happy sitiz n°18
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18 Prochain Rendez- vous27 septembre 2012
Sitizhappy
Numéro 18 • Juin • Juillet • août 2012
Le grand bleuBientôt l’été ! happy Sitiz donne le ton.
Avant de faire votre valise pour les vacances, plongez la tête la première dans ce numéro plein de fraîcheur, de couleurs et de bonne humeur.
Comme à chaque parution, vous découvrirez des lieux etdes initiatives exceptionnelles. happy lecture !
Philippe Laville
Sommaire
Greg Bagot 16 • Moulin de Courtangis 20 • Spaycif ic’Zoo 22 • Marie-Hélène Bourdais 26
Les rendez-vous
1, rue du Port •72000 Le MansTél : 06 26 89 45 23
happy Sitiz Le Mans est édité par
happy Crazy Editions •Siège social :
1, rue du Port • 72000 Le Mans
Rédacteur en Chef : Philippe Laville
Rédaction : Laure de Peyrouze, Luce Bon-
aventure, Sophie Berteloot, Henri Boillot,
Jean-Charles Lévy, Natacha de Lorenci.
PUBLICITÉAu journal : 06 26 89 45 23
La reproduction des textes, dessins et
photos publiés dans ce numéro est la
propriété exclusive de happy Sitiz qui se
réserve tous droits de reproduction et de
traduction dans le monde entier.
Photographe : Justin Sicard
Photo couverture : Shuttersotck
Valeur de ce magazine : 0,50 e
Distribution : effectué directement par
happy Sitiz par portage dans certains
magasins et enseignes du Mans et
dans quartiers ciblés.
Impression : ITF (Mulsanne)RCS Le Mans 500 564 240ISSN : en cours
Dépôt légal : à parutionDirecteur de publication : Philippe Laville
Sitizhappy
Et aussi...Siclope 4 • happy Hours 6
• Signésitiz 12 • Signature 18 • happy culture 24 • happy Week-end 28 • happyroscope 30
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Le Mans
Leshopping
Journée easy-chicSoirée électrique
L’OCCITANEEN PROVENCE
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Siclope
L’œil de Sitizb
L’œil de Sitizb
ConstellationEn accueillant Un Amour d’Intérieur, un lieu dédié au
mobilier et à la déco, la galerie Etoile d’Art s’agrandit.
Bienvenue aujourd’hui dans l’Espace 23.
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happy Hours
(Bulle)
Origami littéraireDepuis son enfance, Cécile Genoud-Rio
a toujours balancé entre les mots et les
coups de crayon, les esquisses laissées sur
le papier. Adolescente, elle dévore les
romans de Victor Hugo, Dominique La-
pierre, passe un Bac littéraire option arts
plastiques. « On faisait neuf heures de
dessin par semaine ! » Etudiante, la jeune
Nantaise s’enfuit à Rennes avec François,
l’homme qui partage toujours sa vie :
« mon mémoire de maîtrise en fac de Let-
tres était sur la bande dessinée », confesse-
t-elle. Comme pour illustrer sa “double vie“.
En 1999, elle arrive en Sarthe. « Je venais
d’avoir le concours pour être institutrice.
Mais je suis partie sur une autre voie. »
CAPES en poche, elle devient professeur
de Lettres. A sa première maternité,
elle découvre la peinture sur porcelaine.
« J’avais parfois un peu de temps pour moi. »
A la naissance de son second, elle prend
une année de congé parental : « je me suis
éclatée dans la créativité », sourit-elle. A
l’arrivée de son troisième enfant, Cécile
décide de travailler à mi-temps : « je devais
me dégager du temps pour m’en occuper. »
Durant sa grossesse, elle prend des cours
de couture et confectionne elle-même la
chambre de bébé : tour de lit, couette, mo-
bile... « Sophie, une de mes amies, a tout de
suite été fan et m’a poussée à continuer. »
Cécile se prend au jeu. Depuis un an main-
tenant, elle a créé sa marque, Riobouiboui.
Sur son site et la plate-forme alittlemarket.
com, elle présente les objets qui lui res-
semblent, notamment des guirlandes et
des mobiles en origami : « je suis souvent
marquée par les voyages que je fais. J’en
retire des idées, une sensibilité. Ma visite au
Japon a débouché sur ce travail. » Au Mans,
Riobouiboui est présent chez Tire-boulet-
tes, rue des Ponts-Neufs. B
Cécile Genoud-Rio
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© Justin Sicard / happy Sitiz
Tchize‘roomDans le haut de l’avenue du Général Leclerc,
Tchize’room est le dernier né des bars à sou-
rire sur Le Mans. Lancé par Fabien Chanteclair,
le salon, situé juste à deux pas de l’arrêt du
tramway, est plutôt branché et moderne dans
sa conception, jouant sur le rouge et le noir.
Dans un intérieur très épuré, ce bar à sourire
vous propose notamment des séances de 20
minutes pour retrouver la blancheur de vos
dents : « Les clients peuvent regarder des
clips musicaux, des reportages animaliers, lo-
vés dans leur fauteuil. Ici, tout est fait pour
qu’ils soient choyés ! »
Pour vos yeuxAprès Paris, Claire Dutilleul est revenue en
Sarthe ouvrir sa propre boutique d’optique :
« Je voulais m’installer au Mans, retrouver mes
repères. » Son magasin, Pour vous yeux, se si-
tue en haut de la rue Nationale, un quartier
qu’elle affectionne : « J’avais envie de toucher
la clientèle qui vient ici, leur proposer une en-
seigne avec des produits de qualité à un coût
abordable .» Son salon propose des marques
comme Oxibis, Paul & Joe, Rayban et surtout,
en exclusivité Marc Jacobs, « une marque qui
cartonne sur Paris. »
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Rencontres Sitiz
Chic et rebelleExit DDP, place de la Préfecture. La marque de
prêt-à-porter féminin a ouvert, rue Saint-Martin,
une nouvelle boutique, prenant ainsi la suite de
l’enseigne Café Coton, installée au Mans en 2006.
Dans cet espace de 20 m2, Céline Davoust vous
accueille pour vous faire découvrir les dernières
tendances en matière d’habillement féminin et
d’accessoires de mode. La marque joue la carte
du glamour et du romantisme, tout en restant
résolument moderne et anti-conformiste.
