pourquoi il faut monitorer la curarisation et ne pas hésiter à décurariser
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Pourquoi il faut Pourquoi il faut monitorer la curarisation monitorer la curarisation
et ne pas hésiter à et ne pas hésiter à décurariserdécurariser
Dr Florent CapronDr Florent Capron
J RIPART curares 2007
Pharmacodynamie des curares
• DA95: dose active produisant 95% de dépression de la force musculaire au niveau de l’adducteur du pouce (AP).
• Délai d’action: délai entre la fin de l’injection et l’obtention du bloc maximal à l’AP pour 2 fois la DA95 ( dose moyenne d’intubation)
• Durée d’action clinique pour 2 DA95: délai entre la fin de l’injection et la récupération de 25% de la force musculaire initiale
Pharmacodynamie des curareslongue intermédiaire courte
Pancuronium (Pavulon)
Vécuronium (Norcuron)
Atracurium (Tracrium)
Rocuronium (Esmeron)
Cisatracurium (Nimbex)
Mivacurium (Mivacron)
Succinylcholine (Célocurine)
2 x DA95 (mg/kg)
0,1 0,1 0,5 0,6 0,1 0,15 à 0,2 1
Délai d’action (min)
3-5 2-3 2-3 1,5-2 3-5 2-3 1
Durée d’action (min)
60-120 45(30-45)
45(30-60)
45(30-75)
45(40-60)
15-20 6-13
France: 1994-1996
- AG avec curares: 2,4 million par an
- Accidents anaphylactiques: 452 en 30 mois (15/mois)
- Incidence de l’anaphylaxie:
. curares: 181/2400000 = 1/13259
. 5 à 10% de réactions sévères
. Succinylcholine 1/2700
France 1997-1998
• Réactions anaphylactiques (n = 467)• dues au curares 70% (n = 336)
– Rocuronium : 29%– Succinylcholine : 23%– Atracurium : 21%– Vécuronium : 18%– Pancuronium : 6%– Mivacurium : 3%
Laxenaire MC et al, BJA 2001
Le monitorage de la Le monitorage de la curarisationcurarisation
- avec quel instrument?avec quel instrument?
- avec quel type de stimulation?avec quel type de stimulation?
- avec quel muscle?avec quel muscle?
- et à quel moment?et à quel moment?
Surveillance instrumentale des myorelaxants
Monitorage neuromusculaire :méthodes d’enregistrement de la réponse musculaireméthodes d’enregistrement de la réponse musculaire
Mécanomyographie = méthode de référenceMesure de la force musculaire
AccélérométrieMesure de l’accélération de la réponse musculaire
ElectromyographieMesure de la réponse électrique (EMG)
PhonomyographieMesure de la réponse acoustique
F = m x aAccélémyographie (= TOF Watch)
• Stimulation à 1HzStimulation à 1Hz (qualitatif et quantitatif)(qualitatif et quantitatif)
• Train-de-quatre (TOF) (qualitatif et quantitatif)
• Double Burst stimulation (qualitatif)
• Post Tetanic Count (PTC) (qualitatif)
• Tétanos 50 et 100 Hz(qualitatif)
les différents modes de stimulationsles différents modes de stimulations
les différents modes de stimulationsles différents modes de stimulations
• Stimulation à 1Hz (qualitatif et quantitatif)
• Train-de-quatre (TOF)Train-de-quatre (TOF) (qualitatif et quantitatif)
• Double Burst stimulation (qualitatif)
• Post Tetanic Count (PTC) (qualitatif)
• Tétanos 50 et 100 Hz(qualitatif)
Stimulation en trainStimulation en train--dede--quatre (Td4 ou TOF)quatre (Td4 ou TOF)
Surveillance instrumentale des myorelaxants
Evaluer la curarisation résiduelleEvaluer la curarisation résiduelle
Donati, Anesthesiology, 2001
Corrugator Supercilii
Orbicularis Oculi
les différents modes de stimulationsles différents modes de stimulations
• Stimulation à 1Hz (qualitatif et quantitatif)
• Train-de-quatre (TOF) (qualitatif et quantitatif)
• Double Burst StimulationDouble Burst Stimulation (DBS)(DBS) (qualitatif)
• Post Tetanic Count (PTC) (qualitatif)
• Tétanos 50 et 100 Hz(qualitatif)
Stimulation en «Stimulation en « doubledouble--burstburst » (DBS)» (DBS)Surveillance instrumentale des myorelaxants
