C’est la première chose à apprendre. Il existe sept étapes:
Première étape : Pour envoyer un message, il faut établi le contact depuis votre
compte Internet.
Deuxième étape : Une fois le contact établi, vous devez ouvrir une session.
Tapez votre nom d’utilisateur suivi du mot de passe. L’ordinateur vous affiche alors le
nom de votre fournisseur d’accès, et vous demande ce que vous voulez faire. Vous
amenez alors à l’aide de la « souris » le curseur sur NOUVEAU MESSAGE ou
ECRIRE et vous « cliquez »
46
Troisième étape: Commencez par vous envoyer un message à vous-même:
Tapez votre compte à l’endroit Adresse: (rappelez que tout doit s’écrire en minuscule et
sans espace)
Quatrième étape: Sur une ligne vous devez décrire brièvement le sujet de votre
message, à l’endroit SUBJECT (sujet)
Cinquième étape : Votre ordinateur est prêt à accepter votre message et vous
offre un espace blanc. Il fonctionne un peu comme une machine à écrire. Le passage à la
ligne suivante se fait automatiquement ou en tapant ↵ ou entrée. Si vous faite une
erreur de pouvez revenir en arrière en tapant sur frappe la touche RETOUR
Sixième étape : lorsque le texte est terminé vous cliquez sur ENVOYER UN
MESSAGE ou SEND MESSAGE.
Septième étape : Il faut alors fermer la session en cliquant sur QUITTER pour
caramail, lexpress, DECONNECTER ou SORTIE ou LOGOFF ou LOGOUT.
Il ne faut surtout pas oublier de fermer votre session.
REMARQUE : Si vous avez commis une erreur de frappe dans une adresse, le message
vous sera retourné automatiquement. Il faudra alors corriger l’adresse et renvoyer le
message en suivant les sept étapes précédant.
Après avoir appris à envoyer un message, il faut maintenant apprendre à le
lire.
> Lire un message
SAVOIR ENVOYER des messages ne suffit pas, il faut pouvoir lire les réponses.
Voici comment lire votre courrier à partir de votre micro- ordinateur.
Première étape : Pour lire vos messages, taper d’abord votre nom d’utilisateur
et votre mot de passe. L’ordinateur affiche alors la liste des messages contenus dans
votre boite.
47
Deuxième étape : Observer la liste affichée sur écran de votre micro-ordinateur.
Chaque message est numéroté; le numéro est suivi de l’adresse de l’expéditeur, de la
date et de l’heure de l’envoi du message, de sa taille.
Troisième étape : Pour lire un message amenez le curseur sur le message choisi
et cliquez à l’aide de la souris. La totalité du message apparaît alors sur l’écran.
Quatrième étape : Une fois que vous avez lu notre message, vous pouvez de
nouveau accéder à la liste, en cliquant sur RETOUR IN BOX (boite aux lettres) et
choisir le message que vous voulez lire ensuite. Il vous est loisible de cliquez sur
MESSAGE SUIVANT.
Cinquième étape : Pour sortir cliquez sur SE DECONNECTER ou SORTIR,
LOUGOT, QUITTER ou LOGOFF suivant les serveurs.
Maintenant que vous savez envoyer et lire un message, il faut maintenant,
pour être complet, apprendre à y répondre.
>Répondre à un message
Lorsque vous avez lu le message d’un ami, vous pouvez y répondre sans
avoir à chercher vous-même l’adresse de cette personne. En effet, celle –ci est extraire
automatiquement du courrier qui vous a été envoyé. Il suffit de cliquer sur REPONDRE
ou REPLY. Pour répondre à un message, il faut alors :
Première étape : Lancer votre programme comme précédemment. Dans la liste
des messages affichés, choisir celui au quel vous voulez répondre.
Deuxième étape : En cliquant comme-ci dessus sur REPONDRE ou REPLY, le
programme ressortira l’adresse de l’expéditeur et copiera aussi l’énoncé du sujet
précédé de Re: (Référence). Composez alors votre réponse dans le rectangle réservé a
cet effet.
48
Troisième étape : Une fois votre réponse écrite, cliquez sur ENVOYER ou
SEND. Vous pouvez alors revenir à la liste des messages en cliquant sur RETOUR IN
BOX et expédier d’autres réponses.
Quatrième étape : Lorsque vous répondez à un courrier, et que vous voulez
l’envoyer à une personne, vous tapez l’adresse de cette personne après l’invite cc :(copie
carbone).Si vous désirez envoyer le message à plus d’un destinataire, il faut séparer les
adresses par une virgule ou un point virgule. Les destinataires sauront tous à qui ce
message a été adressé. Par contre, si vous ne voulez pas que le destinataire principal ne
sache pas à qui d’autre le message est envoyé, vous écrivez la ou les adresses après BC :
(Blind Copy).
Nous rappelons qu’il faut se déconnecter à chaque fin de session. Les ordres sont :
FERMER SESSION QUITTER LOGOUT SORTIR LOGOFF
2.2. Recherche d’information sur la world wide web (ou web)
Il existe deux conditions :
∗ 1 ère il faut qu’elle existe
∗ 2ème la trouver
Pour cela il y a des moteurs de recherche désignés sous le nom d’URL
(Uniform Ressource Locator)
Yahoo est le plus connu et le plus utilisé son URL est http:// fr.yahoo.com
Dans le rectangle blanc fournir il faut taper les mots –clés.
Http= hypertext transfer protocol ou « protocole de transfert hypertexte »
Quand le mot clé est tapé, cliquer sur RECHERCHE
D’autres répertoires thématiques sont disponibles
49
http://www.yahoo.fr ; http:// www.carrefour.net ; http://www.excite.fr ; http://
www.lycos.fr ; http://www.hotbot.fr ; http:// www.nanade.fr ; http:// www.google.fr
Ces sont les plus connus
http://www.12.3madagascar.com (le plus en vogue) ; http://www.madagascar.net ;
http://www.madagascarcontacts.com
Il faut signaler que le web est accessible à tous. Mais il existe des sites payants.
On peut facilement transférer en cliquant du TELECHARGEMENT ou DOWN
LOAD les informations reçues et les imprimer.
2.3 .World Wide Web (WWW)
Le World Wide Web (« toile du monde entier », « toile mondiale », «
Toile », Réseau Mondial ») est l’Internet tel que nous le connaissons au travers d’un
navigateur Internet. C’est un système d’information qui rend la navigation sur Internet
facile en cliquant sur ce qu’on appelle des « liens ». Vous pouvez ainsi accéder à des
documents, des fichiers, des programmes et des applications par le W.W.W autrement
dit : le « Web »
• « HTML »
« HyperText Markup Language » ou Langage de marquage/balisage pour
hypertexte » est un langage simple mais puissant qui est utilisé pour décrire la
présentation à donner au texte, aux images et aux autres fichiers de média sur le
WWW. Il existe plusieurs types de langages de ce type utilisés sur le W.W.W, mais
une estimation rapide met le HTML en tête de la liste des langages utilisés, vu qu’il est
présent dans environ 99% des documents circulant sur le Web
50
• « HTTP »
« HyperText Transfer Protocol » ou « Protocole de Transfert
d’Hypertexte » est le protocole qui est utilisé pour envoyer des documents HTML -
même s’ils ne sont pas format texte- sur le navigateur web. Il également possible
d’envoyer des programmes par ce protocole, mais la publication de documents en est
l’utilisation principale. L’I ETF, Organisation pour l’ingénierie de l’Internet (« Internet
Engineering Task Force ») est chargée de la maintenance du protocole HTTP.
• « FTP »
En relation avec le protocole qui assure la circulation des informations, ce
protocole comme son nom l’indique (FTP est l’acronyme de « File Transfer Protocol »)
permet le transfert des fichiers ou les objets « lourds », voire « relous ».comme le http,
il peut également transférer des documents d’information. Opéra supporte le FTP lors
des téléchargements ; La IETF est également chargée de la maintenance du protocole
FTP.
• « URL »
« Uniform Resource Locator » ou « Localisateur Uniforme de Ressource »
qualifie une Adresse Internet textuelle correspondant à l’Adresse numérique IP
(« Internet Protocol »).
Dans le WWW, tous les documents, les fichiers et les programmes ont leur
propre « place » avec leur propre adresse, appelée URL. Les URL contiennent ces
éléments ;
Protocole://nom –de- la/répertoire/nom- de- fichier.
