elaboration d’un plan de gestion pour la vallee de …
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Syndicat de l’Orge Aval Service Prospective, Etudes, Milieux – MEYNIER A. 163 route de Fleury 91170 VIRY-CHÂTILLON CEDEX
ELABORATION D’UN PLAN DE GESTION
POUR LA VALLEE DE L’ORGE AVAL
Trame Verte et Bleue en milieu urbain et périurbain
BUDGET RIVIERE
AP 10/02
RAPPORT DE FIN DE PROJET – APPEL A PROJETS
« Trames Vertes et Bleues urbaines et valorisation des friches »
Janvier 2014
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Contact : Chargée plan de gestion - Angélique MEYNIER, Service Prospective, Etudes, Milieux.
tél : 01 69 12 15 50 / angelique.meynier@syndicatdelorge.fr
L’intégralité du plan de gestion sera disponible sur le site internet du Syndicat de l’Orge courant
2014. www.syndicatdelorge.fr
Sommaire
1. Présentation du Syndicat de l’Orge..............................................................................................3
2. Contexte et déroulement de l’étude ...........................................................................................3
3. Méthodologie mise en place .......................................................................................................5
4. Le plan de gestion de la vallée de l’Orge aval : éléments de synthèse ..........................................8
4.1 TOME 1 – Introduction et diagnostic du territoire ................................................................8
4.2 TOME 2 – La gestion de la vallée de l’Orge ......................................................................... 12
4.3 TOME 3 – La déclinaison opérationnelle ............................................................................ 16
5. Mise en œuvre et perspectives ................................................................................................. 18
6. Apports de l’appel à projets « Elaboration de Trames Vertes et Bleues urbaines et valorisation
des friches » ..................................................................................................................................... 19
7. Bilan financier ........................................................................................................................... 21
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1. Présentation du Syndicat de l’Orge
Le Syndicat de l’Orge est aujourd’hui composé de 37 communes dont 3 communautés
d’agglomération et une communauté de communes et gère un bassin versant de 225 km². Cette
ancienne association de meuniers et de riverains, il y a 167 ans, est devenue un syndicat mixte en
charge d’un territoire habité par plus de 385 000 personnes.
Quatre compétences majeures orchestrent aujourd’hui les missions du syndicat :
- Le transport des eaux usées dans les réseaux syndicaux existants ou à créer, leur traitement, et tous travaux et études nécessaires dans ce domaine ;
- La collecte et l’épuration des eaux usées pour une partie des communes (Charmoise) ;
- L’aménagement, l’équipement et la gestion des eaux de la rivière Orge, de ses affluents (Mort Ru, Sallemouille, Bretonnière, Blutin et Ru de Fleury), de la Charmoise, et des collecteurs syndicaux d’eaux pluviales sur le territoire du Syndicat, comprenant toutes études et travaux nécessaires à leur bon fonctionnement et au maintien du bon état biologique de l’eau ;
- L’acquisition, l’aménagement, la gestion et l’ouverture au public de terrains du lit majeur des cours d’eau ou de terrains nécessaires à la création d’ouvrages de rétention, régulation ou dépollution des eaux pluviales sur l’ensemble des collectivités membres du syndicat.
2. Contexte et déroulement de l’étude
Le Syndicat de l’Orge est en charge de la gestion et de l’entretien de la rivière Orge et de son fond de
vallée sur un linéaire de 24 km de cours d’eau, doublé par des bras de décharge appelés boëlles.
Depuis près de 40 ans, les communes et le Syndicat de l’Orge poursuivent la mise en œuvre d’un
programme d’action qui tire parti des impératifs hydrauliques pour créer des espaces récréatifs
destinés aux habitants des communes riveraines. Le fond de vallée est ainsi devenu une coulée verte
urbaine, véritable espace de plein air et de loisirs linéaire. Plusieurs usages se côtoient donc, des
pêcheurs aux promeneurs en passant par les sportifs, les naturalistes et les activités de détente.
Cette diversité peut parfois engendrer des conflits d’usage et pose la question de la pression de la
fréquentation sur le milieu naturel.
L’ensemble de ces espaces, de largeur variable allant d’une vingtaine de mètres à quelques centaines
de mètres, est ouvert au public. Ainsi, selon le type de milieu, les aménagements de ces espaces
naturels possèdent tout un gradient d’équipements et d’utilisation : zones sauvages peu aménagées,
plaines agricoles, plaines de pâturage, parcs semi-urbains équipés de diverses installations (bancs,
poubelles, toilettes), pistes de promenades, plaines de jeux. Composé de bois, prairies, bassins,
zones humides, le fond de vallée constitue par ailleurs un espace naturel quasi continu qui accueille
une faune et une flore relativement variée au regard de l’environnement urbain alentour.
