lycÉe gÉnÉral et technologique baimbridge boulevard … · tel un manoir hanté, dont tu crois...

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LYCÉE GÉNÉRAL ET TECHNOLOGIQUE BAIMBRIDGE

BOULEVARD DES HÉROS

BP 17 - 97159 POINTE-A-PITRE CEDEX

Tél : 0590 93 79 70

Fax : 0590 90 34 89

PROJETS DE LA CLASSE DE 1ère LITTÉRAIRE 1

ARTS-PLASTIQUES / MUSIQUE

2013-2014

Madame Jacqueline BIRMAN SEYTOR

Professeur de Lettres Modernes

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Projets menés en classe de 1ère Littéraire 1 . Arts-Plastiques / Musique

Année scolaire 2013-2014

Mme Jacqueline BIRMAN SEYTOR

Professeur de Lettres Modernes

14 élèves

BELSON Bryce CAFFA Naomi CAPOU CLAUDÉON Marie-Fanny DOUTEAU Dagnès GUILLAUME Meddy JOHN Laura MATOU Fabiola MONFEUILLARD Naémi PIERRE Keyssy REMBLIÈRE Emilie ROSIER Kenny SANSIQUET Romain VANSEVEREN-LEROY Lucile WILLIAM Aïtana

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Projet N° 1 – lundi 30 septembre 2013

Cinquante ans de Rénovation urbaine avec la ville de Pointe-à-Pitre.

Château LAUGIER, Fond Laugier .

En début d’année, et pour respecter le thème de notre Objet d’étude sur

l’argumentation : « La société a soif de Justice et de Paix, est-il utopique d’en

rêver ? », nous avons répondu favorablement à une invitation de la ville de

Pointe-à-Pitre. Nous avons assisté au vernissage de l’exposition itinérante, à

Fond LAUGIER, suivi d’un débat avec des conférenciers tels Mme Georges

TARER, ex. adjointe au maire Henry BANGOU, M. Maurice NOUREL,

Président d’honneur de l’association des marins-pêcheurs de Lauricisque,

M. Georges BRÉDENT, M. Jean-Pierre COQUERELLE, moi-même Mme

Jacqueline BIRMAN et d’autres intervenants. Je venais de faire éditer un

ouvrage intitulé Mas a Senjan, qui retraçait l’historique d’un groupe mythique

de Carnaval, dont la base était dans le quartier. L’organisation avait été mise en

œuvre par la ville de Pointe-à-Pitre, sous la direction de Mme Marie-Céline

VÉRIN, du service des affaires culturelles, et l’A.S.F.L. Association Sportive et

Culturelle du Fond Laugier, encadrée par Rodrigue ASTHASIE. Il s’agissait

pour moi de perpétuer une démarche culturelle, visant à amener les jeunes à la

rencontre de leur patrimoine, par le biais d’intervenants qui sont des valeurs

sûres. C’était aussi un moyen pour permettre aux élèves de s’ouvrir au monde.

Les élèves et étudiants ont pu discuter avec des habitants du quartier, et ils ont

découvert que certains y vivaient depuis leur naissance, leurs parents et grands-

parents ayant vécu en ces lieux auparavant. Tous les gens interrogés étaient

unanimes, leur quartier est particulièrement calme, tout le monde se connaît,

personne n’est isolé, la solidarité existe entre voisins, on y vit encore les portes

ouvertes, les étrangers qui s’y trouvent sont acceptés. Un Français venu là un

jour de Carnaval s’y est installé depuis, et il s’y plaît. Les jeunes ont pour leur

part admis que c’était un lieu à part, puisque du château d’eau ils avaient un

regard sur la rue, jusqu’à la Place de la Victoire, et pendant toute la matinée ils

n’ont jamais rien vu d’étrange ni entendu le moindre bruit. Enfin, lorsqu’ils ont

croisé des enfants revenant de l’école, à leur grande surprise, ces derniers les ont

salués en leur disant bien fort « bonjour !» un mot qui, selon eux a disparu du

vocabulaire du citoyen lambda, par ces temps de manque de communication et

donc de violence.

