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7 9 m e A n n é e — N ° 1 6
ABONNEMENTS
Trois" A&ps**^ 3̂ fr.* Six Mois. . . . 5.50 Un An. . e . 10 fr.
INSERTIONS
Annoncés, la igne. 1 fr. Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50
J o u r n a l P o l i t i q u e et L i t t é r a i r e
D ' I n t é r ê t L o c a l , d ' A n n o n c e s J u d i c i a i r e s âc d ' A v i s D i v e r s
S a m e d i
2 4 F é v r i e r 1 9 2 3
4 F O N D E E N 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I W.01 j
R E D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : 4 , P L A C E D U M A R C H E - N O I R
LE NUMÉRO ioo 11 LJ:>I nu ,uo liï I. „bk»Ï
• I •
Les Abonnements sont payables d'avance et l'acceptation de trois numéros engage pour une année.
La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.
;o«a&'ifl ith 9in .i Adresse télégraphique : ECHO SAUMUR. | DirGCtGUr '. A . G I R O U A R D
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« Nul ne peut dire si la résis-» tance (allemande dans la Ruhr) » durera un mois, trois mois ou D six mois. Mais les Français ont » pris une position qu'ils "ne peu-* vent plus abandonner, et si la » presse française reste ferme, » la France vaincra. »
Voilà ce qu'écrit un excellent observateur anglais, le colonel Repington. Tout est là , en effet, et voilà le vrai nœud de la question. La finance internationale ne pourra rien sans la presse. La révolution internationale non r lus. Sans le concours de la presse, la mobilisation des traîtres est impossible.
Or, c'est bien à une véritable mobilisation des traîtres que nous assistons. Dans la guerre sèche qu;t nous est laite, le principal cfjrps d'armée de l'Allemagne, •c'est sa presse. Et non point, bien entendu, la presse de langue allemande seulement, mais une partie de la presse française, et une portion, malheureusement notable, de la presse à l'étranger.
Si quelque chose est digne d'admiration en Allemagne, c'est assurément l'organisation de la propagande boche dans le monde. Cette guerre d'appui en faveur du Reich ne recule devant rien, ni devant là dépense, n i devant le crime. Les agents allemands pullulent à travers l'Europe, l 'Amérique et l'Asie, et ils sont tous richement pourvus de marks, de livres sterling, de dollars et de francs. Des mercenaires journalistes, des mercenaires orateurs de meetings révolut ionnaires, des mercenaires d'assassinat ont chacun leur rôle, leur place et leur solde dans ces cadres d'un nouveau et redoutable milita-risme prussien.
Pendant que Las grands patrons saboteurs de la Ruhr et de la Rhénanie terrorisent leurs ouvriers pour les contraindre à la grève, le gouvernement du chancelier Ci jmo terrorise ses fonctionnaires pour les obliger au sabotage. M tais les grèves et les sabotages ne suffisent pas aux Cuno, aux Stiat3s, aux Thyssen. Tout
([Téléphone 1-95 i» intima»).! — !
leur effort ne tend qu'à déclancher en France des mouvements révolutionnaires analogues, des troubles et des attentats. Ils viennent de rater un de leurs mauvais coups avec l'échec de la grève des mineurs, mais ils n'abandonnent pas la partie. Ils continuent et continueront leurs manœuvres criminelles. Et c'est principalement par la presse qu'ils agissent et intriguent.
Il faut donc s'habituer à accorder à la presse allemande en France la même importance que les Allemands lui attribuent. A l'heure actuelle, tout journal qui n'est pas ferme sur la question nationale doit être considéré comme suspect. Il doit être surveillé et dénoncé comme un auxiliaire de l'ennemi.
Retenons le conseil du colonel Repington: si la presse resteferme, nous vaincrons ; si la presse venait à faiblir, c'est l'Allemagne qui vaincrait.
Les Premiers anglais
M. Lloyd George a été désavoué par le Parlement britannique.
Il y a lieu d'être satisfait, dit notre confrère Jacques Bainville dans la Sarthe, de la séance de la Chambre des Communes qui a consacré la défaite dé M. Lloyd George. C'est bien l'ancien premier ministre qui a été battu et désavoué par la nouvelle Chambre, tandis que M. Bonar Law obtenait une majorité supérieure à tous les calculs.
Dans ce débat, l'Entente était en jet .•M. Lloyd George a attaqué la France ; M. Bonar Law l'a défendue. C'f st à M. Bonar Law que le Parlement britannique a donné raison, et nous pouvons très sincèrement nous en réjouir.! •>(> tfïtft -,i if>ugif>if.i i .i ïiîqt.mi .u.j §
Malheureusement, M. Bonar Law a défendu la France avec des arguments qui auraient pu être meilleurs. Il a reproché à M. Lloyd George d'avoir été, en 1921, partisan de l'occupation de la Ruhr. M. Bonar Law croit que l'occu
pation de la Ruhr donnera de mauvais résultats, et il le dit. Ce n'est peut-être , pas la façon de nous soutenir. D'autant plus qu'il ne nous annonce pas de remèdes. Ceux que préconisait M. Lloyd George ( c'est-à-dire une intervention entre la France et l'Allemagne), il les a repoussé comme dangereux. Mais, quant à lui, il ne préconise rien que l'attente. Nous espérons que cette attente continuera à être bienveillante, comme l'y invite le vote du Parlement.
Les événements dans la Ruhr même se chargeront peut-être de démontrer
à M. Bonar Law qu'il a tort dè croire que nous ne réussirions pas. En tout cas, il est à remarquer que ni M. Lloyd George ni M. Bonar Law n'ont de remède ou de solution à nous proposer, ce qui suffirait à justifier notre entreprise de la Ruhr.
N O U V E L L E S E X P R E S S
Dans sa séance de jeudi, le Sénat a élu président M. Doumergue, par 142 voix contre 133 à M. de Selves, en remplacement de M. Bourgeois, démissionnaire.
M. Delcassé, ancien président du Conseil, ex-ministre des Affaires étrangères, est décédé subitement à Nice en sortant d'un concert donné à l'évêché. au profit des œuvres de la jeunesse du diocèse de Nice.'
M. Delcassé a succombé à une congestion cérébrale. Il était né à Pamiers en 1852.
Le gouvernement allemand a adressé à toutes les Puissances signataires du Traité de Versailles un mémoire tendant à établir que les mesures prises par les gouvernements français et belge sont contraires au droit.
• Un communiqué officiel de Berlin déclare que toutes les ordonnances de la Commission interalliée des pays Rhénans et des autorités d'occupation sont illégales et nulles au point de vue juridique. Le gouvernement du Reich interdit formellement à tous les citoyens allemands de s'y conformer.
