les prélèvements en microbiologie - atuteb.com · apporté rapidement au laboratoire 5...
Post on 16-Sep-2018
218 Views
Preview:
TRANSCRIPT
Les prélèvements en
Microbiologie
: Modalités et précautions
SEBAI Nader
1
Introduction
2
Introduction
3
La qualité du résultat est
directement
proportionnelle à la qualité
du prélèvement
(acte clé de la phase pré-analytique
= geste destiné à obtenir un
échantillon biologique)
4
Introduction
Un bon prélèvement microbiologique est toujours :
Correctement prescrit !!
Correctement identifié
Accompagné de renseignements cliniques
Apporté rapidement au laboratoire
5
Introduction
Responsabilités
Les prélèvements sont réalisés par le personnel habilité
sous la responsabilité des biologistes.
Biologiste fourni : Matériel, Documents de
tracabilité+formation ou information = guide de
prélèvements qualité optimale du prélèvement
Certains recueils (selles, expectorations) sont fait par le
patient Des Instructions leur sont alors fournies pour
expliquer la conduite à tenir.
"Le biologiste est responsable depuis le
prélèvement de l'échantillon jusqu'à la remise des
résultats."
6
Responsabilités
Le biologiste s ’occupe :
◦ Prélèvements issus de malades
diagnostic de l ’infection
identification des BMR en routine
◦ Prélèvements à visée épidémiologique
issus de malades
◦ Prélèvements d ’environnement
7
Responsabilités
Le biologiste doit :
- S’assurer que le personnel a pris connaissance de ces
documents = guide de prélèvements
- Que le personnel est formé à l’utilisation du matériel
du prélèvement
Les rencontres + échanges avec le
personnel assurant les prélèvements
= indispensables pour consolider la démarche
8
Stratégies
Pourquoi prélever ?
Quand prélever ?
Comment prélever ?
9
Pourquoi prélever ?
Prélèvements diagnostiques :
◦ Confirme le diagnostic
◦ Précise le ou les microorganismes
◦ Permet de connaître la sensibilité du germe aux
ATB
Prélèvements épidémiologiques :
◦ Prédictifs
◦ Suivi
10
Quand prélever ?
A quels moments ?
◦ le plus tôt possible, avant tout traitement, dès
le début du processus infectieux.
◦ Guidés par la symptomatologie et
l’observation clinique
◦ Lors d’échec thérapeutique ou d’évolution
défavorable.
11
Précautions indispensables ?
◦ Stérilement en suivant les recommandations à
la fois pour protéger le patient et la qualité du
prélèvement (règles d’hygiène et d’asepsie
appropriées).
◦ Utilisation du matériel et des milieux
appropriés.
Donc bon protocole de prélèvement :
Elimination des MO contaminants/colonisants
12
Comment prélever ?
Comment prélever ?
Le préleveur
Le préleveur habilité doit être clairement identifié.
Il respecte les règles de soins et d’hygiène :
- le port de gants, blouse.
- dans certains cas : masque ou lunettes de protection.
• Il est informé des circonstances particulières par
l'ordonnance ou la fiche de liaison.
• Incident prélèvement ou un changement de la méthode de
prélèvement = le biologiste doit en être informé. 13
Comment prélever ?
Le site du prélèvement Les sites anatomiques appropriés : les plus proches
du foyer infectieux initial et des localisations secondaires.
La porte d'entrée,
Les voies d'excrétion ou d'évacuation de l'infection.
Il ne convient pas cependant de prélever les liquides de drainage recueillis dans les collecteurs.
des espèces les plus aptes à se multiplier secondairement ex vivo et non celles des micro-organismes présents dans les lésions profondes.
14
Comment prélever ?
Contamination des prélèvements Des précautions particulières :
Contamination par les bactéries de l'environnement et par une grande variété de micro-organismes commensaux.
Sites respiratoire, ORL, oculaire, intestinal, génito-urinaire, cutané ou sous-cutané, ainsi que les prélèvements de sang pour hémoculture.
Les ponctions et l'abord chirurgical sont les meilleurs procédés de prélèvement pour éviter les contaminations.
15
Comment prélever ?