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La manifestation qui s’inscrivait dans un vaste projet pour tous les quartiers

populaires périphériques de la ville de Pointe-à-Pitre, me permettait de profiter

donc d’un support pédagogique intéressant. Ceux qui ne connaissaient pas le

Fond LAUGIER ont été heureux d’apprendre, lors de ma conférence, qu’il

s’agissait d’un lieu mythique, le haut lieu du Carnaval en Guadeloupe, puisque,

fidèles à la tradition de Mas a Senjan, tous les groupes à peau s’y réunissent

chaque dimanche de Carnaval : c’est un passage obligé.

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Fond Laugier.

Devant le château Laugier.

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Devant les panneaux d’exposition situés à l’extérieur.

En orange, Justina de la Vie Scolaire.

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De dos, Mme Georges TARER, âgée de plus de quatre-vingt-dix ans.

Elle a impressionné élèves et étudiants, en leur racontant avec brio et de manière

passionnante, le passé de la ville de Pointe-à-Pitre.

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Exposition d’objets anciens à l’intérieur

Ensemble bol et cuvette utilisé autrefois dans la chambre, et faisant office de nécessaire de toilette.

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La tinette, réservoir qui faisait office de cabinet d’aisance, dans les années 1960, à Pointe-à-Pitre.

Ci-joint la photographie de l’employé de mairie qui procédait aux réparations.

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Le seau et la tinette.

De la chambre à la rue, les contenants variaient.

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A gauche le seau à eau en galvanisé vient rappeler qu’il n’y avait pas l’eau courante dans

les maisons, et qu’il fallait donc aller puiser l’eau à la fontaine. A droite le seau de chambre.

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Elèves de 1ère

L1 et étudiants de BTS CGO 2, attentifs et intéressés par cette visite.

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Intérieur de l’ancien château d’eau de l’Hôpital Général. Rodrigue ASTHASIE en a fait l’historique.

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Projet N° 2 – octobre 2013

Emission radio avec Patrick SOULEZ de RCI, Radio Caraïbe Internationale.

Dès le début de l’année, Monsieur Patrick SOULEZ de RCI Radio

Caraïbe Internationale, nous a proposé, en tant que parent d’élève et intervenant

extérieur, d’associer les élèves de la filière Littéraire à son métier d’animateur-

radio. Il a respecté le contrat et nous a suivis toute l’année, jusqu’au Grand café

littéraire du L.G.T. Baimbridge.

Notre première rencontre a eu lieu au Lycée, en salle T04, le mercredi 9 octobre

2013. Ce jour-là, l’émission radio « Patrick an lari-la » s’est déroulée à

Baimbridge, le lycée qui bouge. Une élève a Présenté la classe, et le Lycée de

Baimbridge. Une autre a énuméré les nombreux projets à réaliser au cours de

l’année. Deux grands projets méritaient d’être cités en priorité :

1- l’échange Guadeloupe Allemagne auquel la classe devait prendre part, en

recevant les jeunes Allemands lors d’un cours de français, mais aussi en leur

permettant de faire un micro trottoir, lors d’une balade dans Pointe-à-Pitre, avant

le Carnaval, avec notre intervenant Patrick SOULEZ.

2- Le Grand Café Littéraire a lui aussi été annoncé ce jour-là. Et le vendredi 16

mai, comme promis, Patrick SOULEZ y était avec toute une équipe, pour

organiser un Petit déjeuner. Nous étions dans la semaine du pain en Guadeloupe.

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Les plasticiens de la classe (Kenny, Bryce et Meddy), préparant la venue de Patrick SOULEZ.

Au tableau, sur la gauche, la citation de la semaine :

« Je tiens le monde pour ce qu’il est : « Un théâtre où chacun doit jouer son rôle ».

William SHAKESPEARE

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En 1ère

L1 pas de cloisonnement : plasticiens et musiciens peuvent s’exprimer en cours de

français, puisque la littérature ne se suffit pas à elle-même. D’où l’intérêt de travailler

l’Histoire de l’art en cours d’année, et de prévoir l’usage de la musique pour l’organisation du

Café Littéraire.

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Patrick SOULEZ « Mèt a mangnòk ».

Le maître d’œuvre

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Patrick attendant qu’on lui rende l’antenne.