Au palais du Justice de Cherbourg, les mines de Diélette ont été mises en adjudication par le séquestre des biens ex-allemands sur le prix de 1,500,000 fr. Il n'y n'y a pas eu d'acquéreur.
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On mande de Fez que l'état de santé du maréchal Lyautey est stationnaire. Une consultation de médecins vient d'avoir lieu pour décider si une intervention chirurgicale est opportune.
: Au, banquet Mascuraud qui fêtait ses noces d'or, M . Millerand, président de- la République, a prononcé un grand discours. I{ a rappelé les travaux des fondateurs du, Comité, félicité M. Chaumet, le président actuel, puis exposé la situation de la Ruhr. Il a évoqué la maîtrise avec laquelle M . Poincaré a présidé aux diverses opérations de notre occupation pacifique. Chemin faisant, il a glissé des allusions à l'anarchie vers laquelle voudraient nous conduire certains hommes politiques et certains partiS. .!.iMJ„l|. ,.! ,,'„;<•.,,..(, > (. ! ,M >
Le socialiste Schœplin , au Reichstag, déclare insensée l'idée d'opposer aux Français une résistance active. La classe ouvrière, allemande ne veut plus se laisser sacrifier. '• . . . .„ . . , . , , , , . . ,j
Une conférence interalliée doit se tenir le I e r mars à Paris pour traiter du règlement des frais d'occupation.
0-0
Une Grève inadmissible
D ihrilu -'.nr yur, ,ui,if- ..•„,.>„ , •e M. Du Mesnïl, dans Le Rappel :
Je n'ai plus de profession de foi à faire. Chacun sait quelle a été, en toutes cir
constances, la politique sociale de ce vieux journal démocratique, et la mienne. Notre ardente sympathie pour la classe ouvrière s'est exprimée hardiment, à maintes reprises, sous le haro des privilégiés nantis.
Personnellement, je n'ai jamais cessé de soutenir, m'inspirant .de la pensée d'Auguste Comte, que la faute inexcusable de la société moderne est de n'avoir pas su " s'in corporer le prolétariat ". ri h
Aux mouvements ouvriers parfois violents j'ai souvent trouvé, hélas, trop,d'excusés : et j'ai maintes fois rendu hommage à la sagesse du prolétariat français qui nous a si utilement aidé à supporter les transes de la
1 gtterre et les incertitudes de la paix. i Je n'ai jamais cessé de concevoir la force
nationale qu'émanait de l'union sociale: et j'ai toujours invectivé contre quiconque — de quelque côté de l'horizon.politique qu'il vint — risquait dç troubler la paix publi-
i que.; i.*.-i.>i..< Ut', V; Jit-:(ii ••.|i;i.Tl-..i>., Mais lorsque la Nation est engagée avec
l'étranger et que le Bien public est en péril, je ne puis souffrir un seul Français manœuvrant contre la.France.
Or, la grève des mineurs — qui est amorcée au moment précis où l'Allemagne réfrac taire et reniant sa signature, nous crée les pires difficultés, est tout net inadmissible et intolérable.
Elle n'a pas.de caractère professionnel ; elle n'a même pas de caractère politique. Elle revêt un aspect antinational.
Et lorsque je songe en quel état j'ai vu les mines du Pas-de-Calais et du Nord ravagées par les Boches, en quelle détresse affreuse avaient été réduites par l'envahisseur les malheureuses populations des corons, je suis stupéfait qu'il puisse se trouver là-bas un seul homme de cœur pour se croiser les bras devant la résistance allemande ! '' Si nous devons avoir ce chagrin et cette honte de voir des membres égarés de la famille française s'éloigner, en une heure critique, du foyer national, au gouvernement de prendre les mesures que commandent la volonté du pays et le Salut public.
Imaginez-vous comment la Convention eût accueilli semblables manigances, cependant qiie St-Just était à l'armée du Rhin.
Et vous, communistes inspirés par Moscou, dites-nous donc franchement de quelle manière Trotsky et Lénine eussent traité les grévistes protestataires alors que les armées rouges occupaient la Pologne ?
Edmond Du MESNIL.
-O-o-Pour le maintien
f de F Heure d'Eté
L'«Union des Intérêts Economiques» vient d'émettre un vœu en faveur du rétablissement de l'Heure d'Été. Ce vœu est ainsi motivé : 1 « Considérant que cette réforme entraîne des avantages sociaux appréciables : bien-être du travailleur à qui elle procure une heure supplémentaire de grand air et de soleil pour son délassement physique et moral ; hygiène de la famille ; amélioration de la race par la pratique des sports ; dégorgement des cités surpeuplées, etc.;
» Considérant que l'économie de combustible qu'elle permet de réaliser s'impose plus que jamais en raison du déficit de notre production houillère,
des difficultés que nous éprouvons à nous faire livrer par l'Allemagne le charbon qu'elle nous doit, et de l'obligation où nous sommes de nous approvisionner dans les pays à change élevé ;
» Considérant qu'il est possible, en laissant aux préfets le soin de modifier les heures d'ouverture et de fermeture des écoles, des foires et des marchés, les horaires des chemins de fer d'intérêt local' et des services d'autobus, de supprimer les inconvénients dont se plaignent les populations rurales.,»
(Réveil Économique.) 1 0-0
Un supplément d'Impositions facilement réalisable
En matière fiscale, comme en toute autre chose, il est plus commode de critiquer que de réformer. Les divers impôts connus, qu'ils soient directs ou indirects, ont tous de graves défauts. Les premiers sont souvent injustes, arbitraires, difficiles à asseoir, plus difficiles encore à recouvrer i les autres entravent la vie économique et pèsent de presque tout leur poids sur les plus faibles.
Au moins ceux-là ont-ils l'avantage d'être perçus automatiquement, sans que le contribuable se rende compte exactement, lorsqu'il achète un objet chez un commerçant, de la part qui revient au fisc.
C'est parce que ces impôts n'exigent pas du redevable un acte volontaire pour venir les acquitter, qu'ils sont, en quelque sorte, recouvrés à son insu, que le rendement peut en être considérable , sans soulever de grandes protestations.
Au contraire, il faut un certain courage fiscal— l'expression est devenue usuelle — pour aller de soi-même porter une grosse somme d'argent chez le percepteur. Beaucoup de nos concitoyens le font très spontanément dès qu'ils ont reçu le premier avertissement, d'autres après un ou deux avis, mais beaucoup aussi après y avoir été contraints légalement. Quelle que soit l'époque du paiement, la somme due est la même, sauf, bien entendu, lorsqu'elle est majorée des frais de poursuites. Cela est-il bien juste ?
