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7A RT E Magaz ine12 février > 18 février 2000
L’amour mixteUne histoire d’amour en Amérique Programmation spéciale
L’art voléEnquête sur le trésor naziThema jeudi 17 février
06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite
14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS
19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS
7Semaine du 12 février au 18 février 2000
amedi 12 Dimanche 1 3 Lundi 14 Mardi 15 Mercredi 16 Jeudi 17 Vendredi 18
4.00eportage
4.25ontserrataballé (3)
5.10o-Yo Ma (3)
6.10eines un jour
6.35ax Linder (4)
7.05a masseritique
9.00istoirearallèle
9.45RTE Info
0.05e dessous es cartes
0.15n jobanglant (2)
0.45aventureumaineompéi
1.40cénarios ur la drogue
1.45etropolis
2.45ictionn couple
nfernal
0.15Music Planet
ubénonzales
1.15a momie (r)
2.25e sarcophage
Titanic (r)
14.00Les ailes du dragon (20)
14.25Pompéi
15.25Un coupleinfernal
16.55Max Linder (13)
17.25La premièrefois
19.00MaestroMontserratCaballé (4)
19.45ARTE Info
20.15Les ailes du dragon (21)
20.40-00.05ThemaLes aventuriersde l’amour
20.40 Mariage à l’italienne
22.15D’amour etd’eau fraîche
23.10Les pèlerins de l’amour
00.05Metropolis (r)
01.05Le principal,c’est de vivre(r)
02.35Scénarios sur la drogue
14.00Le reportageGEO (1)
14.30Thaïlande
15.15Metropolis
16.10Happy BirthdayBerlinale
17.15Solo Sunny
19.00NatureLe bonheur en 4-cv
19.45ARTE Info
20.15La vie en feuilletonBonjour bébé !(1)
20.45CinémaLe septièmeciel
22.10Scénarios sur la drogue
22.15Court-circuit (1) Les héroïnesde l’amour
22.25CinémaMalena est unnom de tango
00.15 Court-circuit (2) Psy-ShowAlias
00.50Cabeza de Vaca (r)
02.40Scénarios sur la drogue
14.00Le reportageGEO (2)
14.30Nature
15.15Thérèse
16.45Alain Cavalier
17.45La momie
19.00Archimède
19.45ARTE Info
20.15La vie en feuilletonBonjour bébé !(2)
20.45-02.00ThemaUne histoired’amour en Amérique
20.45Pour le meilleuret pour le pire
22.00Le chocafricain Fêtes de Noëlen famille
23.25Premier flirtL’amour plusfort que tout
00.40Du rififi chezBill et Karen Et si c’était à refaire…
02.00 La véritablehistoiredes momies (r)
14.00Le reportageGEO (3)
14.25Archimède
15.10Le principal,c’est de vivre
16.40Sur…vivre -face au cancer
17.35Isolator II
19.00ConnaissancePomodori
19.45ARTE Info
20.15La vie en feuilletonBonjour bébé !(3)
20.45Les mercredisde l’histoireLa jeunessesous Hitler (2)
21.40Flash Bach
21.45MusicaYo-Yo Ma (4)
22.40LeopoldStokowski
23.05ProfilWilliamKentridge
23.55La lucarneBerlin Cinéma
01.45À la recherchede la longitude(r)
02.40Scénarios
14.00Le reportageGEO (4)
14.25Pomodori
15.15Les indésirables
16.05La véritablehistoiredes momies
17.00Le médecindes momies
17.30Momies, tabacet cocaïne
18.25Le sarcophagedu Titanic
19.00Voyages, voyagesMexique
19.45ARTE Info
20.15La vie en feuilletonBonjour bébé !(4)
20.45-00.15ThemaÀ la recherchedes trésors de guerre
20.45Tableaux d’un pillage
21.40Making a Killing
22.30La chambred’ambre
00.15La Carnada (r)
01.55Sur les tracesdes Incas (r)
14.00Un jobsanglant
14.30H. parallèle
15.15La jeunessesous Hitler (2)
16.10Le d. des cart e s
16.20Le reportageGEO (1 à 4)
18.15Un château en Espagne
18.40Alias
19.00Tracks
19.45ARTE Info
20.15ReportageLe dilemme de la tortue
20.45FictionDevenir belle-mère
22.15Scénarios sur la drogue
22.20Grand formatGay et pasfroid aux yeux
23.50CinémaLe jour où lesilence est mort
01.40Le dessous des cartes (r)
01.50Momies, tabacet cocaïne (r)
Les grands rendez-vous P. 17 L’amour métisDepuis 30 ans, Bill et Karen vivent une histoired’amour exceptionnelle – selon les standardsaméricains. Ce couple multiracial a aussi fondé une famille, que Jennifer Fox a filmée au quotidienpendant plus d’un an. Une belle histoire, une histoire vraie. Thema
Une histoire d’amour en Amérique
Mardi 15 février à 20.45
P. 24 Atom Egoyan filme BachPour la série musicale Inspired by Bach, le grandvioloncelliste Yo-Yo Ma confronte son interprétationd’une Suite de Bach à la vision d’un artiste. Cette semaine, le cinéaste Atom Egoyan imagine une Sarabande au rythme de la musique.Musica
Yo-Yo Ma – Inspired by Bach
Mercredi 16 février à 21.45
P. 27 L’art voléComment les nazis ont-ils organisé le pillage des œuvres d’art ? Quel rôle ont joué les marchands ?Pourquoi les musées nationaux ont-ils recelé des milliers de tableaux ? Une formidable enquêtesur un scandale qui se poursuit aujourd’hui. Thema
À la recherche des trésors de guerre
Jeudi 17 février à 20.45
Les films de la semaineLa momie de Karl FreundSamedi 12 février à 01.15
Mariage à l’italienne de Vittorio De SicaDimanche 13 février à 20.40
Le septième ciel de Benoît JacquotLundi 14 février à 20.45
Malena est un nom de tango de Gérard HerreroLundi 14 février à 22.25
Cabeza de Vaca de Nicolas EcheverriaLundi 14 février à 00.50
La chambre d’ambre de Roland GräfJeudi 17 février à 22.30
La Carnada de Marianne EydeJeudi 17 février à 00.15
Le jour où le silence est mort de Paolo AgazziVendredi 18 février à 23.50
Sophia Loren amoureuse
dans Mariage
à l’italienne, dimanche.
Comment et avec quelles complicités
les nazis ont-ils pillé les collections
publiques et privées d’Europe ?
Réponses dans “Thema”, jeudi.
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19.00
Histoire parallèleemaine du 12 février 1950
u Smig au Smic
Marc Ferro reçoit Edmond Maire
19.45
ARTE Info’émission d’actualité e la rédaction d’ARTE
20.05
Le dessous des cartesMagazine géopolitique
e Jean-Christophe VictorQu’est-ce que l’Amériqueatine ?
Une découverte géo-historique
20.15
Un job sanglant (2)
Le polar, l’auteur et son privéSérie documentaire
’André Schäfer. Grant Michaels
t Stan Kraychik
20.45
’aventure humainePompéiDocumentaire de Jean Baronnet
21.40
Scénarios sur la drogue
’en as, par Antoine de Caunes
21.45
MetropolisMagazine culturel
22.45
FictionUn couple infernal
éléfilm de Susanne Zanke
00.15
Music Planet Rubén Gonzales y su grupo En concertaux Nuits du SudDocumentaire musical
’Yvan Bodenes
01.15
La momie (r)
ilm de Karl Freund
02.25
Le sarcophage du Titanic (r)
Court métrage de Rasmus Hirthe
03.00
Fin des programmes
19.00Histoire parallèleSemaine du 12 février 1950
Du Smig au Smic
Marc Ferro reçoit Edmond Maire
Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz(France, 2000-50mn)LASEPTARTE
Edmond Maire, secrétaire général de laC F D T de 1971 à 1988, commente l’impactdu salaire minimum en France.
N° 549
Après l’instauration de la sécurité sociale, laI Ve République a institué le salaire minimuminterprofessionnel garanti (Smig) qui avaitpour but de protéger les salariés les plus vul-nérables. Le montant en était fixé par l’État.Vingt ans plus tard, en 1970, le gouverne-ment lui substitue le salaire minimum inter-p rofessionnel de croissance (Smic) qui doitf a i re participer les travailleurs les moins rému-nérés aux bénéfices de la croissance. Depuisla crise, on s’interroge sur les effets du mon-tant du Smic sur les salaires et sur l’emploi.
Actualités de la semainePathé Journal France n° 8 : – Paris : le ro id’Afghanistan à l’Unesco. – M. Bidault pro-nonce un important discours à Saint-Étien-ne. – Pologne : le procès Robineau. –D a n e m a r k : compétition de j i t t e r b u g e n t rela Suède et le Danemark.En parallèle : – La grève pour le minimumvital (Gaumont, 1947). – Déclaration deG e o rges Pompidou après les accords deGrenelle (INA, 27 mai 1968). – Enquête surle Smig, André Fontanet (INA, 1969). –Ceyrac contre le Smic (INA, 1979). – Smicet RMI (France 2, 1997). – La semaine de40 heures en Allemagne (WIF, 1963).
Edmond Maire
Responsable syndicalCFDT dans l’industrie chi-mique (1958-1970), secré-t a i re général de la CFDT(1971-1988), président deVVF (1989-1999) ; depuis
juin 1999, président de la société d’investis-sement France Active. Autres activités :m e m b re du Conseil économique et social(1969-1974), vice-président du Conseilnational du tourisme et Président de la sec-tion des aff a i res sociales du CNT, présidentde l’association Vacances Ouvertes (1990-1999). Auteur de l’Esprit libre (Seuil 1999).
20.05Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Natacha Nisic (2000-10mn)LASEPTARTE
Qu’est-ce que l’Amérique latine ?
1. Une découverte géo-historique
Comment définir l’Amérique latine, cet espa-ce immense aux réalités culturelles, histo-riques et socio-économiques à la fois sem-blables et diff é rentes ? Est-elle un espacehomogène, est-elle unie ou morcelée ? Entout cas, elle est de nouveau sur le devantde la scène internationale avec le retour dela démocratie et du dynamisme écono-mique. Pour appréhender cette région dumonde en pleine évolution, commençons parla formation des États et les populations. Rediffusion lundi 14 février à 9.45
sur La Cinquième.
20.15Un job sanglant (2)
Le polar, l’auteur et son privéSérie documentaire d’André Schäfer(Allemagne, 1999-29mn)ZDF
2. Grant Michaels et Stan Kraychik
À chaque nouvel amant, Stan est mêlé à unmeurtre…Stan Kraychik est un des personnages lesplus fantaisistes du polar. Coiffeur homo-sexuel exerçant dans le centre de Boston,il enquête malgré lui. Car, à chaque nouvel-le conquête, il se trouve mêlé à un meurtre.Son créateur, l’écrivain et pianiste GrantMichaels, fait un portrait parfois inquiétantde la communauté gay américaine d ’ a u j o u rd’hui. En jouant sur les préjugés àl ’ e n c o n t re des “pédés”, l’auteur parvient àles combattre avec finesse.
s a m e d i 12 février
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
re régulière et continue. Une gigantesquecollection d’objets hétéroclites est alorsdégagée, témoignant de la vie quotidien-ne, des mœurs et de l’art de la Romeantique. Comme le révèle un passage duVoyage en Italie de Rossellini, les moulagesdes corps retrouvés sur tout le site sont par-t i c u l i è rement saisissants : les corps carbo-nisés ont laissé intacte leur empreinte, figéspour l’éternité dans leur dern i è re posture .Le passé, momifié, devient ainsi étonnam-ment proche. Pour re t rouver les traces deces Romains du premier siècle, deux mil-lions de touristes se rendent chaque annéeà Pompéi. En s’attardant dans les rues dela cité antique, ils peuvent passer des résidences d’été, rappel de la pomperomaine, aux l u p a n a r s , mythiques lieux dedébauche, et s’arrêter aux thermopilia, cesf a s t - f o o d de l’époque, où l’on servait pois-son frit, saucisses et choux. La vie a ainsitraversé les siècles. Pourtant, Pompéi estmenacée : 10 % des vestiges disparaissentchaque année. En décembre dern i e r, pouraider à la conservation du site, l’Unesco aclassé la cité au patrimoine de l’humanité.
20.45 PompéiIl y a près de deux mille ans, la ville de Pompéi disparaissait, ensevelie
sous les cendres du Vésuve. Depuis trois siècles, archéologues, historiens,
mais aussi peintres ou cinéastes tentent de reconstituer le quotidien des Pompéiens.
Par un montage imaginatif, Jean Baronnet fait re v i v re la cité antique.
Documentaire de Jean Baronnet(France, 1997-56mn)Production : Canal Plus, Sodaperaga, en association avec La Sept ARTELASEPTARTE(Rediffusion du 28 mars 1998)
Le 24 août 79, à 10 heures du matin, leVésuve entre en éruption. En deux jours,Pompéi, la ville de tous les plaisirs, dispa-raît sous les projections du volcan. Pendantdix-sept siècles, une épaisse couche dec e n d res re c o u v re son secret. JeanB a ronnet nous entraîne à sa suite dans lesrues de Pompéi, livre ouvert sur le monderomain antique. Il nous restitue la Pompéides archéologues, des peintres et descinéastes (Gallone, L’Herbier et Rossellini)pour faire renaître le Phénix.
Pompéi, ville ouverte
Corne d’abondance pour les archéologues,le site de Pompéi constitue un documentincomparable sur la vie d’une ville moyen-ne au premier siècle de notre ère. En 79,l ’ é ruption du Vésuve suspend le tempspour dix-sept siècles sur Pompéi. Lesc e n d res conservent le secret de sonemplacement jusqu’à ce que, au XVIIIe
siècle, des statues soient exhumées parhasard. Ce n’est qu’après 1870, dans le cli-mat général d’engouement pour l’Antiquité,que des fouilles sont entreprises de maniè-
Si les cris de la rue se sont tus,
des graffitis sur les murs
les évoquent encore...
Arphocras hic cum Drauca benefutuit denario.C’est ici que, pour un denier,Arphocras a pris son plaisir.
Miximus in lecto. Fateor,peccavimus, hospes.Si dices : Quare ? Nulla fuitmatella.Nous avons uriné dans nos lits.J’avoue, hôte, que ça ne se faitpas. Demande-moi pourquoi, je terépondrai qu’il n’y avait pas de potde chambre.
