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Analyse de l’activitéAnalyse de l’activité
Dossier Analyse de l’activité etDossier Analyse de l’activité et construction et interprétation de corpusconstruction et interprétation de corpus
en situation professionnelleen situation professionnelle
Enseignement de Lucie PETIT
Année 2013-2014
Joanna DUPOUY
Sommaire
Introduction1. Contexte de l’observation
1.1. Le Service du Sport de Proximité de la Mairie de Paris
1.1.1. La Mairie de Paris
1.1.2. La Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) de la Mairie de
Paris
1.1.3. La sous-direction de l’action sportive (SDAS)
1.2. Définition de l’activité choisie : la conduite de réunion
1.2.1. Fiche de poste de François Courtade
1.2.2. Fiche de poste de Lucie Le Gall
1.3. La tâche prescrite
1.3.1. Buts
1.3.2. Contraintes
1.3.3. Artefacts
1.3.4. Lieu de travail
1.3.4.1. Salle de réunion de Lucie
1.3.4.2. Salle de Réunion de François
1.3.5. Temps de travail
1.3.6. Public : Personnes en présence
2. Méthodologie
2.1. Population choisie
2.1.1. Professionnel expérimenté : François Courtade : Adjoint au
chef du Service du Sport de Proximité
2.1.2. Professionnelle novice : Lucie Le Gall
2.2. Séquence de travail choisie
2.3. Méthodes choisies
2.3.1. Les observations
2.3.2. Types d’entretiens : entretiens semi directifs et entretiens
d’autoconfrontation.
Les entretiens semi-directifs
Les entretiens d’autoconfrontation
4
5
5
5
6
6
7
8
10
11
11
11
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29
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30
30
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31
35
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40
40
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59
59
2 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
2.3.3. Construction des supports (grille d’observation, trame
d’entretien)
2.3.4. Les biais et obstacles
2.3.5. Utilisation des méthodes
2.3.6. Critiques des choix a posteriori
3. Analyse et interprétation des données
3.1. Analyse des entretiens et observations
3.2. Interprétation
3.2.1. Organisation de l’activité
3.2.2. Les compétences mises en œuvre
Conclusion
Bibliographie
Sommaire des annexes
Organigramme des directions et services de la Mairie de
Paris
Organigramme de la DJS
Compte-rendu de réunion de François Courtade
Compte-rendu de réunion Lucie Le Gall
Retranscription auto-confrontation Lucie le Gall
Retranscription réunion François Courtade
Retranscription réunion Lucie Le Gall
63
63
64
64
65
65
66
66
68
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80
84
94
104
3 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Introduction
La conduite de réunion est un exercice de management courant pour un cadre
supérieur. Cela requiert une certaine maîtrise, certaines connaissances. Nous verrons qu’au-
delà de la tâche prescrite, la conduite de réunion est un exercice complexe dont les sujets ne
perçoivent d’ailleurs pas toujours eux-mêmes de manière consciente la somme des actions et
réflexions qui la composent.
C’est au sein du Service du Sport de Proximité de la Direction de la Jeunesse et des
Sports de la Mairie de Paris que les observations ont été réalisées. L’adjoint au chef de service
et la chargée de mission auprès du chef de service ont accepté d’être observés, tout deux dans
cette même tâche qu’est la conduite de réunion. Leurs missions de cadres supérieurs les
conduisent très fréquemment à conduire des réunions, cet exercice est assez révélateur en
situation de management d’équipe et de projet, nous en verrons les multiples raisons dans
l’analyse des observations.
Etant chargée de formations des agents de la filière sportive, au sein du Service du
Sport de Proximité de la Direction de la Jeunesse et des Sports de la Mairie de Paris, je
connaissais les personnes que j’ai observées, ainsi que les personnes étant présentes lors des
réunions qui ont été observées. Entretenant des rapports professionnels agréables avec mes
collègues, ma présence lors de leurs réunions n’a pas soulevé de freins, en revanche, ils ont
été tentés de me parler, de plaisanter, voire de me poser des questions, notamment lorsque le
sujet formation était abordé, ce qui a été le cas lors de l’observation de la professionnelle.
Etant également formatrice en management, j’enseigne la méthodologie de la conduite
de réunion, ce qui d’une certaine façon m’a conduit également à observer avec un regard
neutre mais non sans connaissances théoriques en la matière.
Pour l’analyse de cette activité, nous poserons tout d’abord le cadre ou le contexte dans
lequel s’est fait l’observation, nous en présenterons ensuite la méthodologie et en proposerons
une interprétation des données récoltées.
4 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
1. Contexte de l’observation 1.1.Le Service du Sport de Proximité de la Mairie de Paris
1.1.1. La Mairie de Paris
La Ville de Paris est une municipalité, faisant donc partie des collectivités territoriales.
La Ville de Paris est à la fois une commune et non des moindres : la capitale de la France et,
un département (75). La Mairie de Paris est pilotée par le Maire socialiste, Bertrand Delanoë,
aidé de ses 38 adjoints élus, dont Jean Vuillermoz (adjoint chargée des sports).
Au côté de ce pilotage politique, les agents de la ville viennent mettre en œuvre les
directives politiques, au service des usagers parisiens. Pour cela, la Mairie de Paris se
décompose en 4 pôles :
Pôle espace public
Pôle économie et social
Pôle service aux Parisiens
Pôle Fonctions supports et appui aux directions
Au sein de ces 4 pôles viennent s’intégrer les 23 directions, parmi lesquelles la Direction
de la Jeunesse et des Sports (DJS) (voir annexe : organigrammes des directions)
La Mairie de Paris est d’une dimension particulière : la taille de la ville, son nombre
d’habitants (2 243 000 habitants (2010) soit 21 144 h/km2 dont 623 000 jeunes de moins de
25 ans), sa spécificité de capitale du pays et de capitale touristique, l’oblige à un déploiement
de moyens particulièrement importants :
• 51.000 agents au service des parisiens
o 330 métiers
o 13 % de catégorie A ; 17 % de catégorie B ; 70 % de catégorie C
o 6.000 agents ayant des fonctions d’encadrement
Les concours sont la voie principale d’intégration de la fonction publique. Il existe des
concours spécifique à chaque corps de métier qui s’échelonnent de la catégorie C à la
catégorie A, en passant par la catégorie B. En règle générale, sauf spécificité particulière du
métier, l’éligibilité aux concours de catégorie A, commencent à partir du niveau Bac + 3 ; aux
5 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
concours de catégorie B, à partir du niveau Bac et ; aux concours de catégorie C à un niveau
inférieur au bac.
1.1.2. La Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) de la Mairie de Paris
La direction de la jeunesse et des sports assure la gestion et le développement du
patrimoine sportif municipal à l’usage du public individuel, des écoles et des clubs parisiens.
Elle promeut et encourage toutes les formes de pratique sportive et d’éducation physique,
amateur ou de haut niveau, par une aide logistique et financière. La DJS met également en
place les programmes d’animation sportive destinée à tous les publics.
Par ailleurs, elle remplit un rôle d’information, de soutien et d’accompagnement de la
jeunesse. Cette action se traduit par l’offre des loisirs proposée dans les centres d’animation,
l’aide aux initiatives et aux projets, le soutien de la vie associative et la promotion de
l’éducation populaire par le biais des conseils de la jeunesse.
La DJS se situe au 25 boulevard Bourdon, 75004 Paris (Métro Bastille)
La DJS compte plus de 2 600 agents permanents au service des parisiens (3,5 %
catégorie A, 20 % catégorie B, 76,5 % catégorie C), a une organisation territorialisée en 4
circonscriptions : nord, sud, est, ouest ; sous-divisées en secteurs (arrondissements) et un
pilotage centralisé pour garder la cohérence de l’action.
A la tête de cette direction se trouve une Directrice : Laurence Lefèvre et une directrice
adjointe : Martine Brandela. Autour d’elles se trouvent des chargés de mission et 3 sous-
directeurs/directrices, pour les sous-directions suivantes :
Sous-direction de l’administration générale et de l’équipement, composé entre autre du
Service des Ressources Humaines où s’intègre le bureau de la formation et de la
prévention.
Sous-direction de la jeunesse
Sous-direction de l’action sportive, dont le sous-directeur est Jean-Yves Saussol.
(Voir organigramme de la DJS en annexe)
1.1.3. La sous-direction de l’action sportive (SDAS)
Les objectifs principaux de cette sous-direction sont de :
Gérer des équipements sportifs de toutes natures, en régie ou concédés
6 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Apporter un soutien aux acteurs du tissu sportif parisien (associations…)
Organiser et animer des activités sportives au service de tous les parisiens
La filière sportive compte :
• Une dizaine de conseillers des activités physiques et sportives
• Près de 400 Éducateurs sportifs, dont 300 Maîtres nageurs dans les piscines
• Et un millier de vacataires qui collaborent à l’exécution du service public sportif
La SDAS se décompose en différents services et missions:
Le service des grands stades et de l’événementiel
La mission des piscines externalisées
Le service du sport de haut niveau et des concessions sportives
Le service du sport de proximité (dont je fais partie)
Le Service du sport de proximité (organigramme en annexe) est géré par Karim Herida
(jusque fin décembre 2013, nous ne connaissons pas encore son successeur) et son adjoint,
François Courtade (dont nous avons réalisé l’observation), il se décompose en pôles et
bureaux.
Je suis, quant à moi, directement rattachée à François Courtade, l’adjoint au chef du
service du sport de proximité, en tant que chargée de formation des agents de la filière
sportive.
Lucie Le Gall, dont nous avons également réalisé l’observation est, quant à elle, chargée
de mission auprès de Karim Herida.
1.2.Définition de l’activité choisie : la conduite de réunion
La tâche observée est une conduite de réunion, exercice fréquent pour un manager qui
doit à la fois, prévoir la réunion (date, lieu, accessoires…), en qualifier les besoins, choisir la
réunion adéquate et sa fréquence (afin d’éviter les « réunionites), construire sa réunion
(thème, objectif, plan, suite à donner). Le manager doit également animer la réunion, il doit
diriger et réguler les échanges afin qu’ils soient productifs. Il doit être détenteur d’un certain
art oratoire, en ajustant sa voix, en maîtrisant son expression, en ancrant son regard, en
régulant ses gestes. L’animateur doit savoir donner le ton, ouvrir et clore la réunion. Il doit
7 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
également savoir gérer les éventuelles personnalités difficiles en réunion, tels que le
questionneur, le timide, le « je-sais-tout ».
1.2.1. Fiche de poste de François Courtade
8 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
9 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
1.2.2. Fiche de poste de Lucie Le Gall
Fiche de poste
Chargé (e) de Mission auprès du Chef du SSP
LOCALISATIONDirection : Jeunesse et Sports (DJS)/Sous-Direction de l’Action Sportive (SDAS)Service : Service du Sport de Proximité (SSP)Adresse : 25 boulevard Bourdon 75004 Paris
DEFINITION DU POSTEChargé (e) de mission auprès du Chef du SSP
POSITION HIERARCHIQUE Sous l’autorité du Chef du Service du Sport de Proximité
OBJECTIFS
o Assurer la coordination territoriale en lien avec les conseillers à la vie sportive des circonscriptions;
o Assurer la coordination sectorielle en lien avec les collaborateurs du Service du Sport de Proximité
o Mettre en synthèse les documents procédures tableaux et bilans liés à l’activité du service en matière d’action sportive ;
o Prendre en charge des dossiers signalés et des missions transversales ;o Harmoniser les procédures internes entre les circonscriptions et la Direction
Centrale ;
DESCRIPTION DES ACTIVITES o Cordonner les informations sur les champs communs aux 4 circonscriptions, dans
les domaines suivants :-Ressources Humaines : synthèse des plannings, préparation de la paie
-Budget/marchés publics : suivi des contrats sport découverte, recensement des besoins, suivi de la consommation des crédits, etc.
o Etablir les bilans d’activité : suivi des fréquentations par dispositif, harmonisation des projets sportifs d’arrondissements ;
o Suivre les relations avec le mouvement sportif : développement, suivi et accompagnement des conventions d’objectif ;
o Assurer l’interface quotidienne entre les 4 circonscriptions et les services centraux du SSP (Bureau des subventions, pôle réservation des équipements sportifs, Pôle parisien des animations sportives)
o Représenter le service auprès des partenaires associatifs et des mairies d’arrondissement ;
o Proposer des évolutions de la politique sportive parisienne de proximité.
CAPACITES LIEES A L’EMPLOIo Aptitude au management, sens du contact et des relations humaines, aptitude à la
négociationo Rigueur et sens de l’organisation, capacité à assurer une bonne communication
interne et externe10 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
o Excellentes connaissances des pratiques et des milieux sportifso Utilisation des moyens bureautiques classiques (outlook, word, excel, powerpoint) o Bonnes capacités réactionnelles. Aptitude à la synthèse et à l’analyse1.3.La tâche prescrite
1.3.1. Buts
Pour le professionnel expérimenté comme pour la professionnelle novice, la conduite
de réunion n’est pas à proprement parlé dans leurs fiches de poste, cependant, il leur est
demandé de travailler sur des projets, de les coordonner. Pour Lucie, il est formulé qu’elle
doit réaliser des tableaux de synthèse, des bilans de suivi. Tous deux utilisent la réunion
comme outil à la réalisation de leur mission. Il ne s’agit donc pas de la tâche prescrite mais de
la manière dont ils répondent à cette tâche qui leur est demandée.
François Courtade et Lucie Le Gall sont fréquemment amenés à conduire des réunions
portant sur de nombreux sujets. Ici, pour François le but de la réunion était de réaliser un suivi
des actions menées, à conduire, à modifier, à améliorer dans le cadre de l’aménagement des
rythmes éducatifs (ARE) à la Mairie de Paris. . Il s’agit, ici, des animations périscolaires qui
sont conduites par plusieurs directions de la Mairie de Paris et notamment la DJS. Pour Lucie,
le but de la réunion était de faire le point avec ses collègues Conseillers à la Vie Sportive
(CVS) sur les différents sujets en cours (formations, vacances de la Toussaint, ...) et de
délibérer sur des questions auxquelles elle ne peut répondre seule.
1.3.2. Contraintes
François Courtade :
François C. a rassemblé les différentes personnes intervenant sur le sujet, au nombre de 6, ce
matin-là. Cette réunion a lieu de manière régulière. Elle était journalière avant le lancement de
l’ARE, à présent que les dispositifs sont lancés, cette réunion de suivi est devenue plutôt
hebdomadaire. Elle est censée durer 30 minutes, mais dure plus généralement 1h, d’autant
plus maintenant que la réunion n’est plus journalière.
En amont de la réunion, François C. a envoyé un avis de réunion mentionnant : la date
(le jeudi 3 octobre 2013), les horaires de début et de fin (9h30-10h), le lieu de la réunion
(bureau de François C.), la thématique (suivi ARE), les personnes conviées, l’ordre du jour
(les différents points à aborder, au nombre de 13 ce jour).
11 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
François C. a dû passer quelques appels pour rappeler que la réunion avait bien lieu ce
jour. Il a imprimé l’ordre du jour en 7 exemplaires et les a agrafés afin de pouvoir les
distribuer à ses collaborateurs.
Je lui ai demandé ce qu’il allait faire : « Nous allons tenir la réunion de suivi
opérationnel, de la mise en œuvre de l’aménagement des rythmes éducatifs qui a lieu
normalement presque tous les matins. Elle est moins fréquente depuis que les dispositifs sont
lancés. Il y a un équilibre à trouver entre la nécessité d’en tenir et le fait de ne pas faire perdre
de temps. Il ne faut pas que cela devienne contre-productif »
Les personnes sont arrivées au compte goute, venant avec un café pour démarrer la
réunion et la journée. François C. les accueille avec le sourire. Il vérifie que tout le monde est
bien présent : « alors qui, est-ce qui manque ? Pas grand monde », « installez-vous » dit-il aux
personnes qui arrivent.
Sans qu’un placement soit déterminé, les personnes se sont installées de manière assez
logique : les personnes travaillant ensemble se sont placées côte à côte. François C. s’est placé
à un endroit où il peut voir tous les participants, et en même temps pouvoir observer la porte
du bureau pour accueillir d’éventuelles personnes qui se présenteraient et pour pouvoir
s’extraire facilement de la table de réunion. La table étant ronde, elle suggère la participation
de tous.
A présent que tout le monde est là, il demande : « Est-ce que tout le monde est au
courant de la raison de la présence de Joanna ? ». J’avais au préalable envoyé un email aux
participants pour les en informer mais je reprécise les raisons de ma présence et les rassure
quant à l’usage des données recueillies. Je leur demande de faire comme si je n’étais pas là.
Cependant, le fait que je sois moi-même une collègue des participants à la réunion a un peu
faussé certaines parties de l’observation car des collaborateurs se sont adressés à moi, des
plaisanteries ont été faites sur la situation d’observation…
François C. commence la réunion en annonçant qu’ « il y a des éléments importants ».
L’ordre du jour lui permet de suivre le schéma directeur de la réunion et d’aborder tous les
points selon un ordre logique et sans rien oublier. Il demande aux participants d’interagir avec
lui : « réagissez sur les différents points, si vous ne souhaitez pas que cela se transforme en un
long monologue »
12 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Des éléments sont venus faire perdre du temps : une personne est venu frapper à la
porte, pensant qu’elle avait réunion ici, mais c’était une erreur ; un participant retenu par une
urgence professionnelle a eu besoin de son collaborateur et est venu le chercher à la réunion,
ils sont finalement revenus ensemble quelques minutes plus tard.
J’ai pu observer que François C. sait prendre la parole afin de recadrer les échanges et
aborder les différents points, qu’il sait aussi attribuer la parole à ceux dont il sait qu’ils
pourront apporter des éléments de réponses et des compléments d’informations, qu’il sait
écouter les collaborateurs et prendre note des réponses qui lui sont fournies ou des questions
qui doivent trouver réponses.
Sa posture, sa gestuelle, le ton de sa voix permettent de voir qu’il se sent à l’aise dans
cette exercice, qu’il en l’habitude. En effet, son visage est expressif et sa gestuelle très riche.
Il possède une grande panoplie de gestes qui viennent à la fois appuyer son discours par des
mimes, par des énumérations, et qui viennent également suggérer l’ouverture à l’autre. Son
regard se fixe sur chaque personne ce qui suggère l’attention, l’écoute et la confiance.
Il est à penser qu’il est en mesure de faire de l’humour - il ponctue la réunion par des
plaisanteries qui permettent d’instaurer un climat de travail agréable- parce que conduire une
réunion est devenu facile pour lui. Il m’a d’ailleurs mentionné après la réunion qu’il souhaitait
que ses réunions se déroulent dans une ambiance chaleureuse et détendue. De plus, il n’a pas
à démontrer sa supériorité hiérarchique : chacun sait et accepte que le rôle de François C. est
de conduire la réunion. Son positionnement n’est plus à démontrer. De plus, François C.
exerce un management participatif, ce qui favorise les échanges.
Lucie Le Gall :
Lucie a rassemblé ses collègues, CVS, responsable d’une circonscription parisienne en
matière d’animations sportives (chacun gère ¼ de Paris). Il s’agit de :
Wissem : CVS de la circonscription Sud
Julien : CVS de la circonscription Ouest
William : CVS de la circonscription Nord
Saphir, CVS responsable de la circonscription Est, était absent ce jour-là.
Cette réunion a lieu de manière régulière. Cette réunion a lieu environ tous les 15 jours. Elle
est censée durer 2h, mais parfois les CVS partent plus tôt ou arrivent en retard en fonction de
leurs autres contraintes professionnelles ou personnelles.
13 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
En amont de la réunion, Lucie a envoyé un avis de réunion mentionnant : la date, les horaires
de début et de fin, le lieu de la réunion, l’ordre du jour, les personnes conviées.
Lucie a reçu quelques appels des CVS lui indiquant un retard.
Lucie n’a pas transmis de documents aux CVS, contrairement à François.
Wissem est arrivé à l’heure, mais Julien avait prévenu qu’il arriverait en retard et William est
arrivé en retard, croyant que la réunion avait lieu dans une autre salle.
Les personnes se sont installées de manière spontanée, Lucie suffisamment près d’une
prise électrique pour l’alimentation du PC portable.
Des éléments sont venus faire perdre du temps : une personne est venue frapper à la
porte : Saïd qui voulait voir Alain, puis Alain qui est sorti de son bureau qui donne sur cette
petite salle de réunion
Lucie sait prendre la parole afin de recentrer les échanges, elle résume et amène à la prise de
décisions après de nombreux échanges entre les CVS. C’est elle qui annonce les différents
points à aborder. Tout en même temps, elle guide la réunion et prend note directement sur son
ordinateur, ainsi elle remplit les cases de son ordre du jour près établi qui sera son compte-
rendu final.
Sa posture, sa gestuelle, le ton de sa voix permettent de voir qu’elle se sent à l’aise
dans cette exercice, qu’elle en l’habitude. Cependant, on la sent parfois moins naturelle que
François, plus dans la retenue. En effet, son visage et sa gestuelle ne s’enrichissent que tard
dans l’observation. Elle possède pourtant des gestes qui viennent à la fois appuyer son
discours par des mimes, par des énumérations, et qui viennent également suggérer l’ouverture
à l’autre. Elle est cependant, prise dans sa prise de note, ce qui la contraint souvent à ne pas
pouvoir conserver son regard avec ses collègues, cela l’isole parfois des échanges.
1.3.3. Artefacts
14 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Exercice Photographies – TICE et conduite de projet
Professionnel expérimenté
NOM DU FICHIER PHOTO TEMPS DESCRIPTION DE L’ACTION VERBALISATIONS PHOTO EN VIGNETTE REMARQUES
Contexte
C_1_bureauFC_V.jpeg
9h30
Le bureau de FC
Léger contre-jour
C_2_bureauFC_V.jpeg
9h30
La table de réunion dans le
bureau de FC
C_3_bureauposte_V.jpeg
9h30
Le poste de travail de FC
C_4_bureauposte_V.jpeg
9h30
Le plan de Paris au-dessus du poste de FC
C_5_tablereunion_V.jpeg
9h32
La table de réunion avec 9
chaises
16 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
C_6_FCasonbureau_V.jpeg
9h32
FC téléphonant pour rappeler la
réunion aux personnes conviées
C_7_arriveecollaborateur_V.jpeg
9h35
Le premier collaborateur
(Cyril) est arrivé, s’est installé et attend le début de la réunion
C_8_arriveecollaborateurs_V.jpeg
9h40
D’autres collaborateurs
sont arrivés
17 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
C_9_debutreunion_V.jpeg
9h41
La réunion commence
Artefacts
A_1_potbannetimprim_V.jpeg
9h30 Pot de crayons, carnet, bouteille d’eau, bannette,
lutin, imprimante,
montre, téléphone portable,
pass’navigo
A_2_potdecrayons_V.jpeg
9h30
Pot à crayons avec ciseaux, surligneurs…
Zoom de la photo
A_1_potbannetimprim_V.jpeg
18 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
A_3_bannette_V.jpeg
9h30
Bannette de rangement avec
tiroirs
Zoom de la photo
A_1_potbannetimprim_V.jpeg
A_4_imprimante_V.jpeg
9h30
Imprimante
Zoom de la photo
A_1_potbannetimprim_V.jpeg
A_5_telephone_V.jpeg
9h30
téléphone
Zoom de la photoA_6_ordinateur_V.jpeg
19 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
A_6_ordinateur_V.jpeg
9h30
ordinateur
A_7_dossiers_V.jpeg
9h30
Dossiers entreposés sur
le bureau
A_8_dossiers_V.jpeg
9h30
Dossiers entreposés sur
un placard
20 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
A_9_tableau_V.jpeg
9h30
Tableau effaçable
A_10_plandeparis_V.jpeg
9h30
Plan de Paris
A_11_tassecafe_V.jpeg
9h42
Gobelet et tasse de café
21 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Exercice Photographies – TICE et conduite de projet
Professionnel novice
NOM DU FICHIER PHOTO TEMPS DESCRIPTION DE L’ACTION VERBALISATIONS PHOTO EN VIGNETTE REMARQUE
SArtefacts
A_1_piece_V.jpeg
14h29
Petite salle de réunion
A_2_bureau_V.jpeg
14h29
Salle de réunion qu’il faut traverser pour accéder au bureau derrière cette porte où travaillent
2 personnes
22 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
A_3_table_V.jpeg
14h29
Table avec 3 chaises
A_4_piece_V.jpeg
14h30
Vue depuis le fond de la pièce. L’entrée est à droite.
