osasuna mag 1
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LE SAVIEZ-VOUS ? la vie des éTablissemenTsde la filière sanTé dU Pays basqUe (p. 3 à 6)
DETENTEPoUr acTivervos méninges (p. 20 à 23)
organisation, professionnalisme, réactivité, équipe soudée et humanité,tels sont les mots clefs d’un service d’Urgences.
PoLycLinique côte BAsque sud
Zoom sUR les URGences de sT- JeAn-de-lUZ (p. 11 à 15)
n°1Osasuna
TEMOIGNAGE « ToUT esT alléTrès viTe » (p. 7)
Le magazine de la santé au Pays basque - Juillet/Août 2012
Pays basque
Un cluster pour votre santé
GRATUIT©
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2 édito/sommaire
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
édiTo
Ouvert à tOusOsasuna, mensuelgratuit à votre disposition dansles établissementsde santé du PaysBasque, souhaitevous offrir une
information constructive et péda-gogique dédiée aux diversesstructures médicochirurgicales de la région.
Le souhait d’un nouveau support,visant un public concerné, émanedes premières réflexions des acteurs fondateurs du nouveauCluster Osasuna. Ce numéro 1permettra au lecteur de comprendre l’utilité et les objectifsdu Cluster, d’en appréhender leslogiques financières, sociales etenvironnementales, d’en découvrirles visées innovantes.
un des objectifs essentiel du mensuel est de valoriser le fonc-tionnement des établissements, demieux les connaître et de les situerdans la filière soins et santé. Ce mois-ci, coup de projecteur sur le service des urgences de la Polyclinique Côte Basquesud de saint Jean de Luz.
N’hésitez pas à nous contacter,Osasuna Magazine est ouvert à tous, il se veut participatif et vos témoignages seront lesbienvenus. �
Philippe ducasse
Président du cluster osasuna
le sommaire du mois
ils sonT membres dU clUsTer� clinique delay (Bayonne)
� Polyclinique côte basquesud (Saint-Jean de Luz)
� caPio : clinique Saint-Étienne (Bayonne), CliniquePaulmy (Bayonne), clinique Lafourcade (Bayonne), cliniqueAguiléra (Biarritz)
� medicambo : Centre Rééducation Fonctionnelle Marienia (Cambo), Centre Médical Landouzy Villa Jeanne
(Cambo), Centre Pneumo LesTerrasses (Cambo), Centre Médical Léon Dieudonne Franclet (Cambo), Centre Médi-cal Annie Enia (Cambo), CentreMédical Grancher Cyrano(Cambo), Centre Médical TokiEder (Cambo), Centre MédicalMaison Basque (Cambo)
� centre rééducation fonc-tionnelle les embruns (Bidart)
� centre imagerie médicale
du Pays basque (Bayonne)
� laboratoire darrasse et associés (Biarritz)
� centre d'oncologie Paysbasque.
Partenaires : � centre Hospitalier côtebasque (Bayonne)
� ocP (l'Office CommercialPharmaceutique)
Direction de la publication : Philippe DucasseComité éditorial : Philippe Ducasse, Nicolas Bobet, Véronique Colombo,Sylvie Meyzenc, Bruno LoustalanDirecteur de l’information : Bruno Loustalan : 06 77 04 95 83 bruno.loustalan@wanadoo.frRéalisation : Valeurs du Sud. Tél. 05 59 140 140Conception graphique : Valeurs du Sud.Sonia Saint-Jean : s.saintjean@cotepresse.comRégie publicitaire : Plus Médias – 05 35 53 60 50 contact@plus-medias.comImmatriculation : en coursImprimeur : Zeroa Multimedia – Huarte (Navarre)Editeur : Osasuna magazine est une publication du cluster Osasuna : Estia 2, Technopole Izarbel, 64 210, Bidart, Tel: 05 59 43 54 51, mail : contact@osasuna.frPhotos : Fotolia sauf mentionsNe pas jeter sur la voie publique
p. 8-10 // zoom sur les Urgences
� Polyclinique côte Basque sud de saint-Jean-de-Luz : desurgences à la mesure des besoins� Infirmière aux urgences : « c’est motivant et passionnant »� toute l’équipe de la PcBs� dr Lefèvre, médecin urgentiste : « nous sommes d’abordune équipe »
p. 11/15 // dossier du mois
� cluster osasuna : pour être mieux soigné au Pays basque� P. ducasse, président du cluster : « on est plus fort ensemble »� Le poids économique de la filièresanté au Pays basque� interviews de nicolas Bobet (capio),JM Bridoux (Médicambo), d. darrasse(Laboratoires darrasse et Associés)
p. 7 // témoignage
� François lesthare parle de son hospitalisation : « Tout est allé très vite »
p. 16-18 // à votre service
� Une association qui visite les patients� les documents pour une hospitalisation� la cRU et le dmP c’est quoi ?
p. 20-23 // détente
� Pages de jeux : mot caché, 5 erreurs,logique, mots fléchés, fubuki, sudoku…
mais aussi...
p. 3-6 // le saviez-vous ?
� La clinique delay dans le peloton de tête� Les conseils du dr osasuna : les petits bobos de l’été� Pensez à l’examen de santé� clinique lafourcade : l’aide médicale à la conception� soins à domicile : une association bayonnaise remarquée
Osasuna
le saviez-vous ? 3
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
sainT-Jean-de-lUzqualité et sécurité
Dans le cadre de sa démarchequalité, la Polyclinique CôteBasque Sud de Saint-Jean-de-Luz, met œuvre une procé-dure de certification etbénéficie tous les 4 ans de lavisite d’experts visiteurs de laHaute Autorité de Santé(HAS). Cette procédure a pourobjectif une améliorationcontinue de la prise en chargedes patients et est enconstante évolution de façonà s’adapter à leurs exigencesainsi qu’à celles des tutellesen matière de qualité et desécurité des soins. Elle repré-sente pour l’établissement unengagement prioritaire.En progression constante, ladernière visite d’experts aprononcé une certificationsans aucune recommanda-tion, ni réserve. Ont été parti-culièrement remarquéscomme points forts : la priseen charge aux urgences et aubloc opératoire, la gestion desdonnées du patient, le mana-gement de la qualité et de lasécurité des soins.
Kalitatea eta segurtasuna
Haren kalitate desmartxarenkarietara, Donibane Lohizu-neko Hego Euskal Kostako Poli-klinikak, Ziurtatze prozedurabat abian ezartzen du eta 4urte guziz Osasun Goi Aginteko(HAS/OGA) aditu batzuk bis-itatzera etortzen zaizkio. Prozedura honen helburua daeriez arduratzeko moldeen ho-bekuntza jarraikia lortzea daeta iraunkorki horretara doahaien eta gerizen eskaerei ego-kitzeko gisan artatzeen kalitateeta segurtasun mailan. Lehen-tasunezko engaiamendua daerietxeko zuzendaritzarentzat. Adituek, haien azken bisitarenondotik, etengabeko hobe-kuntzaz oharturik, beste go-mendio edo erreserbarikgabeko ziurtatze bat emandute. Ondokoak puntu nagusigisa bereziki markatuak izandira: larrialdietan eta eba-kuntza gelan eskaini ardurat-zea, eriaren datuen kudeaketa,kalitatea eta artatzeen segur-tasunaren kudeaketa.
bayonnele regroupementcontinue
Capio Bayonne prépare sonregroupement (lire aussi page14, l’interview de NicolasBobet, directeur de CapioPays basque) en développantla médecine moderne avecdes prises en charges de meil-leure qualité, plus spécialiséeset d’une durée de séjour pluscourte. Cette stratégie médi-cale permet de concentrer leséquipes chirurgicales sur 3sites au lieu de 4. Ainsi, depuisle début de l’année, le dernierservice de la clinique Lafarguea pu intégrer le site de la cli-nique Lafourcade.
Lafargue-ren hesteaCapio Baionak haren batzeaprestatzen ari da (irakur ere 14.orrian, Nicolas Bobet, CapioEuskal Herriko zuzendariarenelkarrizketa) medikuntza mo-dernoa garatuz kalitate ho-beko enkargatze berezitua-goak eta epe laburragokoekin.Medikuntza estrategia honiesker kirurgia taldeak 4 gune-tan ordez 3tan baizik ez dirabiltzen ahalko. Honela, urtehastapenetik, Lafargue Klinika-ren azken zerbitzua Lafourcadeklinikaren gunean sartu ahalizan da.