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DP
Décoration floralePlantes artificielles
Arts de la tableMobilier • Cadeaux
16, rue Courthardy • 72000 Le Mans • Tél : 02 43 23 00 20
(Bulle)Benoît Moro
La vie en miniature
C’est à six ans que le petit Benoît découvre
les 24 Heures. Sur les épaules de son papa :
« c’était en 1968, avec l’accident de la Ford. »
Ado, il se passionne pour les bolides de la
Sarthe, mais surtout pour les avions de
la deuxième guerre mondiale : « je faisais
plein de maquettes. Je n’arrêtais pas. »
Son Bac technique en poche, il rêve de
travailler dans un bureau d’études, de
« dessiner des objets ». Son premier job,
ce sera à Solido, fabricant de voitures mi-
niatures, puis dans la revue Echappement.
« Je tenais une rubrique modélisme, je
devais customiser une maquette avec les
moyens du bord. » Un vrai McGyver ! Puis,
il travaille cinq ans au bureau d’études de
Starter, l’un des leaders mondiaux de la mi-
niature en kit. « Mais l’air du Sud ne m’allait
pas professionnellement. » Il décide alors
de rapatrier son savoir en Sarthe et, en
1991, il créé Le Mans Miniatures pour fa-
briquer ses propres maquettes : « un truc
de dingue, se souvient-il. D’entrée, j’avais
quatre salariés. » A Voivres-Lès-Le-Mans,
l’une des premières pièces à sortir est la
fameuse Mazda 787B avec son moteur à
piston rotatif : « tout de suite, on a vendu
70% de notre production au Japon, le reste
aux USA et un tout petit peu en France. »
Les années passent. Les gammes s’étof-
fent ou changent tout simplement : « nous
connaissons des cycles de cinq ans où, à
chaque fois, il faut se remettre totalement
en question. Un vrai challenge. »
En 2005, Benoît et Angèle, sa compagne
qui a rejoint Le Mans Miniatures en 1997,
font le pari de la Chine : « nous n’arrivions
plus à produire français » regrette-t-il.
Aujourd’hui, l’entreprise, spécialisée dans
le slot (les voitures de circuit électrique) et
installée à Yvré-Le-Polin, voudrait bien fai-
re revenir (une partie de) sa fabrication en
France, tout du moins en Europe. En juin,
sortiront leurs nouveaux modèles dont la
fameuse Audi R18 TDi. La vie est un perpé-
tuel recommencement... B
« 70% de notre production au Japon »
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24 Hours
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Sitizhappy
Boutique« C’est en 1957, à trois ans et demi, que j’ai
suivi mes premières 24 Heures », confie Phi-
lippe Jarry, ce passionné quinquagénaire,
reconverti depuis quelques années dans la
vente au détail de voitures miniatures. Avec
beaucoup d’audace, il a ouvert place du Hallai
sa propre boutique : « ici, on trouve tout ce
qui existe ou presque en 1/43e. Bien entendu,
surtout les bolides ayant participé à la grande
saga mancelle mais aussi les voitures, toutes
disciplines confondues, ayant été pilotées par
des Français. » Et à tous les prix. Pour les pe-
tits, mais aussi les vrais collectionneurs.
GalerieManceau, Alain Baudouin a vécu 40 ans à Paris
pour raisons professionnelles, avant de revenir
s’installer dans la ville cénomane, au cœur de la
Cité Plantagenêt. Passionné des 24 Heures, il se
consacre au sport automobile et a ouvert, il y
a de cela un an, une toute petite galerie à quel-
ques pas de chez lui. Depuis peu, il a déménagé
ses tableaux au pinceau et à l’acrylique et ses
reproductions, rue Dorée, face à La Ciboulette.
On y entendrait presque le hurlement des
moteurs et le crissement des pneus.
2 http://www.abmotorart.com/
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Plantagenêt bolides
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24 Hours
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Incroyable mais... vrai !Libra Diffusio, éditeur manceau, vient de
sortir dans la collection Les incroyables un
ouvrage de 104 pages, intitulé Les incroyables
des 24 Heures. Racontées par Alain Moro -
auteur notamment d’une Histoire des maires
du Mans et Les grandes affaires criminelles de
la Sarthe - et illustrées par Pierrick Chazeaud,
on y apprend ou redécouvre des anecdotes
truculentes ou insolites sur la plus célèbre
course du monde. Un beau cadeau pour l’été.
s
So brisith !
Du 6 au 8 juillet, un mois après les
24 Heures, Le Mans Classic déroulera son
tapis rouge aux anciennes étoiles de la
plus grande course d’endurance au mon-
de. Avec montures, pilotes et superbes
prestations, dans la plus pure tradition.
Le Mans Classic
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happy Sitiz en parlez
L’art du cambouisLes week-ends du 23 et 24 juin et du 30 juin
et 1er juillet, le Manceau Jean-Marie Guivarch,
et le Britannique Martin Squires, expose-
ront leurs dernières œuvres à la Maison des
Glycines à Parigné-L’Evêque. Si l’Anglophone
peint essentiellement de vieilles bécanes et
motocyclettes d’antan, le Sarthois décline et
croque avec brio bolides des 24 Heures, vieux
torpedos et deux roues en tout genre.
La mascotte LéonLe Musée des 24 Heures - Circuit de la Sarthe a
accueilli dernièrement sa première mascotte,
Léon. Personnage tout droit sorti d’un album
de bande dessinée pour enfants, Léon est né
sous les traits de Peter Elliott, jeune dessina-
teur belge qui a fait ses armes à l’atelier d’il-
lustration Saint-Luc de Bruxelles. Son nom a
été choisi en souvenir de Léon Bollée, pionnier
local de l’automobile. Léon, superbe combinai-
son rouge et casque vert à la main, incarnera
le musée sarthois auprès des plus jeunes.
Succès garanti.Bonne trajectoire !Pour les passionnés des 24 Heures du Mans,
nul doute que le tome 1 de Trajectoires, nou-
velle série de bande dessinée publiée par les
éditions Glénat, va faire le buzz. A chaque
tome, le récit se déroulera au milieu des an-
nées 60 dans l’univers de la course automo-
bile. Le dessin est de Johannes Roussel et le
scénario de Roger Seiter, sur une idée origi-
nale de Christian Boyer. Le premier ouvrage,
qui sortira le 6 juin prochain, évoquera l’édi-
tion mancelle de 1955, frappée par le terrible
accident de Mercedes.
