la parole aux moustiques
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26/04/2011
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Dr Nohal ELISSA
Chef d’Unité Entomologie Médicale
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
1
LA PAROLE AUX MOUSTIQUES
ELISSA mars 2011
air
Atelier Paludisme 2011
CYCLE
eau
Ponte
1-2 jours
24-48h
8-10 jours
Emergence
48h
sporozoites
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INDICATEURS DE TRANSMISSION
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Taux de reproduction de base = nombre de
cas attendus à partir d'un cas observé
ƒ du nombre de moustiques infectants et du
nombre de sujets porteurs de gamètes
infectants dans la population humaine.
b : compétence vectorielle = proportion de piqûres effectivement infectantes
1/r : nombre de jours pendant lesquels un malade est effectivement infectant
CV : capacité vectorielle
R0 = b*CV/r
INDICATEURS DE TRANSMISSION
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m : densité anophélienne (par rapport à l’homme)
a : fréquence de piqûres / nuit sur homme (rapport de l’indice d’anthropophilie et
de la durée du cycle gonotrophique)
ma : taux d’agressivité = nombre de piqûres / homme / nuit
p : longévité ou taux quotidiens de survie (taux de parturité)
n : durée du cycle sporogonique (fonction de la température)
pn /-logep : espérance de vie infectante moyenne des femelles (jours)
R0 = b*CV/rCV = m.a2pn
- logep
ACTIONS DE LUTTE
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CV = m.a2pn
- logep
nombre de jours pendant lesquels un malade est effectivement infectant
proportion de piqûres effectivement infectantes
densité anophélienne
longévité
fréquence de piqûres R0 = b*CV/r
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yellow, malaria vectors; green, dengue vectors; blue, Chagasreservoirs and vectors; red, leishmaniasisreservoirs and vectors
DISTRIBUTION DU PALUDISME ET DES ANOPHELES
ELISSA mars 2011
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Atelier Paludisme 2011
An. funestusAn. gambiaeAn. arabiensisAn. mouchetiAn. nili
An. minimusAn. dirusAn. maculatusAn. fluviatilisAn. stephensiAn. culicifasciesAn. sundaicusAn. aconitus
An. farautiAn. punctulatus
An. albimanusAn. darlingiAn. pseudopunctipennis
An. labranchiaeAn. sacharoviAn. sergenti
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MILIEU IDÉAL?
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
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MILIEU IDÉAL?
•milieu urbain, semi-urbain, rural
•nature des sols
•salinité de l’eau
•pente / courant
•régime des pluies
•température
•altitude
•prédateurs
•végétation naturelle
•travaux humains: drainage, irrigation, agriculture, aquaculture, déforestation
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Composition fauneDensité population
Adaptation à l’environnement
VILLES VS CAMPAGNES
en milieu urbain:
en général les anophèles n’aiment pas les villes, les eaux polluées étant de mauvais gites larvaires; mais An arabiensis et An stephensi sont adaptés aux jardins et réservoirs d’eau urbains d’Afrique et d’Inde (Madras)
•en milieu rural:
•A gambiae, aime les eaux propres, pauvres en matière organiques
•A funestus les abris végétaux et l’ombre (espèce ombrophile)
•A aquasalis (Afr) & A sundaicus (Asie) les eaux côtières un peu salées
•A nili (Afr) & A minimus (Asie) tolèrent des eaux courantes
•A minimus et A dirus, (prédominantes en Asie) aiment les forêts et collines boisées avec ruisseaux ombragés
•A kerteszia forestière stricte (Amazonie) liée aux collections d’eau des plantes épiphytes (broméliacées)
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RIZIÈRES!
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zones de pullulation des anophèles et de transmission dupaludisme?
En Afrique de l'Ouest, présence d'An. gambiae pendant la plus grande partie del'année (deux récoltes annuelles)
pas d’aggravation de la maladie palustre (!)population dans situation de saturation dans la transmissionusage massif des moustiquaires du à la nuisance intensepopulation consommatrice de soins
En zone de moyenne montagne au Burundi, région de paludisme instableintensification de la transmission et de la fréquence des accès
En Asie du Sud-Est, présence d’anophèles non vecteurs, ou très peu efficacescependant possibilité de bouffées épidémiques
RIZIÈRES!
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ALTITUDES!
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ALTITUDES!
