n°9
Post on 29-Mar-2016
218 Views
Preview:
DESCRIPTION
TRANSCRIPT
A JACQUELINE ZAHND.
Un tout grand merci pour les
20 ans passés à mes côtés à orga-
niser, avec notre infirmière-
cheffe, Madame Perrier, le servi-
ce des soins de Bon-Séjour.
Tes conseils, tes remarques
personnelles et professionnelles, ta profonde connais-
sance de la personne âgée, le respect que tu leur portais,
tout était précieux pour nous.
Tu savais écouter nos résidants, les compren-
dre, partager leurs joies, mais aussi déceler leurs crain-
tes et leurs moments de découragement.
Tu avais toujours un petit mot amical et drô-
le pour apaiser leurs angoisses, pour les encourager
quand ils ne sentaient pas très bien, mais dès qu’ils
avaient quitté ton cabinet ou toi leur chambre, tu te
plongeais, dans ton compendium, voire même tu appe-
lais tes collègues, pour discuter de la meilleur manière
d’aborder leur traitement.
EDITORIAL
Année 2010 N° 9
LE CANARD DES AINES
IMPRESSUM
PARUTION
3 fois Par an
TIRAGE
100 Exemplaires
REDACTION:
Atelier Journal
tel : 20 92
20 91
20 90
Editorial 1 Portrait 3
Mots Manquants 5
Il est un coin…. 6
RBS en Images 7
Plaisir des Mots 9
Dans nos Coeurs 13
Promenade en ZigZag 14
Il est un Coin 15
RBS en Images 16
Mots cachés 18
Oinouinades 19
Mamie Botsie 20
Courrier des Lecteurs 22
RBS fête 20 ans 23
Anniversaires 25
RBS en Fête 26
Bienvenue Chez Nous 27
Carnet Rose 29
RBS en Images 31
Calendrier 32
SOMMAIRE
septembre Octobre Novembre Décembre
Année 2010 N° 9 Page 2
Pour toi, le résidant devait toujours être
au centre de nos préoccupations. Tu ne cessais
de répéter, qu’il ne fallait jamais oublier ce
qu’il désirait au plus profond de lui-même,
quitte même à s’opposer à l’avis de ses pro-
ches ! Nous sentions bien là ton attachement
aux principes défendus par feu les professeurs
Junod et Rapin...
Merci aussi pour tes innombrables interven-
tions de nuit ou de week-end, pour ses heures
passées à soutenir les résidant (e), leurs famil-
les et évidemment... le personnel, ne l’oublions
pas.
Enfin, un départ à la retraite peut être
source de problèmes et de soucis pour ceux qui
restent. Toutefois quand ce départ est soi-
gneusement préparé et que le « partant » a
bien informé et épaulé « l’arrivant », le passage
du flambeau ne peu se faire que en douceur.
Nous n’avons donc aucun doute que cela se
passe de cette manière avec le Dr. Alexandre
Aebi que nous accueillons avec sérénité et
confiance.
Merci Jacqueline, bonne et heureuse retraite !
Année 2010 N° 9 Page 3
Le Drame de Genève en
novembre 1932
Je fus l’un des nombreux témoins
qui vécurent, à l’époque, le 9 no-
vembre 1932, le drame qui ensan-
glanta Genève.
J’habitais alors au 3ème. étage d’un immeuble
situé à proximité du temple protestant de Plainpa-
lais, à 300 m environ de la manifestation qui ras-
sembla 4000 à 5000 personnes. J’étais alors âgé de
18 ans et venais de terminer mon apprentissage de
3 ans à l’ex-S.B.S. à la rue de la Corraterie. A ce
moment-là, nous n’étions que 400 employés et ap-
prentis.
Le 9 novembre 1932 reste une date marquée
dans la mémoire genevoise, car une manifestation
antifasciste tourna à l’émeute. Mobilisée sur de-
mande du Conseil d’Etat de l’époque, l’Ecole de re-
crues d’infanterie basée à Lausanne est dépêchée à
Plainpalais.
Tout commence par une affiche, placardée sur
les murs de la ville. La jeune Union Nationale an-
nonce pour 20 h.30, une assemblée à la salle com-
munale de Plainpalais. Il s’agissait de la mise en ac-
cusation des sieurs Nicole et Dicker. Le ton monte.
