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Mars 2019
Paroisses de Brax, Léguevin et Pibrac
Au service de l’Ensemble Paroissial du Courbet
Jean-Marie RUSPIL curé, François TOHONON,Vincent LANDEL, Jean-Luc-MORIN,
religieux prêtres de Bétharram, résidant au Prieuré de Pibrac
Email: paroisse.pibrac@free.fr
Site : http://www.paroisse-pibracbrax.fr/
05 61 86 00 20
et
Philippe CHAPOTON, prêtre diocésain, résidant au Presbytère de Léguevin
Email : contact@paroisse-leguevin.com
Site : www.paroisse-leguevin.com
Tel : 05 61 86 60 27
Le Courbet
Sommaire Editorial ……………………………………………………………………………………………………… P 3
Dans le Notre Père, une « absence impressionnante » ………………………….……….. P 4-5
Cessons d’être des gens « biens », devenons des gens « bons » …… P 6-7
Déclaration d’Abou Dhabi sur « La fraternité humaine »…………………... P 8-9
Partager en couple pour retrouver une intimité + Prière de Carême.. P 11–12
Rubrique « Vert Courbet » + Les lundis du 85 …………………………….……...… P 12 –13
Les dimanches du Carême avec le CCFD-Terre Solidaire (pour un
partage en famille, dans nos groupes ou nos équipes)…………………………… P 14
Soirées de Carême 2019 - Ensemble du Courbet ……………………………….. P 15
Retraites, Pèlerinage et Recollection de Carême en doyenné ………….. p 16-17
Du côté de Pibrac Jeunes ………………………………………………………………………………………………………...……. P 18
2è temps de réflexion sur les « Gilets Jaunes » à Pibrac ………...…… P 19
Messes, réunions, temps de partage ………………………………………...…..….… p 20-21
Du côté de Léguevin Agenda paroissial de Léguevin ……………………………………….……………………………… p 22-23
Défunts du mois de Février …………………………………….……..…………………………… P 23
Je n’arrive pas à pardonner …………………………………………..…………………...……. P 24
Ouverture des églises paroissiales ……………………………………….…………...……. P 25
La barque de l’amour et de l’espérance ……………………………...……. P 26-27
Un SMS pour être connecté au Seigneur ………………………………………...……. P 27
Carême 2019 : devenons des semeurs de solidarité
2 Paix Fraternité Justice Humanité Espérance
Edito
3
Voilà le Carême !
Chrétiens, nous nous plaignons parfois de constater que l’on parle peu du Carême.
Il est facile d’accuser les médias. Mais le Carême est un temps où l’on doit
s’interroger d’abord sur son comportement avant de juger les autres.
Comment vivons-nous notre Carême ?
Comme les sportifs s’entraînent pour devenir compétitifs, le Carême est un
entraînement à suivre le Christ dans sa Pâque. Dans le don total de soi-même.
Dans le vide de la mort pour recevoir le plein de la résurrection.
Faire le vide intérieur… au point de ne plus s’occuper de soi et d’avoir faim. Faim
de Dieu. Faim de l’autre. Contempler le Christ et vouloir le suivre. L’entendre dire
« j’ai faim… j’ai soif ». Entendre sa voix dire j’ai faim par les 821 millions de
personnes qui, dans l’humanité d’aujourd’hui, ne mangent pas à leur faim. Dans
notre société, qui même si elle est rude, ne connait pas la faim, se faire pauvre,
sortir de son confort pour entendre le cri des affamés
Entendre et se laisser toucher.
Nous ne sommes pas le Bon Dieu, nous ne pouvons pas tout faire. Mais nous
pouvons faire quelque chose. Depuis plus de 50 ans, les mouvements de l’Eglise
Catholique en France et les évêques ont décidé de nous proposer de faire quelque
chose… et c’est pour cela qu’ils ont créé le CCFD-Terre Solidaire et invitent à
participer à la quête de Carême : le CCFD-Terre Solidaire est un organisme qui
permet de rassembler les prières, les volontés et les dons afin de rendre ceux-ci
efficaces. Efficaces parce que fraternels.
Le CCFD-Terre Solidaire ne distribue jamais l’argent directement : il sait que la
main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit. Il y a une manière de
donner qui humilie ou infantilise. Le CCFD-terre Solidaire a opté pour le
partenariat : il devient partenaire et soutient dans leur action contre la faim des
associations locales et des diocèses : ainsi il les valorise et leur permet d’agir.
Voilà le Carême. Faisons en sorte d’être heureux d’entendre le Christ nous dire :
« j’avais faim et vous m’avez donné à manger »
Mgr Michel Dubost
Evêque accompagnateur du CCFD-Terre Solidaire
4
dans le Notre Père, une « absence impressionnante »
Nous devons prier comme Jésus lui-même nous a appris à le faire. Il a dit : « quand tu
pries, entre dans le silence de ta chambre, retire-toi du monde et adresse-toi à Dieu en
l’appelant « Père ! ». Jésus veut que ses disciples ne soient pas comme les hypocrites qui
prient en se tenant debout sur les places pour être admirés des gens (cf. Mt 6,5). Jésus ne
veut pas d’hypocrisie. La vraie prière est celle qui se fait dans le secret de la conscience,
du cœur : impénétrable, visible uniquement de Dieu. Moi et Dieu. Elle a horreur de la
fausseté : avec Dieu, il est impossible de faire semblant. C’est impossible, devant Dieu il n’y
a pas de maquillage qui ait du pouvoir, Dieu nous connaît ainsi, nus dans notre conscience, et
on ne peut pas faire semblant. À la racine du dialogue avec Dieu, il y a un dialogue
silencieux, comme les regards croisés de deux personnes qui s’aiment : l’homme et Dieu
échangent un regard et c’est cela, la prière. « Mais Père, je ne dis rien… ». Regarde Dieu et
laisse-toi regarder par lui : c’est une prière, une belle prière !
Et pourtant, bien que la prière du disciple soit tout à fait confidentielle, elle ne tombe
jamais dans l’intimisme. Dans le secret de sa conscience, le chrétien ne laisse pas le monde
à la porte de sa chambre, mais il porte dans son cœur les personnes et les situations, les
problèmes, toutes ces choses, il les porte toutes dans sa prière.