Le nom de la machine peut être un nom standard, ou une adresse numérique IP
(« protocole Internet »), alors que les registres et les noms de fichier sont toujours des
chaînes de caractères (même si cette chaîne représente un nombre).
51
SECTION 3 : PRESTATIONS DE SERVICES OFFERTES PAR NETMONDE
Elles sont nombreuses et nous les décrirons l’une après l’autre.
3.1. L’accès à Internet
Il faut absolument un fournisseur d’accès ou provider. Ce sera en
l’occurrence dts.Wanadoo.mg. Il est possible et concerne soit le courrier électronique
(e-mail ou le web). C’est la où nous attendons le plus de clients.
3.2. Bureautique
3.2.1. La saisie
Les clients peuvent faire les saisies de documents et les faire imprimer
ensuite.
3.2.2. L’impression
Les clients auront la possibilité d’imprimer, s’ils le désirent, les messages
ou informations reçus, soit par le courriel soit par le web.
3.3. Le scanning
Le scanning sert à faire un balayage électronique d’un document en
couleurs. Exemple : Une photo et de les attacher à un courriel. (Pièce jointe).
3.4. La gravure
C’est un travail qui consiste à transférer des informations sur un Compact
Disc (CD), comme musique, documents de toutes sortes, ou Vidéo (DVD).
3.5. La photocopie
C’est un simple travail de duplication d’un document quelconque.
52
3.6. Reliure et plastification
C’est une prestation qui n’a rien d’informatique. Nous l’incluons dans notre
activité juste pour rendre service aux éventuels clients.
Ainsi NETMONDE est une entreprise multiservices destinée à satisfaire les
besoins dans ces domaines de la ville de MANANJARY.
Il faut signaler que le web est accessible à tous. Mais il existe des sites
SECTION 4 : LES EQUIPEMENTS NECESSAIRES
Pour mener à bien l’exploitation de NETMONDE, il faut faire l’acquisition
de matériels et équipements.
Le matériel doit être neuf et de dernier cri, pour attirer une clientèle toujours
avide de modernité.
4.1. Micro-ordinateur
Douze micro-ordinateur seront nécessaires, dix pour les clients, un pour le
contrôle, et un pour la saisie et le scanning et la gravure.
4.2. Equipement électriques : onduleurs
Chaque micro-ordinateur devra être équipé d’un onduleur afin de le protéger
contre les variations intempestives du réseau JIRAMA. Donc il en faudra aussi onze.
4.3. Imprimantes
Nous utiliserons au début deux imprimantes de qualité, donc à laser
53
4.4. Photocopieuses
Elles seront au nombre de deux. Comme ça si tombe en panne, l’autre
sera a utilisée pour ne pas incommoder les clients.
4.5. Scanner
Un seul scanner sera suffisant.
4.6. Le graveur
Un seul graveur sera utilisé, du moins au début.
4.7. Matériel de plastification et de reliure
Il en faudra un de chaque.
4.8. Matériel et mobilier de bureau
Il faudra douze tables d’ordinateur, un guichet d’accueil des clients, un
caisse vitrifié, quatorze chaises, un appareil communication: téléphone fixe et portable.
4.9. Matériel roulant
Un véhicule sera nécessaire pour les déplacements du gérant et pour les
besoins. Nous achèterons une voiture d’occasion pour ne pas trop alourdir les
investissements initiaux.
54
CHAPITRE II : CAPACITE D’ACCUEIL
Il est évident que le chiffre d’affaires que nous réaliserons défendra
essentiellement du nombre d’accès à l’Internet. En d’autres termes, plus il y aura
d’internautes, mieux ça vaudra. C’est ainsi que nous allons évaluer le nombre d’accès
attendus (courriel et recherche d’information).
Ainsi que celui des autres services offerts (impressions, photocopie etc.)
.Fournir l’accès à l’Internet sera donc notre activité principale, mais sans oublier le
reste.
SECTION 1: ANNEE DE DEMARRAGE
C’est la première année d’exploitation de NETMONDE. Nous prévoyons un
nombre optimal d’internautes.
1.1. Accès à l’Internet
Le temps minimum d’accès est de 15 minutes par internaute. Donc en une
heure, il aura 3 internautes (plus précisément 3 accès de 15 minutes). Compte tenue
qu’il peut y avoir du temps perdu entre un changement d’internaute.
Nous utiliserons 10 micro-ordinateurs c'est-à-dire qu’en une heure de temps,
il aura en tous 30 accès. Comme NETMONDE sera ouvert 11 heures par jour cela fait
au total 330 accès. Le centre sera ouvert 6 jours sur 7 .Il est donc prévu 330 accès × 6
= 1 980 d’accès par semaines.
Dans une année, le centre sera ouvert pendant 50 semaines. Les 2 semaines
restantes seront consacrées à l’inventaire la maintenance sont réalisée continuellement.
Le nombre d’accès annuel prévu est donc de 99 000
Tout ce qui vient d’être dis peut être résumés dans le tableau suivant :
55
Tableau n° 14 Accès à l’Internet
Rubrique Nombre
Micro-ordinateurs 10
Par jour Par semaine Par an
Accès de 15 mn 330 1 980 99 000
1.2. Impression
Nous prévoyons qu’1 internaute sur 10 fasse imprimer un message d’une
page. Cela revient donc à 9 900 pages de message dans l’année.
1.3. Bureautique
Il s’agit de la saisie et de l’impression d’un document. Nous estimons qu’il
y aura par jour 10 pages saisies et imprimées, ce qui fait dans l’année ,3 500 pages.
1.4. Scanning
On prévoit qu’un internaute sur 100 fasse faire un scanning. Ce qui fera
dans l’année 1320 scannings
1.5. Gravure
On s’attend à ce que 1 personne par jour demande une gravure. Ce qui dans
l’année un nombre total de 350 gravures (sur CD)
1.6. Photocopies
Nous tablons sur 50 pages de photocopies par jour, ce qui fait dans l’année
350×50= 17 500 pages
56
1.7. Reliure et plastification
Ce service à notre avis, sera plus restreint, vu sa spécificité. ce qui se résume
dans le tableau suivant.
Nous tablons aussi sur une opération par jour, ce qui fait 350 de
plastifications et 50 de reliure dans l’année.
Tableau n° 15 : Tableau récapitulatif des activités de la première année
Rubrique Nombre annuel
1. Accès à Internet à 15 mn
2. Impression
3. Bureautique
4. Scanning
5. Gravure
6. Photocopie
7. plastification
8. Reliure
99 000
9 900
3 500
1 320
350
17 500
350
50
57
SECTION 2 : EVOLUTION DES PRESTATIONS (ANNEES 2 à 5)
Nous prévoyons une progression de 10 % par an du nombre de nos
internautes et autres clients.
Tableau n° 16 Tableau récapitulatif (années 2 à 5)
Rubrique A1 A2 A3 A4 A5
1. Accès à Internet
2. Impression
3. Bureautique
4. Scanning
5. Gravure
6. Photocopies
7. Plastification
8. Reliure
99 000
9 900
3 500
1 320
350
12 500
350
50
108 900
10 890
3 850
1 452
385
13 750
385
55
119 790
11 979
4 235
1 597
424
15 125
424
60.5
131 769
1 317.9
4 659
1 757
466
16 638
466
66.55
144 946
1.4494.6
5 125
1 933
513
18 302
513
73.2
Ces prévisions supposant que notre exploitation se déroule normalement et
qu’il n’existe pas de période de rupture de services.
58
CHAPITRE III : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Au sein de toute entreprise, il doit y avoir une organisation structurelle
attribuant les tâches de chaque personne. En elle-même, l’entreprise est une
organisation, à une organisation, et est organisée.
SECTION 1: LES DIFFERENTS POSTES ET TACHES
NETMONDE aura une structure simple et légère. Les différents postes
seront établis comme suit :
- Un poste de gérant
- Un poste de responsable de l’accueil et de la caisse
- Un poste de responsable de l’assistance technique aux internautes, de la
gravure et de la maintenance.
- Un poste de responsable de la saisie, impression, photocopie, reliure et
plastification.
- Un poste de gardiennage.
1.1. Gérant
Il aura pour tâche de veiller à la bonne marche de l’entreprise NETMONDE.
