e3 intelligence (approche cognitive) a
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Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.1
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)1
1. COMMENT MESURER L’INTELLIGENCE ?
2. UNE OU PLUSIEURS INTELLIGENCES ? -> approches factorielles
-> approches non factorielles
3. PROCESSUS COGNITIFS ORGANISANT LES DIFFERENCES INTERINDIVIDUELLES
L'APPROCHE DIFFERENTIELLE DE L'INTELLIGENCEL'APPROCHE DIFFERENTIELLE DE L'INTELLIGENCE
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)2
3.1. Introduction
3.2. L’approche corrélationnelle
3.3. L’approche composantielle
3.4. L’approche procédurale
3.5. Conclusions
3. PROCESSUS COGNITIFS ORGANISANT LES DIFFERENCES INTERINDIVIDUELLES
1
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.2
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)3 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
3.1.1. Les différentes perspectives
Dans le cours d’introduction on a vu que :
Pour Cronbach (1957) ou Reuchlin (1970), la psychologie doit intégrer les différentes approches (développement, générale, différentielle). La psychologie différentielle, par l’étude des différences, est donc un des piliers des véritables théories générales.
psychologie différentielle(connaissance des différences)
psychologie du développement(connaissance du développement)
psychologie générale(lois générales) Théorie(s) générale(s)
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)4 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
3.1.1. Les différentes perspectives
3 perspectives d ’étude de l ’intelligence
Psychologiedifférentielle
Psychologie du développement
Psychologiegénérale ou cognitive
STI STI
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.3
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)5 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
les systèmes de traitement de l’informationartificiel naturel
Décrire le fonctionnement c’est décrire les composantes du système, le programme
d’action, les stratégies, les routines de traitement de l’information.
« La cognition est l ’ensemble des processus par lesquels les entrées sensorielles sont transformées, codées, élaborées, stockées, retrouvées, utilisées ». Neisser, 1967
Additionner deux nombres
Lire X et Y
Mettre un compteur c à 0
Augmenter d ’un le compteur (X fois)
Afficher la valeur du compteur
SCE qui coordonne des routines élémentaires
Augmenter d ’un le compteur (Y fois)
3.1.2. L’approche Système de Traitement de l’Information (STI)
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)6 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
La psychologie différentielle va utiliser les résultats de la psychologie
cognitive générale et les méthodes d’exploration des processus
cognitifs de haut niveau ou d ’exploration des mécanismes
élémentaires de traitement de l ’information.
Elle emprunte les paradigmes d ’étude et les modèles pour expliquer
les différences interindividuelles mises en évidence par l ’approche
factorielle.
Objectif : Expliquer des différences globales observées (aptitudes) par des différences de performances dans des tâches évaluant les processus élémentaires du traitement de l ’information.
Objectif : Expliquer des différences globales observées (aptitudes) par des différences de performances dans des tâches évaluant les processus élémentaires du traitement de l ’information.
3.1.3. S.T.I et psychologie différentielle
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.4
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)7
3.1. Introduction
3.2. L’approche corrélationnelle
3.3. L’approche composantielle
3.4. L’approche procédurale
3.5. Conclusions
3. PROCESSUS COGNITIFS ORGANISANT LES DIFFERENCES INTERINDIVIDUELLES
2
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)8 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Les recherches les plus citées sont celles de E. Hunt
Exemple : dans le domaine verbale, les différences peuvent
s’expliquer par les différences dans la base de connaissance (MLT),
des différences dans les capacités de la MCT, ou encore par une
différence d ’efficacité des processus automatiques ou semi‐
automatiques au niveau des « codeurs ».
Objectif : rechercher des corrélations entre aptitudes générales et processus élémentaires de traitement de l ’information.
3.2.1. Principe de ces recherches
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.5
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)9 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Exemples de recherches corrélationnelles
3.2.1. Principe de ces recherches
Les différences dans le domaine verbale sont dues au temps d’accès à l ’information sémantique (paradigme de NI-PI, de Posner).
