lœuvre intégrale. de la raison au cœur, de la méthodologie à la culture, ou comment lire et...

Post on 03-Apr-2015

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L’œuvre intégrale.

De la raison au cœur,de la méthodologie à la culture,Ou comment lire et approcher une œuvre intégrale?

objectifs

Prendre connaissance de l’état des lieux.

Réfléchir sur les pratiques actuelles. Repenser l’étude de l’œuvre intégrale. Proposer des outils de lecture.

Sondage de représentations:

Quels objectifs fixez-vous pour l’étude des œuvres?.( 2 à 4 objectifs)

Sur quels critères vous basez-vous pour choisir un extrait? (2 à 4 critères)

(résultats du sondage commentés à la fin de la réunion)

Bibliographie :

M. Descotes, J. Jordy, G. Langlade, Le projet pédagogique en français Collection « Didactiques », Coédition Bertrand-Lacoste / CRDP Toulouse.

M. Descotes, J. Jordy, G. Langlade L’œuvre intégrale Collection « Didactiques », Coédition Bertrand-Lacoste / CRDP Toulouse.

Bibliographie :

M. Descotes, J. Jordy, G. Langlade La lecture méthodique Collection « Didactiques », Coédition Bertrand-Lacoste / CRDP Toulouse.

Milly Jean La poétique des textes. Viala et schmidt Savoir-lire Jaus  Pour une esthétique de réception, Gallimard 1978.

Remarques/constats préliminaires:

Les difficultés inhérentes à la lecture des œuvres intégrales ne sont pas exclusivement scolaires, mais peuvent être socioculturelles ou sociopsychologiques.

Les pré-acquis et les pré-requis des élèves dans le domaine de la lecture d’une œuvre ne sont pas toujours clairement définis.

Remarques/constats préliminaires:

Une démarche didactique stéréotypée est adoptée dans l’étude des œuvres (au collège ou au lycée): étude formelle exagérée, centration sur le texte aux dépens de l’amélioration des capacités lectorales des élèves, …

Il y a moins de lectures vocales, moins d’explications lexicales ou sémantiques, encore moins d’interprétations

Remarques/constats préliminaires:

La « théorisation » littéraire et linguistique empiète sur la LECTURE proprement dite: trop de concepts empruntés à des champs théoriques hétéroclites (littérature, sémiotique, linguistique, esthétique…).

Le choix des extraits n’est pas toujours justifié pédagogiquement: il ne s’articule généralement à aucun projet de lecture.

Objectifs de l’étude de l’OI

L’étude d’une œuvre intégrale s’assigne comme objectif principal l’entraînement des apprenants à lire un texte intégral à partir d’extraits significatifs. Dans ce sillage, elle vise à faire atteindre les objectifs suivants:

Objectifs de l’étude de l’OI

Culturels.Linguistiques.Esthétiques.Docimologiques.

Objectifs culturels:

Relatifs à l’élève: centrée sur le intérêts des apprenants, l’œuvre intégrale devrait répondre à certaines de leurs préoccupations.

Relatifs à l’œuvre: centrée sur des données textuelles , elle est un prétexte à l’enseignement/apprentissage des ressources et des compétences.

Objectifs relatifs à l’élève:

Œuvrer pour une modification positive des représentations des apprenants vis-à-vis de la littérature, de la lecture des œuvres…..

Créer et élargir les horizons d’attente des jeunes lecteurs: s’ouvrir sur d’autres expériences humaines.

Objectifs relatifs à l’élève:

Faire émerger une curiosité génératrice de motivation (en travaillant sur l’interprétation, l’implicite, le mystère, la découverte…).

Mettre en place des réflexes et des outils utiles à la lecture autonome: (anticipation, mise en relation, fiches de lecture…).

Cultiver et nourrir l’imaginaire, fonction essentielle de la littérature.

Objectifs relatifs à l’œuvre:

Dégager les faits culturels véhiculés par les personnages, les lieux, les thèmes, les événements…

Sélectionner les faits culturels à exposer aux élèves (méthode contrastive, exposés…)

Objectifs linguistiques:

À vocation formatrice: destinés à faire acquérir des comportements langagiers autonomes.

À caractère didactique: en tant que ressource, mobilisés pour la construction d’une compétence..

A vocation formatrice

Acquisition (inconsciente) de la langue (pastiche, parodie, imitation…), c’est-à-dire travail sur l’appropriation de mécanismes linguistiques.

Appropriation d’une certaine base lexicale (synonymie, antonymie,…), utile à la compréhension et à la réception des textes codifiés culturellement.

A vocation didactique:

Apprentissage (conscient) de certains faits linguistiques (paronymes, homonymes, …).

Apprentissage d’outils linguistiques (grammaire, orthographe….)dans la perspective d’une réutilisation ultérieure.

Objectifs esthétiques:

À visée encyclopédique, socioculturelle: en vue d’une autonomisation cognitive, épistémologique et esthétique.

À visée didactique: apprendre à utiliser des techniques et des outils d’analyse.

À visée encyclopédique:

L’œuvre est source de connaissances. L’œuvre s’inscrit dans un genre. L’œuvre est au cœur de la notion de

littérarité. L’œuvre obéit à la notion du beau. L’œuvre appartient à un contexte. L’œuvre est une fiction. L’œuvre est source de plaisir .

À visée encyclopédique:

Il est essentiel de prendre en compte les éléments susmentionnés lors de l’élaboration d’un projet autour d’une œuvre.

À visée didactique:

L’œuvre est un prétexte pour l’étude de la langue et de la culture.

L’œuvre est la plate forme idéale pour l’application des différents modèles théoriques (narratologique, stylistique, sémiotique…).

L’œuvre est un champ d’expérimentation des différentes approches…

À visée didactique:

Dans cette perspective, garder le statut d’outils aux approches. Elles ne doivent en aucun cas devenir l’objectif de l’enseignement/apprentissage des activités de lecture. (pourquoi par exemple, porter l’ensemble de l’analyse au tableau, et retenir toutes les étapes d’une démarche pour les traces écrites)

Objectifs docimologiques

À priori, l’étude des extraits, les devoirs du contrôle continu dont le support est tiré des œuvres au programme, le respect des référentiels des examens, …contribuent à initier les élèves aux différents échéanciers docimologiques régionaux

Réflexions subséquentes:

Comment sélectionner des extraits, et en fonction de quel projet de lecture (une même œuvre pourrait proposer plusieurs projets) ? (spécificité/intérêt d’une œuvre.)

Comment assurer un équilibre praxéologique réfléchi entre l’intérêt littéraire/esthétique d’une œuvre et les potentialités linguistiques et didactiques qu’elle suscite ?

Comment préparer les apprenants à la construction DES sens suite à la pluralité des sens et à la multiplicité des récepteurs?

Réflexions subséquentes:

Centration sur l’œuvre ou sur l’élève? à méditer

Quel apport de l’interdisciplinarité, surtout pour les aspects culturel et socio-historique?

En lisant, on devient…..(est ce vrai?) Quels objectifs s’assigner?

Pour (ne pas) conclure

Cette réflexion suscite des questions plus qu’elle n’apporte des réponses prêtes.

Il n’y a pas de recettes pédagogiques applicables à l’étude d’une œuvre. Chacun, de par son évaluation du contexte où il évolue, pourrait trouver les réponses adéquates.

Maîtres mots:

En interrogeant une œuvre lors de l’élaboration du projet de lecture, se rappeler les mots suivants:

L’équilibre. Le dosage. L’originalité. La variété.

La complémentarité.

Travaux d’ateliers:

Élaboration d’une

fiche de lecture (un « modèle » à présenter aux élèves)

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