- Deux séquences tétaniques 50Hz, séparées de 750 ms- Chaque séquence comprend 3 stimuli de 0,2 ms/20ms
→ On observe une fatigue en présence d’un curare
NB : Epuisement de la réponse ↓ Libération d’Ach
- Evaluation exclusivement tactile ou visuelle- Utilisation exclusive pour évaluer la curarisation résiduelle
• Stimulation à 1Hz (qualitatif et quantitatif)
• Train-de-quatre (TOF) (qualitatif et quantitatif)
• Double Burst stimulation (qualitatif)
• Post Tetanic Count (PTC)Post Tetanic Count (PTC) (qualitatif)(qualitatif)
• Tétanos 50 et 100 Hz(qualitatif)
les différents modes de stimulationsles différents modes de stimulations
Surveillance instrumentale des myorelaxants
Stimulation postStimulation post--tétanique (PTC)tétanique (PTC)Stimulation en trainStimulation en train--dede--quatre (Td4 ou TOF)quatre (Td4 ou TOF)
Profondeur du bloc
• Stimulation à 1Hz (qualitatif et quantitatif)
• Train-de-quatre (TOF) (qualitatif et quantitatif)
• Double Burst stimulation (qualitatif)
• Post Tetanic Count (PTC) (qualitatif)
• Tétanos Tétanos
50 et 100 Hz 50 et 100 Hz (qualitatif)(qualitatif)
les différents modes de stimulationsles différents modes de stimulations
→ Sensibilité différente des groupes musculaires
Temps
Muscle sourcilier(adducteur laryngé)
Adducteur du pouce
Pharmacologie des curares
1 DA95
Plaud B et al. Anesthesiology 2001
Réponse motrice à une stimulation nerveuseRéponse motrice à une stimulation nerveuse
Quel muscle?Quel muscle?
Mean first twitch height (T1) against time after 0.5 mg/kg rocuronium
Quel muscle?Quel muscle?
Fig. 4. Mean first twitch height (T1) against time after 0.6 mg/kg rocuronium
Quel muscle?Quel muscle?
Quel muscle?Quel muscle?
Donati, Anesthesiology, 2001
Corrugator Supercilii
Orbicularis Oculi
Curarisation et groupes musculaires
muscles lents et sensibles muscles rapides et sensibles
muscles rapides et peu sensibles
muscles périphériquesadducteur du pouce
muscles glottiques (supra-hyoïdiens)masséter
diaphragmemuscles abdominaux
muscles laryngésorbiculaire de l’œil - sourcilier
- Installation de la curarisation :
Conclusion
Le monitorage instrumental est utile pour :
→ Stimulation en train-de-quatre (Td4)- Abolition des réponses
→ Site de stimulation : Au mieux le muscle Sourcilier
intubation
NB : Intensité de stimulation : 20-30mA
Conclusion
Le monitorage instrumental est utile pour :
- La curarisation peropératoire→ Bloc neuromusculaire profond
→ Adducteur du pouce : PTC < 5
ou
→ Sourcilier : 1 à 2 réponses au Td4
Conclusion
Le monitorage instrumental est utile pour :
- La récupération du bloc neuromusculaire
→ Stimulation en train-de-quatre (Td4)
T4/T1 ≥ 0,9à l’adducteur du pouce
Modes et sites de stimulation
TOF > 90% quantitatif
?
TOF au sourcilier
NONNONNONNON
Curarisation résiduelleCurarisation résiduelle
Ça existe encore?Ça existe encore?
Curarisation résiduelleCurarisation résiduelle
Naguib, Naguib, Anesth Analg, Anesth Analg, 20102010
Curarisation résiduelle en salle de réveilCurarisation résiduelle en salle de réveil
• Baillard, BJA, 2000• 568 patients, vécuronium, isoflurane, durée anesth 100’• 239 patients (42%) curarisation résiduelle ⇒ rapport du
train-de-quatre (TOF) < 70%– 145 extubés
• 329 patients absence de curarisation résiduelle– Plus jeunes– Dose moindre de vécu (6.2 vs 7.7)– Tps entre dernière injection et TOF en salle de réveil
plus grand (131’ vs 117’)
Curarisation résiduelle en salle de réveilCurarisation résiduelle en salle de réveil• Une DOSE UNIQUE de Vécuronium, rocuronium ou atracurium. Pas de
décurarisation. Isoflurane.
