e9a *()+ f 1- - insee...gents ont res ser ré leurs po li ti ques mo né tai res et bud gé tai res....
Post on 23-Feb-2020
0 Views
Preview:
TRANSCRIPT
AVANT-PROPOS
Comme chaque année, dif fé ren tes com po san tes du sys tème sta tis -
tique public se sont as so ciées pour pré sen ter leur lec ture éco no mique
de l'année 2012.
Piloté par l'Insee, le bilan a été réa li sé en par te na riat avec :
- le pôle des sta tis ti ques pu bli ques de la mis sion "ad mi nis tra tion et ges -tion des don nées" de la di rec tion ré gio nale de l'en vi ron ne ment, de l'a mé na -ge ment et du lo ge ment (DREAL) ;
- le ser vice ré gio nal de l'in for ma tion sta tis tique et éco no mique de la di -rec tion ré gio nale de l'a li men ta tion, de l'a gri cul ture et de la forêt (DRAAF) ;
- le ser vice études, sta tis ti ques et éva lua tion (DIRECCTE, Sese) ;
Qu'ils en soient tous ici vi ve ment re mer ciés.
D'une forme ré novée, har mo nisée entre toutes les ré gions, ce bilan éco -no mique reste com po sé de cha pi tres thé ma ti ques, vo lon tai re ment courts et syn thé ti ques.
Une syn thèse cha peaute l'en semble.
Ces con tri bu tions in ter vien nent de façon com plé men taire et co hé rentepour dres ser un bilan éco no mique d'une année 2012 par ti cu liè re ment dif fi -cile en Haute-Nor mandie.
Ce do cu ment est des ti né à tous les ac teurs ré gio naux par ti ci pant à l'é -clai rage des dé ci sions pu bli ques mais aussi aux ob ser va teurs de la régionin té res sés par le débat public.
Bonne lec ture.
Le directeur régional de l'Insti tut nationalde la sta tis tique et des études éco no mi -ques (INSEE) Haute-Normandie
Alain MALMARTEL
1
AVANT-PROPOS1
CONTEXTE RÉGIONAL : La Haute-Normandie décroche3
CONTEXTE NATIONAL : Panne de croissance en France en 2012 4
EMPLOI En 2012, l’emploi salarié haut-normand s’ef fondre dans l’intérim et dans la cons truc tion 5
CHÔMAGEDé gra da tion très marquée du marché du travail en 2012 7
INTÉRIMLa dé gra da tion de l’emploi in té ri maire se poursuit 9
DÉMOGRAPHIE DES ENTREPRISES :Malgré l'aug men ta tion du nombre d'auto-en tre pre neurs, moins de créations d'en tre pri ses en 2012 11
CONSTRUCTION :Le stock de lo ge ments neufs a doublé entre 2010 et 2012 13
TRANSPORTS Le mode fluvial davantage sollicité 15
TOURISME Le retour de la clientèle étrangère dans les hôtels haut-normands 17
AGRICULTURE :Pluie en Normandie ; sé che resse en Amérique 19
2
CONTEXTE RÉGIONAL
Fran çois GITTON, Chef du ser vice des études et de la dif fu sion, Insee Haute-Nor mandie
Dans un contexte na tio nal déjà morose, la Haute-Nor mandie fait partie des ré gions dans les quel les les évo lu tions
sont les moins fa vo ra bles. Tous les in di ca teurs sont au rouge ! Et si les évo lu tions sont moins bru ta les qu'en 2009, la si -
tua tion éco no mique est plus dé gradée.
En 2012, les sup pres sions et créa tions d'em plois se tra dui sent par une perte nette de 7 000 em plois sa la riés mar -
chands en Haute-Nor mandie. Cette di mi nu tion est deux fois plus faible qu'en 2009. Ce pen dant, après des années 2010
et 2011 de faible rebond, le niveau d'em ploi sa la rié en dé cembre 2012 est in fé rieur à celui at teint fin 2009. La chute est
beau coup plus im por tante dans la région (- 1,7 %) qu'en moyenne en France mé tro po li taine (- 0.6 %). Illus tra tion de ce
dé cro chage qui confirme l'a dage po pu laire selon lequel en ma tière de conjonc ture le bâ ti ment donne le ton : la
Haute-Nor mandie est la région dans la quelle le sec teur de la cons truc tion a le plus souf fert. Alors que les ef fec tifs
avaient jus qu'i ci été pré ser vés, la forte baisse d'ac ti vi té pour la cons truc tion de lo ge ments (- 13 % en un an) s'ac com -
pagne d'un recul de 1 800 em plois en un an et d'un moindre re cours à l'in té rim.
Après une année 2011 de quasi main tien, l'em ploi in dus triel di minue à nou veau en 2012.
Les dif fi cul tés tou chent l'en semble des sec teurs. La moindre consom ma tion des mé na ges se re trouve par exemple
dans une évo lu tion dé fa vo rable de l'em ploi dans le com merce.
Cette dé gra da tion du rable de l'em ploi se tra duit fort lo gi que ment par une forte hausse du chô mage. Le triste record
de 1997 est battu. Fin 2012, 150 000 Haut-Nor mands sont à la re cherche d'un emploi. Le taux de chô mage s'é ta blit à
11,6 % de la po pu la tion active, soit 1,4 point de plus qu'au plan mé tro po li tain. L'é cart avec la moyenne fran çaise aug -
mente à nou veau.
Ces dif fi cul tés per sis tan tes sur le marché du tra vail se tra dui sent par une aug men ta tion des durées d'ins crip tion pour
les per son nes en re cherche d'em ploi. Le chô mage de longue durée (per son nes ins cri tes depuis plus d'un an) a doublé
depuis 2008 et concerne dé sor mais 65 000 Haut-Nor mands, soit en vi ron 43 % des de man deurs d'em ploi. Même si éta -
blir une hié rarchie n'a pas de sens tant tous les in di ca teurs sont liés, il s'agit peut-être du signal le plus alar mant. En
effet, un éloi gne ment pro lon gé du marché du tra vail peut se tra duire par une perte d'em ploya bi li té. Cette der nière s'ex -
plique par un scep ti cisme des em ployeurs po ten tiels qui pri vi lé gie ront na tu rel le ment une ex pé rience ré cente, par
crainte d'une éven tuelle perte de confiance en soi de la part du de man deur d'em ploi af fec té par un arrêt pro lon gé et in
fine une perte de com pé ten ces.
Dans une région à fort po ten tiel lo gis tique et por tuaire, la con trac tion des échan ges de mar chan di ses qui va de pair
avec le ra len tis se ment de l'ac ti vi té se res sent plus du re ment. Les tra fics por tuai res sont en baisse tout comme le fret
rou tier. Seul le trans port flu vial pro gresse.
La créa tion d'en tre pri ses est éga le ment orientée dé fa vo ra ble ment, y com pris en tenant compte de l'auto-en tre pre na -
riat qui re pré sente au jourd 'hui 3 créa tions sur 5. Dans le même temps, le nombre de dé fail lances augmente.