Il élaborera ainsi la stratégie et la politique générale à suivre. En même temps il sera le
responsable administratif, financier et comptable, pour ne pas alourdir inutilement les
charges de personnel.
Il assurera les relations publiques et avec l’extérieur en général. Il doit être
titulaire d’un diplôme en sciences de gestion. Comme tout dirigeant d’entreprise, il
devra posséder un bon sens de leadership.
59
1.2. Les exécutants
1.2.1. Le responsable de l’accueil et de la caisse
Ce poste sera attribué à quelqu’un (de préférence une jeune fille) ayant une
excellente présentation, maîtrisant le français et anglais parlé. Aucune expérience
antérieure n’est indispensable, mais elle doit avoir une facilité de contact.
Elle doit avoir le DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) Bac+2 en
marketing.
1.2.2. Le responsable de l’assistance technique aux internautes, de
la gravure et de maintenance
Il devra répondre à toute sollicitation des internautes afin que leur
navigation se passe dans de bonnes conditions. En cas de difficultés rencontrées, ils
auront reconnus à lui.
Le profil exigé est celui d’un technicien en informatique (Bac+3)
En plus de ses compétences techniques, il devra avoir une bonne qualité de
relations humaines.
Il assurera donc la maintenance du matériel informatique et les opérations
de gravure.
1.2.3. Le responsable de la saisie, impression et de la reliure et
plastification
Ce poste sera attribué à quelqu’un qui a une habilité en dactylographie et en
bureautique, en plus de ses qualités d’amabilité et de sociabilité.
Cette personne devra le profil d’un secrétaire dactylo avec ou sans
expérience antérieure.
60
1.2.3. Le poste de gardiennage et de nettoyage
Aucune qualification particulière requise sauf d’avoir une bonne forme
physique.
SECTION 2 : ORGANIGRAMME FONCTIONNEL
C’est le schéma qui traduit la structure organisationnelle que nous venons de
décrire :
Schéma n°4 : Organigramme fonctionnel
L’effectif initial du personnel est donc de cinq personnes. Ce qui traduit
bien notre volonté d’avoir une structure simple et légère.
SECTION 3 : CHRONOGRAMME
Après les procédures d’enregistrement en tant que SUARL (Société
Unipersonnelle A Responsabilité Limité), le centre sera ouvert au bout de « DEUX
MOIS».
En d’autres termes, nous ne sommes en présence temps pour démarrer notre
activité. Nous sommes tout à fait libres de démarrer notre activité à tout moment, une
fois l’installation terminée.
GERANT
Responsable assistance et maintenance et gravure
Responsable accueil et caisse
Responsable saisie, impression, reliure et plastification
Gardien
Responsable, Appro, Adm, Comptable
61
Schéma n°5 : Chronogramme
Décembre
2006
Janvier
2007
Février
2007
Mars
2007
- Recherche du lieu
d’implantation
- Aménagement
- Acquisitions et
installations des
matériels
- Démarrage
62
Pour conclure cette deuxième partie, nous dirons que toutes les conditions
techniques du projet ont été remplies, que ce soit du point de vue de la formation des
futurs internautes que de l’appréciation de la capacité NETMONDE à satisfaire les
besoin de la ville de Mananjary en matière d’Internet, de bureautique ou d’autres
services adéquats et pertinents. La dotation à NETMONDE d’une organisation
structurelle souple est certainement un atout appréciable.
Il nous reste à déterminer si le projet est faisable et rentable. Ce sera l’objet
de la troisième et dernière partie de ce projet, relative à son étude financière. Cette
dernière étape nous amènera à la décision finale de le réaliser effectivement.
TROISIEME PARTIE :
ETUDE FINANCIERE DU PROJET
63
Cette dernière partie consiste à faire l’étude financière du projet, aux fins de
savoir s’il est faisable et possède un taux de rentabilité interne répondant aux normes
requises. Nous utiliserons pour cela les éléments de la comptabilité générale, des outils
et de critères d’évaluation d’un projet.
64
CHAPITRE I : Montant des investissements
Il nous faut maintenant évaluer les prix de tous les équipements pour que
NETMONDE de démarrer son activité: équipements informatiques, matériel et mobilier
de bureau, installations et aménagement, matériel roulant.
SECTION 1 : INVESTISSEMENTS NECESSAIRES
Ils comprendront l’infrastructure technique à acquérir.
1.1. Coûts des équipements
Le tableau suivant indique les prix des équipements nécessaires pour
l’exploitation de NETMONDE.
Tableau n°17 : coût des équipements nécessaires
Rubrique Quantité Prix unitaire (en ariary)
Montant (en milliers d’ariary)
1. Micro-ordinateur 12 1200 000 1 4 400
2. Imprimantes 2 150 000 300
3. Photocopieuses 2 1 200 000 2 400
4. Scanner 1 60 000 60
5. Graveur 1 60.000 60
6. Materiel de plastification et de reliure :
-Appareil de scellage
-Relieur
1
1
120 000
60 000
120
60
7. Onduleurs 12 115 000 1 380
TOTAL 18 780
65
1.2. Coût des matériels et mobiliers de bureau
Tableau n°18 : coût des matériels et mobilier de bureau
Rubrique Quantité Prix unitaire (en
ariary)
Montant (en milliers
d’ariary)
Tables d’ordinateurs 12 100 000 1 200
Guichet 1 50 000 50
Grande table 1 40 000 40
Chaises 14 9 000 126
Téléphone TELMA 1 59 000 59
TOTAL 1 475
1.3 Installations et aménagement
Ces coût des installations et des aménagements sont estimés à: 400 000
Ariary
1.4 Matériel roulant
L’entreprise NETMONDE, pour ses besoins de déplacements, fera
l’acquisition d’un véhicule dont le prix est estimé à: 5 000 000Ariary
66
1.5 Récapitulation des investissements (immobilisations)
Tableau n°19 : Récapitulation des investissements
Nomenclature Montant (en milliers d’ariary)
1. Equipements 18 780
2. Matériels et mobilier de bureau 1 475
3. Installations et aménagements 400
4. Matériel roulant 5 000
TOTAL 25 655
1.6. Fond de Roulement Initial (FRI)
Le Fond de Roulement Initial (FRI) concerne le montant nécessaire pour couvrir
toutes les charges au moment du démarrage de l’activité jusqu’à la première vente.
Ici le fond de roulement est constitué surtout de :
• Coût mensuel du personnel (un mois de salaire)
• Consommation en matières premières (deux mois de consommation)
• Electricité, téléphone et Internet.
67
Tableau n °20 : Fond de Roulement Initial (FRI)
Libellés Montant en milliers d’ariary
Charges de personnel (1 mois de salaire) 991.20
Matières premières 7 753.80
Electricité (1 mois de consommation) 200
TOTAL 8 945
D’après ce tableau, FRI= 8 945 000 Ariary, ce sont les fonds nécessaires pour
faire fonctionner l’entreprise NETMONDE alors qu’il n’y a pas encore de recettes.
SECTION 2: PLAN DE FINANCEMENT INITIAL
Le plan de financement initial est la première étape de l’analyse de
financement. Il consiste à déterminer les besoins de l’entreprise au démarrage et les
ressources dont dispose le gérant.
2.1 Les emplois
Ils représentent tout ce qui est nécessaire à l’entreprise pour qu’elle puisse
démarrer son activité, notamment :
- les frais d’établissement (autres immobilisations incorporelles PCG 2005)
- les investissements initiaux (matériels, équipements, aménagements et
installations)
68
- Le besoin en fonds de roulement : ce qui représente l’argent nécessaire pour
démarrer l’activité (fonds de roulement initial ou trésorerie de départ)
2.2 Les ressource
C’est l’ensemble des sommes nécessaires pour couvrir les besoins importes
par le projet Il s’agit essentiellement :
• Des fonds apportés par le créateur (apports personnels)
• Des fonds apportés par les associés.
• Emprunt à long terme et moyen terme
En principe, les besoins doivent être couverts par les ressources pour que le
démarrage du projet soit envisageable.
EMPLOIS = RESSOURCES
69
2.3. Tableau n °21 : Schéma de financement
Emplois Milliers en Ariary
Frais de développement (autres immobilisations
incorporelles)
400
Immobilisations (Investissements) :
• Equipements
• Matériels et mobilier de bureau
• Installations et aménagements
• Matériel roulant
Fond de roulement initial (FRI)
18 780
1 475
400
5 000
8 945
TOTAL DES EMPLOIS 35 000
RESSOURCES En Milliers d’Ariary
• Apport
• Emprunt
15 000
20 000
TOTAL DES RESSOURCES 35 000
Les ressources couvrent donc bien les emplois.