Oppi, emboliari, fur, furuncule.Oppius, sale clown, voleur, larron !
Pecunia non olet.L’argent n’a pas d’odeur.
Meurtre à l’hospice !
Une femme escroc
aristocrate et un juge
à la retraite mènent
l’enquête.
21.45MetropolisMagazine culturel européen coordonné parPierre-André Boutang et Peter Wien (Allemagne, 2000-58mn)NDR
● Tristan et Iseult dans l’hémisphère
Sud
La Wagner Society of Hawaii et HenryAkina, directeur de l’opéra d’Honolulu, veu-lent faire jouer Wagner dans le Pacifique.Akina projette, avec le soutien du petit-filsdu compositeur et d’un mécène allemand,de donner Tristan et Iseult à l’Opéra deHawaï. L’île accueille par ailleurs en janvier2000 un congrès de wagnériens venus dumonde entier. Pour la petite histoire, lalégende de Pele, déesse hawaïenne dufeu, présente des ressemblances tro u-blantes avec celle de Tristan et Iseult…
● À vos musées : L’art en Europe
centrale de 1945 à 1989
Au début du XXe siècle, Vienne, Prague etBudapest sont de hauts lieux de la vie artis-tique. Mais la guerre froide met une fin bru-tale à leur rôle d’avant-garde. LórándHegyi, directeur du Musée d’art modern ede Vienne, présente les œuvres de 150a rtistes d’Europe centrale. Une pre m i è re !L’exposition est à Vienne jusqu’au 27 février2000 avant de partir pour Budapest,Barcelone, Southampton et Prague.
● Les nazis et l’art : main basse sur
la musique
Si l’on sait le destin que les nazis ont réser-vé aux œuvres d’art plastique – voir laThema d’ARTE jeudi 17 février – , on ignoresouvent leurs pratiques en matière demusique. Un commando spécial des SS,stationné à Paris, composé de jeunes musi-cologues hautement qualifiés, confisquaitpourtant des pièces allant d’instruments demusique à des autographes de composi-teurs, en passant par des livres, pour lesdonner à des citoyens allemands. Le com-positeur Darius Milhaud fut l’une de leursvictimes. Les orc h e s t res des camps re c e-vaient eux aussi les trophées de guerre desnazis. Pour la pre m i è re fois, une enquêteexplique comment on a dépouillé les paysd ’ E u rope centrale et orientale de fondsmusicaux entiers.
22.45Un couple infernalTéléfilm de Susanne Zanke(Allemagne, 1997-1h29mn) - VF Scénario : Thomas Kirdorf Avec : Heinz Schubert (Anton Beck), Gisela Uhlen (Florence de La Rochefoucauld),Eva Haßman (Luisa), Juraj Kukura (Calapresi),Dirk Dautzenberg (Lohmann), Karl-FriedrichPraetorius (Rohloff)Photographie : Werner Hoffmann Production : Hessischer Rundfunk ARD / HR(Rediffusion du 31 décembre 1997)
À son arrivée en maison de retraite, un jugeretrouve une vieille dame qu’il avaitenvoyée en prison. Et voilà qu’un crime estcommis dans la résidence... Une comédiepolicière enlevée.
Anton Beck, 71 ans,juge à la retraite, déci-de de s’installer dansune résidence pourpersonnes âgées. Àpeine arrivé, une sur-prise l’attend : l’unedes pensionnaires del’établissement estune certaine Flore n c ede La Rochefoucauld,qu’il a envoyée en pri-son vingt ans plus tôtpour une aff a i re d’es-c roquerie. La dame,qui a encore bien duc h a rme, harcèle lep a u v re juge. Qui sere t rouve par hasardtémoin d’un meurt re .Beck s’allie avec sa
vieille ennemie Florence pour démasquerle coupable...
Thomas, Gisela, Heinz
Le scénariste Thomas Kirdorf, l’un des plusdemandés en Allemagne, a déjà de nom-breux succès à son palmarès, dont un prixde la Commission européenne. Il a écritC h e rche appartement désespérément ( d i f-fusé sur ARTE en 1991) et Un amourpresque parfait (diffusé le 10 mai 1996). Lacomédienne Gisela Uhlen a obtenu en1979 le Prix fédéral du cinéma (or) pour sonrôle dans le Mariage de Maria Braun de R.W. Fassbinder. Heinz Schubert est lui aussitrès connu comme acteur mais aussicomme metteur en scène, notamment auSchauspielhaus de Hambourg.
samedi 12 février
Fiction
Documentaire musical d’Yvan Bodenes(France, 1999-55mn)Coproduction : La Sept ARTE, MorganeProductions, MezzoLA SEPTARTE
Qu’un pianiste enre g i s t re son pre m i e rdisque à l’âge de 77 ans, alors qu’il a plusd’un demi-siècle de carr i è re pro f e s s i o n n e l-le derr i è re lui, voilà qui n’est pas banal.E n c o re plus étrange : ce musicien est à laretraite depuis plusieurs années, il n’amême pas de piano chez lui et, deuxsemaines avant l’enre g i s t rement, rienn’avait encore été fait. Pourtant, le passéde Rubén Gonzales est riche en collabora-tions hautes en couleur. Diplômé à l’âge de15 ans au conserv a t o i re de Cienfuegos, ilc o l l a b o re dès 1941 avec les meilleurso rc h e s t res de La Havane. ArsenioRodriguez l’engage dans son célèbreconjunto et lui donne l’occasion, en 1943,de faire son premier enre g i s t rement. Dèscette époque, il fait partie, avec Peru c h i n ,des très rares pianistes prietos (foncés) àintégrer les meilleurs orchestres blancs. Audébut des années 60, il est engagé par levioloniste Enrique Jorrin, avec qui il avaitdéjà travaillé juste avant que celui-ci necrée le cha-cha-cha. Devenu directeur duc é l è b re orc h e s t re c h a r a n g a , il abandonnele poste à la mort de Jorrin. Ruben détestep a r-dessus tout les responsabilités extra-musicales, ce qui explique sans doute qu’iln’ait jamais formé son pro p re ensemble etque son nom ne soit apparu pour la pre-m i è re fois qu’en 1979 avec la parution durecueil Estrellas de Areito.
Genèse d’un premier disque
Si le miracle du premier disque s’est pro-duit pour Rubén Gonzales, c’est d’abordparce que Nick Gold, le producteur anglaisdu label World Circuit, et le chef d’orchestre
cubain Juan de Marcos Gonzales l’ontchoisi comme pianiste pour deux disquese n registrés à La Havane en mars 1996, Atoda Cuba le gusta, de l’Afro Cuban AllStars, et Buena Vista Social Club, de RyC o o d e r, Ibrahim Ferre r, Eliades Ochoa etCompay Segundo. Il fit preuve d’une tellepassion lors des séances que Nick Gold luiproposa de faire, sous son nom, un disquequi rassemblerait une sélection de grandsclassiques de la musique populaire cubai-ne. L’enregistrement eut lieu sans répétitionpréalable, en deux jours seulement, dansune atmosphère intime. Accompagnéd’Orlando “Cachaito” Lopez (contrebasse),de Manuel “Guajiro” Mirabal (tro m p e t t e ) ,d’Ibrahim Ferrer (chant), de CarlosGonzales (bongos), de Juan D’Marc o sGonzales (percussions), d’Amadito Va l d e s(timbales) et d’Angel Te rry Domech(congas), il joue avec la plus grande spon-tanéité et sans arrangements préétablis.Ses improvisations rythmées ont envahil’été dernier la scène des Nuits du Sud.
00.15 Rubén Gonzales y su grupo En concert aux Nuits du Sud
Revenu au premier plan grâce au projet Buena Vista Social Club, le génial pianiste
Rubén Gonzales fait chanter les rythmes cubains depuis 1941. Pourtant, il n’a sorti
son premier disque qu’en 1997, à l’âge de 77 ans ! On le re t rouve ce soir avec
son orc h e s t re sur la scène des Nuits du Sud. Au menu : Cuba, rythmes en liberté !
“Le plus grand pianiste
soliste que j’aie jamais
entendu dans ma vie ;
un croisement cubain
entre Thelonious
Monk et Félix le Chat.”
(Ry Cooder)
19.00
MaestroMontserrat Caballé présente les stars de demain (4)
Réalisation : Elisabeth Malzer
19.45
ARTE Info’émission d’actualité e la rédaction d’ARTE
20.15
Les ailes du dragon (21)
Série animée de Bernard Deyrièst Roger Héroux1. Le grand raid
20.40-00.05
ThemaLes aventuriers de l’amour
20.40
Mariage à l’italienneilm de Vittorio De Sica
22.15
D’amour et d’eau fraîcheDocumentaire de Jenny Kéguiner
23.10
Les pèlerins de l’amourDocumentaire de Hans Heijnen
00.05
Metropolis (r)
01.05
Le principal, c’est de vivre (r)
éléfilm de Connie Walther
02.35
Scénarios sur la drogue
apa Was a Rolling Stone,
ar Jean Bocheux
03.00
Fin des programmes
19.00MontserratCaballé présenteles stars de demain (4)
Réalisation : Elisabeth Malzer (Allemagne 1999-4x43mn)ZDF
Des jeunes talents époustouflants !Montserrat Caballé, elle-même propulséeau sommet de la gloire à 21 ans, présenteplusieurs jeunes virtuoses lors d’une ren-contre exceptionnelle au Stadthalle deWuppertal.
Ce soir, Montserrat Caballé présente lasoprano Eteri Gvazava dans l’air de Mimi –“Si, mi chiamano Mimi”, extrait de l aBohème (G. Puccini) –, la jeune violonisterusse Alina Pogostkin, âgée de seize ans,dans la Valse scherz o op. 34 de P. I.Tchaïkovski, suivie du baryton-basse armé-nien Tigran Mart i rosian dans un air deL e p o rello extrait de Don Giovanni ( W. A.Mozart). Ensuite, nous découvrons le talentp rodigieux de la jeune violoncellistecoréenne Han-Na Chang, qui, à l’âge dedix-sept ans, séduit les mélomanes, dansle troisième mouvement du C o n c e rto pourvioloncelle n° 1 en do majeur de J. Haydn.Ces jeunes solistes sont accompagnés parl’Orchestre de jeunes de l’État (composé demusiciens qui ont entre quatorze et vingtans), placé sous la direction de Robert oP a t e rn o s t ro, qui ouvre la soirée avec l’ou-verture des Noces de Figaro (W. A. Mozart)et la termine avec le C i rcus Polka(I. Stravinski).
20.15Les ailes du dragon (21)
Série animée en 26 épisodesRéalisation : Bernard Deyriès et Roger Héroux(France/Canada, 1999-24mn)Scénario : Claude Moliterni, Patrice Serres,Patrick Galliano, Robert GeoffrionMusique : André LambertCoproduction : In Fine Films, PRH St-Clair,France 3, en association avec ARTEARTE G.E.I.E.
Dans la Chine des années 20 livrée auchaos et aux trafiquants, deux aviateurstentent de monter une compagnie aérienne.Une grande série animée pleine de mystèreet d’aventures, à suivre tous les dimanchesà 20.15.
21. Le grand raid
B l a n c h a rd est convoqué chez le gouver-neur de Shanghai comme expert afin dedonner son avis sur les avions des firm e sC u rtiss et Spad que les agents cherchent à vendre. Blanchard semble préférer leSpad. Pour les départ a g e r, le gouvern e u ro rganise un défi sur le trajet Shanghai /Canton : c’est St-Clair qui pilotera leSpad…
d i m a n c h e 13 février
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Maestro
FilmLa jeune (17 ans)
violoncelliste coréenne
Han-Na Chang.
LASEPTARTE
20.40 Mariage à l’italienneFilm de Vittorio De Sica(Italie/France, 1964-1h35mn) - VF Scénario : Eduardo De Filippo, RenatoCastellani, Tonino Guerra, Leo Benvenuti, Piero De Bernardi, d’après la comédie Filumena Marturano d’Eduardo De FilippoAvec : Sophia Loren (Filumena), Marcello Mastroianni (Domenico), Aldo Puglisi, Tela Scarano, Marilù Tolo, Vito Morriconi, Gianni RidolfiPhotographie : Roberto GerardiDécors : Carlo EgidiMontage : Adriana NovelliMusique : Armando TrovajoliProduction : Carlo Ponti, C. C. Champio, Les Films Concordia
Sophia Loren et Marcello Mastroianni enamants impossibles : il est riche, elle a étéélevée dans les bas-fonds. Un classiqueinoubliable.La superbe Filumena n’arrive plus à mar-c h e r. Elle vient d’avoir un malaise. On l ’ e n t o u re et on la porte, comme une re i n e ,jusqu’à son lit. L’ h e u re est grave... Pendantce temps, Domenico s’active pour les pré-paratifs de son mariage : dans deux jours, ilépouse la jeune caissière de son re s t a u r a n t ,qui a trente ans de moins que lui. Pour lui,l ’ h e u re est à la fête. Mais il doit se re n d re enu rgence au chevet de Filumena qui sem e u rt. Assis dans le couloir, Domenico sesouvient. Flash-back sur le passé tourm e n-té des deux anciens amants…
Passionnément italien
Sophia Loren et Marcello Mastroianni ontdéjà tourné cinq films ensemble avant ceMariage à l’italienne. Ils se re t ro u v e ro n tsouvent devant la caméra, souvent amants,parfois époux… Le dernier film à les réunirfut P r ê t - à - p o rt e r, de Robert Altman (1994),deux ans avant la mort de Marc e l l oM a s t roianni. Les deux monstres sacrés ducinéma italien se marient à merv e i l l e .Vittorio De Sica l’a bien compris, qui leurfait jouer un couple d’amants passionnés.Elle est une enfant perdue, prostituée, unefemme amoureuse et délaissée. Lui est unriche commerçant, prétentieux et dédai-gneux. Mais comment peut-il résister à cesyeux largement soulignés de khôl noir ? Ceclassique de la comédie dramatique italien-ne suscite un attachement irrésistible pources personnages en mal de bonheur. Enexploitant toutes les facettes de cette idylled o u l o u reuse, De Sica maintient le suspen-se jusqu’au bout.Mariage à l’italienne sera rediffusé
en VOSTF samedi 19 février à 01.15.