© Justin Sicard / happy Sitiz (2) D.R. (2)
happy Hours
(Bulle)
La symphonie du bonheurSon père fut mineur dans le Nord. Pour
ne pas avoir à descendre chaque jour à la
mine, ce fils d’Italien décide de passer son
diplôme de coiffeur. Chaque soir, après sa
journée de travail, il suivait des cours. A la
fin de la guerre, il vient en Sarthe et ouvre
un salon de coiffure à Vallon/Gée. Lui et
sa femme, Evelyne, y resteront toute leur
vie. C’est dans ce petit village que grandit
René. Enfant, il veut être botaniste et pas-
se ses journées à couper, répertorier des
plantes, son encyclopédie d’herbiers sous
la main. Chaque été, il file avec ses parents
du côté du lac d’Orta retrouver ses origi-
nes italiennes. Adolescent, il abandonne
ses rêves d’herboriste et suit la piste pa-
ternelle. Diplômes de coiffeur en poche, il
travaille durant sept ans au Mans dans le
salon de coiffure de Ginette Bournot, place
Washington : « Avec elle, j’ai beaucoup ap-
pris. Elle était meilleur ouvrier de France »,
témoigne René. C’est aussi le temps des
concours : « J’ai suivi sa trace. Durant les
années 80, j’ai été champion de France. J’ai
également participé à des compétitions
internationales à Milan, Vienne ou encore
Amsterdam. En 1982, j’ai gagné le titre su-
prême, la Rose d’Or du Mondial. »
En 1983, avec sa femme Catherine, il s’ins-
talle rue du Port. Depuis, près de 30 ans,
son sourire et son positivisme - « je puise
dans divers courants de pensée, tout ce
qu’il y a de meilleur » - en font un commer-
çant à part du centre ville. Saxophoniste à
ses heures perdues, « mon père était chef
de la fanfare du village », René fait de la
vie, de son métier et du contact avec les
gens, une vraie symphonie. B
René Dido
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© Justin Sicard / happy Sitiz
Sitizhappy
Natacha MafrayC’est au Kazakhstan que cette Russe - née en
Bulgarie - a rencontré Philippe, un Manceau
devenu son mari. Il travaillait alors pour Méde-
cins sans Frontières. Diplômée des Beaux-Arts
en Ukraine, Natacha Mafray a d’abord été
professeur à l’association (aujourd’hui dispa-
rue) des Créateurs Manceaux. Depuis 2009, la
Slave vole de ses propres ailes. En mars der-
nier, elle a ouvert un atelier avec vitrine, rue
Gambetta. Elle y accueille ses élèves en petit
groupe pour du dessin académique ou de la
peinture sur chevalet, les lundi, mardi, jeudi,
vendredi et samedi.
L’épicerie d’ ElisabethResponsable administratif et financier de cen-
tres sociaux au Mans, Elisabeth Bourdin, bour-
guignonne d’origine, a eu envie de changer de
voie professionnelle. Attirée depuis toujours
par le commerce, elle a ouvert, place Saint-
PIerre, à deux pas de la Mairie, une épicerie
bien particulière : « ici, les produits proposés
sont de qualité mais surtout, ils sont tous is-
sus de monastères et d’abbayes. » De Chan-
telle (03), Saint-Mandrille (76) ou Bonneval
(12)... Un vrai tour de France monastique et
culinaire.
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La galerie se déplaceAprès 25 ans passés place Saint-Pierre, Monique Chopin
a déplacé son univers, rue des Ponts-Neufs. Toujours dé-
nommé Galerie Saint-Pierre (le nom est tellement chargé
de bons souvenirs), le lieu est plus intime, quelque peu
en longueur, à l’image de ses petites espaces que l’on
trouve à Paris, pour exposer peintres et artistes. Dans
cette rue, face aux Reines des Près, on retrouve tou-
jours les mêmes coups de cœurs : « des choses très
contemporaines, à la fois modernes et figuratives. » De
Nadine Lecomte à Christine Hatte-Couvreur, en passant
par Véronique Paulet, Nelly Trumel ou encore Gabriel
Blais et Barthélémy.
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Pas besoin d’attendre l’été et un soleil géné-
reux pour adopter des couleurs éclatantes.
Un monde à part vous propose Le bronzage
instantané, naturel et sans paraben, élaboré
et fabriqué en France. Riviera Tan, un mode
de bronzage sans soleil et sans UV, c’est la
solution idéale. En quelques minutes (10 pour
le corps) grâce à un brumisateur à air, vous
aurez un effet bonne mine immédiat et un
teint hâlé. L’efficacité varie de 5 à 7 jours.
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Le 8 février 2007, rue du Bourg-Belé, un
Monde à part ouvre ses portes. Premier
établissement de ce genre au Mans, ce sa-
lon de beauté et de soins, à l’am-
biance orientale, a tout de
suite marqué les esprits. A
deux pas de la rue Natio-
nale, une porte - comme
sortie des contes des
mille et une nuits - invite
à pénétrer dans ce lieu
hors du temps. A l’inté-
rieur, une lumière tamisée,
des couleurs chaudes, un décor
digne des plus beaux riads... Mais ce n’est
pas tout. Ici, l’accueil est une valeur dé-
clarée. On prend le temps de vous inviter
à décompresser, à oublier vos soucis, vos
tracas, à vous préparer dans la plus grande
sérénité. Depuis cinq ans déjà, cette philo-
sophie d’accueil se combine avec
une qualité de soins incon-
testée. Commencez par
le hammam, pour vous
libérer des toxines et
des tensions musculaires
qui martyrisent votre
corps, puis un gommage
au savon noir, un massage
à l’huile d’argan, un envelop-
pement au rhassoul. Viendra en-
suite la touche finale : un thé à la menthe
pour tout oublier et vivre ici un moment
vraiment... à part. •
Féérie orientaleDerrière l’imposante porte de la rue du Bourg-Belé se cache un monde magique fait de douceur et de prestations incom-parables. Et si vous veniez le découvrir ?
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re chouchouter. Pour cela, Un monde à part vous invite à offrir un bon cadeau de votre choix parmi toutes les for-mules proposées. Un soin visage, un masque du corps... Nul doute que l’heureux(se) élu(e) gardera longtemps le souvenir de ce cadeau d’exception !
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Greg Bagot
Enfant, il se rêvait magicien de scène. Aujourd’hui, l’illusionniste manceau éblouit son public dans un style bien particulier, le close-up.