Récipients contenant les échantillons
Récipients stériles à usage unique et étanches.
Chaque récipient doit être identifié par une étiquette comportant :
◦ Nom, prénom du patient et son âge
◦ Date, heure, nature et site du prélèvement.
◦ Le préleveur doit être identifié par son nom ou ses initiales.
◦ Le récipient : sac en plastique étanche et fermé hermétiquement, comportant un compartiment pour les papiers et la prescription.
16
17
Comment prélever ?
Risques d’erreurs
Traitement antibiotique : moment du prélèvement,
Application locale de produits anesthésiques sur les
lésions avant le prélèvement,
Utilisation antiseptique pour recueillir l'échantillon,
Transport ou le stockage impropre des échantillons,
milieu de transport inapproprié.
Difficultés de prélèvement : obtention d'un échantillon
non représentatif du processus infectieux,
Contamination habituelle par la flore endogène de
certains sites de prélèvement,
Difficulté de distinguer : simple colonisation versus
véritable infection due à des bactéries opportunistes.
18
Liste des circonstances justifiant un
refus d'analyse par le laboratoire
19
Éléments d’un Prélèvement
Données administratives : Nom et Prénom du patient
Sexe
Age
N° d’immatriculation
Nature du prélèvement et origine
Types d’analyses demandés
Date et heure du prélèvement
Identité du patient
Le prescripteur, préleveur, leurs qualités
Renseignements cliniques ++++
Qualité du prélèvement
20
LES PRÉLÈVEMENTS EN
MICROBIOLOGIE:
DIVERSITÉ DES SITES
ANATOMIQUES+VARIÉTÉ DES
ÉCHANTILLONS BIOLOGIQUES
21
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
ITU est une des infections les plus fréquentes
Cela explique que l’examen cytobactériologique
des urines (ECBU) soit une des analyses
microbiologiques les plus demandées.
Son apparente simplicité d’exécution ne doit pas
faire oublier qu’il convient de respecter en toute
circonstance une méthodologie rigoureuse.
22
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Lavage hygiénique des mains.
Recueillir au milieu du jet,
Urines du matin de préférence, ou
ayant séjourné au moins 4 h dans la
vessie.
23
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Homme :
Lavage mains (eau+savon)
Décalotter le gland.
Antisepsie de la zone uro-génitale avec une
compresse imprégnée d'un antiseptique.
Eliminer le premier jet
Recueil de 20 ml d'urine environ.
24
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
25
Femme:
Lavage mains (eau+savon)
Ecarter les grandes +petites lèvres
Antisepsie de la zone uro-génitale avec une
compresse imprégnée d'un antiseptique.
Eliminer le premier jet
Recueillir en position accroupie, lèvres écartées
20 ml d'urine environ sans toucher aux bords
récipient.
26
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Petit enfant et Nourrisson: Toilette minutieuse de la zone uro-génitale
(eau+savon).
Antisepsie de la zone uro-génitale avec une compresse imprégnée d'un antiseptique.
Fixer le sac plastique collecteur à bords adhésifs en pressant sur la périphérie du sac.
Conserver le sac collecteur au max 20 min.
Le remplacer si nécessaire après une nouvelle toilette.
Dès la miction terminée, le collecteur est ôté et les urines sont transvasées flacon stérile acheminées rapidement vers le laboratoire.
27
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Porteur de sonde à demeure:
Si le prélèvement est effectué lors d’un changement de sonde, faire le prélèvement sur la nouvelle sonde.
Clamper le tuyau d'évacuation du sac collecteur afin de laisser s'accumuler l'urine en amont.
Désinfecter le site de ponction avec une compresse imbibée d'un antiseptique.
Ponctionner directement avec une seringue.
Ne pas déconnecter le système de drainage qui doit rester clos.
jamais dans le sac collecteur.
28
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Porteur de sonde à demeure:
29
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Ponction sus-pubienne:
Existence d'un globe vésical 4-5 h après la dernière
miction.
Repérage du globe vésical.
Toilette minutieuse de la zone de ponction
(eau+savon).
Antisepsie de la zone de ponction avec une
compresse imprégnée d'un antiseptique.