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Laura JOHN et Patrick SOULEZ

Laura déclame pour les auditeurs, « I have a dream » de Martin Luther King.

Nous, notre rêve était de réaliser tous nos projets, de les finaliser correctement.

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La classe écoutant religieusement les explications de patrick SOULEZ.

En bleu, au centre, Fabiola sa fille.

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Quelques élèves de la classe

De gauche à droite- 1er plan: Kenny, Fabiola, Bryce, Emilie et Naomi

2ème plan : Laura, Meddy, Romain, Aïtana

arrière plan : le professeur et Keyssy.

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Projet N° 3 - novembre 2013

Concours d’écriture Poétique avec le Québec, Canada.

PRIX GALAXIE JEUNE POESIE FRANCOPHONE

FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA POESIE AU CANADA.

Toute la classe a été invitée à y participer. Ne leur laissant pas le choix, je leur ai

fait savoir que la note obtenue serait comptabilisée dans la moyenne du premier

trimestre. Il s’agissait de composer un poème sur un thème au choix, en

respectant les consignes suivantes :

Utiliser n’importe où dans le texte, les deux vers suivants :

« Dans la grande famille des mots

Je m’en choisis pour… »

La remise des Prix du concours a eu lieu au Lycée le lundi 16 juin 2014, en

présence de Monsieur Antonio Da Cunha, le Proviseur, d’un CPE, de

professeurs, parents d’élève, membres du personnel de la vie scolaire ainsi que

de certains élèves de la classe.

- L’élève CAFFA Naomi a reçu le 1er Prix Guadeloupe et le 1

er Prix

mondial

pour son poème sur l’Apocalypse

- WILLIAM Aïtana a obtenu le 2ème

Prix avec mention spéciale au niveau

mondial pour son poème sur l’enfance

- PIERRE Keyssy a reçu le 3ème

Prix Galaxie jeune pour son poème sur

les étoiles

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Voilà les textes primés :

Tu es sur un navire en perdition

Le vent veut t’offrir à la mer,

T’élever comme un oiseau

et te noyer sous les flots.

Te raccrocher à quelque chose, vite !

Un cri, une réponse

Celle du ciel qui se déchire

Et hurle sa fureur.

Une pluie faite de poignards

Te transperce la peau, te glace

Jusqu’aux os et atteint ton cœur.

C’est déjà la fin, la fin de tout.

Tu aimerais décrire le chaos qui t’entoure,

Mais tes pensées sont aussi anarchiques

Que la tempête hargneuse qui balaye tout.

Alors je le fais pour toi,

Et dans la grande famille des mots,

Je m’en choisis pour l’apocalypse,

Car tu as raison, c’est bien la fin.

L’enfer est partout,

Dans le firmament qui s’ouvre et présente

Ardemment ses ténèbres,

Dans l’abîme des vagues écumantes de rage,

Et sur ce bateau qui craque

tel un manoir hanté,

Dont tu crois voir les fantômes

Surgissant de partout.

Cesse donc ta lutte,

C’est un combat perdu d’avance,

Damné tu seras

Quel que soit l’enfer que tu choisis.

CAFFA Naomi

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Chaleur enfantine

Douce enfance, je me souviens de ton ardeur

Qui me réchauffait le cœur.

Douce enfance, je me souviens de ton soleil

Qui me brûlait, en jouant à la marelle.

Douce enfance, je me souviens de tes zébrures

Que laissait sur ma peau la ceinture.

Douce enfance, je me souviens de tes ferveurs

Que j’entendais vers les quatre heures

Douce enfance, je me souviens de l’énivrement

Que produisait mon insouciance auparavant.

Dans la grande famille des mots, je m’en choisis

Pour me rappeler mes doux souvenirs.

Chaleureux amours maternels et chaleureux jeux enfantins,

Douce enfance, je me souviens de cet air frisquet

Que m’a laissé ma puberté.

Cette puberté qui a mis fin

A une enfance qui, je croyais, allait être sans fin.

WILLIAM Aïtana

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La nuit tombe

Tels des vampires, elles sortent de leurs tombes.

Elles brillent dans l’obscurité,

On ne peut rien leur cacher.

Elles apportent la prospérité,

Leur présence rend léger.