3 millionsc’est le nombre de produitslivrés quotidiennement dans lespharmacies et les établissementsde soins de France par l’ocP(office commercial Pharmaceu-tique) et ses 1149 chauffeurs.
dans le peloton de tête des cliniques de France
LA CLINIQUE DELAY de Bayonne a été classée 4ème clinique de France dans le palmarès du Figaro, catégorie établissements de moins de 100 lits pour les critères « qualité et sécurité de soins ». Pour le président la clinique, le dr Jacques nogaro, « c’est une grande satisfaction, mais il ne faut se reposersur aucune forme de lauriers. L’important est de s’interroger chaque jour et de rester modeste. tout système est perfectible et nous tentons de nous améliorer en prenant en compte chaque jour les remarques et réclamations des patients ».
� Le coup de soleil :prenez une douche à l'eau
fraîche (et non un bain) afin
de limiter la pénétration
de la chaleur. Appliquez
ensuite une crème hy-
dratante conseillée par
votre pharmacien, ou bien
une compresse avec un corps
gras sur la zone concernée,
maintenue par des compresses
stériles. Cette manière de procé-
der aide la peau à se régénérer.
En cas de fièvre, signe que le
coup de soleil peut se transfor-
mer en insolation, rendez-vous
aux urgences.
� Les brûlures : à condition
que la zone douloureuse soit pe-
tite, placez la sous un filet continu
d'eau fraîche, pendant 5 à 10 mi-
nutes, pour limiter la pénétration
de la chaleur. Appliquez ensuite
généreusement une crème
« spéciale brûlures », laquelle
soulage et favorise la cicatrisa-
tion. Si des cloques apparaissent
dans les 48 heures, c'est qu'il
s'agit d'une brûlure au 2e degré.
Consultez alors votre médecin.
� Les bosses : pour
éviter que les bosses
se transforment en
« œufs de pigeon », ap-
pliquez immédiatement
un glaçon durant 5 à 10 minutes.
Placez celui-ci dans un gant de
toilette, afin qu'il ne brûle pas la
peau. Sinon, appliquez une
poche de glace achetée en phar-
macie, que vous avez toujours
au congélateur. Ensuite, appli-
quez une crème ou un gel à base
d'arnica. Vous pouvez égale-
ment recourir à l'arnica en gra-
nules homéopathiques (5 ou 7
CH). A savoir : en cas de perte
de connaissance, même brève, il
faut se rendre aux urgences.
� L’écharde : vous devez la
déloger à l'aide d'une pince à
épiler préalablement désinfectée
à l'alcool à 90°. Soyez très minu-
tieux afin de ne pas la casser en
deux et tirez dans le sens où
l'écharde s'est enfoncée. Désin-
fectez ensuite la plaie.
Si l'écharde est enfoncée trop
profondément, demandez à
votre médecin de l'ex-
traire. N'attendez pas, au
risque de voir une in-
fection se développer.
� Les ampoules : il faut les
percer avec une aiguille préala-
blement désinfectée à l'alcool à
90°, sur laquelle est passé un fil.
Laissez ce dernier en place afin
que le liquide s'écoule progres-
sivement en douceur. Appliquez
alors un pansement renfermant
un gel hydrocolloïde, qui accé-
lère la cicatrisation.
N'arrachez pas
et ne découpez pas
la peau, vous risque-
riez de retarder la
cicatrisation.
� Les plaies : passez la plaie
sous l'eau froide (lavez à l'eau et
au savon si nécessaire) et désin-
fectez avec un antiseptique qui
ne pique pas. Appliquez ensuite
un pansement durant 48 heures
pour favoriser la cicatrisation.
Petits trucs
pour soigner
les bobos de l’été
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delaygarder une taillehumaine
Spécialisée dans la prise encharge des maladies rénales(dialyse), la clinique Delay deBayonne a réalisé dernière-ment des aménagements importants pour développerdes spécialités chirurgicalescomme l’ophtalmologie, lastomatologie, la chirurgie vasculaire du dialysé et la chi-rurgie maxillo-faciale. Ces in-vestissements représententune enveloppe de 3,5 millionsd’euros sur les deux dernièresannées. Selon son directeur, FrançoisGouffrant « cette phase despécialisation correspond ànotre volonté de concentrernotre énergie sur ce que noussavons faire. Nous ne souhai-tons pas nous éparpiller ouvouloir grossir pour être encompétition avec les autres.Nous voulons simplementgarder une taille « humaine »en maîtrisant au maximumles processus et les organisa-tions pour accueillir les pa-
tients dans les meilleuresconditions de qualité et desécurité. » Certifiée Eco-clinique - ISO14001 depuis 2008 (seule-ment 7 en France et 2 enAquitaine) dans le cadred’une démarche environne-mentale, la clinique a portéses efforts sur le bloc opéra-toire, la salle de réveil, les cir-culations et l’hospitalisationambulatoire. en savoir plus :www.clinique-delay.fr
Giza izari bat atxikitzea
Giltzurrunetako eritasunen ar-tatzean bereziturik (dialisia),Baionako Delay klinikak han-
ditze lanak burutu ditu azkendenbora hauetan, oftalmolo-gia, estomatologia, dialisatua-ren zainetako kirurgia etamasailezur-aurpegia gisako ki-rurgia berezitasunak garat-zeko. Inbestizamendu hauek3,5 milioi euro kostatu duteazken bi urte hauetan. François Gouffrant, bertakoZuzendariaren arabera « espe-zializazio une hau, gure indar-rak egiten dakiguneanfinkatzean dugun gogoari da-gokio. Ez dugu barreiatzekoedo loditzeko gogorik bestee-kin lehian sartzeko. « Giza »izari bat besterik ez dugu atxikinahi eriak kalitate eta segurta-sun baldintza onenetan hart-zeko prozesu eta antolaketakhala bezainbat bermatuz. »
Eko-klinika - ISO 14001 gisaziurtatua 2008z gero (7 bakar-rik Frantzian eta 2 Akitanian)ingurumenaren aldeko des-martxa baten baitan, klinikakindar berezi batzuk burutu dituebakuntza gela, iratzartzegela, ibiliak eta ibil ospitalerat-zean.
4 le saviez-vous ?
3ème
la France est le 3ème pays thermal d’europeen regroupant une centaine d’établissements.Avec 4 stations principales, cambo-les-Bains,salies-de-Béarn, Les eaux-Bonnes et les eaux-chaudes, les Pyrénées Atlantiques se placentau 3ème rang français.
soins de suite et réadaptation
«PERtINENCE Et QUALIté », tel était le thème du congrès national de La Fédération hospitalière privée des soins de suite et de réadaptation (FHP-ssR) qui s’est tenu dernièrement à Biarritz. « nous sommes attentifs à la qualitédes soins, mais aussi, dans un contexte de rigueur, à la pertinence de cessoins », a expliqué le docteur Bossy, président de la FHPssR. dans la région,
la FHP-ssR regroupe 35 établissements 2 939 lits et places, soit 43 % de l'offre.en savoir plus : www.fhp-ssr.fr
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
Sportifs à l’hopital
Un après midi de fête
Grâce à l'association "un maillot pour la vie",
Nikolas Karabatic, double champion d'Europe
et du Monde et champion olympique de hand-
ball est venu faire une visite aux enfants hospitalisés au
service pédiatrie du Centre Hospitalier de la Côte
Basque de Bayonne : Il était accompagné de Pierre
Chevalier, ancien handballeur professionnel, des rugby-
men Pépito Elhorga, Thomas Lièvremont et Imanol Ha-
rinordoquy, ainsi que de la mascotte du Biarritz
Olympique Geronimo. Enfin, Rico Leroy champion de
surf tandem complétait l'équipe.
Un après-midi de fête pour les enfants hospitalisés
grâce à la mobilisation de ces sportifs de haut niveau
qui n'ont pas hésité à prendre de leur temps personnel
ou de vacances pour venir les rencontrer.
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le saviez-vous ? 5
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
côTe basqUeregroupement de l’urologie
Depuis le mois de juin, tousles chirurgiens urologues dela Côte Basque sont regrou-pés sur le site de la clinique StEtienne de Bayonne. Elle de-vient le seul site hospitalier duterritoire à pouvoir accueillirtoutes les urgences urolo-giques 24h sur 24h ! Il s’agitégalement du seul établisse-ment à disposer de l’autorisa-tion pour le traitementchirurgical des cancers urolo-giques. Cela représente uneéquipe de 5 chirurgiens,épaulés par les professionnelssoignants entrainés et formésà l’urologie.