Ponctionner avec une aiguille. 30
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
Urétérostomie (sans sonde)
Après nettoyage soigneux de la stomie, on met
en place un collecteur stérile et l'on procède
comme pour le nourrisson.
31
Examen cytobactériologique des
urines (ECBU)
◦ Apport rapide dans le laboratoire
multiplication +++ à température ambiante
X 10 en 1H
X 100 en 2H ……….. À 37°C
◦ Noter tous les éléments nécessaires au
biologiste +++++
◦ CBU sur sonde : seuil d’étude différent
◦ CBU sur néphrostomie : seuil plus bas ++++ 32
Culture du sang circulant : normalement stérile ; pouvoir
diagnostiquer une bactériémie et identifier l’agent infectieux
responsable.
Bactériémie :
* transitoire : décharge brève de bactéries dans le sang sans
manifestations cliniques et spontanément résolutive
(physiologique).
* continue : endocardite, brucellose, fièvre typhoïde….
* intermittentes : décharges répétées à la suite d’infections
diverses.
Septicémie = bactériémie prolongée + état
infectieux qui peut aller du sepsis simple à l’état de
choc septique.
33
Examen Bactériologique du sang
= Hémoculture
Examen Bactériologique du sang
= Hémoculture
Comment ?
◦ La ponction veineuse : seule méthode valable pour
prélever le sang en vue de sa mise en culture.
◦ jamais cathéter périphérique
◦ Sites : pli du coude, v. épicrânienne, cou-de-pied,
ombilicale.
◦ procédure
34
Examen Bactériologique du sang
= Hémoculture ◦ Quelle quantité ?
Adulte : 10 à 20 ml (bactériémie maximale : 1 bactérie/ml)
Enfant : 1 à 2 ml (densité plus importante)
Nature des flacons: aérobie, anaérobie
(localisations bucco-pharyngée, digestive, gynécologique, pulmonaire)
respect du ratio sang/bouillon.
◦ Quand ?
Hyperthermie >38,5 °C
Hypothermie <36,5°C
Frissons
Avant traitement antibiotique.
Endocardite soupçonnée, : prélever 2 séries de 2 bouteilles à 30-60 min d’intervalle et indiquer sur la demande «endocardite».
◦ Combien ?
2 à 3 par séries/ jour, Max 6 hémocultures (aérobie + anaérobie) en 2 j : 3x2 à 30-60 min d’intervalle le 1er jour et si c’est (-) au bout de 24h, 3x2 à 30-60 min d’intervalle le 2e jour.
35
Examen Bactériologique du
liquide céphalo-rachidien (LCR)
Spécimen habituellement recueilli par ponction lombaire.
Essuyer le site de ponction avec un tampon de
chlorhexidine 2% - alcool 70% puis désinfecter avec un
tampon de teinture d’iode 2%.
Insérer l’aiguille à prélèvement entre 2 vertèbres
lombaires selon la méthode habituelle et retirer le stylet
lorsque l’espace sous-arachnoïdien est atteint.
Recueillir le LCR dans 3 flacons stériles sans gel ni
anticoagulants.
La quantité de liquide dans chaque flacon est de 1 à 2 ml
(sauf chez les bébés).
36
Examen Bactériologique du
liquide céphalo-rachidien (LCR)
37
• Quantité + importante de liquide : mycoses (2-3 cc),
mycobactéries (3-5cc) et/ou virus.
• 1er flacon : en biochimie, 2ème : microbiologie : ED+culture.
• Envoyer T°C ambiante < 15 min. Ne jamais réfrigérer.
Fragilité de certaines bactéries (méningocoque).
• Chez les patients avec shunt ventriculo-péritonéal ou
réservoir, prélever stérilement au niveau du shunt ou du
réservoir.
• Sans délai (< 30 min) : lyse des polynucléaires.
Biomatérieux
38
Mèches, Redons, Lames
Prélèvement
Les prélèvements doivent être pratiqués avec le maximum
d'asepsie et adressés dans des récipients stériles.
Particularités
Les mèches, lames et redons : prélèvements contaminés par
la flore commensale cutanée.
Valeur diagnostique : très discutable.
Réalisation : uniquement contexte infectieux +hémocultures.