20.40-00.05 Les aventuriers de l’amourIl est riche, elle est pauvre ; elle est comtesse, il est coiff e u r... Couples impossibles ?
Malgré les vents contraires et les avis de tempêtes, les aventuriers de l’amour
triomphent de tous les obstacles ! À la veille de la Saint-Valentin, ARTE propose
de tendres, belles et vraies histoires d’amour.
Souvent réunis à l’écran,
Sophia Loren et Marcello
Mastroianni forment le couple
idéal de la comédie italienne.
Film
“Parce que tout le reste
les sépare, l’amour
qui les réunit saute
aux yeux. (…) Sans
doute ne s’aiment-ils
pas plus que les autres,
mais ça se voit plus
nettement. Le film parle
de société et de classes
sociales, mais c’est
d’abord un film sur
l’amour. Avec de vraies
histoires qui soulèvent
les montagnes.”
(Jenny Kéguiner)
22.15D’amour et d’eaufraîcheDocumentaire de Jenny Kéguiner(France, 1999-56mn)Coproduction : Quark Production, La Sept ARTE
Elle est blanche, il est noir. Elle est riche, ilest pauvre… Quatre couples “désassortis”témoignent de leur choix et de leur bonheur.Ariane est comtesse. Vi c t o r, bien plus âgéqu’elle, est coiff e u r-esthéticien. Ils s’aimentet décident de se marier. C’est comptersans la famille d’Ariane, qui séquestre lajeune fille et l’envoie clandestinement auChili auprès de sa grand-mère… Vi c t o rremue ciel et terre pour retrouver celle qu’ilaime. Des rebondissements ro m a n e s q u e svont alors marquer leur histoire... D’autre sont su aff i rmer leur choix : la fille d’unefamille bourgeoise et le fils d’un maçonimmigré italien, une journaliste française etun chômeur guadeloupéen…
Heureuses mésalliances
Réalisatrice du très beau documentaireInfirmières, Jenny Kéguiner explique ce quil’a poussée vers ces singulières histoire s
de cœur. “À l’origine de cefilm, il y a ma curiosité pour unsimple fait divers romanesque.L’ h i s t o i re de deux amantsp o u rchassés d’un bout àl’autre du monde par la famillede la jeune fille pour empêcherla mésalliance. Une histoire quiressemble aux romans du XIXe
siècle, bien qu’elle se passea u j o u rd’hui. Une histoire bienfaite pour émouvoir les midi-nettes, et dans laquellel ’ a m o u r, comme il se doit,triomphe des embûches et des difficultés”, raconte la réa-lisatrice.Chacun d’entre nous aimeraitc o n d u i re sa vie affective aveclucidité, loin des anciens préjugés qui faisaient lesmariages d’antan. Et pourt a n t ,
80 % des mariages se font à l’intérieur dumême groupe social. Les sociologues nom-ment ce phénomène l’homogamie, du grec“homo”, “le même”.
Loin de cette cruelle réalité, quatre couplestémoignent de leurs difficultés à faireaccepter leur part e n a i re à leur famille.Leurs mondes respectifs sont radicalementopposés, et on découvre des préjugésancrés au plus profond des familles. Àcause de leur amour, le passé, et parfois lequotidien de ces couples, est fait de com-bats, de brouilles, de doutes et de sacri-fices. Pourtant, toutes les études le montre n t: contrairement aux idées reçues, cescouples “mixtes” – comme les appellent lessociologues – ne durent ni plus ni moinslongtemps que les autres. Ces aventuriersde l’amour ont donc toutes leurs chances…Seulement, ils doivent se battre plus que lesa u t res. L’homogamie est toujours d’actuali-té parce que, malgré tout, elle est confor-table, rassurante. Ces témoignages intimes,drôles et émouvants nous en appre n n e n tbeaucoup sur les éternelles pesanteurs denos sociétés et de nos familles.Il est noir, elle est blanche… Superbe
tranche de vie d’un couple et d’une
famille “comme les autres”,
Une histoire d’amour américaine
est diffusé mardi 15 février à 20.45.
23.10Les pèlerins de l’amourDocumentaire de Hans Heijnen(Hollande, 1998-50mn)Production : VPRO Télévision
29,5 : c’est le nombre d’hommes pour uneseule femme en Irlande de l’Ouest !Comment faire pour trouver une épousequand la première maison habitée se trou-ve, en moyenne, à 34 kilomètres ? Willy Daly est “marieur”. Il trouve des parte-n a i res pour les célibataires endurcis quivivent sur la côte ouest de l’Irlande, unerégion très peu peuplée. Chaque année,les célibataires tentent leur chance auFestival de Lisdoonvarna, une fête vieille dedeux siècles. Quelles femmes sauro n taimer ces hommes rudes et solitaires ?
d i m a n c h e 13 février
Les aventuriers de l’amour
La comtesse et le coiffeur ;
la bourgeoise juive et le fils d’ouvrier
goy : l’amour résiste à tout !
La foire aux rencontres
P a d d y, Jamesie et Mihal ont entre 40 et 65ans. Loin de tout et de tous, ils vivent isolésdans leur ferme au milieu de grandes éten-dues vertes et rocheuses. Il leur manqueune âme sœur, une descendance, voireune aide pour l’entretien de leur maison,pour leur travail… Les motivations sontdiverses et les personnalités diff é re n t e s .Mais même si la solitude est très présente,trouver une femme ne se fait pas à la légè-re. Ils sont exigeants, et peut-être pas tou-jours prêts. Et puis, les vents, le ciel gris ett o u rmenté, les champs à perte de vue quis’oublient dans une mer jamais en repos nesont pas faits pour tout le monde ! Lacaméra, très proche, se pose sur cesvisages et tente de compre n d re ce qu’ilscachent. Que veulent ces hommes, qu’es-pèrent-ils vraiment ? On entrevoit des boutsde vie, des dîners en solitaire, des litsdéfaits et des assiettes sales, des re g a rd slointains et parfois tristes. Enfin, ils se pré-p a rent pour la fête annuelle qui leur ferap e u t - ê t re re n c o n t rer leur future épouse.L’ e n t reprise est difficile, les femmes peun o m b reuses. Il leur faut surtout beaucoupd’esprit d’aventure : à elle, pour venir s’ins-taller au milieu de rien ; à lui, pour ressem-bler à un citadin…
Rome, vers 200 après Jésus-Christ.
L’empereur Claude II est engagé dans
des campagnes militaires particulièrement
sanglantes. Les légions romaines à l’étranger
sont décimées, et les recrues se font rares.
Claude enrage : il décide d’annuler tous
les mariages et les fiançailles de Rome. Malgré
l’interdiction, un prêtre hors-la-loi, Valentin,
continue à marier en secret les couples
d’amoureux. Ce parti pris au nom de l’amour
lui vaut d’être envoyé en prison pour le restant
de ses jours : il y meurt le 14 février 270.
Plusieurs siècles plus tard, l’Église, en lutte
contre les fêtes païennes, reprend à son compte
les réjouissances des Lupercales, le 15 février.
En ce jour, les Romains célébraient la déesse
Junon, grande protectrice des femmes,
et fêtaient le retour du printemps, du renouveau
et de la fertilité. Une grande “loterie amoureuse”
était organisée, qui devait unir pour un an
les filles et les garçons. Le martyr Valentin
est alors canonisé, et la Saint-Valentin remplace
les Lupercales. Les amoureux restent
à l’honneur, et la fête continue de célébrer
l’amour, le printemps et le renouveau des senti-
ments… jusqu’à la prochaine Saint-Valentin ! ■
Réaliste
“Les histoires d’amour finissent mal, en général.”(Les Rita Mitsouko)
Lyrique
“L’amour, c’est le temps et l’espace rendus aucœur.” (Marcel Proust)
Lucide
“L’amour est un rêve solaire mais une réaliténocturne.” (Julia Kristeva)
Emportée
“Je ne peux pas, je ne sais pas, je n’ose pas.Je t’aime, je t’aime, je t’aime.” (Barbara)
Rabat-joie
“L’amour, c’est donnerquelque chose qu’on n’a pas à quelqu’unqui n’en veut pas.”(Jacques Lacan)
Rencontre émouvante avec des hommes vrais, simples
et seuls au pays de la Guinness.
Les amoureux,
l’empereur
et le curé
Pourquoi la Saint-Valentin ?
19.00
NatureLe bonheur en 4-cv Documentaire d’Achim Tacke
19.45
ARTE Info’émission d’actualité e la rédaction d’ARTE
20.15
La vie en feuilletonBonjour bébé ! (1)
euilleton documentaire Thomas Kufus et Arpad Bondy
. Un jour sans fin
20.45
CinémaLe septième ciel
ilm de Benoît Jacquot
22.10
Scénarios sur la drogueube du jour, par Diane Bertrand
22.15Court-circuit - 1 re partie
Les héroïnes de l’amourCourt métrage de Lily Besilly
t Nathalie Percillier
22.25
CinémaMalena est un nom de tango
ilm de Gérard Herrero
00.15 Court-circuit - 2e partie
Psy-ShowCourt métrage de Marina De Van
AliasCourt métrage de Marina De Van
00.50
Cabeza de Vaca (r)
ilm de Nicolas Echeverria
02.40
Scénarios sur la drogue
csta-ordinaire,
ar Manuel Boursinhac
03.00
Fin des programmes
19.00Le bonheur en 4-cv Documentaire d’Achim Tacke(Allemagne, 1998-43mn)NDR
Les petites exploitations agricoles sont-ellesplus viables que les grosses ? Sur les 22hectares de leur ferme biologique, Willy etSolveig Götz font des bénéfices sans s’en-detter.
Au lendemain de la chute du mur de Berlin,Willy et Solveig Götz ont acheté une ferm ede 22 hectares à Steinfurt, en Poméranieoccidentale, pour se consacrer au maraî-chage et à l’élevage. Non loin de chez euxse trouve une entreprise agricole quiapplique les techniques les plus modernes.Elle s’étend sur 700 hectares et ses pro-p r i é t a i res respectent scrupuleusement lesd i rectives de l’Union européenne. Enc o n t re p a rtie, celle-ci lui verse des subven-tions qui représentent la moitié de ses reve-nus. “ C ’ e s t végéter sous perf u s i o n ” , c r i-tique Willy. La famille Götz, quant à elle, n’ajamais attendu l’aide de Bruxelles, quireprésente à peine 6 % de son budgetannuel. Willy Götz considère que la logiquede l’agrandissement illimité est une aberra-tion – bien des exploitants, surendettés, ontdû abandonner leurs fermes. Willy etSolveig Götz, eux, n’ont pas de dettes.Grâce à une production diversifiée, lesmauvaises récoltes sont compensées parles bonnes. Et, s’ils ont opté pour ce typed’agriculture, ce n’est ni par conviction mili-tante, ni par nostalgie...
20.15Bonjour bébé ! (1)
Feuilleton documentaire de Thomas Kufus et Arpad Bondy (Allemagne, 1999-26mn)ARTE G.E.I.E./SFB(Rediffusion du 29 mars 1999)
Cris, larmes de joie et femmes en blanc :une caméra a suivi le quotidien de la plusgrande maternité d’Allemagne. Un feuilletondocumentaire à suivre chaque soir à 20.15.À Berlin, l’immense centre hospitalierVi rc h o w - d e - l a - C h a r i t é abrite la plus grandem a t e rnité d’Allemagne. En moyenne, douzeenfants y viennent au monde chaque jour :plus de quatre mille naissances par an ! Deséquipes de médecins, de sages-femmes,d ’ i n f i rm i è res et de puéricultrices s’y re l a i e n tv i n g t - q u a t re heures sur vingt-quatre. Sabine Quante est sage-femme libérale.C’est d’abord à leur domicile qu’elle prépa-re les futures mamans. Jour et nuit, ellereçoit des appels annonçant les pro c h a i n saccouchements. Au volant de sa Porsche,elle se rend alors à la clinique Virchow afind ’ a i d e r, de ses gestes précis et de sa voixcalme, la mère et l’enfant.Le centre vital de la maternité est la piècevitrée où des moniteurs surveillent le ry t h m ec a rdiaque des enfants à naître. C’est là quel’équipe se réunit pour décider des mesure squi s’imposent, c’est là aussi qu’elle pre n dle temps de bavard e r, de rire ou d’avaler uncafé entre deux accouchements…
1. Un jour sans fin
Sabine Quante croyait passer une soiréetranquille, mais son portable lui annoncequ’elle a une longue nuit devant elle.Pendant ce temps, Danièle Ferd i n a n d ,sage-femme permanente à la maternité deVi rc h o w, tente de rassurer une autre futuremaman : Nadia Hoffman réclame une péri-
durale, quel’anesthésistede service abien du mal àréaliser...
l u n d i 14 février
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Nature La vie en feuilleton
Quand l’agriculture bio est aussi un succès économique.
Pouponnons
pour de bon,
chaque soir
à 20.15
jusqu’à jeudi.