Urologiaren batzea
Ekainetik goiti, Euskal Kostakourologo guziak Baionako StÉtienne gunean bilduak dira.Larrialdi urologikoak egun etagaueko edozoin tenorean hart-zen ahal dituen ospitale gunebakarra da lurraldean! Minbiziurologikoen kirurgia tratatzekobaimena duen erietxe bakarrada ere. Urologiari trebatuak etaformatuak diren langile artat-zaile batzuk lagundu 5 kirurgi-lariren talde bat da.
cambomodernisation de la maison basque
Rachetée en 2011 par le « Groupe Cotisée PatrimoineGroup », la Maison Basque de
Cambo est en pleine moderni-sation. Après l'aménagementde nouveaux espaces commel'espace café et les développe-ments de matériels d'hôtel-lerie, d'entretien et d'ani-mations, l'heure est mainte-nant à l'informatisation com-plète des dossiers des patientset à l'installation de liaisonswifi. Les prochaines étapes se-ront une nouvelle adaptation
pour une meilleure accessibi-lité des locaux d’accueil ainsique le renouvellement desalles de bains de chambres.
Euskal Etxearenmodernizazioa
« Groupe Cotisée PatrimoineGroup » taldeak 2011n berrizerosi Kanboko Euskal Etxea ar-runt modernizatzen ari dira. Os-
tatu eremua bezalako esparruberrien antolaketa eta ostala-ritza, mantenu eta animaziomaterialen garapenaren ondo-tik, orain erien dozierren infor-matizatze osoari eta wifi loturenezartzeari ekitearen ordua etorrida. Urrats berriak, harrera are-toetara hobeki heltzeko egokitzeberri bat, bai eta ganbaretakogarbigelen erreberritzea burut-zea izanen dira.
Initiative
La démarche
Sport Santé
à Biarritz
Biarritz Sport Santé est une démarche lancée par la ville de Biarritz depuis
2009 pour que chacun devienne acteur de sa santé. Cette initiative vise
à : sensibiliser le grand public à l’importance de la pratique régulière
d’activités physiques, faire de Biarritz un territoire d’expérimentation du sport-
santé au niveau national, être un haut lieu de réflexion et d’innovation en la ma-
tière. Outre les journées « Biarritz en Forme », au printemps et à l’automne, pour
encourager les biarrots à chausser leurs baskets et pratiquer l’activité physique,
les « Rencontres de Biarritz » en novembre prochain, réuniront les spécialistes
du sport-santé (médecins, diététiciens, kinésithérapeutes, fédérations sportives,
etc.) pour échanger sur les avancées dans ces deux domaines.
En savoir plus : www.biarritz.fr
5c’est le nombre de centres de thalassothérapie du Pays basqueregroupés au sein de l’associationthalassothérapie en côte Basque.en savoir plus : www.thalassocotebasque.com
soins à domicile : une association bayonnaise remarquée
SANtE SERVICE BAYONNE Et REGION est l'une des meilleures structures d'hospitali-sation à domicile d'Aquitaine selon l’Agence Régionale de la santé. c’est le résul-tat des efforts de cette association pour s'adapter aux évolutions des hôpitaux,parce que le temps de service hospitalier diminue et le relais se fait désormais chezle patient. L’action de l’association repose sur la prise en charge globale du patient,avec des soins coordonnés par une équipe pluridisciplinaire et complémentaire.en savoir plus : www.santeservicebayonne.com
lAFoURcAde
l’aide médicale à laprocréationcapio Bayonne dispose del’autorisation clinique pourl’Aide médicale à la pro-création. en collaborationavec le laboratoire Bioocéan, cette activité estréalisée sur le site de la cli-nique Lafourcade. Grâce àune organisation moderneet de qualité, grâce à l’im-plication des professionnels,l’Agence Régionale desanté a décidé de prolon-ger l’autorisation du centrejusqu’en 2018. c’est l’assu-rance pour les 200 couplesaccompagnés chaqueannée que ce servicepourra se développer et as-surer ce service de proximité.
© Invacare-O
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PaUlmynouvelle technique
L’équipe de chirurgiens ortho-pédistes de la cliniquePaulmy à Bayonne utilise de-puis plusieurs mois la tech-nique LIA. C’est un protocolede prise en charge de la dou-leur au cours de l’interventionet post-opératoire qui produitdes résultats spectaculaires.Par exemple, le patient opéréd’une prothèse de genoupeut se lever le jour même del’intervention. Grâce à cettetechnique, les patients peu-vent se déplacer plus rapide-ment, plus sereinement etsans douleur. C’est la garantie d’un séjourqui se déroulera plus simple-ment. La garantie aussi que larééducation sera plus simpleet plus rapide.
Teknika berriaPaulmyn
Baionako Paulmy klinikako ki-rurgilari Ortopedista taldeakazken hilabeteotan LIA teknikaerabiltzen du. Emaitza ikusgar-riak ekartzen dituen protokolobat da ebakuntza garaian etaondotik sortu minaz ardurat-zeko moldean. Adibidez, be-launeko protesiaz operatuakdiren eriak, ebakuntzaren egu-nean berean xuti daitezke. Tek-nika honi esker, eriaklasterrago, lasaiago eta minikgabe mugi daitezke. Molde sin-pleagoan gertatuko den ego-naldi baten berma da.
Berreziketa sinpleagoa etalasterragoa izanen dela ber-matuko du ere.
caPio Pays basqUeecrans géants
Les établissements de CapioBayonne et Capio CliniqueAguiléra de Biarritz ont dé-ployé dernièrement un toutnouveau système d’informa-tion des patients et des usa-gers. Il s’agit d’écrans degrande taille, installés dansles salles d’attente des cli-niques, qui diffusent une in-formation ciblée contribuant
à l’éducation thérapeutiqueet médicale. Une question surla grossesse, sur l’anesthésie,la vaccination, l’alimentationou sur le déroulement de laprise en charge en ambula-toire ? Vous trouverez la ma-jorité des réponses sur cesécrans. Au total, 20 écranssont répartis dans les 4 cli-niques du groupe.
Pantailaerraldoiak
Baionako Capio eta Miarrit-zeko Agilera Klinikako Capioerietxeek, erien eta erabiltzai-leen informazio sistema berribat hedatu dute azken den-bora hauetan. Heziketa tera-peutikoa eta medikalalaguntzen duen informazio zu-zendu bat hedatzen duten kli-niken igurikatze geletanezarriak diren izari handikopantailak dira. Haurdunaldia,anestesia, txertatzea, elikaduraedo ibil enkargatzearen iraupe-nari buruzko galdera bat? Zuenerantzun gehienak pantailahauetan aurkituko dituzue.Orotara, 20 pantaila banatuakdira taldeko 4 kliniketan.
6 le saviez-vous ?
Saviez-vous que les principales causes de décès
sont les chutes, les suffocations, les noyades, les
intoxications et les accidents par le feu. Beaucoup
se blessent aussi en faisant du bricolage ou jardinage,
du sport, en préparant le barbecue. Brûlures, morsures,
chocs et pincements, défenestrations, électrocutions
causent de petits et gros « bobos » tant chez les plus
jeunes que chez leurs aînés. Les mesures de prévention
sont nombreuses : il s'agit le plus souvent de gestes sim-
ples, de vigilance auprès des enfants (fenêtres, baignade,
casserole d'eau bouillante…) et de légers aménagements
du domicile (lieu de stockage des produits ménagers,
rampes, poignées, tapis antidérapants…).
Pour mieux vous informer : www.prevention-maison.fr
www.stopauxaccidentsquotidiens.fr
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
61c'est le nombre de personnes qui ont été touchées par la rougeole dans les Pyrénées-Atlantiques l'année dernière. Lemême nombre de personnes ontété touchées par la coqueluche.
Un des sites pilote pour le dossier médicalpartagé (dmP)
LA CLINIQUE SAINt EtIENNE DE BAYONNE est un des sitespilote en Aquitaine pour de déploiement du dossier MédicalPartagé. tous les patients sont invités à créer leur dMP. il estensuite alimenté par les informations médicales de la clinique
mais aussi celles des professionnels de santé de ville : infirmière,médecin traitant, spécialiste. lire également page 14.
Prévention
Les principales causes
d’accidents graves
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témoignage 7
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
Comment s’est passée votrearrivée aux urgences ?Tout est allé très vite. Je suisarrivé aux urgences d’Agui-léra à Biarritz dans l’ambu-lance des pompiers vers20 heures. J’étais plus oumoins conscient. Je me sou-viens que l’on m’afait une échogra-phie et avoir en-tendu : « C’est biença, il faut tout desuite le conduireau bloc ». En fait,j’ai appris quelques joursaprès que mon cas était cri-tique suite à une hémorragieinterne et qu’il fallait aller trèsvite. On m’a donc fait en ur-gence une ablation de la rate.