De nombreux enjeux se concentrent donc sur la vallée de l’Orge aval tels que, la gestion du réseau
intercommunal d’assainissement, le risque d’inondation, les usages liés aux loisirs et aux modes de
déplacements doux, l’agriculture périurbaine, la préservation des paysages mais aussi la biodiversité
et le fonctionnement des écosystèmes. Depuis une quinzaine d’années, le syndicat a orienté ses
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techniques de travaux et d’entretien pour une meilleure prise en compte des milieux naturels et de
la biodiversité. On passe d’une gestion type « parcs et espaces verts » à une évolution progressive
vers une gestion différenciée et cohérente des espaces. De la même façon, l’entretien de la rivière,
longtemps calé sur l’assainissement, évolue vers une meilleure prise en compte des milieux. Le
Syndicat de l’Orge a donc fait évoluer ses pratiques en matière de gestion et d’entretien de ses
terrains mais une cohésion d’ensemble était manquante.
En effet, la gestion des espaces naturels et semi-naturels mise en place par le Syndicat de l’Orge était
menée à l’échelle des sites et non de la vallée dans son ensemble. Il est apparu important de
rechercher un fil conducteur pour créer une véritable cohérence de gestion à l’échelle de la vallée et
des territoires qui l’entourent, d’où la naissance de l’élaboration d’un plan de gestion pour la vallée
de l’Orge aval. Le point d’entrée choisi pour l’élaboration de ce document est la préservation et
l’amélioration de la Trame Verte et Bleue sur le territoire.
Le plan de gestion de la vallée de l’Orge aval concerne le fond de vallée de la rivière Orge, d’Arpajon
à Athis-Mons soit 200 ha en propriété propre (Nord Essonne). L’objectif est de reconstituer une
véritable continuité écologique, support d’activités de loisirs et de modes de déplacements doux. Il
s’agit d’avoir une gestion cohérente et optimisée permettant de concilier la Nature et la Ville.
→ Le projet, lancé en avril 2010 s’est achevé en décembre 2013 avec la rédaction et
validation d’un plan de gestion en 3 tomes. La mise en œuvre de ce plan de gestion sera
effective dès janvier 2014.
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Lancement de l’étude Avril 2010
TOME 1. Diagnostic Janvier 2011 à automne 2012
TOME 2. La gestion
Automne 2012 à septembre 2013 TOME 3. Déclinaison opérationnelle
Rendu final de l’étude Décembre 2013
3. Méthodologie mise en place
Etant donné les nombreux enjeux pressentis, le Syndicat de l’Orge a souhaité élaborer un plan de
gestion s’appuyant :
- Sur une expertise interne pour la définition des enjeux écologiques, sociaux et agricoles (sur la base d’études antérieures comme les inventaires faunistiques et floristiques et d’une étude complémentaire pour les habitats) et une expertise externalisée pour définir les enjeux paysagers.
- Sur un groupe de travail d’élus pour valider les grands principes et les grandes orientations du plan de gestion.
- Sur les compétences internes du Syndicat de l’Orge, pour l’élaboration des orientations de gestion et la déclinaison de ces dernières au niveau parcellaire.
Pour l’élaboration de la Trame Verte et Bleue sur le territoire du Syndicat de l’Orge, deux
méthodologies de perméabilité des milieux ont été testées1. Elles ont été adaptées au territoire de
l’Orge aval et à ses caractéristiques propres.
La cartographie est basée sur un calcul du potentiel d’extension des divers continuums à partir de
l’occupation du sol afin de déterminer les corridors existants ou à créer. Ce modèle théorique est
établi à l’aide d’un algorithme de calcul de type « coût de déplacement », afin d’obtenir l’extension
potentielle des continuums dans le paysage analysé.
Une fois la cartographie finale réalisée pour chaque continuum, on a une première idée des
possibilités de connexions existantes (et points de conflits) et des secteurs isolés. Il est ainsi possible
de tracer les continuités écologiques potentielles visibles sur la base de la modélisation (grands
secteurs reliés : réseau des continuités écologiques) mais aussi de créer une autre couche avec les
secteurs manquant pouvant permettre de jouer un rôle de liaison mais qui sont à l’heure actuelle
trop fragmentés ou d’une occupation du sol anthropique (maillage optimum). On distingue ainsi :
1 La première inspirée de la méthodologie appliquée par Asconit Conseil pour le Réseau Ecologique du Département de l’Isère (REDI 2009) et la seconde inspirée de la méthodologie appliquée par ECONAT pour le Réseau Ecologique National en Suisse (REN 2004) et le Réseau Ecologique du Pays de Bièvre-Valloire (REPBV 2009)
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- Les continuités écologiques fonctionnelles : elles sont potentiellement utilisables par toutes
les espèces. Ont été considérées comme fonctionnelles toutes les continuités au sein des
réservoirs de biodiversité et entre les réservoirs lorsqu’il existe un réseau régulier (distance
entre les fragments d’habitats favorables inférieure aux distances de dispersion des espèces)
d’habitats intermédiaires favorables.