The artist*
Par Philippe Laville
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Sitizen
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J« Je suis heureux lorsque je touche les gens, que j’arrive à
aller dans l’émotion. » C’est à l’âge de six ans que le Manceau
Greg Bagot découvre l’illusion. Les stars de la télé sont alors
Gérard Majax ou encore Garcimore : « à l’époque, mon père
me faisait deux, trois tours d’esbroufe par-ci par-là. C’était
magique ! » Quant au tour de Gilles Arthur, celui de la cigarette
passant à travers une pièce ? « J’ai dû essayer de le faire des
centaines de fois », sourit-il. Enfant des Sablons, Greg suit
également son père à l’île aux sports : « avec ma sœur, nous
en avons avalé des tours de piste. C’est là que j’ai appris le
sens de l’effort. L’athlétisme est devenu mon fil rouge, me
permettant d’avoir aujourd’hui cette rigueur mentale et
cette discipline physique pour faire ce métier. » Perchiste,
« j’avais alors une baguette beaucoup plus grande que main-
tenant », puis décathlonien en club, Greg va découvrir la
magie tout seul : « je n’avais pas les moyens d’acheter des
tours, se souvient-il. Un jour, dans une brocante, mes parents
m’ont offert une encyclopédie que j’ai toujours. J’ai passé
des heures à la potasser. » Plutôt timide, Greg rêve (en se-
cret) de devenir magicien. Le bac en poche, il cire le banc de
l’université en fac d’anglais... un jeu de cartes à la main. Vers
20 ans, alors qu’il vend des friandises l’été sur les plages, il
rencontre son “premier“ vrai magicien : « Fred Simard, un
Québécois qui passait ses vacances au même camping que
moi. Au Pouligen... » Son armée à Paris, il en profite, là encore,
pour rencontrer Mickaël Stutzinger, magicien dans une bou-
tique spécialisée de la capitale. Entre eux, le courant passe :
« il m’invitait chez lui, pour me montrer des tours sans jamais
me les expliquer. Au petit matin, en rentrant à la caserne, je
notais tout sur un petit carnet. C’est certainement là que j’ai
puisé ma force pour créer, par moi-même, mes numéros. »
Prince de la micro-magie
De retour à la vie civile, Greg part à Dublin pendant un an :
« j’ai parcouru les pubs pour me faire la main. Cela m’a per-
mis de me forger à ce dur exercice. » Revenu au Mans, c’est
acquis, il se lance dans la carrière ! Grâce à Thierry Dubois,
l’ancien boss du Bureau et du Le Mans Legend Café, il trouve
son premier auditoire régulier : « J’avais pour mission de faire
patienter les gens qui attendaient en faisant du close-up. »
L’aventure se termine en 2003. L’illusionniste passe alors la
surmultipliée : « j’ai décidé de devenir plus pro, de travailler
sur mon image, de m’ouvrir sur d’autres publics. » Formida-
blement bien implanté au Mans, le magicien rayonne bien
au-delà du département : « je suis parti au Palace Sheraton
d’Alger pour des princes arabes, par exemple, ou encore au
Vietnam pour un tour-opérateur. Là-bas, j’en ai profité pour
aller dans la rue, dans de simples restaurants au contact
des gens. Exceptionnel... » Petit, il rêvait de télé et de gloire.
Aujourd’hui, Greg Bagot ne pense qu’à émerveiller son audi-
toire : « Je prends goût à jouer avec les gens, prendre sur une
table un objet, le faire disparaître, les amener dans mon uni-
vers », conclut-il avant de se retirer. Comme par magie... B
« Au matin, je notais tout sur un petit carnet »
* L’artiste
Si cuivréMnozil BrassC’est dans le cadre du Festival Cuivres
2012 de Mamers que l’ensemble de cuivres
autrichien, Mnozil Brass, viendra enflammer
l’espace culturel Saugonna à Mamers. Ce
septet, formé par des musiciens pour la
plupart diplômés de l’Université de Musique
de Vienne, offriront un large répertoire :
musique traditionnelle, jazz, pop et reprises
de musiques de films dont le fameux Green
Hornet, entendu notamment dans Kill Bill.
Lieu : Espace culturel Saugonna à Mamers
La date • Vendredi 1er juin à 20h
Signature
La PelegrinaSonate représentativeDans l’église de Chevillé, l’en-semble La Pelegrina, composé d’Olivier Mingam (violon), Estelle Imbert (violon), Laure Balteaux, (violoncelle) et Magalie Rougeron Mingam (clavecin), propose un répertoire allemand du XVIIe siècle,
d’inspiration italienne essentiellement. Les titres suggèrent un moment de la vie du Christ, racontent une épopée, décrivent
des animaux ou évoquent un affect. Emouvant...
Lieu : Eglise de Chevillé
La date • Vendredi 8 juin à 20h30
Si imaginaireElisabeth BaillonHabituée des expositions internationales
depuis 1965 (New-York, Florence, Madrid,
Montréal, Tokyo...), Elisabeth Baillon exposera
ses encres brodées en plein cœur de la Cité
Plantagenêt. Installée sur le plateau du Larzac
en Aveyron, cette “voyageuse sur tissu“
s’évade sur les matières laineuses, faisant
apparaître imaginaire et fantastique.
Tout un monde à découvrir...
Lieu : Musée de la Reine Bérengère
Les dates• Du 22 juin au 16 septembre
Musique
Cla
ssiq
ue
happy adore
happy craque
BDLe secretdes AngesQue s’est-il passé au Mans en 1392 ? Que cachent les anges de la cathédrale du Mans ? Luc Chanteloup (scénario), Jean-Luc Prou (dessins) et Estéban Prou (couleurs) vous invitent à découvrir, à la médiathèque du Mans, leur bande dessinée (Le cycle des échiquier - Le Secret des anges aux Editions de la Reinette) dans le cadre d’une exposition intitulée Arts et sciences au Moyen-Age : le secret des anges. Ainsi qu’Aldric et Valentin, les deux jeunes héros de cette saga mancelle.
Lieu : Médiathèque du Mans
La date • 1er juin au 15 septembre
La case
Expo
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CultureRubrique réalisée par Luce Bonaventure
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Si rockShaka PonkAssurément, les 80e 24 Heures seront rock !
Après de Palmas et Thom (mercredi 13 juin),
Pony Pony Run Run et The Dandies (jeudi 14),
les groupes Kill The Young, Ekhô et surtout
Shaka Ponk mettront le feu à la Passerelle
Dunlop. Un concert gratuit pour les
spectateurs munis de billets. De quoi vivre
la course au son des décibels pop.
Lieu : Circuit des 24 Heures du Mans
La date • Samedi 16 juin à 20h
© D.R.
PeintureSi syncrétismeHerman Braun-VegaLima, New-York, Sao Paulo,
Madrid, Berlin, Copen-
hagen... Là encore, les
toiles du Péruvien Herman
Braun-Vega ont été vues
aux quatre coins de la
planète. Mélangeant les courants picturales
et se servant du métissage artistique, cultu-
rel et ethnique comme une force, l’œuvre
de Braun-Vega est un hommage permanent
aux maîtres que sont Rembrandt, Velasquez,
Cézanne, Picasso ou de La Tour.
Lieu : Musée de Tessé
Les dates• Jusqu’au 30 juin
La case
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Valérie barconnière-romagne2 bis, rue de Tascher - 72000 le mans
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LA Saint-Jean-des-Echelles, dans le Perche sarthois, Carine Bemelmans a créé son univers de déco, baigné de charme et de tranquillité.