Comment avez-vous vécuvotre hospitalisation ?Je ne vais pas vous dire quecela a été une promenade desanté… Entre une grande fa-tigue due à une perte desang significative et la mor-
phine pour calmer la douleurque je supportais mal, cen’était pas la super forme. Parcontre, le personnel médicala vraiment été formidable enme rassurant et en dédrama-tisant la situation grâce à leurprofessionnalisme et leur
tact. Alors quej’étais complète-ment amorphe,médecins, infir-mières et aidessoignantes, m’ex-pliquaient que
tout cela était normal et qued’ici quelques jours tout iraitmieux. Je vous avoue quej’avais du mal à les croire,mais effectivement, grâceaux soins prodigués, j’ai re-pris le dessus.
Quels souvenirs en gardez-vous ?À vrai dire, j’en ai de bienmeilleurs, mais je ne remer-cierai jamais assez leséquipes médicales qui m’ont
sauvé la vie ainsi que ma fa-mille qui a été d’un grandsoutien. Je suis resté 10 joursà la clinique avec cette éton-nante impression de me sen-tir mieux de jour en jour. Cela
peu paraître un peu naïf,mais ce sont des momentsque je n’oublierai jamais,d’autant plus qu’aujourd’huije n’ai presque aucune séquelle. �
Victime d’un éclatement de la rate suite à un accident, François lesthare a été hospitalisé une dizaine de jours à la clinique Aguiléra de Biarritz. Témoignage.
François Lesthare, patient
« Je n’oublierai jamais »
« Ils ont dédramatisé la situation avec tact »
biarriTzUn scanner à aguileraLes travaux de rénovationdes locaux pour l’implanta-tion d'un scanner à la cli-nique Aguilera de Biarritzsont en cours pour une miseen service programméedébut août. C'est le fruit d’unpartenariat dynamique entre l'établissement et les radio-logues. L'objectif de prise encharge est de plus de 7 000patients par an. Parallèle-ment, les radiologues ont investi dans un bâtimentneuf, construit en face de laclinique, pour y accueillir lespatients externes. L'ouver-ture est également prévuepour le mois août.
côTe basqUeregroupementpour la chirurgieesthétiqueLe regroupement de l’acti-vité de chirurgie plastique,esthétique et reconstruc-trice de Capio a été fait depuis juin à la CliniqueAguiléra de Biarritz.
8 zoom sur...
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
de la simple rage dedent à l’accident vas-culaire cérébral sé-
vère, toutes les pathologiespassent par les Urgences. En1998, on comptait 8 000 pas-sages aux Urgences sur le ter-ritoire de Saint-Jean-de-Luz.L’année dernière, ce sont13 631 personnes qui ont étéreçues dans ce service de laPolyclinique Côte BasqueSud ! Les chif-fres parlentd’eux-mêmeset montrentbien toute lapertinence dela décision in-novante prise il y a plusieursannées de monter un des pre-miers partenariats public/privé qui a abouti au serviceactuel. Composé d’une tren-
taine de personnes, il accueilledes patients d’un territoire quis’étend de Hendaye à Bidart,de Sare à Ciboure et parfoisau-delà de la frontière.
24h sur 247 jours sur 7Lorsqu’un patient arrive, undiagnostic est effectué, lespremiers soins sont apportés
puis le maladeest dirigé versle service spé-cialisé de la cli-nique ou versd’autres éta-blissements du
Pays basque, voire de Pau,Bordeaux ou Toulouse. « Nousavons de très bonnes relationsavec les hôpitaux et les cli-niques du Pays basque et du
Sud Ouest. Cela nous permetde prendre rapidement labonne orientation selon lespathologies et les places dis-ponibles » précise le Dr BriceLefèvre, responsable du service.« Notre établissement a tou-jours reçu des urgences de-puis sa création, d’abord aucentre-ville puis sur le site actuel. Nous répondions à l’af-flux de patients qui se présen-tait sur notre site et nousavons toujours été organiséspour recevoir et traiter les urgences. Notre objectif a tou-jours été de répondre à un vraibesoin de santé publique surle secteur sud du territoire desanté Navarre Côte Basque,bien avant l’heure des recon-naissances de tels servicesdans les structures privées »,
explique Nicole Ithurria, direc-trice de la Polyclinique.
Aujourd’hui, avec deux méde-cins urgentistes, quatre infir-mières et une aide soignante24h sur 24 et 7 jours sur 7, leservice est à la mesure de lademande. Lorsqu’il y a hospi-talisation, voire intervention, ily a des professionnels de l’éta-blissement disponibles24h/24 dans toutes les disci-plines. Seuls les cas qui nepeuvent pas être traités surplace sont transférés vers telou tel établissement du publicou du privé, tout en tenantcompte bien entendu duchoix du patient.
Une équipe jeuneet très professionnelleCôté locaux, une salle de « dé-choquage » pour les soins depremière urgence, 3 salles demédecine et une salle de trau-matologie sont réservées au
service. Depuis l’année der-nière, 9 lits d’Hospitalisationde Courte Durée sont venuscompléter la structure afind’assurer dans de meilleuresconditions la surveillance mé-dicale des patients en attentede décisions thérapeutiquesou de transfert.
Avec une équipe jeune et trèsprofessionnelle (en majoritéféminine), les Urgences deSaint-Jean-de-Luz répondentquotidiennement à une réellenécessité de la population lo-cale. Son plateau techniquede qualité bénéficiant d’unscanner au sein de l’établisse-ment permettant de faire oude confirmer rapidement undiagnostic, est aussi un vraiplus. �
� en savoir plus : www.polyclinique-cotebasquesud.com
organisation, professionnalisme, réactivité, équipe soudée et humanité, tels sont les mots clefs d’un service d’Urgences. Zoom sur celui de la Polyclinique côte Basque sud de saint-Jean-de-luz.
Polyclinique côte Basque sud des Urgences à la mesure des besoins
« Nous avons de trèsbonnes relationsavec les hôpitaux et les cliniques »
L’équipe des urgences de la PolycliniqueCôte Basque Sud.
� 2 services d’urgences publiques : le Centre HospitalierCôte Basque à Bayonne et depuis peu la clinique Sokorri àSaint Palais.
� 3 services d’urgences privées : la Clinique Aguilera àBiarritz (14 000 passages/an. Tél : 08 25 13 46 00), la cliniqueSaint Etienne à Bayonne (12 000 passages/an. Tél : 05 59 5038 50) et la Polyclinique de la Côte Basque Sud à Saint-Jean-de-Luz.
les 5 services d’urgences
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Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
stella claude et Florine Pouysegur font partie de l’équipedes douze infirmières du service des Urgences de saint-Jean-de-luz. Témoignages.
infirmière aux urgences« c’est motivant et passionnant »
Polyclinique côte Basque sud des Urgences à la mesure des besoins
on n’est pas aux Ur-gences par hasard »,Stella Claude est in-
firmière au service des Ur-gences de Polyclinique CôteBasque Sud de Saint-Jean-de-Luz depuis 9 ans. Malgréle travail exigeant et le stressgénéré par des situationsparfois compliquées, elle nechangerait pour rien aumonde : « Chaque fois que jeprends mon service, je ne saispas ce qui va se passer, c’estréellement motivant et pas-sionnant » précise-t-elle.
Florine Pouysegur, diplômed’infirmière en poche depuis2 ans, ne dément pas : « LesUrgences c’est un monde àpart. Nous sommes confron-tées à toutes sortes de patho-logies et de situations quidemandent une solidarité ausein de l’équipe que l’on netrouve pas ailleurs. »
Un monde à partBien sûr, il y a aussi le reversde la médaille. « Je ne sais passi je serai encore là dans dixans, car le travail est dur etnous sommes parfois face àdes situations humaines trèsdifficiles, explique Stella.C’est vrai aussi que depuisquelques années, nous subis-sons de temps-en-temps des
agressions verbales, voireparfois physiques, qui nesont pas évidentes à traiter.Et puis, je ne suis pas certaineque ce service puisse être réellement compatibleavec une vie de famille. Maispour l’instant, sans aucundoute, c’est la passion qui l’emporte. »
On vous le dit, le travail aux Ur-gences c’estplus qu’un métier, c’estune véritableprofessionde foi ! �
« On ne sait jamais ce qui va se passer »
� 8 médecins : Brice Lefèvre (médecin coordinateurs del’Unité des Urgences), Guillaume Baudin, Olivier Jenkins,Florence Martinez, Stéphanie Daragnes, Dany Minjou,Anne-Marie Dunoguer, Gaelle Esturoune.