- Les continuités écologiques difficiles : elles sont exploitables que par les espèces les moins
exigeantes, pouvant passer dans des secteurs très urbanisés (ex. renard) et/ou à
déplacement aérien, et dans ce cas capables de survoler des milieux défavorables sur des
linéaires importants (ex. les noctules et de nombreux oiseaux). Concrètement, cette situation
a été retenue pour des continuités avec des passages importants en ville, ou traversant
longuement des zones agricoles sans boisements significatifs, ou passant dans des zones
fortement mitées par le bâti, les infrastructures et les clôtures.
Tous ces éléments ont été intégrés dans le diagnostic et ont permis de définir des secteurs et
parcelles à enjeux.
Sur les propriétés syndicales, les opérations de gestion tiendront compte de ces éléments.
Ensuite, ces éléments ont été intégrés dans la politique foncière du Syndicat de l’Orge afin de
protéger les éléments importants pour la continuité écologique en fond de vallée et pour essayer
d’améliorer la perméabilité des milieux les plus contraints.
Enfin, cette cartographie est transmise aux communes du territoire lors de la révision de leur
document d’urbanisme afin que ces enjeux soient pris en compte. Une sensibilisation sur cette
question est menée lors des réunions de révision de PLU et SCOT mais aussi lors des réunions de
présentation de la politique foncière du Syndicat de l’Orge.
Il faut également noter qu’un large travail de « brainstorming » et de transversalité a été conduit
dans le cadre de l’élaboration de ce plan de gestion, entre les services du Syndicat de l’Orge (environ
45 personnes mobilisées à différentes étapes et différents degrés d’implication). De nombreuses
réunions de présentation et d’échanges ont été organisées au fil du projet. L’objectif était de prendre
en compte un maximum d’éléments et d’avis pour aboutir à un travail de qualité facilement
appropriable par les agents. Ainsi, la mise en œuvre en est facilitée.
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4. Le plan de gestion de la vallée de l’Orge aval : éléments de
synthèse
Le plan de gestion de la vallée de l’Orge se compose de 3 tomes (décrits ci-après) :
- TOME 1 – Introduction et diagnostic du territoire (Général, Paysager, Usages, Ecologique, la
valeur et les enjeux de la vallée de l’Orge aval) ;
- TOME 2 – La gestion de la vallée de l’Orge (philosophie de gestion, axes d’intervention,
arborescence des objectifs du plan de gestion, plan d’action) ;
- TOME 3 – La déclinaison opérationnelle (cartographie à la parcelle et planification des
opérations sur 5 ans par site et par service).
4.1 TOME 1 – Introduction et diagnostic du territoire
La valeur de la vallée de l’Orge aval
Le territoire de la vallée de l’Orge est une entité complexe induite par le socle naturel dans lequel
elle s’insère, entre milieux urbains et milieux périurbains. Son patrimoine naturel est reconnu (23%
du territoire classé Espaces Naturels Sensibles, 4,8% classé ZNIEFF) tout comme le patrimoine
historique et paysager (nombreux sites classés et inscrits et nombreux monuments historiques). On
retrouve une diversité d’habitats naturels et d’espèces importante compte tenu de son contexte
géographique dont des espèces patrimoniales. D’un point de vue social, la vallée de l’Orge est depuis
longtemps reconnue comme un havre de verdure aux portes de Paris, ces vastes espaces libres à
proximité de la ville sont un réel atout pour le territoire.
Le lit majeur de l’Orge aval est constitué de milieux naturels et semi-naturels ouverts de largueur
variable, préservés en grande partie grâce à la politique d’acquisition foncière menée par le Syndicat
de l’Orge depuis plusieurs décennies. Ces parcelles constituent un cœur de nature stable au sein
d’un espace fortement urbanisé. Elles permettent aussi de limiter le risque d’inondation sur les
parties urbanisées, par la préservation du champ d’expansion des crues (rétention d’eau par les
milieux humides) et la création de bassins de rétention. C’est l’espace de respiration de la rivière.
Poumon vert étroit dans un bassin urbanisé, la vallée de l’Orge contribue à l’image de marque et à
l’attractivité des communes du territoire. La partie médiane et amont du territoire est plus large,
plus sauvage, boisée et agricole. Ces espaces ouverts continus entre Arpajon et Villiers-sur-Orge
constituent une des grandes coulées vertes du département. Dans la partie aval, jusqu’à la
confluence avec la Seine, l’urbanisation se densifie autour de quelques espaces naturels préservés
(Duparchy et Coteau des Vignes).
Le fond de vallée est un espace dédié en grande partie à la nature, à la détente et aux loisirs, dans un
cadre privilégié. La promenade de l’Orge, sur plus de 50 km, représente l’un des principaux
itinéraires de promenade de l’Essonne pour les piétons et les cycles. Elle répond à une demande
croissante d’espaces naturels, de lieux de détente, de ressourcement et d’espaces verts de
proximité. De plus, des équipements rustiques sont mis à disposition du public (bancs, tables,
panneaux, poubelles etc.). C’est le grand atout de la vallée de l’Orge aval, offrir de vastes espaces
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libres, ouverts à tous, qui contrastent avec le tissu urbain qui l’entoure. Enfin, la présence d’arbres
remarquables et d’un patrimoine bâti riche est vectrice d’identité pour la vallée.