Film de Benoît Jacquot(France, 1997-1h31mn)Scénario : Benoît Jacquot, Jérôme BeaujourAvec : Sandrine Kiberlain (Mathilde), Vincent Lindon (Nico), François Berléand (le docteur), Francine Bergé (la mère de Mathilde), Pierre Cassignard (Étienne),Philippe Magnan (le praticien), Florence Loiret(Chloé), Léo Le Bevillon (Arthur), Sylvie Lœillet(l’assistante de Nico)Photographie : Romain WindingDécors : Arnaud de MoleronSon : Michel VionnetMontage : Pascale ChavanceCoproduction : Dacia Films, Cinéa, Canal Plus,ARTE France CinémaLA SEPTARTESélectionné au Festival de Venise 1997
Mathilde vole... Mathilde s’évanouit... Elle-même le dit : elle ne va pas bien. Le regardvide, cette grande fille blonde, mince etbelle a vraiment l’air de s’ennuyer.Désabusée, déconnectée de la réalité, ellerefuse de re t o u rner travailler. Pourq u o iMathilde est-elle malheureuse ? Son mariNico ne s’en inquiète pas. Il accepte safemme comme elle est : fragile et frigide.Jusqu’au jour où Mathilde re n c o n t re unmédecin qui semble savoir ce qu’elle neveut pas voir. À partir de cet instant, leschoses commencent à changer…
L’amour en sommeil
Le Septième Ciel est l’histoire d’une quête.Benoît Jacquot a choisi de mettre en scèneun couple sympathique et beau. Elle estnotaire, lui chirurgien. De l’extérieur, rien necloche. Mais c’est à l’intérieur que le bâtblesse. Car Mathilde se sent perdue. Et nisa mère, ni son mari ne peuvent com-prendre. C’est alors que, par deux fois, ellec roise un homme mystérieux. Leur pre m i è-
re discussion est bouleversante : enquelques questions très précises, il révèlele problème de Mathilde, la frigidité. Pourla guérir, il décide d’utiliser l’hypnose : lesséances sont de vrais moments de bonheurpendant lesquelles le temps s’arrête. Tr è speu de gestes, très peu de décors. Seulsles mots comptent. La quête peut commen-cer. Comme un oignon dont on retirerait lesp e l u res une à une, Mathilde s’enfonce àl’intérieur d’elle-même et fait remonter lessouvenirs enfouis par le temps. En se sou-venant, Mathilde se re t rouve et bouleversesa vie. Libérée d’un passé qui la hantait,elle semble renaître. Évidemment, ce chan-gement cause quelques problèmes à la viede famille et au couple de Mathilde. Le filmtraite alors de la difficulté de vivre à deux,de se compre n d re et de s’aimer sansfausses interprétations, sans suspicion. LeSeptième Ciel est un film qui brûle parc equ’il touche à l’essentiel et met le doigt surce qui nous rassemble tous : nos souvenirsd’enfant et nos peurs d’adulte. L’ h i s t o i red’une renaissance.
Mathilde (Sandrine Kiberlain)
et Nico (Vincent Lindon)
vont-ils sauver leur couple ?
Sandrine Kiberlain, le visage
du nouveau cinéma français.
20.45 Le septième cielMathilde déprime, vole dans les magasins et s’évanouit sans compre n d re ce qui lui
a rrive. Jusqu’au jour où elle re n c o n t re un hypnotiseur… Benoît Jacquot filme
la renaissance au plaisir d’une jeune femme fragile. Avec, pour la pre m i è re fois réunis,
Sandrine Kiberlain et Vincent Lindon.
22.15Court-circuit - 1re partie
Les héroïnes de l’amourCourt métrage de Lily Besilly et Nathalie Percillier(Allemagne/France, 1996-10mn) - MuetAvec : Lily Besilly (Ute Hau), Nathalie Percillier(Jeanne Derc)Photographie : Stefanie JordanMusique : Les Reines ProchainesProduction : Heldinnenfilm et dffbSFB(Rediffusion du 31 mai 1999)
Un duel de slapstick au féminin. L’Allemagne et la France sont à nouveau eng u e rre. Deux femmes soldats, uneAllemande et une Française, égarées dansune forêt, finissent par se rencontrer...
Laurèle et Hardie
Les deux réalisatrices de ce court métragesont de véritables talents “multicart e s ” .Auteurs d’un scénario convaincant, ellessont aussi les interprètes des deux rôlesprincipaux de ce film original et plein d’es-prit. Avec une grande économie de moyens(et de budget), elles éclairent d’un jour cri-tique à la fois l’histoire des hommes et celledu cinéma. Elles re p rennent le style desfilms muets, empruntent des éléments auxséries comiques... En endossant des rôlesde soldats et d’acteurs burlesques, elless ’ a p p roprient deux domaines générale-ment réservés aux hommes et transgre s-sent allègrement les fro n t i è res entre lespays et les sexes.
22.25Malena est unnom de tango(Malena es un nombre de tango)
Film de Gérard Herrero(Espagne/France/Allemagne, 1996-1h49mn) VOSTFScénario : Senel Paz, d’après le romand’Almudena Grandes (Éd. Plon)Avec : Ariadna Gil (Malena), Marta Belaustegui(Reina), Carlos López (Fernando), Luis Fernando Alvés (Santiago), Isabel Otero(Magda)Photographie : Alfredo MayoMusique : Antoine DuhamelCoproduction : Tornasol Films, Alta Films, Blue Dahlia Production, ARTE France Cinéma,Road Movies Dritte ProduktionenLASEPTARTE
Madrid, de la fin des années soixante auxannées quatre-vingt-dix. Malena a dix ans,puis vingt, puis trente. Des souffrances dupremier amour à l’âge de raison, portraitd’une jeune fille qui devient femme, par lescénariste de Fraise et Chocolat.Malena et sa sœur jumelle Reina sont trèsp roches. Malena est discrète et solitaire ,alors que sa sœur, sûre d’elle, semble atti-rer tous les re g a rds. Mal dans sa peau,Malena s’épanouit le jour où elle tombeamoureuse de Fernando. Mais, au momentoù elle s’y attend le moins, celui-ci la quitte
lundi 14 février
Un hommage
au slapstick
du cinéma muet.
brutalement. Ce premier amour douloureuxet injuste marque profondément Malena,qui, d’année en année, devient séductrice.Pourtant, ce rôle ne lui convient pas. Elle al ’ i m p ression de ne pas être à sa place.Jusqu’au jour où elle découvre que sondestin et celui de sa sœur sont plus imbri-qués qu’elle ne le pensait…
Tanguer d’amour
L’intrigue semble simple, elle nous concer-ne tous. Malena est un nom de tango, é c r i tpar le scénariste du célèbre Fraise etC h o c o l a t , est un voyage au cœur descontradictions qui habitent chacun de nous.Ce film conte les difficulté éprouvées parune jeune femme en quête de son identité.Ici, le passage douloureux à l’âge adulte apour toile de fond la difficile transition dufranquisme à la démocratie. Peu encoura-gée à s’exprimer par les membres de safamille ou par les bonnes sœurs du collègeoù elle est pensionnaire, Malena doit seb a t t re pour trouver un sens à sa vie. L’ e n j e uest de taille : se réconcilier avec son corps,découvrir l’amour, le plaisir et le bonheurd ’ ê t re mère. Les hommes occupent uneplace de tout premier plan dans le chemine-ment de Malena, qui souff re de la comparai-son avec sa sœur. Chaque personnage quiévolue dans son entourage vit dans sonp ro p re monde. Un entourage tantôt violent,tantôt serein, toujours complexe, qui influef o rtement sur l’évolution de la jeune femme.
00.15 Court-circuit - 2e partie
LA SEPTARTE
Psy-ShowCourt métrage de Marina De Van(France, 1999-20mn)Scénario : Marina De VanAvec : Philippe Laudenbach (le psychanalyste),Jean-François Gallotte (le patient)Production : Lazennec Tout Court
Certains psychanalystes prendraient-ils plai-sir à faire perdre la tête à leurs patients ? Uncourt métrage minimaliste et plein d’ironie.Au cours d’une séance, l’analyste ne cessede se déplacer avec son fauteuil dans ledos du patient. Manipulé, ce dernier envient à douter de plus en plus de sespropres perceptions…
AliasCourt métrage de Marina De Van(France, 1998-14mn)Scénario : Marina De Van Avec : Caroline Brunner (Juliette), Anne Le Ny (Cécilia), Danièle Durrou (la mère),Gérard Chaillou (le père) Coproduction : Lazennec Tout Court, ARTEFrance Cinéma(Rediffusion du 29 mars 1999)Sélectionné au Festival de Pantin 1998
Le jour de son anniversaire, Juliette est troptriste pour se préoccuper de cette inquiétan-te femme de ménage qui imite ses gesteset convoite ses vêtements... Un film fondésur l’ambiguïté, entre fantasme et réalité.Juliette, qui étouffe dans sa famille bourg e o i-se, noie ses soucis dans l’alcool et le tabac.Alors qu’elle doit fêter son anniversaire, elletombe malade. Cécilia, la bonne de la famil-le, enfile les vêtements de Juliette et pre n d
sa place parmi lesconvives. Personnene s’aperçoit decette métamorpho-se, car personnene re g a rdait vrai-ment Juliette...
Cycle
Les femmes
s’emparent du cinéma
Pendant tout le mois
de février, “Court-circuit”
présente des courts
métrages réalisés par de
jeunes femmes cinéastes.
Ce soir, deux courts
métrages de Marina De Van.
En partenariat avec
et à l’occasion du Festival
de Clermont-Ferrand
Les femmes s’emparent
du cinéma, c’est aussi
une K7 de cinq courts
métrages éditée
par ARTE Vidéo.
Sortie le 2 février 2000.
Malena (Ariadna Gil) découvre l’amour
et le plaisir avec Fernando (Carlos López).
19.00
Archimède Magazine scientifique européen
19.45
ARTE Info’émission d’actualité e la rédaction d’ARTE
20.15
La vie en feuilletonBonjour bébé ! (2)
euilleton documentaire Thomas Kufus et Arpad Bondy
. Un bébé sur la route
20.45-02.00
ThemaUne histoire d’amouren Amérique
rie documentaire de Jennifer Fox
20.45
Pour le meilleur et pour le pire
22.00
Le choc africain
Fêtes de Noël en famille
23.25 (PDC : 23.15)
Premier flirt
’amour plus fortque tout
00.40 (PDC : 00.30)
Du rififi chez Karen et Bill
Et si c’était à refaire…
02.00 (PDC : 01.45)
La véritable histoiredes momies (r)
Documentaire de Tug Yourgrau t Joel Olicker
03.00
Fin des programmes
19.00Archimède Magazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Hervé Guérin, Jean-Jacques Henry, Jonas Rosales et Hervé This (France, 2000-43mn)Coproduction : La Sept ARTE, Ex Nihilo, AuneProductions, avec la collaboration du CNRSImages Média/FEMISLA SEPTARTE
● Voir : peau
Une extraord i n a i re plongée au cœur de lamatière vivante. Cette semaine : la peau.
● Pourquoi : plus vite que le vent
Eszter se demande s’il est possible d’allerplus vite que le vent. Un pédagogue luirépond.
● Expérience : confiture au chocolat
L’ a p p rentissage social existe-t-il chez les primates ? Autrement dit, les singes peuvent-ils échanger des informations ? Au Centre deprimatologie de Strasbourg, des cherc h e u r sont mis au point une expérience...
● Sciences animées : espèces
d’espèces
Comment s’y re t ro u v e r, dans la complexeh i é r a rchie des êtres vivants, parmi les ord re s ,les règnes, les familles, les espèces ? M a i sd’abord, qu’est-ce qu’une espèce ?
● Application : fards égyptiens.
Comment les Égyptiens préparaient-ils leurmaquillage ? En étudiant des restes de fardà paupières contenus dans des pots vieuxde trois mille cinq cents ans, une équipe duCNRS a re t rouvé la recette du fard égyp-tien. À cette occasion, ils ont découvert queles Égyptiens employaient des techniquesde chimie beaucoup plus développées quece que l’on pensait jusqu’à présent.
20.15Bonjour bébé ! (2)
Feuilleton documentaire de Thomas Kufus et Arpad Bondy (Allemagne, 1999-26mn)ARTE G.E.I.E./SFB(Rediffusion du 30 mars 1999)
Cris, larmes de joie et femmes en blanc :une caméra a suivi le quotidien de la plusgrande maternité d’Allemagne. Un feuilletondocumentaire à suivre chaque soir à 20.15.
2. Un bébé sur la route
Après quatre heures passées dans la sallede travail, Nadia Hoffman met enfin sonbébé au monde, mais cela n’aura pas étésans douleur. Au même moment, un bébénaît dans un endroit incongru : les pare n t sVater s’y sont pris trop tard et leur petite fillenaît dans la voiture qui les emmène à lamaternité....
m a rd i 15 février
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
La vie en feuilleton
Le poids du réel.
(An American Love Story)
Série documentaire de Jennifer Fox(États-Unis, 1999)Coproduction : Zohé Film Productions, AmericanPlayhouse, The Independent Television ServiceEn association avec BBC et La Sept ARTELA SEPTARTE
Série documentaire exceptionnelle, U n e
histoire d’amour en A m é r i q u e suit pendantun an et demi la vie d’une famille “mixte”.Outre une exploration unique des relationsentre les races, ce film est une admirableimmersion dans le quotidien d’une familletypiquement américaine. Conflits person-nels, maladie, préjugés raciaux, joies etsoucis du mariage, les événements défilentsous le regard délicat et complice deJennifer Fox, qui réussit un portrait étonnantd’intimité et d’authenticité. Bill est noir, Karen est blanche. Ils se sontrencontrés en 1967 dans l’Ohio alors quele mariage mixte était encore interdit par laloi. Dès le moment où leur relation a étéconnue publiquement, ils se sont heurt é saux préjugés et à l’incompréhension. Lap ression qu’ils eurent à subir atteignit unpremier sommet quand, en 1972, ils eurentune petite fille : on leur conseilla fort e m e n tde donner leur enfant à adopter. Ils refusè-rent et décidèrent de partir pour New York,où ils s’établirent à Flushing, quartier multi-
racial du Queens. C’est là que naquit leurseconde fille. Au début des années 90, aumoment où Jennifer Fox décide d’entre rdans leur intimité, Karen travaille dans unegrande société et Bill est musicien pro f e s-sionnel. Ils vivent dans le Queens avecleurs filles, Cicily et Chaney, aujourd ’ h u iadolescentes. Rétrospectivement, la listedes problèmes qu’ils ont dû aff ronter estlongue : harcèlement physique, conflitspersonnels, problèmes de santé, préjugésraciaux. Apparemment, ils sont entrés dansune phase plus tranquille de leur existen-ce. Mais il suffit de quelques instants pourdécouvrir que leur vie n’est pas avare d’im-prévus et que l’histoire n’a pas changéautant qu’on pourrait le croire…Une projection ouverte au public d’Une
histoire d’amour en Amérique aura lieu
le jeudi 27 janvier au Forum des Images.
Bill est noir, Karen est blanche.
Malgré les préjugés, ils vivent
ensemble depuis trente ans
et ont deux filles adolescentes.
Au début des années 90,
Jennifer Fox décide de filmer
le quotidien de cette famille
new-yorkaise à la fois banale
et unique…
20.45-02.00Une histoire d’amour en Amérique
Une soirée dans la vie
de Bill, musicien
de blues, et de Karen,
cadre supérieure.
Une année d’amour,
de luttes, de bonheurs
et de drames.
Un moment rare
de cinéma-vérité.