La nuit porte conseil,

Elles répondent aux questions,

Elles remplissent leur fonction,

Les promesses font pareil.

Dans la grande famille des mots,

Je m’en choisis pour les étoiles.

Avec elles je baisse les voiles,

Elles me mènent en bateau.

PIERRE Keyssy

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Les beaux diplômes envoyés du Canada

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Projet N° 4

Réception des douze correspondants allemands venus du Lycée Bernahrd STRIGEL de

Memmingen, en Bavière.

Mercredi 26 février 2014, jour de la sortie des classes pour les vacances de Carnaval. Les élèves

s’étaient costumés pour l’occasion.

A gauche Dagnès en collégienne, avec jupe plissée au centre Bryce le délégué, très classe, en chemise

blanche et nœud papillon. au fond Emilie en Tahitienne.

Cours de français pour les Allemands. Quelques notions simples et nécessaires à la

communication ont été dispensées. Chaque élève a pu apporter des éléments intéressants sur

le lycée, la Guadeloupe, le Carnaval.

On a voulu ce jour-là, joindre l’utile à l’agréable, et donc les élèves de la classe ont offert un

goûter à leurs camarades allemands. Les beignets de Carnaval préparés par une maman, ont

été dégustés, et la recette a été présentée dans la foulée.

Au son de la cloche annonçant la récréation du matin, tout le monde s’est rué dans la cour, il

ne fallait surtout pas manquer le rendez-vous. Monsieur le Proviseur ayant donné son accord

pour faire la fête.

Les photos qui suivent donnent un aperçu de l’ambiance qui régnait au sein du Lycée.

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Petit lapin, indienne sioux d’Amérique, militaire en tenue camouflage, ouvrier et petite mamie bien

de chez nous…Tous unis pour le Carnaval.

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Une classe de prépa déguisée en clown.

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La foule des lycéens en délire, emportés par le son des tambours.

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Monsieur OEXLE, le professeur qui encadrait les jeunes allemands.

Un jeune lycéen mimant un homme âgé avec chapeau, canne et lunettes

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Les Allemandes, à la fois surprises et ravies, découvrent la ferveur du

Carnaval en Guadeloupe.

Elles ont fait part de leurs impressions :

Il existe bien sûr le « Fasching » en Allemagne, le Carnaval de la Bavière, mais c’est une

manifestation qui n’a rien de comparable avec le Carnaval de la Guadeloupe. Alors que chez

nous c’est très peu suivi, seules quelques personnes tentent de maintenir la tradition, ici c’est

la folie, tout le Lycée suit le mouvement. Nous n’avons pas de pareilles animations au

Gymnasium, notre établissement scolaire.

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La classe de 1ère

L1 a accompagné les Allemands en salle Ludmilliah,

lors de la réception organisée par Monsieur le Proviseur, après la

récréation et le Carnaval improvisé.

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Projet N° 5

PRÉPARATION DU CONCOURS D’ÉCRITURE THÉÂTRALE AVEC ETC CARAÏBE.

Stage de six heures avec Mme Véronique KANOR, réalisatrice de film, de passage en Guadeloupe.

Pendant les mois qui ont suivi, lors des ateliers d’écriture que j’animais au Lycée, les élèves se sont

appliqués à composer chacun un texte théâtral, sur des thèmes divers.

Mme Véronique KANOR réalisatrice de film, s’entretient avec les élèves à propos de l’art théâtral.

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Remise des Prix du concours d’écriture théâtrale, Lycée Carnot Pointe-à-Pitre

vendredi 6 juin 2014,

Mme Danièle Vendée

Directrice de Etc Caraïbe.

Naomi CAFFA Prix spécial du jury.

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- Naomi Prix spécial du jury pour sa pièce intitulée Remain

- Marvin BEBEL 1er prix pour sa pièce Claudia, au plaisir !

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Les élèves de la classe sont venus soutenir Naomi.

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Enfin ! Notre star sourit.