Le monde de Carine
Petite, Carine Bemelmans partait sur les traces d’Alexandra
David-Néel, grande exploratrice. Munie de petits récipients
et d’une mini-loupe, elle grattait, fouillait la terre à la re-
cherche de “monstres“ et autres insectes qu’elle capturait
pour les garder précieusement dans ses boîtes à secret. Son
terrain d’exploration à elle était bien loin de la Chine, du Ti-
bet ou de l’Himalaya. Sa ligne d’horizon s’arrêtait aux confins
de Saint-Cyr-La-Rosière et de Préaux-du-Perche. Se rêvant
naturaliste, elle avait même fondé sa “troupe“, Le club des
jeunes pour la nature, avec des amis des maisons environ-
nantes. Trop chouette ! Au sortir de l’adolescence, Carine
suit encore son idée. Elle n’en a que faire des directives pa-
rentales. Son père et sa mère la voient fonctionnaire, elle se
rêve fleuriste ou commerçante animalière. Après avoir suivi
une formation en contrat de qualification en ce sens, elle
rachète à La Ferté-Bernard l’animalerie où elle a effectué
ses premières armes. Avec le temps, les poissons rouges, les
perroquets et les lapins ne sont plus les seuls résidents de
la boutique. Progressivement, elle installe au sein de cette
“ménagerie“ un coin décoration : « pour faire mes vitrines,
attirer le public, je mettais en scène des décors. Rapidement,
les clients ont voulu m’acheter les objets que j’exposais pour
créer des ambiances. Je me suis alors piquée au jeu… » Jus-
qu’à ne plus savoir qu’elle était l’identité de son pas-de-por-
te. « Il était vraiment devenu difficile de conjuguer les deux
et comme la partie décoration me plaisait de plus en plus, j’ai
décidé de faire le grand saut, d’abandonner cette boutique
devenue trop petite pour chercher un nouvel espace. »
Adepte avec son mari du Lot ou de la Dordogne, elle imagine
ouvrir une boutique en plein nature : « il y a par là-bas de
Texte de Philippe Laville • Photos Justin Sicard et D.R.
Sigale
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Moulin de Courtangis
vieilles masures, retapées avec goût, qui accueillent bouti-
ques de déco et salons de thé ; même perdues en pleine
nature, les gens y viennent naturellement. » Dans son Per-
che natal, elle déniche en 2008 le Moulin de Courtangis : « le
lieu nous a tout de suite plu. Nous pouvions habiter dans le
moulin et retaper la ferme, les dépendances pour mener à
bien ce projet. » Une nouvelle fois, les époux Bemelmans se
retroussent les manches : « nous venions juste de rebâtir
une maison. Il a fallu remettre ça » Durant deux ans, ils “réin-
ventent“ les 200 m2 de ce qui deviendra l’espace boutique du
Moulin de Courtangis. Et le 10 octobre 2010, « la magie des
dix ! », Carine ouvre les portes de ce lieu romantique, buco-
lique et raffiné : « pour cette journée, nous avions juste fait
un peu de publicité. Grande fut notre surprise de voir plus de
300 personnes venir découvrir le lieu ! »
Une véritable intimité
Depuis cette ouverture, les clients arrivent d’un peu partout
pour s’évader un moment, goûter à la déco ambiante, re-
partir comblés, boire un thé ou déguster un macaron glacé.
De la Sarthe, du Perche, mais aussi d’Orléans ou encore de
Vendôme ou Paris, ils viennent de plus en plus nombreux. La
grande majorité est même devenue fidèle parmi les fidèles.
« Les gens font un périple. Ils vont également dans d’autres
lieux comme le nôtre. A La Perrière notamment. » Des meu-
bles De Kercoet, des bougies Point à la ligne, de la vaisselle
Gien, des senteurs Mathilde M., des sacs Made in Perche, une
multitude d’objets de décoration Pomax ou Amadeus… Ca-
rine, épaulée de Vincent son assistant, change d’ambiance
tous les quinze jours. « Nous n’avons pas le choix. Nous fai-
sons cela pour les clients qui viennent régulièrement, Nous
nous devons de les étonner à chaque fois, de marquer les
esprits pour qu’ils aient envie de revenir. » Dans cette quiétu-
de champêtre, Buck, le lévrier irlandais, Capucine, la chatte,
Trotro, le petit cheval, l’âne Cadichon ou encore Roméo et
Juliette, les cygnes du petit étang, n’ont, eux, pas besoin de
changer de décor. Le Moulin de Courtangis, ils en sont fans
et l’ont adopté pour longtemps. B
Comme au siècle dernier
Bientôt une roue !
En Belgique, les grands-parents de François Bemelmans, le
mari de Carine, étaient meuniers, tout comme ses parents.
Quoi de plus normal que François ait été charmé par le Moulin
de Courtangis. A tel point que, bientôt, l’ancienne minoterie
(datant de 1711), orpheline de sa grande roue, retrouvera
bientôt sa grandeur d’antan : « grâce aux archives départe-
mentales, nous avons récupéré les plans de la roue d’origine
qui avait disparu, dans les années 40, pour faire du bois de
chauffage, précise Carine. Dernièrement, nous en avons déni-
ché une quasiment identique. Dans quelques temps, elle sera
posée. » A quand de la farine, made in Courtangis ? B
« Nous devons les étonner à chaque fois »
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IA Spay, une faune inconnue et étrange peuple un parc exceptionnel. Bienvenue à Spaycific’Zoo, havre d’exotisme et de diversité.
Il est tout petit. Pas plus grand que quelques centimètres. A
trois semaines, un bébé camaléon escalade la frêle branche
sur laquelle il est posé. Colossale ascension pour ce tout pe-
tit lézard. Un moment magique volé à ce parc aux espèces
étonnantes, situé à quelques kilomètres du Mans.
C’est en 1989 que Claude Héron crée Le Jardin des Oiseaux.
Porté par des idées novatrices (ces volières toujours présen-
tes, par exemple, où l’on pénètre dans l’espace qui abrite les
oiseaux), ce Sarthois, passionné de volatiles en tout genre,
doit pourtant passer la main. Plus tard, la commune de Spay
lui cherche un repreneur, capable de trouver un équilibre fi-
nancier à cette heureuse initiative. En 1996, Sophie Pacitto
reprend Le Jardin. Pour le relancer, le parc est remis en état
et l’accent est mis sur le développement de la pédagogie.
D’entrée, la volière africaine marque le renouveau du site.