A 17 h. la salle communale est fermée. N’y entrent
que les partisans d’Oltramare. Une foule hostile ne
s’en rapproche pas moins. Des volées de coups sont
échangés entre socialistes et policiers. Les chaînes
posées par précaution cèdent, Nicole attise le feu
par un discours.
A 21 h. Frédéric Martin, Conseiller d’Etat,
prend peur. Il réclame l’intervention de l’armée. Les
officiers se font molester, alors que les simples sol-
dats se voient appelés à la fraternisation.
Deux genevois prennent connaissance
de l'avis de piquet du régiment gene-
vois décidée dans la matinée du 10
novembre par le Conseil d'Etat.
Palais des Expositions
Ici des soldats interdisent l'entrée de
la caserne.
Apposée sur les murs de Genève le
5 novembre 1932, cette affiche an-
nonçant la réunion de l'Union natio-
nale, va tout déclencher.
Année 2010 N° 9 Page 4
Des fusils sont brisés sur le trottoir. La troupe
reçoit alors l’ordre de se replier.
Elle se retrouvera adossée au Palais des
Expositions, à la place de l’actuel Uni Mail, fa-
ce à environ 150 personnes. Le commandant de
la Compagnie demandera alors l’autorisation
de tirer après sommation. A 21 h.34, les soldats
tirent pour de bon. La foule n’a pas compris l’i-
dée de sommation. Le feu dure 12 secondes.
Les gens se dispersent. On voit des corps gisant
sous la lumière des lampadaires. Il y en a 10,
dont de simples passants. Trois des 65 blessés
mourront par la suite.
Le Tribun a fait 6 mois de prison, à Saint-
Antoine, et le 26 novembre 1933, il accède, ain-
si que 3 autres socialistes, au Conseil d’Etat.
Les quatre noms proposés (Léon Nicole, Mauri-
ce Braillard, Albert Naine et André Ehrler)
passeront avec un gain de 8 sièges au Grand
Conseil et en emportent 4 sur 7 au Conseil d’E-
tat. Mais n’ayant pas de majorité au Parlement
cantonal, le gouvernement Nicole ne parvient
pas à redresser la situation économique créée
par la crise de 1929.
En 1936, le centre et la droite reprennent
la majorité à l’Exécutif. Trois ans plus tard,
Léon Nicole approuve le pacte germano-
soviétique. Il est aussitôt exclu du Parti socia-
liste suisse et fonde la Fédération socialiste, qui
est dissoute en 1941.
Nicole sera l’un des fondateurs du Parti
du travail en 1944, qu’il quittera dans les an-
nées 50 pour fonder le Parti progressiste. Miné
par la maladie, il abandonne la politique et
meurt, pauvre, à 78 ans, le 28 juin 1965. Il est
enterré au cimetière des Rois.
Robert Mauley
la troupe fait face aux manifestants.
Le samedi 12 novembre de nombreux gene-
vois assistèrent à l'enterrement des victimes
Léon Nicole
Jacques Dicker, défenseur de Léon Nicole,
Jean Vincent, son collaborateur, défenseur
des communistes, Maître Borella, avocat
tessinois.
Année 2010 N° 9 Page 5
MOTS MANQUANTS: LE VIEUX LEMAN . J.Bovet
Refrain : O vieux Léman, toujours le même,
Bleu miroir du bleu firmament,
Plus on te voit, et plus on t’aime,
O vieux Léman, ô vieux Léman.
J’ai - - - - - - - - d’autres rivages,
Vu d’autres - - - - - et d’autres cieux,
Des lacs plus gais ou plus sauvages
Et l’ - - - - - prodigieux.
Je n’ai rien vu qui te ressemble,
Rien qui soit beau de ta beauté,
Qui mêle ainsi, qui fonde ensemble,
La - - - - - - - et la majesté.
A l’étranger, quand la - - - - - - - - - -
Jette sur nous son voile noir,
On donnerait - - - - - - et richesse,
Tout ce qu’on a, pour te revoir,
Pour voir surgir la silhouette
De la Dent d’Oche ou de - - - - - ,
Pour voir plonger une mouette,
Dans une vague du - - - - - .
