extra muros présente
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le co l lect i f
E X T R A M U R O S
présente
A U J O U R D ' H U I . . . R I E N
une é c r i t u r e o r i g i n a l ee t c o l l e c t i v e
- p r o j e t d e c r é a t i o n t h é â t r a l e 2 0 1 1 -
présentation
Le collectif Extra Muros travaille aujourd'hui sur sa quatrième création théâtrale et,
comme à son habitude, il fait le choix d'une écriture originale et collective.
Aujourd’hui...rien est un texte contemporain sur l’expatriation de français à
l’étranger.
Le spectacle se construit autour de Sunshine, une entreprise fictive basée sur le
continent africain où six figures d'expatriés y évoluent : un diplomate, une femme
d'«expat» contrainte de suivre son mari qui s'apprête à prendre la direction de
Sunshine et trois travailleurs expatriés.
Mais s’expatrier ne veut pas forcément dire se confronter à une culture et à l’autre
en général. C’est sur cette idée paradoxale qu’est née Sunshine, une machine
ultra performante à tirer profit devenant un véritable « vase-clos » en décalage
complet avec un contexte de guerre civile.
Les six comédiens construisent à vue un dispositif de l’enfermement. Les
dialogues incisifs tendant vers l’absurde contrastent avec des monologues
intimistes révélant les contradictions entre la fonction professionnelle et la vie
privée.
Aujourd'hui...rien s'inspire d'expériences vécues pour proposer une satire politique
et poétique du système hérité de la colonisation, qui instaure parfois de nouvelles
formes de domination.
Aujourd'hui : rien, ce sont aussi les deux mots qu'un certain Louis XVI a noté dans
son carnet de chasse à la date du 14 juillet 1789.
genèse du projet
Au départ du projet, il y a des expériences de voyage et de travail à l’étranger qui
amènent le collectif à s’interroger sur la notion d’expatriation, sur celui qui
s’expatrie quelles que soient les multiples raisons qui le poussent à s’expatrier.
Ensuite, la question de l’altérité, au cœur de toute vie sociale, pose les problèmes
fondamentaux, certes de rapport à l’autre, qu’il soit étranger au sens strict ou plus
généralement différent, mais aussi de rapport à soi-même. Comment le contexte
de départ (travail, voyage, relations…) conditionne finalement nos expériences in
situ. Nous avons tout d’abord fait le choix d’une d’écriture collective s’appuyant sur
des expériences vécues pour ensuite les décaler de manière satirique et poétique.
Comment traiter le milieu expatrié ? Notre dramaturgie, entre le sens et la fable, se
construit progressivement dans un aller-retour permanent entre l’écriture et le
plateau.
« ex-patria »
On appelle les immigrés occidentaux des expatriés. C'est à la fois un statut social
et un terme générique pour désigner les personnes vivant à l'étranger. Il y a
plusieurs formes d'expatriation : études, carrière professionnelle, rapprochement
familial, envie de découverte...
A la différence des immigrés venant d'Afrique, d'Asie ou d'autres endroits du
monde en proie à de grandes difficultés économiques et/ou à des guerres,
l'expatrié occidental bénéficie souvent d'un ensemble d'avantages : logement,
prime d'expatriation, scolarité...
Ce projet n’a pas vocation à faire le procès des « expats » mais plutôt de
questionner un système post-colonial qui perpétue une domination nord/sud
légitimant les injustices et les inégalités.
Cinquante ans après les indépendances africaines, où en est la mission
civilisatrice de la république coloniale et le soi-disant rôle positif de la France
envers ses colonies ? L'histoire coloniale est encore aujourd'hui une histoire
amputée qui crée des mémoires sélectives et alimente les passions. Le rôle des
ex-puissances coloniales dans le développement de l'Afrique est aussi indéniable
que la pauvreté entretenue depuis des siècles au mépris de la devise républicaine
et des principes démocratiques et humanistes dont elle se réclamait.
Mais de quelle pauvreté parlons-nous ? Celle de l'Afrique en comparaison avec les
richesses mal réparties des pays riches ? Ou celle d'un système néo-colonial
uniformisant et déshumanisant qui confisque, exploite et formate les ressources
matérielles et symboliques d'un continent et de peuples dépossédés de leurs choix
et de leurs imaginaires ?
