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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Partenariat pour le Renforcement de la Résilience à
l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Nord Mali
(PRIAN)
RAPPORT NARRATIF INTERMEDIAIRE N°2
N° Contrat : T05-EUTF-SAH-ML-01-02
Bénéficiaire : SOS SAHEL International France
Personne contact : Rémi HEMERYCK
Période couverte : 15 décembre 2016 – 31 mai 2018
Date de début du projet : 15 décembre 2016
Durée totale : 42 mois
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Table des Matières
1. Description ........................................................................................................................ 4 2. Évaluation de la mise en œuvre des activités de l’action .............................................. 5
2.1 Résumé de l'action ............................................................................................................ 5
2.2 Résultats et activités réalisées .......................................................................................... 6 2.2.0. Activités de la phase de mise en route (inception) de janvier 2017 à juin 2017 ...... 8 2.2.1. Activités mises en œuvre après la phase d’inception (Juillet 2017 à mai 2018) .... 16
Matrice de Cadre Logique à jour .......................................................................................... 40 3. Bénéficiaires/entités affiliées et autre coopération .......................................................... 52
3.1 Evaluation des relations avec les partenaires de l’Action .............................................. 52
3.2 Evaluation des relations avec les autorités étatiques et publiques ................................. 52 3.3 Relations avec toute autre organisation impliquée dans la mise en œuvre de l’Action . 53
3.4 Synergies développées avec d’autres actions ................................................................. 53 4. Visibilité ............................................................................................................................... 53
4.1 Visibilité de l’action et de la contribution de l’Union Européenne (UE) ....................... 53
5. Annexes ............................................................................................................................... 55
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Liste des acronymes utilisés dans le rapport ARC : Alliance pour la Résilience Communautaire
AFAR : Action pour la Formation et l’Autopromotion Rurale
ADC : Agent de développement communautaire
AGIR : Alliance Globale pour la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle
AKF : Aga Khan Fundation
ANJE : Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant
CAID : Cellule d’Appui aux Initiatives de Développement
CAP : Connaissances, attitudes, pratiques
CCOCSAD : Comité Communal d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement
CH : Cadre Harmonisé
CLOCSAD : Comité Local d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement
CROCSAD : Comité Régional d’Orientation, de Coordination et de Suivi des Actions de Développement
CSCOM : Centre de santé communautaire
CSRéf : Centre de santé de référence
DRS : Direction Régionale de la Santé
DTC : Directeur Technique de Centre (santé)
DUE : Délégation de l’Union Européenne
EQUINUT : Equilibre Nutritionnel (Didégué fortifié)
FARN : Foyers d’apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle
FEFA : Femmes enceintes et femmes allaitantes
GSAN : Groupe de soutien aux activités de nutrition
GSM : Global System for Mobile Communication
HEA : Households economic analysis
HOM : Harmonisation et Orientation Méthodologique
IMF : Institution de micro-finance
IRC : International Rescue Comitee
KEY : Nom donné au programme, veut dire se relever après un choc (sonraï)
LRRD : Linking Relief Rehabilitation and Development
MAG : Malnutrition aigüe globale
MAM : Malnutrition aigüe modérée
MAS : Malnutrition aigüe sévère
OCB : Organisation communautaire de base
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PB : Périmètre Brachial
PDM : Post Distribution Monintoring
PCIME : Prise en charge Intégrée de la Maladie de l’Enfant
PIV : Périmètre irrigué villageois
PM : Périmètre maraicher
PRIAN : Partenariat pour le Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle
S&E : Suivi Evaluation
SA : Sécurité alimentaire
SAN : Sécurité Alimentaire et Nutrtionnelle
SAP : Système d’alerte précoce
SARAR : Self-esteem, Associative strengths, Resourcefulness, Action-planning and Responsibility
SMART : Standardized Monitoring and Assessment of Relief and Transition
SNIS : Système d’Information Sanitaire
SOCAFON : Société Coopérative Artisanale des Forgerons de l’Office du Niger
TP : Très pauvre
VAD : Visite A Domicile
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
1. Description
1.1. Nom du coordinateur du contrat de subvention: Rémi HEMERYCK, Délégué Général
1.2. Nom et fonction de la personne de contact:
Rémi HEMERYCK, Délégué Général
E-mail : remi.hemeryck@sossahel.org
Téléphone : +331 46 88 96 71
1.3. Nom du/des bénéficiaire(s) et de l’/des entité(s) affiliée(s) de l’action:
SOS SAHEL International France
1.4. Intitulé de l’action:
Partenariat pour le Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle
au Nord Mali (PRIAN)
1.5. Numéro du contrat:
T05-EUTF-SAH-ML-01-02
1.6. Date de début et date de fin de la période de référence:
15 décembre 2016 au 31 mai 2018
1.7. Pays ou région(s) cible(s): Mali, Régions de Mopti, Tombouctou et Kidal
1.8. Bénéficiaires finaux et/ou groupes cibles1 (si différents) (y compris le nombre de femmes et
d’hommes): 2 856 ménages très pauvres regroupant 17 136 personnes dont 8 397 de femmes
bénéficiaires ; 2 259 enfants de 6 à 23 mois ; bénéficiaires finaux : 70 766 habitants de 8
communes dont 36 100 femmes.
1.9. Pays dans le(s)quel(s) les activités sont réalisées (si différent du point 1.7): Idem au point 1.7
1 Les «groupes cibles» sont les groupes/entités pour lesquels le projet aura eu un apport direct et positif au
niveau de l’objectif du projet, et les «bénéficiaires finaux» sont ceux qui bénéficieront du projet à long terme
au niveau de la société ou d’un secteur en général.
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2. Évaluation de la mise en œuvre des activités de l’action
2.1 Résumé de l'action
Le Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Nord
du Mali est le fruit d’un choix concerté entre le Gouvernement du Mali, la délégation de l’Union
Européenne (DUE) et le bureau ECHO pour faire face aux causes structurelles de la vulnérabilité à
l’insécurité alimentaire et nutritionnelle qui affecte une large frange de la population.
Baptisé ‘’KEY’’ (se mettre debout en langue Sonrhaï) pour symboliser le relèvement suite aux chocs,
le programme a pour objectif d’accroître la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle des
populations vulnérables au Mali. Dans le cadre de ce programme, le consortium SOS Sahel met en
œuvre le Partenariat pour le Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle
(PRIAN) dans huit communes des régions de Kidal, Mopti et Tombouctou. Ce sont :
Tableau 1 : Zone d’intervention du Projet
Régions Cercles Communes
Mopti Youwarou Dongo
Farimaké
Djenné Fakala
Douentza Hombori
Tombouctou Gourma Rharous Hamzakoma
Seréré
Kidal Kidal Kidal
Tin-Essako Tin-Essako
Les six premiers mois d’activités du projet ont été consacrés à la phase d’inception en conformité avec
les orientations du programme et en particulier la note de cadrage issue de l’atelier de démarrage.
Les principales activités menées pendant cette phase d’inception sont : (i) l’organisation d’un atelier
d’orientation des partenaires de mise en œuvre du projet ; (ii) les missions d’information et de
sensibilisation des acteurs (autorités administratives et les communautés bénéficiaires) sur les objectifs
et résultats attendus du projet ; (iii) la réalisation du ciblage des ménages vulnérables (ménages TP) ;
(iv) l’enquête Baseline sur les caractéristiques socioéconomiques des ménages et les Connaissances,
Attitudes et Pratiques (CAP) des ménages sur la santé et la nutrition afin d’établir la situation de
référence des indicateurs avant la mise en œuvre des activités; (v) la réalisation du diagnostic participatif
et la validation des activités retenues en CCOCSAD.
De Juillet 2017 au 31 mai 2018, les principales activités menées par le consortium sont les suivantes :
La tenue de l’atelier de planification des activités du PRIAN qui a regroupé l’ensemble des
membres du consortium ;
Le renforcement des capacités des équipes de coordination (Coordinateurs et Agents de
Developpement Communautaire) sur l’ANJE (Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant),
la distribution de MISOLA et EQUINUT et la mise en place des GSAN ;
La distribution de cash au ménages TP dans les communes bénéficiaires pour renforcer la
protection sociale et les moyens d’existence des plus démunis ;
La tenue d’atelier de formation des équipes de coordination des ONGs partenaires pour la
réalisation de l’enquête PDM, suite à la distribution de cash aux ménages TP ;
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La réalisation de l’enquête PDM pour s’assurer des bonnes conditions de distribution du cash;
L’élaboration des protocoles des services techniques pour l’assistance à la réalisation des
activités du programme KEY ;
Le recensement et le dépistage des enfants de 6 à 59 mois et leur référencement vers les centres
de santé habilités pour leur prise en charge ;
La distribution de la farine MISOLA aux enfants des ménages bénéficiaires ;
Le démarrage de l’étude de faisabilité technique et financière du produit EQUINUT ;
La distribution de kits d’élevage, d’aliments bétails et de kits vétérinaires ;
Les négociations socio-foncières pour l’accès des ménages vulnérables aux parcelles dans les
périmètres irrigués à réhabiliter ;
La sélection des entreprises pour la réalisation des périmètres maraîchers et des bureaux pour
les études techniques des PIV et le contrôle des travaux;
Le lancement de la procédure de recrutement des études techniques de mise en place des unités
de production d’EQUINUT, des unités de transformation et de réhabilitation des périmètres
irrigués.
Le présent rapport intermédiaire fait le point des activités réalisées au cours de la période allant du 15
décembre 2016 au 31 mai 2018. Il présente les résultats atteints, les écarts par rapport aux prévisions, et
le plan de travail actualisé 2018-2019.
2.2 Résultats et activités réalisées
Le tableau ci-après présente les activités réalisées pendant la phase de mise en route :
Tableau 2 : Activités réalisées pendant la phase de mise en route
Activités prévues pendant
la phase de mise en route Niveau de réalisation
Statut Raisons du
Retard
Dispositions prises
pour corriger les
retards
Organisation de l’atelier
d'orientation et de cadrage
des ONG sur les outils de
mise en œuvre du projet
SOS SAHEL a organisé du 09 au 10
février 2017 à Bamako, un atelier
d’orientation et de cadrage des ONG
membres du consortium sur les outils de
mise en œuvre du programme KEY
Réalisé
Information/sensibilisation
des autorités administratives
et des communautés
bénéficiaires des objectifs
du projet
L’activité a été menée par les équipes de
coordination locales dans les regions,
cercles et communes d’intervention.
Les acteurs touches sont :les
Gouverneurs, préfets, sous-préfets, élus
locaux (maires et conseillers
municipaux) et les communautés
bénéficiaires
Réalisé
Mise en place de la base de
données
Les équipements ont été acquis pour la
collecte et la mise en place de la base de
données. Ces équipements sont : 1
ordinateur fixe pour la base de données,
7 ordinateurs portables dont un pour
Réalisé
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Activités prévues pendant
la phase de mise en route Niveau de réalisation
Statut Raisons du
Retard
Dispositions prises
pour corriger les
retards
chaque Coordonnateur, soixante (60)
smartphones et 30 chargeurs solaires,
Recrutement/formation des
enquêteurs
Dix-huit (18) agents de développement
communautaires (ADC) et 42
enquêteurs temporaires ont été recrutés
et formés pour les besoins du ciblage et
les enquêtes pour l’établissement de la
situation de référence avec des
smartphones via le logiciel KOBO du
08 au 22 mai 2017
Réalisé
Recensement exhaustif et
ciblage géographique
Cette activité n’a pas été réalisée
cependant les données du RGPH
actualisées ont été utilisées. Le RGPH
étant le document officiel,
l’actualisation des données a été faite en
considérant les taux d’accroissement
annuel de la population (3,6%).
Non
Réalisé
Ciblage des ménages
Le ciblage a été réalisé du 01 au 15 avril
2017. Le rapport de ciblage est joint au
présent document.
Réalisé
Identification des activités à
mener
L’identification des activités à mener a
été conduite de la façon suivante :
- Synthèse des projets issus des
diagnostics participatifs et inscrits dans
les PDESC 2016-2020 déjà élaborés ;
-Priorisation en assemblée générale
villageoise des projets à retenir
-Validation en CCOCSAD des projets
retenus
Réalisé
Réalisation des enquêtes de
situation de référence
(socio-économique et CAP)
Cette étude a été réalisée et dresse la
situation de référence en lien avec les
indicateurs et les activités retenues. Le
rapport y relatif est joint en annexe.
Réalisé
Diagnostic participatif avec
les communautés
Ils a été réalisé dans l’ensemble des
communes bénficiaires de façon très
participative en présence des villages
cibles.
Réalisé
Validation des activités par
les autorités communales
Le CCOCSAD est l’instance de
validation des activités. Il a validé les
ménages bénéficiaires et les activités à
réaliser
Réalisé
Etudes techniques des PIV
et PPM retenus
Ces études n’ont pu être réalisées. Non
Réalisé
Le retard
observé durant
l’identification
et la validation
des activités
Les demandes de
proposition pour le
recrutement des
bureaux chargés des
études et du contrôle
des travaux des PIV
sont en cours de
finalisation
Etude technique des unités
de transformation
Les caractéristiques des équipements
ont été définies après une mission de
prospection à Niono auprès de
SOCAFON
Réalisé Les OCB seront
formées à l’utilisation
des équipements
auprès de SOCAFON
Identification des besoins
des SAP locaux
(équipements et
renforcement des capacités)
Ces besoins ont été identifiés pendant le
diagnostic participatif.
Réalisé
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2.2.0. Activités de la phase de mise en route (inception) de janvier 2017 à juin 2017
a) Organisation de l’atelier d'orientation et de cadrage des ONG sur les outils de mise en œuvre
du projet
SOS Sahel a organisé du 09 au 10 février 2017 à Bamako, un atelier d’orientation et de cadrage des
ONG membres du consortium sur les outils de mise en œuvre du programme KEY. L’atelier a regroupé
une quinzaine de participants (Coordinateurs et Gestionnaires des ONG partenaires, équipe de gestion
du projet de SOS SAHEL). Cette réunion d’échanges a permis aux ONG partenaires d’être informés sur
les rôles et les responsabilités de chaque membre, les activités à mener et leur modalité d’exécution. Les
indicateurs du cadre logique et les outils de gestion administrative et financière ont été passés en revue.
b) Information/sensibilisation des autorités administratives et des communautés bénéficiaires
des objectifs du projet
Cette activité a été menée par les équipes de coordination locales dans les cercles et communes
d’intervention. Les rencontres avec les Gouverneurs, préfets, sous-préfets, élus locaux (maires et
conseillers municipaux) et les communautés bénéficiaires ont servi de cadres d’échanges au cours
desquels, les informations relatives à l’objectif du projet, les résultats attendus et la stratégie
d’intervention ont été partagées. Elles ont également permis de requérir les attentes des élus et celles
des populations bénéficiaires quant aux actions qui seront menées par le projet. Des comptes-rendus
renseignent l’objet et des résultats de ces différentes discussions. Les lettres d’informations des acteurs
et les PV de rencontres sont en annexe.
c) Mise en place de la base de données
Dans le cadre de la réalisation des enquêtes de terrain, SOS SAHEL en coordination avec le consortium
ARC a choisi l’utilisation de moyens informatiques rendant plus facile et plus rapide la collecte, le
trairement et l’analyse des des données collectées. En prélude à la réalisation de la situation de référence,
des téléphones portables et un logiciel de traitement informatique ont été acquis. Ce sont un ordinateur
fixe pour la base de données, sept (07) ordinateurs portables dont cinq (05) pour chaque Coordonnateur,
soixante (60) smartphones et 30 chargeurs solaires. Le logiciel de gestion de données « Kobo » gratuit
sur internet a été utilisé lors de la réalisation des enquêtes de la situation de référence. Les smartphones
serventt également pour les autres enquêtes de terrain, notamment pour la réalisation des PDM.
d) Recensement exhaustif et ciblage géographique :
SOS SAHEL a fait recours aux données de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH)
réalisé en 2009 qui ont servi de référence pour établir les caractéristiques socio-démographiques des
villages cibles. Le ciblage géographique a été réalisé avec les données du diagnostic participatif effectué
en 2016 dans le cadre du Projet de Reconstruction et de Relance Economique PRRE dans les communes
cibles lors de l’élaboration des PDESC (Plan de Développement Economique Social et Culturel). Les
crtitères retenus pour le choix des villages vulnérables sont les suivants :
le taux de representativité des jeunes par village et par commune ;
l'accessibilité du village :
Distance par rapport à la route goudronnée ;
Existence de route carrossable dans le village ;
Existence de fleuve dans le village ;
Distance par rapport au chef lieu commune.