Hôtels et cam ping confon dus, la fré quen ta tion tou ris tique a lé gè re ment di mi nué en 2012. La météo n'a pas fa vo ri sé
l'hô tel lerie de plein air. Cette météo, ca pri cieuse jus qu'en juil let et à partir d'oc tobre ex plique des ren de ments moyens
des cul tu res agri co les, loin des re cords at teints en 2011. Ce pen dant en raison de la sé che resse aux États-Unis et en
Europe de l'Est, les cé réa liers ont pu bé né fi cier de prix élevés.
3
CONTEXTE NATIONAL
Insee, comp tes tri mes triels, avril 2013
En 2012, l'ac ti vi té mon diale a ra len ti, sous l'ef fet de la dif fu sion de la crise des dettes sou ve rai nes en Europe et d'un
coup de frein dans les éco no mies émer gen tes. En effet, face à la pro gres sion de l'in fla tion, les au to ri tés des pays émer -
gents ont res ser ré leurs po li ti ques mo né tai res et bud gé tai res. Les éco no mies eu ro péen nes ont, quant à elles, pâti à
partir de la mi-2011 à la fois du dur cis se ment des condi tions des cré dits nées des ten sions fi nan ciè res et de l'in ten si fi -
ca tion des me su res de conso li da tion bud gé taire. Aux États-Unis, en re vanche, la crois sance s'est main tenue autour de
2 % en 2012, sou tenue par une de mande in té rieure privée ro buste et une po li tique mo né taire très active.
En France, l'ac ti vi té a été stable en 2012 (+ 0,0 %, don nées cvs-cjo) alors qu'elle avait net te ment pro gres sé en 2011
(+ 1,7 %, don nées cvs-cjo).
La de mande ex té rieure adressée à la France a en effet pâti du ra len tis se ment mon dial, et par ti cu liè re ment de la fai -
blesse de la de mande in té rieure dans la zone Euro. Les ex por ta tions de biens et ser vi ces ont dès lors net te ment
marqué le pas en 2012 (+ 2,5 % après + 5,5 % en 2011). La con tri bu tion du com merce ex té rieur à l'ac ti vi té a tou te fois
été net te ment po si tive (+ 0,7 point) parce que le ra len tis se ment des im por ta tions a été encore plus marqué (- 0,3 %
après + 5,2 % en 2011).
Ce ra len tis se ment des achats à l'é tran ger re flète no tam ment le très fort mou ve ment de dés toc kage ob ser vé en 2012
(- 1,0 point de con tri bu tion à l'ac ti vi té). En outre, la de mande in té rieure a été atone en France en 2012
Ainsi, après avoir for te ment aug men té en 2011 (+ 7,6 %), l'in ves tis se ment des en tre pri ses en pro duits ma nu fac tu rés
a été pé na li sé par la fai blesse des pers pec ti ves d'ac ti vi té et par le bas niveau du taux d'u ti li sa tion des ca pa ci tés, et il a
di mi nué de 3,4 %. Dans la cons truc tion, l'in ves tis se ment a conti nué de pro gres ser en 2012, mais après avoir aug men té
en fin d'année 2011 et début 2012, l'ac ti vi té dans le sec teur s'est re tournée à l'été.
La consom ma tion des mé na ges a été atone en 2012 (- 0,1 %), en léger ra len tis se ment par rap port à 2011 (+ 0,2 %).
Les dé pen ses des mé na ges en énergie ont pro gres sé mais les achats de pro duits ma nu fac tu rés ont net te ment fléchi
(- 0,7 % après + 0,9 %). Malgré la baisse de l'in fla tion, le pou voir d'a chat des mé na ges a en effet conti nué d'être freiné par
l'aug men ta tion des pré lè ve ments et la pour suite de la dé gra da tion du marché du tra vail. Il recule ainsi sur l'année de
0,4 %. Les mé na ges ont néan moins quelque peu at té nué les consé quen ces de ce repli sur leurs dé pen ses de consom -
ma tion en ré dui sant lé gè re ment leur effort d'é pargne : le taux d'é pargne s'est ainsi établi en moyenne à 16,0 % en 2012
après 16,2 % en 2011.
Avec la fai blesse de l'ac ti vi té et le retour des gains de pro duc ti vi té vers leur rythme d'a vant-crise, les pertes d'em -
plois mar chands ont été im por tan tes en 2012 (- 99 000 sur l'année), en par ti cu lier au second se mestre. La baisse de
l'em ploi total a été tou te fois un peu plus faible, du fait d'une aug men ta tion du nombre d'em plois aidés dans le sec teur
non mar chand. Le taux de chô mage a at teint 10,6 % au qua trième tri mestre 2012 (10,2 % en France mé tro po li taine) en
pro gres sion de 0,8 point sur l'année.
4
EMPLOI
Étienne SILVESTRE, Insee Haute-Nor mandie
Après avoir stagné en 2011, l'em -
ploi sa la rié haut-nor mand dans les
sec teurs prin ci pa le ment mar chands
recule en 2012. La région perd plus
de 7 000 sa la riés, une baisse plus
marquée qu'en France mé tro po li -
taine (- 1,7 % contre - 0,6 %). L'em -
ploi sa la rié ne se dé grade da van tage
que dans trois ré gions : Lor raine
(- 2,3 %), Cham pagne-Ardenne
(- 2,5 %) et Franche-Comté (- 2,5 %).
L'année 2012 confirme que l'in té -
rim est le sec teur le plus sen sible à la
crise. Au niveau na tio nal, le nombre
d'in té ri mai res di minue de 10,7 %, un
repli de l'em ploi sa la rié sans com -
mune mesure avec celui des autres
sec teurs. En Haute-Nor mandie, avec
11,8 % d'in té ri mai res en moins, le
recul est encore plus élevé. Dans la
région, glo ba le ment en net, un
emploi sa la rié perdu sur trois est un
emploi in té ri maire.
En 2012, l'em ploi sa la rié hors in -
té rim est qua si ment stable en France
mé tro po li taine alors qu'il ré gresse de
1,1 % en Haute-Nor mandie. La cons -
truc tion se porte par ti cu liè re ment
mal : le sec teur perd plus de 1 800
sa la riés, un recul presque inédit
(- 3,9 %). La plu part des ré gions sont
con fron tées à une baisse de l'em ploi
sa la rié dans ce sec teur mais c'est en
Haute-Nor mandie que celle-ci est la
plus élevée. L'in dustrie perd plus de
1 900 sa la riés, une baisse certes
plus im por tante qu'en 2011 (- 1,6 %
contre - 0,3 %) mais qui reste mo -
dérée au regard des années pré cé -
d e n t e s . L e s f a b r i c a t i o n s
d'é qui pe ments et de ma chi nes
(- 2,9 %), de ma té riels de trans port
(- 1,9 %) et d'au tres pro duits in dus -
triels (- 1,8 %) sont les in dus tries les
plus tou chées. Enfin, le com merce
perd près de 1 000 sa la riés, ce qui
re pré sente la plus forte di mi nu tion de
l'em ploi com mer cial de ces dix der -
niè res années (- 1,3 %).