“Au bout de trois mois
passés auprès d’eux,
j’ai réalisé que leurs vies
ressemblaient à ce qu’on
voyait dans les séries
télévisées : un problème
survenait, ils trouvaient
une solution, puis ils
passaient à autre chose.
C’est cette perpétuelle
succession de situations
nouvelles qui m’a donné
l’idée d’en faire une
série documentaire.”
(Jennifer Fox)
20.45Pour le meilleur et pour le pire
Où les souvenirs rejoignent la réalité pré-sente….Cicily et Chaney s’apprêtent à fêter l’anni-v e r s a i re de mariage de leurs parents dansl’atmosphère douillette de leur appartementdu Queens. C’est l’occasion pour Bill etK a ren d’évoquer les souvenirs d’une viem a rquée par l’intolérance, mais aussi detémoigner de l’amour immense qui les unitl’un à l’autre et à leurs filles. Des filles qui,désormais, sont adolescentes et qu’ils lais-sent libres de leurs choix. Cicily étudie lesreligions et les cultures africaines à l’univer-sité. Elle y a rencontré des étudiants blancs,ce qui n’est pas du goût de ses camaradesnoirs, qui maintenant la boudent. Alorsqu’elle se trouve au Nigeria en voyaged’étude, Karen, sa mère, est hospitaliséepour une tumeur. Quant à Bill, il part en tour-née dans l’Ohio avec son groupe, mais ilsne re n c o n t rent pas le succès espéré…
22.00Le choc africain
Où Cicily fait un voyage troublant en A f r i q u e .
E n t i è rement consacré au voyage d’étude deCicily en Afrique, cet épisode se distinguedes précédents. Jennifer Fox doit composerà partir d’une matière hétérogène tourn é epar la jeune fille elle-même. Au travers de cevoyage initiatique, c’est la question brûlantede l’identité raciale qui domine. Confrontés àleurs pro p res racines, les étudiants noirs sonten conflit ouvert avec les étudiants blancs,pour qui l’expérience est un éprouvant exer-cice d’humilité. Cicily, tourmentée par samixité raciale, se re t rouve en port e - à - f a u x ,s u rtout vis-à-vis de ses camarades afro - a m é-ricains, qui la somment de choisir son camp.Elle est d’autant plus fragilisée qu’elle vit uneh i s t o i re d’amour avec un jeune Nigérian…
m a rdi 15 février
Une histoire d’amour en Amérique
Karen Wilson
et Bill Sims
se sont connus
alors qu’ils
étaient encore
au lycée,
dans l’Ohio,
à la fin
des années 60.
Cicily et son
nouveau copain.
Fêtes de Noël en famille
Où Bill voit ses filles grandir…C’est bientôt Noël, et la famille s’élargit pourl’occasion : les parents de Bill et des amisviennent pre n d re part à la fête. Cicily est re n-trée du Nigeria, où elle a laissé son ami.Depuis qu’il l’a encouragée à voir l’Afrique,Bill est conscient que, tôt ou tard, ses filless u i v ront leur pro p re voie. Quand il se re m é-m o re le passé, l’atmosphère qui a entouréla naissance de Cicily, il se rend compte quela vie choisit elle-même son pro p re cours…
23.25Premier flirt
Où Chaney vit ses premiers flirts…C h a n e y, la fille cadette de Karen et Bill, vafêter ses 13 ans, mais elle en paraît déjàbeaucoup plus. C’est le temps des pre-miers flirts et des premiers baisers, mais lesp a rents veillent au grain. Bill se fait dusouci, car il se rappelle sa turbulente jeu-nesse : il sait ce que les garçons de cet âgeont en tête. Mais c’est Karen qui va se mon-trer la plus inquiète…
L’amour plus fort
que tout
Où Karen est malade…Bien que souffrant d’une hémorragie, Kare nveut absolument participer à la fête de find’études de sa fille Cicily. Elle décide de sef a i re opérer : elle doit subir une ablation dela matrice. Son désir d’avoir d’autres enfantsse trouve anéanti, et sa féminité remise enquestion. Durant sa convalescence, Bills’occupe de l’entretien de la maison…
00.40Du rififi chezKaren et Bill
Quand la barque familiale prend l’eau…Cicily re c h e rche un premier emploi, tandisque son père sombre dans le décourage-
m e n t : sa carr i è re professionnelle est au pointm o rt et il boit de plus en plus. Karen tente derésister à la débâcle. Alors que commenceun week-end qui s’annonce part i c u l i è re m e n tdéprimant, elle décide de laisser Bill à sesf rustrations et d’emmener ses deux filles enescapade au bord de l’océan…
Et si c’était à refaire…
Où Karen revoit ses camarades de jeunes-se…K a ren décide de participer à l’assembléeannuelle des anciens du lycée qu’elle fré-quentait et où elle a rencontré Bill. Uneoccasion de revenir sur les comportementsméprisants et hostiles dont ils ont souffert àl’époque…
Lire notre article pages suivantes.
La réalisatrice
Jennifer Fox a vécu
pendant un an et demi
auprès de la famille
Sims, enregistrant
près de mille heures
de film.
“Tout le monde devrait
avoir peur, pas seulement
nous en tant que couple
mixte. Parce qu’un jour
c’est les Noirs, un autre
c’est les juifs…
À qui ce sera le tour
demain ?” (Karen Sims)
“Être noir,
c’est un boulot
stressant”.
(Bill Sims)
En se fondant sur un millier d’heures detournage couvrant une période d’un
an et demi vécue auprès de la familleSims, Jennifer Fox crée ce qui est à cejour le documentaire le plus exhaustif surla vie privée d’une famille américaine. Unefamille certes inhabituelle – même si beau-coup d’autres couples mixtes se sont for-més depuis – mais qui demeure néan-moins typique de la classe moyenne, avecses problèmes de couple et ses conflitsde générations. Tout au long du film, desévénements débordants d’intensité drama-tique se succèdent : l’opération de Karen,la dépression et l’alcoolisme de Bill, lamalaria de Cicily... “Au bout de trois moispassés auprès d’eux, j’ai réalisé que leursvies ressemblaient à ce qu’on voyait dansles séries télévisées : un problème surve-nait, ils trouvaient une solution, puis ilspassaient à autre chose. C’est cette per-pétuelle succession de situations nou-velles qui m’a donné l’idée d’en faire unesérie documentaire”, explique JenniferFox. Mais, même si elle utilise des tech-niques narratives propres à la fiction, laréalisatrice se refuse à verser dans lemélodrame. Il s’agit plutôt de dresser unportrait intime et authentique de la famille
Sims. En posant sa caméra dans uneproximité affectueuse, respectueuse, elles’immisce par touches successives dansleur vie quotidienne, avec toujours lemême souci rigoureux du témoignage. Et,peu à peu, ses images sans prétentiongagnent en profondeur, grâce aux confi-dences en voix off recueillies lors d’entre-tiens intimes avec chaque membre de lafamille. Les personnalités se dévoilent, lesdésarrois et les secrets se laissent sur-
m a rdi 15 février
Par son ampleur
(un an et demi de tournage,
plus de mille heures
de rushes…), Une histoire
d’amour en Amérique
est une série documentaire
exceptionnelle. Et le regard
de Jennifer Fox, admirable
de pudeur et de sensibilité,
donne au quotidien
des Sims une dimension
universelle.
American Way of
prendre au détour d’une conversation anodine, l’amour qu’ils se portent s’affirme.De petits drames en grandes angoisses,Jennifer Fox invite ainsi le spectateur à vivre au rythme de leur vie, sachant parfois se retirer et laisser certains plansde côté. Préférant suggérer plutôt quedémontrer, elle choisit de surprendre cequ’il y a de remarquable dans l’ordinaire,ces petits gestes qui acquièrent, par ladélicate insistance du regard, une valeurquasi métaphorique. Ainsi lors d’une brèvescène de plage où Karen, assise dans uncanot pneumatique, prend peur commeune enfant et veut revenir sur la terreferme, ou lors de ces moments fréquentsautour de la table familiale. Évitant ainsiles travers du kitsch et du mélodrame,Jennifer Fox parvient à reconstruire leurhistoire comme une expérience unique.Bien sûr, cette expérience tire son origina-lité de la mixité – Une histoire d’amour en Amérique est avanttout une explorationexceptionnelle des relations entre les races –,mais cette particularités’efface petit à petit pour laisser place à des questions qui,elles, nous concernenttous : comment éleverses enfants dans lesannées 90, assurer la continuité de sonmariage, faire face aux conflits de généra-tion, grandir dans unesociété multiethnique...Grâce à une complicitédélicate et efficace avec les Sims, Jennifer Fox réussit au final une série pleine de finesse qui, pour peu qu’on s’y laisse prendre, offre une expérienceintense, une chance unique de partager l’intimité d’une famille américaine. ■
Jennifer Fox
Rédactrice et assistante de pro d u c t i o npour le journal télévisé PM Magazine e tpour plusieurs épisodes de Sesame Stre e t ,Jennifer Fox décide en 1980 de monter sap ro p re société de production. Elle réalisedeux courts métrages, Pomello : One Dayand a Boy (1980) et The First Illusion(1981). En 1987, elle réalise et écrit ledocumentaire Beyrut, the Last HomeMovie, le portrait des derniers jours d’unefamille aristocratique pendant la guerre duLiban. Le film obtient une dizaine de prixet une reconnaissance internationale. En1989, elle passe un an et demi à filmer latournée mondiale du lama tibétainNamkhai Norbu Rimpoche. Aujourd’hui,elle enseigne le cinéma à l’université deNew York et vient de terminer le scénariod’un long métrage, The Cemetery Man.
FaxLe prix
Ernst-Lubitsch à Rencontres
nocturnesL’acteur Michael Gwisdek a remporté le prix Ernst-Lubitsch2000, qui récompense soninterprétation dans Rencontres
nocturnes d’Andreas Dresen,coproduit par ARTE. AndreasDresen avait déjà reçu l’Oursd’argent pour ce rôle lors de la Berlinale 1999. Le prix Ernst-Lubitsch sera attribué le 29 janvier, date anniversaire du grand réalisateur né à Berlin en 1892 et décédé à Hollywood en 1947. L’année dernière, le prixErnst-Lubitsch avait récompensé Tom Tykwer pour son film Cours, Lola, cours ! ,une coproduction ARTE/WDR.
L’audience d’ARTEcontinue
à progresserSur les huit premiers mois del’année 1999, la part de marchémoyenne de la chaîne s’est établien France à 3,7 % et en Allemagnà 0,7 % (contre respectivement 3,3 % et 0,6 % en 1998).Chaque semaine, ARTE attire
9,4 millions de téléspectateurs
français et 3,2 millions de
téléspectateurs allemands sur
au moins un de ses
programmes.
La chaîne a enregistré sa plus forprogression en prime-time
(20.45-22.30) avec en France 4,2 % contre 3,5 % en 1998 et 0,8 % contre 0,7 % outre-Rhin.Ainsi, en France, Ma vie en Rose
d’Alain Berliner a rassemblé 2 millions de téléspectateurs (8 % de part de marché) lundi 27 décembre ; Out of Africa
de Sidney Pollack, diffusédimanche 2 janvier dans la Thema“Karen Blixen”, a séduit 2,6 millionde téléspectateurs (15 % de part de marché) et battu tous lesrecords d’audience de la chaîne.
Jennifer Fox,
productrice,
réalisatrice
et cadreuse, ici lors
du tournage
avec Jennifer Fleming,
sa coproductrice
et preneuse de son.
Love
19.00
ConnaissancePomodoriLa légende de la tomatetalienne
cumentaire de Gianfranco Pannone
19.45
ARTE Info
20.15
La vie en feuilletonBonjour bébé ! (3)
. Mais que fait donc
e Dr Schäfer ?
20.45
Les mercredis de l’histoireLa jeunesse sous Hitler (2)
Série documentaire e Peter Hartl et Anja Geist. Dévouement
21.40
Flash BachCourt métrage
21.45
Musicao-Yo Ma
nspired by Bach . Sarabande
Réalisation : Atom Egoyan
22.40
MusicaLeopold Stokowskidirige Bach Réalisation : Arnulf Jörg Eggers
23.05
Profililliam Kentridge
Dessiner l’éphémèreDocumentaire de Maria Annaappeiner et Reinhard Wulf
23.55
La lucarneBerlin Cinéma
ocumentaire de Samira Gloor-Fadel
01.45
À la recherche de la longitude (r)
Documentaire de Peter Jones
02.40
Scénarios sur la drogueQuand j’étais petit,
ar Arnaud Sélignac
03.00
Fin des programmes
19.00PomodoriLa légende de la tomateitalienneDocumentaire de Gianfranco Pannone(Italie, 1999-43mn)ZDF
Emblème de la cuisine italienne, la tomatea conquis les cuisines du monde entier.Avec la langue, la télévision et le football,la tomate est l’un des composants fonda-mentaux de l’identité italienne. Elle ad’abord conquis le sud du pays, puis toutela péninsule. On ne peut plus imaginer lacuisine italienne sans elle. En cageot, entube ou en boîte, la tomate a conquis lesc a s s e roles du monde entier. Le documen-t a i re remonte la filière de ce fruit (non, cen’est pas un légume !), depuis sa culturejusqu’à la fabrication des célèbres sauces.Il aborde les problèmes des petits pro d u c-teurs, le rôle des interm é d i a i res, la criseentraînée par la surproduction et la concur-rence avec les nouveaux pays producteurs.L’exemple de la société Mutti de Parm erésume bien les enjeux : alors que l’entre-prise se prépare à fêter ses 100 ans d’exis-tence, Francesco, le fils, envisage des’agrandir tandis que son père reste atta-ché à la tradition. Aujourd’hui encore, lesfamilles du Mezzogiorno émigrées dans leN o rd continuent de préparer la classiquesauce tomate une fois l’an afin d’en faireprovision pour les douze mois à venir.
20.15Bonjour bébé ! (3)
Feuilleton documentaire de Thomas Kufus et Arpad Bondy (Allemagne, 1999-26mn)ARTE G.E.I.E./SFB(Rediffusion du 31 mars 1999)
Cris, larmes de joie et femmes en blanc :une caméra a suivi le quotidien de la plusgrande maternité d’Allemagne. Un feuilletondocumentaire à suivre chaque soir à 20.15.