En conclusion, on peut dire que le diagnostic a permis de mesurer l’ampleur du travail réalisé depuis
40 ans par le Syndicat de l’Orge et a mis en évidence le fort potentiel de la vallée de l’Orge aval, qu’il
soit faunistique, floristique ou paysager mais aussi sa vulnérabilité. Son maintien et sa mise en
valeur sont donc primordiaux, tout en étant compatibles avec les usages, très forts dans cette zone.
Le territoire de la vallée de l’Orge aval est donc un territoire complexe et dynamique sur lequel
s’imbriquent étroitement de nombreux usages. La mise en place d’une véritable Trame Verte et
Bleue sur le territoire pourra permettre de trouver le juste équilibre entre protection de la
biodiversité et des paysages et activités humaines (usages de loisirs, mode de déplacement doux,
agriculture etc.).
Les enjeux
Au regard du diagnostic, on recense trois types d’enjeux dans la vallée de l’Orge aval.
Les enjeux de conservation du patrimoine naturel :
• Préserver le fond de vallée de l’urbanisation, c’est l’espace de respiration de la rivière nécessaire pour son bon fonctionnement hydrologique et pour la fonctionnalité de la Trame Verte et Bleue - le risque d’inondation ne doit pas être oublié.
• Protéger et améliorer le patrimoine naturel afin de maintenir voire d’améliorer la biodiversité et les continuités écologiques (voir figure page 6).
• Protéger et mettre en valeur le patrimoine culturel, historique et paysager.
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Les enjeux de connaissance :
• Poursuivre et apporter des compléments aux inventaires naturalistes (faune, flore, habitats) afin notamment d’évaluer les mesures engagées par le plan de gestion.
• Conduire des études complémentaires sur l’état des milieux et la fonctionnalité de la vallée afin de préciser les corridors écologiques et évaluer l’impact des mesures engagées en faveur des continuités écologiques.
• Conduire des études de fréquentation et de satisfaction auprès des usagers, notamment pour pouvoir adapter la gestion, les équipements et canaliser les usagers sur les sites.
Les enjeux pédagogiques et socioculturels :
• Améliorer l’accueil des usagers et l’implication sociale afin d’accueillir le public dans de bonnes conditions, lui donner l’occasion de se détendre, le rendre acteur, mais aussi le guider pour un meilleur respect de la nature, de sa flore et faune sauvage.
• Aménager le territoire de façon durable pour concilier Nature et Ville, notamment en préservant les espaces naturels en fond de vallée et l’agriculture périurbaine sur les plateaux mais aussi en adaptant les projets aux nouvelles exigences sociales et environnementales.
(Source : AGENCE VIOLA THOMASSEN PAYSAGISTES. Etude prospective et paysagère de la vallée de l’Orge aval)
Et demain ?
Aujourd’hui, l’Orge
des champs et des
moulins…
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4.2 TOME 2 – La gestion de la vallée de l’Orge
La gestion de la vallée de l’Orge aval doit être pensée en termes de fonctionnalité et de naturalité
des milieux mais aussi de cohérence avec les grands ensembles dans lesquels elle s’insère (Brie,
Essonne, Ile-de-France). Il s’agit de préserver la qualité paysagère du territoire et le potentiel
d’expression des différents milieux.
Compte tenu de l’insertion dans un espace périurbain et urbain, il est important de maintenir le rôle
de corridor écologique de la vallée en essayant de respecter une largeur minimum (quelques
centaines de mètres) d’espaces naturels ou semi-naturels en fond de vallée (prairies, landes,
boisements clairs ou denses, voire parcs). Il s’agit d’avoir un maillage des milieux naturels qui permet
de garder une vraie dynamique des populations sur un territoire. Cette perspective est à coupler
avec les enjeux de mobilité des citadins (voies piétonnes), de loisirs et de cadre de vie.
L’objectif est donc de constituer une véritable « infrastructure naturelle » combinant des vocations
écologiques, paysagères, hydrauliques (autoépuration des eaux et écrêtage des crues),
pédagogiques, culturelles et de loisirs.
Afin de répondre au mieux aux différentes vocations de la vallée et aux grands enjeux, une
arborescence du plan de gestion selon cinq niveaux a été établie:
Le plan d’action pour la gestion de la vallée de l’Orge se décline en 7 objectifs à long terme qui
seront développés ci-dessous, par des exemples d’objectifs à moyen terme.
Protéger et améliorer la qualité des éléments constituants la trame écologique locale
Le fonctionnement naturel des milieux et l’expression de leur potentiel en fonction des conditions
naturelles sont mis en avant. Il s’agit d’artificialiser le moins possible la vallée et la gestion qui s’y
pratique sans pour autant aller à l’encontre des usages.