Aujourd’hui… rien s'inspire de ses questions pour mettre en scène les travers du
milieu expatrié et proposer une satire politique et poétique du système françafricain
néo-colonial.
note sur la mise en scène
Une des spécificités de cette écriture collective est qu’elle laisse à la mise en
scène une part importante de liberté. Le texte n’est pas à considérer comme une
partition qu’il faut respecter à la lettre ; mais plutôt comme un matériau modulable
qui incite le metteur en scène à créer sa propre partition à partir de ce que lui
propose le matériau/texte. On pourrait qualifier cette écriture d’épique au sens ou
le récit domine sur le drame ; ou la ligne de tension qui se forme entre les deux
démultiplie l’intérêt du jeu qui s’invente ici et maintenant oscillant entre incarnation
et distanciation et ou cohabitent différents niveaux d’énonciations : récits au
présent ou au passé, dialogues réalistes ou absurdes et ou se confondent
plusieurs réalités temporelles : celle de l’entreprise Sunshine, celle du bar
d’expatriés « le Père Lachaise », celle du passé (proche ou plus lointain) des
différents personnages, celle, instantanée, de Jeanne et celle d’un cauchemar. Un
texte qui offre ainsi pour le travail du plateau plusieurs espaces de jeu.
Il s’agira de traiter « le cercle des expatriés » par différents espaces circulaires
concentriques symbolisant à la fois l’enfermement, un monde qui n’avance pas et
tourne en rond et l’absence de repères temporels. D’abord, l’espace de l’entreprise
Sunshine dans lequel n°1,2,3 et 4 évoluent et inven tent constamment de nouvelles
méthodes de travail (brainstorming) franchissant à chaque fois une étape de plus
vers le surréalisme... C’est l’espace économique et celui du chœur déshumanisé
par le milieu de l’entreprise, sans communication avec le monde extérieur et qui
installe l’absurdité du vase clos. L’espace du bar Le Père Lachaise dans lequel
n°1,2,3 et le vice consul se rendent après le trava il : c’est le lieu de la mise en
lumière des contradictions intimes des personnages liées à l’expatriation. C’est ici
qu’ils peuvent redevenir des individus comme autant d’histoires personnelles
d’expatriation. Enfin, l’espace (tragique ?) de Jeanne sur son vélo qui ne suit que
les contours du cercle et nous raconte ses ballades sur les pistes africaines. Sa
perception du monde passe par un langage naïf quasi enfantin. Enfin, l’espace
sonore de la crise politique extérieure sera pris en charge par le vice consul,
mixant sur des platines vinyles : le son ne sera pas traité uniquement comme
décor sonore mais il ajoutera une dimension autre que celle de l’action...
A l’intérieur de ces différents espaces, les comédiens seront en jeu/en présence
sur le plateau du début à la fin : le vase clos impose qu’on ne puisse pas sortir du
cercle. Nous travaillerons d’abord sur une présence personnelle et instinctive que
chaque acteur proposera et développera tout au long de son parcours, dans un
aller-retour constant entre acteur et personnage et en conflit permanent entre
individu et chœur. Les scènes de Sunshine seront prises en charge par ce chœur
mécanique et déshumanisé : courtes séquences très rythmées par des dialogues
incisifs glissant souvent vers l’absurde et allant jusqu’à saturation du dispositif de
jeu. Cette déshumanisation fera surgir la solitude des personnages qui exprimeront
leur point de vue, à travers des monologues directement adressés au public,
détruisant ainsi le quatrième mur. Le personnage de Jeanne (le seul nommé),
toujours sur son vélo en (dés)équilibre, pédale dans une réalité plus fantasmée :
sort-elle vraiment voir le monde extérieur où invente-elle ses propres images
d’Afrique décrites dans ses récits ? Le contraste entre le monde extérieur africain
et la tour d’ivoire des expatriés, entre un climat de guerre civile et l’univers
marchand de Sunshine, sera pris en charge par l’acteur/créateur sonore/vice
consul qui, derrière ses platines, fera entendre les bruits de la rue, l’agitation du
dehors, les cris, des discours politiques... Nous travaillerons sur l’indécence de ses
différentes fonctions ; à la fois DJ du Père Lachaise et vice consul sorte de
représentant de la politique spectacle.