39
Cathéters
Quand prélever
Seulement en cas de suspicion
d ’infection
Pas de prélèvement systématique
++++
40
Cathéters
Réalisation du prélèvement
◦ Désinfecter le pourtour du site du cathéter avec un
tampon de chlorhexidine 2% - alcool 70%.
◦ Retirer le cathéter avec une technique aseptique et
couper le bout distal du cathéter
◦ Couper les 5 derniers cm STERILEMENT
◦ Mettre dans un pot STERILE
1 SEUL cathéter par pot ++++
que le bout de cathéter
41
Cathéters
◦ Apport rapide au laboratoire
Envoyer T°C de la pièce au laboratoire de
microbiologie (< 15 min).
Max = 2 heures: Dessication facile
Multiplication dans le sang
Coagulation dans le cathéter
◦ Noter tous les éléments nécessaires au
biologiste +++++
42
La culture de pus d’un site de cathéter est
inadéquate car elle ne représente que la
colonisation de site.
Prélèvements génitaux
43
Examens Bactériologiques des
prélèvements génitaux chez l’homme
Toilette préalable du méat urinaire.
Prélèvement le matin.
Urétrite purulente:
écouvillonnage au niveau du méat.
◦ avant émission d’urines
◦ avant traitement antibiotique ou au minimum après 48 H d’arrêt du traitement.
◦ 1er jet d'urine.
Urétrite non purulente recueil de la sérosité à la curette pour ramener
des cellules
◦ Introduire un écouvillon pour chaque recherche dans l’urêtre sur plusieurs mm
◦ en effectuant 3 ou 4 rotations pour recueillir le maximum de cellules.
Lésion du gland ou du prépuce: recueil de la sérosité, du pus ou du
liquide de vésicule.
Chancre: faire sourdre le pus de la lésion sans faire saigner.
ganglions: ponction du ganglion.
44
Examens Bactériologiques des
prélèvements génitaux chez l’homme
Prélèvement de sperme
Prélèvement/Recueil
Classiquement après une abstinence de 3 jours
Après une miction suivie d'une désinfection soignée du
gland avec un antiseptique et rinçage
Recueil dans un flacon stérile à large ouverture
Particularités
Le sperme est une sécrétion stérile à l'état normal
Transmission
De meilleurs résultats sont obtenus quand le prélèvement
est fait au laboratoire et l'examen bactériologique
immédiat.
Si c'est impossible : transport rapide au laboratoire à 37°C
45
Examens Bactériologiques des
prélèvements génitaux chez la femme
Vulve: écouvillonner sans spéculum la lésion.
Vagin
- Exocol: écouvillonner au centre de la lésion pour
collecter les sécrétions.
- Endocol: Nettoyer l'exocol puis introduire
l'écouvillon dans l'endocol.
Urètre: écouvillonner sur 1 cm le canal urétral.
G. Bartholin: recueil par pression des glandes
N.B: renseignements cliniques ++++.
46
Examens Bactériologiques des prélèvements
génitaux chez la femme
Proscrire tout traitement local (crème, gels, savons…)
ainsi que tout rapport sexuel dans les 24 h précédant
l’examen.
à distance de tout traitement antibiotique (> 15 j :
Chlamydiae, > 48 H pour les germes banals).
Après mise en place d’un spéculum à usage unique,
prélever en fonction du tableau suivant :
47
Suppurations
48
L’écouvillonnage des sites superficiels
++++ utilisée la plus évidente.
L’écouvillonnage consiste à passer un écouvillon de coton sur
une surface de 1 cm2 de la plaie, dans un mouvement en Z
combiné à une rotation. pas sur les bords de la plaie.
Humecter avec sérum physiologique
L’inconvénient : recueille totalité de la flore aérobie colonisante
= spécificité de cet examen, même en cas de nettoyage
préalable de la plaie.
Noter la localisation du prélèvement sur les écouvillons
(obligatoire +++ surtout en cas de prélèvements multiples)
Joindre un bon de bactériologie renseigné complètement avec le
nom du préleveur, la date et l’heure du prélèvement
(obligatoires)
49
◦ Attention à la contamination par la flore commensale
◦ Éviter les écouvillons
◦ Prélèvements à la seringue
Foyers infectieux ouverts (désinfecter les berges)
infections fermées (désinfectées la peau)
◦ Si recherche d’anaérobies : flacons d’hémocultures
peuvent être ensemencés avec le prélèvement.