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le capital cheptel moyen par habitant :
Bovin ;
Ovin ;
Volaille ;
Caprin ;
Asin ;
Equin.
l'accès aux infrastructures hydrauliques dans les villages :
Existence et fonctionalité de puits traditionnels ;
Existence et fonctionalité de puits à grand diametre ;
Existence et fonctionalité de forage équipé de pompe manuelle ;
Existence et fonctionalité de puits à grand diamètre équipé de pompe ;
Existence et fonctionalité de puit citerne.
l'accès aux infrastructures Agro-sylvo-pastorales dans les villages :
Existence et fonctionalité PIV ;
Existence et fonctionalité Micro-barrage ;
Existence et fonctionalité PM ;
Existence et fonctionalité Parc de vaccination ;
Existence et fonctionalité Puits pastoraux ;
Existence et fonctionalité Mare amenagée ;
Existence et fonctionalité Etang piscicole ;
l'accès aux infrastructures dans le domaine de l'éducation :
Existence et fonctionalité Ecole ;
Existence et fonctionalité Centre d'alphabétisation ;
Existence et fonctionalité CED (Centre d'Education et de dévéloppement).
l'accès aux infrastructures dans le domaine de la santé :
Existence et fonctionalité CSCOM ;
Existence et fonctionalité Maternité.
En plus des critères cités ci-haut, d’autres considérations ont été prises en compte pour sélectionner les
villages vulnérables, il s’agit entre autres :
Des villages qui bénéficient de microprojets productifs (PIV, PM, embouche, etc...) et de projets
socio-collectifs (hydraulique, santé, éducation) financés dans le cadre du PRRE ;
L’intervention d’autres Projet/Programmes ou partenaire dans les villages ;
L’accessibilité des villages en termes de sécurité.
Cet exercice a permis de retenir 72 villages vulnérables sur un total de 177.
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Tableau 3 : Situation démographique des communes cibles
Régions Cercles Communes Nbre
villages
Population
totale
Nbre de
ménages
Nbre de villages
vulnérables
retenus
Mopti Youwarou Fakala 30 43 185 6 202 15
Mopti Youwarou Dongo 12 14 029 2 174 9
Mopti Djénné Farimaké 34 15 263 2 139 5
Tombouctou G. Rharous Séréré 9 11 059 1 327 4
Tombouctou G. Rharous Hamzakoma 22 11 636 1 492 14
Kidal Kidal Kidal 40 33 264 4 823 10
Kidal Tin Essako Tin Essako 8 3 196 471 5
Mopti Douentza Hombori 22 29 593 3 992 10
Total 177 161 225 22 620 72
e) Ciblage des ménages bénéficiaires
La méthode HEA « Household Economy Analysis » ou « Analyse de l’économie des ménages » a été
utilisée pour le choix des ménages cibles. Elle repose non seulement sur la compréhension de l’économie
locale, mais cherche également à comprendre les facteurs de risques majeurs pouvant affecter les
ménages.
L’approche adoptée a consisté à réaliser le ciblage géographique via les données de référence (baseline)
des communes cibles.
Le ciblage géographique s’est fait à travers l’analyse de données de référence des communes cibles pour
l’ensemble des communes d’intervention sauf celle de Fakala. En effet en 2016 lors de l’élaboration des
PDESC (Plan de Développement Economique Social et Culturel) entrepris dans le cadre du PRRE, une
enquête de situation de référence a été réalisée dans chacun des villages bénéficiaires.
Pour la commune de Fakala qui est la seule qui n’est pas couverte par le PRRE, une enquête a été réalisée
au départ pour effectuer le ciblage géographique afin de retenir les villages bénéficiaires.
Le ciblage géographique a permis sur la base de critères prédéfinis de retenir 72 villages sur les 177
répertoriés dans les 8 communes d’intervention du PRIAN soit 40, 6%.
A Kidal, il a été retenu de considérer les fractions et secteurs au lieu des villages compte tenu de la
spécificité de cette partie du pays et garantir le principe d’inclusion et de non inclusion. Le ciblage a été
réalisé en étroite collaboration avec les chefs de fraction, les chefs de secteurs et leurs conseillers avec
le concours des chefs coutumiers et les notabilités ainsi que les commissions communales.
Avant le démarrage du ciblage proprement dit, un atelier de formation a été organisé par SOS SAHEL
dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao. Les participants de Kidal ont été formés à Gao.
Les ateliers animés par les équipes de la cellule de coordination de SOS SAHEL ont regroupé, le
personnel des ONGs partenaires (Coordinateurs, ADC et enquêteurs) et les agents des services
techniques partenaires.
Les ateliers ont été réalisés durant trois (3) jours avec une formation théorique de deux (2) jours suivie
d’une formation pratique d’un (1) jour dans un village non loin du chef-lieu de région.
Pour réaliser le ciblage, en plus des 18 ADC, SOS SAHEL a recruté 42 enquêteurs soit au total 60
personnes. Pendant les enquêtes, des missions de supervision ont été menées d’une part par les
Coordinateurs des ONG partenaires mais d’autre part par l’équipe de la cellule de Coordination de SOS
SAHEL. L’exercice de ciblage a été réalisé du 1er au 15 avril 2017 sur le terrain.
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Globalement, 6 300 ménages ont été recensés dans les 72 villages de la zone d’intervention du projet.
3 117 ménages très pauvres ont été identifiés, soit 49, 47% du total des ménages de la zone.
Suite au ciblage, 2 856 ménages ont été retenus sur les 3 117 ménages identifiés comme très pauvres
après vérification à l’issue des visites à domicile. L’existence de FEFA au sein des ménages très pauvres
a été déterminante dans le choix final des ménages retenus. Le tableau n°1 présente la liste des ménages
bénéficiaires du programme KEY dans la zone d’intervention de SOS SAHEL.
Le rapport de ciblage a été produit et transmis en octobre 2017.
Tableau 4 : Ménages TP retenus dans le cadre du Projet
Régions Cercles Communes Nombre de ménages TP retenus
dans le cadre du projet
Mopti Youwarou Dongo 496
Farimaké 145
Djenné Fakala 189
Douentza Hombori 330
Tombouctou Gourma Rharous Hamzakoma 648
Seréré 321
Kidal Kidal Kidal 553
Tin-Essako Tin-Essako 174
Total général 2 856
f) Réalisation des enquêtes de situation de référence (socio-économique et CAP)
L’enquête avait pour objectif de recueillir des données permettant au PRIAN de dresser la situation de
départ (avant-projet) afin de pouvoir évaluer à terme les progrès réalisés dans la zone d’action du projet
ainsi que l’impact sur les conditions de vie des bénéficiaires.
De façon spécifique, il s’agissait de : (i) collecter les principales données et caractéristiques
socioéconomiques en rapport avec les indicateurs du projet pour le suivi et l’évaluation du Projet ; (ii) d’apprécier les connaissances, attitudes et pratiques (CAP) des ménages cibles et (iii) définir les cibles
des indicateurs retenus, dans le cadre logique du projet dans les zones d’intervention ;
Les enquêtes se sont déroulées du 1er au 25 juin 2017 auprès de 511 ménages dans 63 villages des 8
communes d’intervention.
Les cibles de cette étude de référence sont les ménages dans la catégorie très pauvre selon la
classification HEA. Au sein des ménages TP, l’enquête a concerné essentiellement : les chefs de
ménages, les mères des enfants de moins de 5 ans, les femmes en âge de procréer, les enfants âgés de 6-
23 mois et de 24-59 mois.
En prélude à l’activité de collecte des données, SOS SAHEL a organisé du 24 au 26 mai 2017 dans les
régions d’intervention une formation qui a regroupé 60 personnes composées de 42 enquêteurs et 18
agents de développement communautaire. La formation s’est déroulée en deux étapes : (i) une phase
théorique portant sur l’utilisation des questionnaires socio-économiques et CAP et (ii) une phase
pratique réservée à l’apprentissage du logiciel Kobo installé sur des tablettes.
Les outils de collecte de données utilisés sont: le questionnaire socio-économique et le questionnaire
santé-nutrition. Les données ont été collectées simultanément dans les 3 régions sur des tablettes via le
logiciel Kobo.
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Les principaux résultats issus decette enquête sont les suivants :
Enquête socio-économique :
Les ménages comptaient en moyenne 10 membres dont les 3% étaient inactifs. Les chefs de
ménages avaient un âge moyen de 45 ans ; 70,41% étaient des hommes. Ils étaient
majoritairement mariés (72,53%) et 55,08% d’entre eux étaient analphabètes ;
79% des ménages pratiquaient l’agriculture. En moyenne les ménages possédaient 2 ha de
terres cultivables contre 2,2 ha l’année précédente ;
L’élevage était pratiqué par 80,71% des ménages et concernait surtout les camelins, caprins,
ovins et volailles ;
Indice de faim domestique : Près de 50% des enquêtés ont eu une faim sévère, 15% une faim
modérée et 35% peu ou pas de faim ;
Revenus : seulement un membre en moyenne par ménage enquêté avait un revenu stable ;
(19%) des ménages n’avaient aucun moyen d’existence. La vente de produits agricoles
(17,35%), les emprunts/dettes (17,17%) et les produits de l’élevage (10,54%) constituaient les
3 premières sources de revenus des ménages ;
Dépenses : 41% des dépenses des ménages étaient consacrée à l’alimentation. Les dépenses non
alimentaires étaient par ordre de grandeur, celles réservées au remboursement des dettes (19%),
besoins sociaux (11%), frais de santé (10%), biens non alimentaires (8%) (Ustensiles de cuisine,
vêtements, ameublement, biens de confort, combustibles, carburant, téléphone, transport), actifs
productifs (6%) (Bétail, produits vétérinaires, semences, engrais, tous les outils), frais d’hygiène
(2%), l’épargne (1%) et frais pour l'éducation (1%) ;
Endettement des ménages : au cours des 6 derniers mois précédents l’enquête, 70% des
ménages s’étaient endettés en espèce ou en nature. Le niveau d’endettement était de 56%
supérieur à celle de l’année précédente exprimant une aggravation de la situation financière des
ménages et de leur vulnérabilité. Les remboursements étaient assurés grâce à l’aide des
parents/amis (24%), en contractant d’autres dettes (7%), en vendant des animaux ou autres actifs
(6%). Par ailleurs 27% des ménages se trouvaient dans l’incapacité de rembourser leurs dettes ;
Score de consommation alimentaire (SCA) : 4% des ménages ont consommé par jour les
différents groupes alimentaires. La moitié des ménages (50%) avait un score de consommation
alimentaire pauvre et 45% un score acceptable. La moyenne du score de consommation
alimentaire était de 47% ;
Stratégies d’adaptation des ménages :
Stratégies alimentaires : CSI (Coping Strategy Index). La moyenne du CSI était de 28
; 51% des ménages avait un CSI supérieur à 20 contre 16% ayant un CSI inférieur où
égal à 4. Il est à rappeler que plus le CSI est élevé, plus les ménages sont en en difficulté
;
Stratégies non alimentaires : Les stratégies les plus utilisées étaient relatives aux
emprunts d’argent (85,58%), l’achat ou prendre de la nourriture à crédit (84,52%), le
recours au travail occasionnel (76,78%), la réduction des dépenses liées à la santé et à
l’éducation (74,51%), le travail d’un membre de la famille contre de la nourriture
(74,05%), l’utilisation des épargnes (73,90%).
Chocs rencontrés par les ménages au cours des 6 derniers mois : 70% des ménages enquêtés
avaient rencontré un choc avec un impact négatif sur le ménage. L’intensité des chocs ressentis
était forte pour 76% des ménages, moyennement pour 20% des ménages et faiblement pour 4%
des ménages. Les premiers chocs subis par les ménages étaient principalement la hausse des
prix des denrées alimentaires (14%), le déficit pluviométrique/secheresse (12%), le décés d’un
proche ou d’autres événements sociaux (12%), la mévente (8%), les innondations (7%).
Aide alimentaire : 6% des ménages avaient reçu une aide alimentaire durant les six mois
précédents l’enquête. L’aide alimentaire était principalement composée de riz, CSB (farine
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
enrichie soja), huile et le haricot. Le blanket feeding (CSB+) constitué de farine de maïs/soja,
haricot, sucre et huile végétale et de vitamines avait été distribué à 5% des ménages enquêtés,
il a été distribué dans 29% de ménages ou vivait une femme enceinte et dans 35% des ménages
ou vivait un enfant de 6 à 23 mois.
Enquête CAP (rapport mis à disposition en octobre 2017) :
La mise au sein précoce (dans l’heure qui suit la naissance de l’enfant) a été faite par 55% des
mères ;
Le colostrum : Dans les ménages, 71% des mères avaient entendu parler du colostrum (premier
lait de couleur jaunâtre). Cependant 11% des enfants n’ont pas reçu le colostrum ;
L’allaitement exclusif : a été pratiqué par 59% des mères. L’âge moyen de l’arrêt de
l’allaitement était de 12 mois ;
Alimentation de complément : au sein des ménages, 5% seulement des enfants de 6-23 mois
avaient reçu l’alimentation de complément et 3% uniquement avaient une diversification
alimentaire acceptable. La majorité des enfants ne mangeaient pas des plats individuels. Les
femmes en âge de procréer avaient reçu la diversification alimentaire acceptable dans 26% des
cas.
L’apport minimum acceptable : était très faible avec seulement 0,49% des enfants de 6-23
mois.
33% des ménages seulement ont déclaré avoir entendu parler de la malnutrition.
Connaissance des maladies liées à l’eau :
Diarrhée : (i) présence de la diarrhée, au moins un membre des ménages avait présenté un
épisode diarrhéique dans 56% des cas. Les enfants de moins de 5 ans ont été les plus touchés
avec 61% pour les moins de 6 mois et 66% pour les 6-59 mois. Les ménages n’ont pas adopté
les bonnes pratiques d’hygiène par rapport au lavage des mains et la gestion des excrétas et
seulement 6% des répondants ont fait le lien entre le contact avec les selles et la survenue de la
diarrhée; (ii) actions à entreprendre en cas de diarrhée : les ménages préconisaient de faire
appel au guérisseur, au tradipraticien de santé, aux ASC (32%), aller au centre de santé (22%),
faire absorber à la personne de grande quantité d’eau (10%), donner de la nourriture
suppléméntaire (3%). D’autres ménages pensaient à des actions défavorables comme
l’automédication, le recours à une personne qui est hors du système de santé ou la réduction de
nourriture. Par contre 31% des ménages ne pensaient à aucun recours et (iii) Prévention contre
la diarrhée :pour éviter la diarrhée, 29%, 22% et 16% des répondants ont affirmmé
respectivement qu’il fallait nettoyer les aliments avec de l’eau propre avant leur consommation,
consommer de l’eau potable et se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon. Et 42%
affirmaient que le récipient de stockage devrait être propre et qu’il fallait utiliser un ustensile
propre pour prendre l’eau (32%). Cependant 56% des ménages ne connaissaient aucun moyen
de prévention.
Paludisme : 81% des ménages enquêtés connaissaient le paludisme et 40% au moins une
bonne pratique de prévention contre le paludisme.
Vaccination : 26% seulement des enfants de 6-23 mois était vaccinés.
Supplémentation en vitamine A : 30% des répondants ont pu citer au moins un aliment riche
en vitamine A. Le pourcentage des enfants ayant reçu la vitamine A au cours des 6 derniers
mois était très faible.
Maladie des enfants et utilisation des services de santé
Maladies des enfants au cours des deux semaines précédant l’enquête : 37% des enfants ont
été malades, il s’agissait de maladies liées à l’hygiène et à l’assainissement comme le paludisme
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(18%), la diarrhée (15%) la toux (14%), la fièvre (17%). En cas de maladie des enfants la
première intention de traitement était le traitement traditionnel.
Consultation prénatale, post natale et accouchement : l’utilisation des services de santé pour
la consultation prénatale (CPN) et post natale (CPON) était faible. Au cours de la grossesse les
femmes affirmaient n’avoir reçu aucun traitement dans 57% des cas. L’accouchement des
femmes se passait le plus souvent à domicile (81%).
La planification familiale était faiblement utilisée avec 11%, la méthode tradionnelle de
planification familiale était la plus utilisée (33%).
Pratiques familiales essentielles (PFE) : seulement 9% des femmes respectaient les PFE.
Hygiène et assainissement
Hygiène : 45% des répondants ont affirmé qu’ils se lavent les mains avec de l’eau et du savon.
Les moments de lavage des mains les plus utilisés étaient : avant de manger (33%), après
selles/défécation (31%), après visite des latrines (27%) et après le nettoyage anal des enfants
(27%). La bonne pratique du lavage des mains était moyennement utilisée par les ménages.