A_5_sacordi_V.jpeg
15h04
Lucie sort l’ordinateur portable de sa sacoche.
23 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
A_6_styloUSBphone_V.jpeg
15h04
Téléphone potable professionnel, stylo et clé USB de Lucie
A_7_boitetickets_V.jpeg
15h04
Boite contenant des tickets de métro
A_8_ordi_V.jpeg
15h04
Ordinateur portable emprunté à la mission informatique
24 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
A_9_PCsouris_V.jpeg
15h04
Ordinateur avec souris
A_10_billets_V.jpeg
15h06
Billets pour le match de badminton
A_11_ecranordi_V.jpeg
15h13
Ecran d’ordinateur avec gros plan sur le fichier ouvert : trame du compte rendu de réunion que Lucie réalise en même temps
qu’elle conduit la réunion
25 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
A_12_doc_V.jpeg
15h33
Document descriptif des candidats à un stage au mois
d’octobre
Contexte
C_1_arriveewissem_V.jpeg
15h05
Arrivée du premier collaborateur, Wissem
C_2_attente_V.jpeg
15h12
Arrivée et installation du Julien
26 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
C_3_attente_V.jpeg
15h12
Attente de William, discussion entre les collaborateurs
C_4_attente_V.jpeg
15h13
Attente de William, discussion entre les collaborateurs
C_5_tousla_V.jpeg
15h22
Arrivée de William
27 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
C_6_debutreunion_V_jpeg
15h24
Début de la réunion
C_7_table_V.jpeg
15h29
Les collaborateurs prennent des notes.
C_8_conduitereunion_V.jpeg
16h19
Lucie conduit la réunion et fait le compte rendu sur l’ordinateur
Ces tableaux représentent donc les artefacts et le contexte présents lors de l’observation des deux professionnels.
28 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
1.3.4. Lieu de travail
1.3.4.1. Salle de réunion de Lucie
Lucie a utilisé la petite salle de réunion qui se situe dans un sas, juste devant le bureau
de Stéphane et Alain. Elle en évoque la caractéristique exiguë, confinée, un peu plus loin dans
ce dossier.
1.3.4.2. Salle de Réunion de François
François a une table de réunion, directement dans son bureau.
1.3.5. Temps de travail
François a tenu la réunion pendant environ 1h30 et Lucie pendant environ 2h.
Il est à préciser que les 2 réunions avaient des visées différentes : la réunion de
François était davantage informative, tandis que la réunion de Lucie visait davantage la prise
de décisions communes.
1.3.6. Public : Personnes en présence
Réunion de François :
Thomas : responsable du recrutement et du suivi des vacataires accompagnateurs sur
l’ARE (aménagement des rythmes éducatifs)
François V : responsable des ateliers bleus sportifs
Adrian : adjoint ateliers bleus sportifs et achat de matériel sportif
30 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Cyril : adjoint animation des piscines parisiennes
Joël : réservation des créneaux sportifs scolaires
Alain : Responsable du bureau de la gestion des animations sportives (responsable de
François V)
Réunion de Lucie :
Wissem : CVS de la circonscription Sud
Julien : CVS de la circonscription Ouest
William : CVS de la circonscription Nord
2. Méthodologie 2.1.Population choisie
J’ai réalisé l’observation de deux professionnels, l’un expérimenté, l’autre moins.
2.1.1. Professionnel expérimenté : François Courtade : Adjoint au chef du
Service du Sport de Proximité
Age : 55 ans
Sexe : Masculin
Formation :
o Baccalauréat Lettres classiques (Latin, Grec)
o Hypocagne, Cagne option philosophie
o DEA (équivalent Master 2) en philosophie antique
o Recherche d’emploi difficile.
o Licence administration des entreprises privées et publiques en préparant le concours
d’attaché de la Ville de Paris.
o Concours d’attaché principal
o Nomination Chef des Services Administratif
Expériences antérieures :
o 1 an au CNRS en tant que chargé d’étude stagiaire en sociologie (à l’âge de 25 ans)
o Recherche d’emploi
o Reconversion en droit et économie pour passer le concours d’attaché
o Devient attaché en 1986
31 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
o Eaux de Paris (SAGEP) en détachement en société anonyme d’économie mixte
(privé : générale des eaux (30%) – publique : Ville de Paris (70%) : responsable
généraliste administratif d’une usine de production d’eau (100 personnes environ),
pendant 5 ans.
o Eaux de Paris : chef du personnel dans un contexte d’accompagnement conduite du
changement durant le passage de la société d’une économie mixte à une économie
entièrement privée, gestion du budget
o Eaux de Paris : Responsable administratif et financier au service ingénierie, mais
avec beaucoup de conduite de projets et de procédures, contrat, marché,, prestations
à l’export, avec une base RH. Il lui a ensuite été fait le choix de rester et de passer
dans le secteur privé, soit de partir retourner à la ville, il est retourné à la ville dans
l’action sociale
o 1998 : entrée à la DASES (Direction des Affaires Sanitaires et Sociales) : adjoint du
sous-directeur de l’aide sociale à l’enfance, pendant 6 ans. Il a assuré l’intérim de la
sous-direction pendant longtemps, le sous-directeur ayant été malade.
o Responsable départemental des équipements de l’aide sociale à l’enfance (internats,
centres de formation, …), pendant 6 ans.
o Mission d’étude à la DASES pour l’amélioration des dispositifs d’aide sociale à
l’enfance, mais recherche de poste en parallèle car besoin d’opérationnel
o Recrutement par la DRH de la Ville de Paris : responsable de la mission d’insertion
des travailleurs handicapés, mais une personne était déjà en poste et il restait donc
peu de travail. Parallèlement a été rapporteur de la Ville de Paris auprès du Conseil
Supérieur des Administration Parisiennes (CSAP) en disciplinaire dans les cas de
révocation, ou maintien de l’agent.
o Adjoint au chef du Service du Sport de Proximité de la Direction de la Jeunesse et
des Sports (poste actuel), avec une double compétence : gestion quotidienne
opérationnelle en ressources humaines et budget et beaucoup de conduite de projets.
Expérience dans l’activité étudiée et post-entretien
François Courtade conduit des réunions depuis ses débuts en 1986.
Lors d’un entretien semi-directif, je lui ai posé plusieurs questions :
A la question « Votre méthode dans la conduite de réunion a-t-elle changé avec le
temps ? », il a répondu que oui, qu’il avait moins de rigueur, maintenant, car dans ses débuts,
32 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
il faisait ce qu’on lui avait appris, à savoir : faire un ordre du jour, un compte-rendu, envoyer
une invitation écrite avec heure de début et heure de fin, mesurer les temps de parole… Cela
représentait beaucoup de contraintes. Aujourd’hui, il est plus souple dans la conduite de
réunion, alors qu’au début il suivait un schéma préétabli et appris.
Il a connu différentes sortes de réunions : avec les ingénieurs, c’est un canevas pré-établi où
l’on remplit de cases, les réunions sont très courtes, environ 30 minutes. Tandis qu’avec les
éducateurs spécialisés, la réunion est désorganisée, dure très longtemps (parfois 3h).
Il voulait changer de public et cela change aussi les réunions.
Il essaye de laisser un peu divaguer les gens. Auparavant, il s’attendait à ce que les gens
disent tout de suite ce qu’ils pensent alors qu’il a appris qu’il fallait leur permettre
d’emprunter des chemins de traverse.
A la question « Faites-vous toujours un ordre du jour et un compte rendu ? »,
François Courtade nous a répondu qu’il faisait quasiment systématiquement un compte rendu
qui avait plutôt une forme de relevé de décision avec les éléments essentiels et pas un compte-
rendu in extenso dont il estime que c’est une perte de temps. En ce qui concerne l’ordre du
jour, il en fait systématiquement avec le SRH, sinon il se trouve contenu dans le titre de
l’invitation à la réunion.
A la question « comment gérez-vous les tours de parole et les temps de parole et temps
de la réunion », François Courtade nous répond qu’il fixe une heure de fin mais qu’il est
moins rigide qu’auparavant et laisse plus les gens s’exprimer comme ils le veulent. Il y a des
bavards, des timides et des gens entre les deux. Il sollicite l’avis de ceux qui se sont moins
exprimés et ne coupe pas la parole aux bavards.
A la question « quelles sont les difficultés dans la conduite de réunion et la prise de
parole », François Courtade nous répond que pour la conduite de réunion, la difficulté est de
gérer les participants difficiles tels que l’agressif qui veut nuire (mais cela est rare) ou celui
qui se fiche de la réunion, ou encore le bavard à canaliser sans le blesser. D’autres situations
peuvent être difficiles à gérer : les personnes qui parlent entre elles au sein de la réunion, les
débats abstraits alors que l’on cherche à traiter du concret. Il est difficile d’arrêter les gens,
sinon ils ne disent ensuite plus rien. C’est la question de la liberté contrainte.
33 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Concernant la prise de parole, l’organisateur de la réunion a légitimité pour prendre la parole,
voire la couper ce qui facilite les choses. On peut s’appuyer sur le statut d’expert des
personnes présentes et non comme des participants. On touche ici à la personnalité de chacun,
celui qui parle peu en réunion de famille parlera probablement peu aussi en réunion
professionnelle.
A la question « est-ce que votre manière de prendre la parole a changé avec
l’expérience », François Courtade nous répond que oui, que ce qui est difficile c’est de
préparer les réunions, de travailler avant.
Auparavant, il avait tendance à réciter quelque chose qu’il avait préparé et qui était le point où
il voulait en venir et au fond restait sur sa position indépendamment de ce que les gens
pouvaient dire ou penser. Maintenant, il écoute plus et intègre plus les avis des gens. Il est
plus spontané et a moins d’avis prédéterminés avant la réunion, mais c’est très diffus. Le plus
difficile est finalement d’écouter.
A la question « quels sont les risques concernant l’efficacité ou l’inefficacité de la
réunion ? », François Courtade non a répondu que la réunion n’est pas tellement un lieu de
production, mais plutôt un lieu d’échanges, d’infirmation, de confirmation… Il y a différents
types de réunions : les réunions d’échanges d’informations, les réunions de production (mais
cela ne marche pas bien, il ne faut pas être plus de 4).
Il y a aussi un risque de contre-productivité et donc de lasser les gens par des réunions qui ne
conduisent à rien. Il faut des textes, des prises de décisions, du changement à l’issu de la
réunion.
Il faut trouver un rythme dans le temps de travail. Dans l’idéal, on ne devrait pas avoir plus
d’une réunion par jour, sauf que l’organisation de travail pour les cadres dirigeants ne permet
pas cela. Le temps passé en réunion est un temps où l’on ne produit pas d’écrit. Il y a donc un
équilibre à trouver. Il n’en faut ni trop, ni trop peu. C’est aussi malsain lorsqu’il n’y en a pas
du tout. La tranche 9h30-17h30 est souvent neutralisée par les réunions pour les cadres donc
on peut produire avant ou après.
On peut travailler seul ou en réunion, François Courtade préfère travailler à 2, en entretien.
Il est à préciser que François Courtade est actuellement passé d’adjoint au chef à chef du
service du Sport de Proximité, sa charge de travail a beaucoup augmenté et sa disponibilité a
34 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
été réduite ce qui n’a malheureusement pas permis de réaliser l’entretien
d’autoconfrontation.
2.1.2. Professionnelle novice : Lucie Le Gall
Age : 29 ans
Sexe : Féminin
Formation :
o Filière management du sport en STAPS (Sciences et Techniques des Activités
Physiques et Sportives)
o Licence 3 à Strasbourg
o Maîtrise à Rennes et réussite du concours de CTAPS (Conseillère Territoriale des
Activités Physiques et Sportives)
o Master 2 obtenu par le biais de la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience),
car a pu faire valoir son expérience de 4 ans en tant que responsable du service des
Sports dans la ville du Plessis-Trévise.
o Actuellement en reprise d’étude (parallèlement à son poste de chargée de mission
auprès du chef du Service du Sport de Proximité), en droit et économie du Sport au
CNS (Conseil National du Sport) de Limoges
Expériences antérieures :
Directrice du service des sports à la Ville du Plessis Trévise, pendant 7 ans.
Expérience dans l’activité étudiée et pré-entretien
Il a été conduit un pré-entretien semi directif au cours duquel j’ai posé plusieurs
questions à Lucie :
A la question « Pourquoi fais-tu des réunions ? », Lucie a répondu qu’elle le faisait pour
différentes raisons :
Evoquer collectivement des sujets
Compléter des documents de synthèse
Transmettre aux CVS des informations qu’elle a reçues du chef de service.
Elle est à l’initiative de l’ordre du jour pour ces réunions avec les CVS, qui reprend les
sujets évoqués par mail au cours des jours précédents et ensuite les CVS peuvent
35 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
ajouter des sujets ou se raccrocher à l’ordre du jour car ils savent que certains sujets
reviennent à chaque fois.
A la question « quelle est ton expérience dans la conduite de réunion ? », elle répondra
qu’à la Mairie de Paris, cette expérience est assez réduite car en tant que chargée de mission,
elle intervient soit en back office, soit en réunion de bilan, mais ce n’est généralement pas elle
qui encadre ces réunions, ou alors en remplacement du chef de service, sur les sujets
structurants.
Son expérience dans la conduite de réunion vient donc plutôt de son poste précédent en tant
que responsable des sports, où elle réunissait les agents de service dont elle avait la
responsabilité. Elle organisait aussi beaucoup de rendez-vous individuels avec des entreprises,
des associations, des directeurs d’écoles, pour d’éventuelles réunions de préparation de
manifestations sportives.
A la question « Quelle est la réunion qui va se tenir », elle répondra qu’il s’agit d’une
réunion assez classique dans un périmètre intimiste où il n’y a pas de partenaires extérieurs.
C’est parfois un zoom sur un point sensible ou précis qui nécessite de temps en temps la
venue de collègues internes.
A la question « Quelle est la fréquence de cette réunion ? », elle répondra que cette
réunion était hebdomadaire, mais que cela est compliqué de le tenir, souvent en raison des
agendas de chacun. Elle est donc maintenue s’ils sont minimum 3, voire 4, sinon elle est
supprimée.
A la rentrée, il est souvent nécessaire de se voir plus régulièrement et après la réunion ne se
déroule que tous les 15 jours. C’est toujours le créneau du lundi après-midi qui est bloqué.
Il y a un deuxième créneau qui est moins instauré le jeudi matin, car il s’agit de la réunion de
service des cadres, mais qui est souvent annulée et ne se tient qu’environ une fois par mois et
qui permet des réunions avec d’autres collègues.
A la question « Quelle est la durée de cette réunion du lundi après-midi avec les
CVS ? », Lucie répondra qu’elle dure 2h. Elle commence soit à 15h, soit à 15h30, et finit soit
à 17h, soit à 17h30, selon les besoins. L’idée étant de commencer tôt si les CVS doivent
ensuite retourner dans leur circonscription, ou de commencer plus tard s’ils ne retournent pas
dans la circonscription ensuite. L’objectif étant de mutualiser les déplacements.
36 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Pour des raisons personnelles, certains doivent partir plus tôt. C’est souvent le cas de Saphir
qui veut finir plus tôt les réunions en raison de contraintes personnelles. On peut en tenir
compte jusqu’à un certain niveau, car on a quand même l’obligation d’évoquer certains sujets.
Quand l’absence est annoncée d’avance, ça va, car on n’attend pas la personne. Quand
certains vont être absents, il est bon de pouvoir récolter les informations de ce qu’ils
voudraient transmettre.
A la question « Fais-tu un compte-rendu ? », Lucie répondra qu’elle fait le compte-
rendu à moitié en direct pendant la réunion, ce qui n’est pas facile à faire en même temps que
de conduire la réunion. Elle prépare sa trame de compte-rendu avant et remplit les cases au fur
et à mesure avec les idées clés pour que le compte-rendu soit facilité, ce n’est donc pas de la
rédaction de note sur ordinateur.
Elle envoie ensuite le compte-rendu le soir-même ou le lendemain afin de l’évacuer et passer
à autre chose et parce qu’il y a des sujets qui doivent être traités rapidement.
Sa trame de compte-rendu prend la forme d’un tableau : une colonne pour les informations et
une colonne pour les actions et le qui fait quoi, cela se veut directif, c’est un relevé de
décisions pour aller à l’essentiel. Le compte-rendu fait 1 à 2 pages et renvoie à des mails qui
détaillent davantage certains sujets.
Du point de vue de la méthode, elle a conseillé aux CVS d’imprimer le compte-rendu, de
« stabiloter » ce qui les concerne et de l’afficher dans leur bureau sous forme de bloc-notes
pour ne pas oublier. C’est une méthode qui marche quand on 4 ou 5 mais pas quand on est 10
ou 15.
A la question « Quels pourraient être les difficultés de cette réunion ? », Lucie répond
que cette configuration de réunion est assez sympathique parce que les personnes en présence
s’entendent bien, ce qui aide et permet de recadrer assez facilement car ils sont peu nombreux.
Le problème vient des conditions d’accueil, où l’on n’a pas assez de place, où il fait chaud
dans la pièce, car l’espace est confiné. Il s’agit-là d’un problème général du service.
La réunion se tiendra donc dans le sas d’accueil de Stéphane et Alain, car elle n’envisage pas
de mobiliser la salle de réunion Cooper (grande salle de réunion), car ils sont trop peu
nombreux.
37 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Il avait été évoqué de faire des réunions tournantes au niveau des circonscriptions, mais cela a
été abandonné au bout d’une ou deux fois, car la DJS est plus centrale (dans Paris) et que c’est
donc un gain de temps pour tout le monde. Alors que cela serait une perte de temps de se
déplacer dans les circonscriptions excentrées comme l’Est ou l’Ouest. C’est aussi l’occasion
pour les CVS de déposer des documentes, d’en faire signer…
A la question « Prépares-tu un ordre du jour que tu envoies aux collègues avant la
réunion ? », elle répondra que généralement oui, mais pas systématiquement, car chacun sait
qu’il y a des points récurrents. Selon la période, elle insiste sur différentes sujets : préparation
d’événements ou de vacances, ressources humaines, …
Elle ne le fait pas systématiquement, car il y a une idée de libre parole, mais si ce n’est pas
envoyé avant, c’est annoncé en début de réunion pour que chacun puisse mettre ses notes
personnelles dans les rubriques qui vont être abordées. Et quand cela fait 15 jours qu’il n’y a
pas eu de réunion, il y a pas mal de sujets (comme c’est le cas, ce jour). Les sujets ont été
compilés et elle a envoyé l’ordre du jour en fin de semaine précédente pour qu’ »ils aient
conscience de l’investissement qu’il y aurait à avoir sur les sujets à traiter et qu’ils puissent
repenser à d’autres s’ils doivent apporter des éléments d’information dans la réunion.
L’ordre du jour est aussi un pense-bête pour Lucie.
Post-entretien
Le lendemain matin de la réunion, un post-entretien semi-directif a été conduit au cours
duquel je lui ai posé plusieurs questions :
A la question « Comment t’es-tu sentie sur la conduite de cette réunion ? », Lucie
répondra que le bilan commun à ces réunions est un problème de gestion du temps car les
gens n’arrivent pas à la même heure. Hier, ils ont commencé à 15h25 au lieu de 15h. Certains
arrivent à l’heure et patientent et d’autres arrivent en retard. Ce n’est pas conformable pour es
1ères informations transmises.
L’ordre du jour était dense donc certains sujets ont été survolés ou renvoyés à d’autres
moments.
Il y a une pression qui est connue, c’est qu’à partir de 17h- 17h30, ils veulent clôturer la
réunion. C’est une chose qui la crispe car elle part du principe que lorsque les gens arrivent en
retard, on sait d’avance que l’on va finir plus tard et que 17h30 en tant que cadre, ce n’est pas
38 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
non plus très tard. Elle a personnellement du mal à comprendre pourquoi on se rajoute ainsi
un stress. Il est aussi important de pouvoir prendre le temps de traiter les sujets importants.
En tant que conductrice de la réunion, elle sent qu’elle doit tenir compte de ces attentes et
donc accélérer, tenir un timing, ce qui est frustrant, car elle ne sait pas ce que cela donne sur
la qualité du rendu. Elle pense qu’il faudrait demander leur avis aux collègues.
Elle précise également qu’elle est souvent fatiguée après ces réunions car elle doit conduire la
réunion, rédiger le compte-rendu et être à l’écoute en même temps. (Le compte-rendu se veut
court et exhaustif). Elle a fait le choix de faire le compte-rendu, car elle a sa méthode et si le
compte-rendu n’arrive pas dans les délais, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même.
Elle se force à de la reformulation quand elle rédige la synthèse. Elle voit lorsqu’une décision
n’a pas été prise après de longs échanges. Elle recherche alors les réponses des collègues,
sinon il est possible de sortir de réunion et de se rendre compte que rien n’a été décidé.
L’ambiance étant agréable, on peut se dire les choses.
A la question « Comment gères-tu les temps de parole ? », elle répondra qu’elle pense
qu’il y des frustrations aussi pour ses collègues car elle ne laisse pas les digressions courir,
alors qu’il y aurait peut-être besoin parfois ou qu’ils auraient envie. Mais, ils ont aussi
l’occasion de conduire leurs propres réunions. Elle a le sentiment d’être « speedée, bien
rincée, à la fin et puis frustrée quand même sur la manière dont certains sujets sont abordés »,
même si elle pense balayer les grands sujets des 15 derniers jours.
A la question « Que penses-tu de l’efficacité de cette réunion ? », elle répondra que
cela est difficile à quantifier, environ 70%, mais qu’il faudrait aussi le demander aux CVS.
A la question « Quelle est ta méthode ? », Lucie répondra qu’elle utilise peu les
paperbords ou les tableaux. Elle a parfois des projections mais c’est rare car pour des réunions
internes, elle n’a pas le temps et ce n’est pas pertinent. Par contre, sur des réunions
thématiques, elle le fait, avec un travail de fond. C’est alors assez pratique d’avoir un visuel,
mais quand on a plus de temps et que l’on travaille sur le fond. Et puis, pour être bon avec les
tableaux, il faut une personne au tableau et une personne qui prenne les notes, quand c’est la
même personne, c’est une perte de temps, c’est donc peu efficace.
39 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
2.2.Séquence de travail choisie
Les séquences de travail choisies ont été pour les 2 professionnels observés une conduite
de réunion.
2.3.Méthodes choisies2.3.1. Les observations
François et Lucie ont été observés dans le cadre de leurs missions professionnelles.
Il a été utilisé un dictaphone afin d’enregistrer les séquences d’observation, cela se
justifiait d’autant plus qu’il s’agissait de réunion et que la parole et plus largement le langage
oral est un élément prépondérant. Des photos ont également été prises au cours de ces
réunions.
Il a été observé principalement le début des réunions et pas leur fin, cela en raison du
fait qu’il était intéressant de voir comment ces deux professionnels prenaient en main la
réunion.
Je précise qu’initialement je devais observer Karim Herida et non pas François
Courtade, mais celui-ci était absent ce jour-là.
En amont de la réunion, j’ai envoyé un email aux participants afin de les informer de
ma présence et de sa raison, en précisant que les données relevées ne seraient utilisées que
dans le strict cadre de ma recherche universitaire. Je leur ai également demandé d’ignorer ma
présence autant que possible, ce qui n’a pas toujours pu être respecté. J’évoquerai ce sujet
plus loin dans ce dossier.
Un tableau de lecture a donc ainsi été proposé avec temps de l’observation, photo,
description de la photo, verbalisations. Les retranscriptions in extenso des dialogues de ces
réunions ont également été réalisées et se trouvent en annexe de ce dossier.