En vain se hâtent les - - - - - -,
Sur nos pas semant les débris,
- - - - - - - déçus, roses fanées,
Désirs éteints, - - - - - - - flétris,
Le désir grandit avec l’âge,
Le retour seul en peut - - - - - -,
Quand on est né sur ce rivage,
Sur ce rivage on veut mourir.
Année 2010 N° 9 Page 6
IL EST UN COIN DE MON VILLAGE
MON ECOLE
En classant de vieux pa-
piers, je viens de retrouver
la photo de mon école pri-
maire. C’était dans les
années 1940.
Dans la cour des garçons que l’on nommait « la fosse aux ours « , on distingue
au rez de chaussée à gauche, la porte et les fenêtres de la salle communale. Le
1er et 2ème étage abritaient les salles de classes. Le local des pompiers se trou-
vait dans le bâtiment de droite ainsi que la bibliothèque faisant l’angle du bâti-
ment. Juste en-dessus, la mairie et les bureaux et au 2ème, les appartements
d’un couple de concierges.
En revoyant ces façades, je ne peux m’empêcher de me rappeler le maître et sa
longue baguette de bambou qui arrivait jusqu`au fond de la classe à faire taire
la bavarde que j`étais d’un petit coup sec, sur la tête sans se déplacer !, de ce-
lui, plus doux, qui accompagnait nos chants à la flûte traversière, de la maîtres-
se qui contrôlait notre trousseau, bien plié dans de grosses panières en osier,
avant le départ en colonies à Grand-Villars, pour 6 semaines en été.
Et les récréations prolongées d’hiver, lorsque nous dévalions la rampe de la ga-
re en luge.
Que de souvenirs de ce vieux Versoix qui n’était alors qu’un village et dont cer-
tains résidants se souviendront.
MP
Année 2010 N° 9 Page 7
ECOLE DE MUSIQUE DE VERSOIX
ATELIER PÂTISSERIE
LOTO POUR LE CHILI
LES PORTES OUVERTES
Année 2010 N° 9 Page 8
FETE DES MERES
CONCERT DE PIANO
APERITIF DE DEPART DU DOCTEUR ZAND
SORTIE A VUILLERENS
PLAISIR DES MOTS
Année 2010 N° 9 Page 9
Une petite pointe d’humour "Potager" proposé
par Mr Gollaz
Quand l’oncle James commença sa vie conjugale
et son métier de maraîcher, il n’avait pas un ra-
dis.
En fait d’oseille, il possédait juste celle qu’il
avait dans son jardin. Un soir, entre chien et
loup, las de faire le poireau dans la cuisine, il
descendit au jardin, non pour cueillir du roma-
rin, comme le dit la chanson, mais pour cher-
cher quelque chose à mettre dans la marmite.
Rave, dit-il, je n’y vois goutte, prenons garde où
nous mettons nos oignons…Aïl, cria-t-il au
bout d’un moment ; il venait de recevoir en plei-
ne poire un coup de bâton ; hélas, dit-il, les ca-
rottes sont cuites, il y a un voleur dans le jar-
din ; il glissa sur une feuille de chou qui traî-
nait par terre et chuta dans la rhubarbe ; son
nez saignait comme une tomate ; sa fraise en
avait pris un bon coup. Quand il fut remis sur
ses pieds, il s’aperçut qu’il avait marché sur les
dents d’un râteau et que ça n’était pas du petit
pois ; son nez en compote le prouvait bien ;
alors là, dit-il, c’est la fin des haricots ; il faut
que je me mette au vert : il rentra à la cuisine
pour se faire chou…chouter ; hélas, dit-il à sa
femme, je suis descendu au jardin pour des
prunes ! .
. VOICI L’ETE.
C’est le temps des vacances, avec les longues jour-
nées, les soirées en plein air et les piqûres de
moustiques.
C’est la légèreté des tenues d’été avec les coups de
soleil et la liberté des mouvements.
C’est la saison des baignades et des jeux de plage,
du grand air et des grands espaces : parties de bal-
lon sur le sable, construction de châteaux et forte-
resses, vite effacées par la marée.
C’est l’époque des pique-niques, de la préparation
du feu pour les grillades au cours des randonnées à
la campagne ou à la montagne.