Tou jours en Haute-Nor mandie,
l'em ploi sa la rié pro gresse lé gè re -
ment dans les ser vi ces mar chands
hors in té rim en 2012 mais moins
qu'en France mé tro po li taine (+ 0,1 %
contre + 0,3 %). Les ac ti vi tés scien ti -
fi ques et tech ni ques (+ 1,7 %) et la
banque-as su rance (+ 1 %) sont les
ser vi ces où il s'a mé liore le plus. En
re vanche, l'em ploi sa la rié dans les
ac ti vi tés im mo bi liè res, en pa ral lèle
avec sa si tua tion dans la cons truc -
tion, di minue (- 2,6 %).
Le dé par te ment de Seine-Ma ri -
time perd près de 5 000 sa la riés en
2012, une baisse de 1,6 %. La di mi -
nu tion du nombre d'in té r i mai res
(- 16,8 %) re pré sente la moitié de
ces pertes nettes d'em ploi. La baisse
de l 'em ploi sa la r ié hors in té r im
(- 0,8 %) est par ti cu liè re ment élevée
dans la cons truc tion (- 3,2 %) mais
elle concerne aussi l'in dustrie et le
com merce. En re vanche, les ser vi -
ces hors in té rim créent des em plois
sa la riés (+ 0,3 %).
Le dé par te ment de l'Eure perd
plus de 2 100 sa la riés (- 1,9 %) alors
même que l'in té rim est qua si ment
stable. La cons truc tion s'y porte par -
ti cu liè re ment mal (- 5,9 %). Dans l'in -
dustrie et dans le com merce, l'em ploi
sa la rié flé chit re la ti ve ment plus qu'en
Seine-Ma ri time et les ser vi ces mar -
chands hors in té rim per dent des
sa la riés.
Estimations trimestrielles d'emploi
Les estimations trimestrielles d'emploi portent sur l'emploi salarié des
secteurs principalement marchands : secteurs DE à MN et secteur RU hors
activité des ménages en tant qu'employeurs.
Trois sour ces sont à la base de ces es ti ma tions : les bor de reaux ré ca pi tu la -
tifs de co ti sa tions so cia les, l'in ter ro ga tion di recte de cer tai nes gran des en -
tre pri ses na tio na les (La Poste, France Té lé com, EDF, GDF-Suez et la
SNCF) et l'es ti ma tion du nombre d'in té ri mai res par la Dares.
Les es ti ma tions sont cor ri gées des va ria tions sai son niè res et ré vi sées
ponc tuel le ment.
5
118 835 - 1,6 - 2,9 - 0,9 - 2,1
13 950 - 0,4 - 1,2 - 0,9 - 0,8
15 377 - 0,3 - 0,5 + 1,2 + 0,4
14 825 - 2,9 - 3,4 - 0,8 - 2,8
13 122 - 1,9 - 5,0 + 0,3 - 1,9
61 561 - 1,8 - 3,2 - 1,8 - 3,0
44 563 - 3,9 - 1,1 - 1,0 - 1,0
255 085 - 1,3 - 0,8 - 0,5 0,0
74 244 - 1,3 - 0,1 - 0,7 - 0,3
45 652 - 0,9 - 1,4 - 0,4 - 0,3
18 597 + 0,3 + 0,6 + 0,6 + 0,8
7 130 - 1,9 - 0,1 + 0,3 + 0,6
17 146 + 1,0 + 0,9 + 0,6 + 0,3
5 938 - 2,6 - 2,2 - 1,3 - 1,1
49 095 + 1,7 + 0,3 + 1,1 + 1,1
18 406 - 0,6 - 0,2 - 0,8 + 0,5
18 877 - 11,8 - 7,2 - 10,7 - 4,7
418 483 - 1,7 - 1,5 - 0,6 - 0,6
399 606 - 1,1 - 1,2 - 0,3 - 0,4
6
CHÔMAGE
Fa bien CARRÉ, Di reccte Haute-Nor mandie
Fin 2012, en Haute-Nor mandie,
150 200 de man deurs d'em ploi im mé -
dia te ment dis po ni bles sont ins crits à
Pôle emploi (ca té go ries A, B ou C1).
Ce nombre, en aug men ta tion per ma -
nente depuis mi-2008, pro gresse de
7,4 % par rap port à fin 2011 (+ 8,6 %
au plan na tio nal). Parmi ces de man -
deurs d'em ploi, 98 700 n'exer cent
aucune ac ti vi té ré duite (ca té gorie
A2), soit une hausse de 10,0 % par
rap port à fin 2011. En France mé tro -
po li taine, l'é vo lu tion an nuelle est lé -
gè re ment su pé rieure (+ 10,2 % sur
un an).
L'aug men ta tion du nombre de de -
man deurs d'em ploi af fecte les deux
dé par te ments de la région. Elle
paraît plus sen sible dans l'Eure qu'en
Seine-Ma ri time : res pec ti ve ment
+ 11,8 % et + 9,2 % sur un an des
per son nes clas sées en ca té gorie A.
En 2012, le nombre de jeunes de -
man deurs d'em ploi (moins de 25
ans) aug mente pour la deuxième
année consé cu tive (+ 6,7 % pour les
ca té go ries A en 2012, après + 3,3 %
en 2011).
Les se niors (50 ans ou plus) ap -
pa rais sent les plus tou chés par la
hausse (+ 16,8 %). Depuis 2008, leur
nombre s'ac croît for te ment (+ 17,3 %
par an en moyenne pour les ca té go -
ries A). En consé quence, le nombre
de se niors ins crits en ca té gorie A à
Pôle emploi, égale pra ti que ment
celui des jeunes. Le main tien d'un
niveau élevé des en trées en con trat
d'ap pren tis sage limite en partie la
pro gres sion du chô mage chez les
jeunes.
Enfin, la hausse du nombre de
chô meurs s'ac com pagne aussi d'une
aug men ta tion de la durée passée au
chô mage, ce qui té moigne d'un retour
à l'em ploi de plus en plus long et dif fi -
cile. En Haute-Nor mandie, le nombre
de de man deurs d'em ploi ins crits
depuis un an ou plus en ca té go ries A,
B ou C pro gresse de 11,0 % en 2012.
À la fin de l'année, il s'é ta blit à 65 000,
soit deux fois plus que fin 2008. La
part des chô meurs de longue durée
parmi les de man deurs d'em ploi de
ca té go ries A, B ou C s'é lève ainsi à
43,3 % (+ 1,4 point sur un an) et celle
des de man deurs d'em ploi de très
longue durée (2 ans ou plus) à 22,7 %
(+ 0,9 point sur un an).
En Haute-Nor mandie, 764 300
heures d'ac ti vi té par tielle ont été
consom mées en 2012. Ce nombre
di minue lé gè re ment par rap port à
2011 (- 5 %, contre + 5 % en France
mé tro po li taine). Dans la région, il
reste tou te fois plus élevé qu'a vant la
crise (315 200 heures en 2008),
après avoir at teint un très haut
niveau en 2009 (3,7 mil lions d'heu -
res). Les sec teurs de l'in dustrie au to -
m o b i l e e t d e s s e r v i c e s a u x
trans ports concen trent à eux seuls
près de la moitié du volume d'heu res
au to ri sées cor res pon dant.
Le nombre d'of fres d'em ploi col -
lec tées par les agen ces haut-nor -
man des de Pôle emploi en 2012
di minue de 8,3 % par rap port à 2011
(- 11,9 % au plan na tio nal). La re -
prise ob servée les deux années pré -
cé den tes se trouve ainsi rompue. Le
volume d'of fres col lec tées en 2012
s'é ta blit à 82 600, soit près de 20 %
de moins qu'a vant la crise.