Toujours considérées comme des zones où la transmission du paludisme est faible, voire inexistante, principalement à cause des températures trop basses
augmentation du nombre des épidémies dans les zones montagneuses et dans les régions limitrophes.
changements climatiques et/ou écologiques
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Risque d’épidémie basé sur l'altitude Zones d’altitude (au-dessus de 1300 m) et adéquation climatique pour la transmission du paludisme.
DÉFORESTATION!
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DÉFORESTATION!
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Exploitation traditionnelle : une rotation des cultures
une reconstitution progressive du milieu naturel,
remplacé par les cultures sédentaires, du riz en
particulier, avec augmentation de la population des clairières
Exploitation industrielle : activité lucrative pour faire face à la demande en bois de et la recherche des pierres précieuses, dans tous les États indochinois
Etablissements durables en forêt : occupation anarchique des sols
Dégradation de la forêt : disparition totale de couverture arborée déjà réalisée de larges zones d’Asie, Amazonie etc….
milieu hautement paludogène par comparaison avec les plaines cultivées
En Asie du Sud-est, le paludisme est concentré dans les forêts du fait de l'habitat
sylvestre des vecteurs
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RÉGIONS BIOGÉOGRAPHIQUES
in Mouchet et al. 2004
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RÉGIONS AMÉRICAINES
Région néarctique
Région néotropicale
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ECORÉGIONS DES AMÉRIQUES
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Littoral
Piémont
Savane
Hautes Vallées
Forêt sempervirente
Forêt caducifoliée
Forêt atlantique
Forêts de plaine
Rubio-Palis et Zimmerman, 1997
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19Rubio-Palis et Zimmerman, 1997
Ecorégions Altitude Vecteurs majeurs
Côte <550 An. albimanusAn. aquasalisAn. darlingiAn. pseudopunctipennis
Forêt de plaine 100 à 500 An. darlingi
Savane 0-1 200 An. darlingiAn. nuneztovari
Piémont-Est andin
-Ouest andin
- MexiqueAmérique centrale
- Caraibes
200-1 500An. nuneztovariAn. darlingiAn . pseudopunctipennisAn. albimanusAn. pseudopunctipennisAn. albimanusAn. darlingiAn. vestitipennisAn. pseudopunctipennisAn. albimanus
Hautes vallées 1 500-3 200 An. pseudopunctipennis
Amérique du Nord 0-500 An. freeborniAn. quadrimaculatus
ANOPHELES DARLINGI
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vecteur le plus efficace avec un comportement anthropophile, endophage et souvent endophilegîtes larvaires localisés dans les rivières et ruisseaux ombragés courant lent ou aux étendues d'eau douce (lacs)larves, peu grégaires, dans des amas flottants de débris végétaux adulte capable de voler jusqu'à 7 km, pour trouver son hôte et effectuer son repas sanguin. risque paludéen élevé le long des rivièresremarquable homogénéité génétique
Forêt détruite
ANOPHELES ALBIMANUS
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inféodé aux zones basses (0-400 m d'altitude) de I'Amérique centrale, du nord-ouest de l'Amérique du Sud et des Caraibescapacité de vol de 3 kmGites : étendues d'eau douce ou saumâtre ensoleillées, pâturages inondés, lacs, étangs, marais, grande variété d'habitats larvaires (ruisseaux, fossés, flaques). Les larves occupent préférentiellement les pâturages inondés avec la présence de phytoplancton
Exophage zoophile
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RÉGION ORIENTALE
Sous région Indochinoise
Sous région Indopakistanaise
Sous région Malayo-indonésienne
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RÉGION ORIENTALE
Région Indochinoise
Région Indopakistanaise
Région Malayo-indonésienne
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Sous genre Anopheles Sous genre Cellia
An. antropophagus ***An. barbirostris *An. campestris *An. donaldi * An. kunmigensis ** An. letifer * An. nimpe *An. sinensis ***
An. aconitus ***An. annularis *An. balabacensis ***An. culicifacies ABCDE ***An. dirus ABCDE***An. flavirostris ***An. fluviatilis STU ***An. jeyporiensis **An. leurosphryrus A & B ***An. litoralis*An. maculatus ***An. mangyanus *An. minimus A & C ***An. nivipes **An. philippinensis **An. pseudowillmori **An. pulcherrimus *An. sawadwongporni **An. stephensi ***An. subpictus **An. sundaicus ***An. superpictus ***An. tesselatus *An. vagus *An. varuna *An. willmori **