C’est la cueillette des cerises et des petits fruits
avec leurs diverses utilisations : dégustation,
conserves, confitures et distillation.
C’est le grand labeur pour les paysans avec les
moissons et la poussière des moissonneuses-
batteuses, l’inalpe et la fabrication des fromages.
C’est l’émerveillement face à l’immense variété et
l’éclat de la flore alpine.
C’est la rencontre inattendue d’une fleur fragile et
gracieuse au creux d’un site rocailleux.
Résidence Bon Séjour Plaisir des mots 5 juillet 2010.
Année 2010 N° 9 Page 10
L’ATELIER PLAISIR DES MOTS
SOUVENIRS D’ETE.
Je me souviens des journées d’été à la campagne
quand l’orage s’annonçait. Tout le monde courait pour
ramasser les gerbes de blé ou cueillir quelques haricots
verts mis à la hâte dans les poches.
Je me souviens d’avoir vu de jolies femmes joyeuses et bien bronzées dans
les rues du Mozambique
Je me souviens quand les vacances se terminaient. Maman, mon petit frère
et moi, nous descendions par le chemin assez raide pour aller prendre le train.
Grand’mère, toute en noir avec son fichu sur la tête et sa longue jupe, se tenait
au bord de la barrière et, les larmes aux yeux, nous faisait des signes d’adieu.
Je me souviens d’une soirée éclatante où je me promenais seule aux alen-
tours des collines de Taizé. Brusquement je pris conscience que c’était le
1er.août et que mon immense amour pour
mon pays d’élection n’enlevait rien à mon
sentiment nostalgique patriotique.
Je me souviens que je me baignais en
famille dans le lac Léman. J’aimais bien
l’eau fraîche.
PLAISIR DES MOTS
Année 2010 N° 9 Page 11
Année 2010 N° 9 Page 12
Je me souviens de la Pierre-à-voir au dessus de Verbier.
Nous nous promenions sur les sentiers de montagne. Nous
avons vu et entendu siffler des marmottes.
Je me souviens qu’un soir du 1er.aôut, lors du bal, mon
cavalier m’a tellement serrée contre lui que j’étouffais. Il a fallu m’apporter une
chaise pour que je reprenne mes esprits.
Je me souviens de la préparation des vacances des invités qui venaient pour
l’été en Vendée. J’aurais mérité tous les diplômes de nettoyage mais j’aimais
bien recevoir leurs sourires et leur bonheur d’être là.
Je me souviens du Valais. Nous partions du chalet avec
le pique-nique et nous passions la journée à découvrir cha-
mois, bouquetins et marmottes.
Je me souviens d’une croisière dansante le samedi soir sur le Léman. L’or-
chestre jouait surtout des valses et des tangos.
Je me souviens des manèges et des glaces sur les quais de Genève. Il y avait
un marchand qui en vendait de particulièrement bonnes.
Je me souviens de soirées d’été à Crans-Montana où sur le
balcon, nous observions les vers luisants au sol et les étoiles
filantes au ciel. Nous étions muets d’admiration.
Résidence Bon Séjour Atelier Plaisir des mots A la manière de G. Perec août 2010
Mme Delaunay Paulette, Mme Gander Claudine, Mme Salina Anna, Perrot Denise, Mme Fatio Monique, Mme Bernel Renée, Mme Gunther
Marianne, Mme Golaz Rosine et Mme Monique Janvier.
Mr Calame Rosset Mr Cohanier Henri
Mme De Anna Lucia Mme Graf Louise
Mme Weinstein Jeanne
DANS NOS COEURS
Année 2010 N° 9 Page 13
Ecoutons Jésus, saisissons sa grâce, Un salut gratuit reçu par la foi : Car tout mon péché c’est lui qui l’efface, Si je crois en lui mourant su la croix. Nous qui avons cru, nous verrons sa face Là-haut, dans la ciel, au séjour heureux. Nous exalterons son immense grâce Tout sera parfait pour nous près de Dieu.
Ta clair chanson, limpide fontaine, Evoque pour nous la fuite du temps Qui va s’écoulant, nous laissant à peine Goûter la douceur du fugace instant. Oui, notre existence est bien éphémère ; Bientôt nous serons dans l’éternité ; Soit bonheur parfait, soit douleur amère, Ici-bas le choix doit être porté.
