Épidémie d’Ébola en afrique de l’ouest : aspects … · 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% autres...

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Colloque EBODAKAR19 Mai 2015 - Dakar

Épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest :aspects épidémiologiques et perspectives,

exemple de la Guinée

René Migliani1,2, Sakoba Keita2, Boubacar Diallo3,William Perea3, Guenael Rodier3

1 École du Val-de-Grâce, Paris, France2 Coordination nationale de lute contre Ébola, Conakry, Guinée3 Organisation mondiale de la santé, Conakry, Guinée

1

Situation de l’épidémiede la maladie à virus Ébola (MVE)

en Guinée le 17 mai 2015

Classification Cas (%) Décès (Létalité %)

Confirmé 3201 (88,4%) 1988 (62,1%)

Probable 419 (11,6%) 419 (100,0%)Probable 419 (11,6%) 419 (100,0%)

Sous-Total 3620 (100,0%) 2407 (66,5%)

Suspect 15 0

Total général 3635 2407

1159 malades sortis guéris des CTE 2

Aspects épidémiologiques

3

Capacités du système épidémiologique

• Alerte rapide � Riposte rapide

� Prise en charge / Contacts

• Description � Tendance et répartition

� Chaines de transmission� Chaines de transmission

• Analyse � Adaptation de la riposte

• Évaluation � Impact de la lutte / Stratégies

• Recherche � Hypothèses de recherche

4

Modalités de la surveillancede la maladie à virus Ébola (MVE)de la maladie à virus Ébola (MVE)

en Guinée

5

Définitions standardisées OMS

• Cas suspect− critères cliniques− lien épidémiologique

• Cas probable− cas suspect évalué comme probable par clinicien− décès avec lien épidémiologique

Organisationdes CTE

− décès avec lien épidémiologique− sans ou en attente de confirmation biologique

• Cas confirmé− cas suspect ou probable− avec résultat biologique positif � PCR (en Guinée)

• Non cas− résultat biologique négatif− exclusion du décompte des cas et décès en Guinée

Labo IP Dakar au CHU Donka

à Conakry

6

Alerte sur casou décès

Surveillance passive : Appel 115 ou Structure santé ou

Surveillance active : identification d’un contact symptomatique lors du suivi

Surveillance de l’épidémie d’Ébola en Guinée

« Sitreps» hebdomadaire

Résultat

Sources del’information

Compilation

Laboratoiresdes centres

de traitement Ébola (CTE)

Centres de traitement Ébola (CTE)

Croix Rouge Guinéenne

Coordinations préfectorales

Fichierlaboratoire(quotidien)

Fiche notificationdes cas

(quotidien)

Fiche notificationdes décès

communautaires

Rapport préfectoral(quotidien)

Liste des contacts

(hebdomadaire)

Équipes de suivides contactsSuperviseurs

Épidémiologistes

« Sitrep » quotidien

Extraction BdD pour Coordinations/OMS Genève/Labo/CTE

BdD individuelles des cas et décès(Epi-Info)

Compilation

Base dedonnées

(BdD)

Rétro-Information

BdD agrégéede suivi des

contacts

Analyse et production des SitReps quotidienset hebdomadaires

Liste des contacts

aéroports

(quotidien) (quotidien)communautaires

(quotidien)(quotidien) (hebdomadaire)

BdDindividuelledes contacts

Unité de surveillance (Coordinations guinéeennes/OMS/CDC/FNUAP)Validation et saisie par l’équipe de gestion des données

7

Catégories d’épidémiologistesimpliqués dans la riposte en Guinée

• Épidémiologistes de terrain− investigation des cas suspects (avec médecins)− élaboration de la liste des contacts− reconstitution des chaines de transmission

• Épidémiologistes de surveillance (dont ceux des CTE)

En mai 2015 en Guinée311 épidémiologistes et gestionnaires de données OMS-CDCdont 60 à Forékariah, 49 à Conakry, 15 à Dubréka et 8 à Boké

• Épidémiologistes de surveillance (dont ceux des CTE)