Effet de la dé gra da tion du marché
du tra vail, le taux de chô mage lo ca li -
sé reste orien té à la hausse durant
toute l'année 2012, ac cé lé rant sa
crois sance en fin d'année. Fin 2012,
en Haute-Nor mandie, il s'é ta blit à
11,6 % de la po pu la tion active, soit
1,4 point de plus qu'au plan na tio nal
(10,2 %). Dans la région, il dé passe
le der nier maxi mum en re gis tré fin
2009 et at teint son plus haut niveau
depuis 1999. Le taux de chô mage
reste un peu moins élevé dans le dé -
par te ment de l'Eure (11,2 %) qu'en
Seine-Ma ri time (11,8 %). Tou te fois,
l'é cart entre les deux taux dé par te -
men taux se réduit.
Pour en savoir plus
Don nées tri mes triel les ré gio na les :
www.insee.fr/hn
7
52,5 74,3 + 11,0 + 8,2 + 11,2 + 9,8
46,2 75,9 + 8,7 + 6,8 + 8,4 + 7,0
20,6 30,7 + 6,7 + 5,1 + 7,7 + 6,7
20,2 29,2 + 16,8 + 13,2 + 17,3 + 14,4
nd 65,0 nd + 10,9 nd + 13,2
3 193,3 4 689,8 + 10,2 + 8,6 + 9,2 + 8,4
10,0 10,8 10,6 9,4
10,3 11,1 10,9 9,6
10,6 11,2 11,0 9,8
10,7 11,3 11,1 9,9
11,2 11,8 11,6 10,2
Les Con trats Uni ques d’Inser -
tion (CUI) non mar chands et
l’ac com pa gne ment des li cen -
c i e m e n t s é c o n o m i q u e s
pro gres sent.
Les CUI ne pro gres sent que
dans le sec teur non mar chand.
Dans le sec teur mar chand, les
en trées en con trat en al ter nance
di mi nuent glo ba le ment mais,
parmi eux, les en trées en con trat
d’ap pren tis sage res tent pra ti que -
ment sta bles par rap port à 2011.
Enfin, dans le sec teur non mar -
chand, une tren taine de con trats
ont été con clus en fin d’année
dans le nou veau dis po si tif des
em plois d’a ve nir, en vi gueur
depuis le 1er no vembre 2012.
29 173 21 000 20 594 - 1,9 + 4,8
13 077 13 479 12 612 - 6,4 - 2,2
4 492 2 100 1 675 - 20,2 - 3,7
17 0 2 688 - -
14 037 14 476 14 919 + 3,1 + 11,5
8 956 7 702 6 476 - 15,9 - 13,7
4 719 5 381 5 993 + 11,4 + 23,3
8
INTÉRIM
Fa bien CARRÉ, Di reccte Haute-Nor mandie
En 2012, chaque mois, 51 300
con trats sont en moyenne con clus
dans les agen ces d ' in té r im de
Haute-Nor mandie1 , soi t 6 % de
m o i n s q u ' e n 2 0 1 1 . L a d u r é e
moyenne des mis sions cor res pon -
dan tes baisse lé gè re ment et s'é ta blit
à 1,70 se maine. Ces évo lu tions se
tra dui sent par une di mi nu tion im por -
tante du volume de tra vail in té ri -
maire : mesuré en équi va lent temps
plein (ETP), il dé croît de 10 % par
rap port à 2011. Le nombre de con -
trats en cours en fin d'année baisse
éga le ment (- 12 %). Ce nombre at -
teint son plus bas niveau depuis
2009, tout comme le taux ré gio nal de
re cours à l'in té rim (4,5 % fin 2012,
soit - 0,5 point par rap port à 2011 ).
Ces dé gra da tions sont plus mar -
quées en Haute-Nor mandie qu'en
moyenne na tio nale. Dans la région,
la chute de l'in té rim af fecte da van -
tage le dé par te ment de Seine-Ma ri -
time (volume de tra vail en baisse de
12 %) que celui de l'Eure (- 6 %).
Le re cours au tra vail tem po raire
en re gis tré dans les agen ces d'in té -
rim haut-nor man des a décru tout au
long de l'année. Cette dé gra da tion
pour suit le re tour ne ment de ten -
dance de l'été 2011 : depuis cette
date, le tra vail tem po raire est re par ti
à la baisse après avoir été bien orien -
té pen dant deux ans. En 2012, les
dif fé rents in di ca teurs re trou vent des
ni veaux pro ches de ceux de 2010.
Sur un plus long terme, l'in té rim a
subi le pre mier les effets de la crise
de 2008 et a limité la baisse glo bale
de l'em ploi sa la rié jusque mi-2011.
Depuis cette date, il ne suffit plus à
conte nir cette dé gra da tion et l'em ploi
sa la r ié durable est lui-même de
nouveau en baisse.
L'in dustrie reste le sec teur le plus
re cru teur de tra vail leurs in té ri mai res.
En 2012, 53 % du volume de tra vail
in té ri maire en re gis tré dans les agen -
ces d ' in té r im haut -nor man des
concerne ce sec teur (124 000 ETP
en donnée brute). Tou te fois, c'est
aussi dans l'in dustrie que ce volume
di minue le plus (- 14 % par rap port à
2011). Il ré gresse aussi, mais plus
mo dé ré ment, dans les autres grands
s e c t e u r s : s e r v i c e s ( - 7 % , à
49 000 ETP), cons truc tion (- 6 %, à
48 000 ETP) et com merce (- 5 %, à
12 000 ETP). Dans chacun de ces
do mai nes, le volume de tra vail tem -
po raire en re gis tré en 2012 re trouve
un niveau lé gè re ment su pé rieur à
celui de 2010, sauf dans l'industrie
où il devient inférieur.
Le nombre de postes in té ri mai res
dans les en tre pri ses haut-nor man -
des ac centue sa baisse en 2012 :
durant cette année, 3 000 postes en
ETP sont dé truits. Le volume annuel
d'in té rim consom mé en Haute-Nor -
mandie, qui af fi chait une hausse en
2011, di minue lui aussi (- 9 % par
rap port à 2011) et ce, dans tous les
grands sec teurs de l'économie.
Les en tre pri ses in dus triel les en -
re gis trent la plus forte baisse (- 13 %
en donnée brute). La chimie et la
plas turgie, qui ap par tien nent au
groupe des ac ti vi tés fai sant le plus
sou vent appel à l'in té rim, su bis sent
les plus fortes bais ses (- 27 % et
- 17 % res pec ti ve ment), sui vies des
in dus tries agri co les et ali men tai res
(IAA) et de la mé tal lurgie (- 14 % et
- 11 %). Seule l'é nergie en re gistre
une hausse (+ 4 %) ainsi que, mais
sur de bien plus fai bles vo lu mes, le
raf fi nage (+ 30 %). Dans les ser vi -
ces, la di mi nu tion est de 7 %. La plus
forte baisse touche les trans ports,
l'en tre po sage et les ac ti vi tés ju ri di -
ques ou comp ta bles (de - 10 % à
- 12 %). En re vanche, elle af fecte
peu les ser vi ces ad mi nis tra tifs et de
sou tien (- 0,4 %). Enfin, la ré duc tion
du volume de tra vail tem po raire
utilisé dans la construction et le
commerce est de l'ordre de 4 %.