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Projet N° 6

Le Grand Café Littéraire du LGT Baimbridge

Cette manifestation qui existe au LGT Baimbridge, depuis l’année scolaire 2005-2006, a

été d’un excellent cru cette année, pour sa quatrième édition. Une innovation : le Café

Littéraire a été ouvert aux autres classes désireuses de présenter leurs productions. En effet, au

Conseil d’enseignement de la chaire de Lettres, en début d’année, les professeurs de français

ont émis le vœu de s’investir dans cette manifestation, qui selon eux présentait un intérêt

pédagogique. C’est ainsi que des élèves de seconde et de première se sont retrouvés sur scène,

pour réaliser ce grand projet qui met en avant la Filière des Lettres.

Les différentes prestations ont été travaillées en cours depuis le premier trimestre. Le

Grand Café Littéraire est la somme de tous les efforts fournis sur une année scolaire. Cette

évaluation a été profitable non seulement aux artistes, mais aussi aux spectateurs qui ont eu

une conduite exemplaire.

Présentation du Prix Carbet des Lycéens, classe de seconde. et présentation

du magazine La Baimbridgienne.

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A gauche Mme DAIBISSARAM, responsable du Prix Carbet.

Dom Juan de Molière revisité, sous forme de rap, a été projeté sur grand écran.

Classe de seconde.

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Cette prestation, présentée par Mme CROUZET, a eu du succès.

Elles chantent Dom Juan.

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Une pièce de théâtre avec des comédiennes talentueuses

Les élèves de la 1ère

L1, en place pour le montage poétique final

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Les dameurs

Frappez, nègres, frappez, au rythme de vos cœurs,

Sur les lourds pavés gris, au rythme de la haine

Frappez toujours, cachez la peine,

Cachez la peur à vos géreurs.

Gardez le front baissé pauvres têtes crépues,

Creusez le long chemin sous l’aride soleil,

Pas de repos, pas de sommeil,

Souffrez dans vos poitrines nues.

Ne soyez pas jaloux, n’enviez jamais personne,

L’âne a son bat, le bœuf son joug, le chien ses os,

Le chat on caresse son dos,

Tant pis, c’est le fouet qu’on vous donne.

Pavez sous le soleil cet horrible calvaire

Pendant que vos femmes, vos enfants à leur cou,

Gémissent et pleurent pour vous

Aux genoux du géreur sévère.

Frappe bourreau, mais frappe encore, frappe plus fort,

Dans ce sang qui jaillit assouvis donc ta rage,

Frappe ces dos meurtris, frappe toujours sauvage,

Frappe cet épiderme ; écorche- lui le corps.

N’y-a-t-il pas assez pour venger ton argent ?

Non ? Prends-lui ses amours, vole-lui sa compagne ;

S’il s’enfuit, lâche-lui à travers la campagne

Tes chiens, dogues bavant assoiffés de son sang !

Nègre, esclave, dameur, entends-tu dans le vent

Cette voix qui te dit de garder l’espérance ?

Sonny RUPAIRE

Cette igname brisée qu’est ma terre natale.

Le poème Les dameurs de Sonny RUPAIRE a été bien interprété à plusieurs voix, chaque

strophe étant relayée par une chanson ancienne du patrimoine culturel guadeloupéen.

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Elwa, chant final, interprété par Dagnès la soliste qui nous a émerveillés avec sa voix de

soprano.

Yélélé yélalélala (bis)

Elwa o ou ka vwayajé

Bénédisyon disyèl Elwa si-w ka vwayajé ou pé alé lala…

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Dagnès la danseuse ; une véritable artiste !

Les « tanbouyé », trois étudiants de Prépa que nous remercions pour leur disponibilité.

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Bravo aussi aux spectateurs qui ont joué le jeu !

Un public attentif et intéressé …une salle archicomble

Un public satisfait et ravi… Explosion de joie.

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Un public conquis : des sourires qui en disent long !

Des professeurs satisfaits.

Merci à Mmes Brigitte MERCIER, Mylène CROUZET, Sabine DAIBISSARAM, Maryse

GARAY, Monsieur Nazaire CALISE… Merci aux parents d’élève, parents et amis présents

dans la salle, merci à Monsieur Maurice NOUREL, Président d’honneur des Marins pêcheurs

de Lauricisque. Merci à Patrick SOULEZ et RCI , merci enfin à Monsieur le Proviseur. Leur

présence a rehaussé l’éclat de notre manifestation.

FIN