− saisie et contrôle des données (avec gestionnaires de données)− analyse et interprétation des données

• Épidémiologistes chargés d’enquêtes spécifiques

8

Analyse épidémiologiquede la MVE en Guinéede la MVE en Guinéeen fonction du temps

9

Évolution hebdomadaire de l’épidémiede la maladie à virus Ebola en Guinéede décembre 2013 à mai 2015 (S20)

Émergence en Émergence en Guinée Forestière

non détectéependant 2 mois

10

Origine inconnueVillage de MéliandouPréfecture de Guéckédou

Proche de frontière Libéria

Cas index en GuinéeChaine de transmission élaborée par les épidémiolog istes de terrain

11

Évolution hebdomadaire de l’épidémiede la maladie à virus Ebola en Guinéede décembre 2013 à mai 2015 (S20)

Premier cas confirméle 25 février à Macenta

Identification du virus Identification du virus le 21 mars 2014 par IP

12

Souche du virus Ébola en Guinée

• Souche Ébola-Zaïre, variant Makona : EBOV/Mak− Ebola virus/H.sapiens-wt/GIN/2014/Makona

13

RivièreMakona

(Kuhn JH, Andersen KG, Baize S et al. Viruses 2014;6:4760-99)

Évolution hebdomadaire de l’épidémiede la maladie à virus Ebola en Guinéede décembre 2013 à mai 2015 (S20)

Premier cas à Conakry le 27 mars

11% des cas = Professionnels de santé

Cellule de crise du ministère de la santéCellule de crise du ministère de la santé

14

PartenairesComitéinterministériel

Surv

eilla

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Suiv

i des

co

nta

cts

Ges

tio

n d

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aset

des

déc

ès

Co

mm

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icat

ion

Cellule de crisedu ministère de la santé

Riposte contre la maladie à virus Ebolapendant la première phase de lutte en Guinée

Surv

eilla

nce

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co

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cts

Ges

tio

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aset

des

déc

ès

Co

mm

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Logi

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Sécu

rité

Communauté15

Évolution hebdomadaire de l’épidémiede la maladie à virus Ebola en Guinéede décembre 2013 à mai 2015 (S20)

Épidémie en Basse Guinée

Épidémie Libéria et Sierra Leone

Rebond en Guinée ForestièreRebond en Guinée Forestière

16

Évolution hebdomadaire de l’épidémiede la maladie à virus Ebola en Guinéede décembre 2013 à mai 2015 (S20)

Accalmie début juillet 2014

Forte recrudescence fin juillet

USPPI 8 août (OMS)

État d’urgence sanitaire (Guinée)

Cellule coordination début septembre

Renforcement de la lutte ++

17

PartenairesComitéinterministériel

Suiv

i des

co

nta

cts

Ges

tio

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Co

mm

un

icat

ion

Cellule de coordination nationale

Présidence

Riposte contre la maladie à virus Ebolapendant la deuxième phase de lutte en Guinée

Surv

eilla

nce

Suiv

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co

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cts

Ges

tio

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des

déc

ès

Co

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un

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ion

Logi

stiq

ue

Sécu

rité

Communauté18

Structures de prise en charge des cas d’Ébolaen Guinée début mars 2015

Augmentation du nombre de structures :• 2 CTE, 1 CT = 150 lits � 5 CTE, 1 CTS, 4 CT, 1 CTCOM = 444 lits• 2 laboratoires � 8 laboratoires = <1% Cas suspects +++ 19

Évolution hebdomadaire de l’épidémiede la maladie à virus Ebola en Guinéede décembre 2013 à mai 2015 (S20)

Accalmie en janvier 2015Initiative « Zéro Ébola en 60 jours »4ème recrudescence en Basse Guinée

20

Évolution hebdomadaire de l’épidémiede la maladie à virus Ebola en Guinéede décembre 2013 à mai 2015 (S20)