Pour cela, différents objectifs à moyen terme seront poursuivis ou réalisés :
• Définir des zones de quiétude pour la faune et la flore dans les réservoirs de biodiversité ;
• Mettre en place une veille et une protection foncière du fond de vallée ;
• Protéger les zones humides et les plans d’eau ;
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• Améliorer la qualité des boisements (en conservant des arbres
morts, diversifiant les espèces et structures etc.) etc.
Pour cela, un guide de gestion des milieux naturels de la vallée de l’Orge
aval (de 56 pages) a été rédigé en complément du plan de gestion pour
définir les modalités de gestion à mettre en place et à respecter. Il donne
des conseils techniques en parallèle de l’évaluation et des propositions site
par site. Il a donc pour but d’apporter des éléments d’aide à la décision,
favorables à la gestion durable des milieux naturels et des espèces qui y
sont inféodées.
Améliorer la fonctionnalité écologique des milieux et la connectivité des espaces
La vallée de l’Orge est composée d’une diversité de milieux, mais outre leur qualité c’est aussi en
termes de fonctionnalité qu’il faut raisonner. En effet, pour pouvoir se nourrir, se reproduire, se
protéger et se reposer, les espèces ont besoins d’habitats de qualité et connectés entre eux. Il est
donc nécessaire d’assurer une continuité écologique permettant le déplacement des espèces.
La création ou la restauration de milieux s’avère parfois nécessaire pour augmenter la richesse
biologique et notamment la capacité d’accueil pour la faune.
Pour cela, différents objectifs à moyen terme seront poursuivis ou réalisés, notamment :
• Restaurer les corridors dégradés ;
• Maintenir et développer des espaces semi-naturels qui peuvent jouer un rôle d’habitat, de
corridor ou de source de nourriture pour de nombreuses espèces (haies, mares, murets,
fossés, lisières – voir exemple sur les figures ci-dessous etc.) ;
• Rétablir la continuité des cours d’eau (abaissement ou effacement des clapets);
• Renaturer les berges et rouvrir les rivières enterrées etc.
Maintenir les identités écologiques et paysagères régionales
A l’échelle de la vallée de l’Orge Aval, le paysage perçu depuis la promenade de l’Orge, parcouru de
Breuillet à Athis-Mons, est relativement homogène et ressemble à un long couloir vert serpentant
dans la ville. Peu de secteurs se démarquent comme étant très particuliers, et le fond de vallée
manque de diversité des ambiances paysagères. La banalisation du paysage est également due à la
fragmentation des espaces dans le fond de vallée, notamment en raison des infrastructures de
transport qui le traverse, le segmente.
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Pour protéger et valoriser le paysage de la vallée de l’Orge aval, différents objectifs à moyen terme
seront poursuivis ou réalisés, notamment :
• Protéger les points de vue et les ouvertures visuelles ;
• Etablir une continuité visuelle et fonctionnelle entre le coteau et le fond de vallée (exemple :
la promenade des crêtes – figure ci-dessous) ;
• Mettre en valeur les arbres remarquables ;
• Lutter contre les espèces exotiques envahissantes etc.
(Source : AGENCE VIOLA THOMASSEN PAYSAGISTES. Etude prospective et paysagère de la vallée de l’Orge aval)
Développer un plan de communication et de sensibilisation du public
La vallée, située dans un cadre urbain et périurbain, est un espace important d’un point de vue
socioculturel tant les activités pratiquées sont nombreuses et variées : loisirs, mobilité douce et
sensibilisation à l’environnement. Les actions du Syndicat doivent être exemplaires et mises en
valeur afin de mobiliser l’ensemble des acteurs sur cette problématique.
Pour cela, différents objectifs à moyen terme seront poursuivis ou réalisés, notamment :
• Poursuivre et renforcer les actions de communication déjà en place (refonte du site internet,
envoi plusieurs fois par an du fil de l’Orge aux habitants etc.) ;
• Développer une nouvelle pédagogie pour les écoles (biodiversité et corridors) ;
• Sensibiliser les usagers de la vallée (installer des panneaux de communication sur les
pratiques de gestion, faire respecter le règlement etc.) ;
• Sensibiliser les habitants de la vallée (établir une charte d’entretien pour les propriétaires
riverains de l’Orge – voir figure ci-dessous) ;
• Sensibiliser et impliquer les agents du service Rivière-Vallée (formation, concertation) etc.
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(Source : AGENCE VIOLA THOMASSEN PAYSAGISTES. Etude prospective et paysagère de la vallée de l’Orge aval)
Gérer les usages et les attentes de Nature en Ville
La présence « d’espaces verts » de qualité à proximité des zones urbaines et périurbaines engendre
souvent un accroissement de la "demande" de la part du public pour ces derniers. A moins
d'interdire toute fréquentation (orientation de gestion éventuelle), ouvrir un terrain sans précautions
préalables conduit généralement à la dégradation et à la banalisation des milieux naturels (par la
pression anthropique exercée).