Voici donc les tableaux d’observation des deux professionnels :
40 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Exercice Photographies – TICE et conduite de projet
Professionnel expérimenté : 3 octobre 2013
NOM DU FIHIER PHOTO TEMPS DESCRIPTION DE LA PHOTO
VERBALISATION PHOTO EN VIGNETTE REMARQUES
Professionnel
E_1-fermeporte_V.jpeg
9h40
François ferme la porte pour commencer la
réunion
« Allez. Personne ne sait où est Karim, il est peut-être
parti à Toulouse». (Le chef de service devait être présent à cette réunion, finalement il
ne viendra pas)
E_2_agrafe_V.jpeg
9h40
François agrafe des documents à remettre aux collaborateurs tout
en plaisantant
« Vous voulez vous asseoir, boire quelque chose,
température ambiante, conditions de lumière ? »(Il me demande si tout est
convenable pour mon observation)
E_3_distribuedoc_V.jpeg
9h40
François distribue les documents aux collaborateurs
« Donc on va essayer, du coup, c’est bien, de
structurer tout particulièrement la réunion »
Image un peu flou
E_4_accueil_V.jpeg
9h40
La porte du bureau s’ouvre, une personne
s’est trompée de bureau. François le lui précise en
souriant
François : « Bonjour Saphir, non, mais tu peux rentrer
Saphir. »Saphir : « J’ai du louper
quelque chose, la réunion de service est annulée ? »
François : » C’est annulé, oui. »
Saphir : » Bon, ba désolé. »François : « Non mais c’est
pas grave. Là, c’est la réunion aménagement des rythmes éducatifs, c’est pas la réunion de service. Sinon, si tu n’as rien à faire, il n’y a rien de confidentiel dans ce
qui va se dire, ce matin »
Il aurait été intéressant d’avoir une photo qui
permette de voir à la fois François et Saphir qui
était à la porte, mais le recul n’était pas suffisant. Je n’ai pas non plus eu le
temps de me faufiler derrière François
42 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_5_tambourbattant_V.jpeg
9h44
François parle avec les mains : « tambour
battant »
« Aujourd’hui, roulement de tambour, édition, on
regarde, enfin, normalement tous les accompagnateurs
seront payés fin octobre, ce qui est pas mal ! »
E_6_consultedoc_V.jpeg
9h45
François consulte ses documents pour vérifier
une information
43 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_7_litdoc_V.jpeg
9h47
François lit l’ordre du jour de la réunion
E_8_rit_V.jpeg
9h49
François plaisante et rit pour que l’ambiance de la
réunion soit agréable
François V entre et se cogne le pied.
François : « Ca va tu as récupéré un pied ? »
François V : « J’ai récupéré un orteil oui »
François : « A peu près complet ? »
Le corps de François est un peu coupé.
44 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_9_seleve_V.jpeg
9h49
François déplace sa chaise afin de permettre
à un collaborateur arrivant plus tard de
s’asseoir
François V : « Je n’ai pas pris le meilleur chemin »
François : Non, effectivement.
Vous voyez, Joanna, dans les réunions, il y a
régulièrement quelques gags désopilants qui
viennent comme ça rythmer un propos par ailleurs terne. Et puis tout à l’heure Joël et Cyril vont danser,vous allez
voir, ça va être le point d’orgue et Alain va arracher
sa chemise »
E_10_ecoutereponse_V.jpeg
9h55
François écoute la réponse de Thomas à une
de ses questions
Thomas : « Hier, j’ai eu le cas aussi, vu qu’il y a eu un
cafouillage sur une école. On m’a demandé 3
accompagnateurs et puis au final ce n’était pas 3 mais 1 »
Des Photos identiques avec d’autres
collaborateurs ont été prises mais je ne présente
ici que cette situation d’écoute.
45 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_11_prendnote_V.jpeg
9h55
François prend note des informations qui lui sont
transmises
E_12_prendnote_V.jpeg
9h55
François prend note
Un gros plan de la photo E_11_prendnote_V.jpeg
46 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_13_ecoutecommentaire_V.jpeg
9h59
François écoute le commentaire d’Alain
Alain : « En plus, il faut en recruter 150, il faut quand même changer d’hameçon,
parce que là, tu vas attendre longtemps »
E_14_posequestion_V.jpeg
10h00
François pose une question aux
collaborateurs
François : « C’est pas mal de contraintes de déplacement pour une centaine d’euros, c’est vraiment l’argent de
poche. »
E_15_litdoc_V.jpeg
10h03
François reprend la suite de l’ordre du jour
François : « Il y a deuxio, ça commence à se faire, Lucie a
bossé un peu là-dessus, ce que vont remonter les
circonscriptions, dans les installations sportives »
47 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_16_mainun_V.jpeg
10h04
François énumère des points clés et parle avec les mains. Ici, le point 1
E_17_maindeux_V.jpeg
10h04
FC énumère des points clés et parle avec les mains. Ici, le point 2
48 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_18_litdoc_V.jpeg
10h20
François prend appui sur le document
mentionnant l’ordre du jour
E_19_litdoc_V.jpeg
10h23
François écoute les réponses des
collaborateurs par rapport à l’ordre du jour.
49 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
E_20_litdoc_V.jpeg
10h23
Le document avec l’ordre du jour et en rouge les
points importants à aborder. (le texte en noir correspondant aux points
ayant été abordés à la réunion précédente).
Un gros plan de la photo E_19_litdoc_V.jpeg
50 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Exercice Photographies – TICE et conduite de projet
Professionnel novice : 14 octobre 2013
NOM DU FICHIER PHOTO TEMPS DESCRIPTION DE LA PHOTO
VERBALISATIONS VIGNETTE REMARQUES
Professionnel
N_1_lanceordi_V.jpeg
15h06
Lucie installe et lance l’ordinateur
N_2_consulteordi_V.jpeg
15h22
La réunion commence, Lucie
consulte son ordre du jour. Wissem plaisante avec le
dictaphone.
« Le programme, vous avez du le voir sur
l’ordre du jour, je vous l’ai envoyé par mail, est assez dense, donc il y a des sujets que l’on va
pouvoir évaquer rapidement, il y en a
d’autres pour lesquels il faut vraiment que l’on profite de la réunion
pour évoquer les points »
51 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
N_3-tapeordi_V.jpeg
15h23
Lucie tape à l’ordinateur les
éléments de réponse qu’elle obtient
N_4_lancesujet_V.jpeg
15h26
Lucie lance un sujet à Julien
« Et pour les paiements en lignes ? »
N_5_posequestion_V.jpeg
15h27
Lucie pose une question.
« Et celui du CAF, il serait là pour tous les
dimanche ? »
52 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
N_6_ecoutewissem_V.jpeg
15h28
Lucie écoute la remarque de
Wissem faite à Julien
Wissem : « Donc, je peux présenter ça au
14 »
N_7_consultedoc_V.jpeg
15h31
Lucie consulte un document relatif aux
candidats pour un stage
N_8_prendnote_V.jpeg
15h33
Lucie prend note à la main.
53 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
N_9_ecritsurdoc_V.jpeg
15h37
Lucie écrit sur le document relatif aux
stagiaires
Gros plan de la photoN_8_prendnote_V.jpe
g
N_10_ecoutewilliam_V.jpeg
15h37
Lucie écoute un commentaire de
William
William : « Pour c’est le personnel vacatire que
tu dois prendre »
N_11_enumere_V.jpeg
15h42
Lucie énumère les points à aborder
« Je vous propose que l’on fasse le point sur
les 4 candidats »
54 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
N_12_litdoc_V.jpeg
15h52
Lucie lit un document à voix
haute.
« Autre sujet, il y a aussi un certains
nombre de mails sui ont été envoyés aussi
par rapport aux formations pour
lesquels il y a une demande d’inscription
d’agents »
N_13_objection_V.jpeg
15h54
Lucie fait une objection + gestuelle
« Là, il y a certaines excuses d’absences tel
que « bah, j’ai du rester parce qu’il n’y avait
personne pour assurer l’encadrement mais àa
ce n’est pas des impondérables, ça ils le
savaient. Ce, ça a été mal géré. »
55 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
N_14_mains_V.jpeg
15h54
Lucie poursuit son argumentaire +
gestuelle
« Si on veut faire passer un message aux responsables de
secteur, à un moment, il faut que l’on taille
dans le vif »
N_15_levemain_V.jpeg
16h00
Lucie parle avec les mains + gestuelle
« Quand j’en discute avec certains : « Ah bah oui, mais lui, il ne sera pas là », ce n’est pas nomal que l’on est
cette attitude. C’est-à-dire que soit il n’est pas là et il y a un moment où on tape, soit on fait en sorte qu’il soit là ! A partir du moment où
on cautionne, je trouve cela un peu mauvais. »
56 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
N_16_mains_V.jpeg
15h55
Lucie parle avec les mains
« On ne sait pas où il est »
N_17_regardewilliam_V.jpeg
16h11
Lucie regarde William qui est en
train de parler
N_18_tapeordi_V.jpeg
16h17
Lucie remplit le compte rendu sur
l’ordinateur
57 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
N_19_tapeordi_V.jpeg
16h19
Lucie tape à l’ordinateur
Image proche de la photo
N_18_tapeordi_V.jpeg
N_20_consulteordiongles_V.jpeg
16h20
Lucie consulte son ordinateur tout en
se rongeant la peau des doigts.
58 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
2.3.2. Types d’entretiens : entretiens semi directifs et entretiens
d’autoconfrontation.
Les entretiens semi-directifs :
Comme il l’a été présenté l’entretien semi-directif a été utilisé pour les pré et post-
entretiens, ainsi que pour les questions relatives aux expériences professionnelles antérieures,
aux expériences dans le domaine de la conduite de réunion et au parcours universitaires.
Ces entretiens ont été enregistrés avec un dictaphone, puis ils n’ont pas été retranscrits
in extenso, mais tout de même avec la volonté de conserver la totalité des idées émises par les
personnes observées et le phrasé des professionnels.
Les entretiens d’autoconfrontation :
Je précise à nouveau qu’il n’a malheureusement pas été possible de réaliser l’entretien
d’autoconfrontation avec François Courtade, dans un premier temps c’est un problème
technique (dictaphone qui n’a pas fonctionné) qui nous a freinés, puis dans un second temps
du fait de sa charge de travail, suite à sa prise de fonction en tant que chef du Service du Sport
de Proximité. Il a, en revanche, été possible de réaliser cet entretien avec Lucie Le Gall.
L’entretien d’autoconfrontation avec Lucie a duré environ 25 minutes, ce qui est un
peu long, mais qui a permis d’entrer plus dans le détail que lors des entretiens semi-directifs.
L’entretien d’autoconfrontation a consisté à montrer à Lucie, un certain nombre de
photos du contexte et de son activité, prises lors de l’observation de sa conduite de réunion, et
de lui poser des questions afin qu’elle puisse expliciter certaines de ces actions.
Les techniques d’explicitation développent l’approche métacognitive dont le but est la
prise de conscience de sa propre cognition, la mise en paroles a posteriori du déroulement de
l’action qui a été réalisée.
L’entretien d’explicitation peut être utilisé dans différents domaines : la recherche (étude
des activités mentales telles que l’attention, la mémorisation), la pédagogie (comprendre le
résultat auquel est arrivé l’apprenant, ce qui fait ses réussites et ses erreurs), et ici ce qui nous
intéresse, l’analyse d’activités professionnelles, qui pourrait être à des fins de référentiels de
compétences, par exemple.
L’entretien d’explicitation a pour but de faire décrire l’action réalisée par le sujet, afin de
lui donner une dimension réfléchie. L’action désigne le comportement d’un sujet dont le but
est de produire un résultat observable. Or, la prise de conscience de sa propre action peut se
situer à 3 niveaux d’abstraction : empirique, réfléchissante, réfléchie. (Piaget, Sartre). Lors de
l’action, la conscience du sujet est attentive au monde, aux sens… et aux effets produits par
l’action, mais pas à l’action elle-même. Le sujet régule donc son action, sans forcément avoir
conscience de cette régulation.
Piaget a montré le primat de l’action sur la conscience, c'est-à-dire que le sujet peut
réaliser une activité sans savoir ce qu’il a fait pour y parvenir, que cette action se résulte par
une réussite ou un échec, d’ailleurs. L’entretien d’explicitation a pour objectif d’accompagner
la personne dans cette prise de conscience, de passer de l’implicite, le pré-réfléchi, à
l’explicite soit le réfléchi, de comprendre les processus mis en place par l’individu pour agir,
apprendre, comprendre, résoudre et effectuer une tâche professionnelle. L’entretien
d’explicitation vise également à mettre en lumière les buts et sous-buts de l’action, les
connaissances théoriques et pratiques qui guident l’action du sujet. Cela peut permettre au
sujet de prendre conscience de ce qu’il sait, ce qu’il sait faire, comment il le sait, comment il
fait quand il réussit, comment il fait pour savoir qu’il a réussi. Le but est donc de permettre au
sujet de s’auto-informer, de donner de l’intelligibilité au résultat atteint (la « périphérie »,
chez Piaget).
Ce type d’entretien permet une analyse fine de l’activité et ainsi de pouvoir se focaliser sur
le travail réel (l’activité ou le « comment ») et non sur le travail prescrit (la tâche ou le
« quoi »). « Le concept de travail prescrit renvoie à tout ce qui est défini par avance par
l’entreprise (et naturellement ses personnels) et donné à l’opérateur pour définir, organiser,
réaliser et régler son travail. Le concept de travail réel renvoie au travail tel qu’il se réalise
concrètement dans le bureau, l’atelier ou le service » (Rabardel et Alii. 2002).
L’analyse de l’activité cherche donc à savoir ce que fait le sujet et comment il fait pour
réaliser la tâche. Ici, la tâche est bien de conduire une réunion dans le but de transmettre des
informations, des documents, d’obtenir des décisions collectives, de débattre de points
importants afin de trouver des solutions collectives. Il est intéressant de voir comment Lucie
redéfinit la tâche et l’effectue pour atteindre l’objectif.
Cet entretien d’explicitation a permis à Lucie d’apporter des éléments d’explicitation sur
le comment elle fait pour faire. Nous voyons alors comment Lucie réagit face aux différentes
60 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
situations qui se présentent à elle au cours de l’action, « comment elle gère la diversité et la
variabilité des éléments de la situation singulière à laquelle elle est confrontée, quel est son
mode d’organisation (actions, prises d’information, gestion du temps, …) » et « ce qui selon
elle est pertinent pour atteindre ses buts ». (Lucie Petit)
On peut alors voir comment Lucie entre en action et quelles opérations (sous-buts) elle a à
réaliser pour atteindre son but. Tout d’abord, « les opérations d’orientation assurent l’analyse
de la situation, des conditions pour réaliser la tâche et des propriétés de l’objet à transformer.
Elles permettent de relever les indicateurs nécessaires à l’action et de planifier cette
dernière ». (Lucie Petit) En Lucie 5, Lucie explique les raisons pour lesquelles elle utilise un
ordinateur mais aussi des documents papiers car la salle ne dispose pas du réseau et elle ne
peut donc pas accéder à ses mails.
Nous trouvons également les opérations d’exécution qui « assurent la transformation du
monde ou de l’objet » (Lucie Petit) et enfin, les opérations de contrôle qui « assurent
l’observation du déroulement de l’action et la comparaison entre résultat obtenu et résultat
visé ». (Lucie Petit). Dans le post entretien Lucie exprime ses doutes quant à l’efficacité des
réunions.
Cet entretien permet également de percevoir la situation dans laquelle évolue Lucie, c’est-
à-dire sa perception subjective de son environnement. Elle indique, dans les différents
entretiens, que la salle de réunion est confinée, qu’on y est serré, qu’on manque de place pour
circuler et installer ses outils (PC) ou matériel (documents, agendas), qu’il fait chaud.
L’entretien d’explicitation permet de voir les actions effectives et non prescrites, telles que
les actions matérielles comme les déplacements de Lucie, qui sont très faibles en raison de la
situation de réunion autour d’une table et de l’utilisation d’un ordinateur nécessairement posé
sur la table, les actions matérialisées en relation avec le monde extérieures, notamment la
présence des CVS indissociable avec la tâche, mais qui crée malgré tout des contraintes dans
la réalisation de l’activité, et les actions mentales de Lucie telles que ses pensées, ses
hypothèses, ses prises de décisions, …
Nous pouvons observer la manière dont Lucie choisit les opérations à conduire et l’ordre à
leur donner en fonction des différents paramètres de la situation dans laquelle elle évolue.
Nous apporterons d’autres éléments de réponse à cette question un peu plus loin dans ce
dossier.
61 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
En effet, pour que la personne interrogée puisse parler de sa pratique, il est nécessaire
qu'elle se réfère à son expérience et plus particulièrement à une situation vécue et singulière,
ici sa conduite de réunion avec les CVS. Mais il est aussi nécessaire qu'elle soit plus présente
en pensée à cette situation qu'à la situation d'entretien. Pierre Vermersch parle de "Position de
Parole Incarnée" (P.P.I.). Cette condition est absolument nécessaire pour obtenir la
description de cette action singulière, vécue du point de vue subjectif de la personne
interrogée, et non la description de la tâche prescrite ou les savoirs théoriques ou procéduraux
à propos de cette tâche. La personne qui interroge peut relever certains indicateurs de cette
position de parole incarnée (décrochement du regard, rythme et force de la voix, inspiration,
…) ; la personne interrogée peut également évaluer a posteriori la validité de ses propos à
partir de trois indices de validation interne : singularité (la situation évoquée est plus ou moins
singulière), présentification (elle est plus ou moins fortement présente à la pensée de la
personne interrogée) et remplissement (elle se présente à l'esprit de la personne interrogée
avec une ou plusieurs modalités sensorielles : visuelle, auditive, kinesthésique, olfactive ou
gustative) (P. Vermersch et M. Maurel).
Plusieurs difficultés se présentent à la personne interrogée pour décrire sa propre
action : « La première difficulté tient au fait que l’action est une connaissance autonome. Que
l’on soit expert ou novice, il y a une part importante de ses actions, que l’on sait pourtant
faire, dont on n’est pas conscient et qu’en conséquence on est bien incapable de mettre en
mots sans une aide. » (P. Vermersch). Nous retrouvons dans ces propos l’idée d’un savoir
tacite incorporé mais nous retenons surtout de cette première difficulté que pour arriver à
mettre en mots ce savoir d’action on a besoin d’une aide, d’une personne qui guide.
« La seconde vient du fait que pour rendre possible la verbalisation de l’action, il faut
d’abord, que celui qui s’y essaie, prenne le temps d’un retour réfléchissant sur son action, de
manière à ce qu’il en prenne conscience. L’entretien d’explicitation vise précisément à aider à
la mise en mot de son « faire », y compris en rendant accessible la partie implicite de toute
action. En ce sens cette technique se présente comme une prise de conscience provoquée. » P.
Vermersch). Malgré la difficulté, les objectifs affichés dans l’entretien d’explicitation sont la
verbalisation de l’action par un retour réfléchissant, la prise de conscience, la mise en mot du
« faire », rendre accessible la partie implicite de l’action.
« La troisième difficulté est que l’aide dont on a besoin pour passer du faire au dire est
contre-intuitive. Elle ne fait donc pas l’objet d’une mise en œuvre innée chez le professionnel
62 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
qui veut apporter sa médiation. Elle nécessite de se former à une technique d’entretien et de
s’y exercer. » (P. Vermersch). P.Vermersch indique que la conduite d’un entretien
d’explicitation n’est pas une chose innée, que cela s’apprend, nous en parlerons dans une
troisième partie. La description doit impliquer la personne interrogée, elle y est
nécessairement présente en tant que Je.
Dans l'entretien avec Lucie, j’ai tenté de l’accompagner vers cette position de parole
incarnée en la ramenant régulièrement vers un moment particulier de l'action (JD 10 :
« Qu’est-ce que tu faisais ici et pourquoi?; JD 11 : « A quoi est-ce que tu es attentive, parce
que là, tu regardes William, à quoi est-ce que tu es attentive ? ») mais aussi en utilisant le
présent pour questionner l'action qui se déroule dans la pensée de Lucie. Les questions restent
toujours très simples mais sans respect de la structure grammaticale, comme Piaget le faisait
dans ses entretiens pour accompagner les enfants dans la description de leur pensée.
D'autre part, je savais que la construction de la prise de conscience prendrait du temps
c'est pourquoi j’ai laissé le temps à Lucie et accepté ses silences nécessaires à cette
construction, en utilisant des relances avec ses propres mots.
2.3.3. Construction des supports (grille d’observation, trame d’entretien)
La construction des tableaux de recueil des données d’observation permettent de bien
se projeter dans le contexte et dans le déroulement des actions.
En ce qui concerne les entretiens, j’ai tenté d’interroger les deux professionnels sur des
questions similaires afin de pouvoir en dégager un comparatif.
2.3.4. Les biais et obstacles
Le fait que je sois connue des personnes en présence lors de réunion des deux
professionnels à provoquer quelques perturbations : des commentaires sur le dictaphone, la
prise de photos, des questions en rapport avec ma présence qui avaient pourtant été élucidées
en amont, des plaisanteries, …
De plus, sur la réunion de Lucie, le sujet de la formation a été très présent, étant donné
que je suis chargée de formation, il se trouvait que je gérais tous les dossiers évoqués, ce qui a
forcément incité les participants à recueillir auprès de moi certaines informations manquantes.
63 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Cela a été également perturbant pour moi, car ayant les réponses à certaines de leurs
questions, j’étais tentée d’intervenir, me sortant alors du rôle de simple observatrice.
D’autre part, dans les 2 situations, l’espace était assez exiguë et il n’a pas été simple pour
moi d’à la fois me rendre discrète et de prendre des photos sous différents angles.
2.3.5. Utilisation des méthodes
Le recueil des données relatives à François Courtade s’est déroulé dans son bureau où
se déroulait la réunion et où nous avons pu nous entretenir lors de l’entretien semi-directif et
de l’entretien d’autoconfrontation avorté pour cause de problème technique puis
d’incompatibilité d’agendas.
Pour Lucie Le Gall, les données d’observation ont été recueillies dans la salle de
réunion (sas d’accueil d’Alain et Stéphane), les entretiens, en revanche, ont été conduits dans
le bureau de Lucie.
Toutes les données recueillies ont été utilisées, avec un manque certains pour François
Courtade et des redondances pour Lucie Le Gall.
2.3.6. Critiques des choix a posteriori
A posteriori, je pense ne pas être allée suffisamment loin dans l’entretien
d’autoconfrontation. Je suis sans doute restée encore trop en surface. Je maîtrisais encore mal
les techniques d’explicitation, je pense ne pas avoir suffisamment conduit Lucie ver la
« position de parole incarnée » et n’ai pas assez clarifié le contrat de communication. Si je
devais le refaire, ce serait sans doute différent.
Je regrette, bien sûr, de ne pas disposer de l’entretien d’autoconfrontation de François
Courtade.
Le choix de l’observation d’une conduite de réunion me semblait tout à fait intéressant et
je n’ai pas été déçu, il y a beaucoup à en dire.
64 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
3. Analyse et interprétation des données 3.1.Analyse des entretiens et observations
Nous nous sommes appuyés sur le cadre théorique de P.Pastré et G.Vergnaud qui nous
invitent à la didactique professionnelle qui repose sur l’analyse du travail et le développement
des compétences, soit le schème et la structure conceptuelle d’une situation.
Nous observons chez les deux professionnels de nombreux points communs et néanmoins
des différences.
Comme nous avons pu le voir ultérieurement les buts poursuivis par le deux
professionnels sont les mêmes, la réunion est finalement un outil leur permettant de répondre
à la tâche prescrite par leurs fiches de postes qui consiste en de la coordination, du suivi de
projets, de la synthèse, … Il en découle alors, qu’ils soient à l’initiative d’invitation à une
réunion afin de transmettre des informations, en recueillir, décider de plans d’actions
communs, …
Soit l’arbre des causes d’une organisation de réunion :
65 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
3.2.Interprétation3.2.1. Organisation de l’activité
Nous pouvons également noter que les deux professionnels réalisent les mêmes tâches en
amont de la réunion, qu’il existe des différences pendant et des différences après.
En noir : les références communes aux deux professionnels, en bleu ce qui a été apporté par
François, en rouge ce qui a été précisé par Lucie.
Dans l’avant, on notera que Lucie avait prévu d’utiliser un ordinateur portable qui lui
servait à la fois de document support et de document à remplir, elle avait également prévu des
supports papiers pour elle, mais n’a rien transmis aux CVS.