Chacun sait que la rentrée tardive des'impôts cause de graves embarras à notre trésorerie. Dès le début de l'année , il faut bien alimenter les caisses publiques au moyen d'emprunts à court terme productifs d'intérêts élevés. Pourquoi les impôts payés en retard ne seraient-ils pas , eux aussi, productifs d intérêts ? Actuellement, uprès le désarroi causé par la guerre aux services de recouvrement, les percepteurs conservent encore les rôles de cinq exercices non soldés. Certains contribuables sont ainsi débiteurs de sommes considérables qu'ils ne règlent que par acomptes, souvent par nécessité, mais aussi par négligence ou mauvaise volonté. Les habitudes de paiement très
régulières qui existaient avant 1914, dans presque toutes les régions de la France, sont aujourd'hui ' perdues. Les rôles, eux-mêmes sont publiés plus tard, et les contribuables ne se dérangent qu'après avoir été. sollicités de nombreuses fois. J'ai eu, un jour, la confidence d'un redevable d'une très grosse cote qui m'a avoué franchement qu'il payait toujours ses impôts à la dernière limite afin de bénéficier le plus longtemps possible de l'intérêt de ses fonds.
Mais ces longs délais coûtent eher au Trésor, et les avis à envoyer, ainsi que les démarches personnelles font perdre du temps aux comptables.
Tous ces inconvénients pourraient être être évités en procédant de la façon suivante •• •. ;, ,..
Les premiers avertissements seraient remis soigneusement à leurs destinataires qui signeraient un accusé de réception, car actuellement beaucoup ne parviennent pas, ou les contribuables prétendent fréquemment ne pas les avoir reçus. Ils seraient rédigés d'une façon concise.
Ils indiqueraient nettement la somme totale à payer avec un jour d'échéance prolongé d'un certain délai.
Ce délai expiré, lé montant des impositions serait majoré automatiquement d'un intérêt moratoire proportionné au temps passé entre le dernier jour du délai et l'époque du paiement. Quel que soit l'empressement des contribuables à se libérer, le Trésor y gagnerait toujours, ou bien en encaissant plus vite le montant de ses taxes, ou bien en percevant un supplément d'impositions qui monterait pour l'ensemble du territoire à un chiffre appréciable. I e recouvremeut serait également facilité, car la crainte d'un intérêt de retard à payer aurait plus d'effet sur les négligeants que tous les papiers multicolores envoyés avant le commencement des poursuites.
L'adoption d'un pareil système qui, sans doute, peut soulever des objections, comme tout ce qui est nouveau, aurait au moins l'avantage de procurer au Trésor des ressources supplémentaires plus ou meins importantes, mais certaines, tout en ne frappant que ceux qui le voudraient bien. Elle serait bien accueillie des comptables dont elle faciliterait la tâche en la simplifiant.
Auguste LENOIR, Receveur des Finances à Pantoise.
FEUILLETON de L'Ecl.o Saumurois. N° 64 — 24 Février
LE FILS lu i Par Claude MOiNTORGE
Il se garda bien de la divulguer. I l demanda, à l'écart a sa sœur Janine, si son fiancé l u i avait fourni dos explications.
, Klle balbutia : — Il m'a recommandé d'être calme, dé:
ne pas m'émouvoir,: n i m'effrayer. Des larmes qu'elle ne pouvait pas retenir
étaient venues à ses yeux. Des convives s'étaient avisés de recher
cher le serviteur qui avait causé toute cette agitation, mais i l s'était dérobé pour éviter sons doute toutes les questions et on ne le trouvait pas.
Qu'y avait-il? Que se passait-il? Qui donc allait élucider le mystère q u i planait, si lourd d'inconnu ?
Les serviteurs pétrifiés regardaient avec, stupeur la table abandonnée, les mets fumant encore dans des plats de riche porcelaine, les fleurs blanches dans les « sur-touts » d'argent,l'étinccllement des cristaux et de l'argenterie dans les nappes dé lumière ruisselant des lustres; ils regardaient les femmes et les jeunes filles en riches toilettes, les hommes en habit et ils ne comprenaient rien a la transformation qui s'était accomplie.
Un noir silence planait là où tout a l 'heu-
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rc,' des accents d'une gaieté si heureuse retentissaient. • .
Les rires s'étaient figés; les éclats de voix s'étaient fêlés et assourdis, puis changés en chuchotements. . Et l 'on ne savait pas encore quel était le malheur q u i était venu à pas sourds, dans 1 ombre, poignarder la jeune gaieté q u i agi-, lui L si joyeusement ses grelots.
Les jeunes filles se serraient les unes contre les autres, se tenaient les mains, muettes et frissonnantes.
U n silence terrifiant avait succédé au bruit. Les voix fraîches et les rires ingénus étaient demeurés en suspens comme s'évanouit le ramage des oiseaux quand u n battement mou dans l 'air inerte révèle aux habitants ailés des buissons, la présence redoutable de l'épervier invisible encore, mais qui plane là-haut, dans l 'azur complice, dardant ses yeux ensanglantés sur sa proie; prêt à tondre sur elle et à la déchirer entre ses serres.
Tous parlaient bas, comme dans la chambre lugubre d 'un mort.
Des hommes se consultèrent : — Si nous allions voir ?... Nous pourrions
nous rendre utiles peut-être. — Aller où?. . . Voir quoi? . . . Le domestique q u i avait dit quelques
mots tout bas à l 'oreille du docteur Ferreuse réapparut. A sa vue, Mme Givraines se;4rouva mal.
On l u i fit respirer des sels, on l u i tamponna le front avec un coin de serviette humecté de vinaigre; puis, Mme de Fréville la fit transporter dans sa chambre...
Le docteur Perreuse avait pris la direction • de la villa des Givraines.
Il gelait dehors- le ciel était très clair; des
ET REGIONALE
SOCIÉTÉ des L E T T R E S , SCIENCES et ARTS DU SAUMUROIS
Les membres de la Société sont invités à assister à Ta visite de la collection Lair , au Château ,1e dimanche a5 février, à i£ heures, sous la direction de M . Valotaire, conservateur du Musée.
O-O :
LIGUE DE L A MORALITÉ P U B L I Q U E
étoiles scintillaient comme des diamants dans le velours bleu d u firmament.
Il rencontrait de temps en temps, dans les rues tortueuses d u petit village, des ombres falotes de personnes q u i ne le reconnaissaient pas et q u i soulevaient respectueusement leur casquette à son passage.
I l s'aperçut tout à coup que le froid le froid le saisissait. I l n'avait pas pris de manteau. I l était en habit et son gilet s'ouvrait largement sur le plastron blanc de sà chemise.