En choisissant d’accueillir le public dans la vallée de l’Orge, il semble obligatoire de se fixer un
objectif qualitatif, pour effectuer cet accueil dans les meilleures conditions : nécessité de sécuriser et
d’entretenir les chemins d’accès, d’avoir des équipements lisibles et en bon état….
Pour cela, différents objectifs à moyen terme seront poursuivis ou réalisés, notamment :
• Développer la signalétique sur les sites (signalétique propre aux cheminements,
communication sur les travaux et démarches de gestion, amélioration des entrées de sites) ;
• Maintenir la propreté et la sécurité sur les sites ;
• Gérer la fréquentation (aménagement de postes de pêche, améliorer la continuité de
promenade, empêcher l’accès de certaines zones sensibles au public…) etc.
Améliorer la connaissance
Le plan de gestion a un caractère évolutif et non figé, des ajustements pourront être réalisés en
fonction des évolutions des milieux et des enjeux.
Afin d’améliorer la gestion au fil du temps, différents objectifs à moyen terme seront poursuivis ou
réalisés, notamment :
• Poursuivre les inventaires faune/flore ;
• Mener des études de fréquentation et des enquêtes de satisfaction sur les sites ;
• Améliorer la centralisation, la valorisation et l’analyse des données etc.
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Suivre et évaluer les mesures engagées
Le suivi implique d’appréhender les relations qui peuvent exister entre la dynamique de la population
d’une espèce et la gestion du territoire qu’elle occupe (alors qu’un inventaire se matérialise par une
donnée de présence sur un territoire donnée, souvent sans quantification). L’objectif est d’aboutir à
un observatoire du territoire qui permettra de fournir une vision globale de l’évolution de la
biodiversité sur le territoire. En ce sens, au travers des résultats des indicateurs mis en place, il sera
possible d’ajuster les opérations de gestion durant le plan de gestion.
Pour cela, différents objectifs de suivi à moyen terme seront poursuivis ou réalisés, notamment :
• Mettre en place des indicateurs d’évaluation de l’état des habitats et des espèces et suivi de
l’évolution en fonction des mesures de gestion engages (ex. le suivi des prairies pâturées);
• Mettre en place des indicateurs de mise en œuvre du plan de gestion ;
• Mettre en place des indicateurs de suivi des travaux de restauration des milieux ;
• Animer le plan de gestion (création d’un comité de suivi, ajustement de la planification,
rapport annuel…) ;
• Evaluer le plan de gestion au terme des 5 ans etc.
→ Au final, les éléments de gestion de la vallée de l’Orge aval se déclinent, dans le plan de gestion,
en 7 objectifs à long terme, divisées en 55 objectifs à moyen terme, qui font référence à 269
opérations de gestion (ex. TE2 Réaliser un entretien fréquent et précis autour des équipements mis à
disposition du public ou GH1 Mettre en place des prairies fauchées tardivement avec exportation).
4.3 TOME 3 – La déclinaison opérationnelle
La vallée de l’Orge a été divisée en 3
secteurs. Sur chacun de ces secteurs (carte
ci-contre), un bilan est fait sur les enjeux
paysagers, écologiques, socioculturels et
agricoles et les objectifs à atteindre.
Puis la vallée est divisée en 14 tronçons
(carte ci-dessous) ou sites cohérents
auxquels ont été attribuées des tendances
d’usages, orientant à la fois la gestion et
l’entretien mais aussi les usages et le
paysage souhaité. Ces tendances sont au
nombre de 5 : l’aire naturelle de loisirs, les
espaces de nature, les espaces de
proximité, les parcs historiques et la
rivière urbaine.
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Pour information, le site de Trévoix fait l’objet d’un plan de gestion spécifique mis en place depuis 2008.
On peut distinguer 3 aspects, associés à une planification annuelle :
- la gestion quotidienne et l’aménagement des sites (liée notamment au guide de gestion des
milieux naturels cité dans la partie 3.);
- les travaux (programmation sur plusieurs années) ;
- les études à mener, la communication, le suivi des milieux et l’animation du plan de gestion.
La déclinaison opérationnelle du plan de gestion comporte deux entrées :
- les éléments de gestion qui sont applicables à l’ensemble de la vallée de l’Orge (objectifs à
moyen terme déclinés pour chaque service au sein du Syndicat) ;
- les éléments de gestion qui sont applicables à un site en particulier (objectifs à moyen terme
déclinés pour les 14 tronçons de la vallée de l’Orge (découpage d’Athis-Mons à Arpajon).
Pour chacun des 14 tronçons (excepté Vaucluse – propriété privée), sont rappelés la valeur du site,
les enjeux et les mesures préconisées pour la gestion. Ces informations sont associées à une
cartographie précise des opérations de gestion à mener, par thématique (milieux ouverts, milieux
boisés, milieux aquatiques et humides, éléments liés aux usages) et des tableaux de planification, par
service.