Il y a, dans le texte du Notre Père, une absence impressionnante… il manque le mot « je ».
On ne dit jamais « je ». Jésus enseigne comment prier en ayant surtout sur les lèvres le
« Tu », parce que la prière chrétienne est un dialogue : « que ton nom soit sanctifié, que
ton règne vienne, que ta volonté soit faite ». Et non pas : mon nom, mon règne, ma volonté.
« Je », non ! Cela ne va pas. Et ensuite il passe au « nous ». Toute la seconde partie du
Notre Père est déclinée à la première personne du pluriel : « donne-nous notre pain
quotidien, pardonne-nous nos offenses, ne nous laisse pas entrer en tentation, libère-nous
du mal ». Même les demandes les plus élémentaires de l’homme – comme d’avoir de la
nourriture pour apaiser sa faim – sont toutes au pluriel. Dans la prière chrétienne,
personne ne demande du pain pour soi : donne-moi mon pain de ce jour, non ! Donne-nous : il
supplie pour tout le monde, pour tous les pauvres du monde. Il ne faut pas oublier cela, il
manque le mot « je ». On prie avec le « tu » et avec le « nous ». C’est un bon enseignement
de Jésus, ne l’oubliez pas.
Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de place pour l’individualisme dans le dialogue avec Dieu. Il
n’y a pas d’ostentation de ses propres problèmes comme si nous étions les seuls au monde à
souffrir. Il n’y a pas de prière élevée vers Dieu qui ne soit la prière d’une communauté de
frères et sœurs, le « nous » : nous sommes en communauté, nous sommes frères et sœurs,
nous sommes un peuple qui prie, « nous ». Une fois, le chapelain d’une prison m’a posé une
question : « Dites-moi, Père, quelle est le mot qui s’oppose au « je » ? Et moi, naïvement, j’ai
dit : « Tu ». – Ceci, c’est le début de la guerre. Le mot opposé à « je », c’est « nous », là où
il y a la paix, tous ensemble ». C’est un bel enseignement que j’ai reçu de ce prêtre.
5
Dans la prière, un chrétien apporte toutes les difficultés des personnes qui vivent à côté de
lui : quand le soir vient, il raconte à Dieu les douleurs qu’il a rencontrées ce jour-là ; il met
devant lui tous les visages, amis et aussi hostiles ; il ne les chasse pas comme si c’était des
distractions dangereuses. Si quelqu’un ne se rend pas compte qu’autour de lui, il y a tant de
gens qui souffrent, s’il n’a pas pitié des larmes des pauvres, s’il s’est habitué à tout, cela
signifie alors que son cœur… comment est-il ? Flétri ? Non, pire : il est de pierre. Dans ce
cas, il est bon de supplier le Seigneur de nous toucher par son Esprit et d’attendrir notre
cœur : « Attendris, Seigneur, mon cœur ». C’est une belle prière : « Seigneur, attendris
mon cœur, pour qu’il puisse comprendre et prendre sur lui tous les problèmes, toutes les
douleurs des autres ». Le Christ n’est pas passé indemne à côté des misères du monde :
chaque fois qu’il percevait une solitude, une douleur du corps ou de l’esprit, il éprouvait un
fort sentiment de compassion, comme les entrailles d’une mère. « Éprouver de la compas-
sion » – n’oublions pas ce mot si chrétien : éprouver de la compassion – est un verbe-clé de
l’Évangile : c’est ce qui pousse le Bon Samaritain à s’approcher de l’homme blessé au bord de
la route, au contraire des autres qui ont le cœur dur.
Nous pouvons nous interroger : quand je prie, est-ce que je m’ouvre au cri de tant de
personnes proches ou lointaines ? Ou bien est-ce que je pense à la prière comme à une
sorte d’anesthésie, pour pouvoir rester plus tranquille ? Je lance la question, que chacun
réponde. Dans ce dernier cas, je serais victime d’une terrible équivoque. Ma prière ne serait
évidemment plus une prière chrétienne. Parce que ce « nous » que Jésus nous a enseigné,
m’empêche d’être en paix tout seul, et me fait sentir responsable de mes frères et sœurs.
Il y a des hommes qui, apparemment, ne cherchent pas Dieu mais Jésus nous fait aussi prier
pour eux parce que Dieu cherche ces personnes plus que toutes les autres. Jésus n’est
pas venu pour les bien-portants, mais pour les malades, pour les pécheurs (cf. Lc 5,31) –
c’est-à-dire pour tout le monde parce que celui qui pense qu’il est bien-portant ne l’est pas
en réalité. Si nous travaillons pour la justice, ne nous sentons pas meilleurs que les autres :
le Père fait lever son soleil sur les bons et sur les méchants (cf. Mt 5,45). Le Père aime
tout le monde ! Apprenons de Dieu, qui est toujours bon avec tous, contrairement à nous qui
ne parvenons à être bons qu’avec certains, avec ceux qui me plaisent.
Frères et sœurs, saints et pécheurs, nous sommes tous des frères aimés par le même Père.
Et au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, sur la façon dont nous avons aimé.
Non pas un amour uniquement sentimental, mais plein de compassion et concret, selon la
règle de l’Évangile – ne l’oubliez pas ! – « Tout ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui
sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). C’est ainsi que parle le
Seigneur. Merci.
5
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Cessons d’être des gens « biens »,
devenons des gens « bons »
SPIRITUALITÉ
Alain Noël (Aleteia)
Notre adversaire le diable sait qu’il ne peut fondamentalement rien contre les
baptisés tant qu’ils ne pactisent pas avec lui. Par contre il peut, soit nous
empoisonner la vie, comme le fait remarquer le pape François dans son exhorta-
tion Gaudete et Exsultate au paragraphe 161, soit nous éviter de porter du fruit
pour la vie éternelle. Nous inviter à n’être que des gens biens est l’une de ses
ruses…
On croit trop souvent que notre Adversaire veut uniquement nous pousser à faire
le mal. Face à cela, on nous a appris à être méfiants. Mais plus profondément, il
cherche à limiter notre vocation de baptisés et là, souvent, on se fait prendre
surtout quand ce qu’il nous propose est la tendance de la norme, et a l’apparence
du bien.