Il pressa le pas. ; A son entrée dans la propriété des Givrai
nes, une personne q u i se tenait dans l ' o m bre, derrière u n pil ier, et q u i le guettait, dit :
— A h ! monsieur le docteur, quel malheur ! quel grand malheur !
C'était une femme de charge q u i l 'attendait et qui sanglotait en tenant sur ses yeux u n angle de son tablier.
El le précéda M . Perreuse à travers le jard i n en l'éclairant de la faible lueur d'une lanterne.
— Qu'y-a-t-il ? demanda le docteur. . — Nous ne savons pas,, monsieur. A u
coup de revolver, nous nous sommes précipités tous^vers le cabinet où Monsieur travaillait; mais, en arrivant sur le seuil, i l se dressa devant nous, hagard, les vêtements en désordre, le col de sa chemise et sa cravate arrachés et i l nous repoussa :
— Allez-vous en, allez-vous en, vous dis-je, vous n'entendez donc pas que je vous dis de vous en aller ?
Puis i l ferma la porte avec violence. — Que s'est-il passé? Etait- i l blessé?
Etait- i l devenu subitement fou ? Ce sont autant de questions crue nous nous sommes
barque de ce nouveau Styx pour s'y aventurer : En tout cas il ne tient qu'à elle de délivrer cet endroit et de son nom et de son état, en envoyant chaque semaine un brave cantonnier pour répurger les intentions pestilentielles dont est pavée la pauvre ruelle d'Enfer.
D'ailleurs notre Municipalité soucieuse y pourvoiera sans tarder, c'est mon intime conviction.
L E SAGIEN.
o-o MUSIQUE MUNICIPALE
La date certaine du Concert de la Musique Municipale est bien arrêtée pour le D i manche 4 Mars en matinée et en soirée.
Le Programme en a été confié à l'imprésario M . Wink'opp, de l'Opéra-Comique avec la collaboration d'Artistes très avantageusement connus.
Nous pouvons citer : Mlle Nieras, de l'Opéra-Comique ; Mlle Lucie Dragon, Flûtiste, i e r Prix du Conservatoire, des Concerts Ra-diola ; M . J . Barbier, Ténor de l'Opéra ; M . Delongue, Comique de l 'A lhambra ; Mme Waast, Pianiste, P r i x du Conservatoire.
La Musique Municipale, ne regrette rien pour donner satisfaction à ses Membres Honoraires et leur famille, aussi, avec une tioupe composée d'interprètes ainsi choisis, chacun emportera u n bon souvenir des quel ques heures agréables qui les attendent.
La location sera ouverte le Jeudi i c r Mars à r heure, chez Mlles Lecuit, rue d'Orléans, et Mme Rogeon, Concierge au Théâtre, comme pour les représentations ordinaires.
La Commission.
— o-o
AU THÉÂTRE
La représentation des Mousquetaires
au Couvent aura lieu le mercredi 28 février , avec une distribution de tout premier ordre et l'orchestre du Théâtre Municipal de Tours, engagé spécialement pour cette représentation de gala.
; o-o Mercredi 28 Février 1923, à 20 heures 3/4-
CONCERT
René LAMBELET, Violoniste ; Avec le Concours de M M .
Francis COYE, Pianiste, Soliste des Concerts Colonne, de la Société Royale
de Bruxelles ;
Paul GERLING, Violoncelliste, i e r Prix d'Excellence du Conservatoire de Paris.
Prix des Places : Secondes, 2 fr. ; Premières 3 fr.; Réservées et Fauteuils de Balcon,
'1 fr. ; Loges et Baignoires,_ 5 fr. (Tous droits compris). Location à partir du Samedi 17 Février,
de 3 heures à 6 heures, chez M. René Lam-belet, 10, Place de la République.
O-o—: ÉPAVES
Réclamer au Commissariat un colis épicerie portant une adresse au nom de M. d'Achon, Linières-Bouton, trouvé rue Nationale,
posées. — Et depuis ? — Depuis, i l ne s'est r ien passé, nous
n'avons rien entendu; mais nous n'avons pas osé approcher d u cabinet de travail de monsieur. U n malheur devait arriver, c'était sûr... Une pie avait tout le jour jacassa sur la haie, en face de la pièce où se tient ordinairement monsieur. A plusieurs reprises, j ' a i essayé de la chasser, mais l 'oiseau de malheur s'obstinait à rester... Quelle soirée!... Q u ' i l est heureux que Madame ne se soit pas trouvée là.
La servante jacassait à son tour comme une pie, incapable d'endiguer le flux de paroles q u i l u i venaient aux lèvres.
Le docteur était arrivé au perron de la maison, au pied duquel se tenaient peureusement tous les serviteurs assemblés. I l demanda :
— Rien de nouveau ? — Non, monsieur le docteur, r ien. . . mais on entend d ' ic i des râles et des soupirs étouffés.
M . Perreuse avait escaladé le perron. I l se trouva devant la porte d u bureau de son cousin germain. I l di t :
— Pierre, c'est m o i ton vieil a m i François Perreuse, veux-tu m ' o u v r i r ?
I l attendit quelques secondes, perçut des sanglots, u n râle... et i l reprit d 'une voix u n peu plus forte, mais empreinte d'une affectueuse sympathie :
— Tes serviteurs sont dans le jardin ; c'est m o i , je suis seul, Pierre, ouvre-moi.
Il entendit u n pas trébuchant q u i s'approchait, une m a i n q u i tâtonnait et cherchait sur le bois la poignée de la porte.
E n f i n , l 'hu is tourna sur ses gonds et le docteur recula devant l 'apparit ion de son
M O N N A I E
Les Maisons de Gros trouveront de la monnaie de NICKEL à la Maison Laplanche, 55, rue d'Orléans, aujourd'hui 24 février.
E t a t - C i v i l de S a u n u r Du 21 au 24 Février 1923.
NAISSANCES André-Louis Legeais, rue Chanzy, 21.
DÉCÈS Marguerite Machet, veuve Poirier,
81 ans, à l'hôpital. René Roy, veuf Menanteau, 80 ans,
à l'hospice. Françoise - Clémence Sèvre, veuve
Delhumeau, 81 ans, rue du Pressoir, 3.
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Demain dimanche 25, trois manifestations figurent au programme de la journée q u i doit attirer la foule régionale.
U n match de foot-ball association, sur; lequel on ne comptait pas, ouvrira sur le terrain de la Fédération saumuroise l'après-mid i sportif. Ce match opposant la Vail lante-Sports d'Angers II à la Jeanne d 'Arc II et comptant pour le Challenge des Patronages doit être bien suivi . Coup d'envoi : i3 heures 3o.