� 12 infirmières : Stella Claude, Aurélie Coutant, OihanaFernandez, Maider Aramendi, Julie Aramendi, FrançoiseHumbert, Maider Martinez, Mireille Larzabal, Fanny Guille-min, Astrid Carolo, Florine Pouysegur, Marie Verbert.
� 3 aides soignantes : Sandrine Papillard, Marie-AnneGimbert, Valérie Genna.
� 2 secrétaires : Elodie Olaizola et Marjorie Turnaco.
� durant la saison estivale : le service bénéficie d’un ren-fort médecin et d’un renfort infirmier.
Ils sont les urgencesle service des Urgences de la Polyclinique cote Basque sud de saint-Jean-de-luz est constitué de :
Stella Claude et Florine Pouysegur
sont passionnées par leur travail.
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Les Urgences c’est quoi ?Vaste question… À Saint-Jean-de-Luz, c’est un serviced’une trentaine de personnesqui se relaient 24h sur 24, 7jours sur 7, pour faire face àtoutes les situations. C’estdonc d’abord une équipe. Ici,comme dans tous les autresservices d’Urgences, tout lemonde a besoin de l'autre.Il est vrai queface à des situa-tions parfois ex-trêmes, ou faceà des désarroispsychologiquessévères, la notion d'équipe estprimordiale. Des infirmièresaux médecins, des aides soi-gnantes à notre assistante so-ciale, la diversité des cas quenous avons ne pourrait pasêtre correctement traitée sansune équipe soudée. Les maî-
tres mots sont : organisation,professionnalisme, réactivitéet entente des personnels.
Quels sont les cas les plus fréquents que vous avez àtraiter ?Il n’y a pas de véritables règles en la matière, tout estpossible. Par contre, selon lessaisons, des pathologies
s p é c i fi q u e sprédominentcomme l’étéavec les brû-lures de mé-duses ou de
rudes alcoolisations festives.Depuis quelques années, onremarque des cas de détressede plus en plus nombreuxqu’il faut considérer avecgrande psychologie. Les per-sonnes sans ressources sontaussi prises en charge au sein
des urgences de la polycli-nique, qu'elles aient ou nonune couverture sociale. Enfin,on constate une dérive avecune augmentation desconsultations pour des motifsrelevant de la médecine gé-nérale, soit par ignorance dela permanence de soin enmédecine générale, soit parfacilité car le service est tou-jours ouvert et ne demandepas d'avance de frais.
Quelles sont vos relationsavec les autres services et lesautres établissements duPays basque ?Elles sont très bonnes et trèsprofessionnelles. Nous faisonsrégulièrement appel aux services compétents de notre établissement et selon les cas, nous transférons lespatients vers d’autres établis-sements du Pays basque pu-blics ou privés spécialisésdans la pathologie diagnosti-quée. Les 9 lits d’hospitalisa-tion de courte durée quenous avons mis en place de-puis un an nous permettentd’effectuer ces transferts dansde bonnes conditions pourles patients. L’informatisation de notre ser-vice, même si elle est chrono-phage, nous donne uneefficacité supplémentaireavec un plus dans le suivi etl'amélioration de la qualité deprise en charge, et nous per-met de réellement travailleren réseau. �
Avec une stature de 3eme ligne, le dr Brice lefebvre est à la tête du service des Urgences de la Polyclinique de la côte Basque sud depuis 9 ans. A 39 ans, cepère de quatre enfants, est aussi un joueur de pelote et amateur de sports de glisse,quand son emploi du temps le permet.
dr Lefèvre :Une équipe soudée
30 personnes se relaient24h/24, 7jours/7
Dr Lefèvre : « aux urgences, tout le monde a besoin de l’autre ».
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Urgences :qUi aPPeler ?� la polyclinique côtebasque sud : 05 59 51 63 68
� aguiléra biarritz : 08 25 13 46 00
� saint etienne bayonne :05 59 50 38 50
� le samU : composez le 15 pour les urgences médicales comme les blessés par accident, unmalaise dans un lieu public,un accident du travail.
� les Pompiers : compo-sez le 18 pour un incendie,un accident de la route, un accident domestique (survenant à la maison),une explosion, une intoxication au gaz outoxiques, une noyade.
Une formation continuela diversité des cas fait qu’un service d’Urgences traite toutesles pathologies. Pour le dr Florence martinez, médecin urgentisteà la Polyclinique côte Basque sud de saint-Jean-luz, la forma-tion continue est obligatoire : « la nouvelle organisation quenous avons mise en place, nous permet de libérer du temps pourélargir notre formation et celle de l’ensemble des personnels.Face aux progrès techniques, des remises à niveaux régulièressont le gage d’une efficacité que les patients attendent. »
les Urgencesen cHiffresEn 20 ans, la polyclinique a reçu 205 000 urgences.70 % repartent à leur domicile après les soinsdispensés sur place, 27 %sont hospitalisés dans lastructure et 3 % sonttransférés au motif de spécialité non présentedans l’établissement.les principales pathologies reçues sont :� 55 % orthopédie et traumatologie ;� 25 % digestif-gastroentérologie-urologie-vasculaire ;� Viennent ensuite lesurgences de cardiologie,pneumologie, ORL, Ophtalmologie gériatrie et autres.
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Le cluster Osasuna
comment mieux soigner les patients du Pays basque, comment mieux organiser l’ensemble de la filièresanté sur le territoire pour la rendre plus performante et plus efficace, comment ordonner la rechercheet l’innovation dans ce secteur qui est en constante évolution ou encore comment mieux informerles patients ? le cluster osasuna (la santé en basque), créé au printemps dernier, répondà ces questions et à beaucoup d’autres.
Le principe d’un clusterest simple : il s’agit deregrouper les entre-prises d’une filière d’unterritoire pour qu’elles
échangent leurs savoir-faire,qu’elles travaillent en cohérenceet qu’elles regroupent leursmoyens pour mieux répondreaux demandes et aux innova-tions du secteur.Quand on sait que la filière santédu Pays basque compte 16 745emplois, soit 15,5 % des postes et
9,5 % des entités économiquesdu territoire, on comprend viteque ce secteur économique estde premier ordre. C’est une filièreoù l’innovation est permanente,la dimension technologique deplus en plus présente, la forma-tion de plus en plus nécessaire.De la fabrication de matérielsmédicaux aux laboratoires, desétablissements de soins auxpharmacies, des personnels soi-gnants aux administratifs, cet en-semble a un objectif commun :
mieux soigner l’ensemble de lapopulation tout en maîtrisant lescoûts. On le sait, on est plus fortensemble que seul et pour gar-der et améliorer la qualité dessoins, il est aujourd’hui impératifde travailler tous ensemble. C’estle but du cluster Osasuna dont lacréation à l’initiative de la Cham-bre de commerce et d’industriede Bayonne est une première enFrance. Vous allez le découvrir aufil de ce dossier. �
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Philippe ducasse, président d’osasuna :« on est plus fort ensemble » / Jean-marieBridoux, président de medicambo : « nousavons une obligation de qualité ».
André Garreta, président de la ccI deBayonne : « la santé est un secteur majeurdu Pays basque » / la fiche technique ducluster osuna.
nicolas Bobet, directeur du groupe capioau Pays basque : « nous devons travailleren commun » / la liste des membres ducluster osasuna.
dominique darrasse, directeur des labora-toires darrasse : « Il faut mieux se connaitre ».
Pour être
mieux soigné
au Pays basque
dossier du mois
dossier du mois
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
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que représente médicambo ?Nous sommes une association crée en 1999 qui regroupe septétablissements de Cambo, spécialisés dans les rééducations etles soins de suite d’hospitalisation de court séjour dans les hô-pitaux publics ou les cliniques privées. Nos établissements sontde taille variée puisqu’ils vont de 65 à 110 lits. Notre but est detravailler ensemble pour offrir une meilleure qualité de soins ànos patients qui viennent de toute l’Aquitaine.
Pourquoi médicambo a adhéré au cluster osasuna ?C’est une suite logique pour notre association. Comme nousl’avons fait localement, il nous a paru particulièrement pertinentde nous associer avec l’ensemble des établissements du Paysbasque avec qui nous travaillons déjà quotidiennement. Face auxproblématiques environnementales, juridiques, de gestion desdéchets et d’archives nous avons tous les mêmes interrogationset nous serons certainement plus efficaces pour trou-ver les solutions ensemble.
quels peuvent être les bénéficespour les patients ?Une plus grande qualité de soins et de meil-leures performances ! Nous avons uneobligation de toujours apporter unemeilleure qualité. En mettant noscompétences en commun, notreréponse ne peut-être que plusperformante, donc plus béné-fique pour les patients. �
le dr Jean-marie Bridoux est le président demédicambo, une association des établissementsde cambo qui fait référence en matièrede rééducation et de soins de suite.