Les différences sont dues à la vitesse de balayage mental en MCT.
Etudes des relations entre les temps de réaction et le facteur g (A. Jensen)
Temps d’inspection et facteur g (Nettlebeck et Lally, 1976)
Mémoire de travail et facteur g
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)10 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s (E. Hunt 1978, 1985)
PARADIGME DE POSNER
A AC cC C
Identité physique
Identité sémantique
Tps d ’accès à l’information sémantique
Tas = TIS - TIP
A aTemps de réaction moyen pour juger de la similarité de lettres (couples IP ou IS) selon que les étudiants se situent dans le premier ou troisième quartile d’une tâche verbale (Hunt 1975).
RESULTATS
TAS pour les V+ = 63,6 msTAS pour les V- = 88,9 ms
En général la corrélation entre TAS et performance verbale est de l’ordre de .35
IS IP
Verbal+ 588.1ms 524.5ms
Verbal- 637.7ms 542.8ms
3.2.2. Facteur verbal et temps d’accès à l’information sémantiques de recherches corrélationnelles
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.6
La disponibilité du code
sémantique peut aussi
s’évaluer en comparant les
différences dans des tâches
de mémorisation de couples
de syllabes sans signification
ou pouvant constituer des
mots (« sou» – « met »).
(Hunt 1975).
A U
T R
E S
E
X E
M P
L E
S
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3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Loi générale
Dans une tâche de mémorisation à court-terme, le temps de reconnaissance de mots, de lettres ou de chiffres, après une présentation séquentielle unique de n mots, augmente progressivement en fonction du nombre de mots présentés.
Dans ce paradigme (dit paradigme de S. Sternberg) d ’étude de la mémoire à court-terme la pente de la fonction linéaire reliant les temps de réponse au nombre d ’items serait un indicateur du temps que l’on met pour comparer l’item test à un élément de l’information stockée en MCT.
32+5482Exemple :
3.2.3. Vitesse de balayage en MCT
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.7
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)13 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
On ne trouve pas de relation claire
entre vitesse de balayage mental et
le facteur verbal, par contre cette
vitesse de balayage mental permet
de distinguer des groupes en
fonction de leur efficience
intellectuelle.
3.2.3. Vitesse de balayage en MCT
Retard mental
Retard mental(encéphalites)
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)14 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Travaux très controversés(les travaux d ’A. Jensen)
Cherche à mettre en évidence la nature biologique de g, et recherche
donc des corrélats biologiques. En fait, il travaille plus particulièrement
sur les temps de réaction (temps de décision) : de petites différences
dans la vitesse de traitement de l’information pourraient expliquer
des différences plus importantes.
Utilise de façon quasi-systématique le paradigme de Hick
3.2.4. Travaux de A. Jensen (tps de réaction et facteur g)
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.8
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)15 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
La loi de Hick, (connu aussi sous le nom de loi de Hick-Hyman) décrit le temps qu'il faut à une personne pour prendre une décision en fonction du nombre de choix à sa disposition.
Pour n choix équiprobables le temps de réponse (t) est :
t= a log2(n) + b
Cette loi peut être généralisée à des situations ou les choix ne sont pas équiprobables (la fonction est alors différente).
Cette loi est très souvent citée en ergonomie et utilisée avec la loi de Fitts (loi sur les temps de mouvement et de pointage) pour justifier les choix dans l’organisation des menus informatiques.
3.2.4. Travaux de A. Jensen (tps de réaction et facteur g)
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3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Les sujets doivent positionner un doigt sur le bouton central. Une des lampes s’allume et le sujet doit appuyer le plus rapidement possible sur le bouton correspondant (adaptation par A. Jensen)
Exemple d’un dispositif expérimentalpour étudier les temps de réponses
1 lampe parmi 8 1 lampe parmi 4
3.2.4. Travaux de A. Jensen (tps de réaction et facteur g)
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.9
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3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
0 1 2 3 log2 n n=nombre de lampes
TR en msLe temps de décision est une fonction linéaire du logarithme base 2 du nombre de lampes allumées
Hick interprète la pente de la droite (a) comme le temps nécessaire au traitement d ’une unité élémentaire d ’information (1 bit).