U n match de rugby entre l ' U i n o n sportive thouarsaise et la S. N . S. sur lequel nous reviendrons verra son début à i5 heures, r e n contre comptant pour le Challenge de l'Ouest en P l e i n A i r .
E n f i n une grande épreuve vyveliste pour laquelle le réputé Christophe viendra à Saum u r .
Cette épreuve verra la finale q u i a été disputée depuis le début de la saison d'hiver sous forme de 8 épreuves bien diverses : cross-cyclo-pédestres, courses au clocher, course contre la montre, course de côte, etc.
Le grand champion Eugène Christophe, prête gracieusement son concours à cette journée. Aussi nos concitoyens réserveront-ils au grand routier u n bel accueil.
L'épreuve finale de la Coupe est ouverte à
ami , livide, les cheveux en brotissaille, les vêtements en désordre.
On eût dit u n spectre sortant d ' u n tombeau.
A peine la porte avait-elle été entrebaillée que M . Givraines, d ' u n pas débile, comme u n convalescent ou comme u n h o m m e frap pé à mort, avait gagné son fauteui l , devant sa table, s'y était laissé tomber et là, affalé, le front dans les mains, i l se m i t à sangloter.
M . Perreuse pr i t une de ses m a i n s , la trouva trempée de larmes, la serra affectueusement. Puis i l interrogea :
— Mon a m i , qu 'y a-t-il ? P o u r q u o i ce désespoir ? i .
D ' u n geste, M . Givraines fit comprendre que la douleur l 'étranglait, q u ' i l l u i était impossible de proférer u n e parole.
Des exclamations s'échappaient de -ses lèvres comme des hoquets :
— O h ! oh ! oh ! Le bureau était tout bouleversé 1 O n eût
dit q u ' u n ouragan avait ouvert brusque-'-ment la fenêtre, avait arraché et dispersé les papiers, renversé les sièges.
Devant u n petit coffre-fort fixé dans l ' a n gle d 'une pièce voisine dont la porte était entr-ouverte, une masse sombre, de forme imprécise, gisait.
U n ruisseau de sang s'était répandu dans la pièce, formait ça et là des flaques.
Le docteur Perreuse ne comprenai t r i e n ài cette tragique mise en scène, à. cette horreur q u i l ' e n v i r o n n a i t , à la démence indescr ipt ib le de son a m i . 1 Voyant que sa présence était salutaire à-M . Givraines et que l ' a g i t a t i o n de celui-c» se calmait peu à peu, i l quest ionna derechef
On trouve les Bons de la Défense Nationale partout : Agents du Trésor, Percepteurs, Bureaux de poste, Banque de France, Banques et Sociétés de crédit, chez les Notaires, etc.
LES COUPURES DES CHAMBBES DE COMMERCE ^ . j§£
Le ministre du commerce vient d'envoyer lai circulaire suivante aux présidents de Chambre de Commerce :
A Messieurs les présidents de Chambres de Commerce.
« Je suis avisé que certaines Chambres de commerce procèdent aétuellement au retrait de leurs coupures, en fixant une date à partir de laquelle les porteurs ne pourront plus obtenir le remboursement des billets en leur possession.
« Ces compagnies, semblant avoir perdu de vue les instructions q u i leur ont été adressées par les soins de mon département au sujet de la durée de validité des coupures (circulaire du i4 j u i n 1921), je crois devoir rappeler que les obligations des Chambres de corhmerce envers les porteurs de billets demeurent entières, quelles que soient la date des émissions et les stipulations mentionnées sur les coupures.
« Il importe que les Chambres de commerce observent sur ce point-les instructions qui leur ont été adressées par mon département d'accord avec l 'administration des finances, après consultation du comité de législation commerciale institué au ministère du commerce, et vous voudrez bien considérer que c'est seulement au moment où la quantité des jetons métalliques frappés, sera suffisante pour pourvoir aux besoins du pays en monnaie divisionnaire, que l 'Etat' pourra prescrire, par voie de mesure législative le retrait général des coupures,en fixant lui-même le délai à partir duquel les billets seront considérés comme sans valeur.
(( J'appelle enfin l 'attention de votre compagnie sur la nécessité de laisser en circulation les coupures émises par ses soins jusqu'à la constitution, dans votre circonscription, d ' u n approvisionnement suffisant' de la nouvelle monnaie métallique, les opéra-lions de rétrait ne devant jusqu'à ce moment, porter'que sur les billets hors d'usage ou ceux q u i auraient fait l'objet de falsifications. •
Le Ministre de la . Justice, Lucien DIOR.
Avis aux Membres de la Ligue. — Le Comité va faire incessamment procéder au recouvrement des cotisations des sociétaires. Il leur sera présenté par la poste u n reçu de trois francs, auquel i l leur est demandé" de vouloir bien réserver bon accueil.
' il FicT 0^ De ci, de l à ! . . .
Chaque jour nous apporte du nouveau, voire même dans les choses les plus communes de la vie courante. C'est ainsi qu'au cours de mes pérégrinations quotidiennes, par les plus belles artères comme par les plus maussades ruelles de Saumur, j'ai fini d'en découvrir par moi inconnues et certainement aussi par bon nombre de mes concitoyens.
Sans la réputation mauvaise de l'une d'icelles, il est fort probable que j'ignorerais encore son nom... son existenceI En l'occu-rence il s'agit de la ruelle d'Enfer!
Pourquoi ce plissement imperceptible de votre faciès? Vous n'en concluez pas, je suppose, que cette voie mène tout droit, au lieu de supplice dont le Dante a brossé un si poignant tableau. Non, car à Vencontre du labyrinthe de spires que décrivit le poète et qui est pavé de bonnes intentions, la ruelle est bien pavée elle aussi, mais d'autres choses non moins effrayantes !
Ce dédale n'est autre q u ' u n êgout ouvert où se déversent pluies et adductions déferlant de la montée du Château, c'est un ruisseau qui coupe la place St-Pierre charriant maint immondices et qui s'engouffre dans ce canal pour gagner la Loire. Cette course en méandres sinueux implique fatalement des dépôts. A la gueule même de l'égout, un matelas nauséabond, fait d'un
| je ne sais quoi innommable, s'amasse, dort, croupit et empuante! L'air est empoisonné en ces ignobles parages où circulent les riverains qui, pour pénétrer chez eux ou dans leurs caves, s'ingénient à mettre un ais sûr deux pavés en guise de passage où l'on trébuche. ,
Pourquoi en un vil dépôt ce coin pittoresque s'est-il changé? Si On lève la tête vers un brin de ciel qui l'éclairé, l'œil devine de splendides fenêtres renaissance aux meneaux curieux, des pignons vétustés aux profils amusants.