Posons les choses clairement : pour être quelqu’un de bien pas besoin d’être
chrétien ! On nous fait assez remarquer que Monsieur ou Madame Untel qui
« eux » ne pratiquent pas, qui « eux » sont athées, agnostiques, incroyants, ont
une âme charitable et sont ouverts aux autres. Pire, ils se comportent mieux que
Monsieur ou Madame Untel qui « eux » vont à la messe tous les dimanches… Qui
n’a pas été confronté à ce genre de remarque ? Elle nous met souvent dans
l’embarras et on ne sait quoi répondre. Certes, on pourrait leur rétorquer que si
Monsieur et Madame Untel n’allaient pas à la messe, ils pourraient être infiniment
pire que ce qu’ils sont…
Mais ce qui est intéressant, c’est qu’en voulant nous mettre dans l’embarras, les
fameux discuteurs de salon qui nous servent ces arguments, concourent en fait à
un bien : ils nous poussent à prendre conscience de la profondeur de notre
vocation. De fait ; pour être quelqu’un de bien, nullement besoin d’être chrétien.
C’est incontestable. On a tous autour de nous des gens formidables et dévoués,
ouverts aux autres et qui ne sont pas croyants. Pour être quelqu’un de bien il
suffit de trois choses. Premièrement : avoir reçu une bonne éducation (déjà là,
c’est pas gagné) ; deuxièmement : ne pas avoir subi de traumatismes trop graves
qui affectent ensuite notre psychologie ; troisièmement : avoir un minimum d’em-
7
pathie pour les gens de son espèce. On voit là qu’il n’y a nul besoin de la grâce. Il
suffit d’être bénéficiaire d’un certain nombre d’acquis universels.
Pour nous chrétiens, être des gens biens, c’est faillir à notre vocation. Nous som-
mes appelés à être des gens bons (même si on n’habite pas Bayonne)… Au vu de
votre culture biblique, vous allez me dire : « Dieu seul est bon ! » C’est juste, car
Jésus lui-même en fait la remarque au jeune homme riche lorsqu’il vient le voir et
lui dit : « Bon Maître que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ?
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu
seul » (Mc 10, 17-18). Une lecture rapide de ce passage pourrait nous faire croire
que la bonté est réservée à Dieu. Or, par le baptême, nous sommes restaurés
dans la ressemblance avec Dieu. Donc, nous nous devons d’être bons. La bonté est
un fruit de l’Esprit saint (Ga 5, 22). La vocation du chrétien est d’être et de
devenir ce qu’il est, et ne doit pas se contenter de « faire » mais « d’être ».
Alors, me direz-vous, quelle
différence entre être
quelqu’un de bien et être
quelqu’un de bon ? Si on
approfondit notre vocation,
la réponse est claire et
lumineuse. Nous sommes
appelés à être comme Dieu,
ce que n’exige pas unique-
ment le fait de faire le
bien. Être comme Dieu, c’est pouvoir pardonner, être miséricordieux, aimer ses
ennemis, prier pour eux, leur vouloir du bien, être dans la paix au milieu des
tourments, être dans la joie lorsqu’on est persécuté… faut-il encore en rajouter ?
Là est toute la différence. Là est notre vocation, notre rôle. Devenir bon comme
Dieu est bon, ce n’est ni plus ni moins être conforme à l’image de Dieu et à sa
ressemblance. Alors, en étant bon nous pourrons faire le bien, un bien qui portera
du fruit jusque dans la vie éternelle car il aura pour source la profondeur de
notre être, là où se tient en nous Dieu notre Père. Et comme saint Paul nous y
invite : « Et tout ce que vous dites, tout ce que vous faites, que ce soit toujours
au nom du Seigneur Jésus, en offrant par lui votre action de grâce à Dieu le
Père… » (Col 3, 17). Cessons donc de nous faire berner par les manœuvres du
diable qui fait tout pour nous empêcher de répondre à notre vocation profonde.
Et surtout, vu que nous sommes appelés à être des « gens bons », n’oublions pas
de penser à notre vocation, à chaque fois que l’on en mangera une tranche…
Ainsi, pour nous, une tranche de « gens bons », deviendra une tranche de vie !
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Déclaration d’Abou Dhabi sur « La fraternité humaine »
(texte complet : http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/travels/2019/outside/documents/papa francesco_20190204_documento-fratellanza-umana.html)
Pour « s’unir et travailler ensemble »
« Le document sur la Fraternité humaine que j’ai signé aujourd’hui à Abou Dhabi
avec mon frère le Grand Imam d’Al-Azhar invite toutes les personnes qui portent
dans le cœur la foi en Dieu et la foi dans la fraternité humaine, à s’unir et à
travailler ensemble » : c’est une invitation à l’action que le pape François lance.
Le document dit oui à la famille et à la vie, non à la guerre et aux extrémismes et à
l’utilisation du Nom de Dieu pour tuer.
Le pape venait de prononcer son discours d’Abou Dhabi pour le sommet
interreligieux pour la paix qu’il a conclu par la signature d’une « Déclaration sur la
Fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune » dans
laquelle il est aussi question de liberté et de la dignité de la femme et des enfants.
Arrêter l’effusion de sang
« Al-Azhar al-Sharif – avec les musulmans d’Orient et d’Occident –, conjointement
avec l’Eglise catholique – avec les catholiques d’Orient et d’Occident –, déclarent
adopter la culture du dialogue comme chemin ; la collaboration commune comme
conduite ; la connaissance réciproque comme méthode et critère », déclare
notamment le document.
Il demande d' intervenir, dès que possible, pour arrêter l’effusion de sang
innocent, et de mettre fin aux guerres ».
Il dénonce et renvoie dos à dos « le tourbillon de l’extrémisme athée et agnosti-
que » et « l’intégrisme religieux, dans l’extrémisme et dans le fondamentalisme
aveugle, poussant ainsi d’autres personnes à céder à des formes de dépendance et
d’autodestruction individuelle et collective ».
Il déplore la naissance de « foyers de tension où s’accumulent des armes et des
munitions ».
Il épingle le « silence international inacceptable » face aux « crises qui laissent
mourir de faim des millions d’enfants, déjà réduits à des squelettes humains – en
raison de la pauvreté et de la faim ».