« NOUS AVONSUNE OBLIGAtIONDE QUALIté »
qu’est ce qui a motivé lacréation de ce cluster ?On le sait, le secteur de la santéest en pleine mutation. Lesprogrès de la recherche, les in-novations techniques, le finan-cement denotre systèmede santé et lesbesoins des pa-tients, font quel’offre de soinsdoit s’adapteren permanence. L’idée de créerun cluster regroupant l’ensem-ble de la filière santé du Paysbasque s’est donc imposéepour répondre positivement à
ces enjeux majeurs. En mutua-lisant les moyens, on permet àl’ensemble de la filière de pro-fiter d’innovations techniqueset d’une complémentaritétechnologique qui seraient dif-
ficilement ac-cessibles sichacun restaitdans son coin.On est plusfort ensembleque tout seul !
Quand on sait que la filièresanté représente 16 745 em-plois et qu’elle rassemble 9,5 %des entités économiques duPays basque, on comprend
bien l’importance du dossier.
quels sont vos axes de travail ?L’objectif du cluster est dou-ble : donner aux patients duPays basque une meilleureoffre de soins et à l’ensembledes personnels de santé demeilleures conditions de tra-vail. Pour cela nous allons dé-velopper quatre axesprincipaux de travail : valoriserles activités économiques, êtreà la pointe de la formation etdu social, favoriser l’innovationet enfin mieux communiquer.
Philippe ducasse est le Président du cluster osasuna. chirurgienet ancien dirigeant de la clinique saint-etienne de Bayonne,il explique ici les enjeux du cluster pour le Pays basque.
Philippe ducasse« on est plus fort ensemble »
« Notre objectif est d’offrir aux patients une meilleureoffre de soins »
Jean Marie Bridoux
médicambo regroupe 7 établissementsle centre Rééducation Fonctionnelle marienia, le centre médical landouzy Villa Jeanne, le centre Pneumo les Terrasses,le centre médical léon dieudonne Franclet, le centre médicalAnnie enia, le centre médical Grancher cyrano, le centre médical Toki eder, le centre médical maison Basque.
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avec 16 745 emplois,soit 15,5 % des em-plois totaux du Pays
basque, la filière santé est unacteur majeur du territoire. Ilsse répartissent en deuxgrandes familles, celle des of-fres de soins et celle des four-nisseurs. L’offre de soinsreprésente 14 227 emplois ré-partis entre les établisse-ments de santé (32 %), lesétablissements médicaux so-ciaux (18 %) et les professionslibérales (16 %).La famille des fournisseurscompte 2 518 emplois répar-
tis entre l’industrie (4,7 %), ladistribution (3,7 %) et les ser-vices supports (3,2 %). On no-tera enfin qu’une femme sur5 travaille dans le secteur dela santé au Pays basque.
Peloton de têteGénérant un chiffre d’affairesannuel global de 1 195 mil-liard d’euros, soit 6,6 % duproduit intérieur brut des Pyrénées-Atlantiques et 1,4 %du PIB de l’Aquitaine, la santése classe dans le peloton detête des filières économiquesdu territoire avec l’aéronau-
tique, la construction et laglisse. Ce chiffre d’affaires serépartit par branche de la ma-nière suivante : 38 % pour lesétablissements de santé, 25 %pour les professions libérales,19 % pour la distribution, 9 %pour l’industrie, 6 % pour lesservices supports, 3 % pourles établissements médicauxsociaux.
Au niveau des Pyrénées-Atlantiques, le secteur publicde la santé représente 60 %des effectifs (71 % pourl’Aquitaine) et le privé 40 %(29 % pour l’Aquitaine). �
la chambre de commerce de d’industrie de Bayonne a mené une étude sur le poids économique la filière santé du Pays basque. les chiffres parlentd’eux-mêmes.
LES ChIFFRES DE LA SANté
ficHeTecHniqUeHistoriqueLe cluster Osasuna a été offi-ciellement créé le 12 avril der-nier sous l’impulsion de laChambre de commerce etd’industrie du Pays basque enprésence des représentantsde l’ensemble de la filièresanté et des forces vives duterritoire.
objectifsDévelopper et structurer la fi-lière santé du Pays basquepour donner aux patients unemeilleure offre de soins, pourpermettre aux établisse-ments d’être plus perfor-mants et offrir aux personnelsde santé de meilleures condi-tions de travail.
4 points fortsValoriser les activités écono-miques/Être à la pointe de laformation et du social/Favori-ser l’innovation/Mieux com-muniquer.
20%c’est ce que représente le nombredes établissements de santé desPyrénées-Atlantiques par rapport àl’ensemble de l’Aquitaine.
Philippe ducasse« on est plus fort ensemble »
« la santé est un secteur majeur de l’activité du Pays basque »
ANDRé GARREtA. Président de la chambre de commerce et d’industrie « souhaite que le cluster osasuna contribue à valoriserune activité qui a le triple mérite d’assurer la qualité de vie desconcitoyens, de créer des richesses et d’offrir en grand nombre des emplois qualifiés qui sont autant de critères qui définissentle développement durable ».
« nous nous associons dans l'intérêt général »
FRANÇOIS GOUFFRANt, directeur de la clinique delay de Bayonne : « nous sommes des établisse-ments concurrents, mais dans le contexte actuell’heure n’est pas à une concurrence stérile mais à une complémentarité intelligente ».
5 osasuna est le 5ème cluster du Pays basqueavec : uztartu pour l'agroalimentaire, euro-sima autour de la glisse, eskal eureka dans leBtP, Goazen pour le tourisme.
Par exemple, en matière de traitements et d’élimination de déchets contaminés, il y abeaucoup à faire. De nouvellessolutions de recyclage peuventêtre trouvées et nous allonsnous appuyer sur le savoir-fairede l’école d’ingénieurs Estia àBidart pour innover.Autre exemple : en matière deformation, il existe de vrais be-soins. Des pistes comme lacréation d’un groupementd’employeurs ou de nouveauxservices proposés aux person-nels des entreprises de la filièresont étudiées.
concrètement, quelles sontvos premières actions ?Notre première actionconcrète, vous l’avez entre lesmains. C’est « Osasuna Maga-
zine ». Une hospitalisation,quelle qu’elle soit, est toujoursune source d’inquiétudes etd’appréhensions. Patientscomme accompagnants arri-vent dans un univers qu’ils neconnaissent pas, ou peu. Ilssont dans leur grande majoritésous informés sur la manièredont les choses s’organisent etfonctionnent. Pourtant, on lesait, un patient en confiancefait déjà son premier pas vers laguérison.Cette initiative est une pre-mière qui répond à une réelleattente des patients, de leursaccompagnants et des person-nels. Cette démarche montrebien vers où le cluster Osasunaveut aller : faire que Paysbasque soit un réel exemple deréussite de la filière santé. �
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que représente le groupecapio et plus particulière-ment au Pays basque ?Capio est un groupe suédoisde dimension européenne(voir encadré ci-contre) quigère 26 établissements enFrance, dont 4 en Paysbasque : les cliniques Lafour-cade, Paulmy et Saint-Étienneà Bayonne et la clinique Agui-léra à Biarritz. Cela représente500 lits et places sur nos 4sites de Bayonne et Biarritzavec 2 services d’urgences,
une maternité et son serviced’assistance à la procréation,ainsi que les activités com-plètes de prise en charge ducancer. Nous employons au-jourd’hui 850 salariés en Paysbasque et plus de 200 méde-cins libéraux exercent dansnos établissements. En 2011,nous avons accueilli environ50 000 patients en hospitali-sation et plus de 25 000 pa-tients dans nos deux servicesd’urgences à Aguiléra etSaint-Étienne. Nous recevons
environ 55 % des patients prisen charge sur notre territoire.
Pourquoi capio a adhéréau cluster osasuna ?Simplement pour mieux tra-vailler ensemble et ainsi êtreplus performant et pérennisernos activités et les emploisqui en dépendent. La filièresanté au Pays basque repré-sente beaucoup de monde,mais, entre les établissementsde santé, les professionnels etl’industrie pharmaceutique,nous nous connaissons mal.C’est un réel handicap quenous devons gommer pourêtre plus efficace et mieux ré-pondre aux attentes. Adhérerau cluster, c’est le moyen denous rencontrer pour mettreen commun nos probléma-tiques et trouver les solutionsensemble de façon coordon-née et conjointe.
où en est votre projet deconstruction d'une nou-velle clinique à bayonne ?Le projet de la nouvelle cli-nique de Bayonne située surle site du Prissé à Bayonne,au-dessus de l’intersectiondes autoroutes A63 et A64,est très important et trèsstructurant. Dans le contexteéconomique actuel, le lance-ment de cette constructionest un pari ambitieux et pas-sionnant. C’est un dossierlong à mettre en œuvre qui seconstruit étape par étape.