50
Prélèvements des sites profonds
Examen Bactériologique des
infections fermées
51
Examen Bactériologique des
infections fermées
52
Prélèvements respiratoires
53
Prélèvement de Crachat
En absence d'antibiothérapie ou après un arrêt.
A jeun le matin.
Rinçage buccal avec sérum physiologique ou eau du robinet.
Eventuellement avec kinésithérapie ou aérosol.
Prélever les expectorations obtenues après des efforts de toux.
Recueillir des expectorations dans un poudrier stérile.
Préciser les recherches (BK, légionelles, etc…).
Envoie rapide du prélèvement bactéries commensales
aux dépens des bactéries fragiles.
Ne jamais conserver ce prélèvement au froid.
Ne pas accepter les prélèvements salivaires. 54
Lavage bronchoalvéolaire
Fibroscope
Instillation de sérum physiologique dans
Bronches et réaspiration (4 à 6 fois)
Tolérance mauvaise et contamination.
Avantage : recheche de germes opportunistes (Pneumocystis,
CMV, Nocardia), intracellulaire (Legionelle)
Envoyer à T°C de la pièce le plus rapidement possible au
laboratoire de microbiologie.
conserver au réfrigérateur pour un maximum de 24 h.
55
Brossage bronchique protégé
distal
Opérateur entraîné.
Collecter les sécrétions avec une brosse
protégée par un double cathéter.
Envoi rapide au laboratoire:
pour éviter la mort des bactéries fragiles
(pneumocoque, Haemophilus,...)
56
Prélèvement ORL
Tous ces prélèvements sont à acheminer dans les 2 h au
laboratoire à T°C ambiante.
Œil :
Frotter l’intérieur de la paupière inférieure et recueillir
des larmes.
Les sinus:
• prélever l'écoulement du méat par aspiration à la
seringue ou à la sonde molle par voie rétro-nasale.
• en cas de lavage de sinus, recueillir le liquide de lavage.
57
Prélèvement ORL
Rhino-pharynx
Rinçage buccal préliminaire à l'eau du robinet.
Écouvillonnage : amygdales, pharynx, voile du palais.
Ne pas toucher aux dents et gencives.
Faire plusieurs écouvillons.
Si fausses membranes, prélever en périphérie.
Aspirer les mucosités avec une sonde molle.
Aspiration nasopharyngée
Recherche virale principalement (VRS,
CMV, coqueluche, rougeole).
58
Prélèvement ORL
Prélèvement auriculaire
oreille externe:
– écouvillon humide pour collecter les débris ou croûtes
dans le canal auriculaire externe.
oreille interne:
– nettoyer le conduit auditif avec une solution antiseptique.
– recueillir le liquide auriculaire avec une seringue par
aspiration
– si rupture du tympan, écouvillonner le liquide auriculaire
avec un spéculum auriculaire. 59
Recherche de mycobactéries dans les
crachats
Matin et pendant 3 j consécutifs (un spécimen par jour).
Envoyer à T°C de la pièce le plus rapidement possible au
laboratoire de microbiologie (1 à 2 h).
Si non conserver à +4°C pendant max 24 h.
Lorsqu’un patient ne peut produire une expectoration de
qualité : induction par l’inhalothèrapeute.
Rècolter l’expectoration produite : Pot en plastique stérile.
60
Recherche de mycobactéries dans les
urines
Cet examen de seconde intention
exécuté sur prescription spécifique,
effectuée :
◦ sur la totalité de la première miction du matin,
◦ 3 jours de suite
◦ Après restriction hydrique.
61
◦ Renseignements indispensables pour
orienter les recherches :
Copro standard avec recherche de
Salmonella, Shigella, Yersinia, Campylobacter,
Choléra (voyage)…
Recherche de BMR : à préférer aux
écouvillons.
Recherche de toxines à Clostridium difficile
Recherche de parasite : attention à ne pas
mettre à +4°C.