9
La famille et le respect de la vie humaine
Il affirme « combien la famille est essentielle » et regrette les attaques qui
l’affaiblissent.
Il souhaite un « réveil du sens religieux » chez les jeunes, loin des « tendances
individualistes, égoïstes, conflictuelles », ou du « radicalisme » et de
« l’extrémisme aveugle sous toutes ses formes et ses manifestations ».
Il déclare la vie humaine intouchable du fait que « le Créateur qui nous a modelés
avec Sa Sagesse divine et nous a accordé le don de la vie pour le préserver »,
« depuis son commencement jusqu’à sa mort naturelle ».
« C’est pourquoi, ajoute le texte, nous condamnons toutes les pratiques qui
menacent la vie comme les génocides, les actes terroristes, les déplacements
forcés, le trafic d’organes humains, l’avortement et l’euthanasie et les politiques
qui soutiennent tout cela. »
Le document refuse l’utilisation du Nom de Dieu pour la violence: « Nous
demandons à tous de cesser d’instrumentaliser les religions pour inciter à la haine,
à la violence, à l’extrémisme et au fanatisme aveugle et de cesser d’utiliser le nom
de Dieu pour justifier des actes d’homicide, d’exil, de terrorisme et
d’oppression. »
Il affirme la « liberté » : « La liberté est un droit de toute personne : chacune
jouit de la liberté de croyance, de pensée, d’expression et d’action. »
Il s’engage au dialogue et à la compréhension notamment entre croyants et refuse
le terrorisme, à soutenir la « citoyenneté » de tous en refusant le terme
« minorité », « qui porte avec lui les germes du sentiment d’isolement et de
l’infériorité ».
Les femmes et les enfants
Il affirme le droit des femmes « à l’instruction, au travail, à l’exercice de ses
droits politiques » et invite à « travailler à la libérer des pressions historiques et
sociales contraires aux principes de sa foi et de sa dignité ».
Il affirme aussi les « droits fondamentaux des enfants à grandir dans un milieu
familial, à l’alimentation, à l’éducation et à l’assistance est un devoir de la famille
et de la société », et condamne les crimes dont ils souffrent.
Le pape et l’imam souhaitent que l’on diffuse ce document largement partout et
qu’il soit, notamment, « un symbole de l’accolade entre Orient et Occident, entre
Nord et Sud, et entre tous ceux qui croient que Dieu nous a créés pour nous
connaître, pour coopérer entre nous et pour vivre comme des frères qui s’aiment ».
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Partager en couple pour retrouver une intimité
Et si le dialogue en vérité était la clé pour une plus grande intimité avec son
conjoint ? Pistes pour faire de ses conversations de couple la source d'une
intimité vraie et profonde.
Ça y est : l’emploi du temps est bouclé. Combien de minutes nous reste-t-il par
jour, à deux, éveillés, tout écran éteint ? Compliqué. « Pour que le dialogue en
vaille la peine, il faut avoir quelque chose à se dire, et ceci demande une
richesse intérieure qui soit alimentée par la lecture, la réflexion personnelle,
la prière et l’ouverture à la société. Autrement, les conversations deviennent
ennuyeuses et inconsistantes ». Partager avec une autre personne n’est pas
évident. J’ai entendu un étudiant s’exclamer alors qu’on lui proposait d’aller au
groupe de prière de la paroisse : « Certainement pas ! La prière, d’accord, mais
les groupes de partage après, non merci. » Partager s’apprend. On ne sait pas
faire naturellement.
Un partage crée une intimité
Partager, ce n’est pas ennuyer l’autre ou parler pour ne rien dire. Pour qu’un
partage soit intéressant, cela suppose de sortir des généralités, de ne pas
éluder les problèmes, de ne pas donner de leçon ou de solutions toutes faites,
de ne pas s’enfermer dans l’intellectualisation (qui coupe des émotions), de ne
pas s’engluer dans l’émotionnel (qui coupe de la réflexion), dévoiler quelque
chose de soi, ce qui suppose de se connaître soi-même et de faire confiance,
sans oublier l’apprentissage de l’écoute qui va jusqu’à laisser entrer dans son
11
cœur la parole de l’autre. Un véritable savoir-faire qui s’acquiert en le pratiquant
et en acceptant de se corriger délicatement l’un l’autre quand un des écueils
cités plus haut apparaît.
Un partage crée une intimité. Il tient compte de toutes les dimensions de la
personne. Un partage peut se préparer à l’avance. Il suppose de savoir être seul
avec soi-même et peut-être de poser sur le papier ce qui nous tient à cœur, ce
que l’on a à dire. Je connais un couple qui a un cahier commun où chacun écrit
quand il a besoin et voit ce qu’écrit l’autre. Dans le partage, chacun est gagnant
de deux manières. L’un s’enrichit de ce qu’exprime l’autre, mais aussi, pochette-
surprise, on s’enrichit de ce qu’on dit soi-même. S’entendre dire quelque chose
n’est pas la même chose que le penser. Les mots dépassent la pensée, pas
toujours de manière négative, cela peut être très positif. Ne nous arrive-t-il pas
de dire : « Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça » ? Nous portons des trésors
cachés. Sans doute parce que du tréfonds de notre être, Dieu toujours présent
en nous s’exprime. Saint Augustin parlait du Maître intérieur. Le partage en
couple, si chacun est relié à la meilleure partie de lui-même, devient riche,
nourrissant et quotidien.
Article de Sophie Lutz (source Aleteia)
Prière
Donne-moi une bonne digestion, Seigneur et aussi quelque chose à digérer. Donne-moi la santé du corps avec le sens de la garder au mieux.
Donne-moi une âme sainte, seigneur, qui ait les yeux sur la beauté et la pureté,
afin qu’elle ne s’épouvante pas en voyant le péché, mais sache redresser la situation.
Donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir.
Ne permets pas que je me fasse trop de souci pour cette chose encombrante que
j’appelle « moi ».
Seigneur, donne-moi l’humour pour que je tire quelque bonheur de cette vie et en fasse
profiter les autres.
Ainsi soit-il.