Initiative « Zéro Ébola en 60 jours » +Comités de veille villageois/quartiersUrgence sanitaire renforcée 28 marsSécurisation, prélèvement de tous décèsSensibilisation et recherche active Baisse incidence

depuis semaine 11Mais 2 épisodesMais 2 épisodesde cas groupésen semaine 20

(Dubréka, Boké)

21

Analyse épidémiologiquede la MVE en Guinéede la MVE en Guinéeen fonction du lieu

22

Évolution géographique de l’épidémie

Conakry569 cas(+157)

Forékariah412 cas(+314)

23Épicentre de l’épidémie = Basse Guinée +++

(+314)

Épicentre depuis mars 2014 = Guinée forestière

Défervescence janvier 2015 = Est du pays

Guinéeforestière

Macenta745 cas

Létalité liée à Ébola par préfecture en Guinée

24

• MVE reste une maladie grave avec 2 décès sur 3 (17 mai)• Létalités préfectorales hétérogènes

Situation de l’épidémie les 21 derniers jours

• 27 préfectures touchées par l’épidémie dont 3 actives (17 mai)• 7 préfectures indemnes depuis le début de l’épidémie 25

Diffusion de l’épidémie d’Ébola par sous-préfecture (31 mars)

• 23 chefs lieux de préfecture touchés / 11 chefs lieux non touchés• Large diffusion sous-préfectorale dans les deux épicentres• Diffusion par réseaux routiers ailleurs sans diffusion interne

Analyse épidémiologiquede la MVE en Guinéede la MVE en Guinée

en fonction du temps et du lieu

27

Évolution de l’incidence par région naturellede décembre 2013 au 17 mai 2015

Décroissancede l’épidémiedès octobre

en Forêt

Impact de chainede transmissionde Kissidougou

(∼80 cas dont 60 décès)

Impact desréticences

28

Réticences communautaires : Freins à la riposte

• Ignorance, Peur• Protocoles de prise en charge restrictifs• Méfiance des communautés villageoises• Manque de confiance envers les autorités• Déni (« On sera l’exception »)• Rumeurs ++

AnthropologuesLeaders crédiblesRessortissantsMinistre parrainForces de sécurité

« Réponse humanisée »guidée par les anthropologues

Négociation compréhensiveCoercition mesurée

Forces de sécurité

L’exemple de Forécariah (10 sous-préfectures)

Réticences

29

Réticences communautaires : Freins à la riposteL’exemple de Forécariah (10 sous-préfectures)

Incidence p 100000Bouffée épidémique

à la levée des réticencescommunautaires

Résistance

Réticences

Résistancepassive ?

30

Analyse épidémiologiquede la MVE en Guinéede la MVE en Guinée

en fonction des personnes

31

57,0% 55,4%52,5% 53,8%

60%

80%

Pro

po

rtio

n d

e c

as e

t d

écè

s se

lon

le s

exe

• 51,7% de femmes infectées (recensement 51,6% de femmes)• 48,3% d’hommes infectés (recensement 48,4% d’hommes)

Maladie à virus Ebola selon le sexeen Guinée (31 mars)

57,0% 55,4%52,5%

49,2%

53,8%

43,0% 44,6%47,5%

50,8%

46,3%

0%

20%

40%

60%

T1-2014 T2-2014 T3-2014 T4-2014 T1-2015

Sexe féminin

Sexe masculin

Pro

po

rtio

n d

e c

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écè

s se

lon

le s

exe

Trimestres

ÉmergenceGuinée

Forestière

ÉmergenceBasse

Guinée

32

52,1

67,6

61,3

60

70

80

p 1

00

00

0

Maladie à virus Ebola selon le sexeet l’âge en Guinée

• Incidence augmente avec l’âge• Femmes âgées (≥ 60 ans) plus infectées

12,3

8,1

11,9

19,330,4

47,4

52,148,6

10,7

9,6

8,0

18,2

35,8

51,1

50,6

45,8

48,6 47,1

0

10

20

30

40

50

0-4 5-9 10-14 15-19 20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 70 et +

Sexe féminin

Sexe masculin

Age(années)