Pour en savoir plus
L’in té rim en 2011 : crois sance sou -
tenue / Dares ; Jean Finot. - In :
D a r e s A n a l y s e s - D a r e s
Indi ca teurs
9
10
DÉMOGRAPHIE DES ENTREPRISES
Ca the rine SUEUR, Insee Haute-Normandie
En Hau te -Nor mand ie, avec
10 470 en tre pri ses créées en 2012
dans le champ mar chand non agri -
cole, le nombre de créa tions d'en tre -
pri ses baisse de 1,4 % par rap port à
l'année 2011 ; en France mé tro po li -
taine, il reste stable (+ 0,2 %).
Les créa tions d'en tre pri ses, sous
la forme ju ri dique d' en tre pri ses in di -
vi duel les hors auto-en tre pri ses, ne
ces sent de di mi nuer depuis la mise
en place du statut d'auto-en tre pre -
neur. En 2012, cette forme ju ri dique
baisse de 11,1 % et ne re pré sente
plus que 15 % des créa tions. Les
créa tions de so cié tés re cu lent, quant
à elles, de 6,8 % après deux années
consé cu ti ves de hausse ; elles re -
grou pent un quart des en tre pri ses
nou vel les. En re vanche, le nombre
d'auto-en tre pre neurs aug mente de
3,9 %. Les im ma tri cu la tions sous ce
régime sont tou jours ma jo ri tai res :
trois créa tions sur cinq sont réalisées
par un auto-entrepreneur.
Les im ma tr i cu la t ions sous le
régime de l'auto-en tre preu na riat s'in -
ten si fient dans l'in dustrie (+ 26,7 %)
et la cons truc tion (+ 20,9 %). À l'in -
verse, elles di mi nuent dans les ser vi -
ces aux en tre pri ses (- 6,5 %) et aux
par ti cu liers (- 1,6 %). Le com merce
et les ser vi ces res tent ce pen dant les
sec teurs de pré di lec tion des auto-en -
tre pre neurs, 75 % d'entre eux choi -
sis sant ces do mai nes d'ac ti vi tés.
Toutes formes ju ri di ques confon -
dues, les créa tions dans les ser vi ces
aux en tre pri ses su bis sent la plus
forte baisse (- 7,3 %). Celle-ci touche
les auto-en tre pre neurs et les so cié -
tés, ma jo ri tai res dans ce sec teur.
Le nombre de créa tions se ré -
tracte de 1,2 % dans le sec teur du
com merce- t rans por t -hé ber ge -
ment-res tau ra tion ; l'aug men ta tion
des créa tions d'auto-en tre pri ses ne
su f f i t pas à com ble r la ba isse
(- 9,9 %) des autres modes de
créa tions.
Dans les ser vi ces aux par ti cu -
l iers, le ra len tis se ment est plus
modéré. Ce sec teur est le seul à voir
pro gres ser le nombre de créa tions
d ' e n t r e p r i s e s e n d e h o r s d e
l'auto-en tre preu na riat (+ 1 %) grâce
au dé ve lop pe ment des créa tions
dans la santé hu maine et l'ac tion so -
ciale et dans l'en sei gne ment.
Les créa tions d'en tre pri ses s'ins -
cri vent en hausse seu le ment dans
l'in dustrie (+ 10,3 %) et la cons truc -
tion (+ 3,8 %). Mais si on enlève les
auto-en tre pri ses, ils su bis sent au
con traire la plus for te baisse du
nombre de créa tions d'en tre pri ses
(res pec ti ve ment - 11,8 % et - 13 %).
Avec une di mi nu tion de 0,6 %, le
dé par te ment de l'Eure ré siste mieux
que celui de la Seine-Ma r i t ime
(- 1,9 %) à la baisse du nombre de
créa tions d'en tre pri ses. En 2012,
36 % des créa tions haut-nor man des
ont été réa li sées dans l'Eure.
En Haute-Nor mandie, 1 390 en -
tre pri ses du champ mar chand, y
com pris l'a gri cul ture, ont fait l'ob jet
d'une pro cé dure de re dres se ment ju -
di ciaire en 2012. Le nombre de dé -
fail lan ces d'en tre pri ses aug mente
ainsi de 2,9 % par rap port à l'année
2011. En France mé tro po li taine, la
hausse est de 2,5 %.
Les ser vi ces aux en tre pr i ses
(+ 18 ,5 %) e t aux par t i cu l i e rs
(+ 12,8 %) con tr i buent le plus à
l'aug men ta tion des dé fail lan ces d'en -
tre pri ses dans la région ; ils re grou -
pent un quart des en tre pri ses en
si tua tion de dé fail lance. Dans l'in -
dustrie, la hausse est moins sévère
(+ 4,7 %).
À l'in verse, les en tre pri ses de la
cons truc tion (- 0,3 %) et sur tout
celles du com merce-trans port-hé -
ber ge ment-res tau ra tion (- 4,3 %)
sont plus épar gnées.
Champ des statistiques :
La sta tis tique des créa tions d'en -
tre pri ses concerne l'en semble des
ac ti vi tés mar chan des hors agri cul -
ture. Pour les dé fail lan ces d'en tre -
pri ses, le champ cou vert inclut
l'a gri cul ture. Dans les séries sur
les dé fail lan ces, les ser vi ces aux
par ti cu liers sont comp ta bi li sés
hors ad mi nis tra tion pu blique, ac ti -
vi tés des mé na ges em ployeurs et
ac ti vi tés ex tra ter ri to ria les.
11
- 4,6 - 9,7 3,2 3 745 -0,6 461 3,4
- 8,0 - 11,7 4,3 6 723 -1,9 930 2,6
- 4,3 - 9,2 5,6 531 154 0,2 59 451 2,5
12
CONSTRUCTION
Erwan POULIQUEN, Di rec tion ré gio nale de l'en vi ron ne ment, de l'a mé na ge ment et du logement
En 2012, 11 140 lo ge ments ont
été au to ri sés en Haute-Nor mandie,
un chiffre en baisse de 13 %. Cette
évo lu tion ap pa raît plus marquée en
région, quand la France mé tro po li -
taine af fiche un repli de 7 %. Les
années 2010 et 2011 furent des
années de for tes ré fé ren ces, au
cours des quel les la Haute-Nor -
mandie af fi chait des au to ri sa tions
cul mi nant à presque 13 000 lo ge -
ments ; la région re trouve en 2012 un
niveau d'au to ri sa tions de cons truire
des lo ge ments com pa rable au pic de
2006, ce qui ex plique cette baisse
plus marquée en Haute-Nor mandie.
Le dé par te ment de la Seine-Ma ri time
concentre une grande part de ce
reflux, tandis que le dé par te ment de
l'Eure se main tient. L'en semble des
sec teurs, lo ge ments in di vi duels et
col lec tifs, connais sent une baisse en
2012, mais celle-ci est plus marquée
sur les lo ge ments col lec tifs.