Cette cage est la plus grande de ce type en France. D’une
surface de 2 500 m2 et de 12 m de haut, on y observe des
marabouts, des ibis sacrés d’Egypte ou des pélicans blancs
qui deviennent, grâce à leur rendez-vous gastronomique
avec le public, les stars du lieu. En 2002, nouvelle étape, Em-
manuel Lemonnier, futur époux de Sophie Pacitto, arrive du
Domaine de Pecheray où il était responsable animalier. Un
an plus tard, Le Jardin fait sa réelle mutation : « il a fallu
réfléchir à l’avenir du parc, témoigne-t-il. L’idée d’avoir une
vraie structure couverte a alors germé. Combiné à l’envie
d’apporter autre chose qu’un simple zoo pour oiseaux, en se
tournant vers des espèces peu connues parmi les mammi-
fères, les insectes et autres reptiles. » Ainsi naît, l’exotarium
dénommé Spaycific’Zoo. Dans cet espace, au fil des années,
se succèdent chauve-souris, toucans à carène, iguanes verts,
tatous, opossums, mangoustes fauves ou encore orvets des
Balkans. On peut y passer des heures, tapi dans le noir à
observer les espèces, à glisser dans un tube transparent, si
l’on est enfant, au cœur des serpents. « Ce positionnement
original et ludique nous a permis de nous démarquer vérita-
blement », confirme Emmanuel Lemonnier.
Sigale
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Spaycif ic’ Zoo
Maki, coati et ouistiti
Un vrai rôle pédagogique
700 animaux, 170 espèces différentes, une dizaine de pro-
grammes d’élevage mis en place au niveau européen comme
pour le chien des buissons (sorte de canidé vivant en Améri-
que Centrale et du Sud), de nouveaux arrivants chaque année.
Parmi les derniers à s’inviter, le ouistiti pygmée, le plus petit
singe du monde, en provenance du zoo de Mulhouse. Spay-
cific’Zoo attire aujourd’hui plus de 30 000 visiteurs par an. «
Comme les parcs d’attractions, nous nous devons d’innover
tous les ans, confie Emmanuel Lemonnier. Soit en accueillant
des espèces insolites comme nos deux potorous à long nez
(sorte de rats kangourous, ndlr) dernièrement ou en imagi-
nant de nouvelles animations ou environnements. La saison
passée, l’arrivée d’une volière dédiée aux oiseaux d’Australie
nous a permis d’offrir un spectacle très apprécié où les vi-
siteurs donnent à manger directement aux occupants des
lieux. » Cette année, un bassin tactile aura la même vocation.
« Mais ici, pas de perruches pour becqueter quelques graines
dans vos mains, ce seront des carpes koï, sorties des eaux,
qui viendront déguster les aliments que vous leur propo-
serez. » Donner à manger aux animaux, écouter les guides
évoquer leur avenir sur la planète, entendre ces derniers
échanger sur le développement durable, la préservation des
milieux naturels, Spaycific’Zoo est plus qu’un simple parc :
« nous avons un message à faire passer. Nous existons aussi
parce que nous avons un rôle pédagogique. ». Tiens, quel-
ques kangourous traversent les allées et se cachent, ici et là,
dans des bosquets. Il faut maintenant se hâter. A 17 heures,
Coucouloucoucou la poule donne sa représentation pour les
4 à 7 ans. Ce serait dommage de manquer ça... B
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Texte de Natacha de Lorenci • Photos de Spaycif ic’Zoo et epikure
« Nous avons un message à faire passer »
happy Culture
... et les grands
Le Mode interrogatifLe titre est une énigme vite résolue. La première
page tournée, puis la seconde vous donnent un
aperçu de la lente traversée interro-
gative à laquelle vous voici exposé(e) :
le livre est en effet construit sur
une suite de formules interrogatives
adressées au lecteur embarqué
dans ce livre, drôle, insolent, subtil
dans son questionnement sur la
littérature et la lecture. Le lecteur
aurait tort, justement, d’y chercher
une histoire, un récit, des personnages. Powell
procède par adjonctions, reprises et connivence.
Chaque interrogation ou série d’interrogations est
une histoire en soi. Le défi est de soutenir à chaque
question l’intérêt d’un lecteur peu coutumier de
tels procédés. Je vous recommande de savourer ce
livre lentement, quelques pages par jour, comme
un remède contre la vitesse du romanesque actuel :
vite avalé, vite oublié.
Le Mode interrogatif, Padgett Powell, Éditions Rue
Fromentin (2012)
Disponible à la Librairie Thuard
Pour les petits...
Gros Calin Le python d’appartement a l’avantage sur
le hamster ou le poisson rouge d’avoir à sa
disposition un bras énorme capable d’enve-
lopper les solitaires en manque d’amour qui
en feraient l’acquisition. « Les pythons sont
très attachants. Ils sont liants par nature. Ils
s’enroulent. » M. Cousin, statisticien perdu au
milieu des années 1970, rêve d’une vie affec-
tive riche et stable. Il s’invente des amours
magnifiques avec sa voisine, « Mlle Dreyfus,
une Noire de la Guyane française, comme
son nom l’indique. » Rapidement, le python
se révèle être à l’image de la complexité
de son propriétaire, cherchant à la fois des
liens tout en se repliant sur lui-même. « La
vie est une affaire sérieuse, à cause de sa
futilité. » L’art du court-circuit, propre à
l’écriture d’Ajar, épouse à la perfection
le propos du premier roman de celui qui
n’est plus Romain Gary.
Gros Calin , Émile Ajar, Gros Calin
Disponible chez Récréalivres
CDLa Grande SophieJ’ai prêté attention à cette Grande Sophie au hasard d’un passage à la radio du troisième titre de son nouvel album, Ne m’oublie pas, emporté par une voix chaude, grave et des rythmes aux accents populaires des années 80, un rien boîte à rythme rétro. Le thème inlassable, qui a fait la renommée de la chanson de Brel Ne me quitte pas, est ici traité à la diable, sur le mode distancié d’images ironiques et légères : « Ne m’oublie pas sur la porte au milieu de tes clefs / Ne m’oublie pas sur ta bouche à en perdre tes mots / Ne m’oublie pas sur la pelouse en l’honneur d’un râteau… » Le refrain est lui aussi enlevé par le souffle d’une voix et d’un texte qui s’entendent et se répondent. Élégie sans objet réel de mélancolie, cette chanson m’a paru installer la présence d’un moi vaporeux dans l’air sonore de ce printemps 2012.La place du fantôme (2012) La Grande Sophie, Polydor (2012). Disponible à la FNAC
DVDShotgun Stories La force de ce premier film tient dans l’épure des plans, dont la lenteur accentue l’intensité à l’écran des personnages, au bord de l’explosion. Récit d’une querelle entre deux fratries issues d’un même père, Shotgun élude la violence pour se concentrer sur l’enjeu cinématographique du film : montrer ce qui n’est pas dit de la violence subie et de la jalousie qui travaille les personnages. L’enfance violen-tée trouvera-t-elle réparation dans la vengeance ? Le père alcoolique, qui abandonne ses enfants avant de se réincarner en bon père dans une autre famille, est-il responsable de la violence de ses enfants devenus adultes ? Ce film silencieux sur le sud américain, loin de l’esbroufe réjouissante des frères Coen, propose un cinéma méditatif et réconciliateur d’une très grande puissance. Shotgun Stories (2011) Un film de Jeff Nichols . Éditions Potemkine & Agnès. Disponible à la FNAC
Par Jean-Charles Lévy
Pour cet été, notre abeille est allée butiner au gré de ses envies. Voici son petit marché pour passer de belles vacances.