Certes, où la Commission d'hygiène ignore ces tristes méandres, ou elle attend la
tous les coureurs du M. V. S. ayant participés au moins à une sortie hivernale.
Ce soir Samedi, à 20 h. 3o, à la Mairie. Salle des Mariages, Eugène Christophe fer:; une conférence sur les « Bienfaits diï Cross-Cyclo-Pédestre ».
FEDERATION DES SOCIETES AGRÉÉES DE L'ARRONDISSEMENT DE SAUMUR
La Fédération organise pour les Dimanches prochains un Concours de Tir au fusil de guerre réservé aux membres des Sociétés Affiliées.
Les séances de tir auront lieu de 8 heures à 12 heures et de i3 heures 3o à 17 heures au Stand de l'Ecole de Cavalerie. Prix du carton : 1 fr. |— 3 balles 'cartons appuyés sur les suivants en cas d'ex-aequo.
Vingt-cinq prix en espèces seront attribués aux lauréats. Premier prix : 75 fr. ; Deuxième prix : 5o fr. 4o fr. etc.
La distribution des prix aura lieu le a5 mars à 18 heures, en même temps que celle de championnat de 1922.
Le Président de la Fédération, R. AMY.
; Troisième prix
-0-0-A N G E R S . — SALLE DU CIRQUE-THÉATRE
Dimanche 25 Février, à 2 heures précises
NEUVIEME CONCERT POPULAIRE sous la direction de M. Jean GAT
Commémoration du Centenaire d'Ed. LALO AVEC LE CONCOURS DE M.
Georges ENESCO PROGRAMME
I. Ouverture du Roi d'Ys (Ed. Lalo). Violoncelle solo : M. Henri BECKER.
II. Symphonie espagnole, pour violon et orchestre (Ed. Lalo). 1. Allegro non troppo. — 2. Scherzan^ do. — 3. Intermezzo. — 4- Andante. — 5. RoAdo-Finale. M. Georges ENESCO.
III. Orphée (Scène des Champs Elysées) (Gluck).
Flûte-solo : M. MONCELET. IV. Tristan et Iseult, interlude symphoni
que, d'après le poème de L. Artus et J. Bédier (Paul Ladmirault). (Première audition).
V. a) La Folia (Corelli). b) Menuet (Pugnani).
M. Georges ENESCO. Au piano : Mme BECKER.
VI. Namouna, suite d'orchestre (Ed. Lalo). 1. Prélude. — 2. Sérénade. — 3. Thème varié. — k- a) Parades de Foire ; b) Fête foraine.
Le public est prévenu que l'accès de la salle sera rigoureusement interdit pendant l'exécution des morceaux.
L'ASTHME PEUT ÊTRE GUÉRI
Succès étonnai. de l'Asthmador Je veux que tous ceux qui à Saumur souf
frent de l'Asthme fassent l'essai de mon produit, et. cela entièrement à mes risques. Voilà la bonne parole que jette un Pharmacien, M. A. W. B. Scott, à tous les malheureux qui souffrent ! Il ajoute : « Quelle que soit la violence de la crise, quelle que soit l'opiniâtreté des cas, l'Asthmador apportera certainement un soulagement immédiat, n Il sait que le remède a déjà fait pour des milliers d'Asthmatiques, et, dans.le but de convaincre des vertus du produit ceux qui ne l'ont pas encore essayé, il prie ce journal d'annoncer qu'il offre généreusement un échantillon important d'Asthmador, absolument gratuit, à toutes les personnes de cette ville qui en feront la demandé à >jur Pharmacien habituel dès demain ou le plus tôt possible. Il a, à cet effet, pourvu d'échantillons tous les Pharmaciens pour qu'ils les distribuent gratuitement.
Il pense, en effet, qu'une expérience positive, comme celle qu'il offre de faire, est le moyen le plus convaincant, en fait l.'unique moyen, de vaincre l'incrédulité des milliers d'Asthmatiques qui ont, jusqu'ici, cherché un soulagement à leurs maux. Bien que l'Asthmador se trouve dans de nombreuses Pharmacies, beaucoup de personnes n'en ont pas encore entendu parler, et c'est dans le but de toucher ces personnes qu'est fait l'offre d'aujourd'hui.
Les personnes qui n'ont pu se procurer un échantillon gratuit avant qu;ils ne soient tous distribués ou qui, résidant en dehors de cette ville, désirent essayer ce remède en recevront un échantillon gratuit, par poste, pourvu qu'elles veuillent bien envoyer dans les cinq jours leurs nom et adresse (bien complète) plus 0,20 pour frais de port; à Scott, Pharmacien, 38, rue du Mont-Thabor, Paris.
Faits de Saumur el Environs
ARRESTATION
Sur mandat d'arrêt du Procureur de la République, on a amené à la prison de Saumur le nommé Martel Claude, ' 26 ans, électricien actuellement en faillite. Les faits qui semblent avoir amené son arrestation découleraient d'une banqueroute frauduleuse.
Aucune instruction n'est encore ouverte à ce sujet.
PEU SCRUPULEUSE PERSONNE Sur la plainte de M. Le Gall, marchand
de brosses, et aveugle, le service de police a
arrêté, la nomade Windrestein, Louise, 18 ans, marchande de mercerie. Cette dernière samedi dernier, fit l'emplette d'une brosse chez l'aveugle et trouva moyen de s'approprier marchandise et argent qu'elle fit simulacre d'offrir au pauvre marchand.
Déférée au Parquet, elle a été écrouée après interrogatoire, à la maison d'arrêt.
UN NOYÉ A LA DAGUENIÊRE Hier matin a été trouvé à 200 mètres en
viron de la Mairie de la Daguenière (M.-et-L.) sur, la rive droite de la Loire le cadavre d'un homme paraissant avoir séjourné dans l'eau de 4 à 12 semaines, d'après la déclaration du docteur qui n'a constaté aucune trace de violence ou blessure.
Voici le signalement du noyé : 55 à 60 ans environ, -taille 1 m. 70, vêtu gilet flanelle grise à rayures bleues, noires et blanches en très hon état, caleçon, pantalon kaki, bretelles, veston drap noir, col rabattu, tablier de jardinier en toile bleue, chaussettes coton beige, chaussures en drap dites cha-renlaises, avec semelles et talons en cuir, sans coiffure. Dans les poches, un briquet en cuivre, un greffoir, un couteau avec tire-bouchon, un porte-monnaie vide cuir noir à trois compartiments.
##» •
On croit être en présence du cadavre de M. Baptiste Ménard, gérant de l'établissement des bains-douches, qui a quitté son domicile le mercredi 24 Janvier dans les circonstances que l'on sait.