François en revanche, n’a pas utilisé d’ordinateur, il avait par contre prévu de distribuer des
documents communs aux participants, afin que tous puissent suivre l’ordre du jour.
66 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
C’est également un temps où l’on découvre parfois que certains participants sont absents, où
l’on reçoit des appels pour annoncer un retard, où l’on passe des appels pour rappeler aux
participants qu’il y a une réunion à laquelle ils doivent assister.
Dans le pendant, nous notons quelques différences sur les éléments qui semblent
importants pour chacun d’eux et nous verrons également tous ce qu’ils ne mentionnent pas, ou
peu, notamment dans leur attitude, leur gestuelle, leur posture, …
Dans l’après, nous constatons que chacun des deux professionnels transmet un
compte-rendu, cependant, nous les voyons dans les pièces jointes, leurs formes sont très
différentes : le compte rendu de Lucie tient en une page et est très synthétique, le compte-
rendu de François est beaucoup plus rédigé, il utilise un code couleur pour définir la
chronologie des nouveaux éléments apportés suite à la réunion.
Faisons un zoom sur le « pendant » de la réunion, on notera plusieurs différences.
François Courtade semble très détendu pourtant il avance assez rapidement sur de nombreux
sujets, laissant tout de même place à quelques considérations qu’il nomme « philosophiques ».
Il utilise l’humour, a des gestes amples d’ouverture et qui viennent appuyer ses propos. Il
prend des notes pendant que les participants interviennent pour ajouter des éléments
d’informations ou des questionnements.
Lucie, quant à elle, laisse aussi débattre les participants, c’est aussi l’occasion pour elle de
remplir son document de synthèse et de voir ce qui a été décidé de ce qui doit encore l’être et
d’ainsi relancer le questionnement auprès des participants, pour aboutir à une prise de
décision. L’utilisation de l’ordinateur semble avoir des avantages et des inconvénients : il est
difficile à placer sur la table qui est très petite, il l’empêche de conserver son regard auprès
des participants, mais il lui permet d’avoir des documents à disposition (bien qu’elle en ait
aussi au format papier) et d’amorcer directement la rédaction du compte-rendu ce qui est un
gain de temps (elle prend tout de même aussi des notes à la main, notamment sur le sujet des
stages). Sa gestuelle en est aussi perturbée, lorsqu’elle tape au clavier, on a pu observer une
gestuelle assez tardivement après le début de la réunion.
On notera aussi des effets perturbateurs communs : des participants absents ou en retard qui
repoussent le début de la réunion et qui font attendre ceux qui sont présents à l’heure ; des
salles de réunions exiguës où les participants sont serrés ; l’intrusion dans la pièce de
personnes extérieures à la réunion qui viennent couper l’action.
67 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Pour tous deux, le fait de devoir couper la parole pour gérer les temps de parole et le temps de
la réunion est un exercice difficile, pour François il apparaît très clairement que c’est une
difficulté centrale car il craint de blesser les gens et qu’ils finissent par ne plus s’exprimer.
3.2.2. Les compétences mises en œuvre
Selon le dictionnaire Larousse Encyclopédie, le terme de compétence, qui apparaît au
xvème siècle, a une double signification d’origine latine. Compétence vient du bas latin «
competentia » qui signifie « juste rapport », et désigne dans un sens familier une personne
qualifiée, et dans un sens plus général la capacité reconnue dans une matière, en raison des
connaissances possédées, qui donne le droit d’en juger. Par ailleurs, compétence provient du
latin « cum petere » et signifie stricto sensu « chercher à obtenir ensemble »
Et plus largement « qui connaît bien une question, une matière, un domaine, son
travail »
En linguistique, compétence provient de l’américain «competence » et désigne un
ensemble de dispositions, capacités, aptitudes spécifiques qui permettent à tout sujet parlant
une langue de la maîtriser et qu’il met en œuvre lors de ses actes de parole dans des situations
concrètes.
On peut établir que les compétences requises dans l’exercice de la conduite réunion, font
appel au comportement ou savoir-être, au savoir-faire, au savoir ou connaissances théoriques
et aux compétences cognitives.
Tous deux doivent être capables d’ouverture pour inviter au dialogue, aux échanges,
l’utilisation de l’humour est un outil afin de mettre les gens à l’aise. Ils doivent également être
capables de se positionner en tant que leader afin de pouvoir conduire la réunion, les
échanges, interroger, et éventuellement mettre fin à un monologue ou dialogue de
participant(s).
Le savoir-faire vient de l’expérience et c’est à force de s’essayer à cette exercice, de tenter
des choses que l’on finit par en tirer des conclusions, François Courtade exprime assez
clairement qu’il a changé sa méthode de conduite de réunion avec le temps, qu’il est plus
spontané et qu’il laisse plus de temps aux gens, qu’il a appris à être davantage à l’écoute. On
touche là encore au savoir-être qui assez prépondérant dans cette tâche. Il est également
important de souligner que cet exercice requiert la capacité de réaliser plusieurs choses en
68 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
même temps : la prise de note, l’écoute, les relances, … et que là encore c’est l’expérience qui
permet la progression.
Les connaissances théoriques des deux professionnels leurs ont permis d’avoir un cadre,
une certaine structure de l’organisation de la réunion, leur a permis de respecter la
chronologie relative à cette tâche, à bien gérer l’avant et l’après, le pendant de la réunion est
beaucoup plus difficile à gérer avec de simples connaissances théoriques. François Courtade
évoque le fait qu’à ses débuts, il conduisait les réunions selon un canevas pré-établi et appris
et que cela lui faisait perdre de sa spontanéité. Lucie, explique quant à elle, qu’elle tente des
choses, notamment des supports et des formats de compte-rendu différents, mais elle reste
cependant assez attachée à sa méthode et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle préfère
être celle qui réalise le compte-rendu.
Enfin, cette tâche nécessite des compétences cognitives nombreuses de mise en synthèse,
de perception du climat ou de l’ambiance de la réunion, d’analyse des données, du contexte,
des personnes en présence. En bref, la conduite de réunion demande une grande concentration
afin de réaliser toutes les sous-tâches en même temps. Lucie évoque d’ailleurs le fait que cet
exercice la laisse épuisée. François, quant à lui, explique qu’il y a trop de réunions lorsque
l’on est cadre et que cela vient empiéter sur le temps de rédaction de notes, …
69 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Conclusion
La réalisation de ce dossier a demandé beaucoup de temps dans la définition de la
tâche et des professionnels à observer, de trouver les moments de disponibilités des personnes
observées, dans le traitement des données recueillies et notamment dans la retranscription des
séquences observées.
Cela m’a permis de mieux percevoir les différences de posture des deux professionnels
dans cette tâche et d’ainsi pouvoir m’interroger sur la théorie et la pratique de la conduite de
réunion. Il est cependant difficile à dire si les différences qui existent entre eux sont le fait
d’une expérience plus ou moins longue ou de personnalités différentes.
Il a été regrettable qu’il ne soit possible de réaliser l’entretien d’autoconfrontation avec
le professionnel expert, cela est source de frustration.
Les résultats recueillis et l’analyse qui en a été faite, pourrait permettre de mieux
aborder les formations en management dédiées à la conduite de réunion. Moi-même
j’enseigne cette matière aux éducateurs sportifs et cette expérience m’a permis de voir
différentes manières d’aborder cet exercice en dehors de la mienne.
70 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Bibliographie
Sandra Enlart (2011). La compétence. In Carré, P. et Caspard, P ; Traité des sciences et des techniques de la formation.
Pierre Pastré, (2011), La didactique professionnelle, approche anthropologique du
développement chez les adultes, Puf.
Pierre Rabardel, N.Carlin, M. Chesnais, N.Lang, G.Le Joliff, M.Pascal (2002).
Ergonomie, Concepts et méthodes, Toulouse : Octares.
Rabardel, Pierre (2005). « Instrument subjectif et développement du pouvoir d’agir », in Rabardel, P. ;Pastré, P. (sous la dir.), Modèles du sujet pour la conception, Toulouse : Octarès, pp. 11-29- Recherche et Formation n° 42 (2003). « L’analyse de l’activité : Approches situées », INRP
Vergnaud, Gérard (1996). « Au fond de l’action, la conceptualisation », in Barbier Jean-Marie (dir.), Savoirs théoriques et savoirs d’action, Paris : PUF, pp. 275-293
Vergnaud, Gérard (1999). « Le développement cognitif de l’adulte », in Carré, Pierre ; Caspar, Pierre. Traité des sciences et des techniques de la formation, Paris : Dunod, pp. 189-202
Vergnaud, Gérard (2000). Lev Vygotski, Pédagogue et penseur de notre temps, Paris :
Hachette
Pierre Vermesch (2006) L’entretien d’explicitation, 5ème édition, paris : ESF éditeur.
71 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Sommaire des annexes
Organigramme des directions et services de la Mairie de Paris 73
Organigramme de la DJS 74
Compte-rendu de réunion de François Courtade 75
Compte-rendu de réunion Lucie Le Gall 80
Retranscription auto-confrontation Lucie le Gall 84
Retranscription réunion François Courtade 94
Retranscription réunion Lucie Le Gall 104
72 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Organigramme des directions & services de la Mairie de Paris
Le maire, Bertrand Delanoë et ses 36 adjoint(e)s
Le Conseil de Paris et ses 163 conseiller(e)s Cabinet du Maire
Mathias Vicherat
Secrétariat Général du Conseil de Paris Catherine Schmitt
Inspection générale Marie-Ange du Mesnil du Buisson
Délégation Générale à l'Outre-mer Danielle Apocale
Secrétariat Général de la Ville de ParisVéronique Bedague-Hamilius
Pôle espace public
Pôle économie et social
Pôle service aux parisiens
Pôle fonctions support et appui aux directions
Secrétaire Général Délégué Philippe Chotard
Secrétaire Générale Adjointe Valérie De Brem
Secrétaire Général Adjoint Jean-François Danon
Secrétaire Général Adjoint Thierry Le Goff
Direction de l'Urbanisme (DU) Claude Praliaud
Direction de l’Action Sociale Enfance et Santé (DASES) Laure de la Bretèche
Direction des affaires culturelles (DAC) Régine Hatchondo
Direction des achats(DA) Michel Grévoul
Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) Laurent Ménard
Direction du Développement Economique, de l'Emploi et de l'Enseignement Supérieur (DDEEES) Salim Bensmail
Direction des Affaires Scolaires (DASCO) Hélène Mathieu
Direction de l'Immobilier, de la Logistique et des Transports (DILT) Ghislaine Geffroy
Direction de la Propreté et de l’eau (DPE) Patrick Geoffray
Direction du Logement et de l’Habitat (DLH) Frédérique Lahaye
Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) Laurence Lefevre
Direction des Affaires Juridiques (DAJ) Damien Botteghi
Direction des Espaces Verts et de l’Environnement (DEVE) Régine Engström
Direction des Politiques de la Ville et de l’Intégration (DPVI) Alain Weber
Direction des Familles et de la Petite Enfance(DFPE) Florence Pouyol
Direction des Finances (DF) Jean-Baptiste Nicolas
Direction de la Prévention et de la Protection (DPP) Matthieu Clouzeau
Centre d'Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) Sylvain Mathieu
Direction des Usagers, des Citoyens et des Territoires(DUCT) François Guichard
Direction de l’Information et de la Communication (DICOM) Anne-Sylvie SchneiderDirection du Patrimoine et de l’Architecture(DPA) Marie-Hélène BorieDirection des Ressources Humaines(DRH) Xavier LacosteDirection des Systèmes et Technologies de l'Information (DSTI) Nejia Lanouar
73 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus –Joanna DUPOUY- 15/01/2014
Compte-rendu de réunion de François Courtade
De : Courtade, FrancoisEnvoyé : mercredi 13 novembre 2013 17:46À : Dupouy, JoannaObjet : TR: LUP du 4 novembre 2013
De : Courtade, FrancoisEnvoyé : lundi 4 novembre 2013 19:23À : Lefevre, Laurence; Brandela, Martine; Saussol, Jean-Yves; Gomez, Catherine; Herida, Karim; Bodenan, Helene; Dorleans, Didier; Baptista, Anne-Marie; Bourdoncle, Gilles; Mazzoli, Sylvie; Le Fiblec, Gisele; Nouhaud, Marie-Charlotte; Travers, LoreneCc : Marcet, Odile; Bibal, Alain; Bourrelly, Rémi (DJS); Viard, François; Tocilovac, Adrian; Merien, Thomas; Sombé, MickaëlObjet : LUP du 4 novembre 2013
Bonsoir,
Vous trouverez ci-jointe la LUP du 4 novembre. Les compléments apportés aujourd’hui (4/11/13) apparaissent en rouge dans le texte. Je vous en souhaite bonne réception.
Dans la mesure où aucun atelier ARE n’a été organisé pendant la période de vacances scolaires, « l’actualité » n’est pas venue enrichir la LUP. En revanche, les deux semaines de congés scolaires ont permis à la SDAS de mettre en œuvre la décision importante adoptée récemment par le SG : les accompagnateurs sont désormais employés et rémunérés pour des tranches horaires de 2h00 et non plus d’1h30.
Bonne soirée.
FC
LUP du 4 novembre 2013
1-Paie, recrutement, gestion et suivi des accompagnateurs. Les bulletins de paie du mois d’octobre ont été édités et adressés aux accompagnateurs. Les dossiers en attente d’immatriculation sur RH ont été traités par la cellule ressources du SSP. Les prochains dossiers devraient être saisis par l’équipe chargée du recrutement et de l’affectation des accompagnateurs. (Thomas M et Mickaël S) qui devra être formée à cette tâche.
Le SG a validé la position de la DJS (et des REV d’ailleurs) consistant à employer et rémunérer en conséquence les accompagnateurs pour des périodes de 2h00, de 14h45 à 16h45 le mardi et le vendredi. Cette décision majore les rémunérations des accompagnateurs. Elle répond aussi aux attentes organisationnelles et pédagogiques des REV. Elle doit être mise en œuvre dès la semaine prochaine : information de la DASCO et des REV selon des modalités à définir, décisions à modifier sur e-planning. Intégration de cette nouvelle donnée dans la tenue et la gestion des ateliers sportifs et culturels.4/11 : et bien sûr information des principaux intéressés, les accompagnateurs.
Par ailleurs, le Cabinet du Maire a autorisé la DJS (à sa demande) à relancer une campagne de communication pour recruter davantage d’accompagnateurs grâce à une annonce dans un « gratuit ». Le SSP a pris contact avec la mission communication de la DJS chargée de cette nouvelle diffusion. A signaler que les résultats de la démarche entreprise auprès du monde étudiant (CROUS, universités, forums divers…) ont été globalement décevants et n’ont pas permis de redresser la courbe de recrutement. A ce jour, il manque toujours 20 accompagnateurs sur des trajets récurrents et 80 environ pour constituer l’équipe volante non affectée.
Dès la semaine prochaine, le SSP diffusera chaque semaine un tableau de bord spécifique (histogrammes et courbes) permettant d’apprécier et de quantifier l’évolution du recrutement (candidatures, affectations et désistements).
4/11 : Le SSP a établi un tableau de bord (courbe et histogrammes) rendant possible le suivi hebdomadaire du recrutement des accompagnateurs. Il permet de visualiser directement l’écart entre l’objectif recherché et le résultat obtenu. Ce document est diffusé chaque semaine au comité de direction et aux personnes impliquées quotidiennement dans le suivi de l’are (circonscriptions, CA, Pôle parisien des animations sportives…).
Les plannings types de saisie de la paie des accompagnateurs dans e-planning ont été modifiés grâce à la MIL. Les périodes indiqués sont désormais de 2 heures (14h45-16h45 le mardi et le vendredi pour l’ARE/ 16h45-18h45 pour les ateliers classiques).
FC rédigera dans la semaine un courrier qu’il signera et adressera à tous les accompagnateurs les informant de cette évolution et rappelant par la même occasion le taux d’encadrement à respecter impérativement pour les accompagnements (2 adultes pour un groupe de 15 enfants maximum). Parallèlement, il proposera dans les mêmes délais à la signature de Mme la Directrice une note adressée à la DASCO rappelant la décision prise par le SG sur la durée des périodes de mobilisation des accompagnateurs et précisant les mesures adoptées par la DJS pour la mettre en œuvre. Le courrier adressé aux accompagnateurs sera joint à cette note.
Suite aux échanges avec le quotidien 20 minutes, les dates prévues de parution de l’annonce sur le recrutement d’accompagnateurs ont été modifiées. La 1ère parution est fixée au jeudi 7/11, la 2ème au jeudi 14/11/13.
Le passage de la durée de la période d’intervention des accompagnateurs d’1h30 à 2h00 représente une avancée importante sur le plan organisationnel et « social » (rémunération plus attractive). Dans le même registre, il serait souhaitable que la Ville puisse participer au frais de transports engagés par les accompagnateurs, sous la forme d’un remboursement partiel. Cette idée devra être soumise au SG.
2- Prévoir de doter les huit responsables locaux des ateliers sportifs de téléphones mobiles professionnels (cf position de la DASCO sur ce sujet). FC a pris contact avec la MIL et en a fait la demande. 17/10 : attribution en cours par la MIL et le SSP. Vraisemblablement, remise des téléphones aux responsables locaux dès la reprise de l’école après les vacances de la Toussaint (4/11/13). 4/11 : les responsables locaux ont pris possession de leurs appareils.
3-Certains animateurs DASCO non titulaires d’un BE, d’un BP JEPS ou d’une licence STAPS se targuent de pouvoir encadrer des ateliers sportifs (sports collectifs
76 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
notamment) dans les installations sportives de la DJS. Or, les ateliers sportifs ne peuvent être pris en charge que par des animateurs diplômés, sauf éventuellement lorsqu’il s’agit de « jeux sportifs ». Par ailleurs, ces pratiques risquent de générer de la confusion chez les professionnels, les enfants et les parents. 25/10/13 : Point important laissé sur la LUP pour le moment.
4-Carte professionnelle accompagnateur vacataire à établir (FC, SRH, DRH ?). La DASCO va saisir la DRH à ce sujet. La DJS doit transmettre les noms des animateurs des associations. La cellule ABS va en faire la demande aux associations intervenant dans le cadre des marchés ABS.Point laissé sur la LUP du 25/10/13 car non encore réglé. Travail à conduire.
5-Le SSP va réfléchir à une procédure formalisée de remontée, d’analyse et de traitement de l’information en provenance du terrain à proposer à la DASCO. Thème débattu avec la DASCO le 25 et le 26/09/13 (voir supra). La DJS doit formaliser et améliorer le système d’information en provenance des responsables locaux (cellule ABS). Par ailleurs, la DJS a mis en place un système de remontée d’information sur la fréquentation des gymnases dans le cadre de l’ARE en provenance des circonscriptions. LE SSP établit une synthèse de ces éléments. La réunion de travail du jeudi 3/10 avec les responsables locaux des ateliers sportifs sera largement consacrée à ce thème. Par ailleurs, FC, en lien avec Lucie Le Gall et Meriem Benchikh proposera une méthode de suivi général de l’information (recrutement d’accompagnateurs, ateliers, créneaux, fréquentation, difficultés diverses…). ARE.Point laissé sur la LUP du 25/10/13. Le SSP doit encore améliorer, harmoniser et systématiser le système d’information.4/11 : Le tableau de suivi du recrutement des accompagnateurs est un des éléments du système d’information mis en place par la SDAS.
6-Certains ateliers (natation, CA ou ateliers sportifs) sont trop éloignés. Les enfants arrivent trop tardivement et ne peuvent ainsi bénéficier d’une séance d’une durée « normale » (1h00). Le SSP doit essayer de déplacer ces ateliers et les proposer à d’autres écoles plus proches du lieu de pratique. La MAN doit expertiser ce point.Point laissé sur la LUP du 25/10/13.
7-La DASCO a confirmé que les accompagnateurs (vacataires) et animateurs (marchés ateliers bleus) missionnés par la DJS ne pouvaient pas être désigné »s « animateurs référents » par les REV. En revanche, plusieurs CASPE (et la directrice de la DASCO) souhaitent que les accompagnateurs interviennent dans le cadre de périodes de 2h00 (14h45/16h45) et non pas d’1h30 (15h00/16h30). La DJS ne peut pas répondre à cette demande (budget non prévu, décisions de recrutement déjà établies…) Point à expertiser « pour le futur ». Les diverses « bonnes pratiques », qu’elles soient contractuelles (CA et marchés ABS), imposées par l’organisation sur le terrain et la prise en charge de qualité des enfants ou simplement souhaitées par les REV et les CASPE ont été rappelées sur les courriers adressés par la DASCO aux associations missionnées par la DJS et aux CA.25/10/13 voir supra : point 1 sur les accompagnateurs.4/11 : voir point 1 et décision du SG appliquée par la DJS.
8-beaucoup de difficultés liées à la relative désorganisation des sorties de classe dans certaines écoles. Les enfants partent en retard et arrivent trop tard pour pouvoir bénéficier des ateliers. Point à rapprocher des problèmes générés par la durée de certains trajets. Point évoqué avec la DASCO qui « reconnaît » l’existence de cette difficulté. Constat à rapprocher du point précédent.25/10/13 : point important à laisser sur la LUP. 4/11 : la réorganisation à venir des interventions des accompagnateurs (2h00 au lieu d’1h30) contribuera à améliorer ce point.
77 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
9-Dans le courant de la semaine prochaine, une livraison de matériel complémentaire ARE devra sera organisée. FC le rappellera par courriel aux chefs de circonscription et le SSP (Adrian Tocilovac) prendra contact avec les chefs de secteur afin que leurs équipes livrent aux établissements scolaires et dans les gymnases concernés ce matériel supplémentaire. 17/10 : livraisons en cours.25/10/13 : livraisons achevées grâce notamment aux efforts déployés par les circonscriptions en lien avec le SSP. 4/11 : point à enlever de la prochaine LUP
10-Une difficulté importante à signaler. Elle concerne l’atelier « PIRATE » ARE de natation organisé pour les enfants de l’école maternelle Daumesnil dans la piscine concédée Le Gall…sur des créneaux réattribués au Rectorat pour le secondaire (Lycée Hélène Boucher et établissement Sainte Clotilde). Cet atelier a été annulé suite à une décision de la DJS. Il a été retiré d’EUDONET. Il y a lieu maintenant de le supprimer « réellement ». Toutefois, certaines précautions doivent être prises car il semblerait que cet atelier rencontre du succès auprès des enfants et des parents. La méthode suivante est proposée : FC préviendra R. Martel de la DASCO, la MAN rappellera l’anomalie de la situation au REV et la MPE rappellera au directeur de l’établissement aquatique que l’atelier concerné ne dispose pas du créneau considéré.Point de vigilance. La DJS a demandé à l’USEP de s’adresser au SG afin d’obtenir une dérogation lui permettant d’organiser un atelier extérieur à l’établissement scolaire pour des élèves de maternelle. En effet, le principe retenu par Paris est que les enfants scolarisés en maternelle ne « sortent » pas de l’école pour y pratiquer des activités périscolaires dans le cadre de l’ARE. En tout état de cause, cet atelier « natation » ne pourra pas se poursuivre au-delà de la fin d‘année 2013. La DJS rappelle en outre que les créneaux considérés ont été attribués à des établissements du secondaire du 12ème.17/10 : problème réglé. Atelier supprimé (pas de ligne d’eau attribué, pas d’accompagnateur, pas d’inscription dans AIRES et EUDONET). 25/10/13 : un courrier a été adressé par la mairie du 12ème au SG demandant le maintien de l’atelier jusqu’à aux vacances de Noël en raison de la satisfaction des enfants et de la mobilisation des parents. 4/11 : attente de la position du SG. Le SSP a demandé à la MAN d’examiner la situation du mardi 5/11, journée de reprise de l’ARE après les vacances de la Toussaint : atelier annulé, organisé… ?
11-Le SSP (Rémi Bourrelly et FC) et les services de l’éducation nationale recevront en audience le SNEP, au sujet des créneaux d’occupation d’installations sportives attribués aux établissements secondaires. Une date sera proposée à partir du 15 Octobre 2013.Contact à prendre (FC/Rémi Bourrelly la semaine prochaine).4/11 : point à laisser dans la LUP. RV à prendre.