Laissant de côté les codes, les artifices, l’illusion et l’esthétique formelle de la
convention dramatique nous travaillerons ainsi sur la contradiction, le doute, la
conscience critique de chacun et une relation ouverte avec le public pour
(ré)inventer au mieux ce que l’on raconte.
note sur les intentions
scénographiques
Aujourd’hui...rien nous raconte le rassemblement, l’enfermement, le repli sur soi et
l’indifférence d’un petit groupe d’individus au beau milieu de l’Afrique, dans un pays
en crise. Ils sont 6, ils appartiennent au cercle fermé des expatriés et ils n’évoluent
que dans le territoire restreint de leurs résidences sécurisées aux pelouses
verdoyantes, ou entre les murs rassurants de leur entreprise : Sunshine.
La pièce appuie progressivement cet isolement (de Sunshine face à l’extérieur
mais également des personnages entre eux) en l’emmenant vers quelque chose
d’absurde et décalé.
Notre réflexion sur l’espace s’est nourrit de cette imperméabilité des frontières qui
empêche toute rencontre avec l’extérieur et qui induit un mode de vie en vase clos,
vestiges d’une colonisation qui laisse des traces. Nous avons assez rapidement
évacué l’idée d’une représentation réaliste lui préférant un espace beaucoup plus
imagé et symbolique.
Le cercle est arrivé alors comme une évidence, racontant à la fois le cercle élitiste
des expatriés, l’enfermement, l’absence de repères, le désœuvrement et le fait de
tourner en rond. Scéniquement, ce cercle n’est pas sans rappeler la piste de cirque
dont le rapprochement avec Sunshine a quelque chose de pertinent (d’ailleurs,
chaque personnage est identifié par un numéro, comme s’il était garant de son
propre numéro de scène).
Nous avons également travaillé sur l’idée d’un espace qui rétrécisse au fil de la
pièce, comme si ce territoire au début rassurant et protecteur devenait peu à peu
oppressant et séquestrant. Le principe scénique repose sur une succession de
cercles concentriques ( 3 au total) distinguant différents niveaux de frontières et
réduisant progressivement l’espace de jeu des comédiens.
Le plus grand cercle représente la séparation avec le monde extérieur, comme une
enclave dans ce pays en crise. Jeanne, femme d’expatriée délaissée par son mari,
est l’unique personnage à explorer les alentours sur son vélo. Tout au long de la
pièce elle pédale en suivant les pourtours de ce cercle.
Collé à l’extérieur de ce cercle une petite estrade où est installée une platine
vinyle. C’est l’espace du Vice Consul symboliquement situé comme un tampon
entre l’extérieur et le cercle. Il ne descend de son estrade que pour rejoindre
l’intérieur du cercle, on ne le voit jamais s’aventurer dans cet « au dehors ». Le
vice consul/ le comédien fera un travail de mixage sonore sur toute la durée du
spectacle.
Entre le premier et le second cercle se dessine un autre espace, annulaire celui-ci.
C’est le Père-Lachaise. Un bar de blanc dans le quartier sécurisé où se retrouvent
les personnages après le boulot.
Le second cercle délimite Sunshine. Il est matérialisé par un disque de gazon au
sol. C’est l’espace de jeu principal.
Le troisième cercle est une piscine gonflable au centre de Sunshine. Sa présence
a quelque chose de presque obscène dans un pays en manque d’eau. Elle sera le
lieu des débordements et l’ultime repli à la fin de la pièce.
> V i s ua l i sa t i o n d e l ' e s p ace
Arrivée de n°1 à Sunshine. L'espace évoque le cercl e fermé des expatriés.
Un espace annulaire: Le Père Lachaise, un bar de blanc aux frontières de
l'entreprise Sunshine
L'espace se rétréci au fil de la pièce.
Dernière scène: la piscine devient l'ultime lieu de repli.
note sur le son
Durant le spectacle le son prend en charge le hors champs du récit.
L'état de crise qui ne cesse de s'amplifier en dehors de l'entreprise Sunshine se
compose de bruitages et d'ambiances sonores enregistrées en Afrique, de
discours politiques sur l'Afrique des 50 dernières années et de bruitages
rythmiques créant une menace grandissante.
