depuis plus de 300 ans, la création des rigoles rend possible la culture du plateau et ses terres...

Post on 04-Apr-2015

104 Views

Category:

Documents

0 Downloads

Preview:

Click to see full reader

TRANSCRIPT

Depuis plus de 300 ans, la création des rigoles rend possible la culture du plateau et ses terres

très fertiles,

Avec des activités agricoles diversifiées,

En préservant un patrimoine de qualité,

Depuis déjà longtemps.

Pâture autour des étangs de Saclay – 1922

Cultures de fraises à Vauhallan – 1920

La ferme du trou salé

Aujourd’hui : une économie agricole dynamique et ouverte sur son siècle,

Des consommateurs impliqués,

Et pour un meilleur goût et une meilleure santé : le choix

du bio!

Un territoire agricole ouvert à tous.

Alors qu’a-t-il été décidé cette année ?

Le Conseil d’Administration de l’E.P.P.S. a adopté, le 7 décembre

2011, le projet de délimitation de la Zone de Protection Naturelle, Agricole

et Forestière,qui couvre 3.900 ha.

Sur le plateau de Saclay, dans l’OIN, 2.316 hectares de terres agricoles

seraient protégés. 

La loi sur le Grand Paris précise les communes concernées par la

Zone de Protection Naturelle, Agricole et Forestière:

• Bièvres• Buc• Chateaufort• Gif s/Yvette• Guyancourt• Igny• Jouy-en-Josas• Les Loges-en-Josas

• Orsay• Palaiseau• Saclay• Saint-Aubin• Toussus-le-Noble• Vauhallan• Villiers-le-Bâcle

Aujourd’hui quelle est l’étendue des espaces agricoles, selon la SAFER ?

Les espaces agricoles de l’espace OIN recensés auprès des agriculteurs s’élèvent à 3.168 hectares.

Ils sont essentiellement consacrés à la grande culture, ainsi qu’à la pâture pour les surfaces situées en fond de

vallée (vallée de la Bièvre et vallée de la Mérantaise).

Sur le plateau pour 2.780 ha recensés, avec seulement 2.316 hectares protégés de terres

agricoles : 470 ha de terres agricoles seront supprimés

Pourtant les espaces agricoles ont été fortement soumis à la pression urbaine ces

dernières années.

Depuis 1982 près de 1.000 ha ont changé de destination au sein du périmètre d’étude.

(977 ha, source MOS – IAU IdF)

La commune de Guyancourt, a perdu

481 ha de surfaces agricoles

(soit 68% de ses surfaces agricoles).

La consommation des espaces est intervenue à un rythme important entre

1987 et 1994.

Sur le plateau viennent ensuite les communes

de Bièvres et de Saclay

(respectivement 81 ha et 67 ha

perdus).

Avec cette toute dernière réalisation

« plein-champ »!

Quel avenir pour les espaces forestiers?

52 % sont des forêts domaniales, 21 % appartiennent aux collectivités territoriales,

départementales, communales, ou la part privée de l’Etat

27% sont des forêts privées.

Que leur réserve l’ONF ?

Alors une carte suffira-t-elle à protéger les terres agricoles du plateau ?

Il y a 100 ans, quelques avions envahissaient les champs, aujourd’hui leurs nuisances sont éprouvantes au

quotidien

Depuis 50 ans on a aussi reçu :

Le CEA, dont les rejets radioactifs

polluent pour des

centaines d’années les sédiments

de l’étang vieux, réserve

ornithologiqueimportante.

Ainsi que :

Le CEPr, dont les turbines polluent le

voisinage en bruit, mais

également les eaux de l’étang

neuf (eutrophisation par la chaleur).

Maintenant nous refusons qu’ici ce soit construit!

Nous déplorons un métro aérien plus haut

Quel paysagiste a osé dire que nos lisières seraient moches ?

Est-ce cela l’architecture annoncée« de grande qualité »

qui devait les améliorer ?

Veut-on protéger ou détruire ?

Quel avenir pour la biodiversité du plateau ?

Y compris celle qui ne migre pas facilement ?

Et quel avenir attend la ZNIEFF du Pré-clos?

Peut-on avoir confiance dans le respect de limitation des rejets vers le ru de

Vauhallan si 80.000 personnes vivent sur le plateau?

Les bassins de retenue prévus sur le plateau supprimeront des terres très fertiles,

destinées à du maraîchage en circuit-court,dans deux exploitations agricoles présentes depuis 5

générations.

On nous annonce 23 milliards d’euros

Alors quel avenir voulons-nous pour le Plateau de Saclay ?

• Une agriculture disposant d’un territoire suffisant pour assurer sa pérennité (2500 ha).

• D’autant plus à soutenir qu’elle innove et respecte l’esprit du Grenelle en réduisant ses G.E.S. par la vente en circuit-court, et améliore la santé de tous en supprimant ses intrants (bio).

• Une continuité fonctionnelle de tous les espaces agricoles (reliés aisément entre eux pour permettre aux engins agricoles d’y travailler aisément).

• Des unités de recherche travaillant davantage en collaboration avec lemilieu agricole et forestier du Plateau.

• Des constructions limitées. (Le Schéma Territorial de l’EPPS imposera un doublement des constructions prévues dans chaque commune).

• Une répartition de l’emploi sur toute l’Ile de France, au lieu d’une concentration sur quelques lieux (clusters) qui génère d’importants coûts supplémentaires, directs (transports) et indirects (fatigue des usagers et diminution de la productivité).

Nous avons donc prévu de participer à l’enquête publique sur la définition de ces espaces à partir du

12 mars 2012.

C’est pourquoi nous demandons à tous nos adhérents :

- De participer par écrit à l’enquête publique.

- De développer des arguments personnalisés.

- A partir de ceux que nous fournissons avec la convocation.

RAPPEL DES ARGUMENTS

• L’esprit de la loi est d’aller « au-delà de 2.300 ha » de terres agricoles, et les associations demandent 2.500 ha pour assurer la pérennité d’une agriculture périurbaine sur le Plateau.

• Il faut rendre possible des projets d’installation et de reprise d’exploitation agricole innovants en agriculture bio de proximité et en circuits courts.

• Il est indispensable de réintégrer dans le périmètre de protection les deux espaces qui concentrent aujourd’hui ces enjeux :  

- L’ensemble des terres agricoles de la Minière situées à l’Est et à l’ouest de la RD 91 sur la commune de Guyancourt.

- Les terres agricoles situées au Nord de la rigole de Corbeville dans le Sud du Plateau sur la commune de Saclay.

ARGUMENTS (suite)

• Il faut maintenir une continuité fonctionnelle de tous les espaces agricoles (qu’ils soient reliés aisément entre eux pour permettre aux engins agricoles d’y travailler aisément).

• Il est essentiel de préserver la cohérence paysagère du bord sud du Plateau, et de réduire la hauteur des constructions.

• L’EPPS a la possibilité de protéger des terres en dehors du périmètre de l’OIN: il est incohérent de laisser en dehors du périmètre protégé des terres cultivées actuellement, situées à l’est du Plateau sur la commune de Palaiseau, destinées en partie à l’urbanisation ou en partie à un espace naturel.

top related