Saint Thomas More, philosophe et théologien anglais du XVIe siècle
12
VERT COURBET
« Loué sois-tu, mon Seigneur pour frère Vent, et pour l’air et pour les nuages, pour
l’azur calme et tous les temps : grâce à eux tu maintiens en vie toutes les
créatures » (Saint François d’Assise)
On pense à boire, à manger, mais jamais à respirer. L’air n’est ni palpable, ni
visible ; on en oublie même son existence. Et pourtant sans l’air, nous ne pouvons
pas vivre.
L’air que nous respirons est une association de plusieurs gaz, dont les principaux
sont l’azote, l’oxygène et l’argon. Pour nous êtres vivants c’est l’oxygène qui nous
est indispensable pour respirer.
Ainsi l’air qui nous environne et entoure la terre constitue une partie de l’atmos-
phère : air et atmosphère sont un bien précieux pour le climat, la santé.
Maintenant documentez-vous sur ce bien précieux qui nous permet de vivre. De
nombreux termes doivent nous faire réfléchir : pollution, effet de serre, couche
d’ozone, changement climatique, … Quels effets néfastes pour l’homme ?
Temps de méditation : le vent – le souffle
Prenez le temps de lire un des 2 versets, ci-dessous :
Job 10 :12 : « Vie et fougue tu m’accordes et ta sollicitude a préservé mon
souffle » (tu m’as accordé ta grâce avec la vie, Tu m’as conservé par tes
soins et sous ta garde)
Jon 32 :8 : « Mais en réalité, dans l’homme, c’est le souffle, l’inspiration de
Shaddaï, qui rend intelligent » (en réalité, dans l’homme, c’est l’esprit, le
souffle du Tout-Puissant, qui donne l’intelligence).
Laissez-vous toucher par un de ces versets. Goûtez-le intérieurement.
Après ce petit temps, écrivez une prière sur ce que vous venez de vivre. Ne vous
prenez pas la tête (deux trois lignes suffisent). Faites-vous confiance !
Si vous le souhaitez, mais il n’y a rien d’obligatoire, vous pouvez me transmettre
votre écrit et en toute simplicité j’essaierai de bâtir un texte commun.
13
Le cycle proposé vise à échanger sur des aspects différents de la vie quotidienne
des citoyens qui composent l'Europe d'aujourd'hui. Nos échanges partiront de
témoignages concrets de personnes impliquées dans cette vie quotidienne et/ou
dans des réflexions stratégiques et géo-politiques.
Poème anonyme : SOUFFLE DE VIE
J’ai voulu avaler l’aire et je n’ai pas réussi.
J’ai voulu l’emmagasiner et il fallait que je le redonne.
J’inspire et j’expire, j’accueille et je redonne, je ne puis accumuler, je ne peux
qu’échanger : c’est la vie.
Nous sommes du même souffle, nous sommes du même air.
Ce souffle que je prends les feuilles viennent de le purifier.
Ce souffle que je libère le voisin le reprend.
Etrange commerce, simple échange, partage continu, accueil et don : c’est la vie !
La mort, c’est l’arrêt des échanges, c’est l’arrêt du dialogue.
Ecouter et dire, recevoir et donner, chanter et servir, courir et penser,
La bascule n’arrête pas d’osciller :
C’est l’échange, c’est le partage, c’est la vie !
Cath MILLET
14
1er dimanche : semeurs de « PAIX »
Il ne suffit pas de vouloir la paix pour qu’elle arrive. La paix
est le fruit d’un combat avec soi-même pour vivre avec les
autres. Comment faire grandir en moi la non-violence et la
sérénité ? Quel(s) geste(s) de paix ai-je envie de poser ?
quel(s) acte(s) de réconciliation suis-je prêt à entreprendre ?
2è dimanche : semeurs de « FRATERNITE »
Embarqués sur la même planète, gardiens de la Création, que
faisons-nous de nos frères et sœurs plus pauvres, exploités,
migrants, dépossédés… ?
Qu’est-ce qui est à ma portée, individuellement ou
collectivement, pour faire advenir plus d’équité dans la répar-
tition des richesses ? Dans la protection du bien commun ?
3è dimanche : semeurs de « JUSTICE »
Dans l’économie mondialisée d’aujourd’hui, toutes les
pratiques ne sont pas respectueuses de l’humain. Comment
je peux prendre part, dans mon quotidien, à faire grandir
une économie au service de l’humain et de chaque peuple ?
4è dimanche : semeurs d’ « HUMANITE »
Est-ce facile ou non, pour moi, de remettre en question l’ordre
social lorsqu’il laisse pour compte une partie des habitants de
la Terre ? Qu’est-ce qui me fait peur ? Comment vais-je œuvrer
à plus de dignité de chaque être humain ?
5è dimanche : semeurs d’ « ESPERANCE »
En quoi le « développement humain et intégral » me
concerne ? Quelle société je souhaite voir advenir ?
Quelle attitude personnelle permettra de la construire
tous ensemble ? Comment suis-je témoin, rayon et graine
d’Espérance autour de moi ?
Les dimanches du Carême avec le CCFD-Terre Solidaire
pour un partage en famille, dans nos groupes ou nos équipes
15
Soirées de Carême 2019 - Ensemble du Courbet
Nous vous donnons rendez-vous pour 3 soirées de Carême avec le Frère Bernard
Ricart :
dates : - vendredis 15 mars à 20h30 au prieuré de Pibrac
- vendredi 29 mars à 20h30 à l’église de Brax
- vendredi 5 avril à 20h30 au presbytère de Léguevin
Thème général :
Comment l’expérience biblique éclaire notre baptême ?
Vendredi 15 mars - L’Exode : Moïse,
l’expérience du « buisson ardent ».
A travers la vocation de Moïse, Dieu
se révèle comme Celui qui appelle,
libère, envoie en mission. . Comment
l’art fait « relecture » de cet
événement. Comment cela nous
concerne, à nous baptisés ?
Vendredi 29 mars - L’Exode : l’expé-
rience du désert et le Don de la
Loi
La traversée de « la mer » dans le
livre de l’Exode inaugure la grande
marche à travers le désert, en route
vers la « terre promise ». Les
israélites se constituent en
« peuple » autour du don de la Loi.
Relecture des traces de cette
aventure dans l’art et les images de
nos églises.
Vendredi 5 avril - L’évangile de Luc nous donne à voir deux paraboles de la
Miséricorde : celle du fils prodigue et celle du « bon » samaritain.