Assainissement : (i) élimination des selles, seulement 29% des ménages possédaient et
utilisaient des latrines dont 8% seulement étaient nettoyées au moins une fois par jour. La défécation
en plein air restait très répandue chez les jeunes enfants avec 68% et les selles de ces enfants étaient
éliminées en les jetant en dehors de la maison et (ii) élimination des ordures ménagères, 28%, 23%,
19% et 15% laissaient respectivement les ordures dans la rue, à l’extérieur du village dans un point
de collecte collectif, à l’intérieur de la concession et au niveau des champs. Les ordures étaient
enlevées environ une fois par semaine dans 42% des cas ou chaque jour dans 31% des cas.
Approvisionnement et gestion en eau de boisson: (i) accès à l’eau potable, 7% des ménages
avaient accès à une adduction d’eau potable; 36% des ménages s’approvisionnait en eau à partir de
puits cimentés ouverts, à 13 et 29% à partir de puits traditionnels cimentés respectivement fermés
et ouverts; (ii) Traitement de l’eau, au moins 99% des ménages utilisaient un moyen de traitement
de l’eau de boisson. Les moyens les plus fréquemment utilisés étaient le filtrage (69%), ajouter de
l’eau de javel, chlore, aquatabs (28%).
La décantation a été utilisée dans 25% des cas. La première raison pour laquelle les ménages n’ont
pas traité l’eau de boisson était la méconnaissance des méthodes de traitement (40%), ou que le
produit de traitement de l’eau n’était pas disponible. Dans 11% des cas les répondants ne voyaient
aucun intérêt à traiter l’eau de boisson. La corvée d’eau prenait plus de 60mn pour le transport dans
32% des cas; (iii) transport de l’eau, le récipient de transport de l’eau de boisson était non couvert
(32%) et sale (49%) et (iv) Stockage de l’eau, la majeure partie de l’eau de boisson était stockée
dans des récipients sans couvercles. Le récipient était sale dans 40% des ménages.
g) Le diagnostic participatif avec les communautés
Dans la phase de mise en route du PRIAN, le diagnostic participatif a constitué l’une des activités
importantes conduites auprès des communautés bénéficiaires. Il visait l’identification des besoins
prioritaires des communautés, en tenant compte des prévisions initiales du projet.
Le diagnostic a été réalisé dans les huit (8) communes d’intervention et comprend les étapes suivantes:
Etape de prise de contact et d’information des autorités locales et des communautés
Des rencontres d’information ont été tenues avec les autorités locales et communautaires sur la démarche
du diagnostic villageois et sur la stratégie d’information du PRIAN dans le cadre de la sécurité
alimentaire et nutritionnelle. Des correspondances et des supports d’information ont été transmis aux
autorités locales et administratives. L’équipe des ONG partenaires a proposé un calendrier de conduite
du processus, qui a été validé par les communautés et les autorités locales. A ce niveau l’utilisation des
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
radios locales a contribué à la diffusion des différents messages d’information et de sensibilisation des
communautés sur l’intervention du PRIAN.
Etape de la préparation organisationnelle et de collecte des données
Des outils de collecte des données ont été élaborés pour le recueil des données secondaires auprès des
services techniques déconcentrés, des projets et programmes existants. Les échanges ont eu lieu avec
les services de la santé, de l’agriculture, de l’élevage, du développement social et de l’économie
solidaire, la pêche, de la statistique/de l’information et de la planification.
Assemblées générales villageoises
Les assemblées générales tenues dans les villages ont permis de recenser les problèmes, d’analyser les
causes des problèmes et d’identifier les besoins prioritaires des communautés. En dehors des activités
proposées dans le document de projet, des besoins prioritaires nouveaux ont été dégagés. Seules les
activités consensuelles nouvelles ont été recensées avec les potentialités et les atouts dans chacune des
communes d’intervention. Les besoins communautaires ont été classés en fonction des quatre (4) piliers
connus dans le PRIAN. Le niveau de mobilisation communautaire aux assemblées villageoises
(hommes, femmes et jeunes) est variable selon les communes mais reste dans l’ensemble fortement
appréciable. Il a été enregistré dans les huit (8) communes 664 participants dont 484 hommes, 180
femmes et 268 jeunes.
Etape de synthèse des informations des diagnostics participatifs
Une synthèse des besoins prioritaires a été réalisée en fonction des piliers pour être présentée au niveau
de l’atelier communal (CCOCSAD) au cours duquel les élus, les services techniques et les organisations
communautaires de base se sont penchés en faisant une analyse approfondie des activités identifiées.
Etape de l’atelier communal (CCOCSAD) sur les résultats du diagnostic participatif.
Au cours de cet atelier les élus, les services techniques et les organisations ont été invités pour
d’éventuelles reformulations des activités prioritaires, de faire une appréciation de la pertinence des
actions par rapport aux besoins de la communauté tout en projetant les effets induits sur la résilience des
ménages vulnérables face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Après l’atelier, les actions communautaires retenues (non inscrites), ont été inscrites dans le PDESC sur
la base d’une délibération des conseils communaux des huit (8) communes d’intervention.
h) La validation des activités par les autorités communales
Elle est intervenue après les ateliers de diagnostic et de priorisation en fin juin 2017 à travers les
CCOCSAD. Les priorités communautaires adoptées au cours de l’atelier ont fait l’objet de validation au
niveau des échelons de cadre de concertation communal. Ces réunions de validation ont été actées par
des PV dûment signés par les sous-préfets et le chef de service local de la planification (rapporteur
statutaire).
L’ensemble de ces activités sont mentionnées dans le rapport de diagnostic transmis en octobre
2017.
i) Identification des besoins des SAP locaux (équipements et renforcement des capacités)
SOS SAHEL a rencontré la Direction du SAP à Bamako pour échanger sur les modalités d’appui de la
structure. Les besoins exprimés lors de la rencontre sont de trois ordres :
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(i) le renforcement des structures SAP au niveau local en équipement ; notamment du matériel
informatique (ordinateurs portables, et autres accessoires informatiques) et matériels et mobiliers de
bureau ;
(ii) la formation des agents sur les techniques de collecte de données sur le terrain, le traitement et leur
analyse ;
(iii) le financement des frais de déplacement des cadres et agents pour la collecte de données dans les
communes d’intervention ou des missions de supervision des opérations de collecte ou tout simplement
leur diffusion.
L’acquisition du matériel, des équipements et la formation des agents aura lieu au cours du 3ème trimestre
2018. Les TDR pour la formation sont déjà disponibles.
2.2.1. Activités mises en œuvre après la phase d’inception (Juillet 2017 à mai 2018)
Suite à la validation du rapport de phase d’inception, les activtés suivantes ont été retenues pour les six
derniers mois de l’année 2017 : (i) distriburion de cash aux ménages bénéficiaires ; (ii) formation des
Coordinateurs et ADC sur les concepts de la nutrition ; (iii) recensement, dépistage et référencement des
enfants de 6 à 23 mois et (iv) tenue des cadres de conceration (CCOCSAD. Toutes les autres activités
ont été reconduites pour 2018 et sont actuellement en cours d’exécution pour l’essentiel d’entre elles.
Ces activités ont démarré par l’organisation de l’atelier de planification tenue en septembre 2017.
2.2.1.1. Ateliers de planification
Après la réalisation des activités de la phase d’inception, le consortium a organisé l’atelier de
planification des activités du 06 au 07 septembre 2017 à Bamako. Les participants à cet atelier ont
échangé sur les points suivants : (i) état d’avancement des activités du PRIAN; (ii) validation des
résultats de l’étude de référence et de l’étude CAP ; (iii) cadre logique du projet; (iv) modalités pratiques
de mise en œuvre des activités et (v) Planification des activités du projet.
Les activités de mise en œuvre proprement dites du projet ont concerné l’ensemble des quatre piliers
du programme :
Résultat 1 : Les moyens d’existence des ménages vulnérables sont protégés par
l’amélioration de leur protection sociale
Acitivité 1.1: Transferts monétaires aux ménages très pauvres
Initialement, il était prévu dans le document de formulation du projet, la distribution de vivres et/ou de
cash aux ménages TP retenus, mais à l’issue des ateliers diagnostics, les bénéficiaires ont préféré plutôt
la distribution de cash qu’ils estiment mieux appropriée au contexte actuel dans les zones d’intervention
du projet.
Deux transferts monétaires ont été réalisés dans 7 communes (Fakala, Dongo, Farimaké, Hamzacoma,
Séréré, Kidal et Tin Essako) sur 8 prévues. Pour des raisons d’insécurité, la distribution de cash n’a pas
pu être réalisée dans la commune de Hombori pour l’instant. Globalement 2 526 ménages très pauvres
identifiés par les comités de sélection au cours de l’enquête de ciblage suivant l’approche HEA
(Household economic analysis) ont bénéficié de 2 transferts monétaires pour un montant total de 202
080 000 FCFA).
Il était prévu dans le budget initial une année de transfert monétaire soit 183 euros par ménage. Avec le
top up financier pour lequel un avenant a été conclu, une deuxième année de transfert monétaire sera
réalisé au profit des ménages TP. Lors de l’octroi de la dernière tranche de la deuxième année (2019),
chaque ménage recevra 20 000 CFCA en cash, les 20 000 FCFA restants seront utilisés pour
l’acquisition d’intrants (semences, engrais et aliment bétail).
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En prelude à l’activité de distribution de cash, une mise à jour de la liste des ménages bénéficiaires a été
réalisée avec le remplacement des chefs de ménages décédés où ayant quitté les villages.
Cinq (5) prestataires ont été recrutés pour l’opération : il s’agit généralement d’opérateurs économiques
(commerçants) recrutés sur la base d’une liste restreinte fournie par les ONG partenaires de chaque zone
en concertation avec les autorités communales. Une demande de cotation a été faite par commune. La
commune de Fakala est la seule où les payements de cash aux ménages ont été réalisés par l’opérateur
de téléphonie mobile “Orange Mali” compte tenue de la faible couverture réseau GSM dans le reste de
la zone d’intervention du projet.
Pour faciliter l’identification des bénéficiaires, des cartes ont été confectionnées et remises aux 2 856
ménages TP. Chaque ménage TP est identifié par le nom du chef de famille, le code du bénéficiaire
(code unique), une case réservée à l’enregistrement de l’empreinte digitale, du numéro de téléphone. Un
exemple de carte bénéficiaire est fourni en annexe.
Une semaine avant la première distribution, les ADC ont mené une campagne d’information des
bénéficiaires sur les raisons de leur sélection, les dates de distribution des cartes bénéficiaires, le lieu de
distribution, le montant à distribuer. Cette action avait pour but d’éviter des frustrations et malentendus
pendant la distribution du cash.
Afin d'assurer la transparence et la responsabilisation des parties prenantes, l’accent a été mis sur le
mécanisme de gestion des plaintes, qui constitue l'une des dimensions de la redevabilité. A cet effet, les
comités de plaintes mis en place dans chaque village dans le cadre du PRRE ont été dynamisés, pour
réceptionner, examiner et traiter les plaintes, enquêter, prendre une décision et répondre au plaignant.
Durant la distribution, ces comités de plaintes ont été très actifs.Ils seront fonctionnels pendant toute la
durée du projet, et au-delà.
2 526 des ménages TP retenus (88,4%) ont ainsi bénéficié de transferts monétaires parmi lesquels 932
ménages dirigés par des femmes soit 37%. Les ménages TP de la commune de Hombori n’ont pas encore
bénéficié de la distribution de cash à cause des problèmes d’insécurité. Cependant sur les 330 ménages
TP recensés dans cette commune, 111 ménages ont bénéficié des transferts monétaires effectués par IRC
qui intervient dans la même zone dans le cadre du programme « Food For Peace ».
L’approche d’identification des bénéficiaires, la confection de supports de distribution et la validation
des sites de distribution ont permis de faire le transfert de cash aux bénéficiaires dans la plus grande
transparence sans réclamations et sans incidents.
Acitivité 1.2: Réalisation de l’enquête PDM
Trois semaines après la première distribution de cash aux ménages TP, les enquêts PDM ont été menées
dans les communes concernées auprès des ménages bénéficiaires pour s’assurer des bonnes conditions
de distribution mais aussi de pouvoir apporter des correctifs au besoin lors de prochaines distributions.
La collecte des données a été faite à partir du logiciel “Kobo tool box” via des smartphones. Un atelier
de formation des ADC a été organisé dans chacune des régions d’intervention pour leur mise à niveau
avant la realisation de l’enquête de terrain. Pour les prochains PDM, le consortium priviligiera le
recrutement d’enquêteurs à la place des ADC pour garantir plus d’indépendance dans l’exercice de
contrôle (août 2018).
Le rapport d’enquête PDM est disponible (voir annexes).
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Résultat 2 : La nutrition des ménages vulnérables est renforcée
Dans le cadre du pilier 2, les activités menées ont porté essentiellement sur :
Activité 2.1 Suivi, Dépistage des enfants de 6-59 mois et des FE/FA et Référencement vers les
centres de santé
2.1.1 Recensement des enfants de 0-59 mois et des FE/FA
Le recensement des enfants de 0-59 mois a été mené par les ADC avec l’appui des relais communautaires
dans les 72 villages de la zone d’intervention du projet entre décembre 2017 et janvier 2017. Au total
10 839 enfants de 0-59 mois ont été identifiés (5 099 filles et 5 740 garçons). Les filles représentent 47%
de cet effectif.
Tableau 5: Nombre d’enfants recensés par tranches d’âge
Tranches d'âge Sexe
Total général F M
0-6 mois 752 805 1557
24-59 mois 2724 3154 5878
6-23 mois 1623 1781 3404
Total général 5 099 5 740 10 839
2.1.2/3 Mise en place et formation des GSAN
Les GSAN jouent un rôle très important dans la promotion de l’ANJE (Alimentation du Nourrisson et
du Jeune Enfant) communautaire et par conséquent dans la réduction de la prévalence de la malnutrition
chronique.
La mise en place des GSAN s’est effectué dans le respect des normes prescrites dans le document de
politique nationale de nutrition au Mali.
Le processus de mise en place des GSAN a commencé par les séances de plaidoyer-dialogue
communautaire tenues dans les 8 communes au cours de la première décade du mois de janvier 2018.
Les séries de rencontre ont permis aux différents participants des niveaux régional, cercle, commune et
villages d’une part de mieux appréhender la malnutrition comme problème de santé publique et d’autre
part de connaitre ses causes, ses conséquences, ses types et formes.
Au cours des rencontres, l’accent a été mis sur l’importance des GSAN dans la prévention de la
malnutrition chronique.
Globalement 72 GSAN composés de 628 membres sur lesquels 259 femmes (41%) ont été ensuite mis
en place avec l’appui des ADC du projet.
Après la mise en place des GSAN, des sessions de renforcement de capacités ont été organisées à
l’intention de leur membre par les DTC et Matrones des aires de santé des communes d’intervention.
Ces derniers avait reçu auparavant une formation sur l’ANJE. Les sessions de renforcement de capacité
des GSAN ont permis aux participants de connaitre leur rôle, les techniques de dépistage et
référencement des enfants malnutris vers les centres de santé pour leur prise en charge, l’alimentation
du nourrisson et du jeune enfant, les techniques d’animation des IEC et des VAD (visite à domicile), de
partager avec eux les messages clés sur la malnutrition.
2.1.4 Dotation des relais en matériels de dépistage (Bande de Shakir et fiche de pointage)
Tous les relais ont reçu des bandes de Shakir pour la prise du périmètre brachial et disposent de fiches de pointage
pour le suivi des enfants malnutris.
2.1.5 Dépistage des enfants de 6-59 mois et des FE/FA
Le dépistage des enfants a démarré au mois de décembre 2017, le tableau ci-dessous présente les
résultats du dépistage de décembre 2017 à mai 2018.
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Au total 32 787 enfants ont été dépistés pour l’ensemble des 8 communes. Cependant, il est important
de retenir que les mêmes enfants sont systématiquement dépistés chaque mois d’où l’intérerêt de
considérer la moyennne mensuelle des résultats du dépistage. Cette moyenne est en constante croissance
hormis les mois de février et avril 2018. Ces mois correspondent à des périodes de turbulence dans
certaines communes d’intervention (conflits intercommunautaires) où les données n’ont pas pu être
collectées. En somme le nombre moyen d’enfants dépistés sur les 6 derniers mois est de 5 465.
Les dépistages ont permis de classer les enfants en 3 catégories en fonction de leur état nutritionnel. Sur
les 32 787 enfants dépistés, 2009 sont en situation de malnutrition sévère (MAS) soit 7%, 8 256 sont en
état de malnutrition modérée (MAM) soit 27% et 66% des enfants présentent une situation nutrionnelle
satisafaisante.
