le risque alcool en entreprise

Post on 13-Apr-2017

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Health & Medicine

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Le risque ALCOOL= problème de mauvaise relation

L’alcool usage et

mésusage d'alcool

L’alcoologue n’est pas contre l’alcool maiscontre la mauvaise relation avec l’alcool et

de tout cœur avec le patient

Ambivalence: alcool est bon, psycho-actif mais dangereux en excès

Avant…???

Tabac et alcool ont en commun• Licites• Ce sont des drogues dures car• Lien addictif très fort avec le patient• Tue la moitié de ses consommateurs (tabac) et presque

100% de ses consommateurs pour l’alcool (alcoolodépendants)

• La seule différence est le déni pour l’alcool• Ne rien voir ne rien entendre ne pas parler

Vox populi

• Un homme qui boit c’est• Un pochtron• Un pov’type• Un ivrogne• Un faible• Un moins que rien• Un mauvais père

• Une femme qui boit c’est :• Une femme légère• Un déchet• Une mauvaise mère• Une soularde

Donc alcool = vice

• Représentations négatives partagées par tous :• Un(e) alcoolique, c’est…• HOMME FEMME……O Relation perturbée avant d’être engagée donc: poser de l’information pour dynamiser autrement la relation

Alcool=maladie

Données épidémiologiques

Les différentes conduites d'alcoolisation

Comment repérer les problèmes d'alcool

Que proposer devant un patient alcoolodépendant

Données épidémiologiques

Environ 1 salarié sur 6 a un problème en lien avec l’alcool

50% des AT mortels sont dus à l’alcool (direct ou indirect) 20% des AT sont dus à l’alcool

45 000 décès annuels plan national

Données épidémiologiques

Les différentes conduites d'alcoolisation

Comment repérer les problèmes d'alcool

Que proposer devant un patient alcoolodépendant

Non usage

Usage

sans risque (critères OMS)

Consommation sans risque selon l'OMS: je suis bien , je bois et parfois je me sens mieux

≤ 4 verres par occasion de boire (verre normalisé, standard)

≤ 14 verres par semaine pour les femmes21 verres par semaine pour les hommes

Pas d'alcool dans certaines circonstancesEnfanceGrossesseConduite ou travail sur machinePrise de certains médicamentsToute activité nécessitant une vigilance accrue

Au moins un jour sans alcool par semaine

=10 g alcool

Non usage

Mésusage

Usage

sans risque (critères OMS)

Non usage

- dépendance - nocif - à risque

Mésusage

Usage

sans risque (critères OMS)

Usage à risque = statistique: pas encore de dommages.

Quantitatif

ex: 4 verres par jour (28/S) =RISQUE de cirrhose X 2

Situationnel

ex: 0,5 g/l = RISQUE accident mortel X 2,7

alcoolisation des jeunes

Mais ne débouche pas forcément sur problème et peut s'éteindre sans jamais avoir eu de conséquences

Usage nocif ou abus d'alcool: le risque devient réalité: je suis ok et je bois pour être mieux

Consommation répétée induit des dommages

somatiques

psychoaffectifs

sociaux (famille, travail, judiciaires…)

pour la personne et son entourage: famille et travail

Sans critères de dépendance

Accidents: mésusage nocif

Sur la route

Puis entrée dans la dépendance : je suis mal et je bois pour essayer d’être moins mal : alcoolodépendance

Perte de la liberté de s’abstenir de boire: dommages

somatiques

psychoaffectifs

sociaux (famille, travail, judiciaires…)

pour la personne et son entourage: famille et travail

Données épidémiologiques

Les différentes conduites d'alcoolisation

Comment repérer les problèmes d'alcool

Que proposer devant un patient alcoolodépendant

Repérage des problèmes d'alcool

Repérer : QUAND ?

Quels outils ?

Repérer : COMMENT ? Comment le dire ?

Que dire ?

Que proposer ?

Devant des signes d'appel

Pathologies du lundi matin : en retard,

Troubles du comportement

Perte permis de conduire***

Chutes ou traumatismes à répétition, passage aux urgences le we

Problèmes familiaux, scolaires ou professionnels à répétition

Troubles concentration, du caractère

Voire…

PRESENTATION (tardif +++)Démarche ébrieuse - euphorie ou irritabilité - haleinetremblements - aspect négligé Signalement employeur+++

Repérage des problèmes d'alcool

Repérer : QUAND ?

Quels outils ?

Repérer : COMMENT ? Comment le dire ?

Que dire ?

Que proposer ?

Le tabou

Un salarié qui a du mal à en parler

Et l’entourage qui a du mal à entendre= tout l’entourage: famille, médecin, collègues…

Sortir du déni

Avec empathieCapacité à comprendre le cadre de référence (valeurs, croyances, émotions) de l'autre sans le juger, sans y adhérer.De façon souriante et chaleureuse

Respect

Valorisation

En évitant +++jugementmoralisationconfrontation

Repérage des problèmes d'alcool

Repérer : QUAND ?

Quels outils ?

Repérer : COMMENT ? Comment le dire ?

Que dire ?

Que proposer ?

Ce qu’il ne faut jamais faire devant une personne alcoolique?

RIEN

Se dire qu’on a affaire à une personne malade

Formuler ou reformuler le problèmeL’aloolodépendance est une maladie et non pas un comportement honteux comme cancer, diabète ect…Je pense que tu as un problème, une mauvaise relation, un souci… avec l’alcool et cela m’inquiète.

"vous êtes ou vous me semblez déprimé, anxieux, angoissé, insomniaque…« 

Puis poser l'hypothèse de la responsabilité de l'alcool"je me demande si l'alcool n'en est pas en partie la cause«

En cas d’ivresse

• Il faut médicaliser +++ et ainsi saisir la chance de provoquer un déclic : appel pompiers : malaise

• Ne pas mettre la poussière sous le tapis• Photo; enregistrement…• Si on ne fait rien: non assistance à personne en danger de

mort à brève échéance

Repérage des problèmes d'alcool

Repérer : QUAND ?

Quels outils ?

Repérer : COMMENT ? Comment le dire ?

Que dire ?

Que proposer ?

Que proposer?

Aide; prise en charge; accompagner

Rôle primordial au travail de l’infirmière/ IPRP : alerterLevier pour sevrage=declic : carotte et bâton : rôle de l’employeur…Employeur doit prendre ses responsabilités: sanction!!!! Se dire qu’on sauve la vie de son collègue: pas de délation++++

Prise en charge par les intervenants: réseau médico, psycho, social car c’est une maladie à traiter sur ces 3 plansPrise en charge psychologique

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