L'ef fet des forts ni veaux des au to -
ri sa tions de 2010 et 2011 pèse lourd,
puisque 9 150 lo ge ments ont été mis
en chan tier sur l'année 2011 (les sta -
tis ti ques en date réelle ne per met tent
pas de connaître les mises en chan -
tier de l'année 2012 au moment de la
mise sous presse).
Ce fort niveau des mises en chan -
tier, sans at teindre le pic de 2006,
reste ex cep tion nel pour la région. Le
sec teur du lo ge ment col lec tif con -
tribue pour 40 % de ces mises en
chan tier, contre 35 % en moyenne
depuis le début des années 2000. Du
fait de sa struc ture plus ur baine, le
dé par te ment de la Seine-Ma ri time
concentre près des deux tiers des lo -
ge ments com men cés (contre 62 %
en moyenne depuis le début des
années 2000).
Avec plus de 11 000 lo ge ments
au to ri sés, l'année 2012 reste néan -
moins un mil lé sime de fort niveau
pour la Haute-Nor mandie et augure
de bonnes pers pec ti ves pour les
mises en chan tier.
En 2012, un peu plus de 1 000 lo -
ge ments neufs ont été vendus, un
chiffre en recul de 30 % par rap port à
l'année pré cé dente. 2011 et 2012
res tent deux années pen dant les -
quel les de nom breux pro gram mes
ont été mis en vente, res pec ti ve ment
2 000 et 1 800 lo ge ments. En pa ral -
lèle, le recul des ventes a pro vo qué
un bond des stocks de lo ge ments
neufs pro po sé à la vente : il a doublé
entre 2010 et 2012, pas sant de 980 à
1 8 5 0 l o g e m e n t s . L e m a r c h é
haut-nor mand est porté à 90 % par
le lo ge ment col lec tif, pro por tion
cons tante dans le temps. Malgré
cela, les ventes d'ap par te ments et
mai sons in di vi duel les connais sent
les mêmes évo lu tions à la baisse,
une ten dance ob servée éga le ment
au niveau na tio nal.
Le pr ix moyen d'une maison
n e u ve e n 2 0 1 2 e s t d ' e n v i r o n
185 000 €, un prix stable par rap port
à 2011 mais en baisse par rap port
aux années pré cé den tes. Pour les
ap par te ments neufs, le prix est de
3 164 € /m² en 2012, un niveau
stable par rap port à 2011 mais en
hausse par rap por t aux années
pré cé den tes.
Pour comprendre les séries statistiques
Les cen tres ins truc teurs trans met tent par fois avec retard l'in for ma tion
né ces saire à l'a li men ta tion de Sit@del2. Une au to ri sa tion ou une mise en
chan tier in ter venue dans le cou rant d'un mois donné m peut de ce fait n'être
connue de Sit@del2 qu'a vec par fois plu sieurs mois de retard.
Les séries en "date réelle" rat ta chent chaque évé ne ment (au to ri sa tion,
mise en chan tier, an nu la tion, achè ve ment) au mois au cours duquel il s'est
ef fec ti ve ment pro duit. Les chif fres "en date réelle" re la tifs au mois m font
l 'ob jet de plu sieurs ré vi sions suc ces si ves avant de se sta bi l i ser
pro gres si ve ment.
À l'in verse, dans les séries dites "en date de prise en compte", chaque
évé ne ment est comp ta bi li sé au titre du mois au cours duquel l'in for ma tion a
été trans mise à Sit@del2 par le centre ins truc teur. Les séries en "date de
prise en compte" ne sont jamais ré vi sées.
13
2 435 - 10,0 1 018 + 38,1 3 453 + 0,3 - 5,2
3 670 - 2,5 4 017 - 28,8 7 687 - 18,3 + 4,7
197 148 - 8,0 233 286 - 5,8 430 434 - 6,8 - 2,1
14
TRANSPORTS
Jean-Phi lippe CARITG, Insee Haute-Nor mandie
En 2012, pour la qua trième année consé cu tive, le trafic du por t duHavre di minue (- 6,2 % par rap port à2011) et at teint 63,5 mil lions detonnes (Mt) hors avi tail le ment, dont7 1 % p o u r l e s e n t r é e s d emar chan di ses.
La per sis tance de la mo ro si tééco no mique nuit au trafic des hy dro -car bu res, pre mière com po sante :moins 18,1 % à 35,1 Mt. La mo der ni -sa tion de la raf fi nerie Total à Gon fre -v i l l e - l ' O r c h e r p e r t u r b e l e sex por ta tions de pro duits raf fi nés(- 28,2 %). Le char bon, très lié à l'ac -ti vi té de la cen trale ther mique d'EDFdu Havre, ne cesse de di mi nuer enraison de la fer me ture pro gramméed'ici 2015 de deux tran ches de pro -duc tion et de l'in cendie du mois dejan vier. En 2012, ce trafic a généréun volume de 1,0 Mt soit une baissede 26,0 % par rap port à 2011.
L'a bou tis se ment de la ré formepor tuaire fa vo rise la re prise du traficde conte neurs : avec 2 303 750 équi -va lents vingt pieds (EVP) trai tés, lapro gres sion est de 4,0 %.
Le trafic de pas sa gers s'é ta blit à620 700 per son nes dont deux tiersde croi sié ris tes et un tiers de pas sa -gers des fer ries. Si l'ac ti vi té croi sièreest en hausse de 9,8 %, la chute de38,1 % de la fré quen ta tion des fer ries ex plique la baisse glo bale de 13,2 %du trafic de pas sa gers.
Après deux très bonnes années,le port de Rouen subit, en 2012, lesconsé quen ces d'une concur renceaccrue sur le marché des cé réa les. Ilpâtit aussi de l'ar rêt de la raf fi neriePe tro plus. De ce fait, le trafic globals'ins crit en net re trait (- 16,7 %) à21,2 Mt. Pre mière com po sante dutrafic (35,4 % des vo lu mes trai tés),les pro duits pé tro liers re cu lent de18,4 %. Les cé réa les re pré sen tent lequart du trafic et leur volume tran si -tant par le port chute de 27,6 %. Letrafic de conte neurs est lui aussi enbaisse, tant pour les vo lu mes trai tés(- 3,8 %) que pour le nombre d'EVPma nu ten tion nés : - 2,4 % à 991 000EVP. Le nombre de croi sié ris tes di -minue éga le ment : 38 600 per son nes soit un recul de 4,0 % par rap port àl'année pré cé dente.
À Dieppe, l'ac ti vi té por tuaire pro -gresse de 15,0 % à 1,8 Mt. Grâce àla re prise des dé bar que ments degraves de mer (+ 71 %), le trafic horstrans manche pro gresse de 43,2 % à0,5 Mt. Les tra fics de niche (palesd'éo lien nes, tour teaux, ex por ta tionsde fer rail les et de bois) sont enhausse. Le fret trans manche aug -mente de 6,2 %. Le nombre de pas -sa gers continue sa pro gres sion :+ 2,9 % pour 266 000 per son nes.