Tableau 6 : Dépistage des enfants de 6 à 59 mois
Communes janv févr mars avr mai déc
Total
général
Dongo 1115 733 774 728 629 1160 5139
Fakala 820 788 995 1035 0 1420 5058
Farimaké 239 234 242 248 248 226 1437
Hamzakoma 0 0 1518 1513 1497 1726 6254
Hombori 251 0 752 940 624 686 3253
KIDAL 898 972 1180 1180 0 1351 5581
TIN-ESSAKO 323 342 412 412 0 471 1960
Séréré 0 0 1037 1122 1081 865 4105
Total général 3646 3069 6910 7178 4079 7905 32787
Nombre moyen par
mois 456 384 864 897 510 988
Séance de dépistage des enfants de – à 59 mois dans la commune de Fakala – Cercle de Djénné
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Tableau 7 : Nombre d'enfants dépistés de Décembre 2017 en mai 2018 selon la situation nutrionnelle
Mois Manutrtion Aigue
Modérée
Malnutrition Aigue
Sévère
Enfants Non
Malnutris Total général
Janv 2018 905 303 2438 3646
Févr 2018 886 304 1879 3069
Mars 2018 2126 541 4243 6910
Avr 2018 2604 442 4133 7179
Mai 2018 1410 136 2534 4080
Déc 2017 1753 588 5564 7905
Total général 9684 2314 20791 32789
L’analyse de la figure 2 montre que la situation nutrtionnelle des enfants au mois de décembre 2017 est
assez préoccupante. Elle s’est améliorée en janvier et février grâce au démarrage des séances d’IEC. La
situation s’est détériorée à nouveau en mars et avril pour connaitre à nouveau une nette amelioration en
mai, notamment pour la MAS. Cette période correspond au début la distribution de la farine MISOLA
aux enfants de 6 à 23 mois dans les communes d’intervention.
Figure 1 : évolution de l’état nutritionnelle des enfants entre décembre 2017 et mai 2018
2.1.6 Référencement des enfants de 6-59 mois vers les centres de santé
Au cours des 6 derniers mois 1 256 enfants ont été référencés vers les centres de santé communautaires
dont près de la moitié à Hombori (48%) ; 23% et 19% respectivement à Farimaké et Dongo et 5% pour
Hamzacoma et Séréré. Au total, 45% des enfants référés présentent des cas de malnutrition sévère contre
55% de malnutrtion modérée. Egalement 23% des enfants bénéficiaires de la farine MISOLA ont été
référés contre 77% d’enfants non bénéficiaires de la même farine. La répartition par sexe des enfants
référés est assez équilibrée 48% pour les filles et 52% pour les garçons. De façon générale, l’âge moyen
des enfants référés était de 22 mois.
Ces différences de données en fonction des communes s’expliquent par le fait qu’à cause de l’insécurité
dans certaines zones d’intervention, l’activité a démarré en retard d’où la non remontée des informations
pour un certains nombres de mois. Les données sont complètes pour les ONG évoluant dans les
communes de Hombori (cercle de Douentza) et les communes de Dongo et farimaké (Cercle de
Youwarou)
18,10%
9,35% 9,15%
21,95%
26,89%
14,56%
25,41%
13,09% 13,14%
23,38%
19,10%
5,88%
26,76%
11,73%
9,04%
20,41% 19,88%
12,19%
DÉC JANV FÉVR MARS AVR MAI
Evolution de l'état nutritionnnel des enfants entre decembre 20178 et mai 2018
Malnutrition aigue modérée
Malnutrition sévère
Enfants non malnutris
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Tableau 8 : Nombre d’enfants référencés par communes
Tableau 9 : Nombre d'enfants referés sur la période des 6 derniers mois selon leur état nutritionnel
Filles Garçons Total général
Non bénéficiaires de farines 461 502 963
MAM 269 292 561
MAS 192 210 402
bénéficiaires de farines 145 148 293
MAM 61 73 134
MAS 84 75 159
Total général 606 650 1256
Figure 2: Nombre d'enfants referés sur la période de décembre 2017 à mai 2018 selon leur état nutritionnel
L’analyse du graphique ci-dessous montre aisément que le nombre d’énfants référés s’est stabilisé au
mois de mars et une lègère réduction aux mois d’avril et mai. L’impact de la farine MISOLA distribuée
à la même période, peut traduire cette tendance.
Figure 3 : Nombre d’enfants référés par mois et par commune
Pour le moment les données des autres communes sont entrain d’être collectées, seules les informations
relatives aux communes de Dongo et Farimaké dans le cercle de Youwarou sont disponibles.
269192
61 84
292
210
73 75
0
100
200
300
400
500
600
MAM MAS MAM MAS
Non bénéficiaires de farines bénéficiaires de farines
Garçons
Filles
0
100
200
300
400
500
déc janv févr mars avr mai
Nombre d'enfants reférés par mois et par commune sur la période de décembre 2017 à mai 2018
Séréré
Hombori
Hamzakoma
Farimaké
Dongo
Communes Nombre d'enfants referés
Dongo 235
Farimaké 288
Hamzakoma 71
Hombori 602
Séréré 60
Total général 1256
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Tableau 10 : Nombre d’enfants pris en charge par les centres de santé selon le statutNombre d'enfants reférés
et dont la prise en charge est à terme dans le programme nutritionnel par cne
Tableau 11 : Nombre d’enfants pris en charge par les centres de santé par mois et par commune
Recrutement des relais communautaires :
Globalement 144 relais communautaires ont été recrutés par le projet pour les 72 villages bénéficiaires
soit 2 relais par village. Membres actifs des GSAN, les relais contribueront à assister les communautés
bénéficiaires dans la prévention de la malnutrition. Ils appuieront les GSAN dans les activités de
recensement, de dépistage des enfants de moins de 5ans et sont chargés de la conduite des
démonstrations culinaires et des IEC pour le changement de comportement.
Activité 2.2: Information Sensibilisation pour le changement de comportement en Eau, Hygiène
Assainissement et Pratiques familiales Essentielles
La tenue des sessions d’IEC s’est efffectuée après l’acquisition des boites à images par les relais
communautaires
2.2.1 Achat des kits d'IEC (Boites à images)
Les séances IEC sont animées à l’aide des boîtes à images comprenant des messages dans les langues
locales en fonction des zones d’intervention, notamment le sonrai, le bambara, le peulh, le tamacheq,
l’arabe, le dogon et le français. Toutes les ONG ont été de dotées de boites à image
2.2.2 Tenue des sessions d'IEC/CCC
L’animation des séances IEC à l’endroit des bénéficiaires est d’une importance capitale dans l’adoption
des bonnes pratiques familiales essentielles influençant positivement la santé et nutrition des enfants de
0-59 mois, les femmes enceintes et allaitantes. Une session IEC est prévue par village/fraction et par
mois. Les messages clés retenus portent sur les résultats de l’étude CAP réalisés et se déclinent ainsi
qu’il suit :
L’allaitement exclusif et l’alimentation de complément ;
L’apport minimum acceptable ;
Les maladies liées à l’eau, l’hygiène et l’assainissement ;
L’importance de la vaccination et la supplémentation en vitamine A ;
Les maladies des enfants et utilisation des services de santé ;
La consultation prénatale, post natale et accouchement ;
La planification familiale ;
Les pratiques familiales essentielles.
Communes Nombre actuellement pris en
charge Nombre d’enfants dont le
traitement est achévé Total général
Dongo 26 19 45
Farimaké 34 3 37
Total général 60 22 82
Communes Dongo Farimaké Total général
déc 5 2 7
janv 6 0 6
févr 5 14 19
mars 10 11 21
avr 9 0 9
mai 10 10 20
Total général 45 37 82
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Neuf (9) thèmes IEC ont été animés au cours de la période et sont : (i) L’Allaitement exclusif, (ii) l’hygiène de l'eau, (iii) l’organisation des FARN, (iv) l’utilisation de la
moustiquaire imprégnée d’insecticides, (v) l’aliment de complément aux enfants de 6-24 mois, (vi) la
vaccination de l’enfant avant un an et l’administration de la vitamine A aux enfants de 6 mois jusqu’à
59 mois, (vii) mise au sein précoce, (viii) préparation de la farine MISOLA et (ix) la prévention de la
grossesse.
Avant l’acquisition des boites à images, les thèmes IEC ont été animés grâce aux cartes conseils offertes
par la DRS et à l’aide de certaines boîtes images disponibles auprès des ONG partenaires. Il est important
de signaler que les GSAN ont participé à toutes les séances IEC et démonstrations culinaires.
L’objectif de cette implication est de les voir s’approprier ces thèmes d’IEC et de faire par la suite des
visites à domicile (VAD) au niveau des ménages. L Tableau 12 : Participation des bénéficaires aux IEC
Communes Nombre de
séances
Nombre
d’homme
Nombre de
femme
FE femme
Enceinte
FA Femme
Allaitante
Jeune 17-35 ans
Fakala 6 43 100 16 30 126
Hamzakoma 42 99 483 51 160 288
Hombori 20 130 272 43 55 348
SERERE 8 11 123 38 56 89
Séréré 4 8 54 11 21 10
Farimaké 10 63 76 7 19 57
Total général 90 354 1108 166 341 918
Globalement 90 (avril et mai 2018) seances d’animation ont été tenues regroupant 1 462 personnes
dont 1 108 femmes soit 76%. Le nombre de femmes enceintes et de femmes allaitantes étaient
respectiviement de 166 et 341. Les jeunes représentaient plus de la moitié des participants (63%). Figure 4 : Participation des bénéficiaires aux IEC
La participation des FEFA aux thèmes « allaitement exclusif des enfants de 0 à 6 mois » ; « aliments de
compléments » et « mise au sein peécoce » est assez appréciable. Ces trois (3) thèmes sont les plus
fréquentes lors des IEC. Cette participation est assez timide pour le thème « prévention de la grossesse
précoce » ceci s’explique par le fait que seule, la commune de Farimaké a dispensé ce thème pour le
26
78
137
1523
203
28 32
145
1630
126
39
84
165
35
7585
412
35
3 722
0
50
100
150
200
250
FE (femme Enceinte) FA (Femme Allaitante) .Jeune 17-35 ans
Aliment de complement
Allaitement exclusif de 0-6Mois
Mise au sein Précoce
Préparation de la farine Misola
Utilisation de la moustiquaire
Vaccination des enfants avant 1 an etAdministration vitamine A
MISOLA (présentation et préparation)
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
moment. De manière générale, les IEC ont démarré seulement au mois d’avril 2018 à cause de l’absence
des boites à images. Le nombre de sessions d’IEC connaitra une nette amélioration au cours du prochain
trimestre grâce à l’acquisition des boites à images par toutes les ONG partenaires.
Acitivité 2.2.3: Formation des Coordinateurs et Agents de Développement Ccommunautaire sur la
nutrition
Un atelier de formation sur la nutrition organisé du 20 au 25 novembre 2017 à Sévaré, a regroupé 28
personnes, tous membres du consortium : il s’agit notamment des coordinateurs, des ADC et de l’équipe
de coordination de SOS SAHEL. L’objectif global de la formation était de renforcer le niveau de
connaissances des animateurs permanents en nutrition, sur l’utilisation de MISOLA et EQUINUT et en
communication pour le changement de comportement. L’atelier a été animé par le point focal nutrition de la Direction Régionale de la Santé de Mopti. Les
thèmes de formation étaient relatifs à : (i) concepts clés en matière de nutrition, la malnutrition, ses
principales causes et les types, la mesure du périmètre brachial (enfants 6-59 mois et FEFA) ; (ii) les
rôles et responsabilité des relais communautaires et ASC (agents de santé communautaire), le schéma
de la référence des enfants malnutris, les critères d’admission des enfants de 6 à 59 mois et femmes
enceintes et allaitantes (FEFA) ; (iii) Les groupes d’aliments et leurs rôles, la notion de repas équilibré,
le Score de Consommation Alimentaire, le Score de Diversité Alimentaire, l’Indice domestique de faim ;
(iv) le GSAN, sa composition, son rôle et son mode de fonctionnement ; (v) l’approche FARN (Foyer
d’Apprentissage et de Réhabilitation Nutritionnelle), le MISOLA et son mode de préparation,
l’EQUINUT (Equilibre Nutritionnel) et son mode de préparation et (vi) les notions de base sur la PCIME
(Prise en charge Intégrée de la Maladie de l’Enfant).
Activité 2.3: Renforcement de capacités des personnels médicaux des CSCOM en PCIME
Clinique
En prélude à cette formation la liste des participants a été dressée par commune et envoyée à la
Foundation Aga Khan (juin 2018) qui est chargée de l’organisation de la formation au compte du
Consortium. Les capacités des DTC et infirmiers une fois renforcées, formeront à leur tour les relais en
PCIME Communautaire et PFE au niveau des aires de santé.
2.4 Renforcement de capacités des personnels médicaux des 13 CSCOM en PCIME Clinique
L’activité aura lieu après la formation des personnels médicaux des CSCOM en PCIME Clinique au
cours du troisième trimestre 2018
2.5 Achat et distribution de la farine MISOLA
Dans le cadre de la prevention de la malnutrion, il a été distribué 22,5 tonnes de farine infantile enrichie
MISOLA à 2259 enfants pendant la période. . Chaque enfant de la tranche d’âge a reçu pendant les 4
mois (mars - juin 2018) une quantité de 2,5 kg par mois, soit 10 kg pour les 4 distributions prévues. A
chaque distribution les PB des enfants de 6-23 mois ont été mésurés.
Tableau 13 : Nombre total d’enfants bénéficiaires de la farine MISOLA par Commune
ONGs Communes Bénéficiaires Enfants
de 6 - 23 mois
Quantité (en
kg / enfant)
Durée en
mois
Quantité en
tonne
AKF Fakala 238 2,5 4,0 2,38
AMPRODE Hombori 315 2,5 4,0 31,5
AZAR
SOLISA
Kidal et Tin
Essako 675 2,5 4,0
67,5
CAID
MALI
Séréré et
Hamzacoma 634 2,5 4,0
63,4
AFAR Dongo 397 2,5 4,0 39,7
TOTAL 2 259 22, 59
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Activité 2.6 Production et distribution de farines locales enrichies EQUINUT
2.6.1 Etudes de faisabilité :
Une étude de faisabilité technique et financière sur la production d’EQUINUT a été commanditée par
le consortium au cours du 2ème trimestre 2018. Le rapport provisoire est fourni en annexe
2.6.2 : Formation des Unités et CSCOM sur le LABEL EQUINUT
Dans le cadre de la prévention de la malnutrition, le consortium se propose d’introduire EQUINUT, un
complément alimentaire prêt à l’emploi dans ses communes d’intervention. Il s’agit de la boule d’akassa,
un aliment à base d’arachide, de riz, de miel (ou de sucre caramélisé) auquel est ajouté selon les zones,
quelques épices.
Huit (8) sites ont été identifiés (mai 2018) pour l’installation des unités de production d’EQUINUT. Un
groupement de 20 femmes a été identifié dans chaque commune soit 160 au total.
La Fondation Aga Khan se chargera de la formation des femmes sur les techniques de production de
Didègué fortifié ou EQUINUT (septembre 2018) en raison de son expertise dans le domaine. Le projet
fournira aux bénéficiaires des petits équipements et matériels de transformation. Pour se rassurer que
cette production se passe dans les normes d’hygiène requises, les agents des CSCom seront associés à
cette formation.
2.6.3 Production EQUINUT
Dans le cadre de la prévention de la malnutrition, le projet a identifié les 8 sites prévus pour l’installation
des unités de production d’EQUINUT. Un groupement de 20 femmes a été identifié et organisé dans
chaque commune soit 160 au total. Ces femmes seront formées au cours des prochains mois sur les
techniques de production de Didègué fortifié ou EQUINUT, un complément alimentaire prêt à l’emploi.
Il s’agit de la boule d’akassa, un aliment à base d’arachide, de riz, de miel (ou de sucre caramélisé)
auquel est ajouté des épices. Les quantités que ces unités produiront, seront achetées par le projet et
distribuées aux enfants de 6-59 mois pendant une année. Une étude technique est en cours pour :
a) Identifier et documenter de façon détaillée les principaux problèmes, contraintes et
opportunités rencontrées à chaque maillon de la chaîne, qui peuvent affecter la performance
de la chaîne de valeur ;
b) Proposer un plan de développement de la chaîne de valeur en fonction des capacités des
acteurs ;
c) Identifier les organisations locales valorisant les spéculations qui entrent dans la fabrication
de EQUINUT et analyser leurs capacités techniques de production ;
Distribution de farine MISOLA dans la commune de Kidal – Cercle de Kidal
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d) Echanger et documenter les attentes des partenaires nationaux et internationaux clefs
pouvant jouer un rôle quelconque dans la vulgarisation du produit ;
e) Identifier les organisations faîtières, les OSC, etc., en tant que acteurs dans la promotion du
développement des chaines de valeur au plan national ;
f) Faire un Business Plan qui donnera des indications sur les points suivants :
- la taille du marché potentiel
- la rentabilité du marché
- les déterminants du marché
- le nombre de concurrents directs (les vendeurs de Didègué) et indirects
(fournisseurs des produits de substitution au Didègué)
- les habitudes d’achats ou encore les comportements des clients face au Didègué
g) Identifier les mesures (textes, lois) incitatives pour le développement d’un cadre de
partenariat public-privé adapté à la promotion de la chaine de valeur EQUINUT ;
h) Identifier les services d’appui nécessaire au développement de la chaine de valeur ;
Résultat 3 : Renforcer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des
plus vulnérables et accès aux aliments
Activité 3.1 : Aménagement de 200 ha de Périmètres Irrigués Villageois (PIV) et rizipisciculture 10ha
Deux bureaux d’études ont été sélectionnées au mois de juin 2018 et sont chargés de l’élaboration de
dossiers d’avant projets détaillés (APD) et la définition de prescriptions techniques pour la préparation
des dossiers d’appels d’offres (DAO). Les études dureront 3 mois.