C'EST LA DANSE! Au village de Chavannes, commune du
Puy-Notre-Dame, dans le débit de M. Rouiller, il y avait bal, dimanche dernier, sur invitation : ainsi en avait décidé une poignée d'amis.
Vers 7 h. 3o, une non invitée, la Dame X voulut sans doute réparer cet oubli, car elle se présenta pour pénétrer dans le dancing convoité, M. Segret, un des organisateurs, fidèle à la consigne, n'accepta point, mais bien au contraire pria la femme X... de se retirer. Cette dernière, furieuse, invectiva et lança quelques horions.
Segret, blessé, porta plainte aussitô et les gendarmes, après enquête, verbalisèrent : la femme X... reconnaît avoir lancé un verre à la face du plaignant et allègue être provoquée. Nous le saurons ! '
UN BÉBÉ SE NOIE AUX CERQUEUX
Dans la journée de lundi, alors que ses pa rents étaient occupés, le jeune Joseph Phi-lippon, âgé seulement de 2 ans, est tombé dans un abreuvoir et s'y est noyé.
Dès que la mère s'aperçut de la disparition du bébé, elle courut vers l'abreuvoir
ou le petit corps flottait à la surface. Avec l'aide du grand-père, survenu lui aussi, ils pénétrèrent dans l'eau néanmoins assez profonde, mais quand ils atteignirent l'enfant, ce n'était plus qu'un cadavre. Màtgré des soins qu'ils lui donnèrent pour tenter l'impossible, le Docteur Bazin de Vihiers mandé, ne put constater que le dédtV- : les gendarmes ont procédé aux formalités légales.
La douleur des infortunés parents fait peine à voir devant ce malheur qui s'abat implacablement sur eux.
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Tribunal de Commerce de Saumur Liquidation Judiciaire
de M. Daniel MIÂ'LLET, revendeur à Saumur.
Les créanciers sont invités à se réunir le samedi 3 mars 1923, à dix heures, au Tribunal de Commerce, salle des délibérations, pour faire vérifier leur créance et affirmer la sincérité s'il y a lieu • 9 ' t u ^ u a ' ^ ^ » ïi/oq aJnjbo'sSt
Le Greffier LORMIER.
NOTA. Les créanciers qui n'ont pas encore remis leurs titres et bordereaux sont invités à en faire la remise entre les mains du Greffier.
Chaque créancier peut se faire représenter, aux réunions de la Liquidation Judiciaire, par un fondé de pouvoirs, muni d'une procuration enregistrée.
Tribunal de Commerce de Saumur Faill ite
de M. Léon BAZIL, épicier à Ambillou.
Les créanciers sont invités à ?e rendre, le 28 février 1923, à deux heures, au Tribunal dé Commerce, salle des délibérations.
Objet de la réunion : 1° Délibération sur les pour
parlers concernant le nantisse-. .r"i_a.H} Lu n lunm.ji.utwnmi iir-nii-irrnii n
2° 2e réunion de vérification et d'affirmation des créances.
Chaque créancier peut se faire représenter à la réunion sus-in-diquée par un fondé de pouvoirs muni d'une procuration enregistrée.
Le Greffier, LORMIER.
Occas ion
BELLE JIJIIFJT 7 O O £ L Î Ï * adroite pr labour vignes, douce, 1,450 fr. 6;'adresser bureau du Journal.
2me A v i s d e C e s s i o n
Suivant acte s s.p., M. et Mme LEMOINE , boulangers, rue du Portail-Louis, n° 40, à Saumur, ont cédé leur fonds de IJoulan-gerie-Pâtisseriequ'i s exploitant à l'adresse ci-desss à M GpULIN, demeurant à Paris, rue François-Miron. 37.
Les oppositions, s'il y a lieu, seront reçues à Angers, rue des Lices, dans les dix jours qui'suivront le présent avis. 3HIH 2U0i; ? r Avis :
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8 19 8 n 8 36 8 51 8 57 9 10 9 19 9 54
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16 01 16 07 16 (8 16 11 16 15 16 15 16 36 16 «6 )6 54 17 1 17 10 17 19 17 37 17 46 17 58 18 03 13 14 18 13 18 48 18 55 19 11 19 85 19 45 19 55 10 11
Trains de Cholet à Saumur S T A T I O N S
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CHOLET dép. Nuaillé . . La Poterie . Vezins . . . Coron . . St-Hilaire (h), Vihiers . . Les Cerqueux Cléré . . Passavant (h) Nueil . . . . Ligné (halte). Les Verchers. Baugé-l-Fours Ooué-la-F. ar. — dép Douces (halte) MontfortCizay Courchamps . Coudray-Mac. Muue; (halte) Chacé Nantilly (h.a . — dop. Saumur.E- ar.
OMNIBUS-MIXTE» QUOTIDIIMI 1" et 2-' ctaiie
6 15 e 33 e 45 6 55
S 18 8 30 8 86 8 46 8 54 9 04 9 13 9 10 9 40 9 46 9 55
10 08 10 13 '0 10 '0 13 10 17
0 18 10 84
13 49 14 06 14 17 14 11 14 46 15 08 15 35 15 54 18 06 16 13 16 16 16 35 16 47 16 55 17 01 17 1 » 17 31 17 40 17 49 18 03 18 10 18 18 18 17 18 18 18 14
OBSERVATIONS, - L'heure de» Chemin» de fer de l'Anjou est celle de Paris. Les Station» de» Chemins de fer de t'Anjon qui ne sont pas admises a trafiquer directement aveu les stations des réseaux de i'Ortéans et de l'Etat ne délivrent de» billet» de voyageurs que pour les stations de Baugé, N'oyant-Méon, Saumur-Etat, Nantilly, Doue la-Fontaine Cholet, Chalonnes-Ktat, et la IJossjm>ere,mai ? e enregistrent les bagages et les chiens pour leur destination définitive sur ces réseaux.
En principe, les trains mixtes de voyageurs et dt marchandises du réseau Anjou n'étant pas attend UT dans les gares de jonction par les train» de vo;& geursdes réseaux voisins, en cas de retard de c* trains mixtes la correspondance n'est pas garanti La correspondance n'est pas non plu» garantie pour le» trains mixtes correspondants au-delà de» délai» d'attente prescrits par l'administration é*j>srtemen taie
Le Gérant: P. R1CHOU.
Saumur. — Imp. Girouard k Riehou.
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— dép. Nantilly. arr. SAUMUK (Etat) arr.
— dép. Nantilly arr.
—* c\ép. Cnace-varrains .. Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.