12-Le groupe scolaire Küss (13ème) dispose de 4 ateliers sportifs ARE prévus dans le gymnase Kellerman. Malheureusement, le temps de trajet (25 mn environ) ne permet pas le bon déroulement de ces ateliers qui sont de ce fait organisés dans les locaux de l’école (notamment la cour). Cette situation ne peut être envisagée durablement. Le REV demande donc que les trajets soient effectués en tramway. Le groupe d’enfants serait dans ces conditions accompagnée par 3 adultes (2 animateurs et un accompagnateur).25/10/13 : La DASCO doit être saisie. L’autorisation correspondante doit être demandée au SG.4/11 : La SDAS prendra contact avec la sous-directrice de l’action éducative (DASCO), en congé la semaine précédente.
13-Participation de Jean Yves Saussol au Comité de suivi ARE (élus et SG). Plusieurs points à signaler :
-80% environ des enfants fréquentent les ateliers ARE. Peu d’écart constaté d’un arrondissement à un autre.
78 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
-La ville considère que l’ARE repose sur environ 10 000 agents dédiés dont 1500 ASEM, 5000 animateurs VP, 3000 animateurs associatifs
-des réunions « ARE » à destination des parents seront organisées dans toutes les écoles avant le 15/ 11/13.
-Paris confiera à un cabinet spécialisé en sciences de l’éducation une mission d’évaluation qui portera sur la fatigue des enfants, les ateliers destinés aux élèves des écoles maternelles (qui constitue un axe de progrès reconnu) et le handicap. Concernant ce dernier point, la MDPS a remis au SSP des chiffres sur la prise en charge et la fréquentation des ateliers ARE accessibles aux élèves en situation de handicap). Un bilan sera prochainement établi et diffusé par le SSP. Point de vigilance important à laisser inscrit dans la LUP.4/11 : FC intègrera dans la prochaine LUP un « bilan » sur la prise en charge du handicap dans le cadre de l’ARE. Par ailleurs, les autres éléments de ce point 13 seront enlevés de la prochaine LUP.
14-Point de vigilance : plusieurs ateliers ARE ont été organisés (faute de locaux disponibles plus adaptés) dans les cours de récréation des écoles. Le mauvais temps à prévoir ne permettra pas de maintenir cette disposition. Cette situation engendrera une difficulté qui amènera peut-être la DJS à reconsidérer l’accès aux gymnases couverts des enfants des écoles élémentaires.4/11 : point important à laisser dans la LUP.
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Compte-rendu de réunion de Lucie Le Gall
Service Sport de ProximitéREUNION DE TRAVAIL C.V.S.
Date Lundi 14 octobre 2013Présence Julien, Wissem, William et Lucie
Absent excusé Saphir
SUJETS TRAITES SUITES A DONNER
Vacances de la
Toussaint
Distribution tickets métro et tournoi Badminton
Programmation des animations : les RSAS ont gérés les centres de ressources, il y a peu de sorties proposées hors Tournoi à Coubertin
Aspects logistiques et humains (affectations) : RAS ; Karim Kalfhoun est en attente encore de certaines infos de la circo Est
Circo Est : récupérer les 15 tickets Badminton et tickets de métro en centrale
Formations
Arbitrage sur les choix des affectations des candidats stagiaires : voir tableau synthèse joint au compte-rendu
Rappel des inscriptions aux formations en cours : PSE1, Lutte contre les discriminations, Egalité hommes/femmes
Pour la formation PSE1 : priorité aux ESP/ASP sur les RSAS et aux non diplômés sur les diplômés
Retour sur les désaffections lors de la formation PSN : nécessité d’accompagner les RSAS dans leur management des équipes ; demander à formaliser des rapports individuels sur certains agents, le cas échéant
Opportunités de formation/information du BAJ : notamment sur l’organisation de manifestations exceptionnelles
CVS : informer les RSAS de la répartition et de l’attribution des candidats stagiaires ; demander au RSAS de prendre contact avec les stagiaires (organiser accueil et déroulé du stage) ; tenir informé Joanna en cas de difficultés
Saphir : informer Joanna sur la décision d’accueillir ou non la stagiaire issue de l’école de la 2ème
chance
GRH
Notation des agents : rappel du barème = 0 à 0,5 pts pour les ASP/ESP et 0 à 0,75 pts pour les RSAS
Echanges sur l’arrivée de 3 nouveaux EAPS issus de concours : rappel de l’origine géographique des postes non renouvelés
Déprécarisés : en attente d’une réunion SRH/DRH pour obtenir des réponses aux interrogations en cours
CVS : transmettre un mail argumenté à Lucie concernant les besoins par circo en matière de renfort de personnel pour faire des propositions d’affectation des 3 futurs nouveaux ASP/ESP à Karim Hérida.
Lucie : relancer Karim et François sur le montage de la réunion SRH
CSD
Présentation du tableau prospectif et des attentes vis-à-vis de la réunion du 16/10
Courrier de CAJ Promosport (contestation des pénalités et du nombre de jour effectués)
CVS : prendre connaissance si possible du tableau CSD envoyé par mail par Lucie avant la réunion du 16/10
80 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Coor
dina
tion
filiè
re
Point de suivi des procédures internes et leurs mises en œuvre : disque commun O, charte graphique communication, matrice fréquentation, catalogue offre sportive 2012-13, etc.
Date de congés CVS : nécessité d’avoir une vision collective des présents/absents à la Toussaint et Noël
Réunions Jeunesse : retour sur la réunion Ouest ; les autres circo à venir
Clubs structurants : explication de la nouvelle démarche engagée par JY Saussol et KH
Lucie : mail à Hélène Bodenan sur le « feed back » charte graphique
CVS : - compléter les dates de
congés jusqu’à fin 2013 afin d’identifier les éventuelles périodes nécessitant négociation
- envoyer à Lucie avant la fin des vacances la liste des « clubs structurants » par circo (cf mail spécifique)
- Autres documents à renvoyer à Lucie : listing des créneaux offre sportive gratuite 2013-14, besoins commande vêtements de travail et bilan été 2013
81 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Stagiaires octobre 2013
Prénom Nom Diplôme préparé Périod
e
jours de
présence
Projet de stage
Centre de
formation
SpécificitésPositionnemen
t de RSAS
Lieu de résidenc
e du/de la stagiaire
Décision d'affectatio
n
Kaina Mahloub Pré-qualification BPJEPS
début: vers le
20/11/13
Fin: février 2013
mercredis (7h)
vacances de
noël temps plein
Découverte de l'animation et
de l'encadrement
sportifProjet: intégrer
formation BPJEPS
UCPAfootballeuse
depuis l'âge de 5 ans Romain Gron
Pierre LaurentDjibrine Fall Télémaque
Paris 13 Circo Ouest - 17ème secteur
(Djibrine Fall Télémaque)
Vincent De Caumette Pré-qualification BPJEPS
début: vers le
20/11/13
Fin: février 2013
mercredis (7h)
vacances de
noël temps plein
Découverte de l'animation et
de l'encadrement
sportifProjet: intégrer
formation BPJEPS
UCPA
football/ tennis/golf handi
(encadrement)/sport de glisse
Romain GronPierre LaurentDjibrine Fall TélémaqueVincent Roche
Paris 5 Circonscription Sud
(Romain Gron)
Nicolas Dion Pré-qualification BPJEPS
début: vers le
20/11/13
Fin: février 2013
mercredis (7h)
vacances de
noël temps plein
Découverte de l'animation et
de l'encadrement
sportifProjet: intégrer
formation BPJEPS
UCPA Sports de combat et arts
martiaux:Taekwondo
penchak silat fisfo
Boxe Yi quankung fu
Viet vo daojudo / karaté
94490 Ormesson sur Marne
Circo Ouest - 17ème secteur
(sous réserve avis Djibrine
suite entretien), sinon circo
Nord
Autres: tennis et football
Ismaël Said Ahmed Pré-qualification BPJEPS
début: vers le
20/11/13
Fin: février 2013
mercredis (7h)
vacances de
noël temps plein
Découverte de l'animation et
de l'encadrement
sportifProjet: intégrer
formation BPJEPS
UCPA Football/ Basket
Paris 14 Circonscription Est
(Pierre Laurent)
Justine Stankoviac
stage découverte avant
entrée en formation BPJEPS
28/10/13 au
16/11/13
temps plein
Découverte de l'animation et
de l'encadrement
sportifProjet: intégrer
formation BPJEPS
Ecole de la 2ème
chance
football depuis l'âge de 4 ansA déjà fait un
stage de 3 semaines à
Dauvinauprès de Paul
Gomis
Autre secteur que le 18ème Paris 20 Circo Est (sous
réserve avis Saphir
Labachi)
Mathieu CarusoMaster 2 Politiques
Publiques et stratégie des Organisations
mars-août
(6 mois)
gestion de la vie sportive
Management du sport
STAPS Université Paris-Sud
Organisation de quelques événements
sportifs
Circo Ouest(projet
Suzanne Lenglen)
83 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Retranscription autoconfrontation du professionnel novice : Lucie
JD 1: Alors, est-ce que tu peux me dire ce que tu fais là, sur cette photo ? (Photo N_1)
Lucie 1 : J’imagine que je commence la réunion, que j’introduis les sujets qui vont être évoqués.
JD 2 : En fait, je crois que c’est l’installation. Je crois que tu es en train d’installer l’ordinateur.
Lucie 2 : D’accord
JD 3 : Alors, pourquoi utilises-tu un ordinateur ?
Lucie 3 : Pour pouvoir… heu… éventuellement avoir recours à des documents dont on évoquerait les sujets, et surtout pour pouvoir faire une prise de note en direct qui est facilitatrice pour la suite, pour le compte rendu.
JD 4 : (rit) D’accord. Justement, là, je crois que tu as ouvert ton document. (Photo N_2)
Lucie 4 : oui
JD 5 : Et pourquoi est-ce que tu utilises un support ordinateur plutôt qu’un support papier ?
Quelle est la difficulté, s’il y en a une, à conduire la réunion et à prendre les notes ?
Lucie 5 : Donc, encore fois, l’ordinateur, c’est pour soit pouvoir retrouver rapidement dans un document une question qui est abordée ou un sujet pour lequel je n’ai pas forcément imprimé parce qu’il n’y avait pas forcément besoin ou parce que je n’avais pas imaginé que l’on puisse aborder cette question. Et pour le compte rendu, c’est pour gagner du temps, c’est pour pouvoir simplement faire de la saisie, simplement de la mise en forme du compte rendu.
La difficulté, bah… c’est que ce soit la même personne qui mène la réunion et qui prenne les notes. Ce n’est pas vraiment conseillé, mais en l’état actuel des choses, comme je suis sur la coordination et… que le compte rendu, voilà, j’ai des choses…heu (aspire sa salive)… que je souhaite mettre dans une certaine forme, donc je fais les deux.
Là, la difficulté aussi est purement matérielle parce qu’on manque d’espace. Oui, d’un point de vue purement pratique, on est moitié sur les genoux, sur l’agenda du voisin. Donc, ça, ça a ses limites. Et puis, là, par exemple, sur la photo, on voit que j’ai quand même quelques supports papiers parce que c’étaient des éléments, soit des mails synthèses, soit des choses…heu… que j’avais déjà mis à l’ordre du jour et que je savais que j’allais avoir besoin de m’y référer. Là, en l’occurrence, je crois qu’il y avait aussi un mail sur la question des formations où j’avais tout sous les yeux et comme je n’ai pas de réseau, enfin que je ne me
suis pas mise sur le réseau, je n’avais pas le recours à mes mails, donc ça je l’avais imprimé et puis ça me permettait aussi d’avoir un archivage dans le dossier lié aux formations.
(Photo N_3) Donc, là, prise de note en direct. Donc, c’est vrai que c’est assez fatigant nerveusement parce que…et… faut essayer de rester attentif à ce que les collègues disent et en même temps, tout de suite transmettre en version synthétique ce que l’on souhaite dire. Alors pour ça, moi j’ai une petite astuce, où je rentre déjà l’ordre du jour, donc il y a déjà des choses dont je sais que je vais parler, donc les éléments de passage d’information, en fait je les ai déjà à moitié saisis, c’est-à-dire que c’est à moitié de l’ordre du jour et du compte rendu. Donc ça, c’est quasiment déjà intégré. Là, quand je prends les notes, c’est soit la réaction des collègues ou les interrogations, soit la décision finale que je ne peux pas envisager, enfin que je ne peux pas anticiper, quoi.
(Photo N_4)) : C’est les tropiques de la DJS (rire) (la photo a en premier plan une plante). Prise de parole d’un collègue et puis l’autre collègue et moi qui écoutons. Bon, après, c’est vrai, il y a des discussions. C’est une réunion où on n’est pas très nombreux, dans une configuration assez intimiste, donc, ça laisse, je dirais, place à la parole assez libre.
JD 6 : Toi, du point de vue de l’écoute, est-ce qu’il y a des difficultés ?
Lucie 6 : (silence 2 seconde) Je dirais non, dans la globalité, après c’est sûr que comme je cadre vachement la réunion, je laisse assez peu de place aux débordements, parce que pour des raisons de timing. Donc, on essaye assez vite de recentrer sur le sujet et d’aller à l’essentiel, donc par souci d’efficacité, mais ça peut, il faudra interroger les collègues, brimer un peu certaines divagations ou commentaires que pourraient amener les discussions.
JD 7 : (Photo N_5) Donc, là, je pense que tu étais sur une intervention. Alors, justement, encore un élément supplémentaire.
Lucie 7 : Je ne dors pas, hein (fait référence au fait que ses yeux sont mi-clos sur la photo que je lui présente). Je clique des yeux.
JD 8 : C’est que, au-delà de mener la réunion et de prendre des notes, tu as, toi aussi, tes propositions à faire et au niveau mental, il y a combien de choses, quelles sont toutes ces choses qu’il faut gérer, en même temps ?
Lucie 8 : Mes propositions, en général, sauf à ce qu’il y ait des remarques ou des apports des collègues, j’y ai déjà un peu réfléchi avant, c'est-à-dire que lorsque j’ai fait l’ordre du jour, en général, il y a des éléments d’information que je veux faire passer et puis j’ai déjà un peu ma petite idée, mais en général l’idée, c’est d’échanger avant d’en parler, donc si ça se rejoint, bah c’est très bien et à ce moment là, je ne le mets pas en avant, si ça apporte à la discussion et qu’il y a quelque chose de contradictoire, j’en parlerai à ce moment là ; mais vu que je ne découvre pas les sujets, ça me permet d’y avoir déjà réfléchi ou de ne pas avoir de proposition et a fortiori d’attendre d’autant plus une contribution des collègues, quoi.
85 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Donc, ça c’est un schéma de pensée qui…heu… est prenant, mais voilà…heu…, après c’est pareil, dans l’organisation si à un moment, je sens qu’il y a un peu des digressions et tout, à la limite, là, je vais être un peu moins attentive. Si je sais que ça n’apporte rien sur le qui fera quoi, là, je ne te cache pas que je me mets un peu en off, je termine ma prise de note, machin, je laisse pour qu’ils aient la possibilité, la liberté de parole, mais je suis déjà en train d’anticiper pour le prochain sujet, pour…heu…oui…parce que je n’ai pas la même légèreté d’intervenir : je suis déjà sur l’autre truc. C’est possible que je ne rebondisse pas à toutes leurs blagounettes ou … parce que je suis déjà dans l’autre truc.
JD 9 : (photo N_6) Là, justement, je pense que tu réagissais à l’intervention d’un des collègues. Est-ce que… Comment cela se passe, comment tu fais dans ces moments-là ? Dans les tours de parole, dans les réactions des uns et des autres, tout en même temps prenant les notes, etc…
Lucie 9 : heu…bah, je ne sais pas trop, dans l’ensemble, je pense, cela se gère un peu tout seul, parce qu’on n’est pas très nombreux. Après les points de vigilance, mais on les connait, parce qu’on se connait bien individuellement, c’est que voilà, il y en a qui ont une parole un peu plus libre ou un peu plus rapide. Quelqu’un comme Wissem prend la parole en même temps qu’il pense, quelqu’un comme Julien, il va plus écouter les autres et moins intervenir, par contre quand il intervient, c’est que… Donc c’est moins spontané. Mais, ça se fait bien parce qu’on n’est pas nombreux, parce qu’on se connait et qu’à la limite on va en rigoler. Et ça va être , à la limite, mon rôle si à un moment, je sens bien qu’on a eu qu’un avis sur les 2, sur les 3 ou sur les 4, qu’on n’a pas entendu certains, ça va être à moi d’y penser, mais ça à la limite, le fait d’être en prise de note, c’est pas gênant, parce que tu n’as pas que le verbal, tu as le comportement des gens, tu sens comment ils sont concernés ou pas, si t’en a un qui est en train d’envoyer une réponse par texto au collègue, tu sens que tu l’as déjà un peu perdu, donc c’est pas que par la prise de parole, c’est plus par l’attention qu’ils peuvent porter à ce que l’on est en train de dire.
JD 10 : (photo N_7) Qu’est-ce que tu faisais ici et pourquoi ?
Lucie 10 : Alors, là, c’était typiquement un document un peu synthétique qui reprenait différents mails, différents échanges de mails au cours de la semaine précédente où on avait eu soit des réponses partielles, soit des échanges un peu plus tendus entre les uns et les autres, avec des questions de positionnement et de choix. Donc, là, j’avais demandé à la collègue concernée (moi) de faire un tableau de synthèse et donc je présentais ce document qui permettait, voilà, d’avoir en un seul document l’ensemble des sujets que l’on allait aborder et de pouvoir apporter une décision point par point sur les différents cas étudiés. Donc, c’était plus un support formalisé pour leur… que je leur soumettais, je ne crois pas leur avoir transmis avant parce que ça n’apportait rien de plus, c’était plus un outil pour moi et pour eux de support visuel, typiquement qu’on aurait pu mettre en Powerpoint si on avait eu le temps ou si on avait d’autres sujets pour installer ce type de matériel.
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JD 10 : (photo N_8) Là, que fais-tu ?
Lucie 10 : Et bah, là, on est typiquement dans le cas, où dans l’absolu, il faudrait que j’ai ce même document ouvert en ordi, pour pouvoir directement apporter sur la petite case qui va bien la décision, là je ne l’ai pas sous le coude, je sais que je vais perdre du temps, donc comme je sais que je l’ai en papier, pareil, je le prends en note et par contre, je vais devoir, dans le compte-rendu, le mettre en pièce jointe avec la réponse saisie. Donc, là, typiquement, je ne suis pas au top de l’informatisation et de la prise de note (sourire), mais c’est quand même aussi rapide, parce qu’il ne s’agit pas de les faire attendre non plus, quand je vais chercher mon document, parce que sinon personne n’y gagne.
(Photo N_9) Là, c’est un peu la même chose avec un complément parce que je crois qu’entre-temps, on a eu un élément ou un collègue a apporté… ou a évoqué… voilà, a évoqué un cas de stagiaire, une candidature de stage qui n’entre pas typiquement dans les mêmes missions que tous les autres stagiaires et tant qu’à faire un document, c’est vrai que c’est bien de la rajouter, donc je l’intègre, suite à sa proposition.
(Photo N_10) Un autre collègue qui prend la parole, … heu…là non plus, je ne dors pas, mais je cligne beaucoup des yeux, je porte des lentilles, donc ça peut expliquer ça. Je ne sais pas plus…
JD 11 : A quoi est-ce que tu es attentive, parce que là, tu regardes William, à quoi est-ce que tu es attentive ?
Lucie 11 : La photo n’est pas très frappante parce qu’on ne voit pas trop mon regard…
JD 12 : On peut supposer que tu le regardes, effectivement.
Lucie 12 : Là, l’attitude est assez posée, je ne suis pas sur l’ordi, je suis complètement, enfin je pense être à l’écoute, de ce que lui a l’air d’apporter en réponse à plutôt Wissem qui à l’air d‘être en face.
JD 13 : oui
Lucie 13 : Donc, on est dans l’échange et voilà, je pense que c’est plus dans le complément de réponse qu’autre chose.
(Photo N_11) Là, c’est je pense, un récapitulatif ou une synthèse.
JD 14 : Oui
Lucie 14 : C'est-à-dire qu’il y a certains sujets qui partent un peu dans des discussions diverses et variées ; on évoque différentes possibilités et puis à un moment, ça c’est un avantage aussi, quand c’est la même personne qui fait la conduite de réunion et le compte rendu, c’est que du coup, bah, on va bien devoir mettre en face une réponse, enfin une décision et ça je pense que autant il y a pas mal d’inconvénients à faire les deux, autant ça
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c’est un vrai avantage, c'est-à-dire que l’on se projette déjà dans la rédaction du compte rendu et on se dit : « bon, ok, on a bien discuté pendant 10 minutes, et alors ? What else, quoi ? C’est quoi la suite ? » Et chose qu’on n’est pas forcément sensible si on fait pas le compte rendu et on a l’impression que l’on a traité le sujet et en fait on a rien décidé, ce qui est assez souvent le cas, parce que des fois on n’a pas les éléments pour y répondre, donc là, j’imagine, que sur cette photo, je suis en train de soit de récapituler les cas évoqués, les sujets envisagés ou le timing, là on est sur un chiffrage : un, deux, trois, quatre, donc peut-être sur les phases ou sur les étapes de ce que l’on va mettre en place.
(Photo N_12) Alors, là pareil, je prends appui sur un document qui est un mail parce que je ne dois pas avoir les éléments dans le détail, par cœur, et que par contre je sais que j’ai un document qui est très clair et qui précise ça et qui me sert de document d’appui et qui me permet de m’y retrouver sur ce que je souhaite amener.
(Photo N_13) Là, j’imagine, c’est plus… (rire)
JD 15 : Oui, on est plus dans l’attitude
Lucie 15 : Oui, dans l’attitude d’interrogation, et de bon qu’est-ce qu’on fait ? demande d’avis et de propositions, j’imagine. Voilà, donc j’ai redonné le cadre avec le document, j’imagine et puis, voilà, j’amène un peu à mettre les uns et les autres devant leurs responsabilités sur la manière de faire. Sachant que…heu… je n’ai pas de légitimité pour imposer in situ une décision et ils ont tous les uns les autres un avis sur la question, donc j’imagine que c’est ça. (Le téléphone sonne)
JD 16 : (Photo N_14) On poursuit. Alors, là encore, on est sur la gestuelle.
Lucie 16 : Heu…Alors, je ne sais pas si j’ai tapé les mains ou pas, je pense que oui.
JD 17 : Oui
Lucie 17 : C’est plus pour recentrer, je pense. J’imagine que là, ça part un peu dans des discussions et j’imagine que je veux ramener sur du concret.
JD 18 : (Photo N_15) On reste toujours sur la gestuelle
Lucie 18 : (silence 2 seconde) Je ne me souviens pas, donc de toute façon, ce serait mentir. Bon, bah là, ça représente plus, la globalité ou l’ampleur des sujets ou du …et…
JD 19 : Alors, je crois que c’était plutôt un geste comme ça (je mime, les deux mains en l’air, au niveau des côtés du visage, dans un mouvement de recul)
Lucie 19 : De retrait
JD 20 : Voilà
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Lucie 20 : Ou peut-être de se dire, ok, moi, j’ai mon avis, par contre, voilà, je ne suis pas la seule dans la décision, donc ça doit être une sorte de repositionnement par rapport au fait que je suive, que je mène la réunion et que je ne sois pas forcément la décideur, c’est plus une position de retrait, oui.
(Photo N_16) Là, c’est encore une fois, on a besoin d’avoir des gestes qui concrétisent un petit peu les propos…heu… Donc, ça oui, je conçois bien de le faire assez régulièrement pour accompagner et puis pour attirer l’attention d’une manière ou d’une autre.
JD 21 : (Photo N_17) Alors là, tu regardais William, dans une attitude qui… Et bien tu vas me dire. Tu en penses quoi ?
Lucie 21 : La photo est horrible, mais ça c’est hors sujet (rire)
JD 22 : C’est les yeux rouges.