Décryptage et relecture à partir des vitraux de Bourges et de la peinture de
Rembrandt.
Chaque thème articule textes bibliques et expressions dans l’art
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CÉLÉBRATION DES TOUT-PETITS : Samedi 16 mars à 11h au prieuré de Pibrac
CATÉCHISME : Rencontres Samedi 9 mars pour les CM1 de Brax
Le 16 mars Préparation de la réconciliation + les CE1 « Le Carême »
Rencontres le 23 mars pour les CM1 de Brax et Pibrac
KT Groupe espagnol : Le jeudis 21 mars à 16h45 au prieuré
Pour tous les enfants du caté à partir des CE2 :
Fête de la Réconciliation
le samedi 30 mars à partir de 14h30 à l’école de La Salle
AUMÔNERIE :
Rencontres le samedi 16 mars à 18h30 pour les 4è ; le
vendredi 22 mars à 18h30 au prieuré pour les 6è/5è et
le samedi 23 mars pour les autres (sauf les 4ème) à
18h30 à l’église de Pibrac.
Profession de foi : Retraite le 16 mars Notre Dame
d’Alet
PARCOURS SAMUEL : 30 mars de 10h à 12h (au prieuré) Si tu es collégien ou lycéen et que tu cherches des réponses à tes
questions sur l’engagement dans la vie, alors viens voir !
MEJ : Rassemblement interrégional du MEJ à Lourdes les 23 et 24 mars
DU CÔTÉ DE PIBRAC Enfants et Jeunesse
Servants d’autel : Service de la messe à Léguevin le samedi 16
mars à 18h30 (rendez-vous à 18h)
Service à la messe du 7 avril à Pibrac avec les servants d’autel de
Réalmont (81), suivi d’un repas partagé au prieuré
Réflexion sur les « Gilets jaunes » à Pibrac
2è Soirée de réflexion
« COMMENT NOUS FEDERER,
POUR L’AVENIR,
AUTOUR D’UN BIEN COMMUN ?»
Depuis plusieurs semaines, notre pays vit au rythme des manifes-tations des « Gilets Jaunes »
Nous vous attendons
JEUDI 21 MARS 2019 à 20 h 30
Au SOLID’ART CAFE 7 Ancien Chemin de Brax – 31820 PIBRAC
Pour partager ce que nous ressentons face à cette situation.
Ouvert
à tout
public
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Réunions paroissiales ou en doyenné et informations diverses
- Réunion animateurs liturgiques 4 mars à 20h30 au prieuré
- Réunion pour les nouveaux baptisés scolarisés 14 mars à 20h30 (école de La Salle )
- Réunion EAP mercredi 20 mars à 20h30 au prieuré
- Réunion débat sur les Gilets jaunes jeudi 21 mars à 20h30 au Solid’art café
- Rencontre catéchuménat mercredi 20 mars à 15h au prieuré
MESSES DANS LES MAISONS DE RETRAITE :
La Houlette : Jeudi 7 mars à 17h
L’Orée de Bouconne : Vendredi 8 mars à 15h
HORAIRES DES MESSES
BRAX Jeudi matin 9h, église St Orens
Dimanche 10 et 24 mars à 9h30
PIBRAC Lundi soir à 18h30 Communauté des Frères (Route de Toulouse)
Mardi matin à 9h30 - à l’oratoire
Mercredi soir à 18h30 - à l’oratoire
Vendredi soir à 18h30 - à l’oratoire
Samedi soir à 18h30 - à l’église
Dimanche à 11h - à l’église
MESSES
Lors des obsèques, ils ont été confiés à Dieu :
PIBRAC /BRAX : Jean REBEU, 71 ans, Jack AUZERAL, 75 ans,
Thierry GONNET, 58 ans, Jean OLIVE, 96 ans, Arnaldo NOTTOLI, 98 ans
Alain JEOFFROY, 72 ans, Gérard DENIS, 84 ans, Henri LINDER, 54 ans,
Cyrill GERAUD, 36 ans.
Messes du Mercredi des Cendres - Mercredi 6 mars 2019
-> 20h30 à l’église de Pibrac
-> 19h à l’église de Léguevin
-> 9h à Ste Bernadette et 18h30 à Sainte Radegonde de Colomiers
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PRIERE des mères : les lundis à 9h, les mercredis à 20h et les jeudis
à 14h à l’Oratoire du prieuré (sauf vacances scolaires)
ADORATION : les mardis soir à l’Oratoire de 20h45 à 21h45
ADORATION - LOUANGE : le mardi 12 mars à partir de 10h à l’Oratoire
puis à l’église de Pibrac à partir de 12h (louange à 20h30)
PRIER LE CHAPELET : tous les mercredis à 21h à l’Oratoire (intentions
particulières pour les défunts le dernier mercredi du mois)
Jeudis du prieuré : 21 mars à 10h au prieuré
PRIER LE ROSAIRE : tous les 13 du mois à 15h à l’église de Pibrac
Soirée Vidéo F.O.I. : Jeudi 21 mars à 20h30 au prieuré
Parcours Oxygène : samedi 23 mars (toute la journée) et
jeudi 28 mars à 20h30 au prieuré
Equipe du ROSAIRE : lundi 11 mars à 14h chez Muriel DANJOU
Préparation des BAPTÊME du mois d’AVRIL : 1er mars à 20h30 au prieuré
Préparation de MARIAGE (CPM) : 2ème Session
samedi 16 mars 20h/22h30 au prieuré
Samedi 6 avril 14h/21h au prieuré
Repas partagé au Prieuré de PibracRepas partagé au Prieuré de Pibrac
Seul(e), en couple ou en famille, venez en toute simplicité
pour un moment de convivialité,
et partagez votre repas après la messe
Dimanche 10 mars 2019 dans les salles du Prieuré.