70
SECTION 3: TABLEAU DES AMORTISSEMENTS
Nous pensons qu’il est bon de rappeler, à toutes fins utiles, la définition de
l’amortissement avant d’établir le tableau proprement dit.
3.1. Rappel de définition
Les amortissements mesurent la dépréciation des biens de l’entreprise
utilisés durant plusieurs exercices pour son activité. A chaque exercice, les dotations
aux amortissements constituent une charge .Cette charge est prise en compte pour la
détermination du résultat comptable.
3.2. Les amortissements sur 5 prochains exercices
Tableau n°22 : Les amortissements sur cinq prochains exercices
Investissemt Val initial
Durée d’amot
Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
1. Frais de développemt
400 2 200 200 0 0 0
2. Micro ordi 1 4400 6 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400
3. Autres équipments
4 380 5 876 876 876 876 876
4. Matériel de bureau
59 5 11.80 11.80 11.80 11.80 11.80
5. Mobilier de bureau
1 416 10 141.6 141.6 141.6 141.6 141.6
6. Install et am 400 3 133.33 133.33 133.33 0 0
7. Mat roulant 5 000 10 500 500 500 500 500
Total 26 055 4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40
71
SECTION 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES
Le tableau de remboursement des dettes fait état des coûts des emprunts qui
représentent les charges financières supportées par chaque exercice.
L’emprunt sera rémunéré à un taux d’intérêt nominal de 16 %. Le mode de
remboursement s’effectuera par échéance constate sur dix semestres et le premier
remboursement aura lieu à la fin de la première année.
Le paiement de dettes s’effectuera par annuité Constate dont la valeur est donné
par la formule suivante:
Annuité : a = C ×( ) ni
i−+− 11
Avec C: Le montant de l’emprunt
i: Le taux d’intérêt appliqué
n: La durée de remboursement
L’annuité est décomposée en :
- Charge financière (intérêt du capital non remboursé)
- Amortissement (partie de l’emprunt remboursé à chaque
échéance)
Le tableau qui suit montre le plan de remboursement de l’emprunt. Dans ce tableau on
calcul :
• Le capital au début de la période ;
• L’annuité ;
• L’intérêt ;
72
• L’amortissement ;
• Et le capital restant dû en fin de période.
Le montant de l’emprunt s’évalue à 20 000 000 Ariary avec un taux d’intérêt de
16 %.
Année1 : a = 20 000 000 × ( ) 516.011
16.0−+−
Tableau n°23 : Tableau de remboursement des emprunts (en Ariary)
Année Capital au
début de la
période (A)
Annuité a
(B)
Intérêt (C)=
(A) ×16%
Amortissement
(D)= (B)-(C)
Capital en fin
de la période
(E)= (A)-(D)
1 20 000 000 6 108 180 3 200 000 2 908 180 17 091 820
2 17 091 820 6 108 180 2 735 000 3 373 180 13 718 640
3 13 718 640 6 108 180 2 195 000 3 913 180 9 805 460
4 9 805 460 6 108 180 1 569 000 4 539 180 5 266 280
5 5 266 280 6 108 180 841 900 5 266 280 0
TOTAL 65 882 200 30 540 900 10 540 900 20 000 000 45 882 200
Amortissement = Annuité – Charge financière
Capital fin période = Capital début période – Amortissement de période
73
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET DE
FAISABILITE
Ce chapitre va nous conduire à établir les comptes de gestion, les comptes
de résultat prévisionnel par fonction et par nature .Ainsi que le plan de trésorerie et les
bilans prévisionnels.
Ce qui nous amènerons à la prise de décision finale.
SECTION 1 : LES COMPTES DE GESTION
Ces sont les comptes de la classe 6 (charges) et de la classe7 (produits) du
PCG2005.
1.1. Les comptes de charges
Ces sont les comptes de la classe 6 du PCG2005
1.1.1. Année de démarrage
1.1.1.1 Achats consommés
f Les coûts de connexion chez le fournisseur d’accès (provider)
Les coûts mensuels s’élèvent à 480 000 Ariary, soit annuellement 5 760
Milliers d’ariary.
f Autres approvisionnements
Il s’agit de fournitures de bureau et de consommables :
• Fournitures de bureau 168 000
• Détergents et autres équipements 23 200
TOTAL 191 200 Ariary
74
fAchats non stockés de matières et fournitures
• Electricité et Eau.
Elles sont estimées à 200 000 Ariary par mois, soit 240 000 Ariary par an.
• Carburants et lubrifiants
On estime un déplacement en voiture de 10 Km par jour. Soit une quantité de
360 L par an (10 L aux cent km)
Montant 921 600 Ariary (2 560 Ariary le prix du litre)
• Lubrifiants
Les coûts sont estimés à 60 000 Ariary par an
Tableau n°24 : Achats non stockés de matières et fournitures
Rubrique Montant en Milliers d’Ariary
- Electricité et Eau
- Carburant et Lubrifiants
240
981.60
TOTAL 1 221.60
fRécapitulation Achats consommés
Tableau n°25 : Récapitulation Achat consommés
Rubrique Montant en Milliers d’Ariary
- coûts dûs aux fournisseurs
-Autres fournitures
- Achats non stockés
5 760
191.20
1 221 .60
TOTAL 7 172.80
75
1.1.1.2. Services extérieurs
f Locations des locaux
Elles sont estimées à 100 000 Ariary par mois, soit 1 200 000 Ariary par an
f Entretiens et réparations
Il s’agit de la maintenance du véhicule et du matériel informatique.
Coûts annuels 400 000 Ariary.
fPrimes d’assurances
• Véhicule 120 000 Ariary
• Incendie et vol (20% du prix des matériels et équipements couverts)
1 395 000 Ariary
• Assurances du personnel 50 000 ariary
TOTAL Assurances 1 565 000 Ariary
Tableau n°26 : Charges extérieurs
Rubrique Montant en Milliers d’Ariary
Services extérieurs
• Locations
• Maintenance
• Assurances
1 200
400
1 565
TOTAL 3 165
76
Nous tenons à souscrire des assurances pour notre personnel et ceci à notre charge.
1.1.1.3. Autres charges extérieurs
fFrais de télécommunication
Une carte de 10 000 Ariary par mois. Donc 120 000 Ariary par an
1.1.1.4. Les impôts et taxes
Les impôts et taxes comprennent les timbres fiscaux, le droit
d’enregistrement.
Tableau n° 27 : Divers impôts et taxes (en Ariary)
Désignation Montant
Timbres fiscaux 10 000
Droit d’enregistrement 50 000
TOTAL 60 000
Ce tableau nous donne un montant de 60 000 Ariary pour les divers impôts
et taxes. Ces impôts et taxes sont obligatoires lors de la constitution. Ils ne sont donc, à
décaisser que pour la première année.
77
1.1.1.5. Charges de personnel
Tableau n°28 : Charges de personnel
Rubrique Montant en Milliers d’Ariary
- Gérant (300×12)
-Responsable assistance aux clients et de
la maintenance (160×12)
- Responsable accueil et caisse (150×12)
-Responsable bureautique (150×12)
-Gardien
3 600
1 920
1 800
1 800
960
TOTAL masse salariale 10 080
Charges patronales
• Ostie 5%
• Cnaps 13%
504
1 310.40
TOTAL charges du personnel 11 894,40
1.1.1.6. Dotations aux amortissements en Milliers d’Ariary
Tableau n°29 : Dotations aux amortissements
Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
Dotations aux
amortissements
4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40
78
1. 1.1.7. Récapitulation des charges de l’année de démarrage
Tableau n°30 : Récapitulation des charges de l’année de démarrage
Rubrique Montant en Milliers d’ariary
- Achats consommés
- Charges extérieurs
- Autres Charges extérieurs
- Impôts et taxes
- Charges de personnel
- Charges financières
- Dotations aux amortissements
7 172.80
3 165
120
60
11 894.40
3200
4 262.73
TOTAL TTC 29 874.95
Les charges s’élèvent ainsi à 29 874.95 en milliers d’ariary TTC. Celles-ci
seront ajoutées après l’évaluation des produits.