Le Temps et L’éternité
C’est par un merveilleux après-midi de la mi-été que nous embarquons sur le
grand bateau « La Suisse » de la C.G.N..
Nous sommes une douzaine de personnes et nous nous installons à tribord.
Nous verrons le jet d’eau au plus près.
Nous longeons la rive gauche, le parc de la Grange, Genève plage, Cologny,
Anieres et Hermance, village au quel j’attache une émotion particulière, sou-
venirs d’enfance et de vacances scolaires, où j’ai vécu en famille dans une villa
près du lac. A cette époque, j’avais seize ans et j’était fière de promener nos
deux chiens ,qui régulièrement et de concert se jetaient à l’eau par dessus le
mur du port, et venaient ensuite s’ébrouer au plus prêt faisant fi de mon auto-
rité. Ils aimaient beaucoup ce « sport » et c’était difficile de les faire ressortir
de l’eau. C’est non moins émue que nous nous en éloignons . De l’à, nous
passons sur l’autre rive où nous attendait le chauffeur pour nous ramener à la
maison. Le retour c’est fait dans le silence mais les cœurs étaient contents.
Le lendemain, il a plu toute la journée…..Nous avons eu de la chance !.
Mme Gimeno Marie
PROMENADES SUR LE LAC
Année 2010 N° 9 Page 14
FUTUR EMS ST LOUP
Année 2010 N° 9 Page 15
Il EST UN COIN
Avancement des travaux Aout 2010
Depuis la route Suisse
Depuis le chemin Vandelle
SORTIE PARC LA GRANGE
Année 2010 N° 9 Page 16
REPAS A L’ETANG
RENCONTRE AMICALE CHILI SUISSE
COUPE DU MONDE DE FOOT
MOTS CACHES
Année 2010 N° 9 Page 18
POULE
MOUTON
CHEVRE
VEAU
COCHON
TAUREAU
BOEUF
CHEVAL
POULIN
ANE
DINDE
DINDON
OIE
BOUC
PINTADE
FAISAN
POUSSIN
COQ
JAR
MULET
PIGEON
TOURTERELLE
Ç E M O U T O N V Y R O
U H S T T N P O U L I N
A G J A R E I O O E Q F
E D N I D K L S U L I Q
V T A U R E A U S L I O
R P I N T A D E M U E C
N E L L E R E T R U O T
O R C V P L A V E H C P
E V U K P F A I S A N F
G E O D I N D O N Q K A
I H B F U E O B Z Ç N C
P C J C O C H O N E D Y
Année 2010 N° 9 Page 19
HUMOUR
Perles de pharmacie.
- Mon mari avale une quantité gastronomique de médicaments. - Il fait chaud dans votre pharmacie, on se croirait dans un zona. - Pour marcher c’est une horreur, j’ai un ongle de pied incarcéré. - Donnez moi quelque chose, mon nerf asiatique me fait souffrir. - Vous verrez, Madame, un jour on se réveillera mort dans son lit. - Mon fils est tombé à vélomoteur, il est plein d’esquimaux aux bras. - Je suis constipé, je veux un remède de cheval pour aller à la selle. - Après-demain, mon cardiologue va me poser un pince main cœur. - On m’a fait une césarienne, le bébé ne passait par la voie orale. - Je souffre des varices, je voudrais une paire de bas de contusion. - Pour mon entorse, mettez-moi une bonne pommade à l’harmonica. - Le danger vient d’Asie, tout le monde parle de la grippe à vierge.
OIN-OIN.
La femme de Oin-Oin a fortement envie de passer huit jours à la montagne
avec une amie.
Mais Oin-Oin n’est pas d’accord, faute d’argent.
Pour essayer de vaincre la résistance de son mari, Mme. Oin-Oin croit bon de
faire vibrer la corde sensible.
Elle dit à son époux :
Si tu me laisses aller à la montagne, chéri, je te jure de penser à toi tous les
jours…..
C’est très aimable, chérie, répond Oin-Oin , ému.
Puis se ressaisissant :
Mais j’aime mieux que tu restes ici et que tu penses tous les jours à la
montagne !.