• 16% et 42% des patients avaient un TOF respectivement < 70% et 90%
• 2h après, encore 10% ont un TOF < 70% et 37% < 90%
Incidence en France de la curarisation résiduelle
10
20
0
30
40
50
60
70
[60-90] [90-120]< 60 > 120 min
% p
atients
* *
* *
T4/T1 < 0,7
T4/T1 < 0,9
B. Debaene et al. Anesthesiology 2003
526 patients consécutifs sur période de 8 mois
Curarisation résiduelleCurarisation résiduelle
C’est grave?C’est grave?
Curarisation résiduelleCurarisation résiduelle
Naguib, Naguib, Anesth Analg, Anesth Analg, 20102010
Curarisation résiduelle et complicationsCurarisation résiduelle et complications
• Lunn, Anaesthesia, 1983 36 décès liés à l’anesthésie 11 détresses respiratoires post opératoires ⇒ 50% due à une curarisation résiduelle
• Tiret, Can J Anaesth., 1986 67/ 200 000 décès
⇒ 50% dus à une détresse respiratoire post opératoire
Curarisation résiduelle et complicationsCurarisation résiduelle et complications
• Risque d’hypoxémie obstructive par curarisation des muscles de la paroi ant du pharynx
• Diminution de la réponse ventilatoire à l’hypoxie
Erikson, Anesth Analg, 1999
hypoxémiehypoxémie
Curarisation résiduelle et complicationsCurarisation résiduelle et complications
• Épisodes d’aspiration à des rapports de train-de-quatre (TOF) de 0.6, 0.7 et 0.8
Erikson, Anesthesiology, 1997
protection des voies aériennes supérieuresprotection des voies aériennes supérieures
d’après Eriksson et al. Anesthesiology 1997
Incoordination pharyngo-laryngée à la déglutition
d’après Eriksson et al. Anesthesiology 1997
0
50
100
150
contrôle 0,6 0,7 0,8 >0,9 Td4 ratio
* **
* = p<0,05 vs contrôle
mmHg
Pression sphincter supérieur de l’œsophage et
curarisation résiduelle
Pression de fermeture des voies aériennes supérieures (Pcrit)
Curarisation résiduelle et complicationsCurarisation résiduelle et complications
Herbreist, Herbreist, AnesthesiologyAnesthesiology, 2009, 2009
Les curares visent les voies aériennes supérieures
Eikermann et al. Am J Resp Crit Care Med 2007; 175: 9Eikermann et al. Am J Resp Crit Care Med 2007; 175: 9
T4/T1 =100%T4/T1 =100% T4/T1 = 50%T4/T1 = 50% T4/T1 = 80%T4/T1 = 80%
Critère de récupération: T4/T1 > 90%Critère de récupération: T4/T1 > 90%
La curarisation résiduelle est un facteur de risque indépendant de complications respiratoires post-opératoires.
Berg, H., et al., Residual neuromuscular block is a risk factor for postoperative pulmonary complications … Acta Anaesthesiol Scand, 1997
20 30 40 50 60 70 80
60 %
40 %
20 %
0 %
Td4 < 0,7
Td4 > 0,7
âge (années)
Complicationspulmonaires (%)
Curarisation résiduelle et complicationsCurarisation résiduelle et complications
Mortalité et coma dans les 24 premières heures post-op Mortalité et coma dans les 24 premières heures post-op (807/869000 anesthésies)(807/869000 anesthésies)
Arbous, Arbous, AnesthesiologyAnesthesiology, 2005, 2005
Curarisation résiduelleCurarisation résiduelle
Comment la détecter?Comment la détecter?
1
0,6 Seuil de détection au Double Burst Stimulation (DBS)
0,4 Head Lift Test (HLT)
0
0,2 Ventilation minute adéquate
Seuil de détection visuelle au Train-de Quatre (Td4) 0,3
0,7 Traction canule buccale
Peut on éviter la curarisation résiduelle ?