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5. Mise en œuvre et perspectives
Les éléments liés à la mise en œuvre de ce plan de gestion, dès 2014, au sein du Syndicat de l’Orge,
peuvent être regroupés en 3 grandes thématiques.
Gestion, Travaux, Etudes
Conformément à la planification annuelle établie dans le tome 3 (ajustable au fil du temps et des
contraintes diverses) plusieurs actions vont être engagées :
• Le lancement ou la poursuite d’études (liées à de la connaissance ou préalables à des travaux) – Exemples : lancement d’une étude sur les entrées de site et leur aménagement, poursuite de l’étude sur la création de nouveaux systèmes de dépollution naturelle des eaux pluviales ;
• Le lancement de travaux, réalisés en régie ou externalisés – Exemples : suppression des piquets des fascines implantées en 2000 dans l’Orge et Morsang-sur-Orge et Saint-Michel-sur-Orge, remplacement de la haie de thuyas face au camping de Villiers par une haie vive, réaménagement des berges et renaturation du lit de l’Orge dans l’espace Duparchy;
• L’ajustement des modalités de gestion par la régie (cf. Guide de gestion) – Exemples : mise en place de prairies fauchées tardivement et export du foin, création d’une lisière par entretien en bordure de la réserve de Savigny, création et entretien d’arbres têtards.
En parallèle, un renforcement de la transversalité inter et intra services au sein du Syndicat de l’Orge
va être poursuivi afin d’améliorer l’efficacité et l’efficience de chaque projet. Cela change donc la
façon de travailler en interne au Syndicat de l’Orge, principalement pour la direction Milieux naturels
(planification à long terme, ajustement des modalités de gestion, formations en écologie,
concertation/échanges, suivis et évaluation etc.).
L’animateur du plan de gestion sera chargé d’assurer la cohérence et la conformité au plan de
gestion et participera aux études liées à ce dernier, en lien avec le service concerné (avis, réunions,
terrain). Il aura à charge de tenir un tableau de bord sur la mise en œuvre du plan de gestion,
d’ajuster la planification avec les services, d’animer un comité de suivi du plan de gestion et de
rédiger un bilan annuel.
Les Suivis
Les suivis engagés devront être poursuivis et de nouveaux suivis mis en place. Il s’agit de :
• Suivis suite à des travaux – Exemples : réouverture de cours d’eau busé, effacement d’ouvrages hydrauliques;
• Suivis suite à des changements de pratiques – Exemples : modification des modalités de pâturage, mise en place de fauche avec exportation ;
• Evaluation de la qualité des habitats – Exemples : les zones humides, les friches.
Un rapport annuel sur ces suivis devra être rédigé.
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En parallèle, les agents du Syndicat devront être formés, notamment les agents des services Rivière-
Vallée et Prospective, Etudes, Milieux, pour développer des compétences naturalistes et développer
des connaissances sur le fonctionnement des écosystèmes et leur gestion.
Perspectives
• Renforcement de la communication, sensibilisation et des partenariats (coopération inter-structures). L’objectif est de mieux travailler avec l’ensemble des acteurs du territoire mais aussi de changer le regard des usagers et des partenaires sur la vallée de l’Orge et le Syndicat de l’Orge en expliquant davantage les actions menées et leurs objectifs ;
• L’ensemble des informations géographiques issues de ce plan de gestion seront mises à la disposition des communes adhérentes au Syndicat de l’Orge par le biais de WebOrge (Système d’Information Géographique en extranet). Les 3 tomes du plan de gestion ont été transmis aux communes fin 2013 et le Syndicat reste à leur disposition si besoin pour des explications ou compléments. Ces 3 tomes seront également mis à la disposition du public sur le site internet du Syndicat de l’Orge dans le courant de l’année 2014 ;
• Appui technique aux communes pour l’intégration de la Trame Verte et Bleue dans les documents d’urbanisme (à leur demande) ;
• Elaboration du Plan de gestion des affluents (Sallemouille, Mort ru, Bretonnière et Ru de Fleury) ramifications transversales de l’Orge pour la Trame Verte et Bleue (2 ans pour une mise en œuvre en 2016) et d’un plan d’orientations pour la Charmoise – coût estimé de l’étude, en régie pour la majeure partie de 145 229,48 € TTC.