Les charges des années suivantes (2à5 ans)
Pourquoi seulement cinq exercices ? Parce que nous estimons que cinq ans
constituent une durée suffisante pour observer l’évolution du projet et décider que
l’analyse ainsi faite permet d’apprécier sa rentabilité et sa faisabilité.
En ce qui concerne les charges futures, nous avons décidé de les augmenter
de 10% par an pour tenir compte de l’inflation.
Nous obtenons donc les résultats consignés dans le tableau suivant :
79
Tableau n°31 : Les charges des années suivantes (2 à5ans)
Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
-Achat consommée 7 172.80 7 890.08 8 679.09 9 547 .00 10 501.70
-Charges extérieurs 3 165 3 481.50 3 829.65 4 212.61 4 633.87
-Autres Charges
extérieurs
120 132 145.20 159.72 175.69
-Impôts et taxes 60.000 - - - -
-Charges de
personnel
11 894.40 11 894.40 13 083.84 13 083.84 14 392.22
-Dotations aux
amortissements
4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40
TOTAL TTC 29 874.93 30 395.71 31995.51 32 501.57 34 474.78
Les charges de Personnel ne subissent aucune augmentation avant la fin de
la 2 ème année. Elles seront augmentées de 10% pendant la 3 ème Année. Nous ne
pouvons pas nous permettre d’augmenter les salaires tous les ans.
80
SECTION 2 : COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS
Nous évaluerons successivement les comptes de résultat prévisionnel par
fonction et par nature.
2.1. Les produits
Ce sont les recettes d’exploitation générées par l’accès à l’Internet, les
impressions, les photocopies, les gravures, les travaux de saisie, de reliure et de
plastification.
2.1.1. Produits pendant l’année de démarrage
Ils sont indiqués dans le tableau suivant :
Tableau n°32 : Produits pendant l’année de démarrage
Opérations Quantité Prix unité (Ar) Montant en mill iers d’Ariary
1. Accès à l’Internet
2. Impression
3. Bureautique
4. Scanning
5. Gravure
6. Photocopie
7. Plastification
8. Reliure
99 000
9 900
3 500
1 320
350
17 500
350
50
300
200
600
300
700
100
400
2 400
29 700
1 980
2 100
396
245
1 750
140
120
TOTAL TTC 36 312.20
81
Notre chiffre d’affaire annuel s’élève donc à 36 312.20 Ariary pour la
première année. Ce qui démontre que NETMONDE dégage une marge brute
d’autofinancement (MBA) positive dés la première année d’exploitation.
2.1.2 Les produits des cinq premiers exercices (en Milliers d’ariary)
Tableau n°33 : Les produits des cinq premiers exercices
Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
Produits TTC 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69
Nous prévoyons une augmentation de nos clients de 10% par an, ainsi que
des opérations correspondantes. Cependant nous nous sommes bien gardés de toucher
au tarif de nos services pour lutter contre toute concurrence.
82
2.2. Compte de résultat par fonction (en Milliers d’Ariary)
Tableau n°34 : Compte de résultat par fonctions
Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
Produit des activités
ordinaires
36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.45 53 164.69
Coût des ventes 7172.80 7 890.08 8 679.09 9 547 10 501.70
MARGE BRUTE 29 139.40 32 053.34 35 258.67 38 784.54 42 662.99
Autres produits opérationnels 3 285 3 613.50 3 974.85 4 372.33 4 809.56
Charges administratives 16 157.13 16 157.13 17 146.57 17 013.24 18 321.62
Autres charges
opérationnelles
60 - - - -
RESULTAT OPER 9 637.27 12 282.71 14 137.25 17 398.97 19 531.81
Charges financières 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90
RESULTAT FINC 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90
Résultat avant impôt 6 437.27 9 547.71 11 942.25 15 829.97 18 689.91
Impôts exigibles sur les
résultats
1 931.18 2 464.31 3 582.70 4 749 5 607
RESULTAT NET DE
L’EXO
4 506.09 6 683.40 8 359.55 11 080.97 13 082.91
Le compte de résultat par fonction nous donne des résultats nets positifs dès
la première année d’exploitation. Ils croissent d’année, ce qui est encourageant.
83
2.3. Compte de résultat par nature
Tableau n°35 : Compte de résultat par nature (en milliers d’ariary)
Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
Chiffre d’affaires 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69
I- production de l’exercice 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69
Achats consommés 7 172.80 7 890.08 8 679.09 9 547 10 501.70
Charges ext et autres charges ext 3 285 3 613.50 3 974.85 4 372.33 4 809.56
II- Consommation de l’exo 10 457.80 11 503.58 12 653.94 13 919.33 15 311.26
III- Valeur Ajoutée 25 854.40 28 439.84 31 283.82 34 412.21 37 853.43
Charge de personnel 11 894.40 11 894.40 13 083.84 13 083.84 14 392.22
Impôts et taxes 60
IV- EBE 13 900 16 545.44 18 199.98 21 328.37 23461.21
Dotations aux amots 4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40
V- Résultat opérationnel 9 637.27 12 282.71 14 137.25 17 398.97 19 531.81
Charges financière 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90
VI- Résultat financière (3 200) (2 735) (2 195) (1 569) (841.90)
VII – Résultat avant impôt 6 437.27 9 547.71 11 942.25 15 829.97 18 689.91
Impôts exigibles sur résultats
(IBS)
1 931.18 2 864.31 3 582.70 4 749 5 607
VIII- Résultat Net de l’exo 4 506.09 6 683.40 8 359.55 11 080.97 13 082.91
L’utilité de ce tableau est qu’il nous fait ressortir la valeur ajoutée par NETMONDE
84
SECTION 3 : FLUX DE TRESORERIE PREVISIONNEL
Tableau n°36 : Flux de trésorerie prévisionnel (en milliers d’Ariary)
Désignation Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
Apport 15
Encst des emprunts 20
Recettes sur ventes 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69
PREV ANNUELLE DES RECETTES
36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69
Frais de dvlpt 400
Investissement fixes 35
Sommes payées au Fournisseur
7 172.80 7 890.08 8 679.09 9 547.00 10 501.70
Dépense des personnels
11 894.40 11 894.40 13 083.84 13 083.84 14 392.22
Charges extérieurs 3 285 3 613.50 3 913.18 4 539.18 5 266.28
Impôts et taxes 60 - - - -
Remboursement 2 908.18 3 378.18 3 913.18 4 539.18 5 266.28
Charges financières 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90
IBS 1 931.18 2 864.31 3 582.70 4 749 5 607
PREV ANNNUELLE DES DEPENSES
30 886.56 32 375.47 35 428.66 37 860.35 41 418.66
SOLDE 5 460.64 7 567.95 8 509.95 10 471.19 11 746.03
La trésorerie de chaque année est obtenue à partir de la différence entre l’encaissement
et le décaissement. Donc, d’après ce tableau de trésorerie, on constate que nous avons
85
une trésorerie positive et croissante allant de 5 460.64 milliers d’ariary à 11 746.03, ce
qui signifie que l’exploitation est saine, rentable et nous permet d’envisager
l’élargissement de l’activité par d’autre investissement.
SECTION 4 : BILANS PREVISIONNELS DES 5 PREMIERS EXERCICES
Tableau n°37 : Bilans prévisionnels des 5 premiers exercices
Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
ACTIF
ACTIF NON COURANT
• Immobilisation Incorp
-Frais d’établissement
• Immobilisation corp
400
26 055
200
21 992.27
0
17 929.54
0
13 866.81
0
9 937.41
TOTAL ACTIFS N.C
BRUTS
26 455 22 192.27 17 929.54 13 866.81 9 937.41
AMORTISSEMENTS 4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40
ACTIFS N.C NETS 22 192.27 17 929.54 13 866.81 9 937.41 6 008.01
ACTIFS COURANTS
TRESORERIE 17 313.82 23 753.86 29 492.74 36 143.56 420 749
TOTAL DES ACTIFS 39 506.09 41 683.40 43 359.55 46 080.97 48 082.91
PASSIF
• Apport
• Emprunt LMT
• Résultat Net
15 000
20 000
4 506.09
15 000 20 000 6 683.40
15 000
20 000
8 359.55
15 000
20 000
11.080.97
15 000
20 000
13 082.91
TOTAL PASSIF 39 506.09 41 683.40 43 359.40 46 080.97 48 082.91
Ce tableau permet de suivre l’évolution des bilans dont les actifs restent équilibrés.