— dép. Airvault.... (gare) Partlienay Niort..... Saintes Bordeaux.... arr.
785
7 20 7 28 7 37 8 02 8 10
'7 51 7 57 8 12 8 17 8 24 8 46 9 14 9 29
10 13 10 51 12 22 14 51 17 20
747
5 26 7 30
10 06 10 39 11 06 11 15 11 25 11 34 11 41 11 50 12 20 12 27
12 Vi 12 08 12 28 12 33 12 40 13 lu 13 38 16 00 16 43 17 35 19 43 21 44
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787 KXPR.
16 39 16 45 16 53 17 50 18 21
2791 22 15 3 41
8 » 9 37
10 38 11 49 12 11 12 29
799 RAP.
9 15 10 48
12 58 13 21
13 44 14 07 14 31
15 23 16 33 18 17 20 45
13 39 13 42
14 24
777
18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 19 15
1926 20 27 21 40 22 52
511
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21 41 21 46 21 53 22 08 22 35
K l !
ItôH • 8
783 EXPR.
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1 40 1 45
2 11 2 35
781 EXPR.
21 25 23 09
' i 14
2 23 2 26
3 13 3 23
4 16 5 27 7 18 9 55
B O R D E A U X S A U M U R — PARIS (Montparnasse) STATIONS 784
Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a.
— dép. Montreuil. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a.
— dé SAUMUR(Ê)
— dép. Nantilly d. SAUMUR(O)
— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant -M. Chat.-la-V. Chàt.-clu-L Courtalain Chartres .. Paris, arr.
5 40 6 11 6 24 6 31 6 35
6 36 6 43 6 55 7 05 7 13 7 25 7 35 7 45 8 15 9 25
11 53 13 44 15 40
702 728
7 56 8 42 8 54 9 22 9 34 9 41 9 45 9 46 9 51
te en C = M gg.e g S 3 o O o « S a
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10 05 10 40 10 53 11 » 11 05 11 23 11 28
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798 RAP
13 35
14 07 14 13
17 24 18 55
786 EXPR.
6 55 9 45
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788
4 55 9 07
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2772
21 18 21 46
22 09
770 EXPH.
23 55 0 17
0 40 0 45
2 00 3 25 4 38 6 15
780 EXPR,
18 45 21 11 22 41 23 39
0 28 0 38
1 19 1 22
2 40 4 00 5 10 6 45
Utk'lllU I U ' I I I / .
S A U M U R -tri an ff.»m>iT ' P O R T - B O U L E T GHINON STATIONS
SnumurOrl. Port- Boulot Avoine Ctlinon
1803 6 50 7 21 7 32 7 45
1809 1807
.. .. 15 35 41 30 16 29 11 40 16 52 11 54 17 10
STATIONS
Chinon Avoine Port- Boulet Saumur Orl.
1802
7 18 7 33 7'40
,8 22
4836
12 45 13 16 13 30 14 18
1810
20 05 20 20 20 29 21 12
S A U M U R — B O U R G U E I L
80.(;
STATIONS
Saumur Orl. iPort-Boulet jBourgueil..
6 50 8 17 8 26
mardi 12 31 12 40
15 35 16 30 16 39
STATIONS
Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.
(A)
6 50 7 » 8 22
11 09 11 18 14 18,
(B)
(A) N'a lieu que le Samedi. — (n) N'a pas lieu le Mardi
15 11 15 20 21 12
I
mtoi
A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L — POITIERS STATIONS
Angers St-L. Mdrtigné . .. Doué-la-F"*. lès Verchers leVaudelnay Montreuil a.
- " i l d.
Loudun Moncontour Poitiers....
1855
6 .» 7 36 7 57 8 05 8 12 8 24
8 43 9 32 9 59
11 26
5493
1P 12 11 55 12 29
12 48 13 »
(1857) 13 52 14 45' 15 14 r 16 35
K X P R .
16 01 16 59 17 18
17 41 OMN. 17 54 18 47 19 19 20 45
1865
17 43 19 06 19 37 19 45 19 52 20 06
20 18
STATIONS
Poitiers Moncontour Loudun . . . . Montreuil a.
— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-Fne. Martigné... Angers St-L.
5492 M.V.
5 26
5 45 6 05 6 21 6 31 6 59 8 54
1852
7 04 8 32 9 22 9 56
EXPR.
10 06
10 29 10 43 11 42
1856
10 36 12 17 13 00 13 36 M . V . 14 32 14 46 14 56 15 05 15 25 16 52
1868
16 50 18 27 19 12 19 46
20 08 20 23 20 34 20 45 21 07 22 24
La Direction du Journal décline toutes rev qui pourraient s'être gl
ponsabilités pour les erreurs matérielles issées dans cet horaire.
L I G N E D ' O R L É A N S
PARIS — T O U R S - S A U M U R — A N G E R S N A N T E S STATIONS
Paris (Orsay) dép. Tours.. dép. Langeais LaChapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.
— dép. St-Martin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers , La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes arr.
141 EXPR.
21 05 1 11
2 15 2 18
3 04 4 34
E A EXPR.
21 05 1 20 2 19
2 42
9319 MIXTE
22 45 5 10 5 50
2 58 3 02
3 26 3 54 5 30
6 12 6 28 6 33
3307 OMN.
7 17 9 04
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101 EXPR,
7 51 11 45
13 13
3319 OMN.
13 50 15 26
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121 EXPR.
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3331 O M N
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135
lre2eCl. 20 25 23 38
0 51 0 54,
130! 2 53
N A N T E S — A N G E R S — S A U M U R — T O U R S - P A R I S STATIONS
Nantes. dép. Angers dép. St-Mathurin La Ménitré Les Rosiers St-Clément St-Martin-de-la-Pl. Saumur arr.
— dép. Varennes Port-Boulet LaChapelle-s.-Loire Langeais Tours arr. Paris (Orsay) arr.
3308 OMN.
6 39
8 30 12 25
120 EXPR.
6 00 7 21
9 08 12 25
122 EXPR.
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HXPR 0 21 1 41
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2 16 2 18
3 30 7 10
S A U M U R A L A F L È C H E . .dép. Saumur Vivy Longue.. Les Hayes.... BrionJumelles Chartrené Baugé Clefs La Flèche.arr.
9 081
9 20 9 31 9 38
- 9 43 9 49
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La Flèche dép. Clefs Baugé Chartrené BrionJumelles Les Hayes.... Longue Vivy Saumur.. arr.
6 34 6 48
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.-B. — A-moins d'indication contraire, les heures indiquées dans ce tableau sont toujours les heures de départ.
Va par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature do Sérant ,
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49
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Certifié par l'Imprimeur toumgné, ils ttloihfi
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