En 2012, les ton na ges ma nu ten -tion nés grâce au trans port flu vial ap -pro chent le chiffre record de 15 Mt(14,9 Mt), soit une pro gres sion de2,6 % par rap port à l'année 2011. Àl'ins tar des tra fics por tuai res, les vo -lu mes de pro duits agri co les et pé tro -l ie rs sont or ien tés à la ba isse( res pec t i ve ment de 23 ,8 % e t17,2 %). L'es sen tiel de la hausse dutrafic ré sulte d'un ac crois se ment de10,8 % du volume des ma té riaux decons truc tion (pre mière com po santedu trafic avec 42 % des ton na ges) etdu qua dru ple ment des ton na ges enpro duits chi mi ques (644 000 tonnesen 2012). Le volume de conte neurscontinue de pro gres ser (+ 8,5 %) etle trafic de 214 300 EVP de 2012 batle record de l'année 2011.
Le trans port rou tier de mar chan -di ses souffre di rec te ment de l'a toniede l'é co nomie. Les ton na ges trans -por tés ont di mi nué de 8 % en 2012.
Enfin, le trafic aérien haut-nor -mand est une nou velle fois orien té àla baisse en cette année 2012. La di -mi nu tion est de 19,2 %, avec une fré -quen ta tion de 27 100 pas sa gers,d o n t 2 3 9 0 0 à l ' a é r o p o r t d uHavre-Octe ville. Le trafic recule de18,0 % pour l'aé ro port ha vrais et de26,8 % pour celui de Rouen.
En 2012, 115 350 voi tu res par ti -cu liè res neuves ont été im ma tri cu -lées en Haute-Nor mandie soit unebaisse de 10,9 % par rap port à 2011. L a b a i s s e a f fe c t e p l u s l ' E u r e(- 14,9 %) que la Seine-Ma ri time(- 10,2 %). Au niveau na tio nal, lerecul est de 13,4 %.
Pour en savoir plus
www.portdedieppe.frwww.havre-port.frwww.rouen.port.fr
15
4 769,8 -4,9 -4,6
4 850,8 -11,0 -6,5
1 533,3 -8,6 -4,2
254 621,1 -7,9 -4,9
15 144 -15,2 2 654 -10,8 387 -9,2 18 211 -14,5
81 417 -11,0 14 642 -6,6 1 000 8,2 97 143 -10,2
1 857 013 -14,1 380 254 -10,6 45 631 -7,7 2 288 974 -13,4
73,77 70,22 67,56 63,52 -6,0
493 100 525 500 715 300 620 700 -13,2
23,30 26,70 25,40 21,16 -16,7
27 509 39 330 40 270 38 600 -4,1
1,70 1,77 1,60 1,84 15,0
252 138 254 408 258 342 265 900 2,9
16
TOURISME
Isa belle DEMEUZOIS, Insee Haute-Normandie
En 2012, l'hô tel lerie haut-nor -
mande en re gistre 2 859 000 nui tées
so i t une l égè re aug men ta t i on
(+ 0,7 %) par rap port à l'année 2011.
La fré quen ta tion hô te lière stagne
dans le dé par te ment de Seine-Ma ri -
time (+ 0,2 %) et aug mente dans
celui de l'Eure (+ 2,2 %).
Tout au long de l'année, les tou ris -
tes étran gers sont venus plus nom -
breux dans les hôtels de la région
(+ 8,2 % par rap port à 2011) alors
que les tou ris tes fran çais les dé lais -
sent un peu (- 1,1 %). Les hôtels
haut-nor mands bé né fi cient, en plein
cœur de la saison, d'un afflux de tou -
ris tes fran çais (+ 4,5 % en juil let-août
2012 par rap port à juil let-août 2011).
Les Bri tan ni ques, tra di tion nel le -
ment les plus re pré sen tés parmi les
tou ris tes étran gers, re vien nent en
Haute-Nor mandie après l'a voir dé -
laissée en 2011 (+ 9,6 % en 2012)
mais les Espa gnols et les Amé ri cains
sont bien moins pré sents (res pec ti -
ve ment - 41,9 % et - 24,5 % par rap -
port à 2011).
En Haute-Nor mandie, l'oc cu pa -
tion des hôtels dé croît lé gè re ment :
le taux d'oc cu pa tion passe de 57 %
en 2011 à 56 % en 2012. Les hôtels
d'entrée de gamme (0 ou 1 étoile) et
de moyenne gamme (2 étoi les) sont
moins fré quen tés qu'en 2011 tandis
que les hôtels de haut de gamme (3
étoi les ou plus) at ti rent da van tage
qu'en 2011.
L 'hô t e l l e r i e de p l e i n a i r enHaute-Nor mandie comp ta bi l ise
550 000 nui tées soit une di mi nu tionde 5,3 % par rap port à 2011. LesFran çais et les étran gers sé jour nentmoins nom breux dans les cam pingsde la région (res pec ti ve ment - 7,7 %et - 2,7 %). La durée moyenne deséjour reste cons tante : 2,8 joursdepuis 2010.
Les enquêtes de fréquentation touristique
Les ré sul tats pré sen tés dans cette étude sont issus des en quê tes de fré -
quen ta tion réa li sées chaque année auprès de l'hô tel lerie ho mo loguée de 0
à 5 étoi les et hôtels de chaîne non ho mo lo gués ainsi que de l'hô tel lerie ho -
mo loguée de plein air. Les en quê tes, obli ga toi res, sont ef fec tuées par
l'Insee à la de mande de la Di rec tion gé né rale de la com pé ti ti vi té, de l'in -
dustrie et des ser vi ces (DGIS). Les ques tion nai res por tent sur la clientèle
française et étrangère.
La réforme du classement des hébergements touristiques
La loi de dé ve lop pe ment et de mo der ni sa tion des ser vi ces tou ris ti ques du
22 juil let 2009 dote l'en semble des hé ber ge ments tou ris ti ques de nou vel les
normes de classement.
La ré forme sur la re fonte de la clas si fi ca tion hô te lière a pour ob jec tif l'ac tua -
li sa tion du ré fé ren tiel datant de 1986 et la créa tion d'une nou velle ca té gorie
5 étoi les pour une meil leure li si bi li té de l'offre à l'in ter na tio nal. La de mande
de clas se ment est volontaire et valable 5 ans.
Les hé ber ge ments tou ris ti ques pou vaient de man der leur clas si fi ca tion dans
les nou vel les normes jus qu'en juil let 2012. Cette mise en place rend dif fi cile
la lec ture de l'é vo lu tion des nui tées par ca té gorie, cer tains éta blis se ments
étant ré per to riés selon les nou vel les normes et d'au tres selon les an cien -
nes. Seu le ment une partie du parc des hé ber ge ments est ac tuel le ment ré -
fé rencée sur le site d'Atout France, agence de développement tou ris tique.
Définitions
Arri vées : nombre de clients dif fé rents qui sé jour nent une ou plu sieurs nuits
consé cu ti ves dans le même hôtel ou dans le même cam ping.
Nui tées : nombre total de nuits pas sées par chaque ar ri vant dans un éta -
blis se ment ; ainsi un couple sé jour nant trois nuits consé cu ti ves dans un
hôtel ou un cam ping cor res pon dra à six nui tées, de même que six per son -
nes ne sé jour nant qu'une seule nuit.
Durée moyenne de séjour : rap port, ex pri mé en jours, entre le nombre de
nui tées to ta les et le nombre d'ar ri vées to ta les.