3. Mais que fait donc le Dr Schäfer ?
A u j o u rd’hui, on apprend à bien re s p i re r.F u t u res mères et apprentis pères suiventavec application les cours de préparationà l’accouchement. Pendant ce temps,Sabine continue de courir d’une salle àl ’ a u t re. De son côté, le Dr Schäfer doitrésoudre un cas délicat : une future mamanest atteinte du sida. Une césarienne prati-quée avec beaucoup de précaution doitréduire les risques pour le nouveau-né.
m e rc re d i 16 février
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Connaissance
La vie en feuilleton
Des personnages criants de vérité.
Mangée à toutes les sauces, en six lettres.
Série documentaire en cinq parties de Peter Hartl et Anja Geist(Allemagne, 1999-52mn)ZDF
Cette série en cinq parties propose, pourla pre m i è re fois à la télévision, uneapproche exhaustive de l’histoire de la jeu-nesse à l’époque du national-socialisme.Elle retrace l’itinéraire des enfants et desadolescents conditionnés pour servir lesystème. Grâce à des archives inédites –souvent d’origine privée –, Guido Knopp etson équipe (auteurs de la série l e sComplices d’Hitler) montrent commentHitler s’est assuré le contrôle de “sa” jeu-nesse par un endoctrinement systéma-tique. D’anciens membres des Jeunesseshitlériennes et de la Ligue des jeunes fillesallemandes (BDM) témoignent de cesannées sombres ; d’autres racontent com-ment ils ont tenté de se soustraire à l’em-brigadement – ce qui leur valut souventd’être persécutés.
2. Dévouement
Les jeunes Allemandes ont été entraînéesdans la propagande nazie par l’intermédiai-re du BDM (Ligue des jeunes filles alle-mandes). On leur a menti, on les a dre s-sées à obéir. Surtout, on les aconditionnées pour qu’elles re m p l i s s e n tleur rôle de mère de futurs soldats. Av e cune très grande efficacité : nombre u s e s
sont celles qui ont aujourd’hui encore dumal à faire la part des choses entre leurssouvenirs et les révélations de l’histoire .C e rtaines y parviennent, mais cela leur faitterriblement mal de reconnaître qu’elles onts e rvi la mauvaise cause. Soixante ansaprès les faits, elles sont plus disposées àf a i re preuve de lucidité. Les femmes ne sesont encore jamais exprimées avec autantde sincérité sur leurs erreurs de jeunesse.Pour la pre m i è re fois, on appréhende clai-rement les mécanismes de l’emprise que lerégime a eue sur elles. Ces jeunes filles quiportaient alors fièrement l’uniforme du BDMracontent ce qu’on leur apprenait sur la “théorie des races”, ce qu’elles pensaientd ’ H i t l e r, ce qu’elles attendaient de l’amouret, finalement, comment on les a exhortéesà rejoindre les unités combattantes aux der-niers jours de la guerre...
“Chaque goutte d’eau creuse
la pierre. Nous étions comme
une pierre sur laquelle les gouttes
d’eau ne cessaient de tomber,
et avec le temps on avait fini par
penser que tout était pour le mieux
dans le meilleur des mondes.”
(Une ancienne adhérente de la Ligue
des jeunes filles allemandes)
20.45 La jeunesse sous Hitler (2)
Dès le milieu des années 30, le régime nazi met en place un système
d’embrigadement systématique de la jeunesse. Des archives inédites – films de
p ropagande mais aussi privés – montrent comment une génération entière a été
manipulée, trompée et sacrifiée par son Führe r. Une nouvelle série par les auteurs
des Complices d’Hitler, à suivre pendant cinq semaines.
Présenté par
Alexandre Adler
21.45Yo-Yo Ma Inspired by Bach
Six artistes (danseur, cinéaste, architecte…)accompagnent Yo-Yo Ma dans sa redécou-verte des Suites pour violoncelle seul de J.-S.Bach. Ce soir, Atom Egoyan, Grand Prix auFestival de Cannes 1997 pour De beaux len -
d e m a i n s, donne le premier rôle à la musique.
4. Sarabande
Sur la Suite n° 4 pour violoncelle de J.-S. BachRéalisation : Atom Egoyan (Allemagne/Canada, 1998-50mn)ZDF
Comme dans ses films (Exotica, De beauxlendemains, le Voyage de Felicia), le réali-sateur canadien travaille ici les re n c o n t re set les coïncidences. Atom Egoyan révèleque l’inspiration lui est venue en écoutantYo - Yo Ma jouer cette Suite n° 4. “ Tout enjouant, Yo - Yo scrutait mon visage comme s’ilavait besoin de savoir ce que je re s s e n t a i spour pouvoir continuer... Je compris immé-diatement que notre film devrait parler de lag é n é rosité, présente dans toutes sortes derelations... Ce film parle de la manière dontnous répondons aux besoins des autres, etde ce qui se passe lorsque nous n’y répon-dons pas.” Le film suit Yo - Yo Ma lors d’unvoyage à To ronto, et suit parallèlement lemanège du cabinet de consultation d’un
Flash BachDurant toute l’année
2000, ARTE propose
Flash Bach : de brèves
rencontres surprises
avec les plus belles
œuvres de Bach,
interprétées par
les grands musiciens,
détournées par
les jazzmen
et les humoristes,
revues par de jeunes
cinéastes.
Ce soir à 21.40 :
la Badinerie
Extrait de la Suite n° 2
en si mineur, par les
Swingle Singers (1972)
En partenariat avec
et
En partenariat avec
et
docteur interprété par Lori Singer. Tout cul-mine lors d’un séminaire musical animé parYo - Yo Ma et suivi par le docteur.
Rendez-vous avec la série Yo-Yo Ma,
Inspired by Bach les 9 et 16 février,
les 8 et 15 mars à 21.50 dans “Musica”.
Yo-Yo Ma, Inspired by Bach est disponible
en vidéocassette chez Sony
(une sélection ARTE Vidéo).
22.40Leopold Stokowskidirige BachPassacaglia et fugue en do mineurRéalisation : Arnulf Jörg Eggers (Allemagne,1999-26mn)ARD/SR( R e d i ffusion en version courte du 5 janvier 1997)
Leopold Stokowski et l’Orchestre radio-sym-phonique de Sarrebruck dans un enregis-trement rare, restauré grâce aux techniquesnumériques.En 1969, le chef d’orc h e s t re LeopoldStokowski était au pupitre de l’Orc h e s t reradio-symphonique de Sarre b ruck. Lacaméra le suit lors d’une répétition, puisdans l’interprétation intégrale de sonorchestration de la Passacaglia et fugue endo mineur, BWV 582, de Jean-SébastienBach. Vieux d’un quart de siècle, ce docu-ment a récemment été “nettoyé” grâce auxtechniques numériques. Son import a n c ehistorique ressort ainsi de plus belle.
m e rc redi 16 février
Yo-Yo Ma
23.05William KentridgeDessiner l’éphémèreDocumentaire de Maria Anna Tappeiner et Reinhard Wulf (Allemagne, 1999-51mn)WDR(Déprogrammation du 5 janvier 2000)
Réalisateur de films d’animation, l’artistesud-africain William Kentridge bénéficied’une reconnaissance internationale. Metteur en scène de théâtre et cinéaste,l ’ a rtiste sud-africain William Kentridge (néen 1955) a été très re m a rqué lors de laBiennale de Johannesburg 1995 et de laDocumenta X de Kassel 1997. Il tourne desc o u rts métrages d’animation part i c u l i è re-ment originaux : sa technique, baptiséedrawings for pro j e c t i o n , consiste à filmerles dessins pendant leur réalisation. C’estce work in progress qu’il fixe avec sa camé-ra. Dans son inspiration, l’artiste est profon-dément marqué par l’histoire récente del’Afrique du Sud. Il bénéficie maintenantd’une reconnaissance internationale, et sondernier film, Stereoscope, a été présenté auMoma de New York puis à la Biennale deVenise.
23.55Berlin CinémaDocumentaire de Samira Gloor-Fadel(France, 1997-1h42mn)Avec : Wim Wenders, Jean Nouvel, la voix de Jean-Luc Godard et la participation de T h o m a sTextes lus par Rüdiger VoglerExtraits sonores de Summer in the City, Tokyo
Ga, Alice dans les villes, les Ailes du désir,
Nick’s Movie, de Wim Wenders, et de Berlin
Alexanderplatz, de Rainer Werner FassbinderProduction : La Sept ARTE, Les Films de la TerrasseLASEPTARTE(Rediffusion du 28 mai 1997)
Une promenade dans une ville encore profon-dément marquée par la cicatrice du Mur, dou-blée d’une réflexion sur le rôle que peut jouerla création dans l’occupation du “vide”. Suivezles guides : Wenders, Godard, Nouvel…Anhalter Bahnhof était une des plus bellesgares de Berlin. De ce lieu animé du quar-tier de Kre u z b e rg, il ne reste aujourd ’ h u ique quelques pierres couvertes de planteset de fleurs. Un petit garçon fait du vélo surla Potsdamer Platz. La plus grande place
d’Europe est aujourd’hui éventrée. Quelquep a rt dans Berlin, Wim Wenders pro j e t t el ’ A rrivée du train en gare de La Ciotat d e sf r è res Lumière. Il commente : “Ces genssont tous morts. Ces lieux n’existent plus.Mais les images sont encore là.” G o d a rdenchaîne : “Le cinéma, quand il est né, étaità la fois artistique et documentaire …Abstrait, parce qu’il venait en noir et blanc,c ’ e s t - à - d i re qu’il gardait le noir et blanc del’écriture, de la page blanche.”
Lieux de mémoire
À partir de là, les enjeux sont posés et lefilm pose la question : est-ce que l’art aideà vivre, ou est-ce l’inverse ? Pour yr é p o n d re, voici Wim Wenders dans le rôledu cinéaste, Jean Nouvel dans celui de l’ar-chitecte, Jean-Luc Godard en “gardien duTemple”, Berlin dans le rôle de la ville et unpetit garçon, Thomas, dans celui de l’ex-p l o r a t e u r. La caméra se déplace, cro i s edes lieux de mémoire qui ont gardé le sou-venir des artistes qu’ils ont inspirés. Auxmouvements de la caméra se mêlent lemouvement de la pensée, les voix de Wi mWenders, de Jean Nouvel, de Jean-LucG o d a rd et de Thomas. Des contre p o i n t ssonores tantôt poétiques, tantôt ironiques…
William Kentridge au travail dans son atelier de Johannesburg.
Profil
La lucarne
A comme Absence,
B comme Berlin,
C comme Cinéma…
L’architecte Jean Nouvel
et l’ombre de Wim Wenders.
19.00
oyages, voyages MexiqueDocumentaire de Marco Berger
19.45
ARTE Info’émission d’actualité e la rédaction d’ARTE
20.15
La vie en feuilletonBonjour bébé ! (4)
euilleton documentaire Thomas Kufus et Arpad Bondy
. D’une mère à l’autre
20.45-00.15
ThemaÀ la recherche des trésors de guerre
20.45
ableaux d’un pillageDocumentaire de Bettina Hoffmann
t Daniel Monnat
21.40
Making a Killing Documentaire
e Christopher Spencer
22.30
La chambre d’ambreilm de Roland Gräf
00.15
La Carnada (r)ilm de Marianne Eyde
01.55
Sur les traces des Incas (r)
Documentaire de Hans-PeterKochenrath et Peter H. Schröder
03.00
Fin des programmes
19.00MexiqueDocumentaire de Marco Berger(Allemagne, 2000-44mn)MDR
Immense, coloré, baroque : le Mexique estune fièvre délicieuse. Le Mexique est riche de ses contradictions,et ceci est valable pour le pays commepour les hommes. Souvent très pauvres, lesMexicains affichent une exubérance rare .À Mexico, la place de la Constitution (leZócalo) est tout un symbole : c’est le cœurhistorique de la ville, là où ont eu lieu lesa ff rontements avec les colonisateurs espa-gnols. Aujourd’hui encore, la placeaccueille toutes les manifestations poli-tiques. Le documentaire nous emmèneensuite à la re n c o n t re des guérisseurs duChiapas, puis nous rejoignons un arc h é o-logue à la re c h e rche de civilisationsanciennes dans la forêt tropicale duYucatan. Après le sud et les rancheros deCoahuila, derniers cow-boys du Mexique,c’est dans les terres profondes de l’État deJalisco que nous finissons notre périple. Ony distille un étonnant breuvage selon desméthodes joyeusement rustiques. Au fait,comment boit-on la tequila ?
20.15Bonjour bébé ! (4)
Feuilleton documentaire de Thomas Kufus et Arpad Bondy (Allemagne, 1999-26mn)ARTE G.E.I.E.
Cris, larmes de joie et femmes en blanc :une caméra a suivi le quotidien de la plusgrande maternité d’Allemagne.
4. D’une mère à l’autre
La routine ne rend pas insensible. La sage-femme Ruth Henschel ne cache que diffici-lement son émotion lors d’un accouche-ment sous X. La jeune mère a décidé def a i re adopter sa petite fille immédiatementaprès la naissance. Quelques Polaro ï d spris par Ruth re s t e ront les seuls souvenirspour la mère et son enfant. Nous sommesle soir du 31 décembre, et le 3 776e b é b éde l’année est né ! Mais l’équipe médicalede garde n’a que peu de temps pour sablerle champagne. Le premier bébé de la nou-velle année s’annonce déjà !
j e u d i 17 février
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Voyages, voyages
La vie en feuilleton
Film
“Une encyclopédie ne suffirait pas à rendre compte
de la diversité du Mexique.” (Gabriel García Márquez)
Le centre vital de la maternité, là où l’équipe médicale
travaille et se détend.