86
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Cette évaluation sera faite du point de vue économique et financier
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE
Le projet sera examiné s’il contribue au développement économique de la
région de Mananjary.
1.1. Valeur ajoutée
Tableau n°38 : Valeur Ajoutée
Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
VALEUR AJOUTEE 25 854.40 28 439.84 31 283.82 34 412.21 37 853.43
Le projet crée effectivement de la valeur ajoutée, qui est la différence entre
la production et les consommations de l’exercice (achats consommés plus services
extérieur et autres consommations).
1.2. Contribution au PIB
Le PIB étant la somme des valeurs ajoutées créées par toutes les entreprises
qui exercent leurs activités dans le pays. On voit donc qu’effectivement, NETMONDE
y apporte sa contribution effective.
1.3. Impact régional et social
L’existence de NETMONDE contribue également à la création d’emplois et
par conséquent aux revenus de quelques personnes de la ville de Mananjary, donc
apporte un développement régional.
87
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE
2.1. Suivant les outils
2.1.1 Marge Brute d’Autofinancement (MBA) (en milliers d’ariary)
Tableau n°39 : Marge Brute d’Autofinancement (MBA)
Année1 Année2 Année3 Année4 Anneé5
MBA 8 768.82 10 946.13 12 422.28 15 010.37 17 012.31
Le projet accuse donc bien une capacité d’autofinancement. Donc
l’entreprise a une situation financière saine.
2.1.2. Cash-flow actualisé
Où i est l’inconnue, le taux d’actualisation.
Mais si on prend le taux d’intérêt actuel des banques, qui est d’environ 16 %
(la dernière réduction du taux directeur de la banque centrale (BCRM) a été de 4 points
dernièrement. Donc au taux actuel, on a :
CFact= ( ) ( ) ( ) ( )5432 1
31.17012
1
37.15010
1
28.12422
1
13.10946
1
82.8768
iiiii ++
++
++
++
+
CF act = 40 042.40 en milliers d’ariary
2.1.3. Valeur Actuelle Nette (VAN)
VAN= CFact - Io
VAN= 40 042.40 - 25 655= 14 387.40 en milliers d’ariary. La VAN est positive, et va
dans le sens voulu. Le Projet est acceptable.
88
2.1.4. Taux de Rentabilité Interne (TRI)
VAN = CFact - Io pour i= TRI
( ) ( ) ( ) ( ) ( )5432 1
31.17012
1
37.15010
1
28.12422
1
13.10946
1
82.8768
TRITRITRITRITRI ++
++
++
++
+ - 25655 = 0
La résolution de cette équation nous donne la valeur du TRI
TRI = 35.70 %
Le TRI est supérieur au taux d’intérêt des banques qui est actuellement de
l’ordre de 16 %, donc le projet est faisable et rentable .Nous disposons d’une marge de
(35.70 -16= 19.70 %), ce qui nous confère une capacité d’investissement, et nous met à
l’abri des risques d’exploitation.
2.1.5. Indice de Profitabilité (IP)
IP = o
act
I
CF IP = =
25655
40.40042 1.56
L’IP est supérieur à 1, donc il donne un projet acceptable.
2.1.6. Délai de Récupération du Capital Investi Simple (DRS)
Tableau n°40 : Délai de Récupération du Capital Investi Simple (DRS)
RUBRIQUE Année1 Année2 Année3 Année4
MBA 8 768.82 10 946.13 12 422.28 15 010.37
CUMUL DES MBA 8 768.82 19 714.95 32 137.23 47 147.60
89
Au bout de 2 ème, le cumul des MBA est égal à10 946.13. Il reste donc14 708.87.
Or, la MBA mensuelle pendant la 3ème année est =12
28.124221 035.19 en milliers
d’Ariary pour rattraper le reste des investissements, il faudra donc 19.1035
87.14708= 14.21
Donc le DRS=3 ans 2 mois 6 jours
• Remarque : La critique qu’on peut adresser à cette méthode est qu’on ne peut pas
ajouter en matière d’analyse financière des flux issus de périodes différentes. Il manque
donc l’actualisation.
2.1.7. Délai de récupération Actualisé (DRA)
Tableau n°41 : Délai de récupération Actualisé (DRA) en milliers d’ariary
Année Valeur Initiale
des flux
Facteur
d’actualisation
Valeur
Actualisée
Cumul
0 (26 455) 1 (26 455) (26 455)
1 8 768.82 0.862069 7 559.33 (18 895.67)
2 10 946.13 0.743163 8 134.76 (10 760.91)
3 12 422.28 0.640656 7 958.41 (2 802.50)
4 15010.37 0.552291 8 290.09 5487.60
A la fin de la 3ème année d’exploitation, il reste 2 802.50 milliers d’ariary de cumul des
MBA actualisées. Or pendant 5ème année, la MBA mensuelle est de 690.84 milliers
90
d’ariary. Il faut donc 05.484.690
50.2802 = mois. Ce qui fait approximativement 1 mois 2
jours. DRA = 3 ans 1 mois 2 jours
2.1.8. Retour sur investissement (ROI)
On a les valeurs suivantes :
Tableau n °42: Retour sur Investissement
Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5
Résultat Net 4 506.09 6 683.40 8 359.55 11 080.97 13 082.91
Actifs non
courant
22 192.27 17 929.54 13 866.81 9 937.41 6 008.01
ROI 0.20 0.37 0.60 1.11 2.17
Le ratio oscille entre 0.20 et2.17. Il y donc croissance, mais il faudra plus de
cinq ans pour atteindre la valeur. Ce qui ne fait pas partie de notre étude. Il nous faut
mettre l’accent que pendant les cinq années, nous avons maintenu notre tarif constant.
2.2. Suivant les critères d’évaluation
Ils sont au nombre de cinq. Essayons de les analyser successivement.
2.2.1. Pertinence
Le projet est certainement pertinent du fait qu’il cherche à développer les
accès à l’Internet à Madagascar, vu notre retard dans ce domaine.
91
2.2.2. Efficacité
Il est tout aussi bien efficace qu’il répond aux besoins des internautes à
communiquer de façon rapide, fiable et peu coûteuse avec le monde entier. De plus la
recherche d’informations sur le WEB est aussi rapide qu’efficace.
2.2.3. Efficience
C’est l’efficacité à moindre coût, en quelque sorte. Cela consiste à donner
satisfaction c'est-à-dire à fournir les services aux clients avec le minimum de dépenses
d’un côté comme de l’autre.
2.2.4. Viabilité et durabilité (durée de vie)
Le projet est conçu pour durer longtemps, à l’instar de Sociétés dans le
monde qui a dépassé le centenaire. Cependant nous vivons une époque où l’avenir est
incertain. Donc cette pérennité ne dépend pas uniquement de la performance des
dirigeants, mais du contexte qui prévaut dans le monde.
2.2.5. Impact
Nous avons vu que le projet a un impact économique (création de valeur
ajoutée, donc accroissement du PIB), et social (création d’emplois et amélioration des
revenues salariaux des familles.
92
CONCLUSION
L’idée de créer dans la Ville de Mananjary une entreprise de services
informatiques et de bureautique résulte de notre constations que tout cela manque dans
cette ville. Nous souhaitons vivement mettre à la disposition de ses habitants la
technologie d’accès à l’Internet et les moyens modernes de saisie et d’impression de
documents, remplaçant les vieilles méthodes de la dactylographie, traditionnelle
utilisant les machines à écrire désormais obsolètes. On d’autres termes, nous voulons
vulgariser à Mananjary les services informatiques de manière vite et bien, pour
satisfaire les besoins de la population. Nous ne voulons pas non plus que notre ville soit
à la traîne pour entier dans l’ère moderne des nouvelles techniques de l’information.
C’est la raison essentielle du choix de ce thème qui présente un double intérêt, l’un
pédagogique et l’autre économique. Du point de vue pédagogique, le projet nous permet
de mettre en pratique notre capacité à montrer un projet, fruit de l’enseignement
théorique qui nous a été dispensé à l’université d’Antananatrivo, au département
gestion.
Du point de vue économique, le projet contribuera au développement de la
ville et partant de la région, grâce à la création d’activités génératrices de revenues et
de valeur ajoutée.