Mixé sur le plateau avec une musique lounge, ce hors champs sonore peut
rejoindre par moment le récit. Le lounge se réfère initialement à la musique jouée
dans les salons des bars d'hôtels et de casinos. C'est une musique d'ambiance,
une musique qui ne s'écoute pas et ne demande aucune attention particulière. Elle
dilue et nivelle toute forme d'engagement ou de message dans l'insignifiance. Le
vice consul qui est à la fois représentant de l'état et disc jockey se permettra
parfois de scratcher le lounge pour dévier le flot continu avec des rythmes plus
convulsifs reflétant peut-être les sentiments intérieurs des personnages.
extraits
« 1. Vous êtes qui ?
2. No 2 | 3. No 3 | 4. No 4
1. On est où ?
2. Au Niger | 3. Au Kenya | 4.
En Afrique
1. Hein ?
2,3,4 : En Afrique
1. Jet lag.
Temps.
1. Salade de fruit ?
2,3,4 : Salade de fruit
1. Ah-ah-ah-ah-ah.
2,3,4 : ah-ah-ah-ah-ah.
2. Monsieur le no 1.
1. Oui.
3. On a des problèmes de
gardiens.
1. Arabica. (temps) Vous avez
pas un petit arabica bien tassé
là ?
4. Ah non. Plus d’arabica. On a
des problèmes de stocks aussi.
1. Qu’est-ce que vous buvez
ici ?
2. Il nous reste une petite
réserve de café du Brésil.
1. Ça me fatigue déjà cette
mission. C’est bruyant ici ?
2,3,4 : Moyen. »
« Je retourne à la maison et sur le chemin, je tombe sur une femme effondrée au
bord de la piste à côté de sa bassine. Elle porte une longue tunique multicolore.
Elle est en pleurs. Je m'arrête. Elle tient deux enfants immobiles dans ses bras. Je
sais qu'ils sont morts mais je demande quand même à la femme comment ils
s'appellent. C'est tout ce que je trouve à dire et elle continue de pleurer. C'est
triste, alors, je repars mais je crève aussitôt. Et j'entends encore les lamentations
de la jeune femme. Décidément, il faut que j'investisse dans des pneus anti
crevaison. Le soir, une fois revenue à la maison, je m'allonge dans la balancelle de
la terrasse. J'entends des sons d'animaux, je dirai que c'est des girafes. Mon mari
dit que c'est la circulation. »
« Chez nous quand tu colles ton postérieur impunément contre tel ou tel devanture
tu es prise pour une pute mais ici c’est ce qu’on pourrait appeler un tour de
chauffe. Si l’affaire te tente tu laisses le plat mijoter et tu y reviendras pour être sûr
que c’est bien la bonne. Et puis sur place vous vous attendez à quoi ? Nous
sommes des êtres de chair et nous choisissons les plus jolies pour les louer à la
semaine ou au mois, c'est inévitable… Moi, je ne fais rien d'illégal. Je ne suis pas
un hypocrite. C’est clair, c’est tendre mais c’est sans engagement. Regardez les
vivre de charme et de sensualité, elles ne vous font pas envie ? Et bien moi j’ai le
soldat au garde à vous. »
distribution
texte
mise en scène
interprétation
scénographie
costumes
création lumière
création sonore
Jean Philippe Davodeau, Guillaume Lavenant, Benjamin Thomas
Antoine Orhon
Jean Philippe Davodeau, Amandine Dolé, Cécile Favereau,
Guillaume Lavenant, Juan Pablo Miño, Benjamin Thomas
Lise Abbadie
Cécile Favereau
Aurore Baudouin
Benjamin Thomas
Lise ABBADIE scénographe
Maîtrise Scénographie du théâtre expérimentalFormation scénographe - Ecole d’Architecture de NantesThéâtre des Cerises, Cie La Spirale (rue), Cie Lisadine(marionnettes), Théâtre de Chair (conte)Aménagement d’espaces de rencontre/débat dans lieux publics
Jean-Philippe DAVODEAU - auteur/comédien
Travail sous la direction d’Hervé Guilloteau et de Thierry Pillon « ilfaut qu’on parle », « Iphigénie(s) », « le songe d’une nuit d’été ». auteur slam, carnets de voyages
Cécile FAVEREAU- costumière/comédienne
Études de musique, théâtre et histoire de l'art Formation scénographe - École d’Architecture de NantesÉternel Éphémère, Théâtre des Cerises et Jean Boillot,Bagamoyo, etc.conception exposition itinérante La Guinè yé pour le CG 44travail sur le réaménagement de la Scène Nationale de Saint-Brieuc
Amandine DOLE - comédienne/violoncelliste/chanteuse
Conservatoire d'Art Dramatique de Nantes Théâtre des Cerises, cie Bagamoyo, cie La Spirale (Jean Boillot),cie La Grange aux Belles, cie Brumachon-Lamarche et la cie EricLanguetcomédienne, violoncelliste, chanteuse.
