À l’heure du jour qui penche...À l’heure du jour qui penche est le trois cent...
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À l’heure du jour qui pencheLoïse Lavallée
Parole vivante
Vermillon
poésie
À l’heure du jour qui penche
Les Éditions du Vermillon reconnaissent l’aide financièredu Conseil des Arts du Canada, du Conseil des arts de l’Ontario,
de la Ville d’Ottawa, et du gouvernement du Canada(Programme d’aide au développement de l’industrie
de l’édition, PADIÉ, du ministère du Patrimoine canadien)pour leurs activités d’édition.
Réalisation de la couverture : Christ Oliver
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ISBN 978-1-897058-81-7 (papier) ISBN 978-1-77120-155-1 (PDF)COPYRIGHT © Les Éditions du Vermillon, 2008
Dépôt légal, premier trimestre 2009Bibliothèque et Archives Canada
Tous droits réservés. La reproduction de ce livre,en totalité ou en partie, par quelque procédé que ce soit,
tant électronique que mécanique et en particulierpar photocopie, par microfilm et dans Internet,
est interdite sans l’autorisation préalable écrite de l’éditeur.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives CanadaLavallée, Loïse
À l’heure du jour qui penche / Loïse Lavallée.(Collection Parole vivante; 79)
PoèmesISBN 978-1-897058-81-7
I. Titre. II. Collection : Collection Parole vivante 79 PS8573.A7917A75 2009 C841'.6 C2009-900607-3
LOÏSE LAVALLÉE
À L’HEURE DU JOUR
QUI PENCHE
POÉSIE
Parole vivante, no 79Série poésie
Vermillon
DE L’AUTEURE
Éloïse, poste restante, Lettres à une enfant disparue,récit, Le Jour éditeur, Montréal, 1994.
Une faim de Louve, cantiques charnels, poésie,Éditions David, Ottawa, 2000.
Du yoga avec Om’a, album pour enfants, (ill. ClaudineGévry), Les éditions du soleil de minuit, Saint-Damien, 2007.
En ski avec Om’a, album pour enfants, (ill. Claudine Gévry), Les éditions du soleil deminuit, Saint-Damien, 2009.
Treize malentenduEs, la part manquante des Évangiles, récit, Éditions Vents-d’Ouest,Gatineau, 2009.
«Bifurcation», nouvelle parue dans le collectif inter-national de nouvelles Le tunnel, Ottawa, Éditions du Vermillon, 2007.
Photographie de l’auteurePierre Lavallée
Illustration (couverture et pages 10, 28, 44, 64,76), d’après l’œuvre de Michelle Neuenschwander-Meylan,
Fraises au poivre,Suisse,1996. Manipulation graphique, Richard Robesco.
À ceux qui m’ont donné la lumière du jour : Aline Humeniuk et Jean Lavallée.
REMERCIEMENTS
À mes amis poètes des mots, Jacqueline Brodie et Maurice Boyer,
que serais-je sans vous ?À mes amis poètes d’enluminure,
Michelle Neuenschwander-Meylan et Richard Robesco,vos couleurs prolongent mes vers.
À Jacques Flamand, l’âme de Vermillon,
mon admiration et ma reconnaissance.
Oui, la légèreté est votre meilleure monture, la plus susceptible de vous emporter sans heurt où il faut aller, c’est la légèreté qui nous manque le plus dans cette vie de plomb où nous n’apprenons qu’à peupler de nos anxiétés l’univers merveilleux, merveilleusement vide.
Monique ProulxLes aurores montréales
DIFFRACTION
-1-
Je petit mot ne pouvant s’appliquer
à aucun autre plus ancien que ma naissancesurvolant ma mort parcourantle monde à l’infini si lointain que j’en oubliela frime du temps matière coulante, silex de feu
le corps respirehalète et chavireruisselle d’étonnement.
11
Je porteur de conscienceterre de suc glutineux expérience inscriteaux glacis de l’âmepoisson volant de matière grise équation différentielleà solutions multiples
réceptacle primal ensileur d’instantsrire angélique corps anthrophile becquée des corbeaux.
12
Je point zérodu spectre de lumière un corps se superposeau précédent, réservoirforces volatiles caressant le vallonnement du Toutexode incarnation
JE ME CHOISISseconde abrégée où le temps se retourne tergiverseonde entremetteuse pénétrant l’arcade céleste.
13
Je permanence figée dans l’intime immensité
ligne de fuite sillonnantl’origine du monde
bulle d’âme chapelet de métempsycoses
infini tout-puissant aux limites d’à corps perdulégende désamorcéedans l’or éclaté des champs
errance matrice soyeuse du temps.
14
-2-
Le temps m’échappefile sur le papier jaunitrous de mémoire, images inventéeséclairs bleutés
estoquent des icônes interchangeablessur l’écran cathodiquede mon cœur agité.