Taux d'oc cu pa tion : rap port, en %, entre le nombre de cham bres ou d'em -
pla ce ments oc cu pés et le nombre de cham bres ou d'em pla ce ments of ferts.
Pour en savoir plus
http:/www.veilleinfotourisme.fr
17
603 + 2,2 - 0,3 17,0
2 256 + 0,2 - 0,2 21,1
122 - 5,4 - 0,2 52,6 21,1
428 - 5,5 + 0,3 43,6 23,0
105 682 - 1,0 + 1,6 33,6 44,6
18
AGRICULTURE
Mi chel DELACROIX, Eli sa beth BORGNE - DRAAF Haute-Nor mandie
Après les fortes gelées de fé vrier,
fi na le ment sans consé quen ces sur
les cul tu res d'hi ver pro té gées par la
neige, la pluie s'ins talle sur la région.
Elle per siste jus qu'en juil let et re vient
en oc tobre après deux mois d'ac -
calmie. Yvetot par exemple connaî tra
160 jours de pluie contre 130 jours
en moyenne. Ces pluies in ces san tes
ren dent les tra vaux dif fi ci les et ac -
cen tuent la pres sion des ma la dies,
mais elles n'af fec tent pas trop les
ren de ments, pro ches des moyen nes
dé cen na les et loin des re cords de
2011.
Des récoltes sa tis fai san tes dansdes condi tions dif fi ci les
Sur les cul tu res d'hi ver, la pluie
n'a pas pro duit les mêmes effets par -
tout. Dans l'Eure, les terres lé gè res
en ont tiré profit et les ré col tes sont
bien meil leu res qu'en 2011 ; en
Seine-Ma ri time, les terres plus lour -
des ont souf fert de l'ex cès d'eau et
les ré sul tats sont un peu moins bons.
La pro duc tion de blé tendre, pre -
mière cul ture ré gio nale avec 272 000
hec ta res, at teint 2,4 mil l ions de
tonnes, soit 2 % de plus qu'en 2011
grâce un ren de ment moyen de 87
quin taux par hec tare. La pro duc tion
de colza en re vanche est en re trait de
près de 10 % malgré une aug men ta -
tion des sur fa ces de 4 % à 90 500 ha.
Les ré col tes d'au tomne sont réa li -
sées sous un temps exé crable, Dans
l'Eure, près de 4 000 hec ta res de lin,
soit 11 % de la sur face, dé trem pés
par la pluie, ne peu vent être ra mas -
sés et doi vent être brûlés. Pour les
bet te ra ves in dus triel les (19 000 ha),
le ren de ment moyen, 85 tonnes, est
éga le ment au niveau de la moyenne
dé cen nale. Même cons tat pour les
pommes de terre (12 000 ha) avec
u n e m oye n n e d e 4 4 t o n n e s à
l'hec tare.
Nouvelle flambée du prix descéréales
Comme tou jours, c'est la météo
mon diale qui fait le marché. La sé -
che resse qui sévit aux États-Unis fait
craindre pour la dis po ni bi li té en maïs.
Les mar chés an ti ci pent des re ports
im por tants sur le blé alors que
l'Ukraine et le Ka zakh stan, con fron -
tés à la sé che resse, en vi sa gent de li -
mi ter leurs ex por ta tions. À la veille de
la mois son, le prix des cé réa les,
connaît une nou velle flambée. En juil -
let, il passe de 210 à 260 euros la
tonne et se main tient à ce niveau jus -
qu'à la fin de l'année. Malgré la faible
dis po ni bi li té mon diale et sans doute
en raison du prix élevé, les ex por ta -
tions de cé réa les depuis Rouen pei -
nent à dé col ler. Sur l'en semble de
l'année, elles sont en recul de 27 %
par rap port à 2011, à 5,4 mil lions de
tonnes.
Pour les éle veurs lai tiers, l'année
2012 est marquée par un re tour ne -
ment de ten dance brutal. La cam -
pagne lai tière 2011-2012 s'a chève
en mars sur un bilan po si tif avec des
prix sou te nus et une col lecte dy na -
mique. En juin, deux mois après le
d é m a r r a g e d e l a c a m p a g n e
2012-2013, le prix du lait dé croche
dans un contexte mon dial de repli
des pro duits in dus triels. Il res te ra bas
jus qu'à la fin de l'année, en moyenne
in fé rieur de 3,5 % au prix payé en
2011. Sur l'année, la pro duc tion lai -
tière af fiche un recul de 3 % par rap -
port à 2011, à 836 mil lions de litres.
Seul élé ment po si tif, le prix de la
viande bovine pro gresse de 18 %
entre jan vier et dé cembre. La di mi nu -
tion du chep tel permet de main te nir
le prix des races à viande. Celui des
vaches de races lai tiè res en re -
vanche, baisse au second semestre.
Des résultats éco no mi quescon tras tés
Les pré vi sions na tio na les don -
nent la ten dance des ré sul tats éco -
n o m i q u e s d e l ' a n n é e . L e s
pro duc teurs de cé réa les (40 % des
ex ploi ta tions de Haute-Nor mandie)
pro fi tent plei ne ment de l'en volée des
cours du blé alors que l'aug men ta -
tion des char ges en énergie et en en -
grais reste mo dérée. Leur revenu
2012 de vrait aug men ter de plus de
50 % par rap port à 2011 et dé pas ser
sans doute le niveau record de 2007.
À l'in verse, les éle veurs lai tiers (17 %
des ex ploi ta tions) ver raient leur
revenu di mi nuer de près de 20 %.
Pour les po ly cul teurs éle veurs (23 %
des ex ploi ta tions), les pro duc tions
vé gé ta les com pen se ront en partie la
mau vaise conjonc ture lai tière, leur
revenu de vrait aug men ter de près de
15 %.
Pour en savoir plus
www.draaf.haute-normandie.agricul
ture.gouv.fr
19
272 248 - 0,2 87 + 2,6 2 368 558 + 2,4
47 281 + 4,3 81 + 12,0 382 976 + 16,9
90 486 + 3,8 38 - 13,0 343 847 - 9,6
36 898 + 11,3 70 + 55,9 258 286 + 73,5
20 719 + 0,4 852 - 11,0 1 765 158 - 10,7
12 195 - 3,4 441 - 6,4 537 800 - 9,6
129 993 - 0,9 6 435 - 3,0 836 463 - 3,9
157 792 - 6,5 // // 56 200 - 7,0
Les principales productions agricoles en 2012
Source: AGRESTE Haute-Normandie – DRAAF/SRISE – SAA 2012
Campagne laitière 2012 : baisse des prix et baisse des livraisons(variation en % par rapport au même mois de l'année précédente)
Source : AGRESTE Haute-Normandie - DRAAF/SRISE - SM LaitNote de lecture : En août 2012, le prix du lait est en baisse de 11 % par rapport au prix payé aux producteurs en août 2011.Les livraisons de lait à l'industrie laitière sont en recul de 4 % par rapport au même mois de l'année précédente
Cours du blé en 2012 : nouvelle flambée en juillet
Source : France Agrimer - cours du blé Rouen FOB classe 2 - traitement DRAAF/SRISE Haute-Normandie
20
21
22
top related