6. Apports de l’appel à projets « Elaboration de Trames
Vertes et Bleues urbaines et valorisation des friches »
L’appel à projets, et la subvention de 50 000 euros associée, a permis plusieurs choses dans le cadre
de l’élaboration du plan de gestion :
- Une information auprès de l’ensemble du personnel du Syndicat de l’Orge sur le projet
d’élaboration d’un plan de gestion pour la vallée de l’Orge et sur le soutien financier du
Ministère. Cette sensibilisation des services en interne a permis d’instaurer une réelle
reconnaissance et une certaine légitimité du plan de gestion ;
- Un support d’information auprès des élus du Syndicat qui a été un appui fort dans la
reconnaissance de l’importance de la conduite du plan de gestion et de la mise en œuvre de
la Trame Verte et Bleue sur le territoire. Cette reconnaissance a permis de donner de
l’importance au projet en orientant les élus. Cette reconnaissance a également aidé à la
création d’un poste qui découle de ce travail afin d’assurer le suivi des milieux naturels
(embauche prévue au premier trimestre 2014). Le plan de gestion a donc été bien accueilli et
validé en Bureau syndical puis en Assemblée générale fin 2013 par les élus. Cependant, un
travail de sensibilisation et d’accompagnement devra être conduit afin d’améliorer
l’appropriation des élus ;
- Un travail en atelier avec ETD et les lauréats de l’appel à projets afin de produire des repères
méthodologiques réutilisables par tous les acteurs, pour fonder une démarche de Trame
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Verte et Bleue incluant le plus de fonctions potentielles sur le territoire. Le partage
d’expérience entre lauréats a été enrichissant ;
- Une présentation du projet dans le cadre du Colloque « Biodiversité des villes, biodiversité
des champs en Essonne : des élus en parlent » organisé par la DDT de l’Essonne ;
- Une plus grande visibilité du Syndicat de l’Orge et des actions menées conduisant à
davantage de sollicitations pour le partage d’expériences par d’autres structures et des
étudiants ;
- Des occasions d’échanges avec les instances de l’Etat (DRIEE et DDT) sur des éléments
techniques et législatifs lors des comités de suivi et d’une visite sur site.
L’appel à projets a donc été, pour le Syndicat de l’Orge, un accélérateur de projet.
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7. Bilan financier
Le coût total de ce projet est de 233 001,30 € HT soit 278 669,55 € TTC, réalisé en régie (élaboration
du plan de gestion de la vallée de l’Orge aval seul).
La subvention obtenue auprès du département de l’Essonne est la suivante : Taux de subvention sur travaux = 50% de 226 236,40 € HT
Montant de la subvention = 113 000 € HT La subvention obtenue auprès du Ministère de l’Environnement (appel à projets Trames vertes et bleues urbaines et valorisation des friches) est la suivante : Montant de la subvention = 50 000 €
Contact pour plus d’informations : Chargée plan de gestion - Angélique MEYNIER, Service
Prospective, Etudes, Milieux.
tél : 01 69 12 15 50 / angelique.meynier@syndicatdelorge.fr
L’intégralité du plan de gestion sera disponible sur le site internet du Syndicat de l’Orge courant
2014. www.syndicatdelorge.fr
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Tableau de suivi des réunions ayant eu lieu dans le cadre de l’étude
Date Réunions
10 mars 2011 1er COPIL Plan de gestion : Enjeux écologiques du plan de
gestion de la vallée de l’Orge aval et méthodologie
19 mai 2011 2ème COPIL Plan de gestion : Enjeux et orientations du plan
de gestion de la vallée de l’Orge aval
6 juin 2011 Commission mixte « Hydraulique et rivière » et « CSP,
écologie et paysage »
21 juin 2012 3ème COPIL Plan de gestion : Point d’étape sur le plan de
gestion de la vallée de l’Orge aval
20 décembre 2012 Réunion de présentation et de travail avec le service
Rivière-Vallée (agents de terrain)
14 février 2013 Commission « CSP, écologie et paysage » : point
d’avancement
7 mars 2013 Bureau Syndical Exceptionnel : Point d’avancement sur le
plan de gestion de la vallée de l’Orge aval
4 avril 2013
Présentation dans le cadre du Colloque « Biodiversité des villes, biodiversité des champs en Essonne : des élus en
parlent » organisé par la DDT de l’Essonne
4 avril 2013 1er comité de suivi « Plan de gestion » (DTT, DRIEE)
13 juin 2013 2ème comité de suivi « Plan de gestion » (DTT, DRIEE)
14 octobre 2013 4ème COPIL Plan de gestion (en présence de la DRIEE et de
la DDT) : phase finale de validation
17 octobre 2013 Bureau Syndicale : soumission de la phase finale en vue de
l’Assemblée Générale
24 octobre 2013 Commission « CSP, écologie et paysage » : présentation du
plan de gestion en phase finale
12 novembre 2013 Assemblée Générale : phase finale de validation par
l’ensemble des élus
18 novembre 2013 Réunion du Service Rivière-Vallée (exploitation) pour la
présentation du programme 2014, des grandes actions au-delà et temps de retours des agents
Décembre 2014 –Janvier 2014 Ateliers de travail avec les équipes de terrain pour la
préparation de la mise en œuvre (présentation et discussion autour des modalités)
Membres des 4 comités de pilotage : Syndicat de l’Orge, Bernard DECAUX (président du Syndicat de
l’Orge et maire de Brétigny-sur-Orge), Isabelle BARAVIAN (conseillère municipal de Bruyères-le-
Châtel), Daniel ESPRIN (maire de Leuville-sur-Orge), Sylvain TANGUY (maire du Plessis-Pâté), Olivier
THOMAS (Maire de Marcoussis).
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