T4/T1
0,9Décurarisation adéquate
MM
G T
OF
rat
io
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
1.2
Hand
AMG TOF DBS TET50 TET100
Wrist
Evaluer la curarisation résiduelleEvaluer la curarisation résiduelle
Capron, Anesth Analg, 2005
Valeur prédictive négative % (IC=95%)Valeur prédictive négative % (IC=95%)Groupe AGroupe A Groupe BGroupe B
AMG TOF AMG TOF ratioratio
calibrécalibré non calibrénon calibré
90%90% 37 (20-56)37 (20-56) 40 (23-59)40 (23-59)
95%95% 70 (51-85)70 (51-85) 60 (41-77)60 (41-77)
100%100% 97 (83-100)97 (83-100) 77 (58-90)77 (58-90)
TOF quantitatif à l’accéléromyographieTOF quantitatif à l’accéléromyographie
Pour exclure une curarisation résiduelle de façon fiable avec Pour exclure une curarisation résiduelle de façon fiable avec l’l’accéléromyographie:accéléromyographie:-un rapport de train-de-quatre (T4/T1) à 100%un rapport de train-de-quatre (T4/T1) à 100%-la calibration de l’AMG la calibration de l’AMG sont obligatoiressont obligatoires
Capron, Capron, Anesthesiology,Anesthesiology, 2004 2004
Naguib, Naguib, Anesth AnalgAnesth Analg, 2010, 2010
TOF quantitatif vs qualitatif
Murphy, Murphy, Anesthesiology, Anesthesiology, 20082008
Curarisation résiduelleCurarisation résiduelle
Faut-il décurariser et quand?Faut-il décurariser et quand?
Décurarisation
When a nondepolarizing relaxant has been given, do you always administer an anticholinesterase at the end of surgery?
Europe USA
Yes 18% 34.2%
No 82% 65.8%
Naguib, Naguib, Anesth AnalgAnesth Analg, 2010, 2010
Curarisation résiduelle et décurarisationCurarisation résiduelle et décurarisation• 64 adultes, cisatracurium• Décurarisé à différents niveaux de curarisation par néostigmine
0.07 mg/kg Kirkegaard, Anesthesiology, 2002
Antagonistes des myorelaxants→→ Effet des halogénés (Effet des halogénés (isofluraneisoflurane 1 CAM) sur la vitesse de décurarisation1 CAM) sur la vitesse de décurarisation
prostigmine prostigmine 40 µg/kg injectée à T1 25% (T4/T1 40 µg/kg injectée à T1 25% (T4/T1 ≈≈ 88--10%)10%)
Delisle S et al. Anesthesiology 2001
Figure 1. Time from tactile reappearance of each of the four train-of-four (TOF) responses to TOF ratio of 0.9 during sevoflurane (•) and propofol ( ) anesthesia. Individual points represent mean ± SD values. *P < 0.0001 compared with propofol groups.
Kyo S. Kim, Anesth Analg, 2004
Curarisation résiduelle et décurarisationCurarisation résiduelle et décurarisation
• Il faut décurariser– Prostigmine 0,04 mg/kg– Atropine 0,01 à 0,02 mg/kg
• Attention au délai d’action, d’autant plus que le bloc est profond et anesthésie sous halogéné.
• Le monitorage quantitatif par accéléromyographie reste le monitorage le plus fiable en pratique clinique.