Elle est comprise entre 30 et 40 ms dans cette situation.
a
TR = a (log2 n) + b
(1 lampe) (2 lampes) (4 lampes) (8 lampes)
3.2.4. Travaux de A. Jensen (tps de réaction et facteur g)
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)18 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Temps de réaction (TR) et temps de mouvement (TM) moyens en fonction de la quantité d’information et des performances aux matrices progressives de Raven pour des élèves du 9ème degré (Jensen, 1979)
I = tiers inférieur au RAVENM = tiers moyen au RAVENS = tiers supérieur au RAVEN
3.2.4. Travaux de A. Jensen (tps de réaction et facteur g)
L ’application en psychologie différentielle.
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.10
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3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Les travaux montrent une corrélation faible mais significative entre des temps de réactions élémentaires et g (environ de l ’ordre de -0,30 avec g et -.12 avec QI). Interprétation difficile et très critiquée.
ATTENTION
Mesurer des processus élémentaires et les mettre en
corrélation avec des processus de plus haut niveau ne permet pas pour autant d ’interpréter des
corrélations en terme de causalité.
On note que ce qui corrèle le moins
avec le facteur g, c’est la pente de la
droite de régression, la corrélation la
plus forte étant avec la variabilité
intra-individuelle des TR (r=-.48).
3.2.4. Travaux de A. Jensen (tps de réaction et facteur g)
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)20 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
En fait de nombreux travaux nuancent les résultats et l ’interprétation de A. Jensen
En fait de nombreux travaux nuancent les résultats et l ’interprétation de A. Jensen
Contrôles méthodologiques :
- Ordre de présentation des niveaux de difficultés.- Le contrôle de l ’écart angulaire des stimuli annule la relation avec le
QI.
Analyse de la tâche
- Stratégie de réponse (début de déplacement du doigt alors que la réponse n’est pas connue).
- Nature de la tâche : la répétition peut en faire une tâche attentionnelle, de maintien d’un niveau de vigilance minimum, [ce qui pourrait expliquer la corrélation entre g et la variabilité de la mesure].
3.2.4. Travaux de A. Jensen (tps de réaction et facteur g)
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.11
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)21 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
► Alternative au temps de réaction (Deary, Stough, 1996)
Présentation pendant 10 à 500 milliseconde d ’une figure (a), suivi d ’un masque (b). Décider si la branche la plus longue est à droite ou à gauche
On ajuste le temps d ’exposition pour atteindre 75-85% de réponses correctes.
(a) (b) (a) (b)
Exemple
3.2.5. Temps d’inspection et facteur g
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)22 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
GRUDNIK et KRANZLER (2001)GRUDNIK et KRANZLER (2001)
3.2.5. Temps d’inspection et facteur g
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.12
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)23 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
► TI = Gf ou Gs ? • Résultats contradictoires (Osmon & Jackson, 2002 vs Mackintosh
& Bennett, 2002).
• Burns & Nettlebeck (2003) : TI est plus en relation avec Gs que Gf => TI indicateur de Gs
► Burns et al. (1999), TI implique :• Attention• Visualisation• Orientation spatiale
Les corrélations existent mais le pattern des corrélations avec g ou le QI n’est pas univoque
Les corrélations existent mais le pattern des corrélations avec g ou le QI n’est pas univoque
3.2.5. Temps d’inspection et facteur g
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)24 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
3.2.5. Temps d’inspection et facteur g
L’épreuve d’inspection ne corrèle pas plus avec les épreuves saturant le facteur g. En fait la corrélation facteur g et temps d’inspection serait une relation indirecte (due à Gs selon Mackintosh et Bennet, 2002). TI ne peut être utilisé pour mesuré g ou le QI !