62
Coproculture et parasitologie des
selles
Coproculture et parasitologie des
selles
Echantillon de selles recueilli dans flacon stérile
donné par le laboratoire (Spécifier au patient de
ne pas remplir complètement le flacon).
Envoi (délai: 1- 4 h) au laboratoire ou le garder à
+4°C pendant 8 h.
Recueil des prélèvements liquides, muqueux,
sanglants.
Eviter la contamination par l'urine.
63
Sérologies bactériennes et virales
Particularités
- Il est recommandé de tester simultanément 2 sérums,
1er sérum précoce et 2ème tardif prélevé 3 semaines après,
ou même plus tard (2 mois).
- Les anticorps persistent des mois (ou même des années)
après l’infection, il peut donc être difficile de distinguer
une infection en cours d’une cicatrice sérologique.
Transmission : Délai < 12 h.
Conservation : Un an à – 20°C
64
Prélèvements en virologie
Au niveau du site de multiplication du virus, quand il est
accessible (organe cible, porte d’entrée du virus, site
d’excrétion virale)
Rapidement, au début des signes cliniques,
pendant la phase aiguë de la maladie quand l’excrétion
virale est maximale
Associer plusieurs prélèvements (maladies généralisées,
infections congénitales) ex : CMV = sang et urine
65
Prélèvements en virologie
Sang total(leucocytes) : sur tube hépariné, la virémie précède
l'apparition des signes cliniques
Sérum
Selles
Urines
LCR
Liquide amniotique
Les prélèvements effectués à l'écouvillon : milieux de transport :
Milieu de culture ou Bouillon
Tryptose phosphate
Albumine ou de la gélatine
Antibiotiques
Antifongiques
66
Prélèvements en virologie
En vue d’un isolement : la viabilité des virus présents doit être préservée
- acheminer le prélèvement le plus rapidement possible au laboratoire < 1h sinon
conservation à +4°C (quelques heures), -80°C++ ou azote liquide (au delà de 36 h), éviter à -20°C
- à l'abri de la dessiccation, de la chaleur, des variations de pH et d'une éventuelle pullulation bactérienne
En vue de la détection directe d'antigènes viraux intracellulaires
prélèvement doit contenir des cellules intactes et en grande quantité
prélèvement transporté et stocké à T°C ambiante ou à + 4 °C (la congélation altère les cellules)
67
Prélèvement de l’environnement
Hospitalier
◦ Caractéristiques particulières des germes
de l’environnement :
Souvent multirésistants aux antibiotiques......
Mais peu virulents.
Préfèrent des T°C d’incubation basses pour
pousser
Ne poussent pas forcément sur les milieux
riches utilisés en pratique médicale
Poussent lentement
Milieux spécifiques préférables : TS (R2A) à
garder plus longtemps pour amléliorer la
sensibilité....
68
Prélèvement de l’ environment
Hospitalier
o La contamination de l'environnement
hospitalier varie :
◦ qualitativement et quantitativement
◦ d'un établissement à un autre,
◦ et au sein d'un même établissement, en fonction
des services,
des patients, des soins pratiqués,
de la capacité de survie des micro-organismes dans
l'environnement
Et de la qualité de l’entretien
69
des méthodes de prélèvement si possible normalisées ou à défaut
standardisées ;
Prélèvement de l’ environment
Hospitalier Types de prélèvements
procédure de qualification d’une installation, ◦ avant le démarrage,
◦ dans un nouvel environnement
à visée de surveillance cadre du plan de maintenance d'une installation
de points critiques : établissement du niveau de base
et suivi
cadre de travaux : évaluation du niveau de risque.
à visée d’investigation si orientation vers une contamination environnementale :
recherche de la source de contamination afin de la supprimer.
Recherche d’un réservoir secondairement environnemental
pédagogique ◦ pour visualiser la présence de micro-organismes dans
l'environnement.
70
Conclusions
Devant la diversité des sites anatomiques
à prélever et des types d’échantillons
biologiques à analyser
le Prélèvement Microbiologique
complexe
71
Conclusions
72
Guide des Prélèvements
Microbiologiques
Communication entre préleveurs
et Biologiste
Prélèvement de Qualité
top related