• Le but étant une extubation à un TOF TOF ≥≥ 90% 90%• Pas de NVPOPas de NVPO• Contre-indications relatives (absolues: coronarien Contre-indications relatives (absolues: coronarien
instable, asthme sévère décompensé)instable, asthme sévère décompensé)
Curarisation résiduelle et décurarisationCurarisation résiduelle et décurarisation
Pré-conclusion (2007)Pré-conclusion (2007)
- Il faut monitorer quantitativement et calibrerIl faut monitorer quantitativement et calibrer
- Il faut décurariser systématiquement si pas Il faut décurariser systématiquement si pas de TOF ou si TOF < 90% surtout sous halogénéde TOF ou si TOF < 90% surtout sous halogéné
-Les tests cliniques ne servent à rienLes tests cliniques ne servent à rien
NEODECHôpital de La Roche sur Yon
• Randomisée, double aveugle
• 3 doses de néostigmine avec placebo:– Dose normale 40 µg/kg (atropine 20 µg/kg)– Demi dose 20 µg/kg (atropine 10 µg/kg)– quart dose 10 µg/kg (atropine 5 µg/kg)– Soit 4 groupes: n=15 / groupe
But de l’étude
• Comparer sous sévoflurane, le temps nécessaire entre une phase de décurarisation avancée (TOF =40% soit 4 réponses soutenues) et la récupération complète du bloc neuromusculaire (TOF ≥ 100%) pour des doses diminuées de néostigmine
• Diminuer l’incidence des curarisations résiduelles et donc de ses complications
• Diminuer les effets secondaires de la néostigmine et de l’atropine en diminuant la dose
résultatsTemps de décurarisation entre injection de Néostigmine et TOF 100%
Tous différent sauf Gpe 1 et 2
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
Tem
ps
1 2 3 4
Graphe en boîtesVariable(s) groupe : Gpe
40 µg/kg 20 µg/kg 10 µg/kg Placebo
Temps (min)
6,25 ± 2 7,5 ± 2,4 18,5 ± 11,7 29,2 ± 9,1
resultatsresultats
Neostigmine/atropine n %
40 µg/kg / 20 µg/kg 16 64 ± 43
20 µg/kg / 10 µg/kg 14 51 ± 28
10 µg/kg / 5 µg/kg 15 20 ± 16
Placebo 15 12 ± 11
Pourcentage maximal d’augmentation de la fréquence cardiaque Pourcentage maximal d’augmentation de la fréquence cardiaque après l’injection de la néostigmine et de l’atropineaprès l’injection de la néostigmine et de l’atropine
Anesthesie sous sévofluraneAnesthesie sous sévoflurane Anesthésie AIVOC propofolAnesthésie AIVOC propofol
4 réponses non 4 réponses non soutenuessoutenues
TOF < 40% TOF < 40%
Dose complèteDose complète
40 µg/kg40 µg/kg
4 réponses 4 réponses équivalenteséquivalentes
TOF TOF ≥ 40%≥ 40%
Demi-doseDemi-dose
20 µg/kg20 µg/kg
2 à 4 réponses 2 à 4 réponses non soutenuesnon soutenues
TOF < 40%TOF < 40%
Dose complèteDose complète
40 µg/kg40 µg/kg
TOF ≥ 90-100% = RienTOF ≥ 90-100% = Rien
- Injecté dans la circulation, l’Org 25969 capture les molécules de rocuronium et crée un gradient de concentration entre la jonction neuromusculaire et le plasma provoquant un retour massif du curare vers le plasma à son tour capturé par l’antagoniste.
- L’Org 25969 est ensuite rapidement éliminé par le rein, en y emmenant la molécule de rocuronium ainsi capturée, prévenant toute recurarisation secondaire.
+ =rocuronium Org 25969
Gijsenbergh F et al. Anesthesiology 2005
- L’intérêt de l’Org 25969 réside la possibilité d’antagoniser des blocs profonds
Intérêt du monitorage neuromusculaireet de l’antagonisation
Baillard C et al. BJA 2005
0
20
40
60
80
100
1995n=435
2000n=130
2002n=101
2004n=218
% patientsMonitorage neuromuculaire et/ou antagonisation
% patients avec une curarisation residulle en SSPI
Conclusion pleine d’espoirConclusion pleine d’espoir
Propositions d’amélioration
• Moniteurs de la curarisation fiables quantitatifs en salle d’opération
• Décurarisation en salle d’opération
• Décurarisation quasi systématique en l’absence de TOF quantitatif
• Esmeron alternative à la célo
• Esmeron et Bridion dans la chirurgie de l’obèse
Chirurgie Chirurgie
Un brin Un brin désespéré!désespéré!
FabreFabre
Potiron Potiron
(père et fils)(père et fils)
BalonBalonGenierGenier
BordeBorde
Digestive à la clinique Jules VerneDigestive à la clinique Jules Verne
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