Lucie 22 : Bah peut-être de surprise ou de … (silence 2 secondes) Enfin, c’est assez léger, enfin, je ne suis pas fermée.
JD 23 : Voilà, c’est ça, on est plutôt dans un visage qui est ouvert. Et cette ouverture, elle te sert à quoi dans les échanges, par exemple? Est-ce qu’elle est utile, pas utile ? Qu’est-ce qu’elle apporte ?
Lucie 23 : Bah…Je pense qu’elle aide dans la relation de confiance entre les uns et les autres. C’est vrai que je peux avoir des visages durs par concentration ou par soucis, de… voilà, de gérer le truc, mais en l’occurrence…heu…, oui, c’est pour mettre en confiance, pour que les gens aillent jusqu’au bout de leurs idées et puis là, vu ma tête, je dois le chambrer derrière, un truc comme ça (rire).
(Photo N_18) Donc, là, on revient sur de la prise de note.
JD 24 : Oui, tout à fait
Lucie 24 : Avec aussi une gestuelle de la bouche qui va avec de la concentration
JD 25 : (Photo N_19) Là, c’est la même chose mais sur un autre plan
Lucie 25 : (Photo N_20) Et puis, bah oui, les peaux, ça je le sais, ça fait 20 ans que je me bouffe les doigts.
JD 26 : Qu’est-ce que cela peut signifier, ça ?
Lucie 26 : Pour moi, enfin je le sais parce que pour le coup, on m’a déjà plus que harcelée là-dessus. Moi, je …heu… pendant longtemps, j’ai pensé que c’était lié au stress, parce que voilà, il y a des sujets… mais en fait, non, c’est de la concentration, c’est-à-dire qu’à partir du moment où…heu… je suis sur…heu…, où j’ai l’idée, où je suis concentrée, complètement, si ça se trouve je suis en train de me dire, « comment je vais formuler ça ? » ou « ok, ça ne
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m’arrange pas, comment… ? » …Ouais, quand je suis sur de la concentration, que je n’ai pas forcément la solution, que je suis en travail de réflexion, ça va être typiquement des choses que je vais faire sans m’en rendre compte, ou quand je m’en rend compte, c’est trop tard, donc je termine l’autre moitié du doigt. Et…heu…psychologiquement, j’ai cru comprendre, on avait déjà évoqué ça, que ça a un côté rassurant, c’est-à-dire que ce n’est pas de l’automutilation, ça ne me fait pas mal et c’est voilà, c’est notre odeur, notre peau et c’est du contact et a priori, c’est pour se rassurer. Mais bon, ça faut être psychologue…
JD 27 : Et on a fait le tour sur ta réalisation. Alors, on passe aux artefacts, je pense que l’on va pouvoir passer assez rapidement dessus.
(Photo A_1) Qu’est-ce qu’on peut en dire, sur cette salle de réunion ?
Lucie 27 : Bah ça, c’est une salle de réunion, typiquement un peu improvisée, on voit qu’elle n’a pas vocation à, elle est plutôt là pour des entretiens ou des rendez-vous individuels et pour le coup, là elle est plutôt en bonne configuration, puisqu’on voit d’emblée au début qu’il n’y a que 2 chaises, on va être 4 ou 5, que l’espace de circulation, de liberté sont assez réduits, clairement, il n’y a pas de fenêtre directement donc c’est assez confiné au niveau de la lumière, au niveau de l’oxygène également (rire). Donc, voilà, c’est typiquement un local de substitution puisque problème de salle de réunion assez fréquent et surtout difficile d’avoir des arguments pour réserver une salle pour tous les 5.
JD 28 : (Photo A_2) Donc, là, c’est toujours l’espace, qui donne en fait, on le voit…
Lucie 28 : En fait, c’est un espace qui donne, enfin espèce de bureau, sas, avant un bureau de travail de 2 agents qui peut bah… poser question sur la confidentialité de ce qui va être dit, alors, moi, en l’occurrence, je n’ai pas de soucis, par rapport à ça, par rapport à ce qui est dit parce qu’il n’y a pas de degré de confidentialité, mais c’est vrai que si on avait été amené, mais je ne crois pas que ça a été le cas sur cette réunion à évoquer la situation d’un agent ou des choses un peu plus privées, ça aurait pu être compliqué, après…heu… , moi j’avais demandé l’autorisation aux agents qui sont dans ce bureau-là, pour qu’ils soient informés, j’ai essayé de veiller à ce que le débit sonore ne soit pas trop fort, maintenant, c’est évident que ça les a eux perturbés quand même, je pense et donc évidemment porte fermée, c’était le meilleur compromis, avec quand même quelques allers et venues de cet agent-là ou d’agents qui voulaient venir voir la personne derrière la porte, donc qui vient perturber ponctuellement la réunion, quoi.
(Photo A_3) Donc, là, c’est un peu pareil, on voit qu’il y a 3 chaises…heu… on ira en chercher d’autres pour que tout le monde puisse s’asseoir…heu… Petite table ronde, un peu trop petite pour que chacun puisse prendre des notes.
JD 29 : (Photo A_4) Donc, là, c’est toujours la pièce
Lucie 29 : (Photo A_5) Donc, là, c’est l’ordinateur de service.
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(Photo A_6) Les petits outils (rire léger) accessoires. Donc, prise de note quand même au cas où, stylo qui sert des fois aux collègues, clés USB, parce que… pour être sûre de bien penser à ne pas mettre le fichier sur l’ordi et dans l’ordi avec le fichier et puis le téléphone, parce que … pas tant pour la réunion parce que je ne suis pas sur un poste qui fait que je suis dérangée régulièrement sur mon portable mais, c’est plus par rapport au collègue qui est arrivé en retard ou qui…qui… sont concernés par cette réunion, pour pouvoir les joindre.
(Photo A_7) Là, on est sur un exemple de prétexte…de… du fait de se voir qui permet d’échanger, là, en l’occurrence sur des sujets plus matériels, avec je ne sais plus, c’était par rapport aux vacances qui allaient venir,… une gestion des tickets de métro qui étaient historiquement gérés en central et qui me demande de temps en temps à réapprovisionner les collègues. Donc, c’est plus sur un dépannage ponctuel et donc le fait de voir les collègues à cette réunion, bah je me suis dit : « tiens, je vais penser à lui donner en même temps pour éviter des allers-retours ».
(Photo A_8) Toujours le PC portable
JD 30 : (Photo A_9) Avec la souris
Lucie 30 : Avec la souris
(Photo A_10) Et bin… autre sujet évoqué ou prétexte lors de cette réunion, c’était une dotation de places de spectacle sportif essentiellement utilisables pour nos jeunes bénéficiaires de dispositifs sportifs pendant les vacances et donc je les avais mis de côté en sachant que ce jour-là, je pourrais profiter de notre réunion pour leur distribuer collectivement.
(Photo A_11) Bah, l’exemple de trame de document que j’utilise assez régulièrement sur les réunion de travail que je dois avouer avoir imposé plus que suggéré. Document que j’utilisais sur d’autres fonctions et qui me paraît être le plus rapide et pragmatique et que si demain je trouve une autre trame qui me convient, j’utiliserais une autre trame, mais pour l’instant ça me paraît la plus facile sous forme de tableau.
JD 31 : Ce compte-rendu, il sert à quoi après ?
Lucie 31 : Alors après chacun en fait ce qu’il veut. Moi, j’en ai mon utilité, c’est-à-dire que...heu…j’ai tendance à l’imprimer et l’accrocher tant qu’il y a des points qui ne sont pas finis ou pour lesquels j’ai pas engagé les démarches pour lesquelles je m’étais engagée à le faire et donc je ne peux pas dire ce qu’en font les collègues, j’ose espérer, je crois quand même que globalement c’est lu, au moins, et j’ai été même d’ailleurs à leur donner le conseil méthodologique de l’imprimer et de l’afficher. Je me souviens très bien d’une discussion, il y a 6 mois, avec Wissem, où je ne sais plus quand, où je leur ai dit mais tout cela, les dates, je vous avais tout remis sur le compte-rendu et donc j’ai été jusqu’à la démarche très maternelle de dire, vous l’imprimez, vous stabilotez ce qui vous concerne ou ce qui est de votre ressors et puis une fois que c’est fait, c’est rayé et mis à la poubelle ou
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archivé. Moi, clairement, c’est des tableaux…que je leur envoie à chaque réunion, mais moi, ils sont compilés dans un seul fichier, c'est-à-dire que je peux retrouver celui du 11 mars dans le même document. Et ça me sert aussi pour moi...heu…comme début de réunion suivante, c’est-à-dire que je balaye rapidement, je ne le fais pas forcément devant eux, ça va m’aider sur l’ordre du jour, si je vois clairement qu’à la réunion d’avant on avait dit qu’on validerait ça à la prochaine. Et d’essayer de faire le lien entre les réunions pour essayer de ne rien oublier.
(Photo A_12) Donc, là, c’est un peu ce que l’on a vu tout à l’heure, donc le fameux tableau synthèse que m’avais envoyé une collègue, qui reprenait un peu les différents mails et les différents sujets similaires pour lesquels il fallait que l’on apporte une réponse.
(Photo C_1) Alors, je ne sais pas si c’est le départ.
JD 32 : Son arrivée.
Lucie 32 : C’est l’arrivée, d’accord, donc l’arrivée du premier collègue qui était à l’heure, voir un tout petit peu en avance.
(Photo C_2) L’installation des deux premiers collègues et puis une chaise qui avait était rajoutée puisque je savais qu’il y avait un quatrième collègue qui arrivait.
JD 33 : Comment tu fais quand les gens n’arrivent pas en même temps ?
Lucie 33 : Alors, ça va dépendre déjà si on est prévenu ou pas, en l’occurrence, Julien, il avait envoyé un texto. Oui, ça c’est son habitude, non pas d’être en retard, mais de prévenir. Donc Wissem était un peu en avance. Julien prévient qu’il aurait 10 minutes de retard. J’estime que l’on peut temporiser, là en plus, il manque encore William et, Saphir, de mémoire, avait annoncé qu’il ne serait pas là. Donc, il y avait un collègue pour lequel on n’attendait pas ou, j’ai envie de dire, on n’attend plus trop…parce qu’il n’a pas forcément la rigueur de nous prévenir, donc sinon, c’est aussi pénaliser ceux qui sont à l’heure. Donc à partir du moment où c’est prévenu et que c’est dans des proportions qui ne dépassent pas le quart d’heure, on patiente, (le téléphone sonne) et sinon, du coup, je vais commencer en essayant de mouliner un peu sur l’ordre du jour, pour commencer par les sujets un peu plus légers, une petite distribution des billets, enfin les sujets qui ne méritent pas forcément une décision, qui sont plus, un passage d’info un peu…Comment dirais-je ? Un peu…heu…voilà, qui n’amènera pas de débat ou qui ne passeront pas au compte rendu et voilà.
JD 34 : (Photo C_3) Alors, oui, William n’était pas encore arrivé
Lucie 34 : On vient de remettre nos montres, je ne sais pas… (sourire)
Là, c’est les discussions d’attente, un peu de préambule
JD 35 : (Photo C_4) C’est encore ça.
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Lucie 35 : Bon alors, c’est vrai qu’en plus, sur cette réunion, on a particulièrement, voilà…ça a été vraiment 3 temps, en général, c’est en 2 temps : il y a 2 – 3 collègues à l’heure et puis un retardataire qui arrive.
JD 36 : (Photo C_5) Donc, là, William était arrivé…
Lucie 36 : Donc, on se remet… heu…bah…Certains sortent leurs stylos, leurs crayons, pour attaquer, on va dire, réellement la réunion.
JD 37 : (Photo C_6) Donc, là, je pense que la réunion était engagée.
(Photo C_7) Là, on est sur des documents qu’on avait déjà vus.
Lucie 37 : (Photo C_8) On voit que les collègues prennent quand même des notes alors que… Là, c’est pareil, c’est vrai que je ne leur ai jamais posé la question mais de ce que j’ai pu voir, à mon avis, ils prennent les notes que de ce qui les concernent, enfin des sujets sur lesquels ils se sont engagés à dire « ah oui, il faut que je vérifie tels et tels points », donc dans l’ensemble, je pense que c’est assez complémentaire, mais je me suis rendue compte par expérience, pas forcément sur ces réunions là, mais sur d’autres, que le compte-rendu est quand même vraiment complémentaire parce qu’ils ont pris l’habitude et que…heu…j’ai la modestie de penser (rire) qu’ils en sont quand même convaincu et que du coup, ils allègent les prises de notes par rapport au fait qu’ils savent que de toutes façons, il y aura un compte rendu.
JD 38 : Et nous avons fait le tour, est-ce que tu voulais rajouter quelque chose ?
Lucie 38 : Non, pas en particulier.
JD 39 : Je te remercie
Lucie 39 : Je t’en prie.
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Retranscription Réunion de François Courtade
François : Allez, personne ne sait où est Karim. Il est peut-être resté à Toulouse. Vous voulez vous asseoir parmi nous ou… ?
Joanna : je vais tourner
François : Ou vous errez ?
Alain : Il est resté à Miami, sur la place du capitole.
François : Température ambiante ?
Joanna : Très bien.
François : Conditions de lumière ?
Joanna : C’est très bien, il n’y a pas de souci (rire)
François : Re-bonjour. Donc, on va essayer, du coup, c’est bien, de structurer tout particulièrement la réunion. Bonjour Saphir, non, non, mais tu peux entrer Saphir.
Saphir : la réunion de service a été annulée ?
François : C’est annulé, oui.
Saphir, D’accord, bah désolé.
François : Mais c’est pas grave. Non, là, c’est la réunion aménagement des rythmes éducatifs. Ce n’est pas la réunion de service, voilà.
Saphir : Merci, alors.
François : Mais, je t’en prie, sinon, si tu ne sais pas quoi faire, il n’y a rien de confidentiel sur ce qu’il va se dire, ce matin. Heu, tout le monde a ses documents ? Bon, du coup, Karim n’étant pas là, je vais, prospérer bourgeoisement en me mettant au milieu. Donc, je l’ai mis à jour, voilà et on va faire le point rapidement parce qu’il y a quand même des éléments importants. Et il y a des éléments qui vont disparaître également du document. Donc, 1er point, suivi des ateliers sportifs, je vais l’enlever de la prochaine fois, puisqu’on peut considérer maintenant, je crois que tout est reprogrammé. Et après, on sera dans la vie des ateliers normale, il y en a qui seront de temps en temps fermés, mais ce sera à la marge, donc en gros, tous les ateliers sont programmées donc ça va pouvoir disparaître. Alors, le deuxième élément est important, j’ai été mis dans la boucle de courriels, je ne sais pas si, … j’en ai parlé à Thomas, peut-être pas à vous autre, de la DASCO qui souhaite deux choses, celui qui s’appelle Molokoff, notre ami à tous, notre ami Molokoff, mais…
Thomas : Oui, il est adorable avec moi.
François : Mais qui réfléchit un peu plus que certains de ses collègue. (S’adressent à moi) Vous n’exploiterez pas après pour me faire chanter, hein (sourire). Bon, en tous cas, qui souhaite rencontrer Thomas et Mickaël, ce qui est plutôt bon signe pour mettre au point ensemble les
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procédures de recrutement du vivier d’accompagnateurs. Et d’autre part qui souhaite rédiger un document à l’adresse des nouveaux animateurs et des accompagnateurs, alors c’est un peu agaçant…
Alain : Il commence à faire son boulot, quoi !
François : Alors, voilà, c’est un peu agaçant pare que plusieurs personnes autour de cette table, dont pas mal moi, on en a rédigé des dizaines de pages, mais voilà…
Alain : Il est pas bégueule, quoi (inaudible)
François : Bon effectivement. Heu, donc du coup, on va pouvoir lui redonner ce que l’on avait fait sur le sujet et qui concerne les accompagnements et formation des accompagnateurs. Ils vont réintégrer un truc. Bon voilà. Enfin, moi, e tous cas, je vais pas m’agacer sur ce truc-là, c’est plutôt bon signe et c’est plutôt l’indice qu’ils ont bon, voilà… Alors, bon ça, je, bon, enfin réagissez si vous souhaitez, que ça ne se transforme pas en long monologue. Ca me paraît pas mal. 3ème point, heu… C’est la paie des accompagnateurs, c’est le jour J, aujourd’hui, alors.
(Ca frappe à la porte, c’est François V.)
François V. : Excusez-moi de vous déranger (inuadible)
Adrian : (inaudible)
(Adrian sort et rejoint François V.)
François : Essayez de revenir parce qu’il y a 2-3 éléments importants que je garderai en fin de réunion. Heu, donc la paie, c’est le jour J, heu, il y a eu une première. Bon déjà grâce à tout le monde, enfin tout le monde autour de la table. Tout a été saisi à temps. Il y a une première édition informatique. Un traitement informatique. Il y a eu, une dizaine, on va dire, de corrections à apporter. Hier, au niveau global DSTI Ville, je ne suis pas du tout technicien de la paie, hein, et encore moins un informaticien. Ca a planté, ça a buggé, donc, on n’en sait pas trop. Nathalie était un peu prudente, on va dire. Il y a eu normalement un 2ème traitement informatique dans la nuit de mercredi à jeudi. Aujourd’hui, roulement de tambour, édition, on regarde.. Enfin, normalement, tous les accompagnateurs seront payés fin octobre, ce qui est pas mal.
Joël : (Inaudible)
François : Pour des prestations de septembre.
Thomas + François : Septembre
Joël : D’accord
François : Il y a toujours un décalage M+1, mais par contre quand ils arrêtent 1 mois, le mois d’après où ils ne travaillent pas… C’est pas de l’escroquerie, hein (rire). C’est simplement un décalage de paie, mais sans un gros coup de pression, la paie aurait été non pas à 1 mois + 1, mais à un mois + 2, soit fin novembre. Voilà, alors. Elément vraiment important et puis je laisserai Thomas développer un peu le sujet, c’est le recrutement d’accompagnateurs. Alors, je fais simple et rapide, il en manque, allez, 120. Il en manque 40 liés aux désistements, on va dire, naturels, 40 liés à des nouveaux besoins
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qui avaient pas été formulés cet été. Je donne des grosses masses et 40 pour qu’il y ait un petit volant de sécurité. C’est à peu près… Vous êtes à peu près d’accord avec ces chiffres ? C’est plutôt 150 ?
Thomas : Oui, plus ou moins
François : La ville nous a pas autorisés. Le seule truc qui avait marché cet été, c’était les annonces dans les gratuits. La ville, pour des raisons politiques, ne nous autorise pas à le refaire. Donc, l’idée, c’est, c’est une idée de Thomas à l’origine d’ailleurs, c’est de relancer, de draguer, si on peut dire, le monde étudiant, donc ça avance. Donc, je suis passé voir la mission com. qui va sortir un nouveau flyer, normalement on l’a aujourd’hui et Laurence Lefèvre, j’ai pris son courriel là, a, heu, relancé les choses. Je vous le passerai, heu, Thomas, donc, heu, voilà. A la, la DICOM qui va prendre des contacts avec le site Paris Jeune. Enfin, bref, il y a tout un… Il y a des équipes de Paris Hand qui vont faire savoir qu’il y a des recrutements d’accompagnateurs, il y a un info lien qui sera mis sur le site Paris Jeune , que je ne connais pas, mais que vous devez connaître, vous. J’imagine des étudiants.
Joël : Ca rapporte combien a un accompagnateur qui fait le mardi, le vendredi, par mois ?
François : Alors un accompagnement d’une période d’une heure trente, ça rapporte, pour faire simple 15€.
Thomas : 15,55€ brut. Donc c’est 12€ net, je crois.
François : C’est pas tant l’écart, à mon avis.
Thomas : Si, si, C’est 12 – 13€ net, dans la poche.
Alain : C’est pas mal pour un non diplômé. C’est 7, 50
François : C’est le SMIC. C’est le taux du SMIC.
Thomas : Oui
François : C’est 1h30, hein, c’est pas 1heure.
Alain : Tu crois ?
François : Ah oui, oui, oui ! C’est 1h30, c’est pour ça l’écart.
Alain : Le fait que ce soit le SMIC…
François : C’est bas, c’est bas, mais c’est ça. Donc une semaine, si les gens en font deux, ce qui est quand même le cas de la plupart, hein, c’est ça ?
Thomas : Hum, hum
François : 9a rapporte donc 30€, 30 X 4, heu 120, 30 X 4, oui 120, c’est ça, oui. Donc, les gros mois 150, les petits mois 120. Et 9 mois par an, enfin plus précisément 31 semaines. Donc c’est vraiment de l’activité complémentaire.
Alain : Dommage que le salon de l’étudiant soit passé.
96 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
(Voix inaudibles)
François : Donc, on en est là.
Alain (inaudible)
Thomas : Ca a été refusé
François : Ca a été refusé par l’élue chargée de la vie scolaire pour des raisons dont on peut débattre. Bon, après, moi, je ne suis pas élu, ok, c’est qu’elle voulait donner, pas uniquement l’impression, mais de faire en sorte que pour les parents Paris propose un truc clé. On ne demande pas la participation et l’aide des parents, on leur apporte un produit, entre guillemets, ficelé et en ordre de marche.
François V (entre) : Mon ami Adrian, ce jeune homme
François : Oh, ton pied ! Ca va ? (François V. s’est cogné le pied)
François V. : Oui, oui.
François : Tu as récupéré un pied à peu près complet ?
François V. : J’ai récupéré un orteil, oui. Je n’ai peut-être pas pris le meilleur chemin. Je vous complique la vie (il se faufile entre les chaises) (Rires).
François : Vous voyez, Joanna, dans les réunions, il y a régulièrement quelques gags désopilants qui viennent comme ça rythmer un propos par ailleurs, par ailleurs terne. Donc. Et puis, tout à l’heure, Joël et Cyril vont danser, vous allez voir. Ca va être le point d’orgue. Et Alain va arracher sa chemise (Rires)
Alors, bon, donc, concrètement, je dois revoir, quelle chance, Hélène Bodenant aujourd’hui, distribuer des,… Enfin, voir avec elle, comment on distribue les flyers, n’est-ce pas, dans les universités parisiennes et bah et voilà sur le sujet. Qu’est-ce que vous voulez, Vous avez ?
Alain : (inaudible) Il a un contact ?
François : Oui, mais j’appellerai pas personnellement Juliard sur ce sujet. Dites quand même, si quel est le rythme, comment ça se passe actuellement au niveau recrutement ?
Thomas : Bah, le gros problème du recrutement, heu, c’est déjà le temps d’immatriculation des dossiers au 5ème étage et heu… parce que genre un dossier qui arrive, le lundi, moi, je ne l’ai que le lundi de la semaine d’après.
François : Donc, il y a une semaine. Bon, à la louche.
Thomas : Oui. Bah, après au niveau recrutement, là, en ce moment, on a aussi les gens qui sont envoyés par les responsables éducatifs ville des écoles, qui viennent. Donc, ça peut être aussi des parents d’élèves.
François : Ah oui, ça c’est important de… On saura chiffrer, à peu près ?
97 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Thomas : On saura le chiffrer, mais le problème, en fait,, c’est que c’est des personnes qui ont déjà commencé à travailler, qui se sont fait embaucher par les responsables éducatifs ville, qui viennent chez nous pour…heu…mais leur dossier est pas encore constitué. Mais, ça c’est pas trop grave, encore.
François : Non, mais ça va se faire.
Thomas : Oui, donc voilà. On a cette population-là qui arrive en ce moment.
François : Donc, il faudra ?
Thomas : Et d’ailleurs, au niveau du recrutement, moi, j’ai eu plusieurs idées de la part de certains REV, ça a pas vraiment rapport avec le recrutement. C’est au niveau des brigades volantes, il y en a qui veulent qu’on les paye sur 2h pour qu’ils soient disponibles à 14H30. Afin…
François : Donc, je marque. On peut pas prendre la décision comme ça entre nous.
Thomas : Oui, je sais
François : Ce matin
Thomas : mais, on m’a dit de faire remonter l’idée.
François : Oui, oui, oui.
François V. : Si on les paye sur 2h, l’avantage, c’est qu’ils sont payés plus.