*** Vecteur majeur
** Vecteur confirmé d'importance locale
* Vecteur secondaire ou soupçonné
34 espèces vectrices
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ZONES ÉCOLOGIQUES DE MALAISIE…
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… ET DISTRIBUTION DES VECTEURS
Sandersham, 1970
ANOPHELES STEPHENSI
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Vecteur majeur au Moyen Orient et Asie du SudMême sous genre que Anopheles gambiae, Utilisé largement dans les laboratoires du Nord pour les infestations expérimentales (paludisme murin)Les gites larvaires Puits, citernes, gouttières, empreintes d’animaux, rizières, fontaines, etc…
Anopheles stephensi stephensi, zones urbainesAnopheles stephensi mysorensis zones ruraleszoophile, préférence aux bovins en zones rurales et humains en zones urbaines
RÉGION AUSTRALASIE
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Papouasie
Vanuatu
Iles Salomon
Indonésie
RÉGION AUSTRALASIE
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Papouasie
Vanuatu
Iles Salomon
Indonésie
18 sp Moluques Irian Jaya
Papouasie Nouvelle Guinée
Iles Salomon
Vanuatu Australie CV
An. koliensis + + + +
An. punctulatus + + + + +
An. var. punctulatus +
An. farauti + + + + + + +
An. farauti n°l + + + + + + +
An. farauti n°2 + + -
An. farauti n°3 + -
An. farauti n°4 + -
An. farauti n°5 + -
An. farauti n°6 + -
An. farauti n°7 + -
An. clowi + -
An. rennelensis + -
An. bancrofti + + +
An. annulipes + + + -
An. barbumbrosus + + -
An. subpictus + + ?
An. katwari + -
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ANOPHELES FARAUTI, PUNCTULATUS & KOLIENSIS
An. farauti avec remarquable plasticité écologique : eau saumâtre, jusqu'à 80 % d’eau de mer qu'en eau douce.
An farauti n°1 : marais côtiers saumâtres, fonds des vallées et gîtes créés par l’homme, ornières, fosses d'emprunt de terre, tarodières
An. punctulatus ne tolère pas l’eau saumâtre :
gîtes naturels collections d'eau claire, ensoleillées, accumulations d'eaux de pluie, dépressions, mares résiduelles de décrues
ou créés par l'homme : ornières, fosses d 'emprunts, défrichements de la forêt
An. koliensis des collections d'eau temporaires à végétation abondante en bordure de jungle, mais jamais en sous-bois, distribution discontinue mais peut être, localement, très abondant.
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ANOPHELES FARAUTI, PUNCTULATUS & KOLIENSIS
Dans les vallées basses
An. farauti toujours dominant mais An. punctulatus fréquent aux bas des pentes.
Dans les hautes vallées
An. farauti occupe le fond et An. punctulatus le bas des pentes
Dans montagnes
An. farauti gîtes permanents au fonds des vallées
An. punctulatus collections d'eau semi-permanentes
limite altitudinale des vecteurs varie de 1 300 à 1 800 m selon I'exposition, le relief et les activités humaines.
Aux îles Salomon
An. farauti vecteur sur les côtes
An. punctulatus avec peu de An. koliensis, transmet à I'intérieur des îles
Au Vanuatu
An. farauti n°7 dans régions basses et diminue selon l’altitude ne dépasse pas les 600 m
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AFRIQUE
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VÉGÉTATION EN AFRIQUE
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33Mouchet et al 1993
FACIÈS ÉPIDÉMIOLOGIQUES
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Faciès Primaires
Paludisme stable
Faciès équatorial = forêt et savanes post
forestières
Faciès tropical= savanes humides
Paludisme Intermédiaire
Faciès sahélien= savanes sèhes et steppes
Paludisme instable
Faciès Désertique
Faciès Austral = plateaux sud Afrique
Faciès Montagnard > 1000-1500m
Typologie du paludisme (Mouchet et al., 1993)
FACIÈS ÉPIDÉMIOLOGIQUES
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Faciès Primaires
Paludisme stable
Faciès équatorial = forêt et savanes post
forestières
Faciès tropical= savanes humides
Paludisme Intermédiaire
Faciès sahélien= savanes sèhes et steppes
Paludisme instable
Faciès Désertique
Faciès Austral = plateaux sud Afrique
Faciès Montagnard > 1000-1500m
Typologie du paludisme (Mouchet et al., 1993)
Faciès semi arideTransmision épisodique courte
Faciès tropicalTransmission saisonière longue