Aujourd’hui, le permis deconstruire purgé de recoursest fait. La consultation desentreprises est en cours et lesfouilles archéologiques sur lesite de la nouvelle clinique sedérouleront durant l’été. Ellesconcernent 5 000 m² sur les 5hectares de chantier. Commeprévu, les travaux démarre-ront à l’automne prochain etla surface concernée par lesfouilles devrait être renduedisponible en décembre. Il n’yaura donc pas de retard sur le
calendrier prévu et c’est enjanvier 2015 que la nouvelleclinique sera ouverte aux pa-tients.Cette clinique à la pointe destechnologies médicales of-frira 250 lits et places, sur unesurface de 30 000 m². C’estpour nous un dossier priori-taire que nous devons réussirafin d’offrir aux patients unequalité de soins de pointe etaux professionnels des condi-tions de travail plus perfor-mantes. �
nicolas Bobet est le directeur général du groupe capio au Pays basque qui gère 4 cliniques sur le territoire.Pour lui, l’important est que la filière santé travaille en bonne intelligence.
nicolas Bobet
« Travaillons en commun »
capio en chiffresle groupe capio possède 4 900 lits et 240 blocs opératoires ré-partis dans 60 établissements au niveau européen. en France, capiopossède 26 cliniques qui réalisent chaque année 830 000 actesmédicaux et emploient 5 100 salariés dont 3 300 paramédicaux.1 200 médecins sont en contrat d’exercice libéral avec le groupe.
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� clinique delay (Bayonne) � Polyclinique côte Basque sud (saint jean de Luz) � cAPIo : clinique saint-Étienne (Bayonne), clinique Paulmy(Bayonne), clinique lafourcade (Bayonne), clinique Aguiléra(Biarritz) � medIcAmBo : centre Rééducation Fonctionnelle marienia(cambo), centre médical landouzy Villa Jeanne (cambo),centre Pneumo les Terrasses (cambo), centre médical léondieudonne Franclet (cambo), centre médical Annie enia(cambo), centre médical Grancher cyrano (cambo), centremédical Toki eder (cambo), centre médical maison Basque(cambo) � centre Rééducation Fonctionnelle les embruns (Bidart) � centre Imagerie médicale du Pays basque (Bayonne) � laboratoire darrasse et Associés (Biarritz)� centre d'oncologie Pays Basque.
Partenaires : � centre Hospitalier côte Basque (Bayonne)� ocP (l'office commercial Pharmaceutique)
Ils sont membres du cluster osasunaVoici la liste des membres actuels du cluster osasuna au moment où nous mettons sous presse :
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que représententles laboratoires darrasse ?Ils ont été créés dans les an-nées 60 à Biarritz. Au-jourd’hui, cela représente unregroupement de 18 labora-toires au Pays basque et enBéarn pour un effectif de prèsde 200 salariés.La spécificité de notre grou-pement de laboratoires est deproposer aux patients et auxpraticiens une double acti-vité : la biologie médicale(aide au diagnostic clinique)et l’anatomie pathologique
(étude des lésions tissulairesindispensable aux diagnosticsavant traitement). Nous exer-çons notre activité auprès desparticuliers qui se rendentdans nos laboratoires, noustravaillons également avec lesétablissements chirurgicauxet médicaux, privés ou pu-blics.
Pourquoi avez-vous adhéréau cluster osasuna ?Pour deux raisons principales.Tout d’abord, il nous semble
important de mieux nousconnaître. La filière santé estun secteur important du terri-toire et, pour être plus perfor-mants, les différents acteursdoivent travailler ensemblepour aller dans le même sens.Ensuite, face aux progrèstechniques et aux normes dequalité toujours plus exi-geantes, il est évident que lesinvestissements ne peuventpas s’effectuer seul. Cela doits’intégrer dans une politiqueglobale, réfléchie avec l’en-semble de la filière.
concrètement, quels peuvent être les bénéficespour les patients ?Une amélioration de l’offre desoin, une plus grande qualitéde services. Comme je vousl’ai dit, le temps où chacunpouvait développer son acti-vité dans son coin est ter-miné. Les investissementssont considérables pour offriraux patients une biologie dequalité et de proximité. On nepeut les réaliser qu’en segroupant, comme le proposele cluster Osasuna. �
« NOUS DEVONS MIEUx NOUS CONNAItRE »Dominique Darrasse
dominique darrasse est l’un des 29 co-gérants des laboratoires darrasse et Associés.
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16 à votre service
de Mauléon à Hendayeen passant parBayonne, Biarritz, Has-
parren, Saint Palais ou Saint-Jean-de-Luz, les Visiteurs deMalades dans les Etablisse-ments Hospitaliers publics etprivés représentent 200 bé-névoles au Pays basque. Re-groupés au sein d’uneassociation créée à Paris audébut du 19ème siècle et il y amaintenant 35ans au Paysbasque, ils sedéplacent dansune quinzained ’é t a b l i s s e -ments de soins et de maisonsde retraite pour se mettre àl’écoute. « Les malades et les résidentsont souvent besoin de confierdes choses qu’ils ne peuventpas dire à leurs familles ou àleurs proches. Nous sommesune sorte de boîte d’écho, un
écran sur lequel le maladeprojette les images de sa vie »,explique Marcel Valentin, pré-sident de l’Association au Paysbasque.
Une très forte demandeCes bénévoles consacrent enprincipe une demi-journéepar semaine à l’associationpour aller dans les divers éta-blissements du Pays basque
intérieur et dela côte. « La de-mande est trèsforte et nousne sommespas assez nom-
breux pour répondre aux be-soins. Voilà pourquoi noussommes toujours prêts à re-cevoir de nouveaux adhé-rents et à les faire bénéficierd’une formation pour menerà bien leur mission. Nous réa-lisons 15 000 heures de visites sur une année, mais si nous
étions plus nombreux ce chif-fre pourrait facilement aug-menter. »D’une moyenne d’âge de 65ans, ils sont en majorité desretraités : « Nos adhérents ontentre 50 et 90 ans. En accordavec la direction des établis-
sements et en étroite collabo-ration avec les personnels desanté, nous apportons un sur-plus de chaleur humaine, dela confiance et de l’espoir.Nous agissons en toute confi-dentialité dans le respect desconvictions et des opinions
de chacun » précise MarcelValentin. �
� en savoir plus : Site : www.svmeh64.free.frMail : vmeh-pb@sfr.frTel : 06 09 63 38 67
les visiteurs de personnes malades ou âgées du Pays basque apportent leur écoute sans contrainte ni préjugés et en toute discrétion.
Association VMeH Pays basque nous sommes à l’écoute…
« Nous nesommes pasassez nombreux »
La Cpam de Bayonne, l'Agence Ré-
gionale de Santé et d'autres acteurs
de la santé en Aquitaine se mobili-
sent pour informer sur les signes
d'alerte des Accidents Vasculaires
Cérébraux (AVC) et la conduite à
tenir.
AVC, quels sont les symptômes ?� Une faiblesse musculaire sou-
daine ou une paralysie d'un bras ou
du visage,
� Des difficultés à parler, accompa-
gnées ou non de troubles de l'équi-
libre, de la vision ou encore de
maux de tête.
Que faire ?Il faut immédiatement appeler le 15
(SAMU) pour être rapidement pris en
charge. En effet, une personne vic-
time d'un AVC dispose seulement
d'un délai de 3 heures pour être hos-
pitalisée et recevoir un traitement
destiné à limiter les séquelles et op-
timiser ses chances de guérison.
En savoir plus :
www.ameli.fr/assures/votre-caisse-
bayonne/index_bayonne.php
AVC : les premiers signes
Chaque année l’association effectue 15 000h de visites.
Sachez les reconnaître
à votre service 17
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
PraTiqUe...les numéros d’urgences
Voici les principaux numéros d’urgences :� Pompiers : 18� samU : 15� Police secours ougendarmerie : 17
� sos médecin24H/24 : 3624
...PraTiqUecomment trou-ver un médecin de garde ?
Essayez tout d'abord detéléphoner à votre méde-cin traitant, il y a souventun message vocal men-tionnant le nom et le nu-méro du médecin degarde aux horaires de fer-meture du cabinet. Gar-dez un papier et uncrayon à côté du télé-phone pour noter.Autrement, composez le112 et demandez àconnaître le nom, le nu-méro de téléphone etl'adresse du médecin degarde le plus proche.Enfin, et en dernier re-cours, rendez-vous auxurgences les plusproches. Si vous ne savezpas où elles se trouvent,une recherche rapide surInternet ou en compo-sant le numéro des ren-seignements vous aidera(118 008, 118 218,118 712, etc.)