François : Et puis, ils vont tous vouloir être en volant. Alors, il y a quand même un danger, c’est qu’il y a en plus un qui va vouloir être affecté à un trajet récurrent.
François V. : Enfin, ce sera plus intéressant pour eux de se déplacer.
Thomas : Bah, ils ne savent pas. La différence, c’est moi qui la connais.
François : Bah tiens ! Alors, là, ne rêvons pas. Ils sauront très vite. Et puis deuxio, on ne fait pas nos coups en douce ; on va pas cacher.
Thomas : Oui, je vois ce que vous voulez dire, oui.
François : c’est un peu limite, quand même, on va…
Thomas : Par rapport aux autres, oui.
François : L’idée n’est pas mauvaise, mais alors, à faire passer un niveau RH.
Alain : Administrativement, on le fait bien, nous, sur d’autres secteurs.
François : Oui, mais les gens sont mieux payés, en étant volant ?
Alain (inaudible)
François (inaudible)
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François V : On sait tous qu’on devrait payer 2h. Tu intéresses plus les gens à ça.
François + Alain + Thomas : (en même temps, inaudible)
François : Non, mais je ne trouve pas l’idée idiote.
Alain : Mais, administrativement, c’est tout à fait possible de toute façon.
François : Je dis juste que par rapport au gars qui vont être payés 1h30, qui constituent la majorité…
Alain : bah, volant, si tu préfères c’est le… (inaudible)
François : C’est une contrainte spécifique ?
Alain : Contrainte de déplacement. Tu es pas affecté, tu sais pas ce que tu vas faire.
François : Ah si, il y a un truc qui peut marcher. Comme le…
Alain : Si ça peut aider.
François : Il y a 2 déplacements. Le volant, le gars sur son site. Le premier déplacement normal, il va sur son site d’affectation, il attend et s’il est appelé, il faut qu’il se déplace, donc il a au moins… On peut considérer qu’il a plus de temps de travail… Enfin, c’est un peu tordu.
Joël : Le temps de travail, pas la marche à suivre, en fait ?
François : Oui, mais, le temps, heu… Ca dépend. Le temps de travail, code du travail, c’est le temps où vous êtes à la disposition de l’employeur. Pendant le temps où il se rend de son école d’affectation au point où on lui demande de prendre un groupe d’enfants, en fait, heu…
François V. : Bah, oui, forcément, oui.
François : Ca peut se défendre, hein.
François V. : Sinon, on va débattre à la cafétéria.
Alain : Franchement, ce n’est pas une mauvaise idée.
(plusieurs voix en même temps : inaudible)
François : C’est pas les accompagnateurs qui ont brandi le poing, enfin façon de parler, en disant on veut être payés 2h.
Joël : Eh ben, on risque de catégoriser, de faire des sous-catégories, des… enfin, voilà.
François : Si, non, mais il faut tout mettre.
François V : Moi, je dis, il faut payer tout le monde 2h. Comme ça, tu les intéresses plus et puis tu auras peut-être moins de démissions aussi.
Alain : Il y a pas de mystère, tu as… (inaudible)
François V. : Voilà.
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(Plusieurs voix en même temps, inaudible)
Thomas : Depuis le début, oui, mais j’ai pas mal de cas, il y en a pas mal aussi qui, il y en a qui ont démissionné, il y en a qu’on m’a dit démissionnaires et en fait l’étaient pas. Il y en a qui n’avaient pas reçu leur courrier.
François : Il y a un taux de démission normal, enfin normal…
Alain : Je ne suis pas sûr parce que… (inaudible)
François : Il y a 2 – 3 catégories, on avait vite vu tous les deux. Il y a les demandeurs d’emploi, qui trouvent pas forcément le truc de leurs rêves, sans mauvais jeu de mots, mais qui trouvent mieux, plus d’heures donc plus payé. C’est pas très dur de trouver mieux payé !
Alain : Soit, on fait deux heures… (inaudible)
(plusieurs voix en même temps, inaudible)
Alain : Moi, c’est mon opinion.
François : Il y a les personnes inconséquentes, du genre, ça m’ennuie votre truc, ça me fait chier les gosses, enfin…
Thomas : Hier, j’ai eu le cas aussi, vu qu’il y avait eu cafouillage sur une école parce qu’à la base, ils nous avaient demandé 2 accompagnateurs, puis après 3, alors qu’au final c’est pas 3, mais 1. Il y a une fille qui était là, qui n’était pas contente du fait qu’il y a eu ce cafouillage, donc en fait, elle est partie.
François : Moi, c’est ce que j’appelle les inconséquents. Des gens qui n’ont pas intégré les contraintes. Oui, il y a des enfants, c’est dehors, parfois il pleut…
Alain : Je sais pas comment ça se passerai budgétairement mais… Tu n’es pas censé ignorer qu’on a laisser tomber 654 000€ de vacations du matin, du mercredi matin et évidemment que ça ne se rapporte pas automatiquement, mais comme c’est nous qui avons l’enveloppe des vacataires, c’est bon, c’est passé, ces 654 000€.
Thomas : Enfin, pas de mon salaire encore.
Alain : oui parlons du mien, tiens ! (Rires). Mais, à mon avis, je prends tes 410 et je multiplie par le tout, on est loin du compte, enfin il y a une marge, quoi.
Thomas : c’est peut-être 200 000, je crois. Au maximum, même pas.
François : j’ai fait le calcul.
Alain : tu fais le différentiel entre 654 et 200… La marge est grande. Donc soit c’est parti dans une autre direction, soit c’est parti…
François : non, non, c’est pas parti dans une autre direction, non, non. Je dirais que ce qui domine c’est pour le moment , il y a eu, ça va pas durer, hein, il y a eu très peu de suivi. La DF n’a jamais été dans le coup et il y a eu très peu de suivi.
100 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Alain : (inaudible)
François : et jusqu’à présent, la position SG, c’est de dire, en substance, ah, mais c’est l’ARE, ne vous faites pas de souci, il y aura le fric. Non, mais ça été vraiment…
Alain (en même temps, inaudible).
Alain et François (en même temps, inaudible)
François : non, mais ils vont pas le retirer mais enfin…
François V. : Donc autant l’utiliser cet argent.
François : non mais moi, le coût des deux heures, bien sûr que je suis pour.
Alain : (inaudible)
François : mais pour être très simple, ça coûte 25 % en plus, quoi. OK, moi, je suis plutôt pour, mais…
Alain : qu’est-ce qu’il vaut mieux, que ça coûte 25 % de plus ou que ça coûte 50 % d’emmerdes en plus ? Faut bien réfléchir, quoi.
François V. : Parce que pour l’instant, ils n’ont pas encore réalisé, c’était pas en Net… On leur a dit que c’était 15,50 € bruts, bon quand ils vont voir que ces neuf euros nets…
François : oui, enfin, il y a pas autant d’écart mais c’est vrai.
Alain : non, faut être sérieux là.
François V. : Je pense…
Alain : tu viens pas pour ce prix-là, quoi.
(Plusieurs voix en même temps, inaudible)
Thomas : pommier ne leur avait pas dit le chiffre net.
(Plusieurs voix en même temps, inaudible)
Alain : non parce que moi, j’ai un double intérêt à militer pour ça, c’est que je ne voudrais pas me retrouver en (inaudible) d’un truc qui est quand même très bien mis en place, à cause de gens qui sont pas là.
(Plusieurs personnes en même temps, inaudible)
François :ah, bah, c’est un des risques, on est très dépendant de.
(Plusieurs voix en même temps, inaudible)
Alain : autant assurer le coup et on a la chance d’avoir l’enveloppe financière.
François non, non, mais moi, je vais faire remonter,hein. Je dis juste, moi je suis évidemment de votre avis là-dessus, mais on ne peut pas décréter comme ça entre nous, mais voilà OK.
101 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Alain : (inaudible)
François : mais voilà, je vais le faire remonter à 16 heures. L’idée des deux heures.
Joël : mais si ils obtiennent deux heures, enfin ça va réveiller des revendications à d’autres.
François : non mais si les volants…
François V. : Tu veux deux heures aussi, de plus ?
François : tu veux deux heures ?
(Rires)
Alain : tu vas t’y coller, toi avec ton petit chasuble ? Ça te tente, toi, les accompagnements scolaires ?
Joël : non mais je me considère d’astreinte quand je suis chez moi, donc ça peut.
Alain : non mais il faut pas tout mélanger, toi tu n’es pas vacataire.
François : bon OK, donc sur les accompagnateurs, pour que la réunion ne dure pas deux heures. Donc, il y a trois choses à retenir, il y a un point de vigilance aujourd’hui sur la paye, bon là, c’est Thomas, avec Nathalie et Paul, qui vont regarder. Moi, je relance côté com. Avec la belle Hélène et j’inscris dans le même document l’idée du REV pour les volants, pendant deux heures et votre position commune, si j’ai bien compris, notre position commune sur le coût des deux heures. Ça marche. Heu, OK, je vous propose…
Alain : en plus il faut en recruter 150. Combien tu vas en prendre ?
Thomas : 150.
Alain : oui, donc il va falloir commencer à changer d’hameçon, là, parce que là tu vas attendre longtemps.
Thomas : non, non, oui, oui.
Alain : faut quand même mettre du (inaudible). Les deux heures…
François V. : Faut mettre de la mouche, maintenant.
Joël : tu avais fait une cartographie des accompagnateurs, non ?
François : on sait à peu près.
Thomas : oui, on sait à peu près, oui. On avait demandé. Majoritairement, c’est des demandeurs d’emploi.
François : c’est des milieux issus de la grande précarité.
Thomas : oui, c’est précaire, oui.
Joël : (inaudible)
102 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Thomas : majoritairement féminin, majoritairement précaires et pas une majorité d’étudiants en tout cas.
Alain : et pas forcément très jeune.
Thomas : non.
François alors, faut dire aussi que quand on a lancé, les étudiants, ils ne connaissaient pas leurs emplois du temps, pour la plupart d’entre eux, donc c’est un peu… Peut-être, que maintenant ils les ont ? Mais c’est vraiment, c’est pas mal de contraintes, de déplacements, de tout ça pour une centaine d’euros, c’est vraiment l’argent de poche, quoi.
Alain : si on arrive à faire des zones géographiques des étudiants parisiens, ça peut le faire.
Thomas : comment ça, des zones géographiques ?
Alain : par rapport au domicile du gars.
François + Thomas : Ah, bah, ça, on la fait.
Alain : il y a quand même un potentiel sur Paris.
François : on peut se gourer, à la marge, mais on l’a intégré évidemment. ((Inaudible)
François : bon OK, d’accord, je note ça.
.
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Retranscription réunion Lucie Le Gall
Lucie : Donc, heu, j’excuse Saphir qui a envoyé un mail ce matin et qui pour des raisons perso n’est pas au boulot aujourd’hui, donc il ne sera pas avec nous. Heu, le programme, vous avez dû le voir sur l’ordre du jour, je vous l’ai envoyé par mail, est assez dense, donc il y a des sujets que l’on va pouvoir évacuer rapidement, il y en a d’autres sur lesquels il faut vraiment que l’on profite de la réunion pour évoquer des points. Heu, Ce que j’avais en rubrique, vous me dites qu’il y a d’autres sujets et à l’intérieur duquel on complète. Donc, il y a un point sur les vacances, celles de la Toussaint, un échange de mails avec Joanna notamment sur différents sujets CSD que je vais sub-citer et que je reverrai pour la réunion de mercredi sur laquelle on prendra un temps un peu plus long et un dernier sujet divers, ce que moi j’appelle coordination filière sur des sujets sur lesquels il faut que l’on se calle sur les moyens et méthodes. Est-ce que vous avez d’autres sujets…heu…
Julien : rapidement, sur les dimanches escalade, ça va être super rapide.
Lucie : Oui, OK, bah commence là-dessus et puis après…
Julien : heu
Wissem : Ça se passe comment ? On y va comment ?
Julien : Alors, les dimanches de l’escalade, en fait. Donc là, on est au stade, où, heu… en fait, c’est à l’arbitrage du cabinet du Maire.
Lucie : L’ensemble du projet ?
Julien : Oui, Mme Lefèvre va faire une note d’arbitrage, pour savoir est-ce qu’on lance avant les élections ou après les élections.
Lucie : Sur le schéma que tu proposais, toi ? Oui, celui qu’elle t’a commandé !
Julien : Oui, un peu tout ça (rire)
Wissem : En régie directe ?
Julien : Oui, en régie directe. L’idée c’est que heu.. Comment dire…. Heu, donc, soit on prenait le conseil de Paris de novembre, mais c’était un peu compliqué puisque c’est là qu’il faut transférer la délibération.
William (inaudible)
Julien : Donc, on partirait, si c’est validé sur le conseil de Paris de Décembre. Et après, il n’y a pas de date de début. C’est simplement que quand on est prêts, on démarre.
Wissem : Est-ce qu’ »ils vont vraiment s’engager avant ?
Lucie : Confère CP du mois de décembre, quoi.
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Julien : Oui pour l’instant, on partirait là-dessus.
Lucie : C’est sûr que (inaudible)
Wissem : Mois de décembre ?
William et Julien : Si, si !
Julien : Il y en a un, un c’est le budget, il y a novembre et il y a décembre.
Lucie : C’est ça, celui de décembre est consacré au budget.
Julien : Donc, voilà, avec William, on a un gars là, ça y est, David Chambon, que nous a rapporté le CAF, un gars bien, franchement
Lucie : Oui
Julien : Super intéressant, enfin, moi, je l’ai trouvé très bien. Le gars que tu m’as donné, en fait, je lui ai laissé un message, mais je l’ai pas relancé, enfin, c’est un peu compliqué. J’ai exploré aussi via Saïd Bacar, j’y ai pas pensé au début, les milles noms qu’on a dans la lite, dans le listing, j’ai pas percuté. Tu sais, on a un listing de vacataires/
Wissem : Celui de Paul N’Guyen
Julien : Et en fait, on a des gens qui sont qualifiés en escalade. Donc, il y en a un qui ne viendra pas parce que…
Wissem : Quand tu dis qualifié ?...
Lucie : BE
Wissem : BE carrément !
Julien: Je ne savais pas qu’on en avait autant que ça, enfin, j’y ai pas pensé.
William : Il est bien celui que je t’ai parlé.
Julien : C’est qui ?...
William : C’est heu…
Julien : Parce que moi, j’ai contacté Stephane Amon qui est de Seine et Marne, donc, lui, il ne bossera pas le dimanche et un gars qui s’appelle Nouvel et qui bosse au Nautile à Pontault Combault sur une salle d’escalade et lui, il peut être intéressé, mais il y a un problème de contact donc… heu… faut qu’il passe au tiers temps à Pontault Combault pour venir sur Paris et se dégager du temps.
Wissem : Ah, il faut qu’il passe au tiers temps ?
Julien : Pour l »instant, il est au complet, il a envie d’avoir plusieurs sites d’escalade un peu en fonction de ce que l’on peut lui proposer et donc il se retire.
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Wissem : Il ne peut pas faire de cumul ?
Julien : Il est déjà à 35h
Lucie : Voilà, s’il est déjà à 35h.
Julien : Il a un temps plein de 35h. Oui, mais, en gros avec le volume horaire qu’il a, s’il veut bosser samedi, dimanche, il peut pas. Donc, voilà, quoi, on y va/
Lucie : Donc, là, en gros, toi temporise sur la partie conception parce que tu attends une validation et tu…
Julien : Moi, j’ai fait le projet de délib. Le truc des motifs.
Lucie : L’exposé des motifs.
Julien : L’exposé des motifs. J’ai envoyé tout ça dans les bureaux. J’ai quelques modifications à faire et puis voilà.
Lucie : Et sur le sujet paiement en ligne et compagnie, là, c’est… ?
Julien : Paiement en ligne, c’est ok. Alors, pour une question d’équité des usagers, tu ne peux pas faire que du…heu…
Lucie : C’est ça.
Julien : Smartphone et internet, tu es obligé aussi de faire une régie donc on aurait un arrêté de régie pour lancer le dispositif à partir de janvier – Février et autoriser les régies à recevoir le paiement. C’est un dispositif, on va voir, c’est risqué, hein, pour prendre le pari du dimanche. Je pense qu’ »on aurait pris un pari en semaine ou samedi aurait été plus sûr. Maintenant, on va voir, hein, si on peut obtenir. Enfin, on a un gars, en tous cas, qui lui, Parois ça l’intéresse, quoi.
William : Moi, j’ai un deuxième, que je dois voir là, et qui est intéressé aussi.
Lucie : Et donc, ce gars-là, celui du CAF, il serait pour tous les dimanches ?
Julien : euh, ouais, je pense.
Lucie (Coupe la parole) : Et il tournerait sur les salles ? Il serait affecté à Ladoumègue et…
Julien (coupe la parole) : Je pense que c’est la plus-value que l’on peut apporter. Si en fait, on a 2-3 salles, enfin, moi, j’ai vu avec le gars de Pontault Combault. Les gars, le fait de changer de salle, de voir des trucs différents, je crois que ça peut les intéresser. Parce que le défaut qu’ils ont, c’est qu’ils sont su un équipement sportif et ils sont tout le temps sur la même salle. Donc, là, c’est une des plus-value que l’on peut apporter là-dessus. Donc, voilà, la directrice, elle est super contente, c’est génial. On a bien bossé. Salut Saïd. (Saïd entre dans la salle pour aller voir Alain)
Saïd : Il est pas là Alain Bibal.
106 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Lucie : Si, si, tu fais… (inaudible), on l’a pas séquestré complétement et il a… (inaudible).
Saïd : OK
Wissem : (s’adressant à moi) : Prends-le en photo, prends le en photos, prends le en photo, Joanna.
Lucie : Ok, donc, plutôt avancé.
Julien : Oui, c’est bien. Bon, on est un peu. On a une jambe du short, quoi, mais…
Wissem : Donc, je peux présenter ça au 14 ?
William : Non, parce que c’est pas (inaudible)
Wissem : Je sais que ce n’est pas (inaudible) mais ce qu’on va faire
(William parle en même temps, inaudible)
Wissem : Non, le créneau ne leur appartient pas forcément. Bon, le dimanche matin, si, mais bon, ils vont partager un peu. Tout ça, c’est sur toute la journée, toute façon.
William : Oui 10h-18h
Julien : Oui, on fait un format 10h-18h
Wissem : oui, eux, ils seraient là le matin et pas l’après-midi. Bon.
Julien : Moi, je pense, il y a une opportunité, qu’est-ce qu’ils en pensent ? Et le 2ème élément, savoir si on peut recruter quelqu’un de chez eux, parce que actuellement sur ce que l »on développe, on est déjà un peu en galère. Là, il faut qu’on sécurise avec 2 sites.
Lucie : hum
William : C’est déjà bien.
Julien : Et puis après, au-delà…
William : C’est de la concurrence pour eux, donc, je ne suis pas sûr que…
Wissem : (inaudible)
Julien : Et heu… je pense qu’il faut prendre la température.
Lucie : Et puis surtout, il vaut mieux, il vaut mieux prendre les devants. C’est-à-dire expliquer. Parce que y a rien de pire que de pas savoir. Du coup, ça fait flipper les gens pour des fois pas grand-chose et limite peut-être…
Wissem (coupe la parole) : J’ai déjà demandé, donc des petits rendez-vous.
Lucie : C’est bon pour toi ?
107 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Julien : Oui, c’est bon, oui, c’est bon.
Lucie : Vacances de la Toussaint. Heu, je voulais faire un point avec vous parce que du coup, heu, comme je suis un peu sortie du sujet, heu. J’au pas forcément la vision. J’ai vu vos échanges de mails, donc la programmation sur tout ce qui est centre ressources. J’ai vu que ça se calait entre RSAS et UGD/ J’ai été voir avant la réunion sur le coup, ça avait l’air de se mettre en place. Heu, sur tout ce qui est affectation, pareil, j’ai vu des échanges de Karim Khalfoun. Il me disait que c’était bon pour lui sur tout ce qui était agents ou moyens humains.
William : Il a relancé certains RSAS qui étaient… pour confirmation.
Lucie : Oui, la plupart.
William : Lui ont répondu que c’était OK.
Wissem : J’ai vu ça la semaine dernière.
Lucie : Saphir qui est pas là. Il n’y a pas de souci à ce niveau, là ? Y a pas de, enfin… ?
William : Ca s’est réglé en direct entre Karim et …
Lucie : Oui, c’est ça, hein.
Wissem : Et les RSAS.
William : ET les RSAS du 20, ils ne sont pas très. Ils ont un peu de mal. Enfin, dans l’Est, ils ont un peu de mal. Karim, il s’arrache les cheveux.
Lucie : Oui. Je distribue donc les tickets badminton.
Wissem : Tickets roses.
Lucie : Donc, je vous passe le message que vous connaissez du Guillaume, donc, si vous voulez donner en un groupe, ça va aller vite, si vous donnez en plusieurs groupes, il faut renoter les numéros par circ., noter les numéros en cas de perte. Mais, je pense pas qu’il y ait mort d’homme. Les tickets de métro, faudrait… je les ai ramenés, on voit ça, je vous ai demandé combien vous aviez besoin. Je les ai ramenés, enfin, je les ai là, si il y a besoin. Heu, autorisations de sortie, moi, du coup, j’avais fait des demandes cet été. J’ai pas eu les retours. C’est bien arrivé dans les circ. ? Vous avez ce qu’il faut, y pas de…
Julien : Oui, super.
Lucie : Bon, bah, on va continuer comme ça alors, ok.
Wissem : Oui, il y a vraiment pas…
Lucie : pas de souci. Formation…heu…Alor, différents sujets sur lesquels il faut que l’on puisse échanger, heu…bon, on va peut-être commencer par … Il y avait un petit débat. Donc, il y avait effectivement la question de l’affectation des candidats stagiaires que nous a
108 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
transmis Joanna. Alors, j’avais demandé à Joanna, fin de semaine dernière, qui me l’a renvoyé, de faire une synthèse un peu puisque, il y eu…
Julien : Non, non, mais Joanna… (rire)
Lucie : Et bah, elle m’a fait un tableau de synthèse qui reprend les éléments que j’avais demandés.
Julien : (rire)
Lucie : Sur les possibilités, donc on est à 4, heu… personnes en pré-qualification BPJEPS et 1 personne en stage découverte.
Julien : Ouais.
Lucie : Donc ç a, on va vous le transmettre si il y a besoin, mais je pense plutôt…enfin, c’était surtout moi, qu’on puisse en discuter, puisque apparemment, il y a eu des échanges entre certains RSAS qui se sont positionnés.
Wissem : Qu’est-ce que c’était ? (rire)
Lucie : Je rejoignais Julien sur la méthode, c’est-à-dire que…
William (inaudible)
Lucie : Qu’il y avait une définition de besoins. Enfin, voilà, bien sûr, on peut imaginer que tout le monde veut des stagiaires et quand, heu, voilà…enfin, c’est comme d’habitude.
Wissem : Il faut se dire aussi que quand ils demandent des stagiaires, c’est qu’ils ont vraiment besoin, c’est qu’ils ont des choses à leur faire, cest pas…
Lucie : Non, mais là, c’est aussi le réflexe qu’il faut qu’ils aient c’est-à-dire qu’ils s’adressent à vous, ils s’adressent pas aux autres RSAS et qu’près, nous, on ait un arbitrage, enfin, c’est des réflexes d’arbitrage.
Wissem : Oui
Lucie : Là, en plus, c’est simple, on pourrait très bien dire 4 stagiaires, 1 par circ. Et puis c’est réglé, mais je pense qu’on peut dépasser et puis être un peu plus qualitatif sur des profils de candidats…heu…
Julien : Et puis, je pense qu’on a le défaut dans la méthode d’avoir premier qui a saisi l’opportunité, premier servi.
Wissem : premier arrivée, premier servi.
Julien : Ca c’est un problème, parce que tout le monde est aux aguets, en se disant, … Alors que si on définit une méthode
Lucie : Bien sûr
109 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Julien : Qui est après équitable, ça doit bien fonctionner, y a pas de…
Wissem : Je vais faire un tour, voir là où il y a des stagiaires. Déjà, faire un état des lieux. Déjà ,avons-nous des stagiaires, aujourd’hui ? Je pense qu’il doit y en avoir quelques-uns. Je ne sais pas
Lucie : Bah, si ça. Faut. Vous êtes censés. S’il y a des stagiaires, il y a des maîtres de stage.