Si vous le pouvez, merci d’apporter un plat à partager
Concerts à l’église de Pibrac
le 17 mars à 17h : « L Trio » (violon, violoncelle et piano)
Le 30 mars à 21h : Concert de Gospel au profit de la MECS de Castelnouvel
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AGENDA DU MOIS DE MARS 2019
DU CÔTÉ DE LÉGUEVIN
Vendredi 1 16 h 30 R.Curtis Messe
Samedi 2 18 h 30 Eglise Messe anticipée du Dimanche
Dimanche 3 11 h 00 Eglise Messe du 8° Dimanche du Temps Ordinaire
Avec Baptême d'Ellie NEUVILLE
Lundi 4
mardi 5 18 h 30 Eglise Messe suivie d'un temps de confessions
Mercredi 6 19 h 00 Eglise Messe du Mercredi des Cendres
Jeudi 7 09 h 00 Eglise
Messe suivie d'un temps d'adoration et médita-tion du chapelet
Vendredi 8 16 h 30 R.Curtis Messe
Samedi 9 18 h 30 Eglise Messe anticipée du Dimanche
Dimanche 10 11 h 00 Eglise Messe du 1° Dimanche de Carême
Lundi 11 09 h 00 Oratoire Prière des Mères
mardi 12 18 h 30 Eglise Messe
20 h 30
Presby-tère
Préparation de la Fête du Pardon // Anima-teurs Liturgiques
Mercredi 13 09 h 00 Eglise Messe
18 h 15 Oratoire Prière des Mères
20 h 30
Presby-tère Conseil Paroissial de Léguevin
Jeudi 14 09 h 00 Eglise
Messe suivie d'un temps d'adoration et médita-tion du chapelet
20 h 30
Presby-tère Parcours Zachée
Vendredi 15 16 h 30 R.Curtis Messe
20h30>21h30 Eglise
Adoration
20h30 Soirée Carême à Pibrac
Samedi 16
9h30>16h00 Oustal Formation en Doyenné
18 h 30 Eglise Messe anticipée du Dimanche
Dimanche 17 11 h 00 Eglise Messe du 2° Dimanche de Carême
Père
Philippe
Retraite
avec
les END
Lundi 18 09 h 00 Oratoire Prière des Mères
mardi 19 18 h 30 Eglise Messe
20 h 30
Presby-tère Chorale
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Horaires des Messes sur Léguevin
Mardi à 18h30 à l'église
Mercredi à 9h00 à l'église
Jeudi à 9h00 à l'église
Vendredi à 16h30 en la Maison de retraite Curtis
Samedi à 18h30 à l'église
Dimanche à 11h00 à l'église
LORS DES OBSEQUES DU MOIS DE FEVRIER, ont été confiés à
Dieu :
Jeannine MIENVILLE (78 ans) le 15 février, Bernard SALVAN (78
ans) le 15 Février et François RUMEAU (86 ans) le 18 Février
Mercredi 20 09 h 00 Eglise Messe
18 h 15 Oratoire Prière des Mères
20 h 30 Prieuré Equipe Animation Pastorale du Courbet
Jeudi 21 09 h 00 Eglise
Messe suivie d'un temps d'adoration et méditation du chapelet
Vendredi 22 16 h 30 R.Curtis Messe
20 h 00 T. Libre
Café Partage : "Parents, une pasion, une galère ?"
Samedi 23 10 h 30 Eglise Baptême de Léna AUDOUBERT
18 h 30 Eglise Messe anticipée du Dimanche
Dimanche 24 10 h 15 Presbytère
Eveil à la Foi
11 h 00 Eglise
Messe du 3° Dimanche de
Carême animée par les 5°
Lundi 25 09 h 00 Oratoire Prière des Mères
mardi 26 18 h 30 Eglise Pas de Messe
Mercredi 27 09 h 00 Eglise Messe
18 h 15 Oratoire Prière des Mères
Jeudi 28 09 h 00 Eglise
Pas de Messe, Père Philippe en réunion diocésaine à Toulouse
20 h 30 Presbytère Parcours Zachée
Vendredi 29 16 h 30 R.Curtis Messe
20h30 Soirée Carême à Brax
Samedi 30 18 h 30 Eglise Messe anticipée du Dimanche
20h00>23h Presbytère Rencontre Préparation des Mariages
Dimanche 31 11 h 00 Eglise Messe du 4° Dimanche de Carême
Père
Philippe
absent
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Je n’arrive pas à pardonner …
Cette phrase, nous l’entendons bien souvent et peut-être encore plus en la
période du Carême, temps de conversion par excellence. Voici la réponse du Père
Jacques Nieuviart, assomptionniste, dans la revue Prions en Eglise de Mars 2019.
« Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons… » Nous redisons souvent
ces mots dans la prière. Pourtant, il n’est pas facile de pardonner.
Le pardon arrive toujours après des blessures, et peu d’entre elles disparaissent
par enchantement. La cicatrisation peut être longue. Parfois, il nous arrive de
faire du mal, et nous ressentons une brûlure intérieure. Qui pourra nous en
donner le pardon, et comment revenir à une attitude juste ? Nous prions alors
humblement avec le psaume : « Rends-moi la joie d’être sauvé ! » (Ps 50/14)
Souvent aussi, nous avons subi l’offense de paroles, de gestes, se silences lourd,
d’attitudes d’autrui qui nous ont blessés. Comment pourrions-nous pardonner ?
C’est au-dessus de nos forces. Mais le pardon n’est pas l’oubli. Il suppose de
pouvoir restaurer une relation de vérité. C’est essentiel. Et l’Evangile ouvre aussi
un chemin. Jésus ne dit jamais « je te pardonne … », mais « tes péchés sont
pardonnés », par Dieu lui-même, qui est à la source du pardon. (MC 2/9 ; Lc 5/20).
De même Jésus dit sur la Croix : « Père, pardonne-leur. » Comme Jésus, il nous
faut demander à Dieu le pardon : désirer –ou parfois seulement espérer –
pardonner, le temps que vienne en nous le pardon, qui est une grâce, dont Dieu
seul est la source.
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OUVERTURE DES EGLISES PAROISSIALES
« Même en dehors des célébrations, nos églises sont avant tout des
lieux sacrés qui doivent rester accessibles à tout croyant qui souhaite venir s’y
recueillir ou prier ; c’est une obligation civile et canonique. Une église ouverte,
quelque soit sa situation, recevra la visite même de non croyants venus en
curieux ou cherchant le temps d’un instant, un havre de paix à l’écart du
tumulte de la rue. Cela fait partie de la mission des fidèles accompagnés de
leur pasteur, de pourvoir à cette mission d’accueil et de veiller à ce que leur
église reste à tout moment digne de sa fonction ». (Site de l’Archevêché de
Toulouse)
Nous ne remercierons jamais assez les personnes qui se consacrent à
cette mission d’accueil : ouverture et fermeture des portes, nettoyage des
lieux, fleurissement liturgique … Je les appelle les « petites mains » de l’Eglise
silencieuse que nous ne voyons pas lors des célébrations et qui pourtant nous
aident dans la louange de Dieu.