LA SEPTARTE
20.45Tableaux d’un pillageDocumentaire de Bettina Hoffmann et Daniel Monnat (Suisse, 1998-52mn)Production : TSR
Entre 1940 et 1944, 100 000 œuvres d’artont été volées en France par les nazis. Siun tiers d’entre elles ont été retrouvées enAllemagne, beaucoup ont transité par laSuisse avant de disparaître. Quel a été leurparcours ? Où sont-elles aujourd’hui ? Quia joué les intermédiaires ? Une passionnan-te enquête.Depuis 1997, la Direction des musées deFrance est sous pression. On lui re p ro c h ede détenir des œuvres d’art ayant apparte-nu à des collectionneurs juifs spoliés parles nazis. L’administration, qui a fait un tra-vail énorme au lendemain de la guerre pourrestituer les œuvres volées, aff i rme neconserver que des tableaux sans valeur oudont le pro p r i é t a i re n’a pu être identifié.Hector Feliciano, journaliste port o r i c a i n ,décide de mener sa pro p re enquête etdemande à consulter l’inventaire. On luirépond que celui-ci est toujours en coursd’élaboration… Hector Feliciano sait queces œuvres ont une cote spéciale : MNR(Musées Nationaux - Récupération). Il serend dans les musées, les réserves, etdécouvre ce code sur des tableaux de trèsgrands artistes. Comment peut-on ignore rà qui appartenait un Picasso ou un Degas ?P o u rquoi les ayants droit ne les ont-ilsjamais réclamés ?
La fuite des tableaux
Sur le mode de l’enquête policière ,Tableaux d’un pillage reconstitue le par-cours de certaines œuvres et met en évi-dence le rôle joué par les interm é d i a i re spendant ou après la guerre. Dès les débutsde l’Occupation, les nazis mettent en placeun service chargé de récupérer les collec-tions, aussi bien publiques que privées.H i t l e r, peintre raté, veut constru i re à Linz(Autriche) le plus grand musée du monde.Toutes les œuvres sont méthodiquement
Amateur d’art, Hermann Goering
fait pendant la guerre de fréquentes
visites au Jeu de paume pour choisir
parmi les tableaux confisqués.
20.45-00.15 À la recherche des trésors de guerrePetit à petit, d’Amsterdam à Berlin, de Paris à Zurich, de Saint-Pétersbourg à New Yo r k ,
se reconstitue une partie des collections d’art pillées par les nazis. Comment ce pillage
a-t-il été org a n i s é ? Quel rôle ont joué les marchands d’art ? Pourquoi des galeries
et des musées nationaux ont-il été amenés à receler des milliers de tableaux et d’objets
p r é c i e u x ? Quel a été le parcours du combattant des héritiers ou des ayants dro i t ?
●●●
“Les œuvres n’ont jamais
été réellement perdues,
c’est juste que le monde
de l’art ne veut pas
poser trop de
questions… Quelqu’un
parfois ouvre un œil
aveugle et réussit
un beau coup de filet.”
(Willi Korte, détective,
dans Making a Killing)
inventoriées et stockées au Jeu de paume,à Paris, en attendant d’être transférées enAllemagne. Mais les goûts d’Hitler le por-tent surtout vers les classiques et lesp e i n t res romantiques. Certains marc h a n d sd ’ a rt passent alors un marché avec lesautorités allemandes : ils leur fourn i s s e n tdes œuvres classiques et des informationssur les cachettes des collectionneurs juifs(Alphonse Kann, Paul Rosenberg…) enéchange de la possibilité de récupérer destableaux modernes entreposés au Jeu depaume… Les œuvres sont ensuite re v e n-dues en Suisse, notamment par l’interm é-d i a i re du marchand Fischer. Celui-ci avaitdéjà accepté, en 1939, d’organiser la ventedes œuvres d’art dit “dégénéré” desmusées allemands. Principaux bénéfi-c i a i res : les nazis (qui financent ainsi enpartie leur effort de guerre), quelques mar-chands et des collectionneurs sans scru-pules. Au lendemain du conflit, très peusont inquiétés. Beaucoup d’œuvres ontdéjà été revendues sur le marché améri-cain, acquérant ainsi une nouvelle virginité.Pour un Paul Rosenberg qui gagne sonp rocès (obligeant le collectionneur zuri-chois Burley à lui racheter les œuvres qu’ilne veut pas rendre), des centaines de pro-p r i é t a i res sont toujours spoliés. Commentsavoir si leurs œuvres existent toujours, ousi elles ne dorment pas dans les réserv e sde musées et de galeries, aux re s p o n-sables peu curieux de leur origine ?À lire : le Musée disparu - Enquête sur
le pillage des œuvres d’art en France par
les nazis, de Hector Feliciano (Austral).
21.40Making a KillingDocumentaire de Christopher Spencer(Grande-Bretagne, 1998-51mn)Production : Channel 4, Arthouse
Degas, Botticelli… Les Gutmann possé-daient une très belle collection aujourd’huidispersée à travers le monde. ChristopherSpencer les a suivis dans leur parcours ducombattant pour faire valoir leurs droits.1943, en Hollande. Friedrich et LouiseGutmann, membres d’une famille juive fonda-
trice de la Dresdner Bank, refusent de céderleur collection aux occupants malgré l’assu-rance de Himmler de les laisser partir pourl’Italie. Ils sont déportés à Theresienstadt. Lapaix revenue, leurs enfants Lili et Bern a rdre t rouvent leur maison pillée. Aidés par ledétective Willi Korte, véritable “Indiana Jones”du monde de l’art, ils partent en quête desœ u v res volées. Finalement, à la fin de 1995,ils localisent un Degas dans une collection pri-vée de Chicago. Mais le pro p r i é t a i re re f u s ede le leur re s t i t u e r. Une longue bataille judi-c i a i re s’engage…
La conspiration du silence
Ce ne sont pas seulement les méthodes del’Allemagne nazie qui sont ici dénoncées,mais aussi la complicité de la Suisse et desÉtats-Unis dans le commerce et le recel desœ u v res volées. Pour Willi Korte, l’histoire dela collection des Gutmann est révélatrice de“la conspiration du silence qui s’est établiep a rmi les conservateurs de musée, les mar-chands et les commissaire s - p r i s e u r s ” .Quand il s’agit de récupérer son bien, leschoses deviennent en effet très compli-quées. Qu’est-ce qui prouve que le Degasen question appartient bien aux Gutmann ?Son pro p r i é t a i re actuel, Daniel Searle,clame sa bonne foi : “Quand j’ai acheté leDegas, la transaction a eu toutes les appa-rences de la légalité. Que cette légalitépuisse aujourd’hui être mise en doute esttrès pénible”, d é p l o re - t - i l . Et les choses nesont pas plus faciles pour les Gutmann :o u t re la douleur de revenir sur un passél o u rd de drames, le procès coûte cher :même si son issue leur est favorable, ilsd e v ront vendre le Degas pour re m b o u r s e rles frais d’avocats !
jeudi 17 février
À la recherche des trésors de guerre
●●●
Comment prouver que ce tableau de Degas
appartient aux Gutmann ?
22.30 La chambred’ambreFilm de Roland Gräf (Allemagne, 1991-1h41mn) - VFScénario : Thomas Knauf, Roland GräfAvec : Corinna Harfouch (Lisa Morbrink), Kurt Böwe (Max Buttstädt), Uwe Kockisch(Ludwig Kollenbey), Ulrich Tukur (Siegfried Emmler), Michael Gwisdek (Costello)Photographie : Roland DresselMusique : Richard WagnerMontage : Monika SchindlerProduction : DEFA, Studio Babelsberg GmbH,WDR
Trois chercheurs de trésors partent sur lestraces d’un chef-d’œuvre mystérieusementdisparu à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une des merveilles de l’art mondial – uncadeau du roi de Prusse au tsar Pierre Ie r e n1717 – a été enlevée à Kaliningrad par laWe h rmacht à la fin de l’été 1944. Depuis,nulle trace de ce chef-d’œuvre. Celui-ci estconvoité à la fois par ceux qui ont été mêlésà l’histoire, par les chercheurs de trésors etpar les autorités des deux pays concern é s .Il y a d’abord Lisa et Ludwig, entraînés danscette aventure à la suite de la mort mysté-
rieuse du père de Lisa. Puis SiegfriedE m m l e r, dont le père a directement part i c i p éà la disparition de la chambre d’ambre. Enfin,il y a ce commissaire à la retraite sur la pisted’un étrange fabricant de montres suisses...
Le mystère de la chambre jaune
Il y a d’abord ces quelques mots : “J’ai étév o t re appât.” Écrits par le père de Lisa,e x p e rt en art, et découverts après sa mort ,ils introduisent le mystère. En fouillant dansles travaux de son père, Lisa fait des décou-v e rtes qui lui donnent envie d’en savoir plus.L’ a v e n t u re commence… Dans cette intriguen o i re et dangereuse, les personnages misen scène par Roland Gräf sont tous pous-sés par un motif personnel. Les sombre sforêts de Saxe, l’implication très personnel-le de ces détectives en herbe et l’omnipré-sence de la musique de Wagner re n d e n tl ’ a t m o s p h è re angoissante et irréelle. Grâceà la prodigieuse mémoire musicale deLudwig, un spécialiste de Wa g n e r, l’intrigueavance. Mais au profit de qui ?
La grande actrice allemande
Corinna Harfouch est Lisa, entraînée
dans une aventure palpitante.
Film
Les trésors
de la chambre
d’ambre déchaînent
les convoitises.
19.00
racksMagazine musical
19.45
ARTE Info’émission d’actualité e la rédaction d’ARTE
20.15
Reportagee dilemme de la tort u e
Réalisation : Marco Nassivera t Frédéric Presles
20.45
FictionDevenir belle-mère
éléfilm de Dagmar Hirtz
22.15
Scénarios sur la drogue
ugstore, par Marion Vernoux
22.20
Grand formatGay et pas froid aux yeux Centenaire du mouvementhomosexuelDocumentaire
e Rosa von Praunheim
23.50
CinémaLe jour où le silenceest mort
ilm de Paolo Agazzi
01.40
Le dessous des cartes (r)
01.50
Momies, tabac et cocaïne (r)
Documentaire de Sarah Marris
03.00
Fin des programmes
19.00TracksMagazine musical(Allemagne, 2000-43mn)WDR
● No respect : nos amis les bêtes
Disques de relaxation, naturopathie, acu-p u n c t u re pour chiens, massages pourchats : rien n’est trop beau pour guérir lestress des animaux domestiques !
● Backstage : UK Garage
Depuis l’automne dernier, l’Allemagne vit aurythme du tube “Sweet Like Chocolate”. Lestyle s p e e d ou UK Garage est une versionbritannique accélérée de la house garagequi a fait fureur aux États-Unis. En harm o-nie avec la musique, les fans de s p e e dgarage se mettent sur leur “trente et un”pour boire du champagne et, dans la plu-p a rt des discothèques, les baskets sontproscrites.
● The Charlatans
Fin des années 80 : la dance et les ravesc o n q u i è rent Manchester. La pop anglaisemélange allègrement guitares, orgues etbeats électroniques. Avec le succès desHappy Mondays, Stone Roses ou InspiralCarpets, Manchester est devenuMadchester. Après six albums et autant deflops, les Charlatans, vétérans de la popMadchester, racontent…
20.15Le dilemme de la tortueRéalisation : Marco Nassivera et Frédéric Presles (2000-26mn)ARTE G.E.I.E.
Mayotte, petit paradis perdu entre l’Afriqueet Madagascar, meurt à petit feu. Enquêtesur un paradoxe.
Mayotte est une île d’une très granderichesse naturelle : on y trouve le plusgrand lagon du monde et elle abrite unefaune exceptionnelle. Mais Mayotte estfrançaise, ce qui fait d’elle une île économi-quement riche par rapport à ses voisinescomoriennes ou malgache. Du coup, desmilliers d’immigrants s’installent, mettant enpéril le fragile écosystème de l’île.L’exemple le plus criant est celui des tor-tues marines. Braconnées pour leur chairet leur carapace, elles sont aujourd ’ h u imenacées d’extinction. Difficile pourt a n td’empêcher des gens de se nourrir au nomde la sauvegarde d’une espèce animale.Sauver les tortues pour préserver l’île etdonc perm e t t re aux hommes d’y vivremieux, c’est la tâche colossale à laquelles’est attelé Alain Pibeau. À la tête d’uneassociation de protection des tort u e smarines, il partage son temps entre la sur-veillance des plages et la prévention dansles écoles, pour que les Mahorais prennentconscience qu’ils foulent au quotidien untrésor dont dépend la prospérité future deleur terre.
v e n d re d i 18 février
es horaires correspondent ux codes PDC, auf indication contraire.
Reportage
The Charlatans.
De la survie des tortues dépend la prospérité future
de Mayotte.
(Schwiegermutter)
Téléfilm de Dagmar Hirtz(Allemagne, 1999-1h30mn) - VFScénario : Laila StielerAvec : Christiane Hörbiger (Anna), Martin Glade (Juri), Camilla Renschke (Netti),Monica Bleibtreu (Renate), Marie Gruber (Viola), Peter Lerchbaumer (Wolf)Photographie : Judith KaufmannSon : Benjamin SchubertMaquillage : Ulrich Ritter et Barbara SchlensagCoproduction : Multimedia, ZDF, ARTE ZDFDiffusion en 16/9
Anna est professeur de littérature. Elle vitavec son fils Juri, qu’elle aime par- d e s s u stout. Un jour, celui-ci re n c o n t re une jeunepunk, Netti, dont il tombe amoureux. Elles’installe chez eux contre la volonté d’Anna.Quelque temps après éclate une vive dis-pute à l’issue de laquelle le fils prend leparti de sa fiancée contre sa mère. Le jeunecouple déménage. Juri épouse Netti sansqu’Anna le sache. Grièvement blesséedans un accident de voiture, Netti tombedans le coma. Juri revient alors chez sam è re pour lui demander son aide. Anna abien du mal à surmonter ses contrariétés etsa jalousie...
Ruban d’or
Cette fiction est adaptée du récit Je suis, tues, il est de Victorija Tokarïeva, l’une desgrandes figures de la littérature ru s s econtemporaine. La réalisatrice DagmarH i rtz s’est distinguée sur le montage desAnnées de plomb de Margarethe von Trotta(1982) et de The Vo y a g e r de Vo l k e rS c h l ö n d o rff (1991). Elle a reçu le Ruband’or du Prix du cinéma allemand en 1972,1979 et 1990. En tant que réalisatrice, ellea plusieurs films à son actif, dontMoondance (1995) et la Rivale (1997, diffu-sé sur ARTE).
Christiane Hörbiger a derrière elle une richec a rr i è re d’actrice pour le grand et le petitécran. Elle a tourné dans S c h t o n k ( H e l m u tDietl, 1993), dans Alles auf Anfang( R e i n h a rd Münster, 1994), qui lui a valu unRuban d’or, et dans Diebinnen (Peter Weck,1996).