...PraTiqUecomment trouverune pharmacie de garde ?
Week-end et jours fé-riés : vous pouvez de-mander au médecin quivous délivre l’ordonnanceou consulter l’affichagesur la vitrine de votrepharmacie ou son répon-deur téléphonique, faireune recherche sur dessites web spécialisés(3915, 3237.fr, pharma-ciesdegarde.com …) ouappeler votre commissa-riat (Police Secours au 17)ou votre gendarmerie.
la nuit en semaine :après 19h, voire 20h,votre pharmacie sera
fermée. Uniquement encas d’urgence, une offi-cine assurera la déli-vrance de vos médica-ments. Pour la connaître,composez le 15 (Samu)ou rendez-vous directe-ment à votre commissa-riat ou gendarmerie avecl’ordonnance et votrecarte vitale. Ce service estréservé aux impératifs ab-solus et vous devrez alorstéléphoner à l’officine in-diquée avant de vous yrendre.
...PraTiqUecomment joindre uneinfirmière ?
Vous pouvez joindre leservice de garde infir-mière 7j/7 et 24h/24 :� bayonne :05 59 50 31 10� ciboure :05 59 47 39 73� saint Palais : auprèsdes infirmières libérales.Vous pouvez aussi com-poser le 15 en cas d’ur-gence vitale.
conseilsle bon usage d’un médicament
Bien suivre son traite-ment médicamenteuxnécessite d’accepter cer-taines règles au quoti-
dien. Il est important derespecter la durée du trai-tement, les doses pres-crites et la fréquence desprises (matin, midi ou soir,avant, pendant ou aprèsle repas). Si une personnedécide de stopper un trai-tement prématurémentpour diverses raisons (ef-fets indésirables, formemal adaptée, goût indéli-cat), elle doit en parler àson médecin traitant oudemander conseil à sonpharmacien. �
le dossier médical personnel est un docu-ment informatisé et sécurisé qui vous ac-compagne tout au long de votre vie. il estaccessible sur internet. Il permet au patientet aux professionnels de santé autorisés, departager, sous forme électronique, partout età tout moment, les informations utiles à lacoordination des soins du patient. Il centralisedes informations telles que les antécédents etles allergies, les prescriptions médicamen-teuses, les compte-rendus d'hospitalisation etde consultations, ou encore les résultatsd'examens complémentaires. Le DMP est unservice public et gratuit.en savoir plus : www.dmp.gouv.fr
à sAVoIRA quoi sertla cRU ?La cRu, ou la commissiondes relations avec les usa-gers d’un établissementmédical, permet de fairele lien entre l’établissementet les usagers. elle joue unrôle essentiel dans la miseen œuvre des mesurescontribuant à améliorervotre accueil et celui devos proches ainsi quevotre prise en charge. elledoit en outre veiller au res-pect de vos droits. dans lecadre de ces missions, ellepeut être amenée à exa-miner vos plaintes ou ré-clamations. composée auminimum du directeur del’établissement (ou de sonreprésentant), de deux re-présentants usagers etd’un médecin médiateuret d’un médiateur non mé-decin, elle est consultéepar les établissements surla politique qu’il convientde mener sur le droit desusagers et la qualité del’accueil et de la prise encharge. La liste des mem-bres de la cRu figure àl’accueil des établisse-ments.
noUveaU
À quoi sert le dmP ?
Le magazine de la santé au Pays Basque � Juillet/Août 2012 � n°1
18 à votre service
vous êtes admis à la suited'une urgence : les formalitésseront réduites au minimum,vous ou l'un de vos prochesdevrez toutefois présenter lesdocuments nécessaires au bu-reau des Admissions dans lesmeilleurs délais.vous êtes admis à la suited'une consultation ou d'unrendez-vous, dans ce cas, mu-nissez-vous :� de votre carte d'identité, oude votre carte de séjour ;� de votre carte Vitale et del'attestation papier l'accompa-gnant, ou à défaut, des piècesrépertoriées plus loin ;� d'un justificatif de domicile(facture EDF, quittance deloyer) ;Munissez vous aussi des docu-ments relatifs à votre couver-ture santé complémentaire :� de votre carte d'adhérent àune mutuelle.� de votre attestation CMU(couverture maladie univer-selle) complémentaire ;� de votre attestation d'aidemédicale État ;� de la feuille de suivi de lamaternité.Dans le cas d'un accouche-ment, n'oubliez pas la feuille desuivi de la maternité.Sachez également que, danstous les cas, vous devez com-muniquer au service des ad-missions les coordonnées dumédecin traitant que vous avezdéclaré à la sécurité sociale.dans le cas d'une hospitalisa-tion programmée, et si vousn'avez pas déjà un dossier ausein de l'hôpital , pensez à ap-porter toutes les informationsmédicales même anciennes,en votre possession :
� votre carnet de santé ;
� les ordonnances, résultatsd'analyses, radiographies, élec-trocardiogrammes, carte degroupe sanguin, la lettre devotre médecin ;
� la lettre de votre médecintraitant.
Dès votre arrivée, pensez éga-lement à indiquer à l'infirmièresi vous suivez un traitement.si vous n’avez pas de cartevitale, voici les documentsqu'il faudra remettre au bureaudes admissions selon votre si-tuation.� si vous êtes salarié(e) : votredernier bulletin de salaire ;
� si vous êtes chômeur in-demnisé, votre dernière attes-tation Assedic ;
� si vous êtes retraité(e) :votre titre de retraite ;
� si vous êtes ressortissant del'Union européenne (U.E.),votre carte européenne d'Assu-rance Maladie ou le formulaireE111 ou E112 ;
� si vous venez d'un autrepays, en dehors de l'U.E., laprise en charge délivrée parvotre organisme de sécuritésociale.
Si vous ne pouvez fourniraucun de ces documents, votrecaisse d'Assurance Maladiepeut établir, sous certainesconditions, une attestation enurgence de la C.M.U. de baseou une attestation de l'Aidemédicale de l'État. Cette procé-dure se fera à votre demandeou à l'initiative de l'établisse-ment hospitalier dans lequelvous êtes admis.
bon À savoir
quels documents pour une hospitalisation ?
bcg : vaccination fortementconseillée jusqu'à l'âge de 15ans pour les personnes àrisque élevé face à la turbecu-lose.
diphtérie-Tétanos-Polio-myélite : rappels particuliè-rement recommandés pourles enfants de 6 ans, puisentre 11 et 13 ans, et 16 et 18ans. Un rappel tous les 10 ansest ensuite recommandéchez l'adulte.
varicelle : vaccination re-commandée de 12 à 18 anspour les personnes sans anté-cédents de varicelle.
coqueluche : rappelconseillé entre l'âge de 26 et28 ans pour les personnesn'ayant pas eu de vaccination
contre la coqueluche aucours des dix dernières an-nées. Cette vaccination estrecommandée pour les futursparents.
Hépatite b : si la vaccinationn'a pas eu lieu au cours de lapremière année de vie, ellepeut être réalisée en rattra-page chez les adolescentsjusqu'à 15 ans. À partir de 16ans, elle est recommandéechez les personnes à risque.
méningocoque : vaccinationrecommandée en rattrapagechez les personnes de 2 à 24ans.
ror : les personnes nées de-puis 1980 devraient avoirreçu au total deux doses dece vaccin.
Papillomavirus humain(HPv) : vaccination recom-mandée chez les jeunes fillesde 14 ans. Un rattrapage estpossible pour les femmesentre 15 et 23 ans n'ayant paseu de rapports sexuels ou audébut de leur vie sexuelle.
Pneumocoque : au-delà de24 mois, vaccination recom-mandée seulement pour lesenfants et les adultes àrisque.
grippe : vaccination recom-mandée chaque année pourtoutes les personnes àrisques et celles âgées de 65ans et plus. �
� en savoir plus : www.mesvaccins.net
Quand on est adulte, on a tendance à négliger les vaccins. Petite piqûre de rappel pour garder des vaccinations à jour.
Vaccinsle mode d’emploides rappels
N’oubliez pasd’en parler àvotre medecin !
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COMMENT RÉCUPÉRER MES POINTS ?ICI, NOUS VOUS AIDONS !
Stages à CIBOURE & CHIBERTAAutomobile Club Basco-Béarnais
05 59 51 94 84www.stage-points-permis.org
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