Année 2010 N° 9 Page 20
LES RECETTES DE MAMIE BOTSIE
Préparation :
• Après avoir laissé reposer la pâte une heure, l’étaler sur un papier cuisson
pour que ça ne colle pas sur le rouleau, foncer dans un moule.
•Piquer le fond avec une fourchette, recouvrir avec 5-6 cuillères à soupe
d'amandes moulues.
•Laver, couper en deux et enlever le noyau des pruneaux.
•Disposer harmonieusement les demi-pruneaux, saupoudrer de sucre à votre
goût.
•Cuire dans le four préchauffé à 200 degrés 30-35 minutes.
•Laisser refroidir et régalez-vous!
La pâte brisée sucrée :
250 gr de farine, 125 gr de beurre,75 gr de sucre en poudre, 1 petite cuillère à
soupe de crème fraiche épaisse, 1 jaune d'œuf et les 2/3 du blanc (si vous conser-
vez tout le blanc il n'y a pas catastrophe) , de toute façon, il n'y a pas de copy-
right pour la recette + 1 cuillère à soupe de lait, mélanger le tout.
LA TARTE AUX PRUNEAUX
Année 2010 N° 9 Page 21
Chaque année, et ce depuis belle lurette, les papilles gustatives des amatrices
et amateurs de tartes aux pruneaux sont en joie.
En effet, une journée durant, ils peuvent déguster en tout bien tout honneur, et
sans même effleurer le péché de gourmandise, la tarte aux pruneaux qui fait
partie des rituels et pratiques du Jeûne genevois. Autant dire que même le
sieur Calvin doit regarder avec un œil bienveillant cette pléthore de plaques à
gâteaux au contenu chatoyant, alliant le bleu violacé de la peau au rouge bordé
de mordoré de la chair, et entouré du cercle doré de la pâte. Mais derrière la fa-
meuse tarte se cache tout un passé qui se perd dans la nuit des temps et que
seuls les férus d'histoire genevoise et les protestants au courant des traditions
connaissent encore. Nous vous proposons un bref historique de cette journée ty-
piquement genevoise.
UN PEU D’HITOIRE
La Tarte aux pruneaux pour le "Jeûne genevois" qui est un jour férié célébré
dans le canton de Genève le jeudi qui suit le premier dimanche de septembre.
Au XVème siècle, la pratique des Jeûnes est courante en Europe. À chaque évé-
nement grave (guerre, famine, peste, etc.), on consacrait un jour extraordinaire
de jeûne et de pénitence.
Le premier Jeûne connu à Genève date du début du mois d'octobre 1567 (à l'oc-
casion d'une répression contre les protestants lyonnais).
Les jours de pénitence, les repas étaient réduits au minimum et les auberges
restaient le plus souvent fermées. Pour que les femmes et les domestiques puis-
sent participer au service divin et aux prières, des tartes étaient préparées et
cuites la veille et remplaçaient les repas. C’est ainsi que naquit la tradition de
la tarte aux pruneaux, initialement seule collation de la journée avant de deve-
nir le dessert d’un repas festif…
Au lendemain du 20ème. anniversaire, des résidents se souviennent
Une vraie réussite : félicitations aux organisateur de cette fête. !
Il y avait du bruit, beaucoup d’ambiance…..Chaude et sonore !
Beaucoup de diversités, dans la vente et les animations.
C’était une manifestation très sympathique, j’ai tout aimé ! J’ai eu
beaucoup de plaisir.
Une ouverture d’esprit. C’était vivant, il y avait du soleil dans le ciel et
dans nos cœurs !
J’ai trouvé que c’était très bien, remarquablement organisé. Mais
l’orchestre était beaucoup trop fort. J’ai été surprise de la bonne ambiance de ce
grand anniversaire.
L’avenir de la Résidence est une promesse de vie vu l’encadrement et la
diversité des stands.
La prière oecuménique était magnifiquement préparée et s’est déroulée
dans une ambiance festive et joyeuse. Ce fût une vraie louange, permanente.
Le théâtre, dans l’après-midi, compléta la réussite de la fête.
Il y avait de l’entrain au bal.
C’était surprenant de voir ces personnes âgées danser, rester souples à la
vie : tourbillons de jeunesse.
Les glaces et les cerises eurent du succès!
Tout le monde : résidants, visiteurs, responsables, était détendu, les
contacts, chaleureux….