Activité 3.2 : Aménagement de périmètres maraichers
Deux entreprises ont été sélectionnées pour réaliser les travaux d’aménagement de 5 périmètres
maraîchers de 5 ha. L’ordre de service a été donné pour le démarrage effectif des travaux, compte tenue
de la saison d’hiverrnage, les activités pourraient être suspendues au beseoin par une entente entre les
deux parties.
Activité 3.3 : Fourniture des kits d'élevage
a) Distribution des unités d’élevage
Dans le cadre de la récapitalisation du cheptel, la diversification de l’alimentation des enfants de moins
de 5 ans et les FEFA à travers la consommation de lait de petits ruminants, le PRIAN a fourni aux
ménages TP un noyau d’élevage composé de 3 petits ruminants, notamment des caprins (un mâle et 2
femelles).
Globalement 8 568 têtes (5 712 chèvres et 2 856 boucs) ont été distribuées à 2 856 ménages TP cibles
du projet.
Compte tenu des conditions du milieu et de la situation d’insécurité, des consultations restreintes ont été
faites pour le choix des prestataires locaux bien immergés au sein des communautés bénéficiaires, pour
faciliter l’acquisition et la distribution des kits d’élevage mais aussi de l’aliment bétail. Les listes des
fournisseurs potentiels ont été dressées en concertation avec les communes.
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b) Distribution d’aliments-bétail
Sur la base des demandes de cotations, un fournisseur a été retenu par commune pour approvisionner
les sites de distribution en aliment bétail. Les listes des fournissseurs potentiels ont été constituées avec
l’appui de la FAO qui est déjà intervenu dans les régions de Tombouctou et Mopti pour des distributions
d’aliments bétail.
Chaque ménage bénéficiaire du noyau d’élevage (3 têtes par ménage) a reçu 5 sacs d’aliment bétail de
50kgs pour assurer l’aliment de complémentation des animaux surtout pendant la période de soudure.
Au total, 14 280 sacs d’aliment bétail de 50 kg soit 714 Tonnes ont été distribués aux 2 856 ménages
TP bénéficiaires de petits ruminants, durant les mois de février à avril 2018.
c) Distribution de kits vétérinaires
Cette activité a été réalisée en collaboration avec les Directions Régionales des Services Vétérinaires et
des Productions et Industries Animales. Ces Direction ont mis à disposition des agents des services
locaux de l’élevage pour assurer le contrôle des paramètres zootechniques des animaux fournis,
Distribution de Kit d’élevage – Commune rurale de Tin Essako – Cercle de Tin Essako
Distribution d’aliments bétail - Commune rurale de Séréré – Gourma Rharous
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l’inspection sur pied, le déparasitage et vaccination des noyaux d’élevage ainsi que le contrôle sanitaire
et de salubrité de l’aliment bétail.
Les animaux ont été déparasités contre la distomatose (comprimés de disto-5) et vaccinés contre le
charbon bactéridien (doses d’anthravac) et la peste des petits ruminants (doses d’ovipest).
Deux types de certificats ont été délivrés aux fournisseurs :
- Un certificat zoo sanitaire attestant que les animaux fournis sont en bonne santé et répondaient
aux spécifications techniques demandées ;
- Un certificat sanitaire d’origine et de salubrité certifiant que l’aliment bétail (tourteau de coton)
est propre à la consommation des animaux et cela conformément à la loi N°028 du 14 juin 2011
instituant le contrôle des denrées d’origine animales et des aliments pour animaux.
Activité 3.3 bis : Régénération de bourgou pour soutenir la recapitalisation du cheptel
L’activité a été retenue dans les Cercles de Gourma Rharous et de Youwarou qui disposent d’énormes
potentialités en termes de superficie exploitable en culture de bourgou.
Au mois de mai 2018, le consortium en collaboration avec le service des productions et industries
animales des localités concernées a effectué une mission de terrain pour la confirmation des sites.
L’objectif de cette mission était de : (i) vérifier si les sites retenus sont propices ou non à la production
de fourrage (bourgou) ; (ii) Estimer les superficies des sites propices à la bourgouculture ; (iii) Identifier
des sites pour l’implantation des pépinières et (iv) Echanger avec les communautés sur les modalités
d’entretien et de gardiennage des pépinières. En définive, une superficie de 80 ha a été retenue pour être
exploitée au titre de la campagne 2018-2019 dont 60 ha dans le cercle de Gourma Rharous (communes
de Hamzacoma et Séréré) et 20 ha dans le cercle de Youwarou (commune de Dongo).
La production de bourgou par les ménages vulnérables permettra non seulement de procurer du fourrage
pour l’alimentation des animaux reçus mais aussi de diversifier les sources de revenus de ces ménages
à travers la vente d’une partie de la production (surplus).
Mission d’identification des sites de bourgoutière - Commune rurale de Séréré – Gourma Rharous
Gourma Rharous
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Activité 3.4 : Mise en place d’unités de transformation (unité d’étuvage, de viande séchée et
transformation de lait)
En prélude au démarrage de cette activité, le consortium a effectué une mission de prospection à Niono
(Région de Ségou) auprès de l’entreprise SOCAFON (mai 2018). La mission avait pour but de
s’enquerir sur : (i) la disponibilité des équipements cités ; (ii) avoir leurs spécifications techniques et
(iii) leur coût. La mission de prospection a a revelé que tous les équipements relatifs aux unités de
transformation sont disponibles hormis ceux qui concernent la transformation de lait.
Suite à la mission, des discussions ont été entamées avec SOCAFON en vue de l’acquisition des
équipements susmentionnés. Une formation des bénéficiaires sur l’utilisation des kits est prévue à Niono
et sera réalisée par SOCAFON (septembre 2018). Deux membres de chaque groupement d’OP
participeront à la formation.
Kit d’étuvage constitué de la cuve et du fourneau
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Résultat 4 : Gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle
Activité 4.1 : Diagnostic et financement de plan de renforcement de capacités des cadres de concertation
Les TDR pour la réalisation du diagnostic ont été élaboré au mois de mai 2018. Le processus de
recrutement a été lancé en juin 2018. Il s’agira de réaliser un diagnostic organisationnel et technique de
ces cadres en vue de leur renforcement pour prendre en charge de façon efficace les questions de sécurité
alimentaire et nutritionnelle par un appui méthodologique à l’organisation des sessions et à l’élaboration
et l’adoption d’outils
Activité 4.2 : Organisation de sessions de revue et de planification au niveau commune, cercle et
région
Le projet a appuyé l’organisation de 11 sessions du comité communal d’orientation, de coordination et
d’orientation des actions de développement (CCOCSAD).
La tenue de ces sessions, animées par le Sous-préfet en charge de ces communes a permis de mettre les
participants au même niveau d’information par rapport à au PRIAN, ses cibles, ses objectifs, les résultats
attendus. Elle a été pour chaque commune un cadre privilégié d’échanges et de partage d’informations
sur la mise en œuvre des activités du projet.
L’organisation des CCOCSAD a permis de partager avec les différents acteurs de chacune des
communes cibles du PRIAN, les villages/fractions d’intervention du projet, la liste des ménages
bénéficiaires, l’ensemble des activités inscrites dans le document de projet et les modalités de mise en
œuvre, la planification des activités sur la durée de vie du projet et les acteurs impliqués, le suivi de
l’exécution des activités planifiées, les difficultés et les recommandations. Les PV sont fournis en
annexes
Activité 4.3 : Renforcement des capacités de facilitation, médiation et gestion des conflits, de
planification, de mise en œuvre et de suivi des élus municipaux
En novembre 2017, SOS SAHEL a réalisé 3 sessions de formation à l’endroit des élus dans 3 communes
(Dongo, Farimaké, et Hombori) sur 8 prévues en partenariat avec le Centre de Formation des
Collectivtés Territoriales (CFCT) à travers un protocle d’accord établi entre les deux structures au titre
Séchoir solaire pour la viande séchée
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du PRRE. Dans les communes d’intervention du Cercle de Gourma Rharous (Hamzacoma et Séréré) et
celles de la région de Kidal (Kidal et Tin Essako), les élections communales n’ayant pas pu se tenir en
2017, le consortium a opté pour la reprogrammation de cette activité en 2018, il en sera de même pour
la commune de Fakala. Au total 48 personnes ont bénéficié des sessions de renforcement des capacités
(39 élus; 9 membres du personnel communal et 9 agents des services techniques). Les Thèmes de
formation ont porté sur:
La prévention et la gestion des conflits ;
La restitution publique (reddition) des comptes des collectivités territoriales ;
La planification communale et le développement local ;
La gestion des infrastructures et équipements marchands communaux ;
La maîtrise d’ouvrage communale et la passation des marchés ;
La gestion administrative et financière communale.
2.5 Activités Transversales
2.5.1 Suivi-évaluation des activités :
Dans le souci de réaliser un suivi des activités du projet, le consortium à mis en place une structure
organsationnelle constituée de:
- L’Unité de gestion du projet (UGP): logée au sein de SOS SAHEL, elle est composée d’une équipe
technique de 8 personnes et assure l’exécution technique des activités et le suivi administratif et
financier.
- Les Coordinateurs/Superviseurs dans chaque région : la mise en œuvre du projet est réalisée sous la
responsabilité des Coordinateurs/Superviseurs recrutés au sein des ONG partenaires, soit 5 au total. Au
sein des ONG partenaires 18 Agents de développement communautaire, conduisent toutes les
activités d’information, de sensibilisation et d’appui-conseil à la réalisation du projet.
2 Assistants Suivi-Evaluation basés dans les régions de Mopti et Tombouctou apportent un appui direct
aux équipes de coordination des ONGs partenaires dans la planification, la mise en oeuvre et la
supervision des activités du projet.
Le groupe de travail S&E du cadre commun a joué un rôle essentiel dans l’opérationnalisation et la
dynamisation du système de suivi-évaluation. C’est ainsi que les activités ci-après ont été réalisées en
étroite collaboration avec les spécialiste S&E des autres consortia. Il s’agit de la conception de :
Cadre logique du projet;
Outils de collecte pour le ciblage géographique et le ciblage des ménages TP ;
Outils de collecte pour la réalisation de la situation de référence (étude socio-économique et
CAP) ;
Outils de collecte pour la réalisation des enquêtes PDM ;
Formation sur les logiciels de collecte (Kobo Tool Box).
Les activités de S&E menées dans le cadre du projet ont porté essentiellement sur :
L’organisation des ateliers d’orientation/cadrage des ONG et de planification des activités du
projet ;
Le renforcement des capacités des équipes de coordination en S&E ;
La réalisation de la situation de référence (études socio-économique et CAP) ;
Les enquêtes PDM ;
La conception des outils de collecte de données pour le suivi des activités ;
La participation aux réunions du groupe de travail S&E ;
La réalisation des missions de suivi et de supervision des activités sur le terrain.
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
2.5.2 Elaboration de protocole avec les services techniques (voir annexes)
Le consortium assure le lead du groupe thématique ‘’Gouvernance Locale’’. Des protocoles de
collaboration avec les services techniques ont été élaborés et mis dans le circuit de signature. Les
services techniques concernés sont :
La DRA : Direction Régionale de l’Agriculture ;
La DRDSES : Direction Régionale du Développement Social et de l’Economie Solidaire ;
La DRH : Direction Régionale de l’Hydraulique ;
La DRP : Direction Régionale de la Pêche ;
La DRPIA : Direction Régionale de la Production et des Industries Animales ;
La DRS : Direction Régionale de la Santé ;
La DRSV : Direction Régionale de la Santé vétérinaire ;
La DNSAP : Direction Nationale du Système d’Alerte Précoce ;
La DGPC : Direction Générale de la Protection Civile ;
La DREF : Direction Régionale des Eaux et Forêts
La DRAPN : Direction Régionale de l’Assainissement, de la pollution et des Nuisances.
Les points focaux des consortia dans les régions concernées sont responsables de l’animation, de
l’opérationnalisation des protocoles qui seront signés. Les points focaux repartis par région sont :
CRS pour la région de Gao,
ARC pour la région de Tombouctou,
AVSF pour la région de Mopti,
SOS SAHEL pour la région de Kidal.
2.5.6 Activités planifiées et non réalisées
Pour la période de rapportage, les principales activités planifiés et non réalisées sont :
Etudes techniques des PIV, PPM et des Unités de transformation;
La distribution de cash en trois séquences (2 tranches sur 3 ont été réalisées) ;
Le Renforcement du Système d’Alerte Précoce à mieux informer sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et du système local d’information sanitaire par la formation des agents du SAP.
La non réalisation de ces activités s’explique par les raisons suivantes :
- Etudes techniques des PIV, PPM et des Unités de transformation: la phase d’inception a été
mise à profit par le consortium pour retenir définitivement les activités à réaliser dans le cadre
du projet. Après le dépôt du rapport de la phase d’inception en juillet 2017, le consortium avait
reçu le quitus de démarrer uniquement les activités du pilier 1 et 2 ce qui a laissé peu de temps
pour réaliser les études techniques prévues : (i) aménagements hydro-agricoles (PIV et PPM) et
les unités de tranformation (viande séchée, étuvage du riz et laiterie). Ces études seront réalisées
courant Juin 2018.
- Distribution de cash : la faible couverture du réseau GSM dans la zone d’intervention du projet
d’où le recours à des particuliers, notamment les commerçants. La situation d’insécurité
permanente n’a pas facilité la réalisation des trois distributions prévues (2 distribution sur 3 ont
été réalisées);
- Renforcement du Système d’Alerte Précoce à mieux informer sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle et du système local d’information sanitaire par la formation des agents du
SAP : les termes de références relatifs à cette activité sont toujours en élaboration et le souci de
prendre véritablement en compte les besoins réels des structures impose une concertation
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
préalable dont les prémices ont été lancées courant Octobre 2017. Les TDR pour le recrutement
ont été élaborés en mai 2018 et le processus de recrutement d’un formateur a été lancé et la
formation est prévue en août 2018.
Tableau 14 : Activités réalisées après la phase de mise en route
Activités prévues
après la phase de
mise en route
Niveau de réalisation eu 31 mai
2018
Statut Raisons du Retard Dispositions
prises pour
corriger les
retards
Résultats 1 : Les ménages très pauvres couvrent leurs besoins alimentaires grâce aux transferts
monétaires
1.1 Réalisation du
transfert
monétaire (6
transferts prévus)
- Mise à jour de la liste des ménages
bénéficiaires
'- Recrutement des prestataires de
cash
'- Confection des cartes de
bénéficiaires
'- Réalisation du transfert
(Globalement 2 526 ménages très
pauvres identifiés par les comités de
sélection au cours de l’enquête de
ciblage suivant l’approche HEA
(Household economic analysis) ont
bénéficié de 2 transferts monétaires
pour un montant total de 202 080 000
FCFA). Seuls les ménages de la
commune de Hombori n’ont pas
encore reçu le cash. Les transferts
monétaires ont été réalisés en
décembre 2017 et en février 2018
Partielle
ment
Réalisé
- La faible
couverture du réseau
GSM dans la zone
d’intervention du
projet et
'- La situation
d’insécurité
permanente.
Une
délocalisation
du transfert
monétaire est
prévue hors des
villages
bénéficiaires de
la commune de
Hombori, cercle
de Douetza. Des
discussions sont
en cours avec
les bénéficiaires
pour s’accorder
sur le lieu de la
distribution
1.2 Réalisation
Enquête PDM
- Formation de 18 ADC pour la
réalisation de l'enquête
'- Examen des rapports de distribution
'- Réalisation de l'échantillonage
(20% des ménages bénéficiaires ayant
des enfants de 6 à 23 mois soit 380
ménages TP ont constitué
l'échantillon d'enquête)
'- Définiton des ressources
'- Coordination
'- Conduite de l'enquête PDM
Réalisé
Résultat 2 : La nutrition des ménages vulnérables est renforcée
2.1 Formation des
Coordinateurs et
ADC sur la
nutrition
La formation sur la nutrition a été
organisée du 20 au 25 novembre 2017
à Sévaré et a regroupé 28 personnes
dont les coordinateurs, les ADC et
l’équipe de coordination de SOS
SAHEL. Le rapport de formation est
disponible
Réalisé
2.2 Recrutement
des relais
communautaires
Globalement 144 relais
communautaires ont été recrutés par
le projet pour les 72 villages
bénéficiaires soit 2 relais par village.