Crawford, Deary, Allan & Gustafsson, 1998)
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.13
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)25 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
MDT = La capacité à maintenir de l'information pendant la réalisation d'un activité cognitive complexe.
Maintien à court-terme versus Mémorisation en ligne.
PRESENTATION+
MAINTIEN+
RAPPEL EXPLICITE
Tâches de MCT
PRESENTATION+
MAINTIEN+
RAPPEL EXPLICITE
+Une activité
cognitivecomplexe
Tâches de MDT
3.2.6. Mémoire de travail et intelligence
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)26 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Exemple : tâche des compteurs
0 Trois compteurs sont à zéro.
Ajouter 1 si les croix sont au dessusSoustraire 1 si la croix est au dessous.
1x
2 xx
3 xx
4 xx
5 x x
6x
2 – 2 - 2
3.2.6. Mémoire de travail et intelligence
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.14
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)27 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
3.2.6. Mémoire de travail et intelligence
Empan opérations
(9 X 1) – 9 = 1 – CHIEN(10/2) + 4 = 9 – BRAS
(3 X 2) – 1 = 7 – DANSE(9/1) + 8 = 18 – REVE
-> chien – bras – danse - rêve
Chiffre manquant
[3 8 1 7 6 2 9 5] - > 4
empan de chiffres envers
[3 2 5 7] -> 7 5 2 3
Mise à jour
(4) [k ; z ; e ; r; h ; u ; o ; p ; i ]-> u ; o ; p ; i
Empan transposé
[3 7 9 5 6 ] (-2) -> 1 5 7 3 4
Empan de phrases
En été, il fait très chaudOn va voir les animaux au zoo
Le meilleur remède est la course à pieds
-> chaud - zoo - pieds
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)28 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Empan de comptage
(i) Compter les points rouges sur i pages.
(ii) Rappeler ensuite le nombre des points rouges sur chacune des pages.
(i augmente varie d ’un essai à l ’autre)
3.2.6. Mémoire de travail et intelligence
Psychologie différentielle. Intelligence (Approche cognitive). Page 3.15
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)29 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
Les performances dans les tâches de MDT très diverses semblent
corrélées (très discuté : y-a-t-il un facteur général sous-tendant les
performances dans ces tâches ?).
Les différents modèles de la MDT, conduisent à penser que les
performances dans ces tâches engagent des capacités attentionnelles
générales qui seraient limitées.
Les analyses factorielles et confirmatoires laissent penser que gf (ou
g) est fortement associé à cette capacité générale de MDT.
Seule domaine avec les TI, ou les recherches dites corrélationnelles
sont encore très présentes.
3.2.6. Mémoire de travail et intelligence
| Psychologie différentielle : l’intelligence JLR – L2 de psychologie (2012‐2014)30 3. Processus cognitifs et différences interindividuelles
3 . 1 . I n t r o d u c t i o n
3 . 2 . L ’ a p p r o c h e c o r r é l a t i o n n e l l e
3 . 3 . L ’ a p p r o c h e c o m p o s a n t i e l l e
3 . 4 . L ’ a p p r o c h e p r o c é d u r a l e
3 . 5 . C o n c l u s i o n s
L ’approche corrélationnelle n’est pas totalement convaincante, la plupart des corrélations ne dépassent pas 0,30. Ceci pour plusieurs raisons :
Les mesures des processus élémentaires ne sont pas stables. Pour certaines mesures, le coefficient de fidélité (stabilité) est même inférieur à 0,40.
Les différences sur les tâches n’impliquent peut-être pas que des différences sur les processus élémentaires (illusion de l’identification de processus élémentaires).
Pour atteindre les processus élémentaires on additionne ou l ’on soustrait des temps de réaction (cf. Posner) et l ’on augmente l ’erreur de mesure (on revient au problème de la fidélité et de la stabilité de la mesure).
Deary (2003) parle d’échec (relatif) de l’approche corrélationnelleDeary (2003) parle d’échec (relatif) de l’approche corrélationnelle
3.2.7. Conclusion sur l’approche corrélationnelle
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