20.45 Devenir belle-mèreComment faire quand votre fils chéri vous impose la cohabitation avec l’élue de son
c œ u r, une jeune punk pas franchement bon genre ? Un mélodrame autour de l’amour,
de la jalousie et de la re s p o n s a b i l i t é .
Camilla Renschke (Netti),
Martin Glade (Juri)
et Christiane Hörbiger (Anna).
Il et il, elle et lui,
elle et elle…
La “divine”
Ovo Maltine
et quelques
figurants racontent
l’histoire de
l’homosexualité.
Documentaire de Rosa von Praunheim(Allemagne, 1997-1h30mn)HR(Rediffusion du 6 février 1998)
En 1897, le Dr Magnus Hirschfeld*, sexo-logue, fonde le Comité scientifique eth u m a n i t a i re pour s’opposer à l’article 175du Code pénal allemand qui réprime l’ho-mosexualité – un article qui n’est d’ailleursabrogé intégralement qu’en 1994. Après laPremière Guerre mondiale, Berlin devient lehaut lieu des amours homosexuelles. Maisaprès l’assassinat de Röhm, chef des SA ethomosexuel notoire, la répression des naziss’abat sur la communauté “rose”. Plus de50 000 procès ont lieu et 15 000 homo-sexuels meurent dans les camps deconcentration. L’Allemagne du miracle éco-nomique continue de poursuivre les homo-sexuels : 50 000 nouveaux procès ont lieujusqu’en 1969. Après un assouplissementde l’article 175 et quelques années derépit, un nouveau malheur frappe lesmilieux homosexuels : le sida. Dans d’autres parties du monde, les homo-sexuels subissent une répression féroce :condamnations à mort en Arabie Saoudite
et en Iran, exécutions de travestis par les“escadrons de la mort” au Brésil, etc. Aussi,beaucoup ont les yeux tournés vers SanFrancisco. Là-bas, gays et lesbiennesconstituent des groupes de pression impor-tants qui revendiquent, entre autres, le droitde fonder une famille. Tandis que les trans-sexuels tentent de redéfinir la répart i t i o ndes rôles entre le féminin et le masculin, lescommunautés homosexuelles se mobilisentun peu partout pour faire accepter leur droità la diff é rence. Le mouvement q u e e rentend rassembler tous ceux qui veulentvivre et aimer autrement.
* Le bon docteur Hirschfeld apparaît
aux côtés de Conrad Veidt dans le film
Différent des autres, de Richard Oswald
(1919), qu’ARTE diffuse jeudi 10 février.
Rosa von Praunheim
Documentariste, provocateur public etdéfenseur de la cause homosexuelle, Rosavon Praunheim est une figure du mouve-ment Act Up en Allemagne. Il est notam-ment l’auteur de la Thema “Tr a n s s e x u e l s ,d’un corps à l’autre”, diffusée sur ARTE enjuin 1996.
v e n d redi 18 février
22.20 Gay et pas froid aux yeux Centenaire du mouvement homosexuelSigné Rosa von Praunheim, figure d’Act Up en Allemagne, ce film rend hommage
aux pionniers de la cause homosexuelle et retrace les étapes d’une lutte qui s’est
p rolongée tout au long du XXe s i è c l e .
23.50Le jour où le silence est mort(El día que murio el silencio)
Film de Paolo Agazzi(Bolivie, 1998-1h48mn) - VOSTF Scénario : Guillermo Aguirre, Paolo AgazziAvec : Dario Grandinetti (Abelardo), Gustavo Angarita (Oscar), Elias Serrano(Ruperto), Norma Merlo (Amelia), GuillermoGranda (José), Maria Laura Garcia (Celeste),Blanca Morrisson (Celina), David Mondaca(Gastón) Réalisation : Paolo AgazziPhotographie : Livio Delgado, GuillermoMedranoMusique : Sergio PrudencioProduction : Martin ProctorZDFInédit en France
L’amour et la modernité sèment la pagailledans une petite ville des Andes. Une comé-die satirique inédite en France.Villaserena, dans les Andes boliviennes. Unjour, une troupe de théâtre ambulante vientdonner un spectacle. Aussitôt, c’en est faitde la sérénité de la petite ville : Celina,épouse de Ruperto, le plus riche notablede la cité, tombe follement amoureuse deGastón, l’acteur principal. Surpris en fla-grant délit, les amants sont chassés par lacommunauté. La paix revient, maisquelques années plus tard, un cert a i nAbelardo vient proposer de créer une radio
locale. Faute d’électricité, elle fonctionneraavec un générateur. Petit à petit, le pro-gramme prend form e : Radio Noblezapasse des disques à la demande et donnedes nouvelles de la vie locale. Mais ce nou-veau mode de communication menacebientôt la tranquillité de la bourg a d e : desconflits larvés et de vieilles rivalités éclatentsoudain au grand jour. De plus, l’animateurradio a la mauvaise idée de s’amouracherde la belle Céleste, la fille de Celina…
Les sixties en Bolivie
Une comédie satirique et mélancolique quidécrit avec beaucoup de justesse la vie auquotidien dans une ville bolivienne desannées 50-60 confrontée à l’arrivée de la civi-lisation moderne. Le jeu nuancé des acteurs,la beauté de la photographie et la douceurlancinante de la musique andine font du J o u roù le silence est mort un film à découvrir.
Cinéma
Cycle Amérique latine
Cabeza de Vaca
de Nicolas Echevarriamardi 1er février à 21.40
Le temps des flamants
roses
de Ciro Cappellarivendredi 4 février à 23.50
La Carnada
de Marianne Eydevendredi 11 février à 23.15
Sur les traces des Incas
documentaire de Hans-Peter Kochenrath
et Peter H. Schrödervendredi 11 février à 00.55
Le jour où le silence
est mort
de Paolo Agazzivendredi 18 février à 23.50
Tu ne mourras pas
sans me dire où tu vas
de Subiela Eliseovendredi 25 février à 00.05
Abelardo (Dario Grandinetti),
l’homme par qui le scandale arrive.
Céleste,
à la beauté
troublante
(Maria Laura
Garcia).
LA SEPT ART E Téléphone 01 55 00 77 77
Fax 01 55 00 77 00
S e rvice de pre s s e
Téléphone 01 55 00 70 35
Fax 01 55 00 77 00
D i recteur de la communication
Jacques Bouzerand 01 55 00 75 01
D i rectrice adjointe de la communication
Marie-Danièle Boussière s 01 55 00 70 35
Chef du service publicité-marketing
Olivia Olivi 01 55 00 70 59
Responsable des éditions
Éric Mart i n e t 01 55 00 76 31
S e rvice de pre s s e
Responsable
Françoise Landesque 01 55 00 70 42
D o c u m e n t a i re s
Agnès Buiche 01 55 00 70 40
Céline Chevalier (assistante) 01 55 00 70 41
S p e c t a c l e s / M e t ro p o l i s
Françoise Lecarpentier 01 55 00 70 44
Frédérique Champs (assistante) 01 55 00 70 45
C i n é m a / A RTE France Cinéma
Géraldine Musnier 01 55 00 70 47
( remplaçant Anne Sachot)
G r é g o i re Mauban (assistant) 01 55 00 70 48
Soirées thématiques
Françoise Landesque 01 55 00 70 42
(Themas du mardi et du jeudi)
Hélène Capodanno 01 55 00 70 43
(Themas du dimanche)
Isabelle Court y 01 55 00 73 25
(assistante + grille de pro g r a m m e s )
F i c t i o n s
Vi rginie Doré-Te s l e r 01 55 00 70 46
G r é g o i re Mauban (assistant) 01 55 00 70 48
A RTE INFO, Reportage, Reportage GEO
Le dessous des cart e s
Hélène Capodanno 01 55 00 70 43
Fichier pre s s e
Juliette Lehembre
( remplaçant Hélène Pierro n - F re y ) 01 55 00 70 37
S e rvice photo
Elisabetta Zampa 01 55 00 70 50
e - z a m p a @ p a r i s . a rt e . f r
Olivier de Clare m b a u t 01 55 00 70 49
( a s s i s t a n t ) o - d e c l a re m b a u t @ p a r i s . a rt e . f r
Amandine Six ( c o l l a b o r a t i o n )
A RTE Éditions, ARTE Vidéo
Henriette Souk 01 41 46 56 30
A RTE G.E.I.E. Téléphone 03 88 14 22 22
D i recteur du développement
et de la coord i n a t i o n
H a n s - Walter Schlie 03 88 14 20 02
P resse et relations publiques
Claude-Anne Savin 03 88 14 21 45
M a r k e t i n g
L a u rence Stutzmann 03 88 14 21 47
Relations grand public
Paulus G. Wu n s c h 03 88 14 21 43
M u l t i m é d i a
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A RT E DEUTSCHLAND TV
Téléphone (49) 7221/93690
Communication et marketing
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RT B F Téléphone (32) 2 737 25 57
Communication
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A RTE MAGAZINE
Publication de La Sept ART E
ISSN 1168-6707
Rédacteur en chef
Silvain Gire 01 55 00 70 54
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Chef d’édition
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o - a p p r i l l @ p a r i s . a rt e . f r
S e c r é t a i re de rédaction
Nicolas Bert r a n d 01 55 00 70 56
n - b e rt r a n d @ p a r i s . a rt e . f r
Maquettiste
S e rdar Gündüz 01 55 00 70 55
s - g u n d u z @ p a r i s . a rt e . f r
Scanneriste
A rmelle Ritter 01 55 00 70 57
a - r i t t e r @ p a r i s . a rt e . f r
C o l l a b o r a t i o n Jacqueline Letteron, Em e l i e
De Jong, Catherine We i n z o rn, Jean-Paul
P o rt i e r, Josie Mély, Nadia Hectus, Barbara
L e v e n d a n g e u r, Laure Caucheteux
Crédits photos : Photo : X-DR. Toute re p roduction
des photos sans autorisation est interd i t e .
© Couvert u re
D i recteur de la publication : Jérôme Clément
E x e m p l a i re n° 7 jeudi 20 janvier 2000
N u m é ro de commission paritaire : 34 59 D 73 TV
I m p ression STIPA, Montre u i l
S e rvice téléspectateurs :
03 88 14 22 55
Minitel : 3615 ARTE (1,29 F/mn)
I n t e rnet : www. a rt e - t v. c o m
La semaine prochaine (8)(Attention, ces programmes et ces horaires peuvent être soumis à des modifications)
Samedi 19 février
19.00 Histoire parallèle
19.45 ARTE Info
20.05 Le dessous des cartes
20.15 Un job sanglant (3), documentaire
20.45 L’aventure humaine : Shangri-La,
documentaire
21.45 Scénarios sur la drogue
21.50 Metropolis
22.50 Fiction : Natacha, téléfilm
00.20 Music Planet : Compay Segundo
01.15 Mariage à l’italienne (r)
Dimanche 20 février
19.00 Maestro
19.45 ARTE Info
20.00 Anticipations
20.15 Les ailes du dragon (22)
20.40 Thema : Secrets de famille,
avec le film Des gens comme
les autres de Robert Redford
00.40 Metropolis (r)
01.40 Pompéi (r)
02.35 Scénarios sur la drogue
Lundi 21 février
19.00 Nature
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Cinéma : Colère en Louisiane,
film de Volker Schlöndorff
22.15 Scénarios sur la drogue
22.20 Court-circuit (1)
22.30 Cinéma : L’âge d’or,
film de Luis Buñuel
23.30 Cinéma : Terre sans pain,
film de Luis Buñuel
00.00 Court-circuit (2)
00.45 La chambre d’ambre (r)
02.25 Max Linder
Mardi 22 février
19.00 Archimède
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 La vie en face : Un jardin en prison
21.45 Scénarios sur la drogue
21.50 Thema : Luis Buñuel, avec le film
la Voie lactée
01.05 Le petit voleur
02.10 Scénarios sur la drogue
02.15 Premiers comiques (1)
Mercredi 23 février
19.00 Connaissance
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Les mercredis de l’histoire :
La jeunesse sous Hitler (3)
21.40 Flash Bach (2)
21.45 Musica : Giselle à la Scala de Milan
23.40 La lucarne : Calculs et passions
01.05 La première fois (r)
02.35 Scénarios sur la drogue
Jeudi 24 février
19.00 Voyages, voyages : Norvège
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Thema : Charles Quint,
un empereur européen
01.00 Des gens comme les autres (r)
Vendredi 25 février
19.00 Tracks
19.45 ARTE Info
20.15 Reportage
20.45 Fiction : Le passager clandestin
22.20 Scénarios sur la drogue
22.25 Grand format : Désert, documentaire
00.05 Cinéma : Tu ne mourras pas
sans me dire où tu vas,
film de Subiela Eliseo
02.15 Le dessous des cartes (r)
02.25 Premiers comiques (2)
Secrets de familleEnfants cachés, affaires
d’argent, mésalliances,
comportements douteux…
Chaque famille a ses secrets,
mais certains sont plus
douloureux que d’autres.
Dimanche 20 février,
ARTE ausculte ces non-dits
familiaux qui font parfois
beaucoup de mal.
Avec le beau film
Des gens comme les autres,
de Robert Redford.
7
ARTE G.E.I.E. 2a, rue de la Fonderie
67080 Strasbourg cedexTél. 03 88 14 22 22
La Sept ARTE (France)
8, rue Marceau92785 Issy-les-Moulineaux
cedex 9Tél. 01 55 00 77 77
ARTE Deutschland(Allemagne)
Schützenstraße 176530 Baden-Baden
Tél. 00 49 7221 9369-0
RTBF (Belgique)
52, Boulevard Reyers1044 Bruxelles
Tél. 00 32 2 737 25 57
TVE (Espagne)
TorrespañaAlcade Sainz de Baranda, 92
28007 MadridTél. 00 34 1 346 88 45
SRG SSR idée suisse(Suisse)
Giacomettistrasse 3case postale 26
3000 BerneTél. 00 41 031 350 91 11
TVP (Pologne)
17, J. P. Woronicza St00-999 Warszawa
Tél. 00 48 22 547 85 01
ORF (Autriche)
Würzburggasse 30 A1136 Wien
Tél. 00 43 1 87878-0
YLE (TV1) (Finlande)
Radiokatu 5, HelsinkiFIN-00024 YleisradioTél. 00 358 9 14801
Internet www.arte-tv.com
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