Quelle préparation ! C’était beau de voir tous ces petits stands bien
achalandés !
Les enfants, heureux, rayonnaient comme des papillons avec leurs
grimages.
Résidence Bon Séjour Plaisir des mots
Année 2010 N° 9 Page 22
COURRIER DES LECTEURS
DOUX TENDRES ET JOYEUX ANNIVERSAIRES
SEPTEMBRE
01.09 Mme Pellet Alice
06.09 Mme Gindre Suzane
07.09 Mr Maeder André
07.09 Mr Brasey Jean Jacques
08.09 Mme Geiger Charlotte
11.09 Mr Desmeules Camille
15.09 Mr Desarzens Alois
27.09 Mme Salina Anna
OCTOBRE
01.10 Mme Naville Beatrice
03.10 Mme Bodmer Jean Georges
06.10 Mme Joye Edith
07.10 Mme Fatio Monique
17.10 Mr Clerc Robert
19.10 Mme Rosset Arlette
22.10 Mme Bays Anne Marie
25.10 Mme Oppikofer Eileen
29.10 Mme Stranieri Nadine
Année 2010 N° 9 Page 25
NOVEMBRE
03.11 Mr Nemec Jaromir
06.11 Mme Delaunay Paulette
06.11 Mr Scotton Vincenzo
11.11 Mr Lauper Jacques
12.11 Mme Martin Georgina
14.11 MmeBohren Yvonne
19.11 Mme Clerc Lucie
DECEMBRE
04.12 Mme Bosson Giuditta
13.12 Bochatay Lucie
23.12 Mme Minerva Giuseppa
25.12 Mme Bernel Renée
Année 2010 N° 9 Page 26
Malgré la pluie
qui s'est mise à tom-ber en début de soi-rée, cette fête natio-nale était réusie
FETE DU 1er AOUT
Année 2010 N° 9 Page 27
A Madame Gindre entrée à la Résidence le 24
Juin ,
Je suis née à Versoix, je me suis mariée le 12
août 1939. Je suis couturière de formation, puis em-
ployée de banque jusqu’à ma retraite. Nous avons ha-
bité une maison à Cointrain pendant 15 ans, puis nous
somme retourné à Versoix. Après le décès de mon ma-
ri j’ai beaucoup voyagé avec des amies , j’ai connu le Pérou, la Bolévie, l’ Argen-
tine, le Cap Nord, les Indes. Je suis contente d’être à la RBS tout le personnel
est très gentil.
BIENVENUE CHEZ NOUS
A Madame Loeffel entrée à la Résidence le
15 Aout .
Je suis née à Zürich et me suis mariée en 1951 j’ai eu 2
filles, j’ai fait un apprentissage commerciale . Pendant
mon temps libre j’aime lire et rendre visite à ma fille
qui habite à la côte, j’ai fait quelques voyage avec mon
mari et lui a beaucoup voyagé grâce à son métier .
A Madame Rumo entrée à la Résidence le 12
Mai,
Je suis née à Genève, mon père était jardinier et ma mè-
re ménagère dans une maison bourgeoise à Champel.
J’ai rencontré mon futur mari d’origine fribourgeoise , je
me suis mariée à 24 ans, et on s’est installé à Versoix.
Ont a eu 3 enfant, des jumeaux deux garçons et une fille.
J’aime la lecture, je suis passionnée de botanique surtout
des mauvaise herbes. Je suis de nature gai .
BIENVENUE CHEZ NOUS
Année 2010 N° 9 Page 28
Solutions du mot
manquant
Parcouru
flots
Océan
Douceur
Tristesse
Gloire
Jaman
Léman
Années
Espoirs
Boutons
guérir
Bienvenue à Madame et Monsieur Mar-
got Je suis de Genthod, j’ai perdu mes parents très
jeune donc mon oncle est devenu mon tuteur et il
s’est occupé de moi nous avons habité dans la mai-
son Margot qui était déjà de 4 génération elle a été
construite en 1922.Mon oncle était horticulteur fleu-
riste j’ai appris toutes les ficelles du métier avec lui.
Je suis rentré à l’école de recru à 18 ans, pendant la
guerre j’ai demandé à être affecté à la montagne et
je suis tout suite tombé amoureux de ces grands es-
paces le grand air, d’ailleurs par la suite j’y retournerai beaucoup avec ma fem-
me pour y faire du ski ou des randonnés toujours avec un guide.