Guillaume LAVENANT - auteur/comédien
recherches universitaires sur les rapports entre photographie etcinéma comédien sous la direction de Gaëlle Clérivet (au fol ordinairethéâtre) et Thierry Pillon (L’éternel éphémère)
Juan Pablo MIÑO - comédien/auteur/metteur en scène
Atelier de création Théâtre Universitaire de Nantes Formé auprès de professionnels comme Kamal RAWASLe Songe d'une Nuit d'Eté de Shakespeare, Rouge, Noir etIgnorant, d'Edward Bond, Espèces d'Espaces d'après GeorgesPerec, Anaconda d'après Horacio Quiroga.
Antoine ORHON - comédien/metteur en scène/musicien
Licence de lettres modernes Conservatoire (art-dramatique/hautbois/chant) Atelier de création au Théâtre Universitaire de NantesThéâtre, Claude Yersin et Maurice Taszman, Hervé Guilloteau,Guillaume Gatteau, Isabelle Ronayette... Travail avec L.Maindon, M.Liard, J. Boillot., Théâtre des Cerises
Benjamin THOMAS - comédien/musicien/créateur son/auteur
Conservatoire d’art dramatique de Nantes Conservatoire de musique en chant lyrique Cie Bagamoyo, Théâtre des Cerises, Trio Lindarajaréalisations de documentaires radiophoniques et de créationssonores (Radio France, Arte Radio)
Calendrier de création
période lieu objet
écriture
Août 2010 le Dix – Nantes
Avril 2011
Avril 2011
Mai 2011
bouclage juil 2010
mise en voix du texte - 1
sem
Octobre 2010
salle St Georges – Nantes
Répétitions - 1 sem
nov à fév 2011
maison quartier la Madeleine
Répétitions – 2 sem
25 & 26 fév 2011
salle Vasse – Nantes
répétitions publiques
Théâtre Foirail – Chemillé (49)
résidence artistique -
2 sem
Théâtre Foirail – Chemillé (49)
résidence technique –
2 sem
Théâtre Foirail – Chemillé (49)
résidence artistique –
1 sem
Automne 2011
recherche en cours
résidence création –
2 sem
Budget de production
DEPENSEScharges de personnel ef f ectif semaines heures brut/h. 33,70%
comédiens 6 8 160 13
charges sociales 6 0,46% 160 6
metteur en scène 1 8 160 13
charges sociales 1 0,56% 160 7
scénographe/costumes 1 8 160 13
charges sociales 1 0,65% 160 8
créateur sonore 1 3 60 14 840
charges sociales 1 0,46% 60 6 386
créateur lumière 1 4 80 14
charges sociales 1 0,65% 80 9 728
production 1 13 455 9
charges sociales 1 0,157% 455 1 633
achats fabrication 9,74%
Frais de construction décors et accessoires
frais de confection de costumes
frais de conception sonore
frais de régie et petit matériel 300
frais de conception lumière 500
autres frais quantité km/repas P.U. 53,99%
Déplacements, missions 1 0,15 600
transport équipe 2 0,15 640
transport décor 1 910 0,4 364
frais de repas 8 94 10
hébergements 184 7
Valorisation location lieu de répétition 25
communication – publicité 1,88%
impression dossiers 200
conception graphique 400
Impression aff iches/f lyers 500
conception vidéo 500
achat photographies 200
charges indirectes base brute taux 666 0,70%
téléphone et frais postaux 150
impôts et taxe sur rémunération 0,0425 516
TOTAL
32 253
12 288
5 652
2 048
1 147
2 048
1 331
1 120
4 031
9 320
4 500
2 500
1 520
51 674
4 000
1 800
7 520
1 300
1 650 41 250
1 800
12 135
95 713
RECETTESfonds propres 8,60%
collectif extra muros
billetterie 504 5
partenaires publiques quantité PU ttc 12,52%
Ville de Nantes – valorisation mise à disposition salle 5
Conseil Général Loire Atlantique – aide à l'emploi
partenaires professionnels 53,28%
subventions création 25,60%
DRAC Pays de la Loire
Conseil Général Loire Atlantique
Région des Pays de la Loire
8 231
5 711
2 520
11 981
1 650 8 250
3 731
51 000
coproduction- recherche en cours 14 000
coproduction théâtre Foirail Chemillé (dont valorisation) 37 000
24 500
8 000
6 500
10 000
95 713
le collectif extra muros
Créé en 2006, le collectif d’artistes Extra Muros a pour objectif d'engager une
réflexion commune sur les relations multiples entre les normes, les codes sociaux,
le réel, et la notion de représentation, de spectaculaire, de pratique artistique, le
rapport au public, les rapports poétique/politique/esthétique...