Wissem : Pardon ?
Joanna : Pas trop en ce moment.
Wissem : Justement, je ne sais pas, je dis que je pense qu’il doit y en avoir, après où, je ne sais pas. Y en a-t-il ou pas, je ne sais pas. On devrait faire un état des lieux pour savoir où est-ce qu’il y a des stagiaires. Oui ou non, il y a des stagiaires quelque part. Après, voir la durée, combien de temps, il leur reste, quand est-ce qu’ils ont commencé et pour voir ensuite les besoins de chaque circ., de chaque secteur.
Lucie : Alors, est-ce que vous voulez qu’on tranche maintenant ou que je vous renvoie ces tableaux-là qui reprend les 4 candidats avec les périodes.
Julien : On peut y aller, on peut y aller, hein.
Lucie : je repends, heu
Wissem : Toi,tu as besoin de combien de stagiaires ? Djibrine ?
Julien : Moi, si tu veux, enfin voilà, si on compare les besoins, en fait, par rapport à ça…
Lucie : Oui, alors, avant que je présente ça.
Julien : Heu, bon, moi, j’ai un besoin d’accompagnement sur Lenglen. Très clairement, il faut heu, faut quelqu’un qui…
Wissem : Un chef de projet, quoi ?
Julien : Bah, faut quelqu’un, alors, il y a le besoin où se serait soit un titulaire, soit un vacataire, soit un contractuel.
Lucie : Hum, hum
Julien : Parce Vincent a refusé le poste de Lenglen, donc, heu, puisque. Enfin, je ne sais pas si vous connaissez l’historique ?
Wissem + Lucie : (inaudible)
Lucie : Oui. On lui laisse le choix ?
Julien : Oui, voilà. Donc, voilà, donc en fait, heu…Ben. Enfin, et puis, il vaut mieux quelqu’un qui soit impliqué et qui prenne en charge le projet, que quelqu’un qui soit pas motivé à 100%.
110 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
William : C’est clair
Julien : Ce qui fait qu’on réorganise.
Wissem : Et l’éducateur ? Puisque c’est vraiment un projet intéressant, de piloter, ça.
Julien : C’est super intéressant.
Lucie : Non, mais ça c’est pas l’objet du sujet.
Wissem : Non mais on peut le valoriser, Sébastien Berne.
Julien : Mais bien sûr. Si tu veux actuellement, Vincent, il dit que ce poste, cette fonction-là, c’est l’équivalent de l’EGP. Donc, il dit voilà, c’est quelqu’un qui… Moi, je lui dis, à terme peut-être, mais on en est pas du tout à cette dimension. T’es pas sur un équipement 24 sur 24.
Lucie : C’est pas un ORT (en même temps que Julien)
Wissem : L’EGP, il y a combien de personnes par semaine ? 3000 ?
Lucie : T’es sur un grand bâtiment là.
William : Et il y a déjà un chef d’établissement.
Julien : Pour faire court, moi l’idée d’avoir. Moi, je ne sais si vous vous rendez compte, mais enfin, moi, je m’en rends compte sur l’ouest. Pour développer un projet, le mettre en œuvre, communiquer, créer les relations avec les partenaires, les RSAS et les éducateurs, ils n’y arrivent pas. Donc, moi, si j’ai en appui un stagiaire type master STAPS, comme le profil là, du gars qui est passé, c’est intéressant.
Lucie : Là, c’est une pré qualif. BPJEPS.
Julien : Non, mais là, je parlais du général, parce que moi j’ai dit, je me positionne sur le master, je ne sais pas si vous vous souvenez le STAPS. Parce que voilà, c’est le 1er besoin. Donc après, Djibrine, il pourrait avoir besoin sur un master aussi, parce qu’il voudrait développer les relations avec la jeunesse, mais ça on verra un peu plus tard et ensuite bah, Djibrine, en fait, depuis février, enfin depuis Novembre, il y a Francis Toussaint qui est parti. On nous a toujours…
Lucie : Ce serait de la substitution à des agents manquants, quoi.
Julien : Pas vraiment. Je pense, ça va l’aider, enfin, oui, entre autre, ça va l’aider, notammentr par rapport à son projet sport au féminin. Et après, bon, là, on revient à une question de méthode. Salut Alain (Alain sort de son bureau et traverse le sas ou salle de réunion) Ca va ?
Alain : Ca va William ?
William : Oui
111 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Julien: Bon, on revient sur la question de. En fait, Djibrine, je lui ai forwardé le mail, je lui ai dit tu as un sport féminin, point d’interrogation, par rapport à Kaïna, la fameuse pré-qualif. Lui, il a pris direct contact. La nana, elle s’est montré intéressée, enfin, tout correspondait bien et puis même le lien qui s’est créé, bah ça a bien fonctionné. Djibrine, il est motivé pour la prendre, elle, elle est motivée pour venir dans le 17ème, donc on a une conjonction de facteurs. Et après, bon Djibrine, l’a moyennement apprécié, parce que Romain, mais certainement, il a voulu bien faire, il a dit…
Lucie : Il y a Romain qui s’est positionné.
Wissem : Voilà. Romain, il est rentré, en fait, il était de week-end de permanence. Il est rentrée, le week-end, il a vu ses mails, il a vu les mails de Joanna, hop, il a appelé la personne.
Julien : Voilà, donc, bon, enfin, là, la situation, c’est que Djibrine, lui, il a pris le contact et les 2 apparemment, ils sont d’accord. Donc, bon.
Wissem : Oui, mais en fait, Romain savait pas que quelqu’un avait déjà pris contact.
Lucie : Non, mais à la limite, je veux bien que l’on continue sur la méthode de Julien, c’est-à-dire les besoins. Quels sont les besoins sur les autres secteurs ?
Wissem : Moi, les besoins actuellement, c’est surtout, déjà Dominique Boidard qui fait moins d’heures et comme il a beaucoup de créneaux dans le sud. Parce que effectivement ce que disait Pierre Laurent dans ses mails, c’est qu’il faut voir aussi le nombre de dispositifs et le nombre… et le public, la fréquentation des dispositifs, donc.
Lucie : Oui, qu’il ne nous dise pas que c’est des stagiaires, c’est-à-dire qu’il y a une période de début, une période de fin, c’est pas forcément…
Lucie = Wissem + William (inaudible)
Wissem : […]
Lucie : Mais, toi, c’est un besoin permanent, juste pour résumer, enfin.
Wissem : Oui, c’est un besoin pour compléter les effectifs.
[…]
Lucie : Et en ça, si je te réponds de manière un peu triviale, c’est pas l’objectif d’un stagiaire.
Enfin, on pourra y revenir.
Wissem : Moi, je pense que si.
William : Bah, ça dépend combien de temps.
Wissem : 9a dépend de la durée voilà.
112 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
William : si c’est un stagiaire qui est là pendant 6 mois, je ne suis pas sûr que ce soit efficace.
Wissem : Si
Lucie : A court terme, si mais pas. Là, en l’occurrence, ça se termine en février.
Wissem : […]
Lucie : Sur l’est, bon, Saphir n’étant pas là, je ne peux pas parler pour lui, par contre ce
que..heu…
Julien : pierre Laurent.
Lucie : Oui, c’est ce que m’avait noté Joanne, c’est Pierre Laurent qui s’était positionné sur
les 2 premiers qui avaient été présentés, donc c’était un peu par ordre d’arrivée, donc ce que je
vous propose, c’est que je reprends rapidement les 4 en termes de profil et on essaye quand
même de contenter par rapport aux besoins qui ont été annoncés, plus, heu, ce qu’on est en
capacité d’arbitrer.
Julien : Moi, j’ai fait le point, excuse-moi, avec Djibrine, apparemment, enfin, la pré-qualif
BPJEPS, je crois que c’est mercredis et vacances scolaires, quoi. C’est pas énorme.
Lucie : Mercredis, vacances de Noël. C’est ça, mercredis 7h.
Julien : Voilà, ce qui est intéressant, c’est que tu as quelqu’un qui arrive en appui, qui
certainement est motivé et qui veut apprendre le métier.
Wissem : C’est que le mercredi et vacances scolaires ?
Lucie : C’est ça.
Julien : Et ce qui est intéressant, c’est l’année prochaine, parce que là, tu vas sur une année ou
en gros la personne, elle va être en observation, elle découvre le dispositif.
Lucie : C’est découverte de l’animation et de l’encadrement sportif donc là, on est là un peu
sur…
Julien : Donc, sur l’année prochaine, tu vas avoir un BPJEPS qui va continuer sa formation et
qui sera qualifié pour encadrer des séances.
William : sauf qu’il n’est pas obligé de continuer à la ville.
113 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Julien : oui, il n’est pas obligé, mais ça peut être…
William : enfin, ça peut être encore quelqu’un d’autre.
[…]
Lucie : donc, ce que je vous propose, c’est que l’on fasse le point sur les 4 qui ont le même
profil, celui du Master on en a parlé, il aura un cinquième ou une cinquième candidate, qui
pour moi est à traiter à part. Donc, les quatre candidats dont on va parler, ils sont tous sans
préparation préqualification du BPJEPS. C’est tous, pour la période du 20 novembre à fin
février et s’est tous pour des jours de présence mercredi pendant sept heures, vacances de
Noël à temps plein et tous découverte de l’animation et de l’encadrement sportif, projet :
intégrer formation BPJEPS. Leur centre de formation, c’est l’UCPA, donc à part dès, on va
dire, hommes femmes et spécialités, donc il y a Kaïna Mahloub, qui est footballeuse depuis
l’âge de cinq ans, Vincent qui est footballeur, tennis, golf handi, sports de glisse. Nicolas qui
est sport de combat et arts martiaux, c’est une spécificité assez forte. Et Ismaël qui est foot,
basket. On va dire sport co. Heu, lieu de résidence, je pense pas que c’est un argument de
choc non plus, donc je les ai, mais je ne pense pas que ça apporte grand-chose.
Wissem + William (inaudible)
Lucie : voilà, donc, en gros, on a à peu près quatre profils similaires. Heu, une fille, trois
garçons sur des profils un peu… Donc,heu, sur les RSAS qui se sont positionnés, pour
résumer, il y a Romain, sur deux candidats, Pierre sur deux candidats, les mêmes, Djibrine sur
les mêmes candidats et Vincent Roche. Donc, on a 4 RSAS qui se sont positionnés. Heu, j’ai
envie de faire simple. On en a quatre, on n’en donne un à chacun. Après, c’est à nous de
décider qui va où, et voilà en gros, là pour le coup, c’est assez facile.
Julien : après, nous, enfin, c’est juste un avis personnel, enfin pour moi, c’est top quand on
est à la croisée des chemins, c’est-à-dire, il y a un stagiaire qui a motivé et qui rencontre un
projet intéressant, enfin, c’est mieux que de dire, bon bah toi.
Wissem : (en même temps, inaudible)
William : ça je pense que c’est aussi arbitraire. Dire que j’ai appelé le stagiaire, il a été
intéressé par mon projet et que moi je suis intéressé pour l’apprendre et je la prends. Pour moi
c’est arbitraire, c’est-à-dire qu’on ne laisse pas le choix aux stagiaires de voir tous les RSAS
et qu’ils discutent de tous les projets.
114 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Lucie (en même temps, inaudible)
William : dans ce cas-là, si on veut être équitable sur tout.
Julien : ça je suis d’accord.
William : il faut qu’ils voient tout le monde.
Julien : moi, le top, ce serait qu’il y ait la remontée des besoins.
Lucie : Hum
Julien : On se dise, par exemple, bah cet entretien, nous, ou tous les trois, on veut s’entretenir
avec Lucie, chacun fait l’entretien avec Lucie et après bah, soit il y a un truc naturel qui fait
que bon, bah oui, ça correspond bien.
Lucie : En fait…
William (inaudible)
Lucie : Ta démarche, elle est bonne, mais le problème, c’est que si les quatre clairement il y
en a un qui est vraiment en dessous, va bien falloir qu’on le mette quelque part.
Julien : On est d’accord.
Lucie : donc, au final, c’est quand même nous qui…
William : moi, je pense que c’est quand même mieux que ce soit nous qui le faisions. On a le
profil du stagiaire, d’accord. On a nos besoins, à nous. On choisit, on voit le stagiaire.
Pourquoi, on devrait demander aux stagiaires qu’est-ce qu’il préfère ?
Lucie : là, on est le 20 novembre, donc le début du stage, il n’est pas tout de suite, par contre,
Joanna avait parlé de convention qui arrive assez vite, donc il faut que eux, ils connaissent le
lieu d’affectation dans la semaine.
Julien : bien sûr.
Lucie : Heu, donc, je pense que là, on a quatre personnes ce qui se sont positionnés,
maintenant vu les profils, mis à part le sport de combat qui nécessite peut-être de se dire, bon
bah, là il faut une (inaudible), sinon les autres, c’est foot, foot, tennis.
Wissem : tennis.
115 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Lucie : et foot, basket.
Wissem : tennis, heu, c’est qui ?
Lucie : il y en a un qui est tennis et golf Handi. Vincent de Caumette.
Wissem: (inaudible)
Julien : moi, il y a que Kaïna, là. Vincent, il s’est positionné par ce qu’il a dit, c’est quoi ce
truc-là, mais, enfin moi, j’ai un besoin, c’est Djibrine.
Wissem: qui fait tennis ?
Lucie : il y en a un qui l’a marqué en spécialité. Pour chez Romain ?
Wissem : oui parce que Romain, il faut… C’est que Romain il couvre aussi le cinquième
secteur qui commence à avoir beaucoup de créneau.
Lucie : Bah, on peut partir là-dessus et il habite dans le cinquième, donc heu…
Wissem : oui, l’argument de Pierre Laurent. On n’envoie pas un stagiaire qui habite
l’arrondissement.
Lucie : oui, non, ça on peut pas,… Enfin…
William : ça tient pas la route ça.
Lucie : enfin, on peut partir là-dessus,…heu
Wissem : le tennis, c’est dans le sixième, c’est pas dans le cinquième.
Lucie : donc Djibrine, sur Kaïna, on va dire que c’est à moitié déjà engagé et voilà.
Julien : oui, c’est bon.
Lucie : Romain sur Vincent.
Wissem : Bah voilà
Lucie : De Caumette
Wissem : c’est le tennis ?
116 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Lucie, oui c’est ça et après il en reste deux. Donc Nicolas Dion et Ismaël. Par rapport à Pierre
Laurent qui s’est positionné et Vincent. Vincent, il s’est positionné pourquoi ?
William : (inaudible)
Julien : Vincent, il dit, tiens c’est sympa et il y a pas de définition de besoin.
Lucie : donc Pierre Laurent, ce qu’il faudrait que je sache, Cécile est plutôt spore au sport de
combat parce que là, on est sur quelqu’un qui a une vraie spécialité sport de
combat :Taekwondo, Boxe taï, kung-fu, Viet vo dao. Donc ce serait plutôt foot, basket ?
William : oui, je pense.
Wissem : Et le sport de combat, il pourrait aller ?
William : Bah, chez Djibrine (rire)
Julien : oui, mais.
Wissem : Bah, chez Djibrine… (inaudible)
Lucie : bon, ça aussi, il faut se projeter effectivement comme tu le disais, des gens qui sont
ouverts aussi à assumer un public. Djibrine, on sait qu’il le fait, qu’il en est convaincu. Je ne
connais pas Romain, mais enfin c’est quand même quelqu’un qui a du management et pour
qui salaire d’être plus en poids, donc faut aussi qu’il sache que s’il y en a…
Wissem : non, Romain, si il l’a, il va le suivre, Romain.
Lucie : saphir, il n’est pas là pour défendre son truc, donc c’est toujours un peu…
Julien : moi, c’est Kaïna et après, je ne sais pas, vous avez le temps encore d’en discuter et
puis voilà.
William : écoute, « je veux Kaïna » (rire)
Julien : (rires)
Wissem : vu qu’il est sport de combat, il apprendra beaucoup plus avec Fred et Djibrine,
qu’avec Romain. Enfin, il apprendra, il aura pas besoin d’apprendre mais il apportera, c’est là
peut-être où il… Et voilà.
Lucie : mais, c’est des créneaux de boxe féminin ?
117 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Julien : […]
Lucie : ce que je vous propose, c’est qu’à cette personne, on lui dise, limite que ce sera soit le
Nord, soit l’est et qu’il rencontrait les deux RSAS et après, en fonction, heu… Enfin qu’il y
ait un entretien, si on met…
Wissem : il fait quoi Vincent, à part le tennis ? Il ne fait pas que du tennis ?
Lucie : foot, tennis, golf handi, sports de glisse.
Wissem : ah bah tiens, sports de glisse…
Lucie : ça peut être bien aussi par rapport à l’EGP.
[…]
Lucie : donc on fait ça ? Donc, je récapitule : Djibrine sur kaïna Mahloub, Romain gronde sur
Vincent de Caumette, Nicolas Dion donc entretien avec Djibrine et…
Julien : comment il s’appelle ?
Lucie je vais vous le renvoyer de toute façon. Nicolas Dion, DIO…
Julien : ah oui, je l’ai vu celui-là.
Wissem : qu’est-ce qu’elle a cette Kaïna ?
Lucie : et Pierre Laurent sur Ismaël Saïd Ahmed.
(Plusieurs voix ; inaudible)
Lucie : elle est super motivée. Et la cinquième personne.
Julien : physiquement, je n’ai pas rencontré, si c’est la question.
Lucie : je suis en train de les perdre, là, ça y est.
(rires)
Lucie : Master STAPS, donc on n’en parle plus. Donc on a vu…
(Rires)
118 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Lucie : et la cinquième candidate, donc effectivement, là c’est autre chose, c’est un stage
découvert avant d’entrer en formation BPJEPS du 28 octobre, donc c’est dans 15 jours, au 16
novembre. A temps plein, pour le coup. Donc, c’est 35 heures. Découverte de l’animation et
elle est de l’école de la deuxième chance, elle est footballeuse depuis l’âge de quatre ans et
elle a déjà fait un stage de trois semaines à Dauvin. Donc on va éviter le 18e secteur. Est-ce
que ça intéresse quelqu’un ? Là, pour le coup, c’est du temps plein, 28 octobre, 16 novembre.
Wissem : ça n’aurait pas pu être du 21 au…
Julien : 28 octobre 16 novembre ? Ah oui, c’est le fameux stage de trois semaines.
William : […]
Lucie : je réfléchis, est-ce que Francis, il n’aurait pas besoin sur ces lancements de dispositif ?
[…]
Lucie : le truc, c’est qu’il nous reste peu de temps.
[…]
Lucie : OK, c’est bon là-dessus ? Donc je vous le mettrai dans le compte rendu, les différents
noms, et je mettrai limite en pièce jointe le tableau de Joanna.
[…]
Lucie : on reste sur les formations et on reviendra sur senior plus après s’il y a besoin. Autre
sujet, il y a un certain nombre de mails aussi qui ont été envoyés par rapport aux formations
pour lesquelles il y a une demande d’inscription d’agents. Enfin il reste des places
disponibles. Il y avait PSE 1, la lutte contre les discriminations, l’égalité hommes femmes.
J’en oublie peut-être, enfin c’est les sujets que j’ai en tête. Donc, là-dessus, essayer… Enfin,
d’avoir un regard.
Wissem : PSE1 et PSN ?
Lucie : PSE 1, c’est secours.
Wissem : il restait encore des places ?
Lucie : Bah… (inaudible)
119 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Joanna : il faut arbitrer.
Wissem : ah, il faut arbitrer, il reste pas des places. Ah voilà, il faut choisir, alors.
Lucie : l’idée étant de voilà, pouvoir caler les groupes de formations. Heu, sachant qu’avant
de répondre à cette question, moi je voulais revenir sur la formation PSN qui a eu lieu la
semaine dernière. Heu, j’en ai discuté en off avec Stéphane et j’ai eu l’occasion d’en discuter
avec Joanna. On se retrouve face à l’éternel problème que l’on connaît, sauf que là, c’était une
formation avec 30 personnes à la base dont des gens, enfin ce n’est pas parce que ce sont des
médecins qu’il faut faire plus attention qu’avec d’autres, mais enfin, je veux dire qu’il y a
quand même des moyens qui ont été déployés pour cette formation est quand on voit la liste
des présents, on est à la moitié des effectifs. 11 présents, avec certains (inaudible). Et sur les
raisons, moi j’en ai parlé aussi avec Karim pour autre chose, Karim Herida, et c’est revenu sur
la discussion. Il faut être clair, au niveau du suivi de ces sujets, là, avec les responsables de
secteur. On a, je pense, vraiment à progresser là-dessus. C’est-à-dire que un, les formations à
partir du moment où on inscrit des gens, c’est intégré à leur planning de travail. Donc c’est
aussi aux responsables de secteurs de faire preuve de management, de s’organiser pour
modifier les créneaux ou les plannings pour que ça puisse rentrer et que ce soit pas… Quand
on est inscrit, il y a un mois, au niveau des plannings, il faudra peut-être appeler un vacataire
une heure de plus pour venir en complément. Là, il y a certaines excuses d’absence, c’est bah
finalement, j’ai dû rester parce qu’elle pouvait pas assurer l’encadrement, mais ça c’est pas
de l’impondérable, ça il le savait, c’est que ça a été mal géré. Et quand on a Pierre dimanche,
aucune info, enfin faut pas laisser passer ça parce que c’est pas la première fois. Avec
Wissem, on avait fait la préparation à l’oral, on n’en avait un sur deux qui n’étaient pas là, et
encore on avait appelé 15 fois.
Wissem : il fallait appeler pour dire est-ce que vous serez là ou pas.
Lucie : je pense que si un moment que ça bouge, il faut que les responsables de secteurs, et ça
se passe à votre niveau, que vous passiez le message et qu’on taille dans le vif. Parce que un
gars qui ne donne pas de réponse, on ne sait pas où il est, c’est-à-dire qu’il est censé être au
boulot, et il n’est pas en formation. Pierre dimanche, aucune info, là, il faut y aller quoi, enfin
je veux dire, c’est pas les vacances, quoi, c’est une formation. Donc, je sais que vous en êtes
convaincus et c’est pas à vous que je dois le dire.
Julien : qu’est-ce qu’on doit leur dire ?
120 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
Wissem (en même temps que Julien) : Les EAPS (inaudible)
Lucie : et bah, au moins un entretien.
Julien : là, je suis d’accord.
Lucie : tu peux le menacer, effectivement, de retenue sur salaire. T’es pas au boulot, tu sais
pas où il était et au moins de manière informelle, c’est, tu fais un petit quatre lignes de rapport
d’avertissement. Et tu le sensibilises sur la formation. S’il s’est inscrit, c’est qu’il y a un
besoin qui a motivé. Soit il y a les deux cas : la formation, vous l’avez imposée, parce qu’il y
a vraiment un besoin et que là, voilà… Soit il était motivé et qu’il prenne conscience que…
Enfin, renseignez-vous si c’est récurrent ou pas mais, Pierre dimanche, en l’occurrence,
c’était déjà lui la dernière fois aussi, et c’est des gens à un moment, ils se sentent… Enfin ils
s’en fichent quoi. Ils ne se rendent pas compte qu’il y a des gens qui bossent derrière, que
c’est des places à la place d’autres et qu’à un moment c’est du boulot, quoi.
William : je le vois mercredi, Pierre dimanche, mais je ne le vois pas pour ça précisément,
parce qu’il a plein d’autres problèmes en dehors.
Lucie : mais peut-être. Encore une fois… C’est qu’une illustration mais ça peut être un
indicateur. Si à un moment, il y a un recadrage sur des absences, des retards. Ça peut arriver,
enfin on a tous à subir des retards de transport, mais enfin quand on voit que c’est les mêmes
et qu’il y a un abus où on va dire encore plus fort lors des formations, il y a un moment, ou
ont compilé les indicateurs et c’est un petit rapport d’avertissement. Les gars, s’ils ont jamais
eu peur, c’est clair qu’ils ne vont jamais changer, quoi !
121 Dossier analyse de l’activité et construction de corpus – Joanna DUPOUY – 15/01/2014
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