Faciès équatorialTransmission forte et pérenne
Faciès des HTCTransmission épidémique
FACIÈS ÉPIDÉMIOLOGIQUES
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Faciès secondaires
Facteurs naturels
Reliefs, fleuves, lagunes, sols etc
Faciès anthropiques
Déforestation, désertification
Barrages, irrigations, forages, citernes
Urbanisation
Facteurs Événementiels
guerre, déplacements de populations,
climats, Nino
Lutte
Développement transports
Typologie du paludisme (Mouchet et al., 1993)
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Espèce (14) CV Répartition
An. gambiae +++ Toute la région sauf la Corne de l'Afrique
An. arabiensis ++/+ Toute la région - Rare ou absent en forêt
An. melas ++ Côte occidentale
An. merus + Côte orientale
An. funestus +++ Toute la région
An. nili +++ Au sud du 12e parallèle
An. moucheti +++ Bloc forestier centrafricain
An. mascarensis ++ Endémique localisé à Madasgascar, Comores
An. paludis ++ Vecteurs seulement en Afrique Centrale
An. pharoensis + Afrique de I'Ouest et de l'Est
An. culicifascies + Côte d'Ervthrée
An. brunnipes ± Kinshasa
An. hargreavesi ± Ghana
An. dthali ± Côte du Soudan
moucheti
nili
mascarensis
funestus
ANOPHELES GAMBIAE (COMPLEXE)
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gîte espèce CV répartition
Eau douce gambiae ss +++ sauf la corne d’afrique
arabiensis ++ rare en forêt
quadriannulatus (A & B)
bwambae
Eau saumâtre melas ++ côte occidentale
merus + côte orientale
complexe de 7 espèces morphologiquement prochesmais génétiquement différenciées
ANOPHELES GAMBIAE (COMPLEXE)
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cinq formes chromosomiquesForêt , Bamako , Savane, Mopti, Bissau (Coluzzi et al 1995)
Forme Mopti adaptées aux zones inondables et rizières Afrique de l’Ouest faible endémicité palustre (Niger)
Forme Forêt dans régions forestières d’Afrique Centrale et Occidentale, dominant dans savanes humides Afrique de l’Ouest
deux formes moléculairesS & M (Della Torre et al 2001, Gentile et al 2001)
Au Mali, la forme Mopti a un profil M et les formes Savanes et Forêt ont un profil SAu Sud Cameroun, la forme Forêt a les forme S et M
ANOPHELES GAMBIAE (COMPLEXE)
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Abondante autour de villages et routes ensoleillées Collections d’eau temporaire, de petites tailles, peu profondes et ensoleillées sans végétationEmpreintes de pas & sabots, roues, fossés ou petites mares, trous d’emprunt de terre, marécages rizières flaques résiduelles, fonction pluviométrieFemelles anthropophiles et endophages. Zoophiles avec la présence d’animauxEndophilie marquéeTaux de survie >80%Dispersion faible de 2 km
ANOPHELES ARABIENSIS
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En sympatrie avec An. gambiaePréfère des habitats plus arides que ceux de gambiaeAbondant autour de villages et routes ensoleillées Collection d’eau temporaire, de petites tailles, peu profondes et ensoleillés sans végétationEmpreintes de pas, sabots roues, fossés ou petites mares, trous d’emprunt de terre, marécages rizières flaques résiduellesFemelles anthropophiles et moins endophages…. Zoophiles avec la présence d’animauxEndophilie marquéeDispersion faible de 2 km
RÉPARTITION D’AN. GAMBIAE
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42Léong Pock Tsy JM, et al 1983 Malaria Journal
Sympatrie dans la majorité des sites pour deuxespèces et seulement deux villages pour les troisespèces
Humide Subhumide Sec Subaride
gambiae +++ ++ ++ +
arabiensis + +++ ++ ++
merus - - + ++
Distribution de chaque espècefonction du bioclimat et altitude
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COMPORTEMENT DES VECTEURS
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COMPORTEMENT DES VECTEURS
Agressivité Cycle repas
Anthropophilie et zoophilie
Endophagie et exophagie
Endophilie et exophilie
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AGRESSIVITÉ RIZICULTURE
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-21 j
eau 2-4 cm eau 3-8 cm eau 5-8 cm eau 10 cm
Diminution progressive
de l’eauDrainage
total de l’eau
0j 15j 45j 80j 90j 120j
deux cycles de riziculture par an
Variation mensuelle de la densité agressive (m.a.) et du taux de parturité (TP) de Anopheles gambiaeen fonction des phases de la riziculture dans le village de Tiassalékro(Côte d’Ivoire).