Tau

x d

'inci

de

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p 1

00

00

0

33

84,0%76,7%

66,0%

86,9%

69,5%

74,7%80%

100%

Létalité de la maladie à virus Ebolaselon le sexe en Guinée

• Létalité Hommes-Femmes comparable• Létalité plus importante en phase d’émergence

66,0%

66,3%70,9%71,1%

62,2%

0%

20%

40%

60%

T1-2014 T2-2014 T3-2014 T4-2014 T1-2015

Létalité femmes

Létalité hommes

Léta

lité

(%

)

Trimestres

ÉmergenceGuinée

Forestière

ÉmergenceBasse

Guinée

34

96,2%

82,4%

72,2%

75,4%78,0%

93,1%

88,9%

87,1%

73,9%

76,6% 76,9%

82,6%

85,7%80%

100%

Létalité de la maladie à virus Ebolaselon l’âge et le sexe en Guinée

• Létalité Hommes-Femmes comparable• Létalité plus importante aux âges extrêmes

61,9%54,3%

45,0%

61,8% 70,1%

75,4%78,0%73,9%

38,0%

57,3%

57,6%

67,4%

0%

20%

40%

60%

<1 1-4 5-9 10-14 15-19 20-29 30-39 40-49 50-59 60-69 70 et +

Sexe féminin

Sexe masculin

Age (années)

Léta

lité

(%

)

35

Décès communautaires à Conakry

• Analyse de 27 décès communautaires du 1er janvier au 10 février 2015

• 74% avec enterrement digne et sécurisé (EDS)

• 78% avec confirmation biologique (prélèvement salivaire)

• 59% recours aux structures médicales− 44% dans une clinique privée− 11% dans un hôpital− 7% dans un autre établissement public

• 22% ont eu plus d’un recours aux structures médicales• 22% ont eu plus d’un recours aux structures médicales

• Symptômes présentés :− asthénie 90%− fièvre 84%− diarrhée-vomissements 50%− saignements 22%

• 48% avaient participé à des funérailles non sécurisés

• 59% avaient eu contact avec un suspect identifié a posteriori

• Hostilité et réticences dans 44% des cas

(Source OMS : Kanté M, Hélèze E, Delayo L, Jeannel D) 36

4%

4%

5%

20%

25%

30%

Laborantin (8)

Hygiéniste (8)

Brancardier (10)

Agent technique de santé (37)

Infirmier (46)

Médecin (57)

MVE chez les soignants en Guinée(N = 187 confirmés dont 94 décédés)

75%

6%

1%

1%

1%

3%

4%

0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35%

Autres et non spécifiés (12)

Croix-rouge Guinée (1)

Technicien de laboratoire (1)

Pharmacien (2)

Sage-femme (5)

Laborantin (8)

Les soignants ont payé un lourd tribu à ÉbolaContamination hors structures Ébola � « Clandos »

Centre de traitement des soignantsen janvier 2015

37

Constats épidémiologiquesà partir des résultats présentésà partir des résultats présentés

(non exhaustifs)

38

• Absence d’alerte précoce lors de l’émergence− Émergence non identifiée pendant 2 mois

− Mise en évidence du virus Ébola-Zaïre après 3 mois

• Bon suivi de l’importance et de la répartition géographique de l’épidémie

• Description des chaines de transmission difficile mais indispensable pour identifier les liens épidémiologiquesindispensable pour identifier les liens épidémiologiques

• Insuffisance d’analyses complémentaires des données disponibles et d’études particulières pour adapter la riposte

− Femmes de plus de 60 ans sont plus infectées

− Professionnels de santé identifient mal les cas suspects tout au long de l’épidémie et s’infectent au contact de nombre d’entre-eux

• Rétro-information de bonne qualité avec diffusion quotidienne depuis le début de l’épidémie 39

Quelques perspectives

40

• Projet de Consolidation des Acquis de la Riposte Ebola (CARE)

− Refonte de la surveillance, de l’alerte et de la riposte aux maladies infectieuses épidémiques en Guinée