Réalisé
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Activités prévues
après la phase de
mise en route
Niveau de réalisation eu 31 mai
2018
Statut Raisons du Retard Dispositions
prises pour
corriger les
retards
2.3 Mise en place
et formation des
GSAN
Globalement 144 GSAN composés de
628 membres sur lesquels 259
femmes (41%) ont été ensuite mis en
place avec l’appui des ADC du projet.
Réalisé
2.4 : Information
Sensibilisation
pour le
changement de
comportement en
Eau, Hygiène
Assainissement
et Pratiques
familiales
Essentielles
116 séances
d’information/sensibilisation ont été
organisées ce qui a permis de
regrouper 2007 personnes dont 1480
femmes soit 74%
Réalisé
2.5 Récensement, Dépistage des enfants de 6 à 59 mois
et leur référencement vers les centres de santé
2.5.1
Recensement des
enfants de 0-59
mois et des
FE/FA
Au total 10 839 enfants de 0-59 mois
ont été identifiés (5 099 filles et 5 740
garçons). Les filles représentent 47%
de cet effectif.
Réalisé
2.5.2 Dépistage
des enfants de 6-
59 mois et des
FE/FA
Globalement, 8149 enfants de 0 à 59
mois ont été dépistés (3810 filles et
4339 garçons) par les 72 relais
communautaire avec l’appui des 18
ADC.
Réalisé
2.5.3
Référencement
des enfants de 6-
59 mois vers les
centres de santé
À l’issue du dépistage des enfants de
6-59 mois, 3465 enfants dépistés bien
portants, 386 enfants dépistés
malnutris sévère et 1614 enfants
dépistés malnutris modéré. Au total 1
256 enfants référés au total soit 45%
de cas sévères (561) contre 55% de
cas modérés (695).
Réalisé
2.6 Production et
distribution de
farines locales
enrichies
EQUINUT
(Phase
préparatoire)
- Identification de 8 sites prévus pour
l’installation des unités de production
d’EQUINUT. Un groupement de 20
femmes a été identifié dans chaque
commune soit 160 au total
- Elaboration de TDR pour le
recrutement d'un Consultant Chargé
de réaliser une étude de faisabilité de
la production d'EQUINUT
- l'étude EQUINUT a été réalisé au
mois de mai 2018. Le rapport
provisoires est dispoinble (voir
annexes)
Réalisé
2.7 Achat et
- Elaboration de TDR pour le
recrutement d'un prestataire
Réalisé
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Activités prévues
après la phase de
mise en route
Niveau de réalisation eu 31 mai
2018
Statut Raisons du Retard Dispositions
prises pour
corriger les
retards
distribution de
farine MISOLA
'- Identification des unités
homologuées
'- Recrutement du prestataire
- Livraison de la farine (mars à mai
2018)
- 22, 5 tonnes seront distribuées 2 259
enfants de 6 à 23 mois
Résultats 3 Renforcer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des plus vulnérables
et accès aux aliments
3.1 Négociation
des actes de
cessions foncières
pour la réalisation
des PIV
Des négociations foncières avec les
Chefs coutumiers, les coopératives
agricoles des villages et fractions qui
ont accepté le principe que les
ménages très pauvres puissent
accéder à la terre avec 20 à 25% des
superficies cultivables. Au total 6
actes de cessions sont disponibles
(voir annexes)
Réalisé
3.2 Fourniture
des kits
d'élevage
3.2.1 Distribution
des unités
d’élevage
Tous les kits (2 chèvres et 1 bouc, 5
sacs de 50kg d’aliments bétail et des
soins vétérinaires)) ont été distribués
aux bénéficiaires, soit 8568 petits
ruminants
Réalisé Les prestataires
ont été recrutés
au niveau
communal à
l’issue de
consultation de
fournisseurs 3.2.2 Distribution
d’aliments-bétail
La distribution a été réalisée à raison
de 5 sacs de 50kg par ménage
bénéficiaire
Réalisé
Résultat 4 : Gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle
4.1 Organisation
de sessions de
revue et de
planification au
niveau commune,
cercle et région
Le projet a appuyé l’organisation de
11 sessions du comité communal
d’orientation, de coordination et
d’orientation des actions de
développement (CCOCSAD) sur 12
prévues. Les PV de réunions sont
disponibles.
Réalisé
Activité 4.2 :
Renforcement des
capacités de
facilitation,
médiation et
gestion des
conflits, de
planification, de
mise en œuvre et
de suivi des élus
municipaux
En novembre 2017, SOS SAHEL a
réalisé 3 sessions de formation à
l’endroit des élus dans 3 communes
(Dongo, Farimaké, et Hombori) sur 8
grâce au concours du Centre de
Formation des Collectivités
Territoriales à travers un protocle
d’accord établi entre les deux
structures. Au total 48 personnes ont
bénéficié des sessions de
renforcement des capacités (39 élus; 9
membres du personnel communal).
Partielle
ment
réalisé
Dans les communes
d’intervention du
Cercle de Gourma
Rharous
(Hamzacoma et
Séréré) et celles de
la région de Kidal
(Kidal et Tin
Essako), les
élections
communales n’ayant
pas pu se tenir en
2017, le consortium
Des dispositions
sont en cours
pour
l'organisation
des formations
dans les
communes
restantes
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Activités prévues
après la phase de
mise en route
Niveau de réalisation eu 31 mai
2018
Statut Raisons du Retard Dispositions
prises pour
corriger les
retards
a opté pour la
reprogrammation de
cette activité en fin
d’année 2018. La
formation pour la
commune de Fakala
est prévue au mois
d’août 2018.
4.3 Renforcement
du Système
d’Alerte Précoce
à mieux informer
sur la sécurité
alimentaire et
nutritionnelle et
du système local
d’information
sanitaire par la
formation des
agents du SAP
Une évaluation des besoins de
renforcement du SAP a été réalisée
suite à une réunion d’échanges entre
SOS SAHEL et la Direction du SAP
L'activit
é n'a pas
été
réalisée
Les TDRs relatifs à
l’activité ont été
réalisés en mai
2018. Le processus
de recrutement du
formateur a été lancé
en juin et la
formation est prévue
pour août 2018.
5. Activités
transversales
5.1 Suivi
évaluation
- Mise en place de l’Unité de gestion
du projet (UGP):
'- Recrutement de 5
Coordinateurs/Superviseurs et 18
Agents de Développement
Communautaire
Les principales activités de S&E
menées dans le cadre du projet ont
porté essentiellement sur :
• L’organisation des ateliers
d’orientation/cadrage des ONG et de
planification des activités du projet ;
• Le renforcement des capacités des
équipes de coordination en S&E ;
• La conception des outils de collecte
de données pour le suivi des activités
;
• Réalisation du ciblage géographique
et le ciblage des ménages TP
• La réalisation de la situation de
référence (études socio-économique
et CAP) ;
• Les enquêtes PDM ;
• La participation aux réunions du
groupe de travail S&E ;
• La réalisation des missions de suivi
et de supervision des activités sur le
terrain.
Réalisé
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Activités prévues
après la phase de
mise en route
Niveau de réalisation eu 31 mai
2018
Statut Raisons du Retard Dispositions
prises pour
corriger les
retards
5.2 Elaboration de
protocole avec les
services
techniques
11 protocoles de collaboration avec
les services techniques ont été
élaborés (janvier 2018) et mis dans le
circuit de signature. Les services
techniques concernés sont :
• La DRA : Direction Régionale de
l’Agriculture ;
• La DRDSES : Direction Régionale
du Développement Social et de
l’Economie Solidaire ;
• La DRH : Direction Régionale de
l’Hydraulique ;
• La DRP : Direction Régionale de la
Pêche ;
• La DRPIA : Direction Régionale de
la Production et des Industries
Animales ;
• La DRS : Direction Régionale de la
Santé ;
• La DRSV : Direction Régionale de
la Santé vétérinaire ;
• La DNSAP : Direction Nationale du
Système d’Alerte Précoce ;
• La DGPC : Direction Générale de la
Protection Civile ;
• La DREF : Direction Régionale des
Eaux et Forêts
• La DRAPN : Direction Régionale de
l’Assainissement, de la pollution et
des Nuisances.
Réalisé
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
2.5.7. Evaluation des résultats de l’Action
Les six premiers mois de la mise en œuvre du projet ont été consacrés à la phase d’inception pendant
laquelle, il a été réalisé essentiellement les études de référence (socio-économique et CAP) et la
réalisation du diagnostic participatif au niveau des communes d’intervention et la validation des activités
définitivement retenues au cours des sessions de CCOCSAD.
L’enquête CAP a permis d’avoir une meilleure connaissance sur la perception de la malnutrition. Elle a
permis de définir des indicateurs clés qui seront suivis pour mesurer les impacts du projet. Aussi, la
connaissance de la perception qu’ont les populations de la zone sur la malnutrition ont permis au projet
d’adapter les outils de sensibilisation et de mobilisation communautaire pour la campagne sur le
changement de comportement vis-à-vis de la nutrition.
Le ciblage géographique et le ciblage des ménages servent de guide aussi bien au projet, au district
sanitaire et à tous les autres intervenants, des documents de référence pour bien orienter leur intervention
afin de toucher réellement les personnes les plus affectées par la malnutrition. Grâce au ciblage des
personnes vulnérables, 2 259 enfants de moins de 5 ans et femmes enceintes et allaitantes identifiés sont
en voie d’être pris en charge et sont en cours de réhabilitation.
Les principaux résultats obtenus depuis le démarrage du projet sont :
Résultat 1 : Les moyens d’existence des ménages vulnérables sont protégés par l’amélioration de
leur protection sociale
La distribution de cash transfert à 2 526 personnes pour un montant de 202 080 000 FCFA a permis
d’améliorer la sécurité alimentaire (nombre de repas par jour) et nutritionnelle (diversification
alimentaire) des membres des ménages (les enfants de 0-59 mois, les femmes enceintes et allaitantes)
pendant une bonne partie du mois. L’acquisition de cash a permis à certains ménages de:
améliorer la moyenne du score de consommation alimentaire (60) contre 47 pour
l’enquête de référence et 75,52% ont un score de consommation acceptable contre
45% pour la situation de référence ;
fréquenter les centres de santé pour accéder aux soins sanitaires (19% des ménages
enquêtés)
réduire les contractions des dettes (52%) contre 85% pour l’enquête de référence.
couvrir une partie de leurs besoins sociaux, notamment les mariages, baptemes,
funérailles (8% des ménages enquêtés) ;
rembourser des crédits et satisfaire d’autres besoins non alimentaires ;
renforcer la solidarité et la cohésion sociale entre les ménages TP et les autres ménages
pauvres (certains ménages TP ont fait des gestes à leurs voisins, parents à travers de
petites contributions financières) ;
constituer des stocks alimentaires à moindre prix (distribution réalisée au moment des
récoltes) ;
Le programme a ciblé l’ensemble des très pauvres identifiés au cours de l’enquête de ciblage ;
L’approche utilisée par le projet a permis de cibler les vrais bénéficiaires et de faire les appuis dans la
plus grande transparence (comité de ciblage, de plainte).
Résultat 2 : La nutrition des ménages vulnérables est renforcée
Dans le cadre des activités du pilier 2:
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Le renforcement des capacités des ADC (18) et des Coordinateurs (5) sur les concepts de la
nutrition leur a permis d’appuyer les relais communautaires lors du dépistage des enfants
malnutris et faciliter la mise en place des 72 GSAN conformément à la stratégie nationale de
nutrition qui recommande l’implication des acteurs du niveau régional, local, communal et
communautaire ;
90 sessions d’information sensibilisation sur les causes de la malnutrition, ses conséquences
auront un impact positif sur les ménages concernés qui se sont engagés à un changement de
comportement pour réduire les cas de malnutrition dans les communes d’intervention ;
La mise en place des GSAN est une première dans la majeure partie des villages d’intervention ;
Les formations de 628 membres des GSAN sur lesquels 259 femmes (41%) ont permis à ces
derniers de maitriser leur rôle et responsabilité dans la lutte contre la malnutrition chronique et
de mieux connaitre les pratiques familiales essentielles et l’organisation des FARN ;
Les activités de dépistage (30 572 enfants de 0 à 59) et de référencement (1 256 des enfants de
6 à 59 ans vers les URENAS) ont suscité un vif intérêt chez les ménages tant bénéficiaires que
non bénéficiaires qui ont bien compris l’importance de la fréquentation des centres de santé.
La distribution de la farine MISOLA a contribué à améliorer nettement la situation nutritionnelle
des enfants de 6 à à 23 mois des villages bénéficiaires, ce qui s’est traduit par une baisse de la
malnutrition pendant les mois d’avril et mai 2018.
Résultat 3 : Renforcer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des plus
vulnérables et accès aux aliments
Dans le cadre du renforcement des moyens d’existence, notamment la rehabilitation des périmètres
irrigués villageois, le projet a entrepris des négociations foncières avec les Chefs coutumiers, les
coopératives agricoles des villages et fractions qui ont accepté le principe que les ménages très pauvres
puissent accéder à la terre avec 20 à 25% des superficies cultivales.
La sélection des entreprises pour la réalisation de 5 périmètres maraîchers et le prochain démarrage des
études techniques de PIV pour la réhabilitation de 200 ha de périmètre irrigués villageois est un véritable
motif d’espoir pour les communautés bénéficiaires qui aspirent à améliorer leur production agricole et
lutter ainsi contre l’insécurité alimenaire et nutritionnelle.
La ditribution de kits d’élevage aux 2 856 ménages TP cibles du projet leur permettra sans nul doute de
reconstituer le cheptel mais aussi le lait produit servira à l’alimentation des jeunes enfants tout en
réduisant les cas de malnutrition.
Ces actions se veulent également une réponse à la crise agropastorale qui a cours en ce moment dans les
communes d’intervention.
Résultat 4: Gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle
L’information des acteurs aux différents échelons (régional, local, communal, communautaire) ont
permis à ces derniers d’être mieux informés sur les objectifs et résultats attendus du projet mais de
s’assurer de leur adhésion et accompagnement à la mise en oeuvre du projet.
L’organisation des différentes sessions de CCOCSAD a permis d’une part de valider les activités du
projet avec une approche participative et inclusive mais d’autre part de partager avec les acteurs
impliqués dans la mise en oeuvre du projet, l’état d’avancement des activités.
L’apport de ces plate-formes de concertation a été perceptible au cours des négociations socio-foncières
entreprises dans le cadre des réhabilitations de PIV. Les Maires se sont beaucoup impliqués dans ces
négociations ouvrant ainsi la voie au reste du processus dont la prochaine étape concerne les études
techniques d’exécution.
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Matrice de Cadre Logique à jour
Un cadre logique commun a été élaboré par le groupe de travail S&E du cadre commun regroupant les
spécialistes S&E des cinq consortia du programme KEY, ce qui a permis de définir des indicateurs
communs utilisés par tous mais aussi des indicateurs optionnels en fonction des activités prévues par
chaque consortium. Cette coordination des activités de S&E à travers la dynamique du groupe de travail
a facilité la réalisation de plusieurs activités, notamment : (i) le ciblage des ménages bénéficiaires ; (ii)
l’établissement de la situation de référence, (iii) la réalisation des enquêts PDM, etc. Une dizaine de
rencontres a été tenue par le groupe de travail depuis le démarrge du projet.