AGRESSIVITÉ RIZICULTURE
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-21 j
eau 2-4 cm eau 3-8 cm eau 5-8 cm eau 10 cm
Diminution progressive de l’eau Drainage total de
l’eau
0j 15j 45j 80j 90j 120j
deux cycles de riziculture par an
Y.L. Konan, A.B. Koné, J.M.C. Doannio
et al. Bull Soc Pathol Exot, 2009, 102,
1, 26-30
Paramètres entomologiques de la transmission du paludisme observés de janvier 2007 à juin 2007en fonction des phases de la riziculture dans le village de Tiassalékro (Côte d’Ivoire)
AGRESSIVITÉ RIZICULTURE
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-21 j
eau 2-4 cm eau 3-8 cm eau 5-8 cm eau 10 cm
Diminution progressive de l’eau Drainage total de
l’eau
0j 15j 45j 80j 90j 120j
deux cycles de riziculture par an
Y.L. Konan, A.B. Koné, J.M.C. Doannio et al. Bull Soc Pathol Exot, 2009, 102, 1, 26-30
0
10
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50
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nili
AGRESSIVITÉ CYCLE DE NUIT
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Zone semi-urbaine
Zone rurale
Elissa non publié
*10
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funestus
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250
300
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moucheti
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ENDO/EXOPHAGIE
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
49
0
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100
120
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160
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03
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04
/05
05
/06
int.gam
ext.gam
int.fun
ext.fun
0
5
10
15
20
25
int.gam
ext.gam
int.fun
ext.fun
An.gambiae ss An. mascarensis
Villages with LLIN Ext Int Ext Int
Ambalahasina I 5 1 3 1
Ambalahasina II 5 8 19
Rond point 7 1 1
Sahamandrotra 8 47 56
Villages without LLIN
Ambodibonara 6 14 20 9
Anivorano 11 22 30
Marovato 1 8 1 11
Namahoaka 1 9
Tanambao Fanifarana I 5 31 2 8
Tanambao Fanifarana II 14 2 3
Total 18 98 106 138
Elissa non publié
Elissa non publié
ANTHROPO/ZOOPHILIE
ELISSA mars 2011
50
Atelier Paludisme 2011
Origine of blood meal
Anopheles Bovin Dog Human Porc Chiken Human
+Rat
NI TTL
gambiae 6 3 12 2 23
mascarensis 35 11 13 2 2 2 1 66
TTL 41 14 25 2 2 2 3 89
An. farauti : pas de
spécialisation
trophique et piquent
indifféremment :
homme, porc et chien,
éventuellement bœuf
Elissa non publié
Charlwood et al. 1986
Sloof 1961
Species Human Animal Total
An. sinensis 709 1792 2501
An. aconitus 171 1266 1437
An. harrisoni 71 938 1009
An. maculatus 285 877 1162
An. dirus 111 13 124
An. annularis 37 418 455
Do Manh et al. Malaria Journal 2010
INDOOR/OUTDOOR
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
51
Lala Andrianaivolambo , Olivier Domarle , Milijaona Randrianarivelojosia, Jocelyn Ratovonjato, Gilbert Le Goff, Arthur
Talmana, Frédéric Ariey, Vincent Robert , Acta Tropica 2010
ACTIONS DE LUTTE
Larves vs adultes
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
52
ACTIONS DE LUTTE
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
53
Retenue collinaire
Mare
Ornières
Dépressions de terrain
Travaux
Terrain de foot
Rizières
Traces de pas
ACTIONS DE LUTTE
Atelier Paludisme 2011
54
ELISSA mars 2011
26/04/2011
10
ACTIONS DE LUTTE
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
CV = m.a2pn
- logep
nombre de jours pendant lesquels un malade est effectivement infectant
proportion de piqûres effectivement infectantes
densité anophélienne
longévité
fréquence de piqûres R0 = b*CV/r
55
•Si la densité (m) ↓ de 90%, CV ↓ de 10 fois•Si la densité (50%) et la longévité (10%) ↓, CV ↓ 14 fois•Si le nombre de piq/h (ma) ↓ de 20%, CV ↓ de 20 %•Si la fréquence des repas sanguins (a) ↓ de 20%, CV ↓ 36%•Si la longévité (p) ↓ de 20%, CV ↓ 98% PAROLE DE MOUSTIQUE!!!
Dr Nohal ELISSA
Chef d’Unité Entomologie Médicale
ELISSA mars 2011Atelier Paludisme 2011
56
Merci
Misaotra Betsaka
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