− Équipes régionales d’alerte et de riposte aux épidémies (projet PREPARE financé par France et UE) � Formation en cours

− Équipes préfectorales pour alerte et riposte aux épidémies (projet CDC)

Systèmes d’alerte et de riposte

− Infrastructure de prise en charge des malades victimes d’infections épidémiques dans chaque préfecture (projet MinSan/UNHOSC)

− Réseau de sites sentinelles communautaires

• Projet de Réseau d’Instituts de santé Publique d’Afrique de l’OueST (RIPOST)

• Projet d’Institut Pasteur de Guinée à Conakry

41

Réseau d’ Instituts de santé Publique d’Afrique de l’ OueST (RIPOST)

Par

ten

aire

sFr

ance

, USA

, GB

, UE,

OM

S

gle

men

t sa

nit

aire

inte

rnat

ion

al(R

SI)

Institut national de santé publique

Surveillance et alerte

Investigation LaboratoireEnquêtes et recherche

opérationnelle

Formation

Fonctions : Santé publique, Clinique, Recherche

Ministère de l’enseignement

supérieur et de la

IP Guinée

Réseau IPMinistère

Saisine

Alerte &Aide à la décision

42Association internationale des instituts nationaux de santé publique (IANPHI)

INSP INSP INSP INSP INSP

Par

ten

aire

sFr

ance

, USA

, GB

, UE,

OM

S

gle

men

t sa

nit

aire

inte

rnat

ion

al(R

SI) supérieur et de la

recherche

Universités

Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS/WAHO)

Réseau IP

ProjetCARE

Réseau communautaire Sentinelle

Districts sanitaires

Directionsrégionales de la santé

ProjetCDC

Projet PREPARE

Ministèrede la santé

Analyse rétrospective des données collectées

• Données des centres de traitement Ébola

• Données de surveillance épidémiologique

• Modélisation multidimensionnelle spatio-temporelle

• Mise en commun des données des 3 pays épidémiques

43

• Mise en commun des données des 3 pays épidémiques

• Comparaison entre les 3 pays épidémiques

• Comparaison avec les épidémies d’Afrique centrale

Plan global d’analyse coordonné par l’OMSen lien avec les analyses virologiques ?

Approfondissement des connaissances sur Ébola

• Suivi des sujets guéris (projets en cours)

− évaluation des séquelles de la maladie

− évaluation de la durée du portage viral après la phase aigue

• Études séro-épidémiologiques

− importance des sujets immunisés naturellement

− importance des infections peu ou non symptomatiques

44

− importance des infections peu ou non symptomatiques

• Études socio-anthropologiques

− impact de l’épidémie et de la riposte sur les communautés

− rôle des femmes pendant cette épidémie

− importance des décès communautaires (autopsie verbale)

• Études des cycles zoonotiques forestiers

Conclusions

45

• Efforts multidisciplinaires consentis portent leurs fruits sur l’épidémie en Guinée

• Baisse régulière de l’incidence dans le dernier foyer le plus actif de Forécariah

• Mais la vigilance est toujours de mise et les efforts doivent se poursuivre : les deux épisodes efforts doivent se poursuivre : les deux épisodes de cas groupés de Dubréka et Boké sont là pour nous le rappeler

• Campagne de recherche active des cas à Forécariah en cours depuis le 16 mai en lien avec le district de Kambia en Sierra Léone

46

• Nécessité d’un système épidémiologique fort, réactif et en réseau en cas d’épidémie quelque soit la cause

• Intérêt de développer des systèmes d’alerte en temps réel avec les NTIC

• Besoin de davantage d’analyses extemporanées • Besoin de davantage d’analyses extemporanées pour adapter et guider la riposte

• Développement de systèmes nationaux fiables de surveillance pour l’alerte et la riposte rapides

• Nécessité d’une approche régionale et mondiale avec des réseaux interconnectés 47

Je vous remerciede votre attention !

René Migliani Marché de Maférinyah 2015

« Pour une Guinée enfin apaisée, joyeuse et colorée ! » 48

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