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Objectifs, Résultats
Attendus et Actions
Statut
Indica
teur
Indicateur Valeur de
Référence
Vale
ur
actue
lle
Cibles
(Année de référence)
Moyens de
Vérifications/
Sources de
données
Hypothèses
critiques
A1 A2 A3
OBJECTIF GLOBAL :
Accroître la résilience à
l’insécurité alimentaire et
nutritionnelle des
populations vulnérables
dans les régions du Nord
du Mali (Gao, Kidal,
Ménaka, Mopti,
Taoudéni et
Tombouctou))
Com
Prévalence de la malnutrition chronique chez
les enfants de moins de 5 ans dans les régions
concernées (6-59 mois)
Par région (interconsortia) :
Gao : 24,9%
Kidal : NR
Ménaka : NR (inclus dans Gao)
Mopti : 28,4%
Taoudéni: NR (inclus dans
Tombouctou)
Tombouctou: 27%
(Enquête SMART, juillet 2016)
20% 15% 9%
Enquêtes nationales
SMART
- Absence
d’instabilité
socio-
économique ou
politique,
d’aléas
climatique
(sécheresse
cyclique, de
mauvaise
répartition des
pluies, de cas
d’inondations,
ainsi que des
invasions des
déprédateurs (les
acridiens,
oiseaux
granivores)
Com
Prévalence de la malnutrition aiguë chez les
enfants de moins de 5 ans dans les régions
concernées (6-59 mois)
Par région (interconsortia):
Gao : 14,8%
Kidal : NR
Ménaka : NR (inclus dans Gao)
Mopti : 8,9%
Taoudéni: NR (inclus dans
Tombouctou)
Tombouctou: 14,3%
(Enquête SMART, juillet 2016)
12% 9% 6%
Tableau 15: Matrice du Cadre Logique
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Objectifs, Résultats
Attendus et Actions
Statut
Indica
teur
Indicateur Valeur de
Référence
Vale
ur
actue
lle
Cibles
(Année de référence)
Moyens de
Vérifications/
Sources de
données
Hypothèses
critiques
A1 A2 A3
Com
Nombre d'individus qualifiés comme en phase
3 ou plus d'insécurité alimentaire par le Cadre
Harmonisé - Niveau Cercle /Communes
Par région (Interconsortia):
Gao : 53 133
Kidal : 2 848
Ménaka : NR (inclus dans Gao)
Mopti : 60 859
Taoudéni: NR (inclus dans
Tombouctou)
Tombouctou: 46 035
(Cadre Harmonisé, mars 2017)
CH
2017
CH
2018
CH
2019 Cadre Harmonisé
OBJECTIF
SPECIFIQUE 1 : Renforcer les capacités
des communautés, des
ménages et des
personnes les plus
vulnérables à anticiper,
absorber et se relever des
chocs affectant leur
sécurité alimentaire et
nutritionnelle
Opt
Pour les ménages pratiquant l'élevage: Nombre
moyen du bétail possédé au début du projet et à
la fin du projet (exprimé en UBT)
Kidal : 0,90
Tombouctou : 1,1
Mopti : 1.0
1,2
1,3
1,5
Enquête socio-
économique finale
- Absences
d’aléas
climatiques
cycliques
- Absence
d’épizootie,
- Absence de
litige foncier
Opt
Pour les ménages pratiquant l'agriculture:
Superficie moyenne cultivée au début de projet
et à la fin du projet (augmentation de la surface
de 1 ha)
Kidal : 0
Tombouctou : 2,07
Mopti : 0
1,6 1,8 2,2
Enquête socio-
économique finale
Com
Proportion des dépenses alimentaires dans les
dépenses globales du ménage
Kidal : 25%
Tombouctou : 64%
Mopti : 51%
45% 40% 30%
Enquête socio-
économique finale
Tableau 15: Matrice du Cadre Logique
T05-EUTF-SAH-ML-01-02 Du 15 décembre 2016 au 31 mai 2018
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Objectifs, Résultats
Attendus et Actions
Statut
Indica
teur
Indicateur Valeur de
Référence
Vale
ur
actue
lle
Cibles
(Année de référence)
Moyens de
Vérifications/
Sources de
données
Hypothèses
critiques
A1 A2 A3
OBJECTIF
SPECIFIQUE 2: Renforcer le rôle de
‘leadership’ des autorités
et services techniques à
tous les échelons dans la
coordination, le suivi et
l’évaluation de
l’ensemble des
interventions visant à
accroître la résilience des
populations vulnérables à
l’insécurité alimentaire et
nutritionnelle.
Com
Proportion d'enfants âgés de 6 à 23 mois ayant
reçu l'apport minimum acceptable (Diversité
alimentaire minimum chez les 6 – 23 mois
inclus dans cet indicateur + fréquence des
repas). Affiner
Kidal : 1 %
Tombouctou : 8 %
Mopti : 16%
6% 8% 10%
Enquête nutrition-
santé finale
- Absences
d’aléas
climatiques
cycliques
- Absence
d’instabilité
politique
Proportion d'enfants âgés de 6 à 23 mois
allaités ayant reçu l'apport minimum
acceptable (SDA acceptable+3 repas la veille)
Kidal : 0%
Tombouctou : 0%
Mopti : 0%
0,1% 0,2 0,3
Proportion d'enfants âgés de 6 à 23 mois non
allaités ayant reçu l'apport minimum
acceptable (SDA acceptable+4 repas la
veille+2 fois du lait)
Kidal : 0%
Tombouctou : 0%
Mopti : 0,64%
0,1% 0,2 0,3
Com Score de diversité alimentaire moyen des
enfants de 6 à 23 mois
Kidal : 0,91
Tombouctou : 0,06
Mopti : 4,13
1 1,2 1,5
Enquête nutrition-
santé finale
Score de diversité alimentaire moyen des
enfants de 6 à 23 mois allaités
Kidal : 0,16
Tombouctou : 0,06
Mopti : 1,2
0,30
0,45 0,75
Score de diversité alimentaire moyen des
enfants de 6 à 23 mois non allaités
Kidal : 0,73
Tombouctou : 0,29
Mopti : 5,30
0,90
0,45 0,75
Com Proportion de femmes en âge de procréer
atteignant la diversité alimentaire minimum
Kidal : 1,43%
Tombouctou : 36,84%
Mopti : 47%
20%
25% 40%
Enquête nutrition-
santé finale
Com Score de diversité moyen des femmes en Age
de procréer
Kidal : 1,06
Tombouctou : 4,16
Mopti : 4,48
1,5
2 3
Enquête nutrition-
santé finale
Tableau 15: Matrice du Cadre Logique
T05-EUTF-SAH-ML-01-02 Du 15 décembre 2016 au 31 mai 2018
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Objectifs, Résultats
Attendus et Actions
Statut
Indica
teur
Indicateur Valeur de
Référence
Vale
ur
actue
lle
Cibles
(Année de référence)
Moyens de
Vérifications/
Sources de
données
Hypothèses
critiques
A1 A2 A3
Opt
Proportion de cadres de concertation
fonctionnels (CCOCSAD)
Kidal : 0%
Tombouctou : 0%
Mopti : 0
30%
50% 100%
Rapport de réunions
de cadres de
concertation
Com
Proportion d'élus membres des commissions
locales de coordination et de suivi du projet
(CCOCSAD)
Kidal : 0%
Tombouctou : 15%
Mopti : 15%
20%
22% 25%
Document de suivi
évaluation du projet
Résultat 1 : Les moyens
d’existence des ménages
vulnérables sont protégés
par l’amélioration de leur
protection sociale
Opt Proportion de ménages vulnérables
bénéficiaires de transferts monétaires
Kidal : 25%
Tombouctou : 15%
Mopti : 15%
100% 100% 100%
Document de suivi
évaluation du projet
- Respect des
engagements
envers les
groupes
vulnérables et
prise de mesures
visant le
renforcement de
la protection
sociale en
liaison avec la
sécurité
alimentaire
Com Moyenne de l'index des stratégies de survie
réduit (CSI)
Kidal : 49
Tombouctou : 28
Mopti : 10
35%
25% 20%
Enquête socio-
économique finale
Résultat 2 : La nutrition
des ménages vulnérables
est renforcée.
Com
Taux d'allaitement exclusif des enfants de 0 à 6
mois
Kidal : 57%
Tombouctou : 69%
Mopti : 61%
40%
50% 70%
Enquête nutrition-
santé finale
- Non existences
de résistances
socioculturelles
liées à
l’alimentation
- Absences de
maladies
fréquentes liées
à la nutrition
Tableau 15: Matrice du Cadre Logique
T05-EUTF-SAH-ML-01-02 Du 15 décembre 2016 au 31 mai 2018
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
Objectifs, Résultats
Attendus et Actions
Statut
Indica
teur
Indicateur Valeur de
Référence
Vale
ur
actue
lle
Cibles
(Année de référence)
Moyens de
Vérifications/
Sources de
données
Hypothèses
critiques
A1 A2 A3
Com
Taux d’adoption de 4/8 Pratiques Familiales
Essentielles (PFE) par les mères d'enfants de
moins de 5 ans
Kidal : 1%
Tombouctou : 35%
Mopti : 50%
8%
10% 15%
Enquête nutrition-
santé finale
Opt
Proportion d’enfants de moins de 2 ans ayant
un carnet de vaccinations à jour disponible
Kidal : 2%
Tombouctou : 13%
Mopti : 46%
40%
50%
70%
Enquête nutrition-
santé finale
Résultat 3 : La
productivité agricole et
alimentaire, les revenus
des plus vulnérables et
leur accès aux aliments
sont renforcés.
Com
Proportion des ménages ayant un Score de
Consommation Alimentaire (SCA) acceptable
Kidal : 0%
Tombouctou : 75,0%
Mopti : 83,48%
40%
50%
60%
Enquête socio-
économique finale
Absence de
sécheresse
cyclique, de
mauvaise
répartition des
pluies,
Opt Augmentation du revenu des ménages
Kidal : 21 500
Tombouctou : 24 879
Mopti : 29800
26
000
2900
0 32840
Enquête socio-
économique finale
Résultat 4 : Les acteurs
sont capables d’assurer
une gouvernance durable
de la sécurité alimentaire
et nutritionnelle Com
Proportion des ménages cibles versés dans le
RSU à la fin du projet NA**
30%
50% 100%
Document de suivi
évaluation du projet
Enquête socio-
économique finale
Respect strict
des critères de
vulnérabilités
lors des activités
de ciblage afin
de garantir la
fiabilité des
informations
recueillies sur le
terrain
Com
Proportion de communes dont le PDSEC
intègre la nutrition
Kidal : 0%
Tombouctou : 0%
Mopti : 0%
40%
60%
100%
Document de
PDSEC intégrant la
nutrition
Com
Proportion des communes d’intervention qui
ont fourni mensuellement les
questionnaires/fiches SAP bien renseignées.
Kidal : 0%
Tombouctou : 0%
Mopti : 0%
50%
70%
90%
Document de suivi
évaluation du projet
Rapport du SAP
Tableau 15: Matrice du Cadre Logique
T05-EUTF-SAH-ML-01-02 Du 15 décembre 2016 au 31 mai 2018
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
ACTIVITES
Activités du Résultat1 : Les moyens d’existence des ménages vulnérables sont protégés par l’amélioration de leur protection sociale
Activité Indicateur Valeur de
référence
Valeur
Actuell
e
Cibles années de référence Moyens de
Vérifications/Sources
de données
Hypothèses
/Critiques A1 A2 A3
ACTIVITES 1
1.1 Distribution de cash bénéficiaires - 2 856 ménages bénéficiant du Cash 0 2 526 2 856 2856 0 Rapports de suivi-
évaluation
Absence
d’insécurité
dans les
communes
bénéficiaires
d’insécurité
1.2 Réalisation de l'enquête (Post
Distribution Monintoring) 3 0 1 2 1
Activités du résultat 2: La nutrition des ménages vulnérables est renforcée
ACTIVITES 2
2.1 Suivi, Dépistage des enfants de
6 à 59 mois et les femmes enceintes
et allaitantes et référencement vers
les centres de santé
- Nombre moyen d’enfants
dépistés 0 5 465 6000 6000 6000 - Rapports de suivi-
évaluation
-Rapports d’activités
CSCOM
- Nombre moyen de
référencements d'enfants de 6
mois à 59 mois par les ONG
0 1 256 800 700 600
2.2 Information, sensibilisation,
communication pour le changement
de comportement en Eau Hygiène
et Assainissement et en Pratiques
Familiales Essentielles
- Nombre de sessions de
formation 0 136 288 288 288 - Rapport de formation
- Rapports de suivi-
évaluation
- Nombre moyen de personnes
sensibilisés sur l'ANJE 0 1392 15000 10000 3376
2.3/4 Prise en Charge Intégrée des
Maladies de l’Enfant (PCIME) au
niveau des CSCOM par le
renforcement des capacités du
personnel médical et de des Agents
de Santé Communautaire (ASC)
- 13 CSCOM dont les capacités
opérationnelles sont renforcées
- 23 agents de santé
communautaires (ASC) et 144
relais Communautaires et 26
agents des CSCOM
0 0 193 0 0
- Rapport de formation
- Rapports d’activités
CSCOM
2.6 Production d’aliments riches en
micronutriments et de compléments
alimentaires auprès de 2256
ménages vulnérables (MISOLA)
- 30 tonnes Didègué (EQUINUT), 0 5 10 15
- 22, 5 tonnes de farine misola 0 22,5 22,5
0
0 - Rapports d'études
qualité de structures
spécialisées
Accompagnem
ent des
structures de
recherche 2.6.1 Etude de faisabilité Equinut 1 1 1 0 0
T05-EUTF-SAH-ML-01-02 Du 15 décembre 2016 au 31 mai 2018
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
2.6.2 Formation des CSCom de
Douentza, Youwarou, Hombori et
Gourma Rharous sur le label Equinut
8 0 8 0 0
-Rapport de suivi-
évaluation
2.6.3 Formation de toutes les 8 Unités
sur le label Equinut
8 0 8 0 0
2.6.4 Dotation des Unités en
équipements
8 0 8 0 0
2.6.5 Production d’Equinut tonne 30 0 5 10
2.6.6 Suivi clinique des enfants sous
Equinut Unité 1 0 0 1 0
Activités du Résulat 3: La productivité agricole et alimentaire, les revenus des plus vulnérables et leur accès aux aliments sont renforcés
ACTIVITES 3
3.1 Réhabilitation de Périmètres
Irrigués Villageois (PIV)
- 200 ha de Périmètres Irrigués
Villageois Réhabilités 0 0 100
- Rapports annuels
Direction du Génie
Rural,
- Rapports de suivi-
évaluation,
- Rapports des bureaux
d'études,
- PV de réception des
Entreprises
- Absence de
litige foncier 3.2 Création de sites pilote de
rizipisciculture - 10 sites de rizipisciculture crées 0 0 5 3 2
3.3 Aménagement/Réhabilitation de
Périmètres Maraichers (PM)
5 ha de Périmètres Maraîchers (PM)
aménagés/réhabilités 0 0 3 2 0
3.4 Vulgarisation des technologies et
des pratiques d’utilisation de produits
phytosanitaires biologiques sur les
cultures maraichères
- 5 ha de terres soumis à la pratique
de traitement biologique 0 0 3
2
0 Rapport de suivi
évaluation
Pas de manque
des produits bio
au niveau des
sites
d’intervention
3.5 Réalisation de fosses fumières sur
les sites de PIV et périmètres
maraichers
- 200 fosses fumières installées 0 0 100 50 50 Rapport de suivi
évaluation
3.6Mise en place de haies vives
(moringa, jujubier, jatropha) pour
sécuriser les sites de production
maraichère
30 000 plants mis en place 0 0 20000 5000 5000 Rapport de suivi
évaluation
3.7 Fourniture de Kits d’élevage
(aliments et produits vétérinaires) et 2
femelles et 1 mâle, selon le système de
troupeaux naisseurs aux femmes
- 8568 têtes (ovins/caprins) offerts à
2856 femmes 0 8568 8568 0 0
- Rapports de suivi-
évaluation
T05-EUTF-SAH-ML-01-02 Du 15 décembre 2016 au 31 mai 2018
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
ACTIVITES 3
3.8 Régénération de bourgou pour
soutenir la récapitalisation du cheptel
80 ha aménagées en culture
fourragère (bourgou) 0 0 80 80 80
- Rapports de suivi-
évaluation
- Absence de
litige foncier
3.9 Soutien aux activités de warrantage - 15 OCB/OSP appuyés 0 0 10 5
3.10 Mise en place de centres de
collecte et vente de lait, de
microentreprises de viande séchée et
d'unités d’étuvage de riz
- 2 centres de collecte de lait mis en
place
- 2 microentreprises de viande séchée
mises en place
- 2unités d'étuvage mises en place
0
0
0
0
2
2
2
0
0
0
0
0
0
- Rapports de suivi-
évaluation
3.11. Mise en relation des OCB/OSP
avec les IMF
- 10 OCB bénéficiant de fonds
revolving 0 0 0 5 5 - Rapports de suivi-
évaluation
Non faiblesse
du système de
crédit
3. l2 Renforcement des capacités de
gestion des structures communautaires
- 40 structures communautaires
renforcées 0 0 20 10 10
- Rapports de suivi-
évaluation
Activités du Résultat 4 : Les acteurs sont capables d’assurer une gouvernance durable de la sécurité alimentaire et nutritionnelle
ACTIVITES 4
4.1 Diagnostic et financement de plan
de renforcement de capacités des
cadres de concertations
Nombre de cadres de concertation
renforcés (8 CCOCSAD, 6
CLOCSAD et 3 CROCSAD) 0 0 10 7
- PV de tenue des
cadres de concertation,
Rapports de suivi-
évaluation
4.2 Organisation de sessions de revue
et de planification au niveau
commune, cercle et régions
39 sessions de revue et de
planification réalisées au niveau des
communes, cercles et régions) 0 11 10 14 14
- Rapport Direction des
Collectivités,
- Rapports de suivi-
évaluation
4.3. Renforcement des capacités de
facilitation, médiation et gestion des
conflits des élus municipaux
80 élus municipaux dont les capacités
de facilitation, médiation et gestion
des conflits sont renforcées 0 40 30 25 25
- Rapports de
formation,
- Rapports de suivi-
évaluation
4.4. Renforcement du Système d’Alerte
Précoce à mieux informer sur la
sécurité alimentaire et nutritionnelle et
du système local d’information
sanitaire.