Exit le bourdon !%
Présentée en mai sur une très courte période en partenariat avec les écoles des beaux-arts de la région (ESBA-TALM),
l’exposition consacrée à la production de formes à l’ère de la robotique se propose en partie d’interroger la relation des arts plastiques aux technologies
industrielles. Le site de ce projet signale que « Synthetic est un programme pédagogique basé à l’école supérieure des beaux arts du Mans qui aborde la construction sous l’angle de
l’automatisation, de la robotique et de la science des matériaux avancés, et des neurosciences computationnelles. » Je me promets d’y aller faire un tour. Ce pourrait être l’occasion, pour
les lecteurs, de découvrir les activités de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans.http://www.esba-lemans.fr/content/exposition-synthetic-2012-foam
La place du fantôme
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Accueillir les clients
avec amabilité et courtoisie
Recevoir dans un
magasin propre et agréable
Écouter et conseiller en véritable
professionnel
Afficher et respecter
les horaires d’ouverture
Présenter une vitrine originale et attrayante
Assurer un accueil
téléphonique de qualité
Accepter les choix et
les réclamations des clients
L’ACCUEIL, L’ÉCOUTE et LE CONSEIL
Le commerce, un serviceLes 7 engagements de la Charte Qualité
QEn plein cœur du Mans, Marie-Hélène Bourdais a installé son atelier, anti-chambre féérique à la frontière d’un monde imaginaire et identitaire.
Rose des vents
Quand on écoute Marie-Hélène Bourdais, on entend, au loin,
le chuchotement du vent dans les arbres. Certainement ceux
de son enfance du côté de Montreuil-Le-Chétif. Du temps où,
petite, elle ouvrait sa fenêtre pour regarder l’orée des bois,
tout proches de la ferme familiale. Quand on s’installe dans
son atelier, rue de Wagram, on reçoit un message : celui de la
matière. Toiles de jute, chanvre, coiffes ancestrales, papier
du japon, en vrac, posés ici et là, dans un sac ou déjà trans-
formés en œuvres d’art, accrochés à un mur ou endormis
dans un recoin du grenier… En plein cœur du Mans, l’endroit
est en décalage avec cette vie grouillante de voitures, de
bruits déconcertants, de gens pressés. Il ressemble à un de
ces lieux oubliés perdus dans la forêt, vestige d’une grange
magique. Ici, le temps, les sentiments et parfois les angoisses
ont donné naissance à cet havre secret, témoin de la vie de
l’artiste mancelle. « J’ai un rapport physique avec la matière,
commente Marie-Hélène. Là, tout a une histoire. Ces coiffes
découvertes dans le grenier chez ma mère, ce papier lokta
que l’on m’a ramené du Népal, ces draps en coton… »
Au sortir de l’adolescence, rien ne prédisposait la jeune
femme à se retrouver, un jour, dans ce lieu. A la fin du lycée,
elle alterne d’abord vie citadine, « je faisais les saisons dans
la restauration » et retour à la ferme, « je n’avais besoin de
rien d’autres, juste ce contact avec la terre ». Devenue ensei-
gnante, elle voit défiler les années jusqu’à découvrir un che-
min caché, au détour d’une artère du Mans : « j’ai confondu
deux rues et je me suis retrouvée, ébahie, devant les œuvres
de Gaspard Schlum », sourit-elle. L’été suivant, Marie-Hélène
s’évade munie d’un petit carnet. Elle passe ses vacances à
dessiner des arbres. Bruissement de feuilles dans sa tête…
Texte de Laure de Peyrouze • Photos Justin Sicard et D.R.
Sigale
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Marie-Hélène Bourdais
Une véritable intimité
De cours chez Schlum à un stage à l’école nationale supérieu-
re du paysage de Versailles avec Claude Pasquer, l’apprentie
découvre, apprend. Les différentes techniques de création
bien sûr, mais également beaucoup sur elle, sur ses capacités
à créer, à s’affirmer en tant qu’artiste… Petit à petit, les cho-
ses se mettent en place. La confiance arrive. Sans le savoir
véritablement, la recherche de couleurs, ses traits projetés
sur la toile, la pureté plus accrue de ses formes, son passage
au fusain, l’envie de travailler les matières identitaires bâtis-
sent son art et la structurent. Elle ressort d’un book enchan-
teur des photos de ces premières toiles, les commentent,
parfois attendrie : « là, quand j’ai commencé à faire mes
collages, c’est venu simplement. J’ai pris du papier à musique
et ma main m’a guidée. J’ai déchiré des petits bouts et les ai
déposés naturellement pour que cela prenne forme. Un jour,
au sortir d’une exposition, un couple de Japonais m’a dit que
cette façon de faire était similaire à une très vieille techni-
que de marouflage, le chikirié. » Aujourd’hui, Marie-Hélène
est une artiste reconnue. Son art a évolué. Dans son atelier,
rue Wagram, on retrouve exposées au mur ou dans un coin
les différentes toiles et œuvres, témoins de son évolution.
Après le succès de son exposition au Palais des Congrès
en 2008, l’artiste sarthoise a présenté ses dernières œu-
vres, très récemment, à l’Hôtel de ville du Mans : « pour la
première fois, je me suis affirmée dans un projet. Il a fallu
dompter le lieu, créer des œuvres pour se l’accaparer. Pas
facile pour moi qui crée uniquement selon l’envie. » Témoin
de ce cheminement, Jeannette qui surfe sur sa planche ha-
bille aujourd’hui une des façades de son repère caché. Dans
ce féérique capharnaüm, la créatrice nous la présente puis
glisse avant de nous quitter : « Je sais qu’un jour, comme ça,
sur une intuition, tout peut s’arrêter. » Dehors, le vent s’est
remis à souffler. B
Des mots sur la toile
Auto-portrait...
