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PERCEPTION URBAINE .

CHAPITRE I Recueil.

Les échelles de la ville.

Prendre de la hauteur. Jolie vue.

La curiosité attisée par l’étroitesse de la rue. Le crime parfait.

Lève-toi et marche.

Le premier acte : la tache pour décoincer.

Deux univers, pourtant, proches.

Limite sans contrainte.

L’espace sans mode d’emploi.

La théorie de l’évolution appliquée à l’Architecture.

Apercevoir.

Le microtissu exulte de la masse.

La publicité du rez-de-chaussée depuis le privilège intime de s’élever.

La ville à l’aveugle.

La masse compacte qui génère une énergie collective confortable.

Flux, vide et lieu.

Voisins d’en haut.

CHAPITRE 2Composition.

Il entame sa promenande journalière et monte difficilement les marches surplombant le parc... De l’autre côté de l’esplanade un homme gesticule et semble faire signe au bus de s’arrêter.

Sa tête dépasse à peine du murêt. À travers les branchages, il épie la jeune femme assise sur les marches.

Il guette. L’homme en face dort, devant cette curiosité prononcée le chien tourne le dos et s’en va.

Que voit-il de là-haut? L’homme au livre sur la place ou sa voisine dénudée ?

Il grimpe, elle lit et lui, là-bas, a trouvé un endroit sombre , sous lequel se reposer.

En passant sous la tôle, il renverse la poubelle. Certains contemplent la scène, d’autres attérés, montent regagner leur intimité.

Trois regards défient la verticalité et activent le tableau urbain.

La poubelle est renversée, le sol jonché de détritus, depuis combien de temps ? Il avance, les lampadaire lui indiquent le chemin à suivre, pourtant il hésite et saute.

Ils se reposent tous les deux, chacun sur leur sol, dans leur ambiance. Soit la rue les accueille soit ils se l’approprient.

Sophia CHARLESThéophile CORBIERHenr i DE CHASSEY

Tom FLOQUET