- 10 sessions de formation organisée
sur la collecte, l’analyse des données
sur la sécurité alimentaire et
nutritionnelle
- 96 agents du SAP renforcées sur la
collecte, l’analyse des données SAN
et le SNIS
0
0
0
6
48
2
28
2
20
- Rapports de
formation,
- Rapports de suivi-
évaluation
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2.4 Plan d’Action à Jour
Tableau 16 : Plan d’action
N° ACTIVITES Unité Qté 2018 2019
RESPONSABLE COLLABORATION T3 T4 T1 T2
A.1 Pilier 1: Améliorer la protection sociale des communautés et ménages les plus vulnérables pour une sécurisation de leurs
moyens d'existence
A.1.1 Transferts monétaires
A.1.1.1 Distribution de cash bénéficiaires nbre 5 SOS SAHEL ONG partenaires
A.1.2 PDM (Post Distribution monitoring)
A.1.2.1 Réalisation de l'enquête (PDM) nbre 3
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
Communautés, SOS
SAHEL
A.2 Pilier 2 : Renforcer la nutrition des ménages vulnérables
A.2.1
Suivi, Dépistage des enfants de 6-59 mois
et des FE/FA et Référencement vers les
centres de santé
A.2.1.1 Dépistage des enfants de 6-59 mois et des
FE/FA nbre 3000
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
CSCOM,Relais/ASC
A.2.1.2 Référencement des enfants de 6-59 mois et
des FE/FA vers les centres de santé nbre 400
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
CSCOM,Relais/ASC
A.2.2
Information Sensibilisation pour le
changement de comportement en Eau,
Hygiène Assainissement et Pratiques
familiales Essentielles
A.2.2.1 Tenue des sessions d'IEC/CCC nbre 200
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
District Sanitaire,
PAM
A.2.3
Renforcement de capacités des personnels
médicaux des 13 CSCOM en PCIME
Clinique
nbre 26 ONG partenaires DRS,CSRef
A.2.4
Renforcement de Capacité de 23 ASC et
144 relais en PCIME Communautaires et
PFE dans 13 aires de santés
nbre 167 AKF
A.2.5 Distribution de la farine infantile MISOLA
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
A.2.5.1 Réalisation des Enquêtes Post Distribution
Monitoring/Misola nbre 4 ONG partenaires
Equipe S/E de SOS
Sahel
A.2.6 Achat et Distribution d’Equinut par les
ONG
A.2.6.1 Etude de faisabilité Equinut nbre 1 AKF
T05-EUTF-SAH-ML-01-02 Du 15 décembre 2016 au 31 mai 2018
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
N° ACTIVITES Unité Qté 2018 2019
RESPONSABLE COLLABORATION T3 T4 T1 T2
A.2.6.2
Formation des autres CSCom de
Douentza, Youwarou, Hombori et Gourma
Rharous sur le label Equinut
per 15
Nutritionniste
AKF,Coordinateur
s ONG
CSCom
A.2.6.3 Formation de toutes les 8 Unités sur le
label Equinut Unité 8 Nutritionniste AKF CSCom
A.2.6.4 Dotation des Unités en équipements kit 8
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
AKF
A.2.6.5 Production d’Equinut tonne 30
ONG partenaires
(AKF, AFAR,
AMPRODE,
CAIS,
AZHAR/SOLISA)
AKF et CSCom
A.2.6.6 Suivi clinique des enfants sous Equinut Unité 1
AKF CSCom, Csref et DRS
A.3 Pilier 3: Renforcer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des plus vulnérables et accès aux aliments
A.3.1
Aménagement de 200 ha de Périmètres
Irrigués Villageois (PIV) et rizipisciculture
10ha
A.3.1.1 Recrutement des bureaux nbre 2 SOS SAHEL
A.3.1.2 Recrutement des entreprises nbre 2 ONG partenaires OPECOM
A.3.1.3
Réalisation des travaux nbre 6 ONG partenaires DRGRA, DNA,
A.3.1.4 Création de sites pilote de rizipisciculture ONG partenaires DRGRA, DNA,
A.3.2 Aménagement de périmètres maraichers
A.3.2.1 Recrutement des entreprises nbre 5 ONG partenaires OPECOM
A.3.2.2 Réalisation des travaux nbre 5 ONG partenaires DRGR, DNA,
A.3.2.3 3.d Vulgarisation des technologies et des
pratiques d’utilisation de produits
phytosanitaires biologiques sur les cultures
maraichères
3 ONG partenaires DRGR, DNA,
A.3.2.4 3.e Réalisation de fosses fumières sur les
sites de PIV et périmètres maraichers 100 ONG partenaires DRGR, DNA,
A.3.2.5 3.f Mise en place de haies vives (moringa,
jujubier, jatropha) pour sécuriser les sites de
production maraichère
20000 ONG partenaires DRGR, DNA,
A3.3 Distribution de kits d’élevage nbre 2856 ONG partenaires DRPIA, DSV
A.3.3
bis Régénération de bourgou pour soutenir la
récapitalisation du cheptel
Nbre
sites 3
CAID-Mali et
AFAR
A.3.4 Unités de collecte de lait
A.3.4.1 Construction et acquisition des équipements nbre 2 AZHAR/SOLIZA
A.3.4.2 Mise en production et commercialisation nbre 2 AZHAR/SOLIZA DRS
A.3.5 Unité de viande séchée
AKF et
AMPRODE Sahel
A.3.5.1 Construction et acquisition des équipements nbre 2 AKF et
AMPRODE Sahel
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N° ACTIVITES Unité Qté 2018 2019
RESPONSABLE COLLABORATION T3 T4 T1 T2
A.3.5.2 Mise en production et commercialisation nbre 2
AKF
etAMPRODE
SAHEL
A.3.6 Unité d'étuvage de riz
A.3.6.1 Construction et acquisition des équipements nbre 2 AFAR et CAID SOCAFON
A.3.6.2 Mise en production et commercialisation nbre 2 AFAR et CAID
A.3.7 Soutien au warrantage
A.3.7.1 Organisation des bénéficiaires nbre 15
AKF, AMPRODE
Sahel, AFAR,
CAID
SOS SAHEL
A.3.7.2 Information/sensibilisation des bénéficiaires
sur le système de warrantage nbre 15
AKF, AMPRODE
Sahel, AFAR,
CAID
A.3.8 Mise en relation avec les IMF
A.3.8.1 Identification des OCB nbre 15
AKF, AMPRODE
Sahel, AFAR,
CAID
IMF
A.3.8.2 Appui à l'obtention des documents
administratifs nbre 15
AKF, AMPRODE
Sahel, AFAR,
CAID
IMF
A.3.8.3 Ouverture des comptes nbre 15
AKF, AMPRODE
Sahel, AFAR,
CAID
IMF
A.3.8.4 Suivi des OCB nbre 15 AKF, AMPRODE
Sahel, AFAR,
CAID
IMF
A4 Pilier 4: Gouvernance en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle
A.4.1
Diagnostic et financement de plan de
renforcement de capacités des cadres de
concertation
nbre 8
SOS SAHEL
A.4.2
Organisation de sessions de revue et de
planification au niveau commune, cercle et
régions (12 CCOCSAD, 4 CLOCSAD et 1
CROCSAD)
nbre 17
ONG partenaires
A.4.3
Renforcement du Système d’Alerte Précoce
à mieux informer sur la sécurité
alimentaire et nutritionnelle et du système
local d’information sanitaire par la
formation des agents du SAP
sessio
n
2
ONG partenaires
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Rapport narratif intermédiaire N°2_PRIAN
3. Bénéficiaires/entités affiliées et autre coopération
3.1 Evaluation des relations avec les partenaires de l’Action
SOS SAHEL International France entretient de bonnes relations régulières avec la Délégation de
l’Union européenne, les ONG partenaires et les communautés des 8 communes bénéficiaires. SOS
SAHEL France apporte à ses partenaires (ONG locales) un appui technique et financier pour la conduite
du projet à travers des missions effectuées sur le terrain et des séances de travail.
Les bénéficiaires/entités affiliés de l’action sont les ONGs SOS SAHEL International France, CAID,
AKF, AFAR, AZHAR/SOLISA, AMPRODE SAHEL qui sont chargés de la mise en œuvre.
Toutes ces ONG ont déjà travaillé avec SOS SAHEL à part AKF et SOLIZA. Ces ONG opèrent déjà
dans le cadre du PRRE et ont une solide experience dans leur zone d’intervention respective avec un
bon ancrage auprès des communautés qu’elles appuient. Leur connaissance du milieu humain et
physique leur permet de mener sereinement les interventions à travers toute la zone d’intervention. Ces
ONG jouissent également d’une bonne crédibilité auprès des communautés locales sans distinction
aucune. Face à l’insécurité, différentes strategies sont adoptées pour mener les activités du projet.
Des rencontres périodiques (2 fois par an) sont organisées à Bamako avec les ONG partenaires pour
discuter de l’état d’avancement des activités, les difficultés rencontrées et de proposer des solutions pour
pallier aux contraintes, il en est de même lors des ateliers de planification des activités du projet.
SOS SAHEL entretient également de bonnes relations avec les autres intervenants. A titre d’exemple,
dans la commune de Hombori, SOS SAHEL et IRC couvrent des bénéficiares communs, alors pour
éviter des doubles distributions de cash à ces bénéficiaires communs, les deux structures se sont
concertées, IRC qui avait déjà démarré la distribution de cash, s’est engagé à prendre en charge les 111
bénéficiaires communs.
Pour davantage harmoniser les interventions dans le cadre la distribution des cash, des synergies seront
développées au second semestre 2018 avec IEDA (International Emergency and Development Aid /
Aide Internationle pour l’Urgence et le Développement) ) dans les communes de Kidal et Tin-Essako
(Région de Kidal) et avec ADAZ (Association pour le Développement en Zone Aride -) dans les
communes de Hamzakoma et Séréré (Cercle de Gourma Rharous ; Région de Tombouctou) et avec
CARE International, le CICR (Comité International de la Croix Rouge) et WWI
(WildlifeVetsInternational) dans les 2 communes du Cercle de Youwarou (Région de Mopti).
3.2 Evaluation des relations avec les autorités étatiques et publiques
On note une forte adhésion des autorités étatiques à travers la participation et l’implication des autorités
locales et les services techniques. Des rencontres d’information et de sensibilisation ont eu lieu avec les
différentes autorités adminstratives : Gouverneurs de Régions, préfets des cercles et sous-préfets dans
l’ensemble de la zone d’intervention du projet ; ce qui a facilité leur implication et leur accompagnement
lors de la réalisation des activités de terrain (voir PV de CCOCSAD/CLOCSAD)
L’élaboration de protocoles avec les services techniques déconcentrés de l’Etat traduit l’importance de
la place réservée aux structures étatiques, précisement dans le cadre de l’appui-conseil à apporter aux
bénéfciaires.
Un accent particulier a été mis sur les relations avec les structures de santé, au regard de l’importance
du volet « nutrition » dans le programme KEY. En plus des protocoles, il est prévu plusieurs sessions
de renforcement de capacité du personnel des centres de santés (CSCOM) des communes bénéficiaires.
Egalement lors de la mise en place des GSAN, les points focaux nutrition des Directions Régionales de
la Santé des zones d’intervention ont joué un rôle très important.
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3.3 Relations avec toute autre organisation impliquée dans la mise en œuvre de l’Action
Les ménages TP sont les principaux bénéficiaires du pojet, ils sont pleinement impliqués dans sa mise
en œuvre. Les relations sont excellentes avec l’ensemble des communautés bénéficiaires, conditions
préalables à toute intervention dans les communes cibles.
Les chefs de villages ou chefs coutumiers sont des interlocuteurs de premier plan et impliqués dans
toutes les étapes de mise en œuvre du projet. Ils sont les premiers responsables des villages bénéficiaires
et jouissent généralement d’une bonne aura à cause de leur position sociale stratégique. Ce sont des
facilitateurs qui ont un rôle déterminant dans la gestion du foncier et autres litiges.
Les leadres de groupes (hommes, femmes et jeunes) sont également impliqués au regard de leur
leadership au sein des communautés où ils vivent. Ils sont très dynamiques et ont une grande capacité
d’influence sur les populations à mieux s’impliquer dans les activités du projet.
Les communes ont été impliquées sur l’ensemble de la chaine de planification et de mise en œuvre.
Elles ont collaboré à l’identification des activités à mener (santé et nutrition, agriculture, élevage, pêche,
gouvernance etc.). Elles ont joué un important rôle dans les négociations foncières pour une prise en
compte des ménages TP sur les PIV et la formalisation des actes de cession foncière pour les périmètres
maraîchers (voir PV de cessions foncières)
3.4 Synergies développées avec d’autres actions
Durant toute la mise en œuvre du projet, SOS SAHEL a choisi de mettre l’accent sur les actions de
synergie et de complémentarité. Une illustration de la concrétisation de cette synergie avec les autres
intervenants s’est traduite par le payement de cash à 111 ménages très pauvres bénéficiaires identifiés
dans la zone d’intervention de SOS SAHEL à Hombori par l’ONG IRC dans le cadre du programme
FFP. Les fonds destinés à ces ménages pourront être alloués à de nouveaux ménages non
bénéficiaires.Nous rapellons également que SOS SAHEL participe activement aux réunions des
différents groupes de travail et échange régulièrement avec les autres consortia avec lesquels elle
partage des objectifs communs.
Egalement des contacts ont été pris avec certaines représentations du PAM, notamment à Tombouctou
où SOS SAHEL est une structure partenaire qui met en œuvre depuis 2015 des projets de résilience du
Programme Alimentaire Mondial. La prise en charge des enfants malnutris de 6 à 59 mois fera l’objet
d’échanges.
4. Visibilité
4.1 Visibilité de l’action et de la contribution de l’Union Européenne (UE)
La visibilité de la contribution de l’UE est assurée à travers :
- L’implantation de panneaux d’informations sur le projet avec le logo de l’UE à l’entrée et à la
sortie des communes d’intervention;
- Les rencontres d’information du projet aux autorités et aux populations ont été des occasions
pour informer les acteurs et les bénéficiaires que le financement du projet est assuré par l’Union
Européenne à travers l’instrument qu’est le TRUST FUND pour le Sahel;
- L’utilisation des banderoles lors des ateliers et réunion de CCOCSAD avec mention du logo de
l’UE ;
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- Dans les appels d’offres lancés par voie de presse, le logo de l’UE est systématiquement intégré,
avec la précision que le financement est assuré par l’UE. Les rapports et autres documents
portent également le logo de l’UE.
La Commission européenne pourrait souhaiter publier les résultats des actions. Auriez-vous des
objections à la publication de ce rapport sur le site Internet d'EuropeAid? Si tel est le cas, veuillez
exposer vos objections.
SOS SAHEL n’a pas d’objection quant à la publication des résultats de la présente action.
Nom de la personne de contact pour l’Action : Rémi HEMERYCK
Signature : ………………………………
Localité : Asnières-sur-Seine – France
Échéance prévue du rapport: 15 /02 / 2018
Date d’envoi du rapport: …28 /02 / 2018
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5. Annexes
Documents annexes sur clé USB
1. Indicateurs de résultats
2. Chemin d’impacts
3. Lettre d’information des acteurs sur le projet
4. Rapport de baseline
5. PV de diagnostics
6. Rapport de diagnostic par partenaire
7. PV de tenue des CCOCSAD
8. PV de mise en place des GSAN
9. PV CLOCSAD pour GSAN
10. Rapport atelier de formation Nutrition
11. Rapport de ciblage
12. Carte de ménage bénéficiaire
13. PV de négociations foncières
14. Cetificats Zoo Sanitaire
15. Protocoles et TdR des Services Techniques Régionaux
16. PV de distribution du cash
17. Rapport de distribution des kits d’élevage
18. Rapports de formation des GSAN
19. Rapport provisoire étude de faisabilité EQUINUT
20. Photos des Réalisations.
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