auteur, comédien, créateur sonore, musicienCes questionnements se concrétisent
à travers des créations artistiques utilisant le théâtre , l’audiovisuel , la musique ,
les arts plastiques , la scénographie , l’écriture ... proposant des formes
hétéroclites.
En premier lieu, Extra Muros travaille sur des écritures propres et originales,
souvent collectives . Au delà d'une structure, une quinzaine d’artistes
(documentaristes, plasticiens, comédiens, musiciens, metteurs en scène,
scénographes, architectes, auteurs) menant de front des projets personnels et des
aventures collectives, expérimentent des croisements de disciplines,
habituellement cloisonnées. Ils cherchent à mélanger les compétences et
s’interrogent sur leur propre pratique, leur processus de créations, les différentes
manières de faire aboutir des projets et d’articuler les différents médiums : image,
son, texte, espace et ses différentes échelles.
Lise Abbadie
Cristina Barrios
Gaylor Chiari
Jean Philippe Davodeau
Aurélia Delescluse
Amandine Dolé
Cécile Favereau
Clara Juliane Glauert
Guillaume Krick
Guillaume Lavenant
Juan Pablo Miño
Antoine Orhon
Romain Rambaud
Benjamin Thomas
scénographe
architecte, scénographe
architecte
auteur, comédien
comédienne, metteur en scène
comédienne, musicienne
scénographe, comédienne
plasticienne
plasticien
auteur, comédien
auteur, comédien, metteur en scène
metteur en scène, comédien, musicien
plasticien
auteur, comédien, musicien, créateur son
u n s h i n e , u n e e n t r e p r i s e i m p l a n t é e
a i l l e u r s , d a n s u n p a ys e n g u e r r e .
L ' A f r i q u e s a n s d o u t e . L a C h i n e p e u t -
ê t r e . P e u i m p o r t e p u i s q u ' o n n ' e n v e r r a r i e n .
U n e e n t r e p r i s e f r a n ç a i s e ? A m é r i c a i n e ? U n e
b u l l e , u n m i c r o c o s m e , e n t o u s c a s . N °2 , n °3
e t n °4 s o n t b l a n c s e t s o n t m a n a g é s p a r l e
n o u v e a u n °1 à c o u p s d e b r a i n s t o r m i n g e t
d é b r i e f i n g e f f i c a c e s , q u i s e c a r i c a t u r e n t p e u
à p e u e n u n e s o r t e d e r i t u e l a b s u r d e e t f o u , à
m e s u r e q u e l e u r e s p a c e p r o t é g é s e r é t r é c i t .
U n p e u à p a r t , l e V i c e - c o n s u l , s o r t e d e D J d e
b o î t e d e n u i t , d i s c o u r t , r a s s u r e e t m a n i p u l e
d i r e c t e m e n t s u r s es p l a t i n e s l e s s o n s d e l a
v i e e x t é r i e u r e e t l a v o i x d e l ’ a n c i e n N °1
r e t e n u e n o t a g e q u e l q u e p a r t . A u t o u r d ’ e u x ,
J e a n n e , l a f em m e d u P D G , d é s œ u v r é e ,
p é d a l e s u r s o n v é l o à r o u l e t t e , d é l i m i t a n t e t
d é c r i v a n t i n l a s s a b l e m e n t c e q u ’ e l l e v o i t a u
l o i n , t o u t p r è s d e n o u s .
S
contactspol’n - 11 rue des Olivettes
44 000 Nantes
tél. 02 85 52 04 26
e-mail : collectif.extra.muros@gmail.com
site internet : www.collectif- extra-muros.fr
siret : 500 963 582 00035 - licences spectacles 2/1034631 & 3/1034632
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