« Je suis entrée en art par la porte du grenier (...) Des charret-
tes chargées de chanvre bien ficelé partaient pour le marché,
plus c’était blanc, plus les hommes étaient fiers (...) L’ancêtre
sculptait des sabots, des bas-reliefs, sur le même établi je scie
et lime ce qui sera le support de la toile (...) Crayon, encre, pein-
ture, aiguille, fil, toile, jours, dentelle, passer et repasser, lier,
tisser, tresser, nouer, serrer, desserrer, étrangler, fibre toile,
fibre papier, végétal, viorne,cannabis, lin, jut, chaguar, coton,
nid, refuge, arbre, forêt. Je suis née à son orée dans le rous-
sard rouge violacé ocre et noir brut et brillant. » Extraits de
Parcours. Source : site de Marie-Hélène Bourdais. B
« Un rapport physiqueavec la matière »
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Teddy & Dolly
IIls sont tous de la famille... Les créateurs et exposants, pré-
sents à ce rendez-vous, où happy Sitiz vous espère très nom-
breux (l’entrée est gratuite), sont des habitués du magazine.
Avec passion et goût, ils créent des bijoux, des bibelots,
patinent des meubles, redonnent vie à des objets, tiennent
de petites boutiques pleines de charme et de délicatesse en
matière de jouets enfantins, de décoration, de brocante...
Pour la grande majorité d’entre-eux, happy Sitiz vous les a
déjà présentés. Pour les autres, happy Sitiz se fera un plaisir
de vous les faire rencontrer lors de ses prochains numéros.
Mais quoi de plus excitant que de venir voir en direct les ob-
jets de décoration, les vêtements et les bijoux qu’ils créent
ou subliment ! Durant ce week-end des 23 et 24 juin, que
nous espérons superbement ensoleillé, nous vous invitons
à franchir le porche des Souris Vertes. Vous irez de belles
découvertes en bonnes surprises. Votre shopping du samedi
pourra ainsi se terminer par un achat coup de cœur. Et le
dimanche, n’hésitez pas à venir en famille ou avec des amis.
Sortie happy garantie ! B
28Sitizhappy
Fin juin, happy Sitiz organise aux Souris Vertes son premier happy week-end, un salon où sont invités une quinzaine d’exposants sarthois.
happy week-end !
Sigale
Les 23 et 24 juin aux Souris Vertes
Les informations à savoirPrincipe : salon de créateurs et petites boutiques
Dates : samedi 23 et dimanche 24 juin 2012
Horaires : 14h à 18h le samedi et 10h à 17h le dimanche
Restauration : salon de thé et déjeuner (dimanche) sur place
Quelques créateurs et boutiques invitésPat’in Shabby (patines), Teddy & Dolly (brocante enfantine), Les Insomniaques
(édition), Sophie Pierrelée (bijoux), Valérie Romagné (dorure), Joanna Hair (raku),
Dans mon jardin secret (photographie), Riobouiboui (décoration), Cilou Zelkine
(bijoux), La Maison de Leïla (cuisine enfantine)...
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communication...
BélierAmour : Les pluies d’avril vous ont
fait tomber de votre petit nuage.
Ne vous évaporez pas aux premiers
rayons.
Santé : Cessez de m’importuner. Je
ne suis pas médecin.
Travail : C’est le moment de vous
mettre en avant. Il reste des postes à
pourvoir aux élections législatives.
TaureauAmour : C’est connu. Les femmes
girondes aiment les grands estuaires.
Santé : Évitez quand même les
abus de santé.
Travail : Prenez uniquement les
risques dont vous n’assumerez pas
les conséquences. Sauf si vous êtes
banquier.
GémeauxAmour : Qu’est-ce qui vous empê-
che de naviguer en barque sur ses
reins ?
Santé : Tracez des rayons de soleil
autour de votre nombril.
Travail : Ne vous laissez pas faire
sans vous laisser aller.
CancerAmour : Vous allez vivre une longue
nuit bleue d’amour polaire, mais vous
ne parlerez jamais Inuit.
Santé : Hydratez-vous. J’ai l’impres-
sion que vous manquez de vapeur.
Travail : Pourquoi éprouvez-vous le
besoin de dire du mal de vos collègues
dès qu’ils vous tournent le dos ?
Lion
Amour : Aimeriez-vous vivre une
grande passion clandestine sur une
île déserte ?
Santé : Vos hormones vont bien et
vous adressent ces temps-ci un salut
amical.
Travail : Je pense que vos talents
cachés seront un jour découverts.
Lequel reste à déterminer. .
ViergeAmour : Vous portez votre amour
comme un(e) haltérophile.
Santé : Renoncez à vouloir savoir
ce qui se passe dans la tête de votre
médecin quand il vous ausculte.
Travail : Préférez-vous être pré-
sident de la république ou rester de
l’autre côté du téléviseur ?
BalanceAmour : L’amour est un ballon
ascensionnel attaché à un bout de
ficelle.
Santé : Profitez de ces instants de
répit que les sages appellent bon-
heur.
Travail : Profitez de ces instants
de répit que les anciens appellent
pauses-café.
ScorpionAmour : Observez-les de votre tour
imprenable et jetez-leur de brûlants
regards par les mâchicoulis.
Santé : Évitez de sniffer les apéri-
cubes.
Travail : Êtes-vous de ceux qui an-
ticipent ou qui s’y mettent au dernier
moment ?
SagittaireAmour : L’amour courtois survit
très mal aux romans de cavalerie.
Santé : La joie de vivre se reconnaît
à cette santé inaltérable même dans
la maladie.
Travail : Avez-vous déjà songé à
changer de vie ? À quoi ressemblerait
cette nouvelle vie ?
CapricorneAmour : Vous êtes amoureux, loués
jusqu’au mois d’août !
Santé : Où allez-vous mettre toutes
ses calories en trop ?
Travail : Osez laisser votre marque,
quitte à faire quelques taches.
VerseauAmour : Cette manie qu’ont les
couples de ne rien faire sans l’autre
au point de n’être plus un couple
mais un.
Santé : Je vous trouve très bien de
dos, mais j’ai plus de mal à vous re-
connaître.
Travail : À laquelle de vos valeurs
renonceriez-vous pour une très forte
augmentation de salaire ?
PoissonAmour : Vous êtes d’une beauté
ravissante et je le dis sans connaître
votre sexe.
Santé : (J’aimerais beaucoup
connaître votre sexe.)
Travail : La précédente mention
a été censurée ? n’a pas été censu-
rée ?
happyroscope*
30Sitizhappy
© Picto Sitting Bill / happy Sitiz
* Heureux scope
Cet été, notre Professeur Sidéral prend de l’altitude. Pour mieux lire dans votre avenir, il en touche même les étoiles. Tel un astre magnifique !
Ballon ascensionnel
Rubrique réalisée par le Professeur Sidéral
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