l'art a à nous dire

Post on 22-Dec-2014

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Par Helene Mugnier

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L’art contemporain est-il encore de l’art ?

Pourquoi ça nous dérange ?Qu’a-t-il à nous dire ?

Quelques lignes de force depuis 1 siècle

1/ Ni œuvre unique, ni recherche esthétique

David la Chapelle,Amanda Lepore en

Marylin

1/ Triomphe ou peur de la laideur ?

Ron Mueck, A girl, 2006

1/ Triomphe ou peur de la laideur ?

1/ Fin de l’œuvre unique, Fin de la Beauté : les sources

Andy Warhol, 100 Campbell Soup cans, 1972

1/ Abandon de la beauté : 2 sources de rupture

Gustave Courbet, Les baigneuses, 1855 Pablo Picasso, Les demoiselles d’Avignon, 1907

1/Esthétique du kitsch, du bling bling ?

Pierre et Gilles, Fleurs de Shangaï, 2005 David La Chapelle, A luxury item

2/ Comment les artistes commentent-ils notre environnement ?

David La Chapelle, Déluge, 2008

2/ Comment les artistes commentent-ils notre environnement ?

Cai Guo Quang, Meute de loups, 2009

Joseph Kosuth, « Ni apparence, ni illusion », Paris, Musée du Louvre, 2010

2/ Comment les artistes commentent-ils notre environnement ?

2/ Comment les artistes commentent-ils notre environnement ?

Jean-Michel Alberola, Tout va bien, 1988

2/ Comment les artistes commentent-ils notre environnement ?

8 601 diamants incrustés sur uncrâne humain du

XVIIIe siècleVendu 100 M $

(74 M €)

Damien Hirst, For the love of God, 2007

L’artiste, publicitaire « bling-bling » ?Jeff Koons, Puppy (Bilbao), 1997

L’artiste en industriel ?Andy Warhol, Marilyn, 1960

L’artiste face à ses contemporains, par temps de crise: La source: Picasso, Guernica, 1937

3/ Rien à dire, tout à re-voir

3/ Rien à dire ? Rien à voir ?

Joseph Kosuth, Three and one hat, 1985

3/ Rien à dire, tout à re-voir

Jeff Koons, Hanging heart (coll Pinault)

3/ Rien à dire, tout à re-voir

Turner, 1842 Malevitch, 1913

3/ Rien à dire, rien à voir : les sources

3/ Rien à dire, rien à voir : les sources

René Magritte, 1929

4/ L’art comme processus « à l’œuvre » (versus œuvre achevée)

-

4/ L’art comme processus « à l’œuvre » (versus œuvre achevée)

4/ L’art comme processus « à l’œuvre » (versus œuvre achevée)

4/ L’art comme processus « à l’œuvre » (versus œuvre achevée)

5/ L’art sorti de ses cadres, hors-cadre

5/ L’art sorti de ses cadres, hors-cadre

6/ Expertise et autorité de l’artiste

-

Julien Prévieux, Lettres de non-motivation, 2007

6/ Expertise et autorité de l’artiste

Catherine Gier, Tirer sur la corde, 2006-2008Post-it extrait du blog projet Arte (phase post-production)

6/ Expertise et autorité de l’artiste

6/ Expertise et autorité de l’artiste

6/ Expertise et autorité de l’artiste : la source remonte aux Impressionnistes

7/ L’art immatériel, sans objet produit

Jean-Baptiste Farkas, Bureau IKHEA©SERVICES, Grand Palais Paris, avril 2009

La « phrase ou l’extrait du jour » (c’est une expression de travail) seront donc annoncés à l’entrée de la manifestation, au moyen d’un haut parleur. Cette annonce indiquera au public qu’il est possible, afin d’en savoir plus ou d’engager un débat, d’entrer en contact avec le bureau IKHÉA©SERVICES en se rendant à tel endroit, dans le Grand Palais. ces discussions avec le public (qui me semblent beaucoup plus intéressantes qu’une énième « démonstration d’art ».

Jean-Baptiste Farkas

7/ L’art immatériel, sans objet produit

7/ L’art immatériel, sans objet produit

Jean-Baptiste Farkas, Bureau IKHEA©SERVICES, Grand Palais Paris, avril 2009

Marcel Duchamp, Ready Made (Roue de bicyclette sur un tabouret, 1913)

7/ L’art immatériel : les sources

Yves Klein, IKB, 1960

7/ L’art immatériel : les sources

Synthèse :

- Renoncement à la compétence fondée sur l’expertise ou l’excellence :

Ré-évaluation de la compétence artistique comme capacitéd’apprentissage, somme d’expériences faites et potentiel en

devenir

- Renoncement à l’œuvre finie (performance, perfection) au profit du projet ouvert :

Fait appel à une co-création collective, donc fait le postulat de sa possibilité !

(versus défiance généralisée) Vision à long terme rend possible l’action de court terme

Synthèse :

- L’art, de l’objet à l’expérience partagée :Prise en compte de son environnement global, de son contexte // Économie du « toujours plus » ou de l’avoir se transforme en

économie du « toujours mieux » ou de l’être

- Renoncement à « l’autorité » traditionnelle de l’artiste :Collectifs d’artistes, horizontalité des liens, leadership mobile// changement culturel du management (statut versus action)

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