Le problème fondamental que rencontre tout créateur d’entreprise ou
promoteur est la recherche de source de financement. Une ferme de financement qui
nous tente beaucoup est le crédit-bail ou leasing, qui se pratique de plus à Madagascar.
Nous pourrons ainsi acquérir plus facilement les matériels et équipements dont nous
aurons besoin pour l’exploitation de l’entreprise NETMONDE. Cours aux emprunts
bancaires constitue autre moyen de financement du développement de l’entreprise.
93
En ce qui concerne le caractère d’actualité du projet, il présente parce que
l’accès à l’Internet constitue un progrès indéniable dans la façon de communiquer qui
est devenu plus rapide et mois cher, si bien que de plus en plus de personnes choisissent
d’envoyer du courrier électronique par l’Internet au lieu de par la poste traditionnelle,
qui est d’une lenteur lamentable et de plus vous risquez de perdre votre courrier.
C’est ainsi que le nombre d’internautes augmente de plus en plus à
Madagascar, malgré les coûts d’accès qui ne sont pas encore à la portée de tous.
La méthodologie d’approche pour la ville de Mananjary a été les entretiens
directs avec une certaine conclu de la population, surtout les jeunes lycéens et
collégiens qui constituent la majorité des clients ciblés.
Pour bâtir ce travail, nous avons établi un plan constitué de trois parties
distinctes et séparées.
La première partie nous a permis d’exposer une identification du projet dans
le contexte actuel du marché ciblé, de l’offre et de la demande. La concurrence est
encore marginale. Cependant nous ne devons pas négliger sur développement futur, en
développant une stratégie et un politique marketing adéquat pour le développement de
NETMONDE. Pour cela, le projet doit répondre aux outils et critères d’évaluation dont
nous avons rappelé la théorie.
La seconde partie expose notre plan d’activité en nous inquiétant d’abord de
la formation des futurs internautes, en leur fournissant une formation gratuite dans la
manipulation des micro-ordinateurs et dans les techniques de l’Internet. Nous avons par
la suite évalué notre capacité à répondre à leurs attentes, en estimant le nombre
d’internautes que nous pouvons accueillir tout au long de l’année et celui des clients aux
offerts services offerts: photocopie, saisie et impression de documents, plastification et
reliure, gravure de CD.
Enfin dans la 3 ème partie, nous avons mené une étude financière du projet.
Les investissements ont été évalués et chiffrés, le plan de financement initial établi.
94
Nous avons également différents comptes de la comptabilité générale. A l’aide de tous
ces éléments, nous avons pu trouver un taux de rentabilité interne de 35.70 % ,4% qui
est supérieure au taux d’intérêt actuel des banques qui est actuellement de 16 %, la
BRCM ayant réduit son taux directeur de 4 points à la mi-août 2006.
Nous sommes donc arrivés à la prise de décision finale qui est de réaliser le
projet qui s’avère ainsi faisable et rentable.
Les perspectives d’avenir sont bonnes Le développement de l’utilisation de
l’Internet pour le courrier électronique et pour la recherche d’information sur le WEB
va se poursuivre et ne peut plus être arrêté.
ANNEXES
Annexe I : Notre Logo
Annexe II : Modèle d’un courrier électronique
ANNEXE 3 : LE FONCTIONNEMENT D’UN ORDINATEUR
• Le fonctionnement d’un ordinateur
Pour se servir d’un ordinateur (computer), la connaissance de son
fonctionnement est indispensable avant d’être un utilisateur .Nous donnerons une
formation gratuite à nos futurs clients. Que ce soit un gros, un petit ou micro-ordinateur
le principe est le même. Nous parlons donc désormais de micro-ordinateur.
Une configuration informatique est composée d’une Unité Centrale de
Traitement (UCT) et équipements périphériques (la périphérie).
- L’Unité Centrale de Traitement (UCT)
On peut considérer qu’une unité centrale de traitement est une boite noire
dans laquelle on trouve trois unités : arithmétique et logique, unité de mémoire centrale,
unité de contrôle. Nous n’entrerons pas dans les détails techniques.
Un schéma vaut mieux qu’un long discours :
Schéma n° 3
Unité arithmétique et logique
Mémoire centrale
Unité de contrôle
• Unité de disquette • Disque dure ou
simple • Imprimante • Autre micro ordi • Scanner • écran
• Clavier • Souris • Disque dur ou
simple • Ecran • Lecteur optique • Flash disc
Entrée Sortie
- Le matériel périphérique
On peut distinguer le matériel périphérique d’entrée et celui de sortie.
* Matériel périphérique d’entrée
Le matériel périphérique d’entrée est constitué :
- D’un clavier AZERTY ou QWERTY selon qu’il est français
ou Américain, comme celui d’une machine à écrire
traditionnelle.
- D’une souris (« mouse » en anglais)
- D’un écran (comme celui d’un téléviseur)
- D’une unité de disque simple ou dur
* Matériel périphérique de sortie
L e matériel périphérique de sortie comprend :
- D’un écran
- D’une unité de disque simple ou dur
- D’une imprimante.
BIBLIOGRAPHIE
I-OUVRAGES CONSULTES ET DE REFERENCE
• ALOMAR Raphaël, « Financement du développement de l’entreprise », Editions
Presses Universitaires France (PUF), Paris, 1981, 396 Pages.
• BILLON Dominique, REGNARD Jean François, INTERNET, LE GUIDE, TOP
éditions, Paris, 2éme édition, 1998,176 Pages.
• BILLON Dominique, TARDIEU Jean Michel, « Les Nouvelles techniques de
Marketing », Chiron Editeur, Paris, 2002, 188 Pages.
• BIERMAN et SMIDT, « La préparation des décisions financières dans
l’entreprise », Editions DUNOD, Collection SIGMA, 1968, 150 Pages.
• HOLL Jean Charles, PLAS Jean Pierre, RION Patrick, « Le choix des
investissements dans l’entreprise », Editions PUF, Paris, 1973, 150 Pages.
• JACLIN F, « Le guide de la création d’Entreprise », Editions Fernand NATHAN,
Paris, 1993, 220 Pages.
• PAPIN R, « Stratégie pour la création d’entreprise », Editions DUNOD, Paris,
1983, 170 Pages.
• PHILIP KOTLER, GARY ARMSTRONG, « MARKETING: In Introduction »
Editions Prentice Hall International (PHI), Englewood CLIFFS, New Jersey 1987, 595
Pages.
II- COURS PROFESSES PAR :
• Monsieur ANDRIAMASINANA Origène Olivier (Gestion de Trésorerie)
• Monsieur MOURAD (Economie)
• Madame RAVALITERA (Entreprenariat de Gestion Prévisionnel)
• Monsieur RALISON Roger (Gestion de stratégie
• Monsieur RAMINONJATOVO Etienne (Informatique)
III- ARTICLES JOURNAUX
Les pages Jaunes de MIDI MADAGASCAR.
TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES SCHEMAS
INTRODUCTION……………………………………………………………………….1
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET………………………………………..6
SECTION 1 : DESCRIPTION DU PROJET……………………………………………6
Historique…………………………………………………………………….6 Lieu d’implantation…………………………………………………………..8
SECTION 2 : CARACTERISTIQUE DU PROJET…………………………………...17
2.1. Définition de l’informatique…………………………………………….....17
2.2. Activités principales envisagées…………………………………………...18
2.2.1. Internet
2.2.2. Micro-édition…………………………………………………….18
2.2.3. Photocopie……………………………………………………….18
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE OU VISE ET ASPECT MARKETING DU PROJET……………………………………………………………………………19
SECTION 1 : ETUDE DE MARCHE…………………………………………………19
1.1. La description du marché…………………………………………………..19
1.1.1. Généralités sur le marché……………………………………….19
1.1.2. Evolution du marché……………………………………………19
1.2. Analyses de l’offre…………………………………………………………20
1.3. Analyse de la demande…………………………………………………….20
1.4. La concurrence……………………………………………………………..22
1.5. NETMONDE en tant que nouveau venu sur le marché……………………22
SECTION 2 : ASPECT MARKETING DU PROJET ………………………………...23
2.1. Définition du marketing……………………………………………………23
2.2. Les stratégies……………………………………………………………….24
2.2.1. Stratégie PUSH (POUSSER)…………………………………….24 2.2.2 Stratégie PULL (TIRER)………………………………………...24
2.3. Les politiques marketings………………………………………………….25
CHAPITRE III : RAPPEL DE LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION………………………………………………………..33
SECTION 1 : LES OUTILS …………………………………………………………...33
1.1. La Marge d’ Autofinancement (MBA)…………………………………….33
1.1.1. Définition……………………………………………………….33
1.1.2. Le calcul de la MBA……………………………………………33
1.2. Actualisation de la MBA ou cash –flow actualisé(CFact)…………………34
1.2.1. Définition……………………………………………………….34
1.2.2. Détermination et interprétation…………………………………34
1.3. Valeur Actuelle Nette (VAN)..…………………………………………….34
1.3.1. Définition…………………………………….……………………...34
1.3.2. Formule………………….…………………………………………..34
1.4. Taux de Rentabilité Interne (TRI)…………………………………………35
1.4.1. Définition………………………………………………………………..35
1.4.2. Formule et interprétation………………….……………………………..35
1.5. Indice de profitabilité (IP)………………………………………………………..36
1.5.1. Définition……………………………………………………………….36
1.5.2. Formule et interprétation………………………………………………..36
1.6. Délai de récupération du capital investi (DRCI)…………………………………37
1.6.1. Définition……….……………………………………………………….37
1.6.2. Délai de Récupération Simple (DRS)……………………………………37
1.6.3. Délai de Récupération actualisé (DRA)………………………………….37
1.7. Retour sur investissement ou return on investment (ROI)………………………...38
1.7.1. Définition………………………………………………………………...38 1.7.2. Calcul et interprétation…………………………………………………...38
SECTION 2 : LES CRITERES D’EVALUATION………..………………………….39
2.1. Pertinence…………………………………………………..………………39
2.2 Efficacité……………………………………………………………………39
2.3. Efficience ….................................................................................................39
2.4. Viabilité (durée de vie)………………………………….…………………39
2.5. Impact……………………………..……………………………………….40
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : CE QU’EST UNE ENTREPRISE DE SERVICES…………………..42
SECTION 1 : LES CARACTERISTIQUES D’UNE ENTREPRISES DE SERVICES…………………………………………………………………………….42
1.1. Définition d’un service…………………………………………………42
1.2. Nature et caractéristiques d’un service…………………………………42
1.2.1. Intangibilité…………………………………………………….43
1.2.2. Inséparabilité.......................................................................…....43
1.2.3. Variabilité………………………………………………………43
1.2.4. Périssabilité…………………………………………………….43
SECTION 2 : APPLICATIONS D’INTERNET………………….………………….44
2.1. Le courrier électronique…………………………….……………………44
2.2. World Wide Web (WWW)………………………..……………………...49
SECTION 3 : PRESTATIONS DE SERVICES OFFERTES PAR NETMONDE……51 3.1. L’accès à l’internet………………………………………….……………...51 3.2. Bureautique………………………………………………………………..51
3.2.1. La saisie………………………………………………………….51
3.2.2. L’impression………………………..……………………………51
3.3. Le scanning………………………………………………….…………….51
3.4. La gravure………………………………………………………………….51
3.5. La photocopie……………………………………………………………...51 3.6. Reliure et plastification…………………………………………………….52
SECTION 4 : LES EQUIPEMENT NECESSAIRES………………………………….52
4.1. Micro-ordinateur……………………………………...……………………52
4.2. Equipement électriques : onduleurs………………………………………..52
4.3. Imprimantes………………………………………………………………..52
4.4. Photocopieuses…………………………………………………………….53
4.5. Scanner…………………………………………………………………….53
4.6. Le graveur…………………………………………………………………53 4.7.Matériel de plastification et de reliure......…………….……………………53
4.8. Matériel et mobilier de bureau………….………………………………….53 4.9.Matériel roulant……………………………………….…………………….54
CHAPITRE II : CAPACITE D’ACCEUIL……………………….……………………54 SECTION1 : ANNEE DE DEMARRAGE…………………………………………….54
1.1. Accès à l’internet…...……………………………………………………...54
1.2. Impression………………………………………………………………….55
1.3. Bureautique………………………………………………………………..55
1.4. Scanning……………………………………………………………………55
1.5. Gravure…………………………………………………………………….55
1.6. Photocopies………………………………………………………………...55
1.7. Reliure et plastification…………………………………………………….56
SECTION 2 : EVOLUTION DES PRESTATIONS (ANNEES 2 à 5)………………..57
CHAPITRE III : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE……………………….....58
SECTION I : LES DIFFERENTS POSTES ET TACHES…………………………....58
Gérant…………………………………..……………………………….58 Les exécutants…………………………..………………………………58
SECTION 2 : ORGANIGRAMME FONCTIONNEL……………………………….60
SECTION 3 : CHRONOGRAMME………………………………………………….60
TROSIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : Montant des investissements…………………………………………64
SECTION 1 : INVESTISSEMENT NECESSAIRES………………………………..64
1.1. Couts des équipements………………………………………………….64
1.2. Coûts des matériels et mobiliers de bureau…………………………….65
1.3. Installations et aménagements………………………………………….65
1.4. Matériel roulant……………………………………..…………………..65
1.5. Récapitulation des investissements (immobilisations)…………………66
1.6. Fond de Roulement Initial (FRI)…………………….............................66
SECTION 2 : PLAN DE FINANCEMENT INITIAL…………………………………67
2.1. Les emplois………………………………………………………….……..67
2.2. Les ressources………………………………………….………………….67
2.3. Tableau de schéma de financement ………………………………………69
SECTION 3 : TABLEAU DES AMORTISSEMENTS..……………………………..70
3.1. Rappel de définition…………………………..…………………………70
3.2. Les amortissements sur 5 prochains exercices….…………………………70
SECTION 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTE...………………..71
CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET DE FAISABILITE…………….73
SECTION 1 : LES COMPTES DE GESTION………………………………………..73
1.1 Les comptes de charges…………………………………………………….73
1.1.1 Année de démarrage………………………………..…………..73
1.1.2 Achats consommés…………………………………..………….73
1.1.1.2. Services extérieurs…………………………………….……….75
1.1.1.3 Autres charges extérieurs………………………………...……..76
1.1.1.4 Les impôts et taxes………………………………………...……76
1.1.1.5. Charges de personnel………………………………………..…77
1.1.1.6. Dotations aux amortissements………………………………….77
1.1.1.7. Récapitulation des charges de l’année de démarrage………….78
1.1.2. Les charges des années suivantes (2 à 5 ans)…………………….78
SECTION2 : COMPTES DES RESULTATS PREVISIONNELS……………………80
2.1. Les produits………………………………..……………………………….80
2.1.1. Produits pendant l’année de démarrage.…………………………80
2.1.2. Les produits des cinq premiers exercices……………………..….81
2.2. Compte de résultat par fonction…………………………………………...82 2.3 Compte de résultat par nature………………………………………………83
SECTION 3 : FLUX DE TRESORIE PREVISIONNEL………………………………84
SECTION4 : BILANS PREVISIONNELS DES 5 PREMIERS EXERCICES………..85
CHAPITREIII : EVALUATION DU PROJET…..……………………………………86
SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE…..………………………………….86
1.1. Valeur ajoutée…………………………………………………………..86
1.2. Contribution au PIB…………………………………………………….86
1.3. Impact régional et social………………………………………………..86
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE………………….……………………..87
2.1. Suivant les outils……………………………………..…………………….87
2.1.1. Marge Brute d’Autofinancement (MBA)…….………………….87
2.1.2. Cash-flow actualisé………………………………..……………..87
2.1.3. Valeur Actuelle Nette (VAN)…………………………………..………………..87
2.1.4. Taux de Rentabilité Interne (TRI)………………………………….……………88
2.1.5. Indice de Profitabilité (IP)……………………………………………………….88
2.1.6. Délai de récupération du capital investi Simple (DRS)…………………………89
2.1.7. Délai de récupération Actualisé (DRA)…………………………….……………89
2.1.8. Retour sur investissement (ROI)…………………………………….…………..90
2.2. Suivant les critères d’évaluation……………………………………….…………..90
2.2.1. Pertinence………..……………………………………………….………90
2.2.2. Efficacité………………………………………………………….…….91
2.2.3. Efficience…………………………………………………………..……91
2.2.4 Viabilité et durabilité (durée de vie)………………………………….….91
2.2.5. Impact……………………………………………………………………91
CONCLUSION………………………………………………………………………..92
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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