Après la guerre je me suis marié et j’ai eu 3 enfants, je m’occupais avec femme
d’une exploitation horticoles à Genthod notre fils a aussi travaillé avec nous
pendant 20 ans, par la suite mon fils n’a pas souhaité reprendre le flambeau
donc j’ai tout vendu. Aujourd’hui il y a des habitations à la place. J’ai aussi été
conseiller municipal de la commune de Genthod puis
maire.
Pendant mon temps libre j’aimais joué à la pétanque
et avec ma femme on a eu la chance de beaucoup
voyager nous avons découvert la Lybie, Canada et
Maroc et bien sûr nos belles montagnes.
Année 2010 N° 9 Page 29
CARNET ROSE
« ARTISTE »
Sarah a le bonheur de vous annoncer l'arrivée
d'un nouveau bébé au sein de sa petite famille.
Le garçon pèse nonante kilos, mesure un mètre
dix et se porte très bien... Il est tout poilu avec
de grandes oreilles rousses, en effet c'est un pe-
tit poulain! Il est entré sous la protection et les
biberons de Sarah à la perte de sa vraie ma-
man, montée au paradis des chevaux à cause
d'une vilaine colique alors qu'il n'avait pas en-
core trois semaines.
Un âge délicat, car incapable de se nourrir seul,
ne connaissant que la mamelle de sa maman.
Lui faire accepter une tétine en caoutchouc a
pris des jours (et des nuits!) Si vous trouvez que
ces temps-ci Sarah a des cernes et tombe endor-
mie impunément dans sa peinture, pas de sou-
cis, elle subit juste le sort des jeunes mamans,
les biberons à heures régulières.
Heureusement, ce bébé-ci ne la réveille pas à
grands cris perçants. Son radioréveil s'en
CARNET ROSE
Année 2010 N° 9 Page 30
charge afin qu'elle aille verser amoureusement
l'énorme biberon d'un litre..! dans le gosier as-
soiffé et endormi de son petit protégé. C'est
une ancienne bouteille de limonade coiffée
d'une grande tétine, reconvertie en gros bibe-
ron, avec un lait en poudre spécifique acheté
chez le vétérinaire.
Après des premiers jours difficiles, le petit
s'habitue a sa nouvelle vie et se nourrit de
mieux en mieux. Il montre des signes d'atta-
chement et de jeu. Aujourd'hui il a deux mois.
Il a bien grandi. Il boit sept fois un litre et de-
mie par jour, commence à manger seul foin et
céréales, et s'il vous plaît, très proprement. Un
sauvetage assez délicat. Une drôle d'aventure.
Maintenant qu'elle le sent tiré d'affaire, Sarah
est enfin prête à le baptiser.
Un prénom tout trouvé : ARTISTE
Année 2010 N° 9 Page 31
RBS EN IMAGE
GATEAU ANNIVERSAIRE
SORTIE PORT CHOISEUL
SORTIE CUVALOUP
SOIREE MOULES FRITES ANIMATION MUSICALE
SORTIE MALVAL
Année 2010 N° 9 Page 32
Pour prochain N° : dernier délai pour les textes fin Novembre
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS
Le 6 Octobre
Jubilaires à la Salle Communale
Le 7 Octobre
Sortie Signal de Bougy Avec La Protection Civil
Le 18 Octobre
Popeck au Théâtre du Léman
Le 11 Novembre
Sortie Avec La protection Civil à Cuvaloup de Crans
Le 24 Novembre
Groupe de Danses
Le 6 Décembre
Concert de la St Nicolas
Le 9 Décembre
Spectacle de Magie au Théâtre du Léman Avec Dani Lari
Le 10 Décembre
Fête de L’escalade Avec jetée de Marmite
Le 15 Décembre
Noel des Enfants
Le 18 Décembre
Repas de Noel et Concert
Le 20 Décembre
Alain Morisod au Théâtre Du Léman
Le 23 Décembre
gouter aux étages et distribution des cadeaux
Le 31 Décembre
Soirée du Nouvel An
Spectacle Danse et Musique ave Delphine Degrendelle
top related