15
Table
Diffraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Transhumance . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Bonheur d’être . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Diamant bleu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
À l’heure du jour qui penche . . . . . . 76
95
Parole vivanteTitres de poésie
1. Jacques Flamand, Nasse et feu. Poèmes, 1983,128 pages.
2. Bagriana Bélanger et Irène Thériault-Beaudin, Ma voix seule entend ta voix. Poèmes, 1984, 64 pages.
3. Louise de gonzague Pelletier, D'ombres (poème), 1984, 64 pages.4. André Leduc, Les sublimes insuffisances. Poèmes, 1984,
90 pages.6. Jacques Michaud, Tous bords, tous côtés. Poème narratif,
1985, 70 pages.7. Linda Fillion Pope, Du Nord enneigé. Poèmes, 1985, 58 pages.8. Claude Pierre, Le Coup de l'étrier. Textes poétiques, 1986,
100 pages.9. Jocelyne Villeneuve, Terre des songes. Récit poétique, 1986,
72 pages.10. Pierre Pelletier, Zinc or. Poèmes, 1986, 48 pages.11. Jacques Flamand, Mirage. Poésie, 1986, 64 pages.12. Eddy Garnier, Plaie rouillée. Monologue en vers, 1987,
48 pages.13. Jean Dumont, Noir tendre blanc. Poèmes, 1987, 80 pages.14. Ella Bobrow, Irina Istomina. Récit poétique, 1988, 104 pages.15. Jacques Michaud, La première Amérique. Essai-poème,
1989,120 pages.16. Robert Grégoire, La résistance. Poèmes et chansons, 1989,
124 pages.18. Inge Israël, Aux quatre terres. Poèmes, 1990, 80 pages.19. Louise de gonzague Pelletier, Cheveu-de-Vénus. Tableaux,
1990, 72 pages.20. Julie Huard, Secrets de lune. Poèmes, 1990, 98 pages.21. Martine L. Jacquot, Fleurs de pain. Poésie, 1991, 76 pages.23. France Tremblay, Les panachures du serpent qui prie quand
les enfants sont gelés. Poésie, 1992, 60 pages.24. Ollivier Dyens, Prières. Poème, 1993, 68 pages.26. Jacqueline Vecquemans, Malepeine. Poèmes, 1994, 80 pages.27. Florian Chrétien, Sakura. Haïku et autres poèmes d’inspiration
japonaise, 1996, 80 pages.28. Yves Antoine, Polyphonie. Poésie, précédé de Jeu de miroirs,
1996, 68 pages.29. France Tremblay, Souffle d’eau. Poésie, 1997,88 pages.33. Lisa Carducci, Ville-Cœur suivi de Cela. Poésie, 1997, 72 pages.
34. Louise de gonzague Pelletier, Sarabande. Poésie, 1997, 84 pages.
35. Eugène Bénito Estigène, La mémoire de l’iris. Poésie, 1998, 92 pages.
38. Lucille Roy, Entraves. Poésie, 1999, 72 pages.39. France Tremblay, Courir sur les miroirs. Poésie, 2000,
62 pages.40. Odette Parisien, Nulle part où poser son rêve. Poésie, 2000,
88 pages.43. Jean Boisjoli, Saisons d’esseulements. Poésie, 2001, 64 pages.50. Sylvie Filion, Les bonbons des horreurs et Petite chose
à genoux. Poésie, 2004, 80 pages.53. Gilbert Troutet, Mots et cris. Rimes et chansons, 2005,
96 pages.54. Denis Payette, Un goût de vanille et d’infini. Poésie, 2005,
56 pages.66. Nicole Gagné, Sunday night blues. Poésie, 2006, 72 pages.67. Jean Boisjoli, Carnet de routes ourdies. Poésie, 2007,
144 pages.71. Andrée Lacelle, Tant de vie s’égare. Poésie, réédition 2007,
100 pages.72. Sylvie-Maria Filion,La nébuleuse du Celte, 2009, 128 pages.73, Murielle Binet, Habillée de nuit, 2009, 68 pages.75. Lysette Brochu et Daniel Paradis, Pas de deux. Poésie, 2008,
128 pages.77. Denis Payette, Les animaux tristes, 2009, 72 pages.78. Claire Silvera Rochon, Baisers d’ailleurs, 2009, 96 pages.79. Loïse Lavallée, À l’heure du jour qui penche, 2009, 100 pages.
À l’heure du jour qui pencheest le trois cent soixante-quatrième titre
publié par les Éditions du Vermillon.
Compositionen Bookman, corps onze sur quinze
et mise en pageAtelier graphique du Vermillon
Ottawa (Ontario)Films de couvertureImpression et reliureMarquis Imprimeur
Cap-Saint-Ignace (Québec)Achevé d’imprimer
en février deux mille neufsur les presses de Marquis Imprimeur
pour les Éditions du Vermillon
ISBN 978-1-897058-81-7 (papier) ISBN 978-1-77120-155-1 (PDF)
Imprimé au Canada
À l’heure du jour qui penche est ce moment fragile où le corps se déconstruit, s’ouvre sur l’immensité de l’après, cette heure où s’échappe le temps dans lequel se sont inscrits l’affluence d’une vie et ses souvenirs. Exultation du corps, élévation de l’âme, les murs rassurants de la maison fusionnent avec nature, silence et beauté. « À l’heure où la lumière irisée se penche embrasant fébrilement la chevelure des saules », deux mains se serrent et se disent adieu.
Originaire de Montréal et habitant l’Outaouaisdepuis plus de trente ans, Loïse Lavallée a toujours
lié sa vie à l’écriture. Poète, auteure de récits,de nouvelles et d’albums
pour enfants, elle estégalement très engagée
dans la vie culturelle de son milieu.
Son dernier récit,Treize malentenduEs,
la part manquante des Évangiles,
lui a valu le prix Jacques-Poirier
2008.
Couverture : d’après l’œuvre de Michelle Neuenschwander-MeylanFraises au poivre, Suisse, 1996.Photo de l’auteure : Pierre Lavallée
9 781771 201551
ISBN 978-1-77120-155-1
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