Mais voilà ! Il y a aussi ceux et celles que nous ne voyons pas, mais qui
laissent une trace de leur passage en chamboulant le bon ordre des veilleuses,
des bouquets… mais surtout en s’accaparant des objets liturgiques tels que
tableau représentant le Christ… station du chemin de croix… Ainsi en fut-il en
ce samedi 16 février, dans l’église de Léguevin, avec la disparition de 13
stations du chemin de croix sur les 15. Est-ce un signe de piété : les deux
stations entourant la statue de saint Antoine n’ont pas été dérobées. Est-ce
une invitation à l’invoquer pour retrouver les manquantes !!!
Devant cet état de fait, il n’est pas question de fermer les églises…
mais peut-être, sans tomber dans la suspicion et la délation abusives, être
attentif discrètement aux « allées et venues » de nos « priants d’occasion » !
Philippe
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LA BARQUE DE L’AMOUR ET DE L’ESPERANCE
C'est l'image de la barque
qui m'inspire pour écrire ce
petit texte, témoignage de
ce que j'ai vécu dimanche.
La barque, si souvent
présente dans les Évangiles,
présente au bas de l'autel
de notre église en ce dimanche de la Santé et du Sacrement des Malades.
C'était un avant messe bien particulier, tant de paroissiens voulant me
saluer, me demandant comment j'allais, tant de petits signes d'amitié lancés à mon
égard, des croisements de regards avant de s'adresser un petit sourire. Pas le
temps de finir la répétition.
Ce n'est pas grave, le plus important était d'accueillir toutes ces personnes
dans notre barque du jour. Je sentais que ces personnes me demandaient quelque
chose, qu'elles avaient besoin de moi, mais que pouvais-je apporter à toutes ces
personnes malades, moi qui suis toujours en bonne santé ?
Père Philippe, capitaine de cette barque si fragile, nous rassure. Corinne, par son
animation nous met de bonne humeur et nous voilà partis. Les tempêtes que chacun
rencontre dans sa vie se calment peu à peu. Le capitaine Philippe et son second
Corinne quittent un moment le poste de commandement pour gérer un imprévu de
dernière minute. Me voilà seul à la tête (du chant), apeuré. Mais peur de quoi ? Moi
qui suis en bonne santé.
Eux, malades, dans l'espérance de la prière, ils chantent, ils n'ont pas peur.
L'eau est calme, un petit courant nous pousse et soulage nos efforts pour avancer.
Nous voilà pour un moment tous unis, dans la prière, tous dans la même barque de
l'espérance. Ce moment restera longtemps en moi, il me donne la force d'aider les
plus faibles, il m'aidera je suis sûr dans les moments difficiles.
Merci à cette communauté formidable, Merci Père Philippe de nous proposer
de vivre ce sacrement dans notre église.
Marc
Encore un grand Merci pour cette très belle célébration ! Quelle Présence dans
cette église, j'espère que l'Esprit Saint aura porté avec une égale force et
Sagesse, chaque malade, et qu'Il aidera vraiment à surmonter les épreuves et la
dureté de la vie.
Que d'émotions partagées, que de belles prières, chants et musiques, homélie !!
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Quelle entraide dans notre petite communauté ! Des malades sont seuls ? Aussitôt
3 personnes vont vers eux pour les accompagner.
Une demande au dernier moment ? ...relais pour interpeller Père Philippe et le voilà
qui revient…c'était superbe, merci Seigneur!
Dominique
J'anime quelques dimanches avec le sentiment d'être au sein d'une
communauté : l'accueil que nous nous faisons les uns les autres avant la messe, nos
regards complices qui se croisent aux paroles d'un chant ou d'une prière, et cette
messe qui n'en finit pas car, après l'envoi, nous restons là sur le parvis de l'église
aux nouvelles de chacun.
Mais ce dimanche !! Nous nous portions les uns les
autres. Toi mon ami paroissien, tu demandes le sacrement;
comme je voudrais t'aider à aller bien. Et toi, ta fragilité, tu
nous la confies aujourd'hui, hier et demain aussi. Petite
enfant, tu te lèves spontanément et tu demandes toi aussi le
sacrement, pourquoi si jeune ?
Je suis repartie à la maison avec la confiance dans le
Seigneur-Amour. Je l'ai senti avec nous ce dimanche.
Corinne
Un SMS pour être connecté au Seigneur
Bien sûr, il y a le traditionnel livret de Carême qui est disponible au fond de l'église; il y aussi toutes les retraites de Carême accessibles sur internet...
Cette année, nous vous proposons aussi les SMS de Carême : Chaque jour, au petit matin, recevez un SMS reprenant une phrase des lectures bibliques du jour et vous proposant une action ou une prière ou une réflexion.
Un SMS tout simple accessible à tous, de 15 à 115 ans et nous permettant d'être en communion de prière, pendant 6 semaines sur l'ensemble
paroissial. Pour les recevoir, il vous suffit d'envoyer un mail à sms.careme2019@gmail.com Béatrice et Thomas
PERMANENCES SUR LEGUEVIN
Père Philippe CHAPOTON
Sur R.V au 05 61 86 60 27
ou 06 13 29 97 88
Confessions sur R.V. et le 1° Mardi du
mois après la messe de 18h30
PERMANENCES SUR PIBRAC
LES PRÊTRES :
Sur rendez-vous au 05 61 86 00 20
Confessions sur R.V., au Prieuré ou
le samedi à l’église, avant la messe
LE SECRETARIAT du Prieuré : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 14h à 17h30
mercredi de 9h à 12h
Tél : 05 61 86 00 20
ACCUEIL SAINTE GERMAINE (à côté de l’église de Pibrac)
Ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 12h et de 14h30 à 17h30
05.61.86